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Février 2017

Rencontre inédite entre l’art et la nature dans le magnifique cadre des Alpes Valaisannes de la fameuse station de Crans-Montana, le Vision Art Festival est une association à but non lucratif visant à créer un musée d’altitude de plein air d’une surface exceptionnelle, s’étalant de 1.500 m à 3.000 m d’altitude.

Tout a commencé avec le projet complètement fou de Grégory Pages, fondateur et président du festival : pourquoi ne pas mettre les bâtiments en béton gris des remontées mécaniques, des parkings et autres à la disposition d’artistes ?

La station de Crans-Montana, avec sa vue spectaculaire, lovée sur un plateau montagneux surplombant la vallée du Rhône et les Alpes Valaisannes, offre une plateforme idéale pour mettre en valeur la scène artistique contemporaine de l’Art Urbain et du « Street Art ».

Trente-sept artistes – certains travaillant en duo - ont trouvé un cadre exceptionnel pour créer des œuvres magnifiques, inspirées par la beauté du cirque montagneux et cette lumière incroyable qui

inspira romanciers, peintres et musiciens dès le XVIIIème

siècle. Venus des quatre coins du monde, ils ont été impressionnés par la majesté du site et ont, à plusieurs reprises, repensés leur projet initial. Ils ont ainsi crée une randonnée artistique unique, visible été comme hiver. Tous les artistes ont manifesté leur enthousiasme sur les réseaux sociaux, invitant d’autres artistes de renommée à postuler !

La phase de création a lieu la dernière semaine d’août et voit la création de peintures murales extraordinaires, ainsi que de sculptures, au cœur de la station emblématique de Crans-Montana et le long des installations des remontées mécaniques de CMA (Crans-Montana-Aminona) de Montana jusqu’au glacier de la Plaine Morte.

La prochaine édition du Vision Art Festival aura lieu du 19 au 26 août 2017

FELIPE PANTONE (Espagne) – Optichrome (1500 – 2927) 2015 / Parking de Crans-Cry d’Err

Le spectre de ses œuvres s’étend du graffiti à l’art kinétique; elles sont marquées par de forts contrastes, des couleurs vives et l’usage de techniques mixtes dont le savant mélange cherche à accrocher l’œil du spectateur. Pantone adapte son œuvre à l’environnement qui l’entoure donnant ainsi l’impression que tout est en parfaite harmonie.

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photo Sasha Bogoviev @ arrested motion

MARINA CAPDEVILA (Espagne) The Frozen Telecabine 2016 / Télécabine Crans Cry d’Err, Merbé

Née à Barcelone, elle est licenciée en art de l’université de Barcelone, puis a fait partie d’un programme d’échange à l’Académie Willem de Kooning à Amsterdam et fait un diplôme post-universitaire en illustration artistique de l’école Eina à Barcelone. Elle travaille comme illustratrice indépendante et ses œuvres sont aussi bien des petits formats que des immenses muraux. Marina utilise le stylo bille, la peinture acrylique ou le spray, techniques qui sont une partie fondamentale de son travail. Elle s’inspire des gens de la rue, de leur routine journalière et de leurs habitudes et surtout de situations familières qui surviennent dans sa petite ville ou dans la grande cité. Dans ses caricatures, Marina exagère volontairement la situation, y ajoutant un coté cocasse leur insufflant ainsi un humour particulier. Ses grandes peintures murales représentent souvent des personnages d’un âge avancé, généralement occupés à des activités de loisir. Elle a travaillé comme dessinatrice et a réalisé des illustrations pour nombres de grandes compagnies internationales. Le mur que Marina va réaliser pour Crans-Montana sera en relation directe avec les activités de montagne. www.marinacapdevila.com

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OKUDA (Espagne) – Secret Mountains 2015 / Cry d’Err 2265m

Okuda San Miguel de Santander, est connu pour son style distinct, impressions géométriques et bâtiments multicolores qui se mêlent à des corps gris et des formes organiques. La maitrise de Okuda, transformant son mur en un monde fantastique peuplé de figures surréalistes laisse le spectateur admiratif. On rangerait facilement son travail dans la catégorie du surréalisme pop inspiré par la rue, insistant sur le conflit entre la modernité et nos racines

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! Crédit photo Ian Cox @wallkandy.net

REKA ONE (Australie) – Reform 2015 / Cry d’Err 2265m

Son œuvre est largement influencée par la culture pop, les bandes dessinées et les illustrations de son pays natal; ses muraux dont le style particulier est un mélange de haute et basse culture se retrouvent dans le monde entier. Il vit à Berlin.

