v re r T'A GRANDE BATAILLE - kiosque-lorrain.fr · enfilade par nos mitrailleuses, tj plusieurs...

2
_ Î0366. EDITION UNIQUE Mercredi 1" Mars 1911, 10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur ; René MERCIER ABONNEMENTS TROIS^OTS i .a MOIS i mm , on et Ad mi ni st ration Bureaux de Paris f*C : PUBLICIT* ■• * 5a s » I j_ , 1^ L. pabîtdté eft «sçB8 » rA^ence H»Ï«S. 8, place de k Bonne, à f Agence John F. Joiw», f"'*''," ^IvioseBe. Mease, Vosges 8 > 10 > Faubourg Saint-Jean et Boulevard Mazagran Passage des Princea, 3l4f«.f»nb;xirg Montmartre. »«x bure»nx l'E»f ^pMkain, p»i«ge de* Priote», i P»ri». M" 011 , jV,.. r tcm«nts 5 * * I îi * ®9 I MAMPV , *97 Rue Richelieu, et 5 i/s. Boulevard<3e« ItaKeM ' dsas toute} les Agcnse», et « l'Est jlipùblteain, à Na«ey. ^uircs a spw ^ „j g » | 18 > [ 36 > \Jr !j IMAINCl •"' * v ' re ' ' j| T'A" GRANDE BATAILLE IF sic Autour de Doimumont, et dans la Woëvre au ^»-®. I cii IEUKS ASSAUTS FOUS PARTOUT BRISÉS L I Liai 1" CCMMÎJNtÇlîÊ OFFICIEL ^ . | £#i Belrique, nos. batteries ont <i i^U.-.rJf les organisations alle- mam fes. en face de Steenstraete. ti Fin Ch&mvasne, dans la région û f | fl / ermc sie Navarin (nord de t îrtaain ) l'ennemi a réussi à pênê- 0 toer oar un coup de main dans I gmelcmes éléments de notre ligne c ' avancée et de noire tranchée de \ Dcns la région au nord de Ver- dan le bombardement a continué <] vmc intensité, surtout dans le sec- F feur «Ja cenfre ef vers notre droite, i Ancvne tentative nouvelle sur fficr. en fin de journée, les Aile' e tfWrtrfs c»nf ?e«fé à plusieurs repri- \ ses d'enlever le village de Douait- c mont, Lenrs efforts se sont brisés \ contre la résistance de nos trou- pe* que les assauts les plus fu- \ le» 'i::'fc esc moins vive sur les ; piifaaîr.'ï «?? nord du Village de En Wolîtn a, î'ennemi a pris hier ] puissantes à nous en déloger. 1 Plus an sud, tme attaque alié- nante contre Mar.hevlles a *com- * pièlement échoué. Notre artillerie i zontrebat ênerglquemcnt le boni- ' oardement ennemi sur tout l'en- ' Dam les Vosges, nous avem 1 rornsfcras plîïsisars cartonne- 1 ■nsnfs r,-" ils dam la région du 1 Paria, 29 février, 0 h. 25. | ^Voiei le conTOiijTîirnîé officiel dm 28 fé- «es et ed7r%vya%^rie ont execïzte *es tirs sur les voies d'accès de ennemi, en particulier dans \îa 'egion dn boh de Ckeppy. ^ e matin, à la cote 285, nous vens tait sauter une mine dont o&s avons occupé l'entonnoir. ttens la région au nord de Ver- UTl > ' °ctwité des deux artilleries toujours très vive, sauf dans le eur a l ouest de la Meuse, j . tl ?ncue un certain ralentisse- nt du bombardement ennemi. zS ' Uiemands, au cours de la iee t ont fenfé plusieurs atia- Fwneues, qui ont ete rerou- ; es Par nos feux et par nos con- fÇ'Qtl&n-m» A à? s J e ' ori « e Douaumont mmsnf, nos troupes ont enga- tad v 1 ' corps è corps avec Se*î v îa j rej ^ " a rejeté d'une l fin f »i° n * e on !t ' avait réussi à fi-*/ 1 J ' ^ C!î ^ attaques sur En e nt complètement échoué, fax* aïne > nofre artillerie LA~BATTÏÏ"' I -X-T.-" - - . - . - ^ '• | ^5-^ eton et ta er g I 1 , ■Woëvre, du côté de MotaavlUe et de Elan- ils zée, il vient d'entrer en contact avec ta: un^ détachement que nous avions du côté d'Etain, « Dans cette direction, l'ennemi aurait encore moins de chance de succès. En ef- ve i'et, de très nombreuses réserves, quê nous P l avons dirigées vers le champ de bataille, s'< n'ont pas pu trouver place sur l'étroit f @ front. .L'ennemi n'aurait aucune position "P £ déployer son artillerie sans être domi- 1 l née par nos canons des Hants-de-Meuse. àt « Toutes ces considérations doivent nous j m dqnner confiance. » Un témoin raconte l'attaque La « Liberté », qui a vu plusieurs bîes- m* ses, évacués hier de Douaumont, rapporte ça d'émouvants détails sur les combats qui so que contre-attaque qui nous permit de le le reprendre. Un commandant notamment estime que If l'abandon provisoire de la position de ^ Douaumont fut une sage mesure, notre °f commandement voulant ménager ses trou- se pes. Les abords du fort étaient devenus in- Pj des rafales d'obus. A une résistance incer- m taine, le général commandant en chef à <P Verdun préféra une retraite momentanée.- Le repli s'exécuta dams un ordre par- iait. } eiiQnnt que !o gros des troupes^pxe- Douaumont*\i(îs S^èrfrà^esrso^SâS n par rartAiêriê, livraient des combats Y achainés, luttant contre des troupes dix , fois supérieures, ne cédant le terrain que te YV.>rl h nio^ pieu d ]>teu. Les Allemands, voyant notre retraite, P Jh'eîit Tin suprêm© ^effort .pour enfoncer u ' notre front, avant sa reconstitution com- ^ E I portunément, contre-attaquèrent, et cette I manoeuvre audacieuse réussit, comme sur ^ la Marne. u I Bientôt, les Allemands étaient rejetes en Tous les bîeseés, ajoute la « Liberté », j ont déclaré que les pertes allemandes sont ^ effroyables. « Nous avions peine, a dit Van, à nom frayer un passage parmi les cadavres allemands, qui cou- vrent les pentes. ( <( Dans tin étroit ravin, pris en enfilade par nos mitrailleuses, tj plusieurs centaines d'Allemands restaient debout, appuyés les uns « centre les autres. ■» « En un autre endroit, les corps allemands entassés formaient une \ harrière de pins . mètre .- ; hauteur. c « iVos emtemîs ont payé cher . des succës momentanés dont ils i n'ont tiré aucun profit* » Opinions allemandes 1 D'après la « Gazette de Cologne », l'of- ( ; fensive sur Verdun marque la fin de la j guerre de tranchées, et la bataille va s'é- ( tendre sur d'autres points du front occi- dental. Parlant des péripéties de la bataille de Verdun, la « Gazette de Francfort » écrit : i « Pendant ces derniers jours, nos trou- i pes ont accompli des choses formidables, car elles ont entrepris l'opération la plus j difficile de toute cette guerre qui dure de- puis dix-neuf mois. Nos régiments ont " constamment traverser, une mer de feu, i aussi nos pertes sont-elles considérables. » (Agence 1' « Information ».) CûIIEHAÏftES ITALIENS , ROME. Les diverses phases de la ba- 1 taille de Verdun sont suivies, en Italie, . avec une véritable émotion ; chacun sent j que la partie qui se joue, en ce moment, * devant la place forte française, peut être . grosse de conséquences, pon seulement pour la France, mais pour tous les alliés. 0*n attend donc les détails de l'action avec t impatience et de nombreuses colonnes de journaux, consacrées aux péripéties de la " bataille, démontrent clairement l'intérêt ; que l'on porte ici aux opérations actuelles Les communiqués français contribuent ' certainement à affermir la confiance très î grande que l'on possédait au début de la bataille dans les mesures prises par l'état- major français. I* Les résultats obtenus jusqu'ici par les ; Allemands, au prix de peites que 1 on sait ] " énormes, sont considérés comme hors de B proportions avec les moyens employés. s L'élément surprise qui joue souvent un rôle décisif dans les batailles, étant déor- '- mais éliminé, Les critiques militaires envi. sa<rer.i. i?i r^y d^a opération» avec ui»o ounfiajice eniiëim Le colonel Barone consacre dans le u GSornais d'Itaiia » un long article à la i bataille actuelle, dans lequel il répond à I ridée o«« les Allemands tentent à Veriun una simple diwe à ma&pwr un: âf Uon plus UIIODSC mr ua mottm pomi « Leï AiieiRajsds, diWt, iflgnorent p«s ■- i ! V s ' movena da défeoa* accfiaitÉ- I lés I.cii-" !*) front: al. - rcéwatî un égal bonheur la manœuvre conduite T contre la- Russie quand les chemins de_ fer c 1 sieurs jours sur les troupes du tsar. « Verdun constitue la tôte septentrionale du formidable barrage oriental des forti- fications de la France, dont les points prin- cipaux se trouvent à Beltort, Epinal, Toul, et -justement Verdun. /> » Les Allemands réussiront-ils dans leur y intention ? Nous le verrons bientôt, mais o les progrès accomplis jusqu'Ici et les pertes i trop graves subies permettent d'en douter, j « Peut-être avant longtemps penseront-ils i d ils eux-mêmes que tant de sang versé méri- tait un résultat plus grand. » Du « Corner© d'Italra » : ** (t Le front français que les Allemands ri veulent percer est resté jusqu'ici intact, yj puisqu'aucune solution de continuité ne s'est produite dans le repliement des dé- 1 fenseurs. De tout ce que nous savons, on ■peut déduire, pour le moment du moins, que l'offensive allemande est loin d'attein- dre le but pour lequel elle avait été com- « mencée. » I L'topressîon en Amérique Le»« New-York Times » pose le principe que les Allemands ne peuvent pas se per- c mettre une lutte d'usure contre les Fran- c çais parce que le temps et les ressources son^ en faveur des Français. L espoir aile* j . les Allemands n'aient grandement changé \ leurs procédés, ils doivent dépenser actuel- j lement des vies humaines dans la propor- , tion de 5 Allemands pour 1 Français. Leur , offensive est une manifestation audacieu- t se, mais elle peut être une tentative déses- < péree. Il est clair pour le journal améri- cain que les Allemands jouent gros jeu, ; mais ils sont peut-être décidés à tout ris- ] quer ; pour eux un échec devant .Verdun j serait désastreux. ; Sur le même sujet, 1' <t Evening Sun » i constate le calme de Paris et de Londres; pour ce journal, Verdun pourrait être en i | ruines comme Ypres et tenir comme i Ypres à tenu. , ] Le « New-York World » écrit que l'of- < fensive allemande a forcé les Français à < céder du terrain, mais qu'elle a été im- puissante à briser la, ligne principale de défense. La. victoire n'existe donc "pas. Il ' semble que le réel avantage consiste moins ; dans l'étendus du " territoire conquis que dans le chiffre des pertes subies. A moins des pertes bien plus considérables que les leurs, le résultat sera négatif pour les Al- lemands. Les Anglais les repoussent au sud du canal d Ypres Paris, 28 février 10 h. 20. L ONDEES (officiel). Nous avons repoussé une attaque au sud du canal d'Ypres à domines. Activité réciproque de l'artillerie, dans les régions de Hylluch, d'Armentières et d'Ypres Havae. Lenrs vains eilorîs flans les Flandres AMSTERDAM L' « Echo belge » dit que les Allemands ont massé des troupes con- sidérables dans les Flandres. De l'artillerie et des renforts ne cessent d'arriver depuis décembre. Les Allemands ont attaqué récemment jusqu'à dix-huit fois, le petit front 4 de Steenstraete, sur le canal de Comines, au sud de la hauteur 160. Deux attaques seu- lement ont obtenu quelques succès, mais les pertes ont être- considérables et en les évalue à 17.000 hommes tués ou blessés. Les Allemands ont établi à Schoonaerdo une usine pour la fabrication des gaz as- phyxiants. LE HAVEE. -• Voici le communiqué belge : Bombardement réciproque d'une faible intensité sur tout le front belge. Havas. T. S. F. suspecte sur la côte espagnole Paris, 28 février, 19 h. 12. MADRID Un fonctionnaire est parti dé- monter la station radiographique fonction- nant à San Feliu de Guinols, dans la pro- vince de Gérone. D'autres stations ont été saisies sur d'autres points. Havas. Le roi Yrétor-Emmannel sur le front ; GENÈVE. Le correspondant de la ; « Sfcampa » à Lugano télégraphie l'extrait : suivant d'un article du correspondant du ; « Berliner Tageblatt » sur le front de Ti- son zo : « Voici comment le roi tient la promesse > qu'il a faite en ces termes : « Je dois être i sont mes soldats. » Tous les jouis, le - I roi est sur le front, visite les troupes de réserve et les hôpitaux il distribue de s petits cadeaux et a un vocabulaire intaris- t ] sable de paroles d'encouragement. Il man- i i ge avec les soldats, s'assied à terre au mi- lieu d'eux et cause avec eux jusqu'à la i brume.- <c Certains soirs il ne rentre pas au quar- - tier général, et passe la nuit à Coi-mous t dans un bâtiment municmal : le matin, il retourne parmi sm soldats. I,e roi d'Italie 5 veut-il se donner un jour rie songé ? Alors t il mom i Trieste, la ville qui attend >- t r i * LcscIasseslïetîSenAlleftiafne s , Paria, PP f: s v-ror. 20 h. * I Havas. Les bandits des eaux L de nouveau à l'œuvre Paris, 28 février, 21 h. 10. Washington. On croit savoir ni que l'Allemagne maintient que les bâtiments armés, quelle que soit \ p , la nature de leur armement, seront J ^ e détruits sans avertissement. Selon une information privée de Berlin, les commandants de sous- F marins ont reçu l'ordre de com- ^ mencer la nouvelle guerre sous- d marine, à minuit. Havas. »! Mines ou torpilles FLESSIIXGIJE. Le paquebot courrier j. « Mecklembourg », allant d'Angleterre à p Flessingue, a. touché une mine et a coulé. ^ Xous lss p<i 5cV r ox\ î i sont ss/uvés DouvRîis. Quarante-quatre cadavres s du « Maloja » ont été retrouvés. LONDRES. Les journaux annoncent que e cent cinquante passagers du « Maloja » <- ont été débarqués. é LONDRES La compagnie Péninsulaire y annonce que: soixanîe-quatre passagers, f . sur les cent dix-neuf qui étaient a boru du ^ « Maloja », ont été sauvés jusqu'ici et crue le nombre total des hommes sauvés, passa- gers et membres de l'équipage, atteint deux cent soixante. Le total des passagers , et membres de Téquipage était de quatre cent onze. LONDRES De Las Palmas au « Daily Mail )> : à Lorsque l'équipage allemand de prise est rentré de Ténériffe, après avoir § fait sauter le « Westbum », il a été aiTêté. ^ Il prétend que la destruction du navire est 1 due à un accident. c LONKES. Le vapeur « Trignac », allant de Nantes à Newcastle-, a coulé, vendredi. c dans la mer du Nord, à la suite de deux ex- 1 plosions, qui ont coupé le navire en trois. 