13#lemagOCT2016

L’actu développement durable vue par le

La préservationdes espèces ?

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nOTre dOssierL’épuration des eaux usées à Fontvielle

ZOOm sUr...Une boîte à outils pour « Vivre avec les Requins »

GrimALdi FOrUm mOnACOLuxe Pack in GreenDes Arbres brûlés symboles de la lutte contre la déforestation

en BreF...

mOnACOLa route du goût et les

nouvelles tendances de la restauration en Principauté

FOndATiOn prinCe ALBerT iiSoirée d’Anniversaire de la Fondation

Le Tigre de l’Amour - BeMed« Disparu en un éclair »

Ouverture de la branche Espagnole Guide de bonnes pratiques

Les Alpes de la Méditerranée

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Record « labellisé » par l’usine de traitement des eaux résiduaires de Fontvieille, depuis ses récents travaux.

L’épuration des eaux uséesL’établissement « capte » les eaux usées de la Principauté et de Beausoleil, La Turbie et Cap-d’Ail, les traitent et les rejette en mer, débarrassées en très grande partie de leurs polluants. Avec les nouvelles installations, « un tiers de plus de bactéries est capté », Afin de respecter le site, les installations de prétraitement ont été situées sous le Rocher tandis que celles de traitement ont été placées 1km plus loin dans les sous-sols de l’immeuble «Le Triton», bâtiment industriel de 9 niveaux construit à proximité immédiate de l’Usine d’Incinération des Résidus Urbains et Industriels.Cette disposition a été rendue possible grâce à la mise au point de technologies de traitement des eaux usées alliant compacité, efficacité et absence de nuisance.

« Un tiers de plus de bactéries est capté »

Les eaux pluviales et les eaux usées issues de ces bassins versants convergent tout d’abord vers des installations du prétraitement qui comportent successivement :

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• Un dégrillage fin (espacement 20mm)• Un tamisage (mailles de 3mm)• Un dessablage – déshuilageA l’issue de ces traitements, les eaux sont pompées à concurrence de1 800m3/h vers la station d’épuration pour subir de nouvelles étapes de traitements physico-chimiques et biologiques à l’issue desquelles, l’eau sera rejetée en mer, débarrassée de près de 90% de sa pollution initiale.

Rejetée à 100 mde profondeurComment ça marche ?

Le collecteur « emmène » les eaux usées de la Principauté dans une première usine filtrante de prétraitement sous le Rocher. L’eau part ensuite vers l’usine de Fontvieille, au rythme de pompage de 500 litres/seconde. Le volume journalier traité varie selon la pluviométrie.Entre 15 000 et 17 000 m3 d’eau par jour arrivent dans l’usine, enterrée sous l’immeuble « Le Triton », qui tourne en non-stop.

Les eaux polluées y sont traitées avant d’être rejetées en mer. Vitesse : 900 m3 par heure, via un émissaire qui plonge jusqu’à 100 mètres de profondeur et qui rejette cette eau épurée à 800 mètres du littoral. Dans l’intervalle, tout se joue dans les bassins de traitement de la station d’épuration. L’eau brute passe par des décanteurs qui filtrent les premières impuretés avec des traitements physico-chimiques. Le « mélange » transite ensuite par des tambours et une centrifugeuse qui sépare le liquide des boues, épaissies et rendues plus facilement exploitables.

La Phase Physico-Chimique :Utilisation du procédé Multiflo Des bassins de coagulation et de floculation précèdent les décanteurs lamellaires dans lesquels sont injectés des réactifs destinés à agglomérer la pollution décantable. La Phase Biologique :Utilisation du procédé Biocarbone Le procédé BIOCARBONE assure l’épuration biologique de l’eau lors de la traversée descendante d’un support granulaire immergé sur lequel sont fixées des bactéries. L’oxygène nécessaire à cette biomasse est apporté par insufflation d’air en partie basse du filtre. Après épuration, les eaux sont rejetées en mer par un émissaire de diamètre 600 mm, pour un rejet effectué à 100 m de profondeur.

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Le traitementdes boues

Des travaux ont été réalisés et ont principalement concerné ce traitement des boues. Le traitement physico-chimique de l’eau et l’amélioration de la filtration biologique donnent une eau plus propre àla sortie. Trois tambours égouttent cesboues de façon soutenue. L’efficaciténouvelle aujourd’hui provient surtout de deux centrifugeuses fonctionnant à380 km/h (contre200 km/h auparavant) qui récoltent un maximum de boues liquides et les épaississent. Ces boues compactées sont ensuite brûlées par l’incinérateur de la SMA, qui jouxte l’usine. Mélangées aux ordures, elles sont alors co-incinérées et valorisées énergétiquement : production de chaud, de froid et d’électricité.

Production annuelle : 8 500 tonnes. Là où l’usine fabriquait auparavant 5 000 tonnes de boues annuelles, elle en produit aujourd’hui 8 500. Une optimisation qui ne peut pas être entièrement prise en compte par la SMA.

L’excédent de boues, environ 3 500 tonnes, glissent vers le milieu agricole, dans un centre de compostage à Tarascon (Bouches-du-Rhône). Une solution jugée « la plus économique »... Et environnementale, même si le transport s’effectue en camion, par la route. En bout de course, ces boues servent d’engrais dans des vergers.

À terme, l’usine monégasque pourrait évacuer entre 10 000 à 12 000 tonnes de boues. Quid d’un projet d’une nouvelle station d’épuration alors ?

Le traitement de l’eau pourrait se faire ailleurs, dédiant la coquille de Fontvieille au seul traitement des boues. « Aménager une usine de traitement des eaux, dans l’actuelle usine de prétraitement sous le Rocher est envisageable » imagine Manuel Nardi. Le gouvernement tranchera le moment venu. L’usine de Fontvieille a, en tout cas, été optimisée pour les dix prochaines années.

8 500 tonnes de boues utilisées comme engrais

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Toutes les installations de la chaîne de traitement font l’objet de précautions afin de réduire les dégagements d’odeurs : cloisonnement des installations, couverture des bassins de filtration, suppression de tout contact entre les boues épaissieset l’air ambiant.

L’ensemble de l’air extrait des bâtiments de traitement des eaux (34 000 m3/h) et des boues(24 000 m3/h) est traité suivantle procédé AQUILAIR.

Ainsi, l’air vicié subit quatre traitements chimiques dans des tours placées en série :• une tour «acide» élimine les composés azotés• deux tours oxydantes et basiques, avec adjonction de chlore obtenu par électrolyse,

éliminent les composés soufrés et mercaptans• la dernière tour consiste en un lavage au bisulfite de sodium pour neutraliser le chlore résiduel.

