Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

44
I Chroniques I PAGE 28 I Vitriosart Quarante-quatre artistes de la ville ouvriront les portes de leur atelier pour partager un moment d’échange. I Événement I PAGE 4 I Fêtes de fin d’année La mairie organise et soutient des événements festifs à l’attention des personnes démunies. ı JOURNAL ı ÉDITION ı VILLE DE VITRY-SUR-SEINE Mensuel municipal d’informations locales N° 48 – décembre 2008 Fatoumata Coulibaly La force de la jeunesse généreuse I portrait I PAGE 16 I Urgence pour le Service Public Dossier page 20 >>>

description

LE DOSSIER : Service public Alors que dans un contexte de crise nous avons de plus en plus besoin de services publics, ils font l’objet d’attaques en rafale : moins de moyens, moins de personnels, moins de services sur le terrain…

Transcript of Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

Page 1: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

I Chroniques I PAGE 28 I

VitriosartQuarante-quatre artistes de la ville ouvriront les portesde leur atelier pour partager un moment d’échange.

I Événement I PAGE 4 I

Fêtes de find’annéeLa mairie organise et soutient des événementsfestifs à l’attention des personnes démunies.

ı J O U R N A L ı É D I T I O N ı V I L L E D E V I T R Y- S U R - S E I N E

Mensue l mun ic ipa l d ’ in fo rmat ions loca les N° 48 – décembre 200 8

FatoumataCoulibalyLa force de la jeunessegénéreuseI portrait I PAGE 16 I

Urgence pour le Service Public

Dossier page 20 >>>

Page 2: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008
Page 3: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 1 ı

ı l’actu ı

20

16

2008ı le ısommaireı

L’ÉVÉNEMENT > 4,5.Fêtes de fin d’année.

ZOOM > 7.Une décoration plus économique et respectueuse de l’environnement.

L’ACTU > 8 À 13.Le chorégraphe Georges Momboye authéâtre Jean-Vilar • Réception des jeunesdiplômés 2008 • Réhabilitation desimmeubles des Blondeaux et de la Tour• L’Explor@dôme en Centre-Ville • Dorothée Selz fait don de deux de ses peintures à la ville • La Coupe de patinage de Vitry.

BONS PLANS > 14.Le marché de Noël • Des cours de danse à Gare au théâtre • Covoiturage avec leconseil général.

PORTRAIT > 16.Fatoumata Coulibaly.

LE DOSSIER P. 20 À 27.

Service publicAlors que dans un contexte

de crise nous avons de plusen plus besoin de services

publics, ils font l’objet d’attaques en rafale : moins

de moyens, moins de personnels, moins de

services sur le terrain…

11

N°48Décembre

IT INÉRAIRE > 17.Air liquide, la passion du gaz.

MON ŒIL > 18,19.

CHRON IQU ES > 28, 33.Être citoyen c’est exister • L’art à portéede rues • Sous le signe du partage • BleuHorizon célèbre les poilus poètes

AU CONSE IL > 30 À 37.Compte-rendu du conseil municipal du 18 novembreTribunes des groupes.

IND ISPENSABLES > 39.État civil.

PETITES ANNONCES > 40.

17

>>> PHOTO DE COUVERTURE : PHOTO DE UNE : CYRIL ANANIGUIAN

Page 4: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008
Page 5: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

●3

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 3 ı

❞❞

Dans quelques jours chacune et chacun aura à cœur de préparerles fêtes de fin d’année et de faire en sorte qu’elles soient unmoment de chaleur humaine, d’affection et d’entraide malgré

toutes les difficultés rencontrées.Dans notre commune, le mois de décembre ressemblera à la ville quenous aimons, que nous voulons toujours plus dynamique et solidaire,à l’écoute de tous.Trois nouveaux centres pour les jeunes viennent d’être inaugurés : un

centre de loisirs primaire dans le quartierdu Fort à l’école Henri Wallon, un centrede quartier primaire et préadolescent auClos Langlois et l’extension du centre dequartier primaire Manouchian. Nos jeuneset leur famille apprécient à juste titre leursanimations socioculturelles et d’éveil lesmercredis, le soir et pendant les congésscolaires. Ce sont des services utiles.

Des journées de solidarité seront organisées en partenariat avec leConseil général en direction des plus démunis, des banquets munici-paux réuniront les retraités et les personnes âgées, une après-midirécréative sera offerte aux enfants handicapés au théâtre Jean-Vilar.Nos amis originaires de pays frappés par des catastrophes naturellesne seront pas oubliés avec un gala pour la population sinistréed’Haïti.Enfin, pour tous, le marché de Noël, les illuminations de la ville et lesanimations de rue ponctueront la fin d’année. Toutes ces actions desolidarité, d’échange, liées à l’activité de l’ensemble des servicespublics de proximité vont ainsi concourir pour n’oublier personne.Le lien social à Vitry-sur-Seine est une priorité pour vivre toujoursmieux la ville ensemble.

Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et tous.

I ALAIN AUDOUBERT IMAIRE DE VITRY-SUR-SEINE I

DANS NOTRE

COMMUNE, LE MOIS

DE DÉCEMBRE

RESSEMBLERA

À LA VILLE QUE

NOUS AIMONS.

Des fêtessolidaires

ı É D I T O R I A L D U M A I R E ı

●1

●2

1• Cérémonie du 11 novembre. 2• Prixde peinture Novembre à Vitry à lagalerie municipale le 15 novembre.3• Visite du centre d’essai ferroviaire àVitry, le 29 octobre

Page 6: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

La Fête dessolidaritésinitiée par le conseilgénéral en lienavec la ville,un grandmoment festif.

Les fêtes de fin d'année sontl'occasion d'offrir un moment

chaleureux aux personnes socia-lement fragiles”, lance ÉvelyneRabardel, conseillère générale.Cette année, la Fête des solida-rités, organisée par le conseilgénéral le samedi 13 décembreau palais des sports Maurice-Thorez et soutenue par la mai-rie, ressemblera encore moinsau forum de rencontres tel qu'ilse pratiquait encore récemment.Le monde associatif et syndicalsera bien présent, tout commeles services publics sociaux, maisl'aspect festif sera renforcé pardes spectacles de cirque, de salsa,des ateliers récréatifs. “Il y auraune initiation à la capoeira, unespace de lecture avec un tempsconsacré à la découverte d'un conte”,énonce Judith Billard, responsablelogistique au conseil général.

Le droit au plaisirCe sera aussi l'occasion d'aller àla rencontre des uns et des autresautour d'un café, d'une oran-geade, “de se poser tout simple-ment, reconnaît Évelyne Rabardel,car si on invite les personnes dému-nies, ce n'est pas pour qu'on leurexplique leur situation, elles aussiont droit au plaisir et à la ren-contre, comme tout le monde !”Le contexte de guichet, où lesménages se déplaçaient pour unrenseignement ou une aidefinancière s'est éloigné d'annéeen année, l'occasion désormaispour les travailleurs sociaux devivre différemment le contactavec leur public. Le conseil

général maintient aussi sonchoix d'adresser préalablementpar courrier le chèque de soutienfinancier aux personnes non-imposables et sans papiers. Lemontant, de 30 à 60 €, diffèreselon la taille du ménage. L'anpassé, 200 000 € ont été attri-bués à 7 600 foyers.

Le droit à la normalitéLa fête ne restreint donc pas lanotion de solidarité à l'entraidesociale. “Le sens le plus large quipeut lui être donné porte le nomde service public, explique l'élue,parce qu'il permet à la popula-tion de bien vivre et de partagerune qualité de vie par tous.”Cette année, le service départe-mental de l'assainissement deseaux sera présent.

I Fêtes de fin d’année I SOLIDARITÉ I

Le droit de souffler

ı page 4 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

ı l’événement ı

À l'occasion des fêtes de find'année, la mairie organiseou soutient des événementsfestifs à l'attention despersonnes démunies. Le moment pour elles deretrouver une dignité, cellede profiter des fêtes commetout le monde.

I Goûter de fête I

Des cadeaux !Et des gâteaux ! La mairie organise au théâtreJean-Vilar le samedi 20 décembre un goûter defête pour les enfants handicapés entourés deleur famille et des enfants inscrits en centre deloisirs maternel. Le chanteur Jacques Haurogné,dit Jako, viendra interpréter les Fabulettesd’Anne Sylvestre, “un spectacle gai et enjoué àrecommander aux enfants et aux adultes queguette la morosité”, informe le dossier de presse. Il sera suivi d’un goûter où le Père Noël offrirales cadeaux aux enfants handicapés qui lesauront préalablement choisis dans un cataloguebien fourni. Il y en aura pour tous les âges, de ladînette au lecteur CD, du déguisement de pirateau jeu de fléchettes sans oublier les friandises. Mais Noël continue en janvier. Chaque enfantaccompagné d’un adulte se verra offrir une placepour le spectacle du cirque de Pékin qui aura lieule 25 janvier dans le cadre de la programmationdu théâtre Jean-Vilar. Régalez-vous bien, les enfants ! I Être solidaire c’est permett

Page 7: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

Les agents qui y travaillent lefont pour toute une population.“Les personnes démunies ont droità ce qu'il y a de meilleur”, rajou-te Dominique Étave, adjointeau maire chargée des Personneshandicapées. Le Noël des enfantshandicapés aura lieu, lui, pour latroisième année consécutive, authéâtre Jean-Vilar. “L'offre cul-turelle ne doit pas être inférieureà cette occasion, plaide-t-elle, c'estpourquoi le spectacle qui sera offertaux enfants et à leur famille faitpartie de la programmation de lasaison.” L'envoi d'un cartond'invitation, le choix de cadeauxqu'ils leur seront proposés à par-tir d'un catalogue sont faits poursignifier un droit à la normalité.“Tout cela est possible dans le cadred'un événement comme Noël quireste une démarche festive, un

moment de retrouvailles etd'échanges avec d'autres enfantsdes centres de loisirs, poursuit-elle,mais le plus dur reste à faire, caril faut rendre la vie égale pourtous, y compris par le regard.”

Sortir de la solitudeLa démarche de la mairie n’estrien moins que de rendre lapériode des fêtes moins solitaire.“Le chômage, la baisse de revenus,le handicap peuvent faire plongerles individus et les familles dansl’isolement, analyse Fabienne LeCorre, adjointe au maire chargéedes Affaires sociales, il faut doncpouvoir dire dans ces moments-làque la mairie est présente auprèsd’eux pour favoriser le dialogueavec les élus et plus globalementfavoriser le lien social .” C’est éga-lement le but du repas offert le

samedi 13 décembre aux per-sonnes âgées. “C’est un moyen decréer des liens de voisinage, de seretrouver entre habitants du quar-tier ”, dit Patricia Mayeux, chefdu service des Retraités. Huitmille d’entre eux sont invités àpasser un après-midi convivialen présence d’élus dans les sallesmunicipales, les foyers-logementset l’Ehpad des Lilas : au pro-gramme un menu de fête pré-paré par la cuisine du Sidorestosuivi d’un moment musical invi-tant à la danse. “Pour beaucoupd’entre eux, c’est un momentimportant car cela les sort de l’iso-lement”, confie-t-elle. Pour lespersonnes en incapacité de sedéplacer, des colis-repas sontlivrés à domicile. ■

I HERVÉ LE DAIN I

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 5 ı

Fabienne Le Correadjointe au maire chargéedes Affaires sociales

Qu

estio

nsR

éponse

s

Quel sens donnez-vous aux événementsproposés lors desfêtes de fin d'année ?C'est l'occasion pour les collectivités localesd'offrir un moment derépit aux personnesdémunies et aux orga-nismes qui sont toutel'année sur le terrain pour aller à leur rencontre.Les personnes dans le besoin se sentent coupables de vivre leursituation de pauvreté,elles se sentent stigmatisées parcequ'elles sont au chômageou sont menacées d'être expulsées de leurlogement ou encored'être sans papiers. Le discours du gouvernement n'arrangerien en les culpabilisant.Il faut donc se serrer les coudes.

Être solidaire, c'est aussi lors de ces moments ?Oui et sans être misérabiliste. Les repas,fêtes, spectacles proposés sont faits pour que les gens serencontrent, se détendent.Être solidaire, c'est lesrespecter comme desêtres humains commeles autres, et ils doiventpouvoir retrouver leurdignité. On leur doit aumoins cette reconnaissance-là.

re à chacun de vivre dans la dignité. I

Page 8: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008
Page 9: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

L’allureforestièreavec unegrande variétéde sapins auxteintes brutessera préféréecette annéeaux décorsartificiels.

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 7 ı

Noël et sa féerie de lumières… !Rues, magasins et équipementspublics sont décorés et illumi-

nés à outrance pour réchauffer l’hiver…et la planète. “Nous avons souhaité inter-venir dans deux domaines où des effortspouvaient être faits pour réduire laconsommation et respecter la nature, àsavoir la décoration lumineuse et la plan-tation de sapins”, annonce CécileVeyrunes-Legrain, adjointe à l’envi-ronnement et à la voirie. Déjà, la mai-rie avait amorcé l’an passé une démarched’économie d’énergie en remplaçant lesmotifs lumineux classiques sur la voiriepublique par des fils lumière quiconsomment moins d’électricité. Cetteannée, les ampoules halogènes des pro-jecteurs qui, du sol, éclaireront les sapinssur le parvis de la mairie et dans septquartiers seront remplacées par desampoules à LED (diodes électrolumi-nescentes), une technologie qui permetd’économiser jusqu’à 90 % d’énergieen comparaison des lumières ordinaires.Le respect de l’environnement en milieuurbain a également porté sur le choixdes arbres de Noël et leur avenir aprèsles fêtes. “L’idée nous est venue de faire dutout naturel en proposant des essences etdes teintes brutes de sapins”, indiqueDjamila Lievin, chef du service Relationspubliques à la mairie qui souhaite queles arbres puissent être replantés par lasuite. Le parvis de l’hôtel de ville seraainsi garni d’un parterre “à l’allure fores-tière, poursuit Pascal Ravisé, pépinié-riste en charge de la décoration, avecune grande variété de sapins : des épicéasau ton classique vert mat aux sapins deSerbie, gris bleuté”. Les couleurs chaudesseront rendues par des bouleaux et deshêtres au feuillage doré conservé parune colle naturelle à base de résine. Leur

nom sera indiqué au pied de chacundans un but pédagogique. “Le messageest de dire que l’arbre vient d’une pépi-nière et n’a pas été arraché à la forêt, c’estun élément vivant qu’il faut respecter”,plaide Cécile Veyrunes-Legrain. Ainsi, lesplus petits d’entre eux seront conservésen conteneur avec leur motte de racinespour assurer une meilleure reprise à laplantation en janvier. Des associationscomme Couleurs Lilas et les comités dequartier se proposent de les replanterdans un acte pédagogique. “Il faut ame-ner les habitants et leurs enfants à connaîtreles arbres pour devenir des écocitoyens”,conclut-elle. ■I HERVÉ LE DAIN I

Eco-Noël

ı z ı o o ı m ıPour éviter une trop forte consommation d’énergie enpériode de fêtes, la mairie de Vitry a souhaité exposerune décoration plus économique et respectueuse del’environnement.

Mon beau marchéDu 12 au 14 décembre,associations, artisans etcommerçants animeront lemarché de Noël, lieu idéalpour dénicher des idéesde cadeaux originales. Sur l’avenue Roger-Derry,de petits chalets de boisscintilleront pour inviter les Vitriots au plaisir dedéambuler dans les alléesdu marché.

Vin de Saumur, huîtres,foie gras, miel côtoierontcéramiques et peinturessur soie. Après un petittour gratuit offert par leponey club de Vitry, lePère Noël et ses lutinsattendront les enfants pourpartager des momentsmagiques. Les plus grandspourront s’initier à la fabri-cation d’objets en osier ouà la confection de bougies.Une nouveauté : la ventede costumes de théâtrepour enfants proposéepar l’association théâtralela Charbonnerie.¬ Vendredi 12 décembre de 17h à 19h, samedi 13 etdimanche 14 de 10h à 19h,sur l’avenue de l’Abbé-Roger-Derry près de l’église.

LÈN

EM

AU

BE

C

Page 10: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 8 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

ı l’actu ıCulture

Interprétationféminine dePrélude àl’après-midid’un faunepar NouzaLanusse-Cordot.

