UNESCO. Executive Board; 155th; Propositions...

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155 EX/INF.5 PARIS, le 1er septembre 1998 Original français/anglais ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE CONSEIL EXECUTIF Cent cinquante-cinquième session Point 4.1 de l'ordre du jour provisoire PROPOSITIONS PRELIMINAIRES CONCERNANT LE PROJET DE PROGRAMME ET DE BUDGET POUR 2000-2001 (30 C/5) DOCUMENT DE CONSULTATION RESUME Dans sa lettre circulaire CL/2487 du 7 mai 1998, le Directeur général a invité les Etats membres, les Membres associés et les organisations intergouvernementales et non gouvernementales internationales à lui faire part, pour le 31 juillet 1998, de leurs commentaires et propositions sur le Projet de programme et de budget pour 2000-2001 (30 C/5). Ce document d'information reproduit le texte du document de travail qui a servi de base à la consultation et qui avait été annexé à la lettre circulaire du Directeur général.

Transcript of UNESCO. Executive Board; 155th; Propositions...

155 EX/INF.5PARIS, le 1er septembre 1998Original français/anglais

ORGANISATION DES NATIONS UNIESPOUR L'EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

CONSEIL EXECUTIF

Cent cinquante-cinquième session

Point 4.1 de l'ordre du jour provisoire

PROPOSITIONS PRELIMINAIRES CONCERNANTLE PROJET DE PROGRAMME ET DE BUDGET POUR 2000-2001 (30 C/5)

DOCUMENT DE CONSULTATION

RESUME

Dans sa lettre circulaire CL/2487 du 7 mai 1998, le Directeur général ainvité les Etats membres, les Membres associés et les organisationsintergouvernementales et non gouvernementales internationales à lui fairepart, pour le 31 juillet 1998, de leurs commentaires et propositions sur leProjet de programme et de budget pour 2000-2001 (30 C/5).

Ce document d'information reproduit le texte du document de travail quia servi de base à la consultation et qui avait été annexé à la lettre circulairedu Directeur général.

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’EDUCATION, LA SCIENCE ET LA CULTURE

Introduction

1. Les propositions qui figurent dans ce document s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie à moyen terme pour 1996-2001, dont le Programme et budget pour 2000-2001 (30 C/5) constituera la demière tranche de mise en oeuvre. Comme telles, elles sont centrées sur l’identification des principaux ajustements qu’il conviendrait d’apporter aux actions en cours, et des nouvelles étapes qu’il conviendrait de franchir, pour se rapprocher au mieux des objectifs énoncés dans la Stratégie à moyen terme, tout en s’ouvrant aux problèmes nouveaux que posent les processus de mondialisation, l’essor des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’aggravation des disparités entre les sociétés et en leur sein et les autres tendances qui se sont développées ou renforcées depuis l’élaboration de la Stratégie à moyen terme.

2. Ces propositions ont été formulées en tenant compte notamment des orientations fournies par la 29e session de la Conférence générale - telles qu’elles se dégagent des interventions des chefs de délégations en séance plénière, des résolutions adoptées par la Conférence générale et des rapports des Commissions. Une attention spéciale a été accordée dans leur élaboration aux conclusions des séances de réflexion sur la préparation du 30 C/5 qui ont été tenues dans les différentes commissions de programmer

3. Les débats de la 29e session de la Conférence générale ont mis en évidence une vision réellement partagée, à l’échelle de la planète, des enjeux majeurs et des priorités d’action. Ce faisant, ils ont confirmé la validité des orientations de la Stratégie à moyen terme pour 1996- 2001, qui articule l’action de l’Organisation autour de la poursuite de ces deux objectifs indissociables que sont le développement et la paix.

4. La Conférence générale a tout particulièrement réaffkmé la prééminence du rôle d’orientation éthique et intellectuelle de l’Organisation en soulignant l’intérêt et la nécessité, à l’orée du XXIe siècle, d’une tribune internationale où puissent s’élaborer de nouveaux repères, des perceptions partagées et des stratégies novatrices pour faire face à la complexité de problèmes communs. Elle a parallèlement mis l’accent sur le rôle catalytique que l’UNESCO peut jouer, auprès des pays, en mobilisant des partenaires, aussi nombreux et divers que possible, en faveur de l’instauration d’une culture de la paix et de l’élimination de la pauvreté, reconnue comme “cause” prioritaire par la résolution 29 C/53.

5. Conçu comme un outil de dialogue, ce document de consultation contient un certain nombre de pistes à explorer mais surtout de questionnements. Il vise à aider les Etats membres à formuler des nronositions quant aux changements, aux infléchissements et aux innovations qu’il conviendrait d’opérer pour permettre à l’Organisation de s’acquitter au mieux de sa mission en ce début de XXIe siècle. Sur la base des avis ainsi recueillis, le Directeur général soumettra des propositions au Conseil exécutif à sa 155e session, pour permettre à ce dernier de prendre les décisions appropriées concernant l’élaboration du 30 C/5.

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1 Principes d’élaboration du programme

A. Fonctions et modalités d’action

6. La Stratégie à moyen terme a identifié six principales fonctions aux moyen desquelles l’UNESCO exerce sa mission de coopération intellectuelle internationale (par.43 à 51 du document 28 C/4 approuvé).

7. Dans son rôle de forum intellectuel, elle s’efforce d’aider la communauté internationale à progresser dans la compréhension des mutations du monde contemporain (rôle de “laboratoire d’idées”), à dégager des repères éthiques pouvant guider l’action (action normative), à élaborer des stratégies novatrices et à mobiliser la volonté des responsables politiques pour les mettre en oeuvre. Au cours des dernières années, l’UNESCO a terminé de grands chantiers, tels que les travaux des commissions sur L’éducation pour le XXIe siècle et Culture et développement ; elle a mené à bien la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme et la Déclaration sur les responsabilités des générations présentes à l’égard des générations futures ; elle a mis en chantier un projet de déclaration sur le droit de l’être humain à la paix et un instrument sur la protection du patrimoine subaquatique. Après l’éducation pour tous (Jomtien, 1990) et l’éducation des adultes (Hambourg, 1997) elle réunira, au cours du biennium,l998-1999, des conférences internationales sur l’enseignement supérieur et l’enseignement technique et professionnel, sur les politiques culturelles et sur la science au seuil du XXIe siècle. Quels devraient être, selon vous, les thèmes autour desquels devrait se concentrer cette fonction de forum intellectuel au tournant du millénaire ?

