VOL. III. PARAIT LE - CONSTRUCTIONTOYS...benne preneuse (ou une giiffe) est fixée au bout du cable...

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VOL. III. N04. PARAIT LE e DE CHAQUE MOIS AVRIL 1926. .-w. s LA SIGNALISATION SUR LES CHENIINS DE FI3R jeunes Meccano qui ont ou auront l’occa- Qu’on pense aux complications sans nom sion de faire des trajets en wagon Ct d’oh- bre que provoque la simple marche d’un server la diversité et le perfectionnement des train. Sur deux voies paral1les circulent des mesures assurant la parfaite circulation des ccntaines de convois à des vitesses différentes. trains. I Certains s’arr&ent à toutes les gares, d’autres ECCAN MAGAZINE RÉDACTION ET ADMINISTRATION 78 et 80. Ru RbevaI. PARIS i I .5 i’ —.‘ .{ .‘ jet en est spécialistes j doivent atteridre l’article que leur avons promis sur la signa sur les chemins de fer. Le su nt non seulement pour des également pour bus les

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VOL. III. — N04. PARAIT LE e DE CHAQUE MOIS AVRIL 1926.

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LA SIGNALISATIONSUR LES CHENIINS DE FI3R

jeunes Meccano qui ont ou auront l’occa- Qu’on pense aux complications sans nomsion de faire des trajets en wagon Ct d’oh- bre que provoque la simple marche d’unserver la diversité et le perfectionnement des train. Sur deux voies paral1les circulent desmesures assurant la parfaite circulation des ccntaines de convois à des vitesses différentes.trains. I Certains s’arr&ent à toutes les gares, d’autres

ECCANMAGAZINE

RÉDACTION ET ADMINISTRATION78 et 80. Ru RbevaI. PARIS

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brlent les étapes; des trains de marchandisesstationnent dcc heures pour le chargement etle déchargement; les rapides ne daignents’ariter que quelques instants pour prendreeL déverser le flot des voyageurs. Et si onajoute à ce vertigineux mouvement qui constitue la vie normale d’une voie ferrée, tousles aléas, les accidents, l’imprvu, qui dérangent, bouleversent l’organisation la mieuxcomprise on se rend compte de l’immenseeffort que représente tout le systme de signalisation qui doit tout prvoir, mme l’imprévu. Nousdécrirons dans le présent artide les systèmes en usage surles chemins de fer franais.

Les divers Signauxen usage

Il exite en France depuis1885, un code de signaux obligatoire pour tous les cheminsde fer. Ce code distingue lessignaux acusLiqucs lorsqu’ilss’adressent à l’oreille, et optiqucs lorsqu’ils s’adressent ì lavue. De plus les signaux peuvent &re mobiles et fjxes. Lespremiers sont constitués par desdrapeaux, guidons ou des lanernes qu’on tient à la main.Un drapeau ou lumière rouge commande l’arrt complet,un drapeau ou un feu vert indique le ralentissement; lavoie libre est indiquée par un drapeau roulé ou un feu blanc. De plus pourcompléter les signaux au cas ou ces dernierspourraient ne pas tre suffisamment perceptibles à cause du brouillard on emploie desptards qui doivent signaler à l’attention dunl&anicien qu’il doit se rendre maitre dela vitesse de son train pour pouvoir obéirau signal d’arrt lorsqu’il l’apercevra.

Les Signaux Fixes

Les signaux fixes sont ceux qui sont établis en un point dtermjné. Ce sont commenous l’avons dit dans un précédent article,Ies disques ou signaux ronds, Ies signauxd’arrt absolu, les sémaphores, les signauxde ralentissement, les indicateurs de bifurcation et signaux d’avertissement, Ies sigriaux indicateurs de la direction des aiguilles. Les disques et les signaux d’arrtahsolu (signaux carrés) ont deux positions:parallèles à la voie ils indiquent la voielibre; perpendiculaires, la voie fermée. Ledisque ou signal avancé de couleur rougecommande une rduction de vitesse jusqu’àl’endroit ou un autre signal indiquera l’arr&; le signal carré en damier rouge etblanc (ou double feu rouge) commandeJarrt absolu. es autres couleurs indiquent: le vert — le ralentissement, le jauneon l’orange l’arr& sur les voies de garage,le violet pour la direction des aiguilles; ledamjer vert et blanc ou le vert avec le mot« Bifur a indique une bifurcation. Cette signalisation se décompose en deux phass:uli premier signal dit avancd sert d’avertis

sement au mécanicien qui doit ensuite exécuter l’iridication d’un second signal.

Les sémaphores consistent en unmuni d’un ou de plusieurs bras ajourés quipeuvent se développer horizontalement ouobliquement pour les signaux diurnes etque des feux remplacent pendant la nuit.Ces signaux ont pour but de maintenir unecertaine distance entre les trains. Le braséterjdu hoiizontalement commande l’arr&;le bras incliné — le ralentissement et le

Sémaphore eL Signal carré.

bras rabattu —— la voie libre. La nuit l’arr& est commandé par un feu rouge, le ralentissement par un feu verc.

Le Block Système

Tous les signaux que nous venons ded&rire sont actionnés d’aprs un cei-tainsystme qui a reu le nom de block système. On divise la ligne en plusieurs sectjons et lorsqu’un train pénètre dans unede celles-ci le préposé aux signaux le couvre

en mettant le sémaphore à l’arr&, et aucun autre convoi nedoit s’engager dans dette section avant que le prposé pIacé à l’aval n’ait signalé la sortie du premier train. Parmiles sémaphores en usage il fautindiquer l’électro sémaphoreLartigue. Cet appareil permetau premier smaphoriste decombiner les signaux optiquesavec le mécanisme avertisseur.A l’entj-ée du train dans lasection, le prépos, par le jeud’une manivelle, amène legrand bras du sémaphore à laposition horizontale et en mme temps le petit bras du sémaphore situé au poste suivantse piace automatiquement dansla méme position. Cette manuvre, qui détermine un coupde timbre au premier poste,bloque la section; dès que le

train en sort le second sémaphoriste en actionnant la manivelle fait retomber le bras dupremier poste et le petit bras du second, débloquant ainsi la sedlion.

A l’entrée des grande gares, la totalité dessignaux destinés à aiguiller les trains sur différentes voies est concentrée ordinairementdans une cabine sémaphorique.

En faisant actionner les leviers, le signaleur communique le mouvement à une tabled’enclanchement installée derrière lui ainsiqu’aufils, tringles rigides et autres organesde tranemission. Ce systme d’enclanchementde l’ingénieur franais Vignier empéche mécaniquement les erreurs d’aiguillage.

Nous ne décrirons pas les différents systèmes d’enclanchement en usage sur les voiesferrées. Il est toutefois indispensable de noterque les appareils de transmission mécaniqueont été rempladés peu à peu, domme busavons déjà eu l’occasion de le dire précédemment, par dcc systèmes hydro-dynamiques,électro-pneumatiques, électriques, électrodynamiques, etc... qui permettent la transmission à grande distance. Malgré la simplification continuelle dcc systèmes de signalisation, on arrive, néanmoins, à un nombreformidable de leviers pour manuvrer lessignaux d’une grande gare. Ainsi dans lescabines de signalisation de la gare du Nord,il a fallu installer 300 leyiers ayant chacun200 enclanchemenis qui fournissent un totalde 50.000 combinaisons.

Nous parlerons prochainement des signaux acoustiques ainsi que du système ingénieux consistant à répérer sur les locomotives les signaux de la voie.

Cabine Sémaphorlque à I’entrée dune Gare,

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LFiS APPARI3ILS DE MANUTENTIONE EN USAGE DANS L’INDUSTRIE (Sulle,)Li DLi Li[1 i i J’JiJJii i J l’i ]iJiJiLi im mDEimr I Liii nmm iii ELi LiF1Li

long de la voie eL du chemm de roulement. Unebenne preneuse (ou unegiiffe) est fixée au bout ducable passant par le chariot. Ceite benne une foisremplie, est hissée par latension du cble jusqu’auchariot qui arrte son mouvement ascendant et le chaiiot, tir par le cbl, re-monte la voie inclinée etsuit le chemin de roulement,portant la benne suspendue,jusqu’à l’endroit de la jetée. Le système entier quisert au déchargement desbateaux est monti sur railspour pouvoir circuler lelong des quais.

Les Défautsde I’E3lévateur

Ainsi, l’élévateur, tout en étant d’un prixinodique, est d’un médiocre rendement etfacilement dét&riorable.

L’élévateur qui est représenté sur cettepage, construit dans les ateliers des Fils de A. Piat,une des grandes maisonsd’appareils de manutention,sert à l’élévatìon du coke etson débit ne dépasse pasi O tonnes à l’heure.

Ces dfauts des élvateurs ont aiguillé les recherches des ingénieurs surd’autres voies; nous citeronsà titre d’exemple un dispositif ingénieux destin àremplacer l’élévateur. Cetappareil le e skip » consisteen un chemin de roulementincliné le long duquel, tirépar un cbIe, circule unchariot sur deux paires derails — une pour les galets de roulement de devantl’autre pour ceux d’arrière.Ce chariot est chargé automatiquement dans une fosseper un wagonnet chargeur.Puis mù par le cble, lechariot remonte jusqu’à uncertain endroit où ses galetsde roulement de devantd’un moindre écartement,s’engagent sur une voie horizontale, tandis que l’arrière continue son ascension, ce qui fait verser lechariot. Puis le cble tantdétendu, le chariot vide redescend dans la fosse. Cetappareil à mouvement alteriiatif au lieu du mouvement continu des élévateurs,est également d’une installation simple, mais d’un bons-endement.