Javier Gonzalez, directeurdu conservatoire demusique de Vitry et Alexia

Guiomar, professeur de pianoaux E.M.A interpréteront aupiano les partitions (transcritespour cet instrument par lescompositeurs eux-mêmes)Prélude à l’après-midi d’un fau-ne de Claude Debussy et leSacre du printemps d’IgorStravinski pour accompagnerles créations chorégraphiquesde Georges Momboye. “Alexiaet moi formons un duo delongue date et ce répertoire nousest familier, explique JavierGonzalez. Mais c’est une pre-mière pour nous de le faire avecdes danseurs. Nous partageonsl’espace avec eux. Il se crée une

complicité entre nous, une écou-te plus grande de part et d’autrequi ouvre de nouvelles perspec-tives, donne une sensation devertige. C’est très riche. La for-ce, la puissance, le côté sauvagedes chorégraphies de GeorgesMomboye est en adéquationavec cette musique de la terreet du sacrifice.”Depuis la création et la cho-régraphie de Nijinski (1913) leSacre du printemps s’est enrichide nombreuses interprétationsmais l’une n’avait jamais étéexplorée : la rencontre de cetunivers avec la culture africai-ne, dans son rapport auxrythmes, aux rites, à la natureet au corps. Un défi relevé parce chorégraphe d'origine ivoi-

rienne, Georges Momboye àla demande de Michel Casertadans le cadre de la Biennalede danse du Val-de-Marne en2005. Quant au Prélude àl'après-midi d'un faune deuxinterprétations dansées sontproposées, le dimanche, l'uneféminine avec Nouza Lanusse-Cordot, l'autre masculine avecGeorges Momboye suivies d'unediscussion avec les artistes. ■I SUZANNE THIRY I

Samedi 13 décembre à 21 h, le Sacre du printempsDimanche 14 à 16 heuresPrélude à l’après-midi d’unfaune suivis d’un débatTarif spécial pour l’ensemblede ces spectacles : 25,10 €

¬ Plus de photos et de vidéossur www.theatrejeanvilar.com

I Théâtre Jean-Vilar I DANSE I

Entre tradition africaine etdanse contemporaineLe chorégraphe Georges Momboye fera vibrerles planches du théâtre Jean-Vilar avec Préludeà l’après-midi d’un faune et le Sacre duprintemps. De nouvelles interprétationsaudacieuses partagées au piano avec autantd’allant par deux musiciens Javier Gonzalez et Alexia Guiomar.

I SPECTACLE I

Monsieur SalomonUn spectacle réjouissant,superbement joué, à voiren famille, MonsieurSalomon, une pièced’Anne-Marie Collincoproduit par Le PetitThéâtre. L’histoire se passe dans l’espace d’un petit cirque fabuleuxoù Monsieur Salomon jugele conflit entre une femmepanthère et une femmeoiseau qui se disputent un enfant Chimère. À voir absolument.¬ Mardi 16 à 19 heures suivid’une rencontre avec l’artiste ;mercredi 17 à 15 heures suivid’une rencontre etdéambulation dans le décoravec l’équipe artistique.Théâtre Jean-Vilar.

I EXPOSITION I

Qui croquera l’oie ?Un immense jeu, librement inspiré du jeu del’oie qui sillonne au cœurdes illustrations originalesde Julia Chausson occupele hall d’exposition de labibliothèque municipale.

Un grand jeu interactif qui s’adresse aux enfantscomme aux parents, conçuet réalisé par l’artiste elle-même permettant de retrouver son univers graphique et l’empreinte deses livres pour la jeunesse.Samedi 6, atelier d’artsplastiques, vernissage, vente etdédicace de livres.Exposition du 1er décembre au 31 janvier.¬ Bibliothèque Nelson-Mandelawww.bm-vitry94.fr S

TEV

EA

PP

EL

Page 11: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

Au cours de la soirée,plusieursvisites dumusée serontorganiséesau gré desenvies desdiplômés2008.

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 9 ı

Pour les étudiants deVitry, trois événements

rythment l’année, rappelleStéphanie Rodriguez, conseillè-re chargée de la vie scolaire etétudiante au Service municipalde la jeunesse. En mars, leForum Avenir et formation lesaide à trouver la bonne orien-tation. En septembre, le dispo-sitif SOS Rentrée les soutientdans leur recherche d’affecta-tion scolaire. En décembre, laRencontre des jeunes diplômésrend hommage à leur parcours.”La boucle sera bouclée ven-dredi 12 décembre par uneréception privée organisée enl’honneur des jeunes diplômésde l’année 2008 au Musée

départemental d’art contem-porain. “Une initiative aux trois“R” : Rencontre des étudiantsentre eux, des étudiants avec lesélus et des étudiants avec l’art ;Réussite des jeunes dans leursétudes ; Reconnaissance par laville de cette réussite, s’enthou-siasme Sophie Germa, adjoin-te au maire chargée de laCulture et de la jeunesse. C’estimportant de valoriser leur suc-cès et de les encourager à pour-suivre leurs études pour qu’ilsdéploient leurs ailes par l’édu-cation et la culture. Dans cettesociété du XXIe siècle, la plus-value, c’est la richesse intellec-tuelle, l’investissement dans l’hu-main.” Les jeunes diplômés

seront accueillis avec leurfamille et leurs proches par lesélus de la ville dont Monsieurle Maire, avec un cocktail debienvenue préparé par le CFARabelais. Au cours de la soirée,l’Académie municipale de dan-se présentera une performancehors les murs. Deux confé-renciers du Mac/Val organise-ront des visites “battle” autourd’œuvres qui résonnent avecla culture contemporaine. Etpour immortaliser l’événe-ment, le photographe MichelAguilera animera un atelierphotos souvenirs. Sans oublierle cadeau de récompense…mais chut ! ■I MARJORIE ANDRÈS I

I Mac/Val I 12 DÉCEMBRE I

Les rencontres de la réussiteLe 12 décembre, les jeunes Vitriots diplômés de l’année 2008 accompagnés de leur famille et de leurs proches sont invités à une réceptionorganisée en leur honneur au Mac/Val.

Luc Ladireconseiller municipaldélégué à l’actionmunicipale en faveur des étudiants

Qu

estio

nsR

éponse

s

Quel sens donnez-vous à la Rencontredes jeunes diplômés ?Organiser une réceptionen l’honneur des jeunesdiplômés de l’année,c’est reconnaître leurparcours de réussite,quels que soient leniveau atteint ou la filièreempruntée. Cette initiativepermet à la ville deprendre conscience dupotentiel et de la richessedes jeunes Vitriots etaux étudiants de se rencontrer entre eux dansleur diversité. Et puisquel’événement se déroulecette année au Mac/Val,nous fêterons la rencontrede l’art moderne et de lajeunesse active.

Qu’attendez-vous de cette soirée ?Avant tout de partagerun moment privilégié etfestif avec les jeunesdiplômés. J’espère également que cetterencontre trouvera unnouveau souffle. Lesétudiants présentsseront invités à déposerleurs coordonnées afinque puisse se mettre enplace un réseau au seinduquel les plus âgéstransmettraient aux plusjeunes les informationsutiles pour choisir unebonne orientation, trouver un stage ou une entreprise. Leursdifférences sont autantde forces qui peuvents’unir dans l’entraide.

CY

RIL

AN

AN

IGU

IAN

Page 12: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 10 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

ı l’actu ıLogement

Les travauxdans lespartiescommunesdonnent unaspect plusrésidentiel à la cité desBlondeaux.

En cette fin d'année, laréfection de l'installa-tion électrique, des salles

de bains et le remplacementdes fenêtres ont pris fin danstous les logements. Dans lesparties communes, l'électricité,la peinture des halls d'entrée etdes cages d'escalier ont étérefaites, y compris les boîtesaux lettres et les interphones.Le ravalement des façades apermis de donner de nouvellescouleurs à l'ensemble. D'iciavril prochain, la réhabilitationconcernera les espaces extérieurs.“C'était le dernier ensemble àne pas avoir fait l'objet d'uneréhabilitation lourde commeceux, voisins, de l'OPH et de la

Semise, lance Michel Leprêtre,maire adjoint chargé du loge-ment et de l'urbanisme, or leshabitants souffraient d'un senti-ment d'abandon et d'insécuritéet quand la Logirep a rachetéles immeubles à la Sablière en2001, elle n'entendait pas fairemieux en matière d'entretien”.Peu après, la mairie réussit àmettre autour de la table lebailleur, les locataires et leuramicale pour définir le projetde réhabilitation. Les besoinsde ces derniers sont impor-tants et concernent aussi bienla sécurité des installationsélectriques, devenues obsolètes,que la voirie extérieure, utili-sée comme une banale voie de

circulation par les voituresnon-résidantes. D'ici avril2009, les ensembles bénéfi-cieront d'une clôture, le sta-tionnement sera mieux iden-tifié, les passages entre lesimmeubles mieux éclairés pouréviter l'insécurité. Enfin, le trisélectif des déchets sera mis enplace grâce à l’aide municipa-le à l’amélioration du cadre devie (Amac). “Rien n'aurait étéfait sans les locataires eux-mêmesqui ont accepté que les travauxse fassent dans leur logementsans qu’ils déménagent, se féli-cite l'élu, et à la fin de l'opéra-tion, une réunion de bilan auralieu avec eux”. ■I HERVÉ LE DAIN I

I Réhabilitation I LOGEMENTS SOCIAUX I

Silence, zone résidentielle !Les immeubles des Blondeaux et de la Tour,propriété du bailleur social Logirep, sont encours de réhabilitation. Le projet a été définiavec les locataires qui dénonçaient la vétusté et l’insécurité des lieux.

I QUOTIENT FAMILIAL I

RenouvellementPour permettre à tous les Vitriots de bénéficierdes services municipaux(restauration, activités culturelles, centre de loisirs,de vacances, classesd’environnement, la ville a adopté le principe duquotient familial qui permetd’appliquer un barème detarifs en rapport avec lesressources des familles.Le renouvellement duquotient n’est pas automatique. Chaque année les famillesdoivent faire les démarchesnécessaires pour le renouveler en renvoyantles documents nécessairesdont la liste leur seraadressée par courrieravant le 31 janvier.¬ Plus de renseignementsaux 01 46 82 84 18 ou sur le site de la ville.

I RETRAITÉS I

CataloguevacancesChaque année le servicemunicipal des retraités enlien avec l’AREV proposetoute une série de séjours,plus de dix destinations à la mer, la montagne, à l’étranger pour les retraités et personnesâgées. Certains sont intergénérationnels (vous pouvez venir avec vos petits-enfants),d’autres accessibles aux personnes à mobilitéréduite. Les tarifs sontdégressifs selon le quotient familial.Le catalogue présentantces séjours sera distribuélors des banquets desretraités le 13 décembre.Il sera ensuite disponibleen mairie et à l’AREV.Inscriptions entre le 15 janvier et le 27 février.¬ Service municipal desretraités : 01 46 82 83 74.

Page 13: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

Maquette du projet detransformationdes ancienslocaux duCMS.

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 11 ı

Ils devaient être détruits, l’im-plantation de l’Explor@domeà Vitry leur offre une secon-

de vie. Métamorphosés en unmusée interactif dédié auxsciences et aux technologies,les anciens locaux du centremunicipal de santé rouvrirontleurs portes à l’automne 2009.“La réhabilitation du bâtimenta été conçue de manière à offrirune dimension de monumen-talité et une image contempo-raine à ce nouvel équipementculturel, précise ChristopheVandon, directeur des servicesArchitecture et espaces verts.Elle proposera à l’Explor@dome

un écrin adapté à ses besoins,adaptable à toute autre activi-té associative et en harmonieavec la proximité architectura-le du nouveau centre municipalde santé, du musée d’artcontemporain et de l’église.” Lechantier qui débute comprendla refonte complète de l’espa-ce sur trois étages, une isola-tion extérieure avec toiturevégétalisée et une double faça-de permettant une meilleuregestion de l’ensoleillement.“Une résille métallique repre-nant les couleurs relevées sur lefront de bâti allant du Mac/Valà la rue Louise-Aglaé-Cretté

masquera l’édifice, confie SergeGrau, directeur des servicessocio-éducatifs. Elle proposeraaux visiteurs une première expé-rience visuelle dès les abords de celieu d’expérimentation.” Présentélors du comité de quartier ducentre-ville le 23 octobredernier, le projet architectu-ral dessiné et mis en œuvrepar les services municipauxsoulève une unanimité enthou-siaste. Aussi original et auda-cieux que la structure qu’ilaccueillera ! ■

I MARJORIE ANDRÈS I

I Chantier I EXPLOR@DOME I

De la santé aux sciencesÀ l’automne 2009, l’Explor@dome s’installeradans les anciens locaux du centre municipal desanté. Le chantier de réhabilitation met en œuvreun projet architectural original et audacieux.

Bertrand Potieradjoint au maire chargéde la Recherchescientifique et technique

Qu

estio

nsR

éponse

s

Pourquoil’Explor@dome s’implante-t-il à Vitry ?Arrivée au terme de sonbail au Jardin d’Acclima-tation, l’associationSavoir apprendre quigère l’équipement a lancéun appel à plusieursvilles pour l’accueillir.Vitry, depuis longtempsengagée dans unedémarche de promotionde la culture scientifique,a été retenue en propo-sant un partenariat et unlieu intéressants auxportes de Paris. Le projetmobilise les équipesmunicipales des servicesSocio-éducatifs et del’Architecture autourd’un chantier original aucalendrier très serré.

Qu’apportera-t-il à notre ville ?Il contribuera à sonrayonnement culturel,scientifique et techniqueau niveau départementalet même au-delà. Lesrestaurateurs du centre-ville peuvent tenir comptede cet enrichissement del’offre touristique dans lesprestations qu’ils dévelop-pent. Les Vitriots bénéfi-cieront d’un équipementmoderne proposant uneapproche expérimentaleludique et pédagogiquedes sciences. La conven-tion de partenariat prévoitun cadre tarifaire trèsavantageux pour leshabitants de notre villeet une gratuité pour lesclasses élémentaires.

I Un écrin adapté à toute autre activité associative. I

Page 14: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 12 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

ı l’actu ıCulture

Une des deux œuvresdonnées par l’artisteDorothée Selzqui habillerontle halld’accueil des EMA.

Le lien qui lie la ville deVitry à Dorothée Selz est

fait de rendez-vous qui rappel-lent ceux que l’on se donne enamitié, confie CatherineViollet, conseillère en arts plas-tiques au service municipal dela Culture. Et comme en ami-tié, une histoire s’est construi-te.” Déjà présente à l’exposi-tion La Part des femmes dansl’art contemporain, accueillieen 1983 à la galerie munici-pale, Dorothée Selz a étémembre du jury du PrixNovembre à Vitry de 1990 à2000. La même année, à l’oc-casion du passage symbolique

d’un siècle à l’autre, l’artistepeintre met son talent desculptrice d’œuvres consom-mables au service de la récep-tion des vœux du maire orga-nisée au théâtre Jean-Vilar.“Une allée de sculptures hautesen couleurs et piquetées d’élé-ments comestibles savammentchoisis, se souvient CatherineViollet. Un impressionnantPaysage architectural ludique etgustatif.” L’année 2002 estensuite marquée par La Fée,une peinture reproduite enaffiches offertes à l’occasionde la Journée internationaledes droits des femmes, mais

aussi par Kaléidoscope, unegrande exposition personnelleà la découverte du travail depeintre et de sculpteur de l’ar-tiste. Enfin, cette année,Dorothée Selz a fait don à laville de deux de ses œuvresappartenant à la série inspiréede l’art populaire : Sirène avecguitare qui évoque tous les artsréunis aux EMA et l’énigma-tique Table avec oiseau. “J’aitoujours suivi la trajectoireculturelle et artistique de Vitry,elle a accompagné la mienne,explique Dorothée Selz. Lecadre idéal d’une donation.” ■I MARJORIE ANDRÈS I

I Dorothée Selz I ÉCOLES MUNICIPALES ARTISTIQUES I

Une histoire d’amitiéDésormais, le hall d’accueil des Écolesmunicipales artistiques sera habillé de deuxpeintures de Dorothée Selz, des œuvres dontl’artiste vient de faire donation à la ville.

