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N°224 - 4ème trim. - 2019 Vie de chien Revue d'information canine et des professions connexes info Cette revue est reconnue officiellement par le Service Pubilic de Wallonie Faites de votre passion canine votre vie ! Oui, je suis le Cabochard... de tous les chiens de bonne compagnie ! Le débat sur les erreurs des candidats rééligibles Les races belges et franco belges Méthode pour calculer l’âge du chien Jour de dépassement “Earth Overshoot Day” La légende du chien Quid de notre Ecosysttème, projet de Biodiversité

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N°224 - 4ème trim. - 2019

Vie de chienRevue d ' i n f o rma t i on can ine e t des p ro fess ions connexes i n f o

Cette revue est reconnue officiellement par le Service Pubilic de Wallonie

Faites de votre passion canine votre vie !Oui, je suis le

Cabochard...

de tous les chiens de bonne compagnie !

Le débat sur les erreurs

des candidats rééligibles

Les races belges

et franco belges

Méthode pour calculer

l’âge du chien

Jour de dépassement

“Earth Overshoot Day”

La légende du chien

Quid de notre Ecosysttème,

projet de Biodiversité

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Edito

VOEUX DE PAIX ET D’ESPOIR

pour 2020La folie et la sagesse de l’homme n’ont pas

connu de limite durant cette année 2019 quis’achève. D’une part, une tentative de paix en

Israël et en Palestine, d’autre part l’Afghanistan ànouveau embrasé par la guerre. La Belgique n’enfinit pas avec ses inquiétantes négociations et les

étrangers ne savent plus où se réfugier. Nos villes etnos campagnes se remplissent et des pays se vident.

Et pendant que tout ce monde joue avec la vie des uns et desautres, nous, nous continuons à nous occuper imperturbablement de noscompagnons «les chiens».

Cette revue Vie de Chien n°224 sera la dernière d’une longue sériede 1994 à 2020 et je crois pouvoir dire que nous avons lutté de toutes nosforces pour le Bien-Etre de tous les chiens. Il est regrettable de voirencore de nos jours trop de producteurs malhonnêtes dans le mondecanin.

Nous avons toujours été attentifs au respect du monde canin et cemalgré que les hommes ne se respectent même plus entre eux alors queles chiens, par contre, nous donnent chaque jour des leçons de tolérance,d’affection et d’amitié. Si chez les humains, les centres d’intérêt se rédui-sent à la drogue, à la vente d’armes, au trafic de chiens, au pouvoir, à l’ar-gent, au sexe on peut s’interroger sur l’avenir.

Les chiens de compagnie nous enseignent d’autres valeurs : la vie,l’amitié, le courage, la loyauté, la mort,… N’est-ce pas l’image même dela vie ? Le génie humain n’est pas toujours admirable. Il existe le bongénie et le mauvais génie et le premier ne peut malheureusement rache-ter le second.

Cette année, mon optimisme s’est effondré et tout au long de cesmois, j’avoue que je me suis scandalisée, indignée de la bêtise humaine.Que nous réserve donc l’avenir ?

Tous les cynophiles et cynologues se doivent de faire connaîtreleur opinion et la vérité sur le chien, à savoir que si l’humain est dange-reux, alors le chien peut aussi être dangereux. Ce n’est pas en restant lesbras croisés que nous obtiendrons quelque chose, c’est en faisant despropositions concrètes que nous pourrons éviter bien des injustices auxchiens.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui depuis tant d’an-nées nous ont aidé dans la réalisation de cette revue et tout particulière-ment celles qui se sont impliquées dans les cours d’instructeurs en obéis-sance. Grâce à eux 2.500 instructeurs ont pu être formés. Nous sommesencore en relation avec certains passionnés et les remercions.

Nous vous souhaitons, ainsi qu’à vos familles, à vos compagnonscanins, à tous les responsables de la Ville de Charleroi et à tous les spon-sors, une bonne et heureuse année 2020.

J.J.

SommairePage 2 «Le billet du Rédacteur - Sommaire»Page 3 à 8 «Cabochard... de tous les chiens de bonne compagnie»Page 8 à 21 «Le débat - Races belges & franco belges - Calculer l’âge du chien»Page 22 à 30 «Jour de dépassement - Quid de notre Ecosystème ? - Biodiversité»

Vie de chienRevue d'information

canine et des

professions connexes

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RédactionJ. Jacques - D. TomasiP. Coppens, Vétérinaire

«Info Bouvier des Flandres»Franck Mathias

Composition & Graphisme

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Photos et images

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Editeur responsableCLAUDE JACQUES6ÈME AVENUE, 49

B6001 MARCINELLE

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Oui, je suis le

Cabochard...de tous les chiens

de bonne compagnie !Connaissant le sujet de ce mois depuis

quelques temps, je me suis demandé commentfaire parler tous ces chiens de bonne compa-gnie, comment peuvent-ils à leur tour se présen-ter à vous, comment peuvent-ils vous dire qui ilssont, d’où ils viennent et comment vous, vousl’humain, vous vous devez de les connaître.

Comment un chien peut-il se présenter àl’homme sans que celui-ci ne cherche à toujourslui imposer une histoire, un conte, une légendeà son sujet...ni un standard toujours revu et cor-rigé à chaque siècle par des juges ou des éle-veurs que cela arrange, ni des qualités ou des

aptitudes que des cynologues lui attribuent, nides spots publicitaires dont les marchands peu-vent s’inspirer pour les vendre, ni des proposdans des livres soi-disant spécifiques à une raceet qui n’ont rien de commun à cette race, ni deragots, de malversations, de louanges bêtes etidiotes mais seulement vous proposer une cau-serie informative et compréhensible pour celuiqui aime vraiment le chien.

Aussi, je me propose de vous faire partde mon interview avec quelques chiens debonne compagnie.

Je peux vous dire qu’il y en a pour tousles goûts. Je souhaite que beaucoup me lisent afin de lesjuger autrement que par des écrivains, des vété-rinaires, des juges.

Tous ces savants qui les connaissent autravers de l’histoire mais ne les connaissent pasvraiment et les rencontrent aujourd’hui dans lefoyer transformé de l’homme.

Ce chien qui a vécu dans les caverneset qui aujourd’hui regarde et écoute la télévision,se couche au pied de la table de la salle à man-ger, dort sur le palier près de la porte de lachambre, boit son bol d’eau dans la cuisine,veille dans le hall d’entrée quand l’humain s’ab-sente. Connaissent-ils ce chien- là ?

Le premier chien qui m’araconté son histoire est lecaniche. Il fait partie du groupe

9. (nomenclature de la FCI)A lui seul ce chien

est un phénomène,écoutez parler leCANICHE ; Je suisminiature, je suisnain, je suis moyen,je suis grand, jesuis noir, gris, abri-

cot, marron ou blanc,mais je suis toujours un Caniche.

J’ai traversé les siècles, les guerres, lessuccès et les défaites, je suis chez les grandscomme chez les humbles le compagnon desjoies et des peines.

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Clochard ou Cabochard... et commencentles ennuis !

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Je suis tout ce que vous voulez : gardien,chasseur, clown ou dandy; tondez-moi commebon vous semble, je suis et reste le Caniche.

Je barbotais dans les étangs à larecherche du canard hors de votre atteinte,j’étais sur les champs de bataille et avec lesAigles du Grognard, j’ai balayé toute l’Europe,j’ai dansé pour mon brave Vitalis, je suis dansvotre salon aujourd’hui ! Que m’importe !

Partout où vous êtes, je suis; partout oùvous irez, j’irai; vous passerez et je resterai, carje suis le Caniche, le vieux et bon Caniche deFrance.

Le groupe 5 fait parler sa star, Spitzgrand, moyen, petit, de toutes les couleurs del’orange au gris loup, il cède la parole au Louloude Poméranie.

Je suis un petitchien de luxe à poillong et à museaupointu.

Je suis bienconstruit et de formeramassée; ma têteressemble à celle durenard, mes oreilles

sont petites et portéesdroites, ma fourrure très abondante me fait res-sembler à un manchon.

J’ai une expression bien éveillée et intel-ligente, ma démarche est vive et légère.

Parmi tous mes frères,mes soeurs, mes cousins, jesuis, moi, le Poméranien, l’undes plus intelligents et desplus faciles à éduquer malgréque je sois très effronté, n’ayantpeur de rien, toujours prêt à bondir, à jouer, àaboyer aussi, il me faut bien l’avouer.

On m’éduque très facilement, grâce à la viva-cité de mon esprit.

Cette année on vous a beaucoup parléde moi car après avoir rapporté gros à mes pro-priétaires, après avoir couru pendant des

courses après un leurre, les pattes en feu,essoufflé, on m’abandonne et pourtant avecmes cousins du groupe 10, je suis l’élégancedans toute l’acceptation du mot.

Moi, le Greyhound, je suis harmonie,grâce, finesse et distinction.

Jadis, avec mes frères, soeurs et cousins,j’étais un chien de chasse à courre, mais depuisque le coursing est interdit, je suis utilisé commechien de course.

Ce sport s’est développé de plus en plusen Europe et actuellement il existe quelquesmagnifiques écuries qui s’illustrent sur nombrede cynodromes belges et étrangers. J’allie à lagrâce et à la symétrie, la force, l’ardeur et l’en-durance. Je suis bâti pour la course.

Chasser avec son Maître... pour sonMaître... est pour les chiens des groupes 6, 7 et8, la plus grande joie.

