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S O M M A I R E : Une envie irrésistible me pousse à vous écrire… Reprogrammation de l’ADN : une farce

L’article sur Telos m’a fait un choc – La puce qui monte – Interros surprises Comment fonder un gouvernement libre

D O S S I E R

Le monde malade des JéSuiteS

Le dreSSage des JèzeS & la Science JéSuite

Les Protocoles de l’Anonyme (Par Israël Shamir)

Une histoire des Rothschild Je te tiens par la barbichette (dialogue : Inigo & Ahasverus)

Pour en finir avec la Société de JéSuS

2012…et puis après ?

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Abonnement UNDERCOVER : 6 numéros = 40 euros

à l’ordre de : Joël LABRUYERE 40 rue du Paradis 76530 Grand-Couronne

NOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . PRENOM : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ADRESSE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CODE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VILLE : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Diviser pour régner

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Bonjour, une envie irrésistible me pousse à vous écrire…

Est-ce pour que vous puissiez répondre à mes interrogations ? Ou juste pour que je puisse les exprimer ? Je ne sais. En tout cas, c’est ma meilleure thérapie (rires). Je m’explique, je m’appelle Nadège. Et forcément, j’ai pris connaissance de vos livrets…et ils me mettent dans tous mes états. C’est le choc, le vrai pour moi. La première fois que j’ai lu vos écrits, cela devait être en 2003, je crois, je n’ai pas supporté, c’était trop fort. J’ai toujours été en recherche, de mon pourquoi sur cette terre, ce que devait être ma vie, comment gérer mes émotions, comment vivre avec un passé suffisamment encombrant pour nécessiter un travail perso et long. J’ai été sensibilisée très tôt par mon père à la religion chrétienne. Je suis allée jusqu’à la « confirmation », malgré tout ça, étant depuis longtemps en désaccord avec l’application faite par ses représentants, je me suis coupée de celle-ci pour me tourner depuis peu vers le bouddhisme…tibétain, le plus accessible de prime abord (le plus médiatique). J’avais tant besoin d’un refuge où me reposer et me ressourcer. Et puis, lecture de votre article sur les « contes de fée (du Tibet) »… ça a été terrible, j’ai eu l’impression qu’un cyclone s’abattait sur moi, que la terre s’ouvrait sous mes pieds, et je suis tombée. Une peur d’être dupée à nouveau s’est emparée de moi, l’impression d’avoir été trompée, trahie, alors que j’avais de si bonnes intentions (rires). Curieusement, je ne me suis pas écroulée, j’ai atterri sur quelque chose de solide, une force nouvelle en moi est née. Est-ce le travail de ces années passées ? J’ai pris conscience. Je me réveille. Je me suis alors tournée vers d’autres sources d’infos (que le bouddhisme) pour voir autre chose et retrouver mon identité qui semble régulièrement me fuir. Car tout nous pousse à nous oublier, à nous fondre dans la masse, pour le bien de tous, et nous perdons notre « liberté ».

Cette année, je me suis décidée un peu par hasard à lire d’autres livrets, vos « livres interdits » que je sais que je ne devrais pas lire, une petite voix me l’a dit (rires). Et là, c’est horrible, le mot est trop faible, déstabilisant, la question qui me trotte dans la tête est : est-ce que tout cela est vrai ? Je ne cherche pas un gourou en qui croire, curieusement, j’ai foi en l’homme ; je veux simplement savoir. Le but de ma vie est, et sera, je l’espère, de vivre en accord avec moi-même et de sortir de cette torpeur qui me rend nauséeuse et insatisfaite. Depuis peu, j’ai pris et je prends conscience de mes peurs ; j’avais peur de lire tout ça. Curieusement, la peur n’est plus dans mon ventre et c’est devenu moins douloureux. J’ai quand même un peu peur de tomber dans la parano. De plus, j’ai toujours été très sensible en ce qui concerne l’invisible. Cela me demande beaucoup de self contrôle. J’ai hésité à vous écrire, me demandant comment il pouvait être possible d’exister avec ce que vous dévoilez – vous êtes forcément sous haute surveillance, non ? Et puis, je me suis dit, tant pis, de toute façon, je suis un moustique, tout ça c’est plus fort que moi, alors je ne suis pas un gros danger. Après, la question qui vient est : que peut-on faire face à tout ça, à tout ce qui est et qui sera ? Cette torture du corps et de l’esprit, cet asservissement humain va submerger tout le monde ? A t-on une chance d’y échapper ? Bref, il faut que je laisse germer tout ça. Il est vrai aussi que cette prise de conscience fait mal et peur (encore qu’à force de le dire, cela la dédiabolise). Mais je préfère ça à cette douce torpeur, à ce doux rêve qu’on croit être notre vie. »

EST-CE QUE TOUT CELA EST VRAI ? Est-il vrai que les religions, la science, l’histoire, la politique et le cirque médiatique sont une farce dont nous sommes les dindons ? Votre cœur doit vous donner la réponse. Aucun gourou ne peut le faire à votre place. Dès que l’on en a l’intime conviction, il ne faut plus se retourner. On est libre de tout ça. Au lieu d’avoir peur, on laisse tomber le fardeau. On peut commencer à chercher la vérité par soi-même, et au lieu de se sentir abandonné, on découvre d’autres sources d’informations et d’autres pistes. L’antenne de notre âme peut capter des télédiffusions provenant d’autres dimensions au delà des apparences. Vous avez un programme de vie à remplir, des expériences à réaliser, des mutations à traverser. Vous devez décider si ce périple est réalisable au sein du système de masse ou s’il est nécessaire d’en sortir. Dans le premier cas, vous suivez le courant des gens ordinaires, mais si vous parvenez à émerger hors de l’inertie du grand nombre, vous verrez d’autres signaux pour vous guider.

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On se marre bien, on s’instruit et on s’ouvre l’esprit…

« Je renouvelle mon abonnement avec plaisir. Pouvez-vous nous parler de la reprogrammation de l’ADN ? Est-ce possible ou bien est-ce une nouvelle farce ? La technique aurait été mise au point par les russes, importée aux Etats-Unis et certains le font en France. Le moteur Pantone je l’ai vu fonctionner dans le Finistère dans une ferme bio. Concernant la revue, continuez dans cette voie. On se marre bien, on s’instruit et ça nous ouvre l’esprit. »

L’A.D.N du NEW AGE Ou comment donner des ordres à A.Do.Naï

La reprogrammation de l’ADN est-elle une farce ? Pour le savoir, écoutons Kishori AIRD, grande prêtresse en reprogrammation de l’ADN.

Naturopathe de formation, je suis Kishori Aird, intuitive médicale. J’utilise, entre autres, la kinésiologie de reprogrammation lors de mes consultations. J’ai un long parcours spirituel derrière moi (sic). J’ai vécu dans un ashram à l'âge de 18 ans (le parcours du hippie de sa génération ). À 20 ans, je suivais un cours d'infirmière en espérant (sic) devenir sage-femme. À 25 ans, je décide plutôt (sic) de fonder une famille et je m'installe à Ottawa où je travaille à l'Arche de Jean Vanier (personnes handicapées mentalement). C'est en 1986 que je reviens à Montréal et que j’entreprend de nouvelles formations dans le domaine de la guérison, dont l'hypnothérapie. Depuis 1987, j’ai complété une formation thérapeutique axée sur la naturopathie et les thérapies émotionnelles. Je possède, en outre, une formation en tantra et suis maître Reiki. En 1990, je fus initiée à la kinésiologie de reprogrammation sur la Côte Ouest des États-Unis. Puis j’ai perfectionné cette technique en collaborant avec des chiropraticiens et des naturopathes. C'est en 1993 que j’ai ouvert ma propre clinique et commencé à travailler par téléphone (clinique téléphonique ?) en tant qu'intuitive médicale (euphémisme pour medium). Depuis 1994, j’offre (sic) également des cours sur l'utilisation de la kinésiologie et sur l'art de développer son intuition médicale. À partir de l'été 1997, j’ai entrepris des recherches sur l'ADN et sur les moyens par lesquels le reprogrammer et se le réapproprier. J’ai élaboré ensuite des techniques de reprogrammation que j’enseigne aujourd’hui. Voilà comment est né l’institut pour la reprogrammation de l’ADN. (et voilà le travail !)

LA THEORIE

Depuis la découverte de l'ADN dans les années 50, les scientifiques nous ont convaincus que l'être humain était entièrement déterminé par son code génétique et qu'on n'y pouvait rien. Nous étions programmés, les changements génétiques ne se produisaient que sur de longues périodes, par une lente évolution. Encore aujourd'hui, selon la science orthodoxe, la seule façon d'altérer notre génétique est de procéder mécaniquement (ou biochimiquement) : enlever un gène ici, en remettre un là, en détruire quelques autres par des produits chimiques ou des virus. La première brèche qui a entamé la certitude scientifique quant à l'impossibilité d'influencer notre génétique par la pensée ou l'esprit a été opérée par les observations de psychiatres sur des individus présentant le « syndrome des personnalités multiples ». Chacune de ces personnalités a un nom différent, une vision du monde différente et un comportement relationnel (et souvent sexuel) différent. Seulement rappelons-nous que ces multiples personnalités alternent dans le même corps ! Et que les changements physiologiques se produisent en quelques minutes seulement. Bien entendu, il est vrai que les programmes génétiques existent et déterminent notre apparence physique, notre biologie, nos aptitudes innées et même une bonne partie de notre psychologie, ainsi que des limitations que nous n'avons pas choisies. Ce qui est moins certain, c'est que nous n'y pouvons rien. Nous y pouvons quelque chose. La communauté scientifique ne détient pas à elle seule un droit de veto sur le génome humain. Il est un autre fait, très significatif pour notre propos, que la diffusion des résultats de recherche sur le génome humain nous apprend : les biologistes qui ont travaillé sur le génome humain n'ont défini que 3 % de notre code génétique. Trois pour cent seulement. Selon les scientifiques, il existe un certain nombre d'agencements de gènes qui sont actifs dans notre code génétique et d'autres qui sont latents. Notre patrimoine génétique contient de vastes étendues quasi désertiques entre les gènes ainsi qu'à l'intérieur même des gènes qu'ils ont appelé l'ADN superflu.

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Vous aurez sans doute compris qu'en ce qui concerne l'ADN, il est clair que si nous imaginons l'ADN superflu c'est-à-dire 97 % de nos gènes et 41 codons sur 64 possibles comme une partie restreinte, impuissante et inutile de notre ADN, c'est cela qui sera « syntonisé » et la réalité collera à cette image que nous nous en faisons. À l'inverse, si nous parvenons à concevoir une réalité plus vaste, à accéder à un concept temporel plus large en nous rappelant que l'ADN superflu recèle une puissance insoupçonnée, sa réponse sera illimitée. Il suffit de songer à tout ce qui est possible avec seulement 3 % de l'ADN pour comprendre tout le pouvoir qui peut se trouver dans le 97 % restant. La deuxième brèche pratiquée dans la tour d'ivoire de la science matérialiste a été faite par la physique quantique. Grâce à elle, nous savons maintenant que la matière n'est pas aussi « solide » qu'il n'y paraît, qu'elle est variable et qu'elle interagit avec la réalité tout comme avec le temps. Elle nous apprend en particulier qu'au niveau de l'infiniment petit, la matière n'a plus la même réalité concrète : ce n'est plus de la matière, mais de l'énergie, et la forme qu'elle prendra est influencée et même déterminée par l'observateur tout en étant soumise aux lois de la physique. Les scientifiques ont même remarqué que l'onde de l'ADN peut se modifier selon l'état d'esprit de l'individu. La spirale peut s'allonger ou se recroqueviller, selon que nous sommes en état de faiblesse ou de déprime, ou au contraire dans un état créatif ou de bonheur par exemple. Cela signifie que même la science reconnaît l'influence de nos pensées sur la conformation physique de l'ADN. Rien de tout cela n'est imaginaire. Nous avons vu que l'ADN est comme un petit moteur électrique sensible au magnétisme. En clair, cela signifie que l'ADN superflu peut répondre à ce que nous commandons, à nos choix et à nos souhaits et à la qualité de notre énergie. Dans mon livre l'ADN DÉMYSTIFIÉ, j’ai conçu des protocoles de reprogrammation pour transformer et restructurer ces programmes fautifs ou inconscients de notre code génétique. Tout le travail de reprogrammation se fera donc vibratoirement, au niveau de l'ADN superflu, et les outils seront l'intention, la kinésiologie (ou une autre méthode de test) et ce que j’appelle l'ingénierie des protocoles de reprogrammation. Dans l'aventure à laquelle je vous convie, nous allons gravir, étape par étape, les échelons qui mènent à la reprise de possession de notre potentiel et de nos codes génétiques. Comme l'ADN superflu a un champ vibratoire et électromagnétique qui répond bien à l'intention, c'est le pouvoir de l'intention qui agira et nous guidera dans ce travail de reprogrammation de notre ADN. La première chose à faire pour comprendre et savoir comment utiliser l'intention, c'est de sortir de

la pensée magique et de nos vieilles programmations pour adopter la position de programmeur qui sait se servir de ses doutes et de ses faiblesses comme pôle négatif d'un aimant et de ses nouveaux choix comme pôle positif pour pouvoir magnétiser et commander de nouvelles possibilités. Dans la reprogrammation de l'ADN nous allons devoir commander de nouveaux programmes et nous le ferons par l'intention au point zéro qui inclut ces deux polarités. L'intention représente une commande émise à voix haute concernant l'état dans lequel nous voulons être. Émettre une intention constitue un acte responsabilisant qui redonne à l'individu le contrôle sur sa vie. L'intention est donc une phrase (une commande) mentionnant un nouveau programme à installer en nous en incluant sa contrepartie négative inconsciente par défaut. Une partie de notre ADN est constituée de nos codes originels perdus, enfouis quelque part dans une zone inexplorée que les scientifiques appellent l'ADN superflu; une autre partie a été programmée de génération en génération par nos aïeux biologiques, une autre partie encore a été programmée par nos parents et notre environnement à un âge où nous n'avions pas le choix d'accepter ces programmations, et une dernière partie a été programmée, le plus souvent inconsciemment, par nos expériences du passé. Ce sont nos programmations inconscientes par défaut qui sont celles auxquelles nous avons tendance à retourner tout naturellement. Une des raisons pour lesquelles nous laissons nos intentions par défaut nous mener est la pensée magique – l'habitude de laisser passer les choses, de ne pas en faire de cas, en se disant que le temps arrangera bien les choses. La pensée magique, c'est croire qu'un jour tout va être correct. Que tout va arriver sans que je n'aie rien à transformer en moi. Que je vais gagner le million ou que tout à coup le monde va découvrir que je suis une artiste de talent. Bref, c'est croire que les choses que je souhaite vont se produire comme par magie. La première fois que j'ai entendu cette expression «pensée magique», j'ai dû vraiment m'arrêter et me regarder sans jugement pour saisir ce que cela signifiait dans ma vie. Et je me suis rendue compte que j'espérais qu'un jour, dans un futur hypothétique, par une chimie quelconque, j'aurais une vie qui me comblerait. Je n'avais pas encore compris que j'allais devoir m'atteler à la tâche et rester présente à mes vulnérabilités plutôt que de les écarter en espérant que tout allait finir par s'arranger. Il m'a fallu bien des déboires pour enfin devenir responsable de la réalité dans laquelle je vivais. Dans les années 1980-1990, la pensée magique est apparue sous la forme des affirmations (pensée positive). Nous pensions qu'il suffisait de faire une affirmation (« Je vais de mieux en mieux chaque

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jour » est la plus classique) pour que notre réalité s'y conforme et change. J'ai beaucoup utilisé les affirmations, mais j'ai dû admettre que cette technique n'avait pas d'emprise réelle sur les embûches que j'affrontais au quotidien. Aux prises avec les dilemmes de la vie courante et les contraintes de la troisième dimension, les affirmations me procuraient plus de frustration que de plaisir. Pourtant, ces affirmations sont des intentions, des commandes, n'est-ce pas ? La pensée magique nous convainc que tout devrait être simple et elle a pour résultat que nous nous décourageons lorsque ça ne l'est pas. C'est elle qui se cache dans cette phrase que l'on entend en thérapie : « C’est pas encore ça ! Je croyais que c'était réglé et que j'en avais fini avec ça.» Lorsque nous espérons voir disparaître notre inconfort comme par magie, nous abdiquons notre rôle de programmeur, notre pouvoir sur notre réalité. La maîtrise de l'intention est essentielle dans la reprise du pouvoir personnel. Cependant, même après m'être attelée à la tâche de changer mes programmes et intentions par défaut grâce à l'intention consciente, j’avais encore de la difficulté à me reprendre et à sortir de l'inertie des programmes par défaut quand les émotions me paralysaient. J’avais beau vouloir être heureuse et créative, je restais sensible aux lundis matins brumeux, à la circulation dense des débuts de semaines et aux exigences domestiques de la vie familiale. Depuis que j’utilise l'intention pour restructurer mon ADN j’assiste à une vraie mutation à l'intérieur de moi-même. Je reste humaine (sic), mais je change tellement que même les lundis matins commencent à se métamorphoser ! J'ai enfin le sentiment que la réalité change et je peux en témoigner par des gains pratiques et évidents dans ma vie humaine. Une chose est certaine, plus je m'implique dans mon code génétique, plus je change. Plus je change, plus je suis décidée à installer ces nouveaux paradigmes dans ma réalité et plus ma vie de famille est harmonieuse et plus ma vie professionnelle est active ! LA KINÉSIOLOGIE : En tant qu'intuitive médicale, j’entre en contact avec l'intelligence innée du corps par le moyen de la kinésiologie lorsque je veux procéder à la reprogrammation du code génétique. C'est cette méthode qui permet de tester des questions et d'obtenir des réponses pour la reprogrammation de l'ADN. L'intelligence innée recèle des informations en quantité phénoménale et comme elle ne se situe pas dans un fonctionnement linéaire, l'interroger avec une pensée linéaire risque de nous faire passer à côté de trésors. Le pouvoir que renferment les bonnes questions à se poser présentement est mis en évidence par notre désir de trouver à l'intérieur de nous la façon la plus valable de maîtriser notre code génétique.

En toutes circonstances, les réponses reçues dépendent directement des questions posées avec courage. C'est vrai en science, c'est vrai sur le plan social, c'est vrai en spiritualité, c'est vrai en reprogrammation de l'ADN. Pour trouver les bonnes questions, il faut souvent poser des questions saugrenues. C'est une condition essentielle pour devenir un bon programmeur de l'ADN. Voici un exemple de question que je me suis posée : «Est-ce que mon gène paternel du diabète, qui me donne des tendances à l'hypoglycémie, accepterait d'être modifié ?» J'ai obtenu un oui, alors j'ai demandé ensuite : «Est-ce que je peux faire cette modification génétique de façon vibratoire ?» et ainsi de suite. J'ai découvert en pratiquant cette technique que je pouvais accéder au centre de moi-même rapidement, simplement en posant des questions toutes plus saugrenues les unes que les autres à mon intelligence innée. Par exemple : «Y a-t-il une émotion ou une cause physique qui m'empêche de méditer maintenant ?» Ensuite, je continuais à tester pour trouver laquelle. Les questions saugrenues m'ont permis d'identifier des liens que je n'aurais pas trouvés autrement et qui m'ont amenée à une meilleure compréhension de mes programmes. C'est ce qui fait ma force, car tout réside dans l'art de savoir poser ces questions et dans l'habitude de faire confiance aux réponses. À titre d'entraînement à la fonction de programmeur de votre ADN, amusez-vous à poser des questions légères et d'autres plus importantes, comme celles qui concernent la reprogrammation de votre ADN. Vous découvrirez un monde d'émerveillement. Nous allons sceller l'accès à nos programmes génétiques par l'intention et nous allons déclarer devant l'univers que nous devenons les seuls décideurs de nos codifications. Nous allons rester maîtres de notre héritage personnel et humain.

EST-CE UNE FARCE ?

Comme le prétend Kishori avec l’aplomb des apprentis sorciers du new age, peut-on se proclamer les maîtres de nos codifications génétiques ? Peut-on ausculter le code ADN avec un pendule ou un test de kinésiologie et modifier notre programme de vie d’un seul mot ? Kishori a beau avoir « vécu dans un ashram », cela ne la met pas plus haut en terme de science spirituelle que le niveau du cathéchisme. Quand au reiki, cela paraît bien mince pour identifier la chaîne des incarnations programmées depuis des

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millions d’années dans l’ADN. Bref, c’est une farce énorme, et comme beaucoup d’autres charlatans du new age, Kishori, qui est sans doute sincère en dépit de sa démarche mercantile, est victime de son égo subconscient ou d’une entité des basses hiérarchies appelée Maître professeur Tournesol. On reconnaîtra l’arbre à ses fruits. « Si vous avez l'impression qu'il faut avoir atteint un très haut niveau de connaissance ou d'évolution spirituelle pour pouvoir recoder votre propre code génétique, détrompez-vous ! Quand il est question de l'ADN, on s'imagine toujours que c'est vraiment beaucoup plus compliqué que ça ne l'est en réalité. » Kishori s’engage beaucoup, et seuls les élus qui auront déboursé de l’argent pour son stage, sauront si la reprogrammation de leur ADN est possible. La suggestion fait souvent des miracles…sur le moment. Plus c’est cher et moins on doute du résultat, évidemment.

Curieusement, le sigle A.D.N. est l’abréviation du nom biblique ADONAÏ qui en hébreu s’écrit avec les trois lettres A,D,N (Aleph, Daleth, Noun). Adonaï est traduit généralement par « Seigneur ». Le code biblique d’Adonaï - le « Seigneur de notre être intérieur » - serait vraisemblablement le programme qui conditionne notre destinée depuis la naissance de notre âme. ADONAÏ veut dire « mon Seigneur » dans les prières des rabbins. Nous n’entrerons pas dans l’explication cabalistique des trois consonnes d’ADoNaï :Aleph, Daleth et Noun (ADN) qui constituent une formulation proche du nom de l’homme, ADaM. Adon est le code interne de Adam. L’homme extérieur incarné - Adam - est la manifestation de son « Seigneur » intérieur ADoN . Adam serait l’actualisation quand Adonaï est le programme interne - c’est ainsi que l’on peut comprendre ADoN et ADaM. Il est pénible de croire que l’homme extérieur puisse entrer par effraction pour bidouiller dans la boîte noire de son système spirituel qui a été programmé depuis l’origine dans une certaine direction. Certes, un changement est nécessaire dans l’être humain, et c’est le but de la mutation spirituelle, mais on voit mal comment l’égo mortel qui est le produit de la chute dans la condensation, pourrait, par l’action de sa volonté primitive et de sa pensée matérialisante, imposer son ordre égotique au « maître intérieur ». C’est vraiment impensable, faux, stupide, insensé, et Kishori est très mal partie si elle y croit elle-même… On observe que la mentalité new-age s’appuie sur la science sans conscience pour parler de l’ADN, mais c’est pure spéculation matérialiste. Ceci nous permet de comprendre que les illusions du nouvel-âge sont conditionnées à la base par le matérialisme, que l’on dissimule habilement derrière la vitrine plus présentable de « matérialisme spirituel ». (Une idée jésuite)

Où cela nous conduit-il ? A titiller l’ADN avec le pendule du professeur Tournesol, en s’imaginant que nous allons changer l’homme et la vie ? Peut-on imaginer ignorance plus profonde ? C’est l’inversion de la sagesse.

« La méthode d’ingénierie des protocoles de reprogrammation ». Que dissimule le langage pseudo-scientiste du médium Kishori ? Si madame Kishori est de bonne foi, quel processus occulte est à l’œuvre dans son être ? Elle ne trouve plus le lundi matin déprimant depuis qu’elle a soufflé à son code ADN que c’est un jour comme les autres. Voilà un grand problème existentiel de réglé. Merci Adonaï pour les lundis qui chantent ! Et pourquoi notre ADN ne nous permettrait-il pas de devenir milliardaire ? Nous pouvons le reprogrammer pour gagner au Loto tous les lundis, par exemple. N’est-ce pas une bonne façon de commencer une semaine gagnante où tous les cadeaux les plus somptueux nous tomberont sur la tête d’heure en heure. C’est simple la vie lorsque l’ADN est reprogrammée. On se fait beaucoup de soucis dans l’existence et pour notre salut éternel, alors qu’après tout, yaka se faire obéir d’ADONAÏ. Envolés la maladie, la fatigue, le besoin, l’inquiétude et la mort. Pfft. Et si les rabbins qui prient AdoNaï depuis des millénaires faisaient de la reprogrammation d’ADN sans le savoir ? Plus sérieusement, le code génétique est au croisement de milliers de circuits électromagnétiques provenant de multiples dimensions. La forme physique et le psychisme ne sont que des éléments superficiels dans ce système spirituel extrêmement complexe. Au cœur du système il existe un programme central relié au cœur universel. C’est à partir des signaux émis de cette source que notre âme se relie à Dieu (le cœur interne universel) d’où émane un signal d’appel – l’amour qui attire ce qui est à lui. La seule prière à l’adresse du « seigneur intérieur » devrait être « que ta volonté soit faite dans mon corps et mon âme ». Vouloir contrôler l’ADN sans connaître son contenu subtil mènera à une confusion absolue.

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L’article sur Telos m’a fait un choc… qui a fait que je me mets à lire un peu plus Undercover car je n’avais fait que survoler tous ces articles peu confortables. Le vendredi 7 mai vers 15 h 30 je me suis permise de vous appeler et j’en ai appris un peu plus sur « la vie en rose » qui allait bientôt venir ! Etant dans cette mouvance - Kryeon, Telos, Drunvalo - ou heureusement tout n’est pas à rejeter, mais il n’est pas facile de faire la part du new age sans vos documents qui remuent et stressent parfois. Dans le numéro 11 l’article de Kamel, étudiant à Lyon montre combien il n’est pas facile de partager ce que l’on sait. Ayant lu les livres des éditions Felix, fort intéressants, j’ai eu en 1995 un coup de fil de l’éditeur me disant : « Je suis à Nice et je viens d’avoir des documents très intéressants. Je vous les envoie. » j’en ai fait de nombreuses photocopies que j’ai distribué à travers « la Maison de Jean » qui n’existe plus en tant que telle. Il me reste ces documents que je vous envoie et dont vous avez sans doute connaissance, mais la version de David Ash a été rectifiée dans Undercover (pas toujours facile d’y voir clair) avec l’Ashtar Command. Le dimanche 9 mai à 8 h 30, Europe I a parlé de « Pasqua et le blanchiment d’argent ». Le soir, voulant regarder sur la 6 – Capital « Jeunes : la nouvelle cible » - j’y ai vu le documentaire sur la Maison Ricard et hasard !…je venais de lire votre dossier « Drogue : l’ange du cannabis ». Cela m’a permis de comprendre tout ce développement de la Maison Ricard, et mieux armée pour en parler autour de moi, appuyée par « vu à la télé »… parmi les personnes de mon village, parfois simples et de bon sens et au pharmacien (catho bien ancré). Merci pour votre travail sans relâche malgré les embûches sur votre chemin. Une lectrice du Pas-de-Calais.

DES IDEES PEU CONFORTABLES ?

Un curieux sentiment me vient lorsque je lis les témoignages de personnes qui me remercient d’avoir bousculé leurs convictions ! Ce n’est pas facile à assumer. Il faut rappeler que la sphère de la spiritualité est un univers de rêve par excellence. On peut raconter n’importe quoi et passer pour crédible, puisque personne ne peut vérifier si ce qui est dit est fondé. J’ai en mémoire ce déjeuner avec Raymond Bernard – ex grand-maître de l’Amorc - qui avouait sans vergogne qu’il avait inventé ses romantiques initiations templières car, disait-il, « les gens des milieux spirituels aiment qu’on les fasse rêver ».

De là est né le rêve de l’Ordre du Temple Solaire ! Dans les milieux spiritualistes, on ne dément pas les élucubrations les plus scabreuses. Cela ne se fait pas, ou seulement en cachette. On ne critique jamais le channel débile pour ne pas risquer d’être dénoncé soi-même comme un charlatan. Tout le monde il est beau dans le new age. J’écoute et j’observe, et je ne vois personne qui ose enfreindre l’omerta, aucun perturbateur ne vient briser le consensus mou de cette sous-culture occultiste. Pourquoi aussi peu d’avis discordants ? Les naïfs pensent sans doute que cette belle unité fondée sur une pensée unique découle de l’idée que tous les chemins mènent au 7° ciel. Personne ne vient expliquer qu’il y a autant de cieux que de seigneuries lucifériennes dans la zone solaire, et que de féroces requins veillent sur ces circuits énergétiques. Ces « dents de la mer » descendent parmi nous avec de belles paroles et des messages d’espoir. Les tables des librairies croulent sous les livres de « révélations » et de « messages » aux couvertures aussi rutilantes que le contenu est creux. Vous n’y avez peut-être pas réfléchi mais on peut considérer sans exagération que 95 % de ces écrits sont du venin sucré. La vérité y est énoncée sous une forme pervertie qui ne permet pas de la réaliser opérativement. C’est un fatras pour égarer les âmes. Tout cela est sciemment organisé. Voilà sans doute pourquoi aucun libraire ne veut lire Undercover. Sauf un, croyant sans doute qu’il pourrait en vendre dans sa boutique, avant que je lui annonce que je ne voulais pas de commercialisation pour ne pas être obligé de m’auto-censurer. Le responsable d’une publication new age me disait : « Il faut raconter des histoires qui flattent l’égo des gens pour mieux vendre notre magazine, sinon il n’y aurait pas d’acheteurs ». Et ajoutant avec une rare sincérité : « La photo en couverture du fantoche de Dalaï Lama augmente les ventes de 30 % .» Un libraire parisien de la vieille école (Aryana, Table d’Emeraude…) me déclarait avant de fermer définitivement sa boutique : « Regardez mes tables couvertes de ces livres de m… ! Je ne veux plus vendre ces débilités new age. » Alors, dans un contexte où tout ce qui est spirituel est de l’or, j’arrive avec Undercover et je commence à débiter des principes élémentaires pour mettre en garde contre les illusions spiritualistes modernes. Sur le moment, on dit : « Ces paroles sont dures à entendre » et puis certains me confient : « merci, ça fait quand même du bien. » On se sent un peu utile. Alors, si l’on me chatouille avec Telos et ses fadaises lémuriennes, aussi habilement boutiquées soient-elles, je suis contraint de dire ce que j’en pense, quitte à perdre des lecteurs. Ce Télos est, comme les autres, vraisemblablement issu du

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« Groupe des Neuf », qui est une matrice de médiums du service occulte de la CIA. Mon propos n’est pas de blesser inconsidérément des êtres en recherche de vérité, mais au contraire, de les aider à accélérer leur recherche. Et pourquoi ? parce que le temps presse et que des armées de démons sont sortis pour ravager le vignoble des âmes. Est-ce que les faux prophètes prennent des pincettes avec la vérité, eux ? Ils empoisonnent la conscience et il faudrait leur dire merci ! Ce sont des pirates, et il faut le faire savoir. Le new age est une opération criminelle. Et pourquoi ? Parce que les spiritualités connectées aux plans subtils extérieurs des basses hiérarchies n’offrent que des évasions, parfois agréables, mais qui n’ont aucun lien avec le monde divin. L’entrée de ce monde là est gardé par des épées de feu.

Notre monde est un monde de morts vivants. Tout ce qu’on y fabrique est un produit de mort. Nous allons tous disparaître si nous ne concevons pas durant votre vie un corps d’immortalité. Il ne restera de nous qu’un ectoplasme qui se dissoudra dans l’invisible. Il n’y a pas d’évolution de l’âme d’une vie à l’autre. L’évolutionisme est la propagande des lucifériens pour nous maintenir dans leur circuit de mort. En conséquence, les enseignements qui ne nous stimulent pas à construire un corps d’immortalité dans la vie présente, sont du poison. On ne s’élève pas automatiquement de vie en vie, et la planète n’ascensionne pas. Tout cela est de l’intoxication, car le monde n’enseigne pas la vérité mais sa caricature ou son contraire. Ce qu’on lit dans les livres spiritualistes, et ce qu’on entend sur les places publiques provient la plupart du temps des hiérarchies inférieures comme tout ce qui est destiné au grand nombre. Pour disposer d’un critère permettant de distinguer entre la vérité et la propagande, il faut savoir que les messagers de l’Esprit, issus de l’univers intérieur, ne s’adressent jamais à nous personnellement, et n’emploieront pas la flatterie pour nous contacter. Ils ne se présentent jamais comme des « maîtres de lumière » à l’instar des entités des plans lucifériens. Les véritables frères spirituels de l’humanité ne promettent jamais une amélioration matérielle ou une évolution du monde. Ils ne travaillent pas pour améliorer notre circuit déchu mais pour en retirer les âmes dans les plus brefs délais afin de réduire la charge de douleur qui étreint les êtres vivants. Les règnes naturels attendent que l’homme se libère pour effectuer aussi leur rédemption. Il existe un courant évolutioniste qui prétend que les cycles d’incarnations, autrement dit la souffrance, doivent durer longtemps avant que la conscience véritable se manifeste en l’homme. Cette doctrine est la plus répandue aujourd’hui car c’est la seule que l’égo peut admettre dans les conditions d’existence ordinaires. Cela donne une

espérance lointaine comme l’affamé qui se contente de rêver à du pain. A la croyance en l’évolution progressive de l’âme, adhèrent la plupart des spiritualistes, si bien que Steiner lui-même, pourtant si perspicace, répandit ce dogme à défaut duquel il n’aurait pas été compris. Durant le 20 ième siècle, les instructeurs spirituels en marge des orthodoxies, ont prêché le dogme de l’évolution, qui prétend que l’âme grandit vie après vie, un peu mieux à chaque fois, un peu plus de conscience, etc…on ne dit jamais « un peu plus déchu, un peu plus ignorant, un peu plus mauvais… », non, c’est toujours une évolution ascendante, alors qu’en réalité ce pourrait fort bien être le contraire ! Cette régression, Steiner ne l’a pourtant pas caché lorsqu’il prédit Armaguédon, la « guerre de tous contre tous ». Je crains que le nombre de ses disciples qui le suivent sur cette idée se raréfie. Il faut mieux croire que la terre sera un paradis. Pourquoi ? Parce que l’homme vit d’espoir. L’idéal d’une évolution vers le haut est une technique pédagogique pour stimuler nos efforts moraux, même si cela ne correspond à rien de profond. Il vient un temps où le moyen pédagogique se change en dogme rétrograde, et devient finalement un obstacle au véritable progrès. Ainsi l’évolutionisme est la croyance dominante chez les spiritualistes qui sont encore attachés au plan formel sans pouvoir imaginer ce qu’est une conscience multidimensionnelle libérée. Or, la terre n’est pas la destination ultime, ce n’est qu’une base pour le retour vers le monde originel. Ainsi tout message flatteur qui promettrait un monde parfait est une gentille imposture, une négation du sens de l’incarnation humaine. La seule évolution acceptable, digne des fils divins, c’est lorsque la dernière âme aura quitté le circuit des renaissances et que la matière elle-même sera transmutée sur une dimension d’énergie pure. Le nouvel-âge et le spiritualisme enseignent exactement le contraire. Ils sont donc lucifériens. Il est hors de propos d’opposer une doctrine à une autre, mais puisque la croyance en l’évolution est répandue partout, il faut rappeler qu’il existe une science secrète qui parle d’un univers intérieur – c’est une vérité plus profonde, sacrée, inviolable. Selon cette science spirituelle, « la sagesse des hommes est folie aux yeux de Dieu ». De plus, les messages séducteurs qui nous disent que tout va aller de mieux en mieux, sont de la cruauté envers les règnes exploités et détruits, particulièrement le règne animal martyr. Et que dire du monde végétal qui dépérit avec ses peuples d’élémentaux, fées, sylphes, gnomes et lutins qui voient leurs demeures ravagées et doivent décamper sur d’autres dimensions. Les forêts qui restent debout se vident de leur âme. Puis, leur tour viendra. Dans cette débâcle, certains prient pour « sauver le terre », afin de s’acheter une bonne conscience et préserver leur sécurité.

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Mais la nature n’a pas besoin de nos prières hypocrites. Elle nous demande seulement de cesser de la polluer par nos déjections matérielles et psychiques. La nature n’a pas besoin qu’on s’occupe d’elle, et la ribambelle d’écolos diplômés est un mauvais présage, sachant que ces spécialistes de « l’économie durable » ne comprennent rien à l’écologie universelle. Par sa respiration, l’être humain dégrade la nature. Alors, par mauvaise conscience, il prétend aujourd’hui la sauver. Mais la nature ne lui en demande pas tant. Le développement durable, l’ordre altermondialiste, le monde meilleur ! Des foutaises. Des mensonges. Il n’y aura pas de monde meilleur, ni de développement durable, ni d’ordre mondial à visage humain, mais à la place nous aurons le jugement et l’épée. Nous devrions nous en réjouir car seule la vérité nous affranchira. Aux confins du sud de l’Argentine et du Pérou, il existe une ville où les enfants sortent avec des masques pour aller à l’école afin de ne pas être brûlés par les rayons solaires du pôle sud. A présent le soleil tue. Qu’en pensent les prophètes du new age ? Alors, tout va de mieux en mieux ? Ce n’est qu’un mauvais moment à passer avant l’âge d’or ? Le Christ Maitreya va descendre rétablir l’harmonie ? Foutaises sur toute la ligne. En guise d’âge d’or, nous aurons l’enfer que nous avons déclenché, sauf si nous nous secouons pour reprendre le contrôle de la situation planétaire. Et même dans cette perspective improbable, ne seront sauvés que ceux qui s’organisent pour sortir du courant de mort. Lorsqu’ils iront se promener sous le soleil avec une combinaison de protection, comme c’est prévisible, que diront les faux prophètes du nouvel âge ? Parleront-ils encore d’un âge de paix et d’amour lorsque la puce leur sera injectée et qu’ils n’auront plus de libre arbitre ?