1 On croit que vingt-deux hommes d'équipage 1 et quatre passagers français, ainsi qu'un 1 LONDBES. Le u Llovd » annonce que le vapeur russe « Petshenga » a coulé et qu'il MARSEILLE. Le paquebot « Duc-d'Au- i maie » est arrivé ce matin. Un sôus-marin < ennemi l'a poursuivi en cours de route, l'o- i bligeant à chercher un refuge pendant quelques heures. C'est cela qui a fait croire due ce paouebot avait été torpillé.Havas. I I ' - A la Commission de l'armée va, Paris, 28 février, 18 h. 12. j f La commission sénatoriale de 1 armée a . approuvé le rapport de M. Gervais sur le j projet relatif à l'attribution du brevet ' d'état-major aux officiers des deux promo- 1 .fions présentes au moment de la mobilisa- ( tion à l'Ecole de guerre. La commission a désigné six délégués, ! MM. Miîliès-Lacroix, Jeanneney, Chérdn, : Debierre, Henry, Bérenger et de La Batut ; i pour vérifier sur place, dans les services ; d'arrière de la zone des armées et de îa ; zone de l'intérieur, l'application de îa loi ' du 17 août 1916 sur l'utilisation des effec- tifs. Havas. ( '—» i GRÈVE EN ESPAGNE ; , mi , i, Paris, 28 février, 22 h. 15. \ VALEXOA (officiel). La grève générale, j à l'exception des boulangers, a commencé ce matin les magasins sont fermés. Les autorités ont pris des mesures pour assu- rer l'ordre. Havas. L'abbé Wetterlé à Lyon LÏON. Sous la présidence de M. Her- I riot, sénateur et maire de Lyon, Tahbé Wetterlé a fait une conférence sur « l'Ai- i sace-Lorraine sous joug allemand ». Il y avait plus de 3.000 auditeurs. L'ora- teur a établi que la guerre est imputable exclusivement à l'Allemagne. Lesj Alsa, j ciens-Lorrains, malgré leur vif désir de redevenir Français, ne désiraient pas la guerre. Seule, la réintégration pure.et simple des deux provinces, arrachées par la vio- lence et le mépris du droit, peut donner I satisfaction aux Alsaciens-Lorrains d'ori- gine Havas- La guerre civile en Chine PÉKIN, 24 février (retardée dans la trans- mission). Par suite de la révolte du Yunnan, l'accession de Youan-Chi-Kaï au trône est officiellement ajournée. Les milieux gouvernementaux conti- nuent à manifester leur confiance dans le prompt écrasement de la révolte. Aucun engagement sérieux n'est attendu à l'ouest du Yang-Tsé_ avant que les trou- pes du nord ne soient a rrivées à la fron- tière méridionale du Se-'l chouen, du Hou- iian et du Kouei-Tchéou. Les rebelles ont fait des incursions au delà la frontière du Hounan et du Kouei-Tchéou, sans toutefois prendre con- tact avec les troupes du gouvernement D'ailleurs, les troupes combinées du Kouang-Toung et du Kouang-Si, station- nées à Poseh, manquent encore train des équipages pour leurs approvisionne- ments. Les troupes du gm^mmmr%mt ont n- poussé les rebelles au sud de Chl-Kang, à 50 milles dut sud de Tchoung-Iîing. Quelques petits engagements au sud de ! Lou-Tcîiéou, ont tourné à l'avantage du j gouvernement. - i «a B<t~ Tchonen dapuis que 1RS Yuaruinais ont été refoulé» Tm - \ est en vente à NICE | f 5 -•-=;• ■•• f «tara se I«ss ls ÎOSQÏJPS ! t " ' " " ~~ ' LE GRAND PROCÈS I des deux colonels suisses Paris, 28 février, 20 h. 18. ZURICH. Le grand procès dit des colo- nels s'est ouvert dans la matinée, ce qui a amené autour du palais de justice -une 1< foule nombreuse. Le service d'ordre est im- pressionnant. Très peu de places ont été réservées au public et à la presse. Les con- a signes sont très sévères. p ZURICH. Le colonel Eggli est prévenu d'avoir communiqué, vers la mi-février 1915, aux deux attachés militaires d'une _ puissance belligérante des Bulletins quo- r tidiens de la section des renseignements \ de l'état-major général, destinés, par or- dre supérieur, à quel que* commandants ei aux officiers de l'administration suisse, spécialement énumérés. r Le colonel ' de Wtattemvyl est prévenu a d avoir donné pendant l'absence du co- d lan.el Eggli, communications de toutes les e parties du Bulletin de l'état-major à l'at- taché militaire du groupe sus-indiqué, qui g avait déjà reçu una partie de ce Bulletin sur l'ordre du colonel Ejfflt Les colonels Eggli et Wattenwyl sont ■enfin prévenus d'avoir communiqué à un d susdit attaché des documents étrangers d échangés entre les organes officiels de a l'étranger et ceux de la Suisse et des do- c cument.3 d'organes officiels en Suisse à z leur gouvernement c On procède ensuite à l'audition des pré- 1 venus. Sur la demande du président, le colonel Eggli explique l'organisation et c l'importance du service des renseigrue- i ruants. . i Répondant à des uuestions du prési- dent, le colonel Eggli déclare qu'il diri- geait la surveillance de l'espionnage étranger en Suisse. Il déclare encore que la section des renseignements travailla d'une façon indépendante. Le colonel de Wattenwyl, interrogé, dit i crue, pendant l'absence du colonel Eggli, i remarquant que les renseignements com- muniqués à l'attaché militaire autrichien n'étaient pas aussi complets que ceu; communiqués à l'attaché militaire alle- mand, il rétablit l'équilibre. L'audience est levée à midi et demi. Paris, 29 février, 0 h. 20. ZURICH. L'audience de l'après-midi a . été consacrée à des dépositions sur des ; dépèches chiffrées. On pense que le juge- ment sera rendu demain soir. Havas. I CITATIONS à l'Oi*dre de l'Armé© Les militaires, dont les noms suivent ] som cités à l'ordre de l'armée : Clavel (Georges), chef de bataillon au 8" bataillon de chasseurs : commandant un bataillon de chasseurs à l'entrée en cam- pagne, a fait preuve, à la tête de ce corps d'élite, des plus brillantes qualités de com- mandement, notamment le 23 août 1914, en dirigeant une vigoureuse contre-attaque à la baïonnette. Blessé en septembre aux tranchées do première ligne, est revenu sur le front à peine guéri ; a été glorieu- sement tué le 9 novembre 1914 à la tête de ses chasseurs. Visseau (Charles-Henri), second canon- nier servant au 61 ,J rég. d'artillerie, matri- cule 01149 : canonnier servant très énergi- que, d'un remarquable dévouement et d'une très belle tenue au feu. Très griève- ment blessé le 14 octobre 1915 par une gre- nade, a répondu à son capitaine qui se por- tait à son secours : « Soignez d'abord mes camarades blessés, je puis me panser moi- même. » Douté (Ernest), matricule 11301, soldat au 150" rég d'infanterie : excellent soldat,-a été blessé grièvement dans de boyau qui conduisait au- point de départ de l'attaquY le 25 septembre 1915. Jacquot, colonel commandant le 166* ré- giment d'infanterie : d'un sang-froid et j d'une bravoure superbes, a brillamment entraîné, le 25 août" 1914, son régiment en- ' gagé pour la première fo'is ; pris sous un feu violent, n'a cessé de diriger énergi- quement le combat que lorsqu'il a été mor- tellement atteint, d'une balle en plein front. Besnier (Georges), lieutenant de réserve au 3" régiment d'artillerie à pied : attitude remarquable sous le feu ; le 3 octobre 1915 a dirigé, sous un violent bombardement et sans vouloir s'abriter, le service d'une pièce à manœuvre extrêmemnet délicate et, par son exemple, a su obtenir de son ' personnel, dans ces circonstances diffici- | les, des résultats de tir excellents. Lejeune, adjudant au 366 e régiment d'in- fanterie : sous-officier brave et énergique. Le 25 août 1914, a commandé sa section avec intelligence et sang-froid. Blessé griè- vement au cours d'une vigoureuse contre- attaque, a refusé de se la'cser emporter par ses hommes qu'il a renvoyés au feu. Mort des suites de ses blessures. Bailly (Gaston), matricule 5604, sergent grenadier au ISS" rég. d'infanterie : com- mandant un groupe chargé d'une mission ' spéciale, lorj de l'attaque du 11 octobre, a ; magnifiquement entraîné sa troupe, fai- sant l'admiration de tous, et a parfaite- ' ment réussi à s'emparer d'un point impor- tant qui lui avait été donné comme objec- tif. Exemple superbe de calme et de sang- ' froid. Dorey (Albert-Joseph-Pierre), adjudant 1 au 158 e rég. d'infanterie : a, à l'attaque du 1 11 octobre, entraîné sa section à l'assaut d'une tranchée ennpmie, s'en est emparé et s'y est maintenu, malgré vie contre-attv i que menée à coups de grenades, au cours de laquelle il a été blessé grièvement, i Patin (Antoine-Marie!, sou«-lieutenant au 158* rég. d'infanterie : superbe officier de troupe qui, à l'attaque du 11 octobre, a - I donné une fois de plus la mesure de son i j courage et de son habileté en installant ses j sections de mitrailleuses sous le feu > I l'ennemi à des endroits particulièrement i [ bien choisis. Pontl;!"i(^ (Armand-Pierre), sou!s.M<n:ite. . nant au 237» rég. d'infanterie : atteint de § deux blessures gTaves, a dit à son chef de bataillon : « Savez sans crainte, nous tien- drons 'ci jwsij j'au djnjiir ;) . et n'a quitté ï soia cor * J i cm'nprts aToir eu la, certitude une la situation était bonne. Gillot (Eugène), li-mtenant E«I 237* ré*, d ■* ij ; - '• a et mortellement atteint « sn-ra rjnC rtlrtD-eaît, avec < plus grand. sa«ir frcvM et sm;e iin fen tri'; \ Ment le tu- La chasse russe continue au Caucase Paris, 55) février, 9 k Si Petrograd (officiel).— Feu mm lent as md-est de Fricdrichstad* Nous avons repoussé, au mmd de Boutchatche, une tentative ém V ennemi. 'si', nous continuons la poursuite de Un emprunt russe de 2milliards à 6 l.|2 ppiRonBAD, Le comité des Finance», réuni sous In présidence de M. Ht-urmor. * approuvé le projet d'un emprunt de guen» de deux milliards, à échéance de dix aua et au taux de D 3 /o» Cet emprunt jouira des mêmes avant»' Les Arméniens d'Athènes ATHÈNES. La communauté armémenna d'Athènes, réunie au Piréé, a céléhré une doxologie à l'occasion des victoires russe» au Caucase, puds elle a remis au minietr* de Russie, à destination du Tsar, un» adresse de félicitations et d'éternel atta- chement des Arméniens pour la liberté et la civilisation. Le ministre a remercie et affirmé M conviction que les armées russes réussiront rapidement à libérer pour toujours l'Ar- ménie investie. Havas. . + mi* -"* EN EGYPTE LONDRES (officiel). En Egypte, le gé- néral Luliin a dispersé des colonnes enne- mies au sud-est de Barrami. ESSAD-PACHA A NICE Paris. "7 février, 18 h. 35. ROME, Essad pacha a quitté la vlllç, allant à Nice y rejoindre sa femme. —■ Havas. LE PARLEMENT HONGROIS Paris, 29 février, 1 h. 1S. GLTVEVE. On mande de Biirinjiest. qm le Parlement s'est ajourné. Havas. Légion d'honneur Pour Chevalier : ' t •'' (Joseph-Georges-Lucien), cVf d'escadron territorial au 8 e rég. d'artillerie à pied : a toujours été noté comme officier supérieur très' vig'oureux,très instruit.d'une intelligence très vive et très cultivée. Dirige particulièrement avec zèle les services de .comptabilité et d'approvisionnement d'un grand parc d'artillerie. Bassignot (Edouard), chef d'escadron de réserve au 6" rég. d'artillerie à pied : a montré, au cours de la campagne, de belles qualités d'intelligence et d'activité aans l'exécution des travaux de défense d'un secteur dont il commande l'artillerie. Gautier (Joseph-Fructueux-Delphin-Sa- bin), chef d'escadron de réserve au 3 e rég. d'artillerie à pied : ancien officier supé- rieur de rartilleriecoloniale, ayant pris de bonne heure sa retraite. Distingué, coura- geux, dé\oué, a montré. de\ant l'ennemi, qu'il n'avait rien perdu de son énergie et de ses capacités techniques et militaires. Peschart d'Ambly (Alfred-Auguste-Alexan- dre), chef d'escadron de réserve a-u 62 e rég. d'artillerie : n'a cessé, depuis le début d* la campagne, d'apporter le plus grand lèla dans l'exécution "des devoirs de sen <-om- mandement. Est, venu au front sur sa de- mande étant dispensé de toute obligation militaire en raison de son âge et du temps passé en retraite. Wagner (Henii-Richard-Marie),chef d'es- cadion territorial, commissaire de gare : bon officier du service des chemins de fer, zéié et dévoué. Rend des services très ap- préciés. Kaeppelin (Joseph), sous-lieutenant ter- ritorial à titre temporaire au 269» rég. d'in- fanterie, L E compagnie : ancien adjudant engagé pour la durée de la guerre. Donne en toutes circonstances l'exemple du de- \oir, de l'énergie et du courage. (Croix de guerre.) Trojani (Pareras), lieutenant de réserve au 153° rég. d'infanterie : officier dévoué, que son âge et son état de santé auraient pu inciter à demander un poste à l'inté- rieur. A tenu néanmoins à venir au front et y est retourné une deuxième fois après une blessure grave reçue au mois de mai 1915. (Croix de guerre.) Feytis (Jean-Auguste), lieutenant territo- rial au 346° rég territorial d'infanterie : officier énergique, d'un dévouement à toute épreuve. Commande avec autorité. Orlandncci (Jean-Augustin), lieutenant territorial au 43 e rég. territorial d'infante- rie, 35 e compagnie : officier méritant par ses services avant et pendant la guerre. Labardin (Arnaud), capitaine de réserve I au 61 a bataillon de chasseurs à pied, 9* compagnie : excellent officier qui s'imnose à tous par son entrain et son énergie.Relie attitude au combat du 6 septembre 1914, il a été grièvement blessé. (Croix de guerre.) Greiveldingcr (Emile), lieutenant territo- rial au 44' réa territorial d'infanterie, compeernie : - méritent en raison de ses lonas et excellents services, de sa bles- sure et des citations qui lui ont été décer- nées. (A déjà reçu la Croix de cruerre.) (Gabriel-Eugène), lieutenant terri- » du 13" territorial d'infanterie : officier vigoureux et brava, titulaire de nombreuses campâ|rne<s, a pHi part à plusieurs actions sérieuses députe début de la guerre. » P#r#a4e (Pierre), cajutalpe de Bésew» à titre tctnnopnire eu 8S5 e réf. d'infentêrle: : très bon "oemmandant de compagnie, d'us zèle et d'un - etiaolu», sur laquât :. on peut compter en toutes elrc*TWtaïWB». I Rtawé triNj grilvsmirni m entraînant m, * cornpapnje à Vassaut (A déjà reçu 1* CftÊK fuerr»4

