Vente groupées Ma'an

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Rapport ventes groupés dans la commune de Ma’an 6e étape - lancement des ventes, Juin – Septembre 2012 Projet Coordonnée et rapport redigé par Metou Oko Deschanel, Point Focal Commune de Ma’an Pour la Forêt Modèle Campo Ma’an Texte revisé par Miriam Stein, Volontaire VSO/ CUSO-International

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L’organisation des ventes groupées dans la commune de Ma’an est une initiative volontaire des producteurs de la localité de se mettre ensemble pour mieux écouler leurs produits et afin d’améliorer leurs revenues. Avec l’appui de la CAMAMF et son partenaire VSO/CUSO-International, le processus d’organisation des ventes a été mis en place de Février à Juin 2012. Plusieurs étapes ont déjà été réalisées, tels que: l’analyse des besoins des populations locales, la sensibilisation des populations, l’étude de la production, l’organisation des producteurs et l’étude de marché.

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Rapport ventes groupés dans la commune de

Ma’an 6e étape - lancement des ventes, Juin –

Septembre 2012

Projet Coordonnée et rapport redigé par Metou Oko Deschanel, Point Focal Commune de Ma’an Pour la Forêt Modèle Campo Ma’an

Texte revisé par Miriam Stein, Volontaire VSO/ CUSO-International

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I INTRODUCTION L’organisation des ventes groupés dans la commune de Ma’an est une initiative volontaire des producteurs de la localité de se mettre ensemble pour mieux écouler leurs produits et afin d’améliorer leurs revenues.

Avec l’appui de la CAMAMF et son partenaire VSO/CUSO-International, le processus d’organisation des ventes a été mis en place de Février à Juin 2012. Les étapes suivantes ont déjà été réalisées : l’analyse des besoins des populations locales, la sensibilisation des populations, l’étude de la production, l’organisation des producteurs et l’étude de marché.

Le présent rapport présente la sixième étape qui est le lancement des ventes. Cette étape s’est déroulée les mois de juillet à septembre 2012.

Objectif global : Lancer les ventes groupées afin de stimuler l’augmentation de la production et amener les producteurs à mieux vendre leurs vivres et autres produits localement

Objectifs spécifiques

1. Créer des partenariats entre les producteurs, les acheteurs et les transporteurs 2. Mettre en place les règlements intérieurs dans chaque secteur de vente 3. Aménager les sites de vente 4. Organiser une séance de formation 5. Lancer les ventes groupées 6. Assurer le suivi des ventes

II DEROULEMENT DES ACTIVITÉS Le lancement des ventes groupées dans la Commune de Ma’an s’est effectué par le déroulement de plusieurs activités qui incluent la création des partenariats, l’élaboration des règlements intérieurs, l’aménagement des sites, le lancement des marchés et le suivi des ventes.

II.I La création des partenariats Suite à l’étude de marché et aux contacts obtenus avec les acheteurs et certains transporteurs lors de l’étude de marché en avril 2012, une rencontre entre les représentants des producteurs, acheteurs et transporteurs a été organisé par le point focal à Ambam du 05 au 06 Juillet 2012 en vue d’établir des accords de partenariat.

Arrivé dans les marchés de Kye-ossi et d’Abang Minko les 04 et 05 Juillet 2012, les producteurs se sont imprégnés des réalités du marché : le marché d’Abang Minko se déroule de mercredi à samedi tandis que celui de kyeossi va de mardi à mercredi chaque semaine. Toutes les variétés de production que nous avons dans nos villages se vendent, et mieux à kyeossi qu’à abang minko. Le paquet de bâton varie de 800f à1000f , le macabo 1500f à Abang minko tandis qu’ils se vende à 1200f et 1800 f à kyeossi.

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Le 6 juillet il ya eu une rencontre à Ambam entre les producteurs (1 homme et 3femmes) et 06 acheteuses,toutes des femmes, et 02 transporteurs. Les échanges ont été très participatifs et chaque groupe d’acteurs a eu à présenter ses besoins, ses possibilités et ses limites.

