· Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier...

12
Réunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle, pour parler de l’heure du conte - Point BiblioPôle (personnel, travaux, avancement du conventionnement, projets à venir, point sur les formations, point de Pierre-Yves sur son ouvrage paru aux éditions du Cercle de la librairie…) - Point réseaux : tour de table pour parler des constructions, déménagements, projets, fermetures éventuels - Demande de Sylvaine concernant les relations avec les pays : faire un état des lieux de ce qui se passe dans chaque pays Pour l’après midi d’échanges, trois thèmes se dégagent : - un premier sur l’harmonisation des adhésions lecteur et gratuité. Quels arguments apporter ? (demande de Marie-Laure P.) - un deuxième sur les tâches de chacun et chacune des bibliothécaires ainsi que leur répartition (demande d’Audrey) - une discussion sur les répartitions des acquisitions sur un réseau, sur la complémentarité des fonds qui circulent et des fonds propres à chaque bibliothèque (demande de Chantal). Personnes excusées : Corinne Cosnier-Leroy, Céline Gautreau, Nathalie Favreau Personnes présentes : Martine Bouvier, Virginie Cottin, Elisabeth Cailleau, Pascale Humeau, Pauline Quiquemelle, Thyphaine Legeay, Chantal Vedrenne, Pierre-Yves Renard, Edwina Pivert, Patrice Phelippon, Maryse Fautrat, Elise Vitré, Camille Bretault, Audrey Le Cor, Estelle Bureau, Marie-Laure Pouthier, Anne-Estelle Guitton, Sylvaine Chassard, Julie Tiger, Marion Alexis, Pauline Quiquemelle, Mme Barc, Laurence Grimaud 1. Intervention de Claire Guillermin Claire Guillermin est conteuse. Elle travaille avec Patricia Ouvrard au sein de la compagnie Raconte. Elle est intervenante depuis 2004. L’interrogation qui sous-tend son intervention de ce jour est la 1

Transcript of · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier...

Page 1: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

Réunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013

Ordre du jour :

- Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle, pour parler de l’heure du conte

- Point BiblioPôle (personnel, travaux, avancement du conventionnement, projets à venir, point sur les formations, point de Pierre-Yves sur son ouvrage paru aux éditions du Cercle de la librairie…)

- Point réseaux : tour de table pour parler des constructions, déménagements, projets, fermetures éventuels

- Demande de Sylvaine concernant les relations avec les pays : faire un état des lieux de ce qui se passe dans chaque pays

Pour l’après midi d’échanges, trois thèmes se dégagent :

- un premier sur l’harmonisation des adhésions lecteur et gratuité. Quels arguments apporter ? (demande de Marie-Laure P.)

- un deuxième sur les tâches de chacun et chacune des bibliothécaires ainsi que leur répartition (demande d’Audrey)

- une discussion sur les répartitions des acquisitions sur un réseau, sur la complémentarité des fonds qui circulent et des fonds propres à chaque bibliothèque (demande de Chantal).

Personnes excusées : Corinne Cosnier-Leroy, Céline Gautreau, Nathalie Favreau

Personnes présentes : Martine Bouvier, Virginie Cottin, Elisabeth Cailleau, Pascale Humeau, Pauline Quiquemelle, Thyphaine Legeay, Chantal Vedrenne, Pierre-Yves Renard, Edwina Pivert, Patrice Phelippon, Maryse Fautrat, Elise Vitré, Camille Bretault, Audrey Le Cor, Estelle Bureau, Marie-Laure Pouthier, Anne-Estelle Guitton, Sylvaine Chassard, Julie Tiger, Marion Alexis, Pauline Quiquemelle, Mme Barc, Laurence Grimaud

1. Intervention de Claire Guillermin

Claire Guillermin est conteuse. Elle travaille avec Patricia Ouvrard au sein de la compagnie Raconte. Elle est intervenante depuis 2004. L’interrogation qui sous-tend son intervention de ce jour est la suivante : une fois que les bénévoles sont formés, une fois qu’ils repartent plein d’enthousiasme, une fois que les mois passent, une fois qu’ils se retrouvent de nouveau isolés, une fois que l’enthousiasme retombe : que faire ? Et qu’est-ce que les réseaux peuvent faire ? Peuvent-ils favoriser la mise en relation des conteurs ? Peuvent-ils organiser et consolider les choses à leur échelle ? Peuvent-ils favoriser la coopération entre les différentes bibliothèques et les différents conteurs sur ce sujet ?

