végétales exotiques envahissantes - ARB îdF · végétales exotiques envahissantes Yohan Tison...
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Gestion d’espèces
végétales exotiques
envahissantes
Yohan Tison
Janvier 2014
Comme toute les zones
urbaines, belle diversité
d’espèces invasives
terrestres et aquatiques:
6 espèces animales
préoccupantes
La moule zébrée
6 espèces animales
préoccupantes
Les tortues de
Floride
La crevette tueuse ou gammare du Danube
La perruche à collier
Le rat musqué
Speudomonas syringae
20 espèces végétales
(dont 3 aquatiques)
Lemna minuta
Sauruus cernuus
Duschesnea indica
Des invasives non encore
reconnue officiellement
comme tel. Une redoutable :
Pterocarya fraxilinifolia
Des simples à gérer ou peu
impactantes: Les impatiens
I.glandulifera et I. parviflora
Les peu préoccupantes
s’insérant dans la flore en
place comme Senecio
inaequidens
Mais aussi: l’ailanthele robinierl’aster à feuille de saulela verge d’or glabreLa vigne vierge à cinq feuillesLe budleillaL’élodée de NutallLa berce du caucase
Et?
Expériences de gestion d’espèces
invasives sur Lille
La renouée
du japon
Une priorité
face à la
faible
biodiversité
des zones
occupées
Une espèce bien répartie
avec trois zones principales
favorables à de
l’expérimentation :
Le Parc de la Citadelle de Lille
La Plaine de la Poterne
(anciennes fortifications)
Le Triangle des Rouges Barres.
Friche ferroviaire de 11ha datant
de 1904 et occupée en 2007 par
4 ha de renouée.
Une méthode qui a
montré son inefficacité :
La lutte chimique sur le
Parc de la Citadelle arrêtée
dans les années 2000.
Utilisation du Sulfamate
d’ammonium provoquant
érosion des sols et non
repousse de la végétation
pendant deux ans hormis la
renouée.
Deux modalités de gestion :
Arrachage de la renouée et
plantation d’arbres et arbustes
pour mise en compétition pour
la lumière
Épuisement de la plante grâce à
l’emploi d’un système
automatisé et autonome high-
tech.
Les chèvres!
Création d’un
enclos de 4 ha
reprenant la
majeure partie des
massifs de renouée
du japon du
Triangles des
Rouges-Barres
Expérimentation
lancée en 2007
Depuis deux ans
difficultés à
obtenir des
chèvres, utilisation
de moutons Soay.
Des résultats
encourageant
Une bonne
efficacité des Soay
au printemps mais
une moindre
efficacité sur l’année
car étant plus attirés
par l’herbe et restant
sur leurs quatre
pattes.
Bien meilleur efficacité
avec les chèvres. Action
sur toute la hauteur de la
végétation même sur les
gros diamètres
Un coup de
pouce sur les
cannes trop
rigide pour un
épuisement
totale de la
renouée
Après deux mois de
présence des 40 chèvres
Réapparition
progressive
d’une flore
herbacée
thermophile
et nitrophile
Arrachage et mise en compétition pour la lumière grâce à différents
ligneux :
Essentiellement noisetier en racines nues, Salix alba en perches de trois mètres.
En clairière et sur zones ensoleillées
Plantation et entretien le temps que le jeune ligneux dépasse la hauteur des renouées.
.
Cas récent de
contamination
de terres
d’apport en
fosse d’arbre.
Pas de
solution
hormis
contrôle des
terres.
Gestion de Lemna minuta
dans le Fossé de la
Cunette de la Citadelle :
Hyper eutrophisation due à
l’alimentation par le canal de
la Deûle et impossibilité
d’évacuation naturelle des
plantes et donc des
nutriments
Principe d’exportation de la
matière nutritive
Création de deux bacs de
récupération permettant
l’accumulation et
l’exportation en déchet vert
Volume de lentilles ayant
rapidement diminué en 4 ans
par baisse de la trophie pour
être nulle la cinquième année.