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Crédit photo Sasha Bogoviev @arrestedmotions Ian Cox @wallkandy.net

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2 ALAS (Costa Rica/Cuba) – The Swiss Shelter 2015 / Départ descente des Dames 2100m

2Alas, duo d’artistes costaricain et cubain, basé à Miami, travaille aussi bien en galerie que dans la rue. 2Alas utilise pinceaux et rouleaux et leur style est très particulier. Ils combinent plusieurs techniques, d’abord le transfert d’une image figurative, numérisée, qui sera traitée en « close-up » et en noir et blanc, un peu comme une impression où les pixels sont bien visibles, ajoutant ensuite des lignes verticales et des formes géométriques multicolores et vivaces. 2Alas a réadapté son projet initial au vu du panorama, y ajoutant des valeurs bien suisses.

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HEBRU BRANTLEY (USA) – Fly Boy 2014 / Cry d’Err 2260m

Hebru Brantley est né en 1982 à Bronzeville, Chicago, Hebru Brantley vit et travaille à Chicago, plus précisément dans le quartier où il est né, quartier afro-américain situé au sud de la ville. Après avoir obtenu son BA en Design et Illustration pour la presse à Clark University Atlanta, il retourne à Bronzeville où son travail sera inspiré par les images figées dans sa propre mémoire ainsi que celles issues de la culture en vogue, puisant surtout dans les thèmes des années ‘80 jusqu’à nos jours. Son œuvre transcrit sa préoccupation des problèmes politiques et sociaux avec une perspicacité délibérément ludique, tout en restant un message optimiste à sa propre génération.

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JOSHUA KEEN VALENCIA (USA) – Le Dahu 2015 / Cry d’Err 2260m

Joshua Keen Valencia (USA) est basé à Los Angeles. Il a obtenu un B.A. en Art et son travail marie avec succès la juxtaposition de sujets totalement différents en utilisant des techniques traditionnelles et inédites. Joshua enseigne aussi l’art aux enfants de milieux défavorisés.

Il a aussi travaillé pour l’ AAM – American Alliance of Museums.

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PIXEL PANCHO (Italie) - Little Bombing 2016 / Cry d’Err Mérignou

Artiste italien spécialisé dans la création de grands muraux. Par le choix de couleurs terreuses, il confère à son travail un air de fresque ancienne tout en y ajoutant des créatures robotiques inspirées par l’environnement, la plage, la forêt, l’univers de science-fiction. L’artiste se sert de différents médiums tels que tuiles, peinture murale, stickers et autres. Sa passion pour l’art l’a accompagné dès l’enfance, nourrie par les enseignements de son grand- père, peintre amateur, qui lui transmit sa connaissance des couleurs, des formes et son sens inné de l’art. Très jeune, Pixel Pancho fût convaincu que son futur était le monde de l’art.Tout en poursuivant ses études à l’académie des Beaux-Arts d’Albertina, puis à celle de Valencia, il commence à créer et s’est fait un nom dans la scène du graffiti et Street art, s’inspirant de la vie dans la rue et de ses camarades étudiants, il utilise les murs de Madrid comme toiles. Lors de ses nombreux voyages entre Valencia et Turin, Pixel Pancho laisse de nombreuses traces sur les murs des villes qu’il traverse.

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ANTONYO MAREST (Espagne) – L’œil qui surveille la vallée 2016 / Cry d’Err Nationale express 2265m

Né en Espagne en 1987, Antonyo Marest a intensément voyagé à travers le monde, absorbant la culture graffiti de l’Amérique à l’Europe centrale. Il a aussi fait de nombreuses expositions, commandes, street art, graffiti, graphisme, design textile et industriel. A plusieurs reprises, son œuvre créatrice a emmené ses œuvres de l’intérieur du musée vers la clarté des rues, partageant son art avec le public, sous forme de peintures, sculptures ou photographies Il a aussi créer sa ligne de meubles et de vêtements, des couvertures d’albums, posters, merchandising, campagnes publicitaires, street art ainsi que les projets qu’il développe actuellement avec le collectif NOVO111.Marest est non seulement un créateur “tout terrain” mais aussi profondément amoureux d’architecture, de photographie et de film. Doté du don d’extrapoler une idée pour la rendre plus grande, Marest est un esprit en continuel mouvement, une vraie fabrique d’idées. Un autre trait important de son travail est la référence au groupe Memphis, un mouvement de design architectural et industriel des années 80, d’une très grande influence. Cette référence se traduit dans nombres d’œuvres par un impossible mélange d’impressions, de couleurs exagérées et inégales. Référence à la confrontation et à la communion des styles, aux mouvements et aux tendances artistiques. www.antonyomarest.com

