Une toile baroque monumentale de Philippe Casanova à Notre-Dame du Laus

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CONTACT PRESSE Tanguy LAFFORGUE - 04 92 50 94 01 – 06 86 27 39 91– [email protected] Site internet : www.sanctuaire-notredamedulaus.com Jeudi 2 mai 2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le mercredi 1 er mai, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, a présidé la fête de Notre-Dame du Laus . La messe solennelle, qu’il concélébrait avec Mgr Louis Sankalé, évêque de Nice, a été suivie par la bénédiction d’un tableau monumental représentant la cérémonie de reconnaissance officielle des apparitions du 4 mai 2008. Annonçant pour le sanctuaire le début de la haute saison, la fête de Notre-Dame du Laus a aussi marqué le lancement d’un compte-à- rebours de 365 jours : dans un an, le 1 er mai 2014, s’ouvrira en effet une année jubilaire pour célébrer le 350 e anniversaire des premières apparitions vécues par Benoîte Rencurel. Cette année, la fête de Notre-Dame du Laus avait pour thème le 5 e anniversaire de la reconnaissance officielle des apparitions : le 4 mai 2008, en présence de nombreux cardinaux et évêques, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri reconnaissait le caractère surnaturel des phénomènes vécus par Benoîte Rencurel de 1664 à 1718. Pour signifier l’importance de cet événement dans l’histoire du sanctuaire haut-alpin, l’évêque de Gap et d'Embrun a choisi de lui offrir une œuvre d’art commémorative : une peinture monumentale. Il a eu l’idée originale de la faire réaliser en s’inspirant de la composition et des dimensions (3 mètres sur 2,5 mètres) d’un autre tableau situé dans la basilique, qui représente la cérémonie du couronnement de la Vierge de Notre-Dame du Laus en 1855. Une toile baroque monumentale pour un haut-lieu spirituel Le dévoilement du tableau durant la cérémonie de bénédiction dans la basilique

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Le 1er mai 2013, Monseigneur Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, a présidé la fête de Notre-Dame du Laus. La messe solennelle, qu’il concélébrait avec Mgr Louis Sankalé, évêque de Nice, a été suivie par la bénédiction d’un tableau monumental représentant la cérémonie de reconnaissance officielle des apparitions du 4 mai 2008. Annonçant pour le sanctuaire le début de la haute saison, la fête de Notre-Dame du Laus a aussi marqué le lancement d’un compte-à- rebours de 365 jours : dans un an, le 1er mai 2014, s’ouvrira en effet une année jubilaire pour célébrer le 350e anniversaire des premières apparitions vécues par Benoîte Rencurel. Cette année, la fête de Notre-Dame du Laus avait pour thème le 5e anniversaire de la reconnaissance officielle des apparitions: le 4 mai 2008, en présence de nombreux cardinaux et évêques, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri reconnaissait le caractère surnaturel des phénomènes vécus par Benoîte Rencurel de 1664 à 1718. Pour signifier l’importance de cet événement dans l’histoire du sanctuaire haut-alpin, l’évêque de Gap et d'Embrun a choisi de lui offrir une œuvre d’art commémorative : une peinture monumentale. Il a eu l’idée originale de la faire réaliser en s’inspirant de la composition et des dimensions (3 mètres sur 2,5 mètres) d’un autre tableau situé dans la basilique, qui représente la cérémonie du couronnement de la Vierge de Notre-Dame du Laus en 1855. C’est à Philippe Casanova, artiste Français résidant à Rome, passionné par le baroque italien, qu’a été confiée la création de cette toile. Après une visite à Notre-Dame du Laus durant l’été 2012 pour s’imprégner des lieux, l’artiste a consacrée la quasi-totalité des six derniers mois à la réalisation de l’œuvre dans son atelier romain. Les dernières retouches ont été effectuées in situ, dans la basilique, la veille de la bénédiction.

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Jeudi 2 mai 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le mercredi 1er mai, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque

de Gap et d'Embrun, a présidé la fête de Notre-Dame du Laus. La

messe solennelle, qu’il concélébrait avec Mgr Louis Sankalé, évêque

de Nice, a été suivie par la bénédiction d’un tableau monumental

représentant la cérémonie de reconnaissance officielle des

apparitions du 4 mai 2008.