Tableau 1 Besoins, possibilités et limites des producteurs, acheteurs et transporteurs

Acteurs Possibilités Besoins Limites

Producteurs respecter les programmes de marchés assurer une offre importante

Que toute la production soit achetée. Que le transport de la production vers les centres de marché soit assurée

Préciser les quantités à offrir par vente

Acheteurs Acheter la production les jours de marché

Une production de bonne qualité Une quantité qui permet de justifier le déplacement

Se prononcer sur des prix fixes

Transporteurs Assurer le transport des vivres Que leurs déplacements soient pris en charge par les acheteuses

Mauvais état des routes

Les résolutions suivantes ont été prises :

- Les marchés doivent être lancés

- Les jours de ventes seront respectés par les producteurs et les acheteurs.

- Les transporteurs devront être disponibles

II.II Elaboration des règlements Intérieurs.

Les réunions de masse ont été effectuées dans 10 secteurs (Aloum I,MVILLIMENGALE, TYA’ASSONO, ENDEDEM, NDJAZENG, MBEKOMO, BINDEM, MEKAK, NFOUA et MEBANG) pour la mise en place d’un règlement Intérieur qui régit le fonctionnement des ventes dans chaque secteur. Les populations ont été informées de la tenue des réunions à travers les communiqués lus dans les églises et de bouche à oreille par les chefs de villages et responsables des comités de gestion des ventes, village par village. Les réunions de masse ont connu la présence et la participation de 323 personnes, soit 187 femmes et 136 hommes.

Particulièrement, dans les secteurs de MBEKOMO et BINDEM sur l’axe de MEBEM/ZOUAMEYONG, 03 réunions supplémentaires animés par le point focal et le président du comité de vente ont été effectuées dans le village de METONDO pour le secteur de BINDEM et les villages d’AFAN et de EBOLMBAMA pour le secteur de MBEKOMO.

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Tous les échanges tournaient autour d’objectif, celui d’assurer une durabilité à l’organisation des ventes.

On peut citer :

- L’engagement des producteurs à respecter les jours de marché et à présenter une offre pouvant intéresser les acheteurs.

- 5% des ventes seront retenus par le comité de gestion pour assurer le fonctionnement des marchés.

- Les producteurs devront se rapprocher des vérificateurs chargés d’enregistrer les quantités de production trois jours au moins avant le jour du marché.

II.III Aménagement des sites

Profitant des rassemblements crées par les réunions de masse, les membres des bureaux des comités de gestion des ventes, les chefs traditionnelles et de certains notables en présence du point focal ont défini les sites de ventes dans neuf secteurs.

II.IV le lancement des marchés Après les échanges avec les acheteurs et les transporteurs d’une part, et les réunions de masse d’autre part, les producteurs, motivés par les autres acteurs (acheteurs et transporteurs) ont pris la décision de lancer les marchés. Cette décision était prise car les communautés sont fatiguées des grandes théories et la réalisation des marchés est une grande opportunité de sensibilisation pratique permettant aux producteurs de voir des résultats. Des suggestions sur la programmation des ventes ont été faites lors des réunions de masse et mise en forme par le point focal avant d’être remis à la disposition des responsables des comités de gestion de ventes pour large diffusion. Quelques jours avant le jour du marché, le point focal a fait un tour dans le secteur afin de rassurer les producteurs et confirmer les accords de principe des acheteurs et des transporteurs.

Tableau 2 Calendrier des ventes

Secteur Date 1er tour Date 2e tour BINDEM 23/07/2012 21/08/2012 MBEKOWO 24/07/2012 22/08/2012 MEKAK 30/07/2012 Annulée – DEUIL MFOUA 31/07/2012 28/08/2012 MEBAN 01/08/2012 29/08/2012 TYA’ASSONO 07/08/2012 04/09/2012 ENDEDEM 08/08/2012 05/09/2012 MVILLIMENGALE 12/09/2012

II.V le suivi des ventes Le suivi des ventes groupées dans la Commune de ma’an est assurée par le point focal CAMAMF pour la commune de ma’an. Le suivi est faite avec les membres des bureaux de

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gestion afin d’assurer le bon déroulement des marchés et de constituer une banque de données des ventes.