Je suis le Chien d’Arrêt par excellencedu groupe 7, qui s’immobilise naturellementlorsque j’ai la sensation de me trouver en pré-sence du gibier.

Je suis un travailleur infa-tigable. J’aime passionnémentla chasse que je pratiqueavec la même ardeurpar tous les temps etsur tous les terrains.

Ma quête est rapideet étendue, ma puissanceolfactive constituentdes avantages tels queje suis de plus en plus apprécié.

J’apprends très jeune àobéir rapidement à

toutes distances.Noir, rouge, aca-jou, golden oup l u r i c o l o r e ,Cocker Spanielje suis devenu le

plus populaire de tous lespetits épagneuls anglais de chasse.

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Mon allure sportive malgré ma petitetaille, mon intelligence, ma gaieté, mon attache-ment affectueux à mes maîtres, ma vivacité,mon besoin de compagnie humaine, le charmede mon caractère et ma beauté ont conquis vosmaisons et vos coeurs.

Je suis un chasseur endiablé utilisé pourtravailler les haies épaisses, les terrains buis-sonneux, la bruyère, les couverts, là où mapetite taille me permet de glisser facilement pouren déloger le gibier.

Grouillant, énergique, je suis remarquablede ténacité dans ma recherche du poil et de laplume; éduqué au rapport, je suis un excellentretriever.

Seul représentant dans le groupe 4, leteckel n’a pas son égal. Par mes formes, je suisun chien courant, par ma constitution je suisquelque peu un terrier.

Ma poitrine large et profonde, capabled’emmagasiner une ample provision d’air, mepermet de longs séjours dans les souterrains,mon avant-main est puissamment musclée etramassée, mes pieds antérieurs larges et aptesà creuser profondément et pelleter rapidement,ma mâchoire largement fendue à dents trèsdéveloppées pour maîtriser aisément l’ennemi.

Je suis employé pour la chasse sousterre, mais je suis aussi apprécié pour les ser-vices que je rends en dépistant le gros gibierblessé et en amenant la chasse à moi par mesaboiements. Il faut ajouter que, souvent, je neme contente pas d’appeler, mais que j’attaquel’animal au ferme.

En cette circonstance, je me comporteavec une admirable énergie. Je suis ardent aufourré et parviens à déloger le gibier des ron-ciers les plus impénétrables, les lapins en parti-culier.

Je suis toujours actif, prodigue decaresses et si on ajoute que je suis peu encom-brant, et de plus vaillant pour défendre le foyer,comme compagnon à la maison, je suis incom-parable.

Le plus grand, le plus populaire dugroupe 3 des terriers est sans nul doute,

l’Airedale, chien très intelligent et affec-tueux, pouvant rendre tous les services; il futemployé pour la chasse, plus spécialement auxsangliers, à la loutre; comme chien de guerre,de défense, de pistage; certains d’entre eux ontbattu tous les records de chiens de police. Ils’acclimate sous toutes les latitudes. C’est un«gentleman», ne l’oublions pas. Merveilleuxcompagnon très facile à éduquer.

Et maintenant la présentation par nosfidèles bergers belges appartenant au 1ergroupe.

Sélectionné depuis 1868, le Berger Belgeconstitue aujourd’hui une race bien homogène,robuste et dont les caractéristiques se reprodui-sent de façon constante. Des différences de poilont fait diviser le Berger Belge en quatre varié-tés : Groenendael à poil long, noir zain; leTervueren, à poil long, fauve acajou charbonné;le Malinois, à poil court, fauve charbonné; leLaekenois, à poil court dur, fauve charbonné.L’aspect général de cette race dénote un chienintelligent, rustique, habitué à la vie en plein air,bâti pour résister aux intempéries et aux vicissi-tudes atmosphériques rigoureuses de notre cli-mat. A ses aptitudes innées de gardien de trou-peau, il joint les précieuses qualités du meilleurchien de garde pour les propriétés; il est sansnul doute, l’opiniâtre et ardent défenseur de sonmaître.

Le chien de Berger Belge est vigilant etattentif, son regard dénote cette intelligence,son obéissance est instantanée et passive; sanscesse en mouvement, il semble infatigable.

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Il me faut vous parler de quelques racesde bons chiens de compagnie qui se sont pré-sentés à leur façon, afin de vous faire connaîtreet apprécier leurs qualités mais aussi parfoisquelques désagréments, tels que le brossage,le pansage, le toilettage, la fougue de certains,l’aboiement plus prononcé de certains autres.

Cette interview fut intéressante et m’aégalement permis de rencontrer quelques racesintéressantes qui méritent d’être appréciée parle public.

Peu de gens auraient pu vous les pré-senter comme ils l’ont fait avec moi, voici ce quequelques représentants de ces chiens m’ontraconté :

J’appartiens au 1ergroupe de la nomen-clature de la F.C.I. jesuis français et je représentele type bien caractéris-tique du chien de berger :robuste, franc et nondépourvu d’élégance. Je suisde Beauce, appelé aussi «Bas Rouge», etassez répandu dans l’Ile de France. Mon utilisa-tion principale consistait en la garde des trou-peaux. Seul, je pouvais conduire 150 à 200moutons.

Tout comme mon cousin du Bas Rouge,je suis français et j’appartiens au même groupe.Je suis un chien de taille moyenne, noir, gris,fauve, charbonné, couvert de longs poils plats etsecs comme ceux d’une chèvre. Mes yeux sontbien foncés, le regard presque humain;d’épaisses moustaches, une forte barbicheencadrent mon museau qui se termine par unegrosse truffe noire et luisante. Ma queue est por-tée basse formant crochet. Mon allure est sou-ple et dégagée. Tout comme mon cousin j’étaisun gardien merveilleux pour conduire et défen-dre les troupeaux.

Cependant, je continue àprotéger mon maître,pour garder tout cequi lui appartient, telest le Briard.

Encore un cousinfrançais mais de

petit format et dumême groupe. Je suis le petit berger desPyrénées qu’on utilisait pour la conduite destroupeaux, travail pour lequel j’étais inégalableen montagne. Ma petite taille de 45 cm est lar-gement compensée par un dynamisme qui ne

faiblit jamais, ma physionomie est toujours enéveil, mon air malin et quelque peu méfiant, mon«expression pyrénéenne» que l’on constate plusfacilement qu’on ne la définit, donne souvent àqui me possède l’impression troublante d’avoirété «deviné» plutôt que compris par cet agréa-ble et infatigable compagnon des heures de tra-vail et de délassement.

Parmi tous ces cousins français il resteencore à parler du Chien de Montagne desPyrénées qui était aussi utilisé pour la défensedes troupeaux en montagne. Moi, le GrandPyrénéen je mesure 70 cm au garrot et ma robeest blanche, parfois tachetée de gris ou blai-reau, ma queue est assez longue, touffue, for-mant panache, quant à ma tête elle rappellecelle de l’ours brun. Mon apparence reste distin-guée et je possède une expression intelligenteet mon regard un peu mélancolique me donneun charme particulier.

Petits, actifs, courageux,très rudes d’apparence,forts et compacts, avec

une ressemblance aurenard, telles sont lescaractéristiques du

Cairn terrier et de certains de ces cousins écos-sais appartenant tous au Groupe 3, celui de tousles terriers grands, moyens et petits.

Respirant la force, avec une musculaturedéveloppée et une arrière-main particulièrementmusclée et puissante, une physionomie intelli-gente, gaie, active, rusée, une démarche déci-dée, mon cousin le Scottish a une robe bringéefoncée ou noire.

Mon cousin leSkye a une allurecaractéristique, avecson poil très long, dur,droit, rude, plat, gros-sier comme du poilde chèvre, ni ondulé

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ni frisé, se séparant en deux sur le dos pour for-mer une raie et tombant jusqu’à terre. Sadémarche a un mouvement uni, glissant, sanssecousse ni saccade, «in no way Jerky».

Je suis d’origine chinoise et je fais partiedu 5ème groupe. Je suis un grand

seigneur, fier et orgueilleux,mais plein de noblesse,

de coeur. Je suis magnifique,vêtu soit de noir, de

rouge, de fauve, soitde bleu avec ma langue toujours bleue, ma four-rure épaisse et mon panache fin et soyeux.Jamais utilisé comme chien de trait, maiscomme chien comestible, je suis, depuis monintroduction en Europe, un des plus beau repré-sentants de chien de luxe. Je suis un ChowChow digne descendant de Confucius !

Depuis que, vers la fin du siècle dernier,Korthals fixa les caractéristiques du Griffon d’ar-rêt à poil dur du 7eme groupe, grâce aux effortset aux principes des clubs de races belge etfrançais, fidèles aux méthodes de ce grand éle-veur, ma race s’est affirmée sans cesse, tant auphysique qu’au moral, homogène et en constantprogrès. J’ai une physionomie très sympa, jesuis très éveillé et en plus facile à être dressé, jedois mon incomparable rusticité à ma doublefourrure imperméable. Chien de marais et debois idéal, je me comporte tout aussi bien enplaine et dans les pays secs. Mes succès gran-dissants dans les fields prouvent assez que jepeux me mesurer à mon avantage avec toutesles autres races continentales sous le rapport dunez et autre qualités de chasse. Je suis le chienidéal pour le chasseur rustique, opérant sur ter-rains variés et pratiquant la vraie chasse auchien d’arrêt, pour laquelle je suis un auxiliaireindispensable et non un objet conventionnel.