Annonçant pour le sanctuaire le début de la haute saison, la fête de Notre-Dame du Laus a aussi marqué le lancement d’un compte-à-rebours de 365 jours : dans un an, le 1er mai 2014, s’ouvrira en effet une année jubilaire pour célébrer le 350e anniversaire des premières apparitions vécues par Benoîte Rencurel.

Cette année, la fête de Notre-Dame du Laus avait pour thème le 5e anniversaire de la

reconnaissance officielle des apparitions : le 4 mai 2008, en présence de nombreux

cardinaux et évêques, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri reconnaissait le caractère surnaturel

des phénomènes vécus par Benoîte Rencurel de 1664 à 1718.

Pour signifier l’importance de cet événement dans l’histoire du sanctuaire haut-alpin,

l’évêque de Gap et d'Embrun a choisi de lui offrir une œuvre d’art commémorative : une

peinture monumentale. Il a eu l’idée originale de la faire réaliser en s’inspirant de la

composition et des dimensions (3 mètres sur 2,5 mètres) d’un autre tableau situé dans la

basilique, qui représente la cérémonie du couronnement de la Vierge de Notre-Dame du

Laus en 1855.

Une toile baroque monumentale

pour un haut-lieu spirituel

Le dévoilement du tableau

durant la cérémonie de bénédiction

dans la basilique

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Jeudi 2 mai 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

C’est à Philippe Casanova, artiste Français résidant à Rome, passionné par le baroque

italien, qu’a été confiée la création de cette toile. Après une visite à Notre-Dame du Laus

durant l’été 2012 pour s’imprégner des lieux, l’artiste a consacrée la quasi-totalité des six

derniers mois à la réalisation de l’œuvre dans son atelier romain. Les dernières retouches

ont été effectuées in situ, dans la basilique, la veille de la bénédiction.

Intitulée « Séparer la lumière des ténèbres » par son auteur, l’œuvre a été placée à

l’issue de la bénédiction dans la chapelle latérale gauche de la basilique, en face du tableau

du couronnement.

Elle a été offerte au sanctuaire par Mme Maryvonne Pinault.

En annexes de ce communiqué :

1/ Photo du tableau

2/ Présentation du tableau par l’artiste lors de la cérémonie de bénédiction

3/ Commentaire par Mme Alicia Adamczak, docteur en histoire de l’art

Les photos sont libres de droit. S’adresser au contact presse.

Philippe Casanova effectuant les

dernières retouches sur la toile, in

situ, la veille de la bénédiction

M. Philippe Casanova interviewé

sur RCF Alpes-Provence

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Jeudi 2 mai 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

■ 1/ PHOTO DU TABLEAU

La reconnaissance officielle en mai 2008 à Notre-Dame du Laus

des apparitions à Benoîte Rencurel entre 1664 et 1718

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Jeudi 2 mai 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

■ 2/ MOT PRONONCÉ PAR PHILIPPE CASANOVA

LORS DE LA CÉRÉMONIE DE BÉNÉDICTION

Le titre du tableau est emprunté à

la Genèse (1, 4) : « Séparer la

lumière des ténèbres ».

Sa composition fait écho au

tableau du couronnement par la

gamme des couleurs et par la

présence imposante en son centre

du podium. Celui-ci est traité

comme le dais d’une procession,

avec en son sein la statue de la

Vierge de Bon-Rencontre et,

légèrement proéminente, une

bannière reprenant l’image de

Benoîte.

Il n’y a pas d’unité de temps. Deux

séquences sont juxtaposées : le moment où l’évêque lit le décret de reconnaissance des apparitions,

qui est le point central, l’épicentre du tableau ; et, d’autre part, au premier plan, s’avançant vers le

spectateur, se frayant un chemin au milieu de la foule ondulante, les cardinaux, évêques et prêtres

invitent la multitude à embrasser la dévotion à Notre-Dame du Laus.

Il n’y a pas vraiment non plus d’unité de lieu. Autour de ces deux scènes, j’ai recomposé divers sites

liés à l’histoire du sanctuaire: le Col de l’ange, la chapelle du Précieux-Sang, le groupe sculpté de

Pindreau et, comme fond de la toile, la chaîne de Chabrières.

Le rayon principal illumine le dais et tend à dissoudre les figures qu’il irradie, les rendant plus

abstraites.

