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NUMERO 4 – 2011 L’HUMAIN REPREND LE POUVOIR

CONTRIBUTEURS

Chris Anderson

Rédacteur en chef du magazine américain Wired. En 2006, il est l’auteur de LA LONGUE TRAÎNE : LA NOUVELLE ÉCONOMIE EST LÀ (Pearson – Village mondial)

Abdel Bounane

Fondateur et directeur créatif d’Amusement, magazine consacré aux jeux vidéo, au numérique et à la culture interactive.

Jesse James Garrett

Architecte de l’information et de la conception d’interaction, il est l’auteur de l’ouvrage LES ÉLÉMENTS DE L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR (New Riders Publishing).

Rahaf Harfoush

Responsable de la stratégie des médias sociaux au World Economic Forum. Elle a œuvré activement au concept du Web 2.0. lors de la campagne de Barack Obama.

Michel Lévy-Provencal

Cofondateur du site d’informations Rue89, il est aujourd’hui président de l’association TEDx Paris, antenne française de l’association américaine TED qui organise des conférences où s’expriment les esprits les plus innovants du moment.

Frédéric Martel

Ancien attaché culturel aux États-Unis (2001-2005), chercheur associé à l’Institut national de l’audiovisuel (INA) et journaliste à France Culture, il vient de publier MAINSTREAM, ENQUÊTE SUR CETTE CULTURE QUI PLAÎT À TOUT LE MONDE (Flammarion).

Dominique Piotet

Président de l’Atelier BNP Paribas à San Francisco, ce journaliste est le coauteur de COMMENT LE WEB CHANGE LE MONDE : L’ALCHIMIE DES MULTITUDES (L’Atelier). Il intervient sur l’antenne de BFM.

Elene Usdin

Photographe, elle se lance à sa sortie de l’École nationale des arts décoratifs de Paris, en 1996, dans l’illustration pour la presse et l‘édition. Le déguisement et les accessoires sont intimement liés à son questionnement sur le paraître.

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Retrouvez les interviews en vidéo sur le site Internet de SFR PLAYER

Directeur de la publication : Julien Villeret. Directeur de la rédaction : Jérôme Richez. Responsable de projet : Bénédicte Rouet. Création et réalisation : ISSN : en cours. Impression : Stipa, imprimeur labellisé Imprim’Vert. Magazine imprimé sur papier certifié PEFC. Crédits photos : DR, Samuel Bollendorff, Didier Coquatrix, Raphaël Dautigny, François-Régis Durand, Thierry Gonzales, Fico, Frédéric Stucin, William Parra, Alex Profitt. Crédits illustrations : Luca Falcone c/o Valérie Oualid, Chris Haughton.

EDITO

L’HUMAIN AVANT TOUT

En 2011, l’humain reprend le pouvoir sur la technologie ? La question peut paraître étonnante. Et pourtant, si le numérique nous accompagne chaque jour un peu plus, les objets technologiques s’effacent. La disparition progressive d’interfaces, manettes, télécommandes ou encore l’avènement du cloud computing illustrent cette tendance. Les données sont accessibles. L’information nous suit partout. Nous sommes libres d’aller et venir tout en restant connectés. La facilité d’usage prime : les objets du quotidien se pilotent d’un geste ou, mieux encore, par la pensée. La technologie devient intuitive, presque naturelle. Elle apporte aussi une incroyable potentialité de changement. Que ce soit dans la ville, à la maison, en entreprise, tout se met en place pour que les frontières entre le online et le offline s’estompent. Alors, est-ce la fin de la technologie apparente ? À vous de juger avec ce nouveau numéro du magazine SFR PLAYER. Pour nous, de toute façon, c’est l’humain avant tout.

DÉCRYPTER LES TENDA NCES 2011

L’ÈRE DE LA MAÎTRISE

Ch r is A nd ers o n , r éda cteur en ch ef de W ir ed et aut eur d e deux o uv ra ges m aj eur s s ur le num ér iq ue LA LONGUE TRAÎNE : LA NOUVELLE ÉCONOMIE EST LÀ et de FREE : ENTREZ DANS L’ÉCONOMIE

DU GRATUIT, don ne so n ana lyse d e la ré vo lut io n num ér i qu e en cou rs . E t e n ab o rde le s cha ngem ents et les co nsé q uences .

Dans quels domaines la technologie numérique pourrait-elle à votre avis apporter des progrès significatifs ?

La prochaine grande opportunité réside dans les domaines de la médecine et de la santé. Nous entrons dans une ère où les patients vont prendre toujours plus la maîtrise de leur propre santé. Ils se connectent par le biais de médias sociaux et partagent des informations, contournant ainsi les canaux de soin traditionnels. La « loi de Moore » qui, de nos téléphones à nos foyers, rend les capteurs connectés abordables et omniprésents, permet aux utilisateurs d’obtenir un nombre toujours croissant de données liées à leur santé, des fluctuations de poids aux heures de sommeil en passant par l’exercice physique et les indicateurs métaboliques. Parce que ces capteurs sont tous connectés à Internet, ces informations sont toujours plus partagées et génèrent une explosion de données sur leur quotidien, qui peuvent amener des éléments de réponse aux questions sur les choix et les conséquences auxquels les essais cliniques traditionnels répondent rarement. Ces données personnelles accessibles en temps réel peuvent également créer un feedback porteur d’informations qui aident les gens à faire de meilleurs

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choix. Ces « observations quantifiées du quotidien », présentées de manière amusante et attractive, peuvent faire prendre conscience aux gens des conséquences des choix qu’ils font, qu’il s’agisse de nourriture ou de sommeil, et favoriser les comportements préventifs. De General Electric à Nintendo, les entreprises se servent déjà de ces techniques pour encourager des habitudes plus saines, et il ne faudra pas longtemps avant que votre téléphone ne fasse office de coach et qu’il ne contrôle votre santé de manière permanente et vous félicite des avancées réalisées. D’une manière aussi amusante que le check-in Foursquare, mais cette fois avec des résultats durables pour votre santé.

Selon vous, quel est l’impact du succès des tablettes du type iPad sur l’économie numérique ?

Je pense que les tablettes représentent l’avenir des médias professionnels et, pour la plupart des entreprises, les premiers modèles économiques à même de concurrencer l’économie papier. Parce que leur utilisation en position détendue, tactile et en haute définition est bien plus immersive que l’expérience du clavier et de la souris ou position tendue vers l’avant face à un ordinateur traditionnel. Les premiers chiffres le prouvent : là où les sessions Web durent généralement deux à trois minutes, celles d’applications iPad durent souvent plus d’une heure. Qui dit intérêt et temps consacré dit argent à la clé. Je pense que les modèles de contenus payants devront toujours lutter sur la Toile, où les barrières d’entrée sont peu élevées et la concurrence infinie. Mais, sur les tablettes, qui font la part belle à du rich media léché et soigné, les consommateurs ont montré qu’ils sont heureux de payer pour ce qu’ils estiment en valoir la peine.

L’ouverture des données publiques, l’open data, modifie-t-elle la relation entre les citoyens et les organismes publics ?

Je pense que l’open data peut être un puissant facteur de changement social et politique, mais je reste prudent sur le niveau d’adhésion que lui réserve le citoyen lambda. Ces données semblent plus efficaces dans les mains d’intermédiaires comme la presse, les activistes politiques et les organisateurs de communautés, qui analysent et interprètent les données pour aboutir à des conclusions qui sont plus faciles à comprendre pour l’individu. Parfaite illustration, la récente analyse du Los Angeles Times des données sur les enseignants de Californie. Bien que les données aient permis aux demandeurs de classer les professeurs individuellement, peu de parents ont souhaité le faire. L’enquête a plutôt souligné la très grande difficulté à identifier et à récompenser les meilleurs enseignants et a apporté des preuves quantitatives de la nécessité d’une réforme structurelle. Les données en tant que tel n’étaient pas suffisantes : elles devaient être analysées et présentées par de bons communicants (l’équipe du journal en l’occurrence), et c’est alors seulement qu’elles pouvaient susciter un changement social et politique.

Comment concilier vie numérique et vie privée à l’heure de la généralisation des réseaux sociaux ?

La seule chose obsolète est le concept de protection universelle de la confidentialité. Certains vont préférer une quasi-absence de confidentialité, pour les avantages sociaux que leur confère cette vie publique. D’autres voudront au contraire une protection maximale et choisiront de ne révéler que le strict minimum. La leçon de la génération Facebook est que la confidentialité dépend d’un curseur que chacun bloque selon ses critères personnels. La seule garantie présumée est qu’il s’agit d’un choix éclairé, que chacun comprend bien les conséquences de ses propres choix en la matière. Le principal défi à l’heure actuelle consiste à aider les gens à comprendre les conséquences de leurs choix. Il ne s’agit pas

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uniquement d’avoir des conditions générales claires, il s’agit aussi d’un apprentissage générationnel. Ce n’est que lorsqu’elle s’apprête à intégrer le marché du travail que la génération Facebook saisit pleinement ce que le « cache Google » signifie : elle se rend compte que ses photos de soirées de fac bien arrosées ne peuvent être effacées d’Internet. La prochaine fois, ces gens-là rehausseront un peu leur niveau de confidentialité.

Chris Anderson est l’auteur de LA LONGUE TRAÎNE ET DE FREE : ENTREZ DANS L’ÉCONOMIE DU GRATUIT (éditions Pearson)

HYPER TV : LE GRAND CHAMBARDEMENT

« Qu’est-ce qu’il y a à la télé ce soir ? – Tout ! » Voilà, résumée en deux phrases, la révolution qu’est en train de connaître la télévision. Vous croyiez pourtant l’avoir déjà vécue ces dernières années avec l’arrivée de la TNT, de la VOD… Eh bien, accrochez-vous à votre canapé, car le grand chambardement du petit écran commence à peine.