En chasse, moi,le chien d’arrêt fran-çais, l’épagneul bre-ton, je suis assezrapide pour explorerbeaucoup de terrain.

Bien équilibréet doué d’un bonnez, je ne laisse paspassé d’occasion.Résistant, coura-geux, je m’accom-mode à tous les ter-rains, plaines, bois, marais. Je suis un excellentbroussailleur qui ne recule pas devant l’ajonc.Mon peu d’encombrement, mon adaptationfacile aux différentes sortes de chasses onthélas, contribué à ma trop grande vogue.

Nous sommes tous deux asia-tiques et sommes du9ème groupe.

Epagneul Pékinois,je suis un petit

chien bien vivant àcaractère digne, au corps compact et royal.

Epagneul Japonais, jesuis un petit chien très gai,distingué. Comme moncousin chinois, nousfûmes les chéris detoutes les cours et nousfûmes à jamais les esclaves de ces grandesmurailles. En Europe, nous fîmes un tabac etdevinrent les favoris de certains rois !Aujourd’hui, nous sommes quelque peu oubliés,mais grâce à Confucius nous sommes flegma-tiques et savons qu’un jour ou l’autre nousserons à nouveaux les plus prisés.

Difficile de se trouverdans le groupe 9 aumilieu de tous cesbeaux chiens. Certains

cependant, me trouventbeau, d’autres medisent laid; mais c’estjustement ma laideur quifait ma beauté. Ma tête

est forte, large, carrée et toute ridée de plis; monnez est trop court, mes lèvres sont trop lâches etépaisses. J’ai une poitrine très ouverte et mescôtes sont en «tonneau», quant à mes pieds, ilssont petits comme ceux des chats. En plus lacouleur de ma robe est bringée ou caille et jepèse en moyenne de 8 à 14 kilos.

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Oui, je suis peut-être très laid, mais si vousconnaissiez toute l’intelligence que renferme magrosse tête et le trésor d’amour et de fidélité quise cache dans mon coeur, vous diriez alors queje suis le plus beau des chiens

Il ne faut surtout pas me confondre avec moncousin anglais le Bulldog, car, moi, je suis

Français et menomme le Boule-dogue Français.Cabot, mon ami,as-tu remarquécombien le sort,ton sort estbizarre ?

Cabot, mon ami, tu n’as pas la liberté duchoix; non seulement tu es réduit au silence,mais tu ne dois en faire usage que pour la sou-mission ou l’indifférence.

Je te le dis, quel que soit ton âge, ta race,ta taille, la puissance et la valeur de tes aïeux,hormis la soumission et l’indifférence, point desalut pour toi, ou bien, une fois encore, victimed’une erreur de mesure, l’homme te fera perdrepromptement ton titre de chien... et il y aura du«cabot» dans l’air. En vérité ta position est biendifficile.

La Fontaine lui-même n’a-t-il pas dit : «Choseétrange, on apprend la tempérance aux chienset on ne peut l’apprendre aux hommes !».

Avec eux tous je suis heureux de voussouhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année et jevous donne rendez-vous à l’an 20........

Cabochard

Le Débat Sur les erreurs descandidats rééligibles

Il était une fois… quelques amis chas-seurs belges qui se réunirent et fondèrent unesociété canine : SSH. Le siège social de celle-ci étant situé à Bruxelles, tous les belges du sudet du nord du pays s’y intéressèrent. Nousdirons donc quelques francophones de plus quede néerlandophones.

Donc pendant un siècle, la plupart desdirigeants parlaient les deux langues entre euxet le français en comité restreint. Il faut dire qu’àl’époque la bourgeoisie néerlandophone (comtede Flandres et autres) s’exprimait parfaitement enfrançais. N’oublions pas d’où nous provenons !

Ces dernières années les choses ontbien changé et c’est regrettable car les chas-seurs sur le terrain ne rencontraient aucun pro-blème linguistique. Aujourd’hui, j’ai constatéquelques subtilités, quelques problèmes linguis-tiques et quelques erreurs. Est-ce une questionde revanche ? Aujourd’hui, plus ou moins 40personnes étaient présentes à la dernière AGE,quelle honte pour la SRSH.

Comment, après avoir régné

pendant autant d’années, ils

ont gaspillé leur chance ?En fait, c’est l’histoire d’un très long

gâchis. Il commence dès qu’ils sont assis à lagrande table. Après un petit triomphe ces nou-veaux et anciens élus dans le monde canin se

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croient tout permis. Au terme d’une campagneflamande et française ingénieuse et «torsi-veuse» (terme utilisé surtout dans la bonne ville deLiège) ils n’ont rien fait bouger. Pire, ils se sontassis pour des années avec ceux qui les ontnommés et que nous devrons supporter long-temps. A quand le changement ?

1. Morgue et méprisLa première erreur de stratégie qu’ils

commettent pour la plupart, se déroule pendantles discussions. Car on n’accepte plus le dia-logue et la communication passe de plus en plusdifficilement. Au cours de ces joutes canines, undirigeant flamand se met beaucoup de monde àdos. Les francophones découvrent un hommecertes habile, mais arrogant qui n’a pas sonpareil pour dénigrer ces francophones, mal vuau sud du pays il se prend les pieds dans letapis à chaque difficulté. L’ironie ne passe pasen Flandre. Que dire, dès lors, de la méchan-ceté avec laquelle il traite les clubs franco-phones ? Certes, cela peut troubler, irriter, aga-cer et devenir insupportable. Pourtant celadevrait toujours rester courtois et sportif. Or,aujourd’hui on peut dire que le monde sportifcanin est flamand. On y reviendra.

2. Une stratégie adaptée à la

politique de notre paysLa deuxième erreur est d’avoir laissé les

clubs de race aux mains des flamands. Il nereste que quelques rares petits clubs franco-phones. Et encore, ceux-là sont half en half etpour rester en place, ils plient l’échine devant lesdirigeants.

Il n’y a plus de composition moitié/moitié dansles comités. De plus, toutes les sections, maisaussi tous les administrateurs de la directionsportive sont flamands. Cette victoire canine semue progressivement en revanche ! Même s’ilfaut essuyer en interne et en externe, quelquescritiques. Tout est balayé d’un revers de la main.Tout comme on se moque des critiques, surtoutfrancophones.

Arrêtons-nous un instant.Pour saluer le travail quecertains ont accomplilors de la transformationsportive et financièrede la société canine.Même si leur action est

aujourd’hui critiquée, ilfaut admettre que certains

ont fait preuve, au siècle denier, d’un sang-froidet d’une maîtrise sans égal. Pourtant ceci coûtecher à la fédération et de par ce fait cela coûtecher aux clubs.

3. L’agressivité. L’erreur la plus fon-

damentale, la troisième,est commise, pendant lacampagne “électorale canine”.

Une campagne agressive qui jettent lesuns à la niche et les autres dehors. Plutôt quede rassurer les électeurs sportifs, cela agite biendes craintes, dont celle de voir les flamands diri-ger entièrement la cynologie belge. Je connaisdes Présidents qui ont peine à se montrer ras-sembleur et sportif. Douche froide. Souvent ilséchouent et n’essaient même plus de se repré-senter. Leur défaite est en fait une victoire deplus pour les flamands. Quand allons-nous ren-trer en opposition à cette sorte de dictaturecanine ?

Quand exigerons-nous une parité totaledans notre sport ?

4. Knock-outPendant ces 4 der-

nières années commenceune très longue traversée dudésert. Après les élections,ces dirigeants se ferment auxcritiques, ils finissent parouvrir un peu la porte et promettent de passerdu temps à écouter les uns et les autres à laveille d’autres élections dites sportives… Maisils n’écouteront que les uns, laissant les autres

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ronger leur frein. Deux ou trois ans se passentsans que rien ne se produise ni pour le bien-êtredu chien, ni pour les cynophiles. A la fin du voteentre eux les administrateurs sacrent un hyper-comité, se faisant vigoureusement applaudir lorsd’une AG habilement orchestrée. On croit leschoses apaisées. Et dans l’ombre, les rebelless’apprêtent à vivre avec en jusqu’en 2020.

5. L'obstinationMais alors que tout le monde plaide pour

une parité à celle de la société Cynologique,certains administrateurs organisent déjà l’évic-tion des derniers francophones. La manœuvreravive l’énergie des révoltés qui se regroupent,s’organisent et vont peut-être tenter la rébelliontant attendue par nombreux francophones.Cette fois, toute cette organisation n’est plusseulement contestée dans l’ombre, mais petit àpetit les bonnes questions voient le jour. C’estpeut-être un début.

6. La scissionL'idée ne relève

plus de la fiction-canine. En réponseaux revendicationsdes néerlandophones,les francophones évo-quent de plus en plus"la fin du mondecanin". Le sort du sport canin sera un freinmajeur à ce divorce belge. El la propriété duL.O.S.H. serait alors à redéfinir !

Ce cas de figure cela signifierait aussi laperte d'un pouvoir décisionnel au niveau natio-nal et international, une réalité trop souventsous-estimée, ce qui entraînerait des coûtsconséquents.

Une scission nécessiterait la création denouvelles institutions. Avant de provoquer ceséparatisme, réalise-t-on que ceci pourrait ne

pas être accepté par la fédération cynologique,qui ne reconnaît qu’une seule société par pays.