Cette intervention est l’occasion pour chaque réseau de faire le point sur les pratiques existantes sur son territoire :

- Réseau de la ComCom de la Région du Lion d’Angers : pas d’heure du conte à l’échelle intercommunale. Existe ponctuellement au niveau communal (Lion d’Angers, Sceaux d’Anjou, Montreuil sur Maine). Anne-

1

Page 2: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

Estelle est prête à s’investir pour accompagner la dynamique qui nait, mais sous quelle forme ? (planning, mise en place, côté pratique…) L’animation « Rendez-vous conte » permet de donner une dynamique également.

- 1001 pages : le conte se développe. Groupe important de conteurs à Denée. Dans le cadre du réseau, un groupe se constitue. Trois formations au programme avec pour objectif une proposition complémentaire de celle du BiblioPôle. Les conteurs vont sur les écoles dans le réseau, se regroupent une fois par mois également et deux soirées contes et une rando contes. Vont travailler à plus de mobilité sur le réseau encore. A Denée, tous les ans, une ou deux personnes se forment : permet que le groupe se dynamise et ne se démotive pas. A Denée, il faut noter la présence d’un professionnel à temps plein sur la bibliothèque qui permet aux bénévoles de se focaliser sur le conte. les formations sont financées par le réseau. Sur les trois formations, deux personnes sont venues de l’extérieur du réseau (pour l’intervention de Muriel Bloch).

Ce qui est important, c’est que les bénévoles formés ne se trouvent pas démotivés ou seuls et que le bénéfice de la formation s’amenuise.

- Coteaux du Layon : pas d’animations au niveau intercommunal hormis l’heure du conte faite par une professionnelle avec peu d’heures. Sur d’autres bibliothèques, des lecteurs uniquement dans leur commune. Pas de conteurs à proprement parler. Les salariés le font aussi sur Thouarcé. Sur Beaulieu, Rablay, St Lambert, il y a également de la lecture (Sylvaine a fait une fois par mois l’heure du conte). Les bénévoles restent sur leur commune : mais les distances entre les communes sont courtes donc on pourrait d’ores et déjà envisager d’aller dans les communes voisines. Une journée Marche à pas contés est organisée chaque année : les bénévoles des trois bibliothèques se regroupent. C’est important de conserver ce RDV.

- Moine-et-Sèvres : Heures du conte durant les vacances scolaires ; une fois par an des conteurs professionnels. Les bénévoles se rencontrent souvent par ailleurs (aux acquisitions par ex), elles se connaissent. Le lien est déjà tissé donc la circulation est plus facile. Elles se rencontrent aussi pour préparer ces animations. Se déplacent sur les bibliothèques. L’obstacle est souvent la formation à Avrillé (beaucoup de kilomètres) : envisager de décentraliser plus les formations. Autre obstacle : les horaires. Dans le réseau 1001 pages, les formations ont eu lieu en soirée ou le week-end…

- CAC : les bénévoles trouvent du plaisir à aller dans les bibliothèques voisines mais les bénévoles se connaissent. Cela fait des années qu’elles travaillent ensemble. Important d’entendre des conteurs professionnels. Deux équipes se sont cristallisées autour des rencontres avec Patricia Ouvrard. Les équipes se soutiennent, ont préparé une histoire pour deux temps au lieu d’un. Cela crée des liens entre les gens. Lire et raconter sont deux choses différentes. Demande de l’énergie. La littérature orale a besoin de professionnel pour être le médiateur. La lecture à voix haute, le conte… chaque genre à sa spécificité. Il faut savoir ce pour quoi on est doué, comment on s’investit, ce avec quoi on est à l’aise et comment on s’y forme. Trouver aussi les ressources (centre de ressources contes à Beaufort par exemple)

- Portes de l’Anjou : Sur Durtal, Martine forme une bénévole mais seulement pour les accueils scolaires (contes et lectures à voix haute) ; sur Daumeray, c’est Josette Ludard. Il y a un souhait de mutualisation. Il faut réussir à motiver et former les bénévoles. Une balade annuelle en aout (circuit de 8 km) qui marche

2

Page 3: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

très bien : 7 lectures, 3 arrêts (pour manger et boire !). On en parle dans les réseaux alentour ! Pas d’heure du conte à proprement parler.

- Réseau de Chemillé : pas d’heure du conte (sauf à Chemillé, deux fois par mois, par professionnels et bénévoles). Groupe de lectures pour adultes (maison de retraite et tout public). Ont essayé mais pas suffisamment longtemps pour que ça s’installe.