I COMMÉMORATION I

Nouvelles plaquesNovembre a été marquépar de nombreuses céré-monies commémoratives,celle du 11 novembre1918 bien sûr, maisd’autres aussi, en hommage à des Vitriots.Une ancienne plaque quirendait hommage auxmembres du personneldes établissementsPoulenc-Frères mortspendant la guerre de1914-1918, retrouvéedans un bâtiment aban-donné de l’usine Sanofi-Aventis, a été apposéedans la loge d’accueil del’établissement.

Au 15 de la rue Désiré-Granet une nouvelleplaque honore la mémoirede ce fils d’ouvrier quis’engagea dans laRésistance et fut fusilléele 22 octobre 1941 àChateaubriant ainsi quecelle de Paul Armangotqui habitait la même rue.Ce dernier fut arrêté avecles frères Poirier à sondomicile par la police française de Vichy etfusillé le 21 août 1944.Quelques jours plus tard,un acte de vandalismeprovoquait la colèred’André Serres présidentde l’Anacr de Vitry : laplaque en l’honneur dePaul Armangot, placeSaint-Just, a été descelléeet volée. Pour lui, “cesmenées fascistes déshonorantes pour notre pays ne doivent pasêtre banalisées mais aucontraire très sévèrementréprimées”.

Page 15: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

I Patinage artistique I COMPÉTITION I

Crème sur glace

I QUINZAINE COMMERCIALE I

Noël avant et aprèsDes cadeaux dans la rue ?C’est possible à Vitry lorsde la dizaine commercialequi aura lieu du 13 au 24 décembre avenuesRoger-Derry, Paul-Vaillant-Couturier et Anatole-France. Des musicienscostumés en Père Noëldéambuleront pour égayerles enfants qui se verrontoffrir des bonbons par les commerçants. Unetombola traditionnellepermettra aux gagnantsde profiter d’un séjour àLondres pour 2 personnesou de bien d’autres lots

offerts par les commerçantsparticipants. Tirage au sortle 8 janvier à la Maison dela vie associative.

I PRIX DE PEINTURE I

Les lauréatsSamedi 15 novembre le jury du prix internationalde peinture Novembre à Vitry a distingué Anne-Charlote De Pincé,Marseillaise qui travaillesur le temps, Rafael GrassiHidalgo pour sa toileMaîtresse II paysagecomplexe. Cette année la ville de Vitry et les résidences d’artistes deChamalot (Haute-Corrèze)ont initié un projet en

résidence pour ÉléonoreCheneau.

I AMÉNAGEMENT I

Zac 305 SudLe jeudi 18 décembre à19 h se tiendra une seconderéunion publique pour laZac RN 305 sud, nouvelleétape de concertationavant la création de cetteZac. Cette réunion permettra à chacun d’exprimer ses attentes etdéfinira le périmètre duprojet ainsi que son programme et le calendrierprévisionnel d’évolutiondu quartier. ¬ 01 46 82 81 78,[email protected]

En bref

Du travailà l’hospice,sans passerpar la caseretraiteIl faudrait travailler pluslongtemps au prétexteque nous vivons plusvieux dans la Franced’aujourd’hui. Les progrèsde la médecine seraient-ilsun malheur ? Il faudraitaussi travailler ledimanche avec vaillanceet sans rechigner.L’argument du volontariatest un leurre et celui dupaiement double de lajournée une supercherie.La bataille entamée parles personnels navigantsd’Air France est à toutpoint de vue déterminantepour l’avenir de chacundes salariés de notrepays. Cela pose le problème de la sécuritéaérienne, peut-on êtresûr qu’un pilote d’aviona les mêmes réflexes, la même capacité deconcentration à quaranteans et à soixante-cinqans ? Et voilà que legouvernement veut permettre aux employeursde faire travailler lessalariés “volontaires”jusqu’à soixante-dix ans.L’argument est fauxpuisque le droit de partirà la retraite à soixante anspermet déjà de prolongerau-delà. Donc, rien deneuf, sauf le risque devoir glisser cette limitede soixante ans àsoixante-dix ans. Cettemesure est rejetée parprès de 66 % desFrançais, selon un sondage CSA, qui ontcompris qu’à terme cesera la remise en causede l’âge légal de départà la retraite. I LA RÉDACTION I

H u m e u r

L’élite française du pati-nage se retrouvera lesamedi 13 et le dimanche

14 décembre à la patinoiremunicipale pour disputer laCoupe de Vitry. Seuls pour-ront participer les patineursde tout le pays qui concou-rent en première division desclasses avenirs, minimes,novices, juniors et seniors deleur club. Le règlement tech-

nique est le même que pour lechampionnat de France quiimpose deux programmespour chaque compétiteur : uncourt qui juge la prestationtechnique et un programmelibre qui attribue une noteartistique. “La Coupe offre untel niveau de compétition que lafédération française des sportsde glace la reconduit chaqueannée dans notre ville, c’est une

gloire pour le patinage vitriot”,déclare Marie-Ève Méité, encharge de l’organisation de lavingtième édition de l’événe-ment à l’ESV et égalementmère de Maé-Bérénice, cham-pionne de France junior en2008. La coupe sera décernéeen présence du maire de Vitry,Alain Audoubert, et du comitéolympique français. ■

Samedi 13 et dimanche

14 décembrese disputera laCoupe de Vitry

à la patinoiremunicipale.

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 13 ı

Page 16: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 14 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

I Service en ligne

I Ça swing à Vitry !LOISIRS

COVOITURAGE

SAMEDI I Jouer en famille

Le conseil général du Val-de-Marne propose un service enligne gratuit qui vous permetd’entrer en contact avec despersonnes qui effectuent lemême trajet d’un point ou vers un point du département.

Partager une voiture pour effectuer un même trajet est unepratique qui se développe. Plusieurs raisons conduisent des Val-de-Marnais à opter pour le covoiturage, des raisons écolo-giques (moins de pollution et économies d’énergie, réductiondes problèmes de circulation), économiques (réduction desfrais de transports), solidaires (dialogue entre passagers, faci-liter les déplacements des personnes à mobilité réduite), pra-tiques. Cinquante kilomètres par jour, c’est au minimum 800 €de carburant par an pour une voiture diesel faisant sept litresaux cent. Le conseil général propose aux habitants du dépar-tement un service gratuit qui vous permettra d'entrer en contactavec des personnes effectuant le même parcours. Le succèsde ce service repose sur la bonne volonté des participants etle respect de la charte à laquelle chacun est tenu d’adhérer.

Depuis octobre, La Stationdanse propose des cours dedanse dans l’Espace de Gareau théâtre. Danse de salon,rock’n’roll attitude ou salsaendiablée, de quoi passer un dimanche bien agréable en bonne compagnie.

Comment se divertir le dimanche après-midi et oublier la grisailleambiante ? Depuis début octobre, l’association La Station dan-se invite débutants et confirmés à venir se déhancher dans lemagnifique cadre de Gare au théâtre. Quatre salles, quatreambiances : danse de salon, salsa, rock, west-coast. Sur 800 m2

de parquet, les danseurs peuvent profiter de cours dispenséspar des professionnels dès 15 h puis swinguer en toute libertéjusqu’à 21 h. Pour les passionnés de tango argentin il faudrapatienter jusqu’à 19 h. Un bar proposant des boissons softs estmis à disposition dans chaque salle. Le concept attire chaquesemaine de plus en plus de curieux et d’habitués : “Le résultatest satisfaisant”, se félicite Jean-Marc, l’un des animateurs, “maisnous espérons attirer encore plus de monde”. Un bon planpour se réchauffer à deux durant les longues journées d’hiver !

¬ www. cg94.fr ; rubrique :services en ligne.Charte d’utilisation du service :www.covoiturage94.fr/charte-covoiturage.php

Tous les samedis, lesludothèques ouvrent leursportes aux frères et sœurspour partager un moment de jeu familial.

Les ludothèques offrent aux parents la possibilité de partagerun moment privilégié de jeu avec leurs enfants âgés de moinsde sept ans. Pour permettre aux plus grands de continuer à venirponctuellement, elles organisent, tous les samedis aux P’titsloups et un samedi par mois aux Oursons et aux Souriceaux,les Samedis familles, ouverts aux frères et sœurs plus âgés dela famille. Des jeux en bois traditionnels, grandeur nature, pro-posent aux plus grands des activités d‘ambiance et d’habileté,tandis que les plus petits disposent de la diversité des jeuxhabituellement à leur disposition (d’éveil, de société, de marion-nettes...). La ludothèque des Oursons bénéficie en outre d’unecours extérieure, d’une salle de motricité et d’une salle de jeuxd’eau, cette dernière devant être réservée à l’avance. Le toutà un tarif et des conditions d’accès très avantageux.

ı Bons Plans ı

¬ Station danse à Gare authéâtre, 13 rue Pierre-SémardTous les dimanches de 15h à 19hEntrée : 12 €

Site : www.lastation-danse.com

¬ Tous les samedis de 10h à12h et 14h à 18h aux P’titsloups, deux samedis par moisen alternance aux Oursons de10h à 13h et 15h à 18h et auxSouriceaux de 10h à 12h et14h à 18h.Rendez-vous sur www.mairie-vitry94.fr, rubriques “Enfance etéducation” puis “Ludothèques”.

Page 17: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008
Page 18: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

Fatoumata CoulibalyLa jeunesse généreuse

Vingt-trois ans, FatoumataCoulibaly a toute la viedevant elle, et surtout

l’envie de ne pas passer à côtéde la sienne. “J’ai plein dechoses à vivre, explique-t-elle.Tant qu’on est jeune, il fautfoncer, ne pas se retourner, pourévoluer le plus possible.” Soignerles autres à l’autre bout de laterre était son rêve de petitefille. Elle n’y renoncera pas enraison d’un échec au bac dansla filière sciences médico-sociales. “J’ai travaillé un an entant qu’auxiliaire de vie dansune maison de retraite, puis j’airepris une formation d’aide-soignante. Mon objectif : devenirinfirmière d’ici les dix prochaines

années.” En attendant, elle mèneses études tout en assumant desresponsabilités qui ne datentpas d’hier. Cofondatrice del’association de solidaritéinternationale Mali’berté, ellepréside depuis mai 2008 l’of-fice municipale de la jeunesse.“Je suis très attachée à cettestructure qui aide la jeunessevitriote à développer son poten-tiel. Il est immense, il faut se don-ner les moyens de le valoriser, luipermettre de s’exprimer.”Arrivée à Vitry à l’âge de cinqans dans le quartier desMalassis, Fatoumata connaîtbien sa ville. Dès l’âge de dixans, elle s’initie au milieu asso-ciatif au sein de l’associationLa cité verte. “D’abord enbénéficiant de ses activités deloisirs et culturelles, puis , enm’investissant dans l’animation.”

Quelques années plus tard, ellemonte sa propre associationavec trois de ses amis. “Je suisfrançaise et me sens vitriote,mais je n’oublie pas mes originesmaliennes. Le premier objectifde Mali’berté est d’apporter uneaide matérielle aux enfantsabandonnés du Mali.” Cet été,elle est allée les rencontrer enapportant quatorze kilos delait en poudre et est revenueavec l’espoir de monter biend’autres projets. Une énergiesolidaire qui étonne jusqu’àsa fratrie mais qu’elle expliquesimplement. “Mes parentsm'ont toujours appris l’auto-nomie et le partage, une notionqui a pris tout son sens lors demon voyage au Mali. Aider lesautres, c’est m’aider moi-même,c’est là que je me sens utile.” ■I MARJORIE ANDRÈS I

❞FONÇEUSE

ıPortrait ı

Présidente de l’officemunicipal dela jeunesse etfondatrice del’associationMali’berté, elle mène de front sesétudes et sonengagementassociatifdans le don du partage.

Arrivée à cinq ans à Vitry dans le quartier des Malassis,elle connaitbien la ville etsa jeunesse.

❞Aider les autres, c’estm’aider moi-même.

ı page 16 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

BA

STI

EN

CH

AM

BE

RT

Page 19: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 17 ı

●4

●3

●2

●1L’usine Air liquide de Vitry a soixante ans. L’un des derniers sites industriels de la périphérieparisienne à fabriquer des colonnes dedistillations d’air vendues dans le monde entier.

Air liquide, la passion du gaz

1• École de chaudronnerie Air liquide dans les années cinquante. 2• Moulage d’une cuve de colonne H.P. en laiton en1950 dans l’usine de Vitry. 3• Une colonne de distillation de six mètres de diamètre embarquée sur une barge pourvoyager par voie d’eau. 4• Le site d’Air liquide, quai Jules-Guesde.

Georges Claude et Paul Delorme. Cesnoms ne vous disent peut-être rien.Leurs travaux ont pourtant fait sen-

sation au début du siècle dernier. Nous sommesen 1902, et les deux chercheurs français mettentau point dans leur laboratoire un procédé deliquéfaction de l’air afin d’en séparer les compo-sants : l’oxygène, l’azote, l’argon, l’hydrogène etd’autres gaz nobles. Une petite révolutionindustrielle qui débouche sur les premièresgouttes d’air liquide et la création de la sociétédu même nom.Le procédé est d’abord déve-loppé dans l’usine de BoulogneBillancourt. Mais la demandeest telle que le groupe pros-père rapidement. En France, etsurtout à l’étranger. Belgique,Italie, Canada, Japon, l’ex-pansion internationale com-mence dès 1906. En 1913,Air liquide fait son entrée à labourse de Paris. Avec plus de40 000 salariés dans 75 pays,le groupe est aujourd’hui leleader mondial des gaz indus-triels et médicaux. Un succès qui s’explique parl’omniprésence du procédé dans l’industrie(métallurgie, chimie, électronique, aéronau-tique), mais aussi dans la fabrication de nom-breux produits du quotidien : bulles dans lesboissons gazeuses, oxygène pour les hôpitauxou encore hydrogène pour enlever le soufredes carburants.L’usine de Vitry est construite en 1948, quaiJules-Guesde. Soixante ans que ce site fabriqueles colonnes de distillation, permettant de sépa-rer les gaz de l’air, et vendues ensuite dans lemonde entier. “Nous avons étendu le site il y a

trente ans en construisant une deuxième usinerue des Fusillés, raconte Éric Greiveldinger,directeur de l’établissement. Mais il n’existequasiment plus de sites industriels comme le nôtredans la proche périphérie de Paris”.Études, fabrication, assemblage, à la sortie lescolonnes peuvent faire jusqu’à 6 mètres de dia-mètre. “ Grâce au récent agrandissement de nosbâtiments, nous pourrons bientôt fabriquer descolonnes de distillation de 7 mètres de diamètre”,prévient Éric Greiveldinger. Une prouesse tech-nologique, dont les 130 salariés du site sont

fiers. Certains ont fait leurcarrière ici. On les appelle lesenfants Air liquide : cesouvriers formés à l’école dechaudronnerie de Champigny,fermée en 1974.“J’ai tout appris ici, se souvientJean-Claude Gautier, 53 ans,dont 37 ans passés quai Jules-Guesde. La formation duraitdeux années, avec des cours dedessin industriel, d’histoire, etbien sûr de chaudronnerie. Nosformateurs étaient de vrais

orfèvres, qui nous ont transmis la passion, nousétions vraiment choyés”. Comme Jean-Claude,ils ne sont plus que trois ou quatre à Vitry, for-més à l’école Air liquide. Véritable mémoire del’usine, ils ont vécu les mutations industrielleset vu le travail évoluer. “Les jeunes ont du malà croire qu’à l’époque nous fabriquions les colonnesà la main, et passions nos journées à taper lesmétaux à la masse”. Le métier a bien sûr évolué,mais la passion est toujours là. Celle d’une main-d’œuvre, précieuse, au service d’une entrepriseprestigieuse, fleuron industriel de notre ville. ■I PEGGY MAUGER I

Grâce au récentagrandissementdes bâtiments,bientôt pourrontêtre fabriquées

sur le site à Vitrydes colonnes de distillation de 7 mètres de diamètre.

ı I t i n é r a i r e ı

PH

OTO

S: A

RC

HIV

ES

AIR

LIQ

UID

E

Page 20: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 18 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

T

fAu théâtre Jean-Vilar, soirée spéciale un “Notre monde”le 20 novembre.

Rencontre du tournoi

international defoot des moins

de seize ans austade Gabriel-Péri,

le 30 octobre.

BA

STI

EN

CH

AM

BE

RT

CY

RIL

AN

AN

IGU

IAN

Page 21: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 19 ı

Exposition 80 portraits de poilusà la bibliothèque Nelson-Mandela.

i

ı m

on

ıœil

ıı m

on

ıœil

ı

Journée internationaledes droits de l’enfant.

