Université Mohamed 1er Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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1 Un résultat de convergence des algorithmes parallèles asynchrones Application aux opérateurs maximaux fortement monotones Abdenasser BENAHMED Université Mohamed 1er Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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Université Mohamed 1er Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique. Un résultat de convergence des algorithmes parallèles asynchrones Application aux opérateurs maximaux fortement monotones Abdenasser BENAHMED. Plan. Problème - PowerPoint PPT Presentation

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1

Un résultat de convergence des algorithmes parallèles asynchrones

Application aux opérateurs maximaux fortement monotones

Abdenasser BENAHMED

Université Mohamed 1er

Faculté des Sciences

Département de Mathématiques et Informatique

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2

PlanPlan

Problème

Méthodes directes / itératives pour le calcul numérique

Algorithmes itératifs synchrones

Algorithmes itératifs asynchrones

L’algorithme général

Résultats de convergence

Notre résultat

Application aux opérateurs monotones

Cas spéciaux

Conclusion

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ProblèmeProblème

La modélisation de beaucoup de phénomènes conduit à la résolution

d’une équation du type

f(x) = 0 , x E (1)

E espace vectoriel

Équation qu’on peut écrire sous la forme

x = F(x) , x E (2)

Les solutions de (2) sont appelés points fixes de F

E = Rn

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Méthodes directes / itératives pour Méthodes directes / itératives pour le calcul numériquele calcul numérique

Méthodes directes :

calculent la solution exacte en un nombre fini d’étapes

gourmandes en mémoire (dimension n => stockage n3)

Méthodes itératives (séquentielles) : évaluent la solution par approximations successives : xp+1 = F(xp) moins gourmandes en mémoire plus facilement parallélisable

Exemple de 2 processeurs expliquant le déroulement des algorithmes

parallèles synchrones et asynchrones

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Algorithmes itératifs synchronesAlgorithmes itératifs synchrones Les processeurs commencent la même itération au même moment Les échanges de données sont réalisées à la fin d'une itération Beaucoup de temps morts entre les itérations (périodes d’inactivité) Dégrade considérablement les performances des algorithmes parallèles

xip+1 = Fi (x1

p, x2p) i=1,2

1

1

Processeur 1

Processeur 2

temps

2

2

3

3

4

4

5

5

6

6 x1

x2

phases de calculphases de communication

et d'attente

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Algorithmes itératifs asynchronesAlgorithmes itératifs asynchrones Les processeurs ne calculent pas forcément la même itération à un instant t

(pas de synchronisation) Ils effectuent leurs itérations sans tenir compte de l'avancement des autres

(pas d'ordre de calcul) Il n'y a plus d'attente des données venant d'autres processeurs pour commencer une

itération Il n'y a plus de temps morts entre les itérations

xip+1 = Fi (x1

s1

(p), x2s2

(p)) i=1,2

1

1

temps

2

2

3

3

4

4

5

5

6 7

6 7 8

8

x1

x2

Processeur 1

Processeur 2

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L’algorithme général :L’algorithme général :Décomposition de Rn

processeurs chaque processeur communique avec les autres processeurs de façon asynchrone

pour envoyer et recevoir des données

Rn = Rn1 x Rn2 x … x Rn , n1 + n2 + … + n = n

x Rn

x = (x1,…, x) , xi Rni

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L’algorithme général :L’algorithme général :Produit scalaire et normes

x = (x1,…, x) et y = (y1,…, y)

Chaque Rni est muni

du produit scalaire euclidien (.,.)i

de la norme associée ||..||i = (.,.)i

1/2

L'espace Rn sera muni

du produit scalaire (x,y) = ∑ (xi ,yi)i

i=1

de la norme associée ||x|| = (x, x)1/2

et de la norme uniforme ||x|| = max{ ||xi||i , 1 ≤ i ≤ }

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L’algorithme général :L’algorithme général :Définition

(3)

F est une application de Rn vers Rn

L’algorithme parallèle asynchrone associé à l’application F est défini par

J(p) est une suite de sous-ensembles non vides de {1,…, }

si(p) sont des entiers inférieurs à p indexant des itérations antérieures à p

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Cet algorithme décrit le comportement d'un processus itératif exécuté de

façon asynchrone sur une machine parallèle comportant processeurs.