- Baugé : bénévoles lectrices dans le Baugeois. Vont faire un conte en juin et décembre à Baugé. Sont en attente d’un peu plus d’encadrement

- Bocage : pas d’heure du conte, mais des lectures animées par une professionnelle. A Maulévrier, des lectures par une bénévole. Une bénévole se déplace et est partante pour plus de choses, mais se sent isolée. Deux apéros contes se mettent en place. Groupe de trois lectrices l’année dernière qui s’est déplacé dans le réseau.

- Saumur : beaucoup de lecteurs à voix haute plutôt que des conteurs. Les heures du conte s’installent progressivement sur le réseau (pratiquement dans toutes les bibliothèques). Initié par un professionnel et les bénévoles ont pris le relai. Elles travaillent aussi avec les classes. Comptent sur le soutien des deux professionnels. Patrice et Maryse ont pensé à mutualiser ce travail mais l’équilibre entre la logistique et la disponibilité des bénévoles n’est pas toujours simple. Ont le projet de créer un groupe de lecture.

Pourquoi ne pas envisager de monter une association de conteurs sur les réseaux ? les plannings, la dynamique seraient de leur fait.

- Montrevault : sur le réseau de Montrevault, pas d’heure de conte d’installée. Des lectrices interviennent auprès des scolaires. Ponctuellement dans une autre bibliothèque mais pas plus pour l’instant.

- Centre Mauges : pas d’heure du conte. Une bibliothèque raconte une fois par semaine aux touts petits. Dans les autres bibliothèques, histoires aux scolaires. Emprunt d’un tapis lecture une fois par an : ce support les aide…

Haut Anjou : Pas d’heure du conte. Groupe de lecture à voix haute (plutôt adulte) en revanche. Circule dans les bibliothèques. Le groupe est constitué de bénévoles des différentes bibliothèques. Envie de leur part de faire de la lecture.

Candé : pas d’heure du conte. Actions et animations comme Bébé Bouquine, animations pendant les vacances scolaires, axées sur la lecture. Pas de partenariat entre les bibliothèques. Un partenariat sur l’apéro lecture mais on en est encore aux balbutiements. Aux professionnels d’être moteur aussi. Estelle se charge des accueils de classe et se considère comme une lectrice plutôt que comme une conteuse

CCOA : heures du conte individuelles. Une bibliothèque avec des heures tous les mois. Une bénévole se déplace facilement dans les communes

Idées/discussion :

Faire les actions dans la durée, associer lecture et formation, donner la place au professionnel, motiver les bénévoles, donner les moyens, préciser public et objectif…

Réflexion en cours au BiblioPôle sur les animations. Avec appels à projets (définition des objectifs, des acteurs…), la possibilité peut-être de subventionner les interventions des conteurs… Aide au

3

Page 4: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

BiblioPôle à la maîtrise d’ouvrage dans le montage de projet (sur des projets bien structurés). Réflexion en cours actuellement.

Anne-Estelle : aimerait de l’aide aux montages de projets Les formations avec les conteurs professionnels sont motivantes.

2. Point BiblioPôle

Personnel :

Alexandra Simon est nommée en remplacement de Joëlle. Elle est responsable du secteur BD et reprend le secteur géographique de Joëlle.

Alexandra Panserrieu rejoint Le BiblioPôle pour un contrat à mi temps : sur le déploiement des liseuses, sur la mise à jour des outils numériques (Twitter, facebook…). Elle est chargée du côté technique et participe aux côtés de Sandrine aux formations liées au numérique

Emmanuel Desos est en contrat, depuis mi-août, à mi temps, à l’équipement.

Huguette Pasquier est partie à la retraite.

Coralie Huet est stagiaire durant 3 mois pour assister Matthieu sur le traitement des CD, traiter l’enquête de satisfaction de Anjou on Air et pour développer la réflexion sur la musique en ligne.

Pour mémoire, Perrine Pageot poursuit son apprentissage, en mi-temps au BiblioPôle. Elle assiste les bibliothécaires et travaille sur un kit de communication pour les outils d’animation.

Travaux au BiblioPôle :

Toujours programmés, il sont à ce jour repoussés. Le permis de construire a été déposé.

