Vers l’éviction de Amar Saâdanidimension, islamique, arabe et amazighe, à des fins partisanes,...

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MARDI 14 JANVIER 2014 - 12 RABI'OU AL-AWWAL 1435 - N° 7075 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Beaucoup de mes amis me reprochent d'occulter les informations sur la candidature de M. Ali Benflis et de ne pas mesurer à sa juste valeur la portée d'un tel événement qui, en cas de succès, ouvrirait grandes les portes du sauvetage et du redressement de notre pays ! Je ne doute pas de la valeur de l'homme. Sur ses compétences, son intégrité, son enracinement dans l'Algérie authentique, je n'ai rien à dire. Sur son programme aussi, du moins si l'on se réfère aux cent points qu'il avait annoncés à la veille du vote de 2004. Je suis également certain qu'ils sont nombreux les Algériennes et les Algériens qui attendent beaucoup de cette candidature. Mon problème est ailleurs. Je pense que le système a remis en place son plan de bourrage des urnes et de manipulation des résultats. Et si M. Bouteflika se représente au prochain scrutin, il ne nous restera alors qu'à prier pour que l'ancien bâtonnier et ses supporters ne revivent pas l'expérience douloureuse de 2004. Rabat-joie ? Peut- être. Mais réaliste quand même ! [email protected] Rabat-joie ? Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid l ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE l LE CC DU FLN SE RÉUNIRA LE 25 JANVIER Vers l’éviction de Amar Saâdani LE CORPS ÉLECTORAL CONVOQUÉ CE JEUDI l L’élection présidentielle prochaine devant se dérouler le 17 avril 2014, la convocation du corps électoral interviendra après-demain, jeudi. l CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA Le doute, malgré l’insistance de Saâdani La prestation médiatique, dimanche, du secrétaire général du Front de libération nationale Amar Saâdani a renforcé l’interrogation plus qu’elle n’a apporté de réponse autour de la candidature ou pas de Bouteflika. Le suspense n’a pas pris fin en l’entendant claironner que le chef de l’Etat est toujours le candidat du FLN. Bien au contraire. l DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL Une réelle stratégie de relance fait défaut PAGE 3 PAGE 4 EN PERSPECTIVE DU DÉPLACEMENT DES SUPPORTERS AU BRÉSIL Vers un montant de change de devises exceptionnel PAGE 6 PAGE 3 l NOMINATIONS DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS Les syndicats maintiennent la pression sur Ghoul PAGE 5 Les membres du Comité central qui contestent la désignation de Amar Saâdani à la tête du FLN sont en passe d’obtenir gain de cause. Le quorum nécessaire à la convocation du Comité central du parti a été atteint hier et celui-ci est convoqué pour le samedi 25 janvier. Les contestataires se font fort d’évincer Amar Saâdani de son poste de secrétaire général. Les déclarations de ce dernier lors de sa conférence de presse de dimanche dernier ont probablement accéléré la chute de celui qui sera le secrétaire général du FLN au mandat le plus bref depuis la création de ce parti.

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MARDI 14 JANVIER 2014 - 12 RABI'OU AL-AWWAL 1435 - N° 7075 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Beaucoup de mes amis mereprochent d'occulter les informationssur la candidature de M. Ali Benflis et dene pas mesurer à sa juste valeur laportée d'un tel événement qui, en cas desuccès, ouvrirait grandes les portes dusauvetage et du redressement de notrepays ! Je ne doute pas de la valeur del'homme. Sur ses compétences, sonintégrité, son enracinement dansl'Algérie authentique, je n'ai rien à dire.Sur son programme aussi, du moins sil'on se réfère aux cent points qu'il avaitannoncés à la veille du vote de 2004. Jesuis également certain qu'ils sontnombreux les Algériennes et lesAlgériens qui attendent beaucoup decette candidature.Mon problème est ailleurs. Je pense

que le système a remis en place sonplan de bourrage des urnes et demanipulation des résultats. Et si M.Bouteflika se représente au prochainscrutin, il ne nous restera alors qu'àprier pour que l'ancien bâtonnier et sessupporters ne revivent pas l'expériencedouloureuse de 2004. Rabat-joie ? Peut-être. Mais réaliste quand même !

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l ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

l LE CC DU FLN SE RÉUNIRA LE 25 JANVIER

Vers l’éviction de Amar Saâdani

LE CORPSÉLECTORALCONVOQUÉCE JEUDI

l L’élection présidentielle prochaine devant se déroulerle 17 avril 2014, la convocation du corps électoral

interviendra après-demain, jeudi.

l CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA

Le doute, malgrél’insistancede Saâdani

La prestation médiatique, dimanche, du secrétaire général du Front delibération nationale Amar Saâdani a renforcé l’interrogation plus qu’ellen’a apporté de réponse autour de la candidature ou pas de Bouteflika.Le suspense n’a pas pris fin en l’entendant claironner que le chef de

l’Etat est toujours le candidat du FLN. Bien au contraire.

l DÉVELOPPEMENTINDUSTRIEL

Une réellestratégiede relancefait défaut

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EN PERSPECTIVE DU DÉPLACEMENTDES SUPPORTERS AU BRÉSIL

Vers un montantde change de

devisesexceptionnel

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l NOMINATIONS DANS LE SECTEURDES TRANSPORTS

Les syndicatsmaintiennentla pressionsur Ghoul PAGE 5

Les membres du Comité central qui contestent la désignationde Amar Saâdani à la tête du FLN sont en passe d’obtenir gain decause. Le quorum nécessaire à la convocation du Comité centraldu parti a été atteint hier et celui-ci est convoqué pour le samedi25 janvier. Les contestataires se font fort d’évincer Amar Saâdani

de son poste de secrétaire général. Les déclarations de ce dernierlors de sa conférence de presse de dimanche dernier ontprobablement accéléré la chute de celui qui sera le secrétairegénéral du FLN au mandat le plus bref depuis la création de ceparti.

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La visite «hybride» de GhoulVisite en deux temps pour Amar Ghoul, dimanche à Tizi-Ouzou.

D'abord en tant que ministre, dans la matinée, et en tant que chef departi, ensuite, dans l'après-midi. Accueilli au niveau des limitesterritoriales de Tizi-Ouzou en tant que ministre des Transports venupour une visite de travail et d’inspection dans la matinée des chantierset projets du secteur inscrits à l’indicatif de cette wilaya de Tizi-Ouzou,

mobilisant, pour la circonstance et comme le veut leprotocole, l’ensemble des autorités civiles et militairesde la wilaya, Amar Ghoul chaussera sa deuxièmecasquette de chef de parti, dans l’après-midi, pours’adonner à des activités purement liées à son parti, le

TAJ. Ce qui a fait dire à un observateur local qu’ils’agit d’une «visite hybride».

LLes proches collaborateurs de Tayeb Louh sontes proches collaborateurs de Tayeb Louh sontparticulièrement courtisés ces derniers temps par desparticulièrement courtisés ces derniers temps par desmagistrats désirant faire partie de la Commission nationalemagistrats désirant faire partie de la Commission nationale

de supervision de l’élection présidentielle. C’est cede supervision de l’élection présidentielle. C’est cequ’affirment des sources proches du ministère de laqu’affirment des sources proches du ministère de laJustice en précisant que les indemnitésJustice en précisant que les indemnitésconséquentes versées aux membres de cetteconséquentes versées aux membres de cettecommission, ainsi que la «visibilité» qu’elle offre,commission, ainsi que la «visibilité» qu’elle offre,sont à l’origine de ces convoitises.sont à l’origine de ces convoitises.

PPCe qui fait courir les magistrats

Les précisions de la DouaneSuite au Periscoop intitulé «Quand ça bogue à la douane», nous avons reçu

les précisions suivantes du Centre national de l’informatique et des statistiquesdépendant de cette institution.

«En ce qui concerne le bogue survenu sur le système du contingent tartifaireau 1er jour de son lancement, il s’agit effectivement d’un bug informatique ayantentraîné un léger retard (d’une heure et quinze minutes) dans l’enregistrementdes déclarations au niveau de l’ensemble des bureaux douaniers et non passeulement limité à la région d’Alger, comme spécifié dans votre article ; et quece retard n’a aucunement affecté le processus de répartition équitable ducontingent tarifaire basé sur la règle FIFO (premier arrivé - premier servi).

Toutefois, en ce qui concerne le cas des importations de taurillons, veaux etgénisses, dont vous faites allusion dans votre article ; il est utile de préciser quele quota sollicité durant la journée du 2 janvier 2014, est de 8 813 tonnes, estnettement supérieur au quota prévu par l’accord d’association Algérie - Unioneuropéenne, fixé à 5 000 tonnes et épuisé au bout de neuf (9) minutesseulement et qu’au-delà de ce quota, les déclarations enregistrées serontorientées vers le circuit normal de dédouanement (droit commun) avecperception des droits et taxes exigibles.

[email protected]

Mardi 14 janvier 2014 - Page 2

Un jour, un sondage

OUI Sans opinionPensez-vous que Belkhadem a une chance de

revenir à la tête du FLN ?

Avez-vous noté unebaisse du nombre de revendeurs de produits

pyrotechniques à l’occasion

de ce Mouloud ?

OUI : 26,28% - NON : 67,78% - S. opinion : 5,94%

ERISCOOPERISCOOP

NON

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M. Kebci-Alger (Le Soir) -Ceci en stricte conformité avecl’article 133 du code électoralamendé en 2011 et en vigueurdepuis janvier 2012 qui stipuleque sans préjudice des disposi-tions de l'article 88 de laConstitution, le corps électoral estconvoqué par décret présidentiel,90 jours avant la date du scrutin.Et pas que cela puisque cettedate sera également en strict res-pect de l’article 132 qui situe latenue des élections présiden-tielles dans les 30 jours qui précè-dent l’expiration du mandat duprésident de la République le 19avril prochain, lui qui a prêté ser-ment le 19 avril 2009.Et cette convocation du corps

électoral aura certainement àsecouer le cocotier politiquenational quelque peu crispé par lemanque de visibilité et libérerabien des «initiatives» et des«énergies». En ce sens que lespotentiels candidats, jusque-là enattente de plus de visibilité pourproclamer leur candidature,auront, désormais, le tempscontre eux. Car, l’article 137 limitele délai pour le dépôt de la décla-ration de candidature au plus tarddans les 45 jours qui suivent lapublication du décret présidentielportant convocation du corpsélectoral. Et durant cette période,la scène politique ne manquerapas, soit de s’animer dans le casoù le Président en exercice vien-drait à renoncer à rempiler pourun quatrième mandat de suite,

avec tous les scenarii de susbtitu-tion au candidat du consensus dusystème, soit de sombrer davan-tage dans la morosité au cas oùBouteflika viendrait à répondre àl’appel pressant de ses partisansà prolonger son règne. Ceci pour l’aspect politique de

la chose, car la convocation ducorps électoral est aussi le débutd'un véritable parcours du com-battant pour les partants à cescrutin avec, notamment, la capi-tale échéance de collecte desparaphes nécessaires à la valida-tion de la candidature. Car, pour le reste, et comme le

stipule l’article 136, la déclarationde candidature à la présidence dela République qui résulte du dépôtd’une demande d’enregistrementauprès du Conseil constitutionnelcontre récépissé est accompa-gnée d’un dossier de pas moinsde 14 pièces dont une copie inté-grale de l’acte de naissance, uncertificat de nationalité algérienned’origine, une déclaration surl’honneur attestant de la non-pos-session d’une nationalité autreque la nationalité algérienne, unextrait du casier judiciaire n° 3, uncertificat de nationalité algériennedu conjoint, un certificat médicaldélivré à l’intéressé par desmédecins assermentés, uneattestation de participation à laRévolution du 1er Novembre 1954pour les candidats nés avant le 1erjuillet 1942, une attestation denon-implication des parents ducandidat, né après le 1er juillet

1942, dans des actes hostiles à laRévolution du 1er Novembre 1954et un engagement écrit et signépar le candidat portant sur, entreautres, la non-utilisation des com-posantes fondamentales del’identité nationale dans sa tripledimension, islamique, arabe etamazighe, à des fins partisanes,la préservation et la promotion del’identité nationale dans sa tripledimension islamique, arabe etamazighe, le respect et la concré-tisation des principes du 1erNovembre 1954, le respect de laConstitution et des lois en vigueuret l’engagement de s’y conformer,le rejet de la violence commemoyen d’expression et/ou d’actionpolitique et d’accès et/ou de main-tien au pouvoir, et sa dénoncia-tion,... Mais parmi ces pièces, ilen est une que plus d’un candidatappréhende, celle des signatures

que consacre l’article 139 duditcode électoral. En effet, tout postulant se doit

de joindre à son dossier soit uneliste comportant au moins 600signatures individuelles demembres élus d’APC, d’APW, oude parlementaires et réparties aumoins à travers 25 wilayas, soitune liste de 60 000 signaturesindividuelles, au moins, d’élec-teurs inscrits sur une liste électo-rale à recueillir à travers au moins25 wilayas avec le nombre mini-mal des signatures exigées pourchacune des wilayas qui ne sau-rait être inférieur à 1 500.A relever que l’article 140 limi-

te la signature de tout électeurinscrit sur une liste électorale à unseul candidat et tout contrevenantà cette disposition est passible desanctions en sus de l’annulationde sa signature. Et le Conseil

constitutionnel a un délai de 10jours à compter de la date dedépôt de la déclaration de candi-dature pour statuer (art. 138) surla validité des candidatures à laprésidence de la République pardécision notifiée à l’intéresséavec impossiblité pour tout candi-dat retenu de se retirer de la cour-se (art. 141).Une instance qui aura à pro-

clamer les résultats définitifs del’élection présidentielle au plustard dans les 10 jours qui suiventla date de réception des procès-verbaux des commissions électo-rales, et désigne les deux candi-dats appelés à participer audeuxième tour, le cas échéant.Un second tour à tenir au quin-

zième jour après la proclamationdes résultats du premier tour etdans les trente jours qui suiventce dernier (art. 143). M. K.

L’élection présidentielle prochaine devant se déroulerle 17 avril 2014, la convocation du corps électoral inter-viendra après-demain, jeudi.

Le Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - PAGE3Actualité

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Le corps électoral convoqué ce jeudi

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - «Pour nous, Bouteflika estcandidat à l’élection présidentiel-le», a répété encore dimancheAmar Saâdani, mais sans toute-fois donner d’indices à même

d’appuyer son assertion. Pour lui,on ne démontre pas les évi-dences. Or, la candidature de

Bouteflika pour un quatrièmemandat est tout sauf évidente,

notamment au vu de l’image danslaquelle il était apparu le 30décembre dernier lors de la céré-monie de signature de la loi definances 2014. Victime d’un AVCle 27 avril 2013, qui lui a valu unelongue hospitalisation dans deuxgrands hôpitaux français, le Val-de-Grâce et les Invalides,Bouteflika observe, depuis le 16juillet, date de son retour d’hospi-talisation, une quasi-stricteconvalescence. Il ne s’est renduà son bureau à la présidence de

la République qu’à deux reprises.Ailleurs, cela lui aurait valu décla-ration d’empêchement pour inca-pacité à assumer ses chargesprésidentielles. Et pour durable qu’elle est, sa

convalescence devrait normale-ment l’inciter à prendre sa retraitepolitique. Mais il ne semble pass’y résoudre. Du moins, depuisson ermitage, il ne laisse rienéchapper qui trahirait sa véritableintention. Il laisse le mystère pla-ner, assuré que, parmi ses courti-sans invétérés, il s’en trouve tou-jours qui aura suffisamment d’en-durance pour jouer continuelle-ment la sérénade autour de sacandidature. Et en la matière, Amar

Saâdani a du métier. Il sait jouerde rythmes entraînants.Cependant, à quelques jours dela convocation du corps électoral,la galerie ne s’amuse plus.Saâdani manque de convaincre,tant, au fil du temps, il paraît lui-même peu sûr de ses prophéties.Dimanche encore, il était inca-pable de dire plus qu’exprimer levœu de voir Bouteflika rempiler.«Jamais le Président n’a dit qu’ilne se représentera pas», a-t-il dit. Il est aisé de lui rétorquer qu’il

n’a pas dit aussi qu’il se repré-sentera. La seule explication àcette formule mal assurée du

secrétaire général du FLN estqu’aucune des différentes optionsenvisagées par le système n’estdéfinitivement tranchée.L’attitude de Bouteflika produit

de l’énergie que le clan présiden-tiel exploite à son profit pour équi-librer l’équation présidentielletelle qu’il l’entend, c'est-à-direpeser, à défaut de la reconduc-tion du Président sortant, sur lechoix du profil de substitution. Ce qui ne se passe pas sans

tiraillements au sommet. L’enjeuest important. Cet affrontementau sommet est trahi, au demeu-rant, par l’accusation de Saâdanià l’encontre des redresseurs duFLN. Selon lui, ses adversairesau sein du parti agissent pour lecompte d’une force tapie dansl’ombre. «Ce sont des chargés demission. Celui qui leur a donnémission m’entend et il sait que jeparle de lui.» Qui agiterait lesredresseurs du FLN ? A quelleautre fin que celle de dégommerSaâdani ? La finalité de cette agi-tation est de gêner Saâdani etdonc de perturber la mission quilui est dévolue. Et quand on sait que sa mis-

sion est de plaider la reconduc-tion de Bouteflika, on comprendde suite que les redresseursjouent une autre carte. Laquelle ?

S. A. I.

CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA

Le doute, malgré l’insistance de SaâdaniPh

oto

: DR

La prestation médiatique, dimanche, du secrétairegénéral du Front de libération nationale Amar Saâdani arenforcé l’interrogation plus qu’elle n’a apporté de répon-se autour de la candidature ou pas de Bouteflika. Le sus-pense n’a pas pris fin en l’entendant claironner que lechef de l’Etat est toujours le candidat du FLN. Bien aucontraire.

L’ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, aconvié la presse à assister à l’annonce solennellede sa déclaration de candidature à l’élection prési-dentielle d’avril 2014. Dans un communiquépublic, signé par Lotfi Boumghar, le chargé de lacommunication, il est indiqué que «Ali Benflis feraune importante déclaration en rapport avec l’actua-lité politique nationale et la prochaine échéanceélectorale, et ce, le dimanche 19 janvier 2014, à8h30, à la salle Tassili, Hôtel Hilton, Alger». Le communiqué vaut donc confirmation de l’en-

gagement officiel de Benflis dans la prochainebataille électorale. La date de l’annonce de sa can-didature avait déjà été éventée par son entourage.

R. N.

ANNONCE DE LA CANDIDATURE DE BENFLIS

La date du 19 janvierconfirmée officiellement

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Sid.

