2. Parcours

Une maison

pour la paix

Les anciens combattantsregroupés dans 4 associations àGardanne (Union Nationale des

Combattants, Association desDéportés-Internés- Résistants etPatriotes. Anciens Combattants

Prisonniers de Guerre,

Fédération Nationale desAnciens Combattants) étaient

présents en nombre samedi 18septembre pour inaugurer la

nouvelle "Maison des anciensCombattants", rue Jules Ferry.

Après un dépôt de gerbes aumonument aux morts,

le maire Roger Meï a coupé le

traditionnel ruban. il a insistédans son discours sur le fait

que cette Maison seraitcelle de la paix et que toutes

les initiatives allant dansce sens seraient les bienvenues.

La spacieuse

salle, rénovée etdécorée par une

exposition surCharles De

Gaulle, s'est

alors remplie.Monsieur

Florens pourl'UNC, Monsieur

Bagnis pour laFNACAet

MadameBoucher pour les

AnciensCombattants etPrisonniers de

Guerre ont prisla parole tour à

tour devant unefoule nombreusedans laquelle on

remarquait leSous-Préfet

Monsieur Lise etMonsieur Mettre,

directeurrégional des

ancienscombattants.

L'Opacl'amenage

L'Offce public d'aménagement et deconstruction (OPAC) a entrepris destravaux dans les cités Les Angles etFont du Roy. Le financement est assu-ré pour moitié par le Conseil Général,l'autre partie étant prise en charge parl'OPAC sud, sans répercussion sur lesloyers.Les travaux débutés en septembre du-reront à peu près cinq mois ; aux

Angles, un parking de 20 places sera

créé. Six portes d'entrées d'im-

meubles seront remplacées et une

barrière automatique d'accès à la citémise en place. La réfection des pein-tures de six descentes de caves seraentreprise, des arbres seront plantéset deux bancs installés.A Font du Roy, deux ralentisseurs se-

Le sous-préfet P. Lise et R. Meï inaugurent le nouveau

siège des associations d'anciens combattants.

\I~~ Itl'l.1

JMBATTANTS--

ront mis en place ainsi qu'une clôturede jardin. Les menuiseries des halls etpaliers seront rénovées. Trois bancs,douze vidoirs, cinquante boîtes auxlettres anti-vandalisme seront posés.

Cheminsruraux auLangarié...Au Langarié, sur la route de Gréasque,les travaux de goudronnage des che-mins ruraux vont se poursuivre com-me prévu, sur la Carraire du troupeaud'Arles et sur le chemin dit de Gardan-ne à Fuveau, une centaine de mètres li-néaires pour chacun. Les compteursd'eau posent plus de problèmes; leshabitants souhaiteraient voir leur

nombre augmenter, mais la décisiondépend de la commune de Fuveau, quidistribue l'eau de ce quartier. Enfin, les

poussières de la carrière de la Malespi-ne toute proche, particulièrement gê-

nantes par temps de mistral,pourraient être neutralisées par l'ins-tallation d'une rampe d'arrosage au ni-veZiU des stocks de sable.

... et à laRabassièreLes riverains ont participé à la dénomi-nation des nouvelles voies (voir Ener-

gies 30, page 5), une initiativeimportnte en cas d'intervention d'ur-gence (pompiers ou médecins). Les

seules conditions étaient d'éviter lesdoublons (Cézanne, oliviers et pinèderevenant le plus souvent) et de préser-ver les anciennes dénominations

quand elles existaient. En ce quiconcerne les chemins privés, le choixest libre, il sufft simplement de préve-nir la Poste. Là aussi, le chemin des Ar-gélas et celui des Romarins serontbitumés jusqu'aux entrées de cheminsprivés. Le coût total des travaux s'élè-

ve à 120.000 francs.

Une piscine contient autant d'eau que six Canadairs.

Les pompiersau Pavillon dechasseSavez-vous qu'un pin de 20 mètres dehaut produit des flammes de 90

mètres? Qu'une piscine de 36 mètrescubes représente l'équivalent de 18camions citernes, ou encore de six Ca-nadairs ? Que la malveillance ne repré-sente que 1 1 % des feux recensés? Ces

informations, et bien d'autres encore,vous les trouverez en visitant l'exposi-tion sur les sapeurs-pompiers organi-sée par la Fondation pour la

Protection de la Forêt Méditerranéen-ne, au Pavilon de chasse du Roy Renéà Valabre. Organisée autour de troisaxes (connaissance du phénomène dufeu, organisation de la lutte, préven-tion), l'expo présente aussi des ma-quettes d'avions et d'HBE (les fameux

hélicoptères bombardiers d'eau), desproduits retardants, des tenues depompiers, une vidéo et un diaporama,sans oublier les trois hôtesses prêtes àrépondre à vos questions. L'expo estouverte jusqu'au 30 octobre, tous lesjours de 1 Oh à 12h et de 14h à 18h. Le

prix d'entrée est de lOF pour lesadultes et 5 F pour les moins de 15 ans.Renseignements au 42 580020 ou sur

le 3615 FOREM.'

VTT auSaharaChangement de destination pourl'équipe YTT-Transanatolie ; en raisondes événements en Turquie, les septéquipiers s'envoleront le 19 octobrepour le massif du Hoggar, au coeur duSahara, pour un périple de 800 kilo-mètres à couvrir en huit jours sur lestraces des Touaregs.

Parcours.3

. QUARANTE TROISans de retraite; c'est

l'étonnant record détenupar Anaclet Caire, 102 ans

et doyen incontesté deGardanne. ii ne voitpresque plus, n'entend plustrès bien, mais resteamateur de bonnes choses,comme son café qu'il prendrégulièrement... à deuxheures du matin. Anacletest un homme de parole;l'an dernier, il nous avaitdonné rendez-vous pourson prochain anniversaire.

Il LE FESTIVAL d'automnedu cinéma fête sa cinquièmeédition du 21 octobre au2 novembre prochain, avecau programme unecinquantaine de films. Onretrouvera avec plaisir lesrubriques habituelles, fimsd'ici et d'ailleurs (avec desæuvres récentes, commeBenny's video de l'Autrichien

Michael Harieke et Hé/os

pour moi de Jean-LucGodard, ou plus anciennes,comme L'empire des sens duJaponais Nagisha Oshima)et le Ciné-junior (avecl'enfant Lion, de PatrickGrandperret, /0 ruée versl'or, de Chaplin ou TexAvery).

. LUIS BUÑUEL sera

également à l'honneur dufestival d'automne avec unerétrospective qui nous fera

(re)découvrir Le charmediscret de la bourgeoisie, Unchien andalou, Cet obscurobjet du désir et huit autresfims. A noter aussi quatrepremiers longs métragesfrançais et des avant-premières (dont lesderniers films de KenLoach, Stephen Frears,Peter Greenaway).La nouveauté de cettecinquième édition, c'est unecompétition de courtsmétrages, pour laquelle lepublic sera invité à attribuer

un prix. Que demander deplus ?... Le programmedétaillé qui est à votredisposition au

Cinéma 3 Casino.

4. Repères

Groupe IV:des précisions

Trois questions d'importance ont étéabordées lors d'une récente réunionpublique sur l'aménagement du grou-pe 4; la société d'exploitation préconi-se en effet de brûler dans la futurechaudière LFC 50% de charbon deGardanne et 50% de brai de pétrole,un résidu produit en grande quantitépar les raffneries de l'étang de Berre.Le représentant d'EDF a affrmé que lacentrale brûlerait du charbon de Gar-danne tant qu'il y en aura. En ce quiconcerne les déchets solides (pierreset cendres), le Maire Roger Meï a de-mandé aux Houillères de rechercherles moyens d'en recycler la totalité.Quant aux fumées, les taux de C02 etde poussières seront proches de zéro,

ce qui ne sera pas le cas du gaz carbo-nique que les techniques de combus-tion actuelles ne savent pas réduire.