Conventionnement :

Des réponses ont été reçues d’à peu près toutes les communes. Déjà des contacts sont avancés avec plusieurs réseaux (dans ce cas, on se place dans une négociation globale, incluant tous les aspects de fonctionnement, à savoir la situation individuelle des communes, mais aussi l’alignement des pratiques du réseau sur les critères, le dépôt de DVD et de CD, etc. Une liste de communes vraiment en difficulté sera étudiée avec M. Rosello et les élus locaux.

Chaque réseau sera étudié avec les bibliothécaires intercommunaux référents. 1er signature officielle le 28/01 à Jarzé avec remise de liseuse et plaque.

Signatures au 1er trimestre pour les communes qui sont opérationnelles. Une trentaine de bibliothèques présentent des dossiers vraiment difficiles.

A noter que le service de desserte continue tant qu’on n’a pas prévenu officiellement les élus et qu’il n’y a pas eu de validations. Par ailleurs, un réflexion sur la desserte est en cours. Une mission d’étude lancée en janvier février : en Vendée, Indre-et-Loire et Mayenne, où il n’y a pas de bibliobus, voir comment cela fonctionne. Toute une série de questions qui seront abordées avec les équipes sur place (moyens, organisation des personnes, du travail, quid des CD et DVD, rôle de conseil, médiation et contact…)

4

Page 5: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

S’agissant des bibliothèques qui déclareraient de fausses informations : le cas échéant, on reprendra contact au cas par cas s’il n’y a pas respect des termes du conventionnement. Il y a eu une remise à plat, L’échéance triennale du conventionnement permet maintenant de travailler avec chacun des communes sur des objectifs raisonnables et leur suivi.

On prendra un temps aussi avec les bibliothécaires intercommunaux pour voir leurs ressentis, leurs impressions, leurs suggestions.

Ouvrage coordonné par Pierre-Yves :

L’ouvrage rejoint les thèmes des discussions des réunions précédentes. L’ouvrage s’intitule « Evaluer la bibliothèque », codirigé avec Valérie Alonzo, directrice adjointe de la bibliothèque Cujas.

L’idée principale est la suivante : de plus en plus on demande aux bibliothèques de rendre compte de leur utilité (sociale, et parfois économique) : comment décrire et valoriser l’activité de la bibliothèque. La 1ere partie est assez générale sur l’évaluation publique ; la 2e partie se penche sur l’évaluation de services particuliers (enquête auprès des publics, comment on évalue la collection pour la faire progresser…) ; la 3e partie est ouverture prospective et internationale.

PYR : on pourrait faire une journée d’études sur le sujet à l’automne sur l’évaluation de la bibliothèque départementale et sur l’évaluation des réseaux.

3. Point réseaux

Reporté à la prochaine réunion

4. Relations avec les pays

Demande de Sylvaine d’aborder ce sujet pour mettre au clair les différentes strates en place qui interviennent sur les questions d’animation (CG, ComCom, Pays, communes…). Comment être efficace ? Comment comprendre les financements ?

Tous les réseaux ne travaillent pas avec les pays ; les conventionnements d’animation culturelle sont-elles en place partout ?

Les pays se positionnent différemment quant à la lecture publique mais les Conventions d’animation et de développement culturel (CADC), signées entre le CG et les Pays, avec financement à la clé, pour le développement d’animation sur le territoire, prévoient un volet lecture publique.

Pays des vallées d’Anjou : le pays est actif pour soutenir un projet lecture sur le territoire de la ComCom des portes de l’anjou : Thème commun sur le territoire, avec une subvention de 500 euros par commune, qui permet de fédérer et de faire un lien entre toutes les bibliothèques (Lire au Pays). La communauté de communes a suivi en attribuant 2500 euros. Ce sont les bibliothèques du territoire qui choisissent un thème, ce thème est transmis au pays qui trouve des spectacles en rapport avec ce thème. Cohérence sur le territoire. Ce thème commun permet aussi de développer des partenariats (école, office de tourisme…). Le thème est choisi en novembre ; le dossier est bouclé en juin pour une plaquette en septembre.

5

Page 6: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

Certains pays s’impliquent dans la lecture et financent des actions. D’autres non mais les bibliothèques peuvent de toute façon prétendre à la CADC : il faut passer par le pays. Il faut un projet de taille suffisante pour obtenir des financements (5000 euros).

Les parcours littéraires et artistiques, autre forme d’intervention, sont pilotés par le service culture du conseil général. Est-ce que les bibliothécaires intercommunaux peuvent être associés ? Le BiblioPôle n’a pas la main directement sur ces parcours.

Anjou Bleu (pays segréen) : à l’échelle du pays un projet (Rendez-vous conte) a été monté, avec les bénévoles et les bibliothécaires. Un grand événement est plus porteur que des actions dispersées ou disparates.