L’air est ensuite rejeté dans l’atmosphère par le biais d’une cheminée située en toiture de l’immeuble et à une vitesse élevée (14 m/ s) de manière à obtenir une dilution importante. Le fonctionnement de l’usine est assuré par un système numérique de contrôle-commande qui optimise notamment les parts relatives du traitement physico-chimique et biologique. Lors du traitement physico-chimique des eaux usées, des taux de réactifs adaptés sont appliqués afin d’obtenir un effluent de qualité satisfaisante lors des pointes de charge polluante.

Le traitementde l’air

Les installations de traitement de l’eau occupent un volume dont l’altimétrie s’établit entre -17m et -7m par rapport à celui de la voirie de desserte, le point bas étant situé à 12m environ sous le niveau de la mer. La surface mobilisée par l’ensemble des installations est de 2 900m2 environ.

Les traitements des boues et de l’air sont situés dans l’immeuble construit au-dessus de la station, et occupent une surface hors tout de 23m x 15m, soit 350m2 environ.

Caractéristiques Techniques Capacité en équivalent habitants : 100 000 Débit journalier de temps sec m³/j : 31 000 Débit de pointe m³/h : 1 800Débit de pointe l/s : 500

Pollution exprimée enDBO kg/j 4 170DCO kg/j 9 080MES kg/j 5 676

Abrite la station d’épuration (6,4 à 7 millions de m³ d’eaux traitées par an). La station d’épuration a été modernisée en 2009. La vitesse de traitement est de 900m³ par heure. Le rejet est à 100 m de profondeur et à 800 m du littoral.

La station de dépollution

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Genèse d’un projet

d’Envergure

Les états français et italien ont uni leurs forces pour créer un parc européen de grande ampleur et à l’écosystème remarquable : les Alpes de la Méditerranée.

Les Alpes de la Méditerranée

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L’aventure commence en 2002, lorsqu’un premier projet est inscrit sur la liste indicative de l’Etat français pour l’UNESCO comme « bien mixte » : le projet d’union entre le Parc National français du

Mercantour et le Parco Naturale Alpi Marittime du Piémont (région du nord de l’Italie). En septembre 2008, la convention-programme pour mettre en place ce projet est signée entre le Gouvernement Princier, la Fondation Prince Albert II de Monaco, le Parc National du Mercantour et le Parco Naturale Alpi Marittime. Le Gouvernement Princier et la Fondation Prince Albert II de Monaco apportent un soutien financier de 150 000 €.Ce projet devient réalité en 2013 avec la création du GECT (Groupement Européen de Coopération Territoriale) « parc européen/parco europeo Alpi Marittime/Mercantour » qui vise à faciliter, promouvoir et animer la coopération transfrontalière.

La candidature des Alpes de la Méditerranéepourrait être présentée en 2018

En 2014, une convention est signée entre le GECT et quatre autres aires protégées italiennes : le parc naturel régional du Marguareis dans la province de Cuneo, le parc naturel régional des Alpi Liguri, l’aire protégée Giardini botanici Hanbury à Vintimille et les sites Natura 2000 gérés par la province d’Imperia. Le projet de candidature est ainsi porté par six entités auxquelles est associé le Département des Alpes-Maritimes.En juin 2015 une convention est signée entre le gouvernement, la Fondation Prince Albert II de Monaco et le GECT pour une nouvelle phase de renforcement du dossier. En décembre 2015, les experts du Comité des biens Français du Patrimoine Mondial recommandent l’intégration du domaine marin au Bien proposé.D’une superficie de près de 234 000 ha, le territoire des Alpes de la Méditerranée est composé de 9 unités territoriales : les Marittime Mercantour, les Alpi Liguri, le Carei, la Corniche de la Riviera, le Daluis, Peira Cava, Peille, la Tête de Chien et l’espace maritime de près de 84 000 ha qui comprend notamment le Sanctuaire Pelagos. Ce bien constitue un lieu exemplaire de démonstration, de recherche et de protection de l’histoire géologique, climatique et écologique de la Terre. La candidature des Alpes de la Méditerranée pourrait être présentée en 2018 au Patrimoine Mondial de l’Unesco pour mettre en valeur ce territoire naturel exceptionnel. ©

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Les Alpes de la Méditerranée

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« Disparu en un éclair », « Gone within a blink », c’est avec ce slogan fort en symbolique que l’exposition organisée à Beijing par l’Ambassade de Monaco en Chine, la Fondation Prince Albert II et le WWF s’est déroulé dans la capitale chinoise.

Cette exposition, dédiée aux espèces animales en danger, a eu lieu jusqu’au 29 juillet au sein du Salon Monaco avec

le soutien de Park View Green, l’Association pour la Coopération entre Monaco et la Chine, et l’Université de Beihang. L’inauguration s’est déroulée en présence de S.E. Mme Catherine Fautrier, Ambassadeur de Monaco en Chine, S.E. M. Bernard Fautrier, Vice-Président de la Fondation du Prince Albert II, M. Marco Lambertini, Directeur Général du WWF,et le Dr LI Lin, Directeur Exécutif des Programmes WWF Chine.

La Chine est considérée comme en partie responsable du déclin massif de certains animaux. En effet, ailerons de requin, défenses d’éléphant, dents de tigre, cornes de rhinocéros, sont encore perçus dans la culture et la médecine chinoises comme ayant des vertus bienfaitrices malgré une évolution sensible des mentalités. Le Gouvernement chinois s’est très largement impliqué dans la mise en oeuvre de mesures fortes, comme par exemple, l’interdiction dans les banquets officiels des soupes à base d’ailerons de requins. Cette mesure a été suivie par de nombreux restaurants qui ont banni ce plat de leur carte. Une campagne de répression contre le commerce illégal de l’ivoire a également été

lancée en 2013 ; elle a abouti à la destruction de 6 tonnes d’ivoire issues de la contrebande en janvier 2014.Cette exposition tout en s’inscrivant dans la ligne de la politique menée par le Gouvernement chinois, reste un challenge dont les objectifs sont de montrer au public l’importance de mener une lutte globale contre la disparition des espèces animales menacées et de mettre en lumière les progrès sensibles réalisés dans ce domaine.A l’occasion de l’inauguration, le WWF et TRAFFIC (réseau de surveillance du commerce de la faune et de la flore sauvage) ont lancé une campagne de lutte contre le commerce de l’ivoire.

au coeur d’une expositionà Beijing

Les espèces en danger

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De gauche à droite :M. Lo, Ceo WWF China - M. Xu, Secrétaire Général CEPF -Dr Li, Directeur Exécutif des Programmes WWF ChineS.E. M. Bernard Fautrier, Vice-Président de la Fondation du Prince Albert II S.E. Mme Catherine Fautrier, Ambassadeur de Monaco en ChineM. Victor Hwang - Park View GreenM. Marco Lambertini, Directeur Général WWF International - M. Zhou

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« L’objectifpour les constructeurs

de yachts : l’utilisation de bois issude forêts gérées durablement »

Le Tigre de l’Amour. Son nom n’a rien à voir avec Cupidon, mais fait référence au fleuve Amour, frontière naturelle entre la Chine et la Russie.

