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SOC IÉTÉ
Dans ce dossier, les élèves devront à plusieurs reprises donner leurs opinions sur des sujets aussi diversifiés que signifiants pour eux. Pour y parvenir de façon adéquate, on leur présentera une démarche qui leur montrera que partager des opinions est une activité intellectuelle exigeante, mais gratifiante, et une source d’enrichissement personnel.
Au cours de la phase d’exploration, après la présentation du projet, les élèves apprendront à faire la distinction entre donner simplement une opinion, justifier une opinion ou se lancer dans une argumentation. De courts textes illustreront ces différences et attireront leur attention sur les procédés linguistiques utilisés par des auteurs de textes d’opinion. Les élèves pourront aussi explorer des blogues et constater le grand éventail que ceux-ci proposent pour exprimer des opinions.
La phase de réalisation sera consacrée à l’analyse des procédés linguistiques favorisant l’expression d’opinions : emploi des pronoms personnels, connotation, description, explication, exemples, subordonnées de comparaison, de cause et de conséquence, etc. Les élèves pourront lire des textes d’opinion ou écouter des échanges verbaux pour se familiariser avec les diverses facettes de l’expression d’opinions. Ils seront aussi sensibilisés au phénomène de l’argumentation, c’est-à-dire à l’art de convaincre, qui exige une construction textuelle plus organisée.
La section Bilan proposera des pratiques de lecture et de communication orale supplémentaires afin d’assurer la consolidation des acquis sur les plans culturel et linguistique. Les élèves auront l’occasion de réfléchir à l’aspect intellectuel et concret de leur participation. Trois textes pourront faire l’objet d’analyses et de discussions.
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Dès la période d’exploration, les élèves seront appelés à lire des auteurs qui se sont penchés sur divers sujets d’intérêt public (environnement, médias, technologies, etc.). Ils pourront aussi écouter des discours de certaines personnalités qui façonnent l’opinion publique grâce à leur compétence en communication orale. Ils se sensibiliseront ainsi aux différentes façons de s’exprimer dans la société contemporaine.
Sur le plan de la langue, une attention particulière sera accordée à ce qui permet à un texte d’opinion ou à une communication orale d’avoir l’effet escompté : emploi adéquat des pronoms personnels, connotation, subordonnées de comparaison, de cause et de conséquence, ton, débit, etc.
Le projet de participer à une table ronde est essentiel pour développer plusieurs compétences; en premier lieu celle d’apprendre à exprimer son opinion publiquement. Cela est primordial dans une société moderne où plusieurs enjeux sociaux concernent directement les jeunes. Ils doivent être capables d’y réagir en prenant la parole de façon efficace. Il est aussi important qu’ils soient en contact avec des opinions diversifiées et parfois contradictoires. Enfin, l’utilisation de stratégies argumentatives pour convaincre nécessite des mises en situation nombreuses et des pratiques bien ciblées.
On pourra facilement adapter le projet pour mieux répondre aux besoins et champs d’intérêt des élèves. Voici quelques pistes.
Pour alléger le projet
• Faire un débat d’opinions en équipes selon les intérêts (le sport, la mode, les relations amoureuses ou amicales, la malbouffe, les changements climatiques, etc.).
• Se concentrer sur la recherche de blogues par sujets en formant des équipes selon leurs champs d’intérêt. Préparer une grille d’observation pour permettre une recherche valable.
• Faire rechercher des lettres d’opinion dans les quotidiens imprimés. Préparer une grille d’analyse pour faciliter le travail et orienter la lecture sur les éléments clés d’une lettre d’opinion bien construite.
• Faire un marathon oral d’opinions sur un sujet donné. Les élèves doivent réagir rapidement en donnant leur opinion. L’enseignant ou les élèves donnent une opinion et il faut répondre en acceptant ou en refusant l’énoncé.
• Choisir une phrase-choc, la lire et demander aux élèves d’y réagir par écrit en quelques minutes. Recueillir ensuite les opinions et faire une mise en commun.
• Recueillir diverses lettres d’opinion. Les distribuer aux équipes et les faire commenter.
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Pour élargir la portée du projet
• Donner une liste d’émissions télévisées ou radiophoniques à évaluer selon certains critères (clarté du langage, intérêt commun, préjugés, etc.). Faire une mise en commun et demander aux élèves de choisir la meilleure émission (télévisée et radiophonique) à partir de critères préétablis.
• Interviewer un animateur ou une animatrice sur sa façon de construire son argumentation (préparer les questions à l’avance en équipes).
• Recueillir diverses lettres d’opinion sur un même sujet d’actualité dans quelques journaux. Les faire lire et animer une discussion sur la façon de traiter le sujet selon le type de journal. Préparer une grille pour faciliter et diriger la discussion.
• Apporter des journaux en classe. Partager la classe en équipes et demander aux élèves de se préparer à répondre à une lettre d’opinion sur un événement, un spectacle ou un dossier.
• Organiser une table ronde à l’école sur un sujet d’intérêt scolaire (les activités parascolaires, les règlements, les expulsions, les pénalités dans les retards, dans les remises de travaux, etc.). Choisir des responsables et établir un plan de travail.
• Mettre sur pied un feuillet d’opinions avec deux ou trois rubriques (sport, voyages, mode, etc.) Le feuillet peut être distribué dans les classes à une fréquence déterminée à l’avance.
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À de nombreuses occasions dans ce dossier, les élèves ont à mettre en réseau différents éléments de réflexion, des lettres d’opinion et des textes à caractère argumentatif.
• Établir des liens entre différents énoncés «engagés» (activité 1) Demander aux élèves de regrouper les énoncés qui ont des points communs (réflexion philosophique, problème scolaire, environnement, etc.). Leur demander d’identifier les indices linguistiques qui leur permettent de faire le regroupement. En équipe, faire sélectionner les énoncés qui leur semblent les plus objectifs, les plus percutants, les plus amusants, etc.
• Mettre en réseau des lettres d’opinion (activité 2) Pour réaliser la consigne no 6 de la p. 9 du manuel, les élèves devront lire plusieurs lettres d’opinion. On les invite à qualifier les opinions : Sont-elles subjectives ou objectives? Quel ton les auteurs donnent-t-il à leur lettre? Utilisent-ils du vocabulaire connoté?Interpellent-ils les destinataires? Les élèves doivent être capables d’identifier les similitudes et les différences et, surtout, de distinguer une simple opinion d’une argumentation étoffée.
• Comparer des textes d’opinions diffusés sur des blogues avec des textes
publiés dans des imprimés (activité 3) À l’aide de la fiche 1.3, on fera comparer un même genre dans différents médias. Les élèves constateront qu’en général, les textes publiés dans les journaux sont écrits avec plus de soin. On sent dans ceux-ci un travail de rédaction professionnelle et souvent de révision, ce qui est rarement le cas des blogues, des productions plus spontanées souvent empreintes d’amateurisme. Revenir en grand groupe sur les réponses données par les élèves et les faire comparer.
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• Mettre en réseau des textes sur la violence au hockey (activité 4) Cette mise en réseau amènera à comparer trois textes : deux textes d’opinion et un récit inspiré d’un fait vécu sur la violence au hockey. Cela permettra de percevoir le phénomène sous des angles différents. On s’interrogera également sur d’autres dimensions des textes : structure, thèse et arguments. La fiche 1.4 présente cette mise en réseau de façon détaillée.
• Mettre en réseau des textes sur le piratage informatique (activité 5)
Faire trouver deux ou trois textes sur le thème du piratage. Les faire classer selon l’objectivité de l’opinion émise. Faire apprécier la qualité de l’argumentation en se demandant si elle est bien fondée ou bien étoffée. Se demander aussi sur quoi elle est fondée : des faits, des exemples vécus, des statistiques, des recherches, etc. Faire comparer les arguments pour ou contre le piratage informatique et y faire réagir.
• Comparer diverses émissions radiophoniques ou télévisées (activité 6)
Il s’agit ici (p. 19 du manuel) de mettre en réseau différentes émissions pour faire ressortir des points forts et des faiblesses dans l’expression d’opinions sur divers plans : le sujet, le choix des mots, le développement de la prise de position, les arguments, etc. Utiliser la fiche 1.5 pour guider l’écoute.
• Mettre en réseau des textes sur le thème des Jeux olympiques (activité 7)
Faire trouver différents textes sur le thème des Jeux olympiques. Les faire comparer sur le plan du contenu, de l’organisation et du traitement de l’information. Voir ce que chacun des textes apporte aux lecteurs sur sa compréhension des Jeux olympiques et des angles sous lesquels on peut aborder ce sujet.
• Comparer des textes pour identifier les procédés argumentatifs (activité 8)
Il est important que les élèves étudient les procédés utilisés par les auteurs pour exprimer une opinion pour pouvoir ensuite s’en inspirer. Au cours de l’activité, les élèves devront comparer des éditoriaux sur différents plans : le type d’arguments utilisés, la connotation, l’objectivité, la qualité de l’argumentation, etc.
• Comparer deux textes traitant d’un même événement (activité 8) On comparera ici deux textes qui présentent des opinions diamétralement opposées sur Paul Watson, un militant très controversé de la cause environnementale. Les élèves évalueront la qualité de chacune des opinions, en se penchant notamment sur leur structure et leur ton.
Autres pistes de mises en réseau• Écouter diverses émissions et les comparer avec des textes du même
sujet Proposer aux élèves d’écouter deux ou trois émissions qui traitent d’un sujet d’actualité (l’accueil des immigrants, un événement sportif, la prévention du suicide, etc.). Amener les élèves à identifier les prises de position pour comprendre comment des opinions sur un même sujet peuvent sensiblement diverger. Faire comparer le contenu de ces émissions avec des textes publiés sur le même sujet.
• Se prononcer sur un thème imposé Les élèves choisissent un sujet qui les préoccupe ou qui les intéresse tout particulièrement. Choisir au hasard des élèves qui auront à exprimer leur opinion en quelques minutes. Faire établir des liens entre les différents arguments afin d’établir des points communs et des points divergents.
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Dans ce dossier, les activités d’écriture seront généralement au service de la communication orale. Il reste que les élèves auront de multiples occasions d’écrire avec diverses intentions : mettre sur papier des opinions, écrire un paragraphe pour défendre une opinion, rédiger une lettre d’opinion pour un courrier aux lecteurs, écrire un plan pour préparer une table ronde, etc.
Défendre une affirmation à l’aide d’arguments fondés (activité 1)
Les élèves ont à rédiger un texte en équipe pour défendre une affirmation. Ils peuvent entreprendre des recherches pour étayer leurs arguments. On insistera au cours de cette situation sur la pertinence des arguments. Il faudra prévoir une introduction, un développement et une conclusion. On rappellera au besoin les différentes façons de citer ses sources. On choisira un des textes pour en observer la structure, l’agencement des idées et le choix du vocabulaire.
Rédiger une synthèse de la compétence à communiquer oralement (activité 2)
Les élèves doivent percevoir l’écrit comme une façon de structurer la pensée. Une fois qu’ils auront rempli leur profil en communication orale (fiche 1.1), leur demander de rédiger une synthèse de leur compétence à communiquer oralement. Ils pourront alors exprimer leurs attentes sur ce plan. Cette synthèse pourra être intégrée au portfolio.
Répondre à des blogues (activité 3)
À la p. 10 du manuel, les élèves lisent des blogues pour se sensibiliser à l’expression d’opinions de toutes sortes. Faire un survol de textes tirés de blogues pour repérer un billet qui semble particulièrement bien écrit. Suggérer aux élèves de répondre à une ou deux opinions en utilisant des phrases courtes et en s’assurant que l’opinion soit bien convaincante. Organiser un échange des missives pour les corriger avant de les transmettre. Faire utiliser des ouvrages de référence et des outils informatiques, des logiciels de correction ou des dictionnaires en ligne, par exemple.
Écrire un texte sur la violence au hockey en choisissant les marques énonciatives appropriées (activité 4)
À la p. 13 du manuel, les élèves lisent trois extraits présentant plusieurs marques énonciatives. Après avoir discuté avec eux de la pertinence du choix des auteurs, on leur demandera d’écrire un court texte pour donner leur opinion sur la violence au hockey en choisissant les marques énonciatives qui auront le meilleur effet sur les lecteurs. Échanger ensuite sur la façon dont les élèves ont traduit leur opinion dans leur texte.
Répondre au billet écrit par Richard Martineau (activité 6)
On demande aux élèves d’écrire un court billet pour réagir à un blogue de Richard Martineau traitant du système Mosquito, un appareil qui vise à chasser les adolescents de certains lieux publics. Ils devront s’inspirer du style du billet du journaliste pour rédiger un texte court et percutant empreint d’ironie. Inviter les élèves à bien faire sentir leur point de vue. Les inciter à essayer différentes formulations en cours de rédaction pour trouver les meilleures. Une fois les billets rédigés, inviter les élèves à les critiquer en équipe sur le plan des idées et de la formulation.
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Utiliser des marqueurs de modalité (activité 7)
Expliquer aux élèves que les marqueurs de modalité sont essentiels pour exprimer une opinion (voir le bloc notionnel de la p. 21 du manuel). On fera rédiger quelques phrases pour s’assurer qu’ils comprennent le rôle des marqueurs de modalité pour exprimer notamment la probabilité et l’appréciation.
Réagir à la thèse de Paul Watson (activité 8)
La lecture de deux textes d’opinion réagissant aux propos du militant écologiste controversé Paul Watson servira de déclencheur à cette situation d’écriture (manuel p. 25). Les élèves devront énoncer clairement leur thèse et formuler des arguments pertinents pour la défendre. On leur fera prêter une attention particulière aux procédés argumentatifs (se baser sur des faits, des exemples, des témoignages d’experts, etc.). Rappeler aux élèves d’utiliser un code de correction (voir Introduction, p. 00).
Se prononcer sur une innovation (activité 8)
Les élèves expriment leur opinion sur une des inventions décrites aux p. 27 et 28 du manuel pour réinvestir les connaissances qu’ils ont acquises : respect de la structure du texte d’opinion, expression de la thèse et des arguments et utilisation de procédés argumentatifs. Lors d’une mise en commun, on reprendra certains textes pour en observer le style et l’expression des idées et proposer des aménagements au besoin.
Présenter un personnage célèbre (activité 9)
Huit personnages célèbres sont présentés dans la chronique Au répertoire, p. 30-31 du manuel. Après avoir fait une courte recherche, les élèves rédigeront une courte biogra-phie d’un des personnages et feront lire leur texte à des camarades. On les invitera à utiliser un logiciel de correction et des outils de révision pour corriger leur texte sur le plan de la syntaxe, du lexique, de l’orthographe d’usage et de l’orthographe grammaticale.
Choisir une façon d’exprimer son opinion (activité 9)
À la p. 33 du manuel, on suggère différentes façons d’exprimer son opinion : par la description, par l’explication, par la narration ou par l’exemple. On demandera aux élèves d’écrire un paragraphe pour donner leur opinion sur un sujet en choisissant le procédé qu’ils préfèrent. On lira ensuite les textes pour évaluer l’effet produit chez les lecteurs.
Préparer une table ronde (activité 10)
Les élèves devront se préparer adéquatement pour participer à une table ronde en rédigeant un plan détaillé du déroulement de l’activité et du contenu de leur communication. Comme la table ronde sera préparée en équipes, le plan doit l’être aussi pour ensuite être vérifié, ajusté au besoin et aussi permettre un retour sur le succès ou les ratés de l’exercice.
Créer un blogue (activité 12)
En créant un blogue, les élèves auront l’occasion d’écrire de nombreux billets et de rédiger des réponses ou des commentaires à l’intention des participants. On les invitera à respecter la structure du texte d’opinion et à bien défendre leur thèse à l’aide d’arguments percutants. Il faudra aussi respecter les règles de la syntaxe et de l’orthographe pour être crédible auprès de ses lecteurs.
D-1.8 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Si vous réalisez le projet en début d’année (la table ronde), demander aux élèves de se fixer des objectifs à atteindre sur le plan de la communication orale. On pourrait par exemple se donner pour objectif de corriger des impropriétés, des anglicismes ou des barbarismes.
Donner son opinion verbalement (activité 1)
À la p. 6 du manuel, les élèves lisent des opinions en vrac. Faire choisir une des affirmations et demander aux élèves d’exprimer leur point de vue. Faire utiliser :
• des éléments verbaux (mots précis, phrases-chocs) ;
• des éléments paraverbaux (le ton utilisé, bonne articulation, débit, volume de la voix, intonation) ;
• des éléments non verbaux (orientation du regard, signes de la main ou de la tête, posture qui signale l’approbation ou la désapprobation, etc.).
Inviter les élèves à présenter leur opinion à leur équipe ou à l’ensemble de la classe. Inviter les élèves à bien planifier la discussion. Faire un retour pour noter les éléments à améliorer et rendre les élèves conscients de l’effet produit par certains procédés.
Confronter et défendre ses idées pour expliquer le sens de trois termes (activité 2)
Une fois les termes «opinion», « justification» et «argumentation» mieux définis, les élèves sont invités à discuter en équipe (no 6, p. 9 du manuel). Profitez de cette discussion pour rappeler certains éléments à respecter lorsqu’on prend part à une discussion :
• réfléchir aux différents angles selon lesquels on pourrait traiter le sujet avant d’entamer la discussion ;
• au besoin, attribuer des rôles aux membres de l’équipe en tenant compte de la situation de communication : porte-parole, animateur ou animatrice, secrétaire, etc.
• adopter une attitude d’ouverture, d’écoute et de respect ;
• poser des questions pour faire progresser la discussion, demander des éclaircissements, faire reformuler des propos ou les synthétiser ;
• proposer au besoin des améliorations à la fin de la discussion pour rendre les échanges plus motivants.
Confronter et défendre ses idées sur l’apport des nouvelles technologies (activité 3)
Ce sera une autre occasion d’émettre son opinion et d’échanger en groupe. Rappeler les éléments à prendre en compte lors d’une discussion. Inviter les élèves à participer activement à la discussion en émettant de nouvelles idées ou en précisant une information et les amener à reconnaître les moyens verbaux, paraverbaux et non verbaux utilisés par leurs interlocuteurs pour faire progresser la discussion.
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Réfléchir au phénomène de la violence au hockey (activité 4)
La lecture des textes Notre hockey, Violence au hockey junior – Conseil à la ministre du Sport et du Loisir et Le principe du crâne fragile donneront aux élèves l’occasion de réagir à ce sujet qui est toujours d’actualité. Avant d’amorcer la discussion, rappeler l’importance de ne pas imposer ses vues aux autres et de les laisser émettre librement leur opinion pour connaître leur point de vue. Si possible, filmer une ou deux équipes pour observer la façon dont ils s’y prennent pour organiser leurs idées, structurer leur argumentation et exprimer leur point de vue. Rappeler au besoin la façon de gérer des conflits. Faire remplir la fiche générale d’autoévaluation E-1: Grille d’autoévaluation:Confronter et défendre des idées.
Prendre position sur le piratage informatique (activité 5)
Les élèves donnent leur opinion sur le piratage informatique après avoir lu un texte du Recueil, p.196. Leur demander de se répartir des rôles pour assurer la bonne marche de la discussion. On insistera plus particulièrement sur la pertinence des arguments utilisés. Filmer une ou deux équipes pour observer l’ensemble des moyens verbaux, non verbaux et paraverbaux utilisés pour faire progresser la discussion. Demander aux élèves observateurs de remplir la fiche générale d’évaluation E-5 : Grille d’observation : Confronter et défendre des idées.
Écouter des débats, de tables rondes ou des tribunes (activités 6 et 10)
Les élèves écouteront des émissions de radio et de télévision dans lesquelles les participants donnent leur opinion sur différents sujets. À l’aide de la fiche 1.5, ils pourront :
• préparer l’écoute et activer leurs connaissances sur le sujet de l’émission ;
• prendre des notes pour dégager les points de vue exprimés et noter les éléments verbaux, paraverbaux et non verbaux (dans le cas d’une émission de télévision) ;
• faire le point après l’émission sur les connaissances qu’ils ont acquises et vérifier si leur opinion de départ a été modifiée.
Observer des aspects non verbaux en situation de communication (activité 6)
On demande ici aux élèves d’observer des personnes de leur entourage pour relever les aspects non verbaux. Il serait intéressant d’élaborer avec eux une grille d’obser-vation. Cela leur permettra de comparer ensuite leurs observations à partir de critères communs. On pourra également les comparer avec les aspects non verbaux qu’on a observés auparavant chez les animateurs des émissions de télévision.
Un jeu de rôle : animateur ou animatrice de radio ou de télévision (activité 6)
Proposer aux élèves de jouer le rôle de l’animateur ou animatrice. Faire comprendre l’importance du ton employé, de l’articulation, du débit, du vocabulaire, des pauses, etc. Si possible, filmer les présentations pour observer les gestes, le regard, la posture, etc. De tels jeux de rôle fournissent aux élèves d’excellentes occasions de s’exprimer dans un registre de langue standard, voire soutenu, à l’exemple des animateurs des grandes chaînes de radio ou de télévision.
D-1.10 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Utiliser l’ironie pour convaincre (activité 7)
Après avoir lu Les Olympiques du Pétrin 2008, un texte des plus ironiques, les élèves devront identifier les marques d’ironie. On leur demandera ensuite de construire des phrases ironiques sur différents sujets. Leur suggérer de s’inspirer de caricatures publiées dans de grands quotidiens pour trouver des idées.
Écouter des messages publicitaires (activité 7)
Les élèves écoutent des messages publicitaires pour dégager les procédés utilisés pour convaincre. On les incitera à adopter une attitude d’écoute critique pour saisir le vrai sens du message. On fera ensuite relever les différentes marques de modalité et les procédés stylistiques utilisés pour communiquer ce message.