8. De manière plus générale, quelIes sont, selon vous, les modalités d’action les plus appropriées pour permettre à 1 ‘UNESCO d’exercer au mieux : - sa fonction de forum intellectuel : con++ences internationales, commissions indipendbntes, riseaux de recherche (analogues à ceux de MOST), soutien à der instituts ou à des ONG, etc.. ? - sa fonction de sensibilisation et de mobilisation de partenaires nationaux ou internationaux, en faveur des idéaux de l’Organisation ?

9. L’UNESCO est chargée par ailleurs, aux termes même de son Acte constitutif, d’aider à l’avancement, au transfert et au partage des connaissances : elle le fait en se constituant en centre d’échange d’information, par le biais de bases de données (ex: DARE, mODATA.. .), de rapports (annuaire statistique, rapports. mondiaux.. .) et de réseaux d’échange d’information spécialisée ou d’expérience (programmes scientifiques intergouvernementaux, réseaux d’innovation éducative, réseaux régionaux d’informatique.. .), et en apportant un soutien aux activités de recherche, de formation et d’enseignement, et au développement des capacités endogènes.

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10. Quelles sont, à votre avis, les modalités d’action les plus efficaces à cet égard ? D’après votre expérience, quelles sont, en particulier, les modalités qui contribuent le mieux au renforcement des capacités nationales (capacity building) : dtkloppement de réseaux coopératifs ; Chaires IJNESC’O ;. jumelages universitaires ; ateliers de formation ; soutien à des institutions, natio)lales ou r&ionaIes, ou à des ONG ; bourses ; projets pilotes de formation et de d&on.stratio,r ; d@uion de manuels ou de protoypes d’auxiliaires didactiques, ou autres ?

11. L’UNESCO, enfin, a un rôle important à jouer dans la coopération pour le développement, en fournissant une expertise et des conseils pour la formulation de politiques, l’élaboration de programmes et de projets, des études de faisabilité ou d’évaluation, la mobilisation de ressources extrabudgétaires, etc., c’est-à-dire des activités qui sont “en amont” de l’exécution à proprement parler des projets.

I 1 12. Quelle devrait Ztre la place de ces activité.s d’amont, par essence peu planifiables et

qui impliquent une étroite coopération sur le terrain avec les autres partenaires nationaux, bilatéraux et multilatéraux, dans l’action d’ensemble de 1 ‘Organisation ?

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13. La réponse à ces questions a des implications très importantes sur la conception même du programme, son organisation interne et la répartition des ressources et des tâches entre le Siège et le hors Siège.

14. La Conférence générale a clairement réaffirmé, à sa 29e session, son appui au renforcement de la politique de décentralisation. Bien au-delà des questions d’ordre structurel, organisationnel et administratif, c’est la définition même des tâches à accomplir qui est en jeu. On peut estimer qu’en ce début de XXIe siècle, l’UNESCO devrait resserrer son action, au Siège, sur des fonctions d’orientation, de “clearing house” (centre mondial de référence) et de coordination, ainsi que sur un petit nombre de programmes internationaux d’envergure, où elle seule peut agir à l’échelle mondiale, et consacrer la majorité de ses efforts et de ses ressources à aider les Etats membres à développer, à l’échelle régionale, sous-régionale et nationale, des politiques, des programmes et des projets dans les domaines de compétence de l’Organisation. Il devrait s’ensuivre un changement décisif dans la nature des tâches exercées par le Siège et un rééquilibrage important des ressources et des personnels vers le hors Siège.

15. D ‘après votre expérience, l’équilibre actuel entre l’action et la présence de l’UNESCO à l’échelle internationale, à l’échelle régionale et à l’échelle nationale est-il satisfaisant ?Plus généralement, pensez-vous que l’UNESCO doive davantage concentrer ses efforts sur son rôle de tribune mondiale de réflexion et d’orientation stratégique, ou sur son rôle de mobilisation de partenaires et de ressources pour soutenir des initiatives et des projets à 1 ‘échelle des pays ?

- .

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B. Concentration

16. La concentration du programme figure depuis de nombreuses années au coeur des préoccupations des organes directeurs. Des progrès importants ont été réalisés en la matière. Dans un contexte de limitation croissante, au fil des années, des ressources mises à la disposition de l’Organisation au titre du budget ordinaire, il convient d’intensifier les efforts dans cette voie. Vous êtes invités à faire toute suggestion qui permettrait d’améliorer la concentration du programme.

17. Y a-t-il, par exemple, des domaines où I’UNESCO pourrait réduire (voire suspendre) son action, soit parce que ces domaines ne vous paraissent pas hautement prioritaires, ou parce que I’impact des activités menées jusqu’ici vous paraît marginal, ou pour toute autre raison ?

18. La concentration passe aussi par un renforcement budgétaire au profit des domaines d’action jugés les plus hautement prioritaires. La 29e session de la Conférence générale, en particulier dans les débats préliminaires sur le 30 C/5 (voir annexe), a souhaité renforcer les programmes en sciences exactes et naturelles, en sciences sociales et humaines, en culture et en communication, tout en soulignant que “l’éducation est à juste titre la toute première priorité de l’UNESCO”... Les tableaux ci-dessous indiquent la répartition actuelle des ressources (29 C/5 approuvé, coûts de programme à l’exclusion des coûts de personnel) entre les différents champs d’action de l’UNESCO

Par programmes Par secteurs

GPI (Education) 35,2 % Education 375 % GPII (Sciences) 31,3 % Sc.Ex. et Nat. 22,8 % GPIII (Culture) 10,7 % Sc.Soc. et humaines 11,9 % GPIV (Communication) Il,4 % Culture 11,9 % Eduquer pour un avenir viable 1,7 % Communication 11,7 % Vers une culture de paix 8,2 % EPD 1,7 %

CPP l,o % Statistiques 15 % Statistiques 1,5 %

TOTAL 100% TOTAL 100%

19. Souhaiteriez-vous une autre répartition de ces ressources ? Laquelle ?

20. S’agissant du Programme de participation, la résolution 29 C/5 1 invite le Directeur général “à soumettre, lors de l’élaboration du 30 C/5, des propositions sur des augmentations substantielles des crédits relatifs au Programme de participation”.

