VALOREX VEUT REMPLACER LE SOJA IMPORTÉ PAR DES … · EN PROTEINES OLEO-PROTEAGINEUSES POUR...
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Dossier de presse
VALOREX
VEUT REMPLACER LE SOJA IMPORTÉ
PAR DES GRAINES
OLÉO-PROTÉAGINEUSES FRANÇAISES
Valorex est le leader français de la thermo-extrusion de graines oléo-protéagineuses
lupin féverole pois colza lin chanvre
SOMMAIRE
VALOREX P. 1
- PRÉSENTATION DE VALOREX - LE PROJET D’ENTREPRISE DE VALOREX - LA THERMO-EXTRUSION DE VALOREX
VALOREX VEUT REMPLACER LE SOJA IMPORTÉ PAR DES GRAINES OLÉO-PROTÉAGINEUSES FRANÇAISES P. 4
- À PROPOS DE NOTRE DÉPENDANCE PROTÉIQUE - LA FRANCE DEVRA PRESQUE TRIPLER LE TONNAGE EN PROTEINES OLEO-PROTEAGINEUSES POUR REMPLACER LES IMPORTATIONS DE SOJA ?
VALOREX DOIT TRIPLER LES SURFACES DE CULTURES PROTÉAGINEUSES POUR REMPLACER LE SOJA QU’ELLE IMPORTE P. 8
- VALOREX VEUT REMPLACER 100 % DU SOJA QU’ELLE IMPORTE - VALOREX ENCOURAGE LA PRODUCTION DE GRAINES OLÉO-PROTÉAGINEUSES PAR CONTRATS À PRIX GARANTIS - VALOREX EST LE SEUL ACHETEUR DE GRAINES DE LIN QUI RÉMUNÈRE LES OMEGA 3 - LE COURS DES GRAINES EN 2012
QUEL EST LE SOUTIEN DE LA PAC EN FAVEUR DE L’AUGMENTTION DES CULTURES OLÉOPROTÉAGINEUSES ? P. 17
- EN QUOI LA PAC PARTICIPE-T-ELLE À RÉDUIRE LES IMPORTATIONS DE SOJA PAR L’AUGMENTATION DES CULTURES OLÉAGINEUSES ET PROTÉAGINEUSES ? - EN QUOI VALOREX RÉPOND AUX OBJECTIFS DE LA PAC ?
POINTS FAIBLES ET POINTS FORTS DES CULTURES OLEAGINEUSES ET PROTEAGINEUSES P. 20
EN SUPPRIMANT LES IMPORTATIONS DE SOJA, C’EST LA TERRE QUI IRAIT MIEUX ! P. 22
- LE BILAN CARBONE LIÉS AU TRANSPORT DE SOJA - LE BILAN CARBONE LIÉ À LA DÉFORESTATION
Contact presse Agnès LOIN – Agence de Relations de Presse Agnès Loin – Attachée de presse 02 98 63 43 17 – 06 80 60 00 54 – [email protected]
VALOREX
La Messayais - 35210 COMBOURTILLÉ - 02 99 97 63 33 www.valorex.com
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VALOREX PRÉSENTATION DE VALOREX VALOREX IMPLIQUÉE EN FILIÈRE OLÉO-PROTÉAGINEUSE
Créée en 1993, l’histoire de Valorex est celle d’une petite entreprise d’aliments du bétail, née d’une conviction sur une certaine façon de faire le métier de la nutrition animale au service d’une chaîne alimentaire.
Sa philosophie la porte à vouloir bien nourrir les animaux pour bien nourrir les hommes.
Pour cela, depuis 20 ans, le service de Valorex consiste à passer du monde du végétal vers le monde de l’animal, via l’alimentation des animaux. L’implication de Valorex dans le monde du végétal se concentre sur la culture de plantes oléagineuses et protéagineuses. Cette fourniture de graines oléagineuses et protéagineuses confère à Valorex d’opérer en filière, du végétal à l’animal. VALOREX, LEADER NATIONAL DE LA THERMO-EXTRUSION Les graines olégineuses et protéagineuses doivent être cuites par thermo-extrusion pour être digérées par les animaux. Valorex s’est spécialisée dans la thermo-extrusion des graines oléagineuses et protéagineuses entrant dans l’alimentation animale. Ce procédé permet une valorisation nutritionnelle optimale des graines entières sans avoir à recourir aux sous-produits. En effet, Valorex conçoit l’alimentation des animaux comme une addition de graines riches et variées, et non comme une formulation de nutriments. 80 % des graines olégineuses et protéagineuses sont thermo-extrudées en France par Valorex. Valorex thermo-extrude 60 000 tonnes de graines par an (7 000 tonnes de féveroles, 3 000 tonnes de lupin et 50 000 tonnes de lin), soit 120 000 tonnes de produits extrudés. FICHE D’IDENTITÉ DE VALOREX Valorex est implantée à Combourtillé, en Ille-et-Vilaine. Elle réalise un CA de 64,5 millions d’euros (exercice 2010-2011). Aujourd’hui, environ 12 000 éleveurs, qu’ils soient producteurs de ruminants, de volailles-chair ou ponte, de porcs, de lapins, etc, utilisent la démarche Valorex, par le réseau de fabricants d’aliments et de transformateurs (laiteries) clients de Valorex. Son expertise est confirmée par 9 brevets européens publiés ou en cours, dont un brevet sur la technologie de la thermo-extrusion. Valorex compte 15 chercheurs.