La Puce qui monte…

Plus besoin d'argent pour payer vos consommations dans cette boîte de nuit de Barcelone. Une puce greffée dans votre bras fera l'affaire... En attendant d'être appelée à d'autres usages.

« N'ayez pas peur, ce n'est pas plus gros qu'un grain de riz ! » Conrad Chase, beau brun aux yeux bleus se fend de son sourire le plus charmeur pour rassurer l'auditoire. Didactique, il fait passer un porte-clés dans lequel est incrustée une puce électronique blanche. En cette fin d'après-midi, au fond du Baja Beach Club, discothèque ambiance tropicale du bord de mer à Barcelone, dix-sept personnes s'apprêtent à servir de cobayes à une drôle d'expérience : une puce à microfréquence («VeriChip», pour les simples mortels, du nom de la société qui la produit) va leur être greffée dans le bras gauche, à hauteur du biceps, juste sous l'épiderme. Pour les patrons de la discothèque, cette puce permettra d'identifier immédiatement, et à coup sûr, un individu : grâce à un scanner qu'il suffit de passer sur le bras, apparaissent aussitôt, sur un écran d'ordinateur, le nom du client, son numéro d'identification personnel, ainsi que le crédit dont il dispose dans l'établissement. Plus besoin d'exhiber sa carte d'identité ni de porter sur soi son portefeuille. Les droits d'entrée comme le coût des consommations sont débités automatiquement par simple activation des rayons laser.

Dans la zone VIP du Baja Beach Club, entre plantes exotiques, comptoirs de bar en bambou et requins gonflables, les cobayes trahissent une certaine nervosité. Tous sont des habitués du lieu, et ils se sont laissé convaincre par Conrad Chase, le copatron de la discothèque. Fin mars, il a été le premier à se faire implanter une de ces puces. Vêtu de blanc, bronzé et musclé, il se tâte le bras gauche et prend les volontaires à témoin : «Regardez, je ne sais même pas où est ma puce. Je sais juste qu'elle est en moi, inoffensive, indolore, et qu'elle n'a provoqué aucune allergie. Des questions avant de passer à l'action ?» Une pinte de bière à la main, Pepe, une armoire à glace vêtu d'une chemise à fleurs, demande : «Peut-on se baigner avec ?» Des rires nerveux fusent dans l'assistance. Après un

SAUVE QUI

PEUT ! !

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silence gêné, d'autres se risquent, plus sérieux : «La puce peut-elle se briser à l'intérieur du corps ?» Conrad répond avec un sourire : «Pour la casser, le coup devrait être si puissant qu'il faudrait plutôt s'inquiéter pour votre bras tout entier !» «La puce peut-elle déclencher les alarmes dans les aéroports ? Peut-être, mais pas plus qu'un bouton de veste en jean.» «En cas de gêne, peut-on la retirer sans difficulté aussi facilement qu'une écharde», assure Conrad.

Un code-barres de supermarché

En soi, la VeriChip n'est pas vraiment une nouveauté. Ce minuscule objet en verre - de 12 mm de long, et 2 mm de large - enserre une puce d'une mémoire de cinq kilobytes. «Pour l'instant, elle ne contient qu'un numéro d'identification. Mais on peut y stocker davantage d'informations», précise Conrad Chase, bombardé distributeur en Europe de cette puce sous-cutanée. La VeriChip appartient à la famille des appareils d'identification à fréquence radio, en anglais les RFID. Commercialisée par une entreprise américaine basée en Floride, ADSX Inc., elle est déjà utilisée à des fins médicales ou sécuritaires assurent ses promoteurs : pister des malades atteints d'Alzheimer; garantir l'identification du personnel dans des lieux d'accès limité, tels des sièges de société. «La VeriChip n'est pas un émetteur de données. Elle ne s'active que si elle est sollicitée par un scanner spécifique. Cela s'apparente davantage au code-barres d'un produit de supermarché», explique par téléphone Keith Bolton, directeur de VeriChip Corp., filiale d'ADSX. «Je veux étendre son utilisation à la vie quotidienne», dit Conrad Chase.

En 1997, cet Américain venu de Miami, âgé de 39 ans, a ouvert à Barcelone sa discothèque modelée sur le Baja Beach Club, une boîte «tropicale» de Floride. «Je cherchais un moyen innovant de fidéliser ma clientèle. En lisant une revue d'informatique, je suis tombé sur un article sur la VeriChip.» Aujourd'hui, il se vante d'être le premier commerçant au monde à proposer une puce greffée comme moyen de paiement. «Cela fonctionne comme une carte de débit. Le client doit simplement penser à approvisionner son compte régulièrement.» Contrairement à ce qu'il tente de faire croire, il ne lui a pas été si facile de trouver des gens disposés à se faire implanter une puce dans le bras. Depuis mars, seuls une dizaine de volontaires se sont prêtés au jeu. «Au début, reconnaît-il, je me suis heurté à des résistances. Ceux à qui j'en parlais avaient peur d'être surveillés par satellite, peur d'être placés sous l'oeil de Big Brother.» Ce jour-là, dix-sept nouveaux cobayes ont accepté d'être «chipped», comme on dit en anglais dans la discothèque. La plupart d'entre eux ont du mal à expliquer leur motivation. La puce et son

implantation leur ont coûté 125 euros même si, sur cette somme, 100 ont été aussitôt crédités à leur compte personnel (une «faveur faite aux pionniers», dixit la discothèque). Ce sont des habitués, qui bénéficient déjà d'entrées gratuites. L'intérêt pratique du dispositif est donc limité au règlement des consommations. «Je ne sais pas trop ce que je fais là», avoue Raquel, 23 ans, secrétaire dans une agence de pub, morte de peur en regardant se préparer l'infirmière qui lui demande si elle souffre d'une quelconque allergie, lui administre trois piqûres anesthésiantes dans le bras avant de lui implanter lentement la puce au moyen d'une seringue jetable, à la manière d'un vaccin.

Raquel aura besoin d'une bonne demi-heure avant de se remettre d'une subite baisse de tension : «Mes parents étaient contre, mais peu m'importe. J'aime ce qui est nouveau. Avant, j'avais un piercing à la langue et aux lèvres, puis je m'en suis lassée...» Jaime, 50 ans, employé d'un labo pharmaceutique, s'est livré à l'expérience en compagnie de son fils : «Pendant l'injection, j'ai senti comme une forte pression dans le bras, un peu inquiétante, mais ca fait partie de l'aventure. ça me fait sentir plus jeune.» Bizarrement, personne ne semble s'inquiéter des risques. Avant l'opération, chacun appose sans broncher sa signature au bas d'une feuille où on peut lire que «le Baja Beach Club décline toute responsabilité médicale ou judiciaire à l'égard de cette puce qui, une fois implantée, devient propriété exclusive du porteur. Celui-ci est libre d'enlever, de réparer ou de modifier cette puce...»

«De quoi voulez-vous que j'aie peur ?» demande Juan Luis, la trentaine avancée, employé d'une compagnie d'assurances. «Un ami physiothérapeute m'a tranquillisé. Et puis ça fait quinze ans que je traîne un bout de métal dans ma hanche droite, suite à une opération chirurgicale. Ce n'est pas une petite puce qui va m'effrayer !» Les experts, d'ailleurs, ne sont pas alarmistes. «En principe, si l'opération est pratiquée avec soin, l'introduction d'une puce sous-cutanée ne pose pas de problème médical», estime Ignacio Mariyon, professeur de microbiologie à l'université de Navarre, à Pampelune. Avis partagé par José Luis Del Pozo, praticien de la clinique de cette même faculté, spécialiste des infections de l'organisme. «Il y a deux types de risque, dit-il. Le premier, un rejet du système immunologique du patient, qui peut entraîner une fibrose, mais il est infime. L'autre serait une infection, si le biomatériel est introduit dans des conditions d'hygiène déficientes. Mais ce danger est plus faible encore que dans le cas d'une prothèse, car il s'agit d'une chirurgie minime et peu profonde.»

Un monde plus sûr

Malgré un début laborieux, les promoteurs de la puce sont optimistes. Steve van Soest, un jeune

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Néerlandais attaché de relations publiques du Baja Beach Club, annonce 120 implantations d'ici à la fin de l'année rien qu'à Barcelone. «Début juillet, nous allons faire la même chose dans notre discothèque de Rotterdam, aux Pays-Bas. Les Néerlandais sont très ouverts aux nouvelles technologies, ça va marcher du tonnerre là-bas. Notre prochain objectif, ajoute-t-il, sera d'établir un partenariat avec des magasins et autres discothèques de Barcelone, de façon que cette puce puisse être utilisée dans différents endroits et pour divers usages.»

Conrad Chase est encore plus ambitieux : «A long terme, je suis convaincu que ce genre de puce permettra de nous passer de papiers d'identité et de cartes de crédit. C'est un moyen imparable de lutter contre la fraude. Vous avez là les prémices d'un monde plus sûr.» Un monde où l'individu pourrait être suivi à la trace ? La perspective n'a pas l'air d'effrayer les greffés. «Cela ne me dérangerait pas que ma puce contienne toutes les informations me concernant, y compris mes comptes en banque, affirme Antoine Hazelaar, 34 ans, qui dirige un cyberguide sur le Barcelone by night. Je n'ai rien à cacher. Le seul danger serait qu'un autre puisse copier ma puce greffée.» Cet article paru dans Libération montre comment la presse habitue le public à l’impensable. « De quoi voulez-vous que j’ai peur ? » Il suffit de poser cette question sur un ton badin et la pilule passe toute seule.

Interros surprises

Bonjour, je m’appelle Dimitri, j’ai 26 ans et habite en Moselle. Je ne suis pas un grand bavard. Je chasse aussi un peu les chemtrails. Je vous envoie quelques photos du sud et du nord. (chemtrails de forme circulaire vus à Bormes-les-Mimosas en février 2004) Avez-vous vu le Thema sur Arte « Tous manipulés ? » où ils se posaient la question : pourquoi tellement de gens croient-ils que l’on complote contre eux, qu’on les manipule ? (bref, on nous demandait pourquoi nous étions fous ? Puisqu’ils ont développé la réponse dans un seul sens, à savoir que la théorie conspirationiste est fausse…) Et moi, je me pose la question : mais qui, de nos jours, s’il en avait le pouvoir et l’argent, ne manipulerait pas son environnement pour assouvir ses désirs égoïstes ; comme tout le monde le fait déjà qu’il ait un euro ou qu’il ait une banque. Pourquoi croyons-nous que d’autres feraient comme nous, nous qui sommes si égaux ? Voilà, pour oser faire une émission pareille, il faut vraiment être très idiot. Car cela renforce gravement la croyance en un complot. En plus, cela ne tient pas la route une seconde car s’il y a un complot - comme les théories conspirationistes

l’expliquent – la télévision est contrôlée (comme ils nous l’ont prouvé avec cette émission, merci !) par ces mêmes conspirateurs, donc ils nous prennent vraiment pour ce qu’ils sont. Je les remercie du fond du cœur. Je vous remercie aussi d’être là. Bon courage.

Undercover : Ce nouveau genre d’émission de télévision veut montrer que ceux qui croient dans la théorie d’un complot global sont fous. La manœuvre est plus habile qu’on le pense, car les gens de la classe moyenne qui regardent Arte, la chaîne culturelle de gauche, ne voudront pas être rangés parmi les paranos, et à travers cette émission, on les oblige à se placer du bon côté. Ainsi, naturellement, par une forme de chantage, on habitue la majorité conformiste à regarder les dissidents mal pensant comme des fous. Les gens des médias ne sont pas idiots, et s’ils commencent à lancer une campagne de dénigrement contre les adeptes des théories conspirationistes, c’est qu’il y a une stratégie. Imaginons, qu’un jour prochain, on nous oblige à accepter l’injection de la puce, et que nous nous révoltions. Les autorités diaboliseront les réfractaires pour montrer qu’ils sont fous. Il sera alors facile de créer un sentiment d’intolérance contre eux, et de rendre acceptable une persécution. Cette persécution est inévitable et c’est pourquoi il faut s’organiser pour passer à travers les mailles de la gestapo mondialiste. Ces dernières années, on a fait croire au public que les membres des sectes étaient en danger et qu’il faudrait recourir à des moyens psychiatriques pour les « sauver ». Donc, le pli est pris. Il sera possible à l’avenir de dénoncer comme « sectaire » ceux qui ne voudront pas se faire injecter la puce, par exemple. Le public trouvera normal que l’état prenne des mesures salutaires envers ces pauvres détraqués qui croient en une conspiration contre l’humanité. La force répressive s’appuie sur l’état, les médias, l’armée, la banque, la police, le lobby médical et scientifique, les religions orthodoxes et le nouvel âge altermondialiste qui se rangera du côté de l’autorité. Lorsque l’ambulance militaire de l’ordre mondial viendra nous chercher pour nous injecter la puce -

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ou pour toute autre raison - il ne sera plus temps de nous organiser.

FONDER UN GOUVERNEMENT LIBRE

Un gouvernement est un système qui contrôle un vaste ensemble énergétique sur la zone de sa juridiction nationale. Ce contrôle couvre les nombreux êtres humains qui vivent dans ce secteur d’espace-temps ainsi que les sites naturels, la faune et la flore, mais aussi les aspects spirituels plus subtils qui sous-tendent tous ces éléments vivants. Par son autorité, l’état impose l’ordre, la sécurité et les autres fonctions organiques de la nation. Ce pouvoir s’effectue par l’administration, qui dans un état laïc, fixe le rythme et le rituel de la vie collective. L’administration agit comme une sorte de prêtrise laïque qui administre les sacrements et décrète les pénitences. Lorsqu’un groupe de personnes idéalistes ou spirituelles projette de s’émanciper des règles et des croyances communes qui sont en usage dans une zone nationale, elles doivent d’abord élaborer un nouveau système de croyances et de lois. Il leur faudra créer au sein de la zone nationale un autre système gouvernemental, qui pour durer, devra concentrer en lui tous les aspects d’un gouvernement normal, avec ses systèmes d’organisation, de décision, de protection, de survie et de production. Ce groupe doit refléter les lois universelles qui sont à l’origine de tout organisme vivant. Un collectif social ou spirituel ne peut échapper à ces lois. Si ce groupe ne répond pas à un minimum de lois élémentaires en ce qui concerne la cohésion d’un système de vie, il ne peut durer, et il demeure à l’état d’idée ou de rêve. Un groupe qui désire s’émanciper d’un collectif social qui est soit obsolète, destructeur ou répressif, doit assumer sa responsabilité auto-gouvernementale, ce qui l’oblige à vivre dans deux systèmes durant l’incarnation physique : l’ancien ordre qui fixe les règles sociales extérieures et le nouvel ordre qui s’en détache pour aller vers son autonomie spirituelle et éventuellement vers une autarcie physique – ce qui est très difficile à réaliser mais deviendra nécessaire à l’avenir. Un état de droit offre la sécurité pour les corps et la liberté de conscience pour les âmes. Mais il n’en est jamais vraiment ainsi car l’Etat et l’Eglise sont rarement en équilibre, l’un désirant toujours imposer sa volonté à l’autre. Toutefois, un consensus préserve le citoyen d’une trop forte pression de l’un ou l’autre, qui sortant de son domaine, cherche à contrôler à la fois les corps et les âmes. Un groupe en voie d’émancipation doit disposer de tous les éléments allant de l’organisation matérielle

à la vie de la conscience, sinon il sera récupéré par l’ordre établi sur les zones où il n’a rien construit. Ce groupe doit devenir son propre gouvernement et sa propre autorité spirituelle. Il doit pourvoir aux besoins créatifs et fonctionnels de ses membres, sinon il demeure dépendant du vieux système qui continue à le nourrir et à lui imposer son rythme et son rituel. La plupart des communautés idéalistes ont échoué parce qu’elles n’ont pas envisagé que l’émancipation devait être totale, et que la condition de la libération est de viser un but de réintégration dans l’univers, et pas seulement de vivre un projet idéaliste terrestre où tout se transforme continuellement en son contraire. L’univers ne traite qu’avec des organismes constitués et qui ont démontré leur capacité de s’organiser et de survivre de manière autonome. Il est donc nécessaire de satisfaire à toutes les conditions pour générer un tel organisme, à partir d’une haute idée spirituelle jusqu’au plan vital. Il ne faut rien laisser dans le vague, et le premier travail d’un tel groupe est de s’organiser et de s’équiper comme un équipage qui partirait en mer. Ici l’équipage devra choisir son gouvernement. Car un groupe désirant être pris en compte par l’univers doit disposer d’un système de gouvernement organique, ce qui est la fonction d’un conseil des ministres sous tous les régimes. Un conseil des ministres qui se réunit est le signe de la légitimité sous n’importe quel régime, car à cet instant ce conseil est représentatif dans l’invisible comme étant le miroir de la nation et du peuple. Par prudence, le groupe en voie de structuration et d’émancipation ne doit pas émettre de charge revendicatrice ou belliqueuse envers l’ordre établi dont il commence à s’extraire. Il ne doit rien demander ni devoir - rendre à césar ce qui lui appartient - mais respecter simplement le jeu des protocoles administratifs, financiers et politiques de la zone physique où il a son campement. Le système de puissance d’un état est considérable et écrasant. Il ne faut donc pas provoquer sa prêtrise administrative, qui ne cherchera pas à faire des problèmes gratuitement, par goût du moindre effort. Pour échapper à l’éventuelle pression du gouvernement en place et de l’ordre social où l’on est physiquement inscrit, il faut se placer spirituellement et énergétiquement sur un plan supérieur. Si l’on a une démarche spirituelle authentique, ce positionnement est la moindre des choses. Si l’on tente de mener des activités au même niveau que l’ordre social et culturel environnant, on risque de se retrouver en position de rivalité avec le gouvernement en place. Celui-ci peut alors traiter le groupe comme un dissident dangereux, une faction antisociale ou subversive. Mais si l’on parvient à mener des activités à un niveau au-dessus de celles de l’ordre établi, alors, les circuits universels qui enregistrent et traitent les

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organisations nationales vont pouvoir se brancher librement sans interférence avec les systèmes dont on veut s’extraire. Une parole dit : « Dieu ne s’occupe pas des personnalités » ce qui signifie que les lois universelles ne traitent qu’avec des collectifs représentatifs. Il faut donc devenir une nation et un gouvernement à part entière pour être pris en compte régulièrement par l’univers. Ce fait est simple mais sans doute difficile à comprendre par les utopistes et les idéalistes qui, n’ayant pas connaissance des lois universelles, ont tenté de s’arracher au vieux système sans avoir de légitimité spirituelle. Ils n’ont donc pas été repérés ni pris en compte par manque d’un branchement effectif avec les circuits spirituels qui traitent les organismes appelés à être enregistrés dans l’univers. Ces circuits de réglementation universels sont impersonnels et ne négocient pas avec les personnalités individuellement, mais seulement avec des systèmes organiques à même de survivre - et de se mouvoir comme des vaisseaux sur la mer universelle. Si un groupe réunit les justes conditions, à partir de son autonomie gouvernementale, sans se laisser reprendre par le système social ambiant, tout en ayant élevé son taux vibratoire au-dessus de ce que le système ambiant peut capter, alors, l’intelligence universelle sera agissante à travers les relais angéliques électromagnétiques qui traitent les opérations de réintégration spirituelle. Il faut considérer tout cela de manière scientifique. Les intelligences opératives universelles pourront élever le système vibratoire du nouveau groupe naturellement, en l’alimentant en énergie supérieure, et en le guidant sur les voies de retour vers le cœur de l’univers. Pour se maintenir durant l’incarnation physique dans la zone où l’on doit nécessairement résider, il faut maintenir une relation diplomatique avec l’environnement et négocier continuellement pour se maintenir dans une juste orientation spirituelle. C’est pourquoi, il est impératif que les membres du groupe soient sur la même fréquence, et qu’il n’y ait pas de tiraillements idéologiques ou philosophiques. La difficulté est de réussir à faire fonctionner un système différent dans une zone étrangère régie par d’autres codes. Il est donc important de disposer extérieurement d’un réseau matériel faisant office de protection au cas où l’environnement deviendrait inquiet à cause de l’élévation du taux vibratoire du groupe. L’histoire a montré que les cathares étaient entourés d’un cercle de seigneurs occitans dévoués à leur cause, ce qui représentait une force matérielle protectrice qui était comme un bouclier préservant leur travail spirituel intérieur. Mais, lorsque le blindage de la population et la noblesse fidèle au catharisme fut anéanti lors de la croisade, les cathares devinrent vulnérables et furent exterminés.

Si l’on ne dispose pas de biens matériels, on peut toujours s’en passer dans la vie individuelle mais dans la vie d’un groupe qui veut parvenir à l’autonomie optimale cela est difficile. Une communauté ne vit pas à l’hôtel. Par contre, il ne faut pas trop s’extérioriser en activités diverses ou en possessions. La dernière heure des Templiers sonna le jour où le roi de France convoita leur biens. A l’opposé, un groupe qui élève son niveau vibratoire sans s’entourer d’un cercle protecteur matériel suffisant, pourra enregistrer des réactions brutales de la part d’un environnement perturbé par la force spirituelle qui a été soulevée et que cet environnement ne peut intégrer dans ses registres ordinaires. Dans ce cas la fonction des biens matériels est de faire tampon, car les coups atteignent d’abord la structure lourde. C’est pourquoi il faut s’ORGANISER concrètement, contrairement à la propagande new age qui veut enfermer l’individu dans un réseau collectif virtuel où il n’a plus aucun pouvoir. Il est amusant d’entendre les nouilles-ageux individualistes se vanter de n’appartenir à aucun groupe. Ils démontrent ainsi qu’ils sont les prisonniers inconscients de la grande secte globale. Nous espérons que les communautés de bonne foi vont découvrir qu’elles pourraient très bien s’organiser en une fédération de nations libres, et que de nombreux individus isolés vont se regrouper pour générer une force alternative véritable. J.L.

Texte inspiré d’une communication transmise par JP Appel-Guéry dans la « Science Unitaire de l’Intra-Univers ». (chapitre 100 : « Incarnation sur une planète déconnectée », p. 445 - version intégrale, Ed Transtar)

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Le monde malade des Jésuites

« Aucun événement politique ne peut être correctement appréhendé sans considération de l’implication du Vatican. Et aucun événement d’importance dans le monde ne se produit sans que le Vatican n’y participe, que ce soit de manière explicite ou implicite. » (Avro Manhattan, « Chevalier »de l’Ordre de Malte, Historien britannique / 1960 - Le Vatican et la Politique dans le Monde)

« Les Jésuites offrent au monde en général un système théologique selon lequel n’importe quelle loi, Divine ou humaine, peut être enfreinte en toute impunité, et les Bulles papales ignorées. C’est une effroyable religion ; une religion que les honnêtes gens doivent abhorrer. » (M.F. Cusack, religieuse / 1896 - Le Pape Noir)

« Les Jésuites se rient de nous ; et profitant de cette hilarité, le serpent à sonnette s’enroule à nos pieds, et vient nous frapper en plein cœur. » (Edwin Sherman, franc-maçon américain / 1883 -La Troupe des Machinistes de l’Enfer)

Eric PHELPS est l’auteur d’un ouvrage au vitriol intitulé VATICAN ASSASSINS, ouvrage historique extrêmement bien documenté qui montre au lecteur, avec une pluie de détails, où se situent le VRAI pouvoir diabolique et le contrôle de cette planète (ou en tout cas la partie qui se trouve dans cette dimension physique).

VATICAN ASSASSINS fait également connaître au lecteur un certain nombre de vieux documents inestimables et de manuscrits historiques que ‘certaines personnes’ se sont efforcé de retirer des étagères de pratiquement toutes les bibliothèques. La plupart de ces documents sont d’une telle rareté, que leur remise en circulation auprès du public est un énorme service rendu à tous les amateurs d’histoire assoiffés de vérité. Ce qu’écrit Eric est d’un tel intérêt, que nous avons décidé de reprendre un certain nombre de points précis en lui demandant de répondre à nos questions. En effet, les travaux et les déductions d’Eric sont d’un niveau nettement plus élevé que ce que nous avons l’habitude d’entendre dans la sphère du conspirationnisme. Qui plus est, nous avons remarqué non sans quelque surprise, pendant l’année écoulée, à quel point ses travaux ont été l’objet d’attaques hystériques et sans fondements, mais jamais frontales. Bien que notre intention ait été d’axer principalement la conversation sur la situation actuelle, certains points particuliers du passé demandaient clarification.

MARTIN : j’aimerais axer cette conversation principalement sur la situation actuelle. Mais avant d’en arriver là, je souhaiterais clarifier une fois pour toutes un point susceptible d’entraîner la confusion dans l’esprit de nos lecteurs, celui concernant Les Protocoles des Anciens Erudits de Sion. Il y a eu maintes sources et citations se réclamant des Protocoles. Il s’agissait de faux. Ce n’était en réalité qu’une contrefaçon, ce qui signifie qu’elle se basait sur un document antérieur. Tout le monde pense que ce sont les Juifs, ou les Khazars, qui sont les auteurs des Protocoles, mais vos recherches infirment cette thèse. Qui, à votre avis, sont les auteurs des Protocoles des Anciens Erudits de Sion ?

ERIC : Le cardinal Bea, confesseur du pape Pie XII (le Pape d’Hitler), était un cardinal jésuite extrêmement puissant au sein même du Vatican. Selon Alberto Rivera, lors d’une conversation avec le cardinal Bea, ce dernier lui révéla que les Protocoles avaient été rédigés par des Juifs fidèles au Pape. Mais je ne pense pas que des Juifs aient rédigé les Protocoles. Je ne pense pas qu’on ait raconté toute l’histoire à Alberto Rivera, pour la bonne raison qu’il n’avait pas de « droit de savoir ». La rétension d’information a toujours été une procédure de routine pour les jésuites. Je pense que des éléments fidèles au Pape ont effectivement écrit les Protocoles, mais que ces derniers étaient des jésuites, pour citer Leo Lehmann (l’ex-prêtre catholique irlandais qui se convertit à l’évangélisme et fonda une mission adventiste à New York). Il déclara que les jésuites étaient les auteurs des Protocoles, et que ce n’était

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pas une nouvelle supercherie, sur la foi du document qu’ils écrivirent au sujet de leur attaque contre les jansénistes, intitulé Les Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine. Ainsi, les jésuites ont écrit les Protocoles de la même manière qu’ils ont écrit les Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine, et le langage des Protocoles est identique à celui de la réunion Secrète de Chieri (1825). J’ai par ailleurs une citation d’un chrétien évangéliste brillant, le prêtre catholique irlandais auquel je me référais précédemment. Il a écrit un ouvrage intitulé Derrière les Dictateurs, d’abord sorti en 1942 avant qu’il n’y ait deux autres éditions. J’ai celle de 1945, dans laquelle Le Dr. Leo Lehmann déclare que les jésuites sont les auteurs des Protocoles. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je voudrais juste vous dire qui était le Dr. L. H. Lehmann. Né à Dublin en Irlande, il fut d’abord éduqué chez les nonnes et les frères chrétiens. Il entama ses études de prêtrise au Mungret College à Limerick, puis au Hallows College à Dublin. En 1918, il partit terminer ses études de théologie à l’Université de Propaganda Fide à Rome, où il fut ordonné prêtre en 1921. Il s’agit donc d’un évangéliste, ancien prêtre irlandais, qui a eu maille à partir avec les jésuites, et qui savait EXACTEMENT qui ils étaient en réalité. Lorsque vous avez été impliqué dans des procédures en justice au Vatican, vous connaissez la loi. Et vous connaissez l’histoire de vos adversaires. Voici ce qu’il a dit sur l’origine des Protocoles, et qu’on peut lire en page 15 de son livre, Derrière les Dictateurs : « Bien qu’ayant été publiés pour la première fois en Russie en 1903, les Protocoles [des Anciens Erudits] de Sion sont originaires de France et remontent à l’affaire Dreyfus, dont les jésuites étaient les premiers instigateurs. Il était prévu que les Protocoles prennent effet en France, à l’occasion du renversement du gouvernement « judéo-maçonnique » de la République Française. Mais la découverte de la gigantesque escroquerie de Leo Taxil, qui avait été ouvertement soutenu par les jésuites, et la conclusion de l’alliance franco-russe, sans oublier les relations épineuses de l’époque entre le Vatican et le gouvernement français, rendirent plus opportun leur lancement en Russie. » Ces Protocoles de prétendus dirigeants Juifs ne sont pas les premiers documents de la sorte fabriqués par les jésuites. Pendant plus d’un siècle avant l’apparition de ces Protocoles, les jésuites avaient déjà eu recours à une falsification du même style, les Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine, contre le jansénisme (un mouvement catholique français hostile aux jésuites répandu dans le clergé séculaire).

J’ajouterais même que les jansénistes étaient en fait des calvinistes catholiques. Ils croyaient en la souveraineté de Dieu. Ils croyaient en la justification par la foi. Ils croyaient en maintes doctrines bibliques, et c’est pour cette raison que les jésuites les haïssaient et obtinrent même ultérieurement l’édition d’une Bulle papale à leur encontre. Les jésuites haïssaient les jansénistes, qui comptaient Blaise Pascal parmi leurs membres, à un point tel, qu’ils concoctèrent ce document, les Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine, dans le dessein de leur nuire.

MARTIN : en quelle année était-ce ?

ERIC : C’était au XVII° siècle, et cela se passait en France. C’était probablement vers la fin du siècle, puisque c’est à cette époque que Blaise Pascal écrivit ses Lettres Provinciales. [Note : Eric se réfère à un personnage intéressant, un peu du même acabit que le grand Nikola Tesla. Blaise Pascal (1623-1662) était un éminent mathématicien, physicien, théologien et homme de lettres, né à Clermont-Ferrand. En 1647 il inventa la machine à calculer, puis, plus tard, le baromètre, la presse hydraulique et la seringue. Jusqu’en 1654 il passa le plus clair de son temps entre les mathématiques (vous rappelez-vous du triangle de Pascal ainsi que d’autres curieuses découvertes mathématiques et géométriques ?) et les soirées mondaines du tout Paris ; puis cette année-là, une expérience mystique le poussa à rejoindre sa sœur, membre du couvent janséniste de Port-Royal, où il défendit la cause du jansénisme contre les jésuites dans les Lettres Provinciales, qui dénoncent la perversité des jésuites (1656-7.]

MARTIN : J’en reviens maintenant à ma lecture : « L’analogie entre les deux falsifications est parfaite ; le rassemblement secret dans la forêt de Bourg-Fontaine, le plan des ‘conspirateurs’ visant à éliminer la papauté et à instaurer la tolérance religieuse parmi toutes les nations ; le prétendu complot contre le Trône et l’Autel, et l’établissement d’un gouvernement mondial en opposition à l’Eglise Catholique. On retrouve la même dramatisation du pôle négatif de l’évolution historique du monde, devant mettre en lumière, par contraste, le pôle positif chrétien (catholique), autour duquel doivent se rassembler toutes les forces conservatrices, la monarchie, l’aristocratie, l’armée et le clergé, afin de sauver le monde de l’assaut de Satan. »

ERIC : N’est-ce point identique aux Protocoles ? A part que dans les Protocoles, c’est le Communisme qui est visé. Les deux documents prônent un gouvernement mondial, sous une autorité autre que celle du Pape. C’est ce qui, dans les Protocoles, trahit la main des jésuites, dans la continuité des Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine ; qui plus

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est, après ce document, les Secrets des Anciens de Bourg-Fontaine, suivit un autre document important, que nous possédons, à savoir La Conspiration Jésuite, de Leone (Le Plan Secret de l’Ordre), publié en 1848. Ce document raconte comment le jésuite Leone, alors novice âgé de 19 ans résidant à Chieri, en Italie, alors qu’il furetait dans une arrière-salle, surprit une conversation dans une autre pièce entre le Général Jésuite Roothaan et ses provinciaux (vers le milieu des années 1830, vers 1834), et prit des notes depuis sa cachette. Celles-ci révèlent que le Général Jésuite préparait l’avènement d’un gouvernement mondial contrôlant la hiérarchie Catholique Romaine, le Pape, et les différentes monarchies, c’est-à-dire tous les gouvernements du monde. Tout cela est raconté dans l’ouvrage de Leone, la Conspiration Jésuite, édité en 1848. L’ouvrage est sorti en plusieurs langues. Il a fait le tour de l’Europe, ce qui contribua au soulèvement populaire de 1848 contre les jésuites, lors de la Seconde Révolution Française. Mais cette révolution resta sous contrôle, ses leaders furent récupérés, et l’épisode se termina par un renforcement du pouvoir des jésuites en Europe.

MARTIN : Vous dites que les Protocoles sont une émanation de l’Affaire Dreyfus (années 1890). Mais bien avant cela ont eu lieu les 25 sessions du concile de Trente (1545-1563). Pouvons-nous faire le lien qui s’impose?

ERIC : Oui. A la fin du XIX° siècle, les jésuites étaient occupés à attiser la haine contre les juifs en Allemagne et en France. Un homme auquel il est fait référence dans l’Histoire Universelle du Monde de Ridpath (c’est le seul endroit où j’en ai trouvé la trace) intitula ses travaux « La solution à la question juive ». Hitler, plus tard, allait y revenir, avec sa solution FINALE à la question juive. Donc, ils développaient l’antisémitisme, à la fois en Allemagne et en France.

MARTIN : Qui sont-ils donc ?

ERIC : Les jésuites. Les jésuites attisaient la haine dans ces deux pays, car ils avaient été expulsés d’Allemagne en 1872 et de France en 1880. C’est pourquoi, à travers leurs agents dans ces deux pays, ils s’en prenaient aux juifs. En France, ils déclenchèrent l’Affaire Dreyfus, dans les années 1890. Cette affaire avait plusieurs finalités. Dont celle de créer l’antisémitisme et de développer la haine des juifs en France. Je répugne à utiliser le mot antisémitisme, car les sémites ne se limitent pas aux juifs. Tout a été calculé pour déclencher la guerre avec l’Allemagne, car le capitaine Dreyfus a été accusé de trahison par voie d’espionnage pour le compte du gouvernement allemand. Tout cela était un montage.

Il fut piégé, et on l’envoya pour 10 ans à l’île du Diable, où il a souffert d’horribles tortures. Plus tard, lorsqu’il fut rapatrié, il réussit à prouver son innocence, et les jésuites furent montrés du doigt comme les artisans du complot. Après que toute la France ait été mise au courant, en 1901, les jésuites en furent de nouveau expulsés. L’Affaire Dreyfus est l’un des cas de conspiration jésuite contre les Juifs les plus importants à l’échelle européenne, visant à déclencher une guerre entre la France et l’Allemagne. Car, en effet, il faut se souvenir que les français détestaient les allemands depuis la débâcle que ces derniers leur avaient infligé durant la guerre franco-prussienne de 1870. Et ils avaient soif de vengeance. C’est pourquoi les jésuites ont attisé ce désir de vengeance du peuple et créé un différend franco-allemand, en utilisant les juifs pour faire monter à leur encontre une haine raciale, qui se manifesta en France en 1942 sous le gouvernement de Vichy, lorsque des collaborateurs aidèrent les nazis à rassembler des convois de juifs à destination d’Auschwitz. Et c’est à cette époque, en 1942 sous Pétain, que les juifs furent officiellement réadmis en France. C’est le sens de l’affaire Dreyfus.

MARTIN : Qui fut à l’origine du Concile de Trente, du Plan Secret, etc… ? Qui y avait-il, historiquement, derrière tout ça ?

ERIC : Eh bien, Diego Lainez succéda à Loyola en tant que Général Jésuite. Lainez était le Général en Second. Ce fut lui la TETE PENSANTE du Concile de Trente. Lainez, jésuite par conviction, était de race juive. Ce point est très important. Car c’est après que ce fait soit connu, en 1593, que l’Ordre décida statutairement qu’AUCUN JUIF NE POURRAIT DESORMAIS FAIRE PARTIE DE L’ORDRE. Ceci est d’une importance capitale. C’est la raison pour laquelle Weishaupt n’était pas juif. C’était contraire aux statuts de l’Ordre qu’un juif puisse en être membre.

MARTIN : Que vient faire Weishaupt dans tout cela ?