Les 19es Rencontresd’automne du CCV.

f

f

f

Spectacle à l’occasion de la Journéeinternationale de lutte contre les

violences faites aux femmes aux3 Cinés Robespierre, le 25 novembre.

f

AN

JAA

NJA

Prix de peinture Novembre à Vitry à la galerie municipale.

Page 22: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 20 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

dossiersurtitreService public

Un cordon vital eS

ÉB

AS

TIE

NC

HA

MB

ER

T

Page 23: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 21 ı

ı leıdossier ıı leıdossier ı

I Alors que dans un contexte de

crise nous avons de plus en plus

besoin de services publics, ils font

l’objet d’attaques en rafale : moins

de moyens, moins de personnels,

moins de services publics sur le

terrain… En cause une politique

nationale visant rentabilité

économique et financière. Regard. I

En mars, on apprenait la décision dela Caisse primaire d’assurance mala-die (CPAM) du Val-de-Marne de

fermer le centre de paiement de Vitry et lavente de ses locaux. Peu après, c’est la déci-sion de fermeture de la maternité Jean-Rostand, la modification des horaires à laposte du Moulin-Vert, la suppression desréseaux d’aides spécialisés aux enfants endifficulté (Rased)… Depuis maintenantquelques années, le service public est aucœur d’un grand mouvement de rénova-tion. Privatisation, ouverture à la concur-rence, réformes diverses… le service publicest bouleversé, certains diront même atta-qué. À l’origine de ces nombreux change-ments, on trouve la mise en place parl’Organisation mondiale du commerce(OMC) de l’Accord général sur le commercedes services (AGCS). Cet accord, entré envigueur en 1995 et appliqué au niveaueuropéen via différentes directives, vise à“étendre le système commercial multilatéralaux services”. En clair, à ouvrir à la concur-rence un ensemble de services public commeceux de l’eau, de l’éducation, de la santé,de l’énergie, etc. À charge ensuite aux Étatsmembres de l’OMC de mettre en place lesdifférentes modalités et de les adapter auxservices qu’ils souhaitent.Avec la libéralisation des services, c’est une

Quel avenir pour le service public ?

Pourquoi la rentabilité n’est-elle

pas profitable auservice public ?

Quels moyenspour assurer sa

mission ?

Les usagers paieront-ils

la facture ?

et social

I DOSSIER RÉALISÉ PAR

STÉPHANE LAFORGE I

I>

Page 24: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

❞ı page 22 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

dossiersurtitre

L’écolepubliquedevrait avoirles moyensd’offrir àchaque élèveles conditionsd’accès ausavoir.

Le comité dedéfense del’hôpital et dela maternitéJean-Rostandse mobilisedepuis delongs moispour préserverce service deproximité.

ı leıdossier ıService public

FrançoiseNay,présidente duComité dedéfense de l’hôpitalJean-Rostand

Seule structure pour plus de400 000 habitants sur leVal-de-Marne ouest, l’hôpitaldu Kremlin-Bicêtre risqued’être rapidement engorgé.Il ne pourra pas accueillirtout le monde. Les conséquences ? Le renvoides malades vers d’autresétablissements, des sortiesplus rapides. Aujourd’hui, j’ai l’impression que lanotion de proximité entre les malades et le personnelmédical va disparaître. Onse limitera à l’acte médical,et tout ce qui concerne laprévention, l’accompagne-ment, le conseil, le suivi despatients n’aura plus cours.

JeanMengoual,agent EDF,centrale de Vitry-sur-Seine

La centrale a été marquéepar une baisse d’effectifimportante. Beaucoupd’agents sont partis à laretraite et non pas été remplacés. Avec eux, c’estaussi le savoir-faire, les compétences qui sont partis.Davantage d’entreprises de sous-traitance sontaujourd’hui sollicitées parEDF, mais elles n’ont pasforcément la connaissancede notre société et surtoutl’esprit service public.Aujourd’hui la direction s’est rendue compte de ce manque et tente de le corriger.

autre logique qui semble prendre le pas.Une logique où rentabilité et profits finan-ciers constituent les principaux objectifs.Le service public peut-il et doit-il s’inscri-re dans cette perspective ?

Une égalité de droitsPour l’observatoire des services publics deSeine-Saint-Denis, qui assure une missionde veille, le service public “est un modèle éco-nomique portant sur les besoins des popula-tions. Sa rentabilité est à la fois sociale etpersonnelle avec l’émancipation et la digni-té apportées à chaque être humain. La où un“service public” rend des droits à un citoyen,un “service au public” vend une prestation àun client. Le service public ne choisit ni sesclients, ni ses produits, ni son implantationen fonction du gain financier espéré. Il nefavorise ni n’exclut une personne ou une caté-gorie de la population en fonction de sa sol-vabilité”. Pour autant, pas question d’op-poser ces deux maillons essentiels ni denier les difficultés du service public.“Secteur public ou secteur commercial, cha-cun a sa logique et sa raison d’être, remarquel’observatoire qui met en garde sur le “toutcommerce” préconisé par l’AGCS dont le seulhorizon est la marchandisation de besoinssociaux vitaux impliquant ainsi la privati-sation d’activités et de relations humainesindispensables.”Au comité de défense de l’hôpital Jean-Rostand, avec la fermeture de la materni-té en mai 2009, cette crainte est palpable.“Sur le Val-de-Marne ouest, l’offre de soins

publics est insuffisante, constate FrançoiseNay, présidente du Comité de défense del’hôpital Jean-Rostand. L’ouverture prévued’une maternité à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre aurait pu être une bonne chose si elles’était inscrite dans une perspective de ren-forcement de l’offre de soins. Ce n’est pas lecas, car elle sera la maternité de référencemais ne pourra pas forcément accueillir toutesles femmes enceintes. Qualifiée niveau 3, elleprivilégiera ce pour quoi elle est faite à savoir

mon avis

mon avis

I>

I>

CY

RIL

AN

AN

IGU

IAN

LÈN

EM

AU

BE

C

Page 25: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 23 ı

les grossesses à risque venues du Val-de-Marnemais aussi de Paris. En fonction de la placedisponible, les autres grossesses seront admisesou réorientées vers d’autres établissements.”Plus généralement, et face à la réforme del’hôpital relative aux patients, à la santé etaux territoires, le comité craint égalementde voir “une offre de soins redéfinie à partirde critères de rentabilité avec certains actesmédicaux davantage rémunérateurs privilé-giés et certaines activités (IVG, maladiesinfectieuses, etc.) abandonnées ; un domai-ne médical mis sous la coupe du pouvoiradministratif par la création d’agences régio-nales de santé dirigées par un directeur nom-mé par le ministre de la santé”.

Redéploiement desenseignants du RasedLe mouvement de libéralisation des ser-vices se met progressivement en place. Auniveau national différents changementssont actés : ouverture du capital d’EDF, deGDF ; passage à un statut de société ano-nyme pour la poste en 2010 ; suppressionde postes dans l’Éducation nationale…

Face à ce mouvement, les acteurs du ser-vice public s’inquiètent. Comment le ser-vice public assurera-t-il sa mission ? Peut-on craindre de voir disparaître ce qui faitsa spécificité, c’est-à-dire un service équi-table pour tous ?Aujourd’hui, les directeurs d’école pri-maire sont confrontés à la réforme com-prenant, entre autres, le passage en postefixe des trois mille enseignants des Rasedet donc la fin de ce système d’aide. “Lesenseignants qui en font partie ne seront plussur différents établissements, précise AntoineBaccelieri, inspecteur de l’Éducation natio-nale (19e circonscription), mais affectés àune classe traditionnelle. Ils ne seront plusamenés à travailler comme ils le font à l’heu-re actuelle.”Pour pallier au redéploiement de ce per-sonnel enseignant, trois dispositifs doiventapporter une réponse au problème desélèves en difficulté : le projet personnali-sé de réussite éducative liant enseignantet parents par un contrat ; des stages deremise à niveau pendant les vacances sco-laires ; et enfin l’aide personnalisée quipermettra une prise en charge (54 heuressont prévues) des élèves par les enseignantsdurant l’année.Face à ces nouvelles dispositions, Laurence

C’est l’histoire d’un facteur, le mien, le vôtre.D’année en année, derestructuration enrestructuration, il remarqueque l’exercice de sonmétier est affecté par decurieuses modifications.D’après la direction, le trides plis doit prendre 37 minutes et non plus 55.Chaque matin, pourtant,notre facteur constateque lui et ses collèguesmettent plus de tempsque prévu. La charge detravail n’a pas baissé !Sur le terrain aussi, çachange, il a selon lerèglement 1 minute etdemie pour délivrer unrecommandé. Pas sisimple et réaliste quandon doit naviguer dans lesétages d’un immeuble.Depuis 2005 il travaillemême tous les samedisau lieu d’un toutes lesdeux semaines. Depuispeu, on lui parle d’uneDHMO* estimée par ladirection à 34 h 11(auparavant 39 h 30). Un temps dont il ne comprend pas le calcul.Objectif : supprimer certaines tournées et les répartir sur les autresfacteurs. Un gain de travail pour un salaire…équivalent et la suppression de postes.

* Durée hebdomadaire de travail observéeLa poste

privilégie lesservices à

vendre auxusagers au

détriment desservices à

rendre.

I>

I>

I>

k

Une histoire !

I Promouvoir les services publics, un pari d’avenir. I

CY

RIL

AN

AN

IGU

IAN

Page 26: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 24 ı ı vitry le mensuel ı N° 45 – SEPTEMBRE 2008 ı

Vitry s’estéquipée d’un centre de santémoderne quipermet à tousde se soignerquels quesoient sesrevenus.

ı leıdossier ıService public

Florentin, directrice de l’école primaireVictor-Hugo, s’interroge sur l’organisa-tion à adopter et s’inquiète de la réalisationde sa mission d’enseignante. “Nous nousretrouvons parfois face à des enfants dont lesdifficultés lourdes relèvent de personnes spé-cialisées comme celle des Rased. Ces enfantsont besoin d’une réponse appropriée. En tantqu’enseignant, nous devons être des acteursefficaces d’une école de qualité où les enfantsréussissent. Aujourd’hui nous n’avons pastous les éléments pour répondre à ce qui nousest demandé. Notre rôle est d’enseigner, nousne pouvons pas remplacer des personnes for-mées pour des problèmes spécifiques.”D’ailleurs, les enseignants des Rased res-teront-ils dans l’établissement où ils inter-viennent déjà ? “On ne sait pas”, répondAntoine Baccelieri.

Des services encourantalternatif/discontinu ?Le mouvement de rénovation met-il endanger la satisfaction des besoins des usa-gers ?Régine Poirier, membre du Comité dedéfense des usagers d’EDF, constated’abord qu’aujourd’hui “on ne parle plusd’usagers mais de clients”. Surtout, elle s’in-quiète de voir le service offert être dépen-dant de la notion de rentabilité immédia-te. “Jusqu’à aujourd’hui, EDF n’a jamaisfailli à sa mission : assurer l’approvisionne-ment en électricité à tous et qu’elle que soitla situation, explique-t-elle. Mais avec la

privatisation d’EDF, je crains de voir lanotion de service public être remise en cau-se, à l’image de la grande panne de courantque l’État de Californie a connu durant l’hi-ver 2008. Pourquoi cela n’arriverait-il pas enFrance au titre d’économie réalisée, de dimi-nution des coûts ?” Créée en 2000, laCommission de régulation de l’énergie estcensée pallier au type d’incident de laCalifornie. Qu’en sera-t-il des prix égale-ment ? Depuis le retrait massif de l’État ducapital de GDF, par exemple, sans pourautant tirer de lien de cause à effet, onconstate une augmentation régulière duprix du gaz. Les factures d’électricité desménages français resteront-elles parmi lesplus basses d’Europe où peut-on craindreune remise à niveau des différents tarifseuropéens ? “Depuis 2004 un contrat lieEDF à l’État, explique Vincent Roulet,directeur de la centrale EDF de Vitry. Ce

Au nom de la libre

concurrenceles villes

n’auraient plusle droit de

subventionnerles cinémasmunicipaux

sans risquerun procès oule versement

de dédomma-gements à

des sociétésprivées.

Elsa,usagère ducentre municipalde santé

Je viens me faire soignerdepuis une dizaine d’annéesau centre municipal de santé(CMS). Ce lieu est idéal caril offre un panel de servicesmédicaux : dentiste, radiologie,analyse, médecine générale,etc. Je viens ici deux ou troisfois par an. Le CMS m’offrela possibilité de me faire soigner alors que j’ai unbudget limité.

LaurenceRougé-Garnier,parent d’élève

La réforme de l’école primaireest construite de manièretrop rapide et surtout nonréfléchie. Avec le redéploie-ment des Rased, beaucoupd’enfants qui bénéficient de ce système vont restersur le carreau. L’aide personnalisée apportera un coup de pouce pour lesoutien scolaire, mais ne répondra pas à leurs difficultés. Avec ce système,j’ai peur qu’on tire l’enseignement vers le baset qu’on enlève des chancesde réussite aux enfants.

mon avis

mon avis

I>

BA

STI

EN

CH

AM

BE

RT

BA

STI

EN

CH

AM

BE

RT

Page 27: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

Pourquoi le maintien d’un servicepublic est-il nécessaire ?

Au cours de son histoire, la socié-té française a fait le choix de sedoter d’un service public dont l’ob-jectif est simple : offrir un certainnombre de prestations indispen-sables à la vie de chacun. Elle aainsi décidé de confier la maîtri-se de différents domaines à laNation : la santé, l’éducation,l’énergie, les déplacements… Àchaque fois, des outils ont étécréés pour y parvenir, le plus sou-vent à de grands moments denotre histoire (Front populaire en1936, Libération en 1945…)Aujourd’hui, cette volonté est remi-se en cause. La privatisation desservices implique que les genspaient pour en bénéficier. Or, onsait que si l’on est plus ou moinsfortuné, la qualité des prestationsvarie. Le service public joue unrôle important dans la réductiondes inégalités et la lutte contre lapauvreté. L’affaiblir va contribuerà rendre la vie dure à ceux qui sontdéjà en difficulté.

La dette publique peut-ellejustifier les différentes réformessubies par le service public ?

La dette n’est qu’un prétexte à labaisse des dépenses publiquesqui a tendance à faire oublier lesnombreux actifs publics dont dis-pose la France*. D’ailleurs, le pro-blème ne tient pas tant à la dette

qu’à la volonté manifeste d’ac-croître la part des richesses pro-duites que s’accapare des inté-rêts privés, et cela au détrimentdes salariés et des acteurs publicsqui participent à la vie de la Nationpour construire des routes, deslogements…

La situation est-elle aujourd’huifigée ?

Non elle n’est pas figée.Concernant la poste, par exemple,on a remarqué un changementd’attitude du gouvernement suiteà la mobilisation des employés,des usagers et des élus.Aujourd’hui la question est desavoir si, comme pour la poste,on est capable de mobiliser assezde forces pour essayer d’infléchirles choix de l’État. Sur cette ques-tion, les élus ont d’ailleurs un grandrôle à jouer, car les citoyens setournent naturellement vers eux.Les élus connaissent leursbesoins. À eux, citoyens et élus, depeser ensemble pour moderniser,développer et pérenniser le servi-ce public.

* Si on tient compte de ces actifs(actions, patrimoines, équipements,terrains…) de l’État, chaque Français nenaît pas avec 20 000 € de dette commele prétend M. Sarkozy mais avec 11 000€

d’actifs.

InterviewPolitique

I Sommes-nous capablesde mobiliser assez de forces pour faireinfléchir ces choix ? I

contrat comprend notamment des clauses quistipulent que l’augmentation du tarif doitse réaliser au même rythme que l’inflation etpas plus vite que cette dernière.” Auparavant,les tarifs dépendaient de la politique del’État.