A noter la programmation « villages en scène » dans le pays Loire Layon. S’appuie de cette programmation pour décliner des actions.

5. Après midi d’échanges

Personnes présentes : Typhaine, Marie-Laure, Elise, Pascale, Sophie, Pauline, Camille, Audrey, Anne-Estelle, Maryse, Patrice, Laurence, Chantal, Elisabeth

1. Suggestion de Chantal sur la complémentarité des fonds intercommunaux et fonds propres

Travailler sur l’harmonisation des collections. Quelle complémentarité entre les fonds qui bougent et ceux qui ne bougent pas ?

Saumur : les bénévoles se chargent de l’acquisition des romans adultes ; pour le reste, c’est Patrice et Maryse qui se chargent des acquisitions.

Chemillé et 1001 pages : acquisitions faites en fonction des animations sur le réseau et achat de fonds spécialisés aussi pour compléter les collections existantes. Les fonds pour les animations sont plutôt pour le jeune public pour le réseau 1001 pages.

Elisabeth : ont un budget global de 50 000 euros pour les 11 bibliothèques. Tous les fonds sont intercommunaux ; le budget est partagé entre différents genres. Les bénévoles souhaitent principalement acquérir les romans adultes : le font donc, en allant en librairie. Une partie d’achats en librairie et une partie des achats sur bon de commande (pour voir et supprimer les exemplaires en trop grand nombre). Enfin une partie du budget roman adulte est gardé pour les gros caractères, les prix, les suggestions des bibliothécaires… Des comités de lecture sont aussi organisés.

Le réseau de St Florent : 2 pôles encyclopédiques (La Pommeraye et Saint Florent) et des petites bibliothèques dont les fonds sont plus facilement échangeables. Pas tous les sujets dans les bibliothèques de proximité. Il est important de s’appuyer sur la configuration du territoire.

Sur Cholet, 15 000 euros de budget prévus pour les achats intercommunaux, pour 12 bibliothèques. Réfléchissent à la répartition de ce budget (7500 adultes, 7500 enfants : et au-delà). Sur la question posée,

6

Page 7: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

il n’y a pas forcément de réponse toute faite… commencer par un état des lieux des fonds et appliquer une politique documentaire (en fonction des animations, en fonction des livres achetés par les bibliothèques).

Un autre moyen, selon Elisabeth, peut être de voir la répartition des fonds dans les bibliothèques (entre adultes et enfants) par rapport au nombre de prêts…

CCOA : 2600 euros de budget intercommunal ; chaque commune a aussi son budget. Ont bénéficié de la prime réseau du BiblioPôle (5000 euros). Elise répartit cet argent suite au désherbage en développant des valises spécifiques. Ces valises, une fois qu’elles auront fait le tour de toutes les bibliothèques, seront réparties dans les fonds de chaque bibliothèque.

A Chemillé, les valises sont également réparties dans les bibliothèques. Budget intercommunal de 5000 euros. Il existe des valises pour les animations qu’elles conservent car ce sont des outils pratiques. Elles ont aussi fait des valises avec des livres piochés dans chaque bibliothèque pour qu’elles tournent partout (ex sur les romans historiques, les polars, les sélections…). Audrey fait pareil avec les coups de cœur.

Les valises qui tournent ont une place spécifique, sont mises en évidence, ne sont pas intégrées. Sur Chemillé, 20-30 doc par valises. Les documents sont identifiés comme faisant partie d’une valise. Les prêts sont bons selon les thèmes

Sur Chemillé avaient envisagé de faire une valise sur les albums pour adultes mais c’est compliqué. Gros travail de médiation à faire.

2. Demande de Marie-Laure : tarification unique

Marie-Laure tendrait vers la gratuité mais pas facile d’harmoniser dans toutes les structures. Est-ce que tarification commune dans les réseaux ? est-ce que des bibliothèques gratuites ?

30% des bibliothèques sont gratuites en France (selon une étude de la BBF qui date un peu) et les inscriptions dans ces structures ont augmenté.