ERIC : Weishaupt était l’instigateur des Illuminati, en collaboration avec la Maison Rothschild ; il s’agissait de punir les monarques catholiques d’Europe et le Pape, pour la suppression de la Compagnie de Jésus. Weishaupt n’a donc pas agi seul. Au mois au début, il était sous le contrôle du Général jésuite Ricci, qui décéda en 1775 en Italie. Weishaupt leur obéissait.

MARTIN : Qui était le Général jésuite Roothaan ?

ERIC : le Général jésuite Roothaan fut le Général de la Société des années 1830 au milieu des années 1850. Ce fut lui qui supervisa le Plan Secret de Chieri, que Leone surprit et au sujet duquel il écrivit.

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MARTIN : C’est donc la clé de notre conversation. Et qui était Peter Beckx ?

ERIC : Peter Beckx était le Général jésuite de la fin du XIX° siècle et du début du XX° siècle. Ce fut lui qui donna l’ordre de couler le Titanic.

MARTIN : Parlons de cela maintenant. Comment êtes-vous arrivé à la conclusion historique que ce sont les jésuites qui ont coulé le Titanic ?

ERIC : Parce qu’ils en ont tiré avantage. Ils étaient présents, sur place, sur le navire, avant qu’il ne coule. Une organisation aussi puissante que la Compagnie de Jésus, qui jouissait d’un pouvoir colossal avant sa suppression, n’a jamais changé de cap, et a toujours visé l’établissement d’un Ordre Mondial sous l’autorité du Pape. Il est intéressant d’étudier l’histoire de l’Ordre par rapport aux crises nationales en germe – et ici, par rapport au Titanic. Posons-nous la question suivante : quand bien même on ne sait pas où ils étaient sur le moment, est-ce que la Compagnie de Jésus a tiré parti de cette histoire ? Et la réponse est oui. Oui, parce que cet épisode a permis la fondation de la Federal Reserve Bank, qu’ils possèdent et qu’ils contrôlent, par l’intermédiaire des Chevaliers de Malte et de leurs avoirs. Ils ne possèdent jamais rien directement ; ils exercent toujours leur contrôle par le truchement d’une tierce partie digne de confiance. Comment savons-nous que les jésuites contrôlent la Federal Reserve Bank ? Parce que la Federal Reserve Bank a servi à financer la deuxième « guerre de 30 ans » (de 1914 à 1945), au cours de laquelle tout ce qui s’est produit, absolument tout, est allé dans le sens des intérêts du Vatican. On découvre que l’homme le plus puissant d’Irlande, le jésuite Francis Browne, était sur le Titanic où il prenait des photos de ceux qui allaient couler. Juste avant le départ de Queenstown, en Irlande, à destination de la Mer du Nord, « le prêtre chanceux quitta le navire », selon les mots de Martin Sheen, narrateur des Secrets du Titanic. Bien entendu, c’était tout sauf de la chance ; tout était planifié. Martin Sheen, qui fut Novice jésuite de St Jacques à Warnersville, en Pennsylvanie, était un proche des jésuites. Ceux qui coulèrent étaient des juifs opulents qui s’opposaient à la création d’une banque centralisée en Amérique, en particulier John Jacob Astor, qui était un ami personnel de Louis Brandeis, de la

Cour Suprême de Justice. Brandeis s’opposait lui aussi avec vigueur à la fondation d’une banque centrale.

MARTIN : Astor, Guggenheim et Straus, trois juifs qui périrent dans le naufrage du Titanic. Pourquoi accorder une importance particulière au cas d’Astor ?

ERIC : Astor était le juif le plus riche, certains prétendent même qu’il était l’homme le plus riche du monde. Il était en tout cas et sans aucun doute le juif le plus riche. Il n’avait pas davantage d’argent que le Pape, mais il était l’homme le plus riche au monde et il n’utilisait pas sa puissance dans le même sens que la Compagnie de Jésus. Plus tard, son fils, John Jacob Astor IV, s’associa au trust bancaire, ce qu’on peut vérifier sur internet ; c’est ainsi que les jésuites eurent accès à la fortune des Astor et, depuis, en ont le contrôle. A l’époque, ils se débarrassèrent d’Astor parce qu’ils convoitaient sa fortune, et parce qu’ils voulaient mettre un terme à son opposition au projet de création d’une banque centrale. En cela, ils obéissent aux Instructions Secrètes, qui prévoient qu’ils s’emparent des possessions des veuves et de ceux qui leur résistent. C’est d’ailleurs précisément ce qu’ils firent dans Le Juif Errant d’Eugène Sue. Cette histoire met en scène une famille protestante française, les Rennepont, et décrit l’élimination méthodique de ses divers membres par les jésuites, visant à ce que ces derniers puissent faire main basse sur leur fortune après l’extinction de la lignée, à Paris, à un moment bien précis. Et c’était justement un juif qui gérait leur fortune. C’est pour une raison analogue qu’ils se sont débarrassé d’Astor.

MARTIN : Quelle était donc cette citation tirée du film JFK sur le Titanic ?

ERIC : Je pense qu’Oliver Stone était manipulé par les jésuites, qui contrôlent Hollywood. C’est la raison pour laquelle ils ont marqué de nombreuses parties du texte de leur empreinte. L’une des phrases où celle-ci se manifeste est celle prononcée par Garrison lorsqu’il est assis à la table et déclare : « Messieurs, nous devons commencer à penser différemment. Nous devons penser comme la CIA. Blanc, c’est noir, et noir, c’est blanc. » Ces termes sont DIRECTEMENT issus des Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola [Ignace de Loyola fut le fondateur de l’Ordre Jésuite en 1540.], lorsqu’il dit à ses adeptes qu’ils doivent suivre l’Eglise Catholique hiérarchique et croire que blanc, c’est noir, et noir, c’est blanc, si c’est ce que dit la hiérarchie. Cela provient en droite ligne des Exercices Spirituels. Donc, lorsque Bill, l’un des membres de l’équipe de Garrison, est approché par un agent de la CIA, et que ce dernier tente de le convaincre pour le gagner

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à sa cause, l’agent déclare : « Des milliers de gens vont mourir. Vous feriez mieux de vous éloigner de Garrison. Il va couler avec le Titanic. » A cet endroit là, c’est de toute évidence un indice qui montre que ceux qui étaient derrière l’assassinat de Kennedy, et qui essayaient de brouiller les pistes de l’enquête de Garrison, étaient les mêmes que ceux qui envoyèrent le Titanic par le fond.

MARTIN : Je suis en train de lire la une d’une feuille de chou, et le titre dit : « Les sionistes khazariens sont les antéchrists. » Pourriez-vous expliquer ce qui se cache derrière un tel titre, et quel plan il annonce ?

ERIC : Nous savons que les jésuites, dans tous leurs plans, honnissent les juifs. Et là, vous dites : « Mais Eric, vous avez pourtant dit que les Jésuites avaient permis la fondation d’Israël. » Les jésuites contrôlent les Maçons Sionistes Juifs qui contrôlent l’Israël Sioniste. Ils détestent la race juive. Et quand je parle des juifs, je ne parle pas du Judaïsme. Je ne parle pas de cette religion maléfique, qui rejette ouvertement et publiquement Jésus en sa qualité de Messie ; même Joseph a reconnu en Jésus le Messie.

MARTIN : A un moment, en privé, vous avez parlé des milices d’extrême-droite et avez évoqué un autre plan que ces dernières suivraient. Pouvez-vous en dire davantage ? Avant toute chose, je tiens à dire que cela va mettre à mal le système de croyance de beaucoup de gens. Certaines personnes auront probablement du mal à digérer vos propos.

ERIC : les groupuscules et milices d’extrême-droite ont tous un point commun ; ils détestent les juifs. C’est un sacré indicateur à mon sens. S’ils détestent les juifs, cela veut dire qu’on leur a inculqué la haine envers les juifs, qu’ils sont endoctrinés. Ils détestent tous les juifs ; et il en va de même pour les Black Moslems (noirs musulmans). Leur leader Louis Farrakhan brandit ouvertement les Protocoles des Sages de Sion et rend les juifs responsables de tous nos problèmes, et de tous les maux dont souffrent les noirs. Les groupes d’extrême-droite sont tous contrôlés par les jésuites parce qu’ils sont tous anti-juifs, et qu’ils n’ont RIEN A DIRE AU SUJET DE L’ORDRE DES JESUITES. RIEN DU TOUT !

MARTIN : Diriez-vous que la plupart de ces mouvements d’extrême-droite ne savent rien de l’Ordre des Jésuites ?

ERIC : Pas leurs leaders en tout cas. Beaucoup de ces groupes comptent des catholiques parmi leurs membres. Aucun catholique n’ignore le pouvoir de la Compagnie de Jésus, de leur système éducatif, ni leur pouvoir de gouverner.

Nous avons Drinin au Congrès ; nous avons Mc Laughlin qui écrivait des discours pour le compte de Nixon pour 35 000 dollars par an. Nous avons des jésuites partout dans le gouvernement. Aucun Catholique Romain digne de ce nom, membre de ces mouvements d’extrême-droite, ne peut ignorer le pouvoir des Jésuites. ILS NE VEULENT PAS EN PARLER. TOUT COMME LA PRESSE NE VEUT PAS EN PARLER.

Cette affaire Timothy Mc Veigh ? Encore un autre catholique romain irlandais sacrifié, tout comme Kennedy, tout ça pour créer un mouvement populaire contre les groupes d’extrême-droite, parce qu’un bon nombre d’entre eux sont de vrais patriotes qui aspirent à la liberté ; ils veulent conserver leurs armes ; ils veulent être libres d’éduquer leurs enfants comme bon leur semble ; ce sont des gens honnêtes, mais ils ne savent pas que leurs dirigeants sont des pantins à la botte du Vatican. Par exemple, les Jésuites qui contrôlent Clinton, ont fomenté l’attentat à la bombe d’Oklahoma City pour justifier la croisade contre les membres de ces mouvements d’extrême-droite, conservateurs, évangélistes pour la plupart, afin de les circonscrire et les exterminer. Mais ça n’a pas marché comme prévu. Alors ils ont fait imploser le bâtiment. Ils se sont débarrassé de Timothy Mc Veigh. Tout ce massacre aurait pu être évité par un simple coup de fil de l’Archevêque de New York à l’évêque d’Oklahoma, qui aurait fait stopper tout cela. L’objectif de l’attentat à la bombe d’Oklahoma City était de faire naître un sentiment hostile à l’extrême-droite. Et leurs dirigeants, ceux qui contrôlent les organisations d’extrême-droite, trahiraient la base, tout comme les russes de l’Armée Blanche furent trahis pendant la Révolution Communiste de 1917-1922. Leurs propres leaders les trahiraient, comme Hitler a trahi ses armées de l’Est, leur a coupé les approvisionnements, les a empêchées de prendre Moscou, et les a laissé crever de froid dans la neige russe ; tout comme Napoléon a trahi ses armées à l’Est, abandonnant 250 000 hommes ; c’est le sort qui attend nos patriotes qui sont aujourd’hui le dernier rempart contre la tyrannie dans ce pays.

MARTIN : Nous sommes presque arrivés au jour d’aujourd’hui. Mais auparavant, arrêtons-nous une minute, pour reparler de l’assassinat de JFK. Je vais citer quelques noms, ensuite nous parlerons du rôle des jésuites dans cet assassinat et du pourquoi de l’affaire. John Mc Cone, directeur de la CIA ; le Cardinal Spellman, Archevêque de New York ; Henry Luce ; Carthe DeLouche ; et E. Howard Hunt. Pourquoi ces noms sont-ils si importants ? Quels sont leurs rapports ? Et POURQUOI montrer du doigt quelqu’un comme l’archevêque de New York, le

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Cardinal Sepllman, parmi tous ces gens, et faire endosser la responsabilité de l’assassinat directement au Vatican ? Comment justifier cela ?

ERIC : Nous savons que nous cherchons la trace d’une conspiration, alors nous reposons la question : à qui profite le crime ? Qui avait intérêt à la mort de JFK ? Eh bien, nous savons, de par les travaux du grand Fletcher Prouty, que JFK avait prévu de mettre un terme à la guerre du Vietnam en 1965. Nous savons également que JFK avait l’intention de mettre fin au règne de la CIA, en faisant transférer toutes leurs opérations militaires secrètes aux Chefs d’Etat-Major de l’Armée. Donc, la CIA et ceux qui voulaient poursuivre la guerre du Vietnam avaient intérêt à la disparition de JFK. Posons maintenant la question suivante ; qui voulait la guerre du Vietnam ? Nous savons que plusieurs factions étaient pour, mais il était de notoriété que le Cardinal Spellman était lui aussi en faveur de la guerre. L’homme du Cardinal au Vietnam n’était autre que Diem. Diem était un catholique romain fasciste, qui persécutait les bouddhistes. Son frère dirigeait la Police Secrète. Diem était donc l’homme du Cardinal au Vietnam. Diem fut assassiné parce que Kennedy avait rappelé de Saïgon le représentant de la CIA. En outre, pendant la guerre du Vietnam, le Cardinal Spellman se plaisait à visiter les différents fronts et à appeler les soldats les « soldats du Christ », selon l’expression d’Avro Manhattan, dans son œuvre « Vietnam : pourquoi y sommes-nous allés ? ». Le Cardinal Spellman voulait donc la guerre du Vietnam, et si le Cardinal la voulait, c’est que le Pape la voulait, et si le Pape la voulait, c’est que le Pape Noir, le Général Jésuite, la voulait.

MARTIN : Qui était-ce ? ERIC : Jean-Baptiste Janssens. Il décéda en 1964. De 1964 aux environs de 1983 lui succéda Pedro Arrupe.

Jean-Baptiste JANSSENS

MARTIN : Janssens avait un plan ?

ERIC : Jean-Baptiste Janssens avait un plan, qui consistait à éliminer le plus grand nombre possible de bouddhistes, car ces derniers étaient depuis toujours les ennemis des jésuites. Quand les

Jésuites investirent le Japon en 1873, que firent-ils ? Ils déclarèrent hors-la-loi la religion bouddhiste et firent en sorte que le gouvernement du Japon ne la tolère plus. Le Bouddhisme cessa d’être la religion d’état. Ils sont depuis toujours les ennemis des bouddhistes. Par ailleurs, la guerre du Vietnam généra une dette de 220 millions de dollars, contractée au nom du peuple américain par le Congrès, qui emprunta cet argent à la Federal Reserve Bank des jésuites. Ainsi, les jésuites s’en mirent plein les poches. Ils tuèrent nombre d’hérétiques et préservèrent la CIA. Souvenez vous, en effet : à l’origine, la CIA fut fondée par Reinhard Gehlen, un ancien général nazi, le plus sinistre de tous les généraux d’Hitler. Ce fut l’occasion d’introduire à l’Ouest tout l’appareil de renseignement nazi. De même, il fut introduit à l’Est via le KGB. On les appelait « les combattants de la liberté » ; en vérité, ces SS et ces nazis travaillaient pour le KGB. Il suffisait au Général Jésuite de contrôler le KGB pour contrôler la CIA. Kennedy avait découvert le pot aux roses. De plus, il réprouvait le système des coupons de l’école publique, système dont George Bush est un ardent défenseur. Le Vatican veut que les contribuables américains financent les écoles catholiques, car voyez-vous, le Catholicisme Romain, s’il est laissé à lui-même, sans assistance gouvernementale, s’écroule. Il n’a rien à offrir. Pas de liberté d’expression, pas de liberté de presse.

LES CATHOLIQUES NE POSSEDENT PAS UN METRE CARRE DES BIENS FONCIERS DE L’EGLISE. ILS NE POSSEDENT PAS LA MOINDRE BRIQUE DE LEUR EGLISE. TOUT EST AUX MAINS DE LA HIERARCHIE. Ils doivent se contenter d’obéir à leur hiérarchie, et en Amérique ce point laisse encore à désirer. Les Catholiques ne veulent pas de ça en Amérique. La plupart d’entre eux jouissent de la liberté de presse et d’expression, et sont libres de faire des bénéfices ; tout ce dont le Vatican ne veut pas. L’Amérique du Sud et l’Amérique Centrale en sont l’exemple vivant.

MARTIN : Alors, comment expliquez-vous que la lumière sur l’affaire Kennedy n’ait jamais été faite, autrement que par le fait qu’on ait fait taire 100 à 200 personnes qui savaient quelque chose affaire ?

ERIC : A cause de l’antenne américaine des Chevaliers de Malte, qui comptait parmi ses membres des agents du FBI… Ils contrôlent la presse ! Et à l’époque, ils contrôlaient CBS par l’intermédiaire d’un nommé Frank Shakespeare, qui était Chevalier de Malte. Les Chevaliers contrôlent ABC, CBS, NBC et Time/Life. J’ajouterais également, suite à la publication de l’interview du « Pape Noir » que nous avons fait en Mai 2000, et aux deux manuscrits que j’ai écrits

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depuis lors, que je n’ai reçu aucun e-mail ni n’ai été contacté de quelque façon que ce soit par un Catholique Romain, indigné que je puisse prétendre que le Cardinal Spellman ait pu agir de la sorte. Par contre, les jésuites clandestins que nous connaissons sont entièrement d’accord et confirment que c’est comme cela que ça s’est passé. MARTIN : Parlons de l’Opus Dei si vous le voulez bien. Nous avons été accusés de laisser l’Opus Dei tirer les ficelles à l’arrière-plan, derrière le Vatican qui ne serait qu’une simple vitrine du pouvoir, et donc derrière les Jésuites. Avons-nous donc comploté pour éviter toute référence à l’Opus Dei dans nos discussions ?

ERIC : Non. L’Opus Dei est une organisation subordonnée au Pape, qui contrôle les Chevaliers de Malte, et c’est pourquoi on trouve des Chevaliers de Malte au sein de l’Opus Dei. Les Jésuites contrôlent l’Opus Dei à travers la hiérarchie papale et au travers des Chevaliers de Malte. L’Opus Dei compte parmi ses membres des hommes d’affaire et des politiciens Catholiques Romains de premier ordre, qui se consacrent à l’ « œuvre de Dieu » (c’est la signification d’ « Opus Dei ») afin de faire du Pape le Monarque Universel du monde, gouvernant l’humanité depuis le Temple de Salomon, reconstruit à Jérusalem. A titre d’exemple, l’ancien dirigeant du FBI, Louis Freeh, était membre de l’Opus Dei. On comprend mieux l’incident de Waco, où furent exterminés tous ces Protestants blancs; c’était l’œuvre d’Opus Dei. D’ailleurs, un des membres de l’équipe d’intervention, le tireur d’élite Lon Horiuchi, était un Catholique Romain japonais. L’Opus Dei est résolu à mettre sur pied un Gouvernement Mondial sous l’égide du Pape. L’Opus Dei fut fondé au XX° siècle, alors que l’Ordre des Chevaliers de Malte fut fondé au XI° siècle, et les Jésuites au XVI° siècle, par Ignace de Loyola en 1540. Aussi, la société ultra-secrète des Jésuites, qui contrôle les Chevaliers de Malte, existait environ 500 ans avant l’Opus Dei. L’Opus Dei, de même que les Chevaliers de Columbus, est une organisation subalterne de la Compagnie de Jésus.

Jose Maria BALAGUER – OPUS DEI

MARTIN : De qui est composé le Collège de Cardinaux qui élit le Pape ?

ERIC : Le Collège des Cardinaux est VRAIMENT comme le Sénat Romain. Le Pape n’est autre que le César. Et ce César militaire est élu par les Sénateurs Romains, qui choisissent leur leader pour ce qui sera le Gouvernement Mondial du 7° César Romain, dont l’avènement est à venir. Et donc, ceux chargés de l’élection sont les Cardinaux. MARTIN : Le Pape actuel, en tout cas, est plutôt considéré comme un homme fragile. A t-il bien servi leur cause ? Est-ce pour cette raison qu’il a été autorisé à rester aussi longtemps en place ?

ERIC : Il a été très bien. Il a parfaitement servi la cause jésuite. Le prétendu schisme entre Arrupe et lui, la suppression de la Théologie de la Libération des jésuites en Amérique Centrale, tout cela n’est que mise en scène pour le grand public. Ce Pape est totalement inféodé au pouvoir de la Compagnie de Jésus. La Compagnie de Jésus à démontré son pouvoir lors de Guerres Napoléoniennes, l’assassinat du Pape Pie VI, l’emprisonnement puis le rétablissement de Pie VII. LA COMPAGNIE DE JESUS EST OMNIPOTENTE LORSQU’IL S’AGIT DE LA PAPAUTE, ET C’EST ELLE QUI DETIENT LE POUVOIR. De même qu’Hitler avait conçu son Troisième Reich autour de la Papauté, la Police Secrète et les SS étaient modelés selon les jésuites, eux-mêmes étant la Police Secrète de l’Empire du Vatican. Ils sont les garants de l’ordre. Sans la Compagnie de Jésus, ce seraient le Vatican, la Papauté et toute la hiérarchie qui partiraient en lambeaux.

MARTIN : Qui a délivré la Bulle Papale qui supprimait la Compagnie de Jésus ?

ERIC : Le Pape Clément XIV.

MARTIN : Parlons-en.

ERIC : Le Pape Clément XIV était un Franciscain. Il s’appelait Ganganelli. Il fut élu Pape grâce à l’influence des monarques Bourbons – le Roi Bourbon d’Espagne, le Roi Bourbon de France, et les Braganzas du Portugal. Ceux-ci affirmaient que viendrait un Pape qui supprimerait la Compagnie de Jésus, car les Jésuites amassaient des fortunes en Amérique du Sud, sans jamais reverser le moindre denier aux rois d’Espagne et du Portugal.

MARTIN : Comment faisaient-ils pour amasser tout cet or en Amérique du Sud ?

ERIC : Ils se servaient de leurs Réductions.

MARTIN : Qu’est -ce donc que cela ?

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ERIC : Les Réductions sont des villages coopératifs ; comme les Kibboutz en Israël ou les Sovkhozes en Russie.

MARTIN : A quelle époque cela se passait-il ?

ERIC : C’était dans les années 1600-1750, pendant environ 150 ans de ‘Réductions’, que des Indiens Guarani vêtus de pagnes, fournissaient la main d’œuvre pour l’exportation de toutes les denrées du Paraguay, que les Jésuites expédiaient dans le monde entier dans leurs « navires noirs », ce qui générait des profits colossaux qui leur permirent d’établir des banques en Europe et de financer des guerres. L’un des projets qu’ils financèrent fut celui des guerres napoléoniennes.

MARTIN : Ce Pape, Ganganelli, supprima la Compagnie de Jésus par une Bulle ?

ERIC : Tout à fait. Dominus Ac Redemptor. C’était le nom formel de la Bulle.

MARTIN : Qu’est-ce qu’une Bulle ?

ERIC : Une Bulle est un document légal par lequel le Pape s’exprime de la manière la plus forte qu’il puisse le faire. Elle est scellée avec le « sceau du pêcheur ». Un simple ‘décret’ ne comporte pas de sceau. Un décret est une pièce de moindre importance, qui peut être annulé par une Bulle.

MARTIN : Alors, ce Pape, en 1773, émit la Bulle qui devait éliminer à tout jamais la Compagnie de Jésus ?

ERIC : A tout jamais ! Après 4 ans d’enquête sur toutes leurs intrigues, leur pouvoir, leurs richesses, leurs biens fonciers, après 4 ans d’enquête, l’Ordre fut aboli par Clément XIV. Et rappelez-vous, Clément XIII était sur le point de faire la même chose, quand il fut empoisonné la nuit précédant la parution. C’est alors que Clément XIV arrive au pouvoir et qu’après 4 années d’investigation, il les supprime. Et ce faisant, il déclara : « Cette suppression signera mon arrêt de mort. »

MARTIN : Et ce fut le cas.

ERIC : En effet. 4 mois plus tard, il mourut. Il fut empoisonné par les jésuites avec un poison nommé Aquetta. C’est un poison lent qui lui causa de terribles, d’atroces douleurs intestinales. Lorsqu’il fut embaumé, ses intestins explosèrent, de sorte qu’on ne put pas voir ce Pape dans son cercueil ouvert. La chair se détachait de ses doigts ; ses ongles noircissaient ; puis sa peau noircit également, et ses cheveux tombèrent ; c’est pourquoi ils décidèrent de ne pas laisser le Pape à la vue de tous dans son linceul. Aussi fermèrent-ils le cercueil.

MARTIN : Alors cette Bulle Papale, qui condamnait la Compagnie de Jésus à un démantèlement permanent, fut par la suite cassée ?

ERIC : Effectivement.

MARTIN : Comment une interdiction permanente de l’Ordre a-t-elle pu devenir caduque ?

ERIC : Les jésuites ont opposé l’argument selon lequel il ne s’agissait pas d’une Bulle. Et ce, malgré les déclarations de Thompson dans ses Empreintes des Jésuites et celles de Cusack dans le Pape Noir, qui confirment qu’il s’agissait bien d’une Bulle, Thompson expliquant qu’elle se trouvait dans la Librairie des Bulles à Rome. Bien que ce soit une Bulle, les jésuites prétendirent que c’était un décret. Aussi le Pape Pie VII les réhabilita-t-il par le biais d’une Bulle qui « annulait le décret ». Voilà leur version.

MAIS LE FAIT EST QUE LEUR DEMANTELEMENT PROCEDAIT BIEN D’UNE BULLE, ET QUE LEUR REHABILITATION (arrangée) S’EST EGALEMENT OPEREE PAR UNE BULLE.

MARTIN : Oui. Nous nous indignons à corps et à cris, mais nous n’y pouvons plus grand chose. Comment les jésuites, en Angleterre, transmettent-ils leurs instructions à la Reine ? Quel est le siège de leur pouvoir en Angleterre ?

ERIC : Je crois que le siège de leur pouvoir en Angleterre est l’Université de Stonyhurst. Un Lord anglais, Sir Thomas Well, a fait don de Stonyhurst aux jésuites en 1795, je crois bien (à peu près à l’époque de la Révolution Française et juste avant les Guerres Napoléoniennes). Stonyhurst devint leur fief, la forteresse depuis laquelle ils pourraient contrôler toute l’Angleterre. Ils s’introduisirent en Angleterre, et furent aidés en cela par le roi George III. Le Roi George était proche des jésuites. Depuis cette époque, tous les monarques anglais le sont devenus. Le Roi George régna pendant un bon moment ; environ une quarantaine d’années, je pense. Et la Reine Victoria fit de même ; elle gouverna de 1837 à 1901. Ainsi, sous les règnes de George et de Victoria, ils prirent le contrôle total de l’Angleterre à travers Stonyhurst. Aujourd’hui ils contrôlent l’Angleterre depuis l’Institut Royal des Affaires Internationales. Et le Cardinal, par l’intermédiaire duquel ils gouvernent, est l’Archevêque de Westminster. Ils ont donc l’Archevêque de Westminster en Angleterre, et l’Archevêque de New York aux Etats-Unis. Ils contrôlent l’Angleterre depuis Stonyhurst. Ils contrôlent les Etats-Unis depuis Georgetown et Fordham. Ils contrôlent l’Angleterre depuis l’Institut Royal des Affaires Internationales. Ils contrôlent les Etats-Unis depuis le Conseil des Relations Etrangères.

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Le système est identique dans les deux pays car il s’agit d’un Empire, celui du Vatican. C’est de cette façon qu’ils gouvernent. En Russie, ils contrôlent Moscou par l’entremise du Patriarche de l’Eglise Arménienne. Ce Patriarche est le pendant des Archevêques de Londres et de New York. Et à Moscou, c’est le Patriarche qui supervise le KGB et l’inquisition locale, c’est-à-dire le goulag. Le Patriarche Agagianian fut nommé Cardinal par le pape Pie XII la même année que Spellman fut fait Cardinal de l’Empire Américain.

MARTIN : Et la Mafia dans tout ça ?

ERIC : La Mafia est aux mains de Catholiques Romains Italiens, Siciliens à l’origine. Et la Mafia prend en charge toute la branche du crime organisé. Ils s’occupaient de la gnôle avant sa légalisation. Ils ont pris en charge la prostitution, le business de la drogue et la vente d’armes, et tout cela est organisé par le Vatican, à travers les dynasties de la Mafia (les cinq familles mafieuses de New York). C’est intéressant de noter que la Commission Mafieuse à New York est située non loin de l’Archevêché de New York. Ainsi, l’Archevêque est à proximité des caïds de la pègre. Spellman a utilisé la pègre pour l’invasion de la Sicile, en se servant de Lucky Luciano ; c’était l’Opération Underworld. Spellman et Luciano travaillèrent ensemble à l’« invasion navale réussie » de la Sicile ; c’est la raison pour laquelle Spellman fit usage de son influence pour faire relâcher Luciano en 1946 et le laisser retourner en Italie. C’est ça, les rapports de Spellman avec la pègre. Et si le Cardinal Spellman jouissait d’un tel pouvoir, chaque Cardinal qui lui succéda hérita de ce même pouvoir. Il n’y a aucune déperdition.

Cardinal SPELLMAN, maître de la mafia Une belle démonstration des liens qu’entretenait l’Archevêque de New York avec la pègre est le cas de Frank Sinatra. Frank Sinatra était un proche de Gambino. Gambino fut assassiné lors d’une vaccination, par une injection de grippe. Ils voulaient s’en débarrasser, et ils le liquidèrent d’une injection de grippe. Frank Sinatra était lui aussi Chevalier de Malte, c’est-à-dire sujet de l’Archevêque de New York. C’est en effet l’Archevêque qui contrôle les Chevaliers de Malte.

Frank Sinatra, l’un des leurs, est ami avec un ponte de la mafia.

MARTIN : Parlons de la princesse Diana. Pensez-vous que les jésuites aient quelque chose à voir avec sa disparition ?

ERIC : Assurément, car ce sont les jésuites qui contrôlent les Services Secrets Britanniques.

MARTIN : En quoi représentait-elle une menace pour les jésuites ?

ERIC : En ce sens que si elle avait épousé un musulman, Dodi Al-Fayed, cela aurait fait vaciller le trône d’Angleterre, car elle pouvait faire valoir ses droits à travers ses enfants. Parce que si ses fils avaient occupé un jour le trône britannique, et si elle avait été en vie et mariée à un prince musulman, cela aurait posé un réel problème en Angleterre. Car chacun sait que la Reine Mère exerce une influence non négligeable sur le Roi. Il y aurait eu par conséquent une influence islamique sur la Reine, qui à son tour l’aurait tranmise à son fils, l’actuel Prince, voué à devenir Roi.

MARTIN : Vous pensez donc que les instances de la Compagnie de Jésus savaient qu’elle attendait un enfant de Dodi ?

ERIC : Je pense, oui ; et c’est pour cela qu’ils l’ont éliminée. Ce faisant, ils ont envoyé un message fort au reste de la noblesse britannique, en substance « si vous faites de même, voici ce qui vous arrivera. » Plus tard, elle fut inhumée dans la propriété des Windsor, dans le cimetière où seuls les chiens sont enterrés. Elle a été enterrée avec des chiens.

MARTIN : Quel en est le symbolisme ?

ERIC : Elle n’était qu’une « chienne musulmane » à leurs yeux.

MARTIN : dans le numéro de juin 2001 de The SPECTRUM, nous avons publié un article de Sherman Skolnick dans lequel il ne mentionne pas seulement les jésuites, mais nous révèle l’incroyable puissance financière, le pouvoir et le contrôle exercé en Californie et ailleurs par la Mafia japonaise, les Yakuza. Y a-t-il un lien quelconque entre les Yakuza et les Jésuites ?

ERIC : Absolument. Les Jésuites contrôlent les Yakuza. Pour comprendre comment, il faut remonter à l’histoire du Japon. En 1619, le Japon expulsa magnifiquement et justement tous les jésuites de son Empire. Les jésuites se virent interdire à tout jamais l’entrée sur le territoire japonais ! Ensuite, les japonais renvoyèrent les portugais, puis les espagnols. Les seuls qui purent continuer à commercer avec le Japon furent les

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hollandais, les Protestants hollandais. Mais lorsque les jésuites commencèrent à prendre le contrôle de notre pays, ils prirent le contrôle de Polk. Et Polk fut celui qui envoya le Commodore Perry au Japon.

MARTIN : En quelle année ?

ERIC : 1853-1854. C’est à cette époque qu’il ouvrit le Japon au commerce international. Les « étrangers » purent de nouveau entrer au Japon. Ils entreprirent de déclencher une agitation populaire et une révolution. L’Empereur régnant du Japon, un jeune homme de 35 ans, voulut se débarrasser des jésuites, mais il fut assassiné. Selon Ryu Ohta, mon ami japonais, on raconta aux japonais qu’il avait été assassiné par la Maison de Sassoon (les Juifs). Mais en réalité, l’Empereur fut assassiné par les jésuites, et son fils devait devenir l’Empereur du Japon de 1873 à 1912 et le grand-père du futur Hiro Hito. Cet Empereur était un jeune garçon lorsqu’il accéda au pouvoir. Et il régna pendant toutes ces années. Les jésuites en profitèrent pour destituer le Bouddhisme de son statut de religion d’état et pour s’arroger progressivement tous les pouvoirs en exerçant leur contrôle sur la dynastie, puis utilisèrent le Japon pour déclencher une guerre avec les Etats-Unis dans le but d’éliminer le maximum de bouddhistes en Extrême-Orient et d’affaiblir les protestants américains. Ils réussirent par exemple à faire massacrer les missionnaires protestants d’Extrême-Orient, alors que de leur côté les missionnaires catholiques ne furent jamais inquiétés par l’Armée Japonaise. Ceci est d’ailleurs tiré du magazine jésuite America, écrit et publié en 1943 ou 1944. C’est comme ça que les jésuites assirent leur pouvoir sur l’Empereur, et partant, sur les Yakuza. Depuis, les jésuites détiennent le pouvoir et entendent le conserver. Ils se sont arrangés pour contrôler Hiro Hito, et aujourd’hui, ils supervisent les Yakuza, au Japon et en Californie.

MARTIN : Il existe un livre appelé le Tai Pan, écrit il y a fort longtemps. Le Tai Pan, symboliquement, ne serait-il pas l’équivalent du Pape Noir ?

ERIC : En effet. C’est une Société Secrète. C’est une Société Secrète japonaise qui gouverne dans les faits.

MARTIN : Théoriquement ils gouvernent en toute indépendance.

ERIC : Ils gouvernent conjointement avec le Monarque.

MARTIN : Serait-ce lui le vrai Pape Noir ?

ERIC : Le Pape Noir. Souvenez-vous que le Pape Noir a la mainmise sur le Monarque du Japon.

MARTIN : Nous devons expliquer que la Compagnie de Jésus n’est PAS un ordre religieux, c’est un ORDRE MILITAIRE.

ERIC : C’est bien ça. Quand ils endossent la tenue de circonstance pour s’introduire dans un pays et y parler du Christ, de Dieu et de religion, ce qu’ils veulent en réalité, c’est s’approprier le pouvoir et les richesses, et soumettre chaque pays au pouvoir temporel, Terrestre et politique du Pape.

MARTIN : Je ne voudrais pas faire de hors-sujet, mais ne pourrait-on pas dire « Avec les Juifs comme avec les Yakuza. » ?

ERIC : Tout à fait. Avec les Maçons Juifs Sionistes comme avec les Maçons Yakuza. Ils sont tous Maçons. La Maçonnerie unifie les religions en une seule.

MARTIN : Les jésuites tirent les ficelles ?

ERIC : Ils tirent les ficelles car ce sont eux qui ont écrit les rites maçonniques.

MARTIN : Sur quoi vous appuyez-vous pour dire cela ?

ERIC : Nous savons que les Jésuites ont rédigé les 25 premiers degrés du Rite Ecossais de Franc-Maçonnerie, depuis le Collège de Clermont, qui devint le Collège Louis Le Grand, à Paris. Les Jésuites ont rédigé ces rites en 1754. Je crois que le Chevalier Ramsey en était, ainsi que le Chevalier de Bonneville. Vous rappelez-vous les automobiles Bonneville et Pontiac ? C’étaient des jésuites. Et nous avons ce cher Adam Weishaupt, qui était jésuite et maçon. Et il y avait aussi les Rothschild Lucifériens. Nous savons que Pedro Arrupe était Maçon, lui qui était Général Jésuite. Pedro Arrupe était Maçon et membre du Parti Communiste Espagnol. Nous savons également que les jésuites étaient impliqués dans la rédaction des 8 derniers degrés du Rite Ecossais de la Franc-Maçonnerie.

Pedro ARUPPE, général des jésuites, communiste et dignitaire franc-maçon

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MARTIN : Tenons-nous en aux Yakuza. Selon Skolnick, les Yakuza sont à la tête de très nombreuses affaires dans ce pays, et ils détiennent et contrôlent de très nombreuses banques en Californie et ailleurs. Mais êtes-vous en train de dire que ce n’est qu’une façade ?

ERIC : Ce n’est en effet qu’une façade, comme celle de n’importe quelle autre mafia, comme la mafia italienne, qui reste la toute première en termes de crime organisé.

MARTIN : Et dont J. Edgar Hoover, fondateur du FBI déclarait qu’elle n’avait « jamais existé. » !

ERIC : Exactement. Pure sottise. C’est juste une façade. Ils gèrent les biens fonciers et l’argent du Vatican.

MARTIN : Les Yakuza seraient donc la tierce partie de confiance dont nous parlions ?