Transcript of v re r T'A GRANDE BATAILLE - kiosque-lorrain.fr · enfilade par nos mitrailleuses, tj plusieurs...

_ Î0366. EDITION UNIQUE Mercredi 1" Mars 1911,

10.37 JOURNAL RÉGIONAL QUOTIDIEN Directeur ; René MERCIER

ABONNEMENTS TROIS^OTS i .a MOIS i mm , on et Ad mi ni st ration Bureaux de Paris f*C : PUBLICIT*

■ • ■• *5a s » I j_ , 1^ L. pabîtdté eft «sçB8 » rA^ence H»Ï«S. 8, place de k Bonne, à f Agence John F. Joiw», f"'*''," ^IvioseBe. Mease, Vosges 8 > 10 > Faubourg Saint-Jean et Boulevard Mazagran Passage des Princea, 3l4f«.f»nb;xirg Montmartre. »«x bure»nx a« l'E»f ^pMkain, p»i«ge de* Priote», i P»ri». M"011, jV,..

rtcm«nts 5 * lî * I îi * ®9 I MAMPV , *97 Rue Richelieu, et 5 i/s. Boulevard<3e« ItaKeM ' dsas toute} les Agcnse», et « l'Est jlipùblteain, à Na«ey.

^uircs a spw ^ „ „j g » | 18 > [ 36 > \Jr !j IMAINCl •"' *

v

'

re

' ' j|

T'A" GRANDE BATAILLE IF sic

Autour de Doimumont, et dans la Woëvre au

^»-®. I cii

IEUKS ASSAUTS FOUS PARTOUT BRISÉS L I Liai

1" CCMMÎJNtÇlîÊ OFFICIEL ^ . |

£#i Belrique, nos. batteries ont <i i^U.-.rJf les organisations alle-mamfes. en face de Steenstraete. ti

Fin Ch&mvasne, dans la région û

f |fl /ermc sie Navarin (nord de t îrtaain ) l'ennemi a réussi à pênê- 0

toer oar un coup de main dans I gmelcmes éléments de notre ligne c'

avancée et de noire tranchée de

\ Dcns la région au nord de Ver-dan le bombardement a continué <] vmc intensité, surtout dans le sec- F feur «Ja cenfre ef vers notre droite, i

Ancvne tentative nouvelle sur

fficr. en fin de journée, les Aile' e tfWrtrfs c»nf ?e«fé à plusieurs repri- \ ses d'enlever le village de Douait- c mont, Lenrs efforts se sont brisés \ contre la résistance de nos trou-pe* que les assauts les plus fu- \

le» 'i::'fc esc moins vive sur les ; piifaaîr.'ï «?? nord du Village de

En Wolîtn a, î'ennemi a pris hier ]

puissantes à nous en déloger. 1

Plus an sud, tme attaque alié-nante contre Mar.hevlles a *com- * pièlement échoué. Notre artillerie i zontrebat ênerglquemcnt le boni- ' oardement ennemi sur tout l'en- '

Dam les Vosges, nous avem 1

rornsfcras plîïsisars cartonne- 1

■nsnfs r,-" ils dam la région du 1

Paria, 29 février, 0 h. 25. | ^Voiei le conTOiijTîirnîé officiel dm 28 fé-

«es et ed7r%vya%^rie ont execïzte *es tirs sur les voies d'accès de ennemi, en particulier dans \îa

'egion dn boh de Ckeppy. ^e matin, à la cote 285, nous

vens tait sauter une mine dont o&s avons occupé l'entonnoir. ttens la région au nord de Ver-

UTl> ' °ctwité des deux artilleries toujours très vive, sauf dans le eur a l ouest de la Meuse, où

j . tl?ncue un certain ralentisse-nt du bombardement ennemi.

zS ' Uiemands, au cours de la ieet ont fenfé plusieurs atia-Fwneues, qui ont ete rerou-

; es Par nos feux et par nos con-fÇ'Qtl&n-m»

A à? s J e 'ori «e Douaumont

mmsnf, nos troupes ont enga-tad v1 ' corps è corps avec Se*îv îajrej ^aï" a rejeté d'une l fin f »i°n*e on !t' avait réussi à

fi-*/1 J' ^C!î^ attaques sur Ene\°nt complètement échoué,

fax* aïne> nofre artillerie

LA~BATTÏÏ"'

I -X-T.-" - - . - . -■ ^ '•

| ^5-^ eton et ta er g I

1

■ ,

■Woëvre, du côté de MotaavlUe et de Elan- ils zée, où il vient d'entrer en contact avec ta: un^ détachement que nous avions du côté d'Etain,

« Dans cette direction, l'ennemi aurait encore moins de chance de succès. En ef- ve i'et, de très nombreuses réserves, quê nous Pl

avons dirigées vers le champ de bataille, s'< n'ont pas pu trouver place sur l'étroit f@

front. .L'ennemi n'aurait aucune position "P£

où déployer son artillerie sans être domi- 1l

née par nos canons des Hants-de-Meuse. àt « Toutes ces considérations doivent nous j m

dqnner confiance. »

Un témoin raconte l'attaque

La « Liberté », qui a vu plusieurs bîes- m* ses, évacués hier de Douaumont, rapporte ça d'émouvants détails sur les combats qui so

que contre-attaque qui nous permit de le le reprendre.

Un commandant notamment estime que If l'abandon provisoire de la position de ^ Douaumont fut une sage mesure, notre °f commandement voulant ménager ses trou- se

pes. Les abords du fort étaient devenus in- Pj

des rafales d'obus. A une résistance incer- m

taine, le général commandant en chef à <P Verdun préféra une retraite momentanée.- sê

Le repli s'exécuta dams un ordre par-iait. } eiiQnnt que !o gros des troupes^pxe-

Douaumont*\i(îs S^èrfrà^esrso^SâS n

par rartAiêriê, livraient des combats Y

achainés, luttant contre des troupes dix , fois supérieures, ne cédant le terrain que te

YV.>rl h nio^ pieu d ]>teu. Les Allemands, voyant notre retraite, P

Jh'eîit Tin suprêm© ^effort .pour enfoncer u' notre front, avant sa reconstitution com- ^E

I portunément, contre-attaquèrent, et cette I manoeuvre audacieuse réussit, comme sur ^ la Marne. u

I Bientôt, les Allemands étaient rejetes en

Tous les bîeseés, ajoute la « Liberté », j ont déclaré que les pertes allemandes sont ^ effroyables.

« Nous avions peine, a dit Van, à nom frayer un passage parmi les cadavres allemands, qui cou-vrent les pentes. (

<( Dans tin étroit ravin, pris en enfilade par nos mitrailleuses, tj plusieurs centaines d'Allemands restaient debout, appuyés les uns « centre les autres. ■»

« En un autre endroit, les corps allemands entassés formaient une \ harrière de pins • • . mètre .-;

hauteur. c « iVos emtemîs ont payé cher .

des succës momentanés dont ils i n'ont tiré aucun profit* »

Opinions allemandes 1 D'après la « Gazette de Cologne », l'of- (

; fensive sur Verdun marque la fin de la j guerre de tranchées, et la bataille va s'é-

( tendre sur d'autres points du front occi-dental.

