voix étudiante spécial élection

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Étudiantes et étudiants du Québec, Les élections sont un moment fort de la démocratie. Malheureusement, encore trop peu de jeunes se rendent exercer leur droit de vote. Lors des élections fédérales de 2000, ce n’est qu’environ 25% des jeunes de 18 à 25 ans qui se sont déplacés pour participer au scrutin. Pourtant, le vote est à la base de notre système démocratique et est certainement le meilleur moment de se faire entendre. C’est là qu’on peut choisir ceux et celles qui mettent de l’avant les priorités de notre génération. Il ne faut pas laisser toute la place à nos ainés pour décider de l’avenir qui nous appartient au premier chef. Bien que les jeunes québécois votent proportionnellement plus que leurs confrères des autres provinces canadiennes, et que les étudi- ants votent davantage que les étudiants votent davantage que les jeunes qui ne sont pas aux études, nous devons faire entendre notre voix. Des enjeux majeurs comme le financement de l’éducation postsecondaire, le retour des diplômés en région ou la défense de l’environnement nous interpellent, mais prennent trop peu de place dans l’actuelle campagne électorale. Devant ce constat, la Fédéra- tion étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) ont entrepris d’envoyer un ques- tionnaire aux différents partis politiques fédéraux pour qu’ils se prononcent sur ces enjeux qui nous touchent comme jeunes Il nous fait plaisir de vous diffuser les réponses qui nous ont été fournies par les différents partis, à l’exception du Parti conservateur du Canada (PCC). En effet, le PCC est le seul parti qui n’a pas jugé bon de prendre le temps de répondre aux questions de la jeunesse étudi- ante québécoise. Malgré des appels répétés et une forte insistance de notre part, nous ne pouvons que déplorer que le parti de Stephen Harper n’ait pas mis de l’avant ses propositions auprès de la population étudiante du Québec. Nous espérons que les réponses qu’ont données les principaux partis à nos questions sauront vous éclairer pour que la voix étudiante du Québec, votre voix, se fasse entendre aux élections du 2 mai prochain. Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ 1. Jon H. Pammett et Lawrence LeDuc, Pourquoi la participation décline aux élections fédérales canadiennes : un nouveau sondage des non-votants, Élections Canada, 2003 Les partis répondent aux questions des étudiants “ Si les jeunes électeurs votaient avec la même assiduité que la tranche la plus âgée de l’électorat, leur participation pourrait changer la teneur même du discours politique au Canada et, pour le même prix, le rapport de force entre les diverses formations fédérales. - Chantal Hebert Page 2 Page 3 Page 4 Page 5 du Québec * * * * * SPÉCIAL ÉLECTIONS FÉDÉRALES 2011 *****

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une voix étudiante spéciale pour les élection fédérale

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Étudiantes et étudiants du Québec,

Les élections sont un moment fort de la démocratie. Malheureusement, encore trop peu de jeunes se rendent exercer leur droit de vote. Lors des élections fédérales de 2000, ce n’est qu’environ 25% des jeunes de 18 à 25 ans qui se sont déplacés pour participer au scrutin. Pourtant, le vote est à la base de notre système démocratique et est certainement le meilleur moment de se faire entendre. C’est là qu’on peut choisir ceux et celles qui mettent de l’avant les priorités de notre génération. Il ne faut pas laisser toute la place à nos ainés pour décider de l’avenir qui nous appartient au premier chef.

Bien que les jeunes québécois votent proportionnellement plus que leurs confrères des autres provinces canadiennes, et que les étudi-ants votent davantage que les étudiants votent davantage que les jeunes qui ne sont pas aux études, nous devons faire entendre notre voix. Des enjeux majeurs comme le financement de l’éducation postsecondaire, le retour des diplômés en région ou la défense de l’environnement nous interpellent, mais prennent trop peu de place dans l’actuelle campagne électorale. Devant ce constat, la Fédéra-tion étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) ont entrepris d’envoyer un ques-tionnaire aux différents partis politiques fédéraux pour qu’ils se prononcent sur ces enjeux qui nous touchent comme jeunes

Il nous fait plaisir de vous diffuser les réponses qui nous ont été fournies par les différents partis, à l’exception du Parti conservateur du Canada (PCC). En effet, le PCC est le seul parti qui n’a pas jugé bon de prendre le temps de répondre aux questions de la jeunesse étudi-ante québécoise. Malgré des appels répétés et une forte insistance de notre part, nous ne pouvons que déplorer que le parti de Stephen Harper n’ait pas mis de l’avant ses propositions auprès de la population étudiante du Québec.

Nous espérons que les réponses qu’ont données les principaux partis à nos questions sauront vous éclairer pour que la voix étudiante du Québec, votre voix, se fasse entendre aux élections du 2 mai prochain.

Léo Bureau-Blouin, président de la FECQLouis-Philippe Savoie, président de la FEUQ

1. Jon H. Pammett et Lawrence LeDuc, Pourquoi la participation décline aux élections fédérales canadiennes : un nouveau sondage des non-votants, Élections Canada, 2003

Les partis répondent aux questions des étudiants

“ Si les jeunes électeurs votaient avec la même assiduité que la tranche la plus âgée de l’électorat, leur participation pourrait changer la teneur même du discours politique au Canada et, pour le même prix, le rapport de force entre les diverses formations fédérales. ”

- Chantal Hebert

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Les réponses des partis publiées dans la Voix étudiante, le sont dans leur intégralité et telles que reçues.

1. Comment votre parti compte-t-il ra-mener les transferts pour l’éducation au niveau de 1993-1994, un écart évalué à 3,5 milliards de dollars ?

Le Bloc Québécois réclame que les transferts pour l’éducation postsecondaire et les pro-grammes sociaux soient haussés immédiate-ment de 3,5 milliards de dollars à l’échelle cana-dienne, soit plus de 800 millions de dollars pour le Québec.

2. Puisque les frais de scolarité au Qué-bec sont plus bas que dans la plupart des provinces canadiennes, le Québec se trouve pénalisé quant aux crédits d’impôt pour ces frais. Les fédérations étudiantes évaluent cet écart à 143 millions de dollars. Comment allez-vous résoudre cette iniquité ?

Le Bloc Québécois continuera de protéger le choix politique que le Québec a fait de dével-opper sa propre politique d’enseignement universitaire et de frais de scolarité, et exigera que le gouvernement fédéral transfère au gou-vernement du Québec les sommes qu’il écono-mise sur le dos des étudiantes et des étudiants québécois grâce aux crédits fédéraux sur les frais de scolarité.

Lorsqu’il est question du financement de l’éducation postsecondaire, le Bloc Québécois estime que l’une des solutions la plus efficace réside dans un financement adéquat de la part du gouvernement fédéral dans le domaine. C’est pourquoi le Bloc Québécois s’engage à continu-er de porter le consensus québécois qui réclame que le gouvernement fédéral rétablisse le trans-fert en matière d’éducation postsecondaire pour lequel il subsiste toujours un manque à gagner de plus de 800 millions de dollars.

3. Le gouvernement fédéral dépense des sommes considérables dans des mesures fiscales pour l’éducation post-secondaire : 1,6 milliard de dollars en 2009. Or, la littérature scientifique tend à démontrer que cette aide est inefficace. Votre formation politique compte-t-elle se pencher sur cette question ?

4. Le budget fédéral 2010 signifiait la fin de l’exonération fiscale des bourses d’études des postdoctor-ants, qui constituent l’élite scienti-fique montante du Canada. De plus, des montants rétroactifs peuvent être exigés jusqu’en 2006, ce qui peut signi-fier des dizaines de milliers de dollars. Votre parti compte-t-il revenir sur cette décision ?