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Hier, en marge d’une tableronde que devait organiser lequotidien DK News, le consultanten économie industrielle, RédhaAmrani, a estimé qu’une absen-ce de vision est patente. Certes, une stratégie ou plu-

sieurs stratégies et plans derelance industrielle sont évoquésdepuis au moins sept ans, sousla conduite des trois ministressuccessifs de l’Industrie et de laPromotion de l’investissement(Hamid Temmar, MohamedBenmeradi et Cherif Rahmani) etdepuis l’année dernière sous ladirection d’Amara Benyounès, encharge du Développement indus-triel. Au-delà des volontés affi-chées, des résultats conjonctu-rels réalisés ou des actions envi-sagées et/ou impulsées, desstratégies qui suscitent cepen-dant des questionnements, desconstats critiques. Et ce, dans le contexte où l’in-

dustrie nationale demeure enco-re sinistrée, malgré les différentsprogrammes lancés en matièrede mise à niveau, de modernisa-tion des filières et de développe-ment de partenariats notamment. «Il faut une vision. Une orga-

nisation. Des objectifs. Des

actions opérationnelles égale-ment», dira Rédha Amrani.«Veut-on réellement et que veut-on effectivement ? s’interroge cespécialiste des questions derestructuration industrielle. Il rappellera opportunément

ainsi l’acceptation guerrière dela stratégie en tant qu’art de diri-ger et de coordonner des actionspour atteindre un objectif. Une organisation, une planifi-

cation et une définition d’objec-tifs, selon les moyens dispo-nibles et potentiels, l’évolutionnotamment socioéconomique auniveau national mais aussi régio-nal et mondial, ainsi que la fixa-tion d’échéanciers et un suivioptimal, constituent des prére-quis, des conditions, estime-t-il. Ce qui suppose également

l’absence d’«amateurisme» et devision courte ou liée à des inté-rêts précis, mais aussi le recoursaux compétences. En ce sens,l’universitaire et politologueAbdelhak Mekki, tout en acquies-çant à cette assertion, estime cefaisant qu’une stratégie indus-trielle ne peut s’opérer en dépha-sage avec l’évolution en cours àl’échelle mondiale. «Aucune stratégie industrielle

ne peut s’opérer sans suivre cequi se passe dans le monde»,dira cet universitaire, estimanttacitement que la direction adop-tée en Algérie en matière deredéploiement du tissu industrieldoit être revue. Selon ce polito-logue, la dynamique en coursdans le monde ne se base passur la relance de «vieilles unités»mais certainement sur le déve-loppement humain, la formation.La formation professionnelledédiée aux nouvelles stratégiesindustrielles, il devait en être jus-tement question lors de cettetable ronde. A ce propos, leconsultant et spécialiste en

management et accompagne-ment des PME, Idris Yalaoui,favorable par ailleurs à la néces-sité de se tracer un dessein etd’agir de manière efficiente, esti-me que la formation profession-nelle «doit être basée sur desfondamentaux liés aux besoinsde la société et de l’entreprise enparticulier». Il s’agit, concernantjustement l’entreprise, d’exprimerdes besoins précis en main-d’œuvre qualifiée. «Pour cela, l’entreprise doit

fournir des indications précisesliées aux besoins de la ressourcehumaine», dira Idris Yalaoui. Desindications qu’il détaille en

termes de référentiel métier –compétence, une fiche d’emploi,le détail de l’activité et les profilsexigés pour exercer l’activité. Or, «ce sont ces détails qui

font défaut aujourd’hui et quicreusent un fossé entre la forma-tion dispensée et les besoins del’entreprise», observe ce spécia-liste, prônant une meilleure adé-quation entre la formation déli-vrée par les instituts et centresprofessionnels et autres, lesbesoins des entreprises et lagestion active et proactive desressources humaines dans ethors l’entreprise.

Chérif Bennaceur

Le Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - PAGE 4Actualité

DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL

Une réelle stratégie de relance fait encore défaut

VISITE D’INSPECTION ET DE TRAVAIL DE BEDOUI NOUREDDINE À SKIKDA

Création d’un établissement de formationdédié à Sonatrach

Une réelle stratégie de relance et de développementindustriels fait encore défaut, selon des experts et consultants.

Au niveau du chef-lieu de lawilaya, il a visité le CFPA deAïssa-Boukerma et les deuxINSFP de Boudjemaâ El Amri.Sur place, il a eu droit aux détailsdu secteur qu’il gère, notammentaux chiffres de la session defévrier issus des préinscriptions. Le ministre a recommandé

aux différents responsables deprocéder immédiatement à l’utili-sation des ateliers non-exploitésen vue de renforcer les capacitésd’encadrement du secteur. L’hôte de Skikda n’a pas hési-

té en la circonstance de manifes-ter son entière disponibilité àmettre à la disposition des direc-teurs de ces établissements deformation, les équipementsnécessaires à la concrétisationde cet objectif. Le principal soucidu ministre demeure la mise enadéquation de la formation parrapport au bassin de l’emploi. Une forte demande de grutiers

et de soudeurs demeure à ce jourinsatisfaite. «On ne forme pas lesgens pour qu’ils rallongent la listedes chômeurs», s’est-il indignéen prenant connaissance de cedétail : 52% des sortants de la

formation professionnelle de l’an-née 2013 sont chômeurs. Leministre fera aussi sienne cettedevise : la formation doit prendreen considération les spécificitésde la wilaya. Parmi elles, il a donné

l’exemple de la pêche et des res-sources halieutiques, Skikda dis-posant de trois ports de pêche,atout il est plus que nécessairede former les gens résidant dansles communes de Skikda, Colloet La Marsa aux métiers y affé-rents. Il a également exhorté la

directrice de la formation profes-sionnelle, Ben El Madjet Samira,d’élargir la liste de leurs parte-naires dans le cadre de la forma-tion par apprentissage, en don-nant l’exemple à suivre avecl’ONA, l’Office national de l’assai-nissement. D’autre part, il a appelé

d’autres secteurs à offrir à leursemployés, souvent non-déten-teurs de diplômes, la chance descycles de perfectionnement ou deformation.Ensuite, il s’est dirigé vers la

zone industrielle de Skikda, où il

s’est enquis de la situation desapprentis au niveau de Polymed,de la division raffinage (raffineriede Skikda) et la Somik. Au niveaude celle-ci, il a assisté à la signa-ture de la convention entre cettedernière et le secteur de la forma-tion professionnelle, destinée à larequalification du personnel y tra-vaillant, et ce, en fonction desbesoins spécifiés par la sociétéelle-même. Les informations liéesà la forte prédominance desapprentis dans la spécialité de la

maintenance industrielle ont inci-té le ministre de la Formation etde l’Enseignement profession-nels à proposer la réalisation d’uncentre de formation exclusive-ment dédiée à la Sonatrach pour,justement, prendre en charge lesdemandes pressantes de cegroupe.A la fin de la tournée matinale,

le ministre a présidé une ren-contre avec les cadres du sec-teur, les opérateurs publics et pri-vés et tous ceux qui ont un lien

très étroit avec le secteur de laformation professionnelle.D’emblée, l’interlocuteur s’est

interrogé sur l’absence de laDirection de la formation dans lescomités de validation de l’Ansej,ainsi que de celle de Sonatrachdans les comités de partenariatprésidés par les walis à l’échellenationale. Sur ce, il a promis d’y remé-

dier. Le ministre a recommandéaux présents, et à leur tête ladirectrice de la formation profes-sionnelle, d’accorder leurs vio-lons dans le but de parfaire gra-duellement l’évolution du secteur. Sur la base de deux

doléances du P-dg de l’EPS, leministre a décidé de la réalisationd’une école de formation pourmanutentionnaires et du lance-ment de la formation de 20marins-pêcheurs dont a grande-ment besoin cette entreprise pourson essor commercial. La présidente de l’association

de promotion des femmes ruralesa soulevé, quant à elle, le problè-me des quelques activitésrurales, dont le séchage, mais quine disposent pas de qualificationsrequises pour prétendre auxaides des dispositifs de finance-ment.

Zaïd Zoheir

Le ministre de la Formation et de l’Enseignement profes-sionnels, Bedoui Noureddine, a effectué dimanche une visi-te d’inspection et de travail au niveau de la wilaya de Skikda.

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Le Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - Page 5Actualité

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - La solidarité syndicaleétait hier au rendez-vous dans lesecteur des transports. L’appellancé par le conseil syndical deSogral (entreprise en charge dela gestion des gares routières) aété massivement suivi par les dif-férentes structures du secteurdes transports. Ainsi, les cadressyndicaux des secteurs desports, des chemins de fer, dutransport maritime, du transportroutier, de la RSTA, d’Air Algériepour ne citer que ceux-là ontrépondu massivement à l’appelde solidarité lancé par leurscamarades de Sogral. Ces derniers ont décidé d’ob-

server, hier, devant le siège de laSGP, «la mise en œuvre de la cir-culaire ministérielle(13/2530/SG/MT-2013)», dontl’objectif principal est celui de «laremise en cause de l’autonomiedes entreprises sans consulta-

tion ni information préalable destrois fédérations qui constituentson partenaire social». «Nousavons espéré, que dans le cadredu dialogue et de la concertationpréconisés par l’UGTA et tous lespouvoirs publics, une compré-hension et un sens de la respon-sabilité pour la préservation de lastabilité sociale de la part du pre-mier responsable de notre sec-teur. Mais hélas, le déroulement

des événements fait ressortir unretour du forcing pour imposerune vision unilatérale sansconsultation effective du parte-naire social», lit-on dans unedéclaration rendue publique parla Fédération nationale des tra-vailleurs des transports affiliée àl’UGTA. Selon le secrétaire géné-ral du syndicat d’entrepriseSogral Mohamed Yahiaoui, leministre est en train de boulever-ser l’organigramme de Sogral,

notamment au niveau de l’enca-drement de l’entreprise, et ce, àdes «fins partisanes». Selon lui,Amar Ghoul veut s’entourer demilitants de son parti politique,TAJ, en les nommant à despostes de responsabilité.L’affaire remonte au 31décembre dernier, lorsque lesreprésentants des travailleurs ontété informés du «parachutage»d’un nouveau directeur général,désigné directement par leministre des Transports, alorsque «l’entreprise dispose du sta-tut de SPA» et était dirigée,depuis peu, par un DG intérimai-re, du nom de Mohand SaïdCharef, qui a l’avantage d’être«un enfant de la maison», puis-qu’il a eu à gérer, en sa qualité deDG, l’Entreprise de gestion desservices aéroportuaires (EGSA),puis en qualité de DGA àl’Entreprise publique de transporturbain et suburbain d’Alger(Etusa). «M. Charef est du métier ; il a

assuré le poste de DG par inté-rim depuis le mois de décembre,à la suite de la maladie du direc-teur général, décédé avant-hier.

Le programme d’activité s’estpoursuivi avec lui», a expliquénotre interlocuteur. Il a aussi rap-pelé que l’entreprise Sogral a unagenda non négligeable, puis-qu’elle gère quelque 32 garesroutières, à l’échelle nationale.Aussi, ce qui pose problèmeaujourd’hui au syndicat, «c’estqu’Amar Ghoul confonde entresa fonction de ministre et celle dechef d’un parti politique, qu’ilveuille donc imposer un rapportde force partisan qui pourraitmenacer le bon fonctionnementde Sogral».La démonstration de force

observée hier, par les cadressyndicaux du secteur des trans-ports se veut selon les représen-tants des travailleurs, «comme

un avertissement» adressé auministre des Transports, M. AmarGhoul. «Devant cette situationnuisible au climat social et à lastabilité de l’entreprise, nousdégageons toutes responsabili-tés pouvant découler de cettefaçon de procéder pour imposerun cadre dont le seul profil prisen considération est son apparte-nance à un parti politique»,indique-t-on. Cela dit, la démons-tration de force observée hier parles cadres syndicaux du secteurdes transports a donné ses pre-miers résultats puisque l’installa-tion du «cadre» en question quidevait se faire hier, n’a pas eulieu. C’est dans cette optique,que la Fédération des transportsUGTA a demandé à ses adhé-rents et militants «de rester mobi-lisés pour faire face à cette nou-velle forme de gestion qui nes’inscrit guère dans le respectdes partenaires et appelle tousles syndicats des entreprises dusecteur des transports à rester àl’écoute pour toute éventuelleaction en vue de faire entendreleur voix».

A. B.

NOMINATIONS DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS

Les syndicats maintiennent la pression sur Ghoul

Démonstration de force hier des syndicats des entre-prises du secteur des transports devant le siège de laSGP en charge du portefeuille, sis à Hussein Dey. Leurrevendication : dénoncer le forcing initié par le premierresponsable du département des transports pour «impo-ser un cadre de son parti à la tête de l’entreprise Sogral».

Phot

o : D

R

PASSEPORT BIOMÉTRIQUE

Enfin l’ancrage juridique

ILS RENOUENT AVEC LA PROTESTATION

Les marins d’IBC dénoncent la situation «du provisoire qui dure»

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Enfinun ancrage juridique pour le passeportbiométrique. Le texte relatif aux docu-ments de voyage a été présenté hierdevant des députés ne comprenant pasl’empressement mis pour programmer cesdébats. Une situation expliquée par le ministre

de l’Intérieur par le strict respect des pro-cédures qui autorisent le recours à uneprogrammation rapide des textes. Une loicomportant 22 articles qui définissent les

modalités et conditions d’octroi du passe-port. Elle consacre officiellement l’aban-don de l’enquête policière préalable. Enprésentant le texte, le ministre del’Intérieur a fait part de l’intention de sondépartement de présenter de nombreuxautres textes dans le cadre de la luttecontre la bureaucratie. Tayeb Belaïz affirme qu’un listing des

documents exigés aux citoyens a fait res-sortir que 60% de ces derniers n’obéis-saient pas à la logique et n’avaient aucu-

ne assise juridique. La majorité de cesdocuments ont été supprimés ou sont envoie de l’être. D’autres documents datentdes années 70 et étaient devenus avec letemps en contradiction avec laConstitution. C’est le cas de l’ordonnance datant de

1977 et concernant les documents devoyage d’où son remplacement par letexte actuellement en débat à l’APN.D’autres textes feront également l’objetde révision, notamment ceux concernantl’état civil sans compter un décret qui varéduire le nombre des documents exigéspar l’administration de 36 à 13 seulement.Il sera soumis dans deux jours pour appro-bation au gouvernement. Belaïz promet

également dans le cadre de la lutte contrela bureaucratie l’adoption d’un numérod’identification nationale et l’adaptation deplusieurs textes avec la Constitution. Trèspeu de critiques ont émané des députésqui n’ont, selon leurs dires, pas bénéficiéde suffisamment de temps pour s’impré-gner du texte. Ceux du FFS ont estiméqu’avant de penser au passeport biomé-trique, il était plus urgent de concrétiserl’Etat de droit et de mettre de l’ordre dansl’état civil. Lakhdar Benkhellaf a, pour sapart, estimé que le véritable débat étaitailleurs : avec ou sans passeport biomé-trique, l’Algérien continuera de voyageravec une allocation touristique dérisoire.

N. I.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) –Les 250 marins de la CNAN groupe, ayantété affectés à la société IBC renouentavec la protestation. Ras-le-`bol de lasituation du provisoire dans laquelle ils seretrouvent, suite au conflit qui oppose lamaison mère CNAN avec le groupe

Pharaon ; le personnel naviguant monteau créneau une énième fois pour deman-der la régularisation de sa situation.«Nous subissons depuis 2011 une procé-dure de provisoire qui dure » ont dénoncéhier les marins, qui ont tenu un rassemble-ment devant la maison de la presse TaharDjaout, Alger. Youtechane Rabah, SG du syndicat du

personnel IBC a rappelé qu’ «en 2012,suite à un sit-in devant le ministère desTransports qui a duré plus de trois mois,Amar Tou nous a reçu et nous a donnéson accord de principe pour l’ensembledes points soulevés dans notre plate-forme de revendications, y compris notrereversement vers la maison mère CNANgroupe ». Suite à cette réunion, les marinsont été redéployés temporairement dans

d’autres secteurs maritimes, en attendantde trouver une solution définitive à leursituation. Or, dénoncent les protestataires,«cette situation du temporaire dure depuis2012». Un provisoire qu’ils ne comptent plus

endurer, disent-ils. «Certains travaillent 2à 3 mois sur toute l’année et ne perçoi-vent aucun salaire sur le reste de l’an-née», ont indiqué les marins qui se disentlésés dans leurs droits. «Nous subissonsune situation imposée par les pouvoirspublics. Nous n’avons jamais eu notre mot à

dire quand nous avons été contraints derejoindre IBC, aujourd’hui c’est nous quipayons les pots cassés. Nous avons étédétachés de la maison mère tout enconservant notre statut de permanent

qu’on nous refuse aujourd’hui», ont-ilssoutenu. Selon le SG du syndicat du per-sonnel, «il est indécent de demander dutemps et de la patience au personnelmarin qui vit dans une situation de déses-poir au quotidien». Les marins, qui exigent une réintégra-

tion «pure et simple à la société mèreCNAN groupe», comptent déclencherd’autres mouvements de protestation,notamment de renouer avec le sit-inouvert devant le siège du ministère desTransports. Pour rappel, les huit navires qui assu-

raient les postes d’emploi pour ces marinssont bloqués depuis plus de trois ans enGrèce et en Malaisie et pour lesquels lacompagnie paye les frais de gardiennage.

S. A.

Les marins d’IBC (InternationalBulk Carriers) ont tenu hier unrassemblement, devant la maisonde la presse Tahar Djaout. Un pré-avis de protestation avant de dur-cir le mouvement. Ils comptentrenouer avec le sit-in, ouvertdevant le ministère des Transportspour exiger leur réintégration à lasociété mère CNAN groupe.

C’est désormais chose faite. Le passeport biométrique a désormaisune assise juridique. Le texte portant documents de voyage, déposé il ya tout juste quelques jours, était hier présenté aux députés. La rapiditédu processus a suscité l’interrogation des députés.

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ContributionLe Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - PAGE7

FACULTÉ DES LETTRES DE L’UNIVERSITÉ DE ANNABA

Situation paradoxale, pas du tout singulière

Une lecture du vécu de cette facultépourrait permettre de mieux saisir la désa-gréable situation dans laquelle se trouventenglués étudiants etenseignants, prisonniersd’un fonctionnementbureaucratique et d’unevison de l’universitécaractérisée par une forteaphonie. Il est non moinssymptomatique de cettedérive l’absence d’unebibliothèque universitaire,non prévue lors de lalivraison de ce pôle,conçue à postériori, secaractérisant toujours parun déficit chronique. Cefait renseigne sur la réalitéde l’aspect scientifique etpédagogique dans unestructure marquée par lamarginalisation de touteactivité culturelle, privilé-giant les jeux tropopaques d’une administration, trop lourde etpléthorique, se caractérisant par une extrê-me rigidité, engendrant de graves malenten-dus, ce qui favorise la démobilisation et ladémission. Ce n’est pas pour rien que lescours ont commencé très tardivement, c’est-à-dire, juste après l’Aïd El- Adha, réduisantconsidérablement la durée et le programme.

Dans cette faculté constituée de départe-ments de langues et de sciences sociales,composée de douze amphithéâtres,aphones et inappropriés, tragiquement nonfonctionnels, empêchant toute possible com-munication, l’objectif à atteindre par l’admi-nistration semble être l’organisation des exa-mens et la délivrance des diplômes.D’ailleurs, les comités pédagogiques, quidevraient être les espaces centraux de l’uni-versité, ne se réunissent qu’à la veille desexamens, discutant des questions tech-niques d’organisation de ces joutes.

Les salles et les amphis, souvent mar-qués par les jeux de la saleté et la présencede flaques d’eau, témoignent du peu d’inté-rêt accordé à la saine gestion de ces lieux.Ce qui pose sérieusement la question del’utilité de ces endroits, notamment lesamphithéâtres, dont l’acoustique estdéfaillante et donne à comprendre les objec-tifs ambigus accordant peu d’importance à larelation pédagogique sacrifiée sur l’auteld’illusions égarées dans un essaim deparoles où l’absence le dispute à un déficiten matériels pédagogiques.