Parlant des péripéties de la bataille de Verdun, la « Gazette de Francfort » écrit :

i « Pendant ces derniers jours, nos trou-i pes ont accompli des choses formidables, ■ car elles ont entrepris l'opération la plus j

difficile de toute cette guerre qui dure de-puis dix-neuf mois. Nos régiments ont dû

" constamment traverser, une mer de feu, ■ i aussi nos pertes sont-elles considérables. »

— (Agence 1' « Information ».)

CûIIEHAÏftES ITALIENS , ROME. — Les diverses phases de la ba-

1 taille de Verdun sont suivies, en Italie, . avec une véritable émotion ; chacun sent j

que la partie qui se joue, en ce moment, * devant la place forte française, peut être . grosse de conséquences, pon seulement

pour la France, mais pour tous les alliés. 0*n attend donc les détails de l'action avec

t impatience et de nombreuses colonnes de journaux, consacrées aux péripéties de la

" bataille, démontrent clairement l'intérêt ; que l'on porte ici aux opérations actuelles

Les communiqués français contribuent ' certainement à affermir la confiance très î grande que l'on possédait au début de la

bataille dans les mesures prises par l'état-major français.

I* Les résultats obtenus jusqu'ici par les ; Allemands, au prix de peites que 1 on sait ] " énormes, sont considérés comme hors de ■ B proportions avec les moyens employés. s L'élément surprise qui joue souvent un

rôle décisif dans les batailles, étant déor-'- mais éliminé, Les critiques militaires envi.

sa<rer.i. i?i r^y d^a opération» avec ui»o ounfiajice eniiëim

— Le colonel Barone consacre dans le u GSornais d'Itaiia » un long article à la

i bataille actuelle, dans lequel il répond à I ridée o«« les Allemands tentent à Veriun

una simple diwe • à ma&pwr un: âf Uon plus UIIODSC mr ua mottm pomi

« Leï AiieiRajsds, diWt, iflgnorent p«s ■- i !Vs ' movena da défeoa* accfiaitÉ-

I lés I.cii-" !*) front: al. - rcéwatî

un égal bonheur la manœuvre conduite T contre la- Russie quand les chemins de_ fer c 1

sieurs jours sur les troupes du tsar. « Verdun constitue la tôte septentrionale

du formidable barrage oriental des forti-fications de la France, dont les points prin-cipaux se trouvent à Beltort, Epinal, Toul, et -justement Verdun. />

» Les Allemands réussiront-ils dans leur y intention ? Nous le verrons bientôt, mais o les progrès accomplis jusqu'Ici et les pertes i trop graves subies permettent d'en douter, j

« Peut-être avant longtemps penseront-ils i d ils eux-mêmes que tant de sang versé méri-tait un résultat plus grand. »

— Du « Corner© d'Italra » : ** (t Le front français que les Allemands ri

veulent percer est resté jusqu'ici intact, yj puisqu'aucune solution de continuité ne s'est produite dans le repliement des dé- 1 fenseurs. De tout ce que nous savons, on ■peut déduire, pour le moment du moins, que l'offensive allemande est loin d'attein-dre le but pour lequel elle avait été com- « mencée. » I

L'topressîon en Amérique Le»« New-York Times » pose le principe

que les Allemands ne peuvent pas se per- c mettre une lutte d'usure contre les Fran- c çais parce que le temps et les ressources son^ en faveur des Français. L espoir aile* j .

les Allemands n'aient grandement changé \ leurs procédés, ils doivent dépenser actuel- j lement des vies humaines dans la propor- , tion de 5 Allemands pour 1 Français. Leur , offensive est une manifestation audacieu- t se, mais elle peut être une tentative déses- < péree. Il est clair pour le journal améri-cain que les Allemands jouent gros jeu, ; mais ils sont peut-être décidés à tout ris- ] quer ; pour eux un échec devant .Verdun j serait désastreux. ;

Sur le même sujet, 1' <t Evening Sun » i constate le calme de Paris et de Londres; pour ce journal, Verdun pourrait être en i

| ruines comme Ypres et tenir comme i Ypres à tenu. , ]

Le « New-York World » écrit que l'of- < fensive allemande a forcé les Français à < céder du terrain, mais qu'elle a été im-puissante à briser la, ligne principale de défense. La. victoire n'existe donc "pas. Il ' semble que le réel avantage consiste moins ; dans l'étendus du " territoire conquis que dans le chiffre des pertes subies. A moins

des pertes bien plus considérables que les leurs, le résultat sera négatif pour les Al-lemands.

Les Anglais les repoussent au sud du canal d Ypres Paris, 28 février 10 h. 20.

L ONDEES (officiel). — Nous avons repoussé une attaque au sud du canal d'Ypres à domines.

Activité réciproque de l'artillerie, dans les régions de Hylluch, d'Armentières et d'Ypres — Havae.

Lenrs vains eilorîs flans les Flandres AMSTERDAM — L' « Echo belge » dit que

les Allemands ont massé des troupes con-sidérables dans les Flandres. De l'artillerie et des renforts ne cessent d'arriver depuis décembre.

Les Allemands ont attaqué récemment jusqu'à dix-huit fois, le petit front 4de Steenstraete, sur le canal de Comines, au sud de la hauteur 160. Deux attaques seu-lement ont obtenu quelques succès, mais les pertes ont dû être- considérables et en les évalue à 17.000 hommes tués ou blessés.

Les Allemands ont établi à Schoonaerdo une usine pour la fabrication des gaz as-phyxiants.

LE HAVEE. -• Voici le communiqué belge : Bombardement réciproque d'une faible

intensité sur tout le front belge. — Havas.

T. S. F. suspecte sur la côte espagnole Paris, 28 février, 19 h. 12.

MADRID — Un fonctionnaire est parti dé-monter la station radiographique fonction-nant à San Feliu de Guinols, dans la pro-vince de Gérone. D'autres stations ont été saisies sur d'autres points. — Havas.

Le roi Yrétor-Emmannel sur le front ; GENÈVE. — Le correspondant de la ; « Sfcampa » à Lugano télégraphie l'extrait : suivant d'un article du correspondant du ; « Berliner Tageblatt » sur le front de Ti-

son zo : « Voici comment le roi tient la promesse

> qu'il a faite en ces termes : « Je dois être i où sont mes soldats. » Tous les jouis, le - I roi est sur le front, visite les troupes de

réserve et les hôpitaux où il distribue de s petits cadeaux et a un vocabulaire intaris-t ] sable de paroles d'encouragement. Il man-i i ge avec les soldats, s'assied à terre au mi-

lieu d'eux et cause avec eux jusqu'à la i brume.-

<c Certains soirs il ne rentre pas au quar-- tier général, et passe la nuit à Coi-mous t dans un bâtiment municmal : le matin, il

retourne parmi sm soldats. I,e roi d'Italie 5 veut-il se donner un jour rie songé ? Alors t il mom i Trieste, la ville qui attend >-t r i ■— —

* LcscIasseslïetîSenAlleftiafne s

, Paria, PP f:sv-ror. 20 h.

* I Havas.

Les bandits des eaux L de nouveau à l'œuvre

Paris, 28 février, 21 h. 10.

Washington. — On croit savoir ni que l'Allemagne maintient que les bâtiments armés, quelle que soit \ p, la nature de leur armement, seront J ^e

détruits sans avertissement. Selon une information privée de

Berlin, les commandants de sous- F marins ont reçu l'ordre de com- ^ mencer la nouvelle guerre sous- d marine, à minuit. — Havas.

»!

Mines ou torpilles FLESSIIXGIJE. — Le paquebot courrier j.

« Mecklembourg », allant d'Angleterre à p Flessingue, a. touché une mine et a coulé. ^ Xous lss p<iCî5cVrox\îi sont ss/uvés

DouvRîis. — Quarante-quatre cadavres s du « Maloja » ont été retrouvés. LONDRES. — Les journaux annoncent que e cent cinquante passagers du « Maloja » <-

ont été débarqués. é LONDRES — La compagnie Péninsulaire y

annonce que: soixanîe-quatre passagers, f. sur les cent dix-neuf qui étaient a boru du ^ « Maloja », ont été sauvés jusqu'ici et crue le nombre total des hommes sauvés, passa-gers et membres de l'équipage, atteint deux cent soixante. Le total des passagers , et membres de Téquipage était de quatre cent onze.

LONDRES — De Las Palmas au « Daily Mail )> : à Lorsque l'équipage allemand de prise est rentré de Ténériffe, après avoir § fait sauter le « Westbum », il a été aiTêté. ^ Il prétend que la destruction du navire est 1

due à un accident. c

LONKES. — Le vapeur « Trignac », allant de Nantes à Newcastle-, a coulé, vendredi. c

dans la mer du Nord, à la suite de deux ex- 1

plosions, qui ont coupé le navire en trois. 1

On croit que vingt-deux hommes d'équipage 1

et quatre passagers français, ainsi qu'un 1

LONDBES. — Le u Llovd » annonce que le vapeur russe « Petshenga » a coulé et qu'il

MARSEILLE. — Le paquebot « Duc-d'Au- i maie » est arrivé ce matin. Un sôus-marin < ennemi l'a poursuivi en cours de route, l'o- i bligeant à chercher un refuge pendant quelques heures. C'est cela qui a fait croire due ce paouebot avait été torpillé.— Havas.

I I ■ ' —-

A la Commission de l'armée va,

Paris, 28 février, 18 h. 12. jf

La commission sénatoriale de 1 armée a . approuvé le rapport de M. Gervais sur le j projet relatif à l'attribution du brevet ' d'état-major aux officiers des deux promo- 1 .fions présentes au moment de la mobilisa- (

tion à l'Ecole de guerre. La commission a désigné six délégués, !

MM. Miîliès-Lacroix, Jeanneney, Chérdn, : Debierre, Henry, Bérenger et de La Batut ;

i pour vérifier sur place, dans les services ; d'arrière de la zone des armées et de îa ; zone de l'intérieur, l'application de îa loi ' du 17 août 1916 sur l'utilisation des effec-tifs. — Havas. (

— — ————'—» i

GRÈVE EN ESPAGNE ; , mi , i, Paris, 28 février, 22 h. 15. \

VALEXOA (officiel). — La grève générale, j à l'exception des boulangers, a commencé ce matin les magasins sont fermés. Les autorités ont pris des mesures pour assu-rer l'ordre. — Havas.

L'abbé Wetterlé à Lyon LÏON. — Sous la présidence de M. Her- I

riot, sénateur et maire de Lyon, Tahbé Wetterlé a fait une conférence sur « l'Ai- i sace-Lorraine sous 1© joug allemand ».

Il y avait plus de 3.000 auditeurs. L'ora-teur a établi que la guerre est imputable exclusivement à l'Allemagne. Lesj Alsa,j ciens-Lorrains, malgré leur vif désir de redevenir Français, ne désiraient pas la guerre.

Seule, la réintégration pure.et simple des deux provinces, arrachées par la vio-lence et le mépris du droit, peut donner I satisfaction aux Alsaciens-Lorrains d'ori-gine — Havas-

La guerre civile en Chine PÉKIN, 24 février (retardée dans la trans-

mission). — Par suite de la révolte du Yunnan, l'accession de Youan-Chi-Kaï au trône est officiellement ajournée.

Les milieux gouvernementaux conti-nuent à manifester leur confiance dans le prompt écrasement de la révolte. Aucun engagement sérieux n'est attendu à l'ouest du Yang-Tsé_ avant que les trou-pes du nord ne soient a rrivées à la fron-tière méridionale du Se-'l chouen, du Hou-iian et du Kouei-Tchéou.

Les rebelles ont fait des incursions au delà d© la frontière du Hounan et du Kouei-Tchéou, sans toutefois prendre con-tact avec les troupes du gouvernement D'ailleurs, les troupes combinées du Kouang-Toung et du Kouang-Si, station-nées à Poseh, manquent encore d© train des équipages pour leurs approvisionne-ments.

Les troupes du gm^mmmr%mt ont n-poussé les rebelles au sud de Chl-Kang, à 50 milles dut sud de Tchoung-Iîing.

Quelques petits engagements au sud de ! Lou-Tcîiéou, ont tourné à l'avantage du j gouvernement.