Jusqu’en 1940, le tigre de l’Amour est chassé en toute légalité. Et ce qui devait arriver arriva : l’espèce est en voie d’extinction. Il ne reste alors plus que 40 individus à l’état sauvage. Aussi, à la fin des années 1940, la Russie déclare le tigre de l’Amour « espèce protégée ». La population des tigres augmente et atteint dans les années 1980 près de 500 individus. Malheureusement, dans les années 2000, la tendance s’est fortement inversée. En 2011, on ne compte plus qu’une soixantaine de tigres et de léopards à l’état sauvage.

Pourquoi ce retournement de situation ? Braconnage, développement d’infrastructures sur l’habitat des prédateurs, industries du bois et forêts non gérées durablement ! L’engrenage infernal menace la survie de l’espèce. Le WWF décide alors, avec le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco, de mettre en place un programme visant à protéger les tigres et les léopards dans les 38 500 km2 de la réserve de Changbaishan, au Nord-Est de la Chine, identifiés comme constituant leur habitat potentiel. Ce programme est divisé en deux phases. Lors de la première phase (2011-2013), le WWF a réussi à étendre la zone protégée à 96 000 hectares et à améliorer les capacités de gestion de l’anti-braconnage dans les zones protégées nouvellement créées. Le nombre de proies, cerfs rouges et cerfs sika, présentes dans la zone a été augmenté grâce au programme de réintroduction d’espèces et d’élimination des pièges, les communautés ayant été sensibilisées au braconnage. Au cours des années suivantes, la population de cerfs a augmenté et celle des félins a fait de même.

La deuxième phase du projet a débuté en 2016 et se poursuivra jusqu’en 2019 avec des activités telles que la lutte anti-braconnage, la coopération transfrontalière Chine-Russie pour un suivi efficace des populations de grands félins, la création de nouvelles réserves et le développement de celles déjà existantes Mais cela ne suffit pas. La réussite de ce programme dépend de l’implication des populations locales. La définition d’activités génératrices de revenus est un indispensable à la poursuite

des activités de protection. Des formations et de nombreuses manifestations sont prévues : organisation des voyages pour relâcher des proies, célébration du Ranger Day et du Tiger Day sont autant d’occasions pour valoriser la protection des félins. Dans plus de cinq communautés locales, des programmes éducatifs sont mis en place pour informer et sensibiliser les populations.

Le Tigre de l’Amour©

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Chaque année, 10 millions de tonnes de déchets sont déversées en mer. La part du plastique représente près de 80% et plus de 500 ans peuvent être nécessaires pour que celui-ci se désagrège entièrement. La Méditerranée est particulièrement touchée par ce problème. Son taux de pollution plastique est l’un des plus élevés du monde.

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La biodiversité marine et la santé de l’homme, dernier maillon de la chaîne alimentaire, seront en danger tant que nous ne travaillerons pas

main dans la main pour inverser la tendance.

En Méditerranée, la task force Beyond Plastic Med (BeMed) relève le défi. Au cœur de cet outil, la Fondation Prince Albert II de Monaco, Tara Expéditions, Surfrider Foundation Europe, la Fondation Mava et l’UICN ont pour objectif commun une Méditerranée sans plastique (voir l’article dans Le MAG #12).

L’Appel à Micro-Initiatives, qui a été présenté dans le MAG#12, est le premier projet BEMED. Au travers de cet appel, BEMED souhaite encourager des initiatives locales et innovantes pour répondre à la problématique régionale de la pollution plastique en mer méditerranée. Il s’agit à terme de créer une dynamique et un partage d’expérience entre les acteurs de l’ensemble du bassin méditerranéen déterminés à réduire la pollution plastique, que ce soit par le biais de la technologie, des institutions ou par la sensibilisation du public.

Vers uneMéditerranée sans plastique

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Les acteurs éligibles, ONG, collectivités territoriales, entreprises privées de moins de 20 salariés et institutions scientifiques, ont été invités à déposer un dossier de candidature sur le site BEMED. Les initiatives retenues recevront une aide financière. Les résultats seront communiqués début décembre.

Artistes en herbe engagésDans le cadre de sa mission de sensibilisation, BeMed a lancé un concours artistique international en ligne : les participants devront créer leurs œuvres en utilisant des déchets plastiques recyclés ou trouvés sur la plage. Le concours a été ouvert en mars et les photos des œuvres d’art pourront être postées sur la page Facebook (www.facebook.com/plasticvagabond/) jusqu’au 1er octobre 2016.

Les événements de la JournéeMondiale des OcéansAu cours de la Journée Mondiale des Océans le 8 juin 2016, plusieurs manifestations ont été mises en place dans le but de poursuivre les efforts menés par BeMed dans la lutte contre la pollution plastique et la protection des océans. La Task Force BeMed a profité de cette journée célébrée dans le monde entier pour lancer son Appel à Micro-Initiatives. Elle a également pris part à deux conférences scientifiques en France.L’Appel à Micro-Initiatives a été officiellement lancé lors de la conférence scientifique intitulée « Le rôle des écosystèmes marins et côtiers dans la régulation du climat » organisée par la Fondation Prince Albert II de Monaco, le FFEM (Fonds Français pour l’Environnement Mondial) et Tara Expéditions. Les participants dont S.A.S le Prince Albert II de Monaco et Madame Hakima El Haite (Ministre déléguée chargée de l’Environnement du Maroc), étaient rassemblés à cette occasion au Domaine du

Rayol, un jardin botanique varois. Trois thématiques ont été discutées : « Le rôle du plancton dans la régulation du climat », « Les écosystèmes côtiers, résilience et atténuation d’impacts », « De la science aux politiques publiques ».