Internet envahit le petit écran

L’arrivée dès 2011 d’Internet sur la quasi-totalité des gammes de téléviseurs proposés au grand public donnera accès aux meilleurs services de la Toile (réseaux sociaux, moteurs de recherche, sites de partage de vidéos…). Ils feront l’objet d’offres spécifiques que sont en train de concocter constructeurs et diffuseurs. « Les chaînes de télévision n’ont pas le choix », précise Bernard Fontaine, directeur délégué aux technologies des nouveaux services à France Télévisions. Les nouveaux services numériques doivent s’harmoniser sur les écrans des téléviseurs connectés. Tous les industriels s’y mettent, tel Thomson, qui a passé un partenariat avec Canal+.

De leur côté, les opérateurs qui avaient déjà franchi l’étape Internet (la neufbox de SFR, première à diffuser Dailymotion, compte six millions de vidéos vues chaque mois) peaufinent leur offre triple play. La sortie de la nouvelle box de SFR, mi-novembre, en est une illustration. SFR y intègre notamment une interface de navigation 3D qui rend l’accès à tous les services et contenus beaucoup plus fluide et intuitif et permet de naviguer simplement dans l’ensemble des programmes proposés.

Après les États-Unis en octobre dernier, Google lancera l’an prochain en France, sa Google TV, en concurrence avec Apple TV. Cette offre présentera des contenus issus d’un partenariat avec des éditeurs de programmes. Pour France 24, le journal télé devrait, par exemple, pouvoir être consulté par thème, par situation géographique. Il devrait aussi pouvoir être sous-titré en différentes langues, être le fil conducteur pour une consultation hypermédia… « La consommation de la télévision va se délinéariser », annonce Daniel Scolan, président de WizTivi, start-up spécialiste du développement d’applications pour les téléviseurs et les box. « Au lieu de regarder des chaînes en continu, le consommateur aura la maîtrise de ce qu’il regarde », ajoute-t-il. Et plus encore. Il y aura vraiment tout, ce soir à la télé.

INTERVIEW

Mich el Lév y- P r ov encal , C of ond ateur du s i te d ’ i n fo rm a t io ns Rue 89 e t pr és i dent de T EDx P a ri s

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« L’arrivée de nouveaux acteurs dans l’univers de la télé bouleverse son équilibre économique. La question est de savoir comment la création va continuer d’être assurée dans cet écosystème en devenir. Le phénomène apparaît très similaire à ce que l’on a connu avec la presse écrite et le Web  : des opérateurs diffusent gratuitement et massivement du contenu face à des éditeurs habitués à un modèle payant. Il faut espérer qu’une volonté politique se manifeste pour aider à produire des modèles capables de générer de la valeur. L’enjeu étant de permettre aux usagers de continuer à consommer l’audiovisuel comme ils le souhaitent. Cela va être une vraie bataille  : quelle place pour la publicité, pour l’exclusivité, est-ce que le système du premium avec des offres comme la haute définition ou pourquoi pas la 3D apporteront suffisamment de valeur pour pouvoir être monétisés  ? Cela s’annonce passionnant. »Retrouvez l’interview vidéo de Michel Lévy-Provencal sur le site Internet de SFR PLAYER

UNE TÉLÉ TRÈS AU COURANT

Ne branchez pas et… ça marche ! Tel pourrait être le slogan d’une pub pour le téléviseur que commercialisera l’an prochain le fabricant chinois Haier. En effet, son alimentation électrique sera assurée grâce à un système de transmission d’énergie à distance du nom de WiTricity mis au point par le MIT de Boston. Son prix, lui, n’a pas encore été transmis.

3D : MILLE ET UN AVATARS

Même la mode s’y met. Les personnes installées au premier rang du dernier défilé de Jean-Paul Gaultier ont pu, en chaussant des lunettes stéréoscopiques, découvrir en 3D les tissus imprimés du créateur parisien. Gadget ? Peut-être, mais surtout signe d’un phénomène qui semble désormais bien installé. Effet Avatar ? En tout cas, si le film de James Cameron a marqué une étape dans l’histoire du cinéma, il a aussi ouvert de nouveaux horizons aux consommateurs d’images. En témoignent le succès des films 3D qui l’ont suivi et l’annonce d’un Star Wars 3D pour 2012. Au point qu’aujourd’hui le public souhaite pouvoir expérimenter chez lui cette nouvelle sensation visuelle.

« Dans un an, ça va exploser »

Toujours à la pointe en matière d’adoption des nouvelles technologies, le jeu vidéo est en ébullition. Deux consoles jouent à l‘avant-garde : la Xbox 360 de Microsoft, dont le premier jeu 3D, Crysis 2, sortira début 2011, et surtout la PS3 de Sony, sur laquelle tournent déjà des jeux 3D, qui permet aussi de lire des films dans le même format. Enfin, Nintendo a promis la sortie de sa 3DS pour mars prochain.

Côté télévision, on s’agite aussi. Dans le sillage de Canal+, qui avait diffusé en 3D la Coupe du monde de football 2010, plusieurs chaînes, dont Canal+, ont déjà assuré qu’elles avaient des projets, notamment dans le documentaire. La société de production Gedeon vient d’ailleurs d’ouvrir une filiale consacrée à la 3D. Pour son PDG, Stéphane Millière, « dans un an, la télé 3D sera là, et ça va exploser ». Beaucoup d’autres, pourtant, se hâtent lentement, car les coûts de production sont importants : de 30 à 50 % supérieurs à ceux d’une réalisation classique. Et puis « la 3D étant une illusion d’optique qui trompe le cerveau, elle implique aussi une nouvelle manière de filmer », rappelle Gilles Thery, responsable de la production HD à TF1.

Reste l’interrogation sur le rythme d’équipement des particuliers, pour l’heure quasi nul. Tous les constructeurs proposent désormais des écrans 3D, mais qui nécessitent l’utilisation de lunettes. Toshiba a toutefois créé la surprise en présentant début octobre deux téléviseurs 3D

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LCD glasses-less (sans lunettes), qui devraient être commercialisés dès décembre sur le marché japonais.

En attendant, on pourra toujours se rabattre sur son mobile. Un accessoire, le 3DeeSlide (annoncé à 20 dollars), qui se place au-dessus de l’écran, permet en effet l’affichage d’images stéréoscopiques : il fonctionne déjà pour l’iPhone 3G et 3GS et sera bientôt disponible pour l’iPhone 4 et l’iPad.

INTERVIEW

Ni ls A zi os m ano f f , P r és i dent du C ub e , centr e de cr éat i on e t de fo rm a t io n num ér iq ue i nsta l lé à I ssy - les - Mo ul in eaux

« Après le cinéma, la 3D relief va investir la télévision en offrant une meilleure qualité de représentation. Cette nouvelle forme d’holographie, diffusée sur des écrans de plus en plus immersifs, deviendra également interactive. Plus besoin de lunettes et de manettes de commande, grâce aux interfaces gestuelles, nous pourrons interagir avec l’image et vivre des expériences sensorielles beaucoup plus fortes. Des formes de contenus inédits, comme les fictions participatives faisant de nous des acteurs, pousseront beaucoup plus loin l’imaginaire des jeux vidéo massivement multijoueurs. L’avenir de la télévision passera également par son maillage de plus en plus fin avec Internet et les réseaux sociaux. Les communautés virtuelles vont se substituer au mass public, et les créateurs inventeront des dispositifs d’interaction sociale scénarisés, centrés sur les utilisateurs, qui marqueront l’entrée dans l’ère de la TV 3D relief participative. »Retrouvez l’interview vidéo de Nils Aziosmanoff sur le site Internet de SFR PLAYER

INTERACTIVITÉ : ADIEU CLAVIER, ADIEU SOURIS

Il s’appelle QB1. C’est un ordinateur-robot. Grâce à une caméra 3D intégrée, il peut vous voir et vous reconnaître pour vous faire apparaître à l’écran sous forme d’un avatar numérique mobile. Il vous suffit alors de bouger et de « passer » sur les icônes pour, par exemple, sélectionner un disque, augmenter le volume… « Jusqu’ici, les ordinateurs ont été développés et pensés pour être utilisés de manière individuelle, pour une activité fixe nécessitant de la concentration. Le clavier et la souris étaient donc adaptés, explique Frédéric Kaplan, ingénieur à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, le concepteur de QB1. Mais avec l’essor d’Internet permettant davantage d’activités ludiques comme écouter de la musique, regarder des vidéos, ces périphériques sont dépassés. »

Jouer avec le corps sans manette

C’est donc naturellement dans l’univers du jeu que ces interfaces « organiques » vont créer dès 2011 une petite révolution. Microsoft ouvre le bal avec Kinect, un périphérique qui, branché à sa Xbox 360, permet d’interagir par commande vocale, reconnaissance et mouvement d’images. On peut ainsi jouer avec son seul corps sans recours à aucune manette. Pranav Mistry, étudiant prodige du MIT, a, lui, conçu un prototype, SixthSense, qui transforme par exemple n’importe quelle surface en écran pour se connecter à Internet. Avec son invention, lorsque les pouces et index de son utilisateur se rejoignent pour former un rectangle, cela déclenche immédiatement un appareil photo. Si l’index dessine une arobase, le mobile accède aussitôt au courrier électronique. La webcam, elle, analyse ce qui se trouve devant elle. Un livre  ? Elle tentera de lire le titre et de se connecter sur le site Amazon pour accéder à des informations complémentaires…