Il serait mal-aisé de chercher de vraiessalles de travail pour étudiants ou ensei-gnants ou de trouver internet, ouvrages,encore moins des micro-ordinateurs, desimprimantes ou des photocopieuses dans cecapharnaüm où se mêlent bureaux intermi-nables d’agents et vastes endroits de «tra-vail» de responsables de la faculté et desdépartements occupant une partie importan-te du site. L’administration de la faculté, bienéquipée et dotée d’une connexion internet,occupe à elle seule six étages, alors que lesenseignants ne disposent ni de bureaux nide salles sérieuses de travail. Ce qui lespousse à investir les murets et les bancs pre-nant la place des étudiants qui devraientfaire du coude à coude pour ne pas êtreexclus de leur antre privilégiée. Ne serait-il

pas temps d’inverser la tendance en privilé-giant la dimension pédagogique et scienti-fique en transformant les services adminis-

tratifs en une machine auservice des étudiants etdes enseignants ? L’ab-sence de livres, de sallesde travail pourvues d’équi-pements informatiques(micro-ordinateurs, impri-mantes, photocopieuses etdifférents consommables),de salles de récréation(restaurant pour ensei-gnants ou cafeteria) et derevues et de la connexioninternet généralisée auxenseignants et aux étu-diants altère sérieusementla relation pédagogique.Les doctorants souffrentde l’absence dramatiquede l’actualisation du fondsdocumentaire et de l’ab-sence des ouvrages

nécessaires à l’élaboration de leurs travaux. Ce qui altère sérieusement la communi-

cation scientifique. L’ouverture d’une vraiebibliothèque, avec des fonds renouvelésdont les horaires devraientêtre revus (8h-18h) estd’une nécessité absolue.Chaque enseignant confec-tionne, jusqu’à présent, sonpropre programme, provo-quant d’indescriptibles che-vauchements, engendrantde graves malentendus etdesservant la fonctionpédagogique. Quelquesrares équipes commencentplus ou moins à mettre enœuvre des esquisses deprogrammes communs.Les conditions actuelles defonctionnement posentsérieusement la questiondes objectifs attendus de laformation de nos étudiants.Tout le monde sait que les amphis existantne sont pas fonctionnels, mais on fait sem-blant de faire cours tout en étant convaincude l’inefficience des outils acoustiques.N’est-il pas temps de procéder à leur ferme-ture en attendant leur mise en conditionacoustique ? Les étudiants et les ensei-gnants se plaignent régulièrement de cettemisérable situation, mais les responsablessemblent sourds à ces doléances qui posentun sérieux problème de gestion.

La faculté est dominée par une inflationde chefs et de sous-chefs à tel point qu’on secroirait dans un service administratif, pasune structure scientifique. Les lettres ano-nymes pullulent, posant sérieusement le pro-blème de la communication. Les espacesoccupés par les équipes administratives desdépartements et de la faculté dépasseraientpeut-être le nombre des salles disponibles.

On exclut les enseignants, qui sontd’ailleurs sans bureaux, et les étudiants pourgonfler les espaces administratifs disposantd’un personnel pléthorique. Les bureaux deschefs de département, des vice-doyens et dudoyen laissent penser qu’on se trouve endehors d’une structure scientifique. Aussi, neserait-il pas temps d’accorder plus de place

aux enseignants et de se mettre en tête quebeaucoup d’entre eux voudraient trouver àl’université de bonnes conditions de travailleur permettant de faire leurs recherches.L’organisation actuelle engendre déjà desconflits latents et un profond malaise. Lesservices administratifs sont trop peu effi-caces, occultant la spécificité de la gestiond’une institution universitaire. La réductiondu personnel, la limitationde l’espace occupé par lesresponsables et la redéfini-tion des objectifs pourraientpermettre une refondationd’une faculté appelée à limi-ter l’exercice des chefs dedépartement et des doyensà un seul mandat de troisans, comme stipulé dansles textes règlementaires.Le mode électif est la seulefaçon d’en finir avec le car-riérisme ambiant et l’illusiond’être au-dessus desautres, rompant avec le sta-tut d’enseignant-chercheur.Il faut en finir avec la distri-bution des «bourses» auxdifférents «chefs», ce quiest en contradiction avecl’esprit de la recherchescientifique. Le système des bourses actuelest à revoir. Est-il sérieux que les ensei-gnants de rang magistral bénéficient debourses qualifiées péjorativement de «recy-clage» ou de «perfectionnement» ? Un pro-fesseur et un maître de conférences sontcensés produire des travaux publiés (articleset ouvrages) dans des revues de haut niveauou dans de prestigieuses maisons d’édition.On ne peut parler sérieusement derecherche dans cette faculté où les projets

existant et les laboratoires(ceux-ci se limitent souvent àexiger de leurs membres devirtuels bilans annuels élabo-rés très souvent en dehorsde cette structure) ne sontpas réellement opération-nels. Les équipes animant des pro-jets de recherche ne dispo-sent d’aucun équipement etse limitent souvent à remplirles formulaires et les fichesadministratives. La plupartdes laboratoires sont auxabonnés absents, sauf quandil s’agit de distribuer, dansdes conditions parfois discu-tables, des micro-ordina-teurs, des consommables et

des billets d’avion, cherchant par tous lesmoyens à épuiser un budget, même pouracheter des gadgets parfoispeu nécessaires à larecherche. La relation avecles fournisseurs devrait êtresérieusement redéfinie pouréviter certains dérapages. Ilest triste de constater qu’au-cune activité culturelle n’estorganisée et qu’on ne faitrien dans ce sens.

L’absence de produc-tions scientifiques et deséminaires doctoraux sefait tragiquement sentir,pénalisant ainsi chercheurset apprentis-chercheursdont la relation devrait êtredynamique. Il serait peut-être utile de priver du béné-fice d’une bourse les professeurs ou lesmaîtres de conférences qui ne produisentpas d’ouvrages ou des articles dans desmaisons d’édition et des revues de réputa-tion internationale. Nos efforts pour organi-ser des rencontres culturelles et scienti-fiques sont restés vains. Aucun débat scien-tifique ou culturel n’est possible dans un

contexte où l’administratif prend le dessussur l’aspect scientifique, malmené et vidé deson sens. La revue de l’université Ettawasoldevrait être radicalement restructurée, lesarticles devraient obéir à des règles derigueur, de cohérence et d’actualité (auniveau des connaissances et des savoirs).

Une suspension tempo-raire est souhaitable. Lafaculté vient de créer unbulletin onéreux,d’ailleurs non lu, malécrit et sans force,consommant de l’argentsans aucune contrepar-tie symbolique. Les col-loques, quand ils sontorganisés, sont souventpauvres, fonctionnantcomme des machines àdistribuer cartables etattestations de participa-tion. On parle ces dernierstemps de l’organisationd’une rencontre (écri-tures d’exils) dont la pré-paration ne durerait quetrois mois, ce qui est

contraire à toute logique. Les responsablesqui, usant de pratiques peu sérieuses,convoquent des professeurs leur demandantd’élaborer un argumentaire du colloque dontl’intitulé est préalablement choisi. Etrange !Trop peu opératoire. Il est nécessaire d’invi-ter des intervenants étrangers de hautetenue, européens, asiatiques ou américains,ayant un CV conséquent, à effectuer desséjours dans nos facultés. Cette réalité per-met de poser la question de la présence devéritables instances scientifiques (CSD,CSF) au niveau des départements et de lafaculté qui, au lieu, de fonctionner commedes moulins à paroles (plus de 8 heures deréunion) pourraient se transformer en véri-tables espaces où on discuterait des vraiespréoccupations de la faculté.

La question de la qualification posesérieusement problème, des enseignantsassurent des cours en dehors de leurs spé-cialités d’origine, dirigent des mémoires oudes thèses alors qu’il serait plus opératoirequ’ils soient réaffectés dans leur départe-ment d’origine où ils pourraient enrichiréventuellement leurs recherches de départet leur corps initial. Les questions d’éthiquesse posent avec une extraordinaire acuité.

Le problème du plagiat, par exemple, esttoujours d’actualité sans que les structuresdites scientifiques ou les instances adminis-tratives se mobilisent pour enrayer ce fléauen sanctionnant sévèrement les auteurs dedélits de reproduction malhonnête de textes

et de travaux d’autrui.Ces dernières années,plusieurs cas de soup-çon de plagiat ont étésignalés sans que lesCSD ou le CSF se soientautosaisis. Une réformesérieuse de l’universitérespectant les règles dela rigueur scientifique etdu travail pédagogiqueest à même de contreba-lancer les jeux de renteactuels. Il avait raison,l’ancien ministre de l’En-seignement supérieur,Abdellatif Rahal, qui medisait à Paris, en 1985,

alors qu’il était en poste à l’Unesco, qu’il yavait beaucoup de résistances pour changerles choses. Que s’est-il passé depuis pourque les choses se dégradent aussi tragique-ment comme dans cette faculté des lettres,qui semble confortablement installée dans unprofond sommeil ?

A. C.

Par Ahmed ChenikiNous avions, dans un texte récent (paru dans l’édition du 24 novembre2013), tenté d’esquisser un état des lieux de l’université en Algérie traver-sée par les jeux incongrus de l’anomie et des occasions ratées. Le nou-veau ministre, qui avait brossé dans un entretien à El Khabar un tableausans complaisance de la situation de l’université, semble armé d’excel-lentes intentions, mais aura-t-il les moyens nécessaires pour transformerdes territoires aussi fermés. Nous essaierons de mettre en relief cette réa-lité en présentant sommairement une structure particulière, mais non sin-gulière, la faculté des lettres de l’université de Annaba, qui a, nous semble-t-il, atteint un stade avancé de démission, il est vain de chercher une quel-conque activité scientifique ou culturelle sérieuse.

Un professeur et un maîtrede conférences sont censésproduire des travaux publiés(articles et ouvrages) dans desrevues de haut niveau ou dans

de prestigieuses maisonsd’édition. On ne peut parlersérieusement de recherchedans cette faculté où lesprojets existant et leslaboratoires (ceux-ci se

limitent souvent à exiger deleurs membres de virtuelsbilans annuels élaborés trèssouvent en dehors de cettestructure) ne sont pas

réellement opérationnels.

La faculté vient de créer unbulletin onéreux, d’ailleurs non

lu, mal écrit et sans force,consommant de l’argent sans

aucune contrepartiesymbolique. Les colloques,

quand ils sont organisés, sontsouvent pauvres, fonctionnant

comme des machines àdistribuer cartables et

attestations de participation.On parle ces derniers temps del’organisation d’une rencontre

(écritures d’exils) dont lapréparation ne durerait quetrois mois, ce qui est contraire

à toute logique.

Les conditions actuelles de fonctionnement posent sérieu-sement la question des objec-tifs attendus de la formationde nos étudiants. Tout lemonde sait que les amphis

existant ne sont pas fonction-nels, mais on fait semblant de

faire cours tout en étantconvaincu de l’inefficience desoutils acoustiques. N’est-il pastemps de procéder à leur fer-meture en attendant leur mise

en condition acoustique ?

Dans cette facultéconstituée de

départements de langues etde sciences sociales,composée de douze

amphithéâtres, aphones etinappropriés, tragiquement

non fonctionnels,empêchant toute possiblecommunication, l’objectif à

atteindre parl’administration sembleêtre l’organisation desexamens et la délivrance

des diplômes.

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Le nouvel an berbère estmarqué par un dîner somp-tueux, où deux plats princi-paux sont à l’honneur decette veillée traditionnelle :couscous dit «merdhoud’ etkachkcha «ensemble defruits secs». «Merdhoud» :couscous à gros calibre,d’une particularité singuliè-re et spéciale à la fois ; leplat le plus apprécié enpareille occasion, quant aucourt-bouillon, il est préparéde toutes sortes de grainesde légumes secs (fèves,haricots, lentilles, pois-chiches, blé,) et de

légumes frais coupés enpetites tranches (carottes,citrouilles, navets, patates),et autres klilas (fromagesec tiré du petit-lait),dattes… avec la vianded’agneau ou la viande duveau, le tout incorporé dansune marmite spéciale à feu.

Le couscous est enduitde beurre de brebis de pré-férence, ou à défaut debeurre de vache, mélangéet présenté dans un platgéant spécial (gaçaâ outajra (en tamazight), grandplat en bois. Certaines pra-tiques demeurent encore

de traditions à nos jours parexemple : l’enfant quidécouvre la première dattedans le couscous des septdattes mélangées dans lamarmite est le béni de lafamille. On enfonce un bolplein de beurre sur le cous-cous. Il y a ceux qui nemangent pas de viande(symbole de dépenses)pour moins de dépensesdurant la nouvelle année ; ily a ceux qui ne mangentpas du piquant (piment parexemple), symbole de lacolère (pour que la nouvelleannée soit tendre et sansdifficultés). Le second platc’est la karkcha ou kachk-cha (kachakich ou karaki-ch), une variété de fruitssecs présentés comme leveut la tradition dans un

grand plat fabriqué en alfa(appelé tbag) mélangéd’amandes, de pistaches,d’arachides, de noix, noi-settes et autres friandises,bonbons, chocolat,gâteaux, des agrumes etdes fruits frais : oranges,bananes, pommes, grena-de, etc. Le festin est tou-jours agrémenté d’un thé àla menthe. Autour de la«Sinia», les familles seréunissent dans uneambiance particulière, oùchacun des enfants dispo-se d’un sachet spécial dontil y met sa part de kachk-cha, d’ailleurs, les enfantssont les plus heureux danspareilles fêtes. Assougasamegasse à tous lesAmazighs, à tous lesAlgériens. B. Henine

Le Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - PAGE 8Régions

NOUVEL AN AMAZIGH À NAÂMA

«Maradidh & karakich» BLIDA

Les travailleurs del’Entreprise du transport

urbain en grèveLes travailleurs de l’Entreprise du transport urbain de

Blida sont entrés en grève à partir d’hier, et ce pourdénoncer la non-signature de la convention collectivedepuis le mois de janvier 2013 par leur tutelle. Ainsi, cestravailleurs considèrent cet état de fait comme un non-res-pect à leur droit de travail.

Sur un autre plan, ces derniers dénoncent la politiquede « représailles » dont font l’objet certains travailleurspuisque quelques-uns parmi eux, ajoutent-ils, ont étémême licenciés «abusivement».

Les grévistes parlent également de non-perception dela prime de rendement individuel, pour laquelle ils ontdemandé la remise en marche du téléphérique Blida-Chréa dont la panne a sanctionné des dizaines de tra-vailleurs qui sont en chômage technique depuis des mois.

Côté direction de l’Entreprise du transport urbain deBlida, on avance que le projet de la convention collectivea été remis entre les mains de l’inspecteur du travail de lawilaya de Blida pour étude et approbation, et qu’une pro-position a été adressée aux différentes parties de l’entre-prise pour qu’il soit organisé des rencontres en vue d’étu-dier, au cas par cas, les problèmes des travailleurs.

Il est à noter que ce débrayage a engendré une para-lysie dans le transport.

M. B. RELIZANE

Une commission localepour examiner l’emploiDans le cadre de la collecte d’informations relatives au

secteur de l’emploi notamment sur le plan de la demandeet de l’offre, en sus des possibilités potentielles d’em-bauche garanties par les secteurs économiques, adminis-tratifs, ou de services, une commission locale de l’emploi aété installée à Relizane, en marge d’une réunion consa-crée à l’examen de la situation de l’emploi et des perspec-tives d’embauche à la faveur des différents dispositifsd’emploi mis en place par les pouvoirs publics au profit desjeunes chômeurs avec ou sans diplômes.

Selon le chef de l’exécutif de la wilaya, cette commis-sion va servir de cadre de concertation et de coordinationentre les nombreux intervenants dans le secteur de l’em-ploi et de réceptacle à toutes les réflexions capables de sti-muler le rythme de recrutement au niveau de la wilaya.Cette dernière sera également appelée à contribuer à lamise en place des conditions susceptibles de favoriser lacréation d’opportunités de travail au profit des jeunes enquête d’emploi au cours de la cérémonie d’installation decette structure, composée de représentants des orga-nismes publics d’emploi, des secteurs techniques et desstructures financières. Elle a aussi, pour mission de boos-ter les programmes d’emploi affectés annuellement à lawilaya, de faciliter l’exécution des dispositifs introduits àl’effet d’encourager le recrutement des jeunes ainsi que lapromotion des initiatives locales en matière d’emploi.

Rappelons que l’Agence nationale de l’emploi s’estdotée d’un nouveau siège situé à la cité DNC, à 800mètres du chef-lieu de wilaya, ce qui va permettre auxemployés de cette structure publique de travailler dans lesmeilleures conditions.

A. Rahmane

Depuis la nuit des temps, la communauté«Amazighe», célèbre Yennayer, le nouvel anamazigh. Si dans le passé, cette fête était célé-brée uniquement par les fellahs (Ksourien d'ori-gine amazighe), aujourd'hui, cette traditions'est répandue à travers la vaste région desmonts des Ksour.

TIPASA – HADJRET ENNOUS

Le nouvel an berbère «Ennayer 2964»célébré dans la ferveur

Il convient de préciser que ces fes-tivités sont célébrées depuis lestemps les plus reculés, dans cesvastes régions kabyles et berbéro-phones allant du Pic de Menaceur, enpassant par la chaîne montagneusedu djebel Chenoua, incluant les mas-sifs montagneux des Touares, deGouraya, de l’inaccessible DjebelBou maad, en aboutissant enfin versles forêts denses et boisées des dje-bels de Bouyamine, de Beni mileuket Damous.

Ainsi, toutes ces contrées à majo-rité berbérophone, célèbrent assidû-ment et dans la plus pure traditionberbère, le nouvel an «Ennayer».

Aucun des habitants de cescontrées, en majeure partie encla-vées, ne connaît l’origine de cette tra-dition. Mais le rituel transmis de géné-ration en génération est respectéscrupuleusement par chaque famille

depuis des siècles. Les notables etles élus de cette ville de HadjretEnnous ont ainsi décidé d’organisercomme à l’accoutumée, outre desexpositions culinaires, dotées de prixdestinés aux lauréats, mais aussi desplats traditionnels classés horsconcours. Cet événement a aussipermis d’organiser, en marge de cesexpositions, une conférence sur lenouvel an berbère.

Plus loin à l’est de cette ville, dansles confins du mont Chenoua, dans leféérique complexe culturel du mêmenom, un autre événement organiséconjointement par Radio Tipasa etl’ONCI se déroulait lors de cette jour-née. Ce fut, l’incontournableBouchlaghem, un spécialiste ama-zigh de l’histoire de «Yennayer» quianima une conférence portant sur lestraditions de la célébration de cetévénement en Algérie, suivie d’un

récital de poésies chenouies décla-mées par Omar Meglouti et MedMouaci. Mais ce fut le talentueuxYoucef Cherchali, qui déchaîna desovations et les passions des jeunesavec son répertoire tiré de son défuntparolier Mohammed Cherchali, àl’instar des chansons «Sidi Braham»,«Sidi Maâmmar» , «Sidi Merouane»,«Saad ya saad » et «Aïn ezzerka».

Un autre groupe musical duChenoua, dirigé par Bilal Marouk ,soliste et chanteur chenoui, accom-pagné d’une zorna, bendir, tbal etpercussion, a été apprécié par l’assis-tance qui découvrit, l’art et la chansonchenouis. Quant à Driss, animateur etsoliste du groupe Tifza, il s’est distin-gué par la reprise du répertoire ducélèbre groupe Ichenouiyene, notam-ment avec «Ouchemetough» et unemélopée du type «Dainan».

L’autre star de cette soirée fut legroupe Iyourayene, mais aussi l’élé-gante animatrice kabyle ZohraAzwaw qui a subjugué les famillesprésentes. Larbi Houari

C’est la veille du dimanche 12 janvier 2014, tard dans la soiréeque se sont effectués les traditionnels préparatifs des festivités dunouvel an berbère dans la contrée berbérophone de Hadjret Ennous,distante de 110 kilomètres d’Alger.