Vivrait-on mieux avecmoins de servicespublics ?La logique commerciale porte les risquesd’abandonner des prestations et de négli-ger les zones les moins rentables, en délais-sant les populations les moins solvables,dans un contexte socio-économique dégra-dé où les fractures sociale, sanitaire, édu-cative, culturelle se développent. Appliquéeà tous les secteurs, cette logique commer-ciale provoque les dégradations d’un servicede moins en moins public, de plus en plus“privatisable”. Elle dessine des cartes judi-ciaires, ferroviaires, scolaires, sanitaires,postales… faisant fi de la proximité et desimpacts sociaux. Tous les indicateurs sani-taires et sociaux révèlent un creusementdes inégalités en lieu et place des bienfaitspromis de ce qui nous est abusivement pré-senté comme une modernisation du servicepublic. La préservation et la promotion desservices publics sont donc d’actualité. ■

Le servicepublic, un service solidaire

Jean-Pierre Moineau,adjoint au maire chargé de laCommunication.

I>

ı SEPTEMBRE 2008 – N° 45 ı vitry le mensuel ı ı page 25 ı

BA

STI

EN

CH

AM

BE

RT

Page 28: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 26 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

Service public

VéroniqueHuchet, maître G,membre d’unréseau d’aidespécialiséeaux élèves en difficulté(Rased) sur les écolesBlaise-Pascalet Anton-Makarenko.

Les pieds dans le platQuels enfants sont concernés par le réseau d’aidespécialisée aux élèves en difficulté (Rased) ?Chaque semaine, chaque membre du réseau est faceà quarante ou cinquante enfants avec des difficultésd’apprentissage. Ces enfants témoignent d’uneincompréhension, d’une inadaptation avec le mondescolaire. Certains viennent à l’école pour jouer, rencontrer leurs copains, mais n’ont pas le désir d’apprendre. Ils ont beaucoup de mal à gérer lesnotions de temps et d’espace. Ce sont des enfantsqui peuvent être totalement en retrait dans la classeou faire preuve d’une agitation excessive.

Quelle est la particularité du travail que vousmenez ?Le Rased est composé d’un psychologue et de deuxmaîtres, l’un (maître E) en charge d’un travail deméthodologie, le second (maître G) attaché à unerééducation à l’apprentissage. Nous prenons lesenfants en charge dans une salle spécifique, seul ouen petit groupe, en dehors de leur classe. Par exemple,l’enfant choisit une activité et en fixe les règles : durée,objectif… Après on en discute avec lui pour voir si cesrègles ont été respectées. Il ne s’agit pas simplementd’un jeu, mais d’engager l’enfant dans une activité

avec un cadre précis comme dans lasociété, comme dans une classe. Nousles aidons à comprendre pourquoi ils vien-nent à l’école et à l’accepter. Or les ensei-gnants qui ont une classe de vingt-cinqélèves n’ont pas la possibilité ni la forma-tion pour le faire.

Les différents dispositifs prévus sont-ilsune alternative à la suppression du Rased ?Ces dispositifs n’ont rien à voir avec le Rased, car ilsapportent uniquement des réponses à des difficultésd’ordre pédagogique. Ils sont inadaptés aux problèmesdes enfants auxquels nous sommes confrontés. LesRased permettent à des enfants de progresser, des’épanouir, d’être capable de gérer leur mal-être.Derrière les raisons financières invoquées pour la suppression de ce dispositif, on ressent surtout lavolonté de casser l’école publique. À long terme, l’absence de prise en compte de ces enfants peutcauser de vrais soucis : difficultés de socialisation,violence. J’imagine le pire… Au final, l’État sera obligéd’ouvrir des structures pour prendre en charge cesenfants, mais lesquelles ? Des internats ? Des centresde soins ? Des prisons ?

I Les usagers s’engagent ILe sort du service public nelaisse pas indifférent. À Vitryplusieurs comités de défensese sont constitués. Celui dela poste a vu le jour enoctobre 2004 et comprendprès de 600 membres dontune majorité d’usagers. Savolonté : un service publicpostal de proximité moderneet de qualité pour tous leshabitants de la ville. Des victoires ont déjà été remportées (rénovation d’unbureau, création d’un nouvelétablissement…) mais labataille est loin d’être finie. En 2007, le montant des différentes

exonérations et abattements accordéspar l’État aux entreprises s’élevait à

Vitry à 9 800 000 €. L’État a exonéré laville à hauteur de 3 200 000 €, le reste aété à la charge de cette dernière. Autreexemple, la réduction de 2 % de la dota-tion globale de fonctionnement. PourVitry, cela correspond à 150 000 € enmoins soit quasiment le coût des fourni-tures scolaires (170 000 €, NDLR) remises

aux élèves de l’élémentaire à chaque ren-trée. “À tout cela vient s’ajouter cette annéele concours de l’État au budget des com-munes fixé à 2 % et non plus indexé sur letaux d’inflation et la croissance comme lesannées précédentes, regrette Samuel Levy,directeur des services financiers de la mairie.Cela représente encore une perte pour la ville.”Et la situation ne semble pas vouloirs’améliorer avec une suppression de la taxeprofessionnelle fortement envisagée – elleI>

Un budget menacéde déséquilibreLes interrogations et les doutes sont bel etbien là. Alors que la municipalité plancheactuellement sur l’élaboration du budget2008-2009, les craintes se font pressantes.Au cœur du problème : les engagementsfinanciers non tenus de l’État vis-à-vis descommunes. Concrètement, il s’agit de faireface à la baisse des différentes dotations.

Page 29: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 27 ı

La réduction de 2 % de la dotation globale de fonctionnement correspond au coût des fournitures scolairesoffertes à la rentrée aux élèves des écoles élémentaires de Vitry.

RE

RE

S Près de 23 000 fonctionnaires en moins en 2008,12 000 en 2007. 11 200 postes supprimés àl’Éducation nationale en 2008, 27 à Vitry. 3 000 postes en Rased supprimés en 2009.1997 : ouverture du capital de France Telecom,79 % détenu par l’État, 27 % en 2008, 165 000agents en 1997, 65 000 en 2008. 2005 ouverturedu capital d’EDF. 201 employés en 2002 à lacentrale de Vitry, 160 en 2008. Fermeture du siteprévue en 2015.

Fin du logementsocial ?

L’OPHLM n’est plus,place à l’Office publicde l’habitat, dorénavantÉtablissement public àcaractère industriel etcommercial (Epic). “Nousfaisons un pas vers lemarché en devenant unEpic. Pourtant cesmodifications n’altérerontpas notre volonté d’êtreau service des Vitriots etd’assurer nos missions,assure le président de l’OPH, Jean-PierreMoineau. Nous apporterons toujoursdes réponses auxbesoins des habitantsen matière de logementlocatif.” Ce changement de statutintervient parallèlement àla présentation du projetde loi “Mobilisation pourle logement et la luttecontre l’exclusion”.Certaines dispositionsfont planer un doute surle devenir du logementsocial. “Vente de 40 000logements par an, disparition des aides àla construction, baissede 10 % du plafond de ressources pour l’attribution d’un logementsocial, surloyer… cesmesures tendent à unespécialisation outrancièredu logement social pourles plus pauvres et versl’oubli de la mixité socia-le”, estime Jean-PierreMoineau. Une crainte à prendre d’autant plusau sérieux qu’un récentrapport pointe le désengagement financierde l’État du projet derénovation urbaine lancéeen 2003 et interroge surla possibilité deconstruire de nouveauxlogements sociaux.

apporte actuellement le quart de ses recettesà la ville –, une suppression de la dotationde solidarité urbaine (DSU) (3 500 000 €pour Vitry) toujours dans les cartons bienque gelée à l’heure actuelle (cf Hebdo n° 190),et à un niveau plus large la réforme descollectivités locales. “On peut craindre degraves conséquences notamment pour la poli-tique sociale et les services rendus à la popu-lation”, s’inquiète Jean-Claude Kennedy,adjoint au maire en charge des Finances etdu budget.Aujourd’hui, face à cette situation, quelleréponse peut apporter la municipalité ?“Notre défi est de compenser le désengage-

ment financier de l’État tout en continuantà assurer les services rendus aux habitants,assure Jean-Claude Kennedy. Nous n’avonspas augmenté les impôts locaux depuis onzeans, mais aujourd’hui, toutes les solutionspermettant de desserrer l’étau des financeslocales doivent être examinées en concertationavec les Vitriots. Dès début 2009, en assem-blée de quartier, le maire, Alain Audoubert,les invitera à réfléchir aux meilleurs choix s’of-frant à nous pour répondre à leurs besoinsavec un budget équilibré. Ils nous ont élus surun programme de politique sociale et soli-daire, nous avons à cœur de tenir nos enga-gements.” ■

I>

ı leıdossier ıS

ÉB

AS

TIE

NC

HA

MB

ER

T

Page 30: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 28 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

I FORMATION I

Être citoyen c’est existerDroits, devoirs, solidarité…Les délégués de 4e et de3e du collège Monodsavent donner du sens au mot citoyen ! Avec l’association Les Francas,c’est dans la salle duconseil municipal de Vitryqu’ils se sont donné rendez-vous le 13 novembre dernier,pour échanger sur lacitoyenneté et lui faireprendre forme. Au programme, laconception d’une afficherésumant l’idée qu’ils sefont de cette vaste notion.Dans un joyeux brouhaha,les élèves s’attellent à latâche par petits groupes. Ici, un arbre avec degrandes branches et l’inscription : “Être citoyen,c’est comme un arbre àplusieurs branches” ; là, la Terre entourée de visages représentantles habitants des quatrecoins du monde, et en slogan “Être citoyen,c’est exister”. Peu importel’idée, tous mettentbeaucoup de cœur à l’ouvrage. Et comme lerésume Massouda, élèvede 3e, “être citoyen, c’est avant tout être responsable”.

I LAËTITIA STELLA I

I Ateliers I PORTES OUVERTES I

L’art à portée de rues

Samedi 6 et dimanche7 décembre, chaque Vitriotaura peut-être rendez-

vous avec l’art au coin de sa rue.Quarante-quatre artistes tra-vaillant à Vitry, répartis dansplusieurs quartiers de la ville,ouvriront les portes de leur lieude création pour partager unmoment d’échange. “Peintre,plasticien multimédia, sculpteur,photographe, toutes les formesd’expression artistique serontreprésentées, précise Marie-Christine Defait, l’une des troisartistes à l’origine du projetVitriosart. L’idée est de mon-

trer notre diversité sur la ville,nous rencontrer et partager notretravail avec un public plus lar-ge que celui qui fréquente leslieux consacrés.” Dans son ate-lier caché derrière l’une desmaisons du Port-à-L’Anglais,l’artiste peintre utilise pour sesœuvres des sables provenantdes quatre coins du monde.Ses ombres furtives aux cou-leurs d’automne côtoient lestoiles d’une poésie à fleur depeau d’une autre instigatricedes portes ouvertes. “Expliquerma démarche créatrice m’est dif-ficile, confie Magali Sebert.

L’exposer au regard de l’autreme permet de la partager endirect.” À quelques pâtés demaisons, l’atelier du troisièmeinitiateur de Vitriosart a desallures de laboratoire explora-toire. La substance organiquescénographiée touche au sacrétandis que l’infiniment petitse conjugue avec l’expansionde l’univers. “Un atelier, c’est uncarnet de vie intime, confie LionelDesneux, plasticien multimédia.Partager mon travail, voir laréaction qu’il suscite, c’est là quese produit l’échange.” Biend’autres rencontres étonnantesattendent les curieux dans lequartier, mais aussi à laMinoterie, au collectif 6Bis ou àRouget-de-Lisle, en tout neuflieux artistiques à découvrir. ■

I MARJORIE ANDRÈS I

¬ Retrouvez la carte desportes ouvertes sur le sitehttp://vitriosart.free.fr

Le week-end des 6 et 7 décembre, quarante-quatreartistes vitriots ouvrirontl’intimité de leur atelier à lacuriosité de tous pour fairedécouvrir et exister l’artautrement sur la ville.

ıChroniques ı

CY

RIL

AN

AN

IGU

IAN

CY

RIL

AN

AN

IGU

IAN

Page 31: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 29 ı

La fanfareAiouentounesbattait le rappelet accueillaitle public enmusique.

Place de la Heunière, letapis rouge est déployéjusqu’au seuil du 36 rue

Audigeois. Un brouhahaconvivial s’échappe des portesouvertes. “Leur dix-neuvièmeédition inaugure les Rencontresd’Automne dans la toute nou-velle Maison de la vie associa-tive, explique Lionel Besnard,chargé du suivi des associa-tions au sein de la MVA. Unmoment fort d’échange des asso-ciations entre elles et avec lesVitriots, qui favorise le dyna-misme de la ville.” À nouveaulieu, nouvelle formule : lestrente-neuf associations par-ticipantes sont réparties parthème. “Grâce à cette organi-sation, les gens circulent faci-lement, ce qui favorise leséchanges, se réjouit MamadouCamara, président de l’asso-ciation Kanou. C’est pour nousl’occasion de présenter notre pro-jet d’aménagement agricole auMali, de créer des liens et descollaborations avec les autresassociations.” Et sur le thème

des communautés et de la soli-darité internationale, de réga-ler les papilles de spécialitésculinaires provenant desquatre coins du monde. Unpeu plus loin, sur la scène dela salle polyvalente, les asso-ciations culturelles se succè-dent pour interpréter destextes de Louis Aragon ouchanter en chorale. Sous lechapiteau dressé dans le patio,les associations d’artisanat etd’arts plastiques présententleurs œuvres et animent desateliers. “Je suis agréablementsurprise par la qualité des créa-tions que j’ai pu découvrir,confie Géraldine. Je viens dem’installer à Vitry et souhaitaisme faire une idée de ce qui sefait sur la ville. Il y a une richediversité !” Qui s’illustre enco-re par l’arbre des solidaritésimaginé par les associationsde soutien aux personnes ou lasimulation de vol proposéepar l’association aéronautiqueMarcel-Laurent. ■I MARJORIE ANDRÈS I

Bleu horizoncélèbre les poilus poètes

La scène de l’auditorium des Écoles municipalesartistiques de Vitry-sur-Seine est couverte, cesoir de 14 novembre, d’un tapis de couleur terre.Dessus reposent des manuscrits, alignés les uns

après les autres, comme des éclats de souvenirs, seulsrestes de mémoire de ces vies hachées pendant la Première Guerre mondiale. Pierre Longuenesse,conteur et metteur en scène de la pièce Bleu horizon,adaptée du roman de Danielle Auby, déambule danscette forêt imaginaire. À l’aide d’un harmonium, il noustranspose pêle-mêle entre récits, odes et chansons,dans le département de l’Hérault, là où séjourne lamémoire de cinq cent soixante écrivains morts au front. Parmi les sacrifiés, quelques figures de renom, Alain Fournier, Charles Péguy, Louis Pergaud et d’autresaussi, moins illustres, au destin brisé à l’aube de leursvingt ans. La lenteur gestuelle du spectre du poilu incarné par Nicolas Umbdenstock prend alors tout son sens. Une voix allemande et monocorde, celle de la comédienne Christine Kotschi, nous oblige au questionnement. Le cauchemar ne fut-il pas égal de chaque côté des tranchées ? Un spectacle fantomatique et poétique, émouvant pour certains, et déroutant pour d’autres.

I CORINNE MARC I

I CCV I RENCONTRES I

Sous le signedu partageLe 8 novembre, le CCVorganisait un après-midi riched’échanges avec lesassociations de la ville.

JULI

EN

PAIS

LEY

AN

JA

Page 32: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 30 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

Plus d’une quarantainede questions étaient àl’ordre du jour de cette

séance du conseil municipal.Seules quelques-unes ont faitl’objet d’échanges entre élus.Ainsi, la dénomination duparc du Coteau, un parc quiaujourd’hui s’étend sur 3,5hectares. Le maire, AlainAudoubert, propose : parc duCoteau Marcel-Rosette. Eneffet, dès 1930, la municipa-lité se préoccupa de son deve-nir et cette idée se concrétisadurant le mandat de maire deMarcel Rosette. La ville ache-ta cet espace en 1976 et déci-da d’y réaliser un parc public.Le maire, Alain Audoubert,dans un vibrant témoignage,rappelle combien MarcelRosette a marqué la vie de

notre ville. “Voilà il y a troisans, jour pour jour, que MarcelRosette nous a quittés (le 18novembre 2005). Chevalier dela Légion d’honneur, médailléde la Résistance, ancien séna-teur du Val-de-Marne, il a étémaire de Vitry de 1965 à 1977.Nombre de Vitriots et Vitriotesgardent en mémoire ces annéesoù il contribua fortement à lamodernisation de notre ville,au renouvellement d’une poli-tique sociale au service de tousdans leur diversité, à la parti-cipation des citoyens.”