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RUSTAM QBIC (Russie) – Behind The Mirror 2015 / Bellalui 2543m

Rustam Qbic est doté d’une imagination surréelle, source d’inspiration pour des peintures étranges, peuplées de poissons ornés de maisons et de fenêtres, d’éléphants d’où poussent des bâtiments immenses, d’oies dont le plumage ressemble à une mer agitée. Il faut regarder de près pour y apprécier les détails. Son œuvre est fondamentalement inspirée par la culture de son pays natal. L’œuvre réalisée à Bellalui est un voyage dans un monde de contes fantastisques qu’il faut voir sous plusieurs angles.

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crédit photo Sasha Bogoviev @arrestedmotions

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REMED (France) – The Seeder, Sator 2015 / Bellalui 2545m

Remed puise son inspiration à la fois parmi les grands peintres classiques du XXème siècle tel Modigliani et Léger comme dans l’art de la céramique marocaine Zellige. Remed cherche la vérité au travers de la simplicité, ainsi qu’un langage universel de forme et de couleur. Il ne prépare pas de

projet pour son mural, il se laisse entièrement inspirer par l’emplacement choisi, qu’il a transformé en une explosion de hiéroglyphes colorés, entourant un visage très cubiste qui surplombe la pente.

! � Crédit photo Sasha Bogojev @ arrestedmotions

! � Crédit photo Sasha Bogojev @ arrestedmotions Crédit photo Ian Cox @wallkandy.net

ICY and SOT (Iran) – Friends of Nature 2014 / Bellalui 2543m

ICY et SOT sont deux jeunes artistes, deux frères, nés à Tabriz en Iran et actuellement basés à Brooklyn, New York. Leur moyen d’expression est le stencil, ou pochoir, technique qu’ils utilisent avec une incroyable dextérité dans leur démarche artistique, croisade créative dont le but est d’annihiler les perceptions préconçues sur une tradition iranienne soit-disant éphémère, réalisant ainsi des œuvres saisissantes au stencil. Leur peinture, longue de 10m, s’intègre parfaitement dans le paysage et reprend la courbe accentuée des montagnes aux alentours. Leur petit personnage bien typique se retrouve aussi au détour du bâtiment.

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2ALAS (Costa Rica/Cuba) – The Herens Cows 2015 / Chetzeron 2112m

2Alas (DosAlas), le duo de Miami, fascinés par le paysage sublime, ont voulu faire une deuxième œuvre. Ils ont à nouveau réalisé une œuvre « sur mesure » pour Crans-Montana inspirée par les traditions du Valais, le fameux combat de reines. Cette œuvre a été réalisée après la tombée de la nuit, les artistes transférant le sujet à l’aide d’un projecteur sur le mur.

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GREG MIKE (USA) – The Long Way 2015 / Rond-Point Télécrans – mur de l’hotel Royal

Greg Mike (USA) fondateur et directeur artistique de la fameuse plateforme ABV, vit actuellement à Atlanta ; ses œuvres incorporant des explosions vives de couleurs incandescentes filtrées par une perspective issue du Pop Art surréaliste lui ont acquis une renommée mondiale. Peuplé de personnages joyeusement tarabiscotés, son monde est troublant, malicieux et captivant. Greg Mike peint « free handed », entrainé par son imagination. Il a réalisé ici son plus long mur !

! ! Crédit photo Ian Cox @ wallkandy.net

! Crédit photo Ian Cox @ wallkandy.net

ANGRY WOEBOTS (USA) – Bloodlines 2015 / Rond-point Télécrans - Hotel Le Green

Angry Woebots (USA) quitte son ile natale de Hawaï pour s’installer en Californie puis à Seattle où il découvre un mouvement artistique mêlant le hip hop, le rock punk, le skating, le graffiti, les jouets et le design. Son travail intègre souvent des animaux, qui vu leur taille surdimensionnée ressemblent à des gros nounours. Il est un des membres du fameux festival de Honolulu à Hawaï Powwow.