ERIC : C’est tout à fait ça, ils sont la tierce partie de confiance. Et je serais également tenté de croire qu’il y a un rapport avec le meurtre de Bruce Lee. Bruce Lee ne cadrait pas avec l’Eglise Catholique.

MARTIN : Et il parlait trop.

ERIC : Il révélait certains secrets des arts martiaux, etc, et il ne s’entendait pas avec le Vatican. Rappelez-vous qu’il s’était querellé avec Hollywood, et que la plupart de ses films étaient réalisés à Hong Kong.

MARTIN : Et son fils avait trouvé la mort peu de temps auparavant.

ERIC : Son fils avait également été tué sur un plateau de tournage. Son fils savait quelque chose. Et bien évidemment, comme Jackie Kennedy, Linda Lee se réfugia dans le mutisme. Il y a là deux meurtres dans lesquels les Sociétés Secrètes sont impliquées.

MARTIN : Vous êtes peu loquace au sujet de Bobby Kennedy. Vos recherches ont-elles livré des noms de personnages impliqués dans l’assassinat de Bobby Kennedy ?

ERIC : Eh bien, nous savons que l’Officier Thane Eugene Cesar est celui qui a appuyé sur la gâchette et l’a atteint à l’arrière du crâne avec un vingt-deux. Et l’Officier Cesar était employé de la Lockheed Corporation. Ce sont les Jésuites qui, selon Avro Manhattan, contrôlent Lockheed. Et, de la même façon que Lee Iacocca dépêche son Chef de la Sécurité pour convoyer la limousine criblée de balles de Kennedy de Washington à Cincinnati pour la faire réparer, je ne sais plus quel Chevalier de Malte responsable de la Lockheed Corporation mandate l’Officier Cesar pour assurer

la sécurité de Robert F. Kennedy, lequel le tue par balle.

MARTIN : Que pouvez-vous nous dire à propos d’Earl Warren ?

ERIC : Earl Warren était manipulé par les jésuites lorsqu’il était gouverneur de la Californie. Earl Warren fut l’un des sinistres théoriciens de cet effroyable système japonais de camp de concentration. C’était sa création. Il a déclenché les mouvements anti-japonais pendant la II° guerre mondiale. Les japonais sont dans l’ensemble des gens honnêtes, pacifiques et respectueux des lois. On leur a pris toutes leurs fermes. Le contrôle qu’ils exerçaient sur la production leur a été ôté par des corporations Catholiques Romaines, détenues par des Chevaliers de Malte, exactement comme c’était arrivé aux Indiens d’Amérique. Ils pénétrèrent jusque dans leurs cimetières pour voler tout leur or, avant de l’expédier à Rome sous couvert de leurs missions. Donc, Earl Warren était mouillé dans tout ça. Comme c’était un sujet obéissant, ils le nommèrent à la Cour Suprême. Il était le Président du Tribunal. Il était Maçon du 33° degré, impliqué dans l’assassinat de Kennedy, et avec la décision de la Cour Suprême de 1966, il poussa à l’amalgame, à un mélange forcé des races, et à l’intégration avec l’affaire Brown contre le Ministère de l’Education en 1954.

MARTIN : Je vais vous poser maintenant une question très importante, que beaucoup de gens se posent : qu’est-ce qui pourrait empêcher nos lecteurs de se dire que vous êtes peut-être simplement en train de substituer le mot JUIF par le mot JESUITE pour ce qui est de provoquer la haine et l’animosité envers les jésuites ? Qu’est-ce qui nous prouve le contraire ?

ERIC : Eh bien, pour commencer, il y a une différence essentielle entre la Compagnie de Jésus et la race juive. Nous ne savons pas exactement ce qu’est la race juive. Pour ma part, je ne le sais pas. Je pense simplement que Dieu, lui, sait. Mais il s’agit d’une civilisation très active dans le commerce et les affaires, et ils ont leur propre culture, leurs communautés. Les jésuites, eux, sont une armée. Ce sont des soldats. Ils sont sous serment. Lorsque vous recevez l’enseignement du 4° degré, on vous donne les Instructions Secrètes. Selon un autre gentleman, il existe un degré au-delà du quatrième, qui relève du Luciféranisme absolu. C’est ce que disait Jim Arrabito, qui décéda mystérieusement dans un accident d’avion en Alaska le 2 septembre 1990. Jim Arrabito était un des leaders des Adventistes du Septième Jour, et il connaissait parfaitement l’histoire des jésuites.

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Quoi qu’il en soit, la différence entre les juifs et les jésuites tient essentiellement au fait que les premiers sont un peuple, et les seconds un Ordre fermement résolu à inféoder toutes les nations au pouvoir papal.

MARTIN : Alors qu’y a-t-il de si différent dans ce que vous dites ? Si ce n’est pas juste une théorie conspirationniste de plus, c’est donc que vous avez des éléments pour étayer vos propos et prouver que ce n’est pas simplement le fruit de votre imagination ?

ERIC : D’autres ont déjà prouvé les faits. Je ne fais que répéter ce qu’ils ont déjà dit. Si vous lisez le Pape Noir de Cusack, elle ne fait que dire la même chose. C’était une nonne, convertie à l’évangélisme en 1896.

MARTIN : Qu’est-ce qui lui confère autant d’importance ?

ERIC : Parce qu’en tant que nonne, elle était intimement liée aux prêtres, et plus particulièrement aux jésuites, avant de se convertir à l’évangélisme. Elle savait ; elle a vécu ça de l’intérieur.

MARTIN : Pourquoi ce livre est-il si important ?

ERIC : Parce qu’il a été retiré et subtilisé de toutes les bibliothèques du monde ! Il n’en reste à ma connaissance qu’un exemplaire qui soit à la portée du public, au British Museum.

MARTIN : en substance, vous dites que les idées force que vous défendez, et les conclusions que vous en tirez, sont étayées par les dires d’experts en histoire des deux siècles écoulés ? Ce n’est donc pas que votre avis ?

ERIC : Absolument. Je ne fais que m’appuyer sur des géants. Ce sont des personnages extrêmement brillants. Nicolini, un Catholique Romain, converti à l’évangélisme, impliqué dans la révolution italienne de 1848, il a dû s’enfuir et s’exiler en Angleterre, où il écrivit sa grande Histoire des Jésuites, prévenant l’Angleterre que si ces derniers cherchaient déjà à détruire le pays sous Elizabeth, ils continueraient sans aucun doute sous Victoria. Nous avons aussi le Theodor Griesinger, l’allemand qui écrivit Les Jésuites comme une histoire racontée à son peuple (823 pages de documentation sur leurs faits et gestes dans tous les pays). Et j’ai appris plus tard que c’était lui qui avait dit que les jésuites pourraient bien planifier une autre Guerre de Trente Ans. C’est ce qu’il écrivit en 1873. Donc, ces personnages ont clarifié et rendu évidents les buts et le pouvoir de la Compagnie de Jésus. Personne, au vingtième siècle, n’a écrit l’histoire intégrale de ce qu’ils ont accompli entre 1900 et 2000. Je souhaiterais vraiment que quelqu’un possédant ce savoir, connaissant la grammaire et

l’orthographe, et étant capable de s’exprimer en une prose agréable, puisse ce faire et couche sur papier une histoire moderne de leurs agissements. Ridpath s’en approcha, mais il acheva son travail au milieu des années 1850, avec l’Histoire Universelle. Aucun historien digne de ce nom n’a réalisé ce travail pour nous depuis lors.

MARTIN : Comment cela se fait-il ?

ERIC : Parce que ces jésuites tiennent tous les collèges et universités sous leur coupe. Et ces universités se verront refuser leurs demandes de bourses s’ils commencent à révéler la Compagnie de Jésus sous son vrai jour. Maintenant, avec toutes ces lois « bien pensantes », tout ce qui pourra être dit en toute honnêteté sur les jésuites sera récupéré en vue d’être transformé en un crime de pensée, et cela ne correspond pas à ce que nous faisons. Nous ne faisons que dire la vérité.

MARTIN : Quelle solution proposez-vous pour résoudre le problème jésuite aux Etats-Unis ? Que voudriez-vous voir se produire dans ce pays ?

ERIC : J’aimerais voir se produire la même chose qu’en Angleterre au 16° siècle, où plusieurs jésuites abandonnèrent l’Ordre. C’étaient des jésuites intelligents et puissants, impliqués dans la conspiration visant à renverser l’Angleterre. Ils révélèrent au pouvoir en place ce qu’ils étaient censés accomplir, et en réaction, le gouvernement anglais expulsa les Jésuites de l’ensemble de ses territoires, parce qu’ils étaient considérés comme des traîtres et des conspirateurs dangereux pour le trône d’Angleterre et l’indépendance nationale ; un pays doit être dirigé par son propre peuple. La solution consisterait à expulser les jésuites, à les déclarer hors-la-loi et à les bannir. Un délai de grâce pourrait être aménagé, pendant lequel les jésuites repentants pourraient être pardonnés, à condition de raconter ce qu’ils savent. Mais pourquoi les jésuites se repentiraient-ils si ce gouvernement est contrôlé par le Conseil des Relations Extérieures, qui est lui-même sous contrôle jésuite ? Le gouvernement national – et le gouvernement mondial - est contrôlé par les jésuites à travers la pègre et la maçonnerie de haut rang.

Himmler, pantin des jèzes

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LE DRESSAGE DES JEZES

Ignatius, un esprit venu de Mars

La différence radicale, fondamentale entre le chemin spirituel qu’on peut à bon droit qualifier de chrétien, et le chemin spirituel jésuite, qui développe de manière exclusive et extrême le principe Jésus, c’est que la voie jésuite cherche partout à agir directement sur la volonté, qu’elle veut partout avoir une emprise directe, sans intermédiaire, sur la volonté. La manière dont on forme le futur jésuite est déjà significative à cet égard. S’il importe de ne pas prendre le jésuitisme à la légère, c’est parce qu’il s’ancre dans l’ésotérique. Mais ses racines ne se trouvent pas dans la vie de l’Esprit qui est descendu sous le symbole de la Pentecôte ; il veut ancrer ses racines directement dans l’élément Jésus du Fils, c’est à dire dans la volonté ; et c’est ainsi qu’il outrepasse, qu’il hypertrophie l’élément Jésus de la volonté. Nous allons le voir en examinant ce qu’il faut appeler l’aspect ésotérique du jésuitisme, c’est-à-dire, ces différents exercices spirituels. Ces exercices, en quoi consistent-ils ? Nous touchons là à ce qu’ils ont de significatif, précisément : c’est que chaque novice de l’ordre des jésuites doit faire des exercices qui l’introduisent dans la vie occulte, mais dans le champ de la volonté, et qui imposent à la volonté dans la sphère de l’occulte, une discipline sévère, un dressage, pour ainsi dire. Et ce qu’il y a de significatif, c’est que ce dressage de la volonté ne se limite pas à la seule surface de la vie, elle sourd d’une zone plus profonde, parce que l’élève se trouve introduit dans le domaine de l’occulte. Laissant de côté la pratique des prières préliminaires à tous les exercices ésotériques du jésuitisme, penchons-nous sur ces exercices occultes eux-mêmes, du moins pour ce qui est de leurs traits essentiels. Nous voyons alors que le première étape, pour le novice, était de faire apparaître devant lui une « imagination » vivante du Christ Jésus comme roi

de l’univers – je dis bien : une imagination ! Et nul n’était admis aux grades jésuites à proprement parler sans s’être soumis à des exercices de ce genre, sans que son âme ait fait l’expérience de la transformation que de tels exercices opèrent sur l’homme tout entier. Mais il y a des stades préparatoires à ces représentations imaginatives du Christ Jésus comme roi de l’univers. Et là, il s’agit qu’isolé du reste du monde, dans la solitude la plus profonde, l’homme se fasse une image de l’homme, de sa création, de sa chute dans le péché, et des châtiments effroyables auxquels il s’expose de ce fait. Les prescriptions à suivre sont rigoureuses : l’homme qui offre de lui une telle image ne peut, s’il est livré à lui-même, qu’encourir les pires tourments en châtiment de ses fautes. Les règles sont implacables ; il faut qu’à l’exclusion de toute notion, de toute autre pensée, le futur jésuite fasse vivre en toute son âme l’image de l’homme abandonné de Dieu, exposé aux pires supplices, en même temps que ce sentiment : cet homme-là, c’est moi, moi qui suis entré dans ce monde, qui ai abandonné Dieu, qui me suis exposé aux châtiments les plus effroyables !

Méditation jésuite

L’effroi doit alors le saisir devant cet abandon de Dieu, la condition de l’homme livré à sa seule nature doit le remplir d’horreur. Alors, face à cette image de l’homme réprouvé, abandonné de Dieu, il faut qu’en une autre imagination vienne s’ajouter l’image du Dieu compatissant, qui devient ensuite le Christ, et qui par ses actes terrestres expie les fautes qu’a commises l’homme en quittant la voie de Dieu. A l’imagination de l’homme maudit doit venir s’opposer toute la compassion, tout l’amour du christ jésus, le seul, l’unique être à qui l’homme doit de ne pas être exposé à tous les châtiments auxquels son âme serait autrement soumise. Et au sentiment d’extrême mépris pour l’homme pécheur dont l’âme du novice jésuite était précédemment emplie doit venir s’ajouter maintenant un sentiment

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tout aussi intense d’humilité et de contrition devant le Christ. Une fois ces deux sortes de sentiments suscitées dans la vie intérieure du novice, il faudra que son âme se soumette pendant plusieurs semaines à une vie d’exercices rigoureux, consistant à se peindre dans son imagination les cènes de la vie de Jésus, et ceci jusque dans leurs moindres détails, depuis la naissance jusqu’à la mort sur la croix et la résurrection. Et ce qui naît alors dans l’âme est la conséquence inévitable de la situation où se trouve le novice, qui – exception faite du moment des repas – vit ainsi quasiment en reclus, fermant son âme à tout sauf aux images décrites par l’Evangile de la vie d’un Jésus plein de miséricorde. Il faut bien voir qu’il ne s’agit pas là de rester dans le domaine mental et conceptuel, mais d’inscrire dans l’âme les effets d’imaginations pleines de vie et de sève. Seul celui qui connaît les effets transformateurs qu’ont sur l’âme les imaginations vivaces sait aussi que dans de telles conditions on touche vraiment à l’âme et on la modifie. Que se passe t-il ? C’est que des imaginations de ce genre, du fait même qu’elles se concentrent avec une intensité extrême et exclusive, tout d’abord sur l’homme pécheur, ensuite sur une Dieu de pure miséricorde, et enfin sur les seules scènes du Nouveau Testament, provoquent en vertu de la loi de la polarité un renforcement de la volonté. Ces images sont donc les instruments d’une action directe ; car il est strictement interdit au novice de penser, de réfléchir sur ces images. Une seule chose est autorisée : placer devant soi les imaginations qu’on vient de décrire. Et après ? Dans les exercices suivants, le Christ Jésus – et on peut dorénavant laisser le Christ de côté, et ne parler que de Jésus – devient le roi de tout l’univers, et c’est là que se produit l’hypertrophie de l’élément Jésus. Or, Jésus n’est qu’un élément de ce monde. Certes, du fait qu’il fallait que le Christ s’incarne dans un corps humain, le spirituel dans toute sa pureté a pris part au monde physique, mais face à cela se dressent, lourdes de poids et de sens, ces paroles : « MON ROYAUME N’EST PAS DE CE MONDE ». C’est faire à Jésus une place excessive que de faire de lui un roi de ce monde – ce qu’il refusa d’endosser – de faire de lui ce qu’il serait devenu s’il n’avait pas résisté au tentateur qui lui offrait « tous les royaumes du monde et leur gloire ». Mais il refusa de se soumettre. Cela eût fait de lui un roi qui, à la différence de tous les autres rois qui ne possèdent qu’une partie de la terre, eût régné sur la terre entière. Qu’on s’imagine donc ce roi dont la puissance royale est telle que la terre tout entière lui appartient : on aurait là effectivement l’image que devait se faire le novice au stade suivant, une fois

sa volonté déjà suffisamment renforcée par les exercices précédents. Et pour préparer cette image du « Roi Jésus » qui règne en maître sur tous les royaumes de la terre, il doit se représenter en une imagination pleine de vie la scène suivante : Babylone et les plaines alentour, et dans le camp babylonien, installé sur son trône, Lucifer, avec son étendard.

Le roi Jésus et le roi Lucifer

Cette scène, il faut la voir dans tous ses détails, car c’est une puissante imagination : le roi Lucifer, avec son étendard et ses légions d’anges lucifériens, assis sur son trône au milieu de flammes et d’épaisses fumées, envoyant ses anges à la conquête des royaumes de la terre. Et il faut pour commencer imaginer tout le danger qui émane de cet « étendard de Lucifer », ne voir que ce danger, sans jeter le moindre coup d’œil sur le Christ Jésus. L’âme doit se pénétrer tout entière de ce péril. Elle doit apprendre à ressentir qu’il n’est pas pour le monde de danger plus grand que celui que ferait apparaître l’étendard de Lucifer s’il emportait la victoire. Une fois que cette image a fait tout son effet, il faut qu’elle fasse place à l’autre imagination, celle de « l’étendard du Christ ». Il s’agit alors que le novice se représente Jérusalem et les plaines alentour, le roi Jésus entouré de ses légions, les envoyant contre celles de Lucifer, remportant sur elles la victoire, les chassant, se faisant ainsi roi de la terre tout entière – victoire de l’étendard du Christ sur l’étendard de Lucifer ! Telles sont les imaginations qu’on amène devant l’âme du novice jésuite, et qui renforcent sa volonté. Voilà ce qui transforme sa volonté de fond en comble, et qui, la soumettant à une éducation occulte, la rend telle qu’elle ne voit effectivement plus rien d’autre que cette idée à laquelle elle se voue tout entière : il faut que le roi Jésus établisse son royaume sur la terre ! Et nous qui sommes de son armée, nous devons tout sacrifier à ce but. Nous jurons de le faire, nous,

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les soldats de l’armée rassemblée dans la pleine de Jérusalem, faisant face à l’armée de Lucifer qui occupe la plaine de Babylone. Et pour un soldat du roi Jésus, il n’est pire honte que d’abandonner sa bannière ! Tout cela, concentré en une résolution volontaire unique, peut effectivement conférer à la volonté une force considérable. Que s’est-il donc passé ? Quel est donc l’élément de la vie de l’âme qui a subi une agression directe ? C’est la partie de l’être qui est à considérer d’emblée comme sacrée, celle qu’on doit laisser intacte – c’est la volonté ! C’est dans la mesure où la discipline jésuite porte atteinte à la volonté, en y faisant intervenir Jésus de manière si totale que le concept même de « jésuisme » se trouve outrepassé d’une manière extrêmement dangereuse, parce que la volonté acquiert par là une force telle qu’elle en devient aussi capable de s’exercer directement sur la volonté d’autrui. Car lorsqu’elle est renforcée à ce point-là par ces imaginations, c’est-à-dire par des moyens occultes, cette volonté acquiert aussi la faculté d’exercer une emprise directe sur celle de son semblable. De là découlent aussi tous les autres moyens occultes auxquels une volonté de ce genre peut avoir recours. Comprend-on pourquoi l’emprise des jésuites est devenue si puissante sur la terre tant au plan politique, financier, scientifique et religieux, mais aussi dans les domaines de l’invisible ? Cette volonté qui s’impose dans tous les domaines de la civilisation de manière effrénée est d’autant plus pernicieuse qu’elle est devenue indétectable. Sans doute n’existe-t-il pas dans toute l’histoire culturelle de ces derniers siècles de contraste plus grand que celui qui oppose le jésuitisme et la véritable voie chrétienne. Nous avons voulu montrer comment il est possible qu’un principe, eut-il l’élévation de celui de Jésus, soit poussé à outrance au point d’en devenir dangereux ; et aussi combien ce qui fait toute la force du christianisme c’est précisément le respect absolu de la dignité humaine, de la valeur humaine, et aussi le tact qui s’interdit de pénétrer en intrus dans ce que l’homme doit considérer comme son sanctuaire le plus intime.

La science jésuite Chez les jésuites, il a toujours été considéré comme dangereux d’appliquer au phénomène de la Nature des formes de pensée spirituelles. Ils veulent étudier la nature sous une forme purement matérialiste, et se garder de toute approche par l’Esprit. C’est pour cette raison que les jésuites ont souvent été les premiers à promouvoir les idées matérialistes qui prévalent actuellement. Historiquement c’est un fait établi, mais on semble vouloir oublier que ces schémas de pensée, appliqués de nos jours aux sciences physiques, sont fondamentalement le reflet de la tendance que nous avons énoncée, dans son indéniable acception Catholique Romaine. Pour confirmation il suffit de considérer la façon dont les jésuites voient les Sciences Naturelles. Ils sont strictement matérialistes ; de leur point de vue, le monde qui nous entoure, le Cosmos, ne peut être compris qu’à la lumière d’interprétations matérialistes. Le plus grand soin a été apporté à protéger par ce biais une certaine forme de foi, cultivée depuis le Conseil tenu en 869 à Constantinople ; à la protéger en maintenant la science au niveau matérialiste. Bien entendu, sur un plan plus large, l’apparente querelle sur le matérialisme dans le domaine scientifique fait rage. Mais ceci n’est qu’apparence, car peu importe que l’un prétende voir la manifestation de l’esprit quand l’autre la rejette en bloc, si le monde matériel lui-même n’est pas expliqué spirituellement. L’apogée de l’interprétation moderne de la nature extérieure est l’astrophysique, la théorie qui entend expliquer le monde étoilé matériel, afin de réaliser l’unité matérielle du monde accessible aux sens. Eh bien, l’un des plus grands astrophysiciens est un jésuite, le Père Secchi. Il n’y a en effet aucune incompatibilité majeure à soutenir la science matérielle moderne d’un côté, et à adhérer à cet ersatz de croyance religieuse de l’autre côté. Cela signifie par conséquent, qu’une interprétation matérialiste des cieux se rapproche davantage des croyances religieuses, et plus particulièrement de celles des jésuites, qu’une explication spirituelle, pour simple raison que cette religion est très soucieuse de ne pas donner d’explication qui puisse mettre en évidence la relation entre le matériel et le spirituel. Le spirituel doit être le contenu d’une forme de croyance indépendante qui ne parle pas d’étude scientifique de l’Univers ; celle-ci demeurant matérialiste par essence, puisqu’à partir du moment où elle cesserait de l’être, elle devrait s’intéresser au caractère spirituel, et parler d’esprit. Il ne faut pas ignorer le fait ô combien éloquent que les scientifiques jésuites sont les pires matérialistes dans le domaine des Sciences Naturelles. Ils prétendent que l’Homme ne peut approcher le spirituel par une recherche auprès de la Nature, et ils s’efforcent de tenir le spirituel aussi éloigné que possible d’une telle recherche. (Rudolf Steiner)

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Les Protocoles de « l’Anonyme »

par Israël Shamir

Dans cette essai, nous nous efforcerons de trouver pourquoi les Protocoles des Sages de Sion refusent obstinément de disparaître. Nous nous garderons soigneusement d’aborder la fameuse question : « qui les a écrits ? » Leur réel auteur reste inconnu, et il est difficile d’imaginer cette personne, car les Protocoles sont un palimpseste littéraire. Dans les temps anciens, un scribe écrivait généralement son texte sur un morceau de vieux parchemin, et pour ce faire, il effaçait, auparavant, un texte déjà écrit sur ce même parchemin. L’effacement était rarement total, et un lecteur pouvait se voir gratifier d’une version intégrale de l’Ane d’Or lorsqu’il voulait lire les Fioretti de Saint-François d’Assise. Dans les Protocoles, il y a des couches de vieilles histoires, et même d’histoires très anciennes, et cela interdit toute quête raisonnable d’en trouver l’auteur avec quelque certitude. En réalité, si nous savions que les Protocoles comportent effectivement un brouillon des écrits de certaines élites juives, nous tiendrions notre réponse. Mais les Protocoles ont été publiés à la fin du dix-neuvième, sous la forme de texte « découvert », comme un texte apocryphe. Ils sont devenus un énorme best seller et le sont toujours aujourd’hui, bien que dans certains pays (en particulier en Union soviétique) le simple fait d’en posséder une copie était passible de la peine de mort.

L’auteur Anonyme des Protocoles décrit un plan magistral pour une vaste restructuration de la société, créant une nouvelle oligarchie et entraînant l’assujettissement de millions d’êtres humains. Le résultat final n’est pas très éloigné de celui décrit dans un texte contemporain, The Iron Heel (le Talon d’Acier), de Jack London. Toutefois, London envisageait un grand coup, très dur, tandis que la manière dont l’Anonyme (l’auteur des Protocoles,

dans la suite du texte) voit l’assujettissement s’accomplir nous entraîne dans des manipulations à la Machiavel et à un contrôle des âmes à la mode orwellienne de « 1984 ». (L’hommage rendu par Orwell aux Protocoles est beaucoup plus frappant qu’on ne le relève généralement). La difficulté des Protocoles réside dans une dissonance étrange entre leur langage imprudent et leur profonde pensée religieuse et sociale. « C’est un compte-rendu parodique d’un plan satanique, subtil et très bien conçu, écrit le Prix Nobel de littérature Alexandre Soljénitsine dans son analyse des Protocoles, écrite en 1966 et publiée seulement en 2001 : « Les Protocoles exposent le plan d’un (nouveau) système social. Son dessein se situe bien au-dessus des capacités d’une âme ordinaire, y compris celle de son auteur. Il s’agit d’un processus dynamique en deux étapes, de déstabilisation, d’augmentation des libertés et du libéralisme, qui trouve son apogée dans un cataclysme social, au premier stade ; la seconde étape voyant se mettre en place une nouvelle hiérarchisation de la société. Ce qui est décrit est plus complexe qu’une bombe nucléaire. Il pourrait s’agir d’un plan volé et gauchi, formé par un esprit de génie. Son style putride de brochure antisémite en obscurci(rai)t (intentionnellement) la grande force de pensée et la vision pénétrante ».

Soljénitsine est conscient des failles des Protocoles. « Leur style est celui d’un mauvais pamphlet, la puissante ligne de pensée est brisée, fragmentée, mêlée d’incantations nauséabondes et de grossières maladresses psychologiques. Le système qui y est décrit n’est pas nécessairement relatif aux Juifs ; il pourrait s’agir d’un système purement maçonnique, ou autre ; en même temps, son orientation fortement antisémite n’est nullement une composante fondamentale du projet [qui y est décrit] ».

Soljenitsine procède à une expérimentation textuelle : il supprime les mots « Juifs », « Goyim » et « conspiration », et il aboutit à nombre d’idées dérangeantes. Il conclut : « Le texte démontre une clarté de vision impressionnante en ce qui concerne les deux systèmes sociétaux : le système occidental et le système soviétique. Si un puissant penseur, en 1901, pouvait prédire le développement de l’Occident avec quelque vraisemblance, comment aurait-il pu entrevoir le futur soviétique ? » Soljenitsine a bravé le régime soviétique, il a osé écrire et publier son mammouth, l’Archipel du Goulag, implacable condamnation de la répression soviétique, et pourtant, même lui, il a calé : il n’a pas publié sa recherche sur les Protocoles. Il a demandé que cette étude ne soit publiée qu’après sa mort. C’est contre sa volonté qu’elle fut imprimée en un nombre très réduit d’exemplaires, en 2001. Suivons le développement de la pensée de

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Soljenitsine et plongeons le regard dans la boule de cristal des Protocoles, tout en écartant pour le moment leur « ligne juive » et en nous concentrant sur l’idée de la création d’un nouveau système, pas nécessairement dominé par les Juifs, donc. Le plan-maître commence par la reconstruction de l’esprit humain :

« Les esprits des gens doivent être détournés (de la contemplation) vers l’industrie et le commerce : dès lors, (les gens) n’auront plus le temps de penser. Les gens se consumeront à la poursuite de l’argent. Ce sera une poursuite vaine, car nous bâtirons l’industrie sur une base spéculative : les richesses tirées de la terre par l’industrie glisseront entre les mains des travailleurs et des industriels et se retrouveront entre celles des financiers.

« La lutte – intensifiée – pour la survie et la supériorité, accompagnée de crises et de chocs, créera des communautés froides et sans cœur, avec une forte aversion envers la religion. Leur seul guide sera celui de Mammon, auquel ils voueront un véritable culte ».

Le caractère visionnaire d’Anonyme est époustouflant : aux jours de la publication des Protocoles, l’Homme était encore la mesure des choses, et il faudra que quatre-vingts ans se passent, avant que Milton Friedman et son Ecole de Chicago n’intronisent les dieux Marché et Profit en seuls flambeaux guidant le Monde.

L’outil pour l’asservissement des esprits, ce sont les médias, écrit l’Anonyme. « Il est une puissante force qui crée le mouvement de la pensée, dans le peuple : cette force, ce sont les journaux. C’est dans les journaux que le triomphe de la liberté de parole trouve son incarnation. Au moyen de la Presse nous avons conquis le pouvoir d’influencer les esprits tout en demeurant inaperçus. Nous éradiquerons de la mémoire des Hommes les faits historiques dont nous ne désirons pas qu’ils les connaissent, et nous ne laisserons perdurer que ceux qui nous conviennent. »

Des années s’écouleront, depuis la publication (de ces Protocoles) avant qu’un petit groupe de personnes qui contrôlent notre discours tout en demeurant dans l’ombre, les seigneurs des médias, n’émergent de l’ombre. La libre contestation des barons des médias, Berlusconi et Black, Maxwell et Suzberger, Gusinsky et Zuckerman, est bannie des médias qu’ils possèdent, tandis que leur affinité coopérative demeure impressionnante. La liberté de parole survit là où des médias indépendants (des magnats des médias) existent encore. Il y a cent ans, cette force était bien plus faible que de nos jours, et il est étonnant que l’Anonyme en ait reconnu les virtualités.

Un siècle avant l’avènement de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, les Protocoles notaient que les prêts sont le meilleur moyen pour déposséder des pays de leurs richesses ; que les marchés financiers, avec leurs multiples produits dérivés, ponctionnent la richesse et l’accumulent entre les mains des prêtres de Mammon ; que le gain (« les forces du marché ») est la seule mesure du succès de toute stratégie. Oui, l’intérêt des Protocoles n’a pas disparu : en effet, le plan qui y est décrit, consistant à instaurer un régime oligarchique (non nécessairement juif) est en train d’être mis en vigueur, en temps réel ; cela s’appelle le Nouvel Ordre Mondial.

On qualifie parfois les Protocoles de pamphlet d’extrême-droite. Toutefois, il expose largement le discours de gauche autant que le discours de droite. Un écrivain de droite bénirait le renforcement de la Loi et de l’Ordre, mais la prédiction suivante de l’Anonyme pourrait être écrite, de nos jours, par un libertaire de gauche, comme par exemple Noam Chomsky, témoin de l’actuelle transition vers le Nouvel Ordre Mondial : « La course aux armements et le renforcement des forces répressives amèneront à une société dans laquelle coexisteront les masses – énormes – du prolétariat, quelques millionnaires et beaucoup de policiers et de militaires. »

Toutefois, la pensée la plus pénétrante de l’Anonyme se situe dans la sphère spirituelle : « La Liberté pourrait être inoffensive et trouver sa place dans l’économie de l’Etat sans porter atteinte au bien-être du peuple, pour peu qu’elle reste cantonnée à la foi fondamentale en Dieu, bien supérieure et excluant la foi en la Fraternité humaine. C’est la raison pour laquelle il est indispensable, pour nous, de saper toute foi, d’extirper des esprits des gens le principe divin lui-même et l’Esprit, et de le remplacer par les calculs arithmétiques et les besoins matériels. »

L’Anonyme établit un rapport entre la Foi et l’idée de Fraternité humaine. Saper la Foi ruine la Fraternité. La Liberté, d’état d’esprit désirable et beau, se mue en tendance destructrice lorsqu’elle est déconnectée de la Foi. En lieu et place de la Foi, l’Ennemi propose l’adoration de Mammon.

Lorsque nous lisons, aujourd’hui, les philippiques de l’International Herald Tribune (16.11.2002) contre les prêtres et les sœurs homosexuels, on ne peut que se souvenir de ce passage des Protocoles : « Nous avons pris soin de discréditer les prélats catholiques et de ruiner leur mission, qui pourrait faire obstacle à la réalisation de nos plans. De jour en jour, leur influence sur les gens du peuple tombe plus bas. L’effondrement final de la chrétienté est proche. »

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Nous sommes témoins de la mise en application de ce plan : la religion est déconsidérée, le néolibéralisme (culte de Mammon) la remplace, tandis qu’avec la déstabilisation du socialisme, nous assistons à l’effondrement d’une tentative courageuse de fraternité non fondée sur la religion, qui laisse un énorme vide idéologique.

Cette observation a fait pousser les hauts cris à certains de mes lecteurs : « Le véritable planificateur du plan-Maître est notre vieil ennemi, le Prince de l’Univers (Satan), dont le but ultime est l’élimination de la Présence Divine et la perdition de l’Homme ». C’est vrai, mais le Prince de l’Univers ne peut agir directement. Il a besoin d’agents libres de leurs mouvements, qui choisissent d’accepter son projet. Ces agents indispensables et leurs alliés probables, d’après le pamphlet, sont les capitalistes financiers et les Maîtres du Discours, qui en sont « l’Esprit ».

Ils promeuvent aux plus hautes destinées des « politiciens qui, en cas de désobéissance à nos instructions, devront faire face à des charges criminelles ou devront disparaître. Nous arrangerons les élections en faveur de candidats dont le passé est entaché de sombres méfaits, encore cachés. Ceux-là seront pour nous des agents à la fidélité à toute épreuve, par crainte d’être démasqués. » Voilà qui nous semble familier, à nous, les contemporains du Watergate et de Monika Lewinsky…

« L’aristocratie tirait profit du travail des ouvriers, et elle était intéressée à les voir bien nourris, en bonne santé, et forts. Le peuple a anéanti l’aristocratie, et il est tombé entre les griffes d’impitoyables scélérats brasseurs de fric. » En des termes moins émotionnels, la nouvelle bourgeoisie a écarté les vieilles élites, avec le soutien du peuple, tout en promettant la liberté et en critiquant leurs privilèges. Après sa victoire, elle s’arrogea les privilèges (de l’aristocratie) pour elle-même, et s’avéra aussi mauvaise (sinon pire) pour le peuple que les seigneurs féodaux. Marx fit allusion à cette plainte émanant de l’aristocratie dans l’un des nombreux addenda au Manifeste Communiste, en la considérant futile, bien que partiellement justifiée. Toutefois, il ne vécut pas assez longtemps pour assister à un processus similaire, qui se produisit durant les derniers jours de l’Union soviétique. La nouvelle bourgeoisie naissante prit le contrôle du discours, convainquit le peuple de la nécessité de combattre les privilèges de la Nomenklatura, en vue de la liberté et de l’égalité. Après sa victoire, elle s’arrogea ces privilèges, qu’elle multiplia, rejetant aux oubliettes égalité et liberté.

Les Protocoles prédisent l’apogée de la Nouvelle Bourgeoisie – l’apogée des adorateurs de Mammon,

partisans de la mondialisation, viscéralement hostiles aux Anciennes Elites, à l’Esprit, à la religion, aux gens ordinaires. Durant très longtemps, ils furent les moteurs de la gauche, des mouvements aspirant à la démocratie : jusqu’à ce que leur objectif soit atteint - après quoi, ils négocièrent leur grand virage en épingle à cheveux, direction : l’oligarchie.

Le gradient de ce virage radical peut se mesurer à l’aune des taux d’imposition sur les transmissions et les propriétés foncières en Angleterre : tandis que la bourgeoisie financière et les Maîtres du Discours combattaient les anciennes classes dirigeantes, les taux étaient élevés – ils finirent par en démanteler le pouvoir ; après la victoire (de la bourgeoisie), les taux baissèrent, permettant la consolidation des nouvelles classes dirigeantes. Il est fort possible que l’Ordre Ancien ait eu lui aussi quelques avantages. C’est une quasi certitude : la transition à partir de l’Ordre Ancien aurait pu être différente si les gens du peuple avaient eu conscience des intentions de l’ennemi. Mais le cours de l’histoire ne saurait être inversé, et il est complètement inutile de rêver au retour des bons et généreux seigneurs et des chefs de Parti dévoués.

Ainsi, on le voit, les Protocoles (expurgés de toute référence aux Juifs et aux conspirations) sont utiles, en ceci qu’ils décrivent le plan du Nouvel Ordre Mondial, aidant ses adversaires à tracer une stratégie défensive contre les desseins de l’Ennemi. Mais les références aux Juifs n’en constituent pas moins une partie non négligeable - et donc importante – de ce texte.

Les Juifs et les Protocoles

Les Protocoles identifient la force agissante du Nouvel Ordre Mondial à un groupe puissant de dirigeants Juifs extrêmement chauvins, manipulateurs et dominateurs. Ces dirigeants – selon les Protocoles toujours – méprisent les membres ordinaires de la communauté [juive] ; ils se servent de l’antisémitisme comme d’un moyen qui leur permet de conserver en esclavage leurs « frères mineurs », les gens du peuple, d’origine juive. Les dirigeants (juifs) sont décrits comme des psychopathes détestant les goyim, voués à la destruction de la culture et des traditions des autres nations, tout en préservant soigneusement les leurs propres. Leur objectif est de créer un gouvernement mondial leur permettant un monde homogénéisé et globalisé.