Evidemment le problème serait solu-tionné si le nord devient Flandre et le sudBelgique. Bruxelles restant une région euro-péenne, notre société mère n’aurait donc aucunproblème !

Cependant l’apparition de trois nouveauxétats impliquerait une multitude d'accords natio-naux et internationaux, bien plus difficiles àconclure que la situation d’aujourd’hui.

Aussi avant de voter politiquement canin,votez pour celle ou celui qui vous paraît le plusintéressant et surtout le plus désintéressé, celuiqui souhaite encore faire progresser le bien-êtredu chien et le sport canin.

Pour celui qui s’impliquera dans la causecanine future et non pas à ce qui a déjà été fait.

Pour celui qui aura une oreille attentivedans toutes les disciplines canines. Mais avanttout laissons le sport à l’URCSH et à la SRSHson travail de société.

Nous aurions dû respecter le travail spor-tif des uns sans pouvoir intervenir dans le travailde l’autre, la mentalité de ces deux sociétésn’étant pas du tout la même !

Pour celui qui aura à cœur de perpétuerl’héritage des anciens ; l’amélioration de toutesles races canines.

Pour terminer : je ne crois pas à la scis-sion car nous sommes nombreux à vouloir gar-der notre patrimoine canin belge. Je suis deceux-là…

J.v.L. - Membre protecteur SRSH

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Page 11: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

11C’étaient les grilles de Flore

HORIZONTALEMENT

1. Race ayant 4 variétés (2 mots) - Coûteux.2. Eliminer - Artère - Vert. 3. Vieille langue -Région touristique belge - Berge. 4. Variété du1.1 horizontal - Fin d'infinitif - Pont bien connu.5. Apporta - Vieille préposition - Fin d'infinitif -Sert au dessinateur. 6. Variété du 1.1 horizontal- (se) fixera - Démonstratif. 7. Pronom - Venusau monde - Note - Mesure. 8. Négation -Hautain. 9. Salaire - Métal - Baudet. 10. Sort àmi-corps du bord de l'écu - Négation - Deux fois.11. Possessif - Note. 12. . .-Tille - Monnaieancienne - Vient de rire - Zéro. 13. Quelqu'un -Vieille langue. 14. A eu soif - Adistance. 15. Petitchien à oreilles tombantes - Autobus - Dans laruche. 16. Pronom - Petit chien à oreilles dres-sées - Conjonction. 17. Petit chien bouclé (2mots) - Choisi - S'oppose à la force. 18. Articleimporté - Note - Blonde anglaise -Commandements. 19. Petit chien noir (2 mots) -L'oiseau y pond - voyelle double. 20. Le plusâgé - Assortirais les couleurs - sert à suspendre.

VERTICALEMENT

1. A eu soif - Variété du 1.1 horizontal - Platine.2. Cardinal - Etalon - Chien de chasse (2 mots).3. Bois pour bateaux - Après la signature - Petitsaint - Se jette dans le Balkhach. 4. Variété du1.1 horizontal - Le Balkhach en est un - Note. 5. Dessus de la tête - Etait à la mode - Son ducest connu - interjection. 6. Dieu solaire -Habitent le Caucase - Chiffre - 2e abbé deCluny. 7. Article - Partie de bréviaire. 8. Sont parfois parallèle - Séchoir. 9. Article - Néant. 10. Attache - Pomme - Appris. 11. Conjonction -Action d'enlever la barbe. 12. Fleuve d'Irlande -Oter la peau. 13. Transpirer - Note. 14. Préposition - Pronom - Oléron - Négation.15. Petit chien roux (2 mots).16. Exclamation - Réer - Pesant. 17. Eloigna - Terminaison chimique. 18. Note - Petit chien à poil ras - Séricine. 19. Démonstratif - Négation - Lisières. 20. Sage hardi bien de chez nous (3 mots).

Faites vos jeux La solution de ces jeux dans le prochain n°

Savez-vous

calculerMettez les signes,

+ - : x à l’endroit correspondant àleur fonction respective,afin de retrouver la bonneréponse au calcul suivant:

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=

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S o l u t i o n d e c e j e u , p a g e 2 1

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Les races belgeset franco belges

LE BOUVIER DES FLANDRESN°191 à la F.C.I. (race franco-belge soumise au travail)

Chien de garde et de défense puissant etrustique; la force tranquille. Originairedes deux bords de laLys, se rencontrantsurtout dans lesFlandres belges etégalement dansla province fran-çaise du mêmenom.

Ancien chien de ferme rompu à tous lestravaux, gardant et conduisant les troupeaux debovins et tirant les charrettes chargées de cru-chons de lait.

Poil rude et dur au toucher, tête expres-sive aux gros sourcils avec barbe et moustache.Couleurs : toutes les variétés de gris bien sou-tenu au gris très foncé, bringé ou non. Peut êtrenoir également mais ne peut avoir une couleurclaire ou délavée.

D’une fidélité à toute épreuve, coura-geux, obéissant et très dévoué à son maître.Excellent gardien.Taille idéale : mâles : 65 cm, femelles plus oumoins 3 cm en moins.Poids : plus ou moins 38 kg.

LE BOUVIER DES ARDENNESN°171 à la F.C.I. (race belge soumise au travail)

De tout temps, notrepays a connu des

Bouviers. C’étaient engénéral, des chiens au

poil rude et rêche,méfiants envers lesétrangers, au caractère

rébarbatif et bons gar-diens, que l’on envoyaitpour garder les bovins et lesconduire au pré, pâturageou marché.

Si dans les Flandres, ils étaient plusgrands et plus puissants, dans les Ardennes etla Picardie, ils étaient plus petits et moins volu-mineux.

Dès 1910, on s’occupa principalement deformer le Bouvier des Flandres, e.a. sous l’initia-tive de Monsieur L. Paret et de ses amis, mais ilfaut attendre 1913 avant que MonsieurLoesberg de Liège créa un club de race pourreconnaître le “bergeot”, chien de vacher et gar-dien de ferme, de cette époque et principale-ment présent dans nos Ardennes.

On décida de l’enregistrer sous le nom de“Bouvier des Ardennes”. La race était alorsencore fort mélangée, et depuis ce jour jusqu’àl’heure présente, sauf vers 1930, on n’en ajamais vu en exposition.

Pourtant il y en avait encore quelquesuns dans les fermes ardennaises où pendant ladernière guerre mondiale, sous l’occupationallemande, ils étaient aussi employés pour bra-conner le gros gibier dans la forêt ardennaise,l’interdiction de la part des autorités allemandesde posséder des armes à feu et la faim aidant.

Par la suite, on n’a pour ainsi dire plusjamais entendu parler du “bergeot”, nom com-mun wallon qu’on lui donnait encore.

Ce n’est qu’à l’heure actuelle quequelques amateurs sérieux et passionnés de larace, ont décidé de reconstituer cet excellentchien. Espérons qu’avec les rares exemplairestypiques restants, ils réussissent.

De ce qui précède, on peut aisémentconclure que ce n’est pas un chien d’intérieur etqu’il lui faut beaucoup d’exercice. La ferme etnon un appartement en ville est son milieu natu-rel. Ceci ne veut pas dire que, bien tenu par unmaître ferme et compétent, il ne pourrait pasrendre les mêmes services de bon chien degarde et de défense que son cousin, le Bouvierdes Flandres ou nos Bergers Belges.

LE GROENENDAELN°15 à la F.C.I. (race belge soumise au travail)

De taille moyenne; idéal pour le mâle :62 cm au garrot; la femelle plus oumoins 4 cm de moins. Chien inscritdans un carré, ce qui veutdire aussi long quehaut, les oreilles sontportées droites,elles sont petites ettriangulaires deforme et attachéeshaut sur le crâne; ledos bien droit, c’est un chien solide mais élé-gant. poids : plus ou moins 30 kg.Poils relativement longs (plus ou moins 5 cm).

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Page 16: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

Bien fournis pour la collerette et le jabot,ainsi qu’aux fanons des pattes, sous la poitrineet à la queue, ainsi qu’à la “culotte”, c’est-à-direles poils de la cuisse sous la queue.

De couleur intense, complètement noirde la tête à la queue; noir “zain” selon les termesde sa description officielle; c’est une silhouettequi plaît énormément.

Comme c’est un berger belge, il lui fautsuffisamment d’exercice; deux à trois sorties parjour, dont une longue promenade, car en appar-tement son poil ne sera pas aussi beau que s’ilpeut vivre en grande partie à l’extérieur.

Très attaché à ses maîtres, il réagit trèsrapidement à ce qui peut le menacer ou empié-ter sur son bien. Il faut donc bien l’avoir souscontrôle. Notez que pour le reste son courage,son intelligence, sa docilité et son flair, en fontun excellent chien de garde et de défense. EnSuisse, comme chien d’avalanches, il est d’ail-leurs très apprécié.

LE LAKENOISN°15 à la F.C.I. (race belge soumise au travail)

De taille moyenne; idéal pour le mâle : 62 cmau garrot, la femelle pouvant être plus ou moins

4 cm plus petite. Chien inscritdans un carré, ce qui veut direaussi long que haut. Les

oreilles sont portées droites,elles sont triangulaires etplutôt petites, attachées

haut sur le crâne. Le dosbien droit, c’est un chien

solide, bien bâti qui, sousson aspect rustique, révèleune élégance un peu

fruste, mais certaine. Poids : plus ou moins 30 kg.