PENSÉEPENSÉEPour baba laâzizBoudjemaâ SaïdUne tendre penséepour mon papachéri. Déjà 3 ans et ladouleur est tou-jours la même. Jene trouve plus les mots pour m’ex-primer et dire combien tu nousmanques.Je dédie une immense prière afinque le Tout-Puissant te compteparmi les élus du Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

135771

PENSÉEA mes chersparents

A mon père, ce bâtisseur qui a tra-vaillé dur toute sa vie, il n’a jamaisconnu de repos, il a quitté ce mondel’âme apaisée le jour de l’Aïd el Fitr.C’était un vendredi 6 janvier de l’an2000. A ma mère, partie le 4 /12/2013,cette mère courage qui a tout sacrifiépour ses enfants, elle rejoint monpère et mon frère Abdallah dans l’uni-vers de l’éternité. «Quand on a l’âme enpeine on ne sent pas le froid de l’hiver».Puisse Dieu vous accueillir en SonVaste Paradis.

Votre fils Miloud Zenasni

MohamedZenasni

et ZouleykhaBekhtaoui

4040ee JOURJOURDéjà 40 jours ence 14/01/2014depuis que nous aquittés à jamaisnotre cher épouxet père

GUERBAHMahmoud

à l’âge de 80 ans, laissant derrièrelui un vide incommensurable. Encette pénible circonstance, sa famil-le demande à tous ceux qui l’ontconnu et apprécié pour ses quali-tés ; d’avoir une pieuse pensée pourlui. «A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.»

PENSÉEPENSÉEDeux ans déjàdepuis qu’on t’aperdu cher etregretté père etgrand-père LALLOUCHE

Mohamed Amokrane

Tu es parti en laissant un grand videqui s’intensifie à chaque événement.Ton passage dans la vie a marquétous ceux qui t’ont connu pour tabonté, ta gentillesse et ton large sou-rire.

Repose en paix.

F22/B1

Page 8: Vers l’éviction de Amar Saâdanidimension, islamique, arabe et amazighe, à des fins partisanes, la préservation et la promotion de l’identité nationale dans sa triple dimension

Un crime abominable dont a étévictime un jeune de 28 ans sous lesyeux ahuris des passants, impuis-sants devant la sauvagerie de lahorde de criminels qui s’en sont prisà leur proie à coups de sabres.Cela s’est passé dimanche en find’après-midi à l’UV 8 non loin dumarché Erritaj qui connaît en cemoment précis de la journée uneintense activité. C’est arrivé aussiau moment où les forces de l’ordrequadrillaient encore, à quelquescentaines de mètres de ce lieu, unautre îlot d’immeubles, l’UV 14 enl’occurrence, qui avait connu durantle week-end passé des échauffou-rées d’une rare violence entrebandes rivales qui s’adonnentdepuis près de dix mois au piteuxjeu des rixes sanglantes dont on necompte plus le nombre de victimes.Une brutalité abjecte qui a franchicette fois-ci un nouveau cap parl’usage des cocktails Molotov quiont visé des foyers et des expédi-tions punitives de part et d’autre.Ceux de Fedj Errih contre le clan deOued El Had en référence auxquartiers ou plus précisément lesfavelas dont sont issus les deux

groupes recasés dans des citésflambants neuves à la faveur de lapolitique de résorption des bidon-villes. Des cités qui offrent aujour-d’hui un spectacle de désolation faitd’insalubrité et d’insécurité où lesrares espaces vierges sont objet deconvoitises par les groupes antago-nistes.Le contrôle de ces aires, notam-

ment les parkings sauvages syno-nymes de rackets tolérés par lesautorités, a été le plus souvent àl’origine des batailles rangées san-glantes qui ont émaillé périodique-ment la vie de la cité. Et si la poli-tique des recasements et les condi-tions qui prévalent aux différentesopérations menées sous le sceaud’un populisme absurde des autori-tés sont mises à l’index dans la pro-lifération de ce fléau, la part de res-ponsabilité des pouvoirs publicsest aussi engagée à plusieursniveaux de la gestion même de cescités, voire des conflits et tensionsqui y surgissent de temps à autre.Pour rappel, les autorités localesavaient privilégié, il y près d’un an,une démarche d’apaisement et derapprochement entre les deux

«entités» rivales après de gravesaffrontements qui ont duré plu-sieurs jours et dont les dommagesont été grandement ressentis partous. Un processus qui peine à seconcrétiser alors que depuis, lesheurts n’ont jamais cessé et leursauteurs épargnés des mesurescoercitives prévues par la loi, etpeu de progrès sur le plan de lasécurité ont été enregistrés. Preuveen est, le crime crapuleux de cedimanche qui a ravivé le feu surune autre poudrière latente puisque

les attaques entre les clans de lavieille ville (Casbah) et les ancienshabitants du bidonville communé-ment appelé New York se sontpoursuivis jusqu’à une heure tardi-ve de la nuit. Aussi, si rien n’est faity compris en matière de maintienrigoureux de l’ordre, les rivalités quiexistaient déjà entre les deux clanspourraient conduire à des violencesautrement plus tragiques. Le climattendu qui prévalait hier au niveaudes deux unités de voisinage étaitpalpable puisqu’à l’UV 14, les toits

des immeubles étaient bondés degroupes de jeunes qui guettaientsans relâche les mouvements desservices de l’ordre comme s’ilss’apprêtaient à donner l’assaut aumoindre retrait de ces derniersalors qu’à l’UV 8, l’arrestation desauteurs de l’assassinat de M.K.était diversement appréciée et nesemblait pas être d’un quelconqueréconfort pour les proches de la vic-time qui voulaient en découdreavec le clan d’en face.

K. G.

Le Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - PAGE 9Faits diversAFFRONTEMENTS SANGLANTS ET CRIME CRAPULEUX À CONSTANTINE

Ville nouvelle ou poudrière ?

AÏN DEFLA

2 fonctionnaires arrêtés en flagrantdélit de corruption

Cette opération a été menéesuite à une plainte déposée par uncommerçant en matériaux deconstruction installé à Aïn Defla,lequel avait déposé une demanded’un permis de construire depuishuit mois au niveau de l’APC,demande qui est restée sans suite.

Selon des sources crédibles, cesont deux fonctionnaires qui ontpromis au demandeur de lui faireaccélérer la procédure d’obtentiondudit permis contre la coquettesomme de 100 millions de cen-

times. Agissant sur instruction duprocureur de la République, lespoliciers ont demandé au plaignantde «jouer le jeu» et de fournir lessommes d’argent exigées, aprèsque les billets aient été photoco-piés. Le plaignant a alors fixé ren-dez-vous au premier fonctionnaire,un technicien supérieur en poste auniveau de la Direction de l’urbanis-me, chargé d’établir les décisionsadministratives et en même tempsmembre du conseil d’administrationde la commission chargée du suivi

de la conformité des constructions,pour la remise de la somme exi-gée. Le fonctionnaire incriminé, âgéde 57 ans, à trois ans de la retraite,s’est rendu au niveau du commercede l’intéressé à bord d’une voituredu service même. C’est après qu’ileut perçu l’enveloppe qu’il a dépo-sée près de son siège, que les poli-ciers qui surveillaient l’opération,ont procédé à l’interpellation dufonctionnaire et à son arrestation.Le deuxième fonctionnaire, âgé de48 ans qui occupe le poste de direc-teur technique chargé du suivi desconstructions, au niveau de l’APCcette fois, mais qui était déjà frappéd’une mesure de suspension anté-rieure pour divers faits qui lui étaient

reprochés, est lui aussi tombé dansle piège qui lui avait été tendu. Eneffet, dans des conditions simi-laires, il a été interpellé au momentoù il avait encore sur lui l’argent quilui avait été remis.

Notons que ce n’est pas la pre-mière affaire de corruption enregis-trée, la dernière en date remonte àquelques mois dans laquelle ledirecteur de la CNAS avait étéinculpé, et condamné à une peinesévère pour un pot de vin dequelques millions de centimes. Lesdeux fonctionnaires, après avoir étéentendus par le procureur de laRépublique ont été placés sousmandat de dépôt lundi après-midi.

Karim O.

MOSTAGANEM

Le cambrioleurtrahi par son

plâtreUn cambrioleur qui s’est introduit

dans un appartement alors que sonoccupant était présent a été placésous mandat de dépôt avec lajambe dans le plâtre hier, par le pro-cureur près du tribunal deMostaganem.Se retrouvant nez à nez avec un

homme qui se trouvait dans sonsalon, l’occupant de l’appartementqui a appelé à l’aide a crié de toutesses forces pour déjouer la tentativede cambriolage et le voleur, apeuré,s’est enfui par le balcon. Ce larcin atourné mal puisque l’auteur s’estblessé au cours de sa fuite. Ce faitdivers s’est déroulé à la cité de laSalamandre vers 3 heures du matinlorsqu’un homme, A. K., âgé de 35ans au casier judiciaire bien étoffé atenté de voler des objets de valeurdans un appartement mais se ren-dant compte qu’il avait été surpris, ils’est jeté du premier étage mais envoulant sauter, il a loupé son coup etau cours de sa chute, il s’est brisé lajambe, le contraignant ainsi de serendre aux UMC pour se faire soi-gner. Voilà une nouvelle preuve del’intelligence humaine puisqu’il estvite repéré par les éléments de lapolice du 4ème arrondissement urbaindans la salle de soins orthopédiquesen train de se faire plâtrer la jambe. Quand au propriétaire, il s’en est

sorti quitte avec une belle peur, il aeu un peu de mal à dormir mais çaaurait pu être pire.

A. B.

Ce sont les éléments de la brigade de recherche etd’investigation de la Sûreté de wilaya de Aïn Defla quiont procédé aux deux arrestations dans l’après-midi dedimanche.

L’accalmie retrouvée après 48 heures de heurts entrebandes rivales d’une même «unité de voisinage» aura faitlong feu pour les habitants de la ville nouvelle Ali Mendjeliqui a replongé, dès dimanche soir, dans la spirale des vio-lences orchestrées par les meutes de voyous qui enveni-ment le quotidien des dizaines de milliers d’âmes qui éli-sent domicile dans cette méga-cité.

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Trente-deux individus impliqués dansun trafic international de voitures,démantelé en 2010 par la police judiciai-re des Sûretés de wilayas de Batna etd'Alger, comparaissaient hier devant letribunal criminel d'Alger.

Parmi les accusés, treize individus compa-raissent en état d'arrestation et quatorze donttrois femmes comparaissent en état de liberté,alors que trois autres individus sont en état defuite. Les accusés sont notamment poursuivispour vols avec violence, faux et usage de fauxdans des documents administratifs et abus defonction. Selon l'arrêt de renvoi, l'enquête sur

cette affaire avait débuté le 26 août 2010 à Batnalorsque les services de sécurité de cette wilayaavaient été informés qu'un groupe d'individusscannaient des dossiers administratifs relatifs àdes voitures d'origine inconnue, au nom dedivers concessionnaires, en falsifiant l'origine,puis en déposant ces dossiers auprès de daïrasde la wilaya de Batna pour l'établissement decartes grises.

Quatre-vingt-douze dossiers ont été décou-verts portant les noms des accusés.

Il s'est avéré, après des contacts avec lesconcessionnaires concernés dont les noms figu-raient dans les documents saisis, que les voi-tures n'étaient pas commercialisées par leurs

soins, que les documents étaient falsifiés, etqu'en outre, trente-quatre voitures ont été voléesen Europe. Selon les informations fournies parle Centre national informatique des Douanes(CNIS), ces voitures n'ont pas été introduites enAlgérie par voie maritime, et seules sept de cesvoitures ont été introduites sur le territoire natio-nal frauduleusement par des émigrés bénéficiantde la double nationalité.

Les investigations menées par la police judi-ciaire de la Sûreté de wilaya d'Alger ont abouti àla saisie d'une voiture de luxe conduite par l'undes accusés et dont le dossier déposé auprès dela daïra de Tazoult était faux.

APS

JUSTICEDébut du procès à Alger de 32 personnes impliquées

dans un trafic international de voitures

Page 9: Vers l’éviction de Amar Saâdanidimension, islamique, arabe et amazighe, à des fins partisanes, la préservation et la promotion de l’identité nationale dans sa triple dimension

Le Soird’Algérie Culture mardi 14 janvier 2014 - page 10

TIM SKOUSEN PRÉSENTE SON DOCUMENTAIRE ZERO PERC ENT EN ALGÉRIE

Quand Sing Sing devient un vraicentre de rééducation

Une sér ie de pro jections-débats du film documen-

taire Zero Percent duréalisateur américain

T im Skousen est prévueen A lgér ie. A cet effet, leréalisateur américain et laproductr ice Judy Iro la ontanimé dernièrement une

conférence de presseà l’ambassade

des Etas-Unis à A lger.

I maginez une prison quidevient réellement un éta-blissement de rééducation

et de réinsertion dans lasociété, avec zéro pour centde récidive ! Le film Zero Per-cent, d’une durée de 92minutes, sorti en 2013, parlede l’initiative Hudson Link, uneuniversité carcérale dont lesdiplômés qui achèvent leurtemps de prison réintègrententièrement la sphère sociale,d’où le 0% de récidive (avantce programme le taux de réci-dive était de 60%). Tim Skou-

sen a filmé pendant quatrejours des détenus du célèbrepénitencier de Sing Sing, unétablissement de sécuritémaximum situé dans l’Etatde New York, sur les rives del’Hudson.

Le documentaire comportedes témoignages de détenusayant choisi volontairementde suivre ce programme édu-catif. Il montre les résultatspositifs du programme Hud-son Link, car les détenus quil’ont suivi ont réussi à

reprendre confiance en eux età se fixer des objectifs dans lavie après leur libération.

A Alger, Tim Skousen aexpliqué que l'objectif de sonfilm est, notamment, de faireconnaître le programme Hud-son Link sur l'enseignementen milieu carcéral et de chan-ger le regard négatif de lasociété envers les gens quiont fait de la prison.

«Ce film traite de valeurshumaines et personnelles.Ces détenus ont découvert

des valeurs bien qu’ils soientdes meurtriers et des crimi-nels. Ce documentaire montreun regard, un espoir. Celuid’une seconde chance, unevision humaine. Et puis, unavertissement pour les jeunesgens pour ne pas commettreces erreurs et les éviter. Uneprise de conscience quant àces mauvais choix. J’espèrequ’après que l’on ait vu cefilm, on changera de regardsur ces détenus. Les aborderavec un regard humain, cha-leureux et ne pas les ostraci-ser…», a encore déclaré leréalisateur américain à Alger.Il a également indiqué qu'ilrencontrera, durant son séjouren Algérie, des cinéastesalgériens en vue d'échangerles points de vue sur les pro-jets futurs et les questions quisuscitent leur intérêt, notam-ment celles en relation avec lavie et le vécu du citoyen.

A son agenda figurentaussi des rencontres avec desjeunes Algériens à l’«Ameri-can Corner» à Oran ainsiqu’avec les étudiants de l'Ins-titut supérieur des arts drama-tiques et d'audiovisuel àAlger. Tim Skousin a à sonactif plusieurs films et œuvresaudiovisuelles. Son film TheSasquatch Gang a remportéle Audience Award à Slam-dance en 2006 ainsi que leBest Director Award à l’aspenComedy Arts la même année.Il a également remporté plu-sieurs autres prix, notammentle lion de bronze au CannesLions Awards pour son filmsur le football dans les lycéesen 2009 et le prix du meilleurdocumentaire pour Zero Per-cent au festival de Las Vegas.Skousen est également lerécipiendaire du prestigieuxSilver Heart Award du Festi-val international du film deDallas, au Texas.

K. B.

liBrairie générale d’el-Biar(4, place Kennedy, alger)Samedi 18 janvier à 14h30 : Abden-nour Ali Yahia signera son livre Lacrise berbère de 1949, paru aux Edi-tions Barzakh

cinémathèque algérienne (26,rue larBi Ben m’hidi, alger-centre) Jeudi 16 janvier à 18h30 : Projectiondu film A portée de vue, en présencedu réalisateur Aseel Mansour (Jorda-nie).Vendredi 17 janvier à 19h : Projec-tion du film When Monaliza smileden présence du réalisateur Fadi Had-dad (Jordanie).Samerdi 18 janvier à partir de 19h:Projections des films jordaniens Ismaïlet The Dark Outside, dans le cadredes Journées du film jordanien enAlgérie.

leS glycineS centre d’étudeSdiocéSain d’alger (5, cheminSlimane-hocine, alger) Jeudi 23 janvier à 18h : Conférence«L'Algérie au siècle du blé» (1725-

1815). L'essor du commerce extérieuralgérien à l'époque ottomane et sesconséquences», par Ismet Touati,docteur en histoire moderne etcontemporaine à l’université Paris-Sorbonne.

galerie art 4 you (Sacré-cœur, alger) Jusqu’au 31 janvier : Exposition«Les Enigmes de la reine de Saba»par l’artiste Feriel Kouadria.

inStitut françaiS d’alger(alger-centre) Jeudi 16 janvier à 19h30 : Spectaclede théâtre et musique classique Lamusique m'a sauvé la vie. Centenairede la grande guerre. Un témoignagebouleversant de compositeurs-soldats.Aurélienne Brauner : violoncelle ; Lorè-ne de Ratuld : piano ; Mario Hacquard :comédien. Les places sont limitées.Réservation à l'adresse : [email protected] 18 janvier à 14h30 : Confé-rence «Le dictionnaire biographique desartistes algériens (1896-2013) : objet,conception, usages et devenir», par

Mansour Abrous, diplômé de psycholo-gie et d’esthétique, actuellement chargéde mission culture à la ville de Paris.Jeudi 23 janvier à 19h30 : Concertde jazz avec le duo Ben Wendel &Dan Tepfer. Ben Wendel : saxophone,basson. Dan Tepfer : piano.Réservations à l'adresse: [email protected]

café littéraire de BeJaïa Samedi 18 janvier à 14h : L’écrivain etchroniqueur Kamel Daoud animera uncafé littéraire autour de son dernierroman, Meursault contre-attaque (édi-tions Barzakh), au Théâtre régional deBéjaïa. Le public est cordialement invité.

liBrairie internationaleauraSSi omega (hôtel el-auraSSi, alger) Samedi 18 janvier de 14h30 à 18h:Séance de vente-dédicace avec le fon-dateur d’Algérie Actualité Youcef Ferhiautour de son livre Témoignage 10 ansde presse 1962-1972 , préfacé par Brahi-mi Mohamed El Mili et paru aux EditionsDahlab. Le public et la presse sont cor-dialement invités.

galerie deS atelierS Boufféed’art (réSidence Sahraoui,deux BaSSinS, Ben-aKnoun,alger) Jusqu’au 31 janvier : Exposition col-lective de peinture par les artistesSouhila Belbahar, Valentina GhanemPavlovskaya, Nouredine Chegrane,Moussa Bourdine, AbderrahmaneChouane, Rachid Djemaï, NaïmaDjoudi, Mimi El Mokhfi, Moncef Guita,Zohra Hachid Sellal, Salah Hioun,Mohamed Tahar Laraba, Saida Madi,Abdelghani Rahmani, Anissa Sabrinaet Safia Zoulid.