Leurs objectifs et intentions sont exprimés en des termes extrêmement antithétiques et péjoratifs. Soljénitisine en conclut qu’aucune personne sensée ne présenterait ses idées favorites d’une manière aussi avilissante et aussi vouée à l’échec. « Nous extrayons l’or de leur sang et de leurs larmes »,

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« notre pouvoir est fondé sur la faim des travailleurs », « nos instruments humains sont les révolutionnaires », « les esprits grossiers des Goyim » sont, pour Soljénitsine, des propos assignés aux Juifs par leurs ennemis. Un Juif préfèrerait exprimer de telles idées de manière biaisée, pensait-il.

Cet argument ne tient pas la route. Certaines personnes, certes, s’expriment indirectement, mais d’autres sont très directes, dans leurs propos. Un Arménien de Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, m’avait dit il y a bien longtemps – c’était en 1988 – « Les Azéris sont nos bestiaux ; sans notre intelligence, à nous les Arméniens, leur pays s’effondrerait en l’espace de quelques jours – ce ne sont que des ânes bâtés ». (Quelques mois plus tard, une explosion de violence des indigènes azéris chassa d’Azerbaïdjan les Arméniens – tellement intelligents – et, depuis lors, les Azéris s’en tirent remarquablement bien tout seuls : merci pour eux !) David Ben Gourion, le premier dirigeant de l’Etat juif, avait frappé du coin de son indicible arrogance une maxime du même acabit : « Ce que disent les Goyim, qui s’en préoccupe ? Seul importe ce que les Juifs font ! » Cette phrase, on la dirait directement extraite des Protocoles des Sages de Sion…

Les Protocoles font dire aux Sages : « Chaque victime juive, aux yeux de Dieu, vaut un millier de Goyim ». Cette phrase, quintessence de l’arrogance, n’est pas la vaine invention d’un antisémite. Deux ministres du gouvernement Sharon, Uri Landau et Ivet Lieberman, ont demandé qu’un millier de goyim palestiniens soient tués pour chaque victime juive. Un extrémiste juif, lors d’une manifestation pour la reconstruction du Temple Juif sur le Mont du Temple a appelé chaque Juif à tuer un millier de Goyim palestiniens. Apparemment, certaines idées des Protocoles ne semblent pas étrangères à certains Juifs… Le regretté penseur israélien Israël Shahak et l’écrivain juif américain Norton Mezvinsky citent, dans leur ouvrage commun Jewish Fundamentalism in Israël une pléthore de propos de rabbins qui ne

dépareraient pas les Protocoles. « La différence entre une âme juive et les âmes de non-Juifs est plus grande et plus profonde que celle qui existe entre l’âme humaine et celle des bestiaux ». Shahak et Mezvinsky ont montré que la haine des Juifs chauvins n’établit pas de distinguo entre Palestiniens, Arabes et Goyim en général. En d’autres termes, tout ce qui a pu arriver aux Palestiniens peut très bien arriver demain à toute communauté de Gentils qui viendrait à se trouver en travers du chemin des Juifs.

En fait, si les Protocoles n’avaient aucun lien avec la réalité, ils n’auraient pas la popularité qui est la leur. Les Juifs sont suffisamment puissants pour rêver de domination, et certains le font. Apparemment, certaines idées juives ont trouvé place dans ce texte. D’autres pensées sont attribuées aux Juifs sur la base du « qui bono » [à qui profite le crime ? ].

L’idée sans doute la moins acceptable des Protocoles est la supposition qu’une conspiration extrêmement ancienne de Juifs a pour but de s’emparer du pouvoir sur le monde entier. Une opinion philo-sémite extrême dénie aux Juifs leur capacité à agir ensemble et les présente comme des individus très sur leur quant-à-soi, qui ne s’unissent que pour prier. Cette opinion n’est pas celle des Juifs, et elle contredit le sens commun.

Soljénitsine ne croit pas à l’existence des Sages de Sion, bien que « le rassemblement et la coordination d’activités juives en vue de leur promotion ait pu amener de nombreux auteurs (à commencer par Cicéron) à imaginer qu’il puisse exister un centre unique de commandement qui coordonne leurs offensives. » « Sans un tel centre mondial, sans conspiration, les Juifs se comprennent entre eux, et ils sont capables de coordonner leurs actions. » Les Juifs sont certes parfaitement capables de coordonner leurs actions, mais je doute que des êtres humains, qu’ils soient juifs ou anglais, russes ou chinois, soient capables de former des plans à l’échelle mondiale valables durant plusieurs siècles et sur plusieurs continents. Personne n’a jamais pu prouver qu’un tel complot existât. Généralement, les « antisémites » (les gens qui mettent en doute, ou dénient, la bienveillance intrinsèque des Juifs vis-à-vis de la société des Gentils) plaident en faveur de l’authenticité des Protocoles, comme le fit Henry Ford. Ce roi de l’automobile a en effet déclaré : « le seul jugement que je porterai, sur les Protocoles, c’est qu’ils s’appliquent parfaitement à ce qui est en train de se passer. » En effet, « ils collent point pour point à la réalité », s’exclama quant à lui, Victor Marsden, traducteur des Protocoles du russe vers l’anglais…

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Toutefois, cela ne prouve en rien qu’un quelconque complot juif existe bien. Nous pouvons parvenir aux mêmes résultats en écartant radicalement l’interprétation par le complot, en appliquant le concept d’intérêt propre à la communauté juive existante, telle qu’elle a été remarquablement décrite par Shahak-Mezvinsky. Nous allons démontrer que le concept de la Main Cachée ou des Sages de Sion est superflu et inutile.

La communauté juive traditionnelle avait une structure de « pyramide renversée », d’après l’expression même des théoriciens sionistes : elle comportait beaucoup de gens aisés, cultivés et dirigeants, et très peu d’ouvriers. Cela ne surprendra pas, si l’on sait que les sionistes considèrent, artificiellement, que les Juifs sont divorcés de la société dans laquelle ils vivent. La « pyramide inversée » des Juifs ne pouvait pas exister sans une pyramide, bien à l’endroit sur sa base, quant à elle, des Gentils des classes inférieures. Les Juifs sont en compétition avec les élites indigènes des sociétés des Gentils, pour l’acquisition du droit à exploiter les travailleurs et les paysans Gentils. Le modus operandi des deux compétiteurs diffère. Tandis que les élites indigènes partageaient certaines valeurs avec leurs classes inférieures et garantissaient généralement une certaine mobilité permettant l’ascension sociale, la communauté juive avait sa propre structure et ses propres valeurs.

Economiquement, elle était en faveur de l’exploitation capitaliste ou pré-capitaliste des indigènes, tandis qu’idéologiquement la communauté déclarait sa loyauté à ses propres dirigeants, le rejet d’une commune humanité avec les indigènes, un ethnocentrisme extrême, un sentiment de supériorité raciale et religieuse sur les indigènes. Il s’agissait d’une communauté marginale, ne contractant aucun lien, ni de mariage, ni d’amitié, avec les autochtones. En tant que communauté marginale, les Juifs étaient émancipés des considérations (morales), se perdant dans la nuit des temps, qui pouvaient être celles des autochtones.

Ainsi, par exemple, la communauté juive d’Ukraine, au dix-septième siècle, représentait une cohorte de collecteurs d’impôts sur les fermes et de financiers. Ils extorquaient à chaque autochtone SIX fois plus de taxes et d’intérêts que ne le faisait leur propriétaire gentil, a écrit un historien juif ukrainien éminent, Saul Borovoy, dans un ouvrage paru récemment à Jérusalem. Les communautés juives, au Maghreb, soutenaient le pouvoir colonial contre leurs voisins, etc. Leurs traditions interdisaient toutes relations normales avec les autochtones.

Supposons maintenant qu’une communauté ainsi faite œuvre dans ses seuls intérêts égoïstes. Oublions un instant le complot, oublions les Anciens de Sion, sages ou non. Supposons (ce qui est tout à fait concevable) que le seul but de la communauté est de promouvoir son propre bien-être. Pour un groupe marginal, cela signifie élargir autant que faire se peut le fossé qui en sépare les membres de la population autochtone, tout en minimisant les effets potentiellement dévastateurs d’un retour de manivelle.

Le groupe va, naturellement, dans son intérêt propre, soutenir tout mouvement dirigé contre les élites indigènes, qu’il ait été à l’initiative du roi (comme le firent les Juifs, avant la Révolution française), ou par les classes défavorisées en révolte. Ce soutien ne découlera aucunement de l’amour des Juifs pour la démocratie ou de leur nature révoltée, mais bien de leur désir d’améliorer leur propre situation. Une situation idéale serait créée par le massacre ou l’expulsion des élites autochtones, car les membres de la communauté pourraient s’emparer de leurs situations et de leur pouvoir. C’est effectivement ce qui s’est passé dans la Russie soviétique et dans la Hongrie soviétique à la suite de la Première guerre mondiale. Le massacre et l’exil des élites nationales libérèrent les positions de pouvoir et d’influence, les rendant accessibles aux Juifs, en compétition pour ces positions sociales.

L’intérêt explique l’engagement des Juifs dans la redoutable Tchéka, service soviétique de sécurité. Jusqu’en 1937, les Juifs occupèrent les fonctions dirigeantes dans cet ancêtre du KGB, tandis que des millions de Russes perdaient la vie ou leur liberté (du fait de leurs agissements). Objectivement, ces tortionnaires « libéraient » des places – et des appartements - pour leurs coreligionnaires Juifs. Après le massacre et l’exil des élites russes, les Juifs étaient prêts pour l’égalité, car le fils d’un rabbin pouvait aisément entrer en compétition avec un fils d’ouvrier ou de paysan russe, alors qu’il n’aurait sans doute pas été capable de le faire avec un fils (éduqué) de l’aristocratie russe.

De la même manière, les Juifs garantirent une égalité limitée aux Palestiniens jusqu’en 1966, après avoir confisqué jusqu’à 90 % des terres des indigènes et avoir expulsé plus de 90 % d’entre eux. Aujourd’hui, les colons promettent d’accorder l’égalité au reste des Palestiniens, après qu’ils en auront expulsé la majorité encore plus loin. Etant donné le soutien énorme dont jouit Israël, il n’y a aucune raison de supposer que la manière d’opérer des Juifs en Israël soit intrinsèquement différente des intentions des Juifs ailleurs dans le monde.

Soljénitsine écrit : « Les officiers exécutés (durant la Révolution) étaient Russes, comme étaient

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Russes les nobles, les prêtres, les moines, les députés - assassinés. Dans les années 1920, les ingénieurs et les savants d’avant la Révolution furent exilés ou tués. Ils étaient Russes : des Juifs prirent leur place. Dans le meilleur Institut Psychiatrique de Moscou, les membres dirigeants furent exilés ou arrêtés – leurs places furent prises par des Juifs. Des médecins juifs influents bloquèrent l’avancement de la carrière de chercheurs russes en sciences médicales. Les meilleurs éléments des élites intellectuelles et artistiques du peuple russe furent assassinés, tandis que les Juifs croissaient et embellissaient, dans ces années terribles (pour les Russes…) ».

La nouvelle élite juive ne s’identifia pas totalement à la Russie ; elle poursuivit une politique propre. Cela eut un effet décisif en 1991, lorsque plus de 50 % des Juifs (à opposer à peine 13 % des Russes) soutinrent le coup d’Etat pro-occidental du Président Boris Eltsine. En 1995, 81 % des Juifs votèrent pour des partis pro-occidentaux, et seulement 3 % pour les Communistes (à opposer à 46 % des Russes), d’après l’ouvrage d’une sociologue juive, le Dr. Ryvkina, Jews in Post-Soviet Russia (1996).

Dans une Amérique en expansion constante, les Juifs n’eurent pas besoin de tuer ou de supplanter les élites autochtones ; ils en devinrent une composante importante, contrôlant le discours et conquérant une puissance financière considérable. Ils ne s’identifient toujours pas avec l’Amérique goy : chaque année, ils forcent le Congrès et l’Administration à envoyer cinq milliards de dollars à leur rejeton américain, et ils s’efforcent de pousser l’Amérique, aujourd’hui, à faire leur guerre à l’Irak, à leur place. Ils se retiennent (pour eux, c’est difficile, mais ils le faut) d’exercer une quelconque discrimination à l’égard des autres Américains, car s’ils le faisaient, ils risqueraient de ne pas pouvoir conquérir les 60 % des médias qui ne sont pas encore entre leurs mains.

Les Juifs de France ne s’identifient pas non plus à la France. « Leur identification à l’Etat d’Israël est extrême ; elle efface leurs liens avec le pays dans lequel ils vivent », écrit Daniel Ben Simon dans le quotidien israélien Ha’Aretz. « Cette double loyauté m’a été expliquée sans détour par un médecin juif de Nice : « Si je dois choisir (un jour) entre Israël et la France, cela ne fait pas question : je me sens plus proche d’Israël », m’a dit ce médecin, sans la moindre hésitation. « Né en France, il a été formé en France, il a étudié la médecine en France ; ses patients sont Français, il parle français avec sa femme et ses enfants. Mais dans les profondeurs de son cœur, il ressent une plus grande affinité avec l’Etat juif. » »

En Palestine, les Juifs n’ont aucune compassion pour les indigènes. Ils roulent exclusivement sur des routes réservées, ils font leurs études dans des écoles ségréguées, tandis qu’un Juif consomme dix fois plus d’eau qu’un goy, et bénéficie de revenus sept fois supérieurs. Ainsi, la ségrégation juive demeure un fait vécu pour la plus grande partie des communautés juives.

Pour leur propre bien-être, les Juifs doivent dissimuler leur position privilégiée tant en matière de fortune que de pouvoir, par les moyens suivants : ne jamais cesser de parler de l’Holocauste afin de lutter contre l’envie des autres ; dans une société monoethnique, les Juifs sont le seul corps étranger à se distinguer et à attirer l’attention, tandis que dans une société multiculturelle, c’est à peine si on les remarque. C’est pourquoi les Juifs encouragent l’immigration provenant de pays non-Européens - la présence des immigrés estompant la marque de l’exclusivisme juif ; le Politiquement Correct est un moyen supplémentaire d’interdire tout débat au sujet de l’influence des Juifs ; la lutte contre le christianisme et l’Eglise est dans l’intérêt bien compris d’une communauté non-chrétienne : si l’Eglise était puissante, les Chrétiens préfèreraient leur propre élite, l’élite chrétienne ; la mondialisation est un développement historique naturel pour un peuple réparti dans le monde entier (ce qui est le cas des Juifs), pour peu qu’ils n’accordent une importance qu’extrêmement limitée au mode de vie du pays où ils vivent (ce qui est aussi le cas des Juifs) ; l’appauvrissement des indigènes n’est que le revers de la médaille de l’enrichissement des communautés juives.

En résumé, une grande partie (pas la totalité, toutefois) des projets prêtés aux Juifs par les Protocoles sont en effet les idées utiles ou nécessaires pour le bien-être communautaire des Juifs, sans qu’il soit besoin d’une quelconque haine extrême à l’encontre des Gentils ni de la supervision d’on ne sait quels Sages de Sion. Il ne faut pas aller chercher plus loin le succès jamais démenti des Protocoles. Paradoxalement, c’est l’apartheid israélien qui met ces faits en lumière. Sans lui, sans cet apartheid israélien trop voyant, ces faits resteraient invisibles pour les communautés humaines qui abritent des Juifs en leur sein.

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Une histoire des ROTHSCHILD

L'histoire des Rothschild est intimement mêlée à celle de la banque en Europe. Depuis Mayer Amschel et ses cinq fils qui partirent fonder, à la fin du dix-huitième siècle, un réseau de banques à Paris, Londres, Vienne, Naples et Francfort, le Groupe Rothschild s'est développé sur les cinq continents. Il compte aujourd'hui des implantations dans une vingtaine de pays et gère quelques 215 milliards de francs pour compte de tiers, sur toutes les classes d'actifs.

A Paris, Rothschild & Cie Gestion offre une gamme complète d'OPCVM, qui repose sur ses compétences propres et sur celles des autres centres de gestion du Groupe dans le monde. Rothschild & Cie Gestion a développé plus particulièrement une expertise dans la sélection d'actions européennes (dont les actions françaises), et met parallèlement l'accent sur un contrôle permanent des risques, qui s'effectue notamment par une utilisation maîtrisée des produits dérivés. Au 31 mars 1999, Rothschild & Cie Gestion gère environ 23 milliards de francs pour le compte de clients institutionnels et privés, français et étrangers. L'Institut de Biologie physico-chimique (IBPC). L’Institut Pasteur était une réalisation du baron Edmond de Rothschild comme la Caisse nationale des sciences, l'ancêtre du CNRS. Beaucoup d'énigmes entourent le centre secret du négoce bancaire international: la Maison Rothschild.

En 1750, Mayer Amschel Bauer acheta la banque de son père à Francfort et troqua son nom pour celui de Rothschild – « l'enseigne rouge » qui était suspendue à sa porte.

Mayer se maria. II eut cinq garçons et cinq filles. Les prénoms de ses fils étaient Amschel, Salomon, Nathan, Kalmann (Karl) et Jacob (James). Son ascension s'accéléra lorsqu'il obtint les faveurs du prince Guillaume IX de Hesse-Hanau. Il prit part, en sa présence, à des rencontres de francs-maçons en Allemagne. Ce prince Guillaume, ami de la dynastie de Hanovre, avait des revenus considérables en louant ses mercenaires de Hesse

au roi anglais (de Hanovre). Ce furent les mêmes troupes qui combattirent, plus tard, contre l'armée de Washington dans la Valley Forge. Rothschild devint le banquier personnel de Guillaume.

Lorsque le prince Guillaume dut s'enfuir au Danemark à cause des troubles politiques, il déposa à la banque Rothschild le salaire des mercenaires, soit 600.000 £. Nathan Rothschild (le fils aîné de Mayer Amschel) emporta avec lui cet argent à Londres grâce auquel il put ouvrir aussi une banque. L'or qui servit de garantie était issu de la East India Company. Nathan obtint une plus-value de 400 % en prêtant de l'argent au duc de Wellington qui finançait ainsi ses opérations militaires et en vendant aussi, plus tard, de façon illégale, l'or qui devait servir de garantie.

Ces transactions furent à l'origine de la fortune gigantesque de la famille Rothschild. C'est alors que débuta le commerce bancaire international : chaque fils ouvrit une banque dans un pays différent, Amschel à Berlin, Salomon à Vienne, Jacob à Paris et Kalmann à Naples. Salomon était franc-maçon.

Mayer Amschel Rothschild écrivit son testament dans lequel il indiquait comment la fortune de famille devait être gérée à l'avenir. La fortune serait administrée par les hommes et ce serait l'aîné qui aurait le pouvoir décisif et trancherait en cas de désaccord. Toutes les tenues de compte devaient rester absolument secrètes, particulièrement pour le gouvernement. Les Rothschild correspondaient par langage codé et signes cabalistiques.

En 1773, Mayer Amschel Rothschild aurait rencontré en secret dans sa maison, rue Juive à Francfort, douze bailleurs de fonds juifs, aisés et influents (les Sages de Sion ?) pour mettre à l'étude un projet de contrôle de la fortune mondiale.

Ces bailleurs de fonds auraient souligné, entre autres, le fait que la fondation de la Banque d'Angleterre avait permis d'exercer une influence considérable sur la fortune anglaise. Ils déclarèrent aussi qu'il serait nécessaire que cette banque exerce un contrôle absolu afin qu'ils puissent créer les bases qui permettraient de contrôler la fortune mondiale. Ils en retinrent les grandes lignes par écrit.

Ce plan aurait finalement été connu sous le nom de Protocoles des Sages de Sion. L'origine des Protocoles remonte, en fait, à des siècles en arrière, ils auraient été remaniés par Rothschild avant d'acquérir leur vraie signification. Ces Protocoles furent gardés secrets jusqu'en 1901, date à laquelle ils tombèrent dans les mains du professeur russe S. Nilus. Victor Marsden les traduisit en anglais en 1921. Les Protocoles parurent en France en 1926.

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Histoire des sémites

La plupart des gens qui emploient à tout va le mot antisémitisme n'ont jamais tenu de livre d'Histoire dans leurs mains et n'ont pas vraiment étudié l'origine et la provenance du judaïsme et de son passé. Nous ne nous trompons pas en affirmant que moins de deux pour cent de ces personnes ont lu le Talmud et ont connaissance de la foi de ces Talmudistes. II est apparemment important de parler de ce sujet brûlant pour mettre certaines choses au clair. Si vous voulez comprendre pourquoi les Russes, les Anglais et plus tard les Allemands ont voulu chasser les juifs de leurs pays, vous devez en connaître la raison.

Quelqu'un dans les livres d'Histoire nous a-t-il expliqué pourquoi on a persécuté les juifs ? Pourquoi les a-t-on chassés de tous les pays et pas un autre peuple ? Pourquoi n'y- a-t-il pratiquement que des juifs qui ont participé à la révolution bolchevique ? Pourquoi les médias sont-ils entre des mains juives, les banques aussi ? Pourquoi en 1995 aucun juif ne peut entrer en Malaisie ? On ne peut nier l'implication des juifs Khazars (explication suit) dans le thème conspiration mondiale. Cela n'est pas du fascisme, encore moins de l'antisémitisme, preuve à l'appui.

Depuis 40 ans le terme antisémitisme nous fait froid dans le dos dès qu'on prononce le mot juif. On a fait croire à l'opinion publique occidentale, contrôlée par les médias, dominés par des juifs Khazars, que le terme d'antisémitisme s'appliquait exclusivement aux juifs. En réalité un juif d'aujourd'hui est aussi sémite qu'un Américain est Grec.

Dans cet exposé, nous ne parlons jamais d'un quelconque sémite, ni d'un arabe, d'un araméen, d'un akkadien ou d'un hébreu. Nous parlons des Rothschild, de Jacob Schiff, des Wartburgs, des Windsor, de Karl Marx, de Staline, de Lénine, etc. Aucun n'est sémite. Tous sont de purs Ashkénazes, des KHAZARS. Nous allons essayer d'y voir plus clair. Commençons par mettre de l'ordre dans les termes que nous utilisons tous les jours.

Qui sont les Sémites ?

D'après l’Oxford Universal Dictionary, le mot « sémite » a été employé pour la première fois en 1875. Il décrit une personne qui appartient à la race englobant presque tous les peuples des descendants de Sem, le fils de Noah, d'après la Genèse, chapitre 10, de l'Ancien Testament, et dont la langue maternelle est une langue sémitique - d'où les

Akkadiens, Phéniciens, Hébreux, Araméens, Arabes, Assyriens...

Dans le dictionnaire Langer de l'Histoire du Monde, on dit que le terme de sémite ne s'applique pas à une race, mais à un groupe de peuples de langue sémitique Le profane pourrait donc penser : Eh bien, les Hébreux sont donc des Sémites. C'est vrai. Les Hébreux sont des Sémites, mais on peut se demander quel est le lien entre les juifs et les Hébreux, car les juifs d'aujourd'hui n'ont presque rien en commun avec les Hébreux.

Qui sont les Hébreux ? Les Hébreux ne viennent pas, comme on le dit souvent, de Chaldée. Ils vinrent en Chaldée comme étrangers, et ont été traités de la sorte, et chassés. Le pays d'origine des Hébreux est décrit dans le premier livre de Moïse comme étant la région entre Messa et Saphar, la montagne de l'est d'Ebal, c'est-à-dire la région de la pointe, le point le plus au sud de la péninsule arabe. Dans l'Ancien Testament, on peut lire, comme nous venons de le dire, que Sem était le fils de Noé, ce qui est une erreur.

Cela vient du fait que Néhémie et Esdras ont pris les poèmes et les légendes du vieux Babilus, les ont recopiés et les ont adaptés selon leurs intérêts en les falsifiant. (Ils ont fait pareil avec l'histoire du roi Sargon, qu'ils ont pris comme modèle pour l'histoire de Moïse, dont la véritable histoire est différente. Moïse a vécu plus de 1000 ans après Sargon.)

Les Hébreux viennent donc en vérité de ce point géographique, dont parle le premier livre de Moïse 10-30, c'est-à-dire de l'endroit le plus étroit de la mer Rouge, tout au sud, au pied du mont Ebal. Une nouvelle tribu s'était formée à partir de peuples différents. Le chef de cette nouvelle tribu s'appelait Abil Habr, chassé de la tribu des Schabées. La tribu prit le nom de Habrites, qui devinrent plus tard les Hébreux. D'autres hommes chassés de leur tribu vinrent se joindre à cette nouvelle tribu, ainsi que des esclaves évadés. Peu à peu se forma un nouveau peuple. Ali Habr fit construire une forteresse, et partit à la conquête de l'île de Bara (Perim), qui appartenait au royaume d'Égypte. Là, il fit alliance avec les tribus éthiopiennes, les Amchars et les Kabyles. Ensemble ils conquirent le territoire des Maures jusqu'au lac Ugan Ugan (l'Ouganda actuel). Il fonda un royaume et c'est à cet endroit que ce peuple devint le peuple hébreu. Le centre de ce pays porte le nom de Habr, d'après Ali Habr. Comme Ali Habr avait institué la polygamie, un peuple complètement nouveau émergea, constitué de mélanges de plusieurs types humains. Dans la force de l'âge, Ali Habr contracta une maladie sexuelle. À cette époque vivait un sorcier dans la

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tribu des Genites au pays de Sina (Sinaï). Il était connu pour faire des miracles à travers des sacrifices humains qu'il destinait à un dieu sauvage. Ali le fit venir à lui. Le sorcier introduisit le rite de la circoncision et le dieu, Jaho/Yahvé/El Schaddaï, chez les Hébreux. C'est ce Yahvé (notre extraterrestre) qui apparut à Abraham, un descendant direct d'Ali, avec ces mots Ani ha El Schaddaï = Je suis El Schaddaï.

Il exigea de nombreux sacrifices humains, beaucoup de guerres et fit un pacte avec les Hébreux (pacte de sang hébreu). Ali Habr développa ses conquêtes et prépara une guerre contre le pays de Habach, dont le roi était de la famille du pharaon. Le roi appela les Égyptiens à l'aide. Le pharaon Sesostris Ier envoya une flotte et une armée, les Hébreux furent battus. Les soldats du pharaon prirent la forteresse de Har Habr, triomphant de leur ennemi.

Tous les crimes des Hébreux se trouvent dans les livres de Moïse à Esther de l'Écriture sainte, dont personne ne sait pourquoi elle s'appelle sainte alors qu'elle devrait s'appeler « histoire criminelle des Hébreux ». On peut y dénombrer soixante-dix massacres et génocides, sans compter les crimes, pillages, viols, incestes et autres atrocités. Le pire est qu'aucun de ces crimes n'est jamais puni. Au contraire, c'est Yahvé qui ordonne ces méfaits, et ils correspondent bien aux principes du Talmud. Le peuple juif s'identifie malgré tout, à part quelques exceptions, sans honte, à cette loi et à son histoire sanguinaire. Il faut ajouter qu'aujourd'hui 95 % des juifs ne sont pas descendants d'Hébreux ou de Sémites, mais sont un mélange de Huns et de Turcs. Ils ne viennent pas du Jourdain, mais de la Volga, ni pas de Canaan, mais du Caucase, et n'ont aucun lien génétique avec Abraham, Isaac et Jacob, mais sont frères des Huns, des Uigoures et des Magyars.

Le peuple juif se compose de deux groupes : les Sefardim et les Ashkenazim. Les Sefardim sont d'origine hébraïque et ont vécu depuis l'Antiquité en Espagne d'où ils ont été chassés au 15ème siècle. Dans l'Encyclopedia Judaica on trouve ces faits : « En 1960 il y a 500. 000 juifs d'origine hébraïque dans le monde. » Les Ashkenazim ou juifs Khazars sont 11 millions.

Les Khazars

Au VIIIe siècle, un mouvement judaïsant d'envergure surgit chez les Khazars - peuple turc ou finnois fixé sur la basse Volga, entre la mer Noire et la mer Caspienne. En 641, le roi Bulan et la haute noblesse se convertissent au judaïsme - probablement sous l'influence de Juifs venus de Byzance - suivis par une partie notable de la

population. Le royaume juif des Khazars est une puissance avec laquelle doit compter l'Empire byzantin; affaibli par la défaite que lui infligea le prince russe Yaroslav en 1083, il disparaît avec l'invasion tatare de 1237. Durant ces quelque six siècles d'existence, le royaume se couvre de synagogues et accueille des lettrés et voyageurs juifs; un de ses rois, Joseph, entretient une correspondance avec Hasdaï ibn Shaprut, ministre juif du calife de Cordoue, 'Abd al-Rahman III. Des sources arabes et chinoises ainsi que des documents de la Géniza découverts au Caire éclairent l'organisation du royaume. Les Juifs ne constituant qu'une minorité, une juridiction séparée s'appliquait aux diverses confessions. La monarchie khazare parvint à imposer sa suzeraineté aux tribus voisines et fixa sa capitale à Itil. Le monde juif médiéval n'ignorait pas l'existence de cet État et le philosophe espagnol Juda Halévy prit pour thème de son traité fidéiste, le Sefer ha-Kuzari, la conversion du roi des Khazars. Mais les distances ne permirent pas le développement de relations suivies entre communautés et État juif de la Diaspora durant le haut Moyen Âge. Dans l'histoire juive, la conversion des Khazars demeure un phénomène marginal.

Voici cette histoire en quelques mots : Les Khazars sont un peuple d'origine turque, dont la vie et l'histoire sont très proches du développement de l'histoire juive en Russie. Venant de Turquie, ils étaient des nomades des steppes, qui vivaient de rapines et de pillages.

Au milieu du 6ème siècle ils s'établirent au sud de la Russie, bien avant la monarchie des Varègues. Le royaume Khazar était à son apogée et menait constamment la guerre. Il n'y eut pas de moments pendant lesquels ils ne faisaient pas la guerre. Ils dominaient de grands territoires de la mer Noire à la mer Caspienne, et du Caucase à la Volga.

Au 8ème siècle le Chagan, le roi des Khazars, se convertit au judaïsme, ainsi que sa cour et une grande partie du peuple. La raison principale de leur acte était due à leur position géographique précaire entre l'empire romain d'Orient et les partisans victorieux de Mahomet. Les deux exigeaient des Khazars qu'ils se convertissent, les uns au Christianisme, les autres à l'Islam. Les Khazars choisirent le judaïsme, refusant les deux autres.

Au cours des deux siècles qui suivirent, la plupart des Khazars se convertirent, et à la fin du 9ème siècle tous les Khazars étaient de religion juive. Ce fut Obadiah, un successeur de Bulan sur le trône, qui renforça le royaume et affermit la religion juive. II invita des savants à s'établir dans son royaume, fonda des synagogues et des écoles. Le peuple fut introduit à la Bible et au Talmud. Les

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Khazars utilisaient l'écriture hébraïque. Mais leur langue restait la même. Obadiah laissa le trône à son fils Ezekiah, celui-ci le laissa à son fils Manasseh, puis vinrent Hannukah, Isaac, Moïse, Nisi, Aaron II, joseph, tous descendants directs d'Obadiah. Les Varègues de Russie, peuple d'origine scandinave, s'étaient établis à Kiev, jusqu'à la dernière bataille contre les Khazars.

Les Russes gagnèrent cette ultime bataille et 4 ans plus tard ils envahirent le royaume des Khazars, à l'est de l'Azov. Beaucoup de membres de la famille royale se réfugièrent en Espagne, d'autres en Hongrie, mais la majorité resta dans leur pays. Le meilleur historien en matière de juifs autoproclamés d'Europe de l'Est est le professeur H. Graetz, auteur du livre History of the jews. Il explique que les Khazars exerçaient une sorte de religion fanatique, un mélange de sensualité et d'inceste.

Après Obadiah il y eut un grand nombre de rois Khazars, et d'après leur droit, ils devaient être juif. Pendant longtemps les souverains d'autres nations n'eurent pas connaissance de la conversion du royaume Khazar, et quand ils l'apprirent, ils crurent que le royaume abritait les descendants des 10 tribus.

Ces informations ne sont pas secrètes, elles proviennent du Jewish Encyclopedia. Cela prouve, mis à part 5 % de la population juive actuelle, qu'il n'y a pas de liens directs avec les Hébreux. Donc ce ne sont pas des Sémites !

Les villes : Leur première capitale fut Balandjar; vers 720, ils transférèrent leur capitale à Samandar, ville côtière au nord du Caucase, réputée pour ses beaux jardins et ses vignobles. En 750, la capitale fut transférée à Atil, sur les bords de la Volga. En fait ce nom Atil désignait la Volga au moyen âge. Elle resta leur capitale pendant 2 siècles. Au début du 10° siècle, la population était composée surtout de musulmans et de juifs; il y avait dans la capitale de nombreuses mosquées, le palais du roi était situé sur une île proche, entouré d'un mur de briques; les khazars restaient dans leur capitale en hiver, mais vivaient dans les steppes au printemps et en été pour cultiver leurs récoltes. Pendant des années, les archéologues ont essayé de localiser avec précision la capitale Atil; certains croient que le mur qui l'entourait a été repéré sous les eaux tandis que d'autres associent Atil avec une colline dans la région du delta de la volga appelée Samosdelka.

La grande ville de Kiev, fut fondée par les khazars; Kiev est un nom turc (KUI=rive et EV=emplacement). Une communauté de juifs khazars vivait à Kiev; autres villes khazars qui

comprenaient d'importantes communautés juives sont : Cherson, Kerch, Olbia, Sarkel... Les gouverneurs locaux de ces villes et districts étaient généralement des juifs; une forteresse très importante fut bâtie en 834 à Sarkel le long du Don; C'est un grec, Petronas Kamateros, qui servit d'ingénieur-architecte.

Déclin et chute : Au 10 ième siècle, les Slaves de l'Est furent réunis sous autorité scandinave; une nouvelle nation fut formée par le Prince Olég; tout comme les khazars avaient laissé leurs empreintes sur d'autres peuples, ainsi en fut-il avec les Slaves.

Les khazars subirent une terrible défaite militaire en 965 quand le prince Svyatoslav conquit la forteresse de Sarkel. En dépit de la perte de leur nation, les khazars ne disparurent pas, certains émigrèrent en Hongrie, en Roumanie en Pologne, se mêlant aux autres communautés juives. Les achkenazes sont ils des descendants des khazars ? D'une certaine façon, oui; une importante communauté khazar est restée à Kiev et des traditions familiales orales indiquent la persistance de cette communauté en Hongrie, en Transylvanie, en Lituanie et en Ukraine centrale. Il semble qu'après la chute de leur empire, les khazars adoptèrent l'écriture cyrillique à la place de l'hébreu et se mirent à parler le slave ou « cananeen »; ces juifs parlant le slave auraient vécu dans la région de Kiev au cours des 11° à 13° siècles. Mais des juifs parlant yiddish immigrants de l'ouest (Allemagne, Boheme, et Europe centrale) se mirent bientôt à s'installer en masse en Europe orientale et ces nouveaux immigrants finirent par dépasser en nombre les khazars. Aussi, les juifs d'Europe orientale ont surtout des ancêtres originaires d'Europe centrale plutôt que du royaume khazar. Les juifs d'origine Khazar les plus connus aujourd'hui sont les Rothschild. Leur nom vient de l'enseigne (Schild en allemand) rouge (Rot), le blason des Khazars, qui se trouvait sur le magasin de Mayer Amschel Bauer, dans la rue des Juifs à Francfort. Maintenant il est possible de répondre à une question importante : Pourquoi est ce que ce sont les juifs qui ont planifié la révolution bolchevique, qui l'ont faite et financée ? Que voulaient les juifs en Russie ? Il est compréhensible que les Khazars, chassés par la monarchie russe, aient voulu reconquérir leur Russie. Voici la liste des noms juifs/Khazars des leaders de la révolution bolchevique : Chernoff / Von Gutmann ; Trotski / Bronstein ; Martoff / Zederbaum ; Kamhoff / Katz ; Meshkoff / Goldenberg ; Zagorsky / Krochmal ; Suchanov / Gimmer ; Dan / Gurvitch; Parvus / Helphand ; Kradek / Sabelson ; Zinovjeff / Apfelbaum ; Stekloff / Nachamkes ; Latin / Lurye ; Ryazanoff / Goldenbach ; Bogdanoff / Josse ; Goryeff /

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Goldmann ; Zwewdin / Wanstein ;Lieber / Goldmann ; Ganezky / Fuerstenberg ; Roshal / Solomon. De plus, les présidents de l'Union Soviétique, Lénine, Staline, Khroutchev, Gorbachev, Eltsine, et même le leader d'extrême droite Jirinovsky, sont des juifs Khazars. C'est bien la preuve que la notion d'antisémitisme n'a rien à voir avec ces juifs-là, elle est donc complètement déplacée. Le monde arabe par contre, est d'origine sémite. Le bon terme serait judéophobe.