avant les marchés Trois jours avant les jours des marchés le point focal se déplace dans le secteur du marché pour confirmer les dates des ventes avec ventes et d’informer également les acheteurs et transporteurs. Cette activité s’impose pour un début et nécessite une présence physique auprès des producteurs. Une initiative pour l’animation des ventes groupées dans la commune de ma’an par la CRTV radio du sud est en Cours avec le chef programme. Elle est facilitée par Alex ENDONG de la plate forme des médias à Ebolowa. La médiatisation vise la communication de l’information et du chronogramme des ventes aux acheteurs et transporteurs.

les jours des marchés Les marchés se déroulent dans un hangar à Endedem, ou dans des cases à palabre (04) et à l’aire libre. Les données sur les quantités des produits vendus et leur coût sont récoltées par les vérificatrices et le point focal, puis comparées à la fin des ventes.

Une grande préoccupation est le transport des vivres des villages vers les centres de ventes. Dans un premier temps, il était prévu que les transporteurs travaillant en partenariat avec les acheteurs et se chargeraient du transport des vivres des villages vers les centres de ventes, ce qui n’a été respecté que pour les centres de BIDEM et de MBEKOMO lors des deux premières ventes. Certains producteurs dont les villages sont non loin des centres des ventes se sont servis des brouettes ou des pousses pour acheminer leurs produits, ceci pour ceux qui avaient des quantités pas très importantes entre 1 et 4 régimes. Pour le reste, il a fallu l’intervention du point focal pour louer des véhicules comme à Mekak, Nfoa, Mebang, Endedem et Tya’assono.

III RESULTATS

III.I Résultats globales 1. Début d’appropriation du suivi de vente par les vérificatrices de production 2. Dans les secteurs de Bindem et Mbekomo, où la sensibilisation a été faite village par

village, les producteurs sont solidaires et refusent de vendre aux acheteuses qui ne respectent pas les programmes des marchés.

3. Les autres secteurs (Ndjazeng, Nyabesan et Ma’an) se réveillent et interpellent le point focal pour l’organisation des lancements de leur marché

4. Présence de beaucoup de curieux lors des marchés qui sont sensibilisés sur la forêt Modèles et sur la vente groupée

5. Un espace est disponible à la CRTV Sud pour les communiqués radio, des spots publicitaires, une émission sur bande et des possibilités de descentes sur le terrain une fois par mois pour des émissions en direct.

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6. Les producteurs sont de plus en plus sensibilisés sur la Forêt Modèle Campo Ma’an

III.II Résultats sur la création des accords entre les producteurs, acheteurs et transporteurs Aucun partenariat formel n’a été établi. Toutes les parties prenantes ont trouvé la nécessité de lancer les ventes. Selon tous, la mise en place d’un partenariat formel se fera de façon progressive, après avoir maitrisé toutes les réalités du terrain. Néanmoins des grandes responsabilités ont été attribuées aux producteurs chargés d’assurer l’existence d’une offre importante et de bonne qualité dans les marchés, et aux transporteurs et acheteurs de respecter les jours des marchés. Seul une grande acheteuse venant du Gabon est présente une fois toutes les deux semaines et 07 bayams (acheteuses locales) intervenant chacune dans son axe.

III.III Résultats sur l’élaboration des règlements intérieurs Les règlements intérieurs ont été adoptés lors des réunions de masse dans neuf secteurs sur dix. Le secteur d’Aloum I, les règlements intérieurs n’ont pas été adoptés à cause de la faible représentativité des participants, 09, tous d’Aloum I

III.IV Résultats sur l’aménagement des Sites Des sites provisoires ont été choisis pour un début et les réflexions et échanges vont continuer pour la sélection des sites définitifs, de préférence des espaces qui offre des opportunités d’aménagement et favorable à l’extension.

III.V Résultats sur le lancement des marchés Les marchés ont été lancés dans huit secteurs sur dix depuis le 23 juillet et ont suivi le calendrier prévu (voir tableau 1, section II.IV). Six secteurs, BINDEM, MBEKOMO, MEKAK, MFOUA, MEBANG, TYA’ASSONO, EDEDEM et NVILIMENGALE on déjà effectué 2 ventes tandis que MEKAK et NVILLIMEGALE sont à leur premier tour, pour des raisons de deuil à Mekak tandis qu’à Nvillimengale, des acheteuses malines ont tout acheté une nuit avqnt le jour du marché lors du premier tour.

