de la

L’ÉCHOwww.ssjbcq.quebec Suivez-nous sur (SSJBCQ)

Vol. 44, No 3 / Décembre 2016

probant : « Que ce soit la topony-mie, la statuaire ou les anniversaires historiques, ces enjeux défraient la manchette et, malheureusement, l’improvisation est trop souvent au rendez-vous.

Ce rendez-vous a montré l’utilité d’un organisme et d'une politique liant les actions des uns et des autres dans le domaine des com-mémorations. La par-ticipation du ministre de la Culture et des Communications à l ’évènement et son intérêt face aux débats soulevés nous permettent d e c r o i r e à u n e volonté réelle de pallier le problème. Le MNQ fera un suivi constant du dossier

auprès des intervenants concernés. »

Le 25 août dernier, le MNQ a présenté un mémoire dans le cadre des audiences de la consultation publique en vue du renouvellement de la poli-tique culturelle du Québec. Le document promouvant, entre autres, une politique de commémorations est aussi disponible en ligne au www.mnq.quebec (sous l’onglet « Publications »). Un rapport des propositions formulées à la lumière des échanges des États généraux sur les commémorations historiques sera d’ailleurs soumis à cette

instance sous peu.

Plus ieurs par te -naires ont permis la tenue des États généraux sur les commémorations historiques, soit : la Cinémathèque qué-bécoise, les Musées de la civilisation, l a C o m m i s s i o n franco-québécoise sur les l ieux de mémoire communs, Pointe-à-Callière,

musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, l’Insti-

tut du patrimoine de l'UQAM, la Chaire de recherche du Canada en patrimoine ethnologique, la Fédération Histoire Québec, la Société du patrimoine politique du Québec (SOPPOQ), L’Action nationale, La Fondation Lionel-Groulx, Accent Bleu du Québec, K72, l’Institut de recherche sur le Québec, la Banque Nationale, Québecor, l’Institut du patrimoine culturel (IPAC) et WEBTV.COOP.

Les éditions du Septentrion publieront les actes du col-loque en 2017.

Fondé en 1947, le MNQ re- groupe aujourd’hui dix-neuf Sociétés nationales et Sociétés Saint-Jean-Baptiste réparties sur tout le territoire du Québec. Il a pour mission de défendre et pro-mouvoir l’identité québécoise, la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine. n

Ne laissons pas l’histoire nous échapper Bilan des États généraux sur les commémorations historiques SOUrCE MNQ

Participe au concours « L'assurance vie de la SSJBCQ, un choix gagnant ! » — Plus d’information au verso. –

Projet de loi 106: Enjeu majeur

pour le QuébecPage 4

La langue à terre : dons

recherchésPage 5

Organisés par le Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), les États généraux sur les commémora-tions historiques ont eu lieu en octobre dernier. La SSJBCQ était représentée par une délégation de huit personnes. Réunissant des membres des Sociétés Saint-Jean-Baptiste de plusieurs régions, des universitaires, des responsables de musées, des représentants d’organismes publics, ainsi que des représentants de la société civile, ces journées ont permis de dresser un portrait actuel des commémorations historiques au Québec et ont démontré l’utilité de partager l’information et de réfléchir aux collaborations possibles.

Pour la présidente du MNQ, Martine Desjardins, le constat est

Nos discussions ont permis de cerner le cœur du pro-blème : la nécessité d’éta- b l i r r a p i d e m e n t u n e politique nationale de com-mémorations, notamment pour se doter d’un calen-drier des anniversaires à commémorer.

Les discussions fructueuses entre les différents interve-nants qui œuvrent dans le domaine des commémo-rations, de l'histoire et du patrimoine ont occasionné des rencontres fécondes et porteuses d'avenir pour l'élaboration d'une poli-tique des commémorations québécoises.

Campagnede fierté

Page 8

PagE 2 | L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016

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20 ans et plusà partir de

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4 Projet de loi 106 5 La Langue à terre 6 Conseil des sections 7 Prix et reconnaissances 8 À la rencontre de... Priska Poirier 9 Appels de candidatures : Prix annuels et Jeudis en chansons Projets et concours

SuiVez-NouS Sur FaCeBook et soyez informé de l’actualité en lien avec la SSJBCQ!www.facebook.com/ssjbcq

ÉVÉNemeNtS À SurveiLLer

à LiredAnS L’éCho

Menacé, le français? Voyons donc! Ils sont nombreux à croire qu'elle est réglée, la question de la langue française au Québec. Et ce, depuis belle lurette. « Pourquoi vous ramenez la question du français? Vous êtes à côté d'la track. Vous vous faites regarder de travers avec ça. » Celle-là, je l'entends à l'occasion, au gré de mes sorties dans notre région, à titre de président de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec. Même que certains n'hésitent pas à nous taxer de passéistes tandis que d'autres nous accusent de donner dans la politicaillerie. Comme si la loi 101 et les mesures entourant l 'affichage, il y a près de quarante ans, avaient tout réglé d'un coup. Comme si ces avancées n'avaient jamais été battues en brèche par les tribunaux.

Alors, devant ce constat lapidaire, la mission de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec est-elle dépassée? Jamais de la vie.

Vous vous demandez peut-être où est-ce que je veux en venir? rien de bien sorcier.

Dernièrement, nous avons fait une rencontre intéressante, parmi d'autres. En novembre, p l u s i e u r s m e m b r e s e t administrateurs de la Société se sont rendus à Saint-Denis-sur-richelieu, pour assister à la commémoration des batailles des patriotes.