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21. A quel montant souhaiteriez-vous voir porter le montant du Programme de participation, qui est de 24,8 millions de dollars dans le 29 C.J approuvé ?

22. La concentration passe encore par un renforcement de l’action en faveur de certains groupes de population ou de pays. La Stratégie à moyen terme a retenu quatre groupes prioritaires : les femmes, les jeunes, l’AITique et les pays les moins avancés. Dans le 29 C/5 approuvé, le pourcentage des crédits qu’il est prévu d’affecter à des activités exclusivement destinées à ces groupes (c’est-à-dire non compris les ressources affectées à des activités auxquelles ces groupes participent ou dont ils sont bénéficiaires en même temps et au même titre que d’autres groupes) est le suivant :

Femmes : Jeunes :

10,5 % Afrique : 7,7 % _ PMA:

(Crédits de programme uniquement)

18,l % 14,7 %

23. Cet effort est-il suffisant ? Devrait-il être modulé différemment ? La formule des projets spéciaux en faveur des quatre groupes prioritaires vous semble-t-elle adéquate ? Comment pourrait-on renforcer leur impact au niveau régional, sous- régional et national ? Quelles suggestions pourriez-vous faire qui visent à renforcer 1 ‘efficacité et l’impact de l’action de 1 ‘Organisation en faveur de ces deux groupes : femmes et jeunes ?

24. La concentration peut s’exprimer enfin en termes de recherche d’eficience (ou impact maximal). A cet égard, le passage d’un Plan à une Stratégie à moyen terme a marqué un changement radical d’approche, puisqu’il ne s’agit plus de planifier les activités du seul Secrétariat, mais de définir une stratégie orientant l’ensemble de l’action de l’Organisation, c’est-à-dire d’abord et avant tout celle de ses Etats membres. Il est d’autant plus nécessaire, dans ce contexte, de parvenir à une meilleure modulation des priorités et stratégies globales de l’Organisation en fonction des priorités propres à chaque région ou groupe de pays. L’élaboration de stratégies régionales (identifiant de manière relativement précise les domaines d’activité les plus hautement prioritaires pour la région, les objectifs à poursuivre et les principales stratégies à mettre en oeuvre) devient un outil indispensable pour renforcer la concentration et l’efficacité de l’action de l’Organisation. Ce pourrait être un des principaux acquis des réunions de commissions nationales organisées dans le cadre de la présente consultation que d’aider à progresser dans la définition de ces stratégies. La deuxième partie de ce document vise d’ailleurs à faciliter la formulation de stratégies régionales qui devront faire l’objet d’une présentation plus claire et plus systématique dans le document 30 C/5.

25. Dans cette perspective, ce sont les pays qui doivent devenir ,les principaux protagonistes de l’action de l’Organisation. Les commissions nationales ont un rôle déterminant à jouer à cet égard puisqu’il s’agit principalement de susciter l’engagement de partenaires, nationaux et internationaux, aussi nombreux que possible en faveur des objectifs de paix et de développement poursuivis par l’UNESCO. Les initiatives prises

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récemment pour mobiliser de nouveaux partenaires (parlementaires, municipalités, organisations de terrain, leaders religieux, forces armées, mouvements de femmes ou de jeunes.. .) l’ont été surtout à l’échelle internationale (Prix des Villes pour la paix ; coopération avec l’Union interparlementaire, etc.) A l’échelle nationale, c’est aux commissions nationales qu’il incombe de mobiliser ces partenaires nouveaux, y compris le secteur privé.

26. Quelles initiatives les commissions nationales pourraient-elles prendre, quel soutien le Secrétariat, en particulier les unités hors siège, pourrait-il leur apporter, pour développer la coopération avec les partenaires nationaux et internationaux et ainsi contribuer à accroître l’impact de l’action de l’UNESCO au niveau des pays ? Les réunions régionales de commissions nationales pourraient utilement procéder à un échange d’idees et d’expériences sur ce sujet

27. La recherche d’une meilleure complémentarité avec l’action menée par les autres organisations internationales et régionales, gouvernementales et non gouvernementales, est un autre moyen d’accroître l’effet multiplicateur de l’action de l’Organisation. Divers programmes de coopération ont été mis en place avec les principales institutions du système des Nations Unies dans les domaines qui sont à l’interface entre leurs champs d’action propres et ceux de l’Organisation. L’UNESCO participe par ailleurs aux mécanismes mis en place pour assurer un suivi coordonné des grandes conférences organisées ces dernières années dans le cadre du système des Nations Unies. Au moment où le système des Nations Unies s’achemine vers une programmation intégrée au niveau des pays, il importe de s’assurer que ces mécanismes fonctionnent efficacement sur le terrain et que les unités hors Siège, en collaboration avec les commissions nationales, établissent et maintiennent des relations suivies avec le coordonnateur résident et avec les divers organismes et fonds de la coopération multilatérale actifs à l’échelle nationale ou régionale.

28. Il importe également de renforcer l’articulation et la cohérence entre les activités du programme ordinaire et celles qui sont financées à l’aide de ressources extrabudgétaires. Les premières ne peuvent être que d’ordre catalytique, vu le mandat de l’Organisation et la modestie de ses ressources face à l’ampleur des besoins. C’est pourquoi il convient de renforcer la délégation d’autorité aux unités hors Siège pour planifier elles-mêmes leurs activités, en fonction de leur connaissance des besoins des Etats membres et des possibilités de coopération qui existent sur le terrain. Il pourrait être également envisagé d’augmenter le montant des ressources dites de “coopération pour le développement” destinées à mobiliser des fonds extrabudgetaires (elles sont aujourd’hui de l’ordre de 5% des coûts directs de programme) afin de permettre aux unités hors Siège de réagir avec souplesse et rapidité aux demandes des partenaires nationaux, en particulier des commissions nationales, et internationaux.

C. Transdisciplinarité

29. Les débats de la 29e session de la Conférence générale ont montré que les Etats membres souhaitent renforcer l’approche transdisciplinaire dans tous les domaines de compétence de l’Organisation. Des progrès sensibles ont été réalisés dans cette voie. Les nombreuses références croisées (portées en notes infra paginales dans le 29 W), signalent les

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complémentarités recherchées entre différents programmes et les collaborations intersectorielles qui doivent s’établir au moment de leur exécution.