Ce sont donc ceux qui disent que les juifs d'aujourd'hui n'ont pas de rapport avec les Hébreux qui ont raison. Et ils n'ont pas le droit à un État d'Israël en Palestine ! En clair, les habitants actuels d'Israël n'ont pas de raison et pas le droit de vivre dans un état israélien, car ils ne sont pas d'origine hébraïque ou israélite. Les juifs modernes pourraient revendiquer, tout au plus, une partie de la Russie. Un expert en la matière, Alfred Lilienthal, montre dans son livre The Zionist Connection, à l'aide de documents, que la naissance de l'État d'Israël en 1948 a été l'aboutissement d'intrigues politiques massives entre des juifs Khazars et leurs compagnons, en Angleterre et aux USA. Ce n'est un secret pour personne que le droit de l'État sioniste sur une terre s'appuie sur une loi internationale (une résolution de l'ONU de 1947 sur la répartition de la Palestine, et non pas sur l'origine hypothétique du peuple juif ou sur le pacte mythique d'Abraham avec Yahvé ! Cette résolution a été obtenue de force par les Khazars. Toutes les décisions viennent de New York. La plupart d’entre nous savent qu'il y a plus de juifs à New York qu'à Jérusalem, que New York appartient à des juifs Khazars (pas seulement les banques ou la Réserve Fédérale, mais aussi des immeubles, des terrains, des hypermarchés, etc.). Le Rabbin Stephen Wise nous confirme dans son autobiographie que cette déclaration de Lilienthal est un fait historique.

Jusqu'à aujourd'hui les Arabes ont été bafoués et trompés autant qu'il se peut.Vu sous cet angle, les juifs modernes, les Khazars, sont les plus grands antisémites, car ils torturent les peuples arabes, qui sont les véritables Sémites, en menant des guerres, à travers les banques juives internationales et les magnats du pétrole.

La politique sioniste est-elle le fruit du travail des Khazars et non des Hébreux. Celui qui combat les sionistes n'est pas antisémite. Il est au plus antisioniste.

Même le terme Sion a été faussé par les Khazars. Les juifs s'attribuent la montagne Sion comme la montagne où habite le peuple dominateur, ce qui est

faux. Dans la Nouvelle Bible de Jérusalem, Psaume 48, il est dit : « Il est grand le Seigneur, il est comblé de louanges, dans la ville de notre Dieu, sa montagne sainte. Belle et altière, elle réjouit toute la terre. L'Extrême-Nord, c'est la montagne de Sion, la cité du grand roi ». En hébreu on lit Sion, et on décrit la montagne Sin (sumérien), qui parle de la montagne du Nord - d'après les Templiers (Societas Templi Marcioni), la montagne de minuit, l'Allemagne actuelle. Et le Psaume 48 le dit bien : La montagne de Sion se trouve loin dans le Nord!

La plupart des gens en Europe répondrait à la question sur la signification du judaïsme, sans sourciller, que le judaïsme est la religion des juifs, donc leur système de valeurs, leur foi. Ils diraient que c'est la religion de l'Ancien Testament et qu'ils s'appuient sur les enseignements de Moïse. La plupart répondraient dans ce sens, ce qui sonne bien. Malheureusement ce n'est pas la vérité !

Des banques

" Donnez moi le contrôle de la monnaie d'une nation, et je me moque de qui fait les lois ! " Amschel Mayer Rothschild (1743-1812)

Les Khazars les plus puissants et les plus célèbres sont les Rothschild. Voici leur histoire : Moïse Amschel Bauer, un joaillier et cambiste nomade, d'origine Khazar, s'établit dans la ville où son fils Mayer Amschel Bauer vit le jour en 1743, à Francfort, en Allemagne. Il accroche une enseigne rouge au-dessus de son magasin rue des juifs, le signe des Khazars. C'est Mayer Amschel qui changea son nom plus tard et prit le nom « d'enseigne rouge ». Après la mort de Moïse Bauer, Amschel Bauer commence un apprentissage dans la banque Oppenheimer à Hanovre et devient rapidement un junior partner. La pierre angulaire de la richesse de Rothschild est le fait qu'il connaît le général Von Estorff qui, à cette époque, s'occupait de la messagerie de la banque. C'est par lui qu'il devient conseiller proche du prince Guillaume de Hanau.

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En 1770 il épouse Gutele Schnaper, qui a 17 ans, et fonde une famille de 5 garçons et 5 filles.

Rothschild, agent du marchand de chair humaine Guillaume de Hanau, qui loue ses troupes à tous les gouvernements, élabore les plans pour fonder les Illuminati de Bavière, et désigne le jésuite Adam Weishaupt pour s'occuper de leur développement. À l'aide d'une somme de 3 millions $, qu'il soutire au prince Guillaume, il décide de développer ses affaires sur une plus grande échelle. Il devient le premier banquier international ! Mayer Amschel lègue cet argent à son fils Nathan, qui gère les affaires de la famille à Londres et qui s'enrichit en prêtant de l'argent au duc de Wellington, quadruplant sa richesse. Fort de cette richesse, les Rothschild ouvrent des succursales à Berlin, Vienne, Paris et Naples, où ils mettent leurs fils aux commandes. Londres a été et reste toujours le siège principal des Rothschild.

Dans le testament de Mayer Amschel il est précisé que toutes les positions clé doivent être occupées par des membres de la famille, et que ceux-ci, pour conserver le patrimoine et la richesse, doivent se marier entre cousins et cousines du premier et deuxième degré. La règle a été assouplie plus tard, quand d'autres banques juives sont apparues, et que les Rothschild ont marié leurs enfants à ces familles d'élite, pour agrandir la fortune.

On sait que les Rothschild étaient de fervents Talmudistes, que le contenu du Talmud faisait partie des lectures quotidiennes. Des magiciens de la finance et des fins calculateurs, poussés par un instinct diabolique jusqu'au succès de leurs agissements secrets, c'est ainsi que le biographe Frederic Morton décrit Mayer Amschel et ses cinq fils. Après leur succès à Waterloo, ils se mirent à la conquête des ÉtatsUnis. Ils perdirent le premier round, quand le président Jackson décida de fermer la Bank of the United States, qu'ils avaient fondée, en mettant son veto. Mais ils ne lâchèrent pas prise. Ils excitèrent la haine des deux côtés pendant la guerre civile américaine de 1861-1865, financèrent les deux côtés à travers leur banques de Paris et Londres.

En 1914 leurs deux agents principaux, Kuhn Loeb & Co et J. P. Morgan & Co, étaient bien établis aux USA. Jacob Schiff prit le commandement et appuya, à l'aide de ses relations avec les représentants allemands des Rothschild, la banque M.M Wartburg de Hambourg et d'Amsterdam, l'édification de l'empire de Rockefeller, la Standard 011, les chemins de fer d'Edward Harriman, et les aciéries de Carnegie. En 1907 ils provoquèrent en Amérique la plus importante crise monétaire de cette époque, à travers les banques Kuhn Loeb, Morgan et

Wartburg, dont la conséquence fut la création de la banque centrale privée des Rothschild, la Federal Reserve Bank, avec leur agent et collaborateur de Kuhn Loeb & C°, Paul Wartburg à sa tête. Jacob Schiff était pour les Rothschild le financier et le coordinateur de la révolution bolchevique et le financier des Khazars (Trotski et ses hommes), afin de permettre (comme il y a 1000 ans) que les Khazars reviennent au pouvoir en Russie.

Nous savons par les plans de Mazzini et de Pike que tout allait comme prévu, et qu'on avait monté de toutes pièces un scénario de guerre froide pour endormir l'opinion publique. On peut affirmer, sans exagérer, que la Russie, l'Armée rouge, appartient aux détenteurs de l'emblème des Khazars, à ceux qui portent son nom, les Rothschild. Ce n'est que la pointe de l'iceberg des Rothschild.

Aujourd'hui la famille veut donner l'image d'une existence discrète et anonyme. Ce qui fait que la plupart des gens croient qu'à part la légende, il ne reste pas grand chose. Les Rothschild se laissent porter par cette légende.

Baron Edmond de ROTHSCHILD

( ramesh meot shekelim - bank Israel)

Ha Naassi - le Prince qui s’acheta une « terre sainte »

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Je te tiens par la barbichette…

Dialogue avec les Immortels

les plus puissants et les plus anonymes du monde

UNDERCOVER : Messieurs, de manière non officielle, vous êtes les chefs véritables des religions qui constituent les deux polarités du judéo-christianisme. Monseigneur Ahasverus, avec la persistance que l’on sait, vous avez étendu et préservé votre Judaïsme jusqu’aux confins du monde, et cela en dépit des risques de dissolution et contre les empires les plus puissants que vous avez finalement brisé. Cette stratégie vous a placé à la tête du plus important réseau international, à travers lequel durant des siècles, anonymement, vous avez tissé votre architecture politique et économique. Rappelons qu’en réponse au défi du Christ, dont l’opération discrète autant qu’énergique avait, entre autre, pour but de normaliser l’antique corps de la race sémite issue de l’Atlantide pour le fondre dans le courant d’évolution post-atlantéen, vous avez opté depuis deux millénaires pour le statut d’immortel incarné, ceci grâce à un processus occulte qui serait l’inversion de l’immortalisation spirituelle. Vous êtes devenu un mythe, le « juif errant », et depuis lors, vous menez vos actions dans la coulisse des affaires mondiales, sans que les marionnettes qui s’agitent à l’avant-scène se doutent que votre main tient les ficelles de leur ambition et de leur avidité. Les dupes ont de tous temps accusé le peuple juif de tous les maux alors que le Judaïsme qui assure la cohésion de ce groupe est votre médium docile. Cette hystérie qu’on nomme à tort antisémitisme est stimulée par l’un de vos plus fidèles alliés, sinon le plus puissant dans ce jeu : Inigo de Loyola, le prince des stratèges.

Vous, Maître Inigo, esprit combattant venu de Mars pour fonder la Compagnie des Jésuites – armée aristocratique dirigée par un général qu’on nomme le pape noir - vous avez pour objectif de refondre le christianisme dans le matérialisme par le truchement d’une religion mondiale. Grâce à votre maîtrise occulte sur les mondes invisibles, vous voulez créer dans le système solaire un empire technocratique où le paradis serait peuplé de robots angéliques. Bien entendu, Messieurs, la sincérité de vos objectifs est indiscutable, à l’image de votre détermination et des moyens terrifiants dont vous usez, selon la formule rendue célèbre par Maître Inigo : « la fin justifie les moyens ». Ceux qui vous connaissent conviendront que vous disposez de ressources gigantesques pour parvenir à votre but, lequel demeure inconcevable à l’humanité ordinaire, car il s’agit d’implanter votre empire théocratique dans le système solaire, contre la volonté de la fédération galactique et contre toute loi divine. Est-ce là, Messieurs une présentation qui résume correctement, quoique de manière réductrice, vos buts sur la terre et au ciel ? Il est très difficile de percer le sens de votre alliance, à moins d’en déduire que vous n’êtes peut-être finalement qu’une seule et même personne, ou que vous obéissez tous deux à un maître plus puissant ? C’est l’hypothèse la plus pausible. Quoi qu’il en soit, celui qui dévoilerait votre conspiration au grand jour passerait pour un fou car une armée de censeurs travaillent sans relâche à gommer votre responsabilité dans la décadence humaine et la destruction de la nature. Un ou deux philosophes plus intuitifs que les autres ont entrevu votre but, sans oser enfreindre le tabou intellectuel qui vous met à l’abri de toute intrusion dans vos affaires. Vous avez porté au plus haut niveau la vérité politique du « diviser pour régner », en vous diabolisant mutuellement - grâce aux leurres du bolchevisme et du nazisme - de manière à ce que chaque groupe religieux et ethnique que vous contrôlez, croit voir en l’autre un danger pour sa foi. Un cerveau sain ne peut suivre vos manœuvres qui ont fait de cette planète un dépotoir, et nous n’avons pas la prétention de comprendre entièrement votre stratégie. A force de méditer sur le lamentable état du monde et de l’humanité, des esprits libres ont percé plus ou moins vos intentions, mais ils n’ont jamais fourni la démonstration ni les preuves de votre alliance pour la conquête de la terre et des mondes invisibles. La raison de cette ignorance c’est qu’il faudrait se mettre à votre place pour se faire une idée approximative de ce qui vous motive, mais nul être humain n’en est capable. Vous avez été la cible, Maître Inigo, de dénonciations morales, mais ni Blaise Pascal dans

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sa querelle avec les Jésuites ou Nietzsche fulminant contre la prêtrise judéo-chrétienne, n’ont touché le fond du problème. Vous êtes intouchables. Il n’y a que de rares occultistes comme Héléna Blavatsky - qui écrivait « les jésuites ont fait plus de mal sur la terre que toutes les armées de Satan réunies » - ou bien Rudolf Steiner qui analysa les effets pervers de vos exercices spirituels. Hormis ces rares esprits qui ont combattu frontalement le jésuitisme, et qui en ont reçu en retour des coups sévères - Blavatsky fut mise sous camisole occulte avant d’être livrée aux tibétains-jésuites, et Steiner fut empoisonné - on ne trouve pas mention d’un lien entre la Compagnie de Jésus et le Judaïsme occulte. Au contraire, on les présente comme deux farouches adversaires, l’un au service du Pape et l’autre du Sanhédrin. Nul ne voit que ces deux autorités sont financées par la Banque, et qu’en ce monde, c’est toujours celui qui paie qui décide ! Il y a une cécité - une auto censure plutôt - qui empêche de voir ces faits pourtant évidents, et d’en tirer les conclusions qui s’imposent. Dès lors, si l’évidence matérielle échappe à la perception des penseurs, que dire des aspects ésotériques qu’ils sont incapables de comprendre ? Cette ignorance de la politique occulte est votre meilleure protection. Votre pouvoir sur les plans subtils échappera encore longtemps aux investigateurs. Vous, Maître Inigo ne régnez-vous pas sur la dimension de la lumière astrale, accédant ainsi au cœur des êtres par le sentiment, les émotions et les idéaux ? Et vous, Monseigneur Ahasverus, ne contrôlez-vous pas le flux de l’énergie vitale, en faisant de chaque humain votre débiteur par sa dépendance à l’argent-roi ? Cela est simple à comprendre. Tout ce qui arrive en ce monde est décidé par des intelligences supérieures, et vous êtes les décideurs que l’on peut détecter dans l’histoire visible, grâce à votre position de force sur le plan matériel et spirituel. Il reste à définir qui tient l’autre par la barbichette, si l’on peut se permettre cette formulation, car dans la légende caricaturale que vous avez répandu, vous êtes l’un et l’autre dotés d’une barbe d’étudiant talmudiste. On prétend que vous, Maître Inigo de Loyola, étiez un juif converti qui s’est entouré de secrétaires et de collaborateurs juifs, afin de fonder votre Compagnie dans un environnement sécurisé. Ce n’est que lorsque votre organisation fut bien implantée, un siècle plus tard, qu’un règlement ultérieur en a interdit l’accès aux juifs. N’est-il pas curieux qu’un ordre catholique - donc universel - ait eu besoin de formuler cette clause restrictive ? Le Jésuitisme craignait-il de passer pour un Judaïsme camouflé ? Le Jésus trop terrestre des jèzes est comme l’antithèse du Christ universel. Contrairement au

Christ, le Jésus-jésuite ne veut pas sauver les âmes pour les remettre sur le chemin du retour vers le coeur universel, mais au contraire, il veut fonder un royaume temporel. Ainsi le jésuitisme est un contre-christianisme. Nous reparlerons des paradoxes stupéfiants qui auraient du intéresser les penseurs qui se sont penchés sur le cas des fils d’Ignace, comme leur criminalité notoire érigée en vertu. L’art de la casuistique vous permet de justifier tous les vices au nom de l’obéissance à Jésus. Combien de rois, de princes et de papes qui vous résistaient n’avez-vous pas assassinés ? Vous avez jeté la confusion dans tous les domaines. Maître Inigo, vous avez pénétré tous les milieux : les cours princières d’Europe et d’Asie ; fondé les instituts scientifiques ; organisé les services secrets ; infiltré les religions dont vos sbires sont devenus les représentants officiels - comme le Bouddhisme tibétain que vous financez - jusqu’à vous octroyer une place de commandement dans les forces armées des états ! (On découvre, par exemple, que l’expert en sismologie et en cartographie sous-marine de l’armée des Etats-Unis est un père Jésuite. Les observatoires d’astronomie sont aux mains des jésuites qui ont imposé au monde entier leur vision matérialiste de l’univers. Lorsqu’un amuseur médiatique comme Hubert Reeves nous parle du ciel, il raconte simplement ce que les jésuites veulent que nous croyions sur leur représentation des galaxies. La vision scientiste du monde est une invention des jésuites qui ont fabriqué les grands télescopes depuis le 16 ° siècle, et qui ont élaboré les théories scientifiques. De plus, la vision spiritualiste contemporaine est également leur oeuvre, depuis que le clairvoyant Swedenborg - réincarnation d’Inigo - a décrit les mondes célestes et leurs habitants. Swedenborg a tracé la géographie de l’au-delà à partir de laquelle les jésuites occultistes ont fabriqué les degrés maçonniques par lesquels les élites sont liées magiquement – « le signe, le mot et l’attouchement ». Les loges sont vos geoles où vos esclaves candides jouant aux initiés, produisent l’énergie qui alimente votre égrégore grâce au rituel de la messe maçonnique de Saint Inigo. Vous êtes trop forts. Il y aurait tant à dire sur l’action d’Inigo dans tous les domaines de l’existence que si l’on décortiquait chaque élément de notre culture, on y découvrirait une idée jésuite dissimulée. Quant à Monseigneur Ahasverus, est-il besoin de rappeler les prodiges accomplis grâce à sa banque internationale, le nerf de toutes les guerres et révolutions des temps modernes ? Lorsque l’union de vos puissants lobbies se réalise dans un domaine précis, alors la force de l’argent-roi se libère au service d’un projet scientifique, militaire ou politique, et la chose jugée impossible se réalise devant les yeux médusés de l’humanité.

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Et si l’humanité résiste, on la contraint par la séduction d’abord, puis la fermeté, ou par la plus terrible violence. C’est pourquoi, les basses hiérarchies spirituelles vous sont soumises. Vous êtes les seigneurs de la volonté implacable. Vous vous êtes donné les moyens de parvenir à vos fins, sur la terre (Ahasverus) comme au ciel (Inigo). Devant cette puissance, la révolte paraît puérile, d’autant plus que nul n’ose vous montrer du doigt ! Les conspirationistes eux-mêmes relativisent l’importance des jésuites et d’Ahasverus, avouant ainsi leur impuissance à pénétrer au cœur du complot et d’y opposer une quelconque stratégie. Vous êtes à l’abri. Il faudrait défaire ce que les jésuites ont construit si l’on veut vraiment vous combattre. Mais ils ont fait le monde moderne jusqu’à notre manière de penser et nos valeurs ! Une fraternité secrète vous combat à l’arrière-plan, sans user de moyens directs, ce qui ralentit les progrès de l’opération de nettoyage de la zone solaire. Cette action ne présente pas pour le moment de caractère spectaculaire. Mais tout finira par arriver… Les jésuites initiés craignent cet ennemi insaisissable qui déploie contre eux une influence magique qui perturbe et retarde leurs plans, et les réduira finalement. Dans cette guerre secrète, l’humanité n’a pratiquement aucun rôle actif, et c’est à peine si l’on constate l’avancée de cette guerre de libération à travers certains faits extérieurs qui montrent que votre colosse a des pieds d’argile. La masse est à la masse, et la classe moyenne est laminée, le cerveau lavé par les médias et la culture débilitante, quand ce n’est pas par la spiritualité placebo qu’on nous vend avec tant de générosité. S’il y avait le moindre effet libérateur dans le fatras spiritualo-ésotérico-nouvel-âge qui est déversé partout, les maîtres du monde ne toléreraient pas qu’un seul livre offrant une voie libératrice reste en circulation. La porte étroite n’est pas facile à trouver. Messieurs, on constate que vous avez outrepassé les lois universelles, et que vous vous êtes mis dans une situation de hors-la-loi cosmique. Vous voulez mener les âmes dans une évolution à l’opposé du plan divin. Comment tiendrez-vous votre empire sur la durée alors que le blindage de la matière qui vous protège se dématérialise peu à peu ? Vous maîtrisez les risques grâce à votre connaissance des cycles cosmiques, et vous vous adaptez aux changements. Mais pour combien de temps ? Ne craignez-vous pas un jugement sévère lorsque les hiérarchies supérieures, dont la patience est infinie, décideront de mettre un terme à votre jeu ? Cela vous fait sourire ! Vous avez fait trop de mal à l’humanité, ainsi qu’aux règnes naturels, aux êtres élémentaires et spirituels, et à ces hiérarchies angéliques réduites

en servitude dans votre Babylone. Comment peut-on s’opposer indéfiniment à la justice divine ? Maître INIGO : Si l’on m’y autorise, je répondrai à cette interrogation naïve par une autre question. Qu’est-ce qui vous fait penser que nous n’avons pas prévu l’éventualité d’un recul ou d’une défaite ? J’ai reçu la mission d’établir le royaume sur la terre et il m’a été donné la grâce de mener cette action jusqu’à la victoire. C’est parce je suis convaincu de la vérité de cette entreprise que je me reconnais le droit de m’opposer à tout ce qui pourrait y faire obstacle, les dieux eux-mêmes. Ma volonté est d’accomplir ma mission. Je suis, moi, l’incarnation de cette volonté ardente, ainsi que l’indique mon nom Inigo, le « feu ». Oubliez, je vous prie, les images pieuses de Saint Ignace, et réalisez que vous êtes devant l’esprit martien descendu dans le plan formel pour y mener la lutte finale. Alors, vous admettrez que je n’ai pas à trembler de peur devant ce que vous appelez…heu… la hiérarchie supérieure. J’ai postulé que l’autorité dans cette zone solaire me revient de plein droit, et non à ces timorés des dimensions supérieures qui ont peur de salir leurs ailes immaculées au contact de la vile matière. Moi, esprit de feu et de volonté, je suis venu pour vaincre. Comme il est de règle sur terre ainsi que dans tout l’univers : que le meilleur gagne. Devant la volonté et l’intelligence s’estompe toute philosophie fumeuse et sentimentale. La vérité du rapport de force a été résumée par le camarade Staline : « Le Vatican, combien de divisions ? » Et bien, la réponse est simple : moi, Général Inigo, je peux lancer les unes contre les autres les divisions armées en ce monde et les cohortes angéliques dans l’autre. Si vos « hiérarchies spirituelles supérieures » veulent me combattre pour me priver de mon droit d’expansion dans le système solaire, je suis leur homme. Alors, face à face, je leur demanderai : « Vous, nobles esprits qui prétendez agir au nom d’un Dieu inconnu, combien avez-vous de divisions blindées pour mener votre guerre ? » Je présume qu’ils n’ont même jamais évoqué l’éventualité d’un affrontement direct. D’ailleurs, ils ne répondent pas aux semonces, et si par hasard un de ces purs esprits ose s’immiscer dans la fange d’ici-bas, il prend le risque d’ingérance dans nos affaires. Si nous le débusquons, et cela finit toujours par arriver tellement ils sont politiquement incompétents, il a alors le sort réservé à l’hérétique. Comme vous le savez, pour nous, le blasphème suprême c’est de nier la divinité de la matière. Dans la matière, les nôtres disposent des armées et des polices, et grâce à Monseigneur Ahasverus, de l’or dont nous avons besoin – quoique cela se négocie, n’est-ce pas votre Excellence ? Alors, si ces justiciers veulent déloger un guerrier comme moi, qui ai conquis une planète afin de la sortir de la stagnation, je leur demanderai : « de combien de

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divisions disposez-vous pour me bouter hors de mon empire ? » Je ne crains pas grand chose de leur part, mon cher ami. Ils n’ont à leur service qu’une horde de mystiques parasites, assoiffés de sécurité, sans ambition ni pouvoir, et qui, au lieu de se battre comme des guerriers, supplient le ciel de les délivrer de la torture de la vie ici-bas, à moins que ces lâches qui ne vivent que pour le court terme, ne demandent une meilleure réincarnation. Ils n’ont que le nom du Christ à la bouche, mais lorsqu’il s’agit de prendre la pelle ou le fusil… Quels tristes héros que ces nombrilistes ! Les plus diligents font leur préchi-précha absurde pendant que les autres lèvent des yeux compassés en attendant un signe d’en-haut. Mais ce sont mes relais de télécommunication céleste qui envoient une réponse à ces larves pour les confondre. Et savez-vous le plus incroyable ? Ils se croient touchés par l’Esprit Saint lorsqu’un de mes serviteurs les harponne avec de belles paroles. Leur désorganisation est lamentable. Je les envoie dans toutes les trappes où ils tombent en remerciant le ciel ! Les plus sérieux parmi les rebelles à mon ordre mondial construisent parfois une organisation solide, mais elle est vite paralysée par le dogmatisme ou les divergences, et bien qu’ils tentent de former des soldats opérationnels, ils s’embourbent dans l’idéalisme, le pacifisme ou le mysticisme débilitant, ignorant tout de l’art politique qu’ils méprisent d’ailleurs comme un mal absolu. Pauvres fous. Quoi qu’il en soit, avec leurs actions molles et désordonnées, nous les mettons en déroute s’ils deviennent encombrants ou nous leur envoyons des frères ou des sœurs qui normalisent rapidement leur organisation de l’intérieur. Toutefois, comme il n’est pas bon de sous estimer l’adversaire, je suis conscient qu’il y a ici-bas une faction secrète qui a juré ma perte. Je ne sais pas dans quel corps humain le chef de cette opération est incarné, mais ce chevalier occupe le terrain depuis le moyen-âge, alors qu’en tant qu’Inigo je n’étais pas encore apparu dans le monde. C’est pour le confronter que je suis venu et que nous avons fait un contrat avec les forces d’Ahasverus, malgré nos visées divergentes. Monseigneur Ahasverus veut conserver sa « planète promise » et moi je veux embrasser le système solaire tout entier. Sauf votre respect Excellence, nous réglerons ce litige lorsque notre sainte alliance aura repoussé définitivement les intrus de la zone. L’exclusivité du peuple d’Ahasverus qui refuse de se mélanger aux autres races pose problème, et peut-être faudra t-il envisager une déportation sur une planète afin d’y installer un royaume d’Israël indépendant ? C’est là un sujet qui fâche entre nous…ach so ! Heil chalom ! (rires)

Monseigneur AHASVERUS : Avec qui commercerons-nous sur votre planète de

concentration ? Je vous reconnais bien là, Maître Inigo, vous l’inventeur des camps de concentration pour indiens du Paraguay. Vous aviez une idée derrière la tête en construisant ces « réductions » en forme de cité socialiste idéale. Il s’agissait d’imprimer dans la mémoire du monde le modèle de société du futur dont vous rêvez pour tous les êtres soumis à votre autorité, dont moi aussi je présume. On se comprend, Maître Inigo. (rires)

Maître INIGO : Ce n’est pas à moi Excellentissime que vous ferez croire que le bolchevisme ne sera pas votre gouvernement si votre roi accède au trône mondial ? Pour nous également, c’est le seul moyen scientifique de gouverner les classes inférieures, et nous en avons convaincu les élites libérales qui font avancer le socialisme en douceur. Nous verrons qui sera en tête de la nomenklatura. Ils se battent tous pour ça. J’en reviens, si vous le permettez, à ce qui constitue notre danger commun, ce chevalier sournois qui fomente une subversion des âmes. C’est à cause de lui que j’ai monté l’opération « Jésus roi du monde » afin de contrecarrer son « Christ universel ». Moi, je défends le monde. Je préserve les corps organiques dont nous avons tant besoin pour jouir de la délicieuse matière. Ce chef secret des puissances spirituelles d’au-delà de notre circuit solaire a bien du mal à trouver des équipiers. Ces précieux ont du dégoût pour l’existence incarnée. Ils parlent sans fin du sacrifice de l’incarnation. Dans ces conditions ils n’aiment pas se salir les mains au combat, si vous voyez ce que je veux dire… On aimerait bien voir leurs chars rangés face aux nôtres par une belle journée de bataille. Alors, je leur demande : « Vous, les redresseurs de torts venus d’un autre monde, combien avez-vous de divisions à m’opposer ? » (rires)

Monseigneur AHASVERUS : La témérité de langage de maître Inigo m’a toujours fascinée. Depuis qu’il est entré dans le jeu, il y a quelques siècles - cinq cent ans au moins, n’est-ce pas ? – je l’observe avec une délectation mêlée de crainte. Voyez la rapidité avec laquelle il a accédé à la sanctification dans l’église romaine qu’il a investi… Ces esprits de Mars sont étonnants ! Ils enfoncent tout sur leur passage. Cette façon de faire est pour moi fascinante, car j’agis d’une manière…heu…plus diplomatique. Il est vrai que je suis sur ce champ de bataille depuis très longtemps et que je lis dans l’esprit humain comme dans un livre ouvert. J’ai donc tout mon temps. Vraiment, notre cher ami Inigo est un cas dans cette zone solaire. C’est une bénédiction de l’avoir comme partenaire, quoique ses méthodes m’occasionneraient presque des états d’âme…heu…par exemple, l’opération nazie m’a paru difficile à couvrir lorsqu’elle a tourné en jus de

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boudin…heu…bon…c’est une affaire entre moi et ma chère et perfide Albion. God save the Queen of British Israël ! Hum… Maître Inigo, vous avez parfaitement raison, il faudrait demander aux tartuffes de l’amour inconditionnel : « Combien de divisions avez-vous ? » Hum…tov meod.

Maître INIGO : Votre Excellence me flatte, et je me sens bien indigne, connaissant les victoires que votre Excellence a remporté contre des empires, aujourd’hui réduits à néant. Sachez que Monseigneur est un modèle pour moi, et sans doute le seul digne d’être combattu…tout jésuitisme mis à part. Nous avons si peu d’adversaires à notre mesure qu’il faut nous en créer mutuellement et nous lancer bolcheviques et nazis à la figure. Mais c’est toujours pour la plus grande gloire de Dieu, n’est-ce pas ? (rires)

Monseigneur AHASVERUS : Oui, pour la plus grand gloire de Ha Chem (le Nom), béni soit-il.

UNDERCOVER : L’un comme l’autre, vous prétendez oeuvrer pour la gloire d’un dieu très préoccupé d’affaires terrestres. Ceux qui vous écoutent dans vos temples, églises, synagogues et dans vos loges auraient du mal à saisir que votre dieu est pragmatique. Pouvez-vous expliquer cela, sans risquer de révéler un mystère de la haute initiation ?

Monseigneur AHASVERUS : Je vais faire plaisir à notre frère Inigo en citant son fils en religion, le bon Père Teilhard de Chardin. L’honorable jésuite disait : « Lorsque j’étais enfant, je rapportais dans ma chambre de petits morceaux de fer que j’avais ramassé. J’avais construit une sorte d’autel sur lequel je mettais ces bouts de ferraille rouillés et dans mon coeur montait une adoration envers mon Dieu du fer ». Veuillez me pardonner cette paraphrase car je n’ai pas la citation exacte. La beauté de cette anecdote m’a touchée. « Mon Dieu du fer ». Quel amour de la sainte matière. Ces jésuites sont de vrais religieux.

Maître INIGO : Oui, cette citation est exacte. Merci à vous de rapporter cette touchante évocation de jeunesse du père Teilhard. Elle résume à merveille notre dévotion envers le monde et la divinité qui y réside. Puis-je commenter sans tomber dans une théologie ennuyeuse, le sens de cette dévotion de notre savant jésuite envers de simples morceaux de métal ? Vous savez car cela a été publié, que moi, Inigo, j’ai été investi d’un puissant esprit de Mars à la suite de ma blessure à la jambe au siège de Pampelune. Incapable de quitter durant de longs mois mon lit de convalescence, ma vie intérieure a basculé lorsqu’un être en forme de serpent de lumière, a pénétré mon âme par l’épine dorsale.

Il s’agissait d’un esprit serpent que j’ai souvent visualisé par la suite, ce qui m’occasionnait de grandes frayeurs car lors de ces contacts surnaturels, je n’étais pas encore initié aux mystères. Cet esprit qu’on dirait aujourd’hui « reptilien » non sans malveillance, venait de la planète Mars. Ce n’est pas un mystère de rappeler que Mars est appelée la « planète rouge » à cause du minerai de fer. Mars polarise la volonté dans le sang de l’homme.

Monseigneur AHASVERUS : Tout à fait. Dans notre sainte langue hébraïque, l’homme ADAM signifie la couleur rouge et le sang. Comme l’enseigne notre Kabale sacrée, la couleur du sang provient du fer de la volonté que nous donne l’esprit de Mars. Il n’est donc pas surprenant qu’une âme destinée à devenir un grand jésuite au service de l’évolution du monde matériel se soit sentie émue par la vue du beau métal de sa planète originelle. Cela n’est-il pas touchant ?

Maître INIGO : Vous dites bien « le métal de sa planète originelle », Excellence. En effet, les esprits serpents sont descendus sur la terre pendant la préhistoire pour apporter la science à l’humanité engoncée dans l’animalité. Ils venaient de Mars. Comme moi. Ils venaient apporter le progrès. Tout à fait comme moi et les savants jésuites dont le père Teillard qui a remis l’Eglise à niveau par rapport à son retard scientifique. Nous avons ri lorsque dans les années 50 du siècle écoulé, il est apparu toutes ces histoires d’extraterrestres martiens envahissant le monde. Vous savez, les petits hommes verts. Ai-je vraiment l’air d’un petit homme vert ? (rires)

Monseigneur AHASVERUS : Insinuez-vous que ce sont vos hommes qui ont monté le coup des envahisseurs martiens ? Je m’en serais douté. Qui d’autre que vous détient le contrôle de l’astronautique et des apparitions célestes ? Quels farceurs vos jésuites, quand même ! Au fait, où en sont vos dernières manifestations d’ovnis ? J’ai bien le droit de savoir où va l’argent de mes fidèles barons de la Compagnie financière. (Rires)

Maître INIGO : La Compagnie Financière de Jésus ! (rires) Votre argent, votre argent, c’est vite dit, Excellence. C’est l’argent du peuple confié à la Banque internationale, celle qui comme le dit votre chant de victoire « sera le genre humain ». Les héritiers de notre très cher ami Ha Nassi (note : surnom du baron Edmond de Rothschild signifiant « le Prince ») ne sont que les intendants des biens du Seigneur. Ce cher Avraham Benyamin (note : nom d’identité israëlienne du baron propriétaire de la Palestine) a repris un corps qui nous sera fort utile prochainement. (note : les initiés de l’élite se réincarnent à volonté comme les lamas tibétains qui sont également des jésuites initiés.)

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Monseigneur AHASVERUS : Cet argent c’est moi qui en ai la garde pour l’aboutissement de notre Grand Œuvre. Vous ne savez pas, vous autres militaires, combien il est dur à gagner cet argent lunaire, joli reflet de l’or solaire. Il nous a fallu le rassembler entièrement sur un même pole magique. Il faut le désirer comme vous désirez le pouvoir, et il faut savoir le retenir. C’est un art.

Maître INIGO : Vous en disposez en fonction de ma stratégie politique car sans mon plan de guerre, vos gens en seraient encore à compter leurs piécettes au fond des ghettos où vos rabbins les ont tenu enfermés durant des siècles. Si je n’avais pas fourni les conditions politiques, comment auriez-vous déclenché votre révolution ? Qui a pensé les inventions du progrès alors que vos talmudistes paresseux, en redingote d’un autre âge et aux barbes sales, s’épuisaient les yeux sur des grimoires de superstitions pour savoir s’il est bien ou mal de faire ses besoins naturels le samedi. (rires) Qui a permis la mutation technologique, alors que vos pasteurs maintenaient vos meilleurs esprits dans leurs écoles confinées, sans ouverture vers le monde. Qui vous a ouvert la cage ? Sauf votre respect, Excellence.

Monseigneur AHASVERUS : De la compression jaillit l’explosion. C’était la fonction de nos ghettos dont je garde une nostalgie infinie. Quant à nos yeshivots (écoles), notre cher fils Albert, le sympathique moustachu, et tant d’autres savants ont épanoui leur belle intelligence dans mes boîtes à laver le cerveau. En voulez-vous la liste cher ami ?

Maître INIGO : Le professeur Albert serait passé par votre moule ? Bien entendu, je connais la liste de vos savants célèbres auxquels nos chercheurs de l’ombre ont soufflé leurs découvertes avant que vos loges ne leur fassent un tapis rouge vers la renommée internationale. Sinon, les obsessions de kundalini de notre docteur Sigmund seraient restées dans un tiroir où nul être raisonnable n’aurait été les chercher pour en faire ses choux gras. Je dis cela sans aucune malice. Mes exercices ignatiens ont formé beaucoup plus de génies et de serviteurs dévoués, et qui plus est…heu…désintéressés.

Monseigneur AHASVERUS : C’est sans doute vrai en ce qui concerne les sciences physiques, mais ça ne l’est pas pour les sciences humaines – comme ce mot est charmant - où nous avions pris de l’avance grâce à notre discipline analytique, cette merveilleuse machine à assouplir les neurones – aujourd’hui une pièce de musée depuis que vous avez établi la norme internationale en matière de pensée standard.