L’exposition « L’océan, régulateur du climat » de l’artiste Céline Bricard a été inaugurée à la suite de la conférence en présence de tous les participants.Le jour même, BeMed était invitée à présenter son action à l’Institut Océanographique qui accueillait à la Maison des Océans à Paris la conférence « Plastique en mer : comment traiter le problème à la source ? ». Le panel des invités a permis de rappeler la problématique plastique et de présenter un certain nombre de solutions déjà mises en œuvre. Dans le cadre de sa mission de sensibilisation, BeMed intervenait également un peu plus tôt dans la journée auprès d’adolescents pour aborder les questions du plastique en mer et du climat.

L’engagement du secteur privéLe secteur privé est toujours invité à participer à la recherche de nouvelles idées pour réduire les pollutions générées par le plastique en agissant sur tout le cycle de vie du plastique, même aux stades les plus précoces. En novembre 2015 et en mai 2016, la Fondation Prince Albert II de Monaco et l’UICN ont organisé à Monaco des réunions avec de nombreuses entreprises et ONG. Ces réunions se sont révélées fructueuses et sont parvenues à impliquer de nombreux acteurs du secteur privé. BeMed encourage également le secteur privé à participer au financement des micro-initiatives qui auront été choisies.

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Lancé en 2010 par la Fondation, le programme Wood Forever Pact a sensibilisé l’industrie du yachting à la préservation de l’environnement à travers la

promotion de bois provenant de forêts gérées durablement afin de participer à la lutte contre la déforestation et à la préservation de la biodiversité. Le programme se concentre actuellement sur la promotion d’alternatives durables au teck et sur le développement du réseau de designers et de constructeurs de yachts qui s’engagent à utiliser des matières premières durables.

Afin de développer cette initiative et d’encourager les acteurs clés de l’industrie du yachting à mettre en place d’autres mesures pour des yachts plus respectueux de l’environnement, la Fondation a publié un « Guide de bonnes pratiques pour le yachting écoresponsable » distribué au Monaco Yacht Show 2016, ainsi qu’au BOOT Düsseldorf, le salon nautique international de Düsseldorf. Ce guide

explique non seulement l’importance de l’utilisation de matériaux durables, mais il se penche également sur les thèmes suivants : les énergies alternatives, le gaspillage, la pollution plastique, la gestion de l’eau, ou encore le mouillage écologique.

La Fondation reconnait que d’énormes progrès ont déjà été accomplis par l’industrie du yachting en ce qui concerne la réduction de la pollution de l’air et de l’eau. Le guide a donc pour objectif de renforcer et d’accélérer la tendance vers la réduction de l’impact environnemental de ce secteur qui vise l’excellence dans tous les domaines. Le guide explorera les développements environnementaux récents et ceux à venir de cette industrie

prestigieuse afin de fournir aux propriétaires actuels et potentiels, aux designers, aux constructeurs et aux capitaines de yachts ainsi qu’aux autorités portuaires des outils pour trouver l’équilibre entre le luxe et le respect de l’environnement.

Un guidede bonnespratiques

pour un milieu du yachting plus éco-responsable !

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Ouverturede la brancheespagnoleà Madrid

La Fondation compte aujourd’hui des représentations en France, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, au Canada, en Suisse, en Allemagne, en Italie et à Singapour.

S.A.S le Prince Albert II de Monaco, S.E M Bernard Fautrier vice-président de la Fondation et Mme Caroline Portabella-Settimo, présidente de la branche espagnole ont participé à la conférence« la Méditerranée en 2050, durabilité, biodiversité et gestion des ressources », qui s’est déroulée au siège de la Fondation Areces, dédiée au mécénat scientifique et culturel, où ils ont été accueilli par Mme Cristina Alvarez, petite fille du fondateur Ramon Areces.

Modérée par M. Féderico Mayor Sazagoza, Président de la commission scientifique de la Fondation Areces, la conférence a réuni plus de 200 personnalités espagnoles, entrepreneurs, scientifiques et représentants institutionnels, tous impliqués dans la protection de l’environnement. Mme Teresa Ribero, Directrice de l’IDDRI, et M. Xavier Pastor, océanographe et expert en conservation marine, Fondateur de GreenPeace

Espagne, sont intervenus lors de cette rencontre.A cette occasion, S.A.S le Prince Souverain a déclaré : « Ensemble nous sauverons la Méditerranée, unis, nous lui permettrons d’aborder la seconde moitié de ce siècle avec des perspectives durables, des paysages préservés, des Etats mobilisés, des peuples engagés. C’est en tout cas l’objectif que j’assigne à Mon Gouvernement et à Ma Fondation depuisdix ans. »

Dans l’après-midi, S.A.S. le Prince a rencontré S.M. le Roi Felipe VI en Audience Privée, au Palais de la Zarzuela, avant de prendre part au diner de gala proposé à 150 personnalités, dans le cadre exclusif du Palacio de la Quinta de El Pardo, afin de célébrer l’ouverture officielle de la branche espagnole deSa Fondation.

Membres de la branche espagnole :• Madame Caroline Portabella Settimo, Présidente• S.E. M Jean Luc Van Klaveren, Ambassadeur de Monaco en Espagne• Monsieur Philippe Guillaumet Consul de Monaco à Madrid• Monsieur Francisco Granero-Jimenez Consul de Monaco à Barcelone• Monsieur Manuel Ferrero• Monsieur Inigo Lopez de la Osa

La Fondation Prince Albert II de Monaco étend son message et sa mission au niveau international avec la création de sa branche espagnole.

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Le GrimaLdi Forum monacoet La direction du tourismede La PrinciPauté, se mobiLisentaux côtés de La FondationPrince aLbert ii de monaco, dans Le cadre de L’initiative «monaco, s’enGaGe contre La déForestation»

Soutenez vouS auSSiLa Lutte contre La déForestationmenée par la Fondationprince albert ii de monaco

La Fondation Prince albert ii de Monaco soutient de nombreux projets de lutte contre la déforestation ou d’aide à leur éco-certification dans divers pays abritant les plus grandes forêts humides de notre planète. avec l’association monégasque mc2d, elle souhaite développer l’utilisation de bois certifiés sur le territoire et rendre la principauté exemplaire dans ce domaine. l’objectif est de sensibiliser tous les utilisateurs du bois ou des produits dérivés à cet enjeu en les encourageant à s’engager vers la certification ou l’achat de bois certifié. ainsi la Fondation agit aussi bien à la source en soutenant, sur le terrain, la gestion raisonnée des forêts, qu’au final en informant le consommateur.

a la Fondation princealbert ii de monaco :www.fpa2.com

pour en savoir plus :www.tft-forests.org/cse.php

vous souhaitezvous impliqueret soutenirce projet phare?

vous Pouvez Faire un don

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S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et (de gauche à droite)Mme Laurence TUBIANA, Mme Maja HOFFMANN (représentantede M. Luc Hoffmann), Fondatrice et Présidente de LUMA Foundation et LUMA Arles, Vice-Présidente de la Fondation TOUR DU VALAT,M. Dhesigen NAIDOO

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Créée en juin 2006 par S.A.S. le Prince Albert II de Monaco afin de répondre aux menaces qui pèsent sur l’environnement, la Fondation Prince

Albert II de Monaco a célébré le 30 juin dernier son dixième anniversaire. Cet événement important fut l’occasion de réunir autour de S.A.S. le Prince Souverain les personnalités et partenaires de Sa Fondation qui ont participé à cette décennie d’actions en faveur de la protection de l’environnement et de la promotion du développement durable.