lupin féverole pois colza lin chanvre
2 LE PROJET D’ENTREPRISE DE VALOREX Bien avant de se lancer dans le projet « Lin et Omega 3 », Valorex s’est créée sur un projet : VALORisation par l’EXtrusion. Dans les années 90, alors que les premiers débats sur l’autonomie protéique prennent forme, les fondateurs de Valorex font l’analyse suivante : PUISQUE : - Les sols peuvent porter sans problème les graines oléo-protéagineuses nécessaires à une saine
rotation des cultures. - Économiquement, ces cultures à faibles intrants sont intéressantes pour l’agriculteur.
MAIS, - Il y a une barrière technologique à l’usage des ces graines qui, lorsqu’elles sont données crues aux
animaux ne sont digérées qu’à 40 % de leur potentiel - Les agriculteurs non éleveurs hésitent à produire ces graines au débouché incertain. DONC, - En développant des technologies de cuisson adaptées à ces graines (destruction des facteurs anti-
nutritionnels, amélioration de la digestibilité des huiles et des protéines - Valorex lèvera la barrière technologique de base.
ET Ainsi, Valorex développera l’AUTONOMIE PROTÉIQUE au niveau de la France, pas d’une exploitation.
LA THERMO-EXTRUSION DE VALOREX LE PROCÉDÉ « Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours » Napoléon
Le procédé de thermo-extrusion comporte les étapes décrites dans le schéma ci-joint :
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Vue microscopique de cellules contenant de l’huile, avant et après extrusion.
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VALOREX VEUT REMPLACER LE SOJA IMPORTÉ
PAR DES GRAINES OLÉO-PROTÉAGINEUSES FRANÇAISES
À PROPOS DE NOTRE DÉPENDANCE PROTÉIQUE
NOTRE DÉPENDANCE PROTÉIQUE EST LIÉE AUX IMPORTATIONS MASSIVES DE SOJA La dépendance protéique de la France est liée aux importations massives de soja, nécessaire à la production de viande. Particulièrement riche en protéines, le soja est massivement utilisé pour nourrir les animaux d’élevage dont sont issus la viande, les œufs et le lait consommés chaque jour en France.
LA FRANCE IMPORTE 99 % DU SOJA NÉCESSAIRE À SON ÉLEVAGE
La France importe près de 4,7 millions de tonnes de soja, dont 90 % à destination des élevages, soit, 99 % du soja nécessaire aux animaux d’élevage. Devant un tel besoin, il faut donc cultiver des surfaces de terres agricoles importantes. Cette production de soja se fait en particulier au Brésil, au détriment de l’écosystème naturel du Cerrado, savane arborée, joyau de biodiversité, désormais déforestée. À cause de la perte de couvert forestier, le Mato Grosso, principal État producteur de soja au Brésil, a subi les plus importantes sécheresses jamais enregistrées. Pour les populations riveraines, l’addition est lourde aussi : diminution du nombre d’emplois agricoles, main-d’œuvre surexploitée, conflit de territoire avec les communautés indiennes. En outre, les épandages toxiques de pesticides ou d’engrais chimiques polluent les écosystèmes aquatiques et peuvent créer des problèmes sanitaires.
LES BESOINS PROTÉIQUES DE L’ÉLEVAGE FRANÇAIS
Matières premières utilisées en France
(Millions de tonnes) Ruminants Porcs Volailles Total (en %) Céréales
12,33
6,58
5,5
24,41 (69,12%)
Tourteaux de colza et tournesol
3,25
1,67
1,92
6,84 (19,36%)
Coproduits 0,83 0,5 0,33 1,66 (4,69%) Graines oléoprotéagineuses
0,08
0,33
0,17
0,58 (1,65%)
Autres 0,42 0,83 0,58 1,83 (5,18%) Total 16,91 9,91 8,5 35,32 (100%)
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La France importe 4,7 millions de tonnes de tourteaux de soja, qui sont utilisées comme suit : - 28 % sont utilisés en Bovins, dont 13 % pour les vaches laitières, - 10 % sont utilisés en porcs, - 62 % sont utilisés en volailles.