Maître INIGO : Je vous ferai remarquer que par cette technique talmudique archaïque la question la

plus triviale méritait d’être élevée au rang de problème métaphysique. Le Talmud s’interroge ainsi :« Pourquoi la femme du Rabbi devait-elle poser la main sur la tête de son époux par une ouverture lorsque ce dernier était aux cabinets ? Réponse : pour empêcher les démons d’assaillir le saint homme pendant l’obscure opération ». Hum, cela forme l’esprit à l’anal-yse, j’en conviens. (rires) Triturer toutes choses, décortiquer, émietter, pulvériser, atomiser, sans souci de l’ensemble puisque pour vous – et pour nous également - la nature ne signifie rien dans notre grand dessein. La nature n’est qu’un objet étranger, peuplé de forces hostiles que l’esprit ne peut domestiquer, et quoique nous n’éprouvons aucune sentimentalité envers la nature et ses règnes retardataires - puisque seul compte l’évolution de notre homme nouveau – j’ai un projet plus ambitieux que la petite planète à laquelle vous vous accrochez depuis cent mille ans. Nous vous l’abandonnerons votre terre promise, car c’est le système solaire tout entier que nous visons. En tout cas, Monseigneur, avouez que mes exercices spirituels sont efficaces pour former des soldats.

Monseigneur AHASVERUS : Comme le disent les hindous qui ne sont pas aussi demeurés qu’on le pense : « dans l’âge noir, il faut des moyens en rapport avec l’âge noir ». Le mal se guérit par le mal. Ce n’est pas à un vieil initié de la main gauche que je vais apprendre ces choses, cher maître Inigo, vous le redoutable ferment de dissolution des cultures traditionnelles. Allons, nous avons la même pensée, et notre religion unique réside dans notre volonté de diriger l’humanité dans la bonne direction, en l’empêchant de s’évader vers des sollicitations extra galactiques. C’est pour cela que nous pactisons, car nous avons reconnu nos forces égales. Vous, dans la discipline et le travail de fond, pendant que mes gens amusent la galerie et remplissent mes coffres. Avec vos nazis et nous avec nos bolcheviques, nous sommes liés à jamais. Nous avons Hollywood et vous avez le Vatican d’opérette, que faisons-nous d’autre que du cinéma ? Que ferions-nous l’un sans l’autre ? Nous verrons plus tard pour le bilan de fin d’exercice et le solde de tout compte.

UNDERCOVER : Je crains messieurs que ce dialogue ne soit codé et n’apparaisse comme un exercice de langue de bois à l’usage des initiés. Pouvons-nous, je vous prie, revenir au sujet de départ que vous avez habilement éludé. La question était de savoir comment vous pourrez vous en sortir au final lorsque les forces supérieures qui ont d’autres visées que vous en ce qui concerne l’évolution du monde, se fâcheront pour de bon et emploieront les grands moyens ?

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Maître INIGO : Les grands moyens ? Lesquels ? Je crois, mon cher ami, avoir répondu aussi clairement qu’un jésuite peut le faire en vous montrant qu’il n’y a décidément personne pour s’opposer à notre grand dessein, à l’exception du comique qui se fait appeler le « Fantôme à la Rose ». (rires)

Monseigneur AHASVERUS : Ach so kamarad ! Je suis d’accord. Les masses nous étant acquises par leur tranquille apathie, la classe moyenne abrutie de sécurité et de confort, et l’élite toujours plus avide de breloques et de jouissances, on ne voit pas qui pourrait contrecarrer l’avancée de notre internationale ? Nous maintiendrons l’empire terrestre jusqu’au prochain cycle car nous avons appris, depuis de nombreux siècles, que nulle puissance galactique ne peut intervenir ici-bas sans que nous déclenchions la stratégie de la terre brûlée - au sens propre du terme. Quant aux forces spirituelles étrangères, elles n’ont légalement rien à faire ici, et de toute façon, elles sont trop démunies pour lutter sur notre plan matériel, en dépit, et dirai-je, à cause de leurs qualités spirituelles. Leurs vertus sont inadaptées à la configuration présente. Vous savez, le Seigneur Christ, que sa mémoire soit bénie, a sans doute modifié sensiblement la nature du jeu en imprégnant le plan vital de son charisme empoisonné, mais nous avons récupéré notre espace vital. Sur le plan matériel, le propriétaire des lieux est celui qui garde ce qui est à lui. J’ai payé le prix de la transaction. Charbonnier est maître chez lui. J’estime de mon devoir sacré de conserver et faire fructifier cette terre par l’industrie de mon peuple si travailleur, et nous ne lâcherons pas. Alors, les voleurs peuvent bien descendre ici-bas pour jeter le trouble dans les âmes de nos paisibles troupeaux, je sais que la loi du monde est contre eux. Et Inigo fait la police. (rires) Notre cher Inigo, ange aux pieds ailés, veille sur les dimensions lumineuses de l’au-delà. La maison de notre Seigneur et maître, béni soit-il, est bien gardée. Ce fantôme romanesque… heu…ce clandestin qui travaille contre nous, et bien, je suis assuré que maître Inigo finira par l’attraper au collet…ce personnage dont je tairai le nom symbolique, ne nous inquiète que fort modérément. Nous avons identifié ses ressources et constaté de longue date l’impuissance de ses travailleurs à entrer dans le combat dans le monde réel. Ils peuvent toujours amuser les esprits épris d’absolu avec leurs envolées mystiques et autres spéculations, nous, nous tenons les forces réelles. En conclusion, il n’y aura d’autre sort pour l’humanité que le progrès que nous avons projeté. Les forces conjuguées de l’intelligence et de la finance nous rendent invincibles. De plus, contrairement à nos détracteurs impuissants, nous avons l’ardeur de ceux qui ont un projet grandiose,

les connaissances scientifiques et des moyens matériels colossaux pour parvenir à la victoire. En face, qu’y a t-il ? UNDERCOVER : On se laisse dire dans certains milieux initiatiques informés de la haute politique que vous ne pourrez pas garder indéfiniment les êtres de la terre sous votre loi.

Maître INIGO : Assurément. Il faut de l’opposition dynamique car une paix qui s’éterniserait stériliserait le progrès. Si notre ennemi ne descend pas ici-bas pour une confrontation, nous l’attaquerons dans le ciel. Vous comprenez ? Nous autres, nous aimons la lutte qui stimule nos hiérarchies d’anges, alors que ces larves sous-conscientes qui se prétendent des êtres vivants n’aiment que la sécurité et la quiétude du nid. La paix comme ils disent…(rires)…alors que leur Christ leur a promis l’épée ! Ils obéissent à des principes inversés, et nous les y aidons…(rires). Ils préfèrent la mort lente à la vraie vie. Ils ont si peur d’agir. C’est pourquoi nous les guidons, car sans nous, ils étoufferaient sous la graisse épaisse qui enserre leur maigre intelligence. Nous les stimulons. Nous leur donnons le goût de la jouissance matérielle et de l’action productive. Comme vous le savez notre ordre n’a jamais voulu éduquer les masses intellectuellement, car nous réservons ce dressage pour nos élites. Les masses doivent être nourries par des images et des sensations, et si ce n’est la dévotion, ce sera le sport. Et si le sport stupide inventé par nos loges anglaises, ne rassemble pas les foules en permanence, l’ordinateur le fera. Nous avons des ressources. Le peuple aura la religion nécessaire pour alimenter nos saints des plans célestes et nos milices angéliques.

UNDERCOVER : Est-il déplacé de poser une question triviale sur l’origine et la finalité de l’internet ? Il n’y a pas de détail secondaire, n’est-ce pas ?

Maître INIGO : Je répondrai à cette question si Votre Excellence Ahasverus le permet car mes fils sont directement impliqués dans le développement du réseau internet que nos facétieux jésuites nomment « Notre Dame du Web ». Selon notre tradition, un nom n’est jamais anodin. L’appellation « Notre Dame » désigne toujours pour les initiés un circuit tellurique ou électromagnétique. Je rappelle que c’est un franciscain du 14° siècle qui eut pour la première fois la vision de l’ordinateur, en rêve. Les franciscains ont été les pionniers dans nombre de domaines comme par exemple la conquête de l’Asie à la fin du moyen-âge. Ils furent les premiers lamas catholiques ! Ils nous ont ouvert les portes de la politique mondiale. On ignore très souvent qu’ils furent inquisiteurs bien avant que Domino fonde son ordre des Frères Prêcheurs. Les franciscains nous ont libéré de

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nombreux complexes…heu…d’ordre sexuel, également. L’idée de cet appareil magique qui est devenu le computer, fut inspirée par un ange du Seigneur Ahriman. Grâce à nos frères du Pentagone, jésuites militaires, nous avons pu mettre en place le réseau sur la fréquence 666 qui est l’onde porteuse par excellence en cet âge de fer. Les trois W sont la lettre Vaw de la kabale qui a pour valeur le nombre 6. Donc, « Notre Dame du Web » est le vecteur de la communication globale sur la fréquence 666. Cette fréquence englobe toutes les énergies connectées sur le réseau et qui sont transférées dans une nouvelle forme religieuse d’où le nom de « Notre Dame de l’internet ». C’est le père Teilhard de Chardin qui a formulé le concept de la Noospshère, la conscience virtuelle globale. L’humanité mise en communion, n’est-ce pas une unité merveilleuse qui s’approche du point Omega du père Teilhard ? Ce sont là les prémices de la conscience unifiée qui fera que tous les êtres seront sur la même fréquence au même instant. Ce qui n’est qu’épisodique lors d’un branchement médiatique exceptionnel, deviendra un état de conscience permanent. Nous unifions les âmes par la matrice de Notre Dame de la technologie, et intégrerons la conscience de l’humanité en notre Dieu.

UNDERCOVER : Quel est votre Dieu ? Vous projetez un état de tyrannie absolue. Vous désirez former une cellule collective homogène, en coupant l’homme de son origine divine afin de l’asservir au plan terrestre pour des temps infinis. Votre but est de robotiser l’humanité pour en faire un instrument docile qui produira l’énergie pour la survie de votre élite. On ne peut rester indifférent lorsqu’on découvre l’ampleur du complot contre l’âme humaine. Pourquoi personne n’alerte l’humanité sur votre dessein infernal ? Pourquoi les êtres éveillés ne donnent-ils pas l’alerte ? Car vous toucherez au but prochainement, si rien ne vient entraver ce plan diabolique. L’homme sera définitivement coupé de son essence spirituelle. Pourquoi un projet aussi monstrueux ? N’avez-vous aucune pitié ? Au lieu de nous enfermer dans un système aliénant, vous qui avez tant d’intelligence, pourquoi ne nous donnez-vous pas une chance de retrouver notre origine divine ? Vous assureriez également votre salut au lieu d’encourir une malédiction.

Monseigneur AHASVERUS : Permettez-moi cher ami de vous dire quelque chose de grave. Certaines données vous manquent pour comprendre le drame qui se joue ici. En ce qui concerne mon peuple, il s’agit de la survie de la divinité archaïque qui est enracinée dans la chair du collectif d’êtres dont j’ai la charge. Ce Dieu, appelé mythologiquement le « Dieu

d’Israël », à partir de l’ancienne divinité sémitique qui régnait sur cette tribu, est incarné dans l’ethnie qui a été génétiquement modifiée pour maintenir la présence de cette divinité. Je sais que cela paraîtra incroyable, mais je vous assure que c’est ainsi que survit la divinité tutélaire d’une race. Elle résiste ou bien elle disparaît dans la dissolution des âges. Dans les temps reculés de l’empire Atlante, la race sémitique primordiale eut son heure de gloire lorsque l’Esprit s’incarna dans sa chair pour produire le prototype humain le plus évolué de cette époque. Ce groupe sélectionné entra alors dans la libération spirituelle. Cependant, et il y eut des réfractaires qui préféraient la jouissance matérielle à la vie de l’âme. L’âme des sémites de l’origine avait retrouvé sa nature angélique et son pouvoir de voyager vers les univers supérieurs. Mais un groupe de ces sémites « élus » refusa de quitter le plan matériel où ils avaient accumulé des trésors tangibles et des forces magiques. La Bible témoigne du contact prodigieux entre les élus de cette époque et les vaisseaux des forces spirituelles supérieures. Par la piété superstitieuse que nous leur avons inculqué, les juifs croient que cette histoire concerne le cycle actuel de leur destin alors qu’il s’agit d’un mythe atlante préhistorique. Voudriez-vous que je les déçoive et que je perde toutes mes ouailles d’un seul coup ? Cette poignée de sémites atlantes réunis par leurs grands mages après le grand déluge, formèrent les deux tribus d’Israël et de Juda. Cet égrégore judaïque, entretenu par des rites magiques et la science de l’eugénisme - particulièrement la circoncision à huit jours - a survécu depuis des milliers d’années avec la nostalgie d’une gloire perdue dont le souvenir ne laisse pas en repos. Une avidité d’exister et de s’affirmer en résulte par compensation, comme si tout risquait de leur échapper. Nous avons implanté dans ces âmes la crainte de notre autorité et un dégoût viscéral de se fondre aux autres peuples, ce qui est le cours normal de l’évolution des races qui apparaissent, meurent et en font naître de nouvelles. Mais moi, j’affirme la doctrine raciste qui préserve la vie de notre divinité. Les juifs descendants des anciens sémites ont développé un sentiment de culpabilité en souvenir d’une gloire qui fut perdue à cause de leur refus de l’alliance avec les dieux, offerte en ces temps lointains. Ils en sont marqués d’une nostalgie douloureuse inextinguible qui s’exprime dans leur mémoire collective par l’attente du messie qui viendrait leur restituer cette gloire perdue. Ils attendent le jour où cette gloire se révélera enfin à eux et les placera comme des bergers à la tête de l’humanité afin de l’éduquer dans le sens du Lévitique et du Deutéronome. Bien entendu, comme cette aspiration est inversée dans un sens matériel depuis le drame de l’Atlantide (confondue avec l’Egypte dans le mythe biblique), ils attendent

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un messie physique qui régnera sur une terre matérielle. Or, les prophètes et les sauveurs qui se sont succédés, et qui étaient de notre race, sinon on les aurait pas écouté, ont tous été rejetés car ils nous incitaient à briser l’attachement raciste à notre groupe exclusif. Cet attachement est justifié aux yeux du monde par l’idéologie du peuple élu à laquelle adhèrent également les juifs athées qui philosophent sur l’humanisme et les droits de l’homme. Lorsqu’un de nos médiatiques trotskistes fait la morale aux goyims, c’est toujours un grand moment de spectacle. Nous donnons des leçons d’antiracisme au monde entier, alors que nous prônons le racisme intégral, n’est-ce pas merveilleux ? Et comment nos philosophes démocrates pourraient-ils faire autrement puisqu’on leur a inculqué depuis des millénaires qu’ils sont les gardiens de l’humanité ? La Bible est remplie de livres prophétiques interprétés à rebours. Dans cette situation, et puisque l’entité collective de notre peuple veut survivre et refuse de se diluer dans l’humanité inférieure, je fus élu pour le guider, avec pour objectif notre survie collective en dépit de toute autre considération, car telle est la loi de l’existence. J’ajoute que ce but en cache un supérieur, qui est la survie de notre esprit de groupe, notre Dieu, pour lequel notre peuple doit faire quelques…heu…sacrifices. Dans les temps modernes, les âmes qui s’incarnent dans notre groupe, sont moins attachées à la mémoire collective, et il devient difficile de les retenir lorsqu’elles s’émancipent. Je constate que nos plus dangereux adversaires sont actuellement des individus sortis de nos rangs. Ces traîtres écrivent des choses abominables sur nos pasteurs, nos penseurs, nos chefs politiques et financiers. Ils vont même jusqu’à prétendre que j’ai soudoyé les nazis, à travers ma perfide Albion et les loges du British Israël. Je..heu…je préfère m’en tenir là. Voyez-vous mieux la situation ?

UNDERCOVER : Les choses ont le mérite d’être claires. C’est donc en parfaite connaissance de cause que vous voulez maintenir votre égrégore en place alors que vous le savez condamné à la refonte comme toutes les autres races apparues sur cette terre depuis la nuit des temps. Une autre question se pose : pourquoi vouloir pousser le processus d’eugénisme jusqu’à l’immortalisation matérielle par des méthodes scientifiques ? L’implication très importante de vos gens dans la magie noire génétique indique assez nettement que vous poursuivez des recherches en vue de modifier le code génétique humain, et cela n’a rien à voir avec les grotesques raisons médicales invoquées. Un contrat unit la banque Rothschild et l’Institut Pasteur dont le fondateur fut le baron Edmond dit le « Prince ». Si l’on regarde les activités actuelles de l’Institut, après avoir vacciné le monde entier, il

engraisse à présent une pépinière de sociétés spécialisées dans le génie génétique, dont les responsables sont, comme par hasard, vos hommes de confiance. Ces efforts dispendieux n’ont évidemment pas d’autre but que de créer un nouvel être humain, en dépit des fanfaronnades scientistes qui entourent ces travaux. Au vu des moyens gigantesques que vous avez mis en action, on comprend qu’une mutation génétique est votre réel objectif et qu’il n’y a pas d’autre alternative pour assurer votre survie. A moins que vos hommes ne travaillent pour une puissance extraterrestre génétiquement épuisée qui vous aurait passé commande ? Qu’en pense maître Inigo qui doit avoir son idée sur la question si l’on en croit les rumeurs sur l’origine jésuite de l’eugénisme des nazis ?

Maître INIGO : Permettez moi de corriger cette allégation issue de cerveaux conspirationistes particulièrement faibles. Mon honoré collègue, Monseigneur Ahasverus, a couvert cette opération spéciale qui devait réaliser l’ancrage de son égrégore sur le sol de la Palestine en terre matérielle. J’ajoute que cette affaire n’est pas déclassifiée sur le niveau occulte car elle conditionne l’histoire moderne. Il n’y a donc rien de plus à en dire. On peut parler de toutes sortes de balivernes ésotériques, si cela vous amuse, mais la question jésuito-judaïco-nazie est un sujet tabou, et dirai-je, encore trop émotionnel.

Monseigneur AHASVERUS : Je crois que maître Inigo sait de quoi il retourne. Si vous cherchez avec intelligence vous trouverez. C’est une évidence, et cela est en rapport avec la survie de hautes puissances célestes et des hiérarchies temporelles qui les servent. Notre cher Inigo, qui vint au monde dans la caste des guerriers, est en réalité au service de l’ordre sacerdotal. C’est pourquoi il a investi l’église la plus puissante de son temps afin d’en faire la matrice d’un temple universel par la fusion de toutes les croyances. Ce plan extrêmement téméraire, inouï dirai-je, et qui stupéfie les anges et les dieux, est en voie d’accomplissement. Sa mise en action permettra de restaurer l’empire céleste actuellement en ruines et de redonner une nouvelle jeunesse à notre Seigneur et à ses anges. La vérité est encore plus extraordinaire que les plus folles spéculations.

UNDERCOVER : Est-ce l’accomplissement de la parole de l’Apocalypse : « La bête blessée mortellement a retrouvé la vie » ? Vous êtes chargé au final de sauver les hiérarchies sacerdotales anémiées par les excès ravageurs de l’athéisme qui les a privées de leur énergie magique religieuse.

Maître INIGO : Oui, c’est cela. Depuis que j’ai constaté au 18° siècle l’état lamentable des sphères célestes de nos religions planétaires, nous avons

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entrepris leur restauration. Un long et pénible travail. Il fallait d’abord raser ces ruines, ce que j’ai symboliquement scellé par l’acte de Vatican II qui mettait un terme au rite romain obsolète. Cela eut une répercussion cosmique. Cette destruction est pour un renouvellement. Lorsque toutes les confessions seront modernisées de la sorte, nous pourrons en faire surgir la nouvelle religion mondiale qui produira à nouveau une bonne alimentation énergétique des circuits célestes. Cela vous est connu, et vous pressentez que dans l’invisible il y a une intense activité diplomatique pour parvenir à cette fédération des égrégores mondiaux. Bien entendu, nous avons du nous confronter aux forces traditionalistes qui sont maintenant sous contrôle. Les fanatiques nous servent de repoussoir pour dégoûter définitivement l’homme moderne des vieilles bondieuseries. Quoi qu’il en soit, les Nôtres (terme jésuite) sont sur tous les fronts, depuis la théologie marxiste jusqu’aux apparitions mariales. Tout est sous contrôle. La bête qui saignait d’une blessure de mort va de nouveau revivre pour la plus grande gloire de notre Dieu. Vous verrez des prodiges.

Monseigneur AHASVERUS : On peut se fier à Maître Inigo qui fait toujours ce qu’il a projeté. Des prodiges, il en fait sur toute la surface de la terre dont il a changé la face. Nous nous souvenons de notre divine surprise lorsque ses fils jésuites sont arrivés en Chine et que nos juifs installés là de longue date les accueillirent. Quel instant merveilleux. La jonction sacrée était opérée. Nous avions tendu le cordeau d’est en ouest. C’est ainsi que depuis plusieurs siècles la politique mondiale ne dépend que de nos accords. Nous finançons en toute confiance les opérations des fils d’Inigo car il a la vision de l’avenir, tandis que mes gens ne se mobilisent que lorsqu’un résultat tangible est en vue. Il nous manquait l’idéal scientifique, et quant à lui, Maître Inigo manquait de sens pratique, trop confiant en sa force de caractère. Mais son ambition ne peut se déployer qu’avec des moyens financiers. Ayant réalisé notre complétude, après quelques difficultés d’adaptation, il n’y eut plus d’obstacle à l’avancée de notre grand dessein.

Maître INIGO : Lorsque mon âme fut investie par le puissant esprit guide qui a fait de moi un voyant et un immortel, ce fut pour moi une révélation de découvrir que les êtres humains n’ont pas de but, hormis leur misérable survie à court terme. Les gens de Monseigneur Ahasverus ne font pas exception et s’ils s’écartent hors de la cohésion de l’égrégore, ils ne sont plus fiables et deviennent indifférents à l’idéal messianique de leurs pères. Il faut donc parfois les reprendre en mains de manière énergique si vous voyez ce que je veux dire…et, dans les temps modernes, ils deviennent prodigues et cabotins.

Il est vrai que la réussite est un excellent stimulant. Je conseille à tout le monde de réussir (rires). Nous, notre réussite s’exprime à travers le succès public de nos fantoches. Je parlais de mon étonnement en découvrant le manque d’ambition des humains, leur absence de grand projet, et la trivialité de leurs aspirations à court terme. Les esprits conquérants sont rares et lorsqu’ils ont un peu de caractère, ils ne savent pas s’organiser, vivant leur victoire au jour le jour. Alors que nous autres, nous traversons les siècles comme un seul homme et dans une seule direction. Voyez ces esprits avides de succès et de jouissance. Ils ne cherchent pas une victoire au delà du contexte historique. Ils n’ont pas le désir de conquérir le monde, ni même un espace vital. Or, y a t-il un autre but ? J’ai quant à moi le désir de remettre le système solaire en ordre, et d’y imposer mon gouvernement. J’ai formé une armée pour cette guerre sainte. J’ai libéré mon esprit des limites spatio-temporelles afin de mener ce combat sans être retenu par les considérations morales, les préjugés et l’oubli qui frappe les mortels ordinaires entre deux vies. Nous avons beaucoup été critiqué sur nos méthodes qu’on dit diaboliques, mais nous luttons pour la défense de notre espace vital. La fin justifie parfaitement les moyens. Lorsque des envoyés d’autres dimensions projettent de nous soutirer notre cheptel humain et de nous déloger de nos places supérieures dans le système solaire, nous réagissons. Nous sommes dans notre bon droit. Que nos adversaires en prennent exemple. Je vais vous étonner par cette confidence, mais si un groupe déterminé nous prenait comme modèle, quel que soit son but, il parviendrait immanquablement au succès. Vous soupirez contre notre ordre mondial, mais que faites vous, sinon ressasser vos grands principes sans jamais passer à l’action, ou seulement de manière incohérente. Il est vrai que j’ai balisé les fausses issues où vos idéalistes s’engouffrent aveuglément. Pourquoi les meilleurs parmi vous ne voient-ils pas qu’il n’y a que des impasses ? A peine s’éveillent-ils des illusions du monde physique qu’ils tombent dans celles du monde spirituel qui les ramène finalement à un pragmatisme borné et désespéré. Et savez-vous pourquoi ils se désespèrent ? Ils n’ont pas de but en ce monde. Un véritable but fondé sur une grande vision qui dynamiserait leur force vitale, générerait dans leur coeur un désir intense, ce qui rendrait leur volonté invincible.

UNDERCOVER : Monseigneur Ahasverus est-il d’accord ?

Monseigneur AHASVERUS : Mon cas est particulier mais je suis en harmonie avec l’analyse

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de mon ami Inigo dont les conseils politiques sont toujours pertinents. Ici, il exprime la démarche philosophique qui nous relie. Nous sommes de la même essence spirituelle, et nous défendons tous deux un empire, ce qui n’est pas une mince affaire. Notre détermination est donc totale puisque sur nous reposent la victoire ou la défaite. Il est impossible de se mettre à notre place. Nous défendons des dominations, des trônes et des principautés, qui sans nous, risqueraient de s’effondrer. On nous a délégué un immense pouvoir et un crédit illimité. Il faudrait que nos éventuels concurrents disposent de moyens à la mesure de notre puissance, et qu’ils aient une motivation de survie aussi tenace. C’est difficile à imaginer, et c’est pourquoi nous ne rencontrons pas d’adversité significative ni d’obstacle infranchissable. En théorie, il faudrait que nos concurrents soient pareillement armés. Mais si vous faites l’inventaire de nos armes et de nos troupes, la question se pose à nouveau : face à nous, de combien de divisions dispose notre éventuel ennemi ? Je ne vois rien à l’horizon, et je doute qu’à moins d’un sursaut désespéré, envisageable il est vrai, il se lève une résistance pouvant nous tenir tête. Maître INIGO : Je relève avec plaisir que Votre Excellence a laissé une porte entrouverte sur l’éventualité d’une rébellion contre notre politique. Oui, un sursaut est toujours envisageable si les forces galactiques qui ne nous aiment pas se décident à envoyer une aide effective ici-bas. Mais c’est improbable car les seules hiérarchies intéressées par le sort de cette planète, sont celles qui sont sur la fréquence du respect absolu du libre-arbitre. Elle ne peuvent donc pas s’ingérer dans notre politique car celle-ci est fondée naturellement sur l’accord de l’humanité qui demande à être gouvernée, et peu importe par qui. Vous comprenez comment ceci fonctionne ? Les forces galactiques qui vous envoient leurs sauveurs sont bridées. Elles ne peuvent que diffuser des impulsions d’espérance en un salut continuellement différé, et ce qui n’est pas bon pour nous, elles peuvent au mieux lancer des programmes comme celui qui a été imprimé dans la terre par l’opération christique. Ce programme peut être réactivé dans certaines âmes, mais pour le moment, nous avons le contrôle puisque le christianisme qui a été repris en mains par maître Inigo, est notre cheval de parade. Il faut également tenir compte des énergies très spéciales de l’ère du Verseau sur lesquelles nous travaillons afin de nous y adapter. Il est pénible de supporter cette pression, et il est techniquement compliqué de renvoyer ces ondes cosmiques nouvelles fort dérangeantes, je l’avoue, en direction de leur source d’émission inter-cosmique. Mes savants s’y emploient mais cela constitue un défi appréciable. Si nous réussissons à

maîtriser ce problème, nous aurons passé un cap difficile. Quoi qu’il en soit, nos adversaires sont paralysés. Ils craignent que nous fassions tout sauter s’ils insistent pour nous déloger. Les armes nucléaires sont notre force dissuasive. Grâce à la menace atomique que nous faisons régner sur la terre, sur le système solaire ainsi que sur ses dimensions subtiles, le rapport des forces est en notre faveur. Vous voyez ? UNDERCOVER : Et si toutes vos installations nucléaires étaient neutralisées au même moment par des agents extraterrestres, quelle protection vous resterait-il ? Maître INIGO : C’est un scénario possible, mais il reste quelques bottes secrètes. J’occupe le terrain pour des millénaires. Après, nous verrons. A chaque ère suffit sa peine. Monseigneur AHASVERUS : Tov meod Adon Inigo. (Très bien, Maître Inigo) UNDERCOVER : Pour conclure, peut-on se permettre une question impertinente ? Vous vous tenez mutuellement par la barbichette, mais lequel de vous deux donnera à l’autre la claque finale ? Maître INIGO : Qui vivra verra. (rires)

Manger ou être mangé…

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E P I L O G U E

Pour en finir

avec la Société de JéSuS

Les faits étranges et angoissants qui viennent d’être énoncés dans le dialogue entre Ahasverus et Inigo sont réels, en dépit de la forme littéraire où ils sont exposés. Ils présentent une marge d’erreur assez réduite. Il faut toutefois s’attendre à ce que certains secrets révélés ici soient des leurres car ces personnages sont les maîtres en tromperie. Le lecteur de « je te tiens par la barbichette » doit être conscient qu’il vient d’apprendre en quelques pages ce qui est éparpillé dans des milliers de documents. Nul chercheur - à condition qu’il y en ait, osant s’aventurer dans cette zone interdite - ne pourrait recouper toutes ces informations ni accéder aux écrits, publications, livres, correspondance où figurent ces données. Lorsqu’il relira ce texte, le lecteur averti doit savoir que chaque détail est le fruit d’une longue recherche, et qu’il existe des preuves en provenance des lobbies impliqués dans ce dialogue. Les serviteurs de ces maîtres laissent toujours des traces dans le monde visible. Généralement, personne n’y prête attention car pour repérer ces informations, il faut d’abord savoir ce que l’on cherche. Ils nous tendent des perches, et il n’y a plus qu’à suivre le fil. Les allégations concernant la Compagnie de Jésus paraissent si étranges ou désuètes, aux amateurs de thèses sur le complot mondial, qu’ils les négligent. Un mécanisme d’oubli frappe celui qui découvre une information spéciale sur les jésuites car elle ne trouve pas d’écho dans ses registres culturels. Une information qui n’est pas vivifiée dans le champ culturel et médiatique, a tendance à tomber dans le vide. Les jésuites le savent, et contrairement à Ahasverus, ils n’ont pas encore besoin de lancer des campagnes pour interdire le dénigrement à leur égard - comme les lois qui sous prétexte de réprimer l’antisémitisme, musellent l’investigation sur Rothschild & Cie. Les jésuites n’ont pas besoin qu’on vote des lois contre l’anti-jésuitisme car l’omerta qui les protége est absolue. Pour le moment…

Les campagnes de révolte contre les jésuites, à la suite desquelles ils furent interdits dans plusieurs pays, ont eu un effet paradoxal. Leur exécrable réputation, universellement dénoncée, s’est changée en un crédit de confiance. L’excès des accusations les plus graves n’aboutissant jamais à des sanctions a servi d’antitode. Quel fonctionnaire trop zélé oserait incriminer la toute puissante Compagnie de Jésus sans être suicidaire ? Quel groupe politique risquerait de s’en prendre aux frères noirs sans risquer la dissolution ? Quel Zorro de la plume oserait écrire une « vie secrète des jézes » sans disposer d’une protection spirituelle lui évitant une crise cardiaque ? Ce lourd silence nous démontre qu’il y a moins de liberté de parole actuellement qu’au temps de Blaise Pascal où des prêtres pouvaient lancer des protestations contre les actes immoraux des jésuites. Aujourd’hui, les seuls qui auraient de bonnes raisons de les attaquer, les couvrent et s’en réclament. Par exemple, les catholiques intégristes qui, pleurant les ravages de Vatican II, œuvre jésuite, recommandent à leurs ouailles les exercices d’Ignace, la technique occulte qui les met sous contrôle de l’égrégore jésuite. Faut-il être c… ! Et les juifs ? N’ont-ils rien à dire sur l’origine occulte du national socialisme et l’ordre des SS, ce clone de la Compagnie de Jésus ? Etrange cécité historique des traqueurs de nazis. (Des écrivains juifs se font les apologistes des jésuites, telle Elisabeth Antebi, personnalité des médias. Cette dame, vraisemblablement initiée au B’naï Brith, cumule deux centres d’intérêt dont l’union nous fournit une preuve de l’union secrète entre le sionisme rothschildien et le jésuitisme. Madame Antebi, qui a commencé sa carrière par un ouvrage sur Lucifer (!), est l’auteur d’une apologie d’Edmond de Rothschild, « l’homme qui acheta la terre sainte ». On trouverait cela naturel de la part d’une militante sioniste si elle n’avait réalisé, sur commande des jésuites, un CD rom de pédagogie à l’usage des collèges de la Compagnie de Jésus. Baron Edmond - Prince d’Israël - et Saint Ignace - Général du Vatican et Maître de la Grande Loge - réunis au ciel par madame Antebi spécialiste des courants lucifériens et des réseaux de prostitution !) Donc, non seulement les jésuites sont intouchables mais ils sont couverts par ceux qui auraient le plus à les blâmer - si on en croit les mythes de l’histoire officielle qui ne sont que des foutaises jésuitiques. Les jésuites sont protégés de l’extrême droite à l’extrême gauche, ce qui montre qu’ils sont présents sur tous les fronts afin d’homogénéiser les particularismes de l’ordre mondial. C’est pourquoi, il faut enfoncer le clou en ce qui concerne leur responsabilité dans les affaires mondiales. Cette responsabilité est occultée par ceux que cela devrait intéresser en premier lieu, tels les auteurs sur la conspiration mondiale.

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Or, curieusement, si on se réfère à la série des « Livres Jaunes », le best seller sur les sociétés secrètes, on ne trouve rien sur l’importance des jésuites en tant qu’autorité occulte dans le complot mondial. Idem chez David Icke le tueur de reptiliens. Et c’est le même « oubli » sur les sites internet traitant de conspiration. On y trouve même des restrictions pour minimiser amicalement les révélations d’Undercover sur la question. C’est symptomatique du consensus qui maintient ce sujet explosif sous le boisseau. Cela révèle également le lourd conditionnement culturel qui empêche d’admettre qu’un groupe ecclésiastique, sur lequel rien ne filtre, et qui s’est longtemps dissimulé derrière l’éducation de la jeunesse, pourrait être une milice disposant d’un permis de nuire illimité. Comme on ne peut concevoir une telle anomalie dans un état de droit, a fortiori laïc, on préfère taper sur des illuminati aussi médiatiques que fantoches. Nous observons que personne n’arrive à se représenter l’importance de l’influence jésuite dans les affaires mondiales, et cela nous renforce dans notre conviction que ce groupe est dangereux par dessus tout autre danger. Nous affirmons que dans les hauts degrés de leur ordre où ils se croisent avec les hauts grades maçonniques, les initiés jésuites disposent d’un pouvoir considérable sur le plan physique et invisible. - La religion catholique et les diverses sectes chrétiennes ont été prises en otage par ce groupe antichrétien. Nous avons les preuves. - La Franc-Maçonnerie est entièrement sous le contrôle des maçons jésuites des grades supérieurs. Nous en avons les preuves tant au plan rituel, que philosophique et politique. - Depuis des siècles, les savants jésuites sont à l’origine de la plupart des théories scientistes. Les preuves sont affichées en clair dans les ouvrages d’apologie de la Compagnie de Jésus qui se fait gloire d’avoir développé la science moderne et d’avoir donné au monde sa vision de l’univers et de l’évolution. - Les jésuites ont infiltré les religions mondiales et les groupes ethniques, en épousant leurs particularismes, et en les détournant insensiblement de leurs racines tout en se hissant jusqu’aux postes les plus élevés dans ces organisations religieuses. Les preuves sont présentes dans les ouvrages d’histoire racontant le périple des missionnaires jésuites en Inde, Japon, Chine, Afrique, Amérique du Sud et du Nord. Certains lamas tibétains ne font pas mystère que des jésuites leur versent leur traitement mensuel, par exemple. L’influence des jésuites auprès de l’empereur du japon est avérée, ainsi que du gouvernement chinois - y compris Mao. Dans le domaine spirituel, les jésuites swamis et leur yoga à l’usage de l’Occident est révélateur. Les preuves sont là.