Pratiquer l’argumentation (activité 8)
Pour influencer ses destinataires, il faut donner des arguments valables et convaincants. Les explications données dans le bloc notionnel de la p. 23 du manuel permettront aux élèves de comprendre ce que sont des arguments. Choisir des élèves au hasard et leur demander d’émettre au moins un argument solide pour appuyer une thèse. Discuter avec les élèves de la valeur des arguments. Faire ensuite la même démarche en formulant des contre-arguments.
Participer à un court débat (activité 8)
L’analyse de trois extraits de textes exprimant une opinion sert d’amorce à un débat sur l’un ou l’autre des sujets. En équipe, les élèves choisissent une thèse à défendre en trouvant des arguments bien fondés. On invite les élèves à trouver des moyens de susciter l’intérêt de l’autre. Il serait intéressant de filmer des équipes pour faire des observations avec l’ensemble de la classe. Pour faciliter la tâche d’observation, faire remplir la fiche générale d’évaluation E-5 : Grille d’observation : Confronter et défendre des idées.
Participer à une table ronde (activité 10)
Cette communication orale est l’aboutissement de plusieurs pratiques plus restreintes. La démarche de préparation et de réalisation est bien décrite aux p. 36 et 37 du manuel. Rappeler aux élèves que la communication implique la prise de parole et l’écoute. Quand viendra leur tour de prendre la parole, ils devront employer un ton convaincant et formuler avec clarté et assurance des arguments bien fondés. Leur fournir une grille d’évaluation, la fiche 1.8 : Grille d’observation de la compétence à communiquer oralement : Exprimer son opinion dans une table ronde. La faire remplir par des observateurs et la remplir soi-même. Comparer les évaluations.
Interviewer un animateur ou une animatrice de radio ou de télévision (acti-vité 13)
Interroger la personne sur les techniques d’animation. Cette rencontre pourrait éventuellement se faire de façon virtuelle à l’aide d’une cybercaméra. Demander aux élèves de prendre des notes au cours de la rencontre et de s’inspirer des techniques de l’animateur ou de l’animatrice pour mener ensuite un débat en classe.
D-1.11A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Les élèves devront exprimer, lire et écouter des opinions variées pour mieux comprendre l’importance de chacun des éléments du schéma de la communi-cation. Ils constateront que l’émetteur donne une couleur personnelle à son message oral ou écrit en utilisant différents procédés langagiers selon le contexte (entrevue, discours, débat, éditorial, lettre d’opinion, réaction, commentaires, etc.) ou selon les destinataires. À l’activité 1, il faudra recréer le schéma de la communication pour insister sur l’aspect relationnel et dynamique de la communication. Les activités 6 et 7 permettront de bien faire ressortir cette dynamique et d’observer que le message de l’énonciateur est influencé par ses caractéristiques personnelles, par ses croyances et par ses préjugés.
Les élèves prendront conscience qu’exprimer ou écouter une opinion est un acte d’énonciation. Ils verront que, dans ce cas, le point de vue est généralement engagé et que les énonciateurs utilisent différents procédés pour marquer cet engagement. Le point de vue sera par ailleurs travaillé dans l’ensemble des situations du dossier, et de nombreuses questions et consignes amèneront les élèves à s’interroger sur les marques de modalité et à percevoir leur utilité dans une argumentation. L’activité 4 est consacrée en partie à l’utilisation des marques énonciatives, des marques qui permettent notamment d’interpréter l’attitude de l’énonciateur face à son sujet et face au destinataire.
Plusieurs consignes invitent les élèves à juger de l’impact de l’utilisation de marques de modalité dans un texte. On leur demandera, en situation d’écoute, (activités 6 et 10) de prêter attention à ces marques qu’ils peuvent employer lorsqu’ils s’expriment oralement ou par écrit.
À l’activité 2, on rappelle aux élèves les règles de la cohérence textuelle (unité du sujet, reprise de l’information, organisation et progression de l’information, absence de contradiction et constance du point de vue) et on fait observer ces règles dans plusieurs textes du manuel et du Recueil de textes. À l’activité 8,on traitera plus particulièrement de la pertinence des arguments et de la façon de bien fonder une argumentation. On distinguera également ce qui fait qu’une opinion est plutôt objective ou plutôt subjective.
Pour travailler la cohérence, il peut être intéressant de partager la classe en deux équipes : l’une qui identifie des textes qui répondent aux exigences de cohérence et une autre qui identifie des textes où la cohérence est déficiente. Leur faire trouver les marques linguistiques et sémantiques qui appuient leur position. Cette activité peut être faite aussi à partir de textes extraits de quotidiens, de revues périodiques ou à partir de l’écoute d’émissions radiophoniques ou télévisées.
On travaille l’hypertexte aux activités 3, 6 et 12: les élèves devront en effet lire des blogues d’opinion, y réagir et créer eux-mêmes des blogues. Rappelons que le blogue est un hypertexte : à l’aide d’hyperliens, il renvoie à différents articles, permet de consulter des archives, de lire d’autres blogues, de consulter différents sites Internet, etc. On fera observer aux élèves l’architecture de différents blogues pour en dégager les similitudes et les différences.
À l’activité 1, on fera distinguer différents genres de communications orales afin de mieux cerner ce qu’est la table ronde, l’objet du projet (activité 10). Les élèves devront lire des lettres d’opinion, des courriers aux lecteurs, des éditoriaux et des billets sur différents sujets, puis écouter des opinions données dans le cadre d’entrevues, de débats, de tribunes ou de tables rondes. On verra à l’activité 6 qu’une opinion peut s’exprimer de toutes sortes de façons. L’activité 8 permettra d’étudier un des discours politiques les plus célèbres de l’histoire.
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On insiste beaucoup au cours du dossier sur le but du texte argumentatif :convaincre, inciter, persuader. On présente aussi une grande variété de textes d’opinion : des annonces publicitaires, des lettres d’opinion, des discours politiques, des commentaires journalistiques, des billets, des éditoriaux, des tables rondes, etc. À l’activité 5, on comparera le texte argumentatif avec les autres types de textes pour en dégager la spécificité.
Ce dossier se veut une sensibilisation à l’argumentation. On en pose les fondements en insistant sur le but de la séquence argumentative : convaincre ou persuader. À l’activité 1, on distinguera une opinion d’une justification ou d’une argumentation et on abordera le concept d’objectivité. On étudiera à plusieurs occasions les procédés utilisés pour marquer le point de vue (activités 1, 2, 3, 4, 6, 7). On présentera aussi la structure du texte d’opinion (activité 5). On définira les notions de thèse et d’arguments (activité 8) et on abordera certains procédés argumentatifs : la description, l’explication, la narration et l’exemple (activité 9). L’étude de la séquence argumentative sera approfondie au cours du dossier 5 plus tard en cours d’année.
Dans le manuel, plusieurs exemples permettront aux élèves de faire la distinction entre une explication, une description, une narration et une argumentation. On verra qu’une argumentation peut intégrer différents types de séquences. On pourra rappeler les caractéristiques de chacune de ces séquences en faisant ressortir les procédés qui leur sont propres.
On rappellera aux élèves que la phrase interrogative a un but, tout comme la phrase emphatique ou la phrase exclamative. Ces types et ces formes de phrases viennent souvent marquer le point de vue et renforcer l’argumentation. Faire étudier leur construction à l’aide de différentes manipulations syntaxiques.
On aborde la question des pronoms personnels dans le cadre des marques énonciatives qui marquent le point de vue (voir à ce propos le bloc notionnel de la p. 12). On travaillera cette question à l’aide du texte Notre hockey (activité 4). Le Référentiel grammatical, p. 8, permettra de voir le rôle du pronom personnel pour mettre en évidence la présence de l’énonciateur et du destinataire.
Ensuite, on situera le pronom personnel par rapport à l’ensemble des pronoms en faisant élaborer un schéma organisateur sur les pronoms: leurs caractéristiques (forme, variabilité), les sortes de pronoms (personnel, indéfini, démonstratif, etc.), leur rôle, etc. Enfin, on se penchera sur les fonctions syntaxiques des pronoms personnels conjoints et des pronoms relatifs. Pour compléter le schéma des élèves, on pourra consulter le Référentiel grammatical et d’autres ouvrages de référence.
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Partir de l’étude des pronoms personnels qui commandent l’accord du verbe conjugué pour revoir le système de conjugaison. Revoir dans le cadre d’un atelier de grammaire les notions de radical et de terminaison, et de temps simples et de temps composés. Faire remplir la fiche grammaticale 30 : Conjuguerdes verbes réguliers et irréguliers usuels. Corriger collectivement.
On peut aussi proposer des ateliers pratiques sur les verbes réguliers ou irréguliers. Certains verbes (faire, avoir, être, etc.) sont encore fort malmenés. Présenter certains cas d’irrégularité. Partir de cas concrets pour faire déduire les règles aux élèves. Puis faire remplir à ce sujet les fiches grammaticales 33,34 et 36 sur le cas des verbes qui doublent le r au futur simple et au conditionnel présent, les verbes en -ir et en -re, et enfin les verbes en -dre et en -tre.
Profiter de ces ateliers grammaticaux pour revoir le fonctionnement des conjugueurs. Inviter les élèves à les utiliser, en cas de doute, lorsqu’ils écrivent un texte.
La capsule Culture de la p. 18 du manuel donne l’origine du mot «blogue»,un néologisme. On verra avec les élèves que la dérivation permet de créer un ensemble de mots apparentés par la forme et par le sens. Exploiter les exemples donnés dans cette capsule pour travailler les notions de famille de mots et de dérivation. À l’aide d’exemples et de contre-exemples, faire prendre conscience aux élèves que les mots de même famille sont apparentés par le sens et par la forme. Rappeler que les synonymes ne sont pas des mots de même famille, car ils sont apparentés seulement par le sens. Faire remplir la fiche grammaticale 42 et la corriger.
Il faut que les élèves soient à l’affût des mots nouveaux, qu’ils cherchent le sens caché ou contextuel de certains mots et qu’ils découvrent les figures de style dans des textes de qualité. Tout au cours du dossier, nous donnons beaucoup d’importance au choix des mots et au sens connoté de certains mots. La connotation sera travaillée à plusieurs occasions au cours du dossier, car c’est une façon très efficace de marquer son point de vue dans un texte d’opinion. On s’y attardera plus particulièrement en étudiant le texte Les Olympiques du Pétrin 2008.
Demander aux élèves de donner des exemples de vocabulaire dénoté, puis faire remplir la fiche grammaticale 51 et la corriger collectivement ensuite.
Par ailleurs, les élèves reconnaissent aisément plusieurs procédés stylistiques, mais ils maîtrisent peut-être mal l’ironie, l’antiphrase et l’hyperbole. On les travaillera donc à l’activité 7. On fera ensuite remplir la fiche grammaticale 52. On invitera les élèves à utiliser des figures de style et du vocabulaire connoté lorsqu’ils émettront une opinion oralement ou par écrit.
À divers moments au cours du dossier, écrire une phrase simple au tableau et inviter les élèves à la transformer en utilisant des procédés stylistiques. La rendre ironique, amusante, poétique, tendre, etc. Pour effectuer ces transformations, les élèves doivent varier leur vocabulaire et utiliser divers procédés stylistiques.
On rappellera souvent aux élèves d’utiliser une langue standard pour bien se faire comprendre, aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. Quand on travaillera les blogues (activités 3 et 6), il serait intéressant de partager le tableau en deux colonnes. Écrire dans une colonne des phrases en langue familière ou en « langue de clavardage». Vérifier si tous comprennent, puis la transformer en langue standard. Recueillir les commentaires.
D-1.14 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Le dossier 1 présente des outils d’évaluation pour mesurer les trois compétences disciplinaires en français et la compétence Exercer son jugement critique. La fiche d’évaluation 1.9, Lire et apprécier des textes variés, sera remplie au fil des tâches de lecture. Cette fiche comprend deux parties, dont la première renvoie aux consignes et questions du manuel correspondant aux manifestations observables. La deuxième partie permet de juger de la performance des élèves. On pourra utiliser les fiches générales d’évaluation pour évaluer des compétences transversales :Exploiter l’information (activités 4, 7 et 9), Se donner des méthodes de travail efficaces (activités 1, 10, 12, 13 et 14), Coopérer (activités 2, 10, 12, 13 et 14), Exploiter les TIC (activités 3 et 6,) et Actualiser son potentiel (activités 9 et 11).
Le projet de ce dossier est la participation à une table ronde. On évaluera donc plus particulièrement la compétence à communiquer oralement dans des situations formelles ou informelles.
Dans ce dossier, les élèves auront de nombreuses occasions d’échanger entre eux, d’écouter des spécialistes de la communication et, en fin de dossier, de participer eux-mêmes à un débat où ils auront à défendre leur opinion.
Dès le début du dossier, on observera la façon dont l’énonciateur indique sa présence ou interpelle ses destinataires à l’aide de marques énonciatives. On verra aussi dans plusieurs des activités du dossier que cette présence peut se manifester oralement par un ensemble d’indications verbales, paraverbales (intonation, pause, ton, volume) et non verbales (mimiques, gestes, attitudes).
Ne pas hésiter à inviter certains élèves à servir de modèle aux autres. Il peut y avoir dans la classe des élèves qui ont beaucoup de facilité à s’exprimer. Inviter les autres à les observer et à noter leur façon de faire. Ils peuvent s’en inspirerpour devenir des locuteurs agréables et efficaces.
• Demander aux élèves «d’évaluer» eux-mêmes leur degré d’intérêt pour le projet proposé et d’identifier les raisons qui les motivent.
• Faire remplir le profil en communication orale (fiche 1.1) pour permettre aux élèves de faire le point sur le développement de leur compétence et d’identifier des éléments à améliorer. Placer également dans leur portfolio la synthèse rédigée sur le sujet.
• Faire remplir la fiche 1.2, Grille d’autoévaluation de la compétence à exercer son jugement critique.
• Après la discussion sur la violence au hockey, évaluer la compétence à communiquer oralement de certains élèves à l’aide de la fiche générale d’évaluation E-1 : Communiquer oralement :Confronter et défendre des idées.
• À partir du visionnement d’une discussion d’équipe, inviter des élèves à observer leurs camarades à l’aide de la fiche générale d’évaluation E-5 : Grille d’observation : Confronter et défendre des idées. Remplir vous-même la grille pour confirmer les observations.
• Prévoir une mise en commun des apprentissages réalisés sur les différentes façons de donner une opinion.
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D-1.15A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
• Faire un retour sur les débats filmés à l’aide de la fiche générale d’évaluation E-5 : Grilled’observation : Confronter et défendre des idées.
• Utiliser la fiche 1.8, Grille d’observation de la compétence à communiquer oralement : Exprimer son point de vue dans une table ronde pour évaluer la participation à une table ronde. Cette évaluation se fait en équipe.
• Après les différentes activités qui ont mené à la table ronde, demander aux élèves d’évaluer oralement leur compétence à exprimer une opinion. Utiliser les fiches qu’ils ont remplies au cours du dossier, notamment les fiches générales d’évaluation E1, E2, E5 et la fiche 1.8.
• Évaluer la lecture à l’aide de la fiche 1.9, Lire et apprécier des textes variés, et inviter les élèves à s’exprimer sur les stratégies de lecture utilisées.
• Évaluer la compétence Exercer son jugement critique qui est sollicitée tout au long du projet. Revoir la grille d’autoévaluation de la compétence à exercer son jugement critique (fiche 1.2).
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D-1.22 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
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D-1.23A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Lire
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D-1.24 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
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D-1.25A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Lire
et a
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D-1.26 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
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enta
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ents
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aver
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D-1.27A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
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Sens
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mot
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nota
tion
D-1.28 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Lire
et a
ppré
cier
des
text
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D-1.29A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
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par
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non
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D-1.30 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
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émar
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ne d
émar
che.
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cour
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la p
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ipat
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àun
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.–
prés
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r l’o
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ivité
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r des
mét
hode
s de
trav
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Visu
alis
er la
tâch
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ns s
on
ense
mbl
e.
–Im
agin
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iffér
ente
s fa
çons
de
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.–
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.–
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e.
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sem
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coop
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e
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tive
(pro
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gum
enta
tifs)
Varié
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Varia
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lingu
istiq
ue
–La
ngue
sou
tenu
e, s
tand
ard,
fa
mili
ère
D-1.31A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Rég
uler
sa
dém
arch
e.
–A
dapt
er s
a m
étho
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e tr
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Lang
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Coh
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des
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Élém
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Élém
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par
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–D
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Élém
ents
non
ver
baux
–Po
sitio
n–
Reg
ard
–A
ttitu
de–
Ges
tes
D-1.32 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Lire
et a
ppré
cier
des
text
es d
’opi
nion
S’in
form
er e
n ay
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va
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text
es d
’opi
nion
pou
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–se
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çons
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pens
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Pose
r un
rega
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ritiq
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d’o
pini
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faço
ns d
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ire
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criti
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inte
rpré
tatio
n.
Écrir
e de
s te
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d’o
pini
on
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ses
pro
pos
en
élab
oran
tdes
just
ifica
tions
ou
des
argu
men
tatio
ns p
our:
–fo
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son
opi
nion
sur
la m
ode
dans
le s
port
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ur le
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ans
chic
s.–
étab
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lle e
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nnem
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Exer
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ent c
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pini
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réci
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Expr
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opi
nion
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–C
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e.–
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nion
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nion
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D-1.36 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Présenter le projet.
Établir des liens entre la table ronde et d’autres formes de communications orales.
Lire de courtes expressions d’opinion et les comparer.
Exprimer son opinion sur un des sujets proposés (manuel, p. 6).
Se pencher sur la notion d’objectivitéet de subjectivité.
Faire distinguer une opinion personnelle, une justification et une argumentation.
Faire lire la première page du dossier, faire parcourir le sommaire et relever les commentaires des élèves. Présenter le projet (p. 5) et recueillir les premières impressions.
Expliquer ce qu’est une table ronde. Faire comparer avec d’autres formes de communications orales (débats, entrevues, exposés, etc.). Noter les différences au tableau. Proposer différentes formes de tables rondes. et énumérer les tâches à réaliser.
Faire lire et commenter les réflexions de grands auteurs sur le concept d’opinion (p. 5). Demander aux élèves de donner une définition du mot opinion et en faire chercher une définition dans différents dictionnaires. Faire ensuite commenter en équipes les opinions énoncées à la p. 6. Faire comparer les opinions émises aux pages 5 et 6. Les faire regrouper par domaine (réflexion philosophique, problème scolaire, environnemental, etc.). Demander aux élèves de sélectionner celles qui leur semblent les plus objectives ou les plus percutantes. Faire observer la charge émotive dans certaines d’entre elles et en faire qualifier le ton. Faire noter le degré d’accord des élèves avec les opinions émises.
Inviter les élèves à planifier leur communication orale en se donnant une idée des arguments qu’ils pourraient utiliser. Faire présenter la discussion devant la classe et faire observer les échanges pour en évaluer l’efficacité. Faire noter des éléments à améliorer.
Échanger avec les élèves sur ce qui fait qu’une opinion est objective ou subjective. Faire commenter les exemples donnés à la question no 1, p. 7. Inviter les élèves à trouver d’autres exemples.
En équipe, les élèves s’efforcent de distinguer ces trois notions. Faire une mise en commun, puis faire lire les textes des p. 6 et 7 : opinion, justification et argumentation. Faire ensuite répondre aux consignes 2 à 6des p. 8 et 9 pour poursuivre l’exploration de ces notions. Profiter des jeux de rôle pour observer la compétence à communiquer oralement. Il s’agit d’imaginer les grandes lignes d’une situation et d’inviter les élèves à improviser à partir de celles-ci. Les élèves doivent adopter un registre de langue adapté à la situation et manifester clairement leur point de vue au moyen de procédés verbaux, paraverbaux et non verbaux. Pour la courte situation d’écriture proposée au no 3, p. 8, qui constitue une sorte d’initiation à la séquence argumentative, s’assurer que les élèves formulent une thèse, qu’ils l’appuient à l’aide d’arguments et qu’ils prévoient une conclusion.
EXPLORAT ION>>
D-1.37A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Trouver des exemples d’opinions dans des journaux ou des revues.
Discuter de l’importance d’exercer son jugement critique.
Évaluer la compétence à exercer son jugement critique.
Insister sur l’importance d’apprendre à donner son opinion.
Insister sur la pertinence des arguments. Faire au besoin réaliser des recherches pour documenter les arguments. Faire comparer les textes écrits au sein des équipes sur le plan de la justesse des arguments et de la force de persuasion. En grand groupe, choisir un texte et en analyser la structure, le choix des mots et la façon d’agencer les arguments.
Faire consulter des journaux et des revues, puis faire répondre aux consignes 6 à 10 des p. 10 et 11. Dans les textes, faire commenter le ton et les différentes marques de modalité, principalement le vocabulaire connoté et l’emploi de phrases indiquant l’appréciation (phrases emphatiques, exclamatives ou interrogatives). Faire aussi relever des indices de la présence de l’énonciateur ou des destinataires. Faire une mise en commun des observations et faire remarquer que beaucoup d’opinions sont subjectives, contradictoires ou sans fondement. Inviter ensuite les élèves à échanger en équipe sur un sujet de leur choix pour lequel ils donneront des exemples d’opinions, de justifications et d’argumentations. Revenir alors sur les éléments à respecter lorsqu’on prend part à une discussion.
Lire avec les élèves la partie qui traite de la compétence à exercer son jugement critique à la p. 9. Les inviter à commenter des occasions où ils ont dû exercer cette compétence. Faire répondre aux questions posées dans le premier paragraphe de la rubrique Portfolio, à la p. 10. Poser quelques questions pour guider la réflexion : Trouvez-vous facile d’exprimer vos opinions en équipe? En classe? Devant des étrangers? Que faites-vous pour vous assurer de la justesse de vos opinions? Comment vous y prenez-vous pour préparer vos arguments?