Le Bloc Québécois continuera d’exiger que le gouvernement fédéral exempte d’impôt les bourses aux étudiantes et aux étudiants qui font des études postdoctorales afin de ne pas impos-er une taxe au savoir.

5. Les conseils subventionnaires jouent un rôle prédominant dans le finance-ment de la recherche universitaire, mais aussi dans le financement des projets d’études. Que proposez-vous afin d’améliorer la recherche univer-sitaire, notamment l’équité entre les disciplines, le financement des projets d’études et des frais indirects de re-cherche ?

Le Bloc Québécois reconnaît les besoins impor-tants en matière de financement postsecon-daire et, notamment, pour appuyer les étudi-antes et les étudiants qui font de la recherche en milieu universitaire.

Or, par le biais des organismes subventionnaires, le gouvernement fédéral oblige les universités à orienter leurs programmes et leurs infrastruc-tures en fonction de ces nouvelles sources de financement. C’est une autre façon pour lui de s’immiscer dans les orientations intellectuelles et dans la mission première des universités québécoises.

La recherche au Québec ne doit plus être brimée et orientée selon l’idéologie des conservateurs, axée sur la commercialisation et l’industrie. Il revient au Québec d’établir ses priorités en matière de recherche, et pour ce faire, le fédéral doit lui transférer sa part des fonds destinés à la recherche sans condition.

En attendant, le Bloc Québécois prône l’augmentation du budget alloué aux coûts indirects de la recherche puisqu’à l’heure actu-elle les universités puisent à même leur budget de fonctionnement les sommes nécessaires à la recherche.

6. Lors de la dernière législature, la Chambre des communes a adopté le projet de loi C-288, mais il n’a pas fran-chi l’étape du Sénat. Ce projet de loi, s’inspirant de ce qui se fait au Québec, accordait un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômes travaillant en région. Que compte faire un gouver-nement de votre parti afin de favoriser l’installation des nouveaux diplômés dans les régions éloignées ?

Le Bloc Québécois a obtenu une importante victoire au nom des jeunes et des régions alors que les partis de l’opposition se sont ralliés en mai 2010 à son projet de loi C-288, qui pro-pose la mise en place d’incitatifs fiscaux afin de favoriser le retour des jeunes diplômés en région désignée. Seuls les conservateurs se sont opposés à cette initiative.

Le Bloc Québécois déplore les manigances des conservateurs qui ont ralenti son étude au Sénat afin d’en éviter sa mise en œuvre, et ce, malgré la volonté démocratique de la Chambre. Le Bloc Québécois persistera et déposera le projet de loi à nouveau dès la rentrée parlementaire.

7. L’élargissement de l’utilisation équi-table à des fins académiques per-mettrait un développement scienti-fique plus soutenu, dans le respect des droits des créateurs. Que comptez-vous faire pour ajuster le droit d’auteur à la réalité du milieu universitaire ?

Le gouvernement du Québec et les créateurs ont une entente sur le droit d’auteur dans le secteur de l’éducation par l’entremise de Copi-bec, un modèle qui avantage à la fois les étudi-ants et les auteurs. Le Bloc Québécois veillera à ce que C-32 ne nuise pas aux ententes entre le gouvernement du Québec et les sociétés de gestion.

8. La législation fédérale actuelle empêche un nouveau diplômé de faire faillite sur sa dette d’études jusqu’à sept ans après sa diplomation, une situation unique. Comment entendez-vous faciliter la condition des anciens étudiants qui n’arrivent pas à rem-bourser leur dette d’études ?

Pour le Bloc Québécois, il est important que les anciens étudiants puissent participer le plus tôt possible à l’économie du Québec.

Le Bloc Québécois propose diverses mesures profitant aux anciens étudiants : le crédit d’impôt aux nouveaux diplômés qui s’installent en région; la remise en place et la bonification des incitatifs à l’achat de véhicules éco-éner-gétiques – avantageux chez les jeunes pour qui il s’agit souvent du premier gros achat; l’abaissement à 360 heures du seuil de revenu donnant droit au remboursement des cotisa-tions d’assurance-emploi pour tous les travail-leurs, notamment afin que les jeunes puissent accéder plus facilement à des prestations. Ces mesures, parmi d’autres, visent d’abord à réduire le fardeau des étudiants pendant leurs études et, ensuite, à leur permettre de favoriser leur entrée sur le marché du travail.

Toutefois, certains étudiants croulent, par mal-chance, sous le poids de leurs dettes. C’est pour-quoi le Bloc Québécois veut abolir les mesures discriminatoires contenu dans la loi sur la faillite afin que les anciens étudiants et les autres citoy-ens aient les mêmes droits.

9. Comment allez-vous favoriser le re-crutement, l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux ?

11. Les étudiants sont déçus du manque de leadership du gouverne-ment canadien en ce qui a trait à la lutte au changement climatique. Quelles actions votre parti compte-t-il entreprendre pour renverser la vapeur et réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada?

10. Les accords internationaux rela-tivement au commerce touchent de plus en plus de domaines. La présente négociation à l’Organisation mondiale du commerce pourrait toucher le do-maine de l’éducation. Comment votre parti perçoit-il l’éducation dans le cadre des négociations commerciales, notamment dans le cadre de l’AGCS et de l’accord Canada/Union-Europée-nne ?

L’éducation est de compétence québécoise. Le gouvernement fédéral n’a donc pas à intervenir directement. En réglant le déséquilibre fiscal, le gouvernement fédéral donnerait au gouverne-ment du Québec l’opportunité d’investir dans différents domaines dont l’intégration et le recrutement des étudiants internationaux. Le Québec connaît ses besoins en main-d’œuvre et pourrait ainsi orienter l’intégration des étudi-ants internationaux afin qu’ils demeurent ici à la fin de leurs études.

Le Bloc Québécois est particulièrement souci-eux de cette question. Nous ne nous sommes pas battus pour que le Québec conserve la maîtrise de ses politiques sociales pour ensuite accepter qu’Ottawa les sacrifie au nom de la liberté du commerce. Le système d’éducation est trop important dans le développement de notre société pour que nous acceptions qu’il soit couvert par les accords commerciaux. L’enjeu est particulièrement important au Qué-bec, lieu en Amérique du Nord où l’État inves-tit le plus dans l’éducation. Bien qu’elles soient subventionnées par l’État, les universités sont des corporations autonomes et l’enseignement qu’elles dispensent n’est pas donné directement par le gouvernement. Elles ne doivent pas pour autant tomber sous les règles de l’OMC. Même chose pour les centres de la petite enfance, qui sont des ONG, tout comme plusieurs écoles.

Le Bloc Québécois considère que l’ensemble des services sociaux, qu’ils soient dispensés directement par l’État ou par des corporations autonomes financées par l’État, devraient être complètement exclus des négociations à l’OMC ou de tout autre accord commercial. Le gouver-nement doit rapidement clarifier ses positions à cet égard.

Le Bloc Québécois continuera de talonner le gouvernement pour qu’il cesse de saboter les efforts de lutte contre les changements clima-tiques, tant au Canada que sur la scène interna-tionale. Aussi, le Bloc Québécois exigera que le gouvernement du Québec puisse s’exprimer et représenter la nation québécoise dans les ren-contres internationales sur les changements cli-matiques.

Le Bloc Québécois continuera d’exiger que le gouvernement fédéral mette fin aux cadeaux aux riches pétrolières et aux exploitants de gaz de schiste.

Le Bloc Québécois insistera pour qu’Ottawa choi-sisse l’approche territoriale dans la lutte contre les changements climatiques, qu’il permette au Québec de mettre en œuvre son propre plan de réduction des émissions et que l’objectif attribué aux provinces et au Québec tienne compte des efforts déjà consentis.