La nécessilé d’effectuerle chargernent des péniches,des wagons, des camions,ainsi que d’opérer l’empilage en magasin des sacs etde colis, a amené l’emploid’appareils légers pouvanttre facilement transportésd’un endroit à l’autre sebn les nécessits du travajl

à ex&uter. Ces appareils sont de types trèsdii{&ents dont nous donnerons une description succinte. Ainsì le gerbeur e Simplex »rcprésenté plus boin est constitué par

Nous avons décrit dans notre dernier forcément quelque peu distante de la chainearticle un ingénieux appareil constitué à godets pour ne pas gner son mouvementpar un transbordeur à voie relevable. — il s’ensuit qu’au moment de la jetée,

Le principe de cet appareil est, en somme, une partie de la matière retombe par terre,celui du système Temperley, ainsi nomm en hon-neur de son inventeur. Cesystème, inttessant commeétude de modèle, est constitué par un transposteurhoriontal terminé par unevoie inclinée. Un chariot,mCi par un cble circule le

Les élévateurs dont nousavons parlé, présentent denombreuses qualités dontles principales sont la facili:é relative de leur établissement et leur prix de re-ient modéré. Néanmoins,ces lévateurs sont probablement destinés à &re remplacés par d’autres disposiiifs plus perfectionnés. Enpremier lieu, l’élvateur nepeut produire un débit suffiant pour les besoins d1 industrie moderne, et cecipar la simple raison suivante: La matière à leveres contenue comrne nousl’avons dit, dans une cuvette par laquelle viennentpasser les godets de l’élévateur. Il est évident qu’en draguant cette d’où second déchet. D’autre part, le rc1e-matière, les godels ne peuvent pas se remplir ment des matières, comme le charbon, parsuffisamment — d’ou premier déchet; de exemple, contre les godets au moment duplus, la goulotte ou gouttière en t6le étant dragage détériore rapidement ces derniers.

Iévateur lncllné à double Chaine.

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un tablier à inclinaison variable muni depalettes, actionné par un moteur électriqueet monté sur un chassis mobile. Le relevagede la flèche se fait mécaniquement aumoteur et par un embrayage convenabie. Des tronons de tablier de constitution semblable peuvent ètre placéshorizontalement sur le sol et à la sujtel’un de l’autre; ces tabliers, mis enmouvement par le mme moteur, amènent les sacs ou colis au gerbeur, quiles élvent le long de la flèche.

Les élévateurs-convoyeurs, sont desappareils montés sur roues et qui secomposent de tabliers métalliques continus à claire voie, constitués par deuxchaines parallèles entrecroisées, aclionnées par un moteur électrique, placà l’intérieur. Les transporteurs mobiles, de mme type, également monIés sur roues, avee moteurs électriquesou à essence, peuvent réaliser des débits allant jusqu’à 60 tonnes à l’heure.

Dispositifsde Manutention combinés

Les appareils que nous venons dedécrire servent au transport ou à l’élévation des matières d’un endroit dansun autre à petites distances et en lignedroite. Mais il arrive fréquemment queles matières doivent tre transportées ensuivani plusieurs lignes.

Le déchargement des bateaux àquai, par exemple, peut nécessiter letransport des matières dans des entrepòts assez éloignés; d’autre past, et afin

d’&onomiser la main-d’ceuvre, ies matières doivent tre déchargées en magasinmécariiquement. Pour obtenir cette série derésultats il est nécessaire d’tablir bui unsystème d’appareils de manutention doni nous allons citer

Importance et Avenirde la Manutention Industrielle

La manutention mécanique réalise une considérable konomie de main-d’ceuvre. Cenai

La description des appareils de manutention que nous avons faite est forcément incomplète, la variété de cesappareils ne nous permeiiant pas deles passer tous en revue; néanmoins,il est indispensable d’indiquer encorele système de transporteurs funiculaires, dont nous avions déjà parlé dansun de nos numéros de l’année dernire;d’autre part, il faudrait parler des perfectionnements apportés à la manutention industrielle par l’application del’électricité et d’autres forces. Unenouvel]e installation ralise à Mont

réal, par xemple, comprend un systèmepneumatique combiné avec des auxiliairesmùs électriquement. Nous aurons peut-fitrel’occasion de revenir sur ce sujei.

L’installation qui vient d’&re établie- par l’Allis Chalmers Manufac

turing C°. à West-Allis, estla preuve la plus manifeste desrésultats que peuvent donnerune manutention industriellebien comprise. Cette fonderiea établi des transporteurs pourla manutention du sable entreles silos el les mélangeurs. Cesappareils réalisent la combinaison d’un élévateur à godets etd’un truck électnique à bennebasculante. Le chariot porteélévateur s’accouple automatiquement avec le truck électrique. Après quoi le nez de l’élévateur est poussé dans le sable par le moteur du truckulectrique. Lorsque la benneest pleine il sufflt d’appuyersur un levier pour découplerle truck qui va déverser aumélangeur le contenu de cettebenne. L’conomie obtenuepour le déchargement des wagons et le stockage a atteini

95 % de la dpense entrainée prkédemment par le déchargement à la pelle; celle&onomie a été obtenue en installant 3 trans

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su nos gravures le déchargement du bateau plus. Ainsi prenons commQ exemple une fa

dans la trémie et la disposition du tablier bnique de superphosphate, produit qui ne peut

fransporteur ainsi que du second transporteur. tre mis en vente immédiatement après sa fabrication,mais exige un certain temps dedépt. Il est donc n&essaire de le transporter de la fabrique au magasin ci dele décharger en tas ou en couche uniformément disiribués sur buie la superficie du dép6t. Ce transport s’effectuaitpar wagonnets poussés à main d’homme, ce qui constituait un travail trèspénible et exigeait un nombreux personnel. Mais il sufflt d’établir deux outrois circuits de monorails comme ceucque nous avons décrit dans notre num&o préctdent, pour remplacer toutecelle équipe par un seul ouvrier chargéde régler le mouvement des wagonnets. Ces derniers, chargés automatiquemeni, circulent le long du rail et sedéchargeni galement automatiquemeniaux endroits indiqués.

Gerbeur Slmplex

un exemple.Ainsi nous voyons sur notre

gravure une grue d&hargeantune benne preneuse dans unetrémie, par laquelle la matièrese dverse sur un tablier trans- - -

porteur, jusqu’à un autretransponteur à chaniot disposéà angle droit. Ce chariot amène la matière en magasin etla déverse à son tour dans unchaniot verseur circulant sur unpont roulant, Ce chaniot convenablement réglé, déverse aufur ci à mesure la matière surle sol dans buie la longueurdu poni. Puis le tas ayant attemi la largeur et l’épaisseurvoulues on fait avancer le poniroulant ci le chaniot reprendla jetée de la matière sur unenouvelle ligne. On obtient ainsi per l’effet de ces diffrentsmécanismes, le déchargement

du bateau, le tnansport de la matiène en [naga- nes industries ont pu diminuer ainsi la quanti

siiì et son déchangement en tas uniformes sur té de manceuvnes employés poun les travaw

toute la superficie du magasin. Cn apenoit les plus durs, de trois, quatre fois et mme

Transporteur eombltié avec Pont Roulant.

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porteur pour desservir las’étendant lattéralement àune longueur de 2 km.environ. Un transporteur amovible de 12 mètres 50 permet de charger dii-ectement par gravité l’un des trois transporteurs prcédents. Al’extrémité Sud des silo5,un transporteur de 4 m.80 est monté sur monorail afin de pouvoir desservir l’une quelconquedes diverses sections dela galerie.

Grce à cette nouvelleinstallation, la fonderie del’Allis Chalmers a juaugmenter considérablemeit sa production et actuellcment plus de 600vagone, re p r é s e n t a’t26.000 tonnes de sablesont consommés annuellement dans cette usine.

Un problème très important est celui des moteurs électriques à appliquer à la manutention in-

galerie de silo dustrielle; ces moteurs sont ordinairementla fonderie sur à courant alternatif et à facteur de puis

sance peu élevée. Un de ces moteurs lesplus perfectionnés a été établi dernièremenL

par la British ThomsonHouston C° particulièrement pour améliorer lefacteur de puissance clesinstallations de ce genre. Ce moteur connusous le nom de (( NoLag Motor » est construit pour des puissancesallant jusqu’à 300 chevaux et pour des rseauxde toutes fréquence àdes tensions inf&ieuresou égales à 600 volts.

Les appareils de manutention font partie dela machinerie industrielle qui tend à remplacerpartout le travail physique. Mais cette économie ne se chiffre passeulement en argent, elleseTt également le progrsen supprimant le travaille plus pnible et en librant ainsi une nergiequi trouve un emploi plusappropri aux capacitshumaines.

NOTES ÈDITORIALES

N os lecteurs savent que je prends toujours en considération Ieurs suggestions au sujet des articles à faire pa

raitre dans le a M. M. ». « Pourquoi nparleriez vous pas de ceci ou de cela? m’écrivent mes jeunes amis. J’aurais bien voulupouvoir traiter toutes les questions dans no-tre Revue, mais, hélas, l’espace me manque!Je suis donc obligé d’observer un certain ordre, de faire un choix parmi les suggestionsleI plus nombreuses. Ainsi j’espère donnersatisfaction à de nombreux lecteurs en faisant paraitre ce mois-ci un article concernant la signalisation sur les chemins de fer;les heureux possesseurs d’un train Hornbypourront établir en miniature le système quer,ous décrivons et varier ainsj leur amusement

à l’infini. L’article sur1V05 Articles i Autogiro de Cierva condu rnors. tentera les jeunes Ivieccanos fervents de l’aviation. Je donne la suitedes articles sur les appareils de manutentionet sur la T.S.F. pratique et j’attire tout parti(ulièrement l’attentjon de nos lecteurs surla nouvelle rubrique a Notre Page de Suggestions a. Quel est le Meccano qui n’a paseu l’idée de créer quelque chose de nouveauavec les pièces qu’il possède? Lt panniidées combien y en a-t-il qui pourraient in-

téresser les lecteurs du « M. M. a et quipourtant restent inconnues! Dorénavant toutjeune inventeur pourri voir paraitre ses suggestions, si elles sont int&essantes, sur unepage spéciale du M. M. a et de plusl’auteur de l’idée recevra une petite récompense ce qui n’est jarnais à dédaigner.