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Encore plus fort, la commande par la pensée devient réalité. « Le cerveau humain est la chose la plus complexe de l’univers. Nous sommes maintenant en mesure de mettre son étonnante puissance directement au service des technologies de notre quotidien », affirme Paul Lowchareonkul, PDG de PLX Devices, une start-up californienne qui a conçu Xwaves, un casque capable de piloter son iPod grâce à l’analyse des signaux électriques émis par le cerveau. On peut d’ores et déjà le commander. Son prix : 99 dollars. Abordable pour une transmission de pensée…

« IL EST PROBABLE QUE NOUS AYONS TOUT SIMPLEMENT UNE LARGE VARIÉTÉ D’ÉCRANS AVEC LESQUELS NOUS POURRONS INTERAGIR DANS UN ENVIRONNEMENT EN LIGNE. »

JESSE JAMES GARRETT, COFONDATEUR ET PRÉSIDENT D’ADAPTIVE PATH, AUTEUR DES ÉLÉMENTS DE L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR

CONTRÔLE PAUME

Taper sur la paume de sa main pour écouter une chanson, passer un appel ou tout simplement jouer. C’est le principe de Skinput, un projet actuellement développé par Chris Harrison, doctorant à l’université Carnegie Mellon (Pennsylvanie). Développé en partenariat avec Microsoft, le système fonctionne avec un brassard attaché au biceps, un pico-projecteur pour créer un clavier virtuel et des capteurs. Les vibrations émises par les doigts sur le clavier sont interprétées par un logiciel qui transmet l’instruction à l’appareil connecté.

CLOUD COMPUTING : L’INTELLIGENCE EST PARTOUT

Appelons-le François. Il a vingt-huit ans, habite une grande métropole. Le matin, il allume son ordinateur pour écouter de la musique sur Deezer (Deezer.com) ou encore Spotify (Spotify.com). Il sort de chez lui et profite de son trajet en bus pour entamer, depuis sa tablette, une partie de son jeu préféré en réseau avec ses amis. Il écoute sa playlist depuis son mobile. Agent commercial, il se connecte depuis son PC et son smartphone à une plate-forme cloud. « Cloud » comme cloud computing, ou l’intelligence et la mémoire numérique dispersées. Une informatique dans les nuages qui permet aussi bien de se distraire que de travailler.

Une informatique décentralisée, dématérialisée

Cette informatique décentralisée, dématérialisée signifie simplement que les données comme les applications pour les faire tourner ne sont plus stockées sur les ordinateurs mais sur des serveurs extérieurs (installés dans d’immenses « fermes » informatiques un peu partout dans le monde). Une véritable révolution dont l’aboutissement sera la transformation de l’informatique en une commodité aussi banale que l’eau ou l’électricité. Un atout pour les grandes entreprises, qui y trouveront un moyen d’absorber leurs pics de consommation informatique (au moment des comptes, par exemple) sans acheter des machines ou des logiciels qu’ils n’utiliseraient que très ponctuellement. Mais aussi un formidable accélérateur d’innovations pour les technologies de l’information et de la communication (TIC) qui souhaitent tester des nouveaux produits ou services avant de se lancer en louant du temps de machine sans investissement prohibitif.

Forcément, cela donne des idées à tous les créateurs d’applications. On le constate cette année avec la musique. La connexion à des services comme Deezer ou Spotify pour écouter via son iPhone ou son PC est devenue presque aussi banale que d’aller piocher un CD dans sa bibliothèque.

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En 2011, le phénomène s’amplifiera encore pour les jeux vidéo. « Les jeux en ligne vont continuer à gagner en sophistication et en popularité. Ils seront bientôt accessibles sur toutes les plateformes, lesquelles communiqueront entre elles via le Net », constate Jason Kapalka, cofondateur et directeur de création de PopCap Games. Ainsi, il sera possible, grâce au cloud, de débuter une partie sur sa tablette dans le métro et de la continuer une fois rentré chez soi sur son ordinateur ou son téléviseur.

« LE JEU, LA MUSIQUE, LA VIDÉO PASSENT TOUS DU CÔTÉ DU CLOUD. À L’AVENIR, NOUS AURONS MOINS DE MACHINES (CONSOLES, BOX, ETC.) AUTOUR DE NOTRE TV. »

ABDEL BOUNANE, DIRECTEUR DE LA PUBLICATION AMUSEMENT ET CHRONIQUEUR NUMÉRIQUE SUR CANAL+

E-SANTÉ : L’ASSURANCE ANTIDÉPENDANCE

Les technologies appliquées à la santé sont un formidable laboratoire d’innovations. Et encore plus à une époque où les patients sont de plus en plus informés et peuvent bénéficier d’une assistance à domicile. D’importantes évolutions devraient apparaître dans ce secteur prochainement. Des structures se mettent en place en France pour accompagner le développement de ce nouveau domaine. Parmi elles, le Centre National de Référence santé à domicile et autonomie de Nice ou encore le centre e-Santé à Toulouse, où des projets sont expérimentés et suivis jusqu’à leur mise sur le marché. « Par exemple, nous travaillons actuel-lement sur un système de capteurs disposés dans la maison qui permettent à la fois aux patients d’effectuer eux-mêmes une mesure de leur état de santé et qui déclenchent une alerte au moindre problème, explique Anne Decq, la directrice du centre. Un moyen d’éviter les hospitalisations et d’assurer le maintien à domicile des personnes âgées. » « Ce sont des innovations très impressionnantes, constate Amandine Brugière, coauteur de BIEN VIEILLIR GRÂCE AU NUMÉRIQUE (FYP Éditions). Mais, plus que la dépendance, le véritable problème pour les personnes âgées, c’est l’isolement. Les technologies peuvent remédier à cela, en apportant de nouvelles manières d’être en lien. Parmi les initiatives dans ce sens, Aidons-ensemble, une plateforme créée aux États-Unis et adaptée en France, permet de fédérer un réseau d’aides autour d’une personne âgée. » Pour faciliter le maintien à domicile, SFR vient de lancer SFR Family Connect, pour améliorer l’échange entre les seniors et leurs proches avec des services de communication multimedia simplifiés et disponibles depuis leur télévision. En matière d’e-santé le facteur clé ne sera pas seulement l’innovation mais sa prise en main et son appropriation par des publics moins avertis.

UN LIVRET DE SANTÉ 2.0

Plus besoin d’aller chez le médecin avec ses anciennes ordonnances. Le futur dossier médical personnel (DMP), qui sera lancé fin 2010 et déployé courant 2011, permettra le partage d’informations entre le patient et ses différents médecins traitants. Accessible via Internet et entièrement sécurisé, ce dossier facilitera une prise en charge coordonnée des soins dans le respect du secret médical et de la vie privée du patient. Objectifs : économies et meilleur suivi médical.

GREEN TECH : MON COMPTEUR VOIT LA VIE EN VERT

Notre planète électrique est en plein buzz. L’origine de cette agitation  ? Le smart grid. Diable ! Imaginez votre lave-vaisselle qui se mettrait en route au moment où le vent commence à souffler

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et fait tourner votre éolienne. La scène résume toute l’ambition du projet. Un mariage entre le secteur de l’énergie et les technologies informatiques pour réduire l’empreinte écologique sur la planète avec des objectifs clairement affichés : « Intégrer davantage les énergies renouvelables – dont beaucoup ont une production intermittente – dans le réseau », explique Regis Le Bars, chef du service recherche et technologies avancées à l’Ademe ; optimiser la consommation d’électricité par, notamment, l’installation d’une nouvelle génération de compteurs communicants, qui offrent un double avantage : leurs relevés en temps réel sont transmis via Internet ou téléphone mobile aux distributeurs, qui peuvent ainsi mieux faire face aux pics de demandes  ; l’usager, de son côté, maîtrise mieux sa consommation d’énergie. Pour répondre aux exigences européennes en la matière, ERDF a lancé Linky. Ce programme, en phase d’expérimentation à Tours et à Lyon, devrait concerner à terme trente-cinq millions de compteurs électriques. Il va falloir aussi entreprendre la modernisation les infrastructures du réseau, indispensables pour les mises à jour tarifaires à la demande, la gestion des retours d’informations, donc l’automatisation de tout le processus de distribution. On comprend mieux le buzz…

« SI LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE EST TECHNOLOGIQUE, ELLE EST AUSSI COGNITIVE ET SOCIALE. »

ÉRIC CHAUVELOT, RESPONSABLE ANALYSES ET ÉTUDES DE L’ASSOCIATION COMMUNICATION ET INFORMATION POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE (ACIDD)

CITÉ NUMÉRIQUE : PLEIN FLUX SUR LA VILLE

Elles flashent toutes pour la nouvelle technologie. De Bordeaux à Issy-les-Moulineaux, de Venise à Toulouse, les municipalités s’essayent au Flashcode. Ainsi, la Ville rose en a récemment disséminé plus de trois mille. Ces codes-barres en deux dimensions, nommés Mobulles et réalisés par la société Connecthings, sont venus orner monuments publics, Abribus, horodateurs, stations de vélos, etc. Pour le métro et le bus, par exemple, ils donnaient l’horaire et les arrêts, les dernières actualités du réseau de transpot local Tisséo. Une manière de développer une grille d’information plus actualisée, plus rapide et plus complète que celle qui est déjà offerte aux usagers. À condition de télécharger au préalable l’application idoine pour lire ces stickers.