- i «a B<t~ Tchonen dapuis que 1RS Yuaruinais ont été refoulé» Tm -

\ est en vente à NICE | f 5 -•-=;• ■•• f «tara se I«ss ls ÎOSQÏJPS ! t " ' " " ~~ '

LE GRAND PROCÈS I des deux colonels suisses

Paris, 28 février, 20 h. 18. ZURICH. — Le grand procès dit des colo-

nels s'est ouvert dans la matinée, ce qui a amené autour du palais de justice -une 1< foule nombreuse. Le service d'ordre est im-pressionnant. Très peu de places ont été réservées au public et à la presse. Les con- a signes sont très sévères. p

ZURICH. — Le colonel Eggli est prévenu d'avoir communiqué, vers la mi-février 1915, aux deux attachés militaires d'une _ puissance belligérante des Bulletins quo- r tidiens de la section des renseignements \ de l'état-major général, destinés, par or-dre supérieur, à quel que* commandants ei aux officiers de l'administration suisse, spécialement énumérés. r

Le colonel ' de Wtattemvyl est prévenu a d avoir donné pendant l'absence du co- d lan.el Eggli, communications de toutes les e parties du Bulletin de l'état-major à l'at-taché militaire du groupe sus-indiqué, qui g avait déjà reçu una partie de ce Bulletin sur l'ordre du colonel Ejfflt

Les colonels Eggli et Wattenwyl sont ■enfin prévenus d'avoir communiqué à un d susdit attaché des documents étrangers d échangés entre les organes officiels de a l'étranger et ceux de la Suisse et des do- c cument.3 d'organes officiels en Suisse à z leur gouvernement c

On procède ensuite à l'audition des pré- 1 venus. Sur la demande du président, le colonel Eggli explique l'organisation et c l'importance du service des renseigrue- i ruants. . i

Répondant à des uuestions du prési-dent, le colonel Eggli déclare qu'il diri-geait la surveillance de l'espionnage étranger en Suisse. Il déclare encore que la section des renseignements travailla d'une façon indépendante.

Le colonel de Wattenwyl, interrogé, dit i crue, pendant l'absence du colonel Eggli, i remarquant que les renseignements com-muniqués à l'attaché militaire autrichien n'étaient pas aussi complets que ceu; communiqués à l'attaché militaire alle-mand, il rétablit l'équilibre.

L'audience est levée à midi et demi. Paris, 29 février, 0 h. 20.

ZURICH. — L'audience de l'après-midi a . été consacrée à des dépositions sur des ; dépèches chiffrées. On pense que le juge-ment sera rendu demain soir. — Havas. I

CITATIONS à l'Oi*dre de l'Armé© Les militaires, dont les noms suivent

] som cités à l'ordre de l'armée : Clavel (Georges), chef de bataillon au 8"

bataillon de chasseurs : commandant un bataillon de chasseurs à l'entrée en cam-pagne, a fait preuve, à la tête de ce corps d'élite, des plus brillantes qualités de com-mandement, notamment le 23 août 1914, en dirigeant une vigoureuse contre-attaque à la baïonnette. Blessé en septembre aux tranchées do première ligne, est revenu sur le front à peine guéri ; a été glorieu-sement tué le 9 novembre 1914 à la tête de ses chasseurs.

Visseau (Charles-Henri), second canon-nier servant au 61,J rég. d'artillerie, matri-cule 01149 : canonnier servant très énergi-que, d'un remarquable dévouement et d'une très belle tenue au feu. Très griève-ment blessé le 14 octobre 1915 par une gre-nade, a répondu à son capitaine qui se por-tait à son secours : « Soignez d'abord mes camarades blessés, je puis me panser moi-même. »

Douté (Ernest), matricule 11301, soldat au 150" rég d'infanterie : excellent soldat,-a été blessé grièvement dans de boyau qui conduisait au- point de départ de l'attaquY le 25 septembre 1915.

Jacquot, colonel commandant le 166* ré-giment d'infanterie : d'un sang-froid et

j d'une bravoure superbes, a brillamment entraîné, le 25 août" 1914, son régiment en-

' gagé pour la première fo'is ; pris sous un feu violent, n'a cessé de diriger énergi-quement le combat que lorsqu'il a été mor-tellement atteint, d'une balle en plein front.

Besnier (Georges), lieutenant de réserve au 3" régiment d'artillerie à pied : attitude remarquable sous le feu ; le 3 octobre 1915 a dirigé, sous un violent bombardement et sans vouloir s'abriter, le service d'une pièce à manœuvre extrêmemnet délicate et, par son exemple, a su obtenir de son

' personnel, dans ces circonstances diffici-| les, des résultats de tir excellents.

Lejeune, adjudant au 366e régiment d'in-fanterie : sous-officier brave et énergique. Le 25 août 1914, a commandé sa section avec intelligence et sang-froid. Blessé griè-vement au cours d'une vigoureuse contre-attaque, a refusé de se la'cser emporter par ses hommes qu'il a renvoyés au feu. Mort des suites de ses blessures.

Bailly (Gaston), matricule 5604, sergent grenadier au ISS" rég. d'infanterie : com-mandant un groupe chargé d'une mission

' spéciale, lorj de l'attaque du 11 octobre, a ; magnifiquement entraîné sa troupe, fai-■ sant l'admiration de tous, et a parfaite-' ment réussi à s'emparer d'un point impor-

tant qui lui avait été donné comme objec-tif. Exemple superbe de calme et de sang-

' froid. Dorey (Albert-Joseph-Pierre), adjudant

1 au 158e rég. d'infanterie : a, à l'attaque du 1 11 octobre, entraîné sa section à l'assaut ■ d'une tranchée ennpmie, s'en est emparé et

s'y est maintenu, malgré vie contre-attv i que menée à coups de grenades, au cours • de laquelle il a été blessé grièvement, i Patin (Antoine-Marie!, sou«-lieutenant

au 158* rég. d'infanterie : superbe officier de troupe qui, à l'attaque du 11 octobre, a

- I donné une fois de plus la mesure de son i j courage et de son habileté en installant ses

j sections de mitrailleuses sous le feu > I l'ennemi à des endroits particulièrement i [ bien choisis.

Pontl;!"i(^ (Armand-Pierre), sou!s.M<n:ite. . nant au 237» rég. d'infanterie : atteint de § deux blessures gTaves, a dit à son chef de

bataillon : « Savez sans crainte, nous tien-drons 'ci jwsij j'au djnjiir ;). et n'a quitté

ï soia cor * J i IÎ cm'nprts aToir eu la, certitude une la situation était bonne.

Gillot (Eugène), li-mtenant E«I 237* ré*, d ■* ij ; - '• a et mortellement atteint « sn-ra rjnC rtlrtD-eaît, avec < plus grand. sa«ir frcvM et sm;e iin fen tri'; \ Ment le tu-

La chasse russe continue au Caucase

Paris, 55) février, 9 k Si Petrograd (officiel).— Feu mm

lent as md-est de Fricdrichstad* Nous avons repoussé, au mmd

de Boutchatche, une tentative ém V ennemi.

■ 'si', nous continuons la poursuite de

Un emprunt russe de 2milliards à 6 l.|2

ppiRonBAD, — Le comité des Finance», réuni sous In présidence de M. Ht-urmor. * approuvé le projet d'un emprunt de guen» de deux milliards, à échéance de dix aua et au taux de D 3 /o»

Cet emprunt jouira des mêmes avant»'

Les Arméniens d'Athènes ATHÈNES. — La communauté armémenna

d'Athènes, réunie au Piréé, a céléhré une doxologie à l'occasion des victoires russe» au Caucase, puds elle a remis au minietr* de Russie, à destination du Tsar, un» adresse de félicitations et d'éternel atta-chement des Arméniens pour la liberté et la civilisation.

Le ministre a remercie et affirmé M conviction que les armées russes réussiront rapidement à libérer pour toujours l'Ar-ménie investie. — Havas.

—. + mi* —-— "*

EN EGYPTE

LONDRES (officiel). — En Egypte, le gé-néral Luliin a dispersé des colonnes enne-mies au sud-est de Barrami.

ESSAD-PACHA A NICE

Paris. "7 février, 18 h. 35. ROME, — Essad pacha a quitté la vlllç,

allant à Nice y rejoindre sa femme. —■ Havas.

LE PARLEMENT HONGROIS

Paris, 29 février, 1 h. 1S. GLTVEVE. — On mande de Biirinjiest. qm

le Parlement s'est ajourné. — Havas.

Légion d'honneur Pour Chevalier :

' t • •'' (Joseph-Georges-Lucien), cVf d'escadron territorial au 8e rég. d'artillerie à pied : a toujours été noté comme officier supérieur très' vig'oureux,très instruit.d'une intelligence très vive et très cultivée. Dirige particulièrement avec zèle les services de

.comptabilité et d'approvisionnement d'un grand parc d'artillerie.

Bassignot (Edouard), chef d'escadron de réserve au 6" rég. d'artillerie à pied : a montré, au cours de la campagne, de belles qualités d'intelligence et d'activité aans l'exécution des travaux de défense d'un secteur dont il commande l'artillerie.

Gautier (Joseph-Fructueux-Delphin-Sa-bin), chef d'escadron de réserve au 3e rég. d'artillerie à pied : ancien officier supé-rieur de rartilleriecoloniale, ayant pris de bonne heure sa retraite. Distingué, coura-geux, dé\oué, a montré. de\ant l'ennemi, qu'il n'avait rien perdu de son énergie et de ses capacités techniques et militaires. Peschart d'Ambly (Alfred-Auguste-Alexan-

dre), chef d'escadron de réserve a-u 62e rég. d'artillerie : n'a cessé, depuis le début d* la campagne, d'apporter le plus grand lèla dans l'exécution "des devoirs de sen <-om-mandement. Est, venu au front sur sa de-mande étant dispensé de toute obligation militaire en raison de son âge et du temps passé en retraite.

Wagner (Henii-Richard-Marie),chef d'es-cadion territorial, commissaire de gare : bon officier du service des chemins de fer, zéié et dévoué. Rend des services très ap-préciés.

Kaeppelin (Joseph), sous-lieutenant ter-ritorial à titre temporaire au 269» rég. d'in-fanterie, LE compagnie : ancien adjudant engagé pour la durée de la guerre. Donne en toutes circonstances l'exemple du de-\oir, de l'énergie et du courage. (Croix de guerre.)

Trojani (Pareras), lieutenant de réserve au 153° rég. d'infanterie : officier dévoué, que son âge et son état de santé auraient pu inciter à demander un poste à l'inté-rieur. A tenu néanmoins à venir au front et y est retourné une deuxième fois après une blessure grave reçue au mois de mai 1915. (Croix de guerre.)

Feytis (Jean-Auguste), lieutenant territo-rial au 346° rég territorial d'infanterie : officier énergique, d'un dévouement à toute épreuve. Commande avec autorité.

Orlandncci (Jean-Augustin), lieutenant territorial au 43e rég. territorial d'infante-rie, 35e compagnie : officier méritant par ses services avant et pendant la guerre.

Labardin (Arnaud), capitaine de réserve I au 61a bataillon de chasseurs à pied, 9*

compagnie : excellent officier qui s'imnose à tous par son entrain et son énergie.Relie attitude au combat du 6 septembre 1914, où il a été grièvement blessé. (Croix de guerre.)

Greiveldingcr (Emile), lieutenant territo-rial au 44' réa territorial d'infanterie, t» compeernie : - méritent en raison de ses lonas et excellents services, de sa bles-sure et des citations qui lui ont été décer-nées. (A déjà reçu la Croix de cruerre.)

• (Gabriel-Eugène), lieutenant terri-» du 13" territorial

d'infanterie : officier vigoureux et brava, titulaire de nombreuses campâ|rne<s, a pHi part à plusieurs actions sérieuses députe

• l« début de la guerre. » P#r#a4e (Pierre), cajutalpe de Bésew» à

titre tctnnopnire eu 8S5e réf. d'infentêrle: : très bon "oemmandant de compagnie, d'us zèle et d'un - etiaolu», sur laquât

:. on peut compter en toutes elrc*TWtaïWB». I Rtawé triNj grilvsmirni m entraînant m, * cornpapnje à Vassaut (A déjà reçu 1* CftÊK

4» fuerr»4

Médaille militaire

Paradis Antoine, nxatrteoSe QG273, chas-seur MI l>atirUlon de tnaaseura, y* COUÎ-Bttgnïe : Je 20 anùt 3915, étant an s^tinell* dons une tranchée do première ligne, est resté- à son poste sous un bombardement violent et a été grièvement blessé. Amputé de la cuisse droite.