Les premiers tours de ventes dans 04 secteurs ont connu plus d’observateurs que de vendeurs. On a retrouvée au marché un peu de tout, par exemple : le baton, les tubercules de manioc, le macabo, ndock, du piment. Le produit le plus vendu est le régime de plantain (voir le tableau des produits vendues en annexe). Plusieurs Producteurs observateurs dont les champs ne se sont pas éloignés du village s’y rendaient immédiatement récolté leurs produits pour les vendre. Il a été constaté que beaucoup de producteurs après avoir écouler leurs produits sont devenus des acheteurs.

Les résultats préliminaires sont positifs. La participation moyenne des vendeurs par secteur à doublé de 16 pour le 1er tour à 32 pour la 2e tour1 (voir graphique 1). Au 2e tour, le plus grand nombre de vendeurs (plus que 35) se trouvaient à Mebang (41) Mfoua (37) et Mvilimengalé (36). Les secteurs ayant moins que 25 vendeurs sont à Endendem (24) et Tya’assono (23).

1 NB : le moyenne est caculée sans les ventes manquées à Mekak et Mvilimengalé

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Graphique 1 : Nombre de vendeurs par secteur au 1er et 2e tours des ventes groupées

Le nombre d’acheteurs est très variable et la moyenne à légèrement augmenté de 2,1 à 2,6 (voir graphique 2). Les marchés exposent les acheteurs, souvent les bayam sellams, à la concurrence. En conséquence, dans certains marchés les bayams sellams ont boycottée les ventes groupées. Par exemple, au marché de BINDEM le 21 Août 2012, elles ont arrivée en retard vers 13 heures ont finalement décidé de ne rien acheter et sont repartis. Grace à la disponibilité du point focal, un autre acheteur a été contacté et a répondu favorablement. Régulièrement, elles préfèrent passer dans les villages la veille des marchés, lorsque les producteurs ont déjà rassemblé leurs produits pour détourner leur itinéraire. Heureusement pour l’évolution des ventes groupées, dans certains secteurs comme sur l’axe de Mebem-Zouameyong, les producteurs sont fermes dans leur position et exigent le respect des programmes des marchés en refusant de vendre avant les dates prévus. Par exemple le 05 septembre 2012 à Messama pendant que les ventes se déroulent à Endedem.

Graphique 2 Nombre d'acheteurs par vente par secteur

Au niveau du montant total des ventes, la moyenne à doublé entre le 1er tour, de 260 968 FCFA à 624 643 FCFA (voir graphique 3).

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Graphique 3 Montant total des ventes en FCFA par secteur et par vente

Le prélèvement des 5% des recettes des ventes pour le ravitaillement de la caisse destinée à assurer la durabilité du fonctionnement des ventes n’est pas encore appliqué. Les producteurs qui vendent le plus expriment que le taux de 5% défavorise les grands vendeurs. En conséquence les caisses sont vides et il n’y a pas moyen de payer le transport des villages au centre de vente, assurer le transport ou assurer la communication entre les acheteurs, transporteurs et producteurs. Une solution possible est l’instauration d’un système de « ticket » donc chaque vendeur paye 500 FCFA pour le droit de vente.

Certain village ayant été choisi pour abriter les centres de ventes ont un faible la production. Les populations sollicitent donc le déplacement des centres de ventes vers les villages qui produisent plus. C’est le cas dans le secteur de Mebang ou le centre de vente est Ekeke mais les plus grand producteurs se trouvent à Mebang et Eves, village de grande production tandis que Mebem, le centre géographique produit peut, dans le secteur de Ndjazeng. Ce conflit entre les villages est une des raisons pour laquelle à Mebem il n’ya pas encore eu de marché.