30. Quels sont, selon vous, les domaines où ces efforts devraient être particulièremenl intensifjés ou/et où vous auriez noté une absence jlagrante de coordination intersectorielle ? Conviendrait-il d’étendre la formùle des projets intersectoriels (à I ‘instar du projet sur les petites îles et les zones côti2res), c’est-à-dire des projets qui, tout en étant situés dans la structure d’un grandprogramme, sont conçus et mis en oeuvre conjointement par plusieurs divisions. Quels sujets proposeriez-vous ?

31. Il est envisagé, par ailleurs, de poursuivre transdisciplinaires -

l’expérience des deux projets « Eduquer pour un avenir viable » ; « Vers une culture de la paix » - qui

visent à combiner, dans un plan d’action intégré, les apports des quatre champs d’action de I’L~KSCO : éducation, sciences, culture et communication.

32. Certaines propositions ont été faites, pendant les débats préliminaires de la Conférence générale sur le 30 UT, visant à créer de nouveaux projets transdisciplinaires tels que : le programme solaire mondial ; anticipation et études prospectives ; 1 ‘impact social de la mondialisation technologique.. Qu ‘en pensec- vous ?

D. Evaluation

33. L’évaluation est un moyen essentiel d’améliorer la conception et la mise en oeuvre du programme ainsi que d’en accroître la concentration et l’impact. Quelque 0,5 % des coûts directs de programme ont été alloués aux activités d’évaluation pour 1998-1999, lesquelles seront menées conformément au plan d’évaluation établi à cet égard (appendice VIII du 29 C/5 approuvé. C’est le critère de qualité qui doit primer lors de la conception et de la réalisation des évaluations, et l’on veillera en particulier à ce que celles-ci répondent aux besoins des Etats membres et produisent des résultats utiles pour la prise de décision. A cette fin, on s’efforcera encore d’améliorer la participation des commissions nationales et des organisations non gouvernementales concernées aux activités d’évaluation. De plus, un système informatisé de budgétisation et de programmation est en train d’être mis en place ; utilisant les résultats déjà obtenus, il devrait faciliter le suivi courant et permettre d’améliorer l’évaluation en tant que processus intégré à la mise en oeuvre du programme. Ce système devrait être pleinement opérationnel d’ici à l’an 2000.

34. Selon vous, les ressources affectées aux activités d’évaluation doivent-elles être maintenues à 0,5 % des coûts dirkts de programme comme dans le 29 05 approuvé, ou ce pourcentage doit-il être modi$é ? Si tel est lc cas, à quel niveau doit-il être faxé ?

Avez-vous des suggestions à faire sur les domaines d’activité qui devraient faire l’objet d’une évaluation au cours dc l’exercice 2000-2001 ? Dans l’affirmative, veuillez les indiquer par ordre de prioriiL

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II Priorités du programme

35. Les propositions préliminaires qui seront soumises au Conseil exécutif à sa 155e session (octobre 1998) seront établies essentiellement à partir des priorités - aux niveaux mondial, régional et national - identifiées par les Etats membres lors de la consultation. II importe donc qu’ils définissent aussi précisément que possible les problèmes et les domaines d’activité auxquels ils attribuent une priorité absolue, les objectifs à poursuivre et les modalités d’action les mieux adaptées pour les aider à répondre à ces problèmes. La série de questions ci-après a pour but de stimuler la réflexion des Etats membres et de leurs commissions nationales sur les modifications, les infléchissements et les innovations qui pourraient être apportés dans le Programme et budget pour 2000-2001 (30 C/5). Ces questions sont réparties par champ de programme (grands programmes et projets transdisciplinaires) et ne prétendent pas à l’exhaustivité. N’hésitez pas à ajouter toutes observations ou propositions que vous jugeriez appropriées.

Grand programme 1 L’éducation pour tous tout au long de la vie

36. Dans le document 29 C/5 approuvé, les ressources budgétaires allouées au grand programme 1 sont réparties comme suit :

L’éducation de base pour tous 54,9 %

Réforme de l’enseignement dans la perspective de l’éducation tout au long de la vie 45,l %

Stratégies éducatives pour le XXIe siècle Rénovation de l’enseignement secondaire général et professionnel Enseignement supérieur et développement

33,5 %

31,5 % 35 %

Pensez-vous que la répartition des ressources entre l’éducation de base et les niveaux qui suivent est satisfaisante ? Ou pensez-vous qu ‘elle devrait être modifiée ? (et dans quel sens ?)

37. Dans le contexte de l’éducation de base pour tous (Déclarations de Jomtien et de New Delhi) :

Quelles sont les questions prioritaires à aborder pour répondre aux besoins de votre payshégion ? par exemple : accès des filles et des femmes ; jeunes marginalisés et autres groupes défavorisés ; enseignement primaire formel ; alphabétisation et éducation de base des adultes ; qualité’ des contenus (compétences utiles pour la vie courante et compétences professionnelles, éducation aux valeurs (éthique/civique), alphabétisation scientifique . ..) ; éducation de la petite enfance ; éducation intégratrice ; autres questions (préciser par ordre de priorité).

38. L’action menée par l’UNESCO pour aider les Etats membres à rénover leurs systèmes éducatifs dans la perspective de l’éducation tout au long de la vie (programme 1.2) englobe un grand nombre de domaines et de questions, par exemple :

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- élargissement de l’accès à l’enseignement secondaire ; diversification de ses programmes et de ses structures ; enseignement secondaire général ; enseignement scientifique et technologique ; enseignement technique et professionnel ;

- élargissement de l’accès à l’enseignement supérieur ; qualité et pertinence de ses programmes ; programme UNITWNchaires UNESCO ; mobilité académique . . . ;

- formation des enseignants et condition du personnel enseignant ; élaboration des programmes d’études ; enseignement à distance ; éducative préventive ; financement et gestion de l’éducation ; réforme ou reconstruction des systèmes éducatifs ; autres questions.

Quels sont selon vous les domaines du programme qu’il faut considérer comme éminemment prioritaires dans votre région ou sous-région ? Quels sont ceux qui vous paraissent moins prioritaires ?