Après avoir évoqué quelquesgrandes réalisations mises enplace par Marcel Rosette tellesque la création du CMPP,d’un poste de police sur lacommune, du prix de pein-ture Novembre à Vitry, la miseen place d’une politique tari-faire basée sur le quotientfamilial, Alain Audoubertexpose la modernité de laréflexion de Marcel Rosette.“Il était profondément attachéà la démocratie comme moyende transformation de la société,à la place et au rôle de la com-

mune comme base de l’inter-vention citoyenne.” “Cetteréflexion, certes, n’est pas ache-vée, ajoute-t-il, nous voyonsbien que nous avons à travaillerà de véritables pouvoirs pourles collectivités locales d’autantque s’accentuent aujourd’hui lespressions de l’État pour enca-drer les décisions municipales,les plier à ses objectifs, lescontraindre au regroupementou à la disparition, à jouer lerôle de pompier des colèressociales. Plus que jamais l’objec-tif de démocratisation de toute

Séance du 18 novembre ı conseil

Unanime, le conseilmunicipal a demandé le report duvote du Sedifpour le choixdu mode degestion del’eau àcompter de2011 etadopté deuxvœux, l’unportant sur la DSU, l’autrela suppressiondes Rased.

I Eau I DSU I

I En hommage à Marcel Rosette, ancien maire, le parc du Coteau portera son nom. I

Nombreusesinterventionsau cours decette séancedu conseilmunicipal sur la questionde la gestionpublique de l’eau.

Dans l’action pour le sJU

LIE

NPA

ISLE

Y

Page 33: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 31 ı

la société reste à l’ordre du jourqui va beaucoup plus loin quela simple démocratie partici-pative.” Et de conclure : “Jesouhaite que nous sachionsensemble revisiter cettedémarche qui était la sienne.”Si tous les élus s’accordent à ceque l’on honore les personnesqui ont marqué la vie desVitriots, certains s’interrogentsur le choix du lieu. Ainsi,Rémi Chicot (PS) aurait pré-féré que son nom soit attachéà un espace culturel, “mais,souligne le maire, il n’est pasdans les habitudes de Vitry dedébaptiser un espace”. Où surla procédure de choix, quiconduit Maurice Tzinmann(PRG) à s’abstenir.

Vote du SedifPar contre, c’est de manièreunanime que le conseil muni-cipal a voté une demande dereport du vote du comité syn-dical du Sedif à l’an prochainpour le choix du mode de ges-tion du service public de l’eau“Il faut laisser le temps au débatde se développer pour nous per-mettre de prendre des décisionsen toute connaissance de cause”,souligne le maire. L’actuelcontrat de régie intéressée parlequel le Sedif délègue à lasociété Veolia l’exploitation duservice public de l’eau arriveà échéance le 31 décembre2010. La question du choixdu futur mode de gestion dece service public est doncposée. Une question quimobilise d’ailleurs de nom-breuses associations et mou-vements de citoyens sur Vitry,tel que Vagues, Attac, Pangée,collectif vitriot pour la gestionpublique de l’eau… venusnombreux à ce conseil.

La réglementation en vigueurprévoit que le choix du renou-vellement intervienne un anavant l’échéance. “Ce choixmérite un débat démocratiqueapprofondi”, insiste le mairequi propose que celui-ci se fas-se lors du prochain conseilmunicipal en même tempsque l’examen par l’assembléedu rapport annuel du Sedif.Comme l’explique SylvieVassalo (Vagues), déléguée parle conseil municipal au Sedif,“rien n’oblige ce dernier àprendre cette décision dans l’ur-gence”, avis partagé par l’en-semble des élus et IsabelleAgier (Verts) pour qui “le pré-sident du Sedif serait en train deforcer la main des élus duSedif”, attitude qualifiée “d’in-tolérable” par ÉvelyneRabardel (CRC), “de coup deforce, par Bertrand Potier (NI),qui verrouillerait dès mainte-nant le mode de gestion à rete-nir pour les années à venir”.Les élus amorcent le débat surcette importante question dela gestion de l’eau avec sesconséquences, prix de l’eaupour les usagers, qualité del’eau, transparence descomptes…Selon Jean-Marc Bourjac(PS) : “Pour être prêts fin 2010et opérer un choix transparentet largement débattu, élus, asso-ciations, citoyens, nous dispo-sons du temps nécessaire, y com-pris pour mettre en place uneéventuelle régie directe.”Plusieurs modes de gestionsont envisageables : la déléga-tion de service public actuel-lement en vigueur (en régieintéressée ou affermage nonretenu) ou la gestion directeen régie (régie avec autono-mie financière ou régie à per-

sonnalité morale distincte avecune autonomie financière).C’est cette question qui est aucœur des débats. Pour quelmode se prononcer dans lecontexte actuel ? Sylvie Vassalose réjouit qu’un consensus sedégage au sein du conseilmunicipal pour un servicepublic de l’eau. Si la décisionde report ne l’emporte pas lorsdu prochain conseil du Sedifle 11 décembre, au nom duconseil municipal elle se pro-noncera contre la régie inté-ressée actuellement en cours.

DSU et AnruAutre sujet abordé au traversd’une question orale, celui desfinancements publics. Aucours du conseil municipald’octobre les élus ont voté àl’unanimité un vœu contre leprojet de réforme de la dota-tion de solidarité urbaine(DSU). “La mobilisation desassociations d’élus, de maires etde la population a permis unpremier recul du gouverne-ment”, se félicite PhilippeBeyssi (CRC). Mais il s’in-quiète du devenir de cettedotation et des financementsalloués à l’Anru au regard ducontexte de crise actuel et de

municipal ı

secteur public C’est voté• Versement d’unesubvention de 5 000 €

pour la cellule emploien application de lacharte d’insertion dansle cadre de l’Anru.• Affectation d’uneenveloppe globale de81 660 € de la régionÎle-de-France dans le cadre d’une convention animationsociale des quartierssignée avec la ville(centres sociaux,centres de quartier,association de quartierdu Port-à-l’Anglais).• Actualisation des tarifs, taxes etredevances relativesau service funéraire(augmentation de 1,5 à 2,5 %).• Subvention à la Semise pour le raccordement auréseau de chauffageurbain de l’opérationde la Baignade.• Garantie d’empruntpour la construction del’opération Champollion,75 logements, par l’OPH.• Fixation des tarifsd’occupations de lavoirie.• Convention de partenariat avec l’association Âges et Vie.

LÈN

EM

AU

BE

C

Page 34: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 32 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

l’attitude gouvernementale quisemble “décidée à accentuer laréduction des dépenses publi-ques”. “La mobilisation doit sepoursuivre, affirme Jean-ClaudeKennedy (CRC), adjoint aumaire chargé des Finances.Une commission de travail surles critères d’éligibilité à la DSUse met en place. Les élus veulentaccentuer le caractère de cohé-sion sociale de cette dotation,non l’affaiblir.” Cette dotationreprésente trois millions d’eu-ros pour Vitry, soit le fonc-tionnement d’un centre social.Autre inquiétude exprimée,celle concernant les finance-ments de l’Anru. Commepour la DSU “les élus engagésdans une procédure de rénova-tion urbaine se mobilisent,informe Jean-Claude Kennedy.En effet, la loi a prévu un bud-get de douze milliards d’eurospour l’Anru jusqu’en 2013 àenveloppe constante. Les troisquarts des crédits prévus ontfinancé à peine la moitié desobjectifs du programme total.La question posée reste le néces-saire réajustement des finan-cements de l’État et sa respon-sabilité en matière deconstruction de logementssociaux.” Et de pointer la gra-

vité de cette situation pour lescollectivités locales et la cohé-sion sociale : “Toutes lesréformes entreprises ou envisa-gées par le gouvernement visentà réduire l’action de solidaritédes services publics et des col-lectivités locales alors que la cri-se du système bancaire et leralentissement de l’activité éco-nomique exigeraient le contraire.”Les collectivités réalisent eneffet plus de 70 % de l’inves-tissement public dans notrepays et tout recul de leursmoyens de répondre auxbesoins des habitants a desconséquences sur l’économieréelle, les services de proximi-té, l’emploi et le pouvoird’achat. Un sujet qui seradébattu lors des assemblées dequartier qui se tiendront enjanvier et février dans le cadredes prochains choix budgé-taires. ■

I SUZANNE THIRY I

Vœu contre la suppression des RasedPratiquement toutes les écoles primaires de Vitry étaient engrève jeudi 20 novembre pour dénoncer les dégradations deleurs conditions de travail et les suppressions de poste annon-cées par le gouvernement. Les élus ont voté à l’unanimité unvœu de soutien aux enseignants et associations de parentsd’élèves qui protestent contre la décision de supprimer lesréseaux d’aides spécialisés aux élèves en difficulté (Rased).Le ministre de l’Éducation nationale a décidé, pour la rentréeprochaine, la suppression de 3 000 postes d’enseignantsspécialisés aux élèves, soit plus du tiers des postes existants.À Vitry, aujourd’hui, six Rased avec vingt-neuf postes spécialisésinterviennent sur les quarante-quatre écoles maternelles etélémentaires. “Cette décision qui touche un dispositif d’aide àla fois pédagogique et psychologique à des jeunes en difficultéscolaire en primaire est extrêmement grave”, remarque ÉvelyneRabardel qui présente ce vœu.Le conseil municipal exige que les postes des Rased soientmaintenus et que les moyens soient renforcés pour assurer àchaque élève les mêmes chances de réussite.

Prochain conseilmunicipal,mercredi

17 décembre

Première pelletée pour l’opération Champollion, quartier du Fort, jeudi20 novembre, dans le cadre de l’Anru dont les financements sontmenacés.

Plus de 220 000 personnes dans la rue, jeudi 20 novembre, autour de la défense des missions et des moyens de l’école publique.

BA

STI

EN

CH

AM

BE

RT

BA

STI

EN

CH

AM

BE

RT

Page 35: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ıvosıélusıVous pouvez rencontrer vos élus

chaque lundi, mardi, jeudi et vendredi en mairie (hors vacances scolaires) de 17 h à 19 h ou sur rendez-vous, 01 46 82 80 00.

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 33 ı

Alain Audoubertmairesur rendez-vouscompétence générale,développement urbain,prospective, intercommunalité.

Jean-Claude Kennedy1er adjointfinances et budget ; politiquedes ressources humaines etpersonnel communal ; affairesciviles, réglementaires etjuridiques ; sports ; ancienscombattants.

Dominique Étave2e adjointeéducation, affaires familiales ;enfance, activités post etpériscolaires, ludothèques,restauration ; personneshandicapées.

Jean-Marc Bourjac3e adjointsanté, prévention, centremunicipal de santé ; centremédico-psycho-pédagogique ;hygiène publique.

Cécile Veyrunes-Legrain4e adjointeenvironnement, propreté de laville, gestion des déchets et trisélectif ; travaux de voirie, eau etassainissement ; moyenslogistiques, parc automobile ;patrimoine communal,architecture et travaux dans lesbâtiments publics ; relationspubliques, fêtes et cérémonies.

Michel Leprêtre5e adjointaménagement, urbanismeréglementaire et opérationnel ;développement économique etemploi ; habitat et logement ;commission départementale del’équipement commercial.

Michelle Viguié6e adjointepetite enfance, crèches,protection maternelle et infantile(PMI), relais d’assistantesmaternelles ; commissions desécurité.

Bertrand Potier7e adjointenseignements secondaires,professionnels et supérieurs ;recherche scientifique ettechnique (Matériaupôle,Explor@dôme…), et leurs liensavec les besoins d’emplois etledéveloppement économique.

Fabienne Le Corre8e adjointeaffaires sociales, commissionde défense des familles,

relations avec le CCAS ;solidarité, personnes retraitéeset personnes âgées ; office municipal de l’immigration(OMI) ; vacances pour tous les âges.

Isabelle Agier9e adjointequalité de l’espace public(esthétique urbaine etpaysagère) ; parcs urbains etespaces verts ; préservation dela biodiversité.

Sophie Germa10e adjointeculture, bibliothèque, cinémas,galerie, théâtre municipal,Écoles municipales artistiques ;relations avec le Centre culturelde Vitry ; jeunesse.

Jean-Pierre Moineau11e adjointinformation, communication,nouvelles technologies ; vie dequartier, gestion urbaine deproximité ; vie associative,Maison de la vie associative ;sécurité publique, contrat localde sécurité et de prévention dela délinquance ; relations avecles conseillers municipaux.

Rémi Chicot12e adjointcirculation, stationnement ;pistes cyclables et circulationsdouces ; sécurité routière ;police municipale.

Sonia Guénine13e adjointerelations, solidarité etcoopérations internationales,jumelage ; culture de paix.

Maurice Tzinmann14e adjointélaboration et suivi desdispositifs “politique de la ville”(État, région, département) ;développement du commercede proximité et de l’artisanat ;marchés aux comestibles.

Jean Couthuresconseiller municipal déléguééconomie sociale et solidaire ;commerce équitable.

Bernadette EbodeOndoboconseillère municipale déléguéeprotection maternelle et infantile.

Philippe Beyssiconseiller municipal déléguéorganismes paritaires dupersonnel ; devoir de mémoireet liaison avec les associationsd’anciens combattants.

Sylvie Vassalloconseillère municipale déléguéela promotion de l’écrit, du livre etde la lecture ; ladémocratisation de l’accès àInternet et aux nouvellestechnologies de l’information etde la communication.

Fanta Syllaconseillère municipale déléguéedroits des femmes etl’observatoire de la conditionféminine.

Saïd Omouriconseiller municipal déléguéles centres de loisirs (maternels,primaires, préadolescents).

Luc Ladireconseiller municipal déléguél’action municipale en faveur desétudiants, l’accompagnement deleurs études, l’accès àl’information, aux droits, auxbourses… ; leur intégration dansla ville, l’accès au logement, auxloisirs et aux activités culturelleset sportives locales, leurparticipation à la vie associative ;la mise en place d’initiatives deconcertation à leur intention.

Djamel Hamaniconseiller municipal déléguéla mission locale Ivry-Vitry et lePlie.

CONSEILLERS GÉNÉRAUX

Pierre Bell-Llochsur rendez-vous à l’hôtel de ville01 46 82 84 56

Évelyne Rabardelsur rendez-vous à l’hôtel de ville01 46 82 84 56

Jacques Perreux• mairie : 1er jeudi du mois à partir de 17 h ;• centre de quartier Colonel-Fabien : 2e jeudi du mois àpartir de 18 h ;• galerie commerciale SimplyMarket : 3e jeudi du mois àpartir de 18 h ;• centre de quartier Moulin-Vert :4e jeudi du mois à partir de 18 h.

CONSEILLER RÉGIONAL

Jean-Marc Bourjac01 46 82 84 83

DÉPUTÉS

René Rouquet(9e circonscription)01 58 73 29 00

Pierre Gosnat(10e circonscription)01 49 60 24 27

Médecin de garde :Sami (Serviced'accueil médicalinitial) 15 Urgence européenne : 112

Pompiers 18 ou 01 46 80 27 23

Police secours 17

Commissariat01 47 18 35 00

Police municipale01 55 53 17 36

Centre antipoison 01 40 05 48 48

Centre hospitalierintercommunalCréteil 01 45 17 56 60

Gynécologiques et obstétricales (Clinique des Noriets) 01 45 59 55 00

Clinique Pasteur01 45 73 35 35(01 45 73 35 36,urgences 24h/24)

Hôpital Henri-Mondor,Créteil 01 49 81 24 87

Hôpital Bicêtre, Kremlin-Bicêtre 01 45 21 35 42

SOS vétérinaire08 36 68 99 33

EDF 0810 333 294

GDF 0810 800 801

Sécurité sociale0 820 90 41 56

Caisse d’allocationsfamiliales01 45 73 49 80

ANPE 01 46 80 84 03

Bourse du travail01 43 91 17 61

Centre municipal desanté 01 55 53 50 80

Aides 01 46 81 44 442, av. de la Commune-de-Paris

Drogues info service0 800 23 13 13 (appelgratuit)

Taxis 01 46 80 00 00

Téléphones

Page 36: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 34 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

ı tribunes d

Grâce aux luttes des femmes des dispositions légalesexistent pour réprimer les violences faites aux femmes.Les sanctions sont indispensables, mais ne sont passuffisantes. La gravité de ce problème de société exigeune réponse plus globale. C’est un véritable fléau quitouche tous les territoires, tous les milieux sociaux.Les groupes Communistes, républicains et citoyensde l’Assemblée nationale et du Sénat ont décidé dedéposer une loi pour une meilleure prise en comptede la prévention et la mise en œuvre de moyens surl’ensemble du territoire afin que l’État soit partie prenantede ce combat pour :- mettre en évidence la gravité du problème et montrercomment, liées à la domination masculine, les différentesmanifestations de violences sont partout ; - prévoir un dispositif de prévention avec des mesures

très concrètes concernantl’éducation, les médias ;- organiser un suivi pour empê-cher la récidive ; - prendre en compte les violen-ces psychologiques et écono-miques au sein des couples ;- établir une véritable protec-tion des victimes ; - prendre des mesures socialesleur permettant de se recons-truire.L’observatoire de la conditionféminine existe à Vitry, impulsépar la municipalité.Le 25 novembre dernier auraété l’occasion, avec les diffé-

rentes initiatives organisées par la municipalité etl’observatoire de réaffirmer notre engagement pour ladéfense du droit et de l’égalité des femmes. Ensemblenous devons porter l’exigence que soit débattue àl’Assemblée nationale, la loi proposée par le groupeCommuniste, républicain et citoyen.La situation politique est difficile, mais elle ne sauraitmettre ces questions au second plan. Dénoncer toutesles formes d’exploitation, de domination est l’essencemême de notre combat pour transformer la société.