Gymnase:c'est parti!Pour ceux qui n'osaient pas y croire, ledébut des travaux du nouveau gymna-se de Gardanne (d'une durée d'envi-ron neuf mois) est arrivé comme unsoulagement. D'un coût de 9,6 mil-

Le chiffre du mois

45C'est le nombre d'enfants

âgés de plus de deux ans quin'ont pu être admis en

maternelle à la rentrée, parmanque d'enseignants.Le maire de Gardanne

avait proposé à l'Inspectiond'Académie d'ouvrir

une classe supplémentaire,en fournissant les locaux.

Demande à ce joursans réponse.

lions, il sera équipé d'une salle princi-pale aux normes d'un terrain de hand-ball et bénéficiera d'un système dechauffage par panneaux rayonnants àeau raccordé à la chaufferie de la Mai-son du Peuple. Comme toutes lesconstructions lourdes sur Gardanne, ilnécessite des fondations très pro-

fondes (jusqu'à huit mètres) pour tra-verser la couche de limons. Huitplatanes ont dû être abattus pour dé-gager l'emplacement.

Le marché dutemps libreDes accordéons, un tatami, des lapins,un ULM, des tambourins, une cage dehand-ball, des télécartes, un vélo, desperdreaux... Pour sa septième édition,le forum des associations s'est montrétoujours aussi éclectique, à l'image des

passions des Gardannais, qui ont dé-

sormais pris l'habitude de venir faireleur marché du temps libre le troisiè-me samedi de septembre. A noter cet-

te année, hormis le stand du Raid Gau-loises (du 22 novembre au 5 décembre

à Madagascar), une nouveauté impor-tante: la signature entre la municipali-

té et huit clubs sportifs d'une

convention conditionnant le prêt delocaux publics (voir article page 15).Enfin, une absence durement ressentiepar les associations et les Gardannaisqui appréciaient son engagement; cel-le de Gisèle Boghoian, présidente del'amicale des Arméniens, emportéepar la maladie il y a quelques semaines.

Expo Bible:deux millevisiteursL'Histoire et l'actualité offrent parfoisde surprenants télescopages. Ainsi,quelques heures avant l'inaugurationde l'exposition consacrée à la Bible à laMaison du peuple, Israël et l'OLP sereconnaissaient officiellement, met-tant fin à quarante-cinq ans de

Les fanettes de Gardanne: un rayon de soleil sur le Forum.

MétamorphosesVous avez en main ledeuxième numéro d'Ener-gies, nouvelle formule.

Nous attendons vos réac-tions, vos remarques, vossuggestions.Notre magazine a changé,car Gardanne change aus-si au fi des jours.Le chantier du nouveaugymnase a commencéentre le stade Savine et laplace Allende. Nous de-vrions avoir là, à l'automne 1994, un équipement de qualitépermettant d'accueilir les scolaires et les associations spor-tives de notre vile. La signature de conventions avec plu-sieurs associations locales (notre photo) devrait par aileurspermettre de donner un nouvel élan à la vie sociale de Gardan-ne.La réalisation du boulevard périphérique et l'aménagement del'entrée de vile se poursuivent, et dureront jusqu'à'la fin 1993;la troisième tranche reliant la cité administrative au boulevardManouchian devrait être réalisée dans le courant 94.A Biver, les écoles ont fait peau neuve, ainsi que la place de laPoste, totalement repensée, qui a pris un coup de jeune...Rendre Gardanne et Biver plus agréables à vivre, répondre auxbesoins des habitants pour ce qui dépend de nous, tel est lesens de nos efforts.Pour qu'ils soient couronnés de succès, votre participationest essentielle. Des rencontres sont prévues dans différentsquartiers de la vile pour faire le point sur les réalisations encours et sur les projets, je vous y attends.

ROGER MEl, MAIRE DE GARDANNE

déchirement. L'archevêque d'Aix,Mgr Panafieu, n'a d'ailleurs pas manquéde noter la coïncidence, peu après le

discours inaugural du maire de Gar-danne, qui avait souligné "le rôle essen-tiel que la Bible joue dons notre

civilisation". Les très nombreux partici-pants se sont félicités de la collabora-tion entre les services municipaux etles communautés catholique (repré-sentée par le père Robert Aligier) etprotestante (par l'intermédiaire dupasteur Samuel Foucachon) de la ville.Un æcuménisme que l'on retrouvaitdans les objets exposés (des repro-

ductions de manuscrits de la mer Mor-te, un rouleau de la Torah du 18èmesiècle) et dans les panneaux pédago-giques (avec les parallèles possiblesentre la Bible et le Coran). Chacunpouvait y trouver son bonheur, selonque l'on considère la Bible comme untexte de foi, un document historiqueou un objet cultureL. Le succès de l'ex-position - inédite dans la région - qui aattiré en dix neuf jours plus de deuxmille visiteurs a d'ores et déjà convain-cu la ville de Martigues, alors que Mar-seille et Aix envisagent eux aussi del'accueilir.

Repères.5

. CHAGALL et ses dix-septtableaux consacrés à la Genèse,à l'Exode et au Cantique desCantiques ont attiré près decent trente amateurs depeinture au 3 Casino Cinéma.Le père Roger Varro, quicommentait le diaporama, aenthousiasmé l'assistance parson savoir et son humour.Chagall, peintre d'origine juive

dont les æuvres ornent deséglises, ne disait-il pas: "moi, jene fais pas de politique"?

. LES LIVRES que contient laBible, véritable oeuvre littéraire,était le thème de la conférencede Mme Bozetto-Ditto,à la bibliothèque municipale.La section jeunesse étaitlittéralement envahie

(la médiathèque devient urgente)par un public de connaisseurs,

très attentif aux développementsculturels, ethnologiques etpoétiques du maître de

conférence à l'université deProvence.

. LE DÉCALOGUE est uneæuvre inépuisable que l'on peutvoir et revoir sans se lasser.Ils ont été 309 à assister auxfilms de Kieslowski, nombred'entre eux s'offrant la sériecomplète. Quant aux DixCommandements, il a en quatreséances mobilisé deux cents

amateurs de peplum, la soiréespéciale suivie d'un débat animépar le père Savalli et le pasteurFoucachon ayant attiré à elleseule 91 cinéphiles. Un résultatremarquable pour un fim

presque quadragénaire.

. SARTRE, Malraux et Pagnolont pour point commun d'avoirécrit des textes s'inspirant de laBible. C'est ce qu'a démontré,lecture à l'appui, le professeurDabezies au cours de saconférence consacrée à la Bibleet la littérature françaisecontemporaine. Cent vingtpersonnes y ont assisté à laMaison du Peuple, les locaux dela bibliothèque s'avérant tropétroits.

6. En bref

20ème salon

du mineurLe comité d'entreprise des

Houillères de Provence vouspropose de visiter une

exposition d'æuvres d'artréalisées par des mineurs du

bassin Centre et Midi

(U.E. de Carmaux etU.E. de Provence).

Elle regroupera80 participants venant de13 villes différentes, dont

10 Gardannais (Guy

Barghamian, Jacques et

Myriam Grimaud, FrancineMicik, Francis Barra, MartineBessi, Marcel Aillaud, Michel

et Yolande Kufel et JacquelineAntolinos). Vous pourrez y

découvrir plus de 200 æuvres

(sculptures, peintures,

aquarelles, photos noir etblanc, arts décoratifs). Elle se

déroulera à la Maisori duPeuple de Gardanne. Le

vernissage du salon aura lieu

le mercredi 20 octobre enprésence de nombreuses

personnalités. L'expositionsera ouverte au public l'après-

midi (jours de marché:journée continue) entre le 21

et le 24 octobre.