Pour permettre la création d’une bourse du car-bone à Montréal, le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral :

1. d’imposer des cibles absolues de réduction des gaz à effet de serre à court et moyen terme permettant de se rapprocher le plus possible des objectifs fixés par le protocole de Kyoto;2. de prévoir des pénalités financières sévères pour chaque tonne de GES qu’une entreprise émettra au-delà de sa limite permise;3. de prévoir que les droits d’émissions puissent être échangés pour qu’une entreprise polluante puisse acheter le permis inutilisé d’une entre-prise qui a fait des efforts;4. de voir à la création d’un organisme indépen-dant chargé de certifier les réductions de GES et d’imposer, le cas échéant, les pénalités finan-cières aux organisations délinquantes.

Le Bloc Québécois pressera le gouvernement :

1. De mettre en place un étiquetage écoénergé-tique obligatoire des véhicules, fournissant des informations sur la consommation de carburant, les émissions de CO2 et le rendement énergé-tique des véhicules, ce qui permettrait aux con-sommateurs de faire des choix éclairés;2. De mettre en place un étiquetage carbone sur les produits afin d’informer les consommateurs des émissions de gaz à effet de serre engendrées par la production d’un produit;3. D’intensifier le soutien à la recherche et au développement des moyens de transports élec-trique;4. De soutenir le déploiement des infrastructures et l’implantation de bornes de rechargement pour voiture électrique;5. De stimuler l’achat de véhicules électriques en remettant en place et en bonifiant les incita-tifs à l’achat de véhicules écoénergétiques, en y ajoutant un volet particulier pour l’achat de véhi-cules électriques et hybrides rechargeables et en soutenant les opérateurs de taxis, de services de courrier et d’autopartage;6. De hausser le financement du programme écoÉNERGIE sur les énergies renouvelables;7. De soutenir le développement d’usines de fabrication d’éthanol provenant des résidus for-estiers, agricoles et domestiques (éthanol cellu-losique);8. De soutenir les programmes d’amélioration énergétique des bâtiments résidentiels, com-merciaux et industriels;9. D’instaurer des incitatifs fiscaux pour l’installation et la conversion de systèmes de chauffage propres (réduire l’importance du mazout comme source d’énergie) notamment par la géothermie;10. D’investir davantage dans l’entretien des emprises ferroviaires et des installations por-tuaires pour favoriser une utilisation accrue du cabotage et de transport de marchandises par train afin de proposer des solutions de rechange intéressantes au transport routier de marchan-dises;11. D’encourager l’utilisation de véhicules hybrides ou électriques dans les flottes fédérales et celles de certains groupes privés comme les taxis ou les livreurs.

www.parlonsqc.org

du Québec

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3 3• SPÉCIAL ÉLECTIONS

1. Comment votre parti compte-t-il ra-mener les transferts pour l’éducation au niveau de 1993-1994, un écart évalué à 3,5 milliards de dollars ?

ET

2. Puisque les frais de scolarité au Qué-bec sont plus bas que dans la plupart des provinces canadiennes, le Québec se trouve pénalisé quant aux crédits d’impôt pour ces frais. Les fédérations étudiantes évaluent cet écart à 143 millions de dollars. Comment allez-vous résoudre cette iniquité ?

ET

3. Le gouvernement fédéral dépense des sommes considérables dans des mesures fiscales pour l’éducation post-secondaire : 1,6 milliard de dollars en 2009. Or, la littérature scientifique tend à démontrer que cette aide est inefficace. Votre formation politique compte-t-elle se pencher sur cette question ?

Le NPD a mené une lutte farouche contre les compressions libérales dans les transferts vers les provinces en matière d’éducation et de santé au milieu des années 1990 et qui ont eu un effet durable sur les finances provinciales que sur l’accès aux services de base comme l’éducation postsecondaire. Nous poursuivons d’ailleurs cet engagement envers une éducation de qualité et accessible à tous. En particulier, le Chef du NPD Jack Layton a forcé le gouvernement Martin à réécrire le budget de 2005 pour annuler des baisses d’impôts promises aux grandes sociétés et investir, entre autres priorités, 1,5 milliard de $ dans l’éducation postsecondaire.

Ceci dit, le NPD reconnaît formellement que l’éducation postsecondaire est d’abord et avant tout une responsabilité qui relève des provinces, et de ce fait nous voyons le fédéral jouer surtout un rôle d’appui et de coordination lorsque les autres niveaux du gouvernement le souhaitent. Également, tel que décrit dans la Déclaration de Sherbrooke que nous avons adoptée par une écrasante majorité en 2006, nous reconnaissons le droit du Québec de se retirer de tout pro-gramme fédéral dans un champ de compétence provincial avec pleine compensation financière. L’efficacité des investissements directs en édu-cation postsecondaire doit donc aussi relever du Québec.

Nous considérons que la meilleure manière d’assurer l’équité et l’accessibilité à des études postsecondaires est la réduction progressive des frais de scolarité, et dans la structure de financement actuel, le gouvernement fédéral se doit d’y jouer un rôle de partenaire fiable par le biais de transferts accrus et prévisibles, ainsi qu’une compensation financière équivalente pour le Québec s’il en fait la demande. Lors des négociations fédérales-provinciales qui doi-vent avoir lieu avant 2014 pour renouveler le Transfert canadien en matière de programmes sociaux (qui inclut l’enveloppe pour l’éducation postsecondaire), le NPD exigera l’équité envers les individus et entre les provinces.

(Il est à souligner que l’élément le plus touché par l’iniquité actuelle est sans aucun doute l’éducation offerte aux Premières nations, Métis et Inuit, dont le financement, qui relève du seul palier fédéral, est limité à une croissance annu-elle de 2% (contrairement à 3% pour les prov-inces) et ce, nonobstant une démographie galo-pante qui dépasse largement ce seuil.)

Oui. Le programme du NPD prévoit une hausse du soutien aux conseils de recherche fédéraux et d’assurer au domaine de la recherche uni-versitaire sa liberté académique ainsi que l’introduction de mesures pour aider à mettre fin à la privatisation de l’éducation postsecondaire.

Le NPD prévoit d’augmenter le financement fédéral afin d’assurer l’intégrité de la recherche universitaire, y compris les frais de recherche indirects et les augmentations supplémen-taires pour les recherches en sciences sociales et humaines pour retrouver un équilibre entre domaines.

Nous prévoyons également que les étudi-ants eux-mêmes soient entendus sur les con-seils décisionnels et dans la planification et l’établissement des priorités en matière de sub-ventions.

Le NPD a appuyé le projet de loi C-288 proposé par le député du Bloc Québécois Robert Boucha-rd. Le NPD est également d’avis qu’afin d’attirer les jeunes en région, il faut leur offrir un milieu de vie de qualité. Pour ce faire, il est essentiel de travailler avec tous les décideurs pour offrir des services de soins de santé et d’éducation dans les collectivités éloignées afin que les jeunes et leurs familles soient en mesure de s’épanouir.

Il faut notamment élargir l’accès à l’Internet haute-vitesse et à des infrastructures modernes pour être en mesure de stimuler le développe-ment économique et offrir des emplois de quali-té. L’offre d’un crédit d’impôt est une mesure qui peut être intéressante pour attirer les gens en région, mais ne doit passer au-delà de la néces-sité de créer des milieux de vie dynamiques dans les collectivités éloignées.

Un gouvernement NPD modernisera la législa-tion sur le droit d’auteur. Nous nous engageons à ce que toute réforme touchant les droits d’auteur prenne en compte une compensation équitable des créateurs.