Fanta Sylla

>GroupeCommunisterépublicain et citoyenHôtel de ville¬ 01 46 82 83 37

Ensemble pour une loi contreles violences faites aux femmes

Ensemble nousdevons porterl’exigence que soit débattue à l’Assembléenationale la loi proposéepar le groupeCommuniste,républicain etcitoyen.

Vitry fait partie avec 141 autres villes d’Ile-de-France dusyndicat intercommunal le Sedif, en charge de la pro-duction et de la distribution de l’eau. Le contrat passépar le Sedif avec Veolia, service concédé, prend finen décembre 2010 et il est donc nécessaire aujourd’huiface aux enjeux environnementaux de réfléchir à unmeilleur contrôle public de cet outil intercommunal.Le Comité syndical du Sedif devra se prononcer sur unnouveau mode de gestion en régie avant cette date. Lamaîtrise publique de la gestion de l’eau potable c’est-à-dire l’ensemble du cycle de l’eau est fondamentalepour garantir et maintenir aux usagers une eau de qua-lité et à un tarif accessible.La question posée aux élus que nous sommes commeaux habitants est donc de savoir si demain on peutaméliorer cette gestion, mieux la contrôler et donc quel

type de régie passer.Pour nous la question ne peutêtre tranchée sans débat,sans examen approfondi detoutes les données de l’ex-périence passée avec Veolia.Toute nouvelle régie avec unopérateur privé doit permettred’aboutir à davantage detransparence de gestion et àun réel contrôle des béné-

fices réalisés dans le cadre de l’exécution de la délé-gation : l’eau, produit essentiel à la vie quotidienne de4 millions de Franciliens, ne peut pas être une sourcede profits comme les autres. La revendication d’ungrand pôle public de l’eau en France reste une exi-gence. Elle pose la question des savoir-faire, de larecherche autant que des moyens d’exploitation et destechniques que du prix et de la qualité.Notre groupe a demandé le report de la décision ducomité du Sedif à l’an prochain pour le choix du modegestion. Nous débattrons lors du conseil municipal dedécembre de cette gestion de l’eau en toute connais-sance de cause.

Cécile Veyrunes-Legrain

>GroupeCommunisterépublicain et citoyenHôtel de ville¬ 01 46 82 83 37

Histoire d’eau… et de service public

La maîtrisepublique de la gestion de l’eau potable est fondamentale.

Page 37: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 35 ı

d

La fin d’année est riche de Journées internationales :Droits de l’Enfant, Elimination de la Violence à l’égarddes Femmes, Droits de l’Homme, des Migrants, de laSolidarité Humaine. Ces temps dédiés sont l’occasionde redire que sur le camp mondial des conflits la moi-tié des victimes sont des enfants, contraints de fuir,blessés, tués, soumis à des actes de violences, enparticulier les petites filles humiliées par le viol, l’ex-ploitation sexuelle, les mutilations.Ces actes d’adultes sont soutenus par l’idée du bien-fondé de l’éducation sexiste. Dès la naissance la dis-crimination sexiste est culturellement propagée. Ellese traduit par des gestes, des propos infâmes enversles filles dès la cour de récréation et les aires domes-tiques. L’école participe à enrayer cette posture dedomination en exerçant l’éducation du respect et de

l’égalité. Elle ne suffit à pré-venir des violences sexistes.La communauté doit agir afinde parvenir au rejet des pré-jugés et des pratiques cou-tumières. Une femme meurttous les 3 jours de violencesconjugales constituant plusdu quart des actes relevés.La majorité se situe dans lecadre familial et privé, les plus

jeunes sont les plus touchées, les enfants sont fatale-ment victimes de ces délits. Le rôle de citoyen élu estd’interpeller aussi sur les violences verbales, au travail,les mariages forcés, les agressions et mutilationssexuelles. La collectivité doit au niveau local être actri-ce de la promotion de l’égalité entre les femmes et leshommes en renforçant la circulation de l’information, lesactions de soutien, les subventions et mise à disposi-tion de moyens pour les associations actives. Il fautaccompagner vers l’autonomie économique par le loge-ment, le travail, l’aide apporté aux femmes migrantespour l’obtention de pièces d’identité, l’accès à la pro-tection et à l’aide sociales. Les droits acquis sont fra-giles, notre devoir est de les affirmer en tout lieu publicou privé.

Michèle Dubouchet

> GroupeSocialisteHôtel de ville¬ 01 46 82 84 83

Promouvoir l’égalité entrehommes et femmes

L’ouverture généralisée des commerces le dimanche estun nouveau chantier ouvert par le chef de l’État etl’UMP.Au nom de la liberté du travail, les magasins seraientautorisés à ouvrir le dimanche, l’augmentation de lacharge de travail devant être assurée par des employésvolontaires payés en heures supplémentaires. On peuts’inquiéter légitimement de l’évolution de la loi qui chan-ge les dispositions du code du travail et contraint lesemployés à des astreintes dominicales.Pour le petit commerce, aux ressources plus limitées,cette nouvelle disposition est bien plus contraignanteet peut conduire à terme à la disparition de ce secteurd’activité pourtant indispensable pour les communeset leurs habitants. Les familles qui ne disposent pas demoyens de transport et les personnes âgées seront les

premières victimes de cettedéréglementation. Le com-merce de proximité permetpour beaucoup la fournituredes produits de premièrenécessité mais également, ilassure une partie importan-te du lien social indispensableà la préservation de la quali-

té de la vie de nos communes. Bien évidemment, danscertains secteurs touristiques, les ouvertures com-merciales peuvent et doivent être autorisées, mais unegénéralisation de cette mesure, sans étude sectoriel-le préalable, peut s’avérer coûteuse pour l’ensemble descitoyens. À Vitry, le développement du commerce et del’artisanat est une donnée importante de l’évolutionéconomique de la ville. Il doit être repensé en fonctiondes secteurs de l’habitat et des transports et en tenantcompte d’une nécessaire évolution sociétale qui rendles populations très exigeantes en matière de qualité.La cohérence devra donc impliquer une collaborationétroite entre les commerçants et artisans, les attentesdes populations relayées par la municipalité ainsi queles autres acteurs économiques au niveau deschambres consulaires et de l’État. L’ouverture généralisée des commerces le dimanchen’est pas une priorité dans le contexte économiqueactuel et cette disposition doit faire l’objet de phasesd’expérimentations avant sa mise en œuvre.

Maurice Tzinmann

> Groupe Partiradical degaucheHôtel de ville¬ 01 46 82 81 40

Réflexions sur l’ouverture des commerces le dimanche

Les droits acquissont fragiles,notre devoir estde les affirmer en tout lieu publicou privé.

Pour le petit commerce cette nouvelle disposition estbien plus contraignante.

Espace de libre expression réservé aux groupes politiquesconstitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument lespropos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication estpersonnellement responsable de leur contenu.es groupes ı

Page 38: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 36 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

ı tribunes d

Après l'immobilier et les banques, l'industrie automobileest touchée par la crise. Les ventes de voitures sont enchute libre. Rien d'étonnant quand le pouvoir d'achatne cesse de reculer, que de plus en plus de travailleursen sont réduits à l'allocation chômage ou au RMI et quele crédit devient plus cher !Prévoyant une baisse de ses profits, le patronat dusecteur a réagi par anticipation : il multiplie les journéesde chômage partiel et les suppressions de postes. Ducoup, les sous-traitants font de même, puis ce sera letour des fournisseurs. À chaque étape de la production,les patrons essaient de rejeter les conséquences de lacrise sur leurs compères des autres étapes et tous larejettent sur leurs travailleurs. Et, devant la crise, tousse tournent vers les États et agitent leur sébile devantles gouvernements pour y recueillir des dizaines de

milliards d'aide. Sauf que cescadeaux, il faudra bien lesfinancer, et que c'est à lamajorité de la population que,d'une manière ou d'une autre,on imposera le paiement.Depuis des mois, on nousrabâche que les centaines demilliards de crédits accordésaux banquiers, l'ont été poursauver le système financier,l'argent des épargnants etl'économie tout entière.Maintenant, on nous raconte

que les cadeaux au patronat de l'automobile, ce seraitpour sauver ce secteur et pour sauver l'emploi.C'est un mensonge grossier ! Les intérêts des patronset des actionnaires de l'automobile ne se confondentpas avec ceux des travailleurs. Ils sont rigoureusementopposés. Pendant des années, les grandes entreprisesde l'automobile ont tiré des profits considérables del'exploitation des travailleurs. Pour financer le maintiendes emplois, il faut puiser dans ces profits accumulés.Répartir les emplois entre tous sans diminution desalaire et interdire les licenciements collectifs, c'est leseul le moyen de préserver les conditions d'existencedes travailleurs en cette période de crise.

Bernard Benyacar

> Groupe Lutte ouvrièreHôtel de ville01 46 82 82 43

C'est aux actionnaires de payerleur crise, pas aux travailleurs !

Pour faire face à la crise : répartition du travail entre toussans diminutionde salaire et interdiction deslicenciementscollectifs !

Le 11 décembre 2008, le Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif) devrait se réunir pour statuer sur unmode de gestion de l’eau pour au moins les dix prochainesannées. Alors que le contrat liant le Sedif au privé n’arriveà expiration que fin 2010, son président veut aller vitepour que la gestion reste confiée au privé, sans laisserle temps aux citoyens de prendre conscience desenjeux et conséquences de cette décision. Le conseilmunicipal demande donc un report de cette décision,mais sans une mobilisation de tous, le débat démo-cratique n’aura peut-être pas lieu. Sur Vitry, le collectifvitriot pour la gestion publique de l'eau dont fait partieVagues l’a déjà initié lors de la rencontre du 20 octobre,et poursuit la mobilisation notamment par une pétitionqui circule et a déjà réuni près de deux mille signatures.La crise financière ne manquera pas en 2009 de toucher

de plus en plus nos conci-toyens les plus fragiles socia-lement, de l’ouvrier en manquede pouvoir d’achat vital aucadre de plus en plus stres-sé. Ne serait-il pas temps deconstruire d’autres voies quine soient ni collectivistes, nilibérales, soucieuses del’homme comme de son envi-ronnement, solidaires etjustes ?Ces voies, construites pardes citoyens, des élus et desexperts, commencent à se

manifester sous forme par exemple du concept d’éco-nomie sociale et solidaire. Il ne tient qu’à nous de créerces formes de relations économiques alternatives et deprouver qu’un autre monde est possible.Notre association politique, Vagues, se veut constitution-nellement ouverte au débat. Nous souhaitons rencontrer,et pourquoi pas soutenir, tous ceux qui veulent appor-ter par leurs réflexions ou leur vécu d’autres points devue à gauche pour participer à la gestion de la cité etmieux vivre ensemble. Dans le même esprit, les élus deVagues, Sylvie Vassallo et Khaled Ben-Mohamed,tiendront à cet effet une permanence le samedi matinde 10 h 30 à 12 h 30 en mairie.

Khaled Ben-Mohamed

> Groupe VaguesHôtel de ville¬ 01 46 82 81 30www.vitry-vagues.org

Service public, économie et solidarité

Le collectif vitriotpour la gestionpublique de l'eaupoursuit la mobilisationnotamment parune pétition qui a déjà réuni prèsde deux millesignatures.

Page 39: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 37 ı

d

La bataille de l’eau fait rage au Syndicat des eaux d’Î-le-de-France (Sedif), chargé de l’approvisionnementde 144 communes (hors Paris), entre les partisansd’une gestion publique de l’eau et ceux de la recon-duction de la convention de délégation de servicepublic consentie au groupe Veolia, qui arrive à expira-tion fin 2010. Les deux camps s’affrontent à coups derapports, d’enquêtes, de statistiques. L’usager, lui,constate que l’eau est chère, se demande pourquoi, etsurtout comment faire pour payer l’eau à son juste prix.Tâchons d’y voir un peu clair. Aujourd’hui, le montantpayé par le consommateur est de l’ordre de 4 € lemètre cube dans l’ensemble des communes du Sedif.Ce prix se décompose en deux parties : le prix facturépar l’opérateur (40 %), Veolia, et différentes taxes(60 %) dont la taxe d’assainissement. La marge de

l’entreprise est excessive.Certaines grandes villes,comme Lyon et Bordeaux, ontréussi à faire baisser le prixde 16 % après d’énergiquesnégociations avec les opéra-teurs. Paris a choisi la voiede la municipalisation de l’eauparce que l’approvisionne-ment en eau de la capitale sefait, à 50 %, à partir d’une

eau de nappe presque pure amenée par aqueduc, etqu’elle dispose d’une société d’économie mixte, Eauxde Paris, pour la traiter. Dans ces conditions, la capi-tale reprend actuellement en régie le transport de l’eauet la gestion des canalisations, antérieurement déléguésaux entreprises Veolia et Suez. Ce qui est possible àParis ne l’est pas dans les mêmes conditions à Vitry-sur-Seine. L’eau qui approvisionne les communes duSedif est à 98 % de l’eau de la Seine, qui nécessite destraitements très lourds pour devenir potable. La solu-tion, pour faire face au défi de la qualité et de la conti-nuité de l’approvisionnement en eau, ne peut être quecollective, au sein du Sedif. C’est là que se mène labataille pour la gestion publique de l’eau. L’eau est unbien commun : défendons le service public de l’eau !

Isabelle Agier

> Groupe VertsHôtel de ville¬ 01 46 82 81 [email protected]

L’eau, un bien public très convoité

Aux municipales de mars 2008, j’ai contribué à la listeEnsemble Vitry solidaire et dynamique. Identifiéecomme un large rassemblement, elle a ainsi fait unscore conséquent.La fusion du deuxième tour a renforcé cette démarche.Il ne faut pas qu’elle s’essouffle !Les commissions et le conseil municipal doivent êtreun lieu de débat pour une approche efficace et démo-cratique des prises de décisions. Il est donc regrettableque le règlement intérieur adopté le 8 octobre ait label-lisé les groupes politiques (parfois réduits à une per-sonne !) alors même qu’il aurait du définir des règlesde constitution de ces groupes adaptées à des évo-lutions possibles au cours du mandat. Regret égale-ment, du refus, pour les conseillers, de disposer d’unecopie des projets de délibération ou de consulter faci-

lement les dossiers, parexemple le samedi matin, sansprendre de rendez vous ! Lavie démocratique nécessiteattention, progrès et non frilo-sité. Un des objectifs du pro-gramme municipal est l’écou-te des parents d’élèves, deleurs associations et de tous

ceux qui siègent au sein des conseils d’administration.Le 24 novembre j’ai animé une première rencontre dece type. C’est une étape, au service de l’école de laRépublique. Vitry accueille des activités d’avenir :chimie, biotechnologies, matériaux innovants, énergie,transports. Il faut favoriser le développement de ces sec-teurs porteurs de développement durable. La perspective d’implantation sur le site de l’IUT, d’unlaboratoire de Paris XII, la reconnaissance de ladémarche Seine amont par le Feder sont des atouts.Mais, avec l’ opération d’intérêt national, Vitry doit exi-ger, pour chaque logement construit, l’implantationminimum de deux emplois. Il faut combler le déficitd’emplois sur notre ville, préjudiciable, pour la qualitéde la vie, la limitation des déplacements, l’égalité entreles communes en terme de recettes fiscales en Île-de-France. Il est urgent que ce débat ait lieu au sein dubureau et du conseil municipal ! Une volonté de réflexionet de débat ? Je vous invite à une rencontre vendredi12 décembre à 20 h 15, salle Robespierre.