Chien éveillé et très attentif, il a toutes lesqualités de courage, intelligence, obéissance etstabilité des autres bergers belges mais ceuxqui l’aiment, prétendent, à raison, qu’il est plusréfléchi.

Il a le poil dru, rèche au toucher, avec unsous-poil bien fourni, ce qui en faisait un chiende berger protégé de notre climat tellementvariable, tant pour la pluie que pour le froid etmême pour le chaud soleil estival. De couleur“paille roussie”, un fauve-roux soutenu, le sour-cil et les babines un peu hirsutes, il a l’air plutôtrébarbatif.

Tel que le Malinois ou le Tervuren, sespoils roux sont “charbonnés”, c’est-à-dire qu’aux

pointes, ils sont noirs. Il a également le “masquenoir”, c’est-à-dire que son museau l’estjusqu’aux yeux. Découvrez ce qui se cache endessous et vous trouverez un des plus merveil-leux chiens de garde et de défense.

Vu la nature de son poil et de son origine,c’est plutôt un chien d’extérieur, mais 2 à 3 sor-ties par jour feront aussi qu’il s’adaptera à unevie d’intérieur. Ce n’est pas un chien “qui tape àl’oeil”, mais ceux qui ont appris à l’apprécier res-tent fidèles à la race.

LE MALINOISN°15 à la F.C.I. (race belge soumise au travail)

De taille moyenne; idéal pour le mâle 62 cm augarrot, la femelle ayant plus ou moins 4cm de moins. Chien inscrit dans un

carré, ce qui veut direaussi long que haut,les oreilles sont

portées droites,elles sontpetites et trian-gulaires deforme atta-

chées haut surle crâne; le dos bien droit, c’est un chien bienbâti, solide mais élégant. Poids : plus ou moins 30 kg.Poil court de couleur fauve bien soutenue àsous-poil, les pointes des poils sont noires, ceque l’on appelle “charbonné”. Le museau estnoir jusqu’à hauteur des yeux, c’est pour celaqu’on dit qu’il a le “masque noir”. Chien vif,ardent et très intelligent, ses amateurs sontnombreux en Belgique, ils prétendent mêmeque c’est la Formule 1 des chiens de garde et dedéfense. Chien fidèle, même jaloux de son maî-tre et de ses biens, il demande que celui-ci soitactif et énergique. Ceci n’est pas un chien d’ap-partement, mais si on peut lui donner trois sor-ties par jour et d’exercice pour se défouler,l’adaptation se fait aisément.

LE TERVUERENN°15 à la F.C.I. (race belge soumise au tra-

vail)

De taille moyenne; idéalpour le mâle : 62 cm augarrot, la femelleayant plus oumoins 4 cm demoins. Chien inscritdans un carré, ce qui

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Page 17: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

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veut dire aussi long que haut, les oreilles sontportées bien droites, elles sont petites et trian-gulaires de forme et attachées haut sur le crâne;le dos bien droit, c’est un chien bien bâti, solidemais élégant. Poids : plus ou moins 30 kg.

Poils relativement longs : plus ou moins 5cm. Bien fournis pour la collerette autour de latête et le jabot, ainsi qu’aux fanons des pattes,sous la poitrine et à la queue, ainsi qu’à la“culotte”, c’est-à-dire le poil de la cuisse sous laqueue.

De couleur fauve à pointes noires, ce quel’on appelle “charbonné”, et à sous-poil.

Chien élégant, vif et ardent, ses ama-teurs sont très nombreux en Belgique, car iln’est pas seulement un excellent chien de gardeet défense, mais il fait aussi merveille dans lesconcours d’obéissance et d’agility.

Très vif de tempérament, un maître actifet énergique lui convient au mieux. Il lui faut del’exercice, au moins trois sorties par jour et sicela se limite à deux, au moins une bonne pro-menade de quelques kilomètres.

Si ces conditions sont satisfaites, ditesvous qu’en appartement le poil ne sera pas sibeau, ne subissant pas l’influence des saisons.

Très intelligent, il n’a rien perdu de sonbon instinct de berger, ce qui veut dire qu’il estpolyvalent et que l’on peut quasi tout lui appren-dre.

LE SCHIPPERKEN°83 à la F.C.I. (race belge)

Notre petit diablenoir au grand coeur.Courageux, très curieuxde nature, se méfiant desétrangers, il est très atta-ché à ses maîtres et à leurs biens.

Son nom porte à croire que c’était unchien de batelier à l’origine, d’autant plus queplus tard on le voyait souvent sur les péniches.

La vérité est autre, c’est un petit berger,en langue néerlandaise locale “scheper”, maisque l’on prononçait “schieper” dans la région deLouvain. Plus tard, ce fut le favori des cordon-niers du Quartier Saint-Géry et des petites gensde Bruxelles. Un vrai “ketje”.Il a gardé toutes sesbonnes qualités d’excellent gardien et de chas-seur de rats et de souris. Il naît souvent anoure,c’est-à-dire sans queue.Poids : de 3 à 8 kgTaille : plus ou moins 34 cm au garrot.

LE GRIFFON BRUXELLOISN°80 à la F.C.I. (race belge)

Petit chien de compagnie,vif, intelligent, à la face aplatie.Forme ramassée que l’on peutinscrire dans un carré, c’est-à-dire aussi haut que long.

Tête très expressivepar la face plate, le nez trèscourt et les grands yeux fon-cés. Très affectueux et fort atta-ché à son maître. A de la barbe et des mous-taches. Poids maximum pour les mâles; 4kg 500; lesfemelles un peu plus lourdes. Taille : plus ou moins 26 cm au garrot. Poils mi-longs brun roussâtre, ébouriffés et durs au tou-cher. Typique pour ce petit belge, l’expressionquasi humaine de son faciès au regard tendre etfranc a fait chavirer plus d’un coeur.

Par sa petite taille et son peu d’encom-brement, n’étant pas aboyeur intempestif, ni tur-bulent, il peut facilement vivre en appartement.

Atout important pour les gens habitant laville et ne disposant pas de véhicule : à condi-tion d’être porté dans un sac à main, la têtedépassant, il peut voyager gratuitement avecson maître dans tous les moyens de transportspublics.

Il n’est donc pas étonnant qu’il soit uncompagnon idéal pour bien des personnesâgées ou peu valides habitant un petit apparte-ment.

Ce qui précède ne veut pas dire quenotre Petit griffon Bruxellois n’apprécie pas leslongues promenades, bien au contraire !

Après avoir été longtemps en veilleuse,l’élevage belge connaît un nouvel essor.

LE GRIFFON BELGEN°81 à la F.C.I. (race belge)

Petit chien de compa-gnie, vif, intelligent, à laface aplatie et à la tête trèsexpressive à qui les grandsyeux foncés donne uneexpression quasi humaine.

Petit nez noir trèscourt. Très affectueux et fortattaché à ses maîtres.

Corps inscrit dans uncarré, c’est-à-dire aussi long quehaut. Poil dur, mi-long et ébouriffé, avec unebarbe et des moustaches.

Page 18: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

Existe en trois variétés de couleurs :

1) noir;2) noir et feu, c’est-à-dire noire et rouge-brun;3) noir et brun cuivré rougeâtre melangés. Petit de taille, plus ou moins 26 cm au garrot(poids plus ou moins 4 kg) et peu encombrant,n’étant ni turbulent ou aboyeur intempestif, ilpeut aisément vivre en ville en appartement.

Ceci ne veut pas dire qu’il n’apprécie pasune longue promenade. Porté dans un sac àmain, la tête sortant, il a accès gratuit aux trans-ports publics. Tout cela fait que c’est une com-pagnie idéale pour personnes peu valides ouâgées habitant un petit logement.

L’élevage connaît un nouvel essor enBelgique avec de très beaux exemplaires. Lesamateurs de ce joli petit chien se font aussi plusnombreux.

LE PETIT BRABANÇONN°82 à la F.C.I. (race belge)

Petit chien de compa-gnie; taille plus ou moins 26

cm au garrot (poids plus ou moins4 kg), peu encombrant, ni turbu-lent ou aboyeur intempestif, ilpeut aisément vivre en apparte-ment.

Actif de nature, il aime aussi une longuepromenade. De grands yeux noirs, un petit neztout aussi noir dans une face aplatie lui donneune expression typique très attachante.

A ce poil court, soit de couleur rouge-brun, soit noir et feu, ce dernier terme spécifieaussi la couleur rouge-brun. Souvent il a lemasque c’est-à-dire que la face est, du bout dunez jusqu’aux yeux, noire, ce qui rehausseencore l’expression. Si on le porte dans un sacà main, la tête sortant, il voyage gratis dans lestransports publics.Idéal pour ceux qui ne disposent que d’un petit

logement en ville.

LE BICHON A POIL FRISEN°215 à la F.C.I. (race franco-belge)

Petit chien de compagnie très attachantet très attaché à ses maîtres. Joyeux et

actif sans nervosité intem-pestive. Son poil est for-tement bouclé et com-plètement blanc, satruffe et ses yeux pétil-lants sont noirs, ce qui

contraste agréablement

avec la couleur de sa robe.Taille : 23 à 30 cm au garrot. Poids : environ 4 kg.

Il est robuste et ne rechigne pas devantune longue promenade, mais se trouve aussi àl’aise dans un petit appartement.