Après la cérémonie, qui a eu lieu justement au parc des Patriotes, nous prenions part à un banquet, organisé par le rassemblement pour un pays souverain. Là, nous avons eu le plaisir d'entendre

Jean-Paul Perrault, président de l 'organisme Impératif français et Patriote de l'année.

Devant les gens présents, i l a par tagé une de ses inquiétudes, celle de voir le gouvernement du Québec s'engager dans la mise sur pied d'une faculté de médecine satellite en Outaouais. Le projet en question prévoit que la faculté soit associée à l'Université Mcgill. Le hic, c'est que la totalité de l'enseignement à distance sera dispensée... en anglais. Po u r q u o i u n t e l c h o i x ? Pourquoi ne pas en confier la responsabilité à d'autres facultés, bien francophones c e l l e s - l à , c o m m e l e s Universités de Sherbrooke, Laval ou de Montréal?

M. Perrault en a profité pour rappeler qu'en 2003, Philippe Couillard, qui était à la tête du ministère de la Santé, avait divisé le Québec en zones appelées «  réseaux universi-taires intégrés de santé » avec pour résultat de céder 63 % du territoire québécois à la faculté de médecine de l'Université McGill. C'est d'autant plus absurde que de l'autre côté de la rivière des Outaouais, l ' U n i v e r s i t é o n t a r i e n n e d'Ottawa offre la formation médicale... en français, de même que l'Université de Moncton.

Pour information, je rappelle que Jean-Paul Perrault ne fait pas cavalier seul dans cette démarche de dénonciation. À ce sujet, je vous invite à

222, rue Saint-Marcel drummondville QC J2B 2e4Tél. : 1 800 943-2519 Téléc. : 819 472-7460info@ssjbcq.quebec www.ssjbcq.quebec

JourNaL eCHoenvoi de poste Publications : No 40010404

Bibliothèque et archives nationales du Québec

Dépôt légal D8503656

QueStioNS ou CommeNtaireS?Contactez-nous!

D L M M J V S

> temPS DeS FêteSFermeture du bureau régional du 26 déc. 2016 jusqu’au 3 janv. 2017 inclusivement

> 15 JaNVier date limite pour les dépôts de candidatures suivantes :

> Jeudis en chansons > Prix Georges-dor > Prix Lionel-Groulx

> 20 JaNVierActivité protocolaire à nicolet pour le jour du drapeau

> 21 JaNVierJour du drapeau

> 21 JaNVierévénement reconnaissance de la SSJBCQ

> FiN FÉVrierSoirée d’information pour les comités organisateurs de la Fête nationale 2017> 18 marSremise du prix Georges-dor et des Mérites en français

> JuSQu'eN marSAssemblées générales des sections locales> DÉBut aVriLdate limite : dépôt de la demande d’aide financière pour la Fête nationale 2017

> 22 aVriLAGA de la SSJBCQ à victoriaville

Mot du président Menacé, le français? Ben voyons...

PAr FrANçOIS BEaUdrEaU

10

L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016 | PagE 3

Après avoir participé aux États généraux sur les commémora-tions organisées par le MNQ et au souper-conférence de l’Action nationale dont le très critique journaliste Christian Rioux était l’invité, je ne peux faire autrement que souhaiter quelques changements pour protéger les intérêts et l’avenir de la société québécoise.

Et pour faire changer les choses, il faut agir, s’investir, e t y m e t t r e t e m p s e t conviction. Pour obtenir des changements, il faut i nfluencer la culture dominante des élites politiques qui nous gouvernent… plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens. Mais ne rien faire équivaut à se résigner et à accepter les choses telles qu’elles sont. Cette attitude passive devant la montée des idéaux commerciaux et individualistes niant les droits collectifs et sociaux des peuples n’est pas dans ma liste d’attitudes acceptables.

Avouez qu’il y a de quoi s’in-quiéter un peu, surtout depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis et depuis les pourparlers concernant divers accords commerciaux proté-geant les intérêts des grandes entreprises de la planète au détriment des peuples.

À l’aube des célébrations du 150e anniversaire du Canada, sans politique de commé-moration au Québec et sans efforts soutenus pour valoriser notre histoire nationale, je me demande quel est l’attache-ment des jeunes Québécois à celle-ci, de même qu’à notre langue nationale. Voilà une question qui m’habite, car il m’apparait de plus en plus évident que l’histoire de notre peuple, fondateur du grand pays qu’est devenu le Canada, est de plus en plus dissoute et décimée, tout comme la langue française l’est depuis plus de deux siècles. Pour le reste du Canada (le rOC), le peuple québécois n’est plus reconnu comme un des peuples fondateurs, mais plutôt comme une ethnie au même titre que plusieurs autres… L’idée de valoriser le multiculturalisme canadien est très stratégique et vise, selon moi, à minoriser les f rancophones, à banal i -ser notre rôle et la culture s i d ist inc t ive du peuple québécois. Et nous nous laissons prendre à ce discours

multi culturaliste, comme un bruit de fond qui nous tapisse les tympans depuis 1982, comme un endoctrinement tranquille auquel nous ne réa-gissons presque plus, de peur de passer pour des racistes, alors que c’est de notre survie dont il est question.