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Crédit photo Sasha Bogojev @ arrestedmotions

CHOR BOOGIE (USA) – I Love You Grandma 2015 / Parking du télécabine Signal

Chor Boogies (USA) s’inspire de Michelangelo, da Vinci, Rembrandt, Klimt, Van Gogh et Dali et chacune de ses peintures a sa propre histoire. Sa peinture est très élaborée et truffée de détails, comme une toile surdimensionnée. Originaire de San Diego, il est de renommée internationale et expose dans le monde entier. Chor a réalisé ici une œuvre de la série de LOVE LAND innovante, avec un visage surdimensionné inspiré de Klimt et qu’il a dédié à sa grand-mère récemment décédée.

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! Crédit photo Ian Cox @ wallkandy.net

NEVERCREW (Suisse) – Developing Machine Nr 1 2015 / Parking du télécabine Signal

Duo suisse composé de Christian Rebecchi et Pablo Togni, travaillant ensemble depuis 1996. Leurs œuvres traitent du problème de la confrontation – entre deux personnes, deux idées, deux forces – et en même temps, interagissant dans l’espace public, ils ont transposé cette confrontation à l’extérieur, faisant de cette sempiternelle double « discussion » le point central de leur travail. Ils sont présents dans les manifestions internationales d’art urbain.

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! Crédit photo Sasha Bogojev @ arrestedmotions

MONEYLESS (Italie) – Montana 001 2016 / Montana centre menuiserie Favre

“Mon nom (“sans argent”) vient de ma déclaration conceptuelle qui consiste à faire de l’art sans aucun budget, en utilisant des matières premières de récupération ou très basiques, en quelque sort mon rejet de la société de consommation. »

Né en 1980, Moneyless /Teo Pirisi, travaille principalement dans la nature. Il faisait partie de la scène toscane du graffiti des années ’90, qui a marqué profondément son style. Ses études à l’ISIA de Florence ainsi qu’à l’académie des Beaux-Arts, Communication et Design de Carrara sont aussi à l’origine de sa signature géométrique très spécifique, résultant d’une synthèse entre sa formation graffiti et beaux-arts, créant ainsi un style géométrique unique. Moneyless a commencé par adapter les lettres au style du graffiti pour y ajouter la dimension géométrique et les installations en fil de laine. « J’ai voulu dépouiller les lettres de leur caractère alphabétique. Tous mes efforts visaient à abandonner le sens symbolique de la lettre ».

“Ma recherche artistique inlassable tourne autour de l’univers de la pure forme géométrique, ce que je porte en moi depuis l’enfance et qui continue à me préoccuper. A mon sens, mon objectif final est un dépouillement continuel. Je recherche toujours une certaine simplicité et sobriété, mais en même temps complexité et densité, en partant de formes minimalistes mais avec une tension interne, un mouvement invisible. Mes formes cachent souvent une variété de visions, des perspectives différentes, cachées dans une structure unique. En fait on trouve différentes formes dans une structure apparemment minimaliste. Mon travail est loin d’être un simple amoncellement de lignes ou une représentation abstraite, mais est en fait inspiré par de vrais objets ; ceux que j’ai transformé en éléments idéalisés et irréels, des éléments non terrestres. Bien plus qu’abstraits ces éléments sont aliénés, vivant dans un monde d’idées, plutôt qu’un monde physique. Ils représentent des idées, des idées de la réalité. Mon travail a commencé par être une expérimentation de la géométrie, tout d’abord deux dimensions, au moyen de divers supports, du mur à la toile, du papier au bois. L’évolution de ces premiers temps visait à affiner les lignes de mes formes pour atteindre le besoin fondamental de simplicité » http://www.moneyless.it

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LEZA ONE (Suisse) – The Swiss Secret 2015 / Montana, Rue de la Gare, Office du Tourisme

Diplômé de l’Ecole d’art de Genève, vit et travaille à Miami ; il est membre de AOS (Army of Snipers) un collectif d’artistes de renommée internationale. Dans ses grands muraux, Leza One reprend volontiers des éléments qui font référence à ses origines.