Elisabeth : tant que les budgets étaient communaux, ils n’ont jamais réussi. Mais du moment que le transfert intercommunal a été fait, les tarifs sont communs (gratuit pour les moins de 18 ans et 10 euros pour les autres). Les usagers paient un service de lecture publique global. Prochaine étape : passer à la gratuité totale en évaluant le temps passé notamment sur la régie…

Saumur : tarif réseau ; un tarif dans chaque commune ; tarif complémentaire de 7 euros

Sur le réseau du Haut Anjou, plus de tarif réseau. Un bénévole s’inscrit où il veut et peut aller dans toutes les communes du réseau. Des bibliothèques associatives refusent la gratuité… Marie-Laure cherche un levier pour la gratuité. Est-ce que la perte de recettes doit être compensée par la commune ou la ComCom ?

Audrey : tarif unique de 5.5 euros par personne, 11 euros par famille avec « obligation » que le lecteur s’inscrive dans sa commune

Chemillé : 12 communes ont un tarif commun (sauf Chemillé). Forfait supplémentaire pour ceux qui veulent aller à la bibliothèque de Chemillé. Forfait famille.

7

Page 8: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

Les retours dans n’importe quelle commune sont importants aussi. Des lecteurs ont des scrupules aussi à aller dans d’autres communes que la leur…

Marie-Laure : avant d’arriver à la gratuité, peut-être essayer d’harmoniser les communes payantes. Mettre en avant que Contigné, une des trois bibliothèques gratuites, a un nombre d’inscrits très au-dessus des autres…

Ca pourrait être intéressant de faire un point à l’échelle du département sur la gratuité, sur le fonctionnement de ces structures, sur l’impact sur le nombre d’inscrits…

Sur Chemillé aimerait au moins la gratuité pour les enfants. S’appuyer sur des exemples ailleurs dans le département ou dans d’autres départements.

Sur St Florent, 50% des enfants sont inscrits du fait de la gratuité de la carte…

3. Demande d’Audrey : répartition des tâches des bibliothécaires intercommunaux

Travail intercommunal mais aussi une part de travail communale (pour l’aide, le soutien aux communes). Elisabeth avait essayé d’évaluer le temps passé à ses tâches (coordination, rotation de documents BDP-bibliobus, comités de lecture et acquisitions, animations, soutien technique aux bénévoles (animation, formation)… aujourd’hui travaille à la répartition entre les bibliothécaires qui sont tous aujourd’hui intercommunaux.

Audrey : 50% interco, le reste des 50% divisé entre les 4 communes (contes, ateliers avec les classes…) : a trouvé cela sur le site CG49. Audrey est payée par les 4 communes (donc 4 fiches de paie par mois). Ces questionnements ne se posent pas dans les autres réseaux car le salaire est versé par la communauté de communes…Les bibliothécaires intercommunaux en place ne peuvent pas évaluer ou passer le même temps dans chaque commune. C’est difficilement mesurable, selon les projets, les périodes de l’année, etc.

Au niveau des bénévoles et collègues, y a-t-il une hiérarchie ? non, pas de relation de hiérarchie avec les bénévoles. Définir la place de chacun, le rôle de chacun, les missions… La Mayenne réfléchit à tout ça également.

Intéressant de poser la question aussi aux élus de savoir comment les bibliothécaires intercommunaux sont perçus. Fiches métiers disponibles sur le site du CNFPT. Dépend aussi si la compétence est entière ou non. Sur St Florent, la logique est différente : un responsable (Elisabeth), deux assistantes et des agents dans les 2 bibliothèques ressources qui rayonnent sur les bibliothèques de proximité. Et les bénévoles ont toute leur place dans ce fonctionnement.

Important que les professionnels fassent des permanences, restent en prise avec le concret. C’est la porte d’entrée du métier (face au public, aide à l’achat, conseil, gestion du logiciel…). Il n’est pas question de prendre la place des bénévoles comme certains élus ou bénévoles ne le craignent. Venir en supplément du bénévole.

Sur le réseau Moine et Sèvre, les permanences des professionnels ne se font que sur St Macaire mais des bénévoles d’autres communes demandent une présence des professionnels (CF. l’article publié sur le blog sur les bibliothèques anglaises…). Pour chaque type de documents (sauf BD et romans adultes), des

8

Page 9: · Web viewRéunion des bibliothécaires intercommunaux – jeudi 24 janvier 2013 Ordre du jour : - Intervention suivie d’un tour de table de Claire Guillermin, conteuse professionnelle,

comités d’acquisition avec une salariée et des bénévoles (5 du réseau). Des bénévoles ressources vont s’investir et les choix vont être faits pour tout le réseau (après lecture des documents et réunion pour choisir les documents retenus).

Prochaines réunions jeudi 30 mai et jeudi 17 octobre ( !!! changement de date pour ce dernier)

9