Je suis heureux de l’int&t toujours grandissant que nos lecteurs tmoignent au concours du « M. M. a. Le concours de dessin qui m’a valu une véritable avalanche delocos! J’ai une caisse remplie de rponsespour notre Concours d’Erreurs et je suis

certain de recevoir égaNos iement cleS quantites (leConcours. rgponses pour nos concours du voyage mystérieux et du Coin duFeu. Je prpare en ce moment une s&iede nouveaux concours dont nos lecteurs seront je crois très satisfaits!

J’espère qu’ils seront également contents,des articles qui paraitront dans nos prochains numéros. Le a M. M. a a déjàtraité de nonsbreuses questions intéressantes:construction des grands navires. des locomotives et des autos, machines gigantesques,électricit, histoire des mtaux, biographiedes grands inventeurs et combien d’autresencore! Et bien je ne considère ceci quecomme un commencement; le a M. M. »

doit parier de toutes les questions quipeuvent int&esser un jeune ingnieur, ceque tout fervent Meccano dgsirerait tre.Aussi ai-je &abli pour l’anne en cours unvaste programme d’article auxquels travaillent de nombreux sp&ialistes. Je prometsà rnes lecteurs plusieurs surprises. 118 trouveront notaxrtment ans un de nos prochains

Nos prochains numros le commencearticles. ment d’un article de Mon

sieur Hornby lui-mmesur une visite étonnante qu’ii a reue à Meccano. Nos iecteurs ne devineront jamais lenom de ce visteur célèbre que pourtant ilsconnaissent parfaitement pour l’avoir admirde nombreuses fois.

Nos lecteurs comprennent parfaitementquel effort de notre part nécessite le perfectionneiroent incessant du Mcccano-Magazine. J’ai déjà fajt appel à leur bonne volonté pour soutenir notre Revue en la rpandant parmi leurs camarades et en nous procurant de nouveaux abonnés. Je suis heureux de constater que de nombreux lecteursont répondu à cet appel mais il serait

nécessaire que le MecPour le

carlo-IVI agazine clevienne(I IVI. IVI. )) peu a peu la evue pre

f&e de tous les jeunes gens s’int&essantaux sciences appliquées et à la mkanique.J’y travaille de mon mieux, que nos lecteurs tchent de m’aider!

Je recois de nombreuses lettres de jeunesMeccanos; ces lettres contiennent de nombreuses suggestions, des observations très intéressantes et parfois me parlent de questions

personnelies, des petitsMes yeunes ennuls et cles succes scocorrespondanls. .iaires ae mes correspondants. Je suis très touché de la confianceque me témoignent nos lecteurs; j’espèrequ’ils vont contjnuer à m’&rire et que tousceux qui ont quelque chose à me communiquer, un conseil à me demander ou une suggestion à me faire, n’hésiteront pas à prendrela piume à la majfl,

- .

Autre aspect du Transbordeur Comblné.

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Collecteur de courant mage); 445 (les teintes vertes Ct rouges pourpour Modèles Relatifs lumières de signaux peuvent tre obtenues L i

Cet ingnieux dispositif permet au con- avec du papier transparent de couleur)tact électrique de se produire entre les par- 630 (pour monter le moteur dans la partieties stationnaires et rotatives d’un modèle. tournante d’une giue) ; 639 ((moteur elec

tiique) etc. Les num&ros précits sont ceuxdu manuel complet.

Un Canif MeccanoVoici un autre exemple de l’ingniosité

des jeunes Meccanos. L’inventeur de ce Ca

nif nouveau génie nous apprend qu’il l’aétabli afin d’obtenir des crayons bien tailléspour prendre part aux concours de motsclois&. La situation a maintenant changépuisque notre dernier concGurs de MotsCroisés vient d’tre termin; nanmoins, cemodèle peut encore tre utile. De fait nous / ìTh

un sur notre bureau en ce moment. flfjLa partie utile du canif se compose de la

lame d’un vieux rasoir- de sìreté et nous Csi ‘ p&ons qu’il n’est pas nkessaire de rappeler

à nos. lecteurs le soin qù’il faut apporter àLa seule pi&e inhabituelle dont on a be- sa manipulation pendant l’établissement dusoin est une roue à boudin (3) que l’on a modèle. La lame est boulonnée entre deusépare de sa bosse; ceci peut tre effectué bandes de 2 trous (1) et deux bandes dfacilement pour perage. Le jeune Mecca- 3 trous (2) relies de chaque c6té à l’aide deno qui a inventé ce système suggère qu’ll deux supports plats. Une couverture de sùsoit introduit comme nouvelle plèce Mec- reté (3) compose de deux bandes de 5 trouscano et bien que nous ne sachions pas séparées par une rondelle m&allique pivoteencore si sa fabrication sera justifie, nous autour d’un boulon mont dans des plaquesallons étudier cette question. triangulaires de 25 m/m (5). Elle vient se

La roue barillet (2) est fixée sur la trin- fixer sur la partie de la lame (4) qui dégle (1) et porte la roue à boudin spécialc passe protégeant ainsi la personne qui s’en(3) qui est boulonnée à l’aide de boulons sert contre des coupures accidentelles.6 B. A. (4) passés à travers des coussinets Les photographes trouveront ce canif très

isolateurs (5). Le fu (6) du mo- 2teur ou de la lampe est attachsous la borne (7) et est conduit à /1

travers les trous des roues (2) et(3). Il faut que ce soit un 61 isolé ‘-

La poulie folle de 12 m/m (8)tourne librement sur le boulon pi

_______

vot (9) qui est boulonné au levier 4du collecteur (10). Un bon contact est csbtenu entre les roues (3)et (8) à l’aide de l’élastique (11)

qui sert de ressort et est fixé aub6ti du modèle au myen d’une utile pour r ner leurs épreuves etc. Il eutquerre renverse de 12 m/m (12). Le levier avoir des quantits d’applications, mais nousdu collecteur (10) est fix à l’aide d’écrous ne conseillons pas aux jeunes Meccanoset de contre écrous à la bande courbée d’essayer de se raser avec!(13) qui est jsolée du modèle, un petit 61 Les modèles N° 720 et 721 du Manuel(15) conduit le courant d’une borne (16) à Complet fournjssent d’autres exemples deune bande courbée en 14. L’autre borne (17) l’emploi de vieilles lames de rasoir de sCi-est connectée au cardre du modle et la ret. ‘—._--— —

source de courant est connecte aux deux Les envois destins à cette page devraientbornes (16) et (17). &re accompagnés si possible de dessins

La tringle (1) porte la partie rotative du photographies. N’hésitez pas à envoyer desmodIe, que ce soit un mange, la flèche croquis mal faits, car si le sujet proposé cond’une grue, ou autre structure analogue, le vient à 6tre publié nous les ferons rectifiercollecteur sera très utile dans lei mo&les par nos dessinateurs. L’auteur de chaque322, 422, 423, 602, 606, etc. (pour l’allu- suggestion publiée recevra une r&ompense

54 MECCANO MAGAZINE

RDDEEDEDnrnnmmmiEIDEmED .E[Ei

L NOTRE PÀGI3 DE SUGGI3STIONS IEuE1zDDrnDnEEnDnuEnEEnEr•EEDELEcEmEEnÉrEELmmEu

Dispositifà Renversement Automatique

C E mécanisme est compris pour &reemploy avec lei locos Hornby maisil peut très bjen servir à contr6ler

beaucoup de modèles Meccano devant &reanimés d’un mouvement de va et vient surdes rails. 11 vint à l’idée d’un jeune Mecca-no qui essayait sa locomotive Hornby N° 2sur une longueur de voie compose de cornières. Cet appareil se compose d’une tringle i pass& à travers les rails 2 et portantune manivelle 3 de mme qu’un accouplement. Le bras de la manivelle repose sur lesol ou sur la table etc. sur lequel sont p0-sés les r.ails, et porte un écrou, un boulonet une rondelle métallique 5 comme poidssupplémentaire. La tringle I est fixe danslei rails de manière à ce que ks petits leviers situs au-dessous de Li locomotive

s’engagent dans l’accouplement 4; ces leviers actionnent les mécanismes de renversement de marche ou de frein, suivant ladirection dans laquelle la. machine se dépIace.

Supposons, par exemple, que la locomotive se déplace dans le seni de la flèche;l’accouplement 4 que la manivelle 3 emp&he de tourner frappe contre la butéequi dépasse de la locomotive et opère lerenversement de marche. La locomotiveemportée par son lan parcourt une certaine djstance de voie au-dessus du levier2 avant de commencer la marche arrière.En retournant, elle frappe l’accouplement4 clu c6té opposé; celui-ci tombe alors ho-

rizontalement entre lei rails et laisse passerla locomotive: il retourne à sa position primitive gr6ce au bras contrepoids de lamanivelle 3.

On verra ainsi qu’un levier de ce typemonte à chaque extrmité d’une simple

longueur de voie, permettra à une locomotive Hornby d’tre animée d’un mouvementde va et vient pendant une p&iode assezlongue — jusqu’à ce que le ressort soit déroulé — sani aide extrieur et sani quel’on puisse craindre que la locomotive dpasse les extrémités de la voie. Lei manivelles ou bras contrepoids dei deux leviersdoivent tre, bjen entendu, placées en sensopposé.