Lire la grille d’autoévaluation avec les élèves. S’il y a lieu, préciser certains énoncés en donnant des exemples concrets. Faire remplir la grille individuellement. Rencontrer les élèves qui ont de la difficulté à évaluer cette compétence. Les inviter à être attentifs aux stratégies proposées au cours de ce dossier pour la développer.
Faire prendre conscience aux élèves qu’il est important de porter un jugement critique sur les opinions qui sont émises chaque jour, dans les médias notamment, pour construire sa vision du monde. Animer une discussion sur la valeur relative de différentes opinions émises dans différents médias. Distinguer encore une fois les opinions qui s’appuient sur des faits vérifiables et celles qui ne sont que des impressions personnelles. Il serait intéressant, par exemple, de faire évaluer des opinions données dans les tribunes téléphoniques à la radio.
D-1.38 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Présenter le profil en communication orale.
Rédiger une synthèse sur sa compétence à communiquer oralement.
Explorer des blogues traitant de différents sujets.
Comparer les blogues avec du matériel imprimé.
Juger de l’apport des TIC sur l’expression d’opinions.
Réfléchir aux différentes façons d’exprimer une opinion.
La communication orale prenant une place importante dans ce dossier, en profiter pour dresser ou pour revoir le profil en communication orale (fiche 1.1). Présenter la fiche aux élèves. En survoler les trois parties. Faire remarquer que certaines questions demandent des réponses bien développées. Faire voir que l’écrit permet de réfléchir et de garder des traces. Rencontrer les élèves qui ont eu de la difficulté à répondre à certaines questions.
Demander aux élèves d’élaborer une synthèse de leur profil en communication orale en décrivant comment ils se perçoivent comme locuteurs, auditeurs et interlocuteurs. Faire préciser leurs attentes sur le plan de la communication orale et faire expliquer l’importance de cette compétence dans leur vie de tous les jours. Amener les élèves à établir des liens entre la maîtrise de cette compétence et la réussite professionnelle dans différents domaines: les métiers de la communication, l’enseignement, le droit, la vente, la diplomatie, le théâtre, etc. Faire mettre cette synthèse dans le portfolio.
S’assurer que tous les élèves savent accéder à des blogues. Explorer avec eux différents blogues en commentant l’intérêt qu’ils présentent. Faire ensuite répondre aux questions nos 1 à 6 de la p. 10, qui permettent d’observer l’organisation de certains blogues, de porter un jugement sur la façon dont ils sont menés et sur le registre de langue utilisé.
Faire revoir les textes d’opinion parus dans des journaux ou des revues qu’on a trouvés à l’activité précédente. Les faire comparer avec des blogues selon différents critères : les marques de modalité, la pertinence des arguments, la variété de la langue, la longueur, la clarté du propos, etc. Utiliser pour cela la fiche 1.3 : Mise en réseau: Blogues et textes imprimés.
Animer une discussion sur l’apport des TIC sur l’expression d’opinions. Est-il positif ou négatif? Invitez les élèves à bien communiquer leur opinion en utilisant un registre standard et à manifester une écoute attentive. Leur demander de relater des expériences personnelles reliées aux TIC.
Revoir ensemble les réponses qu’on a données aux questions 7 à 10 des p. 10 et 11 lors de l’activité précédente. Amener les élèves à se donner des critères pour évaluer la valeur des différentes opinions qu’ils ont lues. Rappeler qu’ils apprendront dans ce dossier à émettre des opinions bien fondées. Faire observer dans les lettres d’opinion des marques de modalité qui expriment le point de vue engagé de l’énonciateur (Je pense que…,Je crois que…, À mon avis…, une chose est sûre…, nous devons absolument…, ce geste répugnant…, etc.).
D-1.39A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Répondre à un blogue. Demander aux élèves de réagir à une opinion exprimée sur le blogue de leur choix. Faire préparer une réponse qui présente des arguments fondés sur des faits documentés ou sur des expériences vécues. Faire rédiger de courtes phrases qui expriment clairement la pensée. Échanger les messages pour en vérifier le contenu, l’organisation et l’orthographe, ce dernier élément étant souvent négligé dans les blogues. Profiter de l’occasion pour valoriser l’utilisation d’une orthographe correcte dans ce type d’écrit. Faire consulter différentes sources de référence et faire utiliser des logiciels pour corriger les textes.
Faire lire le texte Notre hockey.
Faire observer l’utilisation des pronoms personnels.
RÉAL I SAT ION>>
Animer une discussion sur le thème de la violence au hockey en posant quelques questions : Que pensez-vous de la violence au hockey et dans les sports en général? Qu’est-ce qui explique cette violence? Comment devrait-on réagir à ce phénomène? Inviter les élèves à lire un texte sur le sujet. Donner une intention de lecture : découvrir une stratégie utilisée par l’auteur pour susciter l’adhésion des lecteurs à son opinion. Commenter les différentes réactions au texte.
Rappeler l’intention de lecture donnée au départ. Interroger les élèves sur ce qu’ils ont identifié comme stratégie pour persuader les lecteurs. Noter les réponses au tableau. Faire examiner les pronoms personnels utilisés dans le texte. Faire ensuite répondre individuellement aux consignes du no 1 de la p.12.
D-1.40 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Observer l’importance des pronoms personnels pour marquer la présence de l’énonciateur et du destinataire.
Faire une mise en réseau sur le thème de la violence au hockey.
Trouver des solutions au phénomène de la violence.
Réfléchir à l’utilisation des pronoms personnels comme marques énonciatives dans d’autres textes.
Étudier les caractéristiques des pronoms personnels.
Écrire un court texte sur le thème de la violence au hockey.
Faire lire individuellement le bloc notionnel de la p. 12 sur le pronom personnel et le faire ensuite commenter en grand groupe. Reprendre le texte Notre hockey et commenter les réponses données à la question no 1 en étudiant le rôle de l’énonciateur et la place des destinataires. À l’aide du Référentiel grammatical (p. 8), rappeler les notions d’énonciation et d’énoncé et échanger sur les marques linguistiques qui indiquent la présence de l’énonciateur ou du destinataire. Faire relever ces marques dans le texte. Faire émettre des hypothèses sur le choix des pronoms personnels.
Mettre en réseau le texte Notre hockey, Recueil p. 194, avec deux autres textes : une lettre d’opinion publiée dans Le Devoir et un récit fondé sur un fait vécu pour explorer le thème de la violence sous différents angles. La fiche 1.4: Mise en réseau de textes sur la violence au hockey donne toutes les indications nécessaires pour faire cette mise en réseau. Cela permettra notamment de comparer la perception des énonciateurs face à la violence, de dégager les marques de la présence des énonciateurs et de voir comment chacun des textes vient enrichir la compréhension du phénomène.
Interroger les élèves sur leur perception de la violence au hockey et les inviter à discuter en équipe des solutions qu’ils envisagent pour résoudre ce problème. Rappeler comment marquer son approbation et sa désap-probation verbalement et non verbalement. Échanger sur les stratégies à adopter pour prendre sa place lors d’une discussion tout en permettant aux autres de prendre la leur. Voir comment prêter attention aux propos pour faire progresser les échanges. Filmer une ou deux équipes pour observer l’organisation de l’argumentation. Demander aux élèves de s’autoévaluer à l’aide de la fiche générale d’évaluation E-1 : Grille d’autoévaluation :Confronter et défendre des idées.
Faire répondre aux consignes nos 2 et 3 de la p.13. (On étudiera le texte Des pirates réels aux pirates virtuels de façon plus approfondie à l’activité suivante.) Échanger sur des façons efficaces d’utiliser certaines marques énonciatives pour exprimer l’engagement de l’énonciateur face à ses destinataires ou face à son propos. Reformer des équipes pour répondre à la consigne no 4. Analyser l’impact des pronoms personnels de la 1re ou de la 2e personne dans ces textes.
Avec les élèves, construire un schéma organisateur pour situer les pronoms personnels parmi l’ensemble des pronoms. Définir leur rôle en rappelant que plusieurs d’entre eux sont des substituts qui ont un antécédent, c’est-à-dire un élément dont on a déjà parlé dans le texte. Ajouter que certains pronoms personnels n’ont pas d’antécédent. Ils désignent les personnes qui sont en situation de communication : l’émetteur (je, me, moi, nous) et le récepteur (tu, te, toi, vous). Ils constituent souvent l’essentiel des marques énonciatives dans un texte, avec les phrases incidentes (À mon avis, Selon moi, D’après eux, etc.).
Demander aux élèves d’écrire leur opinion sur le thème de la violence au hockey en prêtant attention aux marques énonciatives qui indiquent la présence de l’énonciateur et du destinataire. Relever des exemples dans certains textes pour donner des pistes aux élèves.
D-1.41A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Revoir la conjugaison des verbes réguliers et irréguliers.
Revoir la conjugaison des verbes irréguliers.
Faire lire à haute voix par de bons lecteurs le texte Des pirates réels aux pirates virtuels.
Recueillir l’opinion des élèves sur le piratage informatique.
Réfléchir à la structure du texte d’opinion.
Aider les élèves à organiser leurs connaissances sur la conjugaison en inscrivant les éléments pertinents dans un schéma organisateur :– les personnes et le nombre des pronoms de conjugaison ;– les modes et les temps (simples et composés) du verbe ;– la notion de radical et de terminaison pour les temps simples ;– la composition des temps composés (auxiliaires de conjugaison
et participe passé).Faire ensuite remplir la fiche 30 en consultant au besoin un tableau de conjugaison.
Faire commenter l’irrégularité de certains verbes. Faire ensuite remplir les fiches 33, 34 et 36. Faire lire la rubrique En bref de chacune de ces fiches. Faire compléter les différents tableaux de conjugaison. Suggérer aux élèves de consulter un conjugueur au besoin. Mettre une fiche de correction à leur disposition.
Inviter trois ou quatre élèves à s’exercer à lire le texte à haute voix de façon expressive pour en faire ressortir le ton d’indignation. Écouter la lecture avec les élèves. Revenir sur celle-ci et en faire commenter l’interprétation. Recueillir les premières réactions sur l’opinion de l’auteure. Faire ensuite relire le texte individuellement. Faire commenter la comparaison entre les pirates virtuels et les pirates réels.
Faire réagir les élèves en équipes au phénomène du piratage (consigne no 6, p. 15). Insister pour qu’ils engagent une discussion sur le sujet, le piratage étant un problème qui les concerne tous. Ce sera une nouvelle occasion de communiquer oralement en défendant ses idées. Rappeler l’importance de formuler des arguments bien fondés, d’énoncer clairement sa pensée, de chercher à bien comprendre et de vérifier les propos des autres locuteurs. Filmer les échanges au sein d’une ou de deux équipes. Faire remplir par les élèves et remplir soi-même la fiche générale d’évaluation E-5:Grille d’observation : Confronter et défendre des idées. Inviter les élèves à se donner des rôles. Prévoir au moins un animateur ou animatrice et un ou une secrétaire par équipe. Après la discussion, demander aux secrétaires d’en faire la synthèse. Profiter de cette plénière pour réfléchir à la propriété intellectuelle et au respect des droits d’auteur.
Faire lire le bloc notionnel sur la structure du texte d’opinion à la p. 14. Préciser la différence entre ce type de texte et d’autres types (narratifs, descriptifs et explicatifs). Élaborer avec les élèves un tableau comparatif qu’ils conserveront dans leur carnet de lecture ou dans leur portfolio.
D-1.42 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Dégager la structure du texte Des pirates réels aux pirates virtuels.
Trouver trois ou quatre autres opinions sur le thème du piratage et sur le respect du droit d’auteur.
Présenter certaines lettres tirées de courriers aux lecteurs.
Lire une opinion émise dans un blogue sur la discrimination.
Répondre au billet de Richard Martineau (no 3, p. 18).
Faire dégager la structure individuellement en répondant à la question no 1 de la p. 14. Faire comparer les réponses en équipe. Faire ensuite répondre aux questions nos 2 à 5 et revoir les réponses en grand groupe. Faire identifier les différents types de séquences que l’auteure utilise pour communiquer son message en citant des passages du texte. Échanger avec les élèves sur le rôle connotatif de l’adjectif pour exprimer le point de vue de l’énonciateur.
Faire lire les opinions recueillies. Les faire classer selon l’objectivité apparente de l’opinion émise. En équipe, faire enrichir les critères d’appréciation des opinions exprimées en jugeant de la qualité de l’argumentation et de l’objectivité de l’opinion.
Faire lire le texte Un intrus chez nous? à la p. 16. Faire réagir les élèves aux propos de la journaliste. Animer une discussion sur la liberté d’expression. Dans le carnet de lecture, faire répondre individuellement aux questions nos 1 à 5 de la p. 17. Permettre aux élèves qui ont de la difficulté de répondre aux différentes questions en équipe. Revoir l’ensemble du questionnement en grand groupe. Faire repérer les passages ironiques dans le texte. S’interroger sur sa construction. Demander aux élèves si l’opinion est exprimée de façon efficace. Faire ensuite relever les adjectifs connotés.
Faire lire l’opinion émise par Richard Martineau sur une forme d’intolérance face aux jeunes (p. 17). Ce texte les fera sûrement réagir. Faire relever les passages ironiques. Inviter les élèves à répondre en équipe aux questions nos 1 et 2, au bas de la p.17-18, puis faire réaliser la consigne no 4. Faire trouver différents blogues qui présentent des situations discriminatoires.
Demander aux équipes de trouver des arguments pour signifier qu’ils partagent l’opinion de l’auteur et qu’ils trouvent que le système Mosquito est une aberration. Faire rédiger des passages ironiques et bien faire marquer le point de vue. Faire ensuite critiquer les billets des autres équipes sur le plan de la formulation des idées, du style, de l’organisation du texte et du choix du vocabulaire.
D-1.43A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
S’interroger sur la pertinence des blogues.
Suggérer la création d’un blogue.
Voir l’utilité des mots de même famille.
Écouter des débats, des tables rondes ou des tribunes.
Réfléchir à l’importance des aspects verbaux et paraverbaux pour communiquer une opinion.
Observer les aspects non verbaux.
Simuler l’animation d’une émission de radio ou de télévision.
Poursuivre l’exploration des blogues en faisant répondre en grand groupe aux questions nos 5 et 6 de la p. 18. Choisir d’autres blogues que ceux qu’on a étudiés lors de la période d’exploration (no 7). Outre les éléments soulignés dans la question 7, faire évaluer la qualité des blogues que les élèves ont trouvés : L’organisation textuelle est-elle pertinente?Le vocabulaire est-il riche? Les phrases sont-elles bien construites?
Suggérer aux élèves d’animer leur propre blogue. Préciser qu’il est relative-ment simple d’en mettre un sur pied (p. 18). Faire un remue-méninges sur les sujets d’intérêt commun dont on pourrait discuter. Faire des recherches pour apprendre à créer un blogue ou laisser certains élèves qui en ont fait l’expérience expliquer la démarche à leurs camarades.
Faire lire la capsule Culture (p. 18). S’intéresser plus particulièrement à la section «Lexique». Expliquer que le mot «blogue» est un néologisme qui vient de l’anglais. Voir comment on forme des mots de même famille à l’aide de préfixes et de suffixes. À partir des exemples donnés avec le mot blogue, les élèves devraient déduire que des mots de même famille sont tous apparentés par le sens et la forme. Donner l’exemple d’homophones qui n’appartiennent pas à la même famille de mots. Le mot adresse par exemple, au sens d’«adresse postale», fait partie de la même famille de mots qu’adresser et adressage. Ce mot employé dans le sens d’«habileté»fait partie de la même famille de mots qu’adroit et adroitement. Plusieurs mots n’ont pas de famille, c’est le cas des mots gamme, sein, képi, tipi,etc. Faire remplir la fiche grammaticale 42. Corriger collectivement.
Écouter en classe des émissions de radio ou de télévision dans lesquelles les participants donnent leur opinion sur différents sujets. Faire comparer les spécificités des deux médias. Faire remplir une grille d’écoute pour établir la comparaison (fiche 1.5).
Pendant l’écoute de l’émission de télévision ou de radio, faire prendre des notes sur les aspects verbaux et paraverbaux qui soutiennent l’expression d’opinions: attitude, ton, débit, volume de la voix, registre de langue, etc. Faire noter des éléments qu’il serait intéressant d’appliquer lors de la présentation de la table ronde.
Proposer aux élèves d’observer systématiquement des personnes de leur entourage pour relever leurs gestes, attitudes et comportements lorsqu’elles expriment une opinion. En classe, préparer une grille d’observation pour leur faciliter la tâche et donner un caractère relativement objectif à l’activité. À la suite de ces observations, faire identifier des forces et des faiblesses sur le plan non verbal.
Après avoir écouté une émission, inviter les élèves à simuler une émission au cours de laquelle se déroulera une entrevue. Faire animer cette émission en utilisant une variété de langue appropriée et des moyens verbaux, paraverbaux et non verbaux adéquats. Demander aux élèves de trouver différents moyens d’amener la personne interviewée à donner une opinion étoffée ou à préciser sa pensée en s’inspirant des techniques des animateurs professionnels.
D-1.44 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Faire un retour sur l’activité.
Préparer la lecture du texte Les Olympiques du Pétrin 2008 (fiche 1.6).
Présenter le bloc notionnel sur l’ironie (p. 15).
Étudier le texte LesOlympiques du Pétrin 2008.
Revoir les figures de style.
Faire chercher d’autres textes sur le thème des Olympiques.
Susciter une discussion sur le sujet.
Faire une mise en commun sur les différentes façons d’émettre une opinion. Rappeler qu’un message oral ou écrit peut être transmis en direct ou en différé à l’aide d’un ou de plusieurs supports visuels.
Former des équipes. Nommer dans chacune un lecteur ou une lectrice. Remettre à ces élèves une copie du texte pour qu’ils puissent en faire une première lecture expressive. Ils peuvent annoter le texte pour indiquer le ton à adopter et les passages à faire ressortir. Les inviter à bien préparer cette lecture.
Faire expliquer le sens du mot « ironie». Faire ensuite lire le bloc notionnel. S’assurer que les élèves reconnaissent ici l’ironie comme une stratégie énonciative. Faire trouver d’autres exemples d’hyperboles ou d’antiphrases.
Reformer les équipes et faire lire le texte par les élèves qui ont préparé la lecture. Faire réagir spontanément au texte. Les élèves pensent-ils comme l’auteur que les Jeux olympiques ont toujours eu un aspect politique important? Remettre à chaque élève une copie du texte et faire répondre individuellement aux questions 1 à 7 des p. 15 et 16. Faire corriger les réponses en équipe. Demander aux élèves de donner leur opinion sur la tenue de Jeux olympiques dans des pays qui ne respectent pas les droits de la personne. S’exercer par la suite oralement à imaginer des phrases ironiques sur différents sujets.
Utiliser le référentiel grammatical pour rappeler différentes figures de style. Distribuer ensuite la fiche grammaticale 52, puis faire réaliser les activités individuellement. Faire un retour collectif en cherchant dans des textes des exemples de figures de style présentées dans l’article du Référentiel.
Faire trouver d’autres textes sur les Jeux olympiques d’été ou d’hiver. Rappeler la façon de chercher de l’information et revoir la manière d’utiliser des moteurs de recherche, des banques de données, des fichiers informatisés, etc. Comparer ces textes avec le texte Les Olympiques du Pétrin 2008 sur le plan des séquences textuelles, des procédés stylistiques et des champs lexicaux.
Faire observer que les Jeux olympiques sont souvent controversés (coûts astronomiques, dopage, politisation, etc.). Engager une discussion qui permettra l’expression d’opinions divergentes ou convergentes sur la tenue de Jeux.
D-1.45A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Réfléchir à l’importance de faire une lecture critique.
Rappeler quelques tons employés dans le texte d’opinion.
Interroger les élèves sur les stratégies qu’ils utilisent pour convaincre.
Faire lire le bloc notionnel de la p. 21.
Identifier certaines marques de modalité dans des textes.
Interroger les élèves sur la connotation.
Réfléchir à la façon dont les publicitaires s’y prennent pour convaincre.
Rappeler qu’une opinion est un jugement critique, appuyé ou non sur des fondements solides. Engager une discussion sur la façon dont les élèves réfléchissent pour émettre une opinion. Est-ce une démarche impulsive ou réfléchie? Leur arrive-t-il d’émettre une opinion sur un sujet qu’ils ne connaissent pas du tout?
Dans le recueil, faire chercher des textes dans lesquels une opinion est émise avec un ton particulier (colérique, enthousiaste, dépité, sarcastique, etc.). Faire une mise en commun et identifier les indices linguistiques utilisés pour traduire ce ton.
Engager une discussion sur la façon d’exprimer une idée et sur la manière dont on s’y prend pour convaincre : la force des mots, la conviction dans l’intonation, la posture, la confiance qui se dégage des propos.
Rappeler les marques de modalité qui traduisent l’engagement de l’énonciateur. Faire établir des liens entre les marques de modalité et le travail qu’on a fait auparavant sur les marques énonciatives et sur l’ironie.
Faire répondre individuellement aux questions nos 1 à 4 (p. 21 et 22). Si la notion de marques de modalité est mal comprise, jumeler les élèves pour réaliser l’exercice. Corriger collectivement les réponses.
Faire donner des exemples de vocabulaire connoté. Donner ensuite des contre-exemples : un vocabulaire neutre (ou dénoté). Dans le texte Les Olympiques du Pétrin 2008, faire relever le vocabulaire connoté. Faire trouver un texte qui utilise un vocabulaire dénoté ou neutre et faire déterminer la séquence dominante du texte. Observer qu’il s’agit généralement de textes documentaires à séquence dominante descriptive ou explicative. Faire remplir la fiche grammaticale 51. Remettre un corrigé et inviter les élèves à commenter leurs réponses.