Les grands principes de la ville de demain sont déjà posés

Cette expérience vise à familiariser les habitants avec les tags, à leur faire (re)découvrir leur cité et, en même temps, à les informer… Un test grandeur nature de la ville intelligente de demain. Comprenez une ville capable de restituer une multitude d’informations en temps réel. Le parking affiche complet ? Pas de problème, des capteurs installés le long des trottoirs vous informent aussitôt des places de stationnement disponibles dans les environs. Votre train est en retard  ? Vous en serez informé en temps réel sans qu’il soit nécessaire de vous rendre à la gare. « Le numérique va permettre de décongestionner les flux, les déplacements, donc d’accroître la mobilité de chacun », assure Maxime Schirrer, géographe, enseignant au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).

« Les grands principes de la ville de demain sont déjà posés. Ne manquent plus que des infrastructures en haut débit fiables et suffisamment de panneaux, de sites équipés de puces et de capteurs intelligents pour lui donner vie », résume André Loechel, président de la Fondation des

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territoires de demain et du Réseau européen des villes numériques. Dès lors, « l’homme et sa ville passeront de l’âge de l’économie individuelle à celui de la connaissance collective ».

INTERVIEW

MA XI ME SC HIR R E R , Do cteur en ur ba nis m e et en géo gra ph ie , en se i gnant ch er cheu r au Co ns erv ato ir e na t io nal des ar ts e t m ét i ers (C nam )

« L’homme prend davantage part à la ville communicante »

« Les transports en commun deviennent des relais d’activités où les usagers peuvent se connecter à Internet, téléphoner et même continuer à travailler sans être physiquement sur leur lieu de travail. L’homme est d’ailleurs chaque jour amené à prendre part davantage à la ville communicante : le médecin doit s’équiper d’un ordinateur pour lire le dossier médical électronique de son patient, le garagiste d’un boîtier électronique pour effectuer un diagnostic automatique sur le lieu de la panne… Mais attention, certains peuvent se sentir exclus de cette nouvelle société. Ces citoyens, que j’appelle «  analphanets », pourraient être les premières victimes d’une fracture technologique sans précédent. »Retrouvez l’interview vidéo de maxime Schirrer sur le site Internet de SFR PLAYER

TABLETTES : LA PRESSE SANS LE PAPIER

L’information a fait son petit effet. « Amazon vend désormais plus de livres numériques que de livres traditionnels », s’est félicité cet été Jeff Bezos, fondateur et PDG de la célèbre librairie en ligne. Des livres au format Kindle, bien sûr, du nom de son lecteur lancé il y a à peine trois ans. Partenaire de nombreux quotidiens, Amazon permet désormais à sa tablette d’accéder aux versions en ligne de nombreux quotidiens. Ces terminaux uniquement destinés à la lecture s’adressent à un large public car ils proposent une vaste gamme d’ouvrages et sont simples d’utilisation. La Fnac, premier libraire et premier vendeur de tablettes multimédias en France, vient d’ailleurs de succomber à ses charmes, avec le fnacbook, son lecteur de livres numériques. Cette « liseuse » électronique donne directement accès à sa plateforme de téléchargement disposant d’un catalogue de 80 000 livres et de 750 BD. Un appareil vendu avec une connexion incluse Wi-Fi et 3G de son partenaire… SFR.

D’autres tablettes aussi performantes qu’un mini-PC vont envahir le marché. Ces petits écrans, tactiles pour la plupart, amorcent une nouvelle révolution numérique. Ergonomiques, ludiques, addictives, elles donnent un vilain coup de vieux aux ordinateurs. Elles dépassent l’idée de la simple transposition. Le succès, cette année, de l’iPad d’Apple a fini de convaincre les plus sceptiques (plus de dix millions d’unités vendues, au moins vingt millions en 2011). Depuis, pas une semaine ou presque sans qu’un constructeur n’annonce sa propre tablette  : PlayBook de BlackBerry RIM, Samsung Galaxy Tab…

Comment monétiser ces nouvelles offres ?

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L’année 2011 s’annonce décisive pour certains. À entendre Janet Robinson, PDG du New York Times, le numérique peut sauver la presse, en créant une communauté de lecteurs autour d’une marque reconnue et fiable. Comment monétiser cette nouvelle offre ? Cette papesse des médias a tranché en s’apprêtant à rendre au début de l’année 2011 le plus grand quotidien national américain payant sur Internet et sur tablette, au-delà d’un certain nombre d’articles consultés. « Nous prenons notre temps, car nous ne voulons pas créer un mur payant qui décourage nos lecteurs fidèles », souligne-t-elle. Son groupe vient, avec le Washington Post et Gannett (USA Today), d’investir 12 millions de dollars dans Ongo, jeune société californienne qui travaille au lancement d’un service de lecture et de partage des informations.

En réalité, Janet Robinson adopte une stratégie déjà déployée en France par bon nombre de titres comme Les Échos, Le Figaro ou Le Monde. Stratégie qui consiste à conserver un tronc commun d’informations gratuites en se rémunérant sur d’autres à plus forte valeur ajoutée (chroniques, interviews vidéo, informations audio, infographies…).

Le journal customisé fait lui aussi ses premiers pas. L’idée est de créer des kiosques numériques autour de plusieurs familles de titres qui donneront la possibilité à leurs abonnés de se bâtir un journal en fonction de leurs envies. Les lecteurs vont-ils suivre ? Pour certains, « rien n’est encore gagné pour la presse. Son problème n’étant pas qu’une question de support, mais aussi de format et d’habitude de lecture ».

« L’IPAD EST UNE RÉVOLUTION CAR IL INAUGURE LA FIN OFFICIELLE DE L’INFORMATIQUE, DE L’ORDINATEUR COMME OUTIL DE TRAVAIL. IL INTRODUIT LA VIE NUMÉRIQUE. »

RAFI HALADJIAN CRÉATEUR DU LAPIN CONNECTÉ NABAZTAG

Retrouvez l’interview vidéo de Rafi Haladjian sur le site Internet de SFR PLAYER

UN CANARD QUI JOUE AU PLUS FIN

Vous trouvez les tablettes trop encombrantes ? Sony a pensé à vous. Le japonais a rendu public un prototype d’écran flexible révolutionnaire. Il est si souple et si fin qu’il se roule autour d’un crayon sans que l’image restituée soit déformée.

RÉALITÉ AUGMENTÉE L’E-RÉEL, ÇA CHANGE LA VIE !Depuis le 9 octobre, une exposition très particulière est proposée au MoMA, la Mecque de l’art moderne à New York. Elle n’est effet visible que par les visiteurs qui auront téléchargé une application spécifique sur leur smartphone. Géolocalisés à l’intérieur du musée, ils voient apparaître sur leur écran des œuvres qui s’inscrivent dans l’espace qui les entoure. Et le plus fort est que cette exposition s’est préparée à l’insu des responsables du MoMA ! Bienvenue dans le monde de la « réalité augmentée », celui où l’image réelle s’enrichit d’éléments virtuels imperceptibles naturellement.

Cette technologie est en passe de gagner le marché du mobile grâce à de multiples applications pratiques disponibles sur tous les types de smartphones. En temps réel et à la demande, il sera possible d’insérer quantité d’informations écrites, graphiques, vidéo, aux images filmées. Certaines mêmes en 3D. Une sorte de mise en scène personnalisée de notre environnement.

Une forte plus-value et non un gadget

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Le développement de ces nouveaux services va être considérable. Pour s’orienter dans la ville, par exemple. L’application Métro Paris guide vos pas en temps réel en utilisant les images de l’endroit où vous vous situez. Le quartier où vous vous promenez est séduisant  ? Pointez votre appareil sur les immeubles qui vous entourent, et la base de données de Meilleursagents.com va vous indiquer le prix moyen du mètre carré dans cette rue. Passionné de culture  ? Au musée du quai Branly ou à Versailles, votre smartphone se transforme en audioguide qui vous décrypte les détails d’un tableau ou propose des quiz en rapport avec les œuvres.

Du côté de l’e-commerce, les perspectives sont, elles aussi, prometteuses. « Ces innovations offrent une forte plus-value en aidant le client à mieux consommer. Nous ne sommes plus du tout dans le gadget », affirme Olivier Audouze, directeur marketing de Total Immersion, société qui fournit des solutions logicielles pour la réalité augmentée. Tester un maquillage, essayer des lunettes ou des vêtements grâce à son ordinateur et sa webcam était déjà possible. « Dans l’année à venir, toutes ces applications vont arriver sur nos téléphones portables », poursuit Olivier Audouze. Couplées à un réseau social, elles donnent au shopping une nouvelle dimension : « Cette veste me va bien ? »« LA QUALITÉ DE LA RÉALITÉ AUGMENTÉE SUR MOBILE VA CONNAÎTRE DE GROS PROGRÈS. DE NOUVEAUX COMPOSANTS VONT AMÉLIORER LA CORRÉLATION ENTRE IMAGE RÉELLE ET IMAGE VIRTUELLE. »

DAVID NAHON, CHARGÉ DES TECHNOLOGIES DE VIRTUALITÉ IMMERSIVE CHEZ DASSAULT SYSTÈMES

SARA VOUS FAIT VOYAGER DANS LE TEMPS

Découvrir le patrimoine architectural d’une ville en 3D sur l’écran de son mobile. Avec le système SARA développé par le NAI (l’institut néerlandais d’architecture), on va pouvoir obtenir des informations sur le passé, le présent et même le futur (si des projets sont à l’étude) des bâtiments qui nous entourent. Photos, vidéos, modélisation en 3D, la gamme des informations sera très large. SARA se présente également comme un outil collaboratif qui offre la possibilité d’ajouter leurs propres informations sur les monuments. Rotterdam est la première ville à être scannée par l’application. Toutes les grandes villes néerlandaises devraient ensuite entrer au répertoire.