En même temps, nous croyons qu’il faut élargir l’utilisation équitable pour assurer, entre autre, que les étudiants peuvent accéder librement aux documents dont ils ont besoin pour fin d’études. Notre porte-parole en matière de cul-ture, le député Charlie Angus, a d’ailleurs dépo-sé la motion M-506 en ce sens.

Le NPD s’est opposé et continue de s’opposer à toute mesure discriminatoire en termes de libération des dettes. Mais il mérite d’être répété que la meilleure solution à la crise d’endettement que subissent les étudiants, c’est la réduction progressive des coûts de l’éducation. Pour cela, il faut que tous les niveaux décisionnels travail-lent ensemble.

D’ailleurs, le NPD s’est engagé à réformer le sys-tème canadien de prêts aux étudiants, y com-pris celui de l’exemption d’intérêts, afin que les étudiants ne soient plus obligés de rembourser leurs prêts étudiants lors de la finalisation de leurs études par le biais de stages, programmes de placement ou de coopération. Nous avons soumis des propositions au Parlement à cet égard.

Dans un contexte de manque de travailleurs spé-cialisés, le NPD tient à faciliter l’intégration des étudiants internationaux. Pour ce faire, le NPD modifiera la législation en permettant d’obtenir plus facilement et rapidement les visas d’étude et de travail au Canada. De plus, il est primor-dial pour le NPD d’améliorer le programme de bourses offert aux étudiants internationaux par le ministère des Affaires étrangères et du dével-oppement international.

En toute cohérence, un gouvernement NPD assurera un soutien adéquat aux institutions d’enseignement postsecondaire afin d’améliorer le recrutement d’étudiants à l’international tant sur le plan financier que logistique lors des tournées gouvernementales à l’étranger. Paral-lèlement, le NPD considère comme prioritaire la reconnaissance rapide des diplômes et des titres de compétences attribués à l’étranger. Nous nous devons de travailler de concert avec les gouvernements provinciaux en ce sens.

Le NPD considère l’accès à l’éducation comme un droit. Il ne doit donc être l’objet d’accord international visant sa commercialisation pure et simple. Un gouvernement NPD s’opposera donc à l’inclusion de l’éducation (et autres ser-vices publics tels la santé) dans les négociations commerciales auxquelles participe le Canada et verra à renégocier les ententes déjà conclues qui pourraient avoir un impact sur l’indépendance de l’éducation.

Les réponses des partis publiées dans la Voix étudiante, le sont dans leur intégralité et telles que reçues.

www.npd.ca

Pour tout savoir sur comment et où voter

www.elections.ca

Comme vous le savez, le bilan de Stephen Harper sur l’environnement est un désastre, qui suit l’inaction chronique de ses prédécesseurs libéraux, qui eux, voyaient dans la signature de l’entente de Kyoto un simple exercice de rela-tions publiques.

Après avoir abandonné les obligations du Can-ada envers Kyoto et bloquant le consensus lors des négociations internationales sur le climat, M. Harper poursuit la distribution de milliards de dollars en subventions aux compagnies pétro-lières, favorisant ainsi le développement de sources d’énergie les plus polluantes du Canada, comme les sables bitumineux.

De plus, les Conservateurs se sont récemment servis du Sénat non-élu et non-démocratique, pour battre le projet de loi C-311 sur la respon-sabilité en matière de changements clima-tiques. Ce projet de loi, qui a reçu l’appui ferme du Bloc Québécois et qui visait à établir des objectifs légalement contraignants de réduc-tion d’émissions de gaz à effet de serre, avait été adopté à deux reprises par la Chambre des com-munes. Cependant, Sénateurs conservateurs et libéraux l’ont défait sans même le débattre.

Notre plan est de fixer des objectifs réalistes de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici 2050, avec des objectifs intermédi-aires tous les cinq ans.

4. Le budget fédéral 2010 signifiait la fin de l’exonération fiscale des bourses d’études des postdoctor-ants, qui constituent l’élite scienti-fique montante du Canada. De plus, des montants rétroactifs peuvent être exigés jusqu’en 2006, ce qui peut signi-fier des dizaines de milliers de dollars. Votre parti compte-t-il revenir sur cette décision ?

5. Les conseils subventionnaires jouent un rôle prédominant dans le finance-ment de la recherche universitaire, mais aussi dans le financement des projets d’études. Que proposez-vous afin d’améliorer la recherche univer-sitaire, notamment l’équité entre les disciplines, le financement des projets d’études et des frais indirects de re-cherche ?

6. Lors de la dernière législature, la Chambre des communes a adopté le projet de loi C-288, mais il n’a pas fran-chi l’étape du Sénat. Ce projet de loi, s’inspirant de ce qui se fait au Québec, accordait un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômes travaillant en région. Que compte faire un gouver-nement de votre parti afin de favoriser l’installation des nouveaux diplômés dans les régions éloignées ?

7. L’élargissement de l’utilisation équi-table à des fins académiques per-mettrait un développement scienti-fique plus soutenu, dans le respect des droits des créateurs. Que comptez-vous faire pour ajuster le droit d’auteur à la réalité du milieu universitaire ?

8. La législation fédérale actuelle empêche un nouveau diplômé de faire faillite sur sa dette d’études jusqu’à sept ans après sa diplomation, une situation unique. Comment entendez-vous faciliter la condition des anciens étudiants qui n’arrivent pas à rem-bourser leur dette d’études ?

9. Comment allez-vous favoriser le re-crutement, l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux ?

10. Les accords internationaux rela-tivement au commerce touchent de plus en plus de domaines. La présente négociation à l’Organisation mondiale du commerce pourrait toucher le do-maine de l’éducation. Comment votre parti perçoit-il l’éducation dans le cadre des négociations commerciales, notamment dans le cadre de l’AGCS et de l’accord Canada/Union-Europée-nne ?

11. Les étudiants sont déçus du manque de leadership du gouverne-ment canadien en ce qui a trait à la lutte au changement climatique. Quelles actions votre parti compte-t-il entreprendre pour renverser la vapeur et réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada?

du Québec

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Le Parti vert du Canada a l’intention d’augmenter les transferts fédéraux aux prov-inces pour les établissements postsecondaires pour faire contrepoids à l’augmentation glo-bale des frais de scolarité dans les établisse-ments d’enseignement postsecondaires. Les frais de scolarité augmentent et, parallèlement, les dettes étudiantes également, mettant ainsi l’éducation hors de portée pour bon nombre de Canadiennes et de Canadiens. Le principal obstacle à l’accès à l’éducation postsecondaire, aussi bien sur le plan académique que celui de la formation dans les métiers, est le prix. Tandis que l’éducation relève essentiellement de la compétence des provinces, le gouverne-ment fédéral peut, par le biais de paiements de transfert réservés à l’éducation, fournir du financement pour permettre aux établisse-ments d’enseignement postsecondaire de créer de nouvelles places pour les étudiantes et les étudiants et offrir des bourses d’études axées sur les besoins, afin que toute personne admis-sible puisse s’inscrire sans que des préoccupa-tions d’ordre financier lui fassent obstacle. Cela est facilement réalisable par le truchement de payements de transfert. Le budget que nous présentons dans notre Plateforme 2011 nous permettra d’accorder un montant annuel de quatre cents millions de dollars au cours des trois prochaines années en vue d’augmenter les bourses aux études postsecondaires.

Le Parti vert du Canada a l’intention d’abandonner les crédits à incidence fiscale et le régime enregistré d’épargne-étude (REEE), des moyens chers et régressifs de financer un système d’enseignement postsecondaire abord-able.

Le Parti vert est d’avis que les universités canadiennes doivent pouvoir compter sur un financement stable et fiable pour éviter de tomber dans le piège du mécénat d’entreprises, qui peut affecter la qualité du contenu et le pro-cessus académique.