Faire lire la capsule Réflexion, p. 20. Échanger avec les élèves sur le contenu de certains messages pernicieux. Faire trouver des exemples de publicité qui utilisent de tels messages. Écouter les messages en se donnant comme objectif de cerner les moyens utilisés par le publicitaire pour nous convaincre. Chercher à identifier les procédés stylistiques, le ton, le vocabulaire connoté et les marques qui expriment la probabilité et l’appréciation. Insister sur l’importance de développer un esprit critique afin de déjouer les stratégies argumentatives utilisées par les publicitaires.
D-1.46 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Observer la thèse dans une séquence argumentative.
Comprendre ce qu’est un argument.
Se pencher sur les préjugés et les stéréotypes discriminatoires.
Identifier la thèse et l’argumentation dans un éditorial.
Échanger sur les préjugés.
Lire la suite du texte sur les préjugés.
Demander aux élèves d’expliquer ce qu’est, d’après eux, la thèse dans un texte d’opinion. Noter leurs explications au tableau. Faire ensuite lire le bloc notionnel de la p. 35. Faire identifier des occasions au cours desquelles les élèves défendent une thèse.
Avant de lire le bloc notionnel, recueillir la définition que donnent les élèves du mot argument. Faire lire la première partie du bloc notionnel de la p. 23.Bien faire ressortir que l’argumentation vient soutenir une thèse et que l’opinion est constituée de l’ensemble des arguments qui soutiennent la thèse. Amener les élèves à argumenter en les confrontant à des opinions bien tranchées. Faire trouver des arguments pour étayer ou réfuter la thèse. Cet exercice peut se tenir à divers moments au cours du projet.
Faire lire la section Qu’est-ce qu’un préjugé? à la p. 23. En donnant des exemples, faire établir la distinction entre une opinion fondée sur des préjugés et une opinion fondée sur des faits. Expliquer aux élèves l’importance de bien maîtriser un sujet pour pouvoir donner une opinion valable. Donner des exemples d’opinions bien fondées.
Présenter aux élèves des éditoriaux récents. En équipe, faire relever la thèse et l’argumentation dans un éditorial de qualité. Faire dégager les éléments sur lesquels l’éditorialiste fonde son argumentation. Comparer ensuite différents éditoriaux en relevant leur thème et les éléments sur lesquels se fonde leur argumentation (précédents, statistiques, principes moraux, principes juridiques, etc.).
Lire avec les élèves l’extrait de l’article Eh oui ! On a tous des préjugésà la p. 24. Demander aux élèves de réagir au texte en commentant des situations dans lesquelles des personnes de leur entourage ont eu de mauvaises attitudes en raison de leurs préjugés. Dresser avec eux une liste de préjugés courants liés au sexe, à l’âge, à la taille, à la couleur de la peau, à l’origine ethnique, à la nationalité, à la tenue vestimentaire, etc. Leur demander d’indiquer comment ils pourraient combattre les préjugés et éviter d’adopter des idées toutes faites.
Faire répondre à la consigne no 2 de la p. 24. Faire anticiper la suite du texte. Faire lire le texte complet dans le Recueil, à la p. 198, et faire comparer le contenu de l’article avec ce qu’ils avaient anticipé. Demander ensuite aux élèves ce qu’ils retiennent de l’ensemble du texte. Faire évaluer la qualité des arguments utilisés par l’auteure, qui s’appuient sur des faits vérifiés et non sur de simples opinions: sondage d’un psychologue auprès de millions de per-sonnes, recherches scientifiques sur l’inconscient, expériences, tests, etc. Faire ensuite commenter les solutions proposées pour se débarrasser des préjugés.
D-1.47A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Comparer deux textes d’opinion sur un même événement.
Écrire son opinion sur la thèse défendue par Paul Watson (consigne no 4, p. 26).
Lire les extraits (p. 26 et 27) et exprimer son opinion de façon efficace.
Construire un tableau pour comparer les trois extraits.
Établir le lien entre connotation et subjectivité.
Faire lire les extraits sur les inventions de l’avenir.
Écrire son opinion sur l’une de ces innovations.
Faire lire le texte Lecreation care, étendard des évangéliques verts(p. 29).
Faire lire la mise en contexte des deux textes d’opinion (p. 25). Faire commenter les différences entre les deux points de vue. Faire ensuite répondre aux questions nos 1 à 3 de la p. 26. Faire repérer une séquence explicative dans l’extrait B. Faire ressortir l’opinion qui semble la plus objective et celle qui est la plus teintée d’émotivité.
Faire trouver des arguments valables fondés sur des faits ou sur des principes. En respectant la structure du texte d’opinion, faire utiliser des procédés pour mettre en place une bonne stratégie argumentative. Afficher certains des textes et les comparer avec les deux extraits de la p. 25.
Former des équipes. Faire choisir l’extrait qui pourra faire l’objet d’un débat dans l’équipe. Faire mener le débat en choisissant une thèse à défendre et en élaborant des arguments pertinents et bien fondés pour défendre la thèse. Filmer certains des débats et les observer avec l’ensemble de la classe.Évaluer la qualité des arguments, leur organisation et la façon de marquerle point de vue au cours des échanges. Faire ensuite remplir la fiche d’évaluation générale E-5 : Grille d’observation : Confronter et défendre des idées.
Les élèves lisent individuellement pour relever les passages exprimant une opinion et les termes connotés (consigne no 2, p. 27). Ils remplissent ensuite la fiche BT 1, Opinion et connotation. Faire un retour en grand groupe sur cette mise en réseau.
Poursuivre la comparaison en faisant répondre aux questions nos 3 et 4 de la p. 27. Faire observer que les passages les plus subjectifs sont souvent les passages les plus connotés. Faire commenter la qualité des arguments en lien avec la thèse soutenue dans chacun des trois extraits (consigne no 5, p. 27).
Les élèves lisent les extraits A et B, p. 27 et 28. En équipe, ils donnent leur opinion sur ces inventions. Insister auprès d’eux pour qu’ils préparent leurs énoncés avant de donner leur opinion. Faire un retour pour évaluer la qualité des arguments.
Les élèves écrivent leur opinion sur une des inventions. Leur demander de s’inspirer de la discussion qu’ils ont eue au préalable avec leurs coéquipiers. Faire respecter la structure de la séquence argumentative. Faire une mise en commun des textes et observer si les élèves ont utilisé des modalisateurs. Observer aussi quels types de séquences ils ont utilisées pour énoncer leur opinion.
Après la lecture du texte, demander aux élèves d’émettre leur opinion sur ce phénomène. Faire répondre aux questions 11 et 12 de la p. 29. Faire identifier la thèse de l’auteur.
D-1.48 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Faire lire la chronique Au répertoire.
Faire lire une œuvre écrite par un des personnages de la section Au répertoire.
Lire une courte biographie de Martin Luther King.
Donner une intention de lecture.
Identifier les procédés argumentatifs.
Étudier le registre de langue.
Former six équipes. Attribuer à chacune un des personnages cités dans la chronique Au répertoire (p. 30). Faire réaliser une courte recherche sur chacune de ces personnalités et faire rédiger un court texte biographique. Rappeler la structure de la séquence descriptive. Dire aux élèves d’indiquer en quoi cette personne a marqué son époque. Faire réviser et corriger les textes sur le plan de la syntaxe, du lexique et de l’orthographe lexicale et grammaticale. Utiliser au besoin des ouvrages de référence ou des outils de révision (voir Introduction, p. 00). Distribuer l’ensemble des textes aux élèves pour que tous puissent les consulter. Faire ensuite lire les p. 30 et 31.
Remettre aux élèves la fiche 1.7. Les inviter à tenir un carnet de lecture dans lequel ils pourront consigner leurs commentaires sur le livre qu’ils liront. Ils pourront ensuite écrire une fiche critique de l’œuvre.
Avant de faire lire le discours de Martin Luther King (p. 212 du Recueil), inviter les élèves à faire une recherche sur Internet ou à la bibliothèque pour mettre en contexte le personnage en évoquant notamment la longue histoire de la discrimination raciale aux États-Unis.
Faire lire le discours. Amener les élèves à s’interroger sur les procédés utilisés par Martin Luther King pour communiquer son message et convaincre ses auditeurs du bien-fondé de sa cause.
Faire dégager la thèse et les arguments. Faire répondre à la question no 1de la p. 32. Commenter l’utilisation du je et du vous et du notre. Faire relever de nombreux exemples de vocabulaire connoté («brûlante injustice», « ilslanguissent», «infâmes racistes», «lèvres dégoulinantes»), des métaphores («leur vie reste entravée par les menottes de la ségrégation et par les chaînes de la discrimination», « la vallée du désespoir», « la table de la fraternité»),des comparaisons («comme des exilés sur leur propre terre») et, surtout, des répétitions. Faire répondre individuellement aux questions nos 2 et 3 de la p. 32.
Faire répondre aux questions nos 4 à 6 de la p. 23. Faire citer des passages du texte pour déterminer le registre de langue. Voir les liens qui existent entre la profession de Martin Luther King et le vocabulaire qu’il utilise.
D-1.49A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Écouter le célèbre discours.
Découvrir différentes façons d’exprimer une opinion.
Lire le texte Globe-trottershumanitaires, p. 202.
Écrire un court texte sur le tourisme humanitaire (no 4)
S’interroger sur le phénomène de la pauvreté et de la faim dans le monde.
Étudier le texte Le phénomène des faux souvenirs, p. 204.
Expliquer les avantages de la comparaison de textes.
Rappeler le projet.
Demander à un ou une volontaire de lire le texte de façon expressive. On peut aussi faire écouter le discours sur Internet, avec sous-titres français.Faire décrire le ton utilisé (question no 7, p. 32). S’interroger sur le respect des droits humains dans le monde. Demander aux élèves s’ils pensent que des telles situations d’exploitation existent encore. Où? Comment pourraient-ils s’informer sur le sujet? Les inviter à réagir à ce discoursen répondant aux questions 8 et 9 de la p. 32.
Faire lire le bloc notionnel de la p. 33. Donner un exemple de chacun des procédés à partir d’un sujet choisi par les élèves. Faire écrire de courts textes dans lesquels les élèves s’exercent à utiliser l’un ou l’autre des procédés.
Demander aux élèves de commenter leurs premières impressions après la lecture du texte. Faire répondre individuellement à la question no 2, p. 32. Bien faire repérer les différentes façons de raconter en se référant au corrigé. Rappeler ce qui distingue un fait d’une opinion.
Faire rédiger un commentaire sur les voyages humanitaires. Amener les élèves à traiter différents aspects : Aimeraient-ils participer à une telle aventure? Quelle serait leur destination privilégiée? Dans quel domaine aimeraient-ils œuvrer?
Rappeler que, dans plusieurs pays, les gens sont très pauvres et souffrent de malnutrition. Inviter les élèves à lire le texte La faim mère de toutes les révolutions, à la p. 214. Recueillir les réactions au texte, puis proposer aux élèves de faire une recherche pour s’informer de la cause des plus récentes crises alimentaires dans le monde.
Faire répondre à la consigne no 5 de la p. 34 en utilisant la structure du texte d’opinion. Demander aux élèves s’ils considèrent que le texte comporte des arguments valables fondés sur des faits observables et vérifiables. Leur demander s’ils décèlent le point de vue de l’auteure, son opinion, même si le texte semble assez objectif. Les inviter à trouver des indices linguistiques qui le prouvent.
Demander aux élèves s’ils trouvent intéressant de comparer des textes traitant d’un même sujet. Faire répondre aux consignes et questions du no 7 de la p. 34.
Dire aux élèves qu’ils pourront tirer profit des lectures qu’ils ont faites et des échanges auxquels ils ont pris part pour participer à une table ronde en utilisant des stratégies argumentatives pour convaincre leurs auditeurs.
D-1.50 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Écouter une sélection d’émissions.
Présenter les différentes étapes de la planification de la table ronde.
Choisir le sujet et former les équipes.
Prévoir du temps pour l’élaboration de l’argumentation.
Prévoir des répétitions pour les différents participants.
Suggérer d’enregistrer les communications à la table ronde pour l’évaluer.
Faire réécouter des émissions qui présentent des débats. Prêter une attention particulière au registre de langue utilisé, à la pertinence des arguments et aux procédés argumentatifs. Utiliser la fiche 1.5 pour soutenir l’activité.
Lire avec les élèves les étapes suggérées aux p. 35 à 37. Inciter les élèves à tenir compte des destinataires, à structurer leur opinion, à employer un ton et des procédés pour convaincre.
Animer une discussion pour amener les élèves à mobiliser les connaissances qu’ils ont acquises lors de la réalisation du projet.
Imaginer des arguments de différents ordres à partir de la recherche sur le sujet. Faire choisir la thèse à défendre. Rappeler aux élèves qu’ils doivent étayer chacun des arguments par des faits avérés, des statistiques ou des commentaires de spécialistes.
Rappeler aux élèves l’importance de maîtriser des éléments verbaux, non verbaux et paraverbaux. Faire faire des répétitions en petites équipes pour roder l’activité.
Animer une discussion pour dresser la liste des principaux éléments à observer et à évaluer lors de la table ronde. Faire remplir par chaque équipe une fiche d’évaluation sur la compétence à communiquer oralement (fiche 1.8). Faire inscrire dans leur portfolio un commentaire pour évaluer la participation des élèves et leur degré de satisfaction.
Présenter les objectifs de cette évaluation.
Les trois textes ont pour thèmes l’environnement et la consommation. Dire aux élèves que cet exercice leur permettra de vérifier s’ils maîtrisent assez bien les différents aspects du texte d’opinion. Il est possible de choisir un des trois textes et de faire répondre à un seul ensemble de question.
B ILAN>>
D-1.51A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t ! D O S S I E R 1
Lire les trois textes (ou un des trois textes).
Identifier les aspects qui posent problème.
Réfléchir au contenu des textes.
Faire un retour sur la compétence à lire des textes d’opinion.
S’interroger sur sa compétence à communiqueroralement.
Constater l’importance de développer sa compétence à exercer un jugement critique.
Faire lire le ou les textes individuellement et faire répondre aux questions. Recueillir les réactions des élèves en les invitant à établir des liens avec des expériences personnelles de consommation.
Revoir l’ensemble des questions auxquelles on a répondu. Quelles questions ont posé des problèmes? Les questions portant sur les procédés? Sur l’identification des arguments? Sur l’insertion de séquences? Rappeler aux élèves qu’il est important qu’ils reconnaissent eux-mêmes les aspects de la langue qui leur posent des problèmes pour y remédier.
Recueillir les commentaires sur le contenu des textes. Demander aux élèves s’ils se sentent capables d’émettre une opinion bien fondée sur les thèmes qui y sont traités. Montrer qu’il est essentiel de développer son esprit critique pour évaluer des contenus liés à l’environnement et /ouà la consommation.
Interroger les élèves sur les stratégies qu’ils utilisent pour repérer des prises de position dans un texte et pour évaluer leur validité. Rappeler la façon de faire sentir l’engagement de l’énonciateur par rapport à son propos et par rapport à ses destinataires. Transmettre la fiche d’évaluation 1.9 qui a été remplie tout au cours du dossier.
Faire prendre conscience aux élèves des apprentissages qu’ils ont réalisés pour structurer une opinion. Leur rappeler l’importance de formuler oralement des phrases complètes et de bien articuler. Leur demander de consulter les fiches d’évaluation sur la compétence à communiquer oralement qui ont été remplies lors des activités précédentes: les fiches générales E-1 et E-5 et la fiche 1.8. Faire remplir la fiche générale d’évaluation E-2 : Grille d’autoévaluation : En situation d’écoute.
Amener les élèves à s’interroger sur leur habileté à émettre des opinions fondées. Vérifier si le fait de comparer son opinion avec celle d’autres personnes a souvent permis de la modifier ou de la nuancer. Faire le point sur la capacité d’émettre des opinions qui ne sont pas uniquement fondées sur des émotions ou des impressions. Revoir la grille d’autoévaluation sur le jugement critique qu’on a remplie lors de la période d’exploration (fiche 1.2). Souligner les éléments qui ont été améliorés et relever un élément qui pourrait l’être encore davantage.
D-1.52 D O S S I E R 1 A v o i r d e s o p i n i o n s : c e r t a i n e m e n t !
Organiser un échange d’opinions sous forme de blogue.
Inviter un animateur ou une animatrice de radio ou de télévision.
Préparer un sondage sur un sujet d’intérêt commun.
Inviter les élèves à créer un blogue en cherchant une procédure dans Internet. Choisir un thème sur lequel il serait intéressant de donner son opinion. Choisir une thèse à défendre et lancer le débat. Tous les élèves pourront participer au débat en émettant des commentaires. Veiller à ce qu’on s’exprime dans un registre standard et qu’on évite les propos désobligeants. Bien préciser au départ les règles de participation au blogue.
Faire préparer une liste de questions à poser sur la façon d’animer une émission et, plus particulièrement, d’animer un débat. Interroger la personne sur les techniques qu’il ou elle utilise pour respecter le temps de parole des invités, pour les amener à préciser leur pensée ou à reformuler leurs propos. Cette rencontre pourrait éventuellement se faire de façon virtuelle à l’aide d’une cybercaméra. Demander aux élèves de prendre des notes au cours de la rencontre et de s’inspirer des techniques de l’animateur ou de l’animatrice pour mener ensuite un débat en classe. À défaut d’animateurs professionnels, on pourrait inviter des étudiants en communication.
Choisir un sujet d’actualité et organiser un sondage. Travailler de concert avec l’enseignant ou l’enseignante de mathématiques pour élaborer un échantillon valable. Prévoir des questions assez fermées pour faciliter l’analyse du sondage. Faire ensuite écrire un article pour communiquer les résultats dans le journal de l’école, à la radio étudiante ou dans Internet.
PROLONGEMENT>>
D-1.53C o r r i g é D O S S I E R 1
L’argumentation: un besoin de convaincre
La première opinion semble la plus objective parce qu’elle s’appuie sur une donnée statistique («45 000 Canadiens meurent chaque année des suites du tabagisme»).
Consigne. Accepter tous les jeux de rôles qui respectent la consigne.
Consigne. Accepter tous les arguments qui défendent efficacement l’une ou l’autre affirmation.
Extrait A : il s’agit d’une opinion personnelle, celle du journaliste par rapport au nouveau Guide alimentaire canadien : utilisation du pronom « je», de phrases telles que «Comment vous dire l’étrange impression que cela m’a fait ?», «J’ai presque ressenti un choc», «J’avais le sentiment […]».
Extrait B : il s’agit d’une série de justifications pour expliquer comment, dès sa naissance, l’auteur devint « la mauvaise étoile de [s]es parents» : «d’incroyables malheurs les assaillirent par vingt endroits. D’abord […]».
Extrait C: il s’agit d’une argumentation destinée à montrer, par des exemples («Chan-ger d’ordinateur tous les trois ans»), les excès des turbo-consommateurs.
Réponse personnelle. Choix de a, b ou c selon la difficulté éprouvée par l’élève à répondre à la question no 4. Il sera important de recueillir les commentaires des élèves pour expliquer leur réponse.
Consigne (travail d’équipe).
Les blogues et les courriers aux lecteurs :
la foire aux opinions
à Réponses personnelles, selon le blogue consulté.
Le pronom personnel : pour marquer
la présence de l’énonciateur et du destinataire
a Pronoms personnels utilisés :
– on : renvoie à personne et à tout le monde en même temps.
– nous : renvoie non seulement à l’auteur, mais englobe également ses destinataires.
– il : renvoie à « l’humain» en général.
– ils : renvoie aux joueurs de hockey.
– toi, tu : renvoient à un joueur de hockey indéterminé.
– vous : renvoie aux destinataires.
D-1.54 D O S S I E R 1 C o r r i g é
b Les pronoms personnels on et nous sont employés le plus souvent.
L’auteur utilise les pronoms on (surtout au début de l’article) pour marquer une sorte d’effacement et exprimer un point de vue distancié, ne s’adressant à personne en particulier mais à tout le monde en même temps.
Les pronoms nous, qui parsèment le texte, englobent à la fois l’auteur et ses destinataires.
c Les pronoms on marquent une certaine distanciation de l’auteur par rapport à son propos en y énonçant des principes généraux qui n’engagent personne et tout le monde à la fois.
d Reprendre l’idée suivante : Les bagarres au hockey exercent un attrait sur les spectateurs qui sont ainsi responsables de la violence dans ce sport.
L’emploi des pronoms on marque une certaine distanciation de l’auteure par rapport à son propos en y énonçant des principes généraux qui n’engagent personne en particulier et tout le monde à la fois. L’emploi des pronoms vous sert à interpeller directement les destinataires et à les inviter à réagir. (Il n’y a pas de pronom nousdans ce texte.)
Extrait A: seuls des pronoms de la 1re personne (je, me) sont utilisés. Ils manifestent la présence de l’auteur et son point de vue personnel sur le travail de matelot. Les destinataires ne sont aucunement interpellés.
Extrait B: les pronoms de la 1re personne (j’/je, moi) indiquent la présence de l’auteur et son point de vue personnel sur les chauffards. L’auteur interpelle une seule per-sonne, le préfet (vous) en lui faisant part de sa décision de se servir d’un revolver…
Extrait C : les pronoms de la 1re personne (j’/je) indiquent la présence de l’auteur et son point de vue personnel sur un long métrage. L’auteur interpelle ses desti-nataires (vous) et cherche ainsi à tisser une certaine connivence avec eux (il les prend à témoin).
Réponse personnelle.