OPEN DATA : LIBÉREZ LES DONNÉES

Le site communautaire britannique, Where does my money go? (Where does my money go.org) a le mérite d’être clair : où va mon argent ? Un des premiers en Europe issus du mouvement open data, il propose une représentation graphique détaillée des dépenses publiques. Son objectif : faciliter l’interprétation et la valorisation des données économiques mises à la disposition du public par les institutions gouvernementales. Les Anglais ne sont pas seuls à vouloir… tout savoir. « C’est une tendance profonde, qui trouve ses origines aux États-Unis avec le projet Data.gov, lancé en 2009 par l’administration Obama, et qui se répand partout dans le monde », indique François Bancilhon, responsable du projet hexagonal Data Publica, qui vise à recenser « les jeux de données publiques » disponibles afin qu’ils puissent être utilisés par les développeurs. « En France, le phénomène prend corps dans trois domaines : la transparence de l’action publique, la création ou l’amélioration des services aux habitants, et les sciences

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humaines », indique Daniel Kaplan, délégué général de la Fondation pour l’Internet nouvelle génération (Fing).

Des exemples ? Le site Nosdéputés (Nos députés.fr), développé par le collectif Regards citoyens, analyse l’activité des parlementaires à partir de données issues du Journal officiel et d’informations recueillies à l’Assemblée nationale. Le site d’information Owni (Owni.fr) quant à lui, s’est attaché à constituer une base de données des bureaux de vote afin que tous puissent se saisir de ces données et en fassent jaillir du sens. Comme le rappelle le « datajournaliste » Nicolas Kayser-Bril, avec l’open data, il s’agit d’interroger les données plutôt que les témoins, puis de faire comprendre par l’image certaines idées que les mots seuls ne peuvent faire passer.

Un travail d’alchimiste

Et les entreprises ? « Elles devraient aussi profiter du mouvement », selon Gilles Babinet, cofondateur de Captain Dash (Captain Dash.com), une jeune start-up qui propose à ses clients un service permettant de croiser leurs données internes avec des données socio-économiques issues de l’open data (indices de niveau de vie, d’éducation, météo…) afin d’améliorer leur stratégie marketing. Quant à La Poste, elle songe à mettre une partie de la quantité énorme de données qu’elle produit à la disposition de développeurs pour voir s’ils peuvent créer de nouveaux usages auxquels elle n’aurait pas pensé. Et transformer ainsi en «  pépites » des données « brutes ». Un travail d’alchimiste, en somme.

INTERVIEW

X avie r Cro u an , Dir ecteu r de l ’ i nno va t io n num ér iq ue à Rennes

À Rennes, tout se sait

Précurseur en matière d’open data, Rennes a déjà rendu public un large éventail de données non nominatives, issues de son réseau de transports (Keolis Rennes) et de 1 500 organismes publics et associatifs. Une initiative qui a permis de créer de nouveaux services sur mobiles, comme une application de calcul des itinéraires pour les personnes à mobilité réduite et un système de géolocalisation des services publics.

Retrouvez l’interview vidéo de XAVIER CROUAN le site Internet de SFR PLAYER

INTERVIEW

Ni co l as N o va , D ir ecteur de r ech erch e à L i f t , agence d ’ inn ov at io n s ur les usa ges des techn olo gie s num ér iq ue s

« Une nouvelle vie citoyenne se dessine »

« Outre les cartes, tous les services des collectivités territoriales disposent de vastes réservoirs de données qu’elles peuvent ouvrir au public pour les valoriser  : des informations sur les réseaux électriques, sur les flux de transports, sur les habitants… Mais attention, il y a trois questions à se poser avant de lancer le processus. Les données elles-mêmes sont-elles fiables et à jour  ? Lorsqu’elles concernent les habitants, sont-elles rendues anonymes pour garantir la protection de leur vie privée ? Qui va les exploiter, des acteurs publics ou des sociétés privées  ? Tout cela va créer un mouvement de nature à redéfinir la vie citoyenne, dont j’espère qu’il ne se limitera pas à une

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seule approche informatique, mais qu’il sollicitera les compétences d’urbanistes, de sociologues, d’architectes et de designers… »

RÉSEAUX SOCIAUX : UN RÉEL À PARTAGER

Incontournable. Le cadeau virtuel est le dernier must en matière de jeux sociaux en ligne. Un formidable outil de promotion. Il en existe désormais sur quantité de sites et de toute nature. Un exemple ? FarmVille (Farmville.com). Ce jeu disponible sur Facebook, dont l’objet est de gérer une exploitation agricole, fait un tabac aux États-Unis. Les grands-pères en mal d’imagination peuvent ainsi offrir un tracteur virtuel à leur petit-fils pour qu’il augmente sa productivité. « Certains utilisateurs sont prêts à payer 50 dollars pour acquérir ce genre de biens », assure Alexandre Léchenet, de La Netscouade, agence spécialiste des nouveaux métiers émergents du monde numérique. Une manne pour les associations.

Jeu virtuel, dons sonnants et trébuchants

Le programme alimentaire mondial (PAM) travaille aujourd’hui en collaboration avec la société Zynga, créatrice de FarmVille, pour tenter de recueillir des fonds en faveur de ses programmes d’alimentation. Il suffit pour les joueurs (une cible potentielle de 215 millions de personnes) de cliquer sur une icône pour faire un don, non virtuel lui.

Zynga a ainsi aidé le PAM à recueillir 1,5 million de dollars à la suite du séisme en Haïti, en encourageant les joueurs de FishVille, YoVille, FarmVille et Café World à acheter des produits du PAM.

Appel aux dons donc, promotion d’une marque, et même revente avec plus-value de ces biens… Leur marché, évalué à 1,6 milliard de dollars en 2010, devrait atteindre 2,1 milliards en 2011 pour les seuls États-Unis, selon une étude réalisée par Inside Network, un cabinet qui analyse l’écosystème du jeu social. Gageons que le déploiement international par Facebook de sa monnaie virtuelle (les « crédits » sont l’équivalent des « miles » des compagnies aériennes) devrait encore faire monter la facture.

Mais l’évolution des réseaux sociaux ne se limite pas à cela. La bataille qui les met aux prises est d’ailleurs loin d’être finie. Entre les services innovants (Facebook vient de lancer son application de géolocalisation en France, Où sont mes amis ?) et les concurrents du réseau de Mark Zuckerberg (comme Diaspora, fondé sur le respect absolu de la vie privée), l’actualité s’annonce chargée.

D’autant que de nouvelles plateformes jouent la spécialisation. Certaines, comme Foursquare, vous offrent la possibilité de donner un avis, une recommandation sur vos sujets de prédilection (culture, lieux, gastronomie…). Vos « amis » suivront vos interventions, dont l’écho s’étendra à leur réseau et pourra faire de vous une micro-célébrité, si vous êtes actif et performant.

INTERVIEW

R aha f Ha rf ou sh , D ir ectr ice as so c ié e au W or ld Eco nom i c Fo ru m, ex - me m br e de l ’ é q uip e «  no uvea ux m édi as  » de B ar ack Ob am a pe ndant s a cam p agne

« Les barrières entre les mondes physique et numérique s’effacent »14

« Les réseaux sociaux ayant su créer un nouveau rapport à notre propre identité, la vie numérique est devenue un prolongement de notre vie réelle. Du coup, les barrières entre ces deux mondes s’effacent, permettant par exemple de savoir avec Foursquare si un ami est au restaurant, avec Twitter ce qu’il a mangé, avec Facebook qui il a rencontré. Aujourd’hui, le mobile est en train de s’imposer comme une sorte de portail, permettant de rester en contact avec notre monde physique et numérique. La multiplication des réseaux peut favoriser une forme de reconnaissance sociale au sein d’une communauté ou dans une discipline particulière. Mais devenir une star sur Internet est aussi difficile que dans la réalité, où l’on peut être connu un jour et oublié le lendemain  ! La vraie vie doit toutefois demeurer essentielle. Si la pression pour se connecter ne cesse de s’accroître, il est nécessaire d’apprendre à poser de nouvelles barrières. »Retrouvez l’interview vidéo de Rahaf Harfoush sur le site de SFR PLAYER

DE VIVE VOIX

L’ANNÉE 2011 VUE PAR LES COLLABORATEURS SFR

V ingt- c in q co l lab o r ateur s no us p r ésent ent à leur m ani ère le s der niè res inno v at io ns S FR et no us l iv ren t leur v is io n po ur l ’ année à veni r .

Cédric et Jérôme

Cédric et Jérôme ont contribué à la création d’une offre de jeux à la demande inédite, qui donne à toute la famille la possibilité de jouer ensemble, et sans console, sur la télé grâce au cloud.

« La 3D s’impose dans notre société au cinéma, dans les jeux vidéo… Cette tendance s’affirmera encore plus en 2011. Dans le jeu, on a vu arriver des images de plus en plus naturelles et toujours plus précises. On va vers quelque chose de plus en plus réel, et la 3D va s’imposer au grand public grâce aux écrans 3D sans lunettes. », Cédric Genin, Responsable nouveaux services, pôle Musique, jeux et audience

« Les lockers de contenus et d’applications en ligne seront pour moi l’innovation la plus marquante. Ces services permettent d’accéder à tous nos contenus personnels en ligne sans les transférer. Tout est disponible immédiatement sur le réseau et accessible depuis tous les écrans. », Jérôme Guyard, Responsable de projet, pôle Solutions musique et jeux

AXEL

Axel a piloté la mise au point d’une infrastructure informatique pour les entreprises qui souhaitent bénéficier des avantages du cloud computing de façon souple et réactive. Grâce à un extranet, elles peuvent, en temps réel et selon leurs besoins, adapter le nombre et le type de serveurs mis à leur disposition par SFR.