IV Leçons apprises 1. La logique de création des centres de ventes doit donner priorité aux villages qui

produisent le plus et aux producteurs qui sont engagés pour apporter leurs produits 2. La sensibilisation village par village est très efficace, elle permet de toucher le plus grand

nombre de personnes 3. L’animation des marchés avec la musique les rend plus attrayant. Les marchés de Nfoua

en sont un exemple. 4. 65 à 75% de la production vendue provient des villages abritant les centres de marchés. 5. La difficulté de transport de la production des villages vers les centre de marché limite

beaucoup de producteurs qui sont éloignés, ou qui ont une grande production

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Recommandations 1. Accroitre la sensibilisation dans les 27 villages 2. Médiatiser les ventes groupées par les communiqués et l’accès aux antennes radio à la

CRTV sud à Ebolawa. 3. Faire de l’animation dans les marchés, pour faire passer des messages, des informations

utiles (si quelqu’un veut partager une expérience) afficher les quantités et les prix des ventes dans le site des ventes

4. Accompagner les bureaux de comites des gestions des ventes dans le suivi du fonctionnement des marchés en sensibilisant acheteurs et producteurs, en prenant des notes et par la gestion des éventuels écarts entre producteurs et acheteurs.

5. Etablir un système de « tickets » pour que chaque centre de vente puisse commencer à contribuer au fonctionnement des marchés et pour qu’à la longue, le système devienne durable

6. Faciliter la collecte de la production des villages et le transport vers les centres de vente. 7. Mettre en place un Système d’information des marchés pour que les producteurs

conaissent les prix actuelles sur les marchés de Abang Minko et Kyeossi chaque semaine 8. Former les producteurs en gestion et pour l’amélioration de la production agricole. 9. Organiser prochainement les ventes groupés dans les secteurs de NDJAZENG, Ma’an et

Nyabesan.

Figure 1 Transport des régimes de plantain au marché de Tya'assono le 4 septembre 2012

Figure 2 Négociations au marché d’Endendem, le 5 septembre 2012

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Figure 2 Vente de produits diverses : plantain, canne Figure 4 Buyam sellams avec le point focal, Metou Oko Deschanel

à sucre, papaye, patate douce, melon

Annexe Tableau 1 : Nombre de vendeurs et acheteurs aux marché et total revenue produit par vente

Nombre de vendeurs

Nombre d’acheteurs

Total des ventes (FCFA)

SECTEUR 1er tour 2e tour 1er tour 2e tour 1er tour 2e tour BINDEM 15 27 03 01 248 700 744 000

MBEKOMO 26 34 01 01 396 100 433 600 MEKAK 12 / 02 / 78 300 /

NMFOUA 30 37 03 04 829 000 858 700 MEBANG 16 41 02 04 102 000 1 019 000

TYA’ASSONO 06 23 02 02 115 000 139 200 ENDEDEM 07 24 02 04 57 800 331 800

MVILLIMENGALE / 36 / 02 / 846 200

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Tableau 2 : Quantités des produits vendus dans chaque secteur par vente

Secteur BINDEM MBEKOMO MEKAK MFOUA MEBANG TYA’ASSONO ENDENDEM MVILIMENGALE tour 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 plantain (régime) 169 258 89 81 85 232 417 51 312 74 65 36 237 322 Bâtons de manioc (paquet 10) 6 7 120 124 51 72 1 4 10 7 31 42 Macabo (carapaces) 2 12 5 7 3 17 17 4 7 1 12 Tubercules de manioc (panier) 2 2 3 1 2 6 Arachide (sac de 100kg) 3 5 2 1 1 Patates (carapace) 6 4 2 2 2 6 Légumes feuilles (paquets) 2 Piment (sceau de 10 L) 1 3 3 2 1 2 1 2 Noix de palme (sceau de 5l) 2 2 4 12 7 4 2 3 Riz (filet 50 kg) 1 4 1 6 3 Oignon du village (sceau de 5 L) 1 1 4 1 0,5 2 Tomate (sceau de 5l) 1 0,5 0,5 2 5 concombre (sac de 100 kg) 9 3 3 8 Canne à sucre (tiges) 35 0,5 1 2 Citron (paniers) 50 6 Avocat (sceau de 10L) 7 2 Orange(paniers) 2 7 1 2 Ndock 2 17 1 2 Cacao (sac de 100 kg) 4 12 Huile de palme (litres) 20