Bovins
Porcs
Volailles
% de tourteaux de soja importé
28 %
10 %
62 %
Correspondance en Mt
1,31 Mt
0,51 Mt
2,91 Mt
Correspondance en graines (Mt)
1,70 Mt de graines
0,66 Mt de graines
3,78 Mt de graines
Correspondance en protéines
0,61 Mt de protéines
0,23 Mt de protéines
1,36 Mt de protéines
Remplacement des protéines par
Lin, pois, luzerne, féverole, tourteau de colza, lupin. Il faut remplacer par des graines oléo-protéagineuses 100 % des protéines issues du soja dans l’alimentation des bovins, sans variation de coûts
Lin, pois, féverole, tourteaux de colza. Selon Valorex, 50 % des protéines issues du soja peuvent être remplacées par des graines oléo-protéagineuses, sans variation de coûts
Lin, pois, féverole, tourteaux de colza, lupin Selon Valorex, 10 % des protéines issues du soja peuvent être remplacées par des graines oléo-protéagineuses, sans variation de coûts
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LA FRANCE DEVRA PRESQUE TRIPLER LE TONNAGE EN PROTEINES OLEO-PROTEAGINEUSES POUR REMPLACER LES IMPORTATIONS DE SOJA ? Valorex affirme que le lin, la féverole, le tournesol, le colza, la luzerne, le lupin et le pois sont l’alternative au soja. Il suffirait de presque tripler (x par 2,6 fois exactement) le tonnage en protéines issues de graines oléo-protéagineuses.
Soja importé
Tonnage d’importation (en tourteaux)
4,7 Mt
Surface (Ha)
2,2 millions d’ha
Equivalence 1 tonne de tourteaux
1,3 t de graines de soja
Tonnage graines 6,11 Mt
% protéines (gr) 36 %
Tonnes de protéines importées
2,19 Mt
En France, le soja importé peut être remplacé par les cultures de pois, de féverole, de colza, de lupin, de tournesol, de luzerne, de lin, pour répondre aux apports en protéines végétales nécessaires à l’élevage français.
Tournesol
Luzerne
Lin Pois
Féverole
Colza Lupin
Soja 2,9 Mt de protéines
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Le tableau suivant présente la production actuelle de graines oléo-protéagineuses en France.
Ce tableau montre que la France produit : - 1,32 million de tonnes de protéines végétales issues de graines oléo-protéagineuses, - sur une surface de 2 634 000 ha.
Actuellement, la France consomme donc 3,51 Mt de protéines végétales. (2,19 Mt de soja importé + 1,32 Mt d’oléo-protéagineux français). Si l’on veut remplacer exactement tout le soja utilisé en France pour l’élevage, il faut multiplier la production de protéines issues des oléo-protéagineux par 2,66. En la triplant, la France se rendrait totalement indépendante, elle produirait alors 3,96 Mt de protéines issues d’oléoprotéagineux.
Bovins Porcs
Volailles
Remplacement des protéines par productions animales
lin, pois, luzerne, féverole, lupin, tourteau de colza. On peut remplacer 100 % des protéines
lin, pois, féverole, tourteaux de colza. On peut remplacer 50 % des protéines
lin pois, féveroles, tourteaux de colza, lupin. On peut remplacer 10 % des protéines
Concernant l’emploi du lupin et de la féverole en France dans les années à venir, les perspectives de Valorex seraient : - de 25 000 t de protéagineux à l’horizon de 5 ans, soit 8 500 ha, - de 50 000 t de protéagineux à l’horizon de 10 ans, soit 16 500 ha, avec une répartition de 2/3 de féverole et 1/3 de lupin, sachant qu’à l’heure actuelle la consommation globale de ces graines est de 10 000 tonnes (soit 3 000 ha).