« Le cloud, qu’il soit computing, gaming ou autre, arrivera en force en 2011 et sera enfin à la portée du plus grand nombre. Après que les Hotmail, Google et autres géants du Web ont utilisé ces technologies pour faire face à leurs besoins gargantuesques, le grand public pourra bénéficier de ces systèmes innovants, tant sur l’évolutivité que sur les modèles économiques. », Axel Mery Responsable développement applications transverses - services hébergés, SFR Business Team

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MATTHIEU ET CÉDRIC

Matthieu et Cédric ont participé au projet « Contenus 3D » qui vise à rendre disponible cette technologie sur écran TV grâce à la fibre optique.

« La télé connectée va se développer l’an prochain. Cela aura un grand impact sur le marché et va bouleverser le partage des données au sein du foyer. On pourra aller sur Internet, regarder des vidéos sur YouTube et visionner ses photos sur Picasa, le tout via notre télé. Cela va révolutionner l’écosystème de la maison connectée et constitue un challenge pour les opérateurs qui vont devoir innover pour que les box restent le point d’accès privilégié à Internet et aux différents services autour de la TV et des contenus. », Matthieu Boccuse Chef de produit marketing - fibre optique, pôle Produits

« La fibre optique va garantir aux abonnés le multi-HD et plusieurs services en haute définition dans un même foyer. Cela va permettre à un membre de la famille de surfer à très haut débit pendant que d’autres joueront aux jeux vidéo en 3D ou HD sur Internet ou commanderont un film en VOD, sans qu’il y ait d’incidence sur la qualité des services.  », Cédric Mergen Chef de projet fibre optique, pôle Déploiement réseaux

LAURENT ET ARMEL

Laurent et Armel ont travaillé sur le projet « Interface cérébrale ». Ils ont mis au point des interfaces ludiques pour illustrer la commande d’objets numériques à distance. Elle est rendue possible par des casques qui se pilotent par de petits gestes du visage… ou des états mentaux.

« Je mise sur un renouveau de la plateforme Android. L’arrivée de formats de périphériques intermédiaires entre l’iPhone et l’iPad permet d’appeler des personnes avec des formats plus larges et des applications adaptées à ces formats. L’autre innovation sera l’essor de la réalité augmentée avec l’insertion d’objets 3D. Cela ouvre la voie à toutes sortes d’applications pour s’affranchir des barrières temporaires. », Laurent Metaut, Responsable de domaine, Lab Innovation

« Les interfaces gestuelles marqueront les esprits en 2011, à l’instar de l’accessoire Kinect pour la console Xbox 360 de Microsoft. Le corps devient la manette de jeu grâce à une caméra fixée sur la console et qui permet d’interagir par commande vocale, reconnaissance de mouvement et d’image. La facilité d’utilisation et l’interface novatrice devraient garantir son succès. », Armel D’Almeida Responsable d’étude, Lab Innovation

JÉRÉMIE

Jérémie a porté la candidature de SFR au label Diversité de l’Afnor. Obtenu par SFR, ce label certifie l’engagement de l’entreprise dans une politique de non-discrimination.

« L’innovation marquante en 2011 sera le développement de l’e-santé et le maintien à domicile des personnes âgées et/ou dépendantes. Avec une webcam reliée à une télé connectée et un terminal simple d’usage, de nombreux services pourront être rendus aux personnes isolées : communication instantanée avec la famille, échange avec les structures d’assistance… Un service utile et solidaire

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qui contribuera à la réponse de la société au vieillissement de la population. », Jérémie Boroy Direction Relations Régionales, SFR Collectivités région Sud-Ouest

LUCIE

Lucie a piloté la mise au point du service « SFR Répondeur+ » qui permet de personnaliser les annonces d’accueil de son répondeur pour certains contacts ou pour certaines périodes.

« Selon moi, en 2011, la voix haute définition va révolutionner la téléphonie mobile. Grâce à une nouvelle norme de compression audio et à une excellente acoustique, les conversations sont plus claires, et la sensation de proximité entre les interlocuteurs est améliorée. La France est pionnière dans ce domaine. Être sous couverture 3G et avoir un mobile adapté suffira pour gagner en qualité d’écoute. », Lucie Laurendon, Chef de produit services de joignabilité, pôle Services voix enrichie.

JEAN-MARIE

Jean-Marie a supervisé le développement de « SFR Family Connect  ». Ce service facilite les échanges entre les seniors et leurs proches en leur proposant d’accéder, via leur écran de télévision, à un panel de services interactifs et multimédias simplifiés.

« Avec la télévision connectée, on se rapproche encore plus de la réalité. L’interactivité est omniprésente : se connecter à Internet pour consulter des informations, recevoir la notification d’un e-mail ou rester en contact avec ses proches sans avoir à allumer l’ordinateur. La télé devient un nouvel outil pour maintenir le lien. Ça va énormément se développer en 2011. », Jean-Marie Dunand, Responsable e-santé, pôle Nouveaux marchés.

EMMANUELLE

Emmanuelle travaille avec Emmaüs Défi à la mise en place d’un programme de téléphonie mobile solidaire qui permet aux personnes démunies de bénéficier d’un coup de pouce pour sortir d’une situation difficile. Outre des cartes prépayées à tarif solidaire, elles bénéficient d’un véritable accompagnement pédagogique et social.

« L’an prochain, la solidarité en ligne devrait encore s’affirmer. Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux apportent un plus en matière de solidarité. Ils offrent une tribune aux associations qui se manifestent dans différents registres : appels à bénévolat, levées de fonds, dons… Pour 2011, je mise donc sur le Web au service de la mobilisation et de la solidarité. », Emmanuelle Potin, Responsable du pôle Engagement solidaire et Fondation SFR

CHRISTIAN

Christian a lancé un partenariat innovant dans le domaine de l’entrepreneuriat social. Avec l’entreprise La Petite Reine, SFR pourra faire livrer, par Cargocycle®, des mobiles commandés par les professionnels et les particuliers.

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« Les sites d’échange du type Le Bon Coin ou PriceMinister se développent. Ils favorisent le développement durable en valorisant des produits d’occasion qui peuvent encore être utilisés. Ils répondent aussi à une problématique de pouvoir d’achat. Mais l’échange de produits permet également de recréer du lien social de proximité dans une période où les consommateurs préfèrent faire leurs courses localement plutôt qu’en centre commercial. », Christian Boileau, Directeur production et logistique

JULIEN ET PIERRICK

Julien et Pierrick ont piloté le développement du « Pack Business de SFR », une offre tout en un pour les PME et TPE, Ce service quadruple play regroupe standard téléphonique, accès Internet haut débit professionnel, téléphonie fixe et mobile illimitée et répondeur unique.

« L’année 2011 va offrir à l’utilisateur bien plus de confort dans sa sphère professionnelle car tous les outils qu’il utilise vont converger. C’est le poste de travail de demain. Il pourra, depuis son mobile, son poste fixe ou son ordinateur portable, consulter un seul agenda et avoir accès à toute sa liste de contacts. Un gain de temps et d’efficacité non négligeable, surtout pour des petites entreprises qui n’auront à gérer qu’une seule base de données. », Julien Dumez, Responsable marketing petites entreprises, SFR Business Team

« Le paiement sans contact par le mobile sera incontournable. Tous les facteurs technologiques sont réunis. Un simple contact à une borne de paiement sécurisé suffira. Populaire au Japon et à l’essai à Nice, ce service pratique et rapide est destiné à remplacer carte Bleue, espèces, carte d’abonnement ou titre de transport. », Pierrick Alletz, Chef de marché très petites entreprises, SFR Business Team

AXELLE ET MATHIEU

Axelle et Mathieu ont développé un service de géolocalisation, «  Mobile Street Marketing ». Le principe : un SMS vous informe d’une promotion à l‘approche d’un magasin.

« La télévision interactive sera l’innovation à suivre l’année prochaine. Une innovation de masse qui va révolutionner notre façon de consommer la télévision. À chacun sa télé, quand on veut, comme on veut. », Axelle Faure, Responsable marketing relais de croissance, SFR Régie

« Je parie sur le succès du service Répondeur+ de SFR. C’est la première fois qu’on peut personnaliser plusieurs annonces selon ses humeurs et ses correspondants. C’est la possibilité de s’approprier sa ligne. Il y a une interactivité nouvelle entre le message neutre qui se lance pour mes contacts professionnels et le message plus personnel adressé à mes amis. On arrivera peut-être bientôt à des répondeurs géolocalisés. », Mathieu Gras, Responsable des solutions de géolocalisation, pôle Géolocalisation, stores et dev zones.

STÉPHANE

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Stéphane pilote et développe l’usage des services liés à l’identité numérique pour SFR. Ils reposent sur des systèmes de certification qui permettront ensuite à chaque client équipé de justifier de son identité officielle auprès d‘assureurs, de banquiers, d ‘organismes de crédit, de sites de jeu en ligne… et aussi de l’État et des collectivités.

« Le marché du “sans contact” sur mobile symbolise l’innovation. Le mobile s’utilise comme pass pour prendre les transports en commun, disposer d’une carte de réduction pour les magasins et régler ses achats chez les commerçants. Un prélancement a eu lieu à Nice, et le concept devrait se développer dans les grandes villes. Bientôt, on n’aura plus que son mobile en poche. C’est une vraie révolution. », Stéphane Baudais, Responsable business développement identité numérique, pôle Paiement et nouveaux marchés

YANN

Yann participe au lancement de l’application « Portier Vidéo », qui permet de visualiser qui sonne chez soi et de piloter à distance l’ouverture de sa porte depuis un iPhone.