Le Bichon est très doux et docile decaractère, ami des enfants, il aime partagerleurs jeux. la tête portée haut sur une encolurebien dégagée et la queue roulée sur le dos, il abelle prestance et il n’est pas étonnant quebeaucoup sont amateurs de ce pétillant petitchien, d’autant plus qu’il ne demande pas de toi-lettage particulier.

LES EPAGNEULS NAINS

CONTINENTAUXN°77 à la F.C.I. (race franco-belge - 2 variétés)

S’il porte les oreilles bien droites etouvertes, il s’agit de L'EPAGNEUL NAIN

PAPILLON

Si au contraire, il porte les oreilles tom-bantes, il s’agit de L'EPAGNEUL NAIN PHA-

LENE

Petit chien de compagnie, sa taille maxi-male est de 28 cm pour un maximum de 5 kg. Ila le poil long et bien fourni et ondulé, sa couleurde base est blanche avec des marques noiresou fauves.

Vif, joyeux et très doux de caractère, il estfort attaché à ses maîtres, aimable avec lesétrangers, cela ne l’empêche pas d’être bon gar-dien.

Quasi carré de structure, un peu pluslong que haut, il porte la queue en panache et aune petite tête fine et très expressive.

Son élégance et son bon caractère fontque ses amateurs sont nombreux.

Sa légèreté et sa finesse n’empêchentqu’il soit résistant et qu’il atteingne souvent unâge élevé.

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Page 19: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

LE MATIN DE TRAIT BELGE

(MOLOSSOÏDES)N°69 à la F.C.I. (race belge) - suspendu

Notes du livre de J. Dhers et Fred Rufer.Pendant la guerre 1914-1918, tous les chiensde grand équipage réquisitionnés par l’arméeétaient des chiens de trait.

Il est certain qu’on ne pouvait les utiliserautrement, mais il est certain aussi qu’ils se sontfort bien acquittés de leurs nouvelles fonctions.Après la guerre, en Belgique la traction caninefut envisagée d'un point de vue très spécial : latraction au pas. Ce sont en effet les petits indus-triels, les petits artisans qui, dans un but d’éco-nomie (tout le monde en ce temps là ne pouvait acheterune voiture ou une camionnette), utilisent ce systèmepour les livraisons à domicile.

Et en effet, les laitiers, les bouchers, lescharcutiers, les repasseurs, les boulangers, lesbrasseurs n’ont pas besoin d’un chien rapidepour s’arrêter de porte en porte. Ce qu’ilsdemandent c’est un chien fort, un chien puis-sant, capable de tirer aisément une voiturepesamment chargée et déjà très souvent lourdepar elle-même. Dans d’autres pays aussi, ondemande de la vitesse.

Nombreux sont les facteurs ruraux, leshongreurs, les tamisiers qui utilisent la tractioncanine à allure vive. Si un chien ne leur suffitpas, ils en mettent deux, trois au besoin, maisun lourd et pesant Mâtin ne ferait pas du toutleur affaire.

Ce que l’on pouvait et ce que l’on peutencore reprocher aux Mâtins de trait, c’est demanquer d’homogénéité.

Les sujets obtenus réunissent bien,vitesse en moins, les qualités requises pour untracteur mais ils n’ont pas entre eux cet air defamille qui montre d’une façon indiscutablequ’une race est bien fixée.

Qui n’a rencontré vers les années 50 surles routes de la côte quelques gros chiens, atte-lés à de petites charettes ?

On pouvait remarquer avec quel sérieuxils accomplissaient leurs devoirs d’animaux detrait. Souvent ils tractaient ainsi un infirme mal-heureux qui avait comme seule ressource ce quipendait à ce chariot, des statuettes de saints,des petites casseroles, des petits cahiers dechansonnettes et les chiens tractaient tout cetattirail.

Ces tristes rencontres à l’époque étaientassez fréquentes. En Belgique, en Allemagne,aux Pays-Bas et en France la motorisationn’existait pas comme aujourd’hui et l’emploi deschiens était moins coûteux que celui d’autresanimaux domestiques pour le transport de lait,de légumes, de pain, de fruits ou de bière.

Le chien accomplissait très bien ce travailet après il s’activait à la garde de la maison.

Aujourd’hui les chiens de trait ont totale-ment disparu, sauf dans certaines régionscomme en Alaska ou au Canada où l’on peutencore les voir accomplir leur travail et leur sportavec un même dévouement que les chiens detrait d’autrefois...

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Page 20: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

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LE BRAQUE BELGEN°79 à la F.C.I. (race belge) - suspendu

Que doit-on savoir du mot braque utilisébien avant la fixation ou la reconnaissance deschiens d’arrêt et jusqu’à une époque relative-ment encore récente, le terme désignait aussid’autres chiens qui n’étaient pas d’arrêt.

On trouve une racine “brack” désignantun chien dans les chroniques de Grégoire Tours,au VIe siècle, puis dans la loi des Frisons, deCharlemagne, en 802, qui punissait d’uneamende de quatre sols celui qui avait tué un“braconem parvum” autrement dit brambraccus(petit braque).

Les chevaliers de la première croisadechantaient une chanson, dite d’Antioche, danslaquelle il était dit qu’on entendait les “bracques”glapir.

C’est à partir des XVIe et XVIIe siècles,que l’on fixe les fonctions des chiens d’arrêt etque le mot “braque” est appliqué à ce type dechiens à poil court.

Quand apparut le pointer on le désignalongtemps et jusqu’au XIXe siècle, par le termede braque anglais.

En 1875, de la Blanchère, auteur françaisutilisait aussi le mot “braque” pour désigner le

groupe de chiens courants à crâne plus oumoins ovoïde et oreilles longues et plissées.

En 1897, le comte de Bylandt écrivait : “lemot braque et le mot allemand bracque n’ontpas la même signification; les braques deHanovre, d’Autriche, de Westphalie et de laRuhr, etc... sont des chiens courants, tandis queles premiers sont des chiens d’arrêt”.

Une étymologie qui n’est pas dans lesdictionnaires et que l’on n’utilise plus enBelgique. Certains dictionnaires donnent deuxsens au mot braque : celui qui désigne ungroupe de chiens et celui qui désigne un faibled’esprit ou un original.

Il n’est jamais fait de rapprochemententre ces deux explications, cela impliquerait eneffet, une imputation péjorative aux chiens ditsbraques; elle serait contraire au fait; car, géné-ralement ces chiens ont de très hautes qualitéset dotés d’un grand instinct. Les dictionnaires sebornent donc à citer les deux termes, sans com-mentaires. Les belges font de même pour l’ins-tant. Braque belge suspendu!

Deux de ces races ont donc disparu ducheptel, ou mieux du patrimoine belge. Aussifaut-il être très vigilant dans le futur, si nous nevoulons pas voir disparaître d’autres racesbelges.

Sept races belges au total dont une raceavec quatre variétés et 3 races dont une avecvariété que nous partageons en commun avecles français.

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La solution des jeux du n°224 du 4ème Trim. 2019

C’étaient les grilles de Flore

10 + 2 : 4 - 2 x 20 = 20

Aviez-vous bien calculé ?

Méthode pour calculer l'âge du chienBeaucoups pensent que pour connaître l'âge "humain" d'un chien, il faut multiplier son

âge par 7, et bien c’est tout simplement faux ! En pratique, il n'y a pas de formule mathématique (enfin tout du moins, pas de formule simple) car

l'âge du chien ne suit pas une courbe linéaire par rapport à l'âge humain. Comme chez beau-coup d'animaux, «enfance» et «adolescence » se déroulent beaucoup plus rapidement quechez l'Homme.

En effet, la première année, le chien grandit quinze fois plus vite que l’homme !

C'est donc plutôt à partir des observations des âges du chien, que les vétéri-

naires ont établi un tableau de correspondance pour visualiser un équivalent en

âge humain :

Note :

Petit chien = chien de moins de 15kg, Chien moyen = chien entre 15 et 45 kg, Gros chien =chien de plus de 45 kgFinalement, plus un chien est imposant, plus il aura la jeunesse lente, mais plus sa vieillessesera rapide et sa durée de vie courte.Espérance de vie du chien : un chien peut vivre de 10 à 15 ans selon sa corpulence.

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Page 22: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

Jour de dépassement«Earth Overshoot Day»

Les catastrophes écologiques, sanitaires,industrielles auxquelles nous sommes de plusen plus confrontés, doivent vous pousser àréfléchir au développement durable, c’est à direrépondre aux besoins du présent sans corrom-pre les capacités des générations futures àrépondre à leurs propres besoins.

Tous les acteurs de la société devraientfaire évoluer leurs comportement et mode d’ac-tion.

Dans certaines villes, le vétérinaire com-munal est devenu un lanceur d’alerte de la santéde l’écosystème homme-animal-environnement.

Nous aussi, en clientèle, nous devonsnous intéresser à la médecine vétérinaire envi-ronnementale et soigner les animaux avec lesouci constant de nuire le moins possible ànotre environnement.

Que répondre à ceux qui pensent qu’ onest foutu, qu’il est trop tard, qu’a l’horizon 2050la moitié des vertébrés auront disparu , que lesmers seront gélifiées, que nos descendants nemourront pas de faim mais auront faim avant demourir ?

Que faire face aux je m-en-foutistes quicrient haut et fort «circulez, tout va bien, il n’y arien à voir ...» ou face aux chimistes de la mortqui après le napalm, l’agent orange au Vietnam,le glyphosate dans nos campagnes sont déjà àla recherche de nouvelles molécules et de nou-veaux dividendes ?