Une cérémonie de remise des prix chargée d’émotions

La soirée d’anniversaire des 10 ans de la Fondation Prince Albert II de Monaco a donné lieu à un événement exceptionnel dans le prestigieux cadre de la Salle des Etoiles, du Sporting d’été. Parmi les temps forts de ce gala, la projection du film anniversaire de la Fondation Prince Albert II de Monaco qui retrace le parcours de celle-ci ainsi que les actions menées tout au long de ces dix années.

Un autre temps fort fut la cérémonie de remise des prix 2016 de la Fondation Prince Albert II de Monaco qui a récompensé des personnalités qui, à leur manière, nous ouvrent la voie d’une action responsable, une action qui réconcilie l’Homme et l’environnement dont il dépend et qui s’engagent de manière exceptionnelle pour la sauvegarde de notre planète dans chacun des trois domaines de la Fondation :

Préservation de la biodiversitéLe Prix 2016 a été décerné à M. Luc Hoffmann pour son approche visionnaire en matière de protection de la biodiversité et des initiatives remarquables qu’il a développé avec la Fondation MAVA, la station biologique de la Tour du Valat, le WWF International ou encore la Fondation Internationale du Banc d’Arguin.

Gestion durable des ressources en eauLe Prix 2016 a été attribué au Water Research Commission, représenté par son Directeur Général, M. Dhesigen Naidoo, pour ses actions exemplaires en Afrique du Sud dans l’assainissement, l’approvisionnement et la gestion durable des ressources en eau.

Limitation des effets du changement climatique et promotion des énergies renouvelablesLe Prix 2016 a été octroyé à Mme Laurence Tubianaau regard de son engagement remarquable en faveur de la problématique climat, de la création de l’IDDRIà sa participation active au succès des négociationsde la COP 21.

A cette occasion, S.A.S le Prince Albert II a invité sur scène les précédents lauréats que Sa Fondation a récompensés depuis sa toute première remise des prix qui avait eu lieu en 2008, notamment :• 2008 - M. Guy Laliberté, Dr,Sunita Narain• 2013 - Prof. John Antony Allan et Prof. Jerónimo Lopez-Martinez• 2014 - Prof. Ove Hoegh-Guldberg

La cérémonie s’est poursuivie avec la remise des prix « Camp Monaco Prize 2016 ». Décerné tous les trois ans, ce Prix est nommé en l’honneur du camp établi en 1913 à proximité du Parc National de Yellowstone par le Prince Albert 1er de Monaco et William «Buffalo Bill» Cody. Attribué pour la première fois en 2013, le prix 2016 a été remis à :• Dr. Craig M. Lee• Dr. David McWethy• Dr. Gregory T. Pederson.

Une bien belle soirée qui s’est achevée avec humour et les incroyables imitations de l’artiste canadienne Véronic DiCaire.

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Le Luxe Pack in Green témoigne d’une véritable prise de conscience environnementaleG

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Les marques de luxe placent aujourd’hui le développement durable au cœur des enjeux stratégiques, aussi

bien pour les emballages qu’elles conçoivent et utilisent, que pour la responsabilité qui incombe à cette industrie, dans les actions responsables qu’elles mettent en place.

Dans le cadre du salon Luxe Pack dédié à l’industrie du packaging de luxe, qui se tient chaque année au Grimaldi Forum en présence de plusieurs milliers de professionnels, le Prix LUXE PACK in green fait figure de référence auprès des acteurs de la filière, sans doute parce qu’il met en lumière les solutions d’emballages les plus respectueuses de l’environnement. Véritable vitrine des progrès en terme d’éco-conception, mais aussi depuis deux ans, des initiatives responsables au sein des entreprises exposantes, ce Prix répond aux attentes de toute une profession. La cérémonie de remise des Prix de cette 6è édition a été rehaussée de la présence de SAS le Prince Albert II, très sensible comme on le sait aux questions de préservation de l’environnement.

Le Prix Luxe Pack in Green 2016 récompensant une démarche a été attribué à ALBEA.

Cette société française basée à Gennevilliers, est un des leaders mondiaux dans le secteur du packaging. Elle emploie 16 000 personnes dans 38 usines réparties dans 15 pays. Depuis 12 ans, la société s’est engagée «par conviction» dans une politique RSE, qui, sur le plan environnemental, se traduit par des initiatives à l’échelon local des divers sites de production en vue de réduire l’impact de l’activité sur l’environnement. Un peu sous la forme d’un challenge interne pointant vers l’amélioration continue, cette mise en œuvre de bonnes pratiques environnementales et leur partage au sein de l’entreprise ont donné naissance à une véritable feuillede route pluri-annuelle.

De cette multitude d’actions qui vont de la récupération des eaux de mousson en Asie à des trouvailles d’éco-conception comme ces boîtes sans aucune partie métallique qui se ferment comme si elles avaient un aimant, en passant par la création de produits au standard Eco Cert et la certification Iso de plusieurs sites, une véritable stratégie collective a émergé. Désormais la roadmap d’Albea met en exergue des priorités et surtout 14 objectifs chiffrés qui reposent sur les quatre piliers de sa démarche : les opérations, les produits, les fournisseurs et les communautés.

Le Prix Luxe Pack in Green 2016 récompensant un produit a été décerné à BORMIOLI LUIGI.

Cette société italienne, basée à Parme, est une verrerie industrielle qui emploie un millier de personnes réparties sur deux sites de production en Italie. C’est sa dernière création baptisée EcoJars qui a été distinguée, tant ce packaging de verre ultra léger pour le soin et le maquillage de luxe, est issu d’un process de fabrication totalement innovant.Les épaisseurs du fond et des parois de ce nouveau pot ont été réduites à tel point que le poids de verre est diminué de près de 50 %. Et bien entendu, il s’agit là d’une réaction en chaîne : réduire la quantité de matériau utilisé entraîne la réductionde l’impact sur l’environnement des matières premières utilisées, de la production verrière en général et enfin du transport du produit.