La structure du texte d’opinion
Le titre apparaît et capte l’attention des lecteurs.
L’introduction énonce clairement le sujet : «établir un lien entre les pirates informatiques […] et leurs lointains ancêtres qui pillaient les navires», «Mettons les deux phénomènes en parallèle» ; les lecteurs connaissent l’opinion qui sera défendue : «dénoncer […] le piratage informatique».
L’analyse du problème repose sur des informations historiques («La pirate-rie apparaît dès l’Antiquité.») et sur le parallèle entre les pirates d’hier et ceux d’aujourd’hui («Les pirates virtuels manient la souris plutôt que le sabre […]»).
L’argumentation de l’auteure est rationnelle, les comparaisons qu’elle établit entre les deux types de pirates sont pertinentes («Leur pratique peut sembler non violente en comparaison de celle de leurs féroces prédécesseurs, mais elle n’en demeure pas moins une horrible violation de la propriété intellectuelle.») ; l’auteure affirme clairement sa position («Les cyberpirates sont eux aussi des pillards […]»).
La conclusion réaffirme l’opinion de l’auteure («ce fléau qu’est devenu le piratage informatique»); il n’y a pas vraiment d’argument «massue», mais plutôt un question-nement sur la responsabilité des États ou des individus pour réprimer la piraterie informatique ; l’auteure interpelle et relance ses destinataires à la toute fin.
D-1.55C o r r i g é D O S S I E R 1
Réponse personnelle. Par exemple : ton passionné pour dénoncer les méfaits du piratage informatique; ton didactique lorsqu’il est question des pirates des mers.
Quelques exemples, selon le choix du procédé :
Description: utilisation de la comparaison (pirates réels/pirates virtuels) pour illustrer les points communs : «Leur pratique peut sembler non violente en comparaison de celle de leurs féroces prédécesseurs, mais elle n’en demeure pas moins une horrible violation de la propriété intellectuelle.»
Explication : utilisation de la structure cause /conséquence pour expliquer les méfaits du piratage : «Les cyberpirates sont eux aussi des pillards qui copient, détournent, plagient et volent les biens d’autrui, privant de leur gagne-pain les créateurs de tous les domaines des arts et techniques.»
Narration : utilisation de la séquence narrative pour raconter l’existence des pirates des mers : «Les denrées subtilisées étaient en réalité souvent infestées de rats et de vermine. […]»
Exemple : recours à un modèle de solution déjà existant qui pourrait peut-être servir à résoudre le problème du piratage informatique : « les Nations Unies ont conclu une convention visant à réprimer tout acte de piraterie en mer. Faudra-t-il conclure un accord semblable pour contrer ce fléau qu’est devenu le piratage informatique?»
Adjectifs connotés qui reflètent clairement la position de l’auteure : « immorale», «dommageable», « trompeuse», «sanguinolentes», « féroces», «horrible».
Réponse personnelle.
Consigne.
L’ironie : une arme subtile et efficace
Le terme «Pétrin» est mis à la place de «Pékin». Cela annonce un ton ironique.
Paragraphes correspondant aux parties du texte d’opinion :
Introduction : paragraphes 1 à 8 (ne pas boycotter les Olympiques de Pékin pour ne pas mélanger les Jeux à la politique?).
Analyse du problème: paragraphes 9 à 20 (démonstration, à l’aide de plusieurs exemples, que les Jeux ont toujours été politiques).
Argumentation : paragraphes 21 à 23 (il n’y aura pas de boycottage).
Conclusion : paragraphes 24 et 25 (les pseudo-menaces de boycottage ne par-viennent pas à effrayer le gouvernement chinois).
L’ensemble du texte est ironique. On peut donc citer de nombreux passages, notamment : paragraphes 4, 7, 8, 15, 19, 23 et 24.
Des phrases exclamatives et interrogatives.
Réponse personnelle.
Réponse personnelle.
Les Jeux olympiques sont politiques et l’ont toujours été.
D-1.56 D O S S I E R 1 C o r r i g é
Écrire dans les journaux ou les revues
Oui, cette lettre répond aux exigences d’une lettre d’opinion.
Le titre apparaît et suscite l’attention des lecteurs, notamment avec son point d’interrogation.
L’introduction énonce clairement le sujet : « le nouveau Wal-Mart» ; et les lecteurs ont déjà une certaine idée de l’opinion qui sera défendue: «Quelle ne fut pas ma surprise […].»
L’analyse du problème repose sur des informations qui paraissent appuyées sur des données réelles : «en Outaouais, le plus gros centre d’achats de la filiale Wal-Mart de la province!» ; « les entreprises de la région et les épiciers […] devront probablement fermer leurs portes devant la concurrence inégalable […].»
L’argumentation de l’auteure est pertinente. Il s’agit globalement de faits connus:«capitalisme sauvage» ; «en toute connaissance de cause, ils [les consomma-teurs] continuent d’accroître l’écart entre les riches et les pauvres.» ; «encourager la surexploitation, le barbarisme et la sous-traitance des ouvriers des pays sous-développés.» L’auteure affirme clairement sa position : «Ce que je méprise, ce sont des milliers de consommateurs qui encouragent […].»
La conclusion réaffirme l’opinion de l’auteure sur l’absence de «conscience sociale» des consommateurs de l’entreprise. Elle termine sur une note ironique :«Mes félicitations, M. Walton […].»
Exemples :
Points forts : les divers arguments qu’apporte l’auteure («accroître l’écart entre les riches et les pauvres», « la surexploitation, le barbarisme et la sous-traitance des ouvriers des pays sous-développés», etc.).
Points faibles : exprimer son mépris pour les consommateurs qui achètent chez Wal-Mart en supposant qu’ils le font «en toute connaissance de cause», ce qui n’est peut-être — et malheureusement — pas le cas de tous…
Réponse possible : il serait très surprenant que les employés de cette entreprise partagent l’opinion de la journaliste! Ils y sont «associés» et comme il s’agit de leur gagne-pain…
Réponse possible : non, d’ailleurs, monsieur Walton, le fondateur de l’entreprise, aurait sans doute besoin d’une traduction anglaise pour comprendre ce texte!L’auteure le prend à partie de façon ironique…
Oui, ce texte est ironique, car il dit souvent l’inverse de ce que pense l’auteure. Exemples : «Bravo monsieur Walton, vous avez réussi à implanter, chez nous […] ;«Grâce à vous, les entreprises de la région et les épiciers […] devront probable-ment fermer leurs portes» ; «Mes félicitations, M. Walton, vous avez créé une belle grosse famille d’associés n’ayant aucune conscience sociale.»
Participer à des blogues dans Internet
à Réponses personnelles.
Prendre la parole
à Consignes pour travail d’équipe.
D-1.57C o r r i g é D O S S I E R 1
Adopter une attitude silencieuse, mais révélatrice
à Consignes pour travail personnel et d’équipe.
Utiliser des marques de modalité pour exprimer un point de vue engagé
Consigne.
a Je : marque énonciative qui engage l’énonciateur avec ce pronom personnel à la 1re personne.
b devrions-nous/nous : auxiliaires de modalité, devrions, exprime un doute qui engage tant l’énonciateur que ses destinataires avec l’emploi du nous ; nous :marque énonciative qui engage l’énonciateur et ses destinataires, suggérant que ceux-ci partagent la même opinion.
c On : marque énonciative, ce pronom personnel énonce un principe général, n’engageant personne en particulier, mais engageant tout le monde en même temps.
d Vous/nous : marques énonciatives, le pronom personnel Vous sert à interpeller les destinataires; marque énonciative, le pronom personnel nous engage l’énon-ciateur et ses destinataires, suggérant que ceux-ci partagent la même opinion.
e je vous l’assure : phrase incidente qui exprime l’appréciation ; dans ce cas-ci, l’énonciateur énonce avec force et certitude (assure) son avis (il s’engage lui-même avec le je, interpelle ses destinataires avec le vous).
f tout le monde le sait : phrase incidente qui exprime la probabilité ; dans ce cas-ci, l’énonciateur énonce avec force une sorte de généralité connue de tous.
Réponses variées en fonction du texte choisi ; accepter toute réponse qui respecte la consigne.
Consigne.
a Réponse personnelle.
b Extrait A: «Je veux dire»; l’énonciateur fait part de la situation du Vieux-Québec en utilisant un vocabulaire connoté («se meurt», « lente agonie»).
Extrait B : avec le «nous», l’énonciateur s’engage et suppose que ses destina-taires partagent son avis ; il utilise également un vocabulaire connoté péjoratif :« larmoyant, écorché, etc.».
Consigne.
a Il s’agit de phrases exclamatives qui donnent un aspect vif et enjoué.
b Il s’agit d’un ton ironique.
Fonder une argumentation
Consigne.
Les trois éléments suivants indiquent que cet article dépasse la simple expression d’opinions puisqu’il repose sur une «étude menée par des psychologues améri-cains […]» ; la journaliste mentionne le nom de l’un des auteurs de cette étude et son institution : « le psychologue Brian Nosek, de l’Université de Virginie» ; elle cite également ses propos : “On sait maintenant […]”, dit Brian Nosek.»
D-1.58 D O S S I E R 1 C o r r i g é
Consigne (hypothèses variées).
Des opinions opposées
Extrait A : «Méprisant Paul Watson», « […] de quel droit est-il au Canada, cet individu?», « je vais vous en donner un motif, moi»
Extrait B : «Courageux Paul Watson», «cette honteuse couverture médiatique partisane et médisante», «Ce valeureux Canadien»
Extrait A : « il avoue lui-même […]»
Extrait B : « […] n’a jamais dit […]», «cofondateur de Green Peace et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society», «Depuis 30 ans […]», «SOS Grand bleu l’a nommé citoyen d’honneur en 1996 et le Time Magazine l’a désigné en 2000 comme l’un des héros écologistes du XXe siècle.»
L’extrait B est sans doute le plus efficace car il se fonde sur des faits vérifiables et crédibles («cofondateur de Green Peace et fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society», «SOS Grand bleu l’a nommé citoyen d’honneur en 1996», etc.) ; cet extrait est également moins subjectif et émotif que l’extrait A.
Accepter toute opinion qui respecte la consigne.
Analyser des opinions
Consigne.
L’extrait A semble le plus subjectif, car il repose sur une appréciation personnelle qui n’est fondée, par exemple, sur aucun avis de spécialistes.
L’extrait C semble le plus objectif, car il est fondé sur des faits vérifiables (statis-tiques) : «un Québécois sur deux […] alors qu’un Canadien sur trois […]», «Au Québec, cette opinion a gagné du terrain au cours des quinze dernières années, tandis qu’elle en a perdu ailleurs au pays.»
Accepter toute réponse qui respecte la consigne.
Consigne.
Réponse personnelle.
D-1.59C o r r i g é D O S S I E R 1
Il s’agit de séquences descriptives.
Extrait A : exemples : «Combinant électronique, chimie et nanotechnologies, les designers et les fabricants de textiles […]» ; « Intégrées entre les fibres, les diodes électroluminescentes éclairent […]» ; «On peut en faire des t-shirts […]»
Extrait B: exemples: « […] le combattant idéal : obéissant, insensible, jamais fatigué ni démoralisé.» ; « le Swords, de la société américaine Foster-Miller, est le premier conçu pour tuer.»
Réponse personnelle.
Réponse personnelle.
Évangélistes : prédicateurs généralement laïcs de certaines églises protestantes.
Chrétiens fondamentalistes : chrétiens — qui appartiennent à l’une des religions fondées sur l’enseignement du Christ — issus de certains milieux protestants qui donnent une interprétation littérale de la Bible et qui s’opposent à toute interpré-tation historique de celle-ci.
Milieux ultraconservateurs : groupes qui prônent le retour à des institutions anciennes et à des valeurs jugées réactionnaires par la majorité.
Gauche américaine : mouvement ou tendance politique, aux États-Unis entre autres, qui défend des opinions progressistes.
Réponse personnelle.
Un discours célèbre
Martin Luther King se dit heureux d’être au milieu de la foule et de prendre part à cette grande manifestation pour la liberté. Les pronoms personnels « je» et «vous»sont utilisés. Le « je» marque l’engagement de King et le «vous» interpelle la foule et l’engage ainsi elle-même en créant une complicité entre l’orateur et son auditoire.
Le temps a passé, «un siècle plus tard», et rien n’a véritablement changé. Cette répétition renforce l’idée que les Noirs sont encore et toujours victimes de ségré-gation et ne possèdent pas les mêmes droits que la population blanche.
Le « je» marque l’engagement de King et sa volonté que se réalise enfin son rêve. Ces «Je rêve» sont synonymes d’espoir.
Il s’agit d’un registre soutenu. Par exemple, Martin Luther King utilise un vocabu-laire recherché: «son ombre symbolique», «ses infâmes racistes», « la cacophonie des discordes», «une belle symphonie de fraternité», etc. On trouve également des figures de style, des métaphores tout particulièrement : « les flammes d’une brûlante injustice», « ils vivent sur un îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle», «ne nous complaisons pas dans la vallée du désespoir», etc. King emploie aussi des phrases de construction syntaxique complexe, par exemple : « Il y a 100 ans, un grand Américain, qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique, a signé la Proclamation d’émancipation.»
King était un pasteur baptiste d’où l’emploi d’un vocabulaire religieux.
Il s’agit du sud des États-Unis et notamment de l’État de l’Alabama dont il est ques-tion dans le discours. Les élèves peuvent faire référence à la guerre de Sécession (le Sud, esclavagiste et le Nord, abolitionniste). La ségrégation raciale était extrême-ment sévère dans les États du Sud (Géorgie, Mississippi, Louisiane, Tennessee…).
D-1.60 D O S S I E R 1 C o r r i g é
Par exemple : ton passionné, plein d’espoir, et aussi grandiloquent.
Réponse personnelle.
Réponse personnelle.
Donner des opinions pour convaincre
Réponse personnelle.
a Exemples :
Description: «Des bidonvilles du Pérou aux orphelinats d’Haïti, des Québécois et Québécoises de 15 à 18 ans […].» ; «Devant lui, un immense dépotoir où il n’y avait pas que des ordures : en plus des chèvres et des bœufs qui faisaient partie de cet absurde paysage, des enfants travaillaient sans relâche à fouiller les immondices […].»
Explication : «Mais pourquoi prendre plaisir à se donner tant de mal?» ;«Je pense que c’est parce qu’on entend tellement parler de ce qui se passe ailleurs.»
Narration : «Nous, on a aidé des enfants de 3 à 12 ans dans des bidonvilles en banlieue de Lima, au Pérou. On a joué avec eux. On a fabriqué des marionnettes et on leur a raconté des légendes»
Exemple: « l’hyperconsommation des sociétés du Nord […]»; «C’était Noël. Je me rendais compte que les cadeaux à 200 $, je n’en avais pas besoin […].»
b Réponse personnelle.
Opinion exprimée par l’auteure: «Ils sont jeunes, dégourdis, curieux et n’ont pas froid aux yeux.» L’auteure donne son appréciation des jeunes globe-trotters humanitaires en utilisant un vocabulaire connoté à valeur méliorative: «dégourdis», «curieux»…
Opinion exprimée par l’un des personnages : «Je suis écœurée de la société de consommation. On est trop capitalistes. J’ai le goût de revenir à la base et de vivre avec peu.» Utilisation ici du pronom personnel « je/j’», d’où engagement de la personne qui s’exprime; vocabulaire connoté à valeur péjorative : «écœurée», « trop capitalistes»…
à Réponses personnelles.
a Les élèves opteront sans doute pour le texte Globe-trotters humanitaires.
b Dans le texte Le phénomène des faux souvenirs, les opinions sont fondées sur des faits ou des principes logiques (références à un spécialiste, à une étude) alors que le texte Globe-trotters humanitaires est surtout basé sur des valeurs(partage, aide aux plus démunis, etc.)
Réponse personnelle.
Activités synthèsesLe monde du sport sort ses griffes
a Dans son introduction, l’auteur énonce un principe général : «Tous les chasseurs de tendances s’entendent pour dire […].»
D-1.61C o r r i g é D O S S I E R 1
b L’auteur utilise surtout des exemples : « Il suffit d’avoir un jour assisté au Grand Prix de Formule 1 ou à un match de tennis […]»; «D’Amélie Mauresmo à Maria Sharapova, de Zidane à Nadal, de Tiger Woods à Alexandre Despatie […]» ;«David Beckham est une figure emblématique […]» ; «Dans la réalité quoti-dienne, cela se traduit […]», etc.
à Réponses personnelles.
Manifester son écocitoyenneté
a «Des situations comme celle-là, il en existe des centaines, illustrant la détérioration inquiétante de notre milieu de vie.»
b Afin d’illustrer « la détérioration inquiétante de notre milieu de vie», Jacques Languirand compare la rivière poissonneuse où il se baignait durant son enfance («Quand j’étais petit […]») à ce qu’elle est maintenant devenue, un dépotoir empoisonné («Aujourd’hui, c’est une décharge […]»).
Réponse personnelle.
Des jeans chics
a L’auteure interpelle les lecteurs en utilisant le pronom personnel «vous»: «Si vous êtes dans la moyenne, vous en possédez huit.»
b Reprendre les éléments suivants : «Parce qu’on porte nos jeans du matin au soir et du lundi au dimanche, et qu’on ferait des bassesses pour avoir le modèle parfait» et que le jean chic est confectionné avec un denim de grande qualité et possède «des détails qui font toute la différence».
Réponse personnelle quant à la valeur de l’explication.
L’auteure insère des descriptions détaillées sans doute pour montrer que le jean n’est plus aujourd’hui un simple vêtement, mais un objet magique qui peut per-fectionner la silhouette. Elle décrit également, avec quelque ironie, les étapes artistiques d’usure ou de lacération du jean haut de gamme. Réponse personnelle quant à la description la plus étonnante.
Oui, il s’agit d’un texte d’opinion bien qu’il n’y ait pas de réel engagement de l’auteure, qui utilise quelques «vous», quelques «on» et un seul «nous».
Titre accrocheur (il l’est probablement étant donné l’engouement pour le jean au Québec si l’on se réfère aux propos de l’article).
Introduction dans laquelle le sujet est clairement énoncé et le contexte, précisé («Au Québec», «à Montréal»).
Analyse du problème (qui en est plus ou moins un d’ailleurs) : l’auteure donne une portée générale à son sujet tant en lançant sa question : «Pourquoi tant dépenser pour un vêtement aussi ordinaire […]» qu’en y répondant : «parce qu’on porte nos jeans […] et qu’on ferait […]».
L’argumentation de l’auteure emprunte un ton plutôt ironique en soulignant la qualité des divers procédés de conception des jeans chics : teintures, coutures, poches arrière, trous, etc.
La conclusion, teintée aussi d’une certaine ironie, présente un argument «massue»(«Mais le chic du chic») : le jean équitable de Bono…
«En plus de remodeler le derrière, il donne bonne conscience.» l’écart entre la notion de «bonne conscience» et le terme un peu cru «derrière» produit un effet ironique efficace.
Réponse personnelle.