Cambrca Jean-Louis, matricule 05224, chasseur au 50» bataillon de chasseurs, ?* compagnie : soldat d'un moral bien trempé et pie.n d'entrain. A été grièvement blessé en marchant un des premiers dé sa section à l'attaque d'une tranchée. ;Désaruicuia-tïon du pied droit,

Guvoïîût Bominierire-Erncst, matricule Bfe.feflasseàr au 50» bataillon de chasseurs, 9* compagnie : chasseur- très brave et très énergique. Grièvement blessé à son poste de guetteur sous un feu extrêmement vio-lent. A perdu complètement la vue.

Antoine Albert-Alfred, matricule 0139, chasseur au 10e bataillon dè chasseurs à pied : brave et courageux soldat. Griève-ment blessé le 25 août 1914 au cours d'une charge à la baïonnette. Ankylose de Pé-pAule et au membre inférieur droits.

Monsieur Gaston, chasseur au 60e ba-taillon de ehasseurs, 9e compagnie : brave et courageux chasseur. Grièvement blessé à son poste le 2 mars 1W5. Perte de la vi-sion de l'œil droit.

Ambrpslni Louis, soldat au 69* régi-ment d'infanterie, 12» compagnie : soldat d'un calme et d'un sang-froid remarquâ-mes, ayant eu une conduite irréprochable an fsfl. Grièvement blessé le 6 septembre 191 î. A peadu l'œil droit.

Perrln (Gabriel), matricule 9594, caporal AU 69" rég. d'infanterie, 12e compagnie : très bon caporal, énergique et courageux. Très grièvement blessé à son poste de com-bat te 27 novembre 1915, a été amputé de la jambe gauche.

Martin (Gaston), matricule 9935, soldat au 158* rég. d'infanterie : brave soldat qui à été grièvement blessé à son poste de com-bat le 19 octobre 1915. Ampute de la jambe gauche.

Delatnotte (Charles), caporal au 146* ré-giment d'infanterie : très bon caporal qui a été blessé de plusieurs balles, le 20 août 1914, alors qu'il était aux avant-postes. Am-puté de la, cuisse gauche.

Tuloup (Eugène), matricule 11043, soldat au 69* rég. d'infanterie, 12e compagnie : soldat d'un dévouement et d'un courage ab-solus. Le 28 novembre 1915 s'est offert spon-tanément four déplacer une bombe enne-mie non éclatée qui constituait un danger immédiat peur sa* section. Très grièvement blessé par l'explosion de ce projectile, a été ojwButè du bras droit et a perdu les deux yetix.

Hoy (Benoît), matricule 945, soldat au 20" rég. d'infanterie, 11e compagnie : a fait preuve de l.eaucoup de courage et d'éner-gie. Blessé le 31 octobre 1915 au cours d'un bombardement violent. Amputé de la cuisse droite.

Morin (Marie), matricule 4625, soldat au 168' rég. d'infanterie, 4" compagnie : très bon soldai, a donné en maintes circonstan-ces des preuves de son courage et de son dévouement. Blessé grièvement Sans la tranchée le 23 septembre 1915. Amputé de 3a jambe gafiehè*

Cofny (iOlbert), matricule 010665. caporal -au 366e rég. d'infanterie : sur le front de-puis le début de la campagne, n'a cessé de faire preuve d'entrain, d'énergie et de dé-vouement- A été très grièvement blessé le 6 novembre 1915.

Druene (Marcel-Jules), matricule 017752. caporal au 164e d'infanterie : gradé d'un ex-cellent esprit et d'un réel courage.Très griè-vement b>s?é le 22 novembre 1915 alors qu'il surveillait un travail d'organisation.

Plomion (Charles-Louis-Pierreî,matricule 242$, soldat a,u 164* réf. d'infanterie : bon soldat. Blessé très grièvement le 19 novem-bre 1915 dans la tranchée, alors qu'il' trans-mettait, les renseignements du guetteur.

Gauche (Albert-Lucien), matricule 5199, Boldat au 164e rég. d'infanterie : soldat d'un dévouement absolu et plein de courage. A été grièvement blessé le 21 novembre 1915 à son poste de sentinelle, dans les tran-chées au cours d'un violent bombardement. Amputé d'u nmembre.

Degasne (Louis), soldat au 69" rég. d'in-fanterie, 2e compagnie, excellent 'soldat, très coura«fcux. Blessé grièvement le 23 no-vembre 1915,alors qu'il aidait à la prépara-tion d'une attaque Amputé de la cuisse ga.uche.

/Passerien (Jean*), matricule 4779, chas-seur au Î0» (iataflon de chasseurs : chas-seur brave et dévoué. Blessé grièvement, en fairaït vaillamment son devoir. Amputé de la jateille gauehe.

LïètçÉ (M««îa), matricule 1686, caporal au 164* rég. d'infanterie : a fait preuve, au c*urs do la, campagne, de belles qualités do dévouement et d'énergie. A été très griève-ment blessé le 2f novembre 1915. Amputé de la cuisse gauche.

Lelfup (Gustave-Henri), matricule 5113, soldai au 164* rég. «l'infanterie : excellent soldat, très courageux. Blessé très griève-ment à s»n poste de guetteur à la tranchée de première ligne le 6 novembre 1915.

Beltoise (Joseph), seldat au 131" rég. d'in-fanterie : à la suite de l'explosion d'une aine ennemie, fit preuve du plus grand sang-freitf «t du plus grand mépris du dan-gper en eontinuant à travailler sur la lèvre de l'entennoir, malgré un violent bomkar-derrwnt. Très grièvement blessé le 28 no-vembre 1915 par une bombe au cours de l"aeM«a. Amputé de la cuisse gauche.

Bibollet (Léon), matricule 101, chasseur su 31e bata.jJlon de chasseurs : excellent chasseur. Guetteur dans une tranchée de première ligne, a été grièvement blessé le 25 «ovembre 1915 d'un éclat *e torpille au couda droit Amputé du bras.

Bateau CA11»«rt',, matricule 559, chaSseur m SI* bataillon d» chasseurs à pied : chas-seur plein d'entrain et d'une grande éner-gie Très fTiévement blessé le 23 septembre 1915. Amputé de la jambe droite.

Cb«Tsn (Heiui-Paul). matricule 1152, sol-dat de p» classe a.u 164" réf. d'infanterie, 7" compagnie : a tenjeurs donné l'exemple du dév*ue»«t et *u courage. Btessé le 6 avril 1915, a été atteint une deuxième fois, le 25 novembre, d'une blessure grave.

Mathieu (Georges-AJeïandtre), matricule 014*10, deuriême canonnler servant au 60* rég. dartimerite de campagne, 28e batte-rie .* excellent soldat, courageux, dévoué, froid et calme sons le feu. A" été griève-ment blessé le 24 mai 1915 à, son poste d« tireur. Malgré fa gravité de sa blessure, n'a proféré aucune plainte et n'a exprimé que le regret ete ne plus pouvoir servir la France. Enueléation de Pœt] droit.

Keyroud (Lonxs-Joséph-Antoine), chas-seur an 15" bataillon de chasseurs, 5e com-pagnie, matricule 019T8 : chasseur très courageux. Etant blessé î© 14 juin 1915, à l'attaque do blocEhaus ennemis, a contri-bué à maintesir l'ordre dans son eseoTmde dont le espéra,] venait d'être blessé, en fai-sant preuve du plus grand sang-froid et Me cessant d'encourager se» camarades, malgré sa blessure. Ampute de la cuisse droite.

Jtmiard Philibert, chasseur au 15* ba-taillon d* chasseurs, 4" compagnie, ma tri-ent» 469i : jeune chasseur très courageux. Le 27 juillet 1915, s'est élancé bravement à l'attaque des positions ennemies. Blessé grièvement pendant l'action ; a été amputé de; la cuisse droite.

Lepin Henri-Antoine, caporal au 15e ba-taillon de chasseurs, 4" compagnie, matri-cule 3850 : caporal très courageux, s'est toujours distingué depuis le début de la. campagne. Grièvement blessé à l'attaque, te 11 septembre 1915. Amputé de l'épaule gauche.

L'AVIATEUR Il mcmlîit, il montait ton jours... C'était »ur le déclin «lu joui ; 11 avniî pris comme une icgle

. De. dépasser le champ d» l'aigle... Et perdu dans l'immetrtité, Il était bien senl I... Isolé !...

H avait sTiif»![; pat de!)i les nuages. Car tien ne l'attelait ; il avait du couiage. • Le eewnge du jeune, ayant en soi la foi, Qjt vous fait accomplit un impossible exploit. Aussi sa renommée allant de pioche en proche On l'avait aurr.omtts le desttuctent de Boche. Mille mètres plus haut il fouilla l'hotizon ;

j Alors son caeur bondil bien plus que de raison. Deux points neits au lointain, deux taube» sont en vue... Le destin lui devait c;tta proie attendue... Dana sa barbe naissante il en rit en enfant... Ce he"ios redouté compte au plus vingt-trois ans. Il ptit de la hauteur pour attaquer les Boches... Se voyant deux contre un, an plus vite ils approchent. Ce lut tin beau combat : ainsi deux éperviers, Atlaeiuant dans les airs l'aigle au regard altier I

i Ils croyaient le tenir. Mais sous cette jeunesse j C'est un cœur de lion qui battait là sans cesse!... | *II entraine après lui les Boches dans les air».

En fuite il en mit un ; puis changeant de revêts. Ce fut à bout portant qu'il envoie sa mitraille j Qui le fit moitié aiors sur le champ de bataille I Car le taube bandit descend en tournoyant. Puis, en loques, sur terre il vient s'applatissaiit. Allons, dit le héros, ici je dois admettre • Qne c'est cinq au tableau qu'il me faudra donc mettre. Le nombre était de cinq. Le jeune aviateur. Au sixième songeait pour «on tableau d'honnenr.

i Ainsi dans l'avion k fleur de héros pousse, I Outil des plus Français, car la peut il tepouise... : Si le courage un jour s'en allait... par bonheur

On le retrouverait chez un aviateur !... Du courage il en faut, cat dans cette phalange On ne peut au public jamais donner le change !... Lorsque l'on est perdu dedans l'immensité, II faut compter sur »oi, sans qu'on soit assisté.

,; Honneur à l'avion I A celui qni dirige. i Car courage et sang-froid sont des lois qu'il exige I.» t Puis l'aviateur Va vers un but toujours beau, : L'amour de ia Patrie et l'honneur du Drapeau f...

| Février 1916. L. THIRIOT Ancien franc-tireur de 1870.

ARRÊTE probant tes mmm$ le cloches et

ïtmflm des sirènes inéasîrisiles Le maire de la ville de Nancy, Vu la loi du 5 avril 1854, et, notamment,

l'article 91 ; -V Vu l'arrêté municipal du 17 janvier 1916,

relatif aux sonneries de cloches ; j Attendu que, dorénavant, les avertisse-i ment», en cas de bombardement, seront ; donnés au moven de cinq sirènes placées en différents points de la ville ; que, pour évi-ter toute confusion, il convient de modifier et de compléter l'arrêté sus-visé ;

Arrête : .Article premier. — L'arrêté municipal du

j 17 janvier 1916 est modifié et complété de la ; manière suivante :

Toutes les sonneries de cloches, y com-pris celles effectuées dans certains étabîis-

[ sements, pour le service intérieur, sont rn-' terdites à Nancy.

Exception est faite pour les sonneries j d'enterrements,strictement limitées è, celles qui acoompa.gnent l'entrée du corps à l'é-

i glise et le départ pour le cimetière, j Les sonneries annonçant les heures aux-

quelles les habitants doivent pourvoir au I balayage de la voie publique sont suppri-mées jusqu'à nouvel ordre.

Est également prohibé l'emploi des sirè-nes et tles sifflet* avertisseurs dans les éta-blissements industriels ou les manufac-tures de Nancy.

Art. 2 — Ai: le commissaire central de polies est chargé d'assurer l'exécution du présent arrêté, qui sera publié et affiché.

Nancy, le 28 février 1916. Le maire, G. SIMON.

* .• 'M \ Avertissements en cas de bombardements

Le maire de la ville de Nancy a l'hon-neur d'informer fetf hal4te.n4p qtie 'les avertissements, en cas de bombardements, devant être donnés au moyen de cinq si-rènes placées en différents points de la ville, des essais seront effectués le mardi 29# février 1916, à 4 heures de l'après-midi.

Un avis, qui paraîtra le lendemain, fera connaître les différents modes d'avertisse-ment.

Nancv, le 28 février 1916. Le maire, G. SIMON.