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Les Ornithopièreset les Iielicoptères

La solution de ces questions a été cherchée pendant de nombreuses années dansla construction de machines de systèmeOrnithoptère et Hélicoptère. Ce nomproviennent des mots grecs ornithos quisignifie oiseau et pteros qui signifie aile.Dans les appareils de ce premier type lesailes battent comme celles d’un oiseau enplein vo1. Les appareils du type Hélicoptère (de hélix — hélices et pteros —

ailes) sont munis d’une hélice horizontale qui leur permet de s’élever verticalement et de se soutenir en l’air sansprogresser en avant. Un grand nombred’appareils de ce type ont été essays notamment celui de Monsieur Loujs Prennan

MECCANO MAGAZINE

iJrnLuu/

- sp&ial en forme d’aile de moulin qui ntitue une sorte d’hélice horizontale. ti

hlice de quatre branches est rnontée surtige verticale le long de laquelle elle peut se

mouvoir.Son r6le ne

consiste ascomme dles hélicoptres, a obte irle voi ve ticai de 1’ -

pareil; l’hlice de l’auto-giro a pourbut de soutenir l’appareidans l’air ede remplacere n quelquesorte les ailes, extrèmment réduitdans l’autogiro; ies avionsne peuventpas, comon le sa

descendreverticaiement;il leur fautdonc uc terram d’atterrisage assez

tendu; l’autogiro, comme nous le verrontout de suite n’a pas ce défaut. Un moteurnet en mouvement une hlice ordinaire d’aéroplane qui assure la propulsion de l’apparei!. Quant à l’hlice horizontale elle n’estpas réunie au moteur et entre Cn rotationgrce au mouvement de progression de

“appareil. Une tringie horizontale est Lixée en travers de l’autogiro et est termine aux deux extrémités par des ailerons;ce dispositif a remplacé la constructionprimitive de l’autogiro qui était du typed’un biplan. Ainsi, cet appareil ne peutpas s’élever verticalement comme un hélicoptère mais, une fois en plein vol ilpeut effectuer une descente soit en vo1plant, soit le moteur arrté en descendantpresque verticalement. Dans ce dernier casle mouvement de l’hélice horizontale, actionnée par la descente mme, en modèrla rapidiié et assure un. atterissage trèdoux.

Les Qualité de l’AutogiroL’appareil mesure IO mtres d’enver

gure; il pèse, pilote compris, près de 900kilos. Il peut atteindre une vitesse ci105 km à l’heure. Sa descente peut étr

effectu& avec une telle exactitsde que I(Suite page 60. 7

• HEflEEEEEEErnCJmEnEmErEmrnDrn

L’AUTO=GIROEELEmELLEZLE:EEEF i i Il 11111 I I I il I 11:1 I i Il

N os lecteurs se souviennent certainement mais ils ne sauraient encore servir à desde la notice que nous avons fait pas- urages pratiques. Une nouvelle et éléganteser dans notre numéro de janvier au solution de cette question a té offerte par

sujet de l’Autogiro de l’lngénieur Espagnol, un jeune ingénieur espagnol don Juan de laLa Cierva.

Ce petit -.

articie, q u i .

entrait dansnotre programme d’études sur l’aviation, a vivement intress nos leeteurs quinous ont demandé despr&isions surce nouvel appareil. Pourpouvoir satisfaire la lgitime curiositédes jeunes

meccanosnous noussommes procur une documentat i o nompite ain

si que desépreuves del’engin de la Avant le Voi.

Cierva etnous sommes à mme maintenant de fournir I Cierva, qui a présenté un appareil original,quelques détails ainsi que de prsenter à l’Autogiro que nous allons décrire succintenos lecteurs des photographies reprsentant ment.cet intéressant appareil.

Les jeunes Meccanos doivent savoir qu’une Les Ai(es rotatives de i Autogiro

des questions les plus difficiles de la navi- Ce qui distingue cet appareil de l’aérogation aérienne est celle du voI vertical. i piane et de l’hélicoptère est le dispositif toutLes a&oplanes du type ordinaire ne sontcapabies de s’élever qu’cn ligne oblique - -•

et de plus ne peuvent stationner à la mme place.

En plein Voi.

Page 8: VOL. III. PARAIT LE - CONSTRUCTIONTOYS...benne preneuse (ou une giiffe) est fixée au bout du cable passant par le cha riot. Ceite benne une fois remplie, est hissée par la tension

LJ1LiuJJJLLJJLJULJLJUL1LiLJL]LiD___

MECANISMES

I STANDARD MECCANO ISection III. — Poulies et Palans (Suite)

Exemple 6

NOTRE dernier exemple a trait à un dispositif très ingénieux,le palan clifférentiel Weston. Cet appareil se compoe detrois parties: un palan fixe sup&ieur, une poulie mobile et

une chaine sans fin (Fig. 6). Dans notre modèle Meccano, poursoulever ou abaisser la charge, on lire légèrement sur la chaineen A ou eri B.

Le principe sur lequel ce palan est basé est montré surla Fig. 7. Deux roues dentées D (57 denti) eL E (50 dents)sont employées en guise de poulies dans le palan fixe, afin queleurs dents empchent la chaine de glisser. Elles sont fixéestoutes les deux à l’essieu F, et doivent eri conséquence tournerensemble à la mme vitesse. La chaine passe de la main enA sur la pius grande poulie D puis descend en G, passe sousla poulie mobile H qui supporte la charge. Elle remonte denouveau en K, passe sur la plus petite poulie E, puis redescend en B jusqu’à la main en A.

Lorsque A est tir de haut en bas, les poulies D et E doiventtourner toutes les deux dans le sens indiqu par une flch surla figure. La grande poulie D enroule donc la chaine en O, tandisqu’E descend en K.

La circonfrence de D est de 112 m/m environ, celle de Fest de 100 m/m. Pour une rvolutionde I’essieu F, D doit remonter 112m/m de chaine, mais en mme tempsE en fajt descendre 100 m/m; enconsquence, la longueur de chaineentre les deux doit avoir raccourcie de 112 m/m —100 m/m = 12m/m. Ceci n’a pu se produire que sil’on a remonté la poulie mobile Hde la moiti de cette longueur, c’està-dire 6 m/m. Donc, la force enA s’est dplacée sur une distance 18fois plus grande que celle sur laquellese dplace la charge, car pour fairetourner une fois l’essieu F, A dojtavoir tir 100 m/m (la circonfrencede D). Ceci signifie que l’avantagem&anique thorique de notre mo&le est de 18, à l’aide duquel unecharge de, meltons 1.800kilos peut tre souleve parune force applique de 100kilos.

Cependant, si l’on faitquelques exp&iences avec no

Flg. 6. tre modèje, on verra que lerendement v&itable n’est pas

si grand. Dans la pratique cet appareil permettrait à unhomme de soulever une charge de plus d’un quart de tonne,mais plus de 50 % de la force serait absorb par la friction.Ceci conduit à ce rsultat que la charge, un fois soulev&,reste suspendue, et ne redescend que si l’on lire sur la chaineen B.

Nous savons que 25 grammes attachs à la chaine en A,au moyen d’un crochet, devraient soulever un poids de 450,p1ac sur le crochet ebarge. En rlt, ori verra qu’il faut

au moins 70 grammes (ce poids peut tre constitu par un 0ids de50 gr et 4 bandes de 6 trous qui pèsent approximativement 20 gr.).La friction absorbe donc 45 gr., soit environ 64 % de la force. Puisque nous devons employer 70 gr. pour en soulever 450, le rende-

ment mécanique réel n’est qued’environ 6 1/2 au lieu de 18.

Afin d’expliquer la raisonpour laquelle la charge ne des

cend pas de son propre chef, supposons un instant que nos grammessont des kilos, et que la charge a été soulevée d’un mètre. Poursoulever la charge C (450 kilos) d’un mètre, il faut 450 kilogrammètres, mais nous avons employ 1.260 kilogrammètres, résultatdu déplacement de la charge de 70 kilos sue une distance de18 mètres; 810 kilogrammètres ont donc été absorbs par la friction. Le poids total dépendant du palan supérieur est de 520 kilos (450+70) et pour ainsidire toute la friction existant dans le modèle est 5i—produite par la pression de ce poids sur l’essicu 2F. Sur ce total (520 kilos), la charge de 70 ki- e elos ne contribue que pour 7/52 que, pour lacommodité, nous appellerons 1/7.

Déplagons maintenant le poids. Nous diminuons ainsi de 1/7 la pression exerce sur F,réduisant en consquence la friction de 1/7;cette dernière est alors égale à 694 kilogrammètres. On verra que la charge ne peut descendreà moins qu’on ne lire sur la chaine en B, car

l’énergie qu’elle déploie en tombant(c’est-à-dire 450 kilogrammètres) nepeut vaincre la friction. Pour le levagede la charge, il fallait 810 kilogrammètres pour vaincre la friction, et étantdonné que 6/7 de celle-ci existent toujours, il faut 694 kilogrammètres (6/7 M.S. 32.

de 810) pour vaincre la friction dans la descente.Le principe exposé ci-dessus peut s’appliquer à d’autres

forces mécaniques. Chaque fois que plus de la moitié del’énergie applique est inutilement absorbée par la friction,la charge ne peut pas tre entrainée trop loin.

M.S. 32. Palans à deux Poulies

Ce palan se compose de trois plaques triangulaires de6 cm (1) mainteriues à l’aide de boulons de 19 m/m (2).Deux poulies folles de 2 m/m pivotent sur l’essieu (3); elles,

•. —j:

56 MECCANO MACAZ1NE

n.flnrnnnnrnrnflnrnflflflflflflnrlflflfl

5

Plg. 7.

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MECCANO MAGAZINE 57

sont fix&s dans les trous centraux des plaques et munies de colliersà chaque extrémité. Quatre rondelles mtalliques (4) sont placéessur les boulons (2) entre les plaques (1) afin d’assurer le jeu despoulies sur lesquelles pa5se la corde d’enroulement (5). Le crochet(6) est supporté par le boulon inférieur au moyen du supportplat (7).

Avantage mcanique théorique 4.

M.S. 33-35. Poulies mobiles simples

Nous représentons ici trois types de palans Meccano à une seule poulie. Dans chaque cas, uneextrémité de la corde est fixée au bti du palan, etl’autre extrmit de la corde passe sur sa poulie,et retombe constituant le brin libre.

Dans chacun de ces trois dispositifs, l’avaniagemécanique est de deux, c’est-à-dire qu’un poids de100 kilos serait (théoriquement) soulev par uneforce de 50 kilos (voir exemple N° 2) de cet section.