Spécialbébés

Les tout-petits de 0 à 3 ans,

accompagnés d'un parent,ont à leur disposition un

espace de jeux et un lieu

de rencontre tous lesvendredis de 14 h à 16 h 30,au centre PMI de Gardanne,

173, Bd Pont de Péton,

téL. 42 58 39 29.

Une puéricultrice et uneéducatrice de jeunes enfants

sont là pour les accueillir.

Un an d'existence.., Et déjà de nombreuses initiatives.

Office duTourismeUn an après l'ouverture de l'Offce duTourisme, toute l'équipe était réunieautour du Maire et de la présidenteGeneviève Rabiller pour souffer lapremière bougie. Après le discours deRoger Meï qui a souligné le travail ef-fectué par l'O.T. (promotion de la vile,valorisation du patrimoine, coordina-tion de l'activité des associations...), laprésidente a rappelé quelques résul-tats obtenus pendant cette premièresaison, notamment la prestation re-marquée de notre ville lors de la se-maine provençale. Auparavant, ungroupe de Gardannais avait suivi Mar-cei Bilde et madame Nadolski pourune visite commentée le long du cir-cuit Cézanne.

Atelier GérardMeierL'atelier d'Arts Plastiques dénommérécemment "Gérard Meïer" en l'hon-neur de son fondateur et animateurdécédé il y a un an, a repris ses activités

depuis le 20 septembre 1993. Du lundiau vendredi, de nombreux cours sontdispensés. Lundi et vendredi de 14h à17h pour les élèves de l'atelier libre,mardi et mercredi de 14h à 17h ou de

17h à 20h pour les 1 ère et 2ème années.

Pour de plus amples renseignements,contacter l'OMC au 42 58 00 32 au

L, boulevard Bontemps.

Les archerssur la pailleLe CLES vient d'inaugurer son nou-

veau pas de tir réalisé par les servicestechniques de la mairie, au gymnase de

Fontvenelle. Les 56 adhérents (35 en-fants et 26 adultes) de la section tir àl'arc pourront ainsi exercer leuradresse dans de meilleures conditions.

Composé de bandes de paille serréespar une presse, le nouveau support decible permanent évitera aux archersde manipuler des chevalets à chaqueentraînement.

Donnez vosvieux jouetsVous venez de ranger votre grenier,votre cave ou la chambre des enfants:profitez-en pour trier les vieux jouetsencore en bon état, ils feront le bon-heur d'autres bambins pour NoëL. LeSecours Populaire en organise la récu-pération le dimanche 24 octobre, de 8heures à 13 heures, dans les locaux del'ancien CCAS, au rez-de-chaussée del'immeuble du boulevard Bontemps.

ConfédérationNationale duLogementMonsieur François assurera à partir dumois d'octobre des permanences toutpublic (locataires et propriétaires ha-bitant la commune), tous les premiersmercredis du mois. Les permanencesauront lieu au CCAS, Square Deleuilde 9h à 12h. ii répondra à vos ques-tions concernant les problèmes quevous pouvez rencontrer concernant

votre habitation.

Triangle

Challenge.7

La coopérative descharpentiersTriangle, entreprise qui produit des charpentes en bois,est installée dans la zone Avon. Elle est constituée enSociété COopérative Ouvrière de Production, uneforme d'organisation qui allie le savoir-faire et laconvivialité.

Triangle existe depuis 1982. Principa-

lement axée sur les grosses char-pentes demandant une certainetechnicité, cette entreprise a dévelop-pé son activité dans le secteur public etest intervenue au fil des années dansnombre de gymnases, écoles ou ly-cées...Les salariés, qu'ils soient charpentiers,couvreurs, zingueurs, techniciens enbureau d'étude, comptables ou secré-taires, sont actionnaires et détiennentla totalité du capitaL. Leur pouvoirs'exerce lors d'assemblées selon leprincipe "une personne, une voix". Jo-celyne Fossati, comptable à Triangleexplique: "Les associés disposent de

pouvoirs égaux quelle que soit l'importan-

ce de la port du capital détenue par cha-cun d'eux." Pour être sociétaire à Tri-angle il faut quelques moisd'ancienneté au sein de l'entreprise etacquérir à la SCOOP un nombre depart équivalent à un mois de salaire.

La richesse de l'entreprise

Les hommes possèdent un réel savoirfaire et constituent la richesse de l'en-treprise. "Lors des assemblées généralesou des nombreuses réunions, tout le mon-

de s'exprime et contribue à la bonnemarche de la coopérative, souligne

Jacques Di Stefano, un des plus ancien co-opérateur et PDG de Triangle. Chacunpeut apporter à l'outre et la prise de res-

"L'idée de partager, c'est la base de la structure coopérative,"

of

i-'-~:;

""~""

ponsabilité au sein d'une société épanouie

les salariés. La qualification est aussi très

importante et nous essayons le plus pos-sible de mettre en place des formationscontinues.En fait, même si chacun assure unetâche très précise, tous sont polyva-

lents. S'il manque une personne, ellepeut-être rapidement remplacée. Mais

cette convivialité qui semble être le se-cret de la réussite n'exclue pas unecertaine rigueur dans le travail: ho-rai res respectés, répartition destâches...William Saliou et Florian Aillaud sontdeux jeunes charpentiers de Triangle,malgré leur expérience forte d'une di-zaine d'années de travail, ils ont sou-haité vivre leur vie professionnelle

autrement: "L'idée de portager, c'est labase de la structure coopérative. Nousavons d'énormes possibilités de communi-

quer, de connaÎtre les résultats comp-tables, alors que dans d'autres

entreprises, les ouvriers ont peu de droitde regard sur la gestion et peuvent à la li-

mite ne pas se sentir concernés. Nous ne

sommes pas des pions que l'on déplace,

même s'il n'est pas évident de se prendre

en charge. Les nouveaux sont d'ailleurs

toujours un peu étonnés de nos méthodes

plus "humaines" et sont un peu perdus oudéport". Mais les bonnes choses

s'aprennent vite.

Sylvia Hernandez

Triangle en chiffres

A

En société anonyme, son capital constitué par lessalariés sociétaires a atteint 3,7 milions en 1992 ,

Triangle investit en réserves impartageables

48% de son résultat (achats de véhicules, machines,

échafaudages...) et ce chaque année, 48% du

résultat est réparti aux salariés, associés ou pas,

Les 4% restant s'ajoutent au capitaL.

Les SCOOP sont exonérées de la taxe professionnelle.

8 . Cadre de vie

Tri

Des conteneurspour nos déchetsA partir du mois d'octobre, vous pourrez faire le trisélectif de vos vieux papiers et cartons et les jeter dansles neuf conteneurs que la ville de Gardanne a mis enplace pour améliorer notre cadre de vie.

La collecte par apport volontaire est lesystème qui est appliqué à Gardanne. iiexiste en permanence 9 emplace-ments destinés à recueillir les papiers,les huiles usagées et les verres. Desconteneurs prévus à cet effet sont dis-posés aux endroits les plus fréquentésde la commune, afin de rendre ce geste

plus facile. Jeter et trier ses orduresdoit devenir une habitude non contrai-gnante comme faire le marché, laisserles enfants à l'école... Les Gardannaisont déjà pris de bonnes habitudes avecles conteneurs déjà existants pour leverre et les huiles (malgré quelquespetits problèmes de collecte pour cesdernières qui vont être rapidementréglés). Souhaitons qu'il en soit demême pour la sélection des papiers.Aux services techniques de la Mairie,on est conscient que cette démarchedemande un effort individuel impor-tant. Mais conserver une ville propre

les emplacements:Avenue Raoul Decopet (près du stade

de Fontvenelle), Parking Savine,

Vieile vile, Placette les Logis de

Notre Dame, Parking Mistral, Place

des Ecoles, Cité Administrative,

Collevieile, Place du Marché à Biver.

et une planète non polluée doit deve-

nir un souci constant pour chacund'entre nous.