D-1.62 D O S S I E R 1 C o r r i g é
D-1.63R é f é r e n c e s D O S S I E R 1
Références
Liste de quotidiens, de revues et de magazines québécois publiant un courrier aux lecteurs ou des textes d’opinion
Des quotidiens
Le Devoirhttp://www.ledevoir.com/
Le Droithttp://www.cyberpresse.ca
Le Journal de Montréalhttp://www.canoe.com/journaldemontreal/
Le Journal de Québechttp://www.journaldequebec.com/
Média Matin Québechttp://www.mediamatinquebec.com/
Le Nouvellistehttp://www.cyberpresse.ca
La Pressehttp://www.cyberpresse.ca
Le Quotidienhttp://www.cyberpresse.ca
La Tribunehttp://www.cyberpresse.ca
Le Soleilhttp://www.cyberpresse.ca
La Voix de l’Esthttp://www.cyberpresse.ca
Des revues et magazines
L’actualitéUn magazine qui traite de politique, d’éducation, de société, d’économie, d’environnement, de technologie, et qui présente les principaux événements de la scène nationale et internationale.
http://www.lactualite.com/
ChâtelaineUn magazine qui s’adresse principalement aux femmes.
http://fr.chatelaine.com/
Coup de pouceUn magazine qui s’intéresse à la cuisine, à la mode féminine et à la vie de famille.
http://www.coupdepouce.com/Aujourdhui/
Gazette des femmesUne revue publiée cinq fois par année par le Conseil du statut de la femme.
http://www.gazettedesfemmes.com/accueil/
Géo Plein AirUn magazine qui traite de plein air et de tourisme.
http://www.geopleinair.com/index.php
Québec ScienceUn magazine de vulgarisation scientifique qui aborde des sujets très variés : les nouvelles technologies, la santé, l’archéologie, la physique, l’astronomie, etc.
http://www.cybersciences.com/cyber/fr/index.html
D-1.64 D O S S I E R 1 R é f é r e n c e s
Liste de blogues québécois susceptibles d’intéresser les élèves
Les blogues de Cyberpresse
Cyberpresse est un site qui regroupe un ensemble de quotidiens en ligne. On y trouve les blogues de plusieurs journalistes chevronnés qui permettent de débattre de l’actualité au Québec et à l’étranger, et ce, dans différents domaines : scientifique, environnemental, politique, artistique et culturel, sportif, technologique, etc. Ces différents blogues plairont sûrement aux jeunes.
http://blogues.cyberpresse.ca/
Canoë blogues
Le réseau Canoë donne accès à différents blogues. Il y en a pour tous les goûts : sport, cuisine, mode, actualité, politique, automobile, jeux vidéo, etc. On peut y lire l’opinion de plusieurs blogueurs avec qui il est possible d’échanger des commentaires.
http://www.canoe.com/blogues/
Des blogues sur l’environnement et la santé
Le portail Branchez-vous diffuse plusieurs blogues consacrés à l’environnement et à la santé.
http://opinions.branchez-vous.com/
Un portail pour présenter un ensemble
de blogues produits au Québec
On présente ici un ensemble de blogues personnels ou tenus par différentes sociétés sur des thèmes qui devraient rejoindre les champs d’intérêt des élèves.
http://www.toutlemondeenblogue.com/
Un blogue sur le sport
Voici un blogue pour les amateurs de sport qui propose l’actualité et les résultats sportifs, ainsi que le calendrier annuel des principaux événements sportifs. On peut également y trouver un forum de discussion pour les adeptes de soccer, de tennis, de cyclisme, de golf, de boxe, etc.
http://www.Sportifs.net/
Un blogue sur la culture du Web
Ce blogue de Dominic Arpin s’intéresse notamment aux nouvelles technologies, à l’actualité dans Internet et aux problèmes liés à la navigation.
http://www.dominicarpin.ca/
Liste de sites sur le thème du piratage informatique
Dans cette page de Wikipédia, on trouve des informations sur le piratage informatique. On y apprend que le piratage ne se limite pas au téléchargement illégal de musique ou de vidéos. Il permet aussi aux pirates de s’introduire dans les ordinateurs personnels grâce à des logiciels espions.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pirate_informatique
Sur son blogue, Francis Leguen donne son opinion sur le piratage.
http://www.blog.francis-leguen.com/tag/piratage-informatique
Des artistes français dénoncent le phénomène du téléchargement illégal.
http://c1forum.xooit.fr/t268-Piratage-informatique-telechargement.htm
Un forum de discussion sur le thème du piratage avec plusieurs échanges entre divers participants.
http://www.isubway.fr/forums/lofiversion/index.php/t2763.html
Un article qui dénonce le téléchargement illégal au Canada.
http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/200603/06/01-15685-telechargement-illegal-le-canada-champion.php
Le site de l’Alliance canadienne contre le vol de logiciels présente plusieurs pages intéressantes sur le piratage.
http://www.caast.org/Default.asp?language=French
En plus d’une discussion sur le phénomène du téléchargement illégal, le portail Branchez-vousrecèle plusieurs autres articles et commentaires sur le piratage informatique.
http://techno.branchez-vous.com/actualite/2007/11/telechargement_illegal_de_musi.html
Le Figaro.fr Médias consacre plusieurs articles au piratage, des articles qui ont suscité les réactions de nombreux internautes.
http://www.lefigaro.fr/medias/2008/01/04/04002-20080104ARTFIG00009-internet-le-telechargement-illegal-contourne-.php
D-1.65R é f é r e n c e s D O S S I E R 1
Liste de sites d’émissions de radio ou de télévision archivées
La Zone audio-vidéo du site de Radio-Canada regorge d’émissions de radio et de télévision dans lesquelles des personnes aux horizons divers émettent des opinions sur une foule de sujets. La rubrique Archives des émissions d’information permet de se plonger dans des époques parfois lointaines et de découvrir les opinions émises dans le passé. Plusieurs émissions s’adressent par ailleurs aux jeunes de 15 à 20 ans (par exemple, Bande à part). D’autres sont offertes en balado-diffusion ; il est donc possible de les télécharger en format mp3 (Christiane Charette, Le carnet techno, Par 4 chemins, Les premières à la carte,Les Années lumière, etc.).
http://www.radio-canada.ca/audio-video/
Le site de Télé-Québec présente l’ensemble des émissions de cette chaîne dont plusieurs émissions de débats et d’information qu’il est possible de visionner (Bazzo.tv, Contact, etc.).
http://www.telequebec.tv/
La chaîne TVA propose également des émissions d’information qu’il est possible de retrouver sur son site.
http://tva.canoe.com/
Des sites sur Martin Luther King
Pour écouter son discours avec des sous-titres français :
http://www.dailymotion.com/video/x2vlq1_martin-luther-king-i-have-a-dream-s_politics
http://www.youtube.com/watch?v=H57LxkuRZy0
Pour écouter son discours et voir une partie de la marche du 28 août 1968 :
http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLy-ROoafYY5Z.html
Pour se familiariser avec l’homme:http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Martin_Luther_King
http://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Luther_King
http://lpdw.free.fr/freedom/martinlutherbio.htm
http://www.bibliomonde.com/auteur/martin-luther-king-852.html
http://www.nobel-paix.ch/bio/king.htm
D-1.66 D O S S I E R 1 F i c h e s à r e p r o d u i r e
© Groupe Modulo inc., 2010 – Autorisation conditionnelle de reproduction
FICHE 1.1
MON PROFIL EN COMMUNICATION ORALE
Selon vous, bien communiquer, c’est…
La communication orale vous permet-elle d’apprendre? Si oui, qu’est-ce qu’elle vous permet d’apprendre?
Locuteur ou locutrice (celui ou celle qui parle)
Quand je prends la parole en petit groupe de deux à quatre personnes, je me sens…
Quand je prends la parole en grand groupe (de quatre à 10 personnes), je me sens…
Quand je prends la parole en classe ou devant une assemblée, je me sens…
Aimez-vous parler en public? Prenez-vous facilement la parole en public? Expliquez en quelques mots.
Prenez-vous plus facilement la parole en grand groupe qu’en petit groupe?
Avez-vous le trac lorsque vous parlez devant un groupe?
Est-ce que vous vous visualisez lorsque vous prenez la parole devant un groupe?
En tant que locuteur ou locutrice, est-ce que vous soignez généralement votre langue orale? Expliquez.
D-1.67F i c h e s à r e p r o d u i r e D O S S I E R 1
© Groupe Modulo inc., 2010 – Autorisation conditionnelle de reproduction
Est-ce que vous vous efforcez d’adapter vos paroles à vos destinataires (des enfants, des camarades, des personnes âgées, des spécialistes, etc.) ?
Lorsque vous prenez la parole, prêtez-vous une attention particulière à votre vocabulaire?
De quel sujet vous sentez-vous le plus à l’aise de parler?
Utilisez-vous généralement un registre de langue approprié selon le contexte? Expliquez votre réponse.
Employez-vous un vocabulaire varié?
Dans quelles situations de communication orale devez-vous vous préparer et que faites-vous pour vous préparer?
Quels moyens mettez-vous en œuvre lorsque vous avez à prendre la parole…
a Pour informer?
b Pour défendre une idée?
Quels moyens utilisez-vous pour intéresser votre auditoire?
D-1.68 D O S S I E R 1 F i c h e s à r e p r o d u i r e
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Nommez les trois sujets dont vous aimez le plus discuter.
Selon vous, parler correctement, c’est surtout…
Interlocuteur ou interlocutrice
Quand je discute ou lorsque j’ai à appuyer mes propos, je me sens…
Lorsque vous êtes avec des amis, de quoi aimez-vous parler?
Lorsque vous êtes avec des amis, de quoi aimez-vous discuter?
Dans une équipe, quels moyens prenez-vous pour faire progresser la discussion?
° Je pose des questions.° Je répète.° J’essaie de reformuler les propose de mes camarades.° J’essaie de résumer leurs propos.
Que faites-vous pour soutenir l’intérêt de vos interlocuteurs?
En interaction, comment arrivez-vous à prendre votre place?
Comment manifestez-vous votre accord?
Dans un groupe, arrivez-vous à faire valoir vos idées et vos opinions? Si oui, quels moyens utilisez-vous pour le faire?
D-1.69F i c h e s à r e p r o d u i r e D O S S I E R 1
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Dans un groupe, arrivez-vous à affirmer votre point de vue? Si oui, quels moyens utilisez-vous pour le faire?
Quels moyens mettez-vous en œuvre pour vous faire comprendre de vos interlocuteurs?
Dans un travail d’équipe, lequel des rôles suivants préférez-vous?
° Animateur ou animatrice° Porte-parole° Secrétaire
Indiquez les types de communication orale que vous préférez parmi les suivants.
Évaluez sur une échelle de 1 à 10 les actions que vous posez dans un groupe de discussion.
Lorsque vous prenez la parole, respectez-vous le temps qui vous est alloué?
° Toujours° Souvent° Jamais
Auditeur ou auditrice (celui ou celle qui écoute)
Est-ce que vous apprenez mieux lorsque…
Qu’est-ce que vous écoutez surtout pour le plaisir ?
De façon générale, est-ce que vous écoutez bien en classe? Expliquez votre réponse.
° Exposé oral individuel ou en équipe° Débat° Entrevue° Table ronde
° Partage en équipe de deux° Discussion en grand groupe° Travail d’équipe
° Je prends la parole.° J’encourage mes camarades.° Je donne des explications.° Je résume mes propos et ceux des autres.° Je reformule mes propos et ceux des autres.
° Je reste dans le sujet.° J’écoute mes interlocuteurs.° J’accorde de l’importance aux autres.° Je pose des questions pour obtenir
des éclaircissements.
° vous écoutez?° vous voyez?
° vous bougez?° vous écoutez et vous voyez?
° La radio° La télévision
° Mon lecteur de disques compacts° Mon baladeur
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Pouvez-vous décrire les comportements de personnes qui ont une bonne capacité d’écoute?
Aimez-vous écouter pour vous informer ou pour vous divertir ? Si oui, indiquez les situations d’écoute que vous préférez.
Dans quelles situations de la vie courante croyez-vous qu’il est important pour vous de faire une écoute attentive?
° Une conférence° Un débat° Un exposé oral° La lecture d’un poème ou d’un récit° Une émission de télévision
° Un film de fiction° Un film documentaire° Une pièce de théâtre° Un monologue° Un sketch humoristique
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Précision dans la formula-tion d’une question et des enjeux sous-jacents
Pertinence des critères invoqués
Qualité de la formulation du point de vue
Capacité de nuancer son jugement
Ouverture à la remise en question
FICHE 1.2 (évaluation)
GRILLE D’AUTOÉVALUATION DE LA COMPÉTENCEÀ EXERCER SON JUGEMENT CRITIQUE
Nom de l’élève :
Date :
J’ai formulé avec précision le sujet de réflexion.
J’ai énuméré les enjeux en lien avec le sujet de réflexion sur le plan logique (cohérent ou non cohérent), éthique (bien ou mal) ou esthétique (beau ou laid).
J’ai fondé mon opinion sur des faits et non sur des impressions personnelles.
J’ai vérifié l’exactitude des faits sur lesquels j’ai fondé mon opinion.
J’ai identifié les critères qui fondent mon opinion.
J’ai présenté des informations de sources fiables.
J’ai mis mon opinion en valeur.
J’ai exprimé un point de vue cohérent.
J’ai utilisé différents moyens pour traduire clairement ma pensée et mon opinion.
J’ai utilisé des arguments valables pour justifier ma position.
J’ai pris connaissance de plusieurs opinions (lues ou entendues) avant d’émettre la mienne.
J’ai comparé mon opinion avec celles des autres et je l’ai adaptée.
J’ai nuancé mon jugement.
J’ai manifesté de l’ouverture face aux opinions des autres.
J’ai exprimé mes opinions en évitant les stéréotypes, les préjugés et les idées reçues.
J’ai accepté les divergences d’opinions.
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FICHE 1.3
MISE EN RÉSEAU: BLOGUES ET TEXTES IMPRIMÉS
Choisissez deux blogues sur des thèmes ou des sujets qui vous intéressent. Sur chacun des blogues, trouvez et imprimez une des opinions avec les commentaires qui l’accompagnent. Comparez les deux textes d’opinion issus de ces blogues avec deux textes d’opinion d’un imprimé (lettres d’opinion, billet, éditorial, etc.).
Blogue 1
Nom du blogue et adresse URL:
Titre du texte :
Auteur ou auteure :
Date de publication :
Blogue 2
Nom du blogue et adresse URL:
Titre du texte :
Auteur ou auteure :
Date de publication :
Imprimé 1
Nom du journal ou de la revue :
Titre du texte :
Auteur ou auteure :
Date de publication :
Imprimé 2
Nom du journal ou de la revue :
Titre du texte :
Auteur ou auteure :
Date de publication :
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Pour chacun des points, évaluez chacun des textes en utilisant une échelle de 1 à 4 (très, moyennement, un peu, pas du tout).
Quel texte vous semble le plus intéressant? Pourquoi?
Quel texte vous semble le moins intéressant? Pourquoi?
Quel texte trouvez-vous le plus convaincant? Pourquoi?
Quel texte trouvez-vous le moins convaincant? Pourquoi?
Partagez-vous les opinions de certains des auteurs? Lesquelles? Pourquoi?
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Quels types d’arguments trouve-t-on dans chaque texte? (Entourez le numéro des textes où se trouvent les types d’arguments donnés.)
a Des arguments rationnels basés sur des faits ou des exemples.
b Des arguments émotifs basés sur des sentiments.
Si les textes issus des blogues sont accompagnés d’un commentaire, que pensez-vous de ces commentaires?Partagez-vous l’opinion émise? Pourquoi?
Trouvez-vous le commentaire bien écrit (organisation des idées, idées émises, choix du vocabulaire, orthographe)? Pourquoi?
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FICHE 1.4
MISE EN RÉSEAU DE TEXTES SUR LA VIOLENCE AU HOCKEY
Matériel à prévoir
• Recueil de textes : Jean Dion, Notre hockey, p. 194-195
• Texte 1 : Gaston Marcotte, Lettre à Michelle Courchesne, ministre du Sport et du Loisir :Violence au hockey junior – Conseil à la ministre du Sport et du Loisir
• Texte 2 : Martin Traversy, Le principe du crâne fragile
Relisez le texte Notre hockey à la p. 194 du Recueil. Lisez ensuite le texte 1, Violence au hockey junior – Conseil à la ministre du Sport et du loisir. Dans chacun des deux textes, les auteurs expriment leur opinion sur la violence au hockey. Comparez ces textes en répondant aux questions suivantes.
Quelle introduction semble la moins explicite? Pourquoi? De quelle façon le sujet est-il introduit?
Dans quelle introduction le sujet est-il présenté le plus clairement? Justifiez votre réponse.
Dégagez la thèse et les arguments de chacun des textes.
L’introduction de Jean Dion est moins explicite. L’auteur utilise un proverbe et il joue avec le sens des mots « savoir » et « voir ». Par ces propos, il indique qu’on est intéressé à voir, mais moins intéressé à s’interroger sur ce qu’on voit. Dans le 2e paragraphe, il manifeste sa surprise face à notre réaction, puisque cette situation existe depuis très longtemps.
Le texte Violence au hockey junior – Conseil à la ministre du Sport et du Loisir introduit clairement le sujet. Il donne dès le départ l’intention de la lettre : conseiller la ministre, car il lui sera difficile de réussir à éliminer la violence. Elle doit s’attaquer à trois croyances : les propriétaires de clubs estiment que la violence est rentable ; les entraîneurs croient que l’agressivité compense pour le manque de talent d’une équipe ; les jeunes joueurs sont conditionnés à intégrer la sous-culture de la violence qui régit certains de leurs comportements.
Nous sommes tous responsable de la violence au hockey, et celle-ci ne disparaîtra pas de sitôt.
• Nous aimons voir des bagarres au hockey, car nous ressentons par procuration la jouissance de se bagarrer avec une personne qu’on n’aime pas.
• Les médias montrent ce type d’événement pour plaire au public.
• Nous assistons massivement au match de hockey, même s’il y a de la violence.
• Nous acceptons que la Ligue nationale de hockey (LNH) donne des sanctions ridicules aux joueurs violents.
• La violence cessera quand plus personne ne voudra la voir. Ce qui n’arrivera jamais.
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D’après vous, y a-t-il des ressemblances entre la thèse et les arguments des deux textes? Justifiez votre réponse.
Si vous aviez à vous prononcer au sujet de la violence au hockey, quels éléments retiendriez-vous de l’un et de l’autre texte?
Lisez maintenant le texte 2, Le principe du crâne fragile. Quels liens faites-vous entre ce texte narratif, inspiré d’un fait vécu, et les deux textes d’opinion que vous venez d’étudier?
Si vous aviez à écrire un texte d’opinion, quels arguments le texte Le principe du crâne fragile vous inspirerait-il?Expliquez votre réponse.
Damien, le jeune hockeyeur en cause dans le texte Le principe du crâne fragile, partage-t-il d’après vous les opinions émises par Jean Dion et Gaston Marcotte? Justifiez votre réponse.
Les deux auteurs sont contre la violence au hockey. Le premier texte explique pourquoi la violence est rentable pour les propriétaires, les entraîneurs et les joueurs. En effet, si le public n’appréciait pas les bagarres et les réprouvait, elles seraient beaucoup moins rentables et il n’y en aurait plus. Le second texte suggère de sanctionner la violence et de faire en sorte qu’elle soit mal perçue socialement. Cela, croit-il, peut changer les mentalités.
Réponse personnelle.
Ce qui s’est passé est consécutif à la sous-culture de la violence qui existe lors des matchs de hockey. Elle est dénoncée par Gaston Marcotte dans son texte Violence au hockey junior – Conseil à la ministre du Sport et du Loisir. Lors du match auquel participait le jeune Damien Dupuis, le public encourageait la violence en criant des insultes aux joueurs adverses. C’est ce genre d’attitude dont parle Jean Dion dans son texte Notre hockey. Lors d’un match, les joueurs adoptent des comportements violents et se croient tout permis sur la glace : se crier des injures ou se bagarrer. Ils le font parce qu’ils adhèrent à cette sous-culture et que les sanctions imposées ne sont pas suffisamment sévères, comme le dénonce Gaston Marcotte.
Réponse personnelle.
Réponse personnelle.
Pour faire disparaître la violence au hockey, il faut s’attaquer à l’image et au portefeuille de ceux qui estiment qu’elle est rentable.
• Comme les propriétaires, les entraîneurs et les joueurs trouvent la violence rentable sur le plan financier et sportif, ils n’ont pas intérêt à l’éliminer. Il ne faut pas leur confier la tâche de revoir la réglementation.
• Il faut surtout abolir la sous-culture de la violence et abolir les mises en échec dangereuses et les coups vicieux. Or, cela relève des propriétaires de clubs, qui ne le feront pas.
• Il ne faut pas tomber dans le piège tendu par le président et copropriétaire des Remparts de Québec qui dit que la décision doit se prendre en conformité avec ce qui se fait ailleurs au Canada. Donc pour arrêter la violence, il faut convaincre l’ensemble des ligues de hockey du Canada et 52 propriétaires.
• Il faut appliquer la loi dans les arénas comme elle l’est partout au Québec.
• Le ministère de la Justice doit poursuivre les joueurs violents.
• Il faut cesser de craindre les entreprises de hockey et faire respecter la loi.
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FICHE 1.4
MISE EN RÉSEAU DE TEXTES SUR LA VIOLENCE AU HOCKEY
Nom de l’élève : Groupe:
Relisez le texte Notre hockey à la p. 194 du Recueil. Lisez ensuite le texte 1, Violence au hockey junior – Conseil à la ministre du Sport et du loisir. Dans chacun des deux textes, les auteurs expriment leur opinion sur la violence au hockey. Comparez ces textes en répondant aux questions suivantes.
Quelle introduction semble la moins explicite? Pourquoi? De quelle façon le sujet est-il introduit?
Dans quelle introduction le sujet est-il présenté le plus clairement? Justifiez votre réponse.
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Dégagez la thèse et les arguments de chacun des textes.
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D’après vous, y a-t-il des ressemblances entre la thèse et les arguments des deux textes? Justifiez votre réponse.
Si vous aviez à vous prononcer au sujet de la violence au hockey, quels éléments retiendriez-vous de l’un et l’autre texte?
Lisez maintenant le texte 2, Le principe du crâne fragile. Quels liens faites-vous entre ce texte narratif, inspiré d’un fait vécu, et les deux textes d’opinion que vous venez d’étudier?
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Si vous aviez à écrire un texte d’opinion, quels arguments le texte Le principe du crâne fragile vous inspirerait-il?Expliquez votre réponse.
Damien, le jeune hockeyeur en cause dans le texte Le principe du crâne fragile, partage-t-il d’après vous les opinions émises par Jean Dion et Gaston Marcotte? Justifiez votre réponse.
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Lettre à Michelle Courchesne, ministre du Sport et du Loisir
Violence au hockey junior – Conseil à la ministre du Sport et du Loisir
Votre position ferme dans l’affaire Jonathan Roy a suscité beaucoup d’espoir chez tous ceux qui ont lutté sans trop de succès pour extirper la sous-culture de violence qui règne encore aujourd’hui au hockey. J’ai cependant l’impression que vous ignorez dans quelle galère vous vous êtes embarquée. Accepteriez-vous quelques conseils d’un vieil éducateur qui a consacré une grande partie de sa car-rière universitaire à humaniser davantage le hockey et à en accroître la qualité?
Sachez, Mme la ministre, que la culture de violence qui règne encore dans les ligues de hockey junior majeur est fondée sur trois croyances difficiles à éradiquer. Première-ment, les propriétaires des clubs estiment que la violence est rentable. Sinon, ils l’auraient éliminée depuis longtemps. C’est pourquoi ils sont les premiers responsables du main-tien de ces spectacles déshumanisants dans nos arénas.
Deuxièmement, les propriétaires et les entraî-neurs pensent qu’on peut compenser le manque de talent d’une équipe par l’agres-sivité. La force brute, l’intimidation et la vio-lence deviennent alors une stratégie rentable si elles font gagner des parties.
Troisièmement, le hockey conditionne les jeunes joueurs qui aspirent à jouer un jour chez les professionnels à intégrer cette sous-culture de la violence qui régit ensuite leurs comportements, comme l’a si dramatique-ment démontré, entre autres, Jonathan Roy.
Éliminer les bagarres?