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RODRIGO BRANCO (Brésil) – The Story of Displacement 2015 / Montana, Route du Clovelli (sous la

poste)

Originaire de Sao Paolo, il combine sa vision inhabituelle du monde avec chaleur et tendresse ; sa peinture exprime toute la complexité de la mégalopole brésilienne et l’a mené à voyager à travers le monde. Il inclut souvent des stencils dans son travail, projetant sur le mur le dessin préparatoire

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VINCENT EDMOND LOUIS (France) – Work Buy Consume Die 2016 / Télécabine Violettes départ

Vincent Edmond Louis est né à Nimes et à étudié la photographie au prestigieux Central St Martin College à Londres. Il a travaillé longtemps dans le milieu de la mode avant de commencer son propre travail artistique. Sa maitrise de son outil de travail et son incroyable imagination surprennent le visiteur. Souvent Vincent se sert de photos qu’il a faites et les aliène. Comme pour ce mur qu’il vient de terminer dans la gare de la télécabine des Violettes (départ) où il s’est servi d’un portrait réalisé auparavant, l’agrandissant en format monumental et y ajoutant des fragments de miroir qui reflètent tout ce qui se passe autour.

Dans l’œuvre réalisée ici, l’artiste se sert d’une « photographie revisitée » où une partie du visage sera recouverte de fragments de miroir, donnant au mural ainsi une autre dimension. Tout ce qui se passe aux alentours se reflète dans le miroir, mais le reflet est aliéné, distordu, démultiplié par les fragments et chaque spectateur percevra ainsi sa propre interprétation

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JASM1 AKA Issam Rezgui (Suisse) – Regards sur la vallée 2015 / Télécabine des Violettes, station

Marolires

Jasm1. AKA Issam Rezgui est basé à Lausanne, il présente un travail des plus personnels, un retour à la base tant dans le fond que dans la forme en prenant le parti du minimalisme pour retranscrire la complexité humaine et émotionnelle ; lui aussi intègre à son mural des éléments inspirés par ses origines.

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DEMES (Suisse) – Welschski 2015 / Télécabine des Violettes, station Marolires

Demes est une des artistes de la scène suisse, valaisanne, du street art les plus en vue. Il se distingue par son style très particulier, calligraphique, inspiré par le « style sauvage » et ses fresques et ses lettres sur les chemins de fer. Demes aporte une attention particulière aux lettres qu’il utilise dans ses peintures, leur donnant un caractère particulièrement élaboré.

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TONES ONE (Suisse) - Panic In The City 2016 / Télécabine des Violettes, station Marolires

Né à Genève et immergé dans le milieu du graffiti depuis le milieu des années 2000, TONES grandit au sein de l’équipe de EDK & DVS en tant qu’écrivain, directement inspiré par le traditionnel style new- yorkais. Technicien funky de la lettre et fervent adepte des exercices de style, sa spécialité est de faire danser ses lettres en les liant entre elles, par des touches funky et des fondus, tout en respectant les codes des écoles new-yorkaises.

Un autre trait particulier de son travail est d’égayer ses lettres en y insérant des illustrations de bandes dessinées et en usant des couleurs très vivantes. Il s’inspire surtout des potes de son équipe – Rey, Hews, Sneke en particulier – mais aussi des légendes des graffitis de Newe York tels que Skeme, West, Doze et bien d’autres.

Son style a beaucoup évolué au contact d’autres artistes du milieu et lors de ses nombreux voyages à l’étranger et sa participation à des festivals graffiti en Europe, à Paris, Barcelone, Berlin, Belgrade, Cadiz, Granada – en Amérique du Nord – New York, San Francisco, Los Angeles,

Vancouver, Seattle – et aussi en Asie – Delhi, Mumbai, Goa, Calcutta, Benares, Bangkok, Chiang Mai, Phnom Penh, Siem Reap, Beijing, Shanghai, Guangzhou et Macao parmi d’autres villes.Son approche du graffiti l’a conduit à s’exprimer principalement dans la rue, suivant ainsi l’esprit souterrain de cet art, tout en participant aussi à des expositions en galeries ces dernières années.