- Les jésuites sont à l’origine du mouvement illuminati révolutionaire, et du projet de nouvel ordre mondial, en collaboration directe avec les financiers de la dynastie Rothschild. La preuve ? Les cadeaux somptueux que les Rothschild font à la Compagnie de Jésus, et le financement des instituts scientifiques dans le monde entier. - Les jésuites ont le contrôle de l’élite politique internationale grâce au monopole de la confession qu’ils ont exercé pendant des siècles, recueillant les secrets d’état et des familles les plus riches et puissantes, ainsi que par la formation de la jeunesse dont ils ont fait leurs cadres politiques. - Les jésuites sont responsables de la plupart des régicides et meurtres de personnages importants, comme l’autorise leur ancienne constitution. Les preuves historiques sont évidentes comme dans le cas d’Henri IV ou du pape Jean-Paul Ier. - Les jésuites, après quatre siècles de collecte de secrets dans tous les coins du monde, ont établi le plus grand service de renseignement qui centralise les polices et services secrets internationaux. Cela est facile à comprendre si l’on sait que le jésuitisme est une société secrète doublée d’un service secret. La CIA est directement sous contrôle jésuite. - Grâce à cette position dominante dans le monde du renseignement et dans la recherche scientifique, les jésuites contrôlent les états majors militaires. La preuve est établie lorsqu’on analyse l’organigramme de certains services militaires parmi les plus importants. Des pères jésuites sont directement aux commandes de services cruciaux des forces armées, où l’on s’attendrait à trouver des officiers laïcs. Oui, des prêtres catholiques à des postes clés de services techniques de l’armée des USA ! Ces preuves sont attestées dans le cas de la Navy américaine, et des services de sismographie et de cartographie. Ainsi, ce sont des jésuites qui informent le monde sur ce qu’il était, ce qu’il est et ce qu’il deviendra, au plan géologique, anthropologique, astronautique… - Les jésuites ont des hommes et des femmes (courtisanes et espionnes de charme) aux postes-clés de la politique et de la finance, dans la mafia et les opérations illicites, grâce à une tradition d’esclavagisme et de trafic de la drogue, à travers leur réseau international implanté depuis des siècles. - Les jésuites ont organisé le national socialisme tout en adoptant une attitude antifaciste en apparence. A la libération, ils étaient de grands résistants ! le nazisme est entièrement jésuite. - Le nouvel âge est une opération de désinformation spirituelle contrôlée par les jésuites occultistes à travers leurs médiums. En voici un exemple. Un chercheur en spiritualité découvre le livre « Les clés d’Enoch » du scientiste et occultiste James Hurtak. Il est séduit et tombe sous l’influence psychique du « groupe des neuf »

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qui est l’organe médiumnique d’où cet ouvrage provient – comme de nombreux messages new age. Si ce chercheur pouvait remonter la filière, il découvrirait des faits surprenants sur les relations de Hurtak avec l’agent Puharich de la CIA. Il comprendrait la nature véritable du travail ésotérique de Hurtak qui répand l’idéologie jésuite en matière scientifique - médicaments de pointe, nanotechnologie, puces, etc, dont il fait la publicité sur les tribunes de l’ONU ! - cela dissimulée sous l’emballage nouvel âge, où l’ésotérisme se marie avec le scientisme. Quel chercheur spirituel, sincère et inévitablement candide en matière de politique occulte, découvrant une doctrine séduisante, aurait la moindre chance de se mettre en quête de preuves lui permettant de découvrir que celui qu’il considère comme un instructeur spirituel authentique est en réalité un agent ou un médium de l’égrégore jésuite ? En matière de spiritualité, la foi emporte tout discernement. Les preuves de la subversion jésuite sont répandues partout, mais personne ne les voit parce que personne ne les cherche. Dans l’exemple de Hurtak et autres Kreyon, Drunvalo, ou channels contrôlés par le Groupe des Neuf, il faut aller au-delà des belles paroles, et regarder d’où ils sont sortis, qui ils fréquentent, quel but ils poursuivent au plan international, et avec quels moyens…) La dissimulation est la plus grande réussite des caméléons jésuites. Mais il n’en fut pas toujours ainsi. En des temps où ils ne disposaient pas de technologie, la position dominante de l’Eglise les autorisait à faire preuve d’arrogance. Ils commirent nombre de bavures trop voyantes qui furent sanctionnées par des expulsions de divers pays, et une interdiction par bulle papale. Or, que font les jésuites d’une bulle papale ? Le Saint Siège, ils s’assoient dessus. Donc, ils continuent leur « grand œuvre » dans un anonymat si opaque que les « experts » en sociétés secrètes les ignorent, faisant porter le chapeau du complot à des clubs élitistes de façade, en marge de la maçonnerie officielle. « Les jésuites constituent la seule organisation occidentale disposant de pouvoirs occultes, à côté de laquelle les sociétés secrètes ne sont que des boy-scouts » - R. Steiner Il y a un mécanisme d’auto-censure qui empêche d’égratigner ce puissant égrégore. Plutôt que de nommer la terrible Compagnie, on détourne les yeux . On craint de passer pour un farfelu ou un maniaque, et on préfère dénoncer des lobbies plus médiatiques, implantés visiblement, et qu’instinctivement on sait moins dangereux que la Compagnie. Une crainte superstitieuse est restimulée par la seule évocation des jésuites à cause de la « menace astrale » imprimée dans l’invisible.

Certaines personnes demandent parfois : - Ils existent encore les jésuites ? - J’en connais un sympa dans l’humanitaire. - Ah, bon. Ils sont là-dedans maintenant… Grâce à son anonymat, la victoire de la « Compagnie du faux Jésus » semble donc acquise. Cette domination s’exerce sur ceux qui ne peuvent comprendre que notre civilisation a été façonnée par l’idéologie jésuite et qu’il faut se défaire de ce lourd héritage pour s’élever spirituellement. Le changement étant d’abord intérieur, les jésuites savent que pour empêcher les âmes de s’évader du circuit terrestre, il fallait inverser les enseignements spirituels afin de les rendre inopérants comme pour le spiritualisme, le spiritisme, la théosophie, l’occultisme, le nouvel âge… Il fallait adapter les croyances ancestrales pour les harmoniser avec le progrès scientiste. Les doctrines orientales n’échappent pas à cette manipulation. Depuis quatre siècles, les pères jésuites ont infiltré les circuits asiatiques, par le côté physique et la voie occulte. Pour couronner le tout, ces alpinistes intrépides se sont intronisés « Maîtres de la Grande Loge Blanche » !

Se libérer spirituellement c’est rejeter cette emprise. Ce n’est pas si difficile puisque cette influence est présente partout où une illusion séductrice apparaît en matière d’idéologie, politique , économie, écologie, spiritualité, science… Il y a donc de nombreuses occasions de se réveiller, et on en viendrait presque à remercier la Compagnie de nous aider à ouvrir les yeux. Il n’est que trop évident que toutes leurs merveilles sont comme les musiques qu’ils jouaient en Amazonie, des siècles auparavant, pour attirer les indiens dans des cages couvertes de plumes multicolores, où les pauvres créatures se retrouvaient vite enchaînés et baptisés au nom de Jésus. Puis, direction le camp de concentration modèle où l’on expérimentait le prototype du citoyen de l’ordre mondial futur.

Site internet jésuite

Le calendrier Maya, un coup des jèzes ? « Je suis française émigrée en Belgique. J’ai une question. Savez-vous ce que vaut le calendrier Maya créé par José Argnelles dans les années 80 ? C’est lui qui a parlé pour la première fois de la date 2012. Je suis astrologue. Je me suis confiée à ce calendrier, pour découvrir en allant au Mexique que ce n’est pas celui qu’utilisaient les Mayas… ! »

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2012…et puis après ?

Les prédictions ont-elles un sens ?

La plupart des prédictions sur le futur sont de la désinformation. Elles n’ont aucun sens sinon nous embrouiller. Pensez-vous que la Fraternité de la Lumière serait assez naïve pour dévoiler ses plans ? La partie qui se joue dans la Galaxie est si complexe qu’on ne peut pas comprendre le jeu des dieux et des démons. Que l’on soit du côté des « bons » ou bien des « méchants », on ne connaît rien de leur stratégie. Et pourquoi ? Parce qu’il y a plusieurs types de « bons », et souvent, ceux que nous croyons « bons » sont très pervers. Certains anges sont véreux et il ne faut pas se fier à leur lumière apparente. Satan lui-même est un ange de lumière. (Luciferos = porteur de lumière) Tout le monde le sait mais dès qu’on entend parler d’une nouvelle révélation, on oublie que les circuits de télédiffusion du système solaire sont aux mains des anges rebelles qui sont les maîtres ici-bas.

Des anges ripoux ? Pervertis, corruptibles, lâches, traîtres… mais aussi parfois très gentils et stupides. Ils sont esclaves de hauts dignitaires occultes qui ne sont pas à prendre avec des pincettes. Le blanc peut être noir d’encre. Les voyants et les médiums ne peuvent comprendre que les messages qu’ils diffusent sont de la propagande satanique enrobée de miel. Les vraies prophéties ont été rédigées pour les sages qui seuls en ont les clés. Elles sont scellées. Certains effets d’annonce prophétiques ne servent qu’à tromper le camp opposé. Souvent le mensonge s’exprime comme la vérité, ce qui est normal en terme de propagande de guerre. Ceux qui croient avec candeur aux messages transmis par des entités de l’invisible, sont comme les populations qui votent aveuglément pour le super bandit que les médias leur indiquent. On ne peut rien y changer : l’être humain est naïf, ignorant et manipulable, et s’il échappe aux leurres visibles c’est pour mieux tomber dans ceux de l’autre monde. L’homme est un enfant qui fait confiance à l’autorité, d’où qu’elle vienne. C’est là un immense problème qui se pose aux êtres divins qui tentent d’arracher l’humanité à

l’influence des forces d’en bas, d’une part, et des puissances supérieures lucifériennes de l’autre.

Pourquoi cette ignorance sur les phénomènes de l’invisible ? Pourquoi l’homme est-il enclin à croire que ce qui vient de l’au-delà est vrai ? A cause de l’éducation mensongère des religions lucifériennes qui contrôlent cette planète depuis des millénaires. Elles protégent leurs hiérarchies occultes. La meilleure façon de régner c’est de se faire oublier et de placer des intermédiaires. Ces puissances spirituelles ont répandu le culte des esprits tout en empêchant qu’on découvre ce qu’il y a derrière. On dit que la meilleure arme du diable c’est de faire croire qu’il n’existe pas. Mais cette vérité cache autre chose. La technique diabolique c’est de faire peur avec des épouvantails démoniaques servant de repoussoir pour mieux nous renvoyer vers la fausse spiritualité et les valeurs qui flattent notre égo. Ainsi, la peur du mal jette les enfants que nous sommes dans les bras de la fausse lumière. Alors, le Diable qui est Dia-blement double, ayant divisé son camp en deux parties, peut nous manipuler. Diviser pour régner, selon la formule des « anges noirs » jésuites. Les humains perspicaces savent reconnaître cette stratégie dans le monde politique mais ils sont trompés dès qu’il s’agit des mondes spirituels. Alors Lucifer – c’est un nom symbolique – les saisit par où ils se démangent. Cela signifie que si vous êtes de tempérament idéaliste, vous devenez une proie pour toutes sortes d'illusions comme l’âge d’or et le « grand embarquement de 2012 » ! Les faux prophètes sont souvent sincères mais la sincérité n’a rien à voir avec la vérité.

Existe t-il une coordination entre les forces occultes qui déversent la désinformation ? Tout est centralisé par la haute hiérarchie planétaire. La trame des messages est identique quoiqu’on utilise des médiums de niveaux divers pour les transmettre. Un message de propagande luciférienne typique est souvent en deux volets : d’abord, on se lamente sur l’état du pauvre monde, et ensuite, par compensation, on exhorte positivement à la paix et à l’amour. Et pour finir on recommande toujours d’attendre le salut d’en-haut – car Zorro va arriver ! C’est de l’anesthésie. On fait peur pour stimuler l’espérance, et on se présente alors comme le recours. On joue sur la dualité du bien et du mal qui ne sont que les deux faces de la même médaille. Peu savent que le vrai Bien est au-delà du bien et du mal. Si l’on prend les messages des channels de tous bords, c’est la même chanson avec quelques variantes. Il en faut pour tout le monde. Certains seront sensibles à l’espérance d’un âge d’or imminent, et d’autres à un embarquement sur le vaisseau du Commandant Ashtar, dit « le Berger ».

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Dans le domaine spirituel, plus c’est débile et plus ça marche. Les religions nous ont formaté ainsi. Mais si les lucifériens déploient ces efforts de tromperie, c’est qu’ils ont peur de quelque chose.

De quoi les maîtres lucifériens ont-ils peur ? Les rayonnements cosmiques nouveaux détruisent la grande Babylone invisible où ces hiérarchies et leurs religions vampires sont installées depuis des dizaines de milliers d’années. Alors, elles se défendent. Ce que l’on nomme « Antéchrist » est une grande opération d’auto défense. Mettez vous à la place des éminences de l’occulte qui voient qu’on vient les déloger de leur haute place !

Ils déploient cette propagande spirituelle pour détourner l’attention de l’humanité ?

Oui, mais il n’y a pas que des leurres spirituels. Il y a également toutes les formes d’idéalisme, idéologique, social, écologique, humanitaire, scientifique, religieux, etc… tout cela étant sur la fréquence luciférienne. N’oublions pas que l’ordre luciférien règne sur la lumière physique, éthérique, astrale et sur ces plans qu’on nomme « dévachaniques » que l’on confond avec les mondes divins. La lumière de Lucifer embrasse les paradis qui baignent dans la grande aura du Prince de ce Monde. Ici-bas, nous sommes nés dans cette lumière et lorsque nous cherchons la vraie lumière, on dresse des mirages devant nos yeux. Les forces lucifériennes veulent réaliser sur la terre leur propre évolution spirituelle, et elles utilisent pour cela l’image de la bonté et de l’amour. Quant aux forces matérielles obscures, elles ne s’embarrassent pas de telles précautions. Alors, les deux groupes se déchirent pour la suprématie sur une humanité qui flotte entre le bien et le mal.

Mais alors, qui sont les forces noires ?

Ce sont les forces matérielles inférieures, le pôle obscur du double dia-ble. Elles sont le déchet de l’activité humaine : passions, vices, avidité, peur, haine, etc…toutes ces énergies finissent par se structurer en entités autonomes au fil du temps. Cela constitue des hiérarchies avec de grands démons à leur tête. Elles s’organisent pour durer. Par conséquent, elles vampirisent la terre puisqu’elles doivent se nourrir d’énergie comme tout ce qui existe. La pile humaine est une source d’énergie inépuisable. L’homme est le bétail des dieux, et c’est pourquoi il faut le tenir prisonnier. Il en est de même pour les entités de fausse bonté et de fausse lumière qui règnent sur les dimensions subtiles. Elles vampirisent l’âme humaine en s’affublant de titres sacrés et de noms blasphématoires en imitation des grands êtres de la hiérarchie divine. C’est l’antéchrist des légendes.

Satan est simplement un imitateur. Il ne crée rien, et ne possède rien à l’origine. Il a tout dérobé. Il fait du trafic avec la force de vie qu’il détourne pour entretenir son monde déconnecté de Dieu. Mais lorsque les forces lumineuses lucifériennes et celles de la puissance obscure se sentent menacées par un changement de cycle cosmique, comme celui de l’ère du Verseau, elles s’organisent pour survivre. Elles cessent de se déchirer momentanément et pactisent ensemble contre leur ennemi commun - les vraies puissances divines.

La situation est simple à comprendre. Pourquoi les êtres sont-ils fascinés par les entités spirituelles des basses hiérarchies ? A cause de l’éducation qui nous a été donnée par les religions lucifériennes. L’être humain, qu’il soit oriental ou occidental, ne dispose d’aucun critère pour s’orienter dans l’invisible et les dimensions parallèles. Les religions l’ont maintenu dans une ignorance totale afin que la civilisation terrestre demeure coupée des dimensions spirituelles. En occident, ce fut l’œuvre des théologiens intellectuels catholiques puis des savants jésuites qui ont mis en place une science matérialiste qui nous coupe du monde spirituel. Alors, lorsque l’être cherche la vérité du côté subtil de l’existence, il n’est pas armé pour faire la différence entre la lumière luciférienne et la lumière intérieure. Il est illusionné car il ne sait pas que l’au-delà n’est que le reflet du monde matériel. On lui a enseigné au contraire que l’au-delà est divin comme le croient les spirites et nombre de spiritualistes. Grâce au matérialisme, les autorités religieuses et occultes envoient les êtres qui cherchent la lumière tout droit dans l’illusion des basses hiérarchies. Il est impossible à l’être humain de comprendre cette stratégie démoniaque car étant originellement de nature angélique, il ne peut comprendre la perversité spirituelle. Le cœur humain aspire à la bonté et il ne peut résister aux bons sentiments. Il veut y croire. Il veut la paix et la sécurité et c’est sa perte. C’est pourquoi on entend parler aujourd’hui de paix mondiale. C’est de l’anesthésie.

Est-ce l’origine du courant du nouvel âge ? Tout à fait. Les initiés jésuites supérieurs se sont organisés en une loge internationale qui coiffe les religions, les sociétés initiatiques et les loges maçonniques du monde entier. Rien n’y échappe. Il suffisait d’infiltrer les organisations religieuses pour en prendre les commandes, ce qui n’est pas difficile pour les jésuites initiés d’un haut niveau. Cela s’est déroulé au fil des siècles, avec des reculs, mais une avancée inéluctable. Ils s’adaptent à tout. A partir d’un haut lieu himalayen, ils ont déversé sur le monde des messages télépathiques qui ont préparé la civilisation actuelle. Ces messages ont constitué progressivement nos idéaux modernes

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comme le new age et son matérialisme spirituel. Cette propagande fut diffusée télépathiquement par la répétition des rituels du bouddhisme tibétain qui servit de caisse de résonance avec ses mantrams émis par des milliers d’émetteurs humains. Ces répétitions de formules magiques servent à propulser des pensées dans l’atmosphère. Ces pensées débilitantes sont devenues les nôtres. (Undercover 6 – Les contes de fée du Tibet)

Est-ce là l’origine de la Grande Loge Blanche ? Des initiés jésuites se sont présentés au 19° siècle en tant que « Maîtres de la Hiérarchie planétaire », chargés de l’évolution de l’humanité. Une imposture qui fonctionne à cause de notre ignorance. Si cela vient de l’invisible ou d’une autorité spirituelle charismatique, l’homme se prosterne, alors qu’il a été prévenu de « discerner les esprits ». Mais il n’y a aucun discernement. Ces initiés se sont fait connaître comme Maîtres de la Grande Loge Blanche. Derrière le masque spirituel, ils veulent transformer l’homme selon leur idéal. Et qu’est-ce que leur idéal ? La soviétisation planétaire avec une caste d’élus au dessus. Il ne faut pas se faire d’illusion, la société est en voie de soviétisation dans tous les domaines. Le libéralisme est le faux nez du socialisme. Tous les leaders d’opinion sont crypto-marxistes. Hollywood détruit les esprits et le Vatican fait passer la pilule. Les jésuites tiennent les deux maisons.

Les mouvements spirituels qui se réfèrent à une Loge Blanche seraient sous le contrôle de maîtres occultes jésuites ? Sans exception. Il n’est pas besoin de se référer à la pseudo Grande Loge Blanche pour être sous ce contrôle. Les mouvements spirituels ou idéologiques qui ne préparent pas l’être humain à la grande libération sont lucifériens. La division en factions opposées qui est entretenue en façade, permet de faire avancer la politique de l’ordre mondial théocratique. On se range d’un côté ou de l’autre et on croit avoir fait un choix libre. On quitte l’Eglise catholique pour entrer chez les tibétains dont l’organisation n’en est que l’arrière boutique. On sort du parti communiste pour se faire musulman, ce qui est à peu près pareil. On s’écarte d’une vie matérialiste pour suivre les channels délirants . On ne sort pas du circuit. Pourquoi dit-on que ce sont des juifs influents qui contrôlent la politique mondiale ? Y a t-il un pouvoir au dessus des financiers ? L’égrégore judaïque qui maintient sa cohésion par l’eugénisme de ses rites, veut se maintenir alors que son cycle est accompli depuis l’Atlantide. Cet égrégore enracinné dans la matière veut durer envers et contre tout. Les maîtres occultes du

Judaïsme maintiennent les âmes des juifs dans un circuit d’incarnations fermé. L’égrégore est un « dieu jaloux » et « vengeur ». Les juifs sont esclaves de ce circuit d’emprise. Cette question est problématique pour les hiérarchies spirituelles qui veulent aider l’humanité et les juifs y compris, à se détacher du plan terrestre pour retourner au monde originel. Or, cet égrégore judaïque veut se maintenir sur le plan matériel où il a acquis une grande puissance et des avantages spirituels pour ses chefs dans l’au-delà. Tant que l’humain demeure lié à une race spécifique, comme les chinois et les juifs qui sont d’anciens atlantes, cet attachement racial permet à des entités lucifériennes de s’accrocher à ces races et de les manipuler. Certains groupes ethniques soudés sont utilisés à des fins de politique occulte. En l’occurrence, les juifs servent au projet théocratique d’Ahasverus, le maître secret du judaïsme qui n’hésite pas à faire preuve de cruauté envers ces âmes lorsque son plan l’y oblige. Le plus grand ennemi des juifs est donc intérieur. Il est par conséquent stupide de cultiver du ressentiment envers le peuple juif qui est victime de la stratégie tortueuse de ses chefs occultes. Les banquiers comme les Rothschild sont dans la combine avec les jésuites. Ils abusent des juifs. Sans le génie politique et la direction musclée des jésuites, les banquiers n’iraient nulle part, se contentant de faire des affaires en accumulant sans fin leurs rapines, tout en faisant mine d’attendre un hypothétique messie. Les jésuites ont structuré l’idéal messianique dans un sens scientifique et ils ont étendu leur conquête au système solaire avec leur « roi Jésus », le masque de Lucifer.

Comment s’exerce l’influence des jésuites sur ces banquiers qui contrôlent l’argent de la planète ? Les financiers de haut niveau sont des médiums. L’argent est sous haute surveillance car c’est le nerf de la guerre. Une magie spéciale est appliquée sur les hommes de pouvoir qui sont reliés télépathiquement aux maîtres jésuites de la Grande Loge. Il en va de même pour la classe politique et les religions qui ne sont divisées qu’en apparence. La Loge planétaire contrôle ainsi les trois aspects de la civilisation : la religion, l’état et les masses.

Comment une âme incarnée dans le circuit du Judaïsme contrôlé par le puissant Ahasverus… comment donc une âme prisonnière de cet égrégore, peut-elle en sortir ?

Soit elle s’oriente vers des parents mixes, dont l’un n’est pas juif, ou bien elle se détache de l’égrégore par la prise de conscience que le mythe du « peuple élu » conduit à une impasse et au conflit éternel.

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De plus en plus d’êtres de toutes les races s’émancipent des préjugés d’appartenance à une entité ethnique ou religieuse. Les juifs aussi. Peu à peu, des âmes qui étaient identifiées à un groupe racial exclusif s’ouvrent à l’universel. Pour de nombreux juifs cette émancipation représente un crime contre leur dieu de race, à cause de la crainte superstitieuse qui leur a été implantée depuis des millénaires. L’opération Christ a jeté un trouble profond dans ce système dont la cohésion a été ébranlée. L’unité de l’égrégore finira par disparaître grâce aux mariages mixtes. Inexorablement. Tout a une fin. Une race offre un cadre d’expériences à une famille d’âmes durant un cycle terrestre. Puis, vient le temps du changement. Un jour, l’âme se détache du passé pour aller vers une vie nouvelle. Elle quitte sa mère, la famille raciale, et son père, la divinité de ses ancêtres, pour trouver son éternité individuelle. Alors, elle cherche une nouvelle famille spirituelle où les caractéristiques anciennes ont disparues. L’idéal racial n’a plus alors aucun sens.

On parle de « forces libres » et d’une Fraternité de Lumière qui s’oppose à la hiérarchie planétaire luciférienne. De quoi s’agit-il ?

Ce sujet est l’objet d’une désinformation opérée par les loges et les sociétés secrètes « enjésuitées ». Essayons d’y voir clair dans cette question de haute politique, aussi simplement que possible. Pour les loges qui contrôlent la politique mondiale et les religions depuis le fond des temps, le défi est de maintenir leur pouvoir en dépit des envoyés divins qui descendent sur notre dimension pour éveiller les âmes. Lorsque le pôle spirituel de l’univers interne émet un rayonnement sur notre dimension, ces loges sont désarmées, et en riposte, pour garder la face et le contrôle, elles se présentent comme les intermédiaires entre Dieu et l’humanité. Cette récupération systématique a eu lieu lors de toutes les révélations spirituelles du passé. Or, un envoyé cosmique ne prend jamais le pouvoir sur le plan terrestre, car cela violerait le libre-arbitre de l’humanité. Il se contente de rayonner et d’injecter dans la substance subtile du monde un programme spirituel qui agira comme un remède-retard. Puis, il se retire sur une autre dimension. Alors, les loges occultes s’emparent de son nom symbolique pour fabriquer une religion qui est la caricature du message de cet envoyé divin. Ainsi l’Evangile qui était à l’origine un programme de transmutation enregistré dans l’éther du monde, est devenu une histoire matérielle, une arme de désinformation. Dévitalisée et inversée. C’est ainsi qu’est née la religion catholique romaine et sa théologie luciférienne qui imite l’Evangile. Mais toutes les églises sont du même moule. Il s’agit toujours d’une matérialisation - une église de « Pierre » - c’est à dire de l’inversion de la vraie Religion dont le sens est de délivrer les âmes du

circuit terrestre. Au contraire la religion enferme dans le double circuit, visible et au-delà. Par sa théologie, l’Eglise a voulu maintenir le troupeau dans son enclos ici-bas, et dans ses pâturages de l’au-delà. Elle a durement châtié les envoyés venus faire de brèches dans ses clôtures. Le grand Sanhedrin lance les excommunications. En ce qui concerne le Christianisme véritable dont la stratégie demeure secrète, nous savons qu’en Occident des libérés sont présents sur le plan terrestre pour faire la liaison avec la Fraternité de la Lumière. Sachant cela, les lucifériens ont créée une caricature de « fraternité de la lumière ». C’est la Grande Loge Blanche, l’union des loges planétaires qui sert à contrer la véritable fraternité spirituelle. Tout cela est extrêmement compliqué pour celui qui ne dispose pas de repères intérieurs. Quant à celui qui est sous l’influence de la pseudo loge blanche, il ne peut rien y comprendre, et il se croit du bon côté. Les personnes sensibles à l’occulte, de tempérament médiumnique, ou qui pratiquent des techniques ésotériques ne peuvent pas faire la différence. Elles se croient sous la bonne influence dès que leur potentiel vibratoire monte d’un cran. Lorsqu’on leur apprend qu’il existe deux « fraternités de la lumière » dont l’une est un nom emprunté, immanquablement, elles se croient du bon côté ou rejettent cette idée comme une folie. C’est un test de lucidité pour l’âme qui s’éveille. Les plus intelligents s’y laissent prendre. Voyez ces initiés prétentieux et cette cohorte de disciples spirituellement « évolués ». 95 % sont sous l’emprise de la loge luciférienne. Ils se gargarisent avec les nom du « maître Jésus », « maître Koot-Humi », « maître Morya »…qui ne sont que les masques des initiés jésuites des hauts grades qui gèrent la « grande loge blanche » depuis le 16° siècle, au temps où ils se sont incrustés au Tibet.

Les personnes qui suivent des enseignements initiatiques sont convaincues que les chefs secrets du monde - les « maîtres » - sont les conducteurs de l’évolution humaine. Dès lors, si ces « maîtres » sont des lucifériens, qui sont les êtres de sagesse qui veillent sur l’humanité ?

Les véritables initiés qui ne visent que le retour en Dieu, ceux qui ne cherchent pas à manipuler l’humanité pour des raisons politiques, ceux-là sont anonymes et fuient la notoriété. Ils agissent en tant qu’instructeurs au sein de groupes qui se sont formés autour d’eux, sans ameuter les foules. La plupart sont inconnus. Les véritables initiés que l’on nomme les « Frères Aînés » - les aides spirituels de l’humanité – demeurent secrets et leur chef est inconnu.

Y a t-il une indication sur son identité ?

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L’histoire enregistre son passage, mais dès qu’elle repère sa trace, la hiérarchie luciférienne usurpe son nom pour en affubler un esprit de démon. Celui-ci inspire à son tour des médiums en se présentant à eux sous de fausses identités, comme celle du pseudo Comte de Saint-Germain. Il y a donc un vrai et un faux Saint-Germain ? Il y a toujours l’original et la copie, qui est le reflet du premier. Le personnage qui vint à la cour de France contacter Louis XV, était le chef de l’ordre de la Rose-Croix, dont le nom symbolique est Christian Rosenkruz. A la suite de cette opération, la hiérarchie luciférienne a inventé un pseudo Saint-Germain, affublé du titre de « maître ascensionné ». C’est inévitable, ils imitent. Une abondante littérature romanesque en témoigne, jusqu’au new age qui produit régulièrement des messages « channelisés » du « Comte » , qui sont une pure inversion des enseignements des Rose-croix véritables. La plupart des enseignements ésotériques sont de lamentables caricatures de la vérité. Ils traitent de l’évolution spirituelle du point de vue des basses hiérarchies. On y parle de karma, de chakra et de kundalini dans un sens rétrograde selon les initiations orientales obsolètes. C’est de la poudre aux yeux. On doit rejeter tout ce fatras.

Comte de Saint-Germain

Les Rose-Croix secrets ont-ils fondé les ordres rosicruciens traditionnels ? Plus une société initiatique se prétend « traditionnelle », et plus son jésuitisme est probable. L’exemple en est l’ordre pseudo rosicrucien AMORC qui ne fait pas mystère d’être sous le patronage d’un maître tibétain, le « hiérophante Koot-Humi ». Cette organisation est tout sauf rosicrucienne, mais elle prétend être la seule Rose-Croix authentique, jésuitisme oblige.

Madame Blavatski s’était faite prendre ainsi que Krishnamurti. Il semble que tomber sous l’emprise des faux Maîtres fait partie du chemin du combattant de la Lumière ?

Dès qu’on part à la recherche de la Vérité, il y a des épreuves en travers du chemin. Les jésuites et leurs « maîtres ascensionnés » fantoches nous mettent à l’épreuve. Celui qui s’affranchit de la fantasmagorie du spiritualisme a fait un grand pas vers la libération. Souvent, il faut passer par de terribles déceptions. On sort de la religion pour tomber dans le spiritualisme, avant de réaliser que la vérité est ailleurs, sans aucun rapport avec ce cirque. Mais la ménagerie spirituelle est d’abord ce qui nous attire. Nous avons été éduqués ainsi.

Qui sont ces êtres spirituels qui combattent en secret le jésuitisme occulte ?

D’après Steiner qui a été éprouvé par les jésuites qui l’ont empoisonné, la Compagnie de Jésus aurait un seul adversaire sur cette terre. Il s’agit du personnage connu sous le nom initiatique de Christian Rosenkruz, dont le titre symbolique signifie le chevalier « chrétien à la Rose » . Il est présent sur la planète dans un corps immortel, et ses apparitions font l’objet de légendes comme celles du Comte de Saint-Germain. Saint-Germain serait entré au contact de Louis XV pour préparer la France au choc de la révolution. Les chercheurs se trompent lorsqu’ils croient que Saint-Germain a fomenté la révolution. Au contraire, il voulait en adoucir les effets et demander au roi des réformes pour éviter le pire. Les castes privilégiées ne l’entendaient pas ainsi. Cette révolution s’est déroulée contre le plan d’évolution régulier qui ne progresse jamais par le sang .

Le courant qui lutte contre le jésuitisme est-il toujours perdant dans la bataille ? Selon les apparences, on pourrait le penser, car les moyens politiques utilisés par les initiés lucifériens sont pervers et impitoyables alors que les principes que respectent les vrais guides spirituels ne sont pas de même nature. Quand les jésuites disent « la fin justifie les moyens », les patients « Frères Aînés » rayonnent l’amour sur tous et également sur leurs ennemis. De nos jours, les jésuites savent très bien utiliser « l’amour » et la « paix » qui servent d’anesthésiques et de suporifiques pour les masses. Il faut savoir que le but des « forces libres » n’est pas politique mais qu’il s’agit d’éveiller les âmes. Ce travail s’accomplit dans la discrétion. Ses effets ne sont pas appréciables sur le plan matériel.

Il est difficile d’en voir les résultats… Les résultats ne s’affichent pas sur les murs. Mais si l’on comprend mieux ce qui se passe à l’arrière-plan, on peut voir que les lucifériens sont mal en point. C’est pourquoi ils se déchaînent dans tous les domaines, y compris au nom de la « paix ». De tous les côtés, ils sortent de leur trou comme des rats apeurés. Ils s’emparent des vices humains pour en faire des vertus obligatoires, comme l’inceste, la pédophilie, l’homosexualité… comment vont-ils maîtriser ces forces qu’ils libèrent dans le but de détruire la résistance spirituelle de l’être humain ? Comment échapperont-ils aux conséquences des manipulations génétiques lorsque tout sera

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dénaturé ? Comment échapperont-ils eux-mêmes à la décomposition s’ils pourrissent tout ? A moins que les forces noires l’emportent finalement et créent un homme robot artificiel après avoir expulsé l’individualité humaine hors des corps qu’ils convoitent. C’est le but de la science.

Que peut-on faire pour aider les forces spirituelles de libération ? Un acte de conscience est nécessaire.

Faut-il s’exercer à une discipline spirituelle ? Dès que l’on s’exerce à une pratique, il faut se demander qui a inventé la méthode que l’on veut pratiquer et quel est son but réel, au delà des promesses de résultat, le plus souvent thérapeutique. On serait étonné de ce qu’il y a derrière les méthodes actuelles, comme le reiki où l’on trouve un prêtre catholique japonais, des symboles rapportés du Tibet, un maillage planétaire contrôlé par des entités occultes, et tous les éléments d’un circuit jésuite typique. Une grande vigilance s’impose. Dans le doute, abstiens toi. Bien entendu, il ne suffit pas de lire ce qui est écrit sur la notice de ces méthodes, car on annonce toujours une pratique positive, pour la santé, la paix intérieure, l’équilibre psychique, la guérison, etc… Cela fonctionne parfois mais tout a un prix. Il faut se méfier de ce que l’on nous vend dans le registre du développement personnel et spécialement les sollicitations spirituelles flatteuses. En réalité, aujourd’hui, la seule pratique vraiment positive serait plutôt de s’abstenir de toute forme de méthode touchant à l’anatomie subtile de l’être. Il reste encore des activités physiques saines si l’on veut vraiment faire quelque chose « d’extérieur ». Le premier souci du chevalier de la Lumière c’est un esprit purifié, et plus précisément un cœur pur. Cela ne passe pas par des exercices mais par un désir intense de libération. Avant tout, il faut se demander sincèrement si l’on veut servir l’humanité ou bien son propre égo ? Non pas servir de manière démonstrative comme les humanitaristes, ou bien avec des bons sentiments virtuels comme dans le nouvel âge, mais servir par des actes conscients.

Quelle résultat devons-nous viser ? Si l’on a une maturité de conscience suffisante, on doit s’orienter vers un retour au monde originel, car la terre est une cause perdue. Il faut se présenter à l’embarquement, où les forces libres ont placé des embarcadères. Si on ne le fait pas maintenant, on sera en retard, et il n’y a plus beaucoup de temps. La Fraternité de la Lumière envoie des rayonnements et notre cœur saura ce qu’il doit faire, sauf si l’illusion nous retient dans ses innombrables sollicitions. Elles sont inépuisables.

Une stimulation spirituelle puissante a été lancée mais beaucoup y répondent de manière névrotique et tombent dans les pièges du new age. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus.

On parle aussi « d’embarquement » et « d’ascension planétaire » dans le new- âge… Celui qui n’a pas transmuté sa vieille forme ne peut pas embarquer sur les vaisseaux spirituels qui attendent sur les dimensions supérieures. Pour être enregistré sur un corps spirituel, autrement dit, sur un vaisseau de lumière, il faut avoir commencé l’allégement et transmuté la puissance qui nous lie à la condensation. Sinon, on reste accroché.

Comment cela se fait-il ? Par le désir de quitter la vallée des morts-vivant. C’est un désir alimenté par le feu du plus haut idéal spirituel qu’on peut se représenter. Celui qui aime le monde, aura l’enfer du monde. Celui qui désire un paradis artificiel aura l’illusion qu’il a projeté. Celui qui désire le royaume du bonheur éternel en trouvera la porte, s’il veut payer le prix du voyage.

Quel est ce prix ?

Le don de soi. On dit qu’il faut savoir se jeter à l’eau, mais ici il faut plonger dans le feu. Il faut perdre sa vie pour gagner la grande vie. On ne peut servir deux maîtres, le monde ancien et le nouveau. Le prix à payer c’est s’arracher au passé, transmuter le passé, et permettre au vaisseau de l’âme de prendre son envol hors du connu. On a que faire d’une discipline. On a pas besoin d’analyse ou de thérapie, ni même de méditation ou de prière. Celui qui a le désir de l’éternité devient un corps de prière. Il n’y a pas besoin de faire des efforts de développement psychique, de gonflette spirituelle, de s’exercer à devenir autre que ce que l’on est, meilleur, plus fort, moins ceci ou plus cela. C’est la voie que l’ère du Verseau nous propose actuellement. Ce n’est pas un programme pénible. Il est écrit « venez à moi car mon fardeau est léger ». Heureux celui qui trouve un groupe d’âmes en préparation pour l’enregistrement sur un vaisseau spirituel de la flotte Universelle. Mais l’isolé, le négatif, l’individualiste obstiné n’a guère de chance de sortir du circuit terrestre et de la mort s’il se replie sur lui-même.