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A la suite de sa participation exceptionnelle au Pavillon de Monaco à l’Exposition Universelle «Expo Milano 2015», Philippe Pastor a présenté

en juillet dernier, une installation monumentale de ses nouvelles sculptures des « Arbres Brûlés » sur l’Esplanade du Grimaldi Forum.

S’inscrivant cette année de manière inédite dans la programmation estivale du Grimaldi Forum, l’installation des sculptures « Les Arbres Brûlés » par Philippe Pastor a fait partie intégrante de l’architecture d’accueil à l’entrée de la 6ème édition du salon d’art ancien et d’art moderne European Art Fair Monaco.

Totems calcinés devenus symboles de la lutte contre la déforestation, « Les Arbres Brûlés » ont été exposés de New-York à Singapour, en collaboration avec diverses institutions et organismes engagés pour la défense de l’Environnement. Philippe Pastor a ainsi participé à des campagnes de reforestation auprès de l’UNEP, à plusieurs conférences au siège de l’ONU à New York, et plus récemment à différents projets avec Nicolas Hulot.Depuis ses débuts, l’artiste monégasque soutient les activités de la Principauté de Monaco en matière de protection de l’Environnement.

Sensibilisé de près au discours du Pavillon Monaco de l’Exposition Universelle « Expo Milano 2015 », il en fut nommé artiste officiel en vue

de présenter ses installations de sculptures noires intégrées à l’architecture extérieure du Pavillon national.

Majestueux et massifs, ce sont les mêmes troncs sombres et calcinés qui ont été érigés sur leurs socles de métal sur l’Esplanade du Grimaldi Forum Monaco tout au long du mois de juillet. Issu de la même série, chaque arbre pèse ici près d’une tonne. Solidement ancrés dans le sol, ceux-ci se dressent hiératiquement à six mètres de hauteur. Entre le « statement » architectural et le parcours ouvert au spectateur, les « Arbres Brûlés » ont instauré un dialogue autour d’une seule et même réalité : celle de la négligence des Hommes et de leurs ravages sur la Nature. Avec l’urgence digne et nécessaire qu’il sied en pareil cas, ceux-ci s’adressent évidemment à la responsabilité de tout un chacun de protéger notre Planète.

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Philippe PASTOR & Adriano RIBOLZI, Organisateur du salon EAF Monaco

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La cuisine bio était dans tous ses états, à la fois sur terre et sur mer, lors de l’évènement organisé par le Chef du Restaurant Elsa - certifié 100 % - Paolo Sari et son association« Bio ChefGlobal Spirit ».Durant cinq jours, du 12 au 16 octobre 2016, la Route du Goût a célébré à travers plusieurs manifestations, la gastronomie

biologique, l’écologie, la santé, la jeunesse et le sport… dans un but caritatif. Ce premier Grand Festival Biologique s’est déroulé sur le Quai Antoine Ier, où les principaux acteurs et promoteurs de la démarche biologique et écologique mondiale se sont retrouvésaux côtés des institutions majeures de la Principauté.

Au programme : Animations pédagogiques autour des énergies renouvelables, démonstrations culinaires pour une alimentation saine et biologique, concours d’inventions écologiques (ouvert aux inventeurs écologiques de tous âges, dans le domaine de l’écologie et des énergies

renouvelables), concours de cuisine avec de grands chefs où parents et enfants auront la possibilité de cuisiner avec de grands chefs, à terre mais aussi en mer, à bords de bateaux Riva !Côté Sport, deux jours de compétitions ont été organisés pour les enfants et les adolescents, au Monte-Carlo Country, les 13 et 14 octobre.Le Festival a été rythmé par un cocktail de présentation et trois dîners de Gala « Biologiques » signés par le Chef Paolo Sari en collaboration avec de grands chefs du monde entier. Pour terminer, l’Association a présenté ses projets innovants en première mondiale :La cuisine solaire et le Moses.Bio, un potager bio flottant, autonome en énergie.

A noter :L’intégralité des fonds récoltés lors de cet évènement serviront à la construction d’une école hôtelière biologique à à Ambavanankarana, à Madagascar et à assurer l’instruction supérieure de jeunes malgaches.

Informations : www.route-du-gout.com

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La route du goûtà Monaco

Les produits bio, locaux et de saison à l’honneur

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L’offre BioAutrefois réservé à une clientèle marginale, le Bio s’invite à présent partout et ce, depuis la prise de conscience de la clientèle et sa volonté de manger mieuxet sain.

• RestauRant elsaMonte-Carlo Beach, Avenue Princesse GraceOuvert tous les jours jusqu’au 23/10/16

http://fr.montecarlosbm.com/restaurant-monaco/gourmet/elsa/

Le restaurant Elsa est le premier restaurant 100% bio certifié par Ecocert. Le Chef Paolo Sari privilégie les produits bios et locaux en créant une cuisine de saison.

• ConstantineatelieR du GoûtPort de Fontvieillewww.constantine.mc

Les chefs du restaurant « Constantine – Atelier du Goût », situé sur le Port de Fontvieille cuisinent exclusivement à base de produits frais et de saison. Le menu change au rythme de ce que la nature et la saison peuvent offrir.

L’offre Détox Venue des Etats Unis il y a quelques années, la cure Détox est devenue une des pratiques les plus répandues en Europe. Le principe du « Juicing » est simple : il s’agit de s’alimenter en fruits et légumes (pressés à froid à partir de produits frais et locaux).

L’idée n’est pas forcément de maigrir mais plutôt de purifier l’organisme en lui offrant une petite pause et ainsi faciliter le processus naturel de détoxification pour se sentir au mieux de sa forme. Trois enseignes de « Bar à Jus » se sont ouvertes ces dernières années à Monaco et proposent des jus (issus d’une pression à froid) - pour garantir une meilleure qualité et un niveau nutritif élevé - avec servicede livraison.

• eat JuiCe Marché de la CondamineSaint Charles

www.eatjuice.eu

• Vitalité JuiCe 1, rue du Gabian

www.vitalitejuices.com

• oRGaniC detox BaR 14, Allée Lazare Sauvaigowww.organicdetoxbar.com

Végans & VégétariensLe régime végétarien exclue toute protéine animale de l’alimentation : pas de viande ni de poisson. Le végétarien peut consommer des produits issus du règne animal tel que le lait, les œufs, le miel à l’inverse des Végans, qui excluent tout produit d’origine animale ou service issu des animaux ou de leur exploitation. L’alimentation est exclusivement végétale.