Etes vous interventionnistes ou préfé-

rez vous rester passifs ?

Que faire pour maintenir ou restaurerl’écosystème ? Comment réussir aujourd’hui àfavoriser son évolution sans risque de faire

marche arrière, c’est le moment de réfléchir demanière collégiale et pratique sur ce thème.Ecovéto ne veut pas louper le premier wagon.

Encore excédentaire en 1961, avec unquart de ses réserves non consommées, laTerre est devenue déficitaire au début desannées 1970.

EN 2017, dès le 2 août, nous avions déjàutilisé toutes les ressources de notre planète.Cette date fatidique du jour du dépassement dela terre, «Earth Overshoot Day» survientchaque année toujours plus tôt. L’humanité adonc vécu près de 5 mois à crédit: pour conti-nuer à boire, à manger, à nous chauffer ou ànous déplacer, nous avons surexploité les éco-systèmes et compromis leur capacité de régé-nération.

Au rythme actuel, le monde va aussidevoir faire face à un manque d’eau.

La mer noire s’assèche au rythme de1m50 par an, ce n’est qu’un exemple !

On annonce 40 % de déficit d’eau dès2030. Ce «stress hydrique» touche déjà unelarge partie du globe.

On attend le «jour zéro», celui où plusune seule goutte d’eau ne coulera du robinet, ilest à la fois proche et inéluctable.

Le Cap sera la première grande ville dumonde à manquer d’eau, c’est prévu pour cetteannée 2018 vers le 15 juillet, le compte àrebours est lancé et les restrictions se mettenten place.

Aujourd’hui il est temps d’apprendre àéconomiser, à partager de manière équitable lesressources de l'environnement et à tenir comptedes facultés limitées de la Terre à absorber lesdéchets et les pollutions : c'est la dimensionenvironnementale du développement durable.

Pour nous aussi, il faut songer à dimi-nuer les effets délétères imputables à notre éle-vage intensif, à la surexploitation animale et à ladétention d’une pléthore d’animaux de compa-gnie.

Seriez vous intéressé par un débat, uncolloque, une formation… ? Si vous vous sentezconcerné, réagissez, rejoignez nous.

Pierre CoppensU.P.V. - Ecovéto

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L’avis du Véto

Page 23: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

LA LÉGENDE DU CHIENJe ne doute pas que tous les lecteurs et

lectrices connaissent parfaitement l’histoired'Adam et d'Eve au Paradis. Cependant il y a unfait qu'ils ignorent certainement. Je veux donc lenarrer ici, tel qu’on me l’a raconté à moi-même.

Adam et Eve avaient mangé lafameuse pomme. Dieu courroucévenait de les chasser du Paradis. Ilss’apprêtaient à le quitter lorsque

Adam osa formuler une prière. «Seigneur», luidit-il, «montre que tu es non seulement un Dieude Justice, mais aussi un Dieu de Bonté.

Choisis parmi tes créatures, une qui serapour nous un compagnon. Ainsi, nous ne seronspas complètement seuls». Eve aussi vint à sonsecours et leva ses yeux, pleins de larmes versle Père céleste, en une muette prière. Le BonDieu Lui-même ne resta insensible aux charmesde sa dernière création.

D'un geste pensif, il caressa de sa mainsa longue barbe «Soit» dit-il enfin, «ce que

femme veut, Dieu le veut (et c’est de ce moment-làque date ce proverbe.) Je vous choisirai un compa-gnon.» Il fit entendre un léger sifflement, aussi-tôt, toutes ses créatures du cinquième etsixième jour, se rangèrent en demi-cercle autourde lui. Dieu leur exposa son, désir.

De suite s’éleva un vacarme formidable.De toutes parts, on entendit beuglements, jap-pements, miaulements et sifflements. «L'unaprès l’autre» dit le Bon Dieu en imposantsilence, «on ne comprend plus sa propreparole».

La gent des poissons déclara qu’ellen’entrait pas en question, puisqu'il leur fallait del’eau et que par conséquent il leur serait impos-sible de suivre l’homme. Les oiseaux prétendi-rent qu'ils avaient besoin de l’espace, de l'infinidu ciel pour s’élancer dans l’air et prendre leurvol.

Bref, chaque espèce avança d’autresprétextes pour justifier qu'il lui était impossibled’être le compagnon de l’homme.

Aucun ne voulait quitter le Paradis etpour cause. Nulle part l’eau n’était si limpide etsi pure, le ciel aussi clair, aussi bleu et calme,les pâturages aussi savoureux et verdoyants.

Un ruisseau de lait crémeux s’offrait à quivoulait se désaltérer à son aise. Les fruitsétaient d’une grandeur et d’une saveur sanspareilles.

Pardi ! Il faudrait être vraiment trop bêtepour quitter toutes ces richesses.

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Page 24: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

Voyant que ce procédé ne mènerait àaucune fin, Dieu s’adressa directement au lion.

Or, celui-ci battait le sol, du bout de saqueue d'un geste nerveux. Il roulait des yeuxterribles et hérissait sa crinière. Comment,tonna-t-il, d’une voix de stentor, je dois servirl'homme ?

L'homme qui t'a offensé et que tu asbanni du Paradis. Jamais ! Dès à présent, jesuis et je reste son ennemi juré. Pour donnerplus d'appui à son refus le lion poussa son pre-mier rugissement.

À l’entendre les autres bêtes tremblèrentde peur et à partir de ce moment le lion fut for-mellement reconnu roi des animaux. En cetemps lointain c'était comme aujourd’hui celuiqui crie le plus fort a toujours raison.

Dieu s’adressa ensuite à l’âne. «Toi, bau-det, tu pourras suivre l'homme». Mais, «MaîtreAliboron» secoua la tête d’un air but sans profé-rer une seule parole. Après s’être adresséencore à plusieurs autres animaux, et Sans arri-ver à aucun résultat, à bout de patience Dieus’écria : «Volontaires, en avant».

Un moment de silence régna, puis durang de la race canine s’avança un chien detaille moyenne.

A sa vue les autres bêtes éclatèrent derire. Un gros matou surtout, qui se trouvait juste-ment au premier rang ne cessa de rire, de s’enmoquer et de l’accabler d’injures. Le chien le vittrès bien et en conçut une vive rancune.

Attends, gros chat, pensa-t-il «rira bien qui rira ledernier». Quand l’occasion se présentera je terèglerai ton compte. Voilà pourquoi le Chien estencore aujourd'hui un ennemi juré du chat.

D'un geste le Bon Dieu imposa silence.Puis il s’adressa au chien vaillant et lui dit: Tantd’abnégation, tant de courage et tant de bontéméritent une récompense.

Malgré ta taille moyenne tu seras douéd’une force extraordinaire. Tu seras terribledans le combat, ton courage sera égal à celui dulion, tu défendras ton maître au prix de ta vie.Mais sous ton aspect bourru, battra un cœurfidèle et bon. Tous tes descendants hériterontde tes qualités et il en sera ainsi jusqu’à la fin dumonde.«Chien sera ton nom»

Sur cela Adam et Eve, accompagnés deleur fidèle compagnon, quittèrent le jardin del’Eden à jamais. Derrière eux la porte se fermaet un chérubin brandit un glaive flamboyant.

Maintes fois l’homme et la femme seretournèrent pour voir encore ce lieu merveil-leux. Bientôt il disparut à leurs yeux. Le chien nese retourna jamais. Droit, de son pas cadencé, ilsuivit ses maîtres vers l'inconnu. Il en fut ainsijusqu’à nos temps et selon la promesse duCréateur, le Chien est resté le compagnon idéalet fidèle de l’homme.

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Page 25: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

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Trottoirs propres

avec les ToutounetsPoser son pied gauche sur une déjection canineest, paraît-il, signe de chance et de prospérité.Cela dit, personne n'apprécie de slalomer sur un trottoir souillé pour protéger ses chaussures.

Dans cette perspective,L' Echevinat de la Propreté

met à la dispositiondes promeneurset de leur fidèle compagnondes sachets destinés au ramassage des déjections canines.Ces sachets sont disponiblesgrâce à des distributeurs didactiquesqui sont localisés sur une carte quevous trouverez à l'intérieur de ce document.

L'article 87 du règlement général de policeimpose aux propriétaires d'animaux de les empêcher :

de souiller les murs, façades, étalages, terrasses,véhicules, accotements et trottoirs, d’effectuer leurs besoins sur la voie publique ailleurs que dans les filets d’eau ou aux endroits spécialement prévus à cet effet.

Les contrevenants sont tenus de remettre sans délai les lieux souillés en état de propreté,sans préjudice des poursuites dont ils peuvent faire l'objet.

Les contrevenants s'exposent à une amende

allant jusqu'à 250 €.