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TOZ (Brésil) – Alegria Na Montanha 2015 / COLORADO (départ ancien télésiège)

Co-fondateur de l’un des plus anciens collectifs de graffiti du Brésil, Flashback Crew. Toz fait des rues de Rio de Janeiro ses toiles et vient de participer à l’exécution d’une installation de 2000m2 pour les Jeux Olympiques de 2016. Son travail est une explosion de couleurs. Toz a transformé l’ancienne gare abandonnée du télésiège en un monde ludique de rêve et de couleurs, qui quand la neige aura recouvert le sol, attirera le regard du skieur étonné.

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Crédit photo Sasha Bogojev @ arrestedmotions

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CEDRIK KESA (Suisse) – Sphéerique 2015 / TELECABINES DES VIOLETTES – arrivée

Cédric Kesa (CH) de Sierre, fait partie d’un des premiers collectifs romands de Street Art ; Cédric a

réalisé une oeuvre qui s’inspire de la faune de la région, un grand renard roux semble traverser

tranquillement l’espace, issu comme par hasard de l’orée des bois.

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FANAKAPAN (Angleterre) – Chrome Swiss Cow 2016 / Violettes arrivée télésiège

Fanakapan est un des artistes de la scène londonienne et même britannique les plus appréciés, qui frappe par sa continuelle quête pour repousser les limites et mettre son œuvre en avant.

Il a commencé à peindre dans la rue dans les années 2000 autour de Bournemouth et Bristol après avoir suivi des études d’art et trouvé ses repères dans la scène du skateboard qu’il fréquentait assidument.

La technique initiale qui consistait à superposer cinq pochoirs différents ne lui suffit rapidement plus et s’appuyant sur ses talents artistiques, il va parfaire les différentes techniques dont il se sert jusqu’à en faire une profession, créant des accessoires pour des institutions préstigieuses, tel le London Aquarium. Fanakapan s’inspire volontiers des us et coutumes de la région où il va peindre et parcoure les magasins de souvenirs ou les marchés locaux pour trouver son inspiration, à la recherche d’objets typiques. Souvent ce sont aussi des chiffres symboliques ou des mots peints comme des ballons, des animaux, peints de telle sorte qu’ils semblent sortir du mur.

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FANAKAPAN (Angleterre) – The Highest Five 2016 / Violettes arrivée télésiège

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VISION ART FESTIVAL MEETS CAPRICES FESTIVAL : OKUDA & FELIPE PANTONE - TechnoMoon Lanscape 2016 / Parking télécabine Barzettes-Violettes,

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CURIOT (Mexique) - Fade Into The Night, Act I Scene I 2016 / pavillon des eaux Aminona

Curiot (Favio Martinez) est un peintre et artiste du street Art mexicain de Mexico City, diplomé avec un B.A de l’université Michoacana de S.N. Hidalgo, Mexique.Ses oeuvres sont exposées dans de nombreux expositions personnelles et de groupe et il a été

lauréat de la 7ème

biennale nationale de peinture et gravure Alfredi Zalce pour son œuvre « Mass Media ».

Les peintures de Curiot, de couleurs très vives, représentent des créatures mi-humaines, mi- animales, et des scènes mythiques qui font référence à la culture et aux traditions mexicaines (dessins géométriques, Le Jour des Morts, mythes et légendes, éléments tribaux). Ses créatures sont peintes avec une foison de couleurs très vivaces mais complémentaires, elles ressemblent à des monstres de contes de fées géants, à l’intérieur desquels se cache un monde minuscule qui raconte sa propre histoire, des petites cités qui semblent y grandir ou de tout petits personnages vivant leur propre vie. Des créatures étranges peuplent ses compositions. Si chacune de ses créatures semblent venir d’ailleurs, Curiot leur attribue des caractères animaliers familiers. Souvent on voit une foule de personnages, apparemment minuscules, qui semblent les adorer. Ceci permet à Curiot d’extrapoler son œuvre de la science-fiction et de la voir plutôt comme une méditation et une interprétation de la culture mexicaine.

« Ayant grandi aux Etats-Unis je n’ai été imprégné par la culture mexicaine que d’une façon diluée et avant mon retour au Mexique il y a dix ans, je ne savais pas ce qui m’avais manqué » dit Curiot « La vivacité des couleurs, le folklore, les cultures anciennes et l’artisanat merveilleux sont parmi les caractéristiques que je chéris et qui ont énormément influencé mon travail »http://www.widewalls.ch/artist/curiot/

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ERNEST ZACHAREVIC (Lithuanie) – Bambi On Ice 2016 / Aminona, mur menant au parking

Ernest “ZACH” Zacharevic, est un artiste multi-disciplinaire, né en 1986 en Lithuanie et vivant à Penang en Malaisie.