M.S. 7. Palan pivotant sur une Téte de Flèche

D’après la gravure, on voit que les palans (4) sont boulonnés au moyen de chapes d’accouplement aux tringles de tension (2) 4

fixées à l’extrémité de la flèche(2 a). Un support (3), composéd’une petite triugle montéD darisdes accouplements maintient lestringles de tension en posiion.

Chaque palan contient troispoulies (5). Deux cordes de le- MS. 36.

vage séparées (1 et 1 A) sontemployées; les brins libres de celles-cisont hxés au tambour d’enroulement dansle modèle. Les autres extrémités passentautour des poulies (5) et des pouliescorrespondantes des palans fixes montéssur le modèle, et son finalement attachéesà leurs palans fixes respectifs.

Le mouvement des corcles (I et lA) estanalogue à celui montré dans le M. S. 31.Les deux brins libres étant accouplés,[‘avantage m&anique est le mme que danscet exempìe. mais en doublant la puissancedu m&anisme, on obtient une force accrue

permettant de soulever des charges plus lourdes.

M.S. 36. Palan à Trois Poulies

Voici un autre type de palan ayant le mme avantage mécanique que les M. S. 31 et 37. Quatres ronclelles métalliques devraient&re places sur la tringle inférieure entre les bandes, afin d’assurer le libre jeu des poulies.

M.S. 38. Palan mobile pour Orne

Une corde de levage est conduite sur l’une despoulies de la tte de la flèche, sur la poulie dupalan mobile, sur une seconde poulie de la flèche,et ramenée au palan mobile où elle est flxée. Onobtient ainsi un avantage mécanique théorique de3, car la poulie mobile est supportée par trois cordes.

D’autres palans simples seront représentés dansles M. S. NOS 151, 154 et 156 (Section X).

M.S. 39. Poulie-Guide

Pour la construire, on emboite une poulie follede 25 m/m entre deux roues barillet. La rainureprofonde ainsj obtenue constitue un grandtage, surtout dans certains modèles dans lesquelsla corde a tendance k sortir. d’une. posdie ordinaire.

M.S. 39a. Poulies à Rainure profonde

plus grande paulie à rainure profondede roue entre deux plateaux centraux.la corde s’enroule sur la périphérie du

de roue et est maintenue en place par lesbords des plateaux cenlraux qui dépassent.

M.S. 40. Poulles-Guides

Des cardes de evage peuvent ètre conduites àune tte eche à l’aide de poulies-guides (9)c...situées par l’assembiage de deux roues à boudin. Celles-ci sont montes sur des arbres (10) flxsà un suppuri triangulaire (11) el à deux trous d’uneroue clente de 75 m/m (7).

Au fur et à mesure que la flèche (5) tourne sursan pivot 8) les cordes sont maintenues en ligneavec les poulies de 25 m/m repr&entées par l’un

l’autre des guides (9).

M.S. 41. PaLan variable

Une poulie de 25 m/m (4) à laquelle est suspendu un crocheià charge (5), est supportée pardeux manivclles (6) reliés à unetringie de 9 e /m (7) pouvantglisser da:ss deux équerres doubles(8). La tringle (7) est suppotéepar la chaine Galle (9) à la-quelle cIle est reliée au moyend’un collier et vie d’arrét.

Si l’an attachè l’autre extrémitéde la chaine à une résistancequelconque telle qu’un ressoriMeccano, un peut calculer lepoids de la charge du crochei (5),en notant la djstance sur laquellela chaine est Iirée. Le mouvementde la chaine peut &re utilisé pouractionner un indicateur convenable, tel que l’index avec cadrangradué employé dans le modèleN° 627, Grue à pesage automatique.

Nous terminons avec ce troisième article la section concernantles poulies et palans. Nous avonstché d’illustrer le principe de cesappareils per de nombreux exemples ci par des exp&iences quetout jeune Mccanos pourra très

facilement reproduire avec naspièces détaches.Lcs ingénieux dispositifs qu’ils raliseront ainsi leurfacilitera consid&ablement la construction des madèles plus compliqus. Nous conseillons donc vivevent à nos lecteurs de suivre avec attention la sériede ces articles qui seront réunis plus tard commenous l’avons annoncé dans un manuel auquel noussommes en train de travailler.

E.: zz :DDzzEz

DANS NOTRE PROCIEIAIN NUMIRO HH Section IV. — LES LEVIERS H

[iflDLZLUTELL1(-J

On peut construire uneen boulonnant un boudin

Dans ce dispositif,boudn

M.S. 33. M.S. 4. M.S. 35.

M.S. 40.

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LA plupart de DOS lecteurs c0000isseni la Cilde Mec-

- caso: ho OSCeni que tette Vaste orafliSatjOn Unti IeS

jeunes gens de tous los pays du monde fervents de Meccanoet tléoireux de se petteclionner dario la mécnnique, davoir

de nouveaux camarodes ci de se créer des relatjons pour

l’avenir. ho comprenneni bus parlaiterneni I’intért qu’jls

osi 6 loire partie de la Cilde. ci pourtnnt.... toSO csjeunes Meccanos sani loin d’tre membrea de tette assonailon! Pourquoi? Poi insouniesce, pii oubli, pur paresse d’envoyer une demande d’adhesion, pour mille petiies

raisons de si minime importance 1Je m’adresse 6 tous nos lecteurs ci par leur entremise, è

tous ceux de leurs amis qui s’intéressent 6 Meccano: netardez pas è entrer dans la Cilde I écrivez-moi pour demmdci non feuille d’5dh650 Serrez vns rangs jeunesMeccmnos Fondez des associaiions amrcales, deo (bbs

qui voum rendrona vos jeux encore pia, int4res-

santo CL dhelopperont chez voas toutes le, qualits qui

VoU5 serotst si nécessaires dans b’existance. Ll5 attentive

m.nt dan, 1e “MM” u rubrique de la GOde ci si vGa, y

ttouvez l’annorice d’un tenne bomme désireux de londer unClub dana volte ville, n’hsitez pan è lui apporter volteconcours. C’est un pettt devoir de solidorjté. de camaraderieeolie jeunea Meccanos et dont I’acromplissement ne vousprocurera que plaisirs ci sattsfactioo. Ainsi, j’attend de nonvellea ci nombreuseo adhéstons I

Lei jeunea Meccanos ci-dessous indiqués me font partde leur d&sir de rcruter des membres pour les ClubsMeccanos dan, le, villes salvanico

MM. Faivre, 9!. tue Monneyra, Botdemux (Cironde);Combe, 54, avenue de la Gare, Perpignan (P..O.);

P. Pavaux, 17, Tue Booparre. Parin,

mieux, Nous montrons toojourn noi modèles è notte p&reci i ne, amin qui nomi dans l’ndmirntion devani cci excel.lent jouet.

Notte dèsir est d’augmenter le nombre dos lngenreurnMerrano quand nono neroni grands ci nono ferons isus fao

elborts pour atteindre ce bui,Voi .llertionnés, Kcniehi Sokurai.

ELIF ZEEFDLIEELILILIEEECEELILILI LI

Pièces Nécessaires pour a

[1 Construction de la Locomotive LILI Réservoir Meccano

De nombreux lecteurs nous ayant demandé de lear

FI commusiquer la liste des p,ices nécesvaites pour la LIconsirurtion do modèle de foco è rservotr, paio dans rnotre numéro de Novembre dernier, noas pensons ri

Li contenter bus les ieunes Meccanos en faisani pa-

Li mute rette lista dan, io “MM”. LI

2 pi6ae, No 7 4 piècen No 126A LILI 6 ,, ,, 7A 2 ,, ,, 126 LILI 4 ., ,, 8 15 ,. ,, 70

LI ,, ,, 8A 19 ,, ,, 52A LILI 20 ,, ,, 9 8 ,. ,, 53A LILI 4 ,, ,, 9A 8 ,, ,, 72 fl— 2 ,, ,, 9B - ,,

,, 118 ELI 2 ,, ,, 9C 6 ,, - 146 LIE- 12 ,, ,. 9D 6 ., ,, 137

u 0 . 109 LILI 10 ,, ,, 9F 2 ,. ,, 139A LILI .... 2,, ,,139 LIn 52 ,, ,, A 6 ,, ,, 55A LILI 6 ,. B 4 ,. ,, 90 LILI 12 ,, ,, 2 4 ,. ,, 103B

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LI 4 ,. . 5 4 ,. ,, 103G LI

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LI 14 ,, ,, 24 2 ., 133 LILI 4,,,, 2Cl ,,,28 LILI

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OSA LILI

2 ., ,, 16 8 ,, 96 LILI . 16A 4 ,, , 120A LILI 2 ,, ,, 17 2 .. , 103 LI

LI 6,,,. iSA ,,,43

LI 12 ,, 1SB 2 ,. 111 LILI

4 ,, ,. iSA 4 ,, ,, iliA LIn 2 ,, ,, 14 1 ,, 115 LI

636 ,, ,, 37 Moteur Electr. LI

58 MECCANO__MAGAZINE

_____________

QUELQUES JOLII3S EPREUVES

__—‘

ROGER DE PAZZIS

Voici quelques preuves parmi les plus jolies que nous avons reues pour notre 4me Concours de photographies.

N08 Iecteurs ont fait preuve de beaucoup de goiìt et certains de leurs envois sont vritabIement artistiques. Nous esp&ons

renouveler cet intéressant concours pendant les vacances d’t.