• eqVita7, Rue du Portierhttp://eqvitarestaurant.com

Si les restaurants de Monaco proposent tous pour la plupart des solutions adaptées, un restaurant est entièrement dédié aux Vegans : Eqvita, un restaurant 100 % vegan ouvert récemment par le Tennisman Novak Djokovic et sa femme Jelena, soucieux tous les deux d’une alimentation saine et équilibrée.

Gluten freeFace à la recrudescence des intolérances et allergies alimentaires, les restaurants adaptent de plus en plus leurs menus et proposent des alternatives en créant des plats spécifiques.

• apéRo pizza etC26, Allée Lazare Sauvaigowww.aperopizzaetc.mc

A Monaco il est possible de déguster des pizzas sans gluten chez Apero Pizza etc !

• la tRattoRia26, Avenue Princesse Grace Restaurant saisonnierwww.alain-ducasse.com/fr/restaurant/la-trattoria

Le « sans gluten » est également à la carte de la Trattoria d’Alain Ducasse : pizzetta Margherita et des Penne à la matriciana, aux asperges vertes ou encore à l’arrabiata sont proposés par le chef.

• l’inattendu(e)1, Rue Bioveshttp://vitasensys.eu/food/restaurant.php

Le restaurant L’Inattendue s’est spécialisé dans la « Raw Food », une cuisine non raffinée, non industrialisée, sans acide gras, ni lactose, ni gluten

• eat Me7, avenue de l’Hermitage

Depuis peu, le restaurant « Eat Me » propose une cuisine bio et à 90 % végétalienne. Tout est sans gluten et sans lactose.

toute l’offre restaurant :www.visitmonaco.com ou à l’accueil de la direction du tourisme et des Congrès

Les nouvellesTEnDAncEs

Chaque trimestre,

le Grimaldi Forum Monaco vous dévoile

l’actu développement durable de la Principauté.

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Une boîte à outils pour « Vivre avec les Requins »

Sous l’impulsion et la présidence de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, deux ateliers d’experts internationaux sur les requins ont été organisés par l’Institut océanographique en 2013 et 2014. Un document unique est né de ces rencontres et de l’important travail de recherche qui en a découlé : la « boîte à outils requins ». Elle regroupe les solutions existant dans le monde pour se prémunir des attaques de requins tout en mettant en perspective la réalité des risques encourus par l’homme. La sortie imminente du film Shallows – Instinct de survie, condensé de recettes éculées pour faire de l’audience sur le dos des requins, nous a incités à diffuser largement cette « boîte à outils ».

Des chiffres alarmants !Les 11 fiches que contient ce dossier présentent les nombreuses initiatives prises dans les endroits du globe connus pour des attaques de requins sur l’homme : l’issue fatale de ces accidents, bien que très rare, n’en est pas moins dramatique. Chaque vie étant précieuse, l’Institut océanographique a un double objectif : faire la promotion de ces outils pour protéger les personnes qui souhaitent profiter de la mer en toute sécurité et informer sur la relativité de la menace que ces animaux font peser sur nous : en moyenne 10 morts par an dans le monde.

En comparaison, les requins disparaissent de l’océan à une vitesse vertigineuse, victimes d’une pêche frénétique pratiquée notamment pour la soupe d’ailerons. On estime à près de cent millions le nombre de requins tués chaque année. Leurs populations auraient ainsi été éliminées à 75%, voire 90%, en seulement 50 ans.

Pour Robert Calcagno, Directeur général de l’Institut océanographique, « s’il ne trainait pas cette caricature de tueur sanguinaire, sans doute autant due à son faciès qu’au talent de Steven Spielberg, le requin aurait probablement bénéficié d’une prise de conscience plus rapide quant à sa protection. Car la grande majorité des 500 espèces de requins, dont 180 sont considérées comme « menacées », se développe et se reproduit très lentement. La reconstitution de populations s’avèrera donc particulièrement lente et incertaine, alors même que son rôle de régulateur est essentiel à l’équilibre de la biodiversité marine. Notre boîte à outils recense de nombreuses initiatives et innovations, dont certaines sont déjà mises en place dans les endroits les plus sensibles du globe : guetteurs, vigies en plongée, filets de séparation et autres solutions individuelles ou collectives, comme les câbles électromagnétiques… Notre connaissance des espèces allant en s’améliorant, les technologies progressent. Développer des méthodes qui n’ont plus recours à la mort des requins va dans le sens de l’histoire. Il n’en reste pas moins que face à un risque naturel, adapter son activité est de la responsabilité de chacun ».

se protéger des attaques

Mesurer le risque

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« Vivre avec les Requins »Organisé sous forme de fiches, cette boîte à outils présente de manière vivante et détaillée ces mesures et leurs cas d’application concrets pour échapper à l’impasse de l’éradication des requins. Egalement déclinée sous la forme d’une animation en motion design consultable sur Youtube, la boîte est destinée aux autorités et plus largement à tous les acteurs amenés à gérer le risque, aux journalistes intéressés par le sujet.

Destinée aux autorités et plus largement à tous les acteurs amenés à gérer le risque, ce dossier servira également aux journalistes intéressés par le sujet à mettre en perspective tout sujet traitant du requin. Nous en tenons à disposition un exemplaire papier, sous forme de chemise contenant des fiches, sur simple demande (adresser un mail auprès de M. Florent Favier).

Ce document de référence promeut une cohabitation organisée et pacifiée, tout en rappelant qu’aucune solution ne peutgarantir le risque zéro. Au même titre que d’autres risques souvent plus importants (avalanche, noyade…), le risque requin doit être pris en compte et géré.

Il complète utilement le travail réalisé depuis 2010 par l’Institut océanographique sur la question des requins, dont une exposition encore visible jusqu’en novembre prochain au Musée océanographique de Monaco et un livre: « Requins, au-delà du malentendu »(Robert Calcagno, Editions du Rocher).

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Nombre de décés annuels liés à d’autreanimaux et à l’environnement naturel

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Une meilleure compréhensiondes requins, la technologiedisponible aujourd’huiet un effort collectif pour gérernos activités, doivent nous permettre de partager les océans avec les requins

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco

À découvrir à l’intérieur de la Boîte :

• des infographies claires et précises pour comprendre le danger

• des fiches thématiques détaillant les solutions existantes ou en développement à travers le monde

• les principaux enseignements tirés des ateliers d’experts organisés par l’Institut océanographique

• les contacts d’acteurs engagés sur le terrain

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DEPUIS LE 1ER JUIN 2016,LE SAC PLASTIQUE À USAGE UNIQUE

EST INTERDIT À MONACO.