Salle iBn Khaldoun (alger-centre)Vendredi 17 janvier à partir de 17h :Concert du groupe El Ferda.Samedi 18 janvier à partir de 19h :Concert tergui, animé par le groupeToumast n’Ténéré.dimanche 19 janvier à partir de 20h: Concert tergui, animé par le grouypeImzad.Jeudi 23 janvier à partir de 20h :Concert de Hamdi Benani.

centre culturel muStapha-KateB (5, rue didouche-mou-rad, alger-centre) Jusqu’au 15 janvier : Exposition depeinture sous verre de l’artiste FarahLaddi.

muSée d’art et d’hiStoire de tlemcen Jusqu’au 17 janvier : Exposition de l’artiste peintre Ahmed Bouziane.

muSée d’art moderne etcontemporain d’alger (ruelarBi-Ben-m’hidi, alger) Jusqu’au 30 janvier : 5e Festivalinternational d’art contemporain(FIAC). Trois expositions : «L'histoiredes Palestiniens au Koweït», «Becau-se of Algiers», photographies del’Américain Charles Gaines Martin et«Niemeyer revisité» (photo) par l’Alle-mand Andreas Helmut Rost.

galerie Baya, palaiS de la cul-ture moufdi-ZaKaria, algerJusqu’au 31 janvier, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.

Photos

: D.R.

On a lu et entendu dire que les jeunes aujour-d’hui à Ghardaïa ne reconnaissent plus l’autoritédes conseils de notables et des structures tradi-tionnelles de la société dans cette wilaya du Sud.Idem pour de jeunes «chômeurs» dans une autreville du Sahara. Cette «rébellion» est générale-ment présentée comme une évolution positive,car toute «modernité» est, paraît-il, porteuse debienfaits.

Retourner à l’ère des conflits ethniques, oupire, ethnico-religieux est-il une preuve de moder-nité ? C’est cette fameuse «modernité» des pré-jugés sur la ruralité, qui a éloigné les jeunes del’agriculture et du travail de la terre. C’est elle quiest, en grande partie, responsable de l’exoderurale et de la prolifération des bidons- villes.C’est quoi cette modernité des rues sales, de ladélinquance, de la violence et de tas d’autresfléaux sociaux ?

Sommes-nous plus développés que la Gran-de-Bretagne qui a gardé le principe des conseilsde sages à travers la Chambre des Lords ?

Un jour, on va, peut-être, dire que les conseilsde la djemaâ en Kabylie sont «dépassés». Nesont-ils pas une forme de démocratie directe, unsystème en vigueur jusqu'à nos jours en Suisse,en Islande et aux Etats-Unis, plus précisémenten Nouvelle-Angleterre, c'est-à-dire dans leConnecticut, le Maine, le Massachusetts, le NewHampshire, Rhode Island et le Vermont ?

Amadou Hampaté Bâ a dit : «En Afrique, unvieillard qui meurt, c’est une bibliothèque quibrûle.» Ne «brûlons» pas nos «vieux» au nom de«l’évolution» !

K. [email protected]

Si jeunesse savait...Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR [email protected]

U n grand nombre de vedettes de la chan-son algérienne, targuie notamment, sesont succédé sur la scène de la Maison

de l'imzad et en plein air, dans la capitale del'Ahaggar, Tamanrasset, dans le cadre desJournées culturelles du Sud. Les chanteursMohamed Lamari, Sofiane, Cheb Redouane,Salim Chaoui, ainsi que la Troupe musicale del'imzad (Tamanrasset) ont marqué leur présen-ce à la clôture de cette manifestation, qui aduré 11 jours, en créant une belle ambianceartistique. De nombreux spectateurs se sontfélicité de l'organisation de pareilles manifesta-tions qui leur offrent l'opportunité de découvrirle riche patrimoine culturel que recèle le pays.Ces journées culturelles, qui ont coïncidé avecles fêtes de fin d'année, ont marqué positive-

ment la scène culturelle de la région, grâce auxactivités diverses qui ont été programméesdans ce cadre par l'Office national de la cultu-re et de l'information (ONCI) avec le concours

de l'association locale Sauvez l'imzad. Cettemanifestation a connu un large engouementde la part des familles venues à la Maison del'imzad apprécier les soirées artistiques aux-quelles ont pris part quelque 700 participants,entre chanteurs, musiciens et techniciens,venus de différentes régions du pays. Selon les responsables de l'ONCI, cette mani-festation culturelle réussie a permis de faireconnaître encore les divers composants dupatrimoine national et les potentialités natu-relles et touristiques faisant la fierté de larégion. Cet évènement culturel constitue uneébauche à d'autres rendez-vous culturels pro-jetés par l'ONCI à travers différentes régionsdu sud du pays, dans le cadre de la promotiondes activités culturelles, a-t-on ajouté.

JOURNÉES CULTURELLES DU SUD À TAMANRASSET

Franc succès populaire

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 janvier 2014 - PAGE12

FOOTBALL

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MONDIAL-2014 (PRÉPARATION)

La Corée du Sud entame sonpremier stage au Brésil

Le sélectionneur HongMyung-bo dirigera une équi-pe de 23 joueurs dont la plu-part évoluent dans le cham-pionnat local, ainsi que deséléments évoluant dans lesLigues japonaise et chinoise. La liste des 23 joueurs

retenus est marquée notam-ment par la présence de l'at-taquant de Ulsin, Kim Shin-wook Kim -Chin (25 ans) quia été élu meilleur joueur 2013du championnat de Corée.Le coach coréen a égale-

ment fait appel à trois joueursévoluant dans le champion-nat du Japon (J. League). Ils'agit du latéral gauche KimJin-su (Albirex Niigata), dudéfenseur central HwangSeok-ho (SanfrecceHiroshima) et du milieu de

terrain Kim Min-woo (SaganTosu). L'équipe coréenneprendra ses quartiers durantce premier stage à Foz doIguaçu au Brésil où elle vatravailler durant une semaineavant de déménager à LosAngeles, précise la mêmesource. Durant son stage auxEtats-Unis, la Corée du Sudva disputer trois matchesamicaux contre le CostaRica, le 25 janvier à LosAngeles, Mexique, le 29 jan-vier à San Antonio et lesEtats-Unis à Carson,Californie le 1er février 2014. Pendant ces deux pre-

miers stages, le sélection-neur Hong devra se passerdes services de ses meilleursjoueurs évoluant en Europeen raison de leurs obligations

avec leurs clubs employeurs. Le coach coréen a indi-

qué à l'agence Yonhap queles stages au Brésil et auxUSA constituent une occa-sion pour les joueurs locauxde faire leur preuve dans l'op-tique de gagner leur place auprochain Mondial. Hong adéclaré à plusieurs reprisesqu'aucun joueur n'est assuréd'une place pour la Coupe dumonde et que la porte de

l'équipe reste ouverte pourceux qui travailleront biendurant ce mois de prépara-tion. Lors du Mondial-2014, laRépublique de Corée a héritédu groupe H avec l'Algérie, laBelgique et la Russie. Elleabordera le tournoi face à laRussie le 17 juin à Cuiabaavant d'affronter l'Algérie le22 juin à Porto Alegre et laBelgique le 26 juin à SaoPaulo.

HAZARD SE MÉFIE DU GROUPE H :

«On est dans un groupedifficile»

Faisant partie du Groupe H aux côtés de l’Algérie, de laCorée du Sud et de la Russie, la Belgique de Eden Hazardne doit pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.C’est ce qu’a insinué l’attaquant de Cheslea lors d’un entre-tien accordé à lameuse.be. «Il faut se calmer. Tout le mondedoit garder les pieds sur terre. On est dans un groupe diffi-cile, il faudra se bagarrer pour s’extraire du groupe face àl’Algérie, la Russie et la Corée», a déclaré Hazard avant depoursuivre : «Nous ne sommes pas armés pour être cham-pions du monde. Nous allons évidemment tout faire pouraller le plus loin possible, mais il faudra se frotter à deséquipes et des joueurs inconnus». Notons que les DiablesRouges affronteront les Fennecs le 17 juin en match d’ou-verture de la poule.

La sélection de la République de Corée, l'un desadversaires de l'Algérie au Mondial-2014 de foot-ball, a entamé hier son premier stage de prépara-tion d'une semaine au Brésil avant de rallier lesUSA pour effectuer un seconde regroupement enprévision de la Coupe du monde, prévue du 12 juinau 13 juillet prochain, a indiqué la Fédérationcoréenne de football (KFA).

FAOUZI GHOULAM :

«Si je quitte l'ASSE, je n'iraipas n'importe où»

L’international Algérien a dit sa satisfaction des trèsbonnes conditions de travail au sein de son club, l'AS Saint-Etienne, en France. «Il y a de très bonnes conditions de travailici à l'ASSE, et personne en France ne peut m'offrir aussi bien.Je suis très bien et le projet sportif est intéressant», a indiquéle latéral gauche algérien dans Téléfoot, qui, depuis quelquetemps, est utilisé assez souvent dans les matches du club. Aune question concernant son possible transfert à un autreclub, Ghoulam a été clair : «Si je quitte l'ASSE, je n'irai pasn'importe où. Pour partir au Paris Saint-Germain ou à l’ASMonaco, oui, mais sinon pour aller signer ailleurs, c’est com-pliqué», ajoutant que le club stéphanois possède une trèsbonne équipe, un très bon staff et des supporteurs magni-fiques. «Vraiment, je suis très heureux ici. L’année dernière, jejouais moins, aujourd’hui je joue un peu plus. Tous les postessont quasiment doublés, ça nous permet d’avoir une concur-rence saine au sein du groupe», a encore expliqué l'internatio-nal algérien qui veut être de la campagne du prochain Mondialau Brésil, avec la sélection algérienne.

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIEAMATEUR 2013/2014

LA 30e ET DERNIÈREJOURNÉE FIXÉE

La 30e et dernière journée du championnat d'Algérie ama-teur aura lieu le week-end du 16-17 mai, tandis que la 16e jour-née qui coïncide avec le début de la phase retour se déroule-ra le 1er février, a indiqué la Ligue nationale du football amateur(LNFA). La compétition observera une halte entre les 11-12avril (26e journée) et les 25-26 avril (27e journée) en raison dudéroulement de l'élection présidentielle, selon le calendrier dela phase retour publié sur le site de la LNFA. Le championnatobserve depuis samedi sa traditionnelle trêve hivernale aprèsle déroulement de la 15e et dernière journée de l'aller. Les troisgroupes de la compétition sont dominés par le DRBTadjenanet (Est), la JSM Chéraga (Centre) et l'OM Arzew(Ouest), champions d'hiver de leurs poules respectives.

HACÈNE TAHIR (EX-ATTAQUANT INTERNATIONAL DU MCA) :

«Slimani doit améliorer sa technique»

Le Soir d’Algérie : Que devientHacène Tahir ?

Hacène Tahir : Je suis un retraitéd’une entreprise nationale de tourismemais je suis actif dans le football vu quej’entraîne les jeunes du CSA-MCA âgésde dix à onze ans en compagnie des ex-joueurs du Mouloudia des années 80,Bellemou et Farhi.

Beaucoup d’anciens internatio-naux comme vous se plaignentd’avoir été «oubliés». C’est aussivotre avis ?C’est vrai et nous sommes une géné-

ration de joueurs sacrifiée. Mais pourquoi sacrifiée ?Nous sommes environ 485 anciens

internationaux et l’Amicale présidée parAli Fergani, ce n’était que du pipeau.

Elle devait venir en aide auxanciens internationaux en difficulté...Pour moi, c’est une amicale qui n’a

pas fonctionné et qui n’a pas rempli samission.

Et que voulez-vous exactement ?Moi, je demande à ce que l’on béné-

ficie d’une pension. Personnellement, àcause de cette fameuse loi qui nousinterdisait d’aller jouer à l’étranger avantl’âge de 28 ans, j’ai été vraiment lésé.

Et quels sont les clubs qui vousont contacté à l’époque ?Je n’avais que 25 ans et j’ai reçu une

première offre du WA de Casablanca quiavait proposé un million de dirhams pourmon transfert. Ensuite, j’ai fait un essaiau Paris SG et l’entraîneur parisien, JustFontaine, oui le recordman des buteursen Coupe du monde, voulait à tout prixm’enrôler. Mais, il y avait ce règlement.J’ai tout fait pour obtenir une autorisationde m’expatrier, en vain. J’estime avoir

été sacrifié et je dis que les anciensinternationaux qui ont fait l’histoire del’EN ne doivent pas être abandonnéspar le pays qu’ils ont servi loyalement.

Beaucoup de regrets d’avoir ratéune carrière pro à cause d’un décretinjuste ?A ce jour, j’éprouve d’énormes

regrets. Quand je me suis retrouvé à dis-cuter avec Daniel Hechter (ndlr : ex-pré-sident du PSG) je me croyais dans unrêve et puis il a été brisé par un règle-ment absurde. Alors, je pense qu’unepension ne serait qu’une juste compen-sation. D’ailleurs, actuellement, j’ai une

retraite minable et heureusement quemon épouse exerce le métier de profes-seur, sinon j’aurai du mal à survivre. J’aideux enfants diplômés mais au chôma-ge. Ceci dit, je ne suis pas un mendiant,je veux juste attirer l’attention de lanation sur le sort de ceux qui ont portétrès haut ses couleurs et qui n’a pas étéreconnaissante envers eux.

Entre le MCA de votre temps etl’actuel, qu’est-ce qui a changé selonvous ?C’est le football lui-même qui a évo-

lué et changé. De mon temps, c’étaitplus la technique qui primait. Notre forcec’était un jeu en triangle que nous avionsdéveloppé pendant des années, parceque nous avions grandi ensemble.Aujourd’hui, c’est plus physique et tac-tique et c’est moins spectaculaire.

Et quand vous apprenez qu’au-jourd’hui, un joueur du MCA peut tou-cher un salaire de 300 millions decentimes, vous devez sursauter ?C’est incroyable. Sur ce sujet, je vou-

drais juste rapporter ce que m’avait dit

«Ammi» Mouloud Djazouli«Allahyrahmou» avant sa mort : «Toi,Hacène, si tu étais joueur aujourd’hui,même pour trois milliards, tu ne signe-rais pas».

Quel regard portez-vous sur leMCA d’aujourd’hui ?C’est un club qui est victime d’une

mauvaise gestion et la mentalité desjoueurs a changé. Nous, on se battaitpour le maillot prestigieux du Mouloudia.Aujourd’hui, les joueurs sont beaucoupplus préoccupés par les primes et lessalaires, mais quelque part, je les com-prends et je les approuve même parceque s’ils ne songent pas à assurer leuravenir financier, ils pourront se retrouverdans la même situation que la mienne.

En tout cas, les jeunes ne vousont pas oublié puisque Islam Slimania insisté pour se faire photographieravec vous lors d’une cérémonie ?C’est un garçon très sympathique et

j’ai eu l’occasion de discuter longuementavec lui.

Lui avez-vous donné des conseils ?Je lui ai conseillé d’étudier le jeu des

défenseurs adverses. Avec la vidéo,c’est possible et c’est son premier tra-vail. Ensuite, sur le terrain, il doit amélio-rer sa technique qui n’est pas encore aupoint.

Il ne sera jamais un fin dribbleurcomme vous l’étiez ...Oui, mais je lui ai proposé de tra-

vailler son jeu d’épaules avec un exerci-ce, que j’utilisais souvent, c’est-à-direesquiver entre les arbres d’une forêtcomme si c’étaient des défenseurs.

Que pense l’ex-international quevous êtes du tirage au sort del’Algérie à la Coupe du monde ?Nous allons affronter trois systèmes

de foot différents. Techniquement, nousn’avons pas une sélection très forte.Ensuite, il y a un problème de cohésionvu qu’il n’y a pas une équipe-type quis’est dégagée. Disons que l’important,c’est de participer.

Propos recueillis parHassen Boukacem

MC ORAN

Le Malien Ismaila Diarraproche

Le MC Oran, à la recherche d'un avant-centre de qualité,pourrait engager dans les prochaines heures l'attaquantmalien du Cercle de Bamako, Ismaila Diarra, a appris l'APShier auprès de la direction du club de Ligue 1 algérienne defootball. Le joueur âgé de 22 ans est attendu dans la capita-le de l'Ouest algérien avec son agent en vue de finaliser sontransfert vers le Mouloudia, précise la même source. Si lesdeux parties trouvent un terrain d'entente, Diarra deviendrala troisième recrue hivernale du MCO qui a engagé jusque-là, l'ex-attaquant international, Amri Chadli, et le gardien debut Houha. Sous la conduite de l'entraîneur DjamelBenchadli, qui a pris les commandes techniques desHamraoua lors des dernières journées de la phase aller enremplacement de l'Italien Gianni Solinas, la formation oranai-se a réussi à remonter la pente et s'extirper de la zone desrelégables.

Hacène Tahir a été l’un des attaquants de pointe les plus doués desa génération. Au cours des années 60 et 70, il enchantait régulière-ment les supporters mouloudéens avec ses dribbles chaloupés et sesfeintes de corps diaboliques. Dans son jardin (en tuf) de Bologhine, ilétait dififcile de le contrer en un contre un. En plus, il était provocateuravec ses adversaires, ce qui le rendait plus spectaculaire. Rencontreavec un ex-international affable à la technique inoubliable.

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 janvier 2014 - PAGE13

FOOTBALL

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RABAH SAÂDANE :

«Il y a des problèmesinternes à l'ESS»

Le directeur tech-nique de l'ES Sétif (L 1algérienne de football),Rabah Saâdane, s'estmontré «confiant»quant aux possibilitésde son équipe, en pertede vitesse depuisquelques semaines, deretrouver son topniveau, révélant l'exis-tence de «problèmesinternes» chez le cham-pion d'Algérie en titre.«Le stage qu'on vient

d'effectuer en Espagne m'apermis de bien connaîtremes joueurs. On a un bongroupe, mais qui est enmanque de confiance depuisquelques temps», a déclarél'ancien sélectionneur natio-nal.L'ESS est entrée dansune zone de turbulencesdepuis quelques temps. Ladéfaite en Supercoupe

d'Algérie face à l'USM Alger(2-0) samedi passé au stadeMustapha-Tchaker de Blida,a confirmé la mauvaisepasse des Sétifiens. «Il y a des problèmes

internes dans le club, qu'ilfaudra régler rapidement.J'appelle alors les suppor-ters à se montrer patients

avec leur équipe. On est entrain de traverser une pério-de de transition très difficileaprès les changementsintervenus au niveau de l'ef-fectif. Je reste toutefois per-suadé que l'Entente revien-dra en force lors des pro-chaines semaines», a ajoutéSaâdane qui a rejoint le club

phare des Hauts-Plateauxen décembre dernier. Appelé à disputer pro-

chainement la Ligue deschampions africaine, «l'Aiglenoir» a engagé dernière-ment l'ex-attaquant interna-tional, Hameur Bouazza (ex-Racing Santander,Espagne) et le meneur dejeu gabonais, Zee Ondo (USBitam, Gabon). Enrevanche, il vient de perdreles services de son milieu deterrain et capitaine, MouradDelhoum, parti vers l'actuelleader du championnatsaoudien, Ennasr, ainsi quel'attaquant Laïd Madouni, quis'est engagé avec l'ASOChlef. Les dirigeants sétifiens,

en quête de renforts enattaque, peinent à dénicher«l'oiseau rare», une situationqui complique les affaires deleur équipe engagée surtrois fronts : championnat,coupe d'Algérie et Ligue deschampions. Ils ont encore 48 heures

pour faire venir deux nou-veaux attaquants, comme ilsle projettent, puisque le mar-ché des transferts d'hiversera clôturé mercredi.