« 2011 verra l’apparition d’objets connectés dans notre vie quotidienne. Le précurseur lapin Nabaztag avait valeur de maquette, mais n’avait pas d’application définie. Certains objets quotidiens sont maintenant connectés (cadres photo, balance), et d’autres vont suivre jusqu’à connecter toute la maison. Avec l’essor des terminaux portables tactiles, le rêve de voir nos objets nous obéir au doigt et à l’œil devient réalité. », Yann Le Bihan , Chef de produit, pôle Maison connectée

LAURIANE ET STÉPHANE

Lauriane et Stéphane ont piloté le développement de trois services pour permettre au plus grand nombre de profiter de fonctionnalités de Facebook, même lorsqu’on ne possède pas de webphone.

« Les réseaux sociaux géolocalisés sont une tendance qui va s’imposer. L’utilisateur pourra signaler à ses amis où il se trouve, connaître les commerces situés à proximité… Cela va favoriser les échanges interpersonnels mobiles de type chat ou microblogging. », Lauriane Bailly Chef de produit Le Pack Facebook, pôle Communications mobiles enrichies

« Les réseaux sociaux seront associés à des moyens de communication contextuels (lieu, événement, groupe) et des capacités qui permettront de communiquer plus simplement au sein de groupes restreints. », Stéphane Silvert, Responsable de projet, pôle Solutions suite de communication

JULIETTE, OLIVIER ET CHRISTOPHE

Juliette, Olivier et Christophe représentent le groupe projet qui a développé la nouvelle offre « neufbox Evolution de SFR », concentré d’innovations en phase avec les nouveaux usages de la télévision.

« Je pense que la convergence fixe-mobile sera incontournable en 2011. Elle offre de nombreuses facilités et va vraiment bouleverser nos habitudes. », Christophe Coudeiras, Responsable projets innovants, pôle Grands projets réseaux

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« La télé connectée sera la tendance la plus marquante. C’est une nouvelle façon de consommer puisqu’on retrouvera tous les avantages du Web sur son téléviseur : chercher une information, rester connecté avec ses amis et sa famille, visionner ses photos sur Picasa, regarder des vidéos sur YouTube, choisir ses programmes à la carte… », Olivier Kouvarakis, Directeur ligne produit, pôle Maison connectée

« L’accès à ses contenus à distance va se développer. Chacun pourra ainsi les retrouver partout, et tout le temps en dehors de chez lui via les smartphones et les tablettes… Cela sera beaucoup plus fluide et intuitif. », Juliette Damez, Chef de marché ADSL et fibre optique, Marketing ADSL et fibre

JONATHAN ET RODOLPHE

Jonathan et Rodolphe ont participé au développement d’une application destinée à localiser, en mobilité, les hotspots Wi-Fi proches, et cela en réalité augmentée.

« Selon moi, la tendance qui se dessine est la marginalisation du PC grâce aux progrès des équipements mobiles et nomades. Demain, les utilisateurs auront accès à tous leurs univers depuis leur webphone ou leur tablette, plus intuitifs et ergonomiques, et n’utiliseront leur ordinateur que pour certaines tâches très spécialisées. », Jonathan Rogez, Chef de produit applications mobiles, pôle Applications pour webphones et tablettes

« En 2011, les applications seront multi-écran et fonctionneront sur les tablettes, le téléviseur et les mobiles, ce qui offrira une expérience utilisateur beaucoup plus cohérente et permettra d’accéder à ses contenus préférés de n’importe où. », Rodolphe Marsot, Responsable des plateformes Android, Windows, Samsung, pôle Développement terminaux et applications mobiles

STYLE 2011

TENDANCE GEEK

SFR P LA Y ER a inv i té A b del B o unane , f ond ateur d ’A m us em ent , m agaz in e l i fes ty le s ur le s lo i s i rs num ér iq ue s , à pr és enter ses co up s de cœ ur 2 01 1. Le r ésu l tat   : h uit gr ande s tenda nces

num ér iq ue s cr i s ta l l i s ées p ar h ui t pr odu its e sse nt ie l s .

Retrouvez l’interview vidéo d’Abdel Bounane sur le site Internet de SFR PLAYER

ON THE GO

« À l’heure où les êtres humains évoluent dans des mégalopoles surpeuplées, les innovations technologiques permettent aux individus de se déplacer librement et de manière de plus en plus autonome. »Ryno Motors vient de mettre au point un véhicule révolutionnaire qui répond astucieusement aux besoins de mobilité en terrain urbain. Vous aurez bientôt l’opportunité d’acquérir ce scooter électrique à roue unique qui s’équilibre grâce au poids de votre corps. Avec une vitesse de croisière de 40 km/h et une envergure réduite de moitié par rapport à un deux-roues classique, c’est le véhicule idéal pour les sorties en ville comme pour frimer au feu rouge.

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MUSIQUE INTERACTIVE

« Si les extraterrestres existent, ils vont être sûrement bluffés de nous voir jouer de la musique. Rien que pour eux, on vous présente la musique du futur. »Le Beamz Interactive Music System semble tout droit sorti d’un épisode de Star Trek, et pourtant c’est un instrument de musique tout ce qu’il y a de plus réel et fonctionnel. Il se branche à votre ordinateur et vous permet, tel un joueur de harpe intergalactique, de produire et d’assembler un répertoire de sons ou de mélodies en coupant la trajectoire des rayons laser avec vos mains. Bienvenue en 2050.

ECOLOGEEK

« C’est tout fait respectable de faire joujou avec des gadgets futuristes à la technologie de pointe, mais cela n’empêche pas de garder un œil sur la bonne santé de notre planète. »Démonstration. Le Hobby-Grade de chez Horizon est un petit bijou de bolide télécommandé qui ne pollue pas car… il fonctionne entièrement à l’hydrogène. Un ingénieux système appelé HydroFill lui permet de stocker énergie solaire et eau, pour ensuite les transformer en un gaz combustible écologique. Résultat : de meilleures performances et une autonomie plus longue que les traditionnelles voitures téléguidées à batteries.

INTERFACES 3.0

« Le futur est fait de ces nouvelles interfaces qui permettront à l’homme de mieux communiquer avec les machines. Et si finalement, un jour, les ordinateurs et les êtres humains ne faisaient plus qu’un ? »L’Adaptive Keyboard de Microsoft n’est encore qu’un prototype, mais se rapproche bien de l’idée que l’on se fait des claviers de demain. Un écran tactile permet d’accéder facilement aux différentes applications de l’ordinateur et en simplifie l’utilisation. Et chaque touche du clavier est numérisée et peut être personnalisée à loisir. Le tout devient un accessoire hyper-ludique qui va assurément changer notre façon de pianoter.

ROBOT ROCK

« On a tous déjà vu des robots au moins une fois dans sa vie. Ils n’appartiennent plus à la science-fiction ni au futur, ils sont désormais parmi nous. Et on peut même en avoir un à la maison  ! Dans la catégorie “robot de salon”, nous avons choisi le Mech RC. »Ce bel humanoïde de taille respectable saura assurément vous divertir lors des longues soirées d’hiver. Capables de reproduire une centaine de mouvements et de sons préprogrammés, ses dix-sept servomoteurs de précision font de lui le droïde le plus attachant du marché. Quant à son caractère, combattant, danseur ou athlète, c’est vous qui le programmez. Tel maître, tel robot !

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LA SCIENCE POUR TOUS

« La science se limite pour certains aux livres de physique-chimie et aux laboratoires de savants un peu délurés. Certains produits actuels vont un peu plus loin. »L’éducation d’un geek en herbe se fait dès le plus jeune âge. C’est pourquoi vous aurez à cœur de lui offrir ce joli set de cubes en bois qui reprend, de A à Z, les nombreuses références scientifiques des films de science-fiction. En plus de lui apprendre l’alphabet, vous susciterez peut-être chez lui, qui sait, une vocation scientifique.

GEEK CHIC

« Être un geek qui a la classe, ça ne tient pas à grand-chose. Il suffit parfois juste d’affirmer son penchant pour les nouvelles technologies et la science-fiction avec style. »Motorola joue la carte de l’originalité et habille son dernier smartphone aux couleurs de R2-D2. Véritable must have pour les fans de Star Wars, il se dégaine en side kick et bénéficie de la technologie Droid2. Élu meilleur outil de communication pour Jedi, ne vous étonnez pas si, du fond de votre poche, il réclame votre attention avec d’étranges « bips-bips », tel R2-D2.

DO IT YOURSELF

« Le concept “do it yourself” plait beaucoup. Et pour cause : il s’agit de fabriquer des objets technologiques soi-même et de s’improviser bricoleur 2.0. Monter son ordinateur seul relevait souvent de l’exploit et nécessitait une certaine connaissance en informatique. »Aujourd’hui, le VIA Artigo A 1100 est un petit PC compact que l’on reçoit en kit et que l’on prend plaisir à assembler. Un concentré de technologies performantes avec notamment un nanoprocesseur de 64 bits à 1,2 GHz pour pouvoir dire fièrement à vos amis  : « C’est moi qui l’ai fait ! »

SFR INNOVE

NE ZAPPEZ PLUS NAVIGUEZ !Co ncen trée d ’ inn ov at io ns en ph as e avec les no uvea ux b es oi ns et les at tente s du pu b l ic , la

neuf bo x Ev o lut io n de SF R per m et de v i vr e une no uv el le exp ér ience T V grâ ce no tam m ent à un e inte rf ace de nav iga t io n plus intui t iv e .

Améliorer le service à ses clients, est une priorité, c’est pourquoi SFR lance, deux ans seulement après sa première offre, une nouvelle box blanche ultra-performante, qui devrait entrer rapidement dans les foyers français.