A chaque itération p + 1, le ième processeur calcule xip+1 en utilisant (3)

J(p) est l'ensemble des composantes mises à jour à l'itération p (stratégie

de composantes)

ri(p) = p si(p) représente le retard éventuel dû au ième processeur lors du

calcul du ième bloc à l'itération p

(3)

L’algorithme général :L’algorithme général :Définition

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Comment s'est développé cet algorithme au cours des années passées?

L’algorithme général :L’algorithme général :Définition

(3)

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Résultats de convergence:Résultats de convergence: Chazan & Miranker (1969)

Pour résoudre le système linéaire Ax = b où A est une matrice

symétrique définie positive sur Rn

Problème linéaire de point fixe

Mise à jour d’une seule composante

Retards bornés

Application contractive

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Résultats de convergence:Résultats de convergence: Miellou J.C. (1975)

Généralise le résultat de Chazan & Miranker sur deux niveaux

Problème non linéaire de point fixe

Mise à jour de plusieurs composantes

Retards bornés

Application contractive en norme vectorielle

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Résultats de convergence:Résultats de convergence: Baudet G. (1978)

Généralise le résultat de Miellou

Problème non linéaire de point fixe

Mise à jour de plusieurs composantes

Retards non bornés

Application contractive en norme vectorielle

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Résultats de convergence:Résultats de convergence: El Tarazi M.N. (1982)

Plus simple dans la pratique

Problème non linéaire de point fixe

Mise à jour de plusieurs composantes

Retards non bornés

Application contractive en norme scalaire

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Résultats de convergence:Résultats de convergence:Bahi J.M. (2000)

Systèmes singuliers

Problème linéaire de point fixe

Mise à jour de plusieurs composantes

Retards bornés

Application non-expansive

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Problème non linéaire de point fixe

Mise à jour de plusieurs composantes

Retards bornés

Application non-expansive

Notre résultatNotre résultat

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Notre résultatNotre résultat

Théorème 1Théorème 1: (Résultat principal)

Supposons :

(h0) une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk i {1,…, }

(h1) s N tel que i {1,…, } , p N, p s ≤ si(p) ≤ p

(h2) u Rn , F(u) = u

(h3) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||(h4) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)

Alors pour tout x0 Rn, l’algorithme parallèle asynchrone associé à F converge vers x* point fixe de F

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La preuveLa preuveElle se fait en trois étapes:

i. La suite (|| xp u ||)pN est convergente grâce à (h2), (h3) et (h1)

Donc la suite (xp)pN est bornée

ii. La suite (xpk)kN ((pk)kN est définie par (h0)), étant bornée, elle admet une

sous-suite notée aussi (xpk)kN qui converge vers x* de Rn. Alors x* est un

point fixe de F grâce à (h4), (h2) et (h0) et (i)

iii. xp x* pour la norme ||..|| quand p tend vers grâce à (i) et (ii)

(h0) une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk i {1,…, }

(h1) s N tel que i {1,…, } , p N, p s ≤ si(p) ≤ p

(h2) u Rn , F(u) = u

(h3) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||(h4) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)

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CommentairesCommentaires(h0) une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk i {1,…, }

(h1) s N tel que i {1,…, } , p N, p s ≤ si(p) ≤ p

(h2) u Rn , F(u) = u

(h3) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||(h4) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)

L'hypothèse (h0) signifie que de temps à autre (après quelques itérations) les processeurs se synchronisent et mettent à jours leurs données en les échangeant

Cette sous-suite peut être programmée par l'utilisateur

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CommentairesCommentaires

L'hypothèse (h1) signifie que les retards dus aux communications entre processeurs et aux différents temps de calcul sont bornés, ce qui revient à supposer qu'au bout d'au plus (s+1) itérations, tous les processeurs finissent par mettre à jour leurs données.