Un plan de financement élargi et plus stable per-mettrait d’élever le système d’éducation cana-dien au niveau requis pour stimuler l’innovation

À l’heure actuelle, le Parti vert du Canada n’a pas l’intention de revenir sur cette décision. Cepen-dant, le Parti vert du Canada accorde énormé-ment d’importance à l’innovation et compte prendre des mesures pour appuyer l’élite sci-entifique montante du Canada. Par exemple, le Parti a l’intention d’accroître le financement des conseils fédéraux de recherche de 15 pour cent annuellement pour les quatre prochaines années.

En ce qui concerne l’amélioration de la recher-che universitaire, le Parti vert du Canada a l’intention d’investir dans des bourses de recher-che de premier cycle par le truchement de conseils de recherche fédéraux afin de soutenir l’innovation et d’accroître la capacité de recher-che. Le Parti compte également mettre l’accent sur le financement des conseils de recherche fédéraux pour favoriser les recherches liées à l’innovation et à l’environnement, y compris, mais non de façon limitative, l’énergie renouvel-able, la croissance intelligente, la restauration de l’environnement et les stratégies de lutte contre les changements climatiques.

et créer des emplois pour une économie pros-père et durable.

En outre, le Parti vert du Canada offrira des bourses de recherche aux établissements qui privilégient la recherche appliquée associée aux nouvelles technologies d’énergie renouvel-able, à la croissance intelligente et à l’économie d’énergie. Il prévoit également accroître la por-tée des programmes de formation et les pro-grammes d’apprentissage axés sur les besoins de l’industrie afin de réduire la pénurie crois-sante de main-d’oeuvre qualifiée au Canada.

À l’heure actuelle, le Parti vert du Canada n’envisage pas la création d’un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômés travaillant en région. Cependant, le Parti vert du Canada compte abolir les dettes relatives aux prêts d’études des médecins, du personnel, infirmier, des ambulanciers et des autres professionnels de santé en fin d’études qui acceptent en con-trepartie d’aller travailler dans des zones rurales, ainsi que dans les dispensaires de médecine familiale qui connaissent actuellement un sous-effectif chronique.

Par ailleurs, le Parti vert compte garantir un financement permanent et prévisible aux

Le Parti vert du Canada veillera à ce que la poli-tique protégeant le droit d’auteur permette aux étudiants de mener et d’élaborer des recher-ches, tout en veillant à assurer la pérennité d’un carrefour d’information vigoureux, les principes de l’utilisation équitable et le respect des droits moraux.

Le Parti vert du Canada compte travailler à l’élimination de l’endettement étudiant comme objectif pancanadien. Afin de faciliter la condi-tion des anciens étudiants qui n’arrivent pas à rembourser leur dette d’études, le Parti vert du Canada a l’intention de prendre les mesures sui-vantes :

• Réduire l’endettement étudiant en renonçant au remboursement d’une partie du rembourse-ment des prêts étudiants• Abolir les dettes relatives aux prêts d’études des médecins, du personnel, infirmier, des ambulanciers et des autres professionnels de santé en fin d’études qui acceptent en contre-partie d’aller travailler dans des zones rurales, ainsi que dans les dispensaires de médecine familiale qui connaissent actuellement un sous-effectif chronique• Réduire les taux d’intérêt pour les aligner sur le taux préférentiel et prolonger le délai accordé pour rembourser la dette étudiante• Prolonger la période de grâce pour le rem-boursement de la dette à deux ans après l’obtention du diplôme, sans appliquer d’intérêts• Mettre en oeuvre le Programme munici-pal d’emploi des jeunes (le budget que nous présentons dans notre Plateforme 2011 nous permettra d’accorder un montant annuel d’un milliard de dollars au cours des trois prochaines années pour ce programme)

municipalités en vue de leur permettre d’investir dans les infrastructures essentielles telles que les transports en commun et les améliorations au niveau du rendement énergétique et du réseau de distribution d’eau (afin de réduire le gaspillage et faire face aux précipitations irrégulières d’un climat planétaire changeant) ainsi que dans les installations scolaires et com-munautaires comme les parcs sportifs, les arts et les occasions culturelles. En effet, les verts créeront un nouveau bassin de financement de l’infrastructure municipale en apportant des changements aux règles fiscales afin de créer une nouvelle obligation REER municipale pou-vant être détenue dans des comptes REER et REER autogérés.

Le Parti vert du Canada compte favoriser le recrutement, l’accueil et l’intégration des étudi-ants internationaux en faisant en sorte que le Canada devienne chef de file aux chapitres de la création, du développement et de la mise en oeuvre de technologies vertes à l’échelle mon-diale. Nous estimons que le Canada attirera ainsi les meilleurs étudiants des quatre coins du monde.

Le Parti vert du Canada est d’avis qu’il importe de gérer les dossiers relatifs à l’éducation et à la formation à l’intérieur des régions où les services sont offerts, notamment en ce qui concerne le contenu et la prestation des cours. Il s’agit d’un moyen de s’assurer que les services offerts cor-respondent aux besoins et objectifs à l’échelle locale. En ce qui concerne l’Organisation mon-diale du commerce, le Parti souhaite que cette dernière subisse une réforme de sorte à ce qu’elle soit placée sous l’autorité de l’Assemblée générale de l’ONU, ce qui se rapporte à notre objectif d’amorcer un virage du commerce inter-national, du « libre échange » vers le «commerce équitable », avec pour priorités, dans le monde entier, la protection des droits de la personne, la protection des travailleuses et des travailleurs, la diversité culturelle et la préservation des écosys-tèmes. Nous sommes contre aucune rôle pour le OMC dans l’éducation

D’abord et avant tout, le Parti vert du Canada a l’intention de mettre un prix sur les émissions de gaz à effet de serre. Le Parti vert exige que le Can-ada attiendre les cibles fixe de Kyoto et négotier un nouveux phase de Kyoto.

En plus d’établir une taxe sur les combustibles fossiles et un système de plafond et d’échange, un gouvernement vert remuera ciel et terre pour établir des programmes dans tous les secteurs de l’économie afin d’accélérer notre réduction d’émissions de carbone.

Le Canada doit prendre part de façon construc-tive dans les négociations sur les changements climatiques à l’échelle mondiale et nous comp-tons le faire en nous engageant à atteindre nos objectifs de réduction d’émissions à l’échelle du pays. Le Parti vert du Canada a l’intention de faire en sorte que les niveaux d’émissions soient réduits à 30 % de moins que les niveaux en 1990 d’ici 2020, et à 80 % de moins que les niveaux en 1990 d’ici 2040. Essentiellement, il faut effectuer un revirement important relatif aux politiques du Canada à l’égard des gaz à effet de serre avant la 17e Conférence des parties.

Voici un aperçu des mesures que nous prendrons pour réduire les émissions de gaz à effet de serre au Canada :• Nous bâtirons une économie alimentée par des sources d’énergie renouvelables• Nous ferons en sorte que la société abandonne ses habitudes de gaspillage, ce qui nous permet-tra de réduire considérablement nos besoins en énergie• Nous transformerons nos bâtiments afin qu’ils soient chauds en hiver et frais en été, sans pour cela brûler des combustibles fossiles• Nous changerons notre façon de nous déplacer en mettant rapidement sur pied un réseau de transport public pratique qui sera appuyé par l’utilisation de véhicules personnels non pollu-ants• Nous créerons des milliers d’emplois liés à la fabrication, l’installation, l’opération et l’entretien d’éoliennes, de panneaux solaires, d’infrastructures et de véhicules liés au réseau de transport en commun, de systèmes isolants, du réseau ferroviaire et d’autres• éléments d’une économie propre et efficace• Nous bâtirons des économies locales floris-santes et des collectivités dynamiques récep-tives aux besoins locaux

Les réponses des partis publiées dans la Voix étudiante, le sont dans leur intégralité et telles que reçues.

www.greenparty.ca

1. Comment votre parti compte-t-il ra-mener les transferts pour l’éducation au niveau de 1993-1994, un écart évalué à 3,5 milliards de dollars ?