39. Lors du débat sur le 30 C/5, la Conférence générale a demandé la mise en place d’un plan d’action stratégique intégré à long terme, de portée mondiale, pour relever les défis crue représentent la “société éducative”. “annrendre à vivre ensemble” et la “citovenneté glanétaire”. Le rapport de la Commission internationale sur l’éducation pour le XXIeme siècle traite abondamment de ces questions. Depuis sa publication en 1996, il a stimulé une réflexion en profondeur à l’échelle mondiale, centrée sur la définition de stratégies prospectives pour relever ces défis posés à l’éducation.

- A la lumière des débats auxquels ce rapport a donné lieu dans votre payskégion, quels sont les questions clés qu’il faudrait aborder en priorité ?

- Quel type d’assistance, ou d’initiatives, attende:-vous de l’UNESCO pour aider les Etats membres à faire face à ces défis aux niveau.. mondial, régional et national ?

40. Les progrès sans précédent des technolozies de l’information et de la communication ouvrent de nouvelles perspectives de généralisation de l’accès à l’apprentissage tout au long de la vie (par exemple “atteindre les exclus” ; encourager l’apprentissage des adultes et l’éducation permanente ; formation des maîtres sur une grande échelle ; écoles et universités virtuelles ; apprentissage ouvert et à distance _. .).

Dans ce contexte, quelle stratégie l’UNESCO devrait-elle mettre en oeuvre pour

encourager l’utilisation appropriée des technologies de l’information et de la communication afin de répondre aLy besoins prioritaires du développement de l’éducation dans votre pays/.région ? Quels sont les questions/domaines à traiter en priorité ?

41. Dans son rapport, la Commission II a aussi demandé que l’on dévelonue les auuroches rkionales en renforçant les réseaux et les partenariats. L’UNESCO met en oeuvre plusieurs stratégies et programmes pour promouvoir les partenariats et la mise en commun des expériences, comme les programmes régionaux de lutte contre l’analphabétisme, les réseaux régionaux d’innovations éducatives, le programme UNITWINkhaires UNESCO.

Pourriez-vous indiquer les réseaux et programmes qui ont apporté une contribution notable à la réalisation de ces objecttfs dans votre région ? Y a-t-il de nouvelles initiatives que vous souhaiteriez voir I’UNESCO prendre ?

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Grand programme II Les sciences au service du développement

42. Dans le document 29 C/5 approuvé, les ressources budgétaires allouées au grand programme II sont réparties comme suit :

Sciences exactes et naturelles II. 1 Progrès, transfert et partage des connaissances

dans le domaine des sciences exactes et naturelles II.4 Sciences de l’environnement et développement

durable Sciences sociales et humaines II.2 Progrès, transfert et partage des connaissances en

sciences sociales et humaines II.3 Philosophie et éthique II.5 Sciences sociales et humaines et développement

social

73 %

44 % 56 %

27 %

30 % 20 %

50 %

Pensez-vous que In répartition des ressources entre : - les sciences exactes et naturelles, d’une part, les sciences sociales et humaines, de

l’autre ; - Ie soutien au développement des connaissances, (l’une part, l’application de leurs

résultats à la solution des problèmes de développement d’autre part, est satisfaisan te ? ou bien devrait-elle être modifiée (et dans quel sens) ?

43. La 29e session de la Conférence générale a réitéré son attachement au renforcement de la coouération entre les sciences naturelles et les sciences sociales. Celle-ci, est-il indiqué dans le rapport de la Commission III, “devrait être considérée comme la norme plutôt que comme l’exception, et le 30 C/5 devrait être structuré en conséquence”.

Quelles sont, selon vous, les questions qui devraient être traitées de mnnière plus interdisciplinaire afin de répondre adéquatement aux besoins et aux prio&és de votre région ? Auriez-vous des suggestions concrètes à faire concernant l’introduction, dans le grand programme II, de nouveaux projets interdisciplinaires semblables à ceux qui ont trait aux zones côtières et aux villes ?

44. Le rapport de la Commission III souligne également la nécessité “de développer les ’ ’ programmes et activités qui visent au renforcement des capacites ” dans les différents domaines

scientifiques. Plusieurs stratégies sont mises en oeuvre à cet effet par l’UNESCO : améliorer l’enseignement et la formation universitaires ; renforcer les moyens de recherche ; faciliter la circulation et le partage des connaissances.

45. Au titre de “l’amélioration de l’enseignement et de la formation universitaires” :

- Quels sont tes domaines4iiscipIines à considérer en priorité pour répondre aux besoins de votre paytirégion dans le domaine des sciences fondamentales et des sciences de l’ingénieur, et dans celui des sciences sociales et humaines ?

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- à quelles modalités d’action faudrait-il donner la priorité à cet égard (par exemple : collaboration avec les réseaux universitaires et les ONG compétentes ; assistance technique pour la mise à jour des cours, des manuels et des programmes d’études ; élaboration et ditision de “jeux de matériels didactiques” ou de prototypes de matériels ; mise en place de communautés virtuelles d’apprentissage ou de cours virtuels.. .) ?

46. En ce oui concerne le renforcement des canacités endogènes de recherche:

- pourriez-vous préciser vos priorités nationales%régionales s’agissant des domaines de recherche et indiquer les modalités d’action les mieux adaptées pour répondre à ces priorités ? (par exemple : coopération avec les organismes, institutions, réseaux et ONG scientifiques compétents ; appui aux centres d’excellence ; chaires UNESCO ; formation universitaire supérieure, bourses d’études.. .) ;

- eu égard au “mandat interdisciplinaire de l’UNESCO, tel que rappelé dans la Déclaration commune des présidents des cinq programmes intergouvernementaux adoptée lors de la 29e session de la Conférence générale, le soutien de l’Organisation ne devrait-il pas désormais être principalement réservé à des institutions et à des chercheurs qui participent à des projets interdisciplinaires ? Cette orientation, où ce sont les problèmes et non les programmes des disciplines qui pilotent la recherche, doit-elle être privilégiée ?

47. Le renforcement des réseaux de collecte, stockage, recherche et diffusion de l’information relative aux disciplines scientifiques, la mise en commun des bases de données et la publication de répertoires et de rapports constituent la base de la stratégie de I’UNESCO visant à faciliter la dif?üsion et le partage des connaissances.

- Faudrait-il insister davantage dans les programmes futurs sur cette fonction de “centre d’échange d’information ” ?