Le manque de défense des droits fondamentaux de notre peuple et des champs de compétences du gouver-nement du Québec (culture, éducation, santé, etc.) au sein de la fédération canadienne (par le gouvernement libéral de monsieur Couillard), laisse présager une grande perte de terrain et de connaissance de notre histoire et de notre langue nationale. Les coupures dans la f rancisat ion des immigrants et l’augmentation de leur nombre, l’accentuation du bi l inguisme de l ’État québécois , l ’absence de politique de commémora-tion et d’instance tel un CrTC québécois, m’amènent à pen-ser que l’assimilation et la minorisation de notre peuple est en train de se faire à vitesse «  grand V  »… sans trop de réactions de notre part. Une assimilation tranquille.

U n m o u ve m e n t c i t o ye n comme celui de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec et des Sociétés d’ailleurs, ne peut laisser faire un tel dénouement sans y mettre son grain de sel et sans inviter ses membres à la réflexion et à l’action quand cela est possible. Ne rien dire, ne rien faire équivaut à donner son accord. Il ne s’agit pas de

prendre les armes et de faire la guerre, mais plutôt de réagir en réfléchissant à long terme à la survie de notre culture profonde, à l'avenir de notre environnement, de nos res-sources naturelles, de notre langue et de notre mémoire collective.

De nos jours, plusieurs moyens d’action et de communication existent . Plusieurs mou- vements citoyens se lèvent, dénoncent et proposent une vision d’avenir diffé-rente, comme ce fut le cas en Belgique durant les négocia-tions pour conclure l’accord économique commercia l entre l ’Union européenne et le Canada et comme c’est le cas aux États-Unis depuis l’élection de Donald Trump. Ici au Québec et au Centre-du-Québec, nous avons plusieurs motifs de nous lever et de nous prononcer, notamment en ce qui concerne la loi 106, celle-là même qui bradera nos terrains et nos puits à des pétrolières.

N’attendons pas qu’il soit trop tard. Soyons comme nos prédécesseurs, membres de la SSJBCQ et des autres S o c i é t é s o u m e m b r e s d ’a u t r e s m o u v e m e n t s , impliqués pour la défense des intérêts majeurs du Québec, car ils sont encore nombreux. alors, levons-nous! n

consulter un article intitulé « Non à McGill en Outaouais! », reproduit sur le site Internet d'Impératif français. En plus de Jean-Paul Perreault, le texte est également signé par Pierre Allard, ex-éditorialiste au quotidien Le Droit, Éric Bouchard, directeur général du Mouvement Québec français et Maxime Laporte, président général de la SSJB de Montréal.

Et tant vaut pour nous, dans la région Centre-du-Québec. À mon avis, chacune et chacun a un rôle à jouer, pour lui redonner un souffle, à notre langue.

À ce chapitre, la mission de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec demeure pertinente, essentielle. Nous venons d’ailleurs de mettre sur pied un comité régional ayant

pour mandat la promotion et la valorisation du français.

Nous pouvons tout apprendre avec le français. Nous pouvons aller partout avec lui. Vous parlez français? Bien oui, vous êtes différents, vous apportez

une sensibilité distincte, vous êtes porteur d'une histoire unique et partout dans le monde, on vous aime tel que vous êtes.

Enfin, je vous souhaite à toutes et à tous de joyeuses Fêtes et n'hésitez pas à réclamer plus de musique en français lors de votre magasinage. n

Mot de la directrice générale réflexion de novembre

PAr GISèLE dENoNCoUrt

Mais nous mobiliserons- nous pour faire valoir les intérêts supérieurs des Québécoises et des Québécois?

Je pense que les questions de la langue française et de la fierté nationale sont indissociables.

Je nous invite donc à la vigilance et à l’action et non à l’assimilation passive.

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La directrice de la Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec (SSJBCQ), madame Gisèle Denoncourt, se dit for-tement préoccupée face à l’im-minence de l’adoption du projet de loi sur les hydrocarbures (Loi 106). Dans le contexte qui pré-vaut actuellement, pour pro-téger les intérêts supérieurs du Québec, notamment de son territoire, l’organisme qu’elle dirige souhaite alerter les citoyens et les informer du pouvoir immense qu’aurait alors le gouvernement quant à sa capacité de dicter les règles et d’agir « sur le terrain ». Cela pourrait avoir des incidences majeures pour l’environnement, pour les propriétaires de ter-rains et pour tous les citoyens.

Afin de se faire entendre de Pierre Arcand, ministre de l’Énergie et des ressources naturelles, qui était de pas-sage à Drummondville le 4 novembre dernier, quelque 150 opposants au projet de loi 106 s’étaient rassemblés devant l’hôtel où monsieur Arcand tenait une conférence. Les inquiétudes et le mécon-tentement ont été transmis et le principal intéressé a répondu que «  la meilleure façon de livrer en pâture jus-tement aux pétrolières tout le territoire du Québec, c'est

de ne pas avoir de loi sur les hydrocarbures », ajoutant que le gouvernement ne souhaite pas utiliser une loi pour pro-mouvoir les hydrocarbures, mais bien pour les encadrer.

Mais nombreux sont ceux qui ne se contentent pas de ces déclarations qui se veulent rassurantes sans toutefois apporter de précisions quant aux aspects les plus sensibles. Le juriste richard E. Langelier en a long à dire à ce sujet.

« Les actes parlent davantage que les paroles et il y a un fossé entre les deux. D’une part, les gouvernements, depuis quelques années, sub-ventionnent de façon très importante et constante cette industrie. On n’a qu’à penser aux 115 M $ d’Anticosti, aux dizaines de millions donnés à Junex et à Pétrolia pour des forages en Gaspésie. En plus de ces subventions, on parle aussi de politiques favo-rables au développement

des hydrocarbures sur l’en-semble du territoire québé-cois, d’octrois de licences de forage et de politiques qui se traduisent par un enca-drement législatif et régle-mentaire très avantageux pour les industries gazières et pétrolières », observe le ju- riste Langelier.