Poubelle

Bien que nous n'en n'ayons pas sou-vent conscience, les papiers tiennentune place importante dans notre viequotidienne. Globalement, ils repré-sentent environ 30% de l'ensemble

des déchets ménagers. Leur récupéra-tion et leur recyclage sont nécessairesà la gestion rationnelle de l'ensembledes déchets produits par notre société

et allègent la charge des collectivitéslocales pour leur élimination. La ques-

tion du tri sélectif se pose avec d'au-tant plus de force que les choses

évoluent vite.Ainsi, alors qu'il en "produisait" 220kilos en 1960, le Français rejette au-jourd'hui 360 kilos d'ordures ména-gères par an. Le contenu de sa

poubelle a aussi changé. Hier, les em-ballages n'en représentaient que 16%,aujourd'hui ils en constituent plus dutiers et environ 50% en volume. Ce-pendant, à peine 10% de ces quantités

sont recyclées, contre 60% pour lereste de la C.E.E.

Les déchets produits par notre société

de consommation sont une véritablemine d'or, à condition que l'on veuillela fouiller. Une proportion non négli-geable de ce que nous jetons est recy-clable, alors pourquoi ne pas jeter enfaisant le bon geste? Les conteneursde Gardanne devraient désormais lefaciliter.

S. H.

Les emballages représentent la moitié du volume de nos poubelles.

Qualité de vie

Cadre de vie. 9

La chasse au mauvais airContrairement à une idée généralement répandue, à Gardanne, la pollutionathmosphérique n'est pas plus importante que dans la plupart des autres villes dudépartement, malgré le petit point noir que constitue encore Biver. Tel est le bilandressé pour 1992 par Airmaraix.

Airmaraix est une structure qui a pourmission de contrôler la qualité de l'airdans le pays d'Aix. Autour du site in-dustriel gardannais, huit stations desurveillance sont en fonction. Tous lesquarts d'heure, des données précisessont transmises par chaque station surle niveau de pollution concernant le di-oxyde de soufre (en gros les rejets in-dustriels) et le dioxyde d'azote

(notamment les gaz d'échappementdes véhicules). Gardanne est surtoutconcernée par la première catégorie.Les sites proches de sa zone indus-trielle relèvent les niveaux les plus basdu secteur. Les émissions des

Polluants et santéLes concentrations actuellement

mesurées dans l'environnement desdifférents polluants pris séparément(SOz pour Gardanne) semblentn'entraîner aucune action connue surl'homme à court terme, A faibleconcentration et pendant de longuesdurées, elles constituent un facteur nonnégligeable dans l'apparition desmaladies respiratoires.La plupart des polluants agissent

clabord sur les voies respiratoires(asthmes, bronchites.. ,) occasionnanttoux, dyspnée et expectoration. lispeuvent aussi provoquer clautrestroubles (oculaires, urinaires, nerveux)plus ou moins importants selon laconcentration dans l'air. Les sujets lesplus concernés sont les enfants, lespersonnes âgées et les déficientsrespiratoires.

Houillères de Provence sont rejetéesà une altitude suffsante pour éviter lesretombées locales concentrées. Gar-danne et les sites alentours respectentdonc les normes annuelles fixées par lacommunauté Européenne (voir ta-bleau).Une exception toutefois: Biver qui,soumis à l'influence des chauffages do-mestiques au charbon, bat des recordsen hiver en triplant son taux de pollu-tion.

Ça baisse

La pollution soufrée dans ce quartier

est provoquée en grande partie parl'usage du charbon de Provence tropriche en soufre. Mais depuis le mois defévrier 1993, un arrêté émanant du Mi-nistère de l'Industrie et du Commerceen interdit l'usage dans les petites ins-tallations de combustion. La directiondes Houillères s'est donc vue

contrainte de livrer aux mineurs utili-sant ce mode de chauffage du charbonde Lorraine moins soufré contribuantainsi à la lutte contre la pollution atmo-sphérique et les odeurs. Au cours de

4.0

2,0

l'hiver 93/94, le niveau de dioxyde desoufre devrait poursuivre le mouve-ment à la baisse entamé voici plu-sieurs années. Avec l'installationprochaine d'une chaudière à lit fluidi-sé circulant à la centrale thermiquequi dépolluera à plus de 90% les rejetssoufrés, c'est le cadre de vie de tout lebassin minier qui s'en trouvera amé-lioré.

S.H.

L

t:¡

JJ,JI .-t:t"" L

!,

Airmaraix mesure 24 heures sur 24

les taux de dioxyde de soufre,

d'azote et la formation d'ozone.

10. Dossier

Circulation

Prendre sa pla~

Vingt mille véhicules par jour sur le

boulevard urbain: c'est l'estimation de ce

que drainera la nouvelle artère quelques

mois après sa mise en service.

Treize mile voitures traversent

quotidiennement Gardanne aujourd'hui.

Des voitures partout. Sur les trottoirs, les parkings, les

contre-allées. Dans les ruelles, les impasses, les avenues,

les boulevards. Chaque année, la ville est un peu plus

envahie par les véhicules. Pour éviter l'engorgement,

trois solutions: ouvrir des voies de contournement,développer les transports en commun et introduire en

douceur des zones piétonnes. Bilan et prospective.

Il attend sa pizza. Un petit quart d'heu-re, pas grand chose. Le problème, c'estque sa pizza, il l'attend au milieu duboulevard Carnot. Et qu'il est en voitu-re, une grosse voiture bien large. En-

core heureux qu'on soit un dimanchesoir, la circulation est fluide. N'em-pêche, des klaxons se font entendre,des noms d'oiseaux fusent et il s'enfaut de peu que des gifles ne se per-dent. Heureusement, la pizza salvatri-ce remet de l'ordre dans les esprits,sauf dans ceux de la dame assise à côtédu chauffeur, laquelle ne résiste pas à latentation de lancer un "s'ils sont pres-sés, ils ont qu'à partir une heure avant"aussi rageur que hors de propos.Des exemples comme celui-là, onpourraît en citer des dizaines, il sufftde se promener quelques instants enville et d'observer. Les trésors d'imagi-nation déployés par les automobilistespour venir se garer à trois mètres deleur destination ou pour gagner cinqsecondes au passage d'un feu tricoloreauraient de quoi faire avaler son per-mis de conduire à un examinateur

d'auto-école. Les mauvaises habitudesne sont pas celles dont on change faci-lement, et pour certins il n'y a rien deplus normal que de laisser sa voiture le

long du trottoir pour aller acheterson pain, boire son café ou faire sontiercé. Quitte à provoquer de véri-tables bouchons, surtout si un poidslourd ou un autobus tentent de sefaufier...Hervé Martin les connait bien, cespoints noirs dans Gardanne. Et pourcause: depuis des années, il sillonne laville plusieurs fois par jour au volantde son bus. "C'est simple, il y en a trois:

sur le boulevard Cornot, juste avantl'église, où la voie se resserre et où il n'est

plus possible de se croiser s'il y a une voi-

ture garée le long du trottoir. Sur l'ave-nue de Toulon, où le dimanche matin lesautomobilistes se mettent sur les empla-cements de bus parce qu'il n'y a pas éco-

le: Et ou bas de l'avenue de la Libération,

près du jeu de boules: parfois, ça passejuste. Parfois, ça ne passe pas du tout."

Des transports pas communs

Heureusement qu'il y a les bus. La ré-gie des transports, créée en 1987 etqui transporte chaque jour 650 sco-laires (voir Energies n021), mais aussiGardanne Bus, née il y a trois ans de la

volonté municipale de doter la villed'un vrai réseau de transport urbain,

Dossier. Il

~e dans le traficet qui voit son nombre annuel de pas-sagers augmenter de façon consé-quente: 106.000 en 1991, 1 15.000 en

1992 et probablement 120.000 cetteannée. Soit 330 personnes par jour,sur deux lignes et quarante arrêts. Encumulant les deux réseaux, on atteintle chiffre quotidien plus qu'honorablede mile habitués du transport en com-mun, essentiellement des collégiens,lycéens, personnes âgées ou inactifs.