Bertrand Potier

> Non inscritHôtel de ville¬ 01 46 82 81 [email protected]://bertrandpotier.hautefort.com/

Une dynamique à entretenir !

C’est au sein du Sedif que semène la bataillepour la gestionpublique de l’eau.

Je vous invite à une rencontre vendredi 12 à 20 h 15 salle Robespierre.

Espace de libre expression réservé aux groupes politiquesconstitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument lespropos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication estpersonnellement responsable de leur contenu.es groupes ı

Page 40: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008
Page 41: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

I Naissances I

Septembre• KHAMPHOUSONE Maud • COMPARIN-LECLERCQ Noäh • NDJAYE Marion • OSMANI Meyssa • UNG Wilson • PREIN-HERVE Elfy • DEMBELE-LEMOINE Maëly • VANHULST Lucie • MOUSSAOUIRayan • ARNOULD Alexandre • JANIA Emilian • HASSINI Ayman

OctobreLAMMHIDER Sonia • CRAVEROAlana • BECHEKET Mellina • BENGUEZZOU Mickaël • MAISONLucas • CHATELET Timothy • SYLLALadje • IMHOF Clara • ABITBOLGaone • GUIA Pauline • SAMASSADalla • KEMMAS Youcef • KERDOUCINadia • ZOUADA Ayoub • DIOUMASSYSoukeyna • NATAF Rakhel • PEREIRABruno • MOUKET Chérine • MAILLET-DJA-DAOUADJI Icham • SURGANDAngie • RAKOTOMALALA Ryan • THAMI Adam • THAMI Aaron • LE PAGE Maëlie • CABARET Gabriel• BOUHJAR Ryan • ANSQUER Evan • LATRECHE Maryam • THIN Kaylie • ISSA Lilass • DELOURNEAU Curtis• KAMANDE Maxime • DIARRA Awa • KHARBACHI Adam • ASLIKH Amel• NEKBIL Hadile • RABE Deborah • TRAN-SHEN Louise • RIBEIROAlexandre • KEJEIOU Nour • NGUYENNgo-Le-Dan • CISSE Assa • AKEBZakarya • NGUBIDI-NTOTO Déborah• LIEVAUX Emma • SOPHI Ilyesse • NI Cindy

I Mariages I

Octobre• BENAOUN Philippe-BRIJI Latifa • DJELLEL Mansour-MEGHERBINaïma • BOUSSEDJRA Mounir-DJEDISonia • DA SILVA Jé-FERNANDESNathalie • BENICHOU Thomas-KIMChung-Hee • LEBLANC Franck- FAUCHEREAU Sylvie • IDOUDIMannoubi-CATALAO Aïda • HOChing-TANG Kim • AVERDY Gad-NEDJAR Marlène • MAMPUTU SISA-MAKOMBO Kasoko • HASSAINE Belellouche-MAHMAÂDSophia

I Décès I

AoûtGAUDRY Odette ép DAVID 85 ans

SeptembreTRILLAUD Michel 83 ans • TRAN Lyép TAING 63 ans • BINDEL Auguste83 ans • REAU Suzanne ép GIROIR76 ans • FANTINI Charlotte épBLANCHE 86 ans • ROUSSALINOFabiola 33 ans • BEAULIEU Marie épLE DANTEC 79 ans • LABONNEMarcel 74 ans • BADEK Chabane 72 ans • FERNANDEZ Isidoro 90 ans • HUYNH Tham ép LOI 82 ans • CISSE Abdoulaye 58 ans • NJOMO Régine 48 ans • ADAMJacques 72 ans • GHOBRIOUENFatima ép VERRECCHIA 72 ans • DUPUY Jeanine ép DOUSSET 81 ans • DE LELLIS Oreste 77 ans • AMERI Mekhaïssi 69 ans • NANTIER Yves 67 ans

OctobreKERISIT Georges 73 ans • LE BRASJoseph 89 ans • MAZIERE Jean 83 ans• SARAZIN Yvonne ép LERMERCIER83 ans • SARAZIN Yvonne 78 ans • BOUDRAA Boudali 50 ans • SANTORO Charles 76 ans • BAVERELGilles 49 ans • ULRICH Lucienn épQUELEN 79 ans • MRVA Jacquelineép MAGUET 75 ans • ZHANG Wenli44 ans • CELERI Berthe ép BLASZCZYK 87 ans • SICHE Gabrielleép ROCH 85 ans • GARNIER Emile 85 ans • BIANCHI Giovanni 63 ans • MAATI Christiane ép HAMON 56 ans• FIGAROL Paul 90 ans • IMBERTPaulette ép COLLARDEY 87 ans • BIR Hélène ép BERRU 88 ans • VERU Jacques 72 ans • LECONTELouise ép ROUME 100 ans • DELA-CHAMBRE Simonne ép HANOUN84 ans • COSOLETO Carmine 76 ans• SIAR François 75 ans • GAUTIERJean-Claude 69 ans • GUESNEMarcelle ép GORSSE 83 ans • EUGENE Fériée 70 ans • ORYJeannine ép PIN 77 ans • PICHOTRoger 94 ans • DEBOURGES André75 ans • LUONG Thi ép KHEO 66 ans • DUFOUR Marie 79 ans • GAMO Antonio 82 ans • HUBERTPierre 74 ans • MARTINS Maria épRODRIGUES 72 ans • DELAMBREGinette ép DIOCHON 79 ans

ı DÉCEMBRE 2008 – N° 48 ı vitry le mensuel ı ı page 39 ı❞

❞É t a t - c i v i l

FormalitésadministrativesI ÉLECTIONS 2009 I

Inscrivez-vous en 2008Les septièmes élections européen-nes se dérouleront le 7 juin 2009.L’inscription sur les listes électoralesde votre commune est obligatoirepour pouvoir exercer votre droit de vote. Et cela au plus tard le 31 décembre 2007, notammentpour les personnes ayant déménagéen cours d’année - même dans la même commune - et pour lespersonnes ayant plus de dix-huit anset qui n’ont jamais été inscrites.Les personnes ayant eu dix-huit ansen 2008 ou qui atteindront cet âge d’ici au 28 février 2009doivent aller vérifier à la mairie de leur lieu de résidence que l’inscription d’office a bien été effectuée.Si vous êtes hébergé, vous devezprésenter le justificatif de domicilede la personne qui vous hébergeainsi qu’une attestation sur l’honneursignée de cette personne. Si vousne pouvez vous déplacer, vous avezla possibilité de donner procurationà la personne de votre choix pourprocéder à votre inscription, ou le faire par courrier simple.Pour voter, les citoyens de l’Unioneuropéenne résidant dans un État membre dont ils ne sont pasressortissants doivent s’inscrire surles listes complémentaires. Il fautdistinguer la liste complémentairepour les élections municipales et laliste complémentaire pour les élections européennes.L’inscription sur l’une n’entraînepas l’inscription sur l’autre. Unefois la démarche faite, l’inscriptionest permanente et n’a pas à êtrerenouvelée, sauf changement decommune.¬ Inscriptions en mairie ou dans les relais-mairie.¬ Formulaire d’inscriptiontéléchargeable sur www.mairie-vitry94.fr(rubrique “la Mairie”, “Mairie pratique”,“Inscription sur les listes électorales”).¬ Renseignements : Service Réglementation en mairie, 01 46 82 83 27.

Page 42: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

ı page 40 ı ı vitry le mensuel ı N° 48 – DÉCEMBRE 2008 ı

Espaces vertıpet i tes annonces ı

Mensuel municipald'informations locales, édité par la ville de Vitry-sur-Seine, 2, av. Youri-Gagarine94407 Vitry-sur-Seine Cedex01 46 82 80 00 ı Directeur de la publication :Jean-Pierre Moineau ıRédacteur en chef : Suzanne Thiry, 01 46 82 80 19 ı Secrétaire de rédaction :Christine Le Bras, 01 46 82 84 80 ı Rédaction : Marjorie Andrès,01 46 82 83 96 ; Hervé Le Dain, 01 46 82 82 08poste 7329ı Photographe : 01 46 82 84 34 ı Conception graphique :Médiris & Spirale (2003) ı Adaptation : Direction de la communication (2005) ı Maquette : Gaëlle Gonnet,Gilles Rigal, Magali Sebert ıImpression : Grenier ıPublicité : HSP, 01 55 69 31 00 ı Secrétariat : 01 46 82 82 08 ;[email protected]

Les petitesannonces sont gratuites…À vendre

■ Sony-Ericsson K220i neuf, déblo-qué 60€ - survêt Lacost T8 rouge60€ - costume écru T42-44, 80€- livre sur l’Alsace-Lorraine 230pneuf 10€ - 06 99 24 68 12n

■ CD neufs sous blisters + d’autresécoutés une fois ou pas du tout,musique moderne et variété françaisede 2007-2008 prix à débat - collecde parfums miniatures avec boites - vêtements neufs ou peu portésentre 1€ et 3€ - livres – range-CDbois 10€ - 06 09 75 57 98

■ Porte intérieur apt neuve dsemballage 3 gonds acheté parerreur Leroy-Merlin 15€ - planche debaignoire neuve - 06 21 41 66 56

■ Crêpière gaz butane 2 ronds,caisse inox TBE, tuyau et détenteurneufs 350€ - 06 21 95 76 32

■ Lot boulons, écrous, rondelles,colliers, vis et outils divers 130€- 01 46 82 98 35 après 20h

■ Jouets, jeux de société divers,maisons poupées, vêtements filles - 06 80 74 58 47

■ Poupée artisanale vêtu de chaquetradition (antillaise, musulmane) pourmariage, baptême, communion,confirmation…, berceaux, miroir prixà débat - 06 23 56 98 17

■ Nettoyeur vapeur à main 30€- 01 46 80 96 17

■ Rameur 40€ - vélo apt 35€- 06 19 89 25 26

■ ZX diesel Ct Ok - 06 50 96 69 40

■ Local sous-sol pr entreposermatières non dangereuses ou servant de box voiture 1,70x7,20m, 14, av. de la Commune-de-Paris - 01 46 82 76 50

■ Canapé 3 pl + 2 fauteuils bonétat 100€ - 01 46 72 13 54

■ Poussette dble état neuf (siègesl’un derrière l’autre) complète, avechabillage pluie achetée 100€vendue 50€ - 06 82 38 40 24

■ Crêpière gaz butane 2 ronds,caisse inox TBE, tuyau et détenteurneufs 350€ - 06 58 19 19 25

■ Vêtements garçons et filles 10-12 ans 1€ à 2€ - blouson BB 6 à 12 mois 4€ - combinaisonsenfant 2 ans 3€ - 01 46 82 10 32

■ Livres et cassettes Walt Disney -peluches - jeux - ustensiles de cuisine- linge de maison - coupons de tissus- mercerie - laine - 06 74 96 67 48

■ Chicha 27€ et 30€ pièce - costume danse oriental 25€ - chaîneargent 8€ - 01 46 82 17 84

■ Trafic Renault diesel 1 100 octobre97 CT OK, distribution OK (factures)3 800€ à débat - 06 26 90 48 48

■ Cause dble emploi, magnétoscopePhilips jamais servi, 2 ans de garantie,prix à débat - 01 46 80 17 80

■ Trottinette peu servi 15€ - clownbleu à suspendre 5€ - avion de barbie15€ - maison vide de poupée 20€- divers objets Diddle – lit poupée àbaldaquin blanc10€ - petite montgol-fière à suspendre 5€ - suspension decuisine style campagnard en porce-laine 70€ - 2 tringles extensibles 80 à 110 cm blanches ds emballage2€ - fauteuil bordeaux 35€- 01 43 91 05 62

■ Table bois massif bon état avecrallonge 10 pers. 90€ - bahut 3 pteset grand tiroir bois massif 180€ -01 46 80 98 42 - 06 79 48 26 12

■ ZX 1.91 turbo D 179 600kmmodèle 95, CT OK, 2 700€ à débat- 01 46 82 17 43 - 06 17 68 98 62

■ TV couleur 36cm 50€ à débat -table salon rouge 1x0,50m 50€ -fauteuil de bureau à roulettes bonétat 30€ - paire de cuissardes àtalon P37 10€ - 06 03 15 43 57

■ Vêtements TBE prix divers fille 7 à 8 ans - jouets fille prix divers - 01 46 81 16 22

■ Table ronde de jardin pur bois30€ - barbecue à charbon neuf15€ - 01 46 82 66 51

Recherche

■ Chche femme sérieuse deconfiance pr 2h de ménage lematin sauf samedi et dimanche - 06 71 35 38 35

■ Chche ancien vélo routier avecporte-bagages avant et arrière,même sans vitesses à prix raison-nable - 01 46 82 98 35 après 20h

■ Chche personne seule pour fairedes sorties avec la ville - 06 10 09 83 45

■ Chche box ou place de parking à louer ou à vendre église de Vitry - 06 14 32 60 10

■ Assist mater agréée avec beau-coup d’expér chche enfant à garder- 01 46 81 49 54

■ Apt F4 à louer à Vitry au 1er, 2e ou 3e étage ou maison - 01 46 80 96 17

■ Femme très sérieuse chche àgarder enfants - 06 19 89 25 26

■ JF non fumeuse avec expériencegarde vos enfants - 01 45 73 94 07

■ Femme avec beaucoup d’expérdisponible pr récupérer après écoleet garder vos enfants de ts âges,ainsi que retouche et repassage - 06 35 02 35 82

■ Femme sérieuse non fumeusechche enfants à garder et/ou hresde ménage et repassage, dispotous les jours - 01 78 57 46 87 - 01 46 82 38 67 - 06 13 87 47 47

■ Chche des heures de ménage - 06 73 79 36 23

Cours

■ Prof certifiée donne cours defrançais, allemand, méthodologie au collège et soutien scolaire enprimaire - 06 19 94 92 03

■ Étudiante préparant Capesmaths chche élève de lycée poursoutien scolaire à domicile - 06 12 88 52 95

■ JF donne cours de maths, d’histoire-géo et d’anglais niveaucollège et primaire - 06 06 78 39 83

■ Consultant confirmé donne coursde communication et soutien scolairets niveaux français et philosophie - 06 65 67 44 89

■ Ex enseignante donnerait coursd’anglais de la 6e à la terminale - 06 15 27 71 00

À louer

■ Parking 4e sous-sol ds résidencefermée allée des Champs-Fleuris50€/mois - 01 46 70 82 41

■ Place parking ds cours d’im-meuble avenue Gambetta, prèsgare RER de Vitry, 65€/mois- 06 15 27 71 00

Pour publier unepetite annonce Le service des petitesannonces vous proposedeux moyens de diffusioncomplémentaires et noncumulables.Dans le Mensuel• par courrier :

Mairie de Vitry, serviceCommunication, 2, avenue Y.-Gagarine,94400 Vitry-sur-Seine.

• au serviceCommunication :hôtel de ville, zone verte,2e étage.

Sur Internetwww.mairie-vitry94.frrubrique Net utile.Les annonces déposéessur Internet sont directe-ment publiées sur le site.Nous ne prenons pasd’annonce par téléphone.

Page 43: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008
Page 44: Vitry le Mensuel n°48 - Décembre 2008

L’information municipale, tous les mois, toutes les semaines et tous les jours : Vitry le mensuel,Vitry hebdo et www.mairie-vitry94.fr

>

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

25

26

27

28

Décembre2008

Ce mois-ci !L

M

M

J

V

S

D

L

M

M

J

V

S

D

L

M

M

J

V

S

D

L

M

M

J

V 26

S

D

L 29

M 30

M 31

Concert solidarité avec Haïti

Réception des jeunes diplômés

Fête des Solidarités

Coupe de patinage artistique

Conseil municipal

Noël des enfants handicapés

Noël