2. Puisque les frais de scolarité au Qué-bec sont plus bas que dans la plupart des provinces canadiennes, le Québec se trouve pénalisé quant aux crédits d’impôt pour ces frais. Les fédérations étudiantes évaluent cet écart à 143 millions de dollars. Comment allez-vous résoudre cette iniquité ?

3. Le gouvernement fédéral dépense des sommes considérables dans des mesures fiscales pour l’éducation post-secondaire : 1,6 milliard de dollars en 2009. Or, la littérature scientifique tend à démontrer que cette aide est inefficace. Votre formation politique compte-t-elle se pencher sur cette question ?

4. Le budget fédéral 2010 signifiait la fin de l’exonération fiscale des bourses d’études des postdoctor-ants, qui constituent l’élite scienti-fique montante du Canada. De plus, des montants rétroactifs peuvent être exigés jusqu’en 2006, ce qui peut signi-fier des dizaines de milliers de dollars. Votre parti compte-t-il revenir sur cette décision ?

5. Les conseils subventionnaires jouent un rôle prédominant dans le finance-ment de la recherche universitaire, mais aussi dans le financement des projets d’études. Que proposez-vous afin d’améliorer la recherche univer-sitaire, notamment l’équité entre les disciplines, le financement des projets d’études et des frais indirects de re-cherche ?

6. Lors de la dernière législature, la Chambre des communes a adopté le projet de loi C-288, mais il n’a pas fran-chi l’étape du Sénat. Ce projet de loi, s’inspirant de ce qui se fait au Québec, accordait un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômes travaillant en région. Que compte faire un gouver-nement de votre parti afin de favoriser l’installation des nouveaux diplômés dans les régions éloignées ?

7. L’élargissement de l’utilisation équi-table à des fins académiques per-mettrait un développement scienti-fique plus soutenu, dans le respect des droits des créateurs. Que comptez-vous faire pour ajuster le droit d’auteur à la réalité du milieu universitaire ?

8. La législation fédérale actuelle empêche un nouveau diplômé de faire faillite sur sa dette d’études jusqu’à sept ans après sa diplomation, une situation unique. Comment entendez-vous faciliter la condition des anciens étudiants qui n’arrivent pas à rem-bourser leur dette d’études ?

9. Comment allez-vous favoriser le re-crutement, l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux ?

10. Les accords internationaux rela-tivement au commerce touchent de plus en plus de domaines. La présente négociation à l’Organisation mondiale du commerce pourrait toucher le do-maine de l’éducation. Comment votre parti perçoit-il l’éducation dans le cadre des négociations commerciales, notamment dans le cadre de l’AGCS et de l’accord Canada/Union-Europée-nne ?

11. Les étudiants sont déçus du manque de leadership du gouverne-ment canadien en ce qui a trait à la lutte au changement climatique. Quelles actions votre parti compte-t-il entreprendre pour renverser la vapeur et réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada?

du Québec

Page 5: voix étudiante spécial élection

5 5• SPÉCIAL ÉLECTIONS

Le Parti libéral croit qu’investir davantage dans l’apprentissage est l’une des choses les plus importantes que les gouvernements puissent faire. En fait, nous croyons que la tâche primor-diale de long terme du gouvernement fédéral est de faire de l’apprentissage, à tous les stades de la vie, une priorité typiquement canadienne.

Face à la hausse des frais de scolarité – plus de 20 pour cent au cours des cinq dernières années – l’enseignement supérieur risque d’échapper à un trop grand nombre de familles canadiennes. Le Parti libéral croit que l’approche canadienne doit reposer sur un objectif simple : « Si vous avez les notes, vous pouvez y aller ».. C’est la raison pour laquelle un gouvernement libéral investira 1 milliard de dollars sur deux ans dans le Passeport canadien d’apprentissage, un stimulant financier important pour les études supérieures qui sera livré directement aux étu-diants canadiens et à leurs familles.

Un gouvernement libéral investira aussi 200 millions de dollars supplémentaires dès les deux premières années de son mandat afin d’élever ce plafond sur le financement de l’enseignement postsecondaire des Autoch-tones pour assurer que les étudiants autoch-tones reçoivent un appui adéquat. Nous travaillerons également avec les dirigeants autochtones pour nous assurer que les moyens sont accordés plus directement aux étudiants et à leurs familles. L’Université des Premières Nations en Saskatchewan sera de nouveau financée sous un gouvernement libéral. Un gouvernement libéral créera également un pro-gramme canadien pour des bourses d’études aux étudiants métis afin d’investir 5 millions de dollars supplémentaires au profit des étudiants Métis.

Un gouvernement fédéral libéral coopérera avec les provinces et les territoires en vue d’améliorer l’accessibilité et la qualité de l’éducation postsecondaire. Les accords conc-lus entre le gouvernement fédéral et ceux des provinces et des territoires sur le transfert des programmes sociaux du Canada doit expirer en 2014, et le gouvernement Harper a manifesté peu d’intérêt pour un nouvel accord de finance-ment. Au contraire, un gouvernement libéral sera présent aux négociations pour représent-er tous les Canadiens. Nous adopterons une approche coopérative fondée sur un respect vigoureux des compétences, des rôles et des responsabilités des provinces et des territoires.

Compte tenu de leurs priorités déplacées en matière de dépenses, le gouvernement Harper a réduit à néant la capacité du Canada à augmenter les transferts des programmes sociaux et à améliorer les investissements dans l’éducation postsecondaire. Au lieu d’investir dans les priorités des familles canadiennes, le gouvernement Harper dépense entre 5 et 6 milliards de dollars par an pour des allège-ments fiscaux en faveur des plus grandes entre-prises; 30 milliards de dollars pour des avions de chasse furtifs; et entre 10 et 13 milliards de dollars pour des mégaprisons à l’américaine. Ils ont aussi dépensé 1 milliard de dollars en gas-pillage pour le sommet du G8/G20.

Un gouvernement libéral rétablira la capacité d’investissement du gouvernement fédéral dans l’éducation postsecondaire en faisant de meilleurs choix. Nous annulerons l’entente mal négociée de 30 milliards de dollars pour l’acquisition d’avions de chasse furtifs F-35. Lorsqu’il sera nécessaire d’acheter des nou-veaux avions de chasse, nous dépenserons des milliards en moins que le gouvernement Harper ne le ferait. Nous annulerons les allègements fiscaux insensés du gouvernement Harper pour les grandes entreprises et nous rétablirons le taux d’imposition au niveau de 2010 pour les plus grandes entreprises canadiennes.

2. Puisque les frais de scolarité au Qué-bec sont plus bas que dans la plupart des provinces canadiennes, le Québec se trouve pénalisé quant aux crédits d’impôt pour ces frais. Les fédérations étudiantes évaluent cet écart à 143 millions de dollars. Comment allez-vous résoudre cette iniquité ?

ET

3. Le gouvernement fédéral dépense des sommes considérables dans des mesures fiscales pour l’éducation post-secondaire : 1,6 milliard de dollars en 2009. Or, la littérature scientifique tend à démontrer que cette aide est inefficace. Votre formation politique compte-t-elle se pencher sur cette question ?