Production française actuelle
Lin
Féverole
Tournesol
Colza
Luzerne
Lupin
Pois
Total
Surface (ha) 12 000 150 000 700 000 1 460 000 60 000 5 000 247 000
2 634 000 ha
Tonnages (graines)
25 000 500 000 660 000 4 800 000 83 000 15 000 1 000 000
% de protéines dans la graine
20 25 16 18 16 32 20
Tonnes de protéines Produites en France aujourd’hui
5 000 125 000 265 600 864 000 13 280 48 000 500 1,32 million
de tonnes
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VALOREX DOIT TRIPLER
LES SURFACES DE CULTURES PROTÉAGINEUSES POUR REMPLACER LE SOJA QU’ELLE IMPORTE
VALOREX VEUT REMPLACER 100 % DU SOJA QU’ELLE IMPORTE
Valorex devra tripler les surfaces nécessaires à la culture de féverole et de lupin pour remplacer les protéines issues du soja importé qu’elle emploie actuellement.
tonnage rendement
(t/ha) surface (ha) taux
protéines équivalent protéines
tourteaux de soja : 14 600
46 % 6 716 t protéines de soja à remplacer par des protéagineux
féverole 5 000 3 1 666,7 Lupin 1 750 3 583,3
2 250 ha de protéagineux actuellement
Sachant que l'on a en moyenne 30 % de protéines dans les protéagineux : 6 716 t / 30 % = 22 386,7 t. C’est le tonnage de protéagineux qui sera nécessaire au remplacement du soja actuellement Importé par Valorex. Sachant que le rendement des protéagineux (féverole et lupin) est de 3 t/ha, on a :
tonnage
(consommation actuelle)
ajout en protéagineux si
0 soja
équivalent hectare des ajouts en protéagineux
total des besoins de
Valorex
équivalent hectare des ces besoins
tourteaux de soja: 14 600 0 féverole 5 000 14 924,4 t 4 974,8 ha 19 924,4 t 6 641,5 ha Lupin 1 750 7 462,2 t 2 487,4 ha 9 212,2 t 3 070,7 ha 7 462,2 ha 29 136, 6 9 712,2 ha 2 250 ha de protéagineux x 3,3
22 386,7 t / 3 = 7 462 ha. 7 500 ha environ en protéagineux sont nécessaires pour remplacer tout le soja
importé par Valorex en 2011.
Le tableau ci-dessous montre que Valorex a besoin de tripler (3,3 fois) les surfaces de cultures protéagineuses pour cesser d’incorporer du soja importé à ses produits extrudés.
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9 Pour mémoire, les graphes ci-dessous indiquent les valeurs nutritionnelles de la féverole et du lupin.
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VALOREX ENCOURAGE LA PRODUCTION DE GRAINES OLÉO-PROTÉAGINEUSES PAR CONTRATS À PRIX GARANTIS Depuis 20 ans, pour ne pas subir la variabilité qualitative des graines et pour valoriser une sélection française active au service des élevages qu’elle doit approvisionner, Valorex a construit une filière oléo-protéagineuse tracée avec des variétés oléagineuses certifiées et sélectionnées pour leur richesse en Oméga 3. La construction de cette filière s’est renforcée par la pratique de contrats à prix garantis que Valorex établit désormais depuis 10 ans, avec des agriculteurs, et également avec des coopératives et des organismes collecteurs. Les contrats que les coopératives ou les organismes collecteurs établissent avec leurs partenaires agriculteurs sont négociés par leurs propres techniciens et sont identiques aux contrats que Valorex établit directement avec des agriculteurs. LE PRIX GARANTI PAR VALOREX A L’AGRICULTEUR Le prix garanti est défini par contrat. Lequel fixe une fourchette de prix qui indique, quel que soit le prix du marché des graines oléagineuses et protéagineuses, un prix de vente minimum pour l’agriculteur, et un prix maximum d’achat pour Valorex. Ce prix garanti fait l’objet d’une négociation entre l’agriculteur et Valorex pour définir sur quelle culture s’adossera le prix minimum et maximum de vente de sa culture oléo-protéagineuse. EXEMPLE : Le prix de référence pour fixer le prix minimum de la graine de lin est bien souvent le prix de la culture dominante dans l’exploitation, c’est-à-dire le colza ou le blé. La fixation du prix de la graine de lin sur ce prix de référence, avec l’agriculteur, a pour but de donner une marge à l’hectare équivalente à la marge d’un hectare de colza ou de blé par exemple. Ce mode de fixation du prix de la graine de lin sur la culture dominante est ainsi pratiqué par Valorex pour encourager l’agriculteur à semer du lin oléagineux. Simulation : dans le cas où le prix du colza est le prix de référence, Valorex ajoute 15 % pour tenir compte de l’écart en terme de marge brute entre le colza et le lin. Cet écart correspond au rendement moindre de la graine de lin et à la différence des coûts des intrants essentiellement. Quant au lupin, son prix a une part fixe et une part variable. Le prix payé à l’agriculteur est un prix fixé à la livraison et payé par LCR (lettre de change) à 15 jours. Le contrat est conçu pour protéger l’agriculteur en même temps que l’éleveur, afin que chacun ait envie de poursuivre son métier. L’éleveur ne doit pas être pénalisé par une hausse qui profiterait à l’agriculteur, et l’agriculteur ne doit pas être pénalisé par les baisses des cours du marché du lin, en particulier dans le contexte actuel.