Localisation des Toutounets:CharleroiRue de Dampremy, n°14Boulevard Tirou, face au n°33Parc Notre-Dame, entrée allée de l’HôpitalParc Lambert, à l’entréePlace Charles II, face au n°11

CouilletPlace de la Queue, face au n° 7Rue du Moulin, à l’entrée du parc

DampremyRue Paul Pastur,à l’entrée du parc, face au n°88Chaussée de Bruxelles, parcà l’angle de la chaussée de Bruxelles

et de Mons

GillyPlace St-Pierre, à l’entrée du ParcChaussée de Lodelinsart,face à l’Hôtel de VilleChaussée de Lodelinsart, n° 134Quartier Gailly, entrée plaine de jeux

GosseliesRue Saint-Roch, à l’entrée du parcRue Junius Massau, face au n°32

GoutrouxPlace Emile Moureau

JumetParc de la Serna, à l’entrée principalePlace du Ballon, face au n°15Parc Sadin

LodelinsartPlace Edmond Gilles, Hôtel de VillePlace de l’Abattoir, face au n°20Rue de Ransart, entrée du ParcRue de la Marine, square, face au n°57

Marchienne-au-PontPlace Albert Ier

Place Wauters, face au n°33Place Astrid

Parc, carrefour Tourneur et Cartier

MarcinelleSquare Reine Astrid, face au n°140Place de la Constitution

Place du Centre

Avenue Mascaux, Hôtel de Ville

Monceau-sur-SambrePlace Sabatier

Rue des Combattants, face au n° 11Place Albert Ier, à l’entrée du parc

Montignies-sur-SambrePlace Albert Ier, squareRue Emile Vandervelde, sur la Place

Mont-sur-MarchienneRue de l’Eglise, Hôtel de VilleRue Eisenhower, plaine de jeux,près du n°54

RansartRue Masses-Diarbois, angle parking INGRue Appaumée, entrée du parc

RouxRue Ferrer, Hôtel de VilleRue de Heigne, à l’entrée du parcRue Foch

Page 26: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

QUID DE NOTRE

ECOSYSTEME ?Nous sommes de plus en plus nombreux,

la population a doublé depuis 1970.La planète s’épuise pour nourrir les

humains et les animaux et absorber nosdéchets.

Nous n’avons pas à ce jour de planète derechange, mais nous continuons à couper desarbres à un rythme supérieur à celui de leurcroissance, à prélever plus de poissons dans lesmers qu’il en naît chaque année, et à rejeterdavantage de carbone dans l’atmosphère queles forêts et les océans peuvent en absorber.

Pour la FAO, la forte croissance de lafilière de l'élevage bovin a un impact environne-mental considérable : la quantité d'animaux des-tinés à la consommation et le cycle de l’élevageseraient en grande partie responsables duréchauffement de la planète, de la dégradationdes terres, de la pollution de l’atmosphère et deseaux et de la perte de la biodiversité.

L'agriculture intensive utilise massive-ment des engrais chimiques, des pesticides,insecticides, fongicides responsables de gravespollutions de l'eau et des sols : eutrophisation del'eau, zones mortes aquatiques, détérioration

des récifs coralliens, appauvrissement, érosionet désertification des sols, disparition massive(plus de 70%) d’insectes, d’oiseaux (plus de 30 %dans nos campagnes) ….

Où sont passés nos alouettes, rossi-gnols, coucous ……, perdrix rouges ? Faudra-t-il en arriver a installer des mangeoires pouroiseaux dans nos campagnes ?

L'élevage est également producteurd'agents polluants comme les déjections ainsique les déchets d'animaux, contenant des anti-biotiques, des virus, des bactéries, des para-sites parfois très pathogènes et des résidusd’hormones.

Tel qu'il est pratiqué de nos jours, l'éle-vage intensif ne rentre plus dans tous les cri-tères de l'agriculture durable, son impact surl'environnement est plus alarmant que le secteurdu transport, que la culture du coton, ……

Il ne faut pas négliger que l’élevage inten-sif reste fortement rentable : pour continuer àfournir suffisamment de produits animaux auxpopulations, il n'est pas envisageable de le sup-primer.

Mais notre enjeu reste de lui permettre decontribuer à la sécurité alimentaire, à la luttecontre la pauvreté et la protection de la santépublique tout en limitant son impact sur les res-sources.

Pour sauver notre écosystème, la FAOconseille, entre autre, une réduction de 25% de

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ADRESSE DU CLUB

Terrain : Rue du Butia (Plaine de jeux)B-6183 TRAZEGNIES (Hainaut)

GSM : 0473 91 57 39E-mail : [email protected] TOUTES RACES

Mardi / Jeudi / Samedi / Dimancheet sur rendez-vous

Siège social : Rue de la Coupe 52 - 6180 Courcelles

Page 27: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

la consommation des produits d’origine animaleafin de limiter les effets sur le climat, l’environne-ment et la santé. Une diminution des cheptelsbovins s’ensuivra.

Il faudra s’y résoudre, sachant qu’en avalet en amont de nombreux acteurs disparaîtront,dont des vétos !

COMMENT SAUVER

NOTRE ECOSYSTEME ?(SUITE)

La production de viandes bovines et l’éle-vage intensif ont contribué a ruiner nos écosys-tèmes. Manger de la viande coûte cher à la pla-nète !

L’élevage au sens large est également deplus en plus médiatisé et mal considéré princi-palement par les populations occidentales car ilse heurte aux nouvelles façons de penser de lasociété garantissant le bien-être animal.

L’élevage industriel a permis de hautsrendements zootechniques et permet encoredans les pays en voie de développement de lut-ter contre la famine mais il est à la base de nom-breux excès.

Des initiatives plus respectueuses de lanature et des animaux doivent voir le jour. Il fautconseiller les agriculteurs, les aider à trouverdes systèmes de production moins pénalisantspour les ressources naturelles et la biodiversité.

Ce sont les agriculteurs qui prennent desrisques pour améliorer les régulations écolo-giques qui devraient bénéficier de subsides !

Il n’est pas question de tout remettre encause, mais d’importantes améliorations sur ladurabilité sociale et environnementale doiventêtre apportées, c’est incontournable.

L’agriculture est aujourd’hui dans uneimpasse, elle doit se réinventer et évoluer versun modèle plus performant, plus vertueux pourla biodiversité et plus respectueux de la natureet des animaux. …

Les apiculteurs et les agriculteurs pour-raient ainsi à nouveau y vivre en harmonie.

Un nouveau modèle doit s’imposer. Il fautaussi envisager d’autres pistes comme lesfermes bios, l’agroforesterie,…. Il faut aussifavoriser les habitats semi-naturels : bords dechamps, lisières… et replanter des haies, il fautrestaurer les terres endommagées - Il est indispensable d’envisager une meilleuregestion des déchets animaux et des fumierspour réduire les émissions de méthane etd'azote (biométhanisation) - La création de nouvelles sources de protéinesalimentaires est à l’ordre du jour, l’entomologieest à nos portes. En 2011, l'Union européenneavait déjà investi 3 millions d'euros dans "larecherche et la promotion d'une alimentation àbase d'insectes", des pâtes à base d’insectessont déjà commercialisées chez nous Avant queles grands groupes alimentaires ne s’investis-sent dans ce business potentiel, la question sepose : on s'y met… ou pas? Appel aux candi-dats ? A nous d’y réfléchir.

Rejoignez Ecovéto.Pierre Coppens

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Page 28: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

Projet

de biodiversitéTout le monde semble d’accord: il faut

réduire et arrêter l’érosion de la biodiversité enmettant en oeuvre des mesures de protection,de promotion, de conservation, de gestion et derestauration de la biodiversité.

Les optimistes relèvent les nombreuxprojets ambitieux qui se multiplient : Conventionde Rio, Objectifs d'Aichi, Stratégie européenneBiodiversité 2020… les intervenants ministres,experts, ….sont de plus en plus nombreux, lesinitiatives des provinces, des villes et d’ autresautorités locales ne manquent pas.

Parfois, l’initiative est bonne mais pas for-cément judicieuse : récemment la ville de Parisa eu la bonne idée de faire venir Monsieur DiCaprio (très engagés en matière de biodiversité) pourune intervention c’était une bonne idée, maisquand on sait qu’il est venu en jet privé, c’estnettement moins bon pour l’indice carbone:«faites ce que je dis, pas ce que je fais»

Evaluation, cartographie, vision d’avenir,mobilisation, objectifs, stratégies, confé-rences…..tout le monde en parle et ferait desefforts, mais la biodiversité continue de s'appau-vrir.

Le bilan écologique au niveau mondialreste catastrophique, agir reste difficile.

Favorisons l’agriculture biologique, l’agri-culture intégrée, les contrôles biologiques,créons des zones tampons, protégeons lesorganismes aquatiques…. L’agroécologie est ànotre porte il faut la soutenir car elle utilise peude matériel, peu de carburant … mais c’est diffi-cile car mauvais pour nos grands argentiersdonc pour nos responsables toujours à leursbottes ! Ceux-ci continuent à faire la sourdeoreille tout en se donnant bonne conscience enprônant le «green washing».

Au risque de paraître rétrograde j’affirmeque l'agriculture paysanne doit retrouver droit decité, face au gigantisme d'une agriculture indus-trialisée, héritière de l'ère du pétrole inépuisable,façonnées par des subventions qui poussent àproduire plus, plus vite et à faire de la monocul-ture….

Aujourd’hui nous voyons partout deschamps de maïs où il n’y a pas une traced’ivraie, de chiendent, pas une haie, pas unoiseau, pas une abeille…. c’est désespérant.

J’ai envie de crier haut et fort que l’agri-culture de demain doit cesser de tuer la terrepour nourrir l'homme.

Va t-on bientôt devoir polliniser à la main(comme en Chine) ou avec des drônes (projet améri-cain) ?

πr

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Page 30: Vie de chien n∞224.qxp Vie de chien

ALTERVET Centre de Rééducation et de médecines alternatives

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ComportementSoins alternatifs en cancérologie

Kinésithérapie - Rééducation