- Quelles sont selon vous les priorités de votre pays/région en matière de diffusion et de partage des connaissances ? Pouvez-vous suggérer des modalités novatrices à mettre en oeuvre pour accélérer ce processus dans votre région ou entre différentes régions ?

48. La Conférence générale a souligné l’importance du Prowamme solaire mondial et proposé d’envisager de faire du programme “une initiative interdisciplinaire”.

Dans ce cadre, quels sont, selon vous, les axes que doit privilégier l’action de l’UNESCO visant à encourager, l’utilisation accrue des énergies renouvelables (énergie solaire, éolienne, géothermique . ..) dans votre région ? (par exemple : programme d’éducation et de formation sur les énergies renouvelables, au niveau scolaire et universitaire ; sensibilisation du public ; coopération avec les organismes scientifiques compétents pour favoriser la recherche et la formation dans le domaine des énergies renouvelables . . . ).

49. Pour ce oui est des quatre orogrammes intergouvernementaux concernant respectivement les sciences de la terre (PICG). les sciences de l’environnement (MABZ I’hvdroloPie (PHI) et I’océanoeranhie (COI) :

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Suggéreriez-vous des déplacements d’accent, ou de priorité, entre ces programmes et à l’intérieur des programmes ? Dans l’affirmative, quels sont les thèmes sur lesquels il faudrait insister davantage ? (par exemple, ressources en eau pour le développement durable, modernisation du traitement et de la surveillance des géodonnées, réduction de la vulnérabilité aux catastrophes naturelles, lutte contre la désertification, mise en oeuvre de la Stratégie de Séville, promotion de la diversité biologique, activités interdisciplinaires aux fins du développement dans les régions côtières et les petites îles, réduction des incertitudes scientifiques ayant trait aux océans et aux climats, renforcement des capacités nationales dans le domaine des sciences de la mer et des observations systématiques de l’océan, ou autres thèmes).

50. Le programme MOST devrait, selon le rapport de la Commission III, “être le principal instrument de l’Organisation en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale”. II devrait, pour ce faire, établir des contacts étroits avec les populations destinataires, d’une part, avec les responsables des politiques sociales, d’autre part.

Comment ce programme, qui atteint la mi-parcours de son existence, peut-il ou doit- il évoluer à cet effet ?

5 1. La Conférence générale a estimé que les “sciences humaines devraient occuper une place plus grande dans les activités de l’organisation, et porter notamment sur les problèmes suivants : l’universalité des droits de l’homme, l’impact de la mondialisation économique et technologique sur la diversité des cultures, et les valeurs éthiques communes comme base d’une paix durable”.

Dans quelle proportion conviendrait-il de développer la place des sciences humaines à l’UNESCO ? Autour de quelles disciplines (histoire, géographie, psychologie, anthropologie, droit . ..) et de quels problèmes par priorité ?

Grand programme III Développement culturel : patrimoine et création

52. Dans le 29 C/5 approuvé, les ressources budgétaires du grand programme III sont réparties comme suit :

Patrimoine Cultures vivantes

55,s % 443 %

Patrimoine matériel et immatériel 85 % Créativité et droit d’auteur 51,5 %

Mise en œuvre de la Convention LivreAndustries culturelles 48,5 % sur le patrimoine mondial 15 %

Pensez-vous que cette répartition est satisfaisante ? Le rapport de la Commission IV recommande “un rééquilibrage en faveur des cultures vivantes”. Eu égard aux besoins et aux priorités de votre payskégion, y a-t-il lieu, et dans quelle propotiion, d’accroître le pourcentage des ressources affectées au progrflnznze III. 2 ?

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53. Le 30 C/5 devra continuer à promouvoir une meilleure prise en compte des interactions entre culture et développement, à la lumière des acquis de la Décennie mondiale du développement culturel, des orientations du rapport “Notre diversité créatrice” et des conclusions de la Conférence de Stockholm sur les politiques culturelles pour le développement. A cet égard, le rapport de la Commission IV a préconisé la Doursuite d’un certain nombre de “oroiets ohares” menés au titre de la Décennie.

Quels sont, à votre avis, les projets Décennie qui méritent de continuer à recevoir un soutien financier de l’UNESCO, eu égard à leur impact, actuel ou potentiel, pour votre région ?

54. La Commission IV a également recommandé que l’UNESCO accorde une haute priorité, dans le 30 C/5, à “la formation endogène d’agents du déveloDDement culturel” et qu’elle s’appuie, à cet effet, sur des institutions de formation à vocation régionale ou sous-régionale.’

Quels sont, pour votre payshégion, les domaines où les besoins de formation les plus pressants (par exemple : formation de gestionnaires de programmes ou institutions culturelles ; de gestionnaires des sites du patrimoine ; d’animateurs culturels en milieu urbain ; formation dans le domaine de l’artisanat : production/gestion/commercialisation ; dans le domaine des industries culturelles ; dans celui du droit d’auteur, etc.) ?

Quelles sont les principales institutions qui, dans votre région, auraient vocation à exercer ce rôle de “relais” de l’UNESCO pour ses activités de formation ?

55. Dans le domaine du patrimoine, la Conférence générale a mis l’accent sur deux idées forces : la nécessité d’intégrer la protection et la valorisation du patrimoine dans les stratégies de développement à l’échelle nationale ; celle de renforcer les capacités endogènes en matière de réhabilitation et de gestion des sites, y compris à travers le tourisme culturel. Ce faisant, les débats de la Commission IV ont fait ressortir la grande diversité des domaines où l’action de l’UNESCO est sollicitée, tant en ce qui concerne la nature du patrimoine à protéger (sites et monuments ; architecture vernaculaire ; patrimoine naturel, subaquatique, immatériel, etc.) que les stratégies nécessaires à sa préservation (activités d’inventaire et de collecte ; activité normative, notamment en matière de trafic illicite ; formation ; assistance technique pour des projets de restauration ; sensibilisation des populations locales ; éducation des jeunes ; activités muséales, etc.).

Quels sont, selon vous, Mou les domaines sur lesquels l’UNESCO devrait concentrer ses efforts, eu égard aux besoins les plus pressants de votre payshégion, aux possibilités d’action de l’UNESCO et à son “avantage comparatif’ par rapport à d’autres institutions oeuvrant en faveur du patrimoine ?