NATATION

L’EN sans entraîneur !L’apport d’un entraîneur étranger de nationalité brésilienne

pour driver l’élite algérienne n’est plus d’actualité. Envisagé par laFAN de M. Ahmed Chebaraka, et béni par les pouvoirs publics, lerecrutement de Hugo Lobo Filho a flippé pour diverses raisonsque les membres du Bureau fédéral de la Fédération algérienneont discuté lors de leur dernière rencontre. Le BF se tourne versun autre entraîneur à qui il sera dévolu la mission de diriger lesdifférentes équipes nationales, d’autant que la FAN se projettesur l’avenir. L’entraîneur Hugo Lobo avait notamment émis levœu de travailler au niveau de la nouvelle piscine Kithmane deHydra, propriété de la Sonatrach, chose que le MJS et encoremoins la structure fédérale ne pouvaient assurer dans l’immédiatet pour le long terme. Il semblerait aussi que le salaire réclamépar cet entraîneur s’est avéré exorbitant. Ni la FAN ni le MJS, dontle ministre avait laissé entendre que le département mettrait lepaquet pour engager le coach de la jeune Chebaraka Majda,n’ont les moyens de s’offrir un technicien (qui a également besoind’être accompagné par un traducteur dont les émoluments nesont pas si accessibles) dont le salaire avoisine les 3 millions dedinars/mois. M. B.

CHAMPIONNAT D’ALGÉRIE

L’Open d’hiver à la piscinede Bab-Ezzouar

La Fédération algérienne de natation organise du 15 au 18janvier prochain, au niveau de la piscine Ahmed-Baha de Bab-Ezzouar l’Open d’hiver. Cette édition du championnat d’Algériedevra accueillir un nombre considérable de nageurs et nageusesactivant en Algérie ou à l'étranger à l’exemple de Sahnoune,Cherouati, Belkhodja, Melih et bien d'autres encore en quête dechronos alléchants. Ils devront être plus de trente clubs, toutesrégions confondues, à batailler pour partager les titres, médailleset chronos en jeu.

Programme (filles et garçons)

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MO BÉJAÏA

Tiaïba mobisteLe président du MO

Béjaïa, Akli Adrar, aindiqué hier qu'il avaitofficiellement sollicitéson homologue du CABordj -Bou-Arrér id j ,pour s'offrir les ser-vices de son avant-centre Mohamed Tiaïba,en instance de départ,afin de boucler l'opéra-tion de recrutementhivernale des Crabes. «J'ai discuté avec le pré-

sident du CABBA à proposde Tiaïba, mais j'attends tou-jours sa réponse. Il m'a pro-mis d'ailleurs d'y trancherdans les prochainesheures», a déclaré Adrar àl'APS. Le nouveau promu en

Ligue 1 algérienne de foot-ball a été actif depuis l'ou-verture du mercato hivernalle 15 décembre passé, enengageant jusque-là troisjoueurs : les deux défen-seurs centraux, SoumailaSidibé (ex-OlympiqueBamako, Mali) et YoucefNehari (ex-USM Bel-Abbès),

ainsi que Farès Brahim, unmeneur de jeu qui portait lescouleurs d'un club de divi-sion amateur en France lorsde la première partie de lasaison. «Les trois joueurs ont

montré de bonnes disposi-tions lors du stage hivernalqui s'est déroulé en Tunisie.On attend d'ailleurs beau-coup d'eux au cours de ladeuxième partie de la sai-son», a ajouté le premierresponsable du club béjaoui,qui a reconnu, toutefois, lebesoin de son équipe derenforcer sa ligne offensivepar un attaquant de pointe. «Je souhaitais recruter

l'attaquant de la JS Kabylie,Ahmed Messaâdia. J'aimême sollicité ses servicesde son président en margedu match amical disputéentre nos deux équipes ven-dredi passé en Tunisie.Cependant, après avoir dis-cuté avec le joueur, il s'estexcusé, me signifiant qu'il adécidé de rester dans sonclub», a encore informé lepatron des Crabes, qui a

désormais 48 heures encorepour faire venir un attaquantvu que le mercato d'hiversera clôturé mercredi. Le MOB a bouclé vendre-

di passé un stage de dixjours à Aïn Draham(Tunisie), qualifié de «satis-faisant» par Adrar, qui aregretté néanmoins l'absen-ce de quelques joueurs dece regroupement pourdiverses raisons. Les protégés de l'entraî-

neur Abdelkader Amrani quiont terminé la phase aller àla 12e place, auront la mis-sion très difficile au coupd'envoi de la deuxième par-tie de la saison enaccueillant le leader, l'USMAlger, samedi prochain austade de l'Unité africaine deBéjaïa. Ils aborderont le match

avec l'ambition de se rache-ter de leur lourde défaite àl'aller (4-1) au stade Omar-Hamadi de Bologhine(Alger) et qui coïncidait avecleur premier match de l'his-toire du club dans le cham-pionnat de Ligue 1.

HOMOLOGATION DU STADE DE L'ARBAÂ

La LFP émet des réserves La commission d'homolo-

gation des stades auprès dela Ligue de football profes-sionnel (LFP) a émis des«réserves de fond» aprèsson passage hier au stadecommunal de l'Arbaâ dontles travaux d'extension destribunes viennent d'êtreachevés, a appris l'APSauprès de la structure char-gée de la gestion des deuxchampionnats algériens deLigues 1 et 2. Le RC Arbaâ devrait ainsi

patienter pour retrouver son

stade qu'il a quitté depuis unan et demi, c'est-à-diredepuis qu'il évoluait enchampionnat amateur(centre). Son match face au CR

Belouizdad samedi pour lecompte de la 16e journée duchampionnat, pourrait êtreprogrammé au stade desFrères Brakni à Blida, lieu dedomiciliation d'Ezzargadepuis le début de cet exer-cice. Le stade communal de

l'Arbaâ a été fermé lors de

l'été 2012, car ne répondantplus aux normes. L'équipelocale s'est retrouvée alorsobligée de recevoir sesadversaires au stade Omar-Hamadi de Bologhine(Alger), mais cela ne l'a pasempêchée d'accéder enLigue 1. Désormais, le stade de

l'Arbaâ peut accueillir jus-qu'à 8 000 spectateurs,grâce à la construction d'unenouvelle tribune, dont lestravaux ont duré plus long-temps que prévu.

Mercredi 15 janvier1re séance à partir de 9h (qualifica-tions): 50 m dos, 100 m papillon,400 m NL, 100 m 4N,4x100 m NL.2e séance à partir de 17h (finales): 50 m dos, 100 m papillon, 400 mNL, 100 m 4N, 4x100 m NL.Jeudi 16 janvier3e séance à partir de 9h (qualifica-tions) : 50m NL, 200m brasse,100m dos, 200m 4N, 200m NL. 4eséance à partir de 17h (finales) :50m NL, 200m brasse, 100mdos, 200m 4N, 200m NL.Vendredi 17 janvier

5e séance à partir de 9h (qualifica-tions) : 50 m brasse, 200 mpapillon, 800 m NL,400 m 4 N,4x200m NL. 6e séance à partir de17h (finales) : 50 m brasse, 200 mpapillon, 800 m NL, 400 m 4 N,4x200m NL.Samedi 18 janvier7e séance à partir de 9h (qualifica-tions) : 50 m papillon, 200 m dos,100 m NL, 100 brasse, 4x100 M4N. 8e séance à partir de 17h(finales) : m papillon, 200 m dos,100 m NL, 100 brasse, 800 m NL,4x100m 4N.

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 14 janvier 2014 - PAGE14

HANDBALL

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CAN-2014, KARIM ACHOUR, SÉLECTIONNEURNATIONAL DAMES :

«Atteindre le dernier carré,un objectif réaliste»

La sélection algérienneféminine de handball pren-dra part à la 21e Couped'Afrique des nations dehandball, prévue du 15 au 25janvier à Alger, avec l'objec-tif de se qualifier auMondial-2015 au Danemark,a déclaré le sélectionneurnational, Karim Achour.

«J'espère que nous par-viendrons à nous qualifierd'abord à la demi-finale de lacoupe d'Afrique et ensuitedécrocher une qualification auMondial-2015 du Danemark,un objectif réaliste vu quecette compétition va se dérou-ler sur notre sol et devant lepublic algérien», a déclaréKarim Achour. Karim Achour apris les commandes de lasélection algérienne féminineau lendemain desChampionnats du monde quise sont déroulés à Belgrade(Serbie) en remplacement duduo Aimeur-Aït Ourab.«Quand j'ai commencé mamission de sélectionneuravant le début des Jeux médi-térranéens-2013 de Mersin enTurquie, c'était pour faire untravail à long terme, mais avecla crise qui a secoué laFédération de handball, à cemoment-là, les problèmes ontcommencé», a-t-il précisé.

Pour le nouveau sélection-neur national, «au lieu deconforter l'entraîneur dans sontravail, ils ont essayé de m'im-poser la composante avec laquelle je doit travailler, ce quim'a poussé à remettre madémission». Revenant auxobjectifs assignés à la sélec-

tion algérienne lors de cettecompétition africaine qui va sedérouler à Alger, KarimAchour s'est montré «prudentet réaliste». «Le discours a étéhonnête avec le DTN, on nem'a pas demandé la lune.

On ne m'a pas demandéun classement précis enCoupe d'Afrique. Nous n'al-lons pas accomplir desmiracles en trois semaines detravail, mais je sais que nouspouvons sauver les meubles,c'est-à-dire faire mieux qu'en2012, lorsque nous avons ter-miné à la 4e place», a-t-il ajou-té. Pour l'ancien entraîneur duHBC El Biar et GS Pétroliers(dames), l'Algérie a un bongroupe constitué de joueuseschevronnées et des jeunes quiveulent bien faire. «J'ai entraî-né beaucoup d'entre elles auGS Pétroliers et au HBC ElBiar, et je connais d'autresdepuis mon récent passageen équipe nationale. C'est lemême groupe et je sais

qu'elles vont adhérer à monprojet. Je suis retourné parceque je n'ai pas voulu laisserces jeunes filles abandon-nées. Si la Coupe d'Afrique sedéroulait ailleurs, je n'auraisjamais accepté cette mis-sion», a-t-il dit.

En vue de cette échéance,les Algériennes ont effectuéun stage pré-compétitif àBudapest (Hongrie), au coursduquel quatre matches ami-caux ont été disputés, face àla sélection angolaise (deuxdéfaites), et contre deuxéquipes locales (deuxdéfaites). «La préparationavait commencé au mois de

juillet dernier, et s'est poursui-vie jusqu'au dernier stage enFrance. Je suis satisfait despréparatifs, d'autant que celafait longtemps que nousn'avons pas effectué une pré-paration aussi intensive avecdes matches amicaux aumenu», a-t-il relevé. Lors dupremier tour de la couped'Afrique, le Sept algérienjouera dans le groupe A avecle Sénégal, le Cameroun et laRD Congo.

Le groupe B est composéde l'Angola, championned'Afrique en titre, de laTunisie, du Congo et de laGuinée.

CAN-2014 DAMES (GR.A) :

Un groupe ouvert à tousles pronostics

Les sélections féminines de handball d'Algérie, de la RDCongo, du Cameroun et du Sénégal, partent à chanceségales pour occuper les meilleures places du groupe A àl'issue du premier tour de la 21e édition du championnatd’Afrique des nations (CAN-2014), prévu à Alger du 16 au25 janvier.

Les quatre équipes sont déjà assurées de passer aux quartsde finale, selon le règlement de la compétition de laConfédération africaine de handball (CAHB) qui permet auxquatre premiers de chaque poule de se qualifier au second tour(quart) du tournoi. Donc, ce sera un premier tour sans «véritablepression» pour les quatre locataires du groupe qui devront,néanmoins, se disputer les premières places afin d'éviter auxquarts de finale, les ténors du handball féminin africain, à savoirl'Angola 11 titres, le Congo (4 titres), la Côte d'Ivoire et la Tunisie(2 or chacun). La sélection du pays hôte, l'Algérie, essayera demettre à profit l'avantage du terrain et le soutien de son publicpour assurer une place en demi-finale. Avec quatre médailles (1argent et 3 bronze), remportées en 20 éditions, les Algériennesauront l'occasion d'étoffer le palmarès du handball féminin parune distinction qui sera cependant difficile à acquérir, de l'avisdes observateurs. Néanmoins pour ce faire, les Verts ont bienpréparé l'évènement, d'abord par une participation au dernierMondial en Serbie (2013), une compétition «bénéfique» auxjoueuses qui ont joué (7 matches : 1 succès et 6 défaites). Ellesont, par la suite, sous la houlette d'un nouveau staff composé deAchour Karim et son adjoint Naïli Djamila, effectué un stage àBudapest en Hongrie, en présence de toutes les joueuses dontles professionnelles. Un regroupement ponctué par deuxmatchs tests, perdus contre les championnes d'Afrique ango-laises (15-19.) et contre un club de championnat de Hongrie,Ipress Center VAC (26-32). «L'objectif fixé avec la DTN est defaire mieux qu'en 2012, lorsque nous avons obtenu la 4e place.Je pense qu'on ne peut pas réaliser des miracles en troissemaines de travail, mais je sais que nous pouvons sauver lesmeubles», a indiqué Achour. Pour sa part, le représentant de laRD Congo, auréolée par sa première et unique médaille debronze en Coupe d'Afrique, lors de la dernière édition en 2013au Maroc et sa 20e place historique au dernier Mondial deSerbie, compte rester dans la même dynamique positive. LesLéopards dames avec un effectif, presque identique à celuiayant remporté la 3e position à la CAN-2012 au Maroc, veut sur-prendre leurs adversaires et même faire mieux que lors de laprécédente édition. Les coéquipières de Tshibola et Ndjibu ontrepris les entraînements le 2 janvier et sont animées de la volon-té voulue pour réaliser l'objectif. Le Cameroun, avec ses cinqmédailles (3 argent et 2 bronze) remportées lors des différenteséditions, voudrait bien effacer la déconvenue de l'édition 2013(modeste 5e place), mais les problèmes rencontrés dans la pré-paration de l'équipe à cause des finances, risque de jouer unmauvais tour. L’équipe, sous la houlette de son nouvel entraî-neur, Jean Marie Zambo, s’est contentée d’un seul stage depréparation à Yaoundé et de quelques matchs tests avec desclubs messieurs du championnat en aller/retour pour rôder lesautomatismes. «Notre objectif, durant ces matchs était d’élimi-ner autant que possible les déchets techniques avant d’affronterune formation de grande envergure», a indiqué Zambo, ajoutantque son souci est de mettre en place une équipe solide qui com-bine jeu collectif, rapidité et bonne circulation de balle, qui man-quent à son groupe. A l’issue de cette ultime phase, une liste de16 joueuses sera rendue publique, avant le départ pour Alger,prévu le 14 janvier. La dernière équipe du groupe A, à savoir leSénégal, conduite par l’entraîneur Cheikh Ahmed Tidiane Seck,après une 1ère partie de préparation au Sénégal (décembre der-nier), a choisi de terminer le travail en France (5-13 janvier),puisque le plus gros de l’effectif joue en France. Sur place, lespartenaires de Hadja Cissé ont joué plusieurs matchs contredes clubs de D1 et D2 françaises. Elles resteront en France jus-qu’à leur départ pour l’Algérie. Côté objectif, le directeur tech-nique national de la Fédération sénégalaise, Mamadou YougaDieng a indiqué qu’il s'agira de repositionner le handball séné-galais en Afrique en faisant mieux qu’en 2012 (8e).

CÉLESTIN MPOUA, ENTRAÎNEUR DES LÉOPARDS DAMES :

«Se qualifier encore au Mondialvia la Coupe d'Afrique»

La RD Congo prendra partà la 21e Coupe d'Afrique desnations féminine de handball(CAN-2014) du 16 au 25 jan-vier à Alger avec l'objectif determiner à l'une des trois pre-mières places qualificativesau Mondial-2015 auDanemark, a indiqué l'entraî-neur des Léopards dames,

Célestin Mpoua. «Nous nouspréparons malgré tout. LaCoupe du monde que nousvenons de disputer endécembre dernier en Serbie,nous a servi de grande prépa-ration», a déclaré le sélection-neur congolais à la presselocale. «Nous nous sommesfixé pour objectif de nous qua-

lifier pour la prochaine Coupedu monde» après avoir termi-né à la 20e place du Mondial-2013, a ajouté CélestinMpoua, regrettant cependantque les préparatifs se soientdéroulés seulement àKinshasa. Les Léopardsdames vont entamer la CAN-2014 jeudi contre le

Cameroun avant d'affronter leSénégal (17 janvier) etl'Algérie (20 janvier) dans lecadre du groupe A.

Lors de la 20e édition de laCAN au Maroc en 2012, lesCongolaises avaient terminéà la 3e place, après leur victoi-re devant l’ Algérie 33-24 enmatch de classement.

Liste des joueusesGardiennes de butSouhila Abdelkader, Samia Sehabi, Fatma Boussoura.Joueuses de champImène Haffar, Lamia Izem, Nassima Dob, Sihem Hemissi,Rekaia Zaidi, Fatiha Iberkane, Rima Khelil, Souhila Benaicha,Ratiba Hasnaoui, Nabila Tizi, Nadia Sehani Belakhdar, SouadTitou, Amel Aït-Ahmed, Soraya Tabib, Nadjah Souli.

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Soir Retraite Le Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - PAGE 15

Le Conseil des ministres a examinéle mardi 30 décembre 2013, entreautres textes de lo is, un pro jet delo i relative aux mutuelles sociales

qui augure d’une nouvelleorganisation du fonctionnement etde la gestion de ces structures.Nous lançons un appel aux

lecteurs du «So ir Retraite» à l’effetde nous envoyer, pour publication,

leurs commentaires et leurspropositions.

Selon le communiqué du Conseildes ministres, «ce projet de loi relativeaux mutuelles sociales s’inscrit dans lecadre du parachèvement de l’architec-ture globale du système national desécurité sociale. Il institue, au titre desprestations facultatives des mutuelles,des retraites complémentaires finan-cées par les cotisations des adhérents.L’introduction de ce nouveau dispositifinduisait la précision du statut desmutuelles qui deviennent des per-sonnes morales ainsi que l’élargisse-ment de leur champ d’intervention àtravers des prestations individuelles durégime général, supplémentaires àcelles servies par la sécurité sociale.«De statut d’association régie par deuxtextes de lois (ceux relatifs aux asso-ciations et aux mutuelles), la mutuellesociale passera au statut de «personnemorale de droit privé à but non lucra-tif», dépendant exclusivement duministère du Travail, de l’Emploi et dela Sécurité sociale, stipule le projet deloi relative aux mutuelles sociales. L’in-térêt de cette réforme, argumentent lesrédacteurs du texte, étant de parvenir àde «meilleurs fonctionnement etcontrôle» des mutuelles sociales, dontle nombre est estimé à trente-trois àtravers le territoire national et couvrantdifférents domaines d’activité. Le nou-veau texte de loi prévoit, pour l’essen-tiel de ses dispositions, l’établissement

d’un «partenariat» entre le systèmedes mutuelles sociales et la sécuritésociale, ce qui permettra, par consé-quent, l’introduction des services dis-pensés par les mutuelles en matièred’assurances médicales dans la carteChifa établie par la sécurité sociale.