En parallèle remontée des
niveaux d’eaux et gestion
optimale de la roselière
Effet boule de neige:
germination d’une banque de
semence d’hydrophytes, qualité
des eaux d’apport inchangée
Une amélioration de la qualité des communautés
de lentilles au profit de Spirodella polyrhiza,
Lemna gibba et Wolfia arrhiza
Autre aquatique: l’élodée de Nutall
Apparition sur un jardin d’eau/bassin de gestion des
eaux pluviales 2000m²
Introduction involontaire à la faveur de plantations
horticoles
Manque de réactivité de la Maîtrise d’ouvrage déléguée
Fuite et mauvaise gestion des eaux d’apport
20 000 Euros/an d’arrachage /exportation
Introduction inutile et illégale de carpes amoure blancs
Reprise de gestion par les Parcs et Jardins
Application des principes d’écologie des zones humides: variation des niveaux d’eau, mise en à sec estivale
Communication
Suppression de la population piscicole
Alimentation par les seules eaux pluviales pour diminution de la trophie
Amélioration de la qualité d’eau et des sédiments
Minéralisation des vases organiques (plus de nécessité de curage)
Germination des hélophytes nécessitant une exondation (90 % de la flore des zones humides)
Amélioration esthétique
Augmentation de l’intérêt faunistique
Gestion des ligneux
invasifs:
•Pterocarya,
• Ailanthe,
• Robinia
Gestion des ligneux
invasifs:
•Arrachage de jeune
semis de moins de
trois an
• Plantation pour mise
en concurrence
• Annélation pour
destruction des
individus
Gestion des ligneux
invasifs:
•Arrachage de jeune
semis de moins de
trois an
• Plantation pour mise
en concurrence
• Annélation pour
destruction des
individus
Gestion des
Ligneux invasifs
Nécrose du
système racinaire
par non
alimentation en
sève élaborée
Mort de l’arbre
avec quasi absence
de rejets
Gestion des
Ligneux invasifs
Nécrose du
système racinaire
par non
alimentation en
sève élaborée
Mort de l’arbre
avec quasi absence
de rejets
Gestion des
Ligneux invasifs
Nécrose du
système racinaire
par non
alimentation en
sève élaborée
Mort de l’arbre
avec quasi absence
de rejets
Merci
Dia pour questions
diverses
Réseaux trophiques
En milieu naturel
logique inverse du potager :
plus l'eau ou le substrat
sont riches en éléments
fertilisants
moins bon sera le résultat
(diversité, intérêt écologique,
difficultés de gestion)
Mégaphorbiaies et voiles flottants à lentilles d'eau
Exemples d'habitats des zones humides de la région :
La plupart de ces plantes ont besoin d'un marnage
et d'une période d'exondation pour une oxygénation
des racines et la germination des semences.
La période d'assec, si elle est totale ne doit survenir
qu'en milieu d'été (fin juin) afin de permettre le
succès de reproduction des amphibiens.
Un point bas, même de quelques m², ayant toujours
quelques centimètres d'eau est un avantage.
Pente trop raide
(difficultés de colonisation par la flore des zones
humides, facilités de colonisation par les rats
musqués)
Berge en pente douce (- de 40%)
pour maximiser la diversité floristique potentielle
S'aider de la phytosociologie (connaissance des
habitats). Science qui étudie les communautés végétales, leurs interactions, leurs dynamiques.
Les végétaux poussent par cortèges ou associations
végétales selon les contraintes stationnelles.
Ne pas introduire de poissons :
prédateur, turbidité, loi sur l'eau
Typha
Contrôle de cette espèce très envahissante
par coupe en saison de végétation
et si possible sous le niveau d'eau.
Utilisation d'espèces exotiques envahissantes
aussi appelées espèces invasives
(Jussie, Hydrocotyle fausse renoncule, Saurure penché,
Crassule de Helm, Myriophylle aquatique, Elodée de
Nutall...)
.
.
.
.
Un plan d'eau,
une zone humide bien équilibrés
ne favorisent pas la prolifération
de moustiques.
Si les qualités écologiques
du milieu sont là une foule de
petits prédateurs empêche toute
prolifération.
Exemple :
une pipistrelle consomme plus de
1500 moustiques par nuit
Moustiques
Favorisés par un déséquilibre
(absence de végétation ou eau très polluée)
Solutions durables : radeaux végétalisés, etc.,
aménagements favorables aux chauves-souris
Cyanobactéries, lentilles
et algues filamenteuses
Diminuer l'eutrophisation
via une végétalisation
(radeaux) et l'exportation
de la matière organique
Assec et minéralisation