56. Dans le domaine du Patrimoine immatériel,

quels sont les aspects de ce patrimoine (langues, musiques, arts du spectacle, traditions orales, etc.) qui, selon vous, devraient recevoir de l’UNESCO une attention prioritaire, et sur quels objectifs devrait-elle centrer son action (élaboration de politiques ; inventaires et collectes ; formation ; festivals ; promotion du concept de “patrimoine oral de l’humanité” ou des “trésors humains vivants” . ..). eu égard aux priorités de votre payshégion ?

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57. S’agissant de l’encouragement à la création et à la créativité, les priorités énoncées par la Conférence générale, là encore, sont multiples : éducation artistique ; formation des artistes ; valorisation des formes traditionnelles d’expression culturelle ; actions visant à encourager la création contemporaine ; soutien aux arts du spectacle ; soutien à la traduction ; rôle et statut de l’artiste ; droit d’auteur et droits voisins . . .

Quels sont, parmi les domaines d’action énumérés ci-dessus, ceux qui vous paraissent hautement prioritaires ? Quelles sortes d’initiatives ont été prises/devraient être prises par l’UNESCO qui soient susceptibles d’assurer à son action en faveur de la création et de la créativité un impact durable ?

58. Au nombre des orientations prioritaires retenues par la Conférence générale, outre la promotion du livre et de la lecture, figure également le thème “cvberesuace et culture”. L’UNESCO s’est déjà engagée, à cet. égard, dans des activités de type normatif (un projet de recommandation sur la promotion et l’usage du multilinguisme et l’accès universel au cyberespace sera soumis à la Conférence générale à sa 30e session).

Quelle devrait être, selon vous, la stratégie de l’UNESCO pour promouvoir la diversité des contenus culturels dans le cyberespace et mettre en évidence les possibilités nouvelles de participation à la vie culturelle qu ‘offrent les nouvelles technologies ?

Grand programme IV Communication, information et informatique

59. Dans le 29 C/5 approuvé, les ressources budgétaires du grand programme IV sont réparties comme suit :

Libre circulation de l’information Développement des capacités

33,4 % 66,6 %

Liberté d’expression et médias Communication 46,8 % indépendants 38,5 %

Nouvelles technologies de la Bibliothèques, archives et communication (accès/impact) 61,5 % services d’information 24,8 %

Informatique et télématique 28,4%

Cette répartition des ressources vous paraît-elle adéquate ? ou devrait-elle être modifiée ? (si oui, dans quel sens 2)

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60. La Conférence générale, à sa 29e session, a réaffirmé l’importance de la mission intellectuelle et éthique de l’UNESCO face aux défis de la mondialisation et aux enjeux de la société de l’information. A cet égard, un certain nombre d’initiatives nouvelles ont été introduites dans le 29 C/5 approuvé qui visent à encourager une réflexion d’ensemble sur & enieux et les finalités de la société de l’information, en s’attachant, par ailleurs, à promouvoir l’utilisation des nouvelles technolor$es de la communication et de l’information pour le déveloonement, les échanges et la coopération internationale. Ces activités portent notamment sur :

- les actions visant à promouvoir l’utilisation de l’Internet comme service public accessible à tous ;

- les initiatives visant à faciliter l’accès à l’information relevant du domaine public ; - la mise en place d’un forum de réflexion sur les aspects juridiques, éthiques et

sociétaux de l’information, et d’un centre d’échange d’informations pour la collecte et la diffusion de données et expériences sur les aspects éducatifs et culturels ;

- l’aide à la définition de politiques et de stratégies favorisant l’appropriation des nouvelles technologies ;

- l’utilisation des nouvelles technologies pour le développement (“la gouvemance en ligne”), les échanges et la coopération internationale en matière d’éducation, de science et de culture (réseaux électroniques, communautés virtuelles d’apprentissage, bibliothèques et laboratoires virtuels).

Quelles sont, parmi ces nouvelles initiatives, celles qui vous paraissent les plus importantes et qui, à votre avis, devraient être renforcées dans le 30 U5 ? Souhaiteriez-vous voir l’UNESCO prendre de nouvelles initiatives en la matière ? Dans l’affirmative, quelles pourraient être ces dernières ?

61. D’ores et déjà, et pour clarifier les priorités de l’action à mener, le Directeur général a annoncé son intention de proposer la convocation, en l’an 2000, d’une Conférence mondiale sur l’information et la communication, dont les travaux préparatoires devront commencer dès cette année.

Quels devraient, selon vous, en être les principaux thèmes ? Quels objectifs devraient lui être assignés ?

62. Par ailleurs, les débats sur le 30 C/5 ont fait ressortir un certain nombre d’objectifs prioritaires qui devraient se voir accorder une place importante dans le prochain programme. S’agissant par exemple de la promotion de la liberté d’exnression et du dévelormement des médias pluralistes et indéoendants, la suggestion a été faite d’accorder une importance accrue à des problèmes tels que : l’élaboration de nouvelles approches en matière d’autoréglementation ; l’examen des obstacles à la liberté d’expression notamment la concentration des médias ; le rôle des médias de service public ; les activités en faveur “des jeunes et des médias”...

Qu ‘en pensez-vous ? Quelles sont, dans ce domaine d’action, les prion’tés de votre région et les modalités d’action les plus appropriées pour y répondre ?

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63. Le déveloripement des infrastructures et la formation des personnels devront constituer un autre objectif prioritaire du 30 C/5.

Quels sont, à cet égard, les domaines d’action qui vous paraissent les plus prioritaires, eu égard aux besoins de votre pays ou région : - communication/bibliothèques/archives/services d’information/informatique et télé-

matique - formation des professionnels/des formateurs/des utilisateurs.

Quelles initiatives vous paraîtraient les plus appropriées pour faciliter “le développement et l’appropriation des nouvelles technologies aux échanges et à la coopération tant NoraZSud que SuaXSud” (rapport Commission IV, par. 21) ?

64. Le rôle des bibliothèaues nubliaues et scolaires comme voie d’accès à l’information et à la connaissance a été très largement évoqué au cours du débat sur le 30 US.

Y aurait-il lieu, dans le cadre des activités du Programme g&téral d’information, de donner une importance accrue à ce domaine ? Souhaiteriez-vous voir développer l’action en faveur des bibliothèques “électroniquess” et des bibliothèques virtuelles ?