La lumière traverse d’abord Benoîte, qui la communique à l’évêque célébrant, avant que celle-ci ne

se répande par vagues successives dans l’assemblée, et dans la nature alentour.

Ce rayonnement symbolise les apparitions, le Ciel qui s’invite, le Ciel en fête, qui vient consoler les

créatures, et, leur ouvrant cette lucarne sur l’infini, remettre nos existences en perspective.

Le mouvement de la procession, son élan, vient nous rappeler que la conversion est un chemin et

nous invite à mettre nos pas dans ceux de Benoîte.

Philippe Casanova

30 avril 2013, Sanctuaire Notre-Dame du Laus

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Jeudi 2 mai 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

« Sa composition fait écho au tableau du couronnement »

« Les cardinaux, évêques et prêtres

invitent la multitude à embrasser la

dévotion à Notre-Dame du Laus »

« J’ai recomposé divers sites liés à

l’histoire du sanctuaire :

le Col de l’ange,

la Chapelle du Précieux-Sang… » « La lumière traverse d’abord Benoîte, qui la

communique à l’évêque célébrant, avant que

celle-ci ne se répande par vagues successives

dans l’assemblée, et dans la nature alentour »

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Jeudi 2 mai 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

■ 3/ COMMENTAIRE DE L’ŒUVRE

Par Alicia Adamczak, docteur en histoire de l’art de l’université de Paris-Sorbonne, chargée

d’enseignement à l’École du Louvre et à l’Institut catholique de Paris.

La reconnaissance officielle des apparitions de la Vierge Marie à Benoîte Rencurel à Notre-

Dame du Laus

Huile sur toile - 316 x 251 cm

Traditionnellement attiré par les intérieurs d’églises et de palais baroques,

Philippe Casanova s’illustre ici dans la peinture d’histoire immortalisant un

événement majeur pour le diocèse de Gap et d’Embrun et pour le sanctuaire marial

de Notre-Dame du Laus : la messe solennelle du 4 mai 2008 qui célébra la

reconnaissance officielle des apparitions de la Vierge Marie à Benoîte Rencurel entre

1664 et 1718. Destiné à l’une des chapelles latérales de la basilique, cet imposant

tableau (plus de 3 mètres de large sur 2 mètres et demi de haut) a été réalisé en

pendant d’une peinture anonyme commémorant le couronnement de la statue de la

Vierge de Bon-Rencontre qui eut lieu le 23 mai 1855. La scène peinte par Philippe

Casanova prend place dans un paysage naturel, au pied du promontoire de Pindreau

que l’on reconnaît dans la partie droite de l’œuvre et auquel répond la chapelle du

Précieux-Sang. Depuis le haut dais blanc où est présentée l’image de la jeune bergère,

une longue procession emmenée par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, coiffé de sa

mitre et tenant sa crosse, s’avance vers un parterre de plusieurs milliers de fidèles

dans un mouvement sinueux souligné par l’animation de la foule.

Natif de Paris, mais Romain d’adoption, le peintre Casanova se plait à nous

livrer dans ses œuvres sa vision personnelle des hauts lieux sacrés de la Ville

éternelle, à travers une palette chromatique vive, toujours équilibrée par un puissant

jeu de lumière et soulignée par une touche nerveuse et enlevée. Dans la composition

qu’il nous offre ici, l’artiste reste fidèle à sa manière, reconnaissable dans les visages

schématisés, voire abstraits des fidèles anonymes, dans les plis des

chasubles suggérant le mouvement ou encore dans les éléments végétaux traités par

de larges touches. Parallèlement à cette technique animée, Philippe Casanova a su

rendre compte de la solennité de l’instant par l’introspection des prélats, mais

surtout par la lumière naturelle à caractère divin qui frappe le cortège pour illuminer

les cardinaux et les évêques. Notre regard ainsi guidé circule sur la toile, depuis la

figure de la vénérable Benoite jusqu’à la silhouette de l’évêque de Gap et d’Embrun

bénissant la foule. Dominée par des tons blancs et or rappelant les couleurs du

Vatican, la toile accorde une large place à la nature, laquelle évoque la montagne

Sainte-Victoire de Cézanne et joue le rôle d’écrin de verdure au sein duquel sont fêtés

les miracles.