NOS FUTURS INGÉNIL3URS

LA

GILDE

MECCANONOTES DU SECRÉTAIRE

N ,s lenieurs savent quil eSiste dos jennes Meccano dansbus Ira como de l’anivers. Ces mtllions de jeunem garonslervenis de Meccano peuvent bus etre de futuro ingéniears,Nona rroyana laire platsir i nos lerteurs Cn leue nnmmuniq000t une lettre .rcornpagne d une phoographie Otto nounmvons reque de deux ieunen Mercanos japonabs, KenichiSmkurai ci san brre, habitant i Nakaysmnte.dorj, Voiei cequ’ils nous écrivent:

Cher Monsienr Mecrano,Nous sommen heureux de vous dire gue nono avon, pansé

de liii bona moments pendant non vacancen en construisantdes ntodèbes Meccano Nous allatto continuer maintenatti netravail jni6resnant mi tachant d0 Fir toujoor, rio mieux en

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Les chantiers de constructions navalesavaient manifesté une activit extraordinairedans les premières années après guerre. Ainsi,le tonnage des navires (de pius de 100 tonnes) lauc dans le monde entier en 1919,a’ait atteint 7.144.549 tonnes, contre 3 miilions 332.882 tonnes en 1913. Depuis cetteproduction avait considérablement fléchiejusqu’à 1.643.181 tonnes en 1923, mais pourremonter ensuite à 2.193.404 tonnes en 1925.

C’est l’Angieterre qui vient en premièreligne avec 342 navires jaugeant 1.084.633tonnes; l’Allemagne a lancé 127 naviresd’une totalit de 418.048 Lonnes; puis viennent l’Italie (81 navires, 142.046 tonnes)la Hollande (47 navires, 78.828 tonnes); lesEiats-Unis (94 navires, 78.766 tonnes); laFrance n’occupe que le sixième rang avec35 nayires et 76.569 tonnes; le Danemark etle Japon ont lance dans le courant de l’anne, 21 bateaux (73.268 tonnes) Ct 23 hateaux (55.784 tonnes) respectivement.

Les Chemins de Per Itaiiens

Nous avons fait paraitre dernièrement uneétude sur les chemins de fer comparés; nousy avions parlé des lignes franaises, anglaises et suisses. Il serait intéressant de poursuj—vre cette comparaison avec les chemins defei des autres états européens, notammentceux de l’italie qui sont entièrement expioitéspar i’Etat. Nous nous bornerons pour le moment, à indiquer les remarquables progrèsaccomplis par les lignes Italiennes durant ladernière anne. L’exploitation des voles ferres, de déficitaires qu’elles étaient ont donnéun excéclent de recette de 176 rnillionsde

de deux sources d’Iectricit. Son ernploi ne

serait donc pas très appréciable si elle n’offrait pas d’auires ressources. Sans parler pour

le moment de son rle dans l’émission des on

des, et pour nous en tenir à la r&eption, remerquons que les faibles variatlons de la

grille, se traduisent dans le circuit de piaque,

pi: des vibrations beaucoup plus importantesde telle sorte que, si nous relions la plaque

la grille d’une seconde lampe par l’intermediaire d’un transformateur dont nous panerons, la plaque de celle-ci recevra un fluxd’électrons dont Ies variations seront plus accusées que celles de la première larnpe. Lessinaux serorit donc agiplfis t nou pour

Aussi soigneusement que soient &ablis lesnouveaux wagons, il arnive frquemment quecertains petits défauts de construction se manifesteni, surtout au passage des tunnels, desponts, sur les boites à signaux, dc. Pour serendre compte de ces défauts le réseau de laSouthern Railway a &abli pour Ies essais deses wagons, un dispositif spécial consistanten une sorte de couronne de pointes en demicercie établies sur le toit du wagon et reliéeschacune par un signal à un avertisseur;d’autre parz, sous le wagon, sont disposéesdes palettes galement reliées au signal d’alarme. Que ce signal retentisse c’est signeque les pointes 00 les palettes ont été atteintes à un passage; on arrte alorsle train eton se rend compie du défaut dénonc.

Le Barrage de Sei-mar

Dernièrement il a ét procédé à l’inauguration du barrage de Sennar. établi par legouvernement du Soudan sur le NiI BIeu, envue de crer un réservoir permettant l’irrigatioh des vastes plaines situées entre le NilBlanc et le Nil Bleu.

Cet ouvrage important se compose d’unin-mense mur de maconnenie de 3.025 mètresde longueur et 35 m. 50 de hauteur; le r

rons avoir ainsi l’amplification que noiisdésirei-ons en branchant à la suite les uns desautres, un, deux, trois tages de lampes.

RésistanceNous aurons ce T.S.F., pour la déteciion

par lampe, à empioyer une résistance. Il estimitile de dire qu’une rsistance est un apparei1 qui s’oppose au passage d’un courant.Nous en expliquerons le but dans notre prochain numro.

La rsistance que nous aurons à employerest composee d’un pelit morceau d’élonitemai ou à defaut de carton sur lequel oaura tracé, à l’aide d’un crayon de graphiteun trait relié par de bornes, ce trait seraplus ou moins large et prononcé suivant que

Nouveautés dans l’AviationDeux Records Mondlaux

Le 17 mars dernier l’aviateur LucienCoupet s’est attaqué au record du mondede l’altitude avec une charge de 1.000 ki

Après un vo1 de dcux heures exactement, l’aviateur revint atterrir sur le terrainde Toussus-le-Noble, ayanl atteint une hauIeur de 6.450 mètres, ce qui bat le recordmondial, que le mme Coupet détenait déjàavec 5.751 mètres.

Au dépant, l’avion accusait un poids totaide 2.820 kjios, à savoir Coupet, 80 kilos;lest, 1.000 kilos; poids de l’avion, 1.520 kilos; combustible, 220 kilos.

Le décollage de l’appareil cui lieu en 150mètres, et l’atterrissage en 100 mètres.

D’autre part un record ga1ement remarquable a été réussi par un nouveau avion delrarisport anglais, qui, muni de moteurs àrefroidissement par air, a effectué par un ventde 50 kil. à l’beure le parcours Croydon-LeBourget en I h. 20’.

Parti à 12 heures précises, ayant à bordonze passagers, leurs bageges ci la poste. l’avion s’est posé au Bourget à 13 h. 29. Sa vi-tesse moyenne de marche a té de 252 km.780 à l’heure.

Le pilote Wilcokson a ainsi battu bus lesrecords de vitesse avec passagers sur la ligne.

l’en aura besoin d’une résistance plus ounsoins grande.

Elle sera toujours shuntée, c’est-à-direbranchée en d&ivation avec un petit condensateur fixe, dans le genre d’un de ceux quenous avons décrits précdemment. Le toutsera toujours branché entre l’antenne et lagrille de la lampe détectrice.

Ce petit appareil se trouve chez n’imporlequel marchand d’accessoire de T.S.F. au pnixmodique de 8 francs environ.

TransformateursLes lampes doivent tre reliées entre elles

à l’ajde d’un transformateur.C’est une carcasse fermée en feuilles de

fez doux sur laquelle est enroulé un grand(Sulle p. 60)

MECCANO MAGAZINE

livres. Le trafic a été notablement augmentde 8 % pour le transport des voyageurs ci

Les Constructions Navales en 1926 de 20 ( pour celui des marchandises. Lematériel roulant italieii comprend maintenani(.483 locomotives ci automotrices à vapeuret 572 locomotives et automotnices électriques; 10.055 voitures à voyageurs, 154.581wagons à marchandiss et 648 véhicules spé:iaux.

Essai de Oabarzt des Wagonsen Angleterre

servoir créé ainsi à 3 km de largeur et5 km de longueur et s capacité maximumest de 485 millions de mètres cubes. La dépense entrainée par ces travaux a atteint8.500.000 livres sterling.

los.

La T. S. F. pratique (suil).

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LE CONCOURS D’ERREURS

Nous sommes en [ram d’tuc1icr Ies nom

L’Autoglro de la C1.rva (sui(e).

moteur arrté à 300 mèlres de haut, I’appareil atterrit avec un écart de 110 mètres.Monsieur de Cierva est persuadé qu’avecles perfectionnements qui pourront tre apportés par la suite à l’autogiro, cet appareilpourra atteindre une vitesse de pius de 400kilomètres à l’heure.

D’autre part, la capacité qu’il pos?!e des’arrter en facilitera l’emploi comme apparei1 d’observation. Il pourra galement servir d’engin de guerre comme de transportpour passagers ou marchandises.

Il est vident que l’autogiro n’en n’estencore qu’à sa période d’essai, notammentisa ailes de I’hélice horizontale doivent treencore mises en mouvement avant l’envolde l’appareil par un moyen des plus primitifs, per des cordes tirées force de

bras. Mais ces petites imperfections disparaitront certairiement et on peut prédire àl’autogiro un très grand avenir.

La T.S.F. Pratique (sui(e)

nombre de spires de fu de cuivre isolé (il entre dans un transfo — de 20 à 30.000 mètres de 61 suivant le rapport).

Ce fu est séparé en deux parties. Il estenroulé d’abord un certain nombre de spires qui forment le primaire, puis par dessusctte couche de fils, une autre série de spiresqui forment le secondaire. Mais il n’y apas toujours la mme quantité de fils danstcìus les transformateurs.

Le transformateur d’un appareil amplificateur a une lampe à mettre à la suite d’unposte à galène, per exemple, aurait un rappQrt de 1 à 5. c’est-a-dire qu’il y aurait où

.‘

reux.2 Prix: (Boite Xl) J. Krafft.Nous félicitons vivement les gagnants et

espérons que ceux qui n’ont pas obtenu deprix ne perdront pas courage et participerontà notre prochain concours de dessin.

CONCOURS DU COIN DU FEU

1.000 mètres de fil au primaire ou 5.000 mèties de fil au secondaire, ou bien 5.000 mètes au prirnaire et 25.000 au secondaire, etc.

Mais si à la suite de la lampe amplificatrice l’on branche une seconde lampe, letransformateur employé n’aura plus qu’unrepport de 1 à 3 et une troisième lampe 1 à 1.

Il existe d’autres sortes de transformateursen haute frquence, nous y reviendrons perla. suite.

Un poste à une lampe d&ectrice n’estguère plus avantageux qu’une bonne galène;il ne serait pas plus pratique et coùterait pluscher si l’on n’avait pas l’avantage de pouvoiramplifier les Sons ieus par l’adjonction d’auties lampes dites ampliflcatrices.

Il sera bon, toutefois, de ne pas exagérerle nombre d’amplificatrices, la parole eL laniusique en seraient dformées.