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Le prix garanti par Valorex est une double protection : 1 - pour l’agriculteur, il lui assure d’être payé un prix minimum convenu par le contrat,
indépendamment du prix de marché mondial du lin. Ce prix garanti par Valorex est une protection pour la récolte de l’agriculteur.
2 - pour Valorex, il lui assure de ne pas devoir payer plus cher que le prix maximun convenu par le contrat, ni à avoir à répercuter une inflation conjoncturelle du prix de marché mondial du lin à l’éleveur.
Lors de l’établissement d’un contrat de mise en culture avec prix d’achat minimum et maximum de la graine de lin, l’agriculteur s’engage pour une période de trois ans à livrer un même assolement en lin oléagineux à Valorex. Valorex pratique ces achats sous contrat depuis 10 ans. Ses contrats évoluent chaque année. La dernière évolution réside essentiellement dans le fait que Valorex a augmenté le nombre de variétés en référence, accompagnant ainsi les évolutions de la recherche suscitée par Valorex. LE PRINCIPE DU CONTRAT NEGOCIE ENTRE UN AGRICULTEUR OU UNE COOPERATIVE OU UN ORGANISME STOCKEUR ET VALOREX C’est aux mois de septembre - octobre que les contrats se signent. Le prix de vente de la graine est indexé d’un commun accord entre l’agriculteur, par exemple, et Valorex sur une culture de référence, en général produite sur l’exploitation. Lors de la vente des graines à Valorex, si le prix de la culture de référence baisse en deçà du prix minimum établi sur le contrat, l’agriculteur est payé au prix minimum garanti par le contrat. Si lors de la livraison des graines, le prix de référence monte au-delà du prix maximum convenu par contrat, Valorex paie la graine de lin au prix maximum convenu par contrat. Calendrier type de la relation contractuelle entre Valorex et l’agriculteur : Un contrat négocié au printemps 2012, donne lieu à la signature d’un contrat à l’automne 2012. Ce contrat engage l’agriculteur à semer en octobre-novembre 2012. La récolte aura donc lieu en juillet 2013. La livraison pourra se faire jusqu’en juin 2014, soit plus de deux ans après la négociation du contrat.
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Modèle de contrat d’achat de graines de lupin
entre un agriculteur et Valorex
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VALOREX EST LE SEUL ACHETEUR DE GRAINES DE LIN QUI RÉMUNÈRE LES OMEGA 3 Valorex dispose de son propre laboratoire au sein duquel les graines achetées sont toutes analysées pour quantifier la teneur en Omega 3 qu’elles contiennent. Ces analyses se font par mesure rapide par infra rouges, ce qui permet à Valorex de rémunérer rapidement ses fournisseurs de graines en tenant compte de la quantité d’Omega 3 des graines de lin. Cette pratique spécifique à Valorex contribue au besoin d’améliorer la sélection variétale de graines de lin plus riches en Omega . Le tableau ci-dessous indique que la rémunération du lin oléagineux est fonction de la teneur en Omega 3 (C 18 :3) de l’huile de la graine de lin. Notons que si la teneur en huile est inférieure à 38 % dans la graine, la rémunération au-delà du prix de référence liée à la présence d’Omega 3, ne peut se faire. La FOP (Fédération Française des Producteurs d'Oléagineux et de Protéagineux) orienter la Recherche et Développement des semences également sur les teneurs en huile et en oméga 3.
GRILLE DE PAIEMENT
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16 LE COURS DES GRAINES EN 2012
2012 s1 s2 s3 s4 s5 s6 s7 s8 s9 s10 s11 s12 s13 s14 s15 s16 s17 s18 s19 s20 s21
en euros
blé 200 205 210 212 220 212 212 210 210 218 215 215 215 218 218 220 220 222 220 218 222
pois 220 225 230 230 230 230 235 230 230 235 240 240 242 240 245 240 245 242 245 245 245
lupin 370 370 365 360 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370 370
feverole 235 235 240 240 240 240 245 240 245 245 245 240 245 250 250 255 255 260 265 265 270
lin 400 400 420 430 460 480 500 510 520 530 540 550 550 550 560 575 580 585 590 600 580
colza 450 440 430 440 440 440 450 460 455 465 460 470 480 490 490 500 510 510 520 530 510
Rendements Qx / ha
blé 75-80
pois 37
lupin 30
féverole 30
graines de lin 20-25
graines de colza 35-45
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QUEL EST LE SOUTIEN DE LA PAC EN FAVEUR DE L’AUGMENTTION
DES CULTURES OLÉOPROTÉAGINEUSES ?