65. La Conférence générale a souhaité que les activités du programme “Mémoire du monde” soient mieux définies.

Quelles suggestions auriez-vous à faire à cet égard ? En particulier, la priorité devrait-elle être donnée à la numérisation, ou à la conservation des originaux, livres, documents, etc. ?

66. Les débats sur le 30 C/5 ont mis en évidence l’urgence qu’il y a de réduire les disnarités entre “info-riches” et “info-nauvres”. Plusieurs possibilités ont été évoquées pour renforcer l’action que mène l’UNESCO à cet effet : développement de partenariats avec le secteur privé ; avec les universités (y compris la création de chaires UNESCO) ; collaboration avec les OIG et les ONG.

Quelles suggestions auriez-vous à faire quant aux modalités d’action pouvant le plus efficacement contribuer à la réalisation de cet objectif?

Eduquer pour un avenir viable - EPD

67. Dans son rapport, la Commission II a rappelé le rôle important de ce projet pour ce qui est d’amener les changements souhaitables dans les comportements et les modes de vie et elle a souligné la nécessité de centrer son action sur la réorientation de l’éducation formelle ‘et non formelle et sur la sensibilisation de l’opinion publique en faveur. d’un avenir viable. Elle a également demandé que l’accent soit mis sur le renforcement de la participation des femmes au processus de développement.

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A votre avis, les activités et les modalités d’action retenues dans le cadre de ce projet sont-elles satisfaisantes ? Doivent-elles au contraire être modifiées et, dans l’affirmative, dans quel sens ? Quels niveaux de l’éducation et quels groupes cibles devraient faire l’objet d’une attention prioritaire (éducation de base, enseignement secondaire et/ou supérieur ; éducation formelle ou non formelle ; enseignants ; jeunes ; femmes ; décideurs ; médias . . .) ? Veuillez indiquer un ordre décroissant de priorité.

68. Certains Etats membres ont aussi recommandé d’intégrer les activités de ce projet transdisciplinaire dans le grand programme 1.

Etes-vous d’accord avec cette proposition ? Etant donné le caractère transdisciplinaire de ce projet, quelles mesures suggéreriez-vous pour renforcer cette transaïsciplinarité ?

Vers une culture de la paix

69. Dans le 29 C/5 approuvé, le projet est structuré en trois unités : toutes les activités liées à la fonction de “veille intellectuelle” (recherche sur les droits de l’homme, les méthodes de prévention des conflits, les processus démocratiques, etc. ; action de sensibilisation contre la discrimination, l’intolérance, le racisme et la violence ; information et mobilisation de partenaires) ont été regroupées sous l’unité 1 ; l’unité 2 comprend toutes les activités intéressant l’éducation et la formation pour la paix, les droits de l’homme, la démocratie, la compréhension internationale et la tolérance ; l’unité 3 englobe les divers projets qui bénéficient d’un appui de l’UNESCO aux niveaux national, sous-régional, régional et international.

Cette structure vous paraît-elle appropriée ou devrait-elle être modi@e ? Parmi les divers domaines que couvre le projet transdisciplinaire, quels sont ceux qui vous paraissent revêtir la plus haute priorité pour votre pays/région ?

70. Dans le 29 C/5 approuvé, les ressources budgétaires du Projet sont réparties comme suit :

Unité 1 : Culture de la paix : susciter l’adhésion et forger des partenariats 20 %

unité 2 : Eduquer pour une culture de la paix 45,4 % unité 3 : La culture de la paix en action 34,7 %

Cette répartition des ressources vous paraît-elle adéquate ? Ou devrait-elle être modifiée ? (si oui, dans quel sens ?)

71. Dans ce cadre, un certain nombre d’initiatives nouvelles ont été introduites et qui portent notamment sur :

- la mobilisation de nouveaux partenaires et acteurs, en particulier des décideurs, en vue de la promotion d’une culture de la paix ;

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l’innovation en matière de programmes scolaires ainsi que de contenus et de méthodes pédagogiques, y compris en matière de révision de manuels d’histoire et de géographie ; le renforcement des programmes nationaux de culture de la paix, notamment dans les pays sortant de conflits ; dans le cadre d’une coopération interdisciplinaire et intersectorielle accrue ; le développement de projets à vocation sous-régionale et régionale, en particulier dans le cadre des projets interculturels.

Quelles sont, parmi ces nouvelles initiatives, celles qui vous paraissent les plus importantes et qui, à votre avis, devraient être renforcées dans le 30 US ?

72. La mobilisation. au sein des sociétés. de nouveaux nartenaires tels que les parlementaires, les maires, les ombudsmen, les dirigeants religieux, les médias, les forces armées, les associations de femmes ou de jeunes est un facteur clé pour promouvoir le message d’une culture de paix.

Quelles sont à votre avis les initiatives que les commissions nationales pourraient prendre pour mobiliser ces nouveaux partenaires et quelle assistance pourraient-elles attendre de l’UNESCO pour les aider dans leurs efforts ?

73. L’assemblée générale des Nations Unies a proclamé l’an 2000 “Année internationale de la culture de la paix”.

Quelles initiatives l’UNESCO devrait-elle encourager/prendre, aux niveaux international, régional, national pour assurer le succès de cette année internationale ?

74. Dans le domaine de l’éducation et de la formation pour la naix. les droits de l’homme. la démocratie. la compréhension internationale et la tolérance, l’action de l’UNESCO s’est surtout concentrée sur l’éducation formelle et non formelle (programmes scolaires, matériels didactiques, formation de maîtres, publications, réseaux de chaires UNESCO, écoles associées.. .).

Pensez-vous que l’UNESCO devrait à l’avenir cibler davantage des groupes spécifiques (tels que les femmes et les enfants en situation difficile, les personnes réfugiées, déplacées ou vivant dans une extrême pauvreté, les minorités et les populations autochtones...) ou encore les catégories professionnelles ayant des responsabilités particulières en la matière forces armées et de police, juges, administrations publiques...) ? Si oui, lesquels par priorité ?

75. L’accent a été mis, dans le 29 C/5 approuvé, sur des proiets à portée régionale ou sous- régionale qui visent à créer les conditions du dialogue et de la collaboration, au-delà des lignes de conflit, entre individus, groupes et communautés.

Si un projet de ce type devait être fancé, à l’échelle de votre région (sous-région), quels pourraient en être les thèmes et les objectif majeurs ?