60 MECCANO MAGAZINE

s Co1wourANOTRE GRAND CONCOURS située Sur les bords d’un fleuve. Cette ville, vent nous &re envoyées toutes ensembie pour

DE MODÈLES qui abrita pendant de longues années des le ler juillet au plus tard.souverains d’un Etat étranger auquel elle ap

LES envois pour le Grand Concours de partint pendant 4 siècles 1/2, ne fut réunie 2’ CON COURS DE DESSINModèles contihuent à nous parvenir en à la France qu’en 1791. Un peintre célèbre, Ce concours a remporté le mme succèstrès grande quantit ce qui prouve file et petit fils de peinlres, y naqult en 1789. que notre premier concours de dessin. Les

l’int&èt qu’il provoque chez les jeunes Mec- envois ont ét très nombreux et il nous acanos. Nous recevons galement des envois éte difficile de choisir les gagnants parmide ‘nos lecteurs étrangers, le concours étant tous ceux qui nous ont fait parvenir de joiisouvert cette année pour les Meccanos de tous dessins. Après avoir pris cn considrationles pays. Nous rappelons aux concurrents que i’exactitude et la bonne présentation des desla date de cl6ture est le 15 avril, aussi qu’ils sins, nous nous sommes arr&és aux noms sui-se dép&hent d’tablir leurs modèles ou de vants:ncius demander des feuilles d’inscriptions s’ils Premier Prix: (Train Hornby) M. Thon’en possèdent pas encore. Chacun d’euxvoudra certainemeni gagner un de nosnombreux prix: bicyclette, 400 francs enespèces, produits Meccano, appareil photographique, etc.

Nous consmenons déià à recevoir des enhreux envois qui nous sont parvenus pour no-tre concours d’erreurs. Les réponses nous ont vois pour notre concours du « Coin du Feu a

été envoyées en très grand nomhr- et nous ont ouvert dane notte magazine de mars. Ce con

prouvé que nous avions raison de soutenir que cours est destiné, comme nous l’avons expli

les jeunes Meccanos sont plue intelligents et Je m’excuse de ne prs vous cornmuniquer le que, a rendre notre page du a Coin clu Feunencore plus amusante et intéressante.

plus ingnieux que tous les autres jeunes nom de cette ville, mais je l’ai complètement Nos lecteurs auront ainsi la possibi1it degens de leur ge. Les résultats du concours oublié. aparatront dans notte prochain numéro. collaborer plus activement à leur Revue fa

Voici des renseignements assez complets vorite et pourront en mme temps gagner

LE VOYAGE MYSTÉRIEUX pour pouvoir deviner l’endroit que repré- deux jols prix de 25 francs en espèces chasente la photographie que nous publions. cun. l’un pour la meilleure historiette et

Nous communiquons à nos lecteurs la se- Nous espérons que les .jeunes Meccanos ne l’autre pour la meilleure devinette à paraitreccnde lettre et la photographie que nous a trouveront pas trop de difficulté à nous en— jusqu’au 1r juin prochain.envoyé le jeune Meccano dont nous avons voyer une réponse exacte. Nous rappelons Il est bien évident que chaque concurrentparl dans notre numéro de mars. qu’il reste encore 2 nsissives de notre cor- peut s’il le désire nous envoyer plusieurs de

a Nous avons survolé hier une jolie ville, respondant à publier et que les réponses doi- vinettes ou historiettes.

Page 13: VOL. III. PARAIT LE - CONSTRUCTIONTOYS...benne preneuse (ou une giiffe) est fixée au bout du cable passant par le cha riot. Ceite benne une fois remplie, est hissée par la tension

N OTRE poste de T.S.F. établi, nouspouvons commencer son perfectionnement. Commenons par décrire un

dispositif, nécessaire pour tout poste, à lampe ou à galène.

Le Condensateur

Le condensateur est un des appareils lesplus importants de la T.S.F. li sert, ainsique la bobine, a sélectionner les ondes.

Nous n’entrerons pas dans tous les détails d’ordre technique. Qu’il nous suffise

de savoir qu’il est l’égal de l’antique bouteille de Leyde, qui1 se compose d’uneaimature et d’un diélectrique comme celle-ci.

Il y a plusieurs sortes de condensateur.L condensateur fixe que nous employonstrès souvent se compose de deux feuilles depapier d’étain qui forme les armatures, sparées par une feuille de mica qui compose le dilectrque; ce condensateur estfie, c’est-à-dire que sa capacité ne variepas, il sera très facile au jeune Meccanod’en faire plusieurs qu’il pourra utiliserdans les postes quil aura l’occasion deconstruire.

Mais il est un condensateur qui est beaucup plus compliqué, il sera l’organe d’unposte avec lequel l’amateur de T.S.F. pourra capter toutes les longueurs ‘‘onde etéliminer bus les postes qu’il ne désirerapar entendre.

Ce condensateur est variable, il est toujours en relations étroites avec la bobinede self du poste et forme avec elle untout indissoluble.

Il se compose de plusieurs lames derni-circulaires fixes, sépar&s par un in

tervalle régulier et qui varie suivanisa capacité. Entre ces lames glissentd’autres lames de mme forme sanstoucher les premières, un bouton lesfait mouvoir et augmente ainsi la capacité du condensateur.

Ici, le diélectrique est l’air atmosphérique qui sépare chaque lame fixede chaque lame mobile.

L’épaisseur des armatures, la dis- +

tance entre celles-ci, la grandeur et lenombre sont autant d’agents qui interviennent dans la capacité d’un condensateur.

Nous ne conseillons pas à l’amateur -.

de construire un tel appareil; il estpréf&able d’en acheter un tout frSan prix varie entre 40 et 80francs.

La Lampe a trois Electrodes

Lorsqu’il est impossible d’installer uneantenne développée en proportion de la distance du poste émetteur, les montages qui

Cet appareil sert, soit pur d&ecter, soit pouramplifier. Il a rndu illimité la portée de laT.S.F. et a reru les noms les plus divers,mais une dénomination plus logique, celle de

relais dlectronique n’a point prévalu, et l’usage, auquel il faut bien se conformer pourlre compris de tous, a impos celle de lamper à trois électrodes. Les trois électrodesdont il s’agit sont un filament de tungstène,

une plaque et une grille m&allique. Le toutesi enfermé dans une ampoule de verre ou levide a été poussé assez loin (quelques millionèmes de millimètres de mercure). Nousne ferons pas, bien entendu, la théorie decette lampe, mais il est nécessaire d’en étudierau moins sommairement le fonctionnementpaur en comprendre le montage.

Le filament, relié à une pile ou à un accumulateur de 4 volts est porté à l’incandescence, il éinet alors des électrons, infimescorpuscules chargés d’électricité négativedont la masse est d’environ 2.000 fois pluspetite qu’un atome dhydrogène. Si l’espaceei,vironnant est à l’état neutre, ces électronssont projetés tout au tour du filament et viennent s’attacher au verre qui à la longue semétallise comme ori le voit sur des vieilleslampes d’éclairage. Mais si la plaque estchargée d’électricité positive, par exemple, sielle est reliéc au p6le ± d’une batterie de40 à 80 vols, alors les lectrons attirs parl’i charge de signe cantraire se précipiterontvers la plaque, Ct ce flux se traduira par uncourant continu, aisément constaté en intercalant un milliampèremètre, c’est-à-dire un appareil enregitrant les millièmes d’ampère,dans le circuit de l’accumulateur.

Cependant la plus légère influeisce électrique peut roubler ce courant: si la grilleinterposée entre le lllament et la plaque està san tour électrise positivement elle renforcera l’attraction exercée par la plaque et leccurant sera plus intense: si, au contraire,alle est lectrisée négativement, elle repous

sera les électrons, et ceux-ci n’attei_. gnant plus la plaque, le courant cesse

ra de passer ou sera très diminué.Dès lors, il devient aisé de com

prendre ce qui se passera si la grilleest relié à une source de courants alternatifs - et, en particulier à une antenne ou un appareil récepteur deT.S.F. A chaque alternance, la grillese trauvera chargée positiement et négativemdnt; le courant recueilli par laplaque sera tour à tour renforcé et arr€té c’est-à-dire modulé, et un écouteurbranché dans le circuit traduira ces mo

dulations par des vibrations sonores.La lampe jouera ainsi le r6le d’un détecteur. Cependant, si ces applicationsdevaient se borner là, la lampe à trois

__ì électrodes ne constituerait pas un biengrand progrès, car, employée commebus venons de le dire sa sensibilitélité détectrice ne serait pas brès notablement supérieure à celle d’une bonne ga

lne. Il est vrai qu’elle aurait sur celle-cil’avantage d’un fonctionnement plus constantsans réglage, mais en revanche, elle est beau. -

coup plus coùteuse et nécessite le concour(Sulle p, 59)

4-

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- MECCANO MACAZINE 61

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. LA T.S.F. PRATIQUEEZZEEEEE --

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oni ét décrits ne suffisent plus. Il faut alorsrecourir à un organe nouveau, la lampe àtiois électrodes, dont le fonctionnement exigela concours de deux sources d’énergie électiique, mais qui offre l’avantage incompa

rable d’une sensibilité indéfiniment extensible.

.oniensateur varlable.

Modèle perfectionné à avanca micrométrique.

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Lamp. à troia Iectrodes.

I. Circujt du lilameni ; F. Filaineni; G. Grille P. Plague

Il. Circui; de la grille ; III. Circuit de la plaque.

Page 14: VOL. III. PARAIT LE - CONSTRUCTIONTOYS...benne preneuse (ou une giiffe) est fixée au bout du cable passant par le cha riot. Ceite benne une fois remplie, est hissée par la tension

62 --- MECCANO MAGAZINE______

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à la voie une plus grande rigidité. Chaque traverse des rails. aiguillages et croise- E]0 ments portent le nom ‘Hornby”. Exigez-le si vous voulez obtenir un article sur

lequel vous pouvez compter.