Très engagé dans divers dos-siers environnementaux, dont celui des hydrocarbures, M. Langelier, docteur en droit et sociologue, a rédigé en juillet

dernier un document visant justement à présenter les enjeux du projet de loi 106. Intitulé « Le projet de loi sur les hydrocar-bures  : enjeux pour l’environnement, la société et la démo-

cratie, les municipalités et les citoyens et citoyennes  », le document contient des infor-mations que tout citoyen devrait connaître.

À sa lecture, on apprend notamment que «  s’enga-ger dans le développement des hydrocarbures implique des investissements publics majeurs dans des infrastruc-tures, la mise en place de poli-tiques favorables à ce dévelop-pement et, in fine, le sacrifice de territoires et de régions

entières ».

Plus ieurs pas-sages de ce docu-ment donnent à réfléchir.

«   I l i m p o r t e d e s i g n a l e r q u e , p u i s q u e le Q uéb ec ne d i s p o s e p a s d e g i s e m e nt s c o n v e n t i o n -n e l s d ’hyd ro -carbures, leur e x t r a c t i o n i m p l i q u e l’usage de tech-niques comme la fracturation

hydraulique, les forages horizontaux ou le nettoyage à l’acide (appelée «  com-plétion  » dans le projet de loi) présentant des risques majeurs pour l’eau potable, la santé publique et le déve-loppement pérenne des communautés », apprend-on aussi à la lecture de ce docu-ment informatif.

En réaction à ce projet de loi, de nombreux élus municipaux, experts, représentants autoch-tones, organismes environne-mentaux et simples citoyens s’insurgent devant le trop-plein de pouvoir qu’auraient le gouvernement et les pétro-lières si un tel projet de loi était adopté.

Les députés doivent s’appro-prier le dossier

À Drummondville, le maire Alexandre Cusson a fait savoir que le message a bel et bien été transmis au ministre Arcand et que c’est aux dépu-tés, « qui votent à l’Assemblée nationale  », d’effectuer le reste du travail, soulignant sa confiance à leur égard.

«  La Ville s'est exprimée en appuyant l 'ensemble des demandes de l'Union des municipalités du Québec. [...] On ne se fera pas instrumen-talisés pour faire valoir des positions des groupes de pres-sion », a-t-il donné à entendre au journaliste de l’hebdo local.

richard E. Langelier ne voit pas les choses du même œil.

«  Il y a un double discours assez déplorable. D’une part, l’Union des municipalités du Québec affirme soutenir les municipalités qui veulent obtenir des distances sépa-ratrices plus importantes, mais quand il s’agit de faire appliquer ce principe-là, des villes comme Drummondville refusent. M. Cusson est pour-tant vice-président de l’UMQ et il refuse d’augmenter les distances séparatrices pour la

très engagé dans divers dossiers environnementaux, dont celui des hydrocarbures, M. Langelier, doc-teur en droit et sociologue, a rédigé en juillet dernier un document visant justement à présenter les enjeux du projet de loi 106.

aCtuaLitÉ

Projet de loi 106Donnerons-nous nos sous-sols aux pétrolières? PAr MAxIME rIoUx

L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016 | PagE 5

Enjeux sociaux

ville de Drummondville qui, pourtant, comporte une zone rurale  », expose richard E. Langelier.

Il est possible d’en apprendre d a v a n t a g e s u r l e s u j e t et les conséquences de l’adoption de ce projet de loi en consultant le site web du regroupement vigilance hyd ro c a r b u re Q u é b e c à l ’ a d r e s s e w w w. r v h q . c a (section documents).

«   P o u r m a n i f e s t e r s o n opposition au projet de loi, il est possible de signer une pétition sur le site du rVHQ

ou de contacter son député », précise M. Langelier.

La Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec souhaite p r o t é g e r l e p a t r i m o i n e naturel du Québec et, en reflétant les opinions de m o u v e m e n t s c i t o y e n s comme elle l’a fait dans cet article, elle contribue à sa façon à soutenir les intérêts majeurs des Québécoises et des Québécois. n

Plus de 90 personnes se sont déplacées le 23 novembre dernier pour visionner le documentaire La langue à terre proposée par la SSJBCQ.

Ce long-métrage indépen-dant traite de la situation de la langue française au Québec en mettant l’accent sur les conditions politiques et his-toriques qui expliqueraient l’anglicisation progressive de Montréal. Au cours du docu-mentaire, plusieurs person-nalités des mondes culturel, journalistique et politique interviennent pour répondre aux questions suscitées par l’enquête des réalisateurs Jean-Pierre roy et Michel Breton. Le film révèle également les ratés de la francisation et de

l'intégration des nouveaux arrivants au Québec.

Les participants ont salué avec enthousiasme les propos livrés par monsieur Bernard Landry après la projection, propos empreints d'une grande luci-dité. Ils ont également appré-cié les francs commentaires et la grande disponibilité des coréalisateurs pendant la période d'échange qui a suivi la projection.

Nombreux ont été ceux et celles déplorant que ce film ne soit pas présenté systématique-ment dans les écoles secon-daires et les établissements collégiaux du Québec. Les coréalisateurs le souhaiteraient profondément, admettant que depuis sa sortie en grande pre-mière au Festival des Films du Monde en août 2013, il n'a été présenté en public qu'une cin-quantaine de fois, incluant les projections faites en France, en

Belgique et en Suisse, puis dif-fusé à MAtv et TV5 Monde.