Amicale laïque des instituteurs de Mettrthe~et-Moselie

Comité central

Les membres du comité sont Invités à se réunir le jeudi 2 mars, à 9 heures et de-mie du matin, Brasserie de la Poste, rus des Dominicains. La séance est publique.

Une imprudence Dimanche, vers trois heures de 1 après-

midii, M. François Cherrier, âgé de 48 ans, demeurant rue Vayringe, 37, qui se trou-vait dans le tramway de Cha.mpigne.uMes, voulut descendre à Maséville devant î'ex-braeserie Michaut Au lieu d'attendre l'ar-rêt de îa veitare, il sauta alors qu'elle était en marche. Ayant mal calculé son élan, il resta accroché et fut traîné sur urne certaine longueur.

Les voyageurs témoins de l'accident firent arrêter le car et M. Cherrier, qui était grièvement blessé aux genoux et aux mains, fut transporté dans une maison veisine où la voiture d'ambulance des sa-peurs-pompiers vint le chercher pour le faire transporter à l'hôpital.

Une corniche dangereuse Dimanche, vers deux heures de l'après-

miefi, un énorme morceau de pierre s'est détaché do la corniche de la toiture, rue Saint-Georges, n» 14, à Nancv, et est tombé sur le trottoir. Comme la pierre de taille s'effritait, des mesures de préservation ont été prises.

AVIS MORTUAÎRE m—™""

Vous êtes prié d'assister aux convoi fu-nèbre, serviee et eeterrement d»

( IifiemclMIe SspnîSrMîiis TEifflM \ iéeédéo le Ti mars 1911, dans «a 7T* aamée, I munie des sacmmeats rie l'Earlise. tmi au-! raat lieu le mwaredi 1" mars, à bi'it hea-i res du matfn, en rëg!i.«e Sai«tf.-Vj«#c«!.

Saint-Fiaere, sa partisse, et, de là su cime-tière de Prévffle ©û aura lieu l'inhumation.

| De la part de sa famille et de ses amis. Les Marnes sent priées de se rendre dlrec-

> tement à l'église.

( Maison mortuaire ; 86, quai Claude-le-i Lorrain.

En raison des circonstances, i! ne sera pa» envoyé rje lettrts de faire part.

■iimniiaii m ii i r ii IIHIWI—WI —■ustnmiiiMH i i nu ■ IMII

AVIS MORTUAIRE

Monsieur BTËQUERT Léon, employé au ' Parc à fourrages ; Madatoé et Monsieur • HENPY, retraité de, l'Octroi de Nancy ; Madame veuve STËQtJERT ; les Famil-les'STÊ0TJERT, HENRY, RTSTER, BOU-LE, SCîlYVAPiTZ, GIRARDIN et ROBERT,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame STÉQUERT Née Louise HENRY

leur épouse, fille, belle-fille, belle-sœur et ! tante, décédée à Nancy, le 27 février 1916, dans sa 29" année, munie des Sacrements de l'Eglise.

Et vous prient d'assister aux convoi, ser-vice et enterrement qui auront lieu le 29 courant, à 9 heures et demie du matin, en l'église de Notre-Danic-dc-Lourde, sa pa-roisse, et de là au cimetière du Sud, où se fera l'inhumation.

Maison mortuaire : 115, rue du Sergent-Blandan.

Il ne sera pas envoyé de lettres de faire-part, te présonî avis en tenant lieu.

I ' m ri I I ■ I II IHIMIIilllli HiMÉWimiH II I IIIHIIIHUH—IIWI

AVIS MOnTUASHS

• Monsieur Félix MOUTARDE, soldat au 41" territorial ; Messiuers Gustave et René MOUTARDE ; Monsieur et Madame BU3-SIERE, née BOUDET ; les Familles MOU-TARDE, CHAUMETON, BOUDET, BATTU, les Frères DANCELME, entrepreneurs à Nancy,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Félicie MOUTARDE Née BUSSTERE

décédée à Nancy, rue de Mon-Désert, 157, dans sa 35* année, munie des Sacrements de l'Eglise, leur épouse, mère, fille belle-sœur, nièce et co-osine.

Et vous prient d'assister aux Convoi fu-nèbre et Enterrement qui auront lieu le mardi 29 février, à 3 heures et demie, en l'Eglise Saint-Pierre, et de là au cimetière du Sud où se fera l'inhumation.

On se réunira à l'église.

AVIS MORTUAIRE

| Monsieur VIDEMONT et Madame, née COULAUD, et leurs Enfants ; Mademoi-selle Héloïs© COULAUD ; Madame veuve PAWLOWSKI, née COULAUD ; les Famil-les COULAUD, FENCHE, CHORVAC, BERTRAND et BOILEAU,

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Pierre COULAUD i *!>oS«si Ceïffeur

leur père, beau-pèï-e, T-and-père, gendre, I frère, beau-frère, oncle et cousin, décédé à Naney, le 28 février 1916, dans sa 82° ! année, muni des Sacrements de l'Eglise, j

Et vous prient d'assister aux Convoi fi> j nèbre et Enterrement qui auront lieu le j mercredi 1" mars 1916, à 4 heures et demie !

i du soir, en l'église Saint-Epvre, sa p'arols-| se, et de là au cimetière de Préville, où se ! fera T inhumation.

Pries BÏSÎJ peur Lnî ! I Maison mortuaire : rue Saint-Eovre 1.

fi m tara pua »nv«yé MUMI «% f«îs-e- "-■ ' part, (e yré«om «vis m tenant n«u.

A> i -■ rUAIIIB

Monsieur et Madame Euarène VOELC- ! KEL.

Mademoiselle Mélanis VOELCKEL, j Monsieur fet Madame Charles IPPEN-| SEN, j Monsieur et Madame Henri LUDWTG | Monsieur et Madame Pierre HOLLIER-

LAROUSSE et leurs enfants, Monsieur et Madame Gabriel COGNACO

et ieurs enfants, Monsieur et Madame Jacques MOREAU

et leur fille, Monsieur et Madame Charles MAGNIL-

LA1' et leur fils,

Ont l'honneur de vous faire part de la I perte cruelle qu'ils viennent d'énrouvér en i la personne de

fitâm \?8irv9 GyîHâums WOELCKEL Kèû Boretha WEBER

leur mère, belle-mère, grand'mère et arrière-ifrand'mère

decédée à Nancy, rua de Cronstadt, 43 dans sa 82" année

Et vwus prient d'assister aux con-voi funèbre et enterrement, qui auront lieu le mercredi 1" mars, à 4 heures et demie du soir, au cimetière de Préville. Maison mortuaire : 43, rue de Cronstadt

Ml fleura ni ceurennee.

il M sera pas envoyé «ta lettrée de faire-part, le présent avis §n tenasi lieu.

REMERCIEMENTS

Les familles BAUER et CANIN remer-cient bien sincèrement les habitants de Chaiigny et de Millerv et toutes les per-sonnes qui leur ont temoiarné de la sympa-thie a 1 occasion du décès de

Mademoiselle Isabelle BAUER

REMERCIEMENTS

Mme veuve MARCHAI,, ses enfants et toute la famille remercient bien sincère-ment toutes les personnes qui leur ont té-moicrié leur sympathie à l'occasion du décès do

Monsieur Prosper MARCHAL

REMERCIEMENTS

M, le comte m MAHT!ET,ses filles et toute a famille remercient bien sincèrement

toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie a l'occasion du décès de

mademoiselle Renée DE MOET Spectacles et Concerts

CINE-PALACE. — Matinée tous les jours, da 2 h. à 7 h. Changement de pro-gramme deux fois par semaine. Chaque se-maine ! ! ! un nouvel éoisode des MYSTE-RES DE NEW-YORK. ~

ffiEy RTH E-ET-E S SELLE OHAlHRIONEULLeS

Sotours aux Bfeaeée. —- La seus-eemité i de la SeetéM de see«tiHS ams bkssês miîi- ! taiïes se fait un devwLr de rr"m*r*ïtr un~ bhqnicweat et da féTteflter sincèrement les i perseaaes de-vfluées, eroS, avec autant d'ha- ! bileté que d'e.mpress%ment, travaillent de- ! puis plus d'un an, courageusement et sans jamais se lasser, à la confeetion d'oh- ■ jets de laine, de lingerie, etc.. ' pour nos ehers soldats. En moins de deux mois, 47 |

ÊersomMB, aussi laborieuses que charité- ■ lm, vienamt de l'ournita: 73 chandails de j

laine, qui seront bien reçus par nos bra-ves points, ^n cette pénoeîe de mauvais t temps ! PtrisàjH'eHea sont a la peine aepui.5 < si longtemps n est iu^fte cfUCiie^ soicjiu i enlin à rhonmeur ! *

naissance qtK notr; publions le;>rs noms. 1 Ce sont MMmcs Amokly Toussaint, Ar- : < nould Alphonse; Bolleret" Raymond, Boni- 1 bard Léon, Blwn Léon, Charles Eugène, | i Dumas Joseph, Diapier, i'oiterre, Fran- < Cois Félix, Gérard Alphonse, Hlfz-Mathias, j lfc^.s, Jomier Auguste, Mathieu, Maycr 1J Ernest, Munier, Mantez, Ndroeskeri), Piantogenet, Prestes (.ïeorges, RenauW, Rouff, Robert Ferdinand Simon Henri, Sdireiner Jules, Vajrncr Emile ; MMUcs Barbas, Bégel. Barbier, Charle«, GeorgeJ, Gallois, Hoîweck Joséphine, Mathieu Jean- | ne, Mantez Juliette, Mantez Marie, Meyci- : Anne, Mougel, Mathis, Nimeskern Marie, | Nimeskern Màrgae^te, Parent, Pouilicux Georget.te, Pillard, Roclif, Robert Germai-ne, Thiébaut Lucie. »

A cette liste nous sommes heureux d'a-jouter les noms de MMmrs Brcndlé et Cafard, qui, avec MMltes Odette Georprc-s, Nîmeskern, Piffard, Robert et Désirée Rose, ont, depuis le début des hostilités, prêté leur précieux concours au sous-co-mité, pour la vente des insignes, cartes postales, objets divers et quêtes au profit des soldats au front, blessés ou prison-niers. ,

Merci à toutes de leur travail inlassable, de leur patient labeur et de leur dévoue- j ment obscur ! Merci encore aux généreux donateurs et dona'tircas qui ont permis au sous-comité de la S. B. M. de Champî-gneulles de faire tant de bien parmi nos vaillantes tronpes combattantes, ou bles-sées, ou prisonnières. Continuez, Mesda-mes et Mesdemoiselles, nos soldats auront encore grand besoin des femmes et filles de France, au cçeur généreux, aux doigts agiles !

La devrso de nos poïïus est : « Tenir jusqu'au bout 1 n La votre doit être aussi : « TravaiMer etl secourir jusqu'au bout 1 » L'œuvre humanitaire de la Croix-Rouge aura encore beaucoup à faire ; elle comp-te toujours sur le dévoilement et la géné-rosité des populations de France Le eous-comité de Champi^neuTles ne faillira pas

. à la tâche, et avec ses vaillante, collabora-teurs et surtout ses courageuses collabo-ratrices il ira jusqu'au bout !

POMPEY Un vrai poilu. —■ Henry Désiron est un

enfant de Pcmpey, d'une honnête famille do travailleurs. Il" avait encore six mois de service militaire à faire lorsqu'éclata la guerre. Il va sans dire qu'avec son régi-ment il fut un des premiers dans la terrible mêlée.

Désiron commença la campagne comme clairon et resta urie année dans les tran-chées pans avoir été indisposé. Dans ces tranchées il fut un de ceux qui »e firent

j remarquer par sa bravoure et le mépris du j Ranger. Aussi, Désiron y gagna vit© les ga-

lons do caporal, puis ceux de sergent et j enfin ceux aussi d'adjudant-chef. En cette

qualité il conduisit à plus d'une reprise sa 1

j section à l'assaut des tranchées boches et | l'on remarquait sa bonne humeur et son i entrain. { Pour ces faits, notre poilu a été l'objet de ; quatre citations. ! Ce qu'il gagna malheureusement, ce fut

un éclat d'obus qui lui brisa la cuisse. La ! croix ' de- guerre et la médaille militaire j brillent sur la poitrine du glorieupx mutilé.

Notre poilu jouit en ce moment d'un congé de convalescence de trois mois qu'il passe dans sa famille, au milieu des amis

j et connaissances. A la fin dé ce temps, l'au-I torité militaire aura à statuer sur son cas.