EN QUOI LA PAC PARTICIPE-T-ELLE À RÉDUIRE LES IMPORTATIONS DE SOJA PAR L’AUGMENTATION DES CULTURES OLÉAGINEUSES ET PROTÉAGINEUSES ? La PAC (Politique Agricole Commune) a été mise en place en 1962, elle représente environ 40% du budget de l’Union Européenne (UE). A l’origine, son objectif était de garantir l’autosuffisance alimentaire de l’UE. De ce fait, elle a augmenté significativement le niveau de la production agricole en Europe et ce par des outils garantissant le revenu des agriculteurs et un accompagnement de l’exode rural. Depuis lors, l’UE est devenue une puissance agricole mondiale qui concurrence les Etats Unis d’un point de vue exportation et importation des denrées alimentaires. Mais il existe toujours des désavantages au sein de la communauté européenne et la PAC a du faire fasse à de nombreuses réorientations. La finalité de la PAC est : - d’accroître la productivité des agriculteurs, - d’assurer un niveau de vie équitable à la population agricole - de stabiliser les marchés - de garantir la sécurité des approvisionnements - d’assurer des prix raisonnables pour le consommateur - de produire une alimentation saine et de qualité - de certifier une production respectueuse de l’environnement et des animaux - de consolider le développement rural par l’aménagement des territoires, la gestion des ressources naturelles, la diversification écologique des zones rurales de l’UE. La PAC est donc en constante évolution et se heurte parfois à des difficultés comme des excédents de productions, ce qui engendre des réformes successives. La dernière est en cours, elle sera valable à partir de 2013. Dans cette réforme, on trouve des incitations financières directes aux agriculteurs pour valoriser certaines cultures : Les céréales, les oléagineux, les protéagineux, les légumineuses à grains, le lin, le chanvre, le riz, les fruits à coques… Après 2014, il est prévu un paiement des cultures respectueuses de l’environnement sous forme de « paiement vert ». Ce « paiement vert » pourrait aller jusqu’à 30 % des aides directes du premier pilier de la PAC. Avoir des cultures respectueuses de l’environnement deviendrait une obligation pour percevoir les aides facultatives. Lors d’une réunion du parlement européen le 20 Avril 2012, il a été voté que l’objectif premier de la PAC 2013/2014 était le maintien de la biodiversité, ainsi que la préservation et la restauration des écosystèmes endommagés.
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EN QUOI VALOREX RÉPOND AUX OBJECTIFS DE LA PAC ?
Valorex a cherché à voir comment l’entreprise pouvait, en interne, répondre aux différents objectifs de la future PAC, et si elle y répondait déjà.
Objectif de la PAC
Engagement de Valorex
« la PAC souligne que les agriculteurs
ont le potentiel d’apporter des bienfaits environnementaux supplémentaires qui
répondent aux besoins de la société, tels
que la préservation et la restauration des sols, la bonne gestion des ressources
en eau et l’amélioration de leur qualité
ainsi que la préservation de la biodiversité des terres agricoles, et qu’il
convient de les encourager et de
soutenir les investissements en ce
sens ; »
Valorex utilise des plantes riches en oméga 3 qui ont un peu été délaissées au profit de plantes telles que le maïs, le soja ou les céréales. Ces plantes, riches en oméga 3 telles que le lin ont plusieurs intérêts :
• L’intérêt à l’échelle de la rotation : bonne tête d’assolement
• L’intérêt pour le paysage : plus de biodiversité
• Les économies d’intrants : moins de pesticides et de fongicides
• L’intérêt pour la préservation des ressources en eau : cultures nécessitant peu d’eau (ex : luzerne, lin)
La biodiversité : conditionnalité pour avoir les aides
! Cela représenterait jusqu’à 30% des aides directes! « […] insiste sur la sécurité et la sûreté alimentaire, ainsi que sur la haute valeur nutritionnelle des produits
agricoles
Travail avec des plantes riches en w3 qui suivent un cahier des charge particulier (cahier des charges BBC, qui impose une obligation de moyens et de résultats). Ainsi les matières premières arrivant à l’usine sont tracées et testées dès leur arrivée pour tester leur teneur en w3 ce qui permet, dans l’alimentation des animaux, de produire des aliments plus équilibrés nutritionnellement (plus d’oméga 3, moins d’AGS…)
« […] prendre des mesures permettant
de résoudre le problème du déficit des productions protéagineuses fourragères qui caractérise l’agriculture européenne
et limite le développement de certains
secteurs de la production
communautaire. Il considère avec