Considérant que la langue est un enjeu de société, la SSJBCQ est disposée à recueillir les dons de toute personne, entre-prise, ou institution souhaitant contribuer à la diffusion de ce riche documentaire. Elle s'engage à les acheminer aux réalisateurs par la suite.

Pour faire un don, contactez- nous à l'adresse info@ssjbcq.quebec. n

La langue à terre Un film politique sur l'anglicisation du Québec PAr JOHANNE yErgEaU

Plusieurs manifestants étaient présents lors du rassemblement populaire qui s’est déroulé le 4 novembre dernier, à Drummondville, à l’occasion du passage de Pierre Arcand, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles. Richard Langelier dénonçait le projet de loi 106.

©Co

urto

isie

Bernard Landry, ancien premier ministre du Québec, entouré de Jean-Pierre Roy et Michel Breton, coréalisateurs du documentaire, ainsi que de François Beaudreau, président de la SSJBCQ et Robert Poisson, vice-président.

« Pour manifester son opposition au projet de loi, il est possible de signer une pétition sur le site du rVHQ ou de contacter son député », précise M. Langelier.

Les ressources financières manquent. Pour diffuser ce documentaire à grande échelle, cela prend des fonds dont les coréalisateurs ne disposent pas encore, soit environ 10 000 $.

©Co

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doNS rECHErCHÉS PoUr CE FILM!

PagE 6 | L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016

SeCtioNS LoCaLeS

Politique de subvention, guide des sections, outils promotionnels … Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour.

Cet automne, le conseil des sections locales s’est tenu au chalet communautaire de Saint-Bonaventure. Les 76 membres de la Société pré-sents ont chaleureusement été accueillis par cette section locale qui a prêté main-forte à l’organisation de l’événement.

Les membres ont profité de l’occasion pour élire un nouveau président au conseil et pour discuter de plusieurs sujets. C’est avec enthousiasme que monsieur Louis-Charles Provost de Victoriaville a été élu président du conseil pour les deux prochaines années.

C’est aussi avec grand intérêt que les membres ont accueilli la nouvel le pol it ique de subvention de projets, outil indispensable pour guider les sections locales lors de leurs recommandations. Les octrois accordés dans toute la région

se feront dorénavant de façon plus équitable.

Pour sa part, le guide pratique des sections locales a été revampé en subissant une cure de rajeunissement et d ’amaigr issement . Cette nouvelle version facilite ainsi le travail des bénévoles au sein des sections locales.

Au terme de la rencontre, les membres ont profité d’un moment pour échanger entre eux et pour parler des projets qu’ils ont mis sur pied au cours des derniers mois.

Merci à tous et toutes de votre participation, ainsi qu’à Colombe Lemay qui a présidé l’assemblée et à Stéphane Lévesque qui a agrémenté la fin de la rencontre par q u e l q u e s b e l l e s p i è c e s musicales! n

retour sur le Conseil des sections Un nouveau président en poste! PAr GISèLE dENoNCoUrt

Pour consulter les avis de décès

Contactez-nous à l'adresse info@ssjbcq.quebec et nous vous ferons parvenir la liste des décès du dernier mois.

C’est avec enthousiasme q u e m o n s i e u r L o u i s -C h a r l e s P r o v o s t d e Victoriaville a été élu p r é s i d e n t d u c o n s e i l pour les deux prochaines années.

La nouvelle version de la politique de subvention

L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016 | PagE 7

En instaurant le nouveau prix «  Contes et légendes de la SSJBCQ», la Société souhaite encourager et soutenir la préservation d'un riche volet de notre culture québécoise.

Le premier récipiendaire de ce nouveau prix, remis dans

le cadre du GalArt 2016 orga-nisé par Culture Centre-du-Québec, est l'auteur Jean-Pierre April. On lui doit, entre autres, l'anthologie Contes, légendes et récits du Centre-du-Québec, ainsi que le recueil Méchantes menteries et vérités vraies.

Le comité de sélection a reconnu l 'originalité des réalisations de Monsieur April et a admiré le nouveau souffle qu'il donne aux contes en les ayant transposés de l'oralité à l'écrit, leur offrant ainsi une pérennité. Le jury a également évalué l ' immense travai l de recherche de l'auteur et apprécié sa plume au langage

châtié qui sait néanmoins respecter les québécismes et les expressions colorées de notre patrimoine oral.

À l'instar des autres réci-piendaires du GalArt 2016, Monsieur April a reçu une œuvre-trophée réalisée par

la créatrice Andrée-Anne Laberge, ainsi qu'une bourse de 500 $.

La SSJBCQ félicite M. april et tous les réci pien daires! n

L'auteur Jean-Pierre april reçoit le 1er prix Contes et légendes de la SSJBCQ PAr JOHANNE yErgEaU

Logo du GalArt 2016, organisé par Culture Centre-du-Québec

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Roulement d’activités!

Le 29 septembre dernier avait lieu, au Musée des reli-gions du Monde à Nicolet, la première édition de la soirée Reconnaissance Loisir Sport Centre-du-Québec, un tout

nouveau programme visant à saluer le travail des organismes et des bénévoles de la région, de même qu'à encourager les projets innovants.

yvon CamirandAmbassadeur de la MrC de l'Érable

De gauche à droite  : François Beaudreau, président de la SSJBCQ, l'auteur Jean-Pierre April et Gisèle Denoncourt, directrice générale de la SSJBCQ.

Plusieurs membres de la SSJBCQ ont été honorés.