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voies ferres, en complétant lé train Hornby, que vous possdez

par les accessoires que nous avons en vente. Quel amusement

passionrtant que de pouvoir faire circuler un train sur tout un sys

tme de voies en faisant manuvrer des leviers d’aiguillages et des

signaux qui ont exactement l’aspect de ceux que vous voyez surles chemins de fer

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Page 15: VOL. III. PARAIT LE - CONSTRUCTIONTOYS...benne preneuse (ou une giiffe) est fixée au bout du cable passant par le cha riot. Ceite benne une fois remplie, est hissée par la tension

MECCANO MACAZINE 63

Le voyageur nerveux (au chauffeur del’auto) : Ne descendons nous pas cette c6teIrop rapidement? La semaine dernière vous

‘- m’aviez dit que c’était dangereux!Le Chauffeur: Oh, ne vous en faites pas

fai assuré l’auto depuis hier.

Devinefte No 16

Pierre, dit Lucien, mon train Hornbyparcourt en deux secondes une distanceégale à sa longueur et traverse d’un boutà l’autre ma gare en cing secondes; la gareà 82 centimètres de long. Quelle est lavitesse de mon train?

Futur Savant

Premier étudiant: Quelle langue as-tuchoisie pour ton examen de licence?

Second tudiant: L’Etruste.Premier étudiant: Et Pourquoi cela?Second étudiant: Parce qu’on n’en con

nai iue cinq mots!

Devinette No 17

Avec 15 allumettes, faites 10 triangles,9 losanges et 1 hexagone.

Bon Petit Cwur

Maman, défend à Jeannette de tirer lesoreilles à Mdor!

Mais certainement mon chéri!Qui, ca c’est mon tour de les lui tirer!

(A. Uliman, Mulhouse).

Devinette No 18

Un fruitier a un panier plein d’ceufs.Arrive un client qui lui achète la moitié dses ceufs plus la moitié d’un ceuf. Arriveun second client auquel le marchand vendencore la moitié de ce qui reste plus lamoitié d’un ceuf. Un troisime acheteurprend la moitié de ce qui reste pius la

• moitié d’un ceuf. Alors il ne reste plus

Apprenez la patience

Le Client: Dites donc garon, voilà unedemi-heure que le suis là!

Le Garon: A qui le dites vous! moi ily a six mois.

Devinette No 12

Les trains I et Il so:it composés chacud’une locomotive et de 60 wagons. Il s’agitde faire passer le train I sur la voie 13 etle train Il sur la voie A, étant donn qucla voie C n’a qu’une Iongueur égale à deuxlocomotives et 32 wagons.

(A. Schladenhauffen, Strasbourg)

Un Vu

Le docteur examine un malade et hoch,gravement la tàte.

e Je ne veux as vous dissimuler que vo-tre état est très srieux.

Voudriez vous voir quelqu’un?e Oui » rpond le malade faiblement.e Et qui donce Un autre doèteur! e

Un record de paresse

Dédé est couché depuis une bonne demiheure et sa maman le trouve au lit encoretout éveillé; elle le gronde.

Oh! ne te fche pas maman, expliqueDéd& Je me repose avant de dormir.

(Kebedjy, Vevey).

Devinette No 13

Trouver un nombre de deux chiffres, sachant que la somme des chiffres est galeà 10 et que si on retranche ce nombre dunombre retourn le reste est égal à 63.

(Lamoureux, Chàlons-sur-Marne).

Obstiné

Ecouie bébé dit la maman si tu continuesà tre méchant je l’enfermerai dans lepoulailler.a m’est égal je ne poiidrai pas!

(R. Perraut, Beauval’).

. * *

Le marquis de Bièvre tait célèbre pourses jeux de mots. C’est lui qui cra enFrance l’art du calembourg. Une fojs leduc d’Orlans qui était fort gros racontail

‘qu’il avait failli tomber dans un fossé.Monsieur de Bière répartit: e Monsei

neur il eut été comblé de vous recevoir. e

En ClasseLe Professeur: Mon ami, parlez-moi de

l’il.L’Elève: J’peux pas, Monsieur, je parle du

ncz!

Honnte!

Jean, vous n’avez pas brossé mon veston cematjn!

A quoi Monsieur peut-il le voir?11 y avait vingt sous dans la poche et ils y

sont toujours!

ConsolationR. Langlais, Angers).

qu’un uf au marchand. Combien possédait-il d’ufs au début, étant donn qu’ila fajt toutes ses ventes sans partager un L’examinateur: Quel fut le nom d’un

seul euf? ministre clèbre de Tibàre?Un des élèves souffle: Sejan.Le candidat triomphalement: C’&ait Jean!

(E. de Turckheim. Guebwiller).

Trar-I

t,,,& c

M. H. Saleu (Héricourt).

Rponses aux Devinettesdu Mois dernier

Devinette N° 12. — 22 oiseaux et 14animaux.

Devinette N° 13. — La piante des pieds.

De’inette N° 14. — Montalembert.

Devinette N° 15. — 14 et 27 ans.

Page 16: VOL. III. PARAIT LE - CONSTRUCTIONTOYS...benne preneuse (ou une giiffe) est fixée au bout du cable passant par le cha riot. Ceite benne une fois remplie, est hissée par la tension

r

L ES variations de couleur et de formatdes timbres-poste qui font la joie deacollectionneurs ont ét souvent l’objet

de réclamations du publique, obligé d’treau courant de ces variations pour l’alfranchissement des lettres.

Or, les diérences de format et de couleu s’expliquent par la nécessité d’établirune variété de vignettes s’adaptant, aussiexactement que possible, aux principales opérations du service courant; imprimé ordinaire, carte-postale, lettre simple, etc. Lacouleur est établie comme nous l’avons ditprécédemment, par des règlements internationaux. Les timbres taxant une lettre simpie doivent tre bleu foncé, une carte postale,rouge, et enfin, celui du port des autres envoi5, vert.

NOUVELLES: 1M1SSlONS

EgypteLe gouvernenient Egyptien a émis der

nièremnt de nouveaux tinsbr commémoratifs le i ‘Exposition d’Agiculture etd’Industrie du Caire. Cer timbres n’ont étémis en vente que pendant deux mois et leurémission a été très iimitéc ce qui ies ferarechercher dans la suite par les collectionneur,

Autriche

D’autre nouveaux timbres commmoratifsont té mjs en Autriche. Ils sont connussous le ibm de série commémorative des« Nibelungen » et comprennent 6 valeurs:, 8, 15, 20, 24 et 40 groschen.

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R. Gence (Marseille). — La colution de nutre concnurs d’erreurs paraitra dans notre numéro du mais da mai;j’espère que volte ripoicse sera exacie. Je varia remercievivemessi de votre atiachemeni an “MM.” que je tacheraide rendre de pIno en plas inièrensani.

Ilasselin (Lille). .—.. J’ni bien rcqu voire demande derenseignemenie sur le syoiSme de (ram électrique que vousavez imagini. Malheareusement votre dessii, est trop incomplet pour pouvoir (uger de voire suggesiion; j’attendrai dunele schima pino détaillé que vons m’annoncez. —

Detugoutte (St-Dj). — Je snis trèu touch de voire

gentille letire ci de la conhiance que vous me iémoignez.Qunnd aux deux cnrrièr,s entre lesquelles voce hésitez,..grave probléme I Je pencherais ponr les indirecies, J’aurainéié trs conteni de reqevoir une autre lettre de vana & la’quelle le répondrai personnellemenl mmmc vous le déuire’Si von! avez l’occusion de venir à Paia j’espère que vousnono ferez l’agréable nurprise d’ape visite.

Dormeux (Sie-Savine). — Comme vane me le demandez (e bis savoir nux jeunes Meccauos désireux d’échangerdes timbres poste qn’ils peuveni n’adresnez & voun, 36, incParmentier, Ste-Snvine (Aube).

A. V. ti,”,en (Nyemegen,. — J’ai lait onice votie abonnemeni au ‘MM.” ci regretie de ne pas ponvoir vanornvoyer I- 1’,o de Mai 1924 qne voas me demondez, cenumé,o unni complètemeni épuisé. La cravate qne vousm’envoyez ci rime vons avez irssée su mitici Meccano cuinuperbe! Je ne romprend pns ce qui ne va pas dans vnirehorloge Meccono. La Dure marche ndmirablement ci nonar&glons inus nns monires anr cile. Donnez moi piua de ditnils ci je ticherai de vomo aider de mec c000eilo.

ChantT’ (Si-Omen). -.. Jsi déjì expliqné dans un nomiro pricédeni qne (e nnis obliai de lame un choix armiionica les riponnes eXacteS qui me parvienneflt POni DOS

concuuis, Pour l’atiribniion deu prix, (e prend donc cn conoidérnt.on l’ige dn concnr,arsi ci la bonne p,ésentaiion de lariponse.

R. Sebeyran (Troyes). — Je ne poi5 ripondre & voirequestion qn’apris avoir vo s’otre desain, qui peni iire cciiainemeni un chel.d’cenvre I

64 MECCANO MAGAZINE

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NOTRE SAC POSTAL

D055 cette colonne, le rédacteur ere chef réjlond aux lcttresdes lecteurs dont, solO dir en ti nssant, il est toecjours lseareux

de recevsir des communicntisns. Il regsit des centa,nes de)ettres jrur jsur mais ne jleut s’occajler gue d5 ceiles d’,ntér&général.

C’e.,; facil,terlo tctcl,e d0 rédacresrr ere clsef qsre d’écrirelisiblemen;, à l’enere sur un seni cité de., a3lier.

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JOURNAL DES VOYAGESConfidences d’un chasseur de lions — Les borneo ci la forme de I’Univers Aventures romanesques deThibaud Chaillie au pays des ftiches et des anthropophages — La belle vietoire de Mile Lenglen —

Un homme dono la [ort, par l’explorateur Alexis Jacquier — Le Gratte Ciel — Football Rugby : Angieterre-France — Urte catastrophe aux antipodes — Paris-Thran pur la voie des airn — L’expdition

Amundsen 60 Iieues du pale nord — etc...

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