Financer la retraite complémentaire

Ainsi, les prestations supplémen-taires de la mutuelle sociale permet-tront de «compléter les rembourse-ments assurés, avec possibilité de fairebénéficier ses adhérents du rembour-sement au-delà des tarifs de référencede la sécurité sociale». Ce qui signifie,qu’en vertu de ce projet de loi, le taux

de couverture sociale des assurés pas-sera de 80% actuellement à 100%avec le rajout des 20% accordés parles mutuelles à leurs adhérents enmatière d’assurance-maladie. Le projet

de loi stipule, en outre, l’institution de laretraire complémentaire, et ce, au titredes «prestations facultatives» de lamutuelle sociale à l’effet de permettreaux travailleurs d’avoir des revenussupplémentaires une fois retraités, etce, à travers un fonds financé par des«cotisations spécifiques» des adhé-rents. Le texte de loi examiné enConseil de ministres offre, en outre,aux assurés salariés et non-salariés, lapossibilité d’adhérer à la retraite com-plémentaire de plusieurs mutuelles

sociales, la conditionde viabilité de celles-ciétant d’atteindre unnombre de 5 000adhérents. En cas de décès dutitulaire de la pensionde retraite complé-mentaire, les règlesde réversion laconcernant sont cellesen vigueur pour lerégime général desécurité sociale, est-ilspécifié dans laditeloi. Cette dernière est

chez les députés, et il est fort àcraindre qu’elle passe, telle quelle,comme une lettre à la poste.

LSR

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

NOUVEAU STATUT POUR LES MUTUELLES SOCIALES

Une nationalisation qui ne dit pas son nom

Bonjour à toute l'équipe du quotidienLe Soir d'Algérie pour la contribution etl'espace réservé aux retraités. Ces mil-lions d'Algériens qui sont confrontés auxdures conditions sociales et à la perspec-tive d'une longue période de stagnationéconomique, aucune catégorie n'est aussidurement frappée que les retraités parcette politique des salaires déséquilibréset ses lois qui sont des toiles d'araignéesà travers lesquelles passent les grossesmouches et où restent les petits «zaoua-lis» (retraités). A l'occasion de la prochai-

ne Tripartite qui devait se tenir au cours dumois de décembre 2013, les retraitésdemandent au Secrétaire général de l'UG-TA de débattre sur le sujet des Caissesmutuelles et la retraite complémentaire,ce qui n’est nullement pas de l'indu, maisleurs cotisations et qui leur revient dedroit, et non une caisse de profit pour lesuns et les autres.

«Réformer les réformes»Nous appelons toutes les instances

dirigeantes pour «réformer les réformes»de ces organismes qui jouissent jusqu'àprésent de toutes les libertés et profitentcomme bon leur semble de l'argent descotisations des pauvres retraités adhé-rents, et d'un autre côté, ces retraités res-tent à la charge de la CNR et la CNAS àpart entière. Cela reflète toute la distrac-tion et le laisser-aller des responsables deces caisses et à leur tête le ministère du

Travail, de l'Emploi et de la Sécurité socia-le. Compte tenu de ces maigres pensionsde retraite, il semble bien qu'il y a urgencepour la mise en application du système dela retraite complémentaire au lieu de cesdiscours angéliques et flatteurs à la fois.Pour ainsi dire, les grands hommes sereconnaissent par les grandes œuvresqu'ils accomplissent et non par les postesqu'ils occupent. Ces œuvres accompliesfont votre honneur, et cet honneur feravotre bonheur. Je cite aussi le fameuxFNPOS qui semble un grand réseau parlequel passent des milliards de la sécuritésociale sans grandes réalisations.

A bon entendeur... Il faut des hommesde compétence pour des résultats de per-formance. Si on tient compte des compé-tences, il faut aussi mettre en exergue lesvaleurs. Avec l'espoir de voir un jour undébat télévisé à ce propos.

Belhout Saïd

Les avantages d’une mutuelle d’entreprise

Pour les salariés : être mieux cou-verts. Bénéficier d’une couverture santéou d’une «retraite complémentaire» parle biais d’une «mutuelle d’entreprise» estsouvent avantageux pour les salariés :une partie de la cotisation à la complé-mentaire santé est payée par l’entreprise; la négociation se fait pour l’ensembledes collaborateurs, et non individuelle-ment, ce qui permet à l’entreprise de pro-poser à son équipe une offre de mutuel-le souvent plus avantageuse ; les frais desanté et les frais en cas de décès ou encas d'invalidité sont souvent mieux prisen charge bien que concernant les sala-riés, ces mutuelles d’entreprise propo-sent, pour la plupart, la possibilité d’opterpour un contrat couvrant les ayants droit.Les garanties proposées par lesmutuelles d’entreprises peuvent ainsitout à fait bénéficier au conjoint et auxenfants du salarié. Une mutuelle d’entre-

prise, qu’elle soit obligatoire ou facultati-ve, permet donc aux salariés de bénéfi-cier d’une protection santé moins chèreet souvent de meilleure qualité qu’uncontrat négocié individuellement.

Elle offre le plus souvent des niveauxde remboursements élevés sur lesdépenses essentielles de santé : hospi-talisation, consultation d’un spécialiste,soins dentaires…

Pour le chef d’entreprise : motiver et fidéliser son équipe

Pour le dirigeant d’une entreprise,PME ou d’une entreprise plus importan-te, un contrat collectif de mutuelle peutfaire partie de la gamme des outils defidélisation et de motivation des salariés.La souscription à une couverture collecti-ve peut également faire bénéficier l’en-treprise d’une meilleure image sociale.

LSR

Etymologie : du latin «solidus», entier, consistant, lien unissant entre eux les débi-teurs d'une somme. La solidarité est le sentiment de responsabilité et de dépendan-ce réciproque au sein d'un groupe de personnes qui sont moralement obligées lesunes par rapport aux autres. Ainsi, les problèmes rencontrés par l'un ou plusieurs deses membres concernent l'ensemble du groupe.

La solidarité conduit l'homme à se comporter comme s'il était directementconfronté au problème des autres, sans quoi, c'est l'avenir du groupe (donc le sien)qui pourrait être compromis. En matière juridique (ce qui est l'origine première du motsolidaire), lorsque la solidarité est prononcée, notamment pour des créances, cha-cun des membres du groupe est engagé, en termes de dette et de responsabilité,pour la totalité. La dette ne peut alors être divisée et répartie entre les individus.

La solidarité humaine est un lien fraternel et une valeur sociale importante quiunissent le destin de tous les hommes les uns aux autres. C'est une démarchehumaniste qui fait prendre conscience que tous les hommes appartiennent à lamême communauté d'intérêt.

POINT DE VUE

Mutuelles, FNPOS et prochaîne tripartite

Solidarité, «un pour tous, tous pour un»

Photos : D.R.

Page 14: Vers l’éviction de Amar Saâdanidimension, islamique, arabe et amazighe, à des fins partisanes, la préservation et la promotion de l’identité nationale dans sa triple dimension

Le groupe de travailpour les Palestiniens enSyrie a indiqué hier que1 908 réfugiés palestiniensont été tués depuis ledébut du conflit syrien enmars 2011. Parmi les victimes, 42 ont

trouvé la mort à cause de la faimet de la sécheresse qui sévis-sent dans le camp de Yarmouk(sud de la capitale syrienneDamas), assiégé depuis 184jours, a précisé le groupe dansun communiqué. Des centaines de milliers de

familles palestiniennes viventactuellement dans le camp deYarmouk, mais font face à un

manque flagrant de vivres, desoins et de médicaments. L'agence de l'ONU pour les

réfugiés palestiniens (UNRWA)alerte régulièrement sur les ter-ribles conditions de vie àYarmouk. Jeudi, le porte-parole de

l'UNRWA, Chris Gunness, avaitfait état de «l'extrême souffranceendurée par ses habitants, souf-frant de malnutrition et de l'ab-sence de soins médicaux,notamment pour ceux qui ont étédurement blessés durant leconflit». L'armée syrienne assiège

plusieurs villes et quartiers tenuspar les rebelles près de Damaset ailleurs dans le pays.

Le Soird’Algérie Mardi 14 janvier 2014 - PAGE 16Monde

SYRIE

Plus de 1 900 réfugiés palestiniens tuésdepuis le début du conflit

POUR L’ÉMIR DE DUBAÏ :

«Il est temps de lever les sanctionscontre l'Iran»

Des centaines de soldats de l'armée régu-lière centrafricaine, qui avaient rejoint lesmilices anti-balaka opposées à l'ancien prési-dent Djotodia, rejoignaient hier leur comman-dement à Bangui, a affirmé hier un respon-sable militaire. Ces soldats se faisaient enregistrer à l'Ecole

nationale d'administration et de magistrature(Enam) où l'état-major a installé un bureau aprèsl'appel dimanche du chef d'état-major, le généralFerdinand Bomboyeke, aux soldats de rejoindre

leurs casernes d'ici lundi. «Ils sont venus très nom-breux et ça continue d'arriver. Ils ont répondu àl'appel du général. C'est un soulagement, c'est untrès bon signe», a déclaré le colonel DésiréBakossa, de l'état-major, qui supervise les opéra-tions d'enregistrement à l'Enim. Des centres simi-laires ont ouvert à l'état-major de la gendarmerie etau commissariat central de Bangui pour gen-darmes et policiers. Plusieurs milliers de soldats,gendarmes et policiers avaient déserté leurs unitésces derniers mois, craignant d'être victimes de

représailles des combattants Séléka qui consti-tuaient l'essentiel des forces du président MichelDjotodia, qui a démissionné vendredi. Dimanche leprésident du Parlement provisoire, Alexandre-Ferdinand Nguendet, qui assure l'intérim de lafonction présidentielle, a déclaré que son objectif,était qu'avant une semaine, il n'y ait pas un coup defeu, pas de pillage, pas d'exaction dans la capitaleet qu'il entendait remettre les forces de sécuritécentrafricaines dans les rues pour assurer la sécu-rité, aux côtés des soldats français et africains.

IRAKBan Ki-moon à Baghdad pour des entretiens avecles dirigeants irakiens

Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon est arrivé hier àBaghdad pour discuter avec les dirigeants irakiens de la crise sécuritairedu pays, selon la télévision d'Etat irakienne. Selon la chaîne Iraqiya, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon

«devrait rencontrer des hauts responsables irakiens pour discuter de lacrise dans la province irakienne d'Anbar (ouest) et de la situation en Syrie». La même source a indiqué que Ban Ki-moon évoquera également avec

les responsables irakiens, les questions régionales, notamment la crise enSyrie, à une semaine de la conférence de paix dite Genève II prévue enSuisse le 22 janvier prochain. L'Irak a connu des violences très meurtrièresen 2013, atteignant des niveaux inédits depuis les années 2006-2007, mar-quées par un conflit confessionnel. La dernière visite du chef de l'ONU enIrak remonte au 6 décembre 2012.

CENTRAFRIQUE

Des centaines de soldats de l'armée régulièrerejoignent leur commandement

ÉGYPTELe Pentagoneappelle à unréférendum

constitutionnel«transparent» Le secrétaire américain à la

Défense Chuck Hagel a appelédimanche à un référendum constitu-tionnel «transparent» en Egyptepour assurer que tous les électeurspuissent s'exprimer «librement»dans le vote prévu mardi et mercre-di. Dans son entretien téléphoniqueavec son homologue égyptien, legénéral Abdel Fattah al-Sissi, lechef du Pentagone a fait ressortirl'importance du référendum consti-tutionnel pour la transition politiqueglobale de l'Egypte, a déclaré leporte-parole du Pentagone, JohnKirby. M. Hagel a souligné «l'impor-tance d'un référendum transparentdans lequel les Egyptiens ont lapossibilité de voter librement», et ademandé à son homologue égyp-tien de garantir un «accès total» auxobservateurs internationaux etnationaux. L'Egypte est plongéedans une situation d'instabilité enraison des protestations massivesrécurrentes déclenchées par la des-titution de l'ancien présidentMohamed Morsi par les militaires audébut du mois de juillet dernier.

L’émir de Dubaï, Mohammed ben Rached AlMaktoum, a déclaré qu'il était temps de lever lessanctions en vigueur contre l'Iran en raison deson programme nucléaire, indique un quotidienémirati citant une interview accordée par le sou-verain à la chaîne de télévision BBC.

«L'Iran est notre voisin et nous ne voulons aucun problè-me. Levez les sanctions, cela profitera à tous», a déclarél'émir cité par le quotidien Gulf News. L'émir de Dubaï s'esten outre dit persuadé du fait que le programme nucléaire ira-nien n'avait qu'un but pacifique.

Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux reprochent àl'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert duprogramme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins paci-

fiques. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que sesrecherches nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire lesbesoins du pays en électricité. Un accord préalable sur leprogramme nucléaire iranien a été conclu fin novembre der-nier lors des négociations qui ont réuni à Genève une délé-gation iranienne et les représentants des Six médiateurs(Russie, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine etAllemagne). Téhéran a notamment accepté de suspendrepour une durée de six mois son enrichissement d'uranium à20% pour le limiter à moins de 5% et de ne pas installer leséquipements du réacteur à eau lourde d'Arak, actuellementen construction.

En contrepartie, les pays occidentaux ont accepté de nepas imposer de nouvelles sanctions et de lever partiellementles sanctions déjà imposées.

«Dans le cas d'une indépendancede l'Ecosse du Royaume-Uni, le gouver-nement britannique (qui restera en placeà Londres et gouvernera l'Angleterre, lepays de Galles et l'Irlande du Nord)honorera en toute circonstance lestermes contractuels de la dette émisepar le gouvernement britannique»,indique le ministère des Finances dansune note. «L'Etat écossais indépendantaura la charge d'une part juste et propor-tionnée des engagements financiers duRoyaume-Uni en cours (jusqu'à l'indé-

pendance, que les autorités écossaisessouhaiteraient proclamer en mars 2016)mais aucune part du stock de detteémise par le Royaume-Uni ne seratransférée à l'Ecosse», insiste le Trésorbritannique.

Concrètement, l'Ecosse indépen-dante ne reprendra donc aucun titre dedette émis par le pays avant l'indépen-dance, mais devra en revanche emprun-ter de l'argent pour rembourser leRoyaume-Uni pour la part «juste et pro-portionnée» de la dette dont elle aura la

responsabilité. Cette part devra êtrefixée dans le cadre d'une négociationentre Londres et le gouvernement d'uneéventuelle Ecosse indépendante. Aveccette annonce, le gouvernement britan-nique, qui est opposé à l'indépendancede l'Ecosse, entend tuer dans l'œuf touteinquiétude sur les marchés en garantis-sant aux créanciers du pays qu'aucunchangement n'interviendra.

Selon les observateurs, attribuer àl'Ecosse une part des titres de dette bri-tannique aurait pu entraîner des incerti-tudes sur leur remboursement après l'in-dépendance et provoquer en consé-quence une hausse des taux d'intérêtssur la dette britannique. Les Ecossaisseront appelés le 18 septembre pro-

chain à répondre par oui ou non à laquestion «L'Ecosse doit-elle être unpays indépendant?».

Les sondages montrent de façonstable que seule une minorité d'un tiersdes électeurs écossais est favorable àl'indépendance de la province, rattachéedepuis plus de trois siècles à la couron-ne britannique mais qui jouit depuis unréférendum en 1997 d'une autonomieaccrue. Les trois grands partis britan-niques – les Conservateurs et Libéraux-démocrates au pouvoir mais aussi l'op-position travailliste – sont opposés à l'in-dépendance prônée par le Parti nationalécossais (SNP) d'Alex Salmond quibénéficie d'une majorité absolue au par-lement régional d'Edimbourg.

GRANDE-BRETAGNE

Londres promet d'honorer sa dette jusqu'à uneéventuelle indépendance de l'Écosse

Le gouvernement britannique a promis hier d'honorertoute la dette contractée par le pays jusqu'à une éventuelleindépendance de l'Ecosse qui résulterait du référendumd'autodétermination prévu en septembre.

Phot

o : D

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Page animée par Hayet ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 14 janvier 2014 - PAGE 17

[email protected]

Blanc de dinde au curryet crème fraîche

blanc de dinde, 1 oignon rouge, 1 boîte dechampignons en morceaux, huile de table, sel,

poivre, persil ciselé, curry, crème fraîche

Dans un faitout, faire revenir l'oignon émincé dansl'huile, ajoutez les champignons, le curry puis les blancs de dinde coupés en gros cubes à feumoyen, laissez cuire en remuant de temps en temps.Assaisonnez, puis ajoutez la crème fraîche, couvriret laissez mijoter 5 minutes.

RégimeSauter un repas est lemeilleur moyen degrossir. Au lieu de brûler son«carburant», lesaliments, l’organisme,privé de nourriture,stocke les graissesautour des hanches etdes cuisses,évidemment. Mieux vaut prendrequelque chose que nepas manger du tout.

Le système immunitaireest responsable demaintenir le corps àl'abri des maladies.Cependant, les enfantsne naissent pas avec unsystème immunitairefort, donc il estnécessaire de lerenforcer afin que lesenfants ne soient passensibles à la maladie.

Voici quelques conseilspour renforcer l'immunitéd'un enfant.

1. L'allaitement maternelexclusifNaturellement, le corps dela mère a reçu assez delait pour augmenter lesanticorps et les globulesblancs qui peuventrenforcer le systèmeimmunitaire desnourrissons. Les mèresdoivent allaiterexclusivement leurs bébésau moins pendant les 6premiers mois.

2. La nourriture fraîcheLes aliments frais, commeles fruits et légumes sontriches en antioxydants eten vitamine C, ce qui peutrenforcer le systèmeimmunitaire. Si vousvoulez donner à votreenfant une collation,accorder des fruits commeles pommes, les orangeset autres fruits de saison,au lieu de biscuits ou dechips.

3. Évitez la malbouffe et lesaliments transformésDivers produits chimiqueset additifs dans lesaliments transformés ont lacapacité de nuire ausystème immunitaire.

4. Exercice physiqueL'exercice est un moyenefficace pour renforcerl’immunité chez l’enfant.Les enfants ne devraientpas rester assis en face dela télé à chaque fois qu'ilssont à la maison. Plutôtque de dire à vos enfantsde jouer pendant que vous

regardez la télévision, il estpréférable de définircertaines activitéssportives avec les enfants.En plus d'améliorer lesystème immunitaire d'unenfant, il peut aussiaugmenter le systèmeimmunitaire de votre corps.

5. L'hygiène personnelleL'habitude de se laver lesmains après être allé auxtoilettes, lorsque vosmains sont visiblementsales, avant de manger oude toucher les aliments,votre enfant doit laver bienses mains. Une autre choseimportante est que lesparents devraient prêterattention à remplacer plussouvent la brosse à dentsde l'enfant. Une brosse àdents est pleine degermes.

6. Obtenir suffisamment desommeilLes enfants ont besoin deplus de sommeil que lesadultes pour rester enbonne santé. Le manque de sommeilpeut rendre le systèmeimmunitaire des adultesfaible et également affecterl'immunité des enfants. Selon les experts, lesenfants d'âge préscolaireont besoin de 10 heures desommeil, les bambins 12 à13 heures, et lesnouveaux-nés 18 heuresde sommeil.

Comment renforcer le systèmeimmunitaire d'un enfant

FritesLorsque vous faiteschauffer une friture, pouréviter que l’odeur ne serépande dans toute lamaison, mettez unebranche de persil dans lafriture.

Les frites seront moinsgrasses si vous lestrempez dans du laitpendant une vingtaine deminutes avant de les jeterdans l’huile, le laitempêche la pomme deterre d’absorber tropd’huile en cours decuisson.