D'où l'intérêt d'une tarification modu-lable, de 4,20 francs le ticket plein tarifau détail à la carte de transport gratui-te délivrée par le CCAS aux personnesen diffcultés. Laurent Séliade, le res-ponsable d'exploitation de GardanneBus, attend beaucoup de la mise enservice de la nouvelle gare routière:"c'est de la gare SNCF que part la plus

forte demande."Outre les transports en commun, les

Gardannais bénéficient de nom-breuses places de parking à proximitédu centre, et ne déboursent jamais lemoindre centime pour se garer: de-mandez un peu aux Aixois ce qu'ils enpensent. Surtout, avec l'ouverturequasi-simultanée, à la fin de l'annéeprochaine, de la dernière tranche duboulevard urbain et de la rocade Est,précédée au printemps prochain par lamétamorphose de l'entrée de ville et

Gardanne ne compte aucune place de stationnement payant: pas une raison pour se garer n'importe où,

-,-1. . f...1:-...

,Mf~. :- t, ~- \

12. Dossier

l'ouverture de la gare routière, c'esttoute la circulatron au centre-ville quidevrait changer de visage. En 1995, onse souviendra sans nostalgie de cestemps héroïques où il fallait, pour allerde Valabre à la route de Gréasque, ali-gner presque tous les feux rouges de la

ville et compter un bon quart d'heurepour franchir cinq kilomètres...

40% de voitures en moins

Modifier le plan de circulation d'uneville ne se fait pas à la légère. Comme ledit Jean Rimauro, responsable de lavoirie aux services techniques, "nous,

, on donne des orientations. Les habitants

s'approprient ou pas les espaces que l'on

crée. Avec J'ouverture du boulevard ur-bain, on espère réduire de 40% la circula-

tion en centre-ville, et supprimer presque

complètement le trafìc poids lourds grâce

à la rocade Est qui reliera la départemen-

tale 6 à la route de Gréasque. Mais ce nesont que des suppositions." Un bonexemple de réaménagement par pe-tites touches, c'est la semi-piétonnisa-tion de la rue du Faubourg de

Gueydan. IL y a quelques années, elleabsorbait une grande partie des voi-tures qui prenaient la direction d'Aix.Avec l'élargissement de l'avenue dugénéral de Gaulle et la fermeture del'accès au CD 6 par l'avenue d'Aix, lesautomobilistes ont pris progressive-ment l'habitude de délaisser la rue dufaubourg de Gueydan, qui a pu être

La protection des piétons: une priorité,

Où se garer?Gardanne comptera, après l'ouverture

du boulevard urbain et de la gareroutière, 2500 places de parking

gratuites. Hormis celles qui bordent les

contre-allées du centre-ville, rarement

disponibles dans la journée sauf le

climanche après-midi et le lundi, vous

pouvez utiliser le parking cles Molx

(à 50 mètres du boulevard Carnot,entièrement ombragé et relié au

boulevard urbain) et ses 70 places, le

parking Mistral, qui donne directement

sur la place Dulcie September et qui

ottrira, après extension, 250 places, le

parking de la cité administrative, le

long cie la Poste, saturé en semaine

mais intéressant le week-end, et bien

sûr le parking Savine, dont les 350

places vous laissent à cent mètres du

cours cie la République, Le boulevard

urbain proposera environ 200 places

avec un large trottoir isolé cie la voie, et

la nouvelle gare routière, juste devant

la gare SNCF, vous permettra dès le

printemps de garer votre voiture parmi150 autres. A Biver, enfin, la place du

marché est équipée d'une centaine

d'emplacements, souvent libres en

dehors des heures dentrée et de sortiecie classes.

.. 1

Supprimer le trafic poids lourds en centre ville,

fermée pendant quatre mois sans gê-ner la circulation. Aujourd'hui, les

trottoirs ont disparu, les cafés instal-

lent des tables en terrasse et les pié-tons ont reconquis une des voies

d'accès à la vieille ville. L'air de rien,c'est une petite révolution dans lesmentalités qui s'opère. Car il ne fautpas perdre de vue un point très impor-tant; si tout le monde ne possède pasun véhicule, tout le monde se déplaceà pied.

Carton vert aux mals garés

"La protection des piétons, c'est la priorité

des priorités, insiste Jeannot Menr" ad-joint au maire chargé de la sécurité. La po-

lice municipale a des consignes pour foireenlever par la fourrière les voitures garées

sur les promenades, entre le cours et lescontre-allées. Mais nous ne pouvons pas

mettre des bornes sur les promenadespour empêcher les véhicules de s'y instal-

ler, cor ça gênerait les forains pour lesmarchés du vendredi et du dimanche."Faut-il rappeler, à ce propos, que de-puis 1982 et la fermeture des avenuesdu centre les jours de marchés, les pié-tons n'ont jamais été autant en sécuri-

té?Pour modifier les mauvaises habitudes,

quelques aménagements concretss'avèrent souvent plus effcaces que larépression à outrance. Par exemple,en installant des dizaines de bornes lelong des contre-allées, ou en créantune voie spéciale pour les taxis sur leboulevard Bontemps. Avec 3200 T.A.

(timbres amendes) distribués en 1992,soit moins de neuf par jour, on peutdiffcilement soutenir que les policiersmunicipaux passent leur temps à ver-baliser. Ils prennent rarement quel-qu'un en traître, comme en témoignele rectangle de carton vert qui a la cou-leur du PV, le format du PV mais quin'est pas un PV. "C'est un simple avertis-

sement, souligne le brigadier-chef Po rte-neuve. On le met sur le pore-brise desvoitures en stationnement interdit dansdes zones sensibles. Au verso, un petitplan de vile indique où se trouvent les par-

kings. Mais en cas de récidive, on dresse

un vrai procès-verbaL."

Payant ou pas payant?

Le stationnement de longue durée,

même s'il n'est pas interdit, c'est lahantise des commerçants. Même si laplupart d'entre eux réalisent leurmeilleur chiffre d'affaire les vendrediset dimanches, quand le centre ville estinterdit aux véhicules, ils estimentqu'ils ne faut surtout pas empêcher lesclients d'approcher de leur vitrine.D'approcher avec leur voiture, s'en-tend. Et pour cela, l'idéal selon eux se-rait des horodateurs, lesquels ontl'intéressante propriété de faire grim-per considérablement le nombre devéhicules stationnés. "Alors que là, ceux

qui prennent le train pour aller travaillerse garent au centre vile et laissent leurvoiture toute la journée, explique un torré-

facteur du cours de la République. 1/ n'y aqu'à voir le soir, toutes les places libres qui

restent. Le stationnement payant, ce se-

rait bien, mais la question c'est à quel ta-rif? Si c'est trop cher, personne ne segarera..." C'est aussi l'avis de la mar-chande de jouets du boulevard Car-not, laquelle attend avec impatiencel'ouverture du boulevard urbain. "Çadécoincera les rues du centre. Quant ou

stationnement payant, c'est une nécessi-

té, sinon les gens ne peuvent pas se garer,

ou alors ils s'arrêtent le long du trottoir."Reste à savoir en quoi le fait de devoirpayer pour se garer dissuadera les au-tomobilistes de s'arrêter n'importeoù...Allons, ne soyons pas mauvaise langueet tentons d'imaginer ce que serait leGardanne de l'an 2000. Une ville facileà traverser et à contourner, où l'onprendrait l'habitude de laisser sa voitu-re sur un parking pour profiter d'uncentre ville plus agréable et largementouvert aux piétons. ii serait toujourspossible d'approcher des commerces

(pour des livraisons ou des achats vo-lumineux), mais le stationnement delongue durée serait rendu dissuasif.En entrant dans le troisième millénai-re, la cité minière prouverait ainsi quela modernité n'est pas inconciliableavec la préservation du cadre de vie.Au contraire...