Zacharevic crée des œuvres , que ce soit peintures, installations, sculptures, pochoirs ou spray-paint, qui mélangent des éléments culturels marquants. Dans son travail en extérieur, il met l’emphase sur l’interaction entre le mur et le paysage urbain, selon des concepts qui se veulent une réponse spontanée à l’environnement.

Zacharevic a crée en 2012 une série de six muraux pour le festival George Town Culture à Peynang en Malaisie, qui lui a valu une reconnaissance mondiale, La BBC voyant en lui la réponse de la Malaisie à Banksy. Les deux œuvres les plus célèbres sont Children on Bicycle et Boy on Motorcycle.

Zacharevic a aussi peint une série de murs à Singapore, une des villes les plus restrictives en matière de street art et travaille à New York avec la photographe américaine Martha Cooper sur une nouvelle interprétation de ses iconiques photos de ces trente dernières années dans un projet nommé REPLAY.

En mai 2016, Zacharevic est invité sur l’ile Christmas, un territoire australien dans l’océan indien, par les autorités locales pour un voyage scopique dans le but d’embellir le paysage de l’ile. Il y réalise une installation « Forklift Boy », qui est similaire dans son esthétisme à celles qu’il a réalisé à Penang.

L’œuvre réalisée ici représente la chevauchée d’une enfant sur Bambi. Visiblement elle s’amuse beaucoup, Bambi n’est lui pas très à l’aise. Pan Pan, le lapin, tout à gauche sur la fresque,observe tout cela d’un air goguenard.

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� photo @ Sam Norvel http://www.ernestzacharevic.com

TWOONE/Hiroyasu Tsuri (Japon) – Where We Belong 2016 / Aminona, parking

Peintre extrêmement talentueux du Street art, Hiroyasu Tsuri ou Twoone, est né à Yokohama en 1985. Très jeune, passionné par le dessin et la création, il fait du graffiti et du graphisme pour les skateboard. En 2004, Twoone déménage à Melbourne, Australie, où il intègre la scène underground du graffiti australien et s’y fait rapidement un nom comme l’un des meilleurs. La barrière linguistique initiale l’oblige à s’exprimer au travers de son art. Après avoir obtenu son diplôme en nouvelles technologies d’arts visuels de l’université Swinburne à Melbourne.

TWOONE commence à exposer en galeries dans le monde mais les peintures murales demeurent sa priorité et il laisse dans chaque ville qu’il visite une œuvre publique fascinante. Twoone est surtout connu pour ses merveilleuses peintures de créatures hybrides, avec une tête animale et un corps humain et a réalisé nombre de muraux sur commande à l’international.

En 2008 il se fait remarqué avec son œuvre « One Thousand Can Show », mille différentes bombonnes

peintes à la main.

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SCULPTURES EPHEMERES

DAN ACHER (Suisse) – Urban Rodéo 2015 / Crans place du Memphis

Artiste genevois qui s’engage pour la création de « villes heureuses » ; son idée est de placer en été des pianos dans la rue, invitant le passant s’y assoir et à jouer. Urban Rodéo est une sculpture interactive, de dimension gigantesque. Un cheval à bascule géant en bois peint. Il fait penser à l’arbre, à la forêt, à la montagne. Un objet « readymade » aussi mais « fait maison » et qui appelle le spectateur à monter sur son dos à quelques 4 mètres du sol. A basculer d’avant en arrière, interactif et attentif. Un voyage urbain vers l’imaginaire, en mouvement mais sans déplacement. Un retour à un monde enfantin, innocent, insouciant. Un grand jouet.

! � � VINCENT EDMOND LOUIS (France) – La Water Fontaine 2015 / Lac Grenon

Vincent Edmond Louis a étudié la photographie au fameux Central St Martin College de Londres ; il

travaille entre Miami et le Valais. Sa maitrise de son outil de travail surprend et sa créativité est

illimitée. La (Water) Fontaine est un hommage à l’œuvre de Duchamp. En fait un « readymade »

surdimensionné d’un « readymade » dans un matériau moderne, le PVC. Elle flotte dans un lac,

entourée de petites (Water) fontaines, une famille de « readymade ». Mais ici l’artiste s’est fabriqué

son propre « readymade ». Tout en y introduisant une note ludique. Le positionnement des (Water)

fontaines sur l’eau contribue aussi à détourner le « readymade » de Duchamp, source d’inspiration,

de sa fonction première.