Enlever une tache de…… Parfum ou d'eau decologne sur lesvêtementsPour les tissus lavables,tamponnez la tache (nepas frotter) avec du sodaou de l’eau froide enutilisant le coin d'unefeuille d’essuie-tout pliée.Si la tache persiste,appliquez quelquesgouttes de liquidevaisselle transparent nondilué à l'aide d'uneéponge et laissez agir 10-15 min avant de rincer àl’eau froide. S’il y a toujours desmarques, appliquez duvinaigre blanc dilué (avecune partie égale d'eau),puis de l’eau froide àl'aide d'une éponge. Une fois que la tache adisparu, lavez commed’habitude. Pour les tissus nonlavables, tamponnez surla tache du soda ou de

l’eau froide à l’aide d’uncoin de feuille d’essuie-tout pliée, et indiquez aupressing où la tache estsituée.

…De beurre ou demargarine Sur les vêtements. Al’aide d’une lame arrondie(c-à-d couteau à beurre),retirez délicatement lemaximum que vouspouvez. Tamponnez la tache avecune petite quantité dedétergent à lessive àl'aide d'une feuilled’essuie-tout pliée etlaissez agir pendant30 minutes. Lavez comme d’habitude.Autrement, vous pouvezrecouvrir la tache debicarbonate de sodiumpendant 30 minutes.Retirez le bicarbonate desodium et lavez votrevêtement commed’habitude.

…sur les tapis et lestissus d’ameublementRecouvrez la tache debicarbonate de sodiumet laissez agir pendant6-8 heures avantd’aspirer le bicarbonatede sodium.

RizPour faire réchauffer duriz déjà trop cuit, fermer ledessus du récipient avecun papier aluminium quevous déposez sur unegrande casserole d’eauchaude. Le riz seréchaufera à la vapeursans s’écraser.

Trucs et astuces

Sablés à la meringue au chocolat

Pour les sablés : 500 g de farine, 150 g desucre glace, 6 jaunes d’œufs, 1 sachet de sucre

vanillé, 10 g de selPour la garniture : 2 blancs d’œufs, 100 gde sucre semoule, 4 cl d’eau, 10 g de chocolat

Faire crémer le beurre et le sel. Incorporer le sucreglace et le sucre vanillé.Incorporer les jaunes en battant à l’aide d’un fouet.Incorporer la farine du bout des doigts. Fraiser.Couvrir d’un papier film et laisser reposer 20 minutesau frais.Abaisser et détailler en disques de 3 cm de diamètre.Enfourner à 180°C environ 20 min jusqu’à ce que lessablés soient bien dorés. Laisser refroidir.Préparer la garniture  :Cuire dans un poêlon le sucre et l’eau lentement enremuant avec une écumoire.Porter à ébullition, écumer, ne plus remuer.Le sucre doit former une boule entre les doigts.Incorporer le chocolat fondu au bain-marie.Garnir les sablés à la poche avec la meringue et lesirop de chocolat. Réserver au frais.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Il y débuta

Se brûla les ailes----------------Rejettent----------------Carton

Star----------------Palmipède

Son poste

Pronom----------------Etoffe----------------Coach français

Concept(pho.)----------------Béryllium----------------Europe

Hélium----------------

Néon----------------Langue

Germanium----------------Garanti

Colère----------------Décoda

----------------Aluminium

Solution----------------Gratification----------------

CachéBoisson

----------------Astate

----------------Editée

Fin deverbe

----------------Malade

Habits----------------

NoteSMA

----------------Mets

----------------Etoffe

Surfaces----------------Possessif----------------Est utile

Son coachPossessif----------------Dans l’œil

Voies----------------

IridiumConsonnedouble

Négation----------------

Pays

Saboter----------------

Saisi

Gaine----------------Oiseau

Limita----------------

Velu

Réfute----------------

Amas

Fleurs----------------Panache

Passerelle----------------Piégea

Durée----------------Parente

----------------Extrait

Note (inv.)----------------

Saut----------------

Gala

Meitnerium----------------Complément

Wilaya----------------Grecque

Lac----------------

Bout----------------Béryllium

Rase----------------Algérie

Démonstratif----------------Disque

Liquide----------------

Ainsi

Musique----------------

Tester

Alla en justice

----------------Contrat

VilleAllemande----------------

Par conséquent

Son club

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

12 pays membres de l’OPEP.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Autre pays membre»

1- ANGOLA2- IRAK3- ALGÉRIE4- IRAN5- ARABIE

SEOUDITE6- INDONÉSIE7- EQUATEUR8- KOWEIT9- LIBYE

10- NIGERIA11- QATAR12- VENEZUELA

MOT RESTANT = EMIRATS ARABE

R A B I E S E O U D I TA N A R I E I R E G L EA N G O L A I R A K A II B E A Q NL Y B T A DT E A A L OI N R R E NE I A S T A R I M E U EW G E R I A V E N E Z SO K R U E T A U Q E E I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

I N C A N T A T I O N - V E R TM O I S - A V O R T E S - M - R -P U A - R U E - A A - U R I N AR E - S U - R C K - H B - S A NU - E P I C E S - T A I R E - SD E F E N S E - G O U T A S - PE P - R E A - C A R T E S - C AN O R M E - R E R - E S - C O RT U E E - C A - C A S - D O U EE S T - B A L L O N - D E - R N- E - D U B L I N - H E R - B TI - F E T A I T - R A V I S E SN O R M A L E - B O L I V I E -D R A I N E - T E N T E E - S SI N N E E - F O R C E E - T - US A C S - R E I N E S - D A M EP I S - M E R L E S - D E S - UE S - P O M M E S - M E R - M R

N - P - N U E S - C A B A L E -S U R O T E S - T R O U P E - CA R O M E S - T R A - T E - R AB R - I R - O R A N G E - C O RL E G S - B L A M E E - P I L EE E S - M O I N E S - P A L E SS L - P O U S S E - M A R S - S- L U E U R - E - D O N T - S EM E - R - R U - F O U - I G O RA S P I R A N T - S E D R A T A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS- M E Z A I R - M C O R A N - GH U M E R - E G O U T - N E - AI L O T - B P - L L - P E R I RC E I - F O U L E - R E M O R DH S - T I S S E - S A T I N - IE - A I E S - - - - V I E - S EM E G E R E - - - - E T - F A N- C E D E - - - - - L - L A N DU R E E - B A H I A - D A N S E

S I S - G A - U N - M O M E - BM A - S A I N E - D I R E - M UA - R E I N E - V A S E - G I T- T O U T E - F I N E - P A N SW A T L E M C E N - S U R G I -

LETTRESLETTRESGONCOURT (LE PRIX)GONCOURT (LE PRIX)

- - - - - - G E N E V O I X- - - - P R O U S T - - - -- - - - B E N J E L L O U N- - - - - - C A U - - - - -- - - M A L O U F - - - - -- - - - - D U R A S - - - -- - - M A L R A U X - - - -- - - L I T T E R A I R E -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Pékin

1

2

3

4

5

6

7

8

PEKINOIS

1- CITÉ

2- NOM CHINOIS

3- VILLE RIVALE

4- PAYS

5- PALAIS

6- DOMINATION

7- TEMPLE

8- RÉVOLTE

Le Soird’Algérie Détente Mardi 14 janvier 2014 - PAGE 18

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSPromenade----------------Programme

Troublée----------------

Admettre----------------Feuilletons

Plante----------------Prononcée

Cube----------------

Poil----------------Ennuyeux

Consonnedouble----------------Possessif----------------Ceinture

Argon----------------

Rigole----------------

DressaiVain

----------------Article

----------------Génocide

Rejeta----------------

Fer----------------

Pareil

Vieux do----------------

Exprime----------------

Joyau

Froid----------------Mi-parfaite

Latine----------------

NoteAlliée

----------------Pelouse

----------------Journal

Choisit----------------

Relief----------------

EchecsBoîte àbijoux

----------------Appui

Ristourne----------------Coutumes

Colère----------------

Article----------------

Pronom

Aigri----------------

Apaiser

Bateau----------------

Vieux do----------------Prévenus

Monstres----------------

Niaises

Ferment----------------

Trou----------------

CrétinNabot

----------------Sodium

----------------Tristes

Dinar----------------

Fin de soirées

Saison----------------

Se conjuguent

Carrière----------------Substance

Baudet----------------Souffrance----------------

Amer

Solitaire----------------

Aperçoit

Approvi -sionner

----------------Etonnement

Dans lapeine

----------------Amende

Peines----------------

Croyas

Intimes----------------

Brûlant

Arméemarocaine

----------------Blague

Fin deverbe

----------------Préposition

Renoncer----------------

Dénicha

Bouquets----------------Forme depouvoir

Praséodyme----------------

Institut

Possessif----------------

Etuis

Consonnedouble

----------------Asséchées

Lois----------------

Fatal

Protubé -rances

----------------A payer

Chef----------------Mort (pho.)

Foot à Oran----------------

Note

Démonstratif----------------

Doubles(inv.)

Négation----------------

Région de France

Gros titre----------------Garnitureen or----------------Parus

Equité----------------

CapitaleFin de nuit

----------------Rédige

----------------Assainis

Cruel----------------Voyelledouble----------------Loi

Sodium----------------

AinsiÉpaulé(pho.)

----------------Humides

Théâtre----------------

Pouffes

Suent----------------Quémande

Commande -ments----------------Possessif----------------Poisson

Erbium----------------

Brevet

Détresse----------------Sur le quai

Prison à vie----------------

Objectif

Instrument----------------Près de Béjaïa----------------Jeu

Touffus----------------Molybdène----------------

TitreRumeurs

----------------Cheptel

Lent----------------Sanctionnées----------------

BruitFormed’être

----------------Prénom

Actrice française

----------------Passionnés

Poil----------------

RécipientPossessif

----------------Calme

----------------Attacher

Maquis----------------

Apre

Nazis----------------

Monnaie

Note----------------Organisationinternationale

Cobalt----------------Condition

Douleur

Capitale----------------

Article

Européenne----------------Soldat (inv.)

Digitigrade----------------

Quotient(inv.)

Dans lemois

----------------Participe

gaiConcept

----------------Deux àRome

Amèneras

Sensibles----------------

Terre

Le Soird’Algérie Détente Mardi 14 janvie 2014 - PAGE 19

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux quise réclament de la pauvreté.»

Page 20: Vers l’éviction de Amar Saâdanidimension, islamique, arabe et amazighe, à des fins partisanes, la préservation et la promotion de l’identité nationale dans sa triple dimension

Dans une publication de 2011, PaulJorion nous livre de précieuses clefspour analyser les rouages du capita-

lisme contemporain (*).Critiquant le traitement de la crise des

subprimes, il redoute qu’il ait porté uncoup fatal à l’Etat et à la régulation, dansun contexte de préservation, voire d’opti-misation de l’activité spéculative. Il relèveà ce propos : «Le secteur bancaire s’estécroulé, l’Etat s’est porté à son secours etest tombé à sa suite. La banque a alorsgrimpé sur les épaules de l’Etat, ce qui luia permis de sortir du trou. L’Etat, lui, y estresté.»

A ses yeux, la «vague ultralibérale liber-tarienne» conduit à «un excès dans ladéréglementation capable de tuer le systè-me capitaliste lui-même bien plus sûre-ment qu’une intervention excessive del’Etat, en obligeant celui-ci à intervenir au-delà de ses moyens financiers».

Les juristes lui seront par ailleursreconnaissants pour sa rétrospective dudroit des produits dérivés au 19e siècle.

Il rappelle que jusqu’en 1885, les parissur les fluctuations de prix étaient interditsen France, les ventes à découvert (quandle vendeur ne possède pas ce qu’il vend)étant appelées «ventes fictives».Concrètement, «le perdant (pouvait) invo-quer l’exception de jeu pour tenterd’échapper à ses obligations», freinant ledéveloppement de ces «ventes fictives».L’origine de cette règle est ancienne : ilfaudra remonter jusqu’à 1629 pour retrou-ver une ordonnance déclarant «toute dettede jeu nulle (…) est déchargée de toutesobligations civiles et naturelles». Le capi-talisme semble être plus moral à son stademercantiliste originel qu’il ne l’est de nosjours !

Au milieu du 19e siècle apparaît «la

Coulisse», une Bourse illégale qui vasiphonner plus de la moitié des transac-tions du fait de ses coûts inférieurs. Maisle krach de 1882 pousse le législateur fran-çais à accepter les ventes à découvertpour les faire rentrer dans la légalité.

A cet espace sont associés les coulis-siers qui ont d’abord été «des courtiersofficieux, qui avaient émergé, après lacréation par Napoléon en 1805, de laCompagnie des agents de change, etavaient pris une certaine importance, enparticulier, en commençant la négociationde titres de mines d’or. «Ainsi, au début,leur spécialité était la négociation devaleurs étrangères, parfois exotiques, etles placements «à risques», surnommésles «valeurs des pieds humides» caréchangées sur la Place de la Bourse, sansprotection de la pluie», nous dit Wikipedia.Depuis, leurs descendants des tempsmodernes, les traders, règnent en maîtresabsolus les pieds au sec.

Paul Jorion recense trois acteurssociaux du capitalisme contemporains :les capitalistes (actionnaires), les diri-geants d’entreprise et les salariés. Lesdeux premiers acteurs entreprennent unesorte de fusion dans une dynamique spé-culative qui a transformé les salariés ensimple facteur de coût, du fait du chôma-ge de masse.

Se référant à Marx pour qui «l’armée lamoins affaiblie par les bagarres internesremportera la victoire», il s’appuiera surl’explosion des taux de profits desgrandes entreprises, notamment dans lesbanques et l’industrie pharmaceutique), etl’aggravation des inégalités, commejamais auparavant, pour confirmer sesdires.

Notre monde d’aujourd’hui est forte-ment marqué par l’élargissement du fosséentre les riches et les pauvres. Les pre-miers affichent des fortunes astrono-miques. Ainsi, dans la première puissanceéconomique du monde, les 400Américains les plus riches accumulent àeux seuls 2 000 milliards de dollars de for-tune. C’est 17 % de plus que l’année pré-

cédente et rien ne semble arrêter cetteinfernale spirale inégalitaire.

A une échelle plus large, les 300 per-sonnalités les plus fortunées du mondedisposaient de 3 700 milliards de dollars àla fermeture des marchés le 31 décembre2013. C’est 524 milliards de dollars de plusque l’année précédente.

La nouvelle «cartographie» socialen’est pas sans implications politiquesgraves. Aux Etats-Unis toujours, l’équa-tion politique est rréduite à «Un dollar unevoix» et non plus «Un homme une voix».Dans ce pays où la pauvreté touche unAméricain sur six, 268 des 534 membresdu Congrès américain sont millionnaires.«Une proportion jamais atteinte dans l’his-toire des Etats-Unis (…) C’est la premièrefois dans l’histoire américaine que les mil-lionnaires sont majoritaires au Congrès»,relève le quotidien Les Echos.

Les inégalités sociales et l’insécuritééconomique n’épargnent cependantaucun autre pays et les pauvres y sontmenacés jusque dans leur existence.

En Europe, l'aide alimentaire européen-ne destinée aux plus pauvres a été sauvéein extremis. Un accord conclu finnovembre dote le nouveau Fonds euro-péen d'aide aux plus démunis (FEAD) d'unbudget équivalent de 3,5 milliards d'eurospour la période 2014-2020.

Pour rappel, l’ancien mécanisme, appe-lé PEAD, a bénéficié à 18 millionsd'Européens (dont 4 millions de Français)en 2013, confirmant ainsi l’extensioncontinue des espaces de pauvreté. Crééen 1987 par la Commission européennesous l'impulsion du socialiste JacquesDelors, alors Commissaire européen, lePEAD redistribuait par l’intermédiaire d'as-sociations caritatives les stocks excéden-taires des produits agricoles (blé, riz,lait…).

En Chine, le nombre de milliardaires endollars a passé cette année pour la premiè-re fois le seuil symbolique des 300.

La fortune moyenne des 1 000 Chinoisles plus riches s'établit à 1,04 milliard dedollars. L'immobilier est la principale sour-

ce d'enrichissement des milliardaires chi-nois, souvent rattrapés par des scandalesde corruption. Une hausse excessive desprix de la pierre, nourrie par des méca-nismes malsains, rend impossible l’acces-sion des classes moyennes à la propriétédans les grandes villes où la spéculationprospère. La Chine vit à l’âge du «shadowbanking», un système de sociétés de cré-dit qui permettent aux exclus du crédit deleur trouver, via leur entremise, des prêtsclassiques à des taux cependant exorbi-tants.

Sombre tableau en perspective.L’abdication du travail devant le capital

est la plus grande tragédie de notre temps.Elle l’est d’autant plus que comme le crai-gnait Hegel, rapporté par Paul Jorion dansson introduction «l’expérience et l’histoirenous enseignent que les peuples et gou-vernements n’ont jamais rien appris del’histoire, qu’ils n’ont jamais agi suivantles maximes qu’on aurait pu en tirer».

Heureusement que l’histoire n’est pasqu’un éternel recommencement.

A. B.(*) Paul Jorion, Le capitalisme à l’agonie, Fayard, Paris juillet 2011.

Par Ammar [email protected]

PANORAMAPANORAMA La capitulation du travail

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Quel est le point commun entre la France et l’Algérie ?Les deux pays sont actuellement agités par les his-toires de …

…cœur de leurs présidents !

C’est tout de même rageant ! J’aurais aimé moi aussisaliver sur une Une comme celle de Closer. Y a pas deraison ! Des torchons pareils, on en a, nous aussi ! Etpas qu’en langue française, mon n’veu ! Des actricesavec un joli minois, c’est trouvable. Des scooters, il s’envend en Algérie. Sans faire de publicité à aucunemarque, je peux affirmer ici que plusieurs firmes com-mercialisent des scooters dans notre pays. De beauxscooters, aux normes de sécurité et de confort interna-tionales. Des casques aussi ! Ne me dites pas non, j’enai encore vu tout à l’heure. Et d’excellente facture ! J’aimême croisé un casque intégral. Visière noire sur ledevant qui masque tout le visage. J’ai aussi vu destenues idéales pour faire de la moto. Blouson en cuirépais et pantalon renforcé pour faire coupe-vent. Desappartements dans les beaux quartiers ? On a ça aussisous la main. Enfin, sous leur main, bien sûr. Desgardes du corps avec de grosses lunettes noires enplein hiver, y a qu’à demander ! Des photographes auxaguets, planqués au bon endroit, ça peut se trouver, en

cherchant bien, dans le caniveau. Des experts en vie pri-vée-vie publique, ça peut se dégoter itou. J’en connaisqui seraient très heureux de rappliquer fissa sur les pla-teaux télés. Les télés de la même marque que les tor-chons, du reste. Des restes, plus exactement. Une clas-se politique divisée sur la question, notamment sur lesquestions de cœur c’est facile à dénicher. Des partispolitiques en mal de temps de parole ne rateront pourrien au monde les invitations à débattre de tels sujets.De toutes les façons, pour beaucoup d’entre eux, je lesvois mal discuter de plan de relance, d’industrie etd’équilibres budgétaires. Mais alors quoi ? Si on a lestorchons. Si on a les actrices. Si on a les scooters. Si ona les casques. Si on a les combinaisons en cuir. Si on ales appartements de haut standing. Si on a les malabarschaussés de lunettes opaques. Si on a les paparazzis. Sion a les experts en histoires de cœur, voire en histoiresd’autres organes du corps humain. Si on des partis poli-tiques en mal de temps de parole. Si on a tout ça, pour-quoi je ne peux pas saliver sur une Une comme celle deCloser, ici, chez moi, en Algérie ? Je lis et relis la listedes ingrédients pour concocter la bonne recette, et il estvrai qu’il manque quelque chose. Oui ! Je sens bien qu’ilmanque un petit truc. Mais quoi ? Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Ce p’tit truc qui manque !