Dossier. 13

Combien ça coûte?

A l'attention des non-collectionneurs de papiers

verts sous les essuie-glaces, quelques tarifs de

contraventions courantes concernant la circulation:

Stationnement interdit sur la chaussée: 75 francs.

Stationnement gênant la circulation, stationnement

sur le trottoir, sur un emplacement réservé aux

handicapés, en double fie, sur un passage piétons,

à gauche de la chaussée, devant une entrée

d'immeuble, stationnement abusif (plus de 7 jours),

inobservation de la circulation: 230 francs,

Ces amendes sont majorées en cas de non

paiement au bout de trente jours

(450 francs pour celles à 75 francs,

Bru n 0 Colom bar i 900 francs pour celles à 230 francs).

Se garer sur un parking et rejoindre le centre à pied: la meileure solution,

14. Souffe

Mairie-associations

De la clientèleau partenariatFace à la demande croissante de locaux etd'équipements sportifs, la municipalité a décidé de signer

avec les associations des conventions annuelles et demettre en place des contrats d'objeètifs. Histoire des'assurer du bon usage du patrimoine public.

Les associations sportives de Gardan-ne ressemblent parfois à ces adoles-cents grandis trop vite à qui il fautacheter des habits neufs à chaque sai-son, et qui se retrouvent soudain àl'étroit entre les quatre murs de leurpetite chambre. Le judo, la gym, l'ath-létisme, la danse, voire la boxe françai-se et l'escrime (cinquante adhérentssur Gardanne !) connaissent une crisede croissance quelque peu probléma-tique pour les services municipa~x

chargés de répondre à la demande. Ace rythme, c'est un gymnase par anqu'il faudrait construire pour satisfairetout le monde...D'où la volonté pour la municipalité,qui prête gratuitement les installationssportives, de clarifier la situation endeux temps: en exigeant des associa-tions la plus grande transparence dansleur fonctionnement, au moyen d'uneconvention, et en élaborant avec ellesdes contrats d'objectifs, définissant lesprojets d'avenir et les moyens de lesréaliser. Ainsi les contribuables, qui nesont pas tous adhérents, auront la ga-

Depuis 1977, le nombre des associations

gardannaises est passé de 40 à 100,

et les subventions municipales

de 233 000 à 717 000 francs.

rantie que leur argent sera bien utilisépour promouvoir le sport pour tous.Une évidence? Pas toujours. Avec letemps et les demandes d'adhésions quiaffuent à chaque rentrée, certaines as-sociations finissent par ressembler àdes clubs privés, avec des cotisationsqui grimpent, des professionnels deplus en plus nombreux et des adhé-rents qui finissent par ressembler à desclients. Quand à la vie associative debase, impliquant l'existence d'un bu-

reau actif et responsable composé de

bénévoles et la prise en compte del'expression de tous les adhérents, ilreste beaucoup à faire pour la relan-cer.

Gérer les besoins en partenaires

"Nous voulons sortir de la relation deman-

deur-offreur dans laquelle nous nousétions renfermés depuis plusieurs années,explique Lucien Moraldo, Maire-adjointchargé des questions sportives. A travers

les contrats d'objectifs, nous voulons don-

ner un nouveau sens à l'aide publique.Nous demandons aux associations trois

choses: considérer l'adhérent comme unpartenaire et pas un client, lui proposerdes activités de qualité, avec une portici.potion financière atténuée."

Dans l'ensemble, les associationsconcernées ont plutôt bien pris cesexigences, et sont vite entrées dans lejeu; elles souhaitent être informées àl'avance quand la ville utilisent les gym-nases ponctuellement pour sespropres activités.Premier bilan à la rentrée 1994, pourle renouvellement du partenariat, avecl'élargissement éventuel à d'autres as-sociations.

B. C.

Le judo, comme la gym ou l escrime, ont besoin de locaux spécifiques,

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Formation à Biver

Jalons. 15

Une échelle pour l'emploiLa maquette du futur gymnase Savine, dont les travaux viennent de commencer, ce

sont les stagiaires de lASFODESS à Biver qui l'ont réalisée, dans le cadre d'uneformation pilote sur la région.

Drôle d'atelier, quand même. Là, sousles pins, à un jet de ballon de la pelouse

de Saint-Pierre, au dessus de Biver, ontrouve un arrêt de bus, une demi-

coque de bateau, une motrice SNCF,un moulin à café, un arc de triompheou une bouteille de parfum. Et même,tant qu'on y est, un gymnase. Oui, ungymnase.Tout est vrai, à un détail près: l'échel-le. Elle varie de la reproduction àl'identique (pour les petits modèles) àla réduction au centième, pour lesgros. ici, on fabrique des maquettes,toutes sortes de maquettes, en plexi-glas, en métal, en balsa, et surtout enrésines de synthèse. Ils sont quinzestagiaires à travailler depuis la fin dumois d'avril, sous les directives du jeu-ne formateur de l'ASFODESS (Asso-

ciation pour la Formation des

Dessinateurs, une école parisienne).Ils sont en chômage de longue durée,au RMI, ou sont envoyés là par leur en-treprise dans le cadre du reclassementdu personnel, ou encore par la CO-TOREP qui gère la formation des han-dicapés. Agnès, a travaillé commedécoratrice sur tissu à Lyon avant deperdre son emploi et de trouver cestage par l'intermédiaire de l'ANPEd'Aix. "De port ma formation aux

beaux-arts, tout ce qui est manuel m'inté-

resse. Je suis ouverte à toutes les possibili-

tés : architecture, décors de théâtre,cinéma..."

Du plexiglas aux résinesde synthèse

En huit mois de stage, ils (et elles, puis-qu'il y a autant d'hommes que de

."/ .,

~

~.f §:84 cm de long par 64 cm de large, trois semaines de travail, c'est la maquette du futur gymnase,

femmes) auront acquis une bonne ap-proche du métier de maquettiste in-dustrieL. Un métier qui comporte desdébouchés non négligeables, des in-dustries de pâtes alimentaires à l'Aé-rospatiale, en passant par l'artisanatindépendant. Les stagiaires n'en sontpas encore là, pour l'instant c'est lemétier qui rentre, en plusieurs étapes:découpe et usinage à la main du plexi-glas, utilisation de la scie circulair'e,thermoformage (en clair: donner uneforme par chauffage), apprentissagedes courbes de niveau, travail du bois,technique du four mécanique, de lafraiseuse, et enfin maîtrise des nou-veaux composites. C'est un vrai travailmanuel, extrêmement minutieux, etqui, selon Romain Reille, le formateur,n'a pas grand chose à craindre de laConception Assistée par Ordinateur:

"les clients ne renoncent pas facilement à

apprécier les courbes, les volumes, à pou-

voir toucher la moquette. C'est un contact

que l'informatique ne remplacera pas."Les services techniques municipaux nes'y sont pas trompés, en confiant à Ka-tia Barbier, Emmanuelle Guttierez,Frédéric Meilloret et Brigitte Messanala réalisation de la maquette du gymna-se, avec la participation de l'architecte.Parions qu'ils seront tous là le jour del'inauguration...