Désiron n'a pas encore vingt-cinq ans. BAOONVILLER

j « Badonviliar-Martyre ». — Sous ce titre, M. Charles Marchai,enfant de Badonvilier,

! a organisé une souscription à.Hueiva (Es-| pagne}, où il est agent consulaire do j France.

Cette souscription a produit la jolie som-me de 1.500 fr destinée à venir en aide aux malheureux qui sont restés à B&donvillor, malgré trois invasions et plus de cent bom-bardements.

La liste des souscriptions, reliée aux cou-leurs franco-espagnoles, comprend 123 gé-néreux donateurs:, dont quelques exilés, et 97 Espagnols, amis fidèles et dévoués de la Franc», qui, tout en rie connaissant pas Badonvilier, ent compris ses misères sur l'appel de M. Marchai, notre dévoué et sympathique compatriote et ont tenu à con-tribuer à, les adoucir. Leur geste va droit au coeur et la reconnaissance de leurs amis secourus leur est particulièrement assurée

En termes émus, la commission munici-pale de Badcnviller a adresseé ses vifs sen-timents de gratitude à M. Marchai, qui lui aussi combat « Tout pour la France », sa devise, en faisant connaître et aimer notre chère patrie dans un paya fortement tra-vaillé par la propagande boche et qui avec un zèle filial a ouvert la souscription n Ba-donviler-Martyre ».

Elle l'a chargé, en outre, de transmettre les remerciements de la population à tous les généreux et sympathiques donateurs.

Dana.»— M. Fournier, administrateur dé-légué dans les fonctions de maire, a reçu de plus les'semmes suivantes pour le bureau de bienfaisance :

Ie 117 fr. 50 de Mme veuve Pointeaux, de Badonvilier, réfugiée à Huelva (Espagne) ; 2° 100 fr. abandonnés sur des états de can-tonnement par une personne charitable te-nant à garder l'anonymat ; 3» 17 fr. aban-donnés sur des indemnités par Mme veuve Céline Marebal ; 4» 10 fr. de M. l'aumônier de la • dhisioa. En outre cent kilos de figues ont été adressés par M. Charles Mar-chai, afcent consulaire de France à Huelva, pour être distribués aux habitants

Appel. — I-es personnes qui auraient un ou plusieurs membres de leur famille origi-naires de Badonvilier cités à l'ordre du je-ur on décorés depuis le début de la cam-pagne sont instamment priées de les signa-ler à M. Fournier, administrateur délégué, en donnant autant que possible les termes des citations ou les dates des publications à 1' n Officiel », pour les insérer au tableau dTiomneur — E. F.

Nos hères. — La croix de guerre vient d'être décernée à notre concitoyen Maurice Siatte, sergent au 21" bataillon de" chas-seurs à p;èd, pour sa belle conduite <-'ans les premiers eemhats.

Les termes de la citation à l'ordre de la 18* division d'infanterie sont élogieuses et se suffisent à eux-mêmes pour attester la braveure de ce sergent, qui a déjà eu son frère décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palme.

« Sous-officier énergique ; le 20 août 1914 trois chefs de section étant tombés respec-tivement, a pris le commandement d'une section. Grâce à son énergie et son saiv-ftreid, a réussi à la maintenir tmr la crêîe sous un feu des plus violents. Blessé griè-vement à la main droite. «

Félicitations bien vives à ce hères et a fta famille.

Morts peur ta France. — On nous sîrna.le la. «nert, an champ d'hounenr, de trois de aes cempatrietes tombé» fW » iv*»*TOj •

1» Bernard Emile-Aristide, caperal an ! 26' «lafaftterfe ; ?» Saîlergae Camille-Ceas-j tant, eaporaî au 154* d'infanterie : g* Ma-

laisé Auguste, seldat au 17'" bataîllen ds i chasseurs.

N'eu» salue «s resaoctîvement ces braves et présentons aux familles nos plus vives condoléarres.

Actes de wreblts. ~ H. Neuville, brîga* I rTier de gendarmerie à Badonvilier, a re-i mis au major de cantonnement à Bacca-> rat un portemonnaie contenant 8 fr. 85 appartenant vraisemblablement k un m;ii-

• taire, et qu'il venait de trouver dans cette | localité, rua de Frouard.

,,„, Timm"fl évncuéè de Ba- \ • ^ItlC t^t'CUC J tlt'lll*- ^, W»«wi-ww — , 1 , . r,_ n r i fï.^Ti r-\î<' M rtlie, vient 1

t.1.5 OIKLIS VM- . «ï.îcrwiT'iicr et 1

le retour en France. urnrendre i

nais ils méritent pourtant 8"etre signa.e . L. i •

rottlBS Cul Yvmwu&iivv»

Journal S. L. Affligée. R. — Il faut faire une demande au

«•énéral commandant le D- Ai L., en indiquant les communes ou

['on doit se rendre -D. psr J. P. R. — Nous l'ignorons . D. par Xardci, à Autreville. R. — Oui. D. par E. Martin. R. — Noms estimons, comme vous, que

la chose est possible. •Habitant impasse Mazerny, j'ai toujours

payé, etc. R. — Si vous avez quitté votre maison,

TOUS pouvez peut-être avoir l'ombre d'un prétexte de ne pas paver, sauf ce que dé-cidera plus tard le tribunal pour votre cas.

Mois si vous l'habitez touiours, vote ne pouvez avoir la prétention d'être logé sans payer.

D. Mitecourt n° 10. R. — Non. D. par Leuis " R. — Vous n'avez pas droit. D. «par Jean Tcrrillon. R. — Vous avez le droit de vous adres-

ser à la commission départementale d'hy-giène qui fera le nécessaire.

D. par Mme veuve Sc'nnel!. R. —• Puisque vous ne pouvez pas payer,

le plus simple est de déménager et de chercher un loyer moins cher.

Un locataire a-t-il le droit djinstaller chez lui contre la volonté du propriétaire, etc.

R. — Non. D. par un groupe de Nancélsns en Ma-

cédoine. R. — Vous avez raison, c'est évident.

Mais nous n'en savons pas plus que vous à cet égard.

D. par L. L. E. 115. R. — Vous devez repasser une visite en

avril 1916. D. par, um aconnee. R. — On a toujours le droit de réclamer

et vous ne risquez rien d'adresser à la préfecture une demande de rétablissement détaillée.

Q. par V. N. P Xous 11c répondons tinv

'tiens financières, pour I ■imejif.iiU*, ̂ „j, heaucouo plus facile j» u voi» banque. ' ni,Ute

r Unt

ûOlJSCRÎPTÎoïj ' aux Bons de ia Défense National,

La convention conclue dernière J

Londres, entre les Ministres des î^ a

la nanoue ci AiigteTcr.e, permet a,,» çais détenteurs de tihcs cotés'à » Pr. ai|' de Londres fie les réaliser sur V °Ul««

(.es réalisa-' :eeront <les (li^ lités ci, nous signalons aux détente ^ fonds disponibles comme à ceux qui, • ^* nent d'encaisser le montant ri<> le«j-**Nk pans de l'Emprunt 5 ''. i.i0 les utilîs c°tt* souscriptions de Bons de la Défenm1" tionaie. 8 m.

Ces bons donnent un intérêt m*-mont o.u- (: f\e nue ce u c]f»q ci '^iiç* im.iiv 1 UCS litres: „,, pourront être \ enc.us d. en outre, of-J;11

j payable d'avance, ^xsmption I

VIENT DE PARAITRE LE 7' VOLUME : . .

DE

La Vie en Lorrain^ FEvrRI£R 1915

Principaux chapitre» du 7e vo'.t'ac L'occupation allemande k Saint-.Mih;

— Visite d'un Taube à Nancy. — 1^ I mands a Jarny: Incendies et massacres I Les Taubes à Kambervillers — Le caivair d'une femme & Luné ville. — Chez tes 1? I fugiés lorrains. De Nancy à Annema^se Les réfugiés lorrains en Savoie. — Au bï3 de Briey. — Les martyrs de Jarnv. J M réfugiés de ia Woèvre — Cinq mille w rains sortent des camps de concentration — Le siège de Verdun par les Allemands i Dans ia région de Mars-la-Tour. *T I camp d'Amberg. — A Mazerulles. — m I barbarie allemande è Longuyen. — I» I communes envahies de la Woévre. L'», I cupation dans le canton de Thiaucourt * Les otages lorrains du fort d'Ingolstadt Le 69' régiment d'infanterie. — Résumé dès principaux événements de février 1915.

En vente à l'Est Républicain et chez tons nos dépositaires, 0 fr. 60 le volume. Franco 0 t*. 76.

3. CÎWILLY. gérant. i*£$çt

Impr de i'Est Répu&iioain. i I

r

I ~" ABSOLUE I

B'LAÎ>®SCITSF;.I;V;, 'ïïi^^^m ^«HOTTC FRÈTES 1

IFsJOriTul^ ̂ ; ••'i i^ÂWfg LE SîKTMATiSMB 1 h mm TOUTES SES [j In^^P^wJ W ̂ LUMBAGO

i BOBEf PBASKftCffd 4s91Œlfl n ^ SC^OT a. F,D'^?1EHBE ? H Lfcf. '•^V^li m LA

PIERRE

P FHARMACÏQY, j} HT ' \ W\m h ^'ECZÉMA

i -ERÉMEBY CMËVRE) | M , ! H I LA PR©3TAT3TE i

£ %S JBt RIV ouimscH DÉFtKtTir mk wS BÊi 1111. SERIEUSE Il sS? fli WX H ««ans rechuta poBEieie.

Ê% W Ê% ïi 1 mm Par las COMPRIMES de GI8KR1 ! . . " 6*€ «bsorbable »»ns piqûre Traitement factlo et dlnoret mAme en vr.ya^e

Labeîte de 40 comprimés 8 fr. 73 franco contre mnndst. ^ous n expédions pas contre remboursement)

Piarmacie GISERT, 19, rue $Âsha$M, M rseiHc I

Dépôt à Nancy, PHARMACIE PRINCIPALE, 20, rue Saint-Dizier

PIERRE A en stock actuellement. 15 /'\N DEMANDE un jaune V/ tourneur, — S'adresser W, rue du Crôae, 81, Naaey.

f \H DEMANDE t1B gar-\_r far, do oava teraessur. — S'adresse* an Jeiimai. i#M.

/ >N DiîMANOE «« f^rfw ma. \Jr itauvriis. — S'adresser

»HI Su Ori»o, »i. Nuey.

f \n DEMANDE ute eaieetère V-S" îi'ttâlel expérimentée, S i'arït très bemes références S'adresser au journal. 1749.

O N DEMANDE mie jcitrie tTïïes modiste, pour hors

! Nancy, du 4 avril au 4 mai.

f \H DEMANDE un compta. V/ iile, très expérimenté et férieux, cor.n. partie double.

: ae suite. S ad. au joum. 1765.

BRIQUET I 1, rue St-Disier, NANCY ! fyt DEMANDE, près Nancy, ' KJ bonne eériéùs'e', 25 h 35

saehant faire cuisine nnuue de benes références Boas gage*. _ S'adresser au Bureau e.u Jeuraa.1 — i?f7. i

TJOHNE3 OUVRIERES wnt ! A J ttemand^es peur ).* | rf,. a' i~. S^^resser fil bits, ! rue -satutBiiier, j j$ Me, i

ICY* DEMANDE k acheter ! ! \J banc ae maohlne fc eïu-

rpNY38er fhe* G^DRE et j Wi h Nancy. — 1653. S'

sultatioas tous les jours, j

ECOLE DE GHAUFFEUBS Militaires ! Permissionnai-res 1 Auxiliaires I 'au"t Gens ! apprenez i cf"i,n' re ' L'arme» a fcujours W>? de bons r.onducuur». ^"GsT PEERLE8S, W, rue du /'T cieux, Nancy. Le «««f,8.* 1 jà ferme plus de 40S vils et milit BrsveS gara-^

AVIS^, des Brasseurs de itst Les Brssseurs ee l"*}.^*

regret d'informer leur eUM»' quils derront, é ^J., lntnr 'j mars prochala, nVL'\" „ri% de 4 fr. per hectolitre '« P de la bière. •-*

ALLUME-FEU boi» fr. sec SI, r. <t_^_^—

pEROy, en*e«i ^n*" X renard fr:*- - 5 *• "ait, 8:t jeurn. gtiiae ràct^e^^.

ou non, avec ou sa*," '"i. ^e bien situé, a 10 mimiw'gg Paris. S'adr. au joufU-

A LOUER, A Nîmes (defc A du Gard), grand. MJ«g mS sîîporflcie 3JO0 ?«• " S'atSresser* au journal. I60 ■