(h0) une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk i {1,…, }

(h1) s N tel que i {1,…, } , p N, p s ≤ si(p) ≤ p

(h2) u Rn , F(u) = u

(h3) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||(h4) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)

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CommentairesCommentaires

L'hypothèse (h2) affirme que F admet un point fixe

L'hypothèse (h3) signifie que F est non-expansive par rapport à la norme uniforme ||..|| sur Rn

(h0) une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk i {1,…, }

(h1) s N tel que i {1,…, } , p N, p s ≤ si(p) ≤ p

(h2) u Rn , F(u) = u

(h3) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||(h4) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)

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CommentairesCommentaires

L'hypothèse (h4) est vérifiée par une large classe d'opérateurs: la résolvante F = (I + cT )-1 (c > 0) associée à un opérateur T maximal

monotone la projection pc d'un espace de Hilbert réel H sur un convexe fermé non

vide C les opérateurs linéaires symétriques positifs et non-expansifs

(h0) une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk i {1,…, }

(h1) s N tel que i {1,…, } , p N, p s ≤ si(p) ≤ p

(h2) u Rn , F(u) = u

(h3) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||(h4) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)

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L’algorithme de JacobiL’algorithme de Jacobi

(4)

Caractérisé par : si(p) = p i {1,…, } (tous les retards sont nuls)

J(p) = {1,…, } (toutes les composantes sont réactualisée)

(4) décrit un algorithme parallèle synchrone (sans retards)

On peut se passer de l’hypothèse (h3)

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L’algorithme de JacobiL’algorithme de Jacobi

Théorème 2Théorème 2:

Si F admet un point fixe u et si elle vérifie l’hypothèse (h4) alors

l’algorithme parallèle de Jacobi converge dans Rn vers x* point fixe

de F

La preuve (i) La suite (|| xp-u ||)pN est convergente grâce à (h2), (h4)

(ii) et (iii) sont similaires au théorème 1

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H est un espace de Hilbert réel ((.,.) et ||..|| euclidien) Un opérateur multivoque T de H à domaine D(T) est dit

monotone si x,x’ D(T), (y y’, x x’) ≥ 0 y Tx et y’ Tx’

a-fortement monotone (a > 0) si

x,x’ D(T), ( y y’, x x’) ≥ a||x x’||2 y Tx et y’ Tx’

Les éléments x de D(T) vérifiant 0 Tx sont appelés solutions ou

zéros de l’opérateur T

Application aux opérateurs Application aux opérateurs maximaux fortement monotones:maximaux fortement monotones:

Définitions

H = Rn

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Théorème 3Théorème 3:

Soit T un opérateur multivoque maximal a-fortement monotone sur Rn (a > 0). Alors

T admet une solution unique x*

Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application univoque F = (I + cT )-1 où c ≥ converge dans Rn vers la solution x* de T

Application aux opérateurs Application aux opérateurs maximaux fortement monotones:maximaux fortement monotones:

Le théorème

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C’est une application du théorème 1

On démontre que l’application F vérifie les hypothèses (h2), (h3) et (h4)

Application aux opérateurs Application aux opérateurs maximaux fortement monotones:maximaux fortement monotones:

La preuve

(h0) une sous-suite {pk}kN telle que J(pk) = {1,…, } et si(pk) = pk i {1,…, }

(h1) s N tel que i {1,…, } , p N, p s ≤ si(p) ≤ p

(h2) u Rn , F(u) = u

(h3) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)|| ≤ || x x’||(h4) x,x’ Rn , ||F(x) F(x’)||2 ≤ (F(x) F(x’),x x’)

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Méthode parallèle pour le calcul des solutions des opérateurs multivoques maximaux fortement monotones

On peut se passer de la forte monotonie dans le cas de Jacobi

Application aux opérateurs Application aux opérateurs maximaux fortement monotones:maximaux fortement monotones:

Remarque

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Application aux opérateurs Application aux opérateurs maximaux monotonesmaximaux monotones

Théorème 4Théorème 4:

Soit T un opérateur multivoque maximal monotone sur Rn admettant une solution. Alors, tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application univoque F = (I + cT )-1 où c > 0 quelconque converge dans Rn vers x* solution de T

C’est une application directe du théorème 2

Si F admet un point fixe u et si elle vérifie l’hypothèse (h4) alors l’algorithme

parallèle de Jacobi converge dans Rn vers x* point fixe de F

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Cas spéciauxCas spéciaux

On va construire des opérateurs maximaux monotones pour le :

calcul du minimum de fonctionnelles

calcul du point selle de fonctions selles

calcul de solutions des programmes convexes

calcul de solutions des problèmes de l’inégalité variationnelle

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Minimum de fonctionnelles

f fonctionnelle de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i.

f est un opérateur maximal monotone sur Rn

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Minimum de fonctionnelles

f fonctionnelle de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i.

Les zéros du sous-différentiel f sont les points de minimum de f

0 f(x0) f(x0) = min f(x)

xRn

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Minimum de fonctionnelles

f fonctionnelle de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i.

f est a-fortement convexe (a > 0)

f est un opérateur a-fortement monotone

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Minimum de fonctionnelles

Corollaire 1Corollaire 1: (cas asynchrone)

f de Rn vers R {+} a-fortement convexe propre et s.c.i. (a > 0). Alors

f admet un minimum unique x*

Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application univoque

F = (I + cf )-1 où c ≥ converge dans Rn vers x* le point de minimum de f sur Rn

Application du théorème 3 à l’opérateur T = f

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Corollaire 2Corollaire 2: (cas synchrone)

f de Rn vers R {+} convexe propre et s.c.i. telle que le problème de minimisation min f(x) admette une solution.

xRn

Alors

Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application univoque F = (I + cf )-1 où c > 0 quelconque converge dans Rn vers un point de minimum de f sur Rn

Application du théorème 4 à l’opérateur T = f

Cas spéciaux :Cas spéciaux : Minimum de fonctionnelles

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]

Un point (x*,y*) de Rn x Rm vérifiant

L(x*,y) ≤ L(x*,y*) ≤ L(x,y*), (x,y) Rn x Rm

est appelé point selle de L

L(x*,y*) = min L(x,y*) = max L(x*,y)

xRn

yRm

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]

L est convexe-concave si

x L(x,y) est convexe y Rm

y L(x,y) est concave x Rn

L est fonction selle (Rockafellar)

L est a-fortement convexe-concave (a > 0) si

x L(x,y) est a-fortement convexe y Rm

y L(x,y) est a-fortement concave x Rn

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

L de Rn x Rm vers [ ,+] fonction selle et propre

Si

x L(x,y) est s.c.i. sur Rn y Rm

y L(x,y) est s.c.s. sur Rm x Rn

Alors L est fermée (Rockafellar)

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]

L(x0 ,y0) = le sous-différentiel de L au point (x0 ,y0) Rn x Rm

C’est l’ensemble des (x,y) de Rn x Rm vérifiant

L(x0,y’) (y,y’ y0) ≤ L(x0,y0) ≤ L(x’,y0) (x,x’ x0)

(x’,y’) Rn x Rm

Page 41: Université Mohamed 1er  Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

L fonctionnelle de Rn x Rm vers [ ,+]

Nous associons à la fonctionnelle L l'opérateur multivoque TL défini sur

Rn x Rm par

TL(x,y) = {(z,t) Rn x Rm : (z, t) L(x,y) }

(x,y) Rn x Rm

(0,0) TL(x,y) (x,y) est point selle de L

Les points selle de L sont les solutions de l’opérateur TL

TL est maximal monotone? fortement maximal monotone?