B. C.

Un stage de 1200 heures qualifiant,

gratuit et rénuméré, financé par le

Conseil Général et la DDTE

16 . Pratique

~~~E:~~V;

1..(~o\:~. ""~. ""u..-S~

MARIAGESCluzel Thierry - Castellani Karine, ClausseGilles - Messens Sylvie, Caplanis Alain -Farnoux Mireille, Weber Jean-Pierre - SbodioColette. Racouchot Laurent - Passe 'Valérie,Tourret Gilles - Maniscalco Geneviéve,

Krakowiak Laurent - Galland Véronique, SouliDiamel - Mansouria Lila, Auzeméry Jean-Claude - Xuereb Joselyne,Canfora Jean-Caude- Cavagna Véronique. Ka'ilali Khaled - Ben AllalFatima, Karaoui Hocine - Benhalima Kheira,Batin Patrice - Tombarello Sylvie, T urkStéphane - Stefani Fabienne, Pastor Eric - LhorsSandrine, Cherif Moussa - Mohamed-BelkheirNadia, Lopez Daniel - Roman Valérie, PifarrePascal - Cucchi Carole, Depetris Robert -Reboul Ghislaine. Sancassiani Hervé - DuttoFabienne, Ferrer Bruno - Cabrera Noëlie.Montoya Raphaël - Culcasi Christelle, SpanuThierry - Daâs Stéphanie, Bartolini Marcel -Rosette Lysiane, Belarbi Abdelkader -Bouchenak Aicha. Tortajada Pierre - CatzedduCécile. Gastaldi Guy - Bermudez Christiane,

NAISSANCESAllewaert Julien, Arraar Yacine, Barbier Enny,Barghamian Grégoire, Bellas AguinagaldeMyriam. Bentrari Adlen. Branchereau Alison,Cocquempot Maxime, Conde Charles, DeSaporta Marie-Laure, Del Campo-GomezGabrieL. Denamiel Anthony, Facchi Mailys,Fattah Yannis, Felziere Roxane, Gava Carla,Giordanengo AxeL. Giraudo Yann, GrilloBarbara, Ibanez-Esteban Lucas, Joachim Anaïs,

Kerkour Akim, Kessaci Karim. KhamassiHesma. Khettaf Céline, Ledru Evan, ManoyanAlicia, Marin Olivier, Masi Alicia. MelchioneBastien, Mondet Jonathan, Monnaux Amanda,Morganti PauL. Perro Ghislaine, Pes Alain,Porcu Anaïs, Porteneuve Kévin, Quartier

Arthur,Ricort Alexandre, Rigaud Mélanie,

Romera Guillaume, Seropian Coralie, SoustelleCorentin, Thiebaux Clément. Tirard Pierre,Tron Jordan, Vasseur Amélie, Verlaque Justine,Vincent Léo, Zidane Hidris,

DECESCornago Marius, Lopez Gérard. Pham néeDubois Marie, Blangero née Deleuil JUliette,Veuve Macario née Marro Marie-Thérèse,Sanna François, Veuve Pirola née MénardoHonorate, Haroutounian Hamazasb, DelvilleLéon, Peyrol Yves. Veuve Berutto née OlivaMathilde. Scavone née Corbalan Michèle,Cyparski Louis. Piacentini Alessandro, GaubertHenri, Aghetti MarceL. Josset GabrieL. BoghoianGisèle, Allanche Urbain, Bonetto Martin,Agostini MarceL. Bachelard Roger, RoperoDanièle, Veuve Saurin née Degan Jeanne,Ricort Alexandre, Barra Jean, FranchinoFrançois,

PermanencesELUS. Yveline Primo: 1ère Adjointe - Adjointe à l'Action Sociale, sur Rendez-vous à la Mairie, mardi après-midi, de 14 à 17h. . Françoise Ponton: Adjointeà la Culture, vendredi de 9h30 à llh, mardi de 14h30 à 17h en Mairie.. JeanCollomb: Adjoint à l'Urbanisme Conceptuel, aux Services Techniques, surrendez-vous . Gilbert Payan: Adjoint au Personnel, sur rendez-vous en Mairie,

en fonction de son emploi du temps. . Gérard Kocyba: Adjoint à l'Enfance/Jeunesse sur rendez-vous en Mairie, . Jean Chazeau: Adjoint à l'Agriculture/Environnement, 1er mardi de chaque mois de 15h à 17h Annexe Biver, 2,3 et4ème mardi de chaque mois de 15h à 17h en Mairie. . Joseph Menfi: Adjoint àla Sécurité, sur rendez-vous en Mairie, mardi de 11h à 12h bureau vieile vile,mardi et vendredi à 14h bureau cimetière. . Jean-Pierre Poulain: Adjoint aux

affaires scolaires, mercredi à 10h sur rendez-vous en Mairie.. Lucien Moraldo:Adjoint spécial à Biver /Adjoint aux sports/Loisirs, Lundi 8h 30 à 10h immeubleBontemps.et de lOh 30 à 12h à Biver Mairie-Annexe, . Marie-France Medico:

Conseilère Municipale, déléguée au logement jeudi de lOh à 11h30 sur rendez-vous en Mairie, . Geneviève Gouhier-Huet: Conseilère Municipale / Déléguée

au Développement économique, mercredi de 15h à 17h sur rendez-vous auxServices Techniques,

CONCILIATEUR Gilbert Colas assure ses permanences, tous les lundis à partirde 14H30 à la Maison du Peuple, bureau des permanences RdC, à Gardanne, Leconciliateur a pour mission de favoriser et de constater le règlement amiable desdiférends qui lui sont soumis en dehors de toute procédure judiciaire. L'inter-vention bénévole et gratuite du conciliateur est accessible à tous et permet d'évi-ter, dans bien des cas, les tracas, les contraintes et les frais d'un procès,

JURIDIQUES L'Union des Femmes Françaises tient une permanence juridiqueouverte à tout public, tous les derniers vendredis de chaque mois et sur R-V,Rens:Maison de la Femme, 452 avenue Léa Lagrange, TéL. 42,51.42.14

CAF Le Gauguin Bâtiment AI-13120 Gardanne. Administratives: mardi et jeudi 8h30/11h30 et 13h /15h30

. Sociales: mardi 8h30/11h30 (permanence accueil, info)jeudi de 8h30 à 11h30 (permanence Habitat) sur R-Vjeudi de 13h à 15h30 (permanence enfance) sur R-VService Social: 42 26 53 46 Service Administratif: 42 26 75 87

ASSISTANTES SOCIALES Permanences Square Deleuil- TéL. 42.58.00,05. Sylvie Estelle: lundi après-midi et vendredi matin sur R-V, mercredi matin

par téléphone. Tous les 3ème lundis après-midi de chaque mois, permanence àla mairie annexe de Biver, sur R-V. . Josiane Roche: mardi après-midi sur R-V,uniquement pour les problèmes d'accès et de maintien de logement. . MartineHernandez: jeudi après-midi, uniquement pour les demandes de logements,. Renseignement au CCAS 42 580005. . Le service d'aide légale est ouvert aupublic, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30, Pour déposerun dossier, les lundis et jeudis de 13h30 à 16h30,

T É p H u T sÉL

Hôtel de Vileø 425834 17

L Eo N E sTrésor Publicø 42583528Pompiersø le 18Police municipaleø 4251 2360Fourrièreø 425829 12Gendarmerienationaleø 42583010

Polyclinique St-Jeanø 42656100DDISS (Assistantessociales)ø 42583929(sur RdV)Pharmaciesde garde de nuitø Après 20 heures,s'adresseraux pompiers - 18

SOS médecinø 42514647Medecinde gardeø 42511010SOS vétérinaireø 42583324Services des Eaux(Dépannage)ø 42513619ou 42 58 29 17

Taxis (station)ø 42583598Gare Routièreø 42583034ANPEø 425831 19Sécurité Socialeø 425834 87

EDF-GDFø 42513232Sécurité Gaz(Dépannage)ø 42514545Electricité(Dépannage)ø 42583242

Caractère. 17

Michel et Yolande Kufel

La retraite aux pinceauxRetraité des Houillères de Provence, Michel Kufel, 62 ans, et son épouse Yolande,57 ans, vivent une nouvelle jeunesse avec une nouvelle passion: la peinture. Ilsexposeront fin octobre au salon du mineur.

Classée parmi les "objets" qu'ils ontréalisés eux-mêmes, la maison de la fa-mille Kufel cernée d'un agréable jardinse situe à 800 mètres du centre deGardanne. Mais ne nous méprenonspas, Michel et Yolande sont Biverois."Nous avons grandi au quartier Ventila-teur". Michel précise: "Nos parents sontarrivés en 1929 à Gardonne, mon père de

Pologne... et le mien d'Italie" termine Yo-lande. Pendant plus de 30 ans, Michel a