intérêt dans ce contexte la mise en
œuvre d’actions visant à créer des
synergies entre les programmes agro-
énergétiques et les mesures promouvant la production de protéines végétales en
Europe. » « rappelle qu’il convient de
combler les attentes des consommateurs,
[…] qui exigent [...] un meilleur bien être des animaux»
Les bénéfices pour les producteurs achetant des produits Valorex : ils y retrouvent des intérêts zootechniques (ex : valorisation de leurs différentes productions, meilleure qualité de produits…), des réductions des dépendances protéiques (DIVAL), ainsi que la prise en compte du bien être animal (études scientifiques)
« considérant que les indicateurs
agroenvironnementaux révèlent un fort
potentiel du secteur agricole pour
l’atténuation des conséquences du changement climatique, en particulier
en ce qui concerne le stockage du
dioxyde de carbone, les réduction directes des émissions nettes de gaz à effet de serre […] qui garantissent de
réelles économies d’émissions ; que
l’agriculture pratiquée de manière
durable est essentielle pour la
préservation de la biodiversité, pour la
gestion des ressources en eau, ainsi que
pour la lutte contre l’érosion des sols, et
qu’elle peut jouer un rôle de premier
plan dans la lutte contre le changement climatique, »
Développement d’un programme visant à réduire les émissions de méthane d’origine digestive par l’alimentation des ruminants laitiers
Valorex est partie prenante dans le projet domestique monté par l’association BBC. Ainsi l’entreprise, a engagé ses éleveurs et ses clients dans le projet éco-méthane qui découle du premier projet.
En conclusion, les objectifs de la future PAC concordent avec les objectifs de l’entreprise Valorex, à savoir : - valoriser les producteurs, - protéger et préserver l’environnement en amenant de la biodiversité dans les champs, - lutter contre les changements climatique, - avoir une traçabilité pour garantir une sécurité alimentaire, - fournir des produits agricoles à haute valeur nutritionnelle - et enfin, veiller au bien-être animal.
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POINTS FAIBLES ET POINTS FORTS
DES CULTURES OLEAGINEUSES ET PROTEAGINEUSES
POINTS FAIBLES LES RESISTANCES AUX PRATIQUES DE CULTURES OLEAGINEUSES ET PROTEAGINEUSES ? Les réticences vis-à-vis de ces cultures sont multiples
- Tout d’abord, ces cultures sont parfois mal connues des producteurs qui préfèrent ne pas s’aventurer à faire des cultures qu’ils ne maîtrisent pas bien et vont continuer avec leur rotation quelque peu traditionnelle. Ce fait vient aussi d’un manque de motivation des coopératives et des OS (organismes stockeurs) qui ne poussent pas les producteurs vers ces cultures, en particulier en les aidant à les maîtriser.
- La résistance à produire du lin, du tournesol, de la féverole…. peut aussi venir du fait que le rendement en certains oléo-protéagineux reste bien inférieur à d’autres (par exemple, le lin avec un rendement à 20-25 q/ha et le tournesol avec 20-25 q/ha est bien en-dessous du rendement du colza à 35-45 q/ha, ou encore du pois autour de 37 q/ha), et aussi bien inférieur aux céréales comme le blé tendre qui enregistre un rendement à 75 à 80 q/ha.
- Sachant cela, et en ajoutant que les prix d’achats sont inférieurs aux céréales, les producteurs ont plus tendance à aller vers les céréales, ou les oléo-protéagineux les plus rentables mais il y en a peu.
Autres points faibles
Il y a dispersion des acteurs et de la collecte et ces cultures ne sont produites qu’en faibles volumes, toujours en comparaison aux céréales. De plus, il y a un faible investissement collectif qui passe par un manque de motivation pour aller vers un changement dans la rotation et un manque d’accompagnement technique pour développer de nouvelles cultures. Pourtant, il existe des objectifs dans le but de développer ces cultures, par exemple pour le lin : La France mise sur 40 000 hectares de production de lin dans les années à venir (actuellement, 12 000 hectares sont cultivés en France). Le lin est présenté comme : - une solution de diversification du fait du peu d’intrants à utilisé, et l’impact favorable sur
l’environnement ; - une demande des consommateurs d’aliments bons pour la santé, mais aussi bons pour
l’environnement - une hausse des besoins en graines de lin tracées pour la filière animale - jeune option complémentaire ou une opportunité au niveau de la valorisation de la paille en
biomatériaux - l’émergence de nouvelles utilisations en huile ou en farine pour l’alimentation humaine.