Page 42: Université Mohamed 1er  Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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PropositionProposition (Rockafellar)

Si L une fonction

selle

propre

fermée sur Rn x Rm

Alors TL est un opérateur maximal monotone sur Rn x Rm

Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

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LemmeLemme::

Si L est une fonction a-fortement convexe-concave

Alors TL est un opérateur a-fortement monotone

Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

Page 44: Université Mohamed 1er  Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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Corollaire 3Corollaire 3: (cas asynchrone)

L a-fortement convexe-concave propre et fermée de Rn x Rm vers [ ,+]. Alors L admet un point selle unique (x*,y*)

Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application univoque

F = (I + c TL)-1 de Rn x Rm vers Rn x Rm où c ≥ converge vers le point selle

(x*,y*) de L

Application du théorème 3 à l’opérateur T = TL

Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

Page 45: Université Mohamed 1er  Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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Corollaire 4Corollaire 4: (cas synchrone)

L fonction selle fermée et propre de Rn x Rm vers [ ,+] admettant un point selle .

Alors

Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application univoque F = (I + c TL)

-1 de Rn x Rm vers Rn x Rm où c > 0 quelconque converge vers un point selle de L

Application du théorème 4 à l’opérateur T = TL

Cas spéciaux :Cas spéciaux : Points selle

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Programme convexe

Considérons le programme convexe

Min f0(x)

x C (P)

fi(x) ≤ 0 , (1 ≤ i ≤ m)

C convexe fermé non vide de Rn

fi : C R sont des fonctions (finies) convexes et s.c.i. pour (0 ≤ i ≤ m)

Contraintes qualifiées x0 C tel que fi(x0) < 0 , i {1,…, m}

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Programme convexe

Le Lagrangien associe au problème (P) dans sa forme étendue est la fonctionnelle L définie sur Rn x Rm par

m

f0(x) + ∑ yi fi (x) si x C et y (R+)m

i=1

L(x,y) = si x C et y (R+)m

+ si x C

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Programme convexe

Le problème dual associé à (P)

Max g0(y)

(D)

y (R+)m

g0 : Rm R { } définie par

g0 (y) = Inf L(x,y)

xC

Page 49: Université Mohamed 1er  Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Programme convexe

Si (x*,y*) est un point selle du lagrangien L sur Rn x Rm , alors x* est une solution optimale du problème primal (P) et y* est une solution optimale du problème dual (D).

Inversement

Si le problème (P) admet une solution x* et si les contraintes sont qualifiées alors il existe y (R+)m tel que (x*,y*) soit point selle de la fonctionnelle L

Nous pouvons alors énoncer :

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Corollaire 5Corollaire 5: (cas synchrone)

Supposons que le programme convexe (P) soit à contraintes qualifiées et admette une solution.

Alors

Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application univoque F = (I + c TL)

-1 de Rn x Rm vers Rn x Rm où c > 0 quelconque converge vers (x*,y*) point selle de L, et donc x* est une solution du primal (P) et y* solution du dual (D).

Application du corollaire 4 au lagrangien L

Cas spéciaux :Cas spéciaux : Programme convexe

Page 51: Université Mohamed 1er  Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Inégalité variationnelle

C convexe fermé non vide de Rn

A opérateur maximal monotone sur Rn à domaine C

Chercher x* de C tel que

y* A x* , (y*, x x*) ≥ 0 , x C

Le cône normal de C en x est

Nc(x) = { y Rn, (y, x z) ≥ 0 , z C }

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Inégalité variationnelle

L’opérateur multivoque T défini sur Rn par

Ax + Nc(x) si x CTx =

si x C

est un opérateur maximal monotone (Rockafellar)

Cet opérateur vérifie-t-il les conditions du théorème 3 ?

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Inégalité variationnelle

Lemme 1Lemme 1:

Si A est a-fortement monotone alors T est un opérateur a-fortement

monotone

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Inégalité variationnelle

Lemme 2Lemme 2:

Le solutions de l’opérateur T sont exactement les solutions du problème de

Inégalité variationnelle

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Inégalité variationnelle

Corollaire 6Corollaire 6: (cas asynchrone)

C convexe fermé non vide de Rn et A un opérateur multivoque maximal a-fortement monotone défini sur C (a > 0). Alors