D'abord, la Société a reçu une bourse de 1 000 $ pour la tenue de la 9e édition de ses Jeudis en chansons, cette série de 34 spectacles gratuits et 100  % francophones présentés dans des municipalités rurales du Centre-du-Québec à l'été 2016.

Madame Yolande Morissette, secrétaire de la section locale de Saint-Léonard-d'Aston, jusqu'à récemment administratrice

régionale et très impliquée dans de multiples dossiers, a reçu le prix Dollard-Morin pour la MrC Nicolet-Yamaska soulignant sa très grande implication bénévole, notamment dans le secteur des loisirs.

Monsieur rober t Poisson, membre du CA de la SSJBCQ et très actif au sein de la Corporation Duvernay, a reçu les honneurs pour cet organisme en lien avec le théâtre des marion-nettes « Les Jouvenceaux ». n

Gisèle Denoncourt et François Beaudreau, respectivement DG et président de la SSJBCQ, ainsi que Caroline Lemire et Marjolaine Arsenault, DG et présidente de Loisir Sport Centre-du-Québec.

Le 7 oc tobre dernier, Yvon Camirand, président de la section locale de Princeville, a été reconnu « Ambassadeur de l'Érable ». Cet honneur est décerné à une personne de cette MrC qui se démarque par son lea-dership, son engagement, sa créativité, ses accomplisse-ments et son sentiment d'ap-partenance envers la MrC de l'Érable. La longue feuille de route de M. Camirand témoigne de ses nombreuses implications

Soirée reconnaissancePrix Loisir Sport Centre-du-Québec

au sein de multiples organisa-tions, et l'on ne saurait passer sous silence son engagement envers le développement durable avec le projet «  Un arbre, une vie », maintenant déployé dans plus de 300 établissements scolaires sur le territoire québécois. Bravo yvon! n

PagE 8 | L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016

ÉVÉNemeNtS marQuaNtS

À l’aube des célébrations du 21 janvier alors que le Québec célébrera le 69e anniversaire de l’adoption du drapeau québécois, la SSJBCQ se lance en campagne… de fier té québécoise!

D’ici au 21 janvier, jour du Drapeau du Québec, la Société invite les bénévoles de ses sec-tions locales à contacter les écoles et les établissements publics de leur territoire afin que ceux-ci arborent fièrement un beau drapeau sur leur édi-fice. De plus, une multitude de petits fleurdelisés seront offerts gratuitement aux élèves des écoles qui voudront com-mémorer le jour du drapeau.

Saviez-vous que l’affichage du drapeau québécois est régi par la Loi sur le drapeau et les emblèmes du Québec et le règlement sur le drapeau du Québec?

Depuis 2002, toutes les insti-tutions qui relèvent de l’État québécois ont l’obligation de déployer le drapeau du Québec sur leur immeuble.

Notre escouade contactera les responsables des institutions concernées et leur fera part de cette campagne de fierté. Les établissements affichant un drapeau trop vieilli ou déchiré recevront une note les invitant à changer leur drapeau d’ici le 21 janvier en se le procurant directement à la boutique de fierté de la SSJBCQ. Au terme de la démarche, tous les éta-blissements visités qui arbo-reront un drapeau en bon état recevront un certificat symbo-lique avec la mention :

À la rencontre de... Priska Poirier La prolifique auteure jeunesse s'associe à la SSJBCQ PAr JOHANNE yErgEaU

La SSJBCQ lance sa campagne de fierté!Brandissez-le fièrement ce drapeau! PAr GISèLE dENoNCoUrt

DRAP EAUCHAN GER ?

Àdéchiré

troué délavé

vieilli

lacéré

décousu

CAMPAGNE DE FIERTÉ L'escouade de la SSJBCQ sillonnera le territoire.

Elle vous invite à brandir �èrement votre drapeau le 21 janvier.

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La SSJBCQ est fière de promou-voir la langue française auprès des adolescents en lançant la 12e édition de son concours « À la rencontre d'un auteur ». Exclusif

aux écoles secondaires du Centre-du-Québec, le concours a pour objectifs d'encourager les jeunes à lire des auteurs québécois et à écrire avec fierté en français.

Ai n s i , c h a q u e a n n é e, l a SSJBCQ demande à un auteur

d'origine centricoise d'écrire le début d'une histoire que les élèves auront à poursuivre. Pour le concours 2016-2017, Priska Poirier, auteure de la série Le royaume

de Lénacie , lue dans de multiples classes du

Québec et vendue à plus

de 75  000 exemplaires, ainsi que de la série Nouvelle terre dont le 5e  tome est paru en novembre dernier, a accepté avec empressement de s'asso-cier à ce fabuleux projet.

«  J'étais enseignante aupara-vant, alors ce concours-là vient rejoindre mes deux passions  : l'enseignement et l'écriture  », précise celle qui est aussi une conférencière convoitée. L'an dernier, elle a présenté près de 300 conférences et a visité 87 écoles, dont certaines à l'extérieur du Québec et même en France où ses livres sont aussi distribués.

Commémoration à NicoletLa SSJBCQ organisera une activité protocolaire en col-laboration avec la mairie de Nicolet le vendredi 20 janvier 2017, afin de commémorer publiquement le jour du drapeau du Québec.

Près d'un millier d'élèves relèvent annuellement le défi proposé par la SSJBCQ, accompagnés dans cette démarche par leur enseignant de français. Les meil-leurs textes sont soumis à un jury qui détermine trois finalistes par niveau de secondaire, lesquels sont conviés à un gala en mai pour le dévoilement des lauréats et la remise de nombreux prix.