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POINTS FORTS LES CULTURES DE GRAINES OLEOPROTEAGINEUSES SONT D’EXCELLENTES TETES D’ASSOLEMENT
Les avantages à pratiquer la culture des oléagineux et des protéagineux trouvent leurs fondements dans le postulat de Valorex : Restaurer les déséquilibres dans l’alimentation humaine en restaurant les déséquilibres au champ. Et c’est là tout le sens de l’action de l’entreprise. Améliorer les équilibres au champ Voyons en quoi ces cultures restaurent les équilibres au champ. - Tout d’abord la culture des oléagineux et protéagineux nécessite moins d’intrants. La mesure se fait
au niveau des coûts : pour un ha de lin, l’agriculteur dépense environ 150 euros de moins que pour un ha de blé. Par intrants, il faut entendre les engrais et les produits phytosanitaires.
- Ensuite, la culture du lin est un très bon précédent à la culture du blé. L’agriculteur observe toujours un meilleur rendement en blé après une récolte de lin parce que le système racinaire du lin fixe l’azote du sol, et en améliore par conséquent sa structure. Cela est donc profitable à la culture suivante.
- Inversement, si l’agriculteur pratique des cultures de blé et de colza successivement, il doit les protéger davantage par l’utilisation en plus grand quantité de produits phytosanitaires, ce qui impacte le coût de revient à l’hectare de l’agriculteur, comme la qualité du sol.
- La rotation des cultures qui incluent du lin améliore la structure du sol et le revenu de l’agriculteur. Améliorer les équilibres économiques de l’agriculteur L’intérêt pour l’agriculteur qui contractualise avec Valorex est de s’assurer un débouché et de plus, d’améliorer la structure de son sol, donc d’améliorer ses revenus à l’ha sur les cultures de céréales qui suivent les cultures d’oléagineux et de protéagineux. Améliorer les équilibres écologiques globaux Il convient de préciser l’intérêt écologique de ces cultures : - Le bilan carbone s’en trouve amélioré par le fait que la production en France est une production de
proximité avec les élevages consommateurs, par comparaison avec les graines de lin importées en France.
- Ces cultures préservent la biodiversité par l’emploi de graines oléagineuses et protéagineuses que l’on peut appeler « oubliées ». Il s’agit des graines de féverole, de lupin, de chanvre, de pois.
- L’emploi d’azote (engrais) est 4 fois inférieur à l’emploi d’azote pour du blé, (pour des cultures comme le lupin et la féverole, aucun engrais n’est employé). Cela limite les impacts sur le changement climatique et l'eutrophisation des milieux aquatiques. Et la réduction de l’emploi de phytosanitaires (moins de fongicides voire d'insecticides appliqués) limite l'écotoxicité du milieu.
- Ces cultures restaurent la qualité de la structure des sols et les rendent plus fertiles.
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EN SUPPRIMANT LES IMPORTATIONS DE SOJA, C’EST LA TERRE QUI IRAIT MIEUX !
LE BILAN CARBONE LIÉS AU TRANSPORT DE SOJA
112 tonnes équivalent carbone sont émises en mer par jour par un porte-conteneur. Trajet Brésil France : 19-21 jours ! 2 128-2 352 tonnes équivalent carbone émise
Trajet Argentine France : 21-23 jours ! 2 352-2 576 tonnes équivalent carbone émise
Trajet USA France : 11 jours ! 1 232 tonnes équivalent carbone émises.
Sachant qu’un bateau moyen transporte 60 000 tonnes, pour l’importation de 4,7 Mt de soja, il faut environ 78 cargos. La France importe environ 3,7 Mt de tourteaux de soja d’Amérique du Sud, ce qui équivaut à 80 % des importations totales. Les 20 % restant proviennent des USA. Donc, environ 62 bateaux partent d’Amérique du Sud avec un trajet moyen de 21 jours " soit, 145 824 tonnes équivalent carbone. Et 16 bateaux partent des USA avec un trajet moyen de 11 jours pour acheminer le reste du soja importé " soit, 19 712 tonnes équivalent carbone. On a donc un bilan carbone lié aux importations de soja en France, par an, de 165 536 tonnes équivalent carbone. Valorex consomme environ 15 000 t de tourteaux de soja, ce qui correspond à moins d’un bateau en provenance du Brésil, soit l’émission de 2 352 tonnes équivalent carbone.
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LE BILAN CARBONE LIÉ À LA DÉFORESTATION D’après le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), la déforestation est responsable de 15 à 17 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. D’après les chiffres du gouvernement brésilien, plus de la moitié des émissions du Brésil sont dues à la déforestation. Les changements au sein du Cerrado (au niveau des sols) ont causé plus de 275 millions de tonnes d’émissions de C02 par an entre 2002 et 2008, soit plus de la moitié des émissions actuelles de la France. Sources : WWF
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