Mme la ministre, tant que les propriétaires, les entraîneurs et les joueurs estimeront que la violence est rentable sur le plan financier et sportif, ils n’auront aucun intérêt à l’éliminer.
Vous en avez eu la preuve lors de votre confé-rence de presse lorsque Gilles Courteau, com-missaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), a dit publiquement :«Je ne crois pas que nous allons éliminer les batailles. » Or c’est à ce subordonné des propriétaires que vous avez demandé de vous soumettre des règlements, non pas pour abo-lir les bagarres, mais pour mieux les encadrer. C’est déjà là une concession inacceptable. C’est comme si on confiait aux renards la tâche d’établir les lois qui régiront leur comporte-ment dans les poulaillers.
Guy Lafleur a raison lorsqu’il dit que ce ne sont pas seulement les bagarres qu’il faut abolir au hockey, mais surtout sa sous-culture de violence. Ce qu’il demande en fait, c’est de civiliser davantage le hockey en éliminant non seulement les bagarres mais également les mises en échec dangereuses et les coups vicieux avec le bâton ou les patins, qui por-tent atteinte au bien-être des hockeyeurs. Or cette décision relève avant tout des pro-priétaires.
Un piège
Jacques Tanguay, président et copropriétaire des Remparts de Québec, vous a déjà tendu un piège, Mme la ministre, en disant que votre décision «devra être prise en conformité avec ce qui se passe ailleurs au Canada». En d’autres mots, si vous voulez extirper la sous-culture de violence au hockey, commencez par convaincre les 52 propriétaires des clubs dans les trois ligues de hockey junior majeur du Canada ou vos pairs des autres provinces. Je doute que vous réussissiez ce tour de force d’ici septembre prochain.
Il y a cependant un moyen, Mme la ministre, d’échapper à cette excuse que les proprié-taires ont toujours utilisée pour maintenir une culture de violence au hockey. Vous avez
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affirmé que «comme ministre, je peux sévir moi-même». Et c’est vrai. Vous n’avez qu’à faire appliquer la loi dans les arénas comme elle l’est partout ailleurs au Québec.
C’est uniquement en vous attaquant à l’image et au portefeuille de ceux qui estiment que la violence est rentable que vous réussirez à faire en sorte que le hockey cesse de trans-mettre une culture de violence à nos jeunes. Quand les joueurs qui agressent sans raison un adversaire seront accusés de voies de fait par le ministère de la Justice, la violence dis-paraîtra de nos arénas du jour au lendemain.
Il va falloir que nos politiciens cessent d’avoir peur de cette vache sacrée que sont deve-nues les entreprises de hockey. Leur devoir est de faire respecter la loi surtout là où des jeunes sont censés se divertir et se former.
Gaston Marcotte, Professeur associé au département d’éducation physique de l’Université Laval et président-fondateur du Mouvement Humanisation.
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Le Devoir, Édition du vendredi 4 avril 2008
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Le principe du crâne fragileVoici un récit qui donne à réfléchir sur la violence et sur ses terribles conséquences. Un récit qui est malheureusement fondé sur un fait vécu par deux jeunes gens du pays il y a plusieurs années.
Qu’est-ce qui m’a pris? Qu’est-ce que j’ai fait ? Il y a des histoires qu’on ne voudrait jamais raconter. Des choses qu’on voudrait ne jamais avoir vécues. Un geste malheureux, et toute ma vie a basculé. Tous mes rêves aussi. Et ceux de mes parents. Leur fils unique de 14 ans, que tous les amateurs de hockey de leur petite ville acclamait il n’y a pas si long-temps, est aujourd’hui considéré comme un criminel.
C’est hier, vers 16 heures, au Palais de justice, que j’ai reçu mon billet pour l’enfer. On m’a jugé et condamné. «Homicide involontaire coupable», a dit la juge. Homicide involon-taire coupable, cela veut dire que j’ai été reconnu coupable d’avoir causé la mort d’un être humain par un acte illégal, mais sans l’intention de tuer. Cela veut dire que j’ai tué sans le vouloir, sans le faire exprès, comme je l’ai répété des dizaines de fois en sanglo-tant depuis le terrible accident. C’est ce que m’a expliqué Mireille, mon avocate, qui n’a rien pu faire pour moi, parce que la loi, c’est la loi. Parce que la loi a des principes. Parce qu’on n’échappe pas à la loi, même si nos parents engagent les meilleurs avocats.
Est-ce je pourrai de nouveau dormir tranquille un jour? Les paroles de la juge prononçant le verdict résonnent encore à mes oreilles. En moi, tout bourdonne. Les images défilent. Je revois tous ces regards tristes tournés vers moi durant le procès. Les regards neutres des experts qu’on a appelés à la barre. Et le désespoir des parents de Patrick, la victime.
Puis, tout devient flou. Plus rien n’existe à part les pleurs et les cris de ma mère pen-dant que deux policiers me mènent vers la sortie. Elle non plus ne peut pas y croire. Juste avant de quitter la salle d’audience, la grande pièce froide aux murs tout blancs
où s’est déroulé mon procès, j’entends une autre voix, celle de mon père: «Nous sommes avec toi, Damien! Nous t’aimons, tu le sais !Nous t’aimons ! »
* * *
Je voudrais tellement que tout ça ne soit jamais arrivé. Que ce n’ait été qu’un cauche-mar ou une scène tirée d’un mauvais film. Mais c’est trop tard. Le mal est fait. Tout ça pour un match de hockey qui a mal tourné. Voici l’histoire…
C’est un match de grande finale des midgets de la région. C’est notre patinoire. Nos parti-sans ont rempli les sièges. Ils hurlent de joie chaque fois que nous nous emparons de la rondelle et crient des insultes aux joueurs de l’équipe adverse. Le match est très rude, les joueurs sont surexcités et très agressifs, et les esprits sont bien échauffés.
Patrick Colby est le capitaine de l’équipe adverse. Moi, je suis le capitaine de mon équipe. Nous sommes tous les deux consi-dérés comme les meilleurs joueurs de notre division. Patrick veut gagner à tout prix, et moi aussi. Et nous ne nous aimons pas beau-coup, c’est le moins qu’on puisse dire !
Je sais que ça ne change rien à l’affaire, mais c’est bien lui qui a commencé. Pendant tout le match, Patrick s’est moqué de moi. Puis à la deuxième période, il m’a appelé «Quasi-modo», à cause de mon dos voûté dont on se moque souvent. Là, le sang m’a vraiment monté à la tête et je me suis mis à le traiter de tous les noms. L’arbitre en a eu assez de notre agressivité et il nous a expulsés tous les deux pour conduite anti-sportive. Je bouillais de rage dans la chambre des joueurs et j’ai répété à tous les gars de l’équipe que je « l’aurais », ce morveux de Patrick Colby.
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Après le match, que mon équipe a finale-ment perdu, nous nous sommes retrouvés dehors avec tous les autres joueurs. Quand je l’ai revu, j’étais toujours plein de rage. J’ai décidé qu’on réglerait vite l’affaire. «Vienste battre si t’es un homme!» Patrick n’a rien répondu et il a baissé la tête. Je pense au fond qu’il était mort de peur.
Je me suis rué sur lui comme un démon. Je me souviens de lui avoir donné deux coups de poing à la figure. Ça lui a fait mal. Il s’est plié en deux. Les gars de son équipe ont cherché à me retenir. Je me suis débattu. Mais je ne me souviens plus vraiment de ce qui s’est passé dans les minutes qui ont suivi. Je n’ai que la version des gens qui ont témoigné au procès.
«Quelques compagnons de l’équipe de Colby sont arrivés à maîtriser Roy. On a alors vu Colby, qui n’avait rien fait pour se défendre, se plier en deux en reculant, pendant que Roy se débattait pour se libérer de ceux qui le tenaient. Finalement, Roy a réussi à se déga-ger assez pour décocher coup de pied rapide et violent à l’estomac de Colby. Il ne s’est écoulé que quelques secondes entre les coups de poing et le coup de pied. Après le coup de pied, Colby a gémi, puis il est tombé sur le dos et a commencé à chercher son souffle. Cinq minutes plus tard, il ne respirait plus. »
Les ambulanciers sont arrivés très vite. Ils ont tenté de le réanimer. Moi, je regardais la scène, impuissant. Je savais que j’avais mal agi, mais j’étais sûr que Patrick allait s’en tirer. Ce n’est malheureusement pas ce qui s’est passé. À son arrivée à l’hôpital, il était déjà mort.
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Des mois ont passé. Des mois d’attente angois-sante pour moi et ma famille. J’étais devenu un monstre aux yeux des habitants de ma petite ville. Puis il y a eu un procès. Le mien. Encore une fois, j’étais sûr de m’en tirer. Je me disais que je n’y étais pour rien, que c’était un simple accident. Je savais en mon âme et conscience que je n’avais jamais eu l’intention de tuer.
Mais durant ce procès, qui a duré plusieurs jours, on a démontré, hors de tout doute rai-sonnable, selon les membres du jury, que le
coup de pied que j’avais donné avait contribué à la mort de Patrick. C’est ce qu’ont expliqué à la juge des spécialistes de médecine légale.
«La mort a été causée par l’aspiration, c’est-à-dire l’absorption de corps étrangers dans les poumons. Cette aspiration spontanée est une cause extrêmement rare et inhabituelle chez un adolescent en bonne santé comme Patrick Colby. Normalement, l’épiglotte se rabat pour empêcher les matières régurgitées d’entrer dans le conduit respiratoire. Mais dans son cas, ce mécanisme protecteur n’a pas fonc-tionné. L’adolescent est mort par asphyxie. »
Pour expliquer ma culpabilité, on a fait état d’un grand principe de droit : l’agresseur prend la victime dans l’état où elle est. C’est le principe dit «du crâne fragile». Par exemple, si une personne qui veut voler frappe sa victime pour la détrousser, voulant seule-ment lui donner un coup léger, mais que la victime a le crâne fragile et subit une grave lésion au cerveau, le voleur ne peut pas se défendre en disant qu’il ne savait pas que la victime avait le crâne fragile.
La juge a expliqué que cette règle s’appliquait aussi pour moi. Je ne pouvais me défendre en disant que j’ignorais l’indisposition phy-sique de ma victime au moment où je l’ai agressée. Je ne pouvais pas prétendre que c’était un simple accident.
«Le coup de pied seul a eu pour conséquence, par son effet combiné avec celui de la peur, que le conduit respiratoire n’a pas été fermé et que Colby est mort par suffocation ou défaut de respiration, à cause de quelque mauvais fonctionnement de l’épiglotte. »
J’étais donc reconnu coupable d’homicide involontaire. Mon avocate m’a rassuré sur ma peine, qui devrait se limiter selon elle à faire des travaux communautaires dans un organisme de la région. Mais qu’importe. Par mon acte violent, illégal, j’ai causé la mort d’un jeune homme. Ce soir-là, quelque chose en dedans de moi est mort en même temps que le pauvre Patrick. Cette soirée va me hanter pendant toute ma vie.
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FICHE 1.5
GRILLE D’ÉCOUTE D’UNE ÉMISSION DE RADIO OU DE TÉLÉVISION
Préparez-vous à écouter cette émission
Connaissez-vous le sujet de cette émission? Si oui, quel est-il ?
Que savez-vous sur ce sujet?
Quelles opinions pourrait-on émettre sur ce sujet?
Quelle opinion avez-vous sur ce sujet?
Si vous ne connaissez pas le sujet de l’émission, connaissez-vous le domaine qu’il touche (politique, actualité, environnement, consommation, santé, médias, le monde du sport, le monde de la mode, le monde de la cuisine, etc.) ?
Que savez-vous sur ce domaine?
Émission
Nom de l’émission :
Date de l’émission :
Nom de l’animateur ou de l’animatrice :
Type d’émission (tribune, débat entre différents invités, table ronde) :
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Pendant l’émission: prendre des notes pour dégager les points de vue exprimés
Les participants ont-ils sensiblement le même point de vue? Si oui quel est-il ?
Si les participants ont des points de vue différents, quelles sont les opinions exprimées?
Prendre des notes sur les éléments verbaux et paraverbaux
Tous les participants ont-ils le même registre de langue? Expliquez votre réponse.
Avez-vous relevé des impropriétés? Si oui, lesquelles?
Que révèle la façon de s’exprimer des participants sur leurs origines, leur métier ou leur statut social ?
Comment qualifieriez-vous les rapports entre les intervenants? Égalitaires? Respectueux? Agressifs?Condescendants?
Y a-t-il un participant ou une participante qui essaie d’imposer son opinion aux autres? Si oui, comment le fait-il ou le fait-elle?
Y a-t-il un participant ou une participante qui interrompt les autres, qui coupe la parole? Lequel ou laquelle?
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Comment les participants manifestent-ils leur écoute?
Comment l’animateur ou l’animatrice remplit-il ou remplit-elle son rôle? Commentez sa façon d’animer l’émission.
Trouvez-vous l’ensemble des énonciateurs ou des participants crédibles? Justifiez votre réponse.
Que pouvez-vous dire sur le timbre voix de chacun des participants?
Que pouvez-vous dire sur le volume, le débit et le rythme de la voix de chacun des participants?
Pouvez-vous facilement suivre le rythme des échanges?
Certains participants rapportent-ils les paroles d’autres énonciateurs? Comment s’y prennent-ils pour le faire?
Pouvez-vous relever comment certains énonciateurs font ressortir certains éléments en lien avec leur opinion?
De quelle façon l’intonation des participants vient-elle appuyer leurs propos?
Dégager les opinions émises
Tous les participants émettent-ils la même opinion? Si oui, pouvez-vous dégager la thèse et les arguments?Si non, dégagez la thèse et les arguments qui sont émis.
a Opinion émise par :
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Thèse
Arguments
b Opinion émise par :
Thèse
Arguments
c Opinion émise par :
Thèse
Arguments
Sur quoi les arguments sont-ils fondés? Sur des faits? Sur des valeurs? Sur des statistiques? Précisez votre réponse.
Comment qualifieriez-vous les opinions émises? Sont-elles objectives ou subjectives?
Tous les énonciateurs sont-ils cohérents? Leur arrive-t-il de se contredire au cours des échanges?
Lors de l’écoute d’une émission de télévision:Analyser les éléments non verbaux
Que suggère l’habillement de chacun des participants?
Vous laissez-vous influencer par l’apparence physique des participants?
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Que pouvez-vous dire de la position physique de chacun des participants? Sont-ils près les uns des autres?Manifestent-ils par leur position ou leur gestuelle une attitude d’ouverture?
Les participants se regardent-ils ou regardent-ils la caméra, ou l’animateur ou l’animatrice?
Que pouvez-vous dire sur les gestes et la mimique de chacun des participants? Qu’est-ce que ceux-ci traduisent par rapport à l’opinion émise et à leur attitude face aux autres participants.? De la complicité, de l’appui, de la désapprobation?
Les participants utilisent-ils des supports visuels (images, affiches, vidéos, etc.) ?
Après l’émission de télévision ou de radio
Cette émission vous a-t-elle permis de mieux cerner le sujet? Qu’en avez-vous retenu?
Comment les propos des participants sont-ils venus étayer votre opinion sur le sujet? Ceux-ci ont-ils permis de construire votre opinion ou de la modifier? Ont-ils permis d’améliorer la qualité de vos arguments?
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FICHE 1.6
LES OLYMPIQUES DU PÉTRIN 2008
Le premier tata qui a dit ça, j’ai fait semblant de ne pas l’entendre.
Au deuxième, je me suis dit que nous avions peut-être affaire à une épidémie.
À partir du troisième, je me suis mis à les compter. Pas possible ! Encore un, à la télé-vision ! Tiens, un autre là-bas, derrière les rideaux ! Céline Dion ! George W. Bush ! À la fin, j’ai dû m’arrêter tellement ça devenait déprimant.
De qui je parle? Mais de ceux qui décon-seillent le boycottage des Jeux olympiques de Pékin, sous prétexte que cela équivaudrait à mélanger les Jeux et la politique.
Mais d’où sortent ces gens? D’une entrevue rose bonbon sur le réseau radiophonique Rock Détente, là où l’on manque de superla-tifs pour dire à quels points tous les artistes sont beaux, gentils, dynamiques, talentueux et pleins d’inspiration?
Pas politiques, les Olympiques?
Dites que vous êtes contre le boycottage parce que vous trouveriez dommage que les athlètes se soient entraînés pour rien. Dites que vous vous fichez du Tibet, de la 15e réin-carnation du dalaï-lama et des droits de l’homme. Dites qu’un boycottage ne ferait que déchaîner le nationalisme chinois, sans faire avancer la cause du Tibet.
Dites ce que vous voulez. Par exemple, que la soude caustique guérit le mal de mer. Mais de grâce, ne répétez plus que la politique et les Jeux olympiques ne font pas bon ménage.
Autant prétendre que vous pourrez remettre la colle dans son tube, après l’avoir utilisée.
Toute l’histoire des Olympiques est indis-sociable de la politique. La Chine en sait quelque chose. Jusqu’en 1984, le pays ne participait pas aux Jeux parce que les pays occidentaux ne reconnaissaient pas le régime
communiste, instauré en… 1949. C’est Taiwan qui représentait la Chine
Pas politiques, les Jeux?
Je vous invite à revoir les images des Jeux de Berlin, en 1936, transformés en célébra-tion nazie. Ou celles du massacre d’étudiants pour « faire le ménage» de Mexico, à la veille des Jeux de 1968. Sans parler des boycottages, dont l’énumération couvrirait des pages entières.
Même les mesures antidopages ont souvent été appliquées de manière complètement tordue, pour ménager les pays les plus puis-sants…
C’est pas moi qui l’ai dit. C’est Dick Pound, l’ancien président de l’Agence mondiale antidopage.
Pas politiques, les Jeux?
Vous pensez que le Canada donne 20 000 $ à chacun de ses médaillés d’or pour la beauté du sport? Ou qu’il couvre chaque centimètre carré de son pavillon avec des drapeaux pour promouvoir l’idéal olympique?
Quoi? Vous répétez que « l’important, c’est de participer », comme l’aurait dit le fonda-teur des Jeux modernes, le baron Pierre de Coubertin?
Laissez-moi rire. Pierre de Coubertin n’a jamais dit ça.
Le baron de Coubertin était un raciste indé-crottable, farouchement opposé à la parti-cipation des femmes. Il termina sa vie en meneuse de claques d’Adolf Hitler.
«À la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance»,disait cet homme qu’on essaie de faire passer pour un grand humaniste.
Moins politique que lui, tu meurs.
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Jean-Simon GAGNÉ. «Les Olympiques du Pétrin 2008», Le Soleil, 4 mai 2008.
Mais à quoi bon s’énerver? La poursuite de l’œuvre du baron de Coubertin paraît assu-rée. À 100 jours de l’ouverture des Jeux, la probabilité d’un vaste mouvement de boy-cottage semble très mince.
Quelques chefs d’État ont évoqué la possibi-lité de boycotter la cérémonie d’ouverture. Sans plus.
Jusqu’ici, la médaille d’or de l’ambiguïté revient au premier ministre britannique, Gordon Brown. Le brave homme n’assis-tera pas à la cérémonie d’ouverture, mais
il a promis d’être présent à la fermeture. Et pour achever d’embrouiller les choses, il a précisé que cela n’avait rien à voir avec un boycottage.
Laissez-moi deviner la prochaine étape. Pour punir la Chine sans lui faire mal, nous pour-rions boycotter les matchs hors concours du tournoi de water-polo? Ou alors, refuser de manger avec des baguettes dans le village olympique?
À Pékin, sûr que les dirigeants doivent déjà en trembler de peur.
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FICHE 1.7
AU RÉPERTOIRE
Nous suggérons des œuvres en lien avec les personnalités présentées dans la chronique Au répertoire. Les œuvres sont classées selon le niveau de difficulté de lecture :
Philosophe, romancière et essayiste, Simone de Beauvoir (1908-1986) a marqué son époque par son combat pour la condition des femmes. Voici quelques-unes de ses œuvres les plus importantes :
Les Mandarins (1954), Gallimard, 1972 (deux tomes).
Gagnant du prix Goncourt en 1954, ce livre nous transporte au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Les Américains et les Soviétiques ont écrasé le régime nazi. Mais ces libérateurs se transforment vite en pillards de l’Europe. Le récit met en scène des Français qui sont membres du parti communiste.
Mémoires d’une jeune fille rangée (1958), Gallimard, 2008.
Il s’agit ici de la première partie d’une autobiographie où Beauvoir dépeint sa vie jusqu’à l’âge de 20 ans. On y découvre notamment son évolution comme écrivaine, ses relations amicales, sa passion pour la lecture et ses premières rencontres avec Jean-Paul Sartre, futur philosophe existentialiste.
La Force de l’âge (1960), Gallimard, 1986 (deux tomes).
Cette deuxième partie de l’autobiographie de Beauvoir couvre quelque quinze années, de 1929 à 1945. L’auteure nous y fait part de sa conception de la mort qui, paradoxalement, donne un sens à sa vie.
La Force des choses (1963), Gallimard, 1976.
Ce troisième volet des Mémoires s’ouvre sur le Paris de la Libération. Outre sa vie privée, Beauvoir présente son évolution littéraire et celle de Sartre, ainsi que leur parcours politique.
Victor Hugo (1802-1885) a écrit une œuvre considérable. Nous suggérons ici deux de ses romans les plus célèbres.
Notre-Dame de Paris (1831), Gallimard, 2002.
Cette histoire a fait l’objet de multiples adaptations. Elle raconte le destin tragique d’une jeune gitane, Esmeralda, victime de la passion qu’elle inspire à l’archidiacre de la cathédrale Notre-Dame de Paris, Claude Frollo, et de l’amour qu’elle éprouve pour un jeune capitaine, Phœbus, qui est déjà fiancé. Malgré les efforts de Quasimodo, le sonneur bossu des cloches de Notre-Dame, qui veut la sauver, Esmeralda mourra. Quasimodo tuera Frollo et viendra mourir auprès de sa belle.