Pour obtenir plus d'informa-tion, visitez le site Internet www.ssjbcq. quebec ou commu-niquez avec Johanne yergeau au 1   800   943-2519 ou à jyergeau@ssjbcq. quebec. n

afin de promouvoir la fierté d’afficher un dra-p eau en b on état, la SSJBCQ a constitué une escouade de bénévoles qui vérifie la qualité des drapeaux qui flottent ac tuellement sur leur territoire.

Campagne de fierté 2017 de la

SSJBCQ : Bravo pour votre drapeau!

En appui à la campagne de fierté de la SSJBCQ, les députés de notre région seront inter-pellés afin de cosigner une lettre invitant la population, les commerces et les institu-tions à brandir fièrement leur drapeau, et ce, tout au long de l’année et encore plus particu-lièrement le 21 janvier.

Et vous, brandirez-vous votre drapeau avec fierté? n

L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016 | PagE 9

Oyé, les arti stes!

édition

Ça bouge à la SSJBCQ!

Le 25 août dernier avait lieu la dernière soirée des Jeudis en chansons 2016, une série de spectacles gratuits et 100  % francophones présentés à la grandeur du Centre-du-Québec. Cette année, 34 spec-tacles ont été offerts dans 34 municipalités rurales, et ce, chaque semaine du 7 juillet au 25 août. Couronnée d'un franc succès, la 9e édition des Jeudis en chansons a attiré près de 3 000 Centricoises et Centricois.

La Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-Québec (SSJBCQ) agit comme coordonnatrice et promotrice de l'événement. «  Pour nous, il s'agit d'une opportunité de promouvoir la langue française tout en offrant à la population centri-coise la possibilité de découvrir plus d'une trentaine d'artistes de la région  » d'expliquer le

président de la SSJBCQ, François Beaudreau. «  Les Jeudis en chansons encouragent aussi l 'e n r a c i n e m e n t d e n o t re culture québécoise au cœur de nos municipalités rurales », d'ajouter Gisèle Denoncourt, coordonnatrice des Jeudis en chansons et directrice générale de la SSJBCQ.

Plus de 30 groupes ou artistes ayant des racines au Centre-du-Québec ont offert des prestations dans le cadre des Jeudis en chansons 2016. Le public a pu appré-cier des styles musicaux variés  : chanson popu-laire québécoise, rock, jazz, classique et country, s a n s o u b l i e r l a m u s i q u e traditionnelle. La SSJBCQ, les artistes et les partenaires de l'édition 2016 peuvent dire mission accomplie, car il s'agit

d'une organisation unique qui fait l'envie de plusieurs régions!

En 2017, le projet musical d e s J e u d i s e n c h a n -sons soulignera son 10 e anniversaire d'existence.

Pour l 'occasion, la SSJBCQ pré-

voit une édition exceptionnelle. Plus de détails

à venir. n

Les soirées rythmées des Jeudis en chansonsUne 9e édition réussie; en route vers la 10e! PAr JOANNIE BEaUdEt

C'est le temps de s'inscrire!Invitation aux municipalités

2 bourses de 500 $ à gagner !

APPEL DECANDIDATURES

Prix de la SSJBCQ

La SSJBCQ remet chaque année ce prix à une personne ou à un groupe s’étant particulièrement distingué en œuvrant à la promotion et à la valorisa-tion de la langue française. La remise de ce prix aura lieu le 18 mars 2017.

La SSJBCQ remet ce prix chaque an- née à une personne ou à un groupe pour ses interventions en faveur de la promotion de l’histoire, du patrimoine ou de l’expression du nationalisme québécois. La remise de ce prix aura lieu au printemps 2017.

Si vous connaissez des gens au Centre-du-Québec susceptibles d’être candidats à l’un ou l’autre de ces deux prix, veuillez trans- mettre leur candidature à la SSJBCQ d’ici le 15 janvier 2017.Pour obtenir le formulaire de mise en candidature ou pour des précisions :

Tél. : 1 800 943-2519www.ssjbcq.quebec/

la-societe/les-prix-annuels

L a S S J B C Q i n v i t e l e s municipalités intéressées à soumettre leur candidature, au plus tard le dimanche 15

janvier 2017, afin de pouvoir offrir un spectacle dans votre commu-nauté à l’été 2017.

Pour des précisions et pour obtenir le formulaire de mise en candidature, téléphonez au 1  800  943-2519 ou visitez le www.ssjbcq.quebec/la- societe/ jeudis-en-chansons. n

Si vous désirez performer lors des Jeudis en chansons 2017, vous êtes invités à vous inscrire au répertoire des artistes de le SSJBCQ. Pour plus d’informations, visitez le www.ssjbcq.quebec/la-societe/jeudis-en-chansons

PagE 10 | L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016

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À Noël,

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ProJetS SouteNuS À suivre !

des projets en tête?La SSJBCQ peut vous aider PAr JOANNIE BEaUdEt

La SSJBCQ contribue chaque année à plus de 250 projets mis de l’avant par des organismes et des groupes de la région centricoise. Des subventions

sont accordées à des projets rejoignant les axes d'interven-tion de la SSJBCQ.