Le problème de l’inégalité variationnelle admet une unique solution x*

Tout algorithme parallèle asynchrone à retards bornés associé à l'application univoque F = (I + cT )-1 où c ≥ converge dans Rn vers la solution x*

du problème de l’inégalité variationnelle

Appliquer lemme 1, lemme 2 et théorème 3 à l’opérateur T

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Cas spéciaux :Cas spéciaux : Inégalité variationnelle

Corollaire 7Corollaire 7: (cas synchrone)

C convexe fermé non vide de Rn et A un opérateur multivoque maximal monotone défini sur C tel que le problème de l’inégalité variationnelle admette une solution

Alors

Tout algorithme parallèle synchrone de Jacobi associé à l'application univoque F = (I + cT )-1 où c > 0 quelconque converge vers x* solution du problème de l’inégalité variationnelle

Appliquer théorème 4 à l’opérateur T

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ConclusionConclusion

Notre travail

Un algorithme parallèle asynchrone convergeant vers un point fixe

Concerne le cas non linéaire non-expansif

L’hypothèse (h4) est largement vérifiée

Applications

aux problèmes d’optimisation (non linaire)

au problème de l'inégalité variationnelle

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Merci de votre attentionMerci de votre attention

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QuestionsQuestions

Algorithme

Implémentable

Communications

Détection de convergence

Procédure d’arrêt

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Algorithme : Algorithme : Implémentation

Difficile dans le cas général

Implémentable dans le cas où T = f

Nouvelle méthode (Solodov et Svaiter 2000)

Choisir x0 Rn et prendre k = 0

Ayant xk , choisir k > 0 et k [0,1[ et trouver

yk Rn et vk Tyk tel que 0 = vk + k (yk xk) + rk

|| rk || ≤ k max {|| vk || , k ||yk xk ||}

Stop si vk = 0 ou yk = xk

Sinon , prendre

xk+1 = xk (vk , xk yk ) || vk ||-2 vk

prendre k = k+1 et repeter

Hybrid Proximal

Point algorithm

HPPA

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Algorithme :Algorithme :Détection de convergence

Un processeur centralise les convergences locales de tous les processeurs Ce processeur se comporte de la même manière que tous les autres, mais doit juste effectuer

une opération en plus

Chaque processeur détermine sa convergence locale : On calcule la différence d’évolution entre 2 itérations

On compte le nombre de fois consécutives où cette différence est inférieure à un seuil fixé

Si le compteur dépasse un seuil, on considère qu’il y a convergence locale

Envoie d’un message de convergence au processeur centralisateur

S’il y a divergence après une convergence, envoie d’un message d’annulation de convergence

Convergence globale détectée lorsque toutes les convergences locales sont reçues

Page 62: Université Mohamed 1er  Faculté des Sciences Département de Mathématiques et Informatique

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Algorithme :Algorithme :Procédure d’arrêt

Lorsqu’il détecte la convergence globale, le processeur centralisateur

envoie un message d’arrêt général

Quand les processeurs reçoivent le message d’arrêt, ils quittent la boucle

d’itération

L’arrêt nécessite la fin de tous les messages en cours

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Jace :Jace :Présentation

Java Asynchronous Computation Environment

Environnement de calcul asynchrone Java

Conçu et optimisé pour le calcul itératif asynchrone

(calcul, communication)

Architecture de Jace (trois entités principales)

les Tâches

le Démon

le Spawner (Distributeur de tâches)

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Jace :Jace : Architecture

Les Tâches

héritent d'une classe Jace nommée Task proposant les méthodes de communications

et de synchronisations

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Le Démon

présent sur chaque machine participant au calcul

contient tous les objets nécessaires pour :

configurer la machine parallèle

router les messages

gérer les taches

responsable de la synchronisation et de la communication entre les nœuds de calculs

(réception et envoie de message)

utilise RMI (Remote Method Invocation ) pour communiquer

Jace :Jace : Architecture

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Le Spawner (Distributeur de tâches)

se charge de distribuer les tâches sur l'ensemble des processeurs suivant un certain

protocole de distribution de tâches

instancie à distance une tâche de calcul s'intégrant au démon

Jace :Jace : Architecture