! Crédit photo Vincent Edmond Louis

GYPSBERG & GOVGESEV (Switzerland), duo d’artistes, ont commencé à travailler ensemble sur des “monumental fun projects” – des projets d’amusement monumentaux. Leur travail a toujours une connotation sociologique mais le message passe avec un clin d’œil malicieux, il ne s’impose pas au spectateur, il ne veut être qu’une petite suggestion poussant peut-être à la réflexion. Ils ont fait deux réalisé deux œuvres pour l’édition 2015 :

SORRY , 2015, est une immense fusée en PVC gonflable. Elle atterrit et décolle au gré de son humeur, suivant un périple malgré tout bien défini. Son enveloppe en plastique blanche porte en grosses lettres noires l’inscription Sorry (désolé) : la fusée s’excuse pour nos erreurs, notre arrogance vis-à- vis

de notre planète, nos gaspillages, notre manque de discernement, de s’immiscer dans notre univers, pour tout et pour rien, bref désolé - sorry !

! Crédit photo Vincent Edmond Louis – Lac Grenon

Nikki, 2015, est une monumentale licorne de plus de 13 mètres de hauteur et se place à l’opposé de Urban Rodeo, bien qu’elle soit aussi un cheval. Mais son matériau, du PVC gonflable, matière synthétique par excellence, est en totale contradiction avec le bois, produit de la nature. La licorne impressionne par sa taille : grande, plus grande, la plus grande – c’est sa devise. Elle est ludique, objet de rêve. Nikki a l’air d’un gros bébé, un énorme jouet avec ses couleurs chewing gum – pink et jaune. Trônant sur sa grosse queue rose pop, ses yeux en amande bordés de longs cils, la licorne semble prête à reprendre sa cavalcade ! Un clin d’œil malicieux à l’enfant qui est au fond de chacun de nous. Un clin d’œil étonné. Malgré son gigantisme un air d’innocence.

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ANNINA ROESCHEISEN (Allemagne) – What Brings Peace 2017 / Violettes, cabane des Violettes 2230m

#WhatBringsPeace est l’aboutissement d’un projet artistique et ethnographique, culminant dans une analyse interdisciplinaire et une documentation extensive de la recherche universelle de la paix. Imaginé comme un mouvement pacifique du 21ème siècle, ce projet a été conçu dans une période d’instabilité globale, d’extrémisme politique et d’isolation grandissante entre les individus. Sa mission et son caractère interactif visent à réunir, au fil du temps, diverses données démographiques, culturelles et psychographiques, récoltées au travers des trois éléments principaux du projet : (1) la sculpture, (2) les réseaux sociaux et (3) une recherche ethnographique documentée au travers de films et d’autres moyens de multimédia.

#WhatBringsPeace est un panneau de circulation surdimensionné, composé d’un disque de 2m de diamètre représentant l’image de la terre, entourée du hashtag « What Brings Peace » et des icônes des réseaux sociaux au pochoir, avec au centre un énorme miroir convexe panoramique. Le miroir reflète non seulement le ou les spectateurs mais aussi le panorama, suggérant ainsi une idée de collectivité et poussant aussi le spectateur à s’interroger sur sa relation avec l’autre.

Les icônes des réseaux sociaux au bas de l’œuvre et le hastag invitent le spectateur à partager son message au travers des différentes plateformes - Twitter, Instagram, Facebook et Vimeo. Tous ces posts seront « repostés » et crédités sur tous les comptes #WhatBringsPeace, capturant au passage les cultures et environnements respectifs.

A la fin de son séjour à Crans-Montana, fin avril 2017, la sculpture entamera son long voyage à travers le monde, accompagnant l’artiste dans sa propre quête artistique et sa documentation des cultures du monde.

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Les visuels ont été réalisés par Ian Cox @wallkandy.net, Sasha Bogojev @arrestedmotions ,

Brandedarts, Sam Norval, Vincent Edmond Louis, India Belce-Kennedy, Julie Strasser, Nico Vuignier.

CONTACTS

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