Pour faire une demande d’aide financière, rendez-vous sur le

site Internet de la SSJBCQ au www.ssjbcq.quebec dans la section Soutien financier ou contactez votre section locale. n

il y a 4 dates de dépôt de projets par année. La prochaine est le 15 janvier 2017. Voici des exemples de projets :

DÉC-JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL

18 déc. NiCoLet Concert de Noël des Semeurs de joie

3-4 jan. ViCtoriaViLLePrix littéraire des collégiens

10 JaN. L'aVeNirL'heure du conte

1-28 BÉCaNCourDécouvrir notre histoire

3-5 SaiNt-BoNaVeNtureFest-Hiver du 150e de Saint-Bonaventure

17 DrummoNDViLLeLigue d'improvisation régionale

1 SaiNt-FraNçoiS-Du-LaCL'homme qui écrivait des torchons

10-12 DrummoNDViLLeSymposium des arts de Drummondville

18 ViCtoriaViLLeThéâtre Parminou - La valorisation du français, même sur les médias sociaux

11-12 Baie-Du-FeBVreFinales régionales de Secondaire en spectacle au Théâtre Belcourt

26 BÉCaNCourConcours d'écriture « Découvrir l'imaginaire »

27 SaiNt-LÉoNarD-D'aStoNFestival Juste pour lire

L’Écho | Vol. 44, No 3 / Décembre 2016 | PagE 11

La musique que j'aime!Les émissions animées par Stéphane Lévesque seront en ligne dès janvier!L a m u s i q u e o c c u p e u n e g r a n d e place dans la vie de plusieurs personnes. Elle compte une multitude d’artistes et d'artisans qui vivent leur amour de la musique de différentes façons. L’objectif de ces émissions vise à faire connaître le travail d'artisans de Drummondville et de ses environs. En 10 épisodes de 30 minutes, découvrez entre autres  : Frédérique Mousseau, Sylvain Marcotte, Les Cuillères à carreaux et gilles Fortin. Un rendez-vous dès janvier sur le site Internet www. tvcogeco.com/drummondville! n

CouP D’œiL Bon à savoir!

PauSe CaFÉ Le temps de s'amuser!

Concours de la SSJBCQ sur le webUne gagnante de Daveluyville!

L’ ÉQUIPEDE LA SOCIÉTÉ SAINT-JEAN-BAPTISTE DU CENTRE-DU-QUÉBEC

GISÈLE DENONCOURTDirectrice générale

JACQUES SÉGUINDirecteur des assurances et du Cabinet

GABRIEL LACOMBEDirecteur des services administratifs

LYDIALYONNAISAgente auxcommunications,aux projets et à la publicité

SONIAHAMELAgente au service à la clientèle

LOUISE TALBOTAgente de soutien àl’équipe de ventes

KIMGARDNERAgente au serviceà la clientèle et aux agents de distribution

NATHALIEHOULEAdjointe à la direction, aux sections locales et à la vie associative

JOHANNEYERGEAUCoordonnatrice auxévénements et auxcommunications

MAXIMERIOUXPigiste à la rédaction

STÉPHANELÉVESQUEChargé de projet

Archives et témoignages

RECHERCHÉS!U

n liv

re sur le hockey

au C

entre-du-QuébecJe travaille présentement sur un projet de livre sur le hockey au Centre-du-Québec, en partenariat avec la SSJBCQ.Pour ce faire, je suis à la recherche d’archives (photos et textes) et de témoignages de passionnés du phénomène social et culturel qu’est le hockey dans notre région.A�n d’en apprendre davantage, vous pouvez me contacter en tout temps au 418 654-8486 ou par courriel au slevesque@ssjbcq.quebec. Stéphane Lévesque

En cet heureux temps des Fêtes, nous vous souhaitons d'agréables moments avec votre famille et vos amis. Question de vous amuser en groupe et de vérifier vos compétences langagières, voici quelques virelangues en prévision de vos soirées festives.

3angèle et gilles en gilet gèlent.33La toque chic et kitsch d’Hitchcock choque.33Je veux et j’exige d’exquises excuses.33Va chercher ce chat chez ce cher Serge.33Le marxiste excité exècre le trotskiste triste.3

3Un plein plat de blé pilé.33Lèche et cache ces chaussettes séchant sur une souche sèche. 3

3Papier, panier, piano.3Ces virelangues sont extraits de + de 160 phrases pour s’amuser à bien articuler, un ouvrage de Laurent Gaulet publié en 2004 à Paris aux Éditions générales First.)

Si vous avez des difficultés à prononcer ces virelangues, pensez à appeler opération Nez rouge. Composez le 819 478-0070 dans la région de Drummondville, ou le 819 293-4011 dans la région de Nicolet-Bécancour. Ces services sont opérationnels jusqu'au 31 décembre! En tout temps, vous pouvez faire appel à tolérance Zéro (819 758-0780) et Point limite ( 819 352-9011) dans la région de Victoriaville.

Virelangues pour animer vos soirées SOUrCE oQLF.goUV.QC.Ca

C'est Madame Sophie Houde de Daveluyville qui a remporté le concours « L'assurance vie de la SSJBCQ, un choix gagnant! » diffusé sur le site Internet et la page Facebook de la SSJBCQ en octobre dernier. Elle s'est mérité un dictionnaire Petit

robert illustré 2017 et un chèque-cadeau de 50 $ de la boutique officielle de fierté québécoise de la SSJBCQ.

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vous souhaite deL’équipe de la SSJBCQ

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Société Saint-Jean-Baptiste du Centre-du-QuébecTél. : 819 475-6088 | Sans frais : 1 800 943-2519www.cabinet.ssjbcq.quebec

Le tirage aura lieu le 15 mars 2017 au bureau régional de la SSJBCQ. Les modalités de ce concours sont disponibles sur le site www.ssjbcq.quebec.