Un gouvernement libéral mettra en place le Passeport canadien d’apprentissage de 1 mil-liard de dollars qui offrira 1 000 $ par an sur qua-tre ans à chaque étudiant au Canada afin qu’il l’utilise pour le collège, l’université ou le CÉGEP. Dans le cas des familles à faible revenu, le paie-ment s’élèvera à 1 500 $ par année, soit un mon-tant additionnel de 6 000 $. Pour refléter les frais de scolarité moins élevés du CÉGEP, les paie-ments aux étudiants du Québec seront répartis sur cinq ans, améliorant l’accessibilité autant au CÉGEP qu’à l’université. Nous instaurerons une période de transition au cours de laquelle les étudiants présentement inscrits au collège et à l’université pourront recevoir le Passeport d’éducation pour le reste de leurs études.

Les sommes d’argent associées au passeport d’apprentissage seront données directement aux étudiants et à leurs familles en versements annuels de 1 000 $ ou 1 500 $, au début de chaque année scolaire, au moment où les étu-diants en ont le plus besoin. Cela sera offert en plus du crédit d’impôt pour frais de scolarité, tout comme le Programme canadien de prêts aux étudiants et le Programme canadien de bourses aux étudiants, et à leurs équivalents québécois.

4. Le budget fédéral 2010 signifiait la fin de l’exonération fiscale des bourses d’études des postdoctor-ants, qui constituent l’élite scienti-fique montante du Canada. De plus, des montants rétroactifs peuvent être exigés jusqu’en 2006, ce qui peut signi-fier des dizaines de milliers de dollars. Votre parti compte-t-il revenir sur cette décision ?

ET

5. Les conseils subventionnaires jouent un rôle prédominant dans le finance-ment de la recherche universitaire, mais aussi dans le financement des projets d’études. Que proposez-vous afin d’améliorer la recherche univer-sitaire, notamment l’équité entre les disciplines, le financement des projets d’études et des frais indirects de re-cherche ?

Le gouvernement libéral précédent a plus que doublé son soutien financier au Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie, au Conseil de recherches médicales et au Con-seil de recherches en sciences humaines. Ceci s’est fait en vue d’accroître de façon significative le nombre de subventions à la recherche, de bourses d’études et de bourses de recherches pour les étudiants des deuxième et troisième cycles et au postdoctorat.

Au fur et à mesure que la situation financière du pays s’améliorera, un gouvernement libéral aug-mentera son soutien aux étudiants des deux-ième et troisième cycles ainsi qu’au postdoctor-at en investissant davantage dans les sciences, les technologies et la recherche fondamentale.

Un gouvernement libéral effacera une partie du prêt canadien aux étudiants pour les médecins, les infirmières et les infirmières praticiennes qui choisissent de pratiquer dans un village ou une communauté rurale reconnu comme mal desservi. Les médecins de famille seront admis-sibles à un effacement de leur prêt étudiant jusqu’à 8 000 $ par an pour un maximum de 40 000 $. Les infirmières et les infirmières prat-iciennes seront admissibles à un effacement de leur prêt étudiant jusqu’à 4 000$ par an pour un maximum de 20 000 $. Puisque le Québec ne participe pas au Programme canadien de prêts aux étudiants, un gouvernement libéral travaillera avec le gouvernement du Québec pour s’assurer que le Québec reçoive sa part équitable de cet investissement en se basant sur la proportion québécoise de la population du Canada.

Un gouvernement libéral modernisera la légis-lation relative aux droits d’auteur par une légis-lation neutre sur les technologies qui soit juste et instaure un équilibre entre les besoins des créateurs et ceux des consommateurs. Dans cet esprit, nous appuyons un élargissement claire-ment défini des utilisations équitables pour inclure les études par un examen clair et rigou-reux pour utilisation équitable qui garantit que les créateurs sont rémunérés pour leur travail.

Un gouvernement libéral aidera à rendre les études plus abordables en mettant en place le Passeport canadien d’apprentissage qui offrira 1 000 $ par an sur quatre ans à chaque étudi-ant au Canada afin qu’il l’utilise pour le collège, l’université ou le cégep. Pour les étudiants des familles à revenu modeste, le montant chaque année s’établira à 1 500 $. Tel que nous l’avons indiqué ci-haut, nous instaurerons une période de transition au cours de laquelle les étudiants présentement inscrits au collège et à l’université pourront recevoir le Passeport d’éducation pour le reste de leurs études.

Un gouvernement libéral offrira aussi une aide supplémentaire pour faire face au fardeau de la dette chez les étudiants grâce au Corps de service du Canada créé par le gouvernement libéral, qui offrira 1 500 $ en effacement du prêt étudiant aux jeunes Canadiens qui feront du bénévolat. Tel que mentionné précédemment, les médecins, les infirmières et les infirmières praticiennes auront aussi une aide supplémen-taire s’ils désirent exercer leur profession dans les régions désignées comme mal desservies. Puisque le Québec ne participe pas au Pro-gramme canadien de prêts aux étudiants, un gouvernement libéral travaillera avec le gouver-nement du Québec pour s’assurer que le Qué-bec reçoive sa part équitable de cet investisse-ment en se basant sur la proportion québécoise de la population du Canada.

Il est dans l’intérêt du Canada d’attirer les mei-lleurs étudiants étrangers, surtout ceux qui proviennent des puissances économiques émergentes, et de maintenir leurs liens avec le Canada une fois leurs études terminées. Nous voulons aussi soutenir les initiatives qui per-mettent aux étudiants canadiens d’aller étudier et faire du bénévolat outre-mer.

Dans le monde de plus en plus interdépendant dans lequel nous vivons, l’entreprenariat et l’innovation dans tous les domaines seront nour-ris par le flux d’idées auquel seront soumis d’une part les étudiants canadiens qui iront étudier à l’étranger et d’autre part les étudiants étrangers qui découvrent notre pays, notre culture, notre économie et notre système d’éducation post-secondaire.

Nous tirerons davantage de notre réputation pour notre ouverture, notre multiculturalisme et notre excellence en éducation, en faisant de l’apprentissage une composante majeure d’une nouvelle initiative de « image de marque » du Canada. En vertu de cette initiative, un gouver-nement libéral travaillera avec les provinces, les institutions et les associations postsecon-daires, et d’autres intervenants pour renforcer la présence du Canada dans les marchés clés et pour élargir le nombre d’échanges étudiants.

Nous avons besoin d’un nouveau modèle pour les ententes bilatérales qui reflètent le fonc-tionnement du monde d’aujourd’hui. Le Canada devrait aller au-delà des relations de gouverne-ment à gouvernement et utiliser tous nos rap-ports humains pour gérer nos contacts avec nos partenaires commerciaux, y compris dans le secteur privé, le milieu universitaire, les arts et la culture et la société civile.

Cette approche « pancanadienne » du monde va exiger du gouvernement fédéral une nou-velle forme de leadership basé sur la confiance et la collaboration. Un nouveau gouvernement libéral prendra le leadership en mettant en œuvre la toute première stratégie canadienne des réseaux mondiaux, qui traverse ce que les gouvernements précédents considéraient comme des domaines distincts, à savoir la diplomatie, le commerce, la défense et le dével-oppement international. Stimuler les échanges commerciaux sera un élément important des nouvelles « ententes sur les réseaux mondiaux », mais celles-ci iront bien au-delà des exporta-tions et importations.

En vertu de cette stratégie, nous améliorerons grandement la coopération entre les personnes, les échanges et les projets collaboratifs dans les secteurs clés tel que l’éducation. Au lieu d’une approche réactive et à la pièce, nous établirons

Les réponses des partis publiées dans la Voix étudiante, le sont dans leur intégralité et telles que reçues.

* Suite en page 6

1. Comment votre parti compte-t-il ra-mener les transferts pour l’éducation au niveau de 1993-1994, un écart évalué à 3,5 milliards de dollars ?