travaillé à la mine "comme la plupart desgens de mon entourage". Et pourtant, ilaurait aimé être bûcheron, "il adorecouper du bois" nous confie Yolande.Michel n'aime pas trop parler de luimais depuis un an, il s'exprime à tra-vers des aquarelles ou encore des des-sins au fusain. "Cela n'a pas été facile de

le convaincre de participer fin octobre ausolon des Mineurs où il exposera pour lapremière fois, souligne son épouse. 1/ a fal-

lu que je me mette à la peinture, moi quine savais pas faire un rond avec un verre!Michel, lui, a toujours griffonné sur le jour-

nal, sur des bouts de papiers, tondis que

moi je tricotais ou cousais. Jusqu'au jour,voici un on où j'ai décidé de m'inscrire àl'atelier d'Arts Plastiques de Gardonne."

Tendres aquarelles

Aujourd'hui elle a réalisé quelquesbelles peintures qui ornent les murs deleur maison. Elle en a choisi trois pourprésenter au salon des peintres. PourMichel, ce sera plus "diffcile de sélec-tionner, mois ma fille, mon gendre et mes

petites filles feront pencher la balancepour le choix final," explique-t-il, pen-dant que son épouse fouille dans ses

souvenirs à travers des coupures dejournaux jaunies par les années. "Onles a conservées pour les montrer aux en-

fants et petits enfants. Michel avait unevingtaine d'années et jouait au football àBiver. 1/ a été très brillant et le club de Nice

1'0 même recruté à l'époque, afin qu'iljoue en professionnel. Mois à 180 Km deBiver, la vie était trop dure pour lui et Mi-

chel est rentré. "javais tous mes copainsici alors je n'ai pas hésité, je suis revenu et

je ne le regrette pas. j'ai connu à Biver de

merveilleux moments de football. j'ai joué

avec plusieurs générations, ce qui m'apermis d'être à une époque le plus jeunede l'équipe et à une outre le plus ancien."

Mais Yolande revient rapidement à sa

préoccupation du moment, la peintu-re: "Ça nous fait quelque chose d'exposer,on n'est pas habitués à dévoiler sa vie ou

public, même par petits bouts."

S. H.

Salon du mineur

Du 20 au 24 octobre à la Maison du

Peuple de Gardanne, organisé par le

comité d'entreprise des Houilères.

18 . La belle occase

Petites annoncesDIVERS

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Mots Croisés n° 25

1

2

3

45

6

7

89

10

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VERTICALEMENT- l, Compositions musicalesprécédant les opéras, - iL. Peutêtre renversée avant d'êtreconsommée, Bon sang de bois,

- II, Accepte en tapant dans la main. Produit de la mer. -iV, Elles ontleur reine mère, - V, Désigne une personne, un animal ou un chose,Partie du monde, - Vi. Sans mouvement. Un peu de brie, - Vil, Epine quiirrite. Vedette de cinéma ou du show, - ViiI. Propre. Tente, Lacd'Afrique. - iX, Finit maintenant. Recueil de bons mots, Petit ou gros necircule plus, - X, li reverdit grâce à une magicienne. Brise,

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ÉNERGIES N° 3 i. Directeur de publication: Georges CAPOZZI. Rédacteur en chef: Marc NOTARGIACOMO. Rédaction: Bruno COLOMBARI, Sylvia HERNANDEZ.. Secrétariat: Marie-France GOMEZ

. Conception maquette: ARIS. PAO: Hervé POYEN. Flashage: Atelier du Triangle. Crédit Photos: Michel FRONTINI. Responsable de fabrication: Roger POLETII. Impression: Roger POLETIII Alain MARCHAND. Abonnement: 15 Frs. Numéro de commission paritaire en cours

. Service Municipal de Communication Rte de gréasque Les Logis de Notre-Dame 13120 Gardanne TéL.: 42 58 18 88

Scrabble

Des letteset des hommesAu mois de mai dernier, le club de scrabble de Gardanneassocié au club du Joker de Marseille, remportait à lasurprise générale, la coupe de Provence toutescatégories confondues, devant des grands clubs de

notre région. Cette victoire valut au Gardanne/Joker dese qualifier brilamment pour la finale du championnat deFrance à Rouen et de la remporter dans la catégorie"promotion"!

"Deux jours d'affrontements, dans uneambiance certes de compétition, maistrès sympathique expérience et satisfac-tion lorsque ou bout du chemin le titre dechampion de France vous est attribué."Gérard Caplanis, membre de l'équipechampionne de France et adhérent duscrabble club Gardanne, est encore unpeu sous le choc de la performance.L'association Gardannaise existe de-puis 1989 et connaît, malgré le peu dejoueurs qui compose la section (unedizaine environ), un vif succès sur le

plan des résultats. Pourtant le scrabbleest aujourd'hui en France le jeu le, pluspratiqué (en famille ou en compéti-tion). "Je pense que les gens apprécientce jeu, mais c'est la structure associativequi les intimide" explique Gilbert Ver-gonjanne, un des responsables du club.

"Se retrouver à plusieurs dans une salle etbûcher autour de sept lettres, c'est aussiagréable et sûrement plus prenant qu'en

petite réunion de famille à la maison. En-core fout-il faire le premier pas et s'inscri-

re au club. Tout ceux qui ont envie de

Le scrabble se pratique désormais sur ordinateur.

Vitamines. 19

partager notre passion, nous les atten-dons à bras ouverts, tout samedi après-midi de 14h30 à IBh au foyer 3ème âge."

C'est avant tout un jeu!

Sept lettres, 2' 30" pour réfléchir et letour est joué; enfin les mots doiventdéfiler. "La technique est un peu différen-te que celle des jeux pratiqués à la mai-son, mais rien de bien compliqué, c'estavant tout un jeu! " Lors des compéti-tions, les joueurs travaillent sur ordi-nateur afin que les résultats soientmieux controlés. "Nous sommes telle-ment nombreux pendant les tournois que

les méthodes de pointe s'imposent Je mesouviens avoir participer à un tournoi à Vi-

chy où nous étions BOO joueurs, plus une

centaine d'arbitres dans la même salle"lance Gérard Caplanis.Les championnats, pour revenir à cequi a permis au club local de se faireconnaître sur toute la France, démar-rent très tôt. Il existe des catégoriesbenjamines, minimes, cadettes, juniorset adultes, et des compétitions outournois pour tout les niveaux (il yamême un championnat de France sco-laire).Dans la catégorie junior, Gardanne aencore frappé avec le jeune LionnelGachet qui a participé l'an dernier auchampionnat du monde au Canada et ya décroché la 4ème place. Cette annéeil récidive, il est de nouveau qualifié etle mondial se déroulera en France à ST

Malo. Nous ne manquerons pas de re-venir sur les résultats dans un prochainnuméro.

S.H.

Histoire de motsC'est Alfred Butts, mort en avril dernier, qui inventale scrabble dès 1931. Bien que plus de 100 millonsde jeux aient été commercialisés, il n'était pasrichissime ayant vendu son invention avant qu'ellene prenne son essor.Le scrabble a sa revue: Scrabblerama, et il existede nombreux livres que l'on peut trouver dans lesboutiques du Bridgeur.Contact scrabble club Garclanne :Gilbert Vergonjanne,tél: 42 58 42 00.

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