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Maintenant, le sac c’est pour la vie !

Un réseau d’aires marines protégées en haute mer pour assurer la durabilité des océans Une délégation monégasque a participé à la 2è session du Comité Préparatoire sur l’élaboration d’un instrument international se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas des juridictions nationales. Lors de ces négociations, Monaco et le Costa Rica se sont associés afin de proposer un cadre universel permettant la création de nouvelles aires marines protégées en haute mer qui sont le meilleur outil pour assurer la conservation de la biodiversité.

A l’occasion d’un événement organisé par le PEW Charitable Trusts, M. Florian Botto, Troisième Secrétaire à la Mission de Monaco auprès des Nations Unies, a été invité à présenter en détail les éléments, de ce cadre, visant à la désignation, à l’adoption et à la mise en œuvre de nouvelles aires protégées en haute mer. Ces propositions, tant lors des négociations qu’à l’occasion de l’évènement du PEW ont reçu un accueil favorable de l’ensemble des délégations présentes.

Depuis le 1er juin 2016, la distribution et la vente des sacs de caisse à usage unique en plastique sont interdites en Principauté. Cette démarche, engagée par le Gouvernement Princier sous l’impulsion de S.A.S. le Prince Souverain, a pour objectif de réduire fortement l’usage des plastiques à Monaco. Les conséquences de leur dispersion dans l’environnement, notamment marin, sont désastreuses. Le nombre de déchets microplastiques en Méditerranée est aujourd’hui estimé à 250 milliards, ce qui en fait l’une des mers les plus polluées. Après 3 mois de mise en application de cette réglementation, Marie-Pierre Gramaglia, Conseiller de Gouvernement-Ministre de l’Equipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme a réuni la presse pour un premier bilan. « Les commerçants ont bien accompagné la mise en œuvre de ce dispositif et la majeure partie d’entre eux se sont organisés pour se conformer à la réglementation. Nous les en remercions » a souligné le Conseiller de Gouvernement – Ministre.

Afin d’accompagner cette interdiction et sensibiliser la Communauté monégasque aux enjeux, le Gouvernement a mis en place une campagne de sensibilisation avec pour slogan : « Un sac pour la vie » « A bag for life » avec un double message : - un sac réutilisable, donc avec une durée de vie plus longue ; - un sac fabriqué dans une matière naturelle et biodégradable. Marie-Pierre Gramaglia a annoncé « Pour que cette démarche soit très concrète, le Gouvernement a décidé d’offrir à chaque foyer de la Principauté un sac réutilisable en tissu accompagné d’un dépliant explicatif».

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Gilles Tonelli, Conseiller de Gouvernement – Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, est intervenu en spetembre, en clôture du Forum Mondial Convergences, dont la 9è édition placée sous le thème « réussir la transition vers des villes et territoires durables », s’est tenue à Paris.

Depuis 4 ans, le Gouvernement Princier, au travers de la Direction de la Coopération Internationale, est partenaire du Forum Mondial Convergences. Il s’agit d’un espace de rencontres et d’échanges de haut niveau autour de l’objectif « Zéro exclusion, Zéro carbone, Zéro pauvreté ». Le Conseiller monégasque a présenté la politique volontariste de Monaco en matière de développement durable, rappelant, ainsi que la Principauté a signé l’Accord de Paris le 22 avril dernier et s’est engagée à baisser de 50% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. L’engagement de S.A.S. le Prince Souverain en matière de promotion du développement durable, concernant, notamment sur la préservation des océans et la défense des aires marines protégées, ont également été mis en avant.

Enfin, Gilles Tonelli a rappelé que Monaco, dans le cadre de sa politique internationale d’aide au développement, est un Etat solidaire qui se mobilise pour les populations fragilisées par la pauvreté, les conflits ou les effets du changement climatique. Lancé en 2008, le Forum promeut les Objectifs de Développement Durable (ODD), la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et les changements climatiques dans les pays en développement mais aussi dans les pays développés. Il rassemble chaque année plus de 7 000 participants.

stop aux déchets flottants !La Commission RAMOGE, dont une des préoccupations est de limiter les déchets en mer, a souhaité soutenir la campagne « Je navigue, Je trie ». En Principauté, le port de Fontvieille s’est associé à cette opération, avec le soutien des Services du Département de l’Equipement de l’Environnement et de l’Urbanisme et de la Société d’Exploitation des Ports de Monaco. Cette initiative a pour but d’inciter les plaisanciers, via un dispositif de collecte, à adopter un comportement éco-responsable : « Rien par-dessus bord, tous mes déchets au port ! ».Pendant toute la saison estivale, les plaisanciers ont reçu à la capitainerie du Port de Fontvieille un sac réservé aux emballages recyclables. Lors des précédentes campagnes menées en France, on a pu observer une nette augmentation des déchets recyclés dans les ports participants. En 2015, 111 000 plaisanciers ont été sensibilisés au bon comportement à adopter avec leurs déchets à bord.

Monaco participe au Forum Mondial convergences 3

édité parDirection de la Communication

du Grimaldi Forum10 avenue Princesse Grace

98000 MONACOtél +377 9999 2500

Avec le précieux concours de laFondation Prince Albert II de Monaco et de la

direction du tourisme et des Congrès de Monaco

Distribution et diffusion uniquement par voie électronique et en téléchargement sur

www.grimaldiforum.com

RédactionHervé zorgniotti

hzorgniotti@grimaldiforum.comNadège Massé

nmasse@grimaldiforum.comlemag@grimaldiforum.mc

Ont collaboré à ce numéro de nombreux acteursdu développement durable de la Principauté :

Marianne Revelli

Conception graphiqueAurély Antzemberger

Crédits photosFondation Prince Albert II de Monaco

Centre de PressedtC / sMe

Grimaldi ForumJean-Charles Vinaj

Exposition éclair en Chine avec le WWF

« Disparu en un éclair », « Gone within a blink », c’est avec ce slogan fort en symbolique qu’une exposition a été organisée en juillet à Beijing par l’Ambassade de Monaco en Chine, la Fondation Prince Albert II et le WWF, exposition dédiée aux espèces animalesen danger.

A l’occasion de l’inauguration de l’exposition, le WWF et TRAFFIC (réseau de surveillance du commerce de la faune et de la flore sauvage) ont lancé une campagne de lutte contre le commerce de l’ivoire à laquelle s’associe la Fondation PrinceAlbert II.

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