6. Lors de la dernière législature, la Chambre des communes a adopté le projet de loi C-288, mais il n’a pas fran-chi l’étape du Sénat. Ce projet de loi, s’inspirant de ce qui se fait au Québec, accordait un crédit d’impôt pour les nouveaux diplômes travaillant en région. Que compte faire un gouver-nement de votre parti afin de favoriser l’installation des nouveaux diplômés dans les régions éloignées ?

7. L’élargissement de l’utilisation équi-table à des fins académiques per-mettrait un développement scienti-fique plus soutenu, dans le respect des droits des créateurs. Que comptez-vous faire pour ajuster le droit d’auteur à la réalité du milieu universitaire ?

8. La législation fédérale actuelle empêche un nouveau diplômé de faire faillite sur sa dette d’études jusqu’à sept ans après sa diplomation, une situation unique. Comment entendez-vous faciliter la condition des anciens étudiants qui n’arrivent pas à rem-bourser leur dette d’études ?

9. Comment allez-vous favoriser le re-crutement, l’accueil et l’intégration des étudiants internationaux ?

10. Les accords internationaux rela-tivement au commerce touchent de plus en plus de domaines. La présente négociation à l’Organisation mondiale du commerce pourrait toucher le do-maine de l’éducation. Comment votre parti perçoit-il l’éducation dans le cadre des négociations commerciales, notamment dans le cadre de l’AGCS et de l’accord Canada/Union-Europée-nne ?

du Québec

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6 6FEUQ.QC.CA - FECQ.ORG •

Un gouvernement libéral mettra sur pied un système de plafonnement et d’échanges un mécanisme qui établira un plafond des émis-sions totales de gaz à effet de serre provenant des grandes installations industrielles et qui vendra aux enchères des permis d’émission aux entre-prises qui pourront ensuite s’échanger ces permis entre elles en conformité avec la loi.

L’Europe a déjà adopté un système de pla-fonnement et d’échanges. Au Canada, face à l’inertie du gouvernement Harper, la Colombie-Britannique, le Manitoba, l’Ontario et le Québec se sont joints à des états américains pour mettre en place d’ici 2015 un système de plafonnement et d’échanges dans le cadre de la Western Climate Initiative (WCI).

De concert avec les provinces, un gouverne-ment libéral mettra sur pied un système qui s’appliquera à tous les secteurs de l’économie, sans exception, et qui sera équitable pour toutes les régions du pays. Un gouvernement libéral col-laborera aussi de façon responsable avec d’autres pays et organismes multilatéraux afin d’assurer

des objectifs cohérents pour la relation dans son ensemble et mettrons en place des man-dats d’action bien précis aux plus hauts niveaux. Réussir signifiera d’aller au-delà des relations de gouvernement à gouvernement et de mettre en valeur les relations à tous les niveaux, incluant le secteur privé, le milieu universitaire, les arts et la culture ainsi que la société civile.

La connaissance favorise les réseaux mon-diaux et, par conséquent, l’apprentissage et l’enseignement supérieur deviennent des entre-prises de plus en plus internationales. Le Canada compte certaines des meilleures universités au monde mais, au cours des dernières années, il a reculé comparativement aux pays comme l’Australie et le Royaume-Uni, qui misent de plus en plus sur la dimension internationale de l’éducation.

Un gouvernement libéral lancera une nouvelle initiative de « l’image de marque » du canada dans les principaux marchés du monde, en col-laboration avec le secteur privé, des artistes de premier plan et des universitaires. Faisant partie de cette stratégie, un gouvernement libéral col-laborera avec les provinces, les établissements d’enseignement supérieur et le secteur privé afin de soutenir les efforts déployés par les prin-cipaux établissements canadiens qui tentent d’établir une présence dans les marchés émer-gents clés et d’augmenter le nombre d’échanges étudiants qui permettent aux Canadiens d’aller étudier à l’étranger.

l’adoption d’une entente internationale sur les changements climatiques qui soit musclée et fon-dée sur la science.

Les libéraux se sont engagés à une cible de réduction à long terme des émissions de 80 pour cent d’ici 2050 par rapport à leur niveau de 1990. Nous avons aussi pressé le gouvernement Harper d’appuyer une entente internationale ambitieuse qui maintiendrait la hausse globale des températures sous la barre des 2 oC. Par son obstruction gênante à la conférence de Copenh-ague et son invisibilité un an plus tard à Cancun, le gouvernement conservateur a démontré qu’il n’a nullement l’intention d’aider à conclure une nouvelle entente internationale. Nous continu-erons à progresser vers notre cible de réduction à long terme des émissions et nous demand-erons à un organisme consultatif indépendant, la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, de recommander des cibles à moyen terme réalisables qui seront basées sur des études scientifiques.

Une grande partie de la solution canadienne en matière d’énergie propre consiste à mettre en œuvre des mesures énergétiques pratiques qui entraîneront des économies pour les familles. Un gouvernement libéral investira 400 millions de dollars pour un nouveau crédit d’impôt pour la rénovation écologique visant les rénova-tions résidentielles qui permettent aux familles d’économiser et d’aider l’environnement. Les Canadiens qui procéderont à ce type de rénova-tions (installation de fenêtres neuves, de nou-velles portes ou d’un nouveau toit) pourront

réclamer un crédit d’impôt allant jusqu’à 13 500 $. Un gouvernement libéral couvrira également 50 pour cent des frais de l’évaluation énergétique effectuée avant les rénovations. Ce crédit d’impôt permanent et remboursable sera plus facile et coûtera moins cher à administrer que le pro-gramme temporaire de subventions. Il sera aussi plus généreux pour plusieurs types de projets et favorisera la croissance de petites entreprises en efficacité énergétique.

Dans notre plan, un gouvernement libéral s’engage à quadrupler la production d’énergie renouvelable du canada par rapport au niveau de 2009 d’ici 2017 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de façon importante et créer des emplois dans le secteur de l’énergie propre. Pour nous aider à atteindre cet objectif, nous ressusciterons le programme Encouragement à la production d’énergie renouvelable (EPER), un programme très efficace qui a été supprimé par les conservateurs de Harper. Ce programme incitera les producteurs d’énergie renouvelable à accélérer le développement de technologies commercialisables axées sur des sources telles que le soleil, le vent, les marées et la biomasse. Parallèlement aux initiatives provinciales et à un plan canadien sur la lutte contre les changements climatiques dont il est question plus loin dans ce chapitre, un investissement d’un milliard de $ dans le programme EPER augmentera les sources d’énergie renouvelable du Canada à 10 pour cent de notre production énergétique globale d’ici 2017.

11. Les étudiants sont déçus du manque de leadership du gouverne-ment canadien en ce qui a trait à la lutte au changement climatique. Quelles actions votre parti compte-t-il entreprendre pour renverser la vapeur et réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada?

Depuis plus de 20 ans, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 15 associations membres et forte de 125 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeune au Québec.

La Fédération étudiante collégiale du Qué-bec (FECQ) représente près de 55 000 étudi-ants réunis dans 22 associations étudiantes présentes sur l’ensemble du territoire québé-cois. Depuis 20 ans, elle défend et promeut les droits et intérêts des étudiants des cégeps.

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Votez dans la circonscription de votre résidence.• Si vous avez déménagé pour vos études, vous devez choisir votre résidence entre l’endroit où

vous demeurez pendant ou en dehors de celles-ci (p. ex. chez vos parents).• Trouvez votre bureau de scrutin ou bureau local d’Élections Canada : • Vérifiezvotrecarted’informationdel’électeurd’ÉlectionsCanada,consultezwww.elections.ca

(en inscrivant votre code postal) ou téléphonez-nous.• Les bureaux de scrutin sur les campus sont réservés aux étudiants qui y résident et considèrent

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du Québec