Une nouvelle interface de navigation

Conçue tel un cylindre en 3D, l’interface graphique qui s’affiche à l’écran se pilote désormais via sa télécommande sans aucun apprentissage préalable. On ne zappe plus, on navigue à travers une interface plus intuitive. Cette nouvelle interface permet de mixer entre la vidéo à la demande et le direct. Tous les choix sont proposés : mosaïque, résumé du programme en cours,

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guide des programmes, émissions ou films à enregistrer, VOD… On accède ainsi directement et plus simplement aux services et contenus (plus de 150 chaînes incluses et plus de 170 en option, sans oublier le service de vidéo à la demande), à la télé à la demande (Canal+, M6 Replay) et à une reprise des vidéos de Dailymotion.

Un accès depuis les webphoneset les tablettes

Très prochainement, il sera possible aux téléspectateurs équipés d’un webphone ou d’une tablette de télécharger gratuitement une application, leur permettant ainsi d’enregistrer à distance leurs programmes favoris, consulter le guide des programmes, des vidéos à la demande etc… Équipée d’une clé Internet 3G+, la neufbox Evolution permet de rester connecté depuis son ordinateur portable lors de ses déplacements ou à la maison dans les cas de non-disponibilité du réseau.

Un concentré de technologie

Dotée du Wi-Fi dernière génération, de prises réseau Ethernet très haut débit ou encore d’un bouton « éco » qui permet d’optimiser les consommations d’énergie, la nouvelle box est également compatible 3G et fibre (un port est dédié). Les équipements périphériques ont également bénéficié de nouveaux développements : un décodeur avec une capacité de stockage allant jusqu’à 200 Go, et la possibilité d’y plugger consoles de jeu, carte SD, clé USB ou disque dur externe. Et une nouvelle télécommande omnidirectionnelle, pour une expérience télé en réelle rupture.

UNE NOUVELLE BOX PLUS ÉCOLO

La neufbox Evolution de SFR est aussi la box la plus écologique et la plus petite du marché. Elle nécessite moins de matières premières, contient près de 70 % d’éléments recyclables et optimise sa consommation d’énergie. L’utilisation de plastiques plus résistants a également été privilégiée, afin d’augmenter sa durée de vie. Les principaux impacts environnementaux ont ainsi été réduits de 30 à 50 % par rapport à la génération précédente.

SFR JEUNES TALENTS START-UP

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Contribuer à l’éclosion d’innovations, c’est la direction prise par SFR depuis 2006. Avec son programme SFR Jeunes Talents Start-up, l’opérateur va encore plus loin. « Il ne s’agit pas d’un énième challenge de start-up mais d’un engagement à long terme. Ce programme a pour vocation de repérer les propositions, mais aussi les équipes de talent qui auront l’agilité nécessaire pour travailler avec nous. Nous leur proposerons alors de les accompagner jusqu’à la sortie de leur offre. Ce programme a une vraie vocation business. Il se distingue ainsi des pépinières ou bourses proposées par les grands groupes », explique Stéphanie Hajjar, directrice écosystème Innovation.

Toutes les compétences à disposition

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À terme, SFR Jeunes Talents référencera dix start-up porteuses d’une solution innovante et stratégique pour SFR. « Dans le cadre de son Écosystème Innovation, SFR a rencontré près de 950 entreprises en quatre ans, et parmi elles de nombreux talents. De plus en plus de sociétés sont porteuses de projets passionnants qui nous donnent envie de les accompagner de bout en bout. Dans le cadre de SFR Jeunes Talents Start-up, nous leur laisserons le temps nécessaire pour mûrir », précise Éric Fonteix, responsable de la plateforme Innovation.

Et comment accompagner ces sociétés jusqu’à l’éclosion ? « Il s’agit de mettre à leur disposition, en fonction de leurs besoins, les compétences, les moyens et les outils dont SFR dispose et auxquels une start-up n’a généralement pas accès. Je pense notamment à l’Atelier SFR (Atelier SFR.fr), un dispositif d’expérimentation sans équivalent sur le marché. Des moyens techniques, bien sûr, des avantages tarifaires aussi. Mais, au-delà, il s’agit de leur proposer un accompagnement individuel de qualité, voire une sorte de parrainage », détaille Stéphanie Hajjar. Un propos qu’illustre François Pétavy, directeur général de la start-up Eyeka (Eyeka.com), communauté de créatifs : « Grâce à l’Atelier SFR, les projets innovants recueillis dans le cadre d’une consultation sur l’edutainment ont pu être ensuite testés et validés par la communauté technophile SFR. »

Un vrai tremplin commercial

SFR peut, par exemple, obtenir pour une start-up des éléments d’étude sur les tendances du marché, la mettre en relation avec des grands comptes et d’autres start-up, lui faire profiter d’un réseau d’experts ou d’un dispositif d’achat simplifié, élaborer une proposition commerciale pour lever des fonds… Sans compter avec la visibilité inespérée offerte par le biais des supports de communication de l’entreprise. Ainsi, raconte Bertrand Dolbeau, fondateur et directeur de la start-up HomeBubble, spécialiste de la gestion administrative des particuliers (Home Bubble.com), SFR a relayé « chacune de nos actus via Le Mag et a collaboré à la déclinaison du site sur iPhone », puis a permis à la société de « nouer des relations avec les équipes marketing sur le sujet de la maison connectée ».

L’ATELIER SFR

L’Atelier SFR est un site Web et mobile qui donne la parole à tous ceux, clients ou non de SFR, qui souhaitent donner un avis sur les nouveaux concepts, services et produits de SFR et des start-up sélectionnées.

Plus d'informations sur Atelier SFR.fr

SFR JEUNES TALENTS

SFR Jeunes Talents est un programme d’accompagnement des talents dans la réalisation de leurs projets. Dans le domaine de l’art, du sport ou de l’entreprenariat, SFR offre un accompagnement sur la durée, la possibilité d’accéder à un réseau de professionnels et une forte visibilité grâce aux partenariats noués par SFR. Aujourd’hui le programme s’étend aux sportifs et aux entrepreneurs et notamment aux start-up. A la clé, la possibilité de se faire connaître et de réaliser ses projets.

Plus d'informations sur le site SFR Jeunes Talents

POST IT

PÉDAGOGIE : LE NUMÉRIQUE FAIT ÉCOLE

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Partant du constat que la France se classe vingt-quatrième sur les vingt-sept pays de l’Union européenne pour le numérique à l’école, de nombreuses initiatives sont prises pour en développer les usages en classe. Dans ce cadre, le conseil général du Rhône s’est associé à SFR en 2009 pour doter des élèves du collège Victor-Grignard (Lyon 8e) de trente-huit mini-PC permettant l’expérimentation individuelle d’un ensemble baptisé « classe ultra-mobile ». L’expérience, jugée probante, vient d’être élargie à cinq autres établissements qui seront équipés d’une classe mobile comprenant trente mini-PC (ou trente tablettes pour l’un de ces établissements) et du matériel de rangement adéquat. Ils pourront ainsi accéder aux ressources numériques de l’établissement (manuels numériques, espace numérique de travail). Avec l’académie de Rouen, SFR lance un autre projet pilote. En association avec Acer et l’éditeur norvégien It’s Learning, les élèves et les enseignants d’une classe du lycée du Golf à Dieppe équipés de smartphones accèdent en mobilité à des ressources innovantes pour l’apprentissage des langues : podcast, version mobile de l’espace numérique de travail…

Plus d'informations sur le site Internet de It's Learning

UNE PREMIÈRE EN EUROPE : JEUX À LA DEMANDE

En complément de la vidéo à la demande et de la musique, SFR enrichit ses offres de TV HD (fibre et ADSL) avec une offre de jeux à la demande sur télévision, la première en Europe à utiliser le cloud gaming (cf. p. 9). Le catalogue, large et grand public, permet aux utilisateurs de bénéficier, de près de trente jeux en qualité console (jeux familiaux, casuals ou gamers). Pour jouer, nul besoin de télécharger ni d’acheter de console, il suffit d’utiliser la télécommande ou une manette de jeu (USB standard ou manette proposée par SFR). L’offre se renouvelle chaque mois avec de nouveaux jeux.

Plus d'informations sur sfr.fr rubrique jeux

PARTENARIAT : UN MOBILE ADAPTÉ AUX DÉFICIENTS VISUELS

Pour faciliter l’accès de ses clients malvoyants ou non-voyants aux technologies innovantes, SFR, en partenariat avec l’association HandiCaPZéro, propose le Pack Gold. Une offre mobile complète et gratuite qui se compose essentiellement de deux solutions d’accès aux fonctionnalités du téléphone, Mobile Speak pour la vocalisation et Mobile Magnifier pour l’agrandissement des données à l’écran. Ainsi, sans voir, il est possible de piloter un écran tactile comme un téléphone classique grâce à des touches virtuelles. Ce qui implique une utilisation intuitive du mobile. Pour les clients malvoyants, la solution proposée consiste en l’agrandissement de la taille de l’écran tactile et d’une fonction loupe qui zoome sur les données.

Plus d'informations sur le site Internet de Handicap Zéro

ÉVÉNEMENT SFRPLAYER : SYNCHRONISEZ-VOUS AVEC LES MONDES NUMERIQUES !

L’événement SFR PLAYER a lieu du 16 novembre au 2 décembre 2010 à Paris. C’est l’opportunité de découvrir et de prendre en main les innovations numériques de demain : Internet, applications, écrans, objets connectés, design. Avec ce rendez-vous, SFR joue son rôle d’accompagnateur, en guidant ses publics dans le décryptage des nouvelles tendances numériques.

Plus d'informations sur sfrplayer.com

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