Il existe des versions abrégées du roman qui le rendent plus facile à lire. En voici une :Notre-Dame de Paris, Hachette Jeunesse, 2008.
Les Misérables (1862), Gallimard, 1999 (deux tomes).
Ce roman visait, comme Hugo le soulignait lui-même «à dénoncer la dégradation de l’homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l’atrophie de l’enfant par la nuit». Le récit, qui se déroule en France, débute par la Bataille de Waterloo (1815) et se termine par les émeutes de Paris en juin 1832.
pour une œuvre jugée difficile à lire ou qui peut être abordée par de très bons lecteurs ou par des lecteurs très intéressés par ce type d’ouvrage ;pour une œuvre jugée de difficulté moyenne ou qui peut être abordée par de bons lecteurs ou par des lecteurs intéressés par ce type d’ouvrage ;pour une œuvre jugée comme étant facile à lire ou qui peut être abordée par des lecteurs en devenir ou par des lecteurs moins motivés.
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On y raconte la vie de Jean Valjean, un forçat libéré. Autour de lui gravitent des personnages témoins de la misère de cette époque ou misérables eux-mêmes: Fantine, Cosette, Marius et Gavroche. Hugo décrit avec brio cette misère et la lutte entre le bien et le mal.
Là encore, il existe plusieurs versions abrégées de ce roman, dont celle-ci :Les Misérables, Paris, L’école des loisirs, 1996.
Auteure britannique, Doris Lessing a reçu le prix Nobel de littérature en 2007. Elle est très vite apparue comme une femme de lettres engagée et militante, notamment pour les causes marxiste, anticolonialiste, anti-apartheid et féministe.
Le Carnet d’or (1962), Albin Michel, 2007.
Ce livre est la synthèse de quatre carnets d’Anna : le noir qui raconte Anna l’écrivaine, le rouge qui présente Anna la communiste, le jaune qui traite de ses relations amoureuses et le bleu, son journal intime. Des fragments entremêlés de ces carnets naît un nouveau texte : Le Carnet d’or. À travers les grands courants politiques, sociaux et psychologiques du milieu du 20e siècle, ce roman analyse les rapports entre les femmes et les hommes et offre la vision pénétrante d’une femme qui s’interroge sur le sens de la vie.
Les carnets de Jane Somers : Le journal d’une voisine (tome 1), Si vieillesse pouvait (tome 2), Albin Michel, 2007.
Le premier tome met en scène la rencontre de deux femmes: Jane Somers, rédactrice en chef d’un magazine féminin londonien, et Maudie, une vieille dame seule et malade. De cette rencontre une amitié se tisse. Jane découvrira sa propre vulnérabilité et la nécessité de s’engager pour lutter contre l’injustice. Dans le deuxième tome, on retrouve Jane, maintenant quinquagénaire et veuve sans enfant, qui tombe amoureuse pour la première fois. Elle se rend compte, en mesurant son bonheur, qu’elle est passée à côté de la vie.
Un enfant de l’amour, Flammarion, 2007.
En 1939, James Reid, un rêveur qui a toujours le nez dans ses livres, part pour l’Inde avec son régiment. Le voyage est infernal. Pourtant, lors d’une escale au Cap, sa vie bascule : il rencontre Daphné, l’épouse du militaire qui l’héberge et dont il tombe follement amoureux. L’histoire finira bien mal pour le pauvre James.
Le rêve le plus doux, J’ai lu, 2008.
Quoique l’histoire de la famille Lennox couvre la majeure partie du 20e siècle, le récit traite surtout des années 1960, une décennie contradictoire et riche en affrontements de toutes sortes: splendeurs et misères des idéologies, violences domestiques, contestations étudiantes et jeunesse sans repères.
Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) a été aviateur, écrivain et journaliste. Son métier lui a inspiré de nombreux écrits sur la condition humaine. Il a disparu le 31 juillet 1944 au cours d’une mission de photographies aériennes.
Vol de nuit (1931), Gallimard, 2007.
Au cours d’un vol de nuit, Fabien, un pilote de l’Aéropostale, amène le courrier de Patagonie vers Buenos Aires. Rivière, son patron, a perdu contact avec lui. Pour échapper à un violent orage, Fabien a dangereusement dévié de sa route. Il n’aura pas assez de carburant pour se rendre à terre. Ce roman, qui raconte l’attente angoissante de Rivière, créateur de la ligne de nuit, s’est valu le prix Femina en 1931.
Terre des hommes (1938), Gallimard, 1972.
Grand prix du roman de l’Académie française, voici une œuvre autobiographique dans laquelle l’auteur évoque une série d’aventures qu’il a vécues lorsqu’il travaillait pour l’Aéropostale. Ces événements suscitent des réflexions sur un certain nombre de thèmes : l’amitié, la mort, l’amour, la quête de sens… L’élément central du récit est l’accident de Saint-Exupéry en 1935, dans le désert du Sahara libyen, avec son navigateur André Prévot, où les deux hommes ont bien failli mourir de soif.
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Pilote de guerre (1942), Gallimard, 1972.
Ce récit d’une mission effectuée par Saint-Exupéry dans le ciel du nord de la France fournit l’occasion à l’auteur de faire réfléchir les lecteurs sur la guerre et sur le rôle des gens qui y prennent part.
Le Petit Prince (1945), Gallimard, 1999.
Qui ne connaît pas le récit du Petit Prince qui passe d’une étoile à l’autre pour trouver l’amitié? Un récit touchant qui traite de solitude, de mort, d’enfermement, de la vanité des pouvoirs, de l’obéissance aveugle aux instructions et de bien d’autres choses encore. Un conte rempli de symboles qui a été traduit à ce jour dans cent-quatre-vingts langues et dialectes.
Des romans qui traitent du féminisme
Isabelle Alonso, Roman à l’eau de bleu, Robert Laffont, 2003.
Dans ce roman, les femmes constituent la classe dominante et les hommes, les dominés. Deux jeunes héros purs, doux et innocents entrent dans le monde du travail mené par de terribles femmes qui les humilient, les exploitent, les séduisent et les rejettent. Leur seul espoir est le mouvement des hoministes, un mouvement décrié par l’opinion publique.
Denise Bombardier, Edna, Irma et Gloria, Albin Michel, 2007.
Cette saga familiale débute en 1920 et porte un regard lucide sur le combat des femmes d’hier et d’aujourd’hui. Inséparables, trois sœurs vont de disputes en disputes, mais finissent toujours par tomber d’accord. L’écriture très féministe de ce roman traite d’une époque où il était très difficile pour les femmes de s’émanciper.
Lise Tremblay, La sœur de Judith, Boréal, 2008.
Le récit se déroule à Chicoutimi, en 1970. L’auteure brosse un tableau du Québec rural d’après la Révolution tranquille, où de nouvelles valeurs émergent, mais où la tradition s’accroche encore. On y lit les réflexions d’une fillette de 11 ans qui apprend ce qu’est le monde au féminin. À travers ses yeux, on se rend compte que la femme n’a pas de place dans l’espace public. Avec une écriture dépouillée d’artifices, l’auteure dénonce le cloisonnement de la femme à l’univers privé.
Des romans qui traitent la ségrégation raciale
Jay McInerney, Le dernier des Savage, L’Olivier, 1997.
Dans les années 1970, Will Savage, un personnage issu d’une riche famille du Sud, renie ses origines pour épouser une chanteuse noire et devenir un important producteur de disques. L’histoire de ce milliardaire hippy est racontée par son meilleur ami, Patrick Keane. Portrait d’un homme dont l’existence regorge de contradictions, Le dernier des Savage décrit sans complaisance ce Sud américain qui, un siècle après l’abolition de l’esclavage, continue d’humilier et de rejeter les Noirs.
Roger Martin, Jusqu’à ce que mort s’ensuive, Le Cherche midi, 2008.
Douglas Bradley ne pourra pas réaliser son rêve d’entrer à l’académie militaire de Colorado Springs. Pourquoi?Parce que son grand-père a été pendu pour viol. D’après l’armée, c’est une raison suffisante pour le refuser, ce qui n’aurait pas été le cas pour un Blanc. Douglas Bradley décide de mener une enquête sur le passé de son grand-père et, derrière les lois de Jim Crow qui institutionnalisent le racisme, il fera des découvertes qui le mettront en danger.
Toni Morrison, Love, 10/18, 2008.
Toni Morrison est la première écrivaine noire à recevoir le prix Nobel de littérature (1993). Dans ce roman, elle travaille les thèmes de la mémoire et de l’obsession chez les femmes noires américaines. À travers le destin de six femmes, elle raconte un siècle de ségrégation raciale aux États-Unis. Plein de fureur, rythmé comme du free-jazz, ce roman traduit les haines ressassées de la communauté afro-américaine.
D-1.95F i c h e s à r e p r o d u i r e D O S S I E R 1
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FICHE 1.8 (évaluation)
GRILLE D’OBSERVATION DE LA COMPÉTENCEÀ COMMUNIQUER ORALEMENT: EXPRIMERSON OPINION DANS UNE TABLE RONDE
Nom de l’élève :
Date :
Adaptation des propos à la situation de communication
Cohérence des propos
Utilisation d’éléments verbaux appropriés
Exprime clairement son opinion.
Fonde son opinion sur des faits et (ou) des données scientifiques et non sur des impressions personnelles.
Présente des arguments valables pour justifier sa position.
Prend en compte les propos de ses interlocuteurs.
Adapte ses stratégies de prise de parole en fonction des réactions de ses interlocuteurs.
Justifie son point de vue clairement et de façon convaincante.
Présente une opinion de façon structurée (introduction, développement et conclusion).
Adopte un ton approprié et le maintient.
Fait progresser les échanges en utilisant des interrogations partielles ou en ajoutant des informations nouvelles.
Exprime son idée en l’enchaînant à celles des autres.
Utilise des marques d’organisation appropriées au cours de la discussion.
Utilise une langue de qualité dans un registre de langue standard et corrige rapidement ses fautes.
Emploie un vocabulaire juste et varié.
Utilise des procédés appropriés pour étayer son opinion (descriptions, explications, narrations et exemples).
Très
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isfa
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Satis
fais
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Acc
epta
ble
Peu
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fais
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FICHE 1.8 (évaluation)
GRILLE D’OBSERVATION DE LA COMPÉTENCEÀ COMMUNIQUER ORALEMENT: EXPRIMERSON OPINION DANS UNE TABLE RONDE (SUITE)
Nom de l’élève :
Date :
Utilisation des éléments non verbaux et paraverbaux appropriés
Recours à une démarche et à des stratégies appropriées
Met en relief ses propos à l’aide de procédés appropriés (intonation, gestes, variation du débit, etc.).
Utilise des interruptions s’il y a lieu.
Vérifie sa compréhension en posant des questions ou en reformulant les propos de ses interlocuteurs.
Défend ses idées en utilisant des stratégies appropriées.
Maintient le contact avec ses interlocuteurs tout au long de la discussion.
Donne des exemples pour clarifier sa pensée.
Utilise des stratégies variées pour favoriser les échanges.
Très
sat
isfa
isan
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Satis
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Acc
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ble
Peu
satis
fais
ant
D-1.97F i c h e s à r e p r o d u i r e D O S S I E R 1
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FICHE 1.9 (évaluation) PARTIE 1
LIRE ET APPRÉCIER DES TEXTES VARIÉSCritères et manifestations observables
Compréhension juste d’un ou de plusieurs textes
Identifie le sujet du texte.
S’appuie sur des extraits du texte pour identifier le registre de langue utilisé.
Relève dans le texte des marques d’engagement de l’énonciateur.
Résume brièvement l’opinion de l’auteur ou de l’auteure.
Commente l’emploi de certains pronoms personnels.
Dégage la structure du texte d’opinion.
Repère les termes et les passages connotés.
Reconnaît les procédés stylistiques employés par l’auteur ou l’auteure.
Explique, en justifiant sa réponse, pourquoi le texte est ou n’est pas une lettre d’opinion.
Relève les marques de modalité dans un texte.
Reconnaît le texte d’opinion en s’appuyant sur les éléments de sa structure.
Distingue une opinion d’un fait.
Identifie le type de séquences utilisées en s’appuyant sur des indices du texte.
p. 10 no 1
p. 10 no 4, p. 32 no 4
p. 13 no 3
p. 12 no 1d, p. 16 no 7
p. 12 no 1c, p. 13 no 2
p. 14 no 1, p. 15 no 2
p. 14 no 4, p. 15 no 3,p. 27 no 2
p. 15 no 4
p. 17 no 1
p. 22 nos 2, 3b et 4a
p. 39 no 3
p. 26 no 1
p. 28 no 8
Nom
s de
s él
èves
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FICHE 1.9 (évaluation) PARTIE 1
LIRE ET APPRÉCIER DES TEXTES VARIÉSCritères et manifestations observables (suite)
Interprétationfondée d’un ou de plusieurs textes
Reconnaît le sens des mots clés dans le texte.
Cerne les éléments explicatifs dans le texte.
Identifie les procédés utilisés par l’auteur ou auteure pour exprimer son opinion.
Cite des passages illustrant les procédés utilisés par l’auteur ou auteure pour exprimer son opinion.
Relève les comparaisons en s’appuyant sur des indices du texte.
Repère les passages exprimant une opinion.
Identifie la thèse et la commente.
Explique la différence entre une opinion, une argumentation et une justification
Identifie le ton utilisé par l’auteur ou auteure en s’appuyant sur des extraits du texte.
Commente les procédés employés dans le texte pour étayer l’opinion.
Fonde son interprétation en établissant des liens pertinents entre ses connaissances et des indices du texte.
p. 29 no 11
p. 39 no 1b
p. 37 no 1, p. 39 no 1a
p. 34 no 2a
p. 38 no 1
p. 27 no 2, p. 34 no 3
p. 39 no 4
p. 8 no 4
p. 11 no 8, p. 14 no 2,p. 15 no 1, p. 17 no 5,p. 22 no 4b, p. 32 no 7
p. 14 no 3
p. 17 no 4, p. 32 nos 1, 2, 3, 5 et 6
Nom
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FICHE 1.9 (évaluation) PARTIE 1
LIRE ET APPRÉCIER DES TEXTES VARIÉSCritères et manifestations observables (suite)
Réactionfondée à un ou plusieurs textes
Indique ce que les marques de modalité révèlent sur le point de vue de l’énonciateur.
Dégage des éléments qui indiquent un discours argumentatif.
Repère dans le texte les liens que l’auteur ou auteure met en évidence.
Relève dans le texte les arguments valables en justifiant son choix.
Partage sa réaction au texte.
Commente l’effet de certaines marques énonciatives dans le texte.
Justifie sa réaction au texte.
Confronte sa réaction au texte à celle de ses camarades en s’appuyant sur ses connaissances et sur des indices du texte.
Donne son opinion sur le sujet du texte.
Établit des liens entre le contenu du texte et ses propres expériences.
p. 21 no 1
p. 24 no 2
p. 38 no 2
p. 26 no 2
p. 11 nos 9 et 10, p. 14no 4, p. 16 no 6, p. 17no 1, p. 18 nos 5, 6 et 8, p. 22 no 3a, p. 33 no 1,p. 38 nos 3et 5, p. 39 no 2
p. 14 no 4
p. 15 no 5, p. 17 no 3,p. 28 no 9, p. 34 no 6
p. 15 no 6, p. 32 no 8
p. 17 no 2, p. 26 no 4,p. 27 no 6, p. 28 no 7,p. 29 nos 10 et 12, p. 34no 5, p. 38 no 4, p. 39 no 5
p. 32 no 9
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FICHE 1.9 (évaluation) PARTIE 1
LIRE ET APPRÉCIER DES TEXTES VARIÉSCritères et manifestations observables (suite)
Jugementcritique et fondé sur un ou plusieurs textes
Recours à une démarche et à des stratégies appropriées
Porte un jugement critique sur le texte.
Fonde son jugement sur des éléments pertinents.
Se donne des critères valables pour fonder son appréciation.
Appuie son jugement sur des indices du texte et sur ses repères culturels.
Compare plusieurs blogues entre eux en s’appuyant sur des critères préétablis.
Porte un jugement critique sur les procédés utilisés par l’auteur ou auteure.
Fait un choix approprié selon son profil en lecture.
Se sert de schémas organisateurs.
Fait des hypothèses et les valide en lisant le texte.
Adapte ses stratégies en cours de lecture.
Verbalise ce qui facilite la compréhension du texte.
Identifie clairement ses difficultés de compréhension.
Verbalise sa démarche.
Fait un retour sur ses lectures et verbalise explicitement les connaissances acquises au cours de sa lecture.
p. 10 no 2
p. 7 no 1, p. 10 no 5,p. 39 no 1b
p. 17 no 2
p. 16 no 5, p. 26 no 3,p. 27 nos 3, 4 et 5
p. 18 no 7
p. 34 no 2b
p. 24 no 3
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FICHE 1.9 (évaluation) PARTIE 2
LIRE ET APPRÉCIER DES TEXTES VARIÉSGrille d’appréciation de la compétence
Nom de l’élève :
Date :
Compréhension juste d’un ou de plusieurs textes
Identifie le sujet du texte.
S’appuie sur des extraits du texte pour identifier le registre de langue utilisé.
Relève dans le texte des marques d’engagement de l’énonciateur.
Résume brièvement l’opinion de l’auteur ou de l’auteure.
Commente l’emploi de certains pronoms personnels.
Dégage la structure du texte d’opinion.
Repère les termes et les passages connotés.
Reconnaît les procédés stylistiques employés par l’auteur ou auteure.
Explique, en justifiant sa réponse, pourquoi le texte est ou n’est pas une lettre d’opinion.
Relève les marques de modalité dans un texte.
Reconnaît le texte d’opinion en s’appuyant sur les éléments de sa structure.
Distingue une opinion d’un fait.
Identifie le type de séquences utilisées en s’appuyant sur des indices du texte.
Reconnaît le sens des mots clés dans le texte.
Cerne les éléments explicatifs dans le texte.
Identifie les procédés utilisés par l’auteur ou auteure pour exprimer son opinion.
Cite des passages illustrant les procédés utilisés par l’auteur ou auteure pour exprimer son opinion.
Relève les comparaisons en s’appuyant sur des indices du texte.
Très
sat
isfa
isan
t
Satis
fais
ant
Acc
epta
ble
Peu
satis
fais
ant
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FICHE 1.9 (évaluation) PARTIE 2
LIRE ET APPRÉCIER DES TEXTES VARIÉSGrille d’appréciation de la compétence (suite)
Nom de l’élève :
Date :
Interprétation fondée d’un ou de plusieurs textes
Réaction fondée
Repère les passages exprimant une opinion.
Identifie la thèse et la commente.
Explique la différence entre une opinion, une argumentation et une justification.
Identifie le ton utilisé par l’auteur ou auteure en s’appuyant sur des extraits du texte.
Commente les procédés employés dans le texte pour étayer l’opinion.
Fonde son interprétation en établissant des liens pertinents entre ses connaissances et des indices du texte.
Indique ce que les marques de modalité révèlent sur le point de vue de l’énonciateur.
Dégage des éléments qui indiquent un discours argumentatif.
Repère dans le texte les liens que l’auteur ou auteure met en évidence.
Relève dans le texte les arguments valables en justifiant son choix.
Partage sa réaction au texte.
Commente l’effet de certaines marques énonciatives dans le texte.
Justifie sa réaction au texte.
Confronte sa réaction au texte à celle de ses camarades en s’appuyant sur ses connaissances et sur des indices du texte.
Donne son opinion sur le sujet du texte.
Établit des liens entre le contenu du texte et ses propres expériences.
Très
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fais
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Acc
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D-1.103F i c h e s à r e p r o d u i r e D O S S I E R 1
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FICHE 1.9 (évaluation) PARTIE 2
LIRE ET APPRÉCIER DES TEXTES VARIÉSGrille d’appréciation de la compétence (suite)
Nom de l’élève :
Date :
Jugement critique fondé
Démarche adaptée à la situation
Porte un jugement critique sur le texte.
Fonde son jugement sur des éléments pertinents.
Se donne des critères valables pour fonder son appréciation.
Appuie son jugement sur des indices du texte et sur ses repères culturels.
Compare plusieurs blogues en s’appuyant sur des critères préétablis.
Porte un jugement critique sur les procédés utilisés par l’auteur ou auteure.
Fait un choix approprié selon son profil en lecture.
Se sert de schémas organisateurs.
Fait des hypothèses et les valide en lisant le texte.
Adapte ses stratégies en cours de lecture.
Verbalise ce qui facilite la compréhension du texte.
Identifie clairement ses difficultés de compréhension.
Verbalise sa démarche.
Fait un retour sur ses lectures et verbalise explicitement les connaissances acquises au cours de sa lecture.
Très
sat
isfa
isan
t
Satis
fais
ant
Acc
epta
ble
Peu
satis
fais
ant
APPRÉCIATION GLOBALE DE LA COMPÉTENCEÀ COMMUNIQUER DE FAÇON APPROPRIÉE
Rigueur dans l’utilisationde la langue
Formule ses propos dans une langue d’un niveau très peu
satisfaisant.
Formule ses propos dans une langue d’un niveau peu
satisfaisant.
Formule ses propos dans une langue d’un niveau acceptable.
Formule ses propos dans une langue d’un niveau satisfaisant.
Formule ses propos dans une langue d’un niveau très
satisfaisant.
D-1.104 D O S S I E R 1 F i c h e s à r e p r o d u i r e
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Points à améliorer :
Défis à relever lors d’une prochaine réalisation :