Un secret - Magazine de Jean XXIII · mystère plane sur la famille et le narrateur le ressent. La...

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Un secret Philippe GRIMBERT, GRASSET, 2004 L’auteur hilippe GRIMBERT est né en 1948 à Paris. De nationalité française, essayiste et romancier, il a publié en 1996 son premier essai Psychanalyse de la chanson. Dans le même domaine, il écrit Pas de fumée sans Freud qui paraîtra en 2001. Le Livre Enfant de parents sportifs et athlétiques, l'auteur grandit tout en souffrant d'être fils unique. De santé fragile, pour briser les chaînes de sa solitude, il décide alors de s'inventer un frère. Ce dernier sera tout son opposé. Un mystère plane sur la famille et le narrateur le ressent. La découverte au grenier d'un petit chien en peluche, qu'il nommera Sim, n'entraînera aucune révélation mais indisposera plutôt Tania, sa mère. Ce sera à la suite d'une bagarre intervenue après une diffusion cinématographique sur les camps de concentration, que Louise, infirmière, amie et confidente, se décidera à révéler le secret. L'auteur a alors quinze ans. Il apprend qu'avant "d'être son père et sa mère", ses parents étaient beau-frère et belle sœur. Il apprend également que Maxime, son père, est tombé amoureux de Tania le jour même de son mariage ; qu'ils avaient passé des années à Saint Gauthier dans la clandestinité durant l'occupation allemande. Louise racontera aussi que lors de l'union de Maxime avec Hannah, ils avaient eu un fils nommé Simon. P Mon coup de cœur J'ai beaucoup aimé ce livre car il y a une mise en abîme : en effet, c'est l'histoire romancée d'un couple dont l'amour a détruit une femme qui a préféré partir pour les camps de concentration avec son enfant plutôt que de vivre l'insupportable amour de son mari avec Tania. Cet événement s'inscrit dans la propre vie de l'auteur, on a donc une imbrication de son existence avec le récit représenté de la vie de ses parents. Cette incrustation de deux événements m'a particulièrement plu. D'autre part, j'ai trouvé cet ouvrage émouvant : comment pouvons-nous rester indifférents devant autant de sentiments contradictoires, l'amour, la douleur, la tristesse, la mort ? Hannah a préféré mourir et emporter son fils avec elle par désespoir amoureux. L'antagonisme de l'amour et de la mort m'a particulièrement touché. J'ai été profondément ému par l'ouvrage. De plus, le suspens m'a incité à lire ce livre sans m'arrêter : l'auteur sait faire attendre le lecteur en préservant le suspens. Ceci m'a conduit à continuer ma lecture afin de découvrir au plus tôt le dénouement qui, en fait, ne vient que progressivement au fil des pages. C'est passionnant. L’extrait "Décontenancé, l'officier hausse les sourcils. A peine a-t-il jeté un œil sur le document qu'il aboie un ordre. Esther et Louise, paralysées, comprennent ce qui vient de se passer. On entend alors un trottinement sur le parquet de la salle, Simon vient de sortir des toilettes et se précipite vers sa mère. Louise voudrait lui faire signe de se taire, de se diriger vers elle, mais il est trop tard. L'homme interroge Hannah du regard. Sans hésiter, d'une voix calme elle répond : "c'est mon fils."" J'ai choisi cet extrait car c'est un tournant de l'histoire. L'amour de Maxime pour Tania a conduit Hannah à emmener son fils avec elle dans son choix, celui de partir pour les camps de concentration. SOLEIL Alexandre Seconde 3

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Un secret Philippe GRIMBERT, GRASSET, 2004 L’auteur

hilippe GRIMBERT est né en 1948 à Paris. De nationalité française, essayiste et romancier, il a publié en 1996 son premier essai Psychanalyse de la chanson. Dans le même domaine, il écrit Pas de

fumée sans Freud qui paraîtra en 2001.

Le Livre Enfant de parents sportifs et athlétiques, l'auteur grandit tout en souffrant d'être fils unique. De santé fragile, pour briser les chaînes de sa solitude, il décide alors de s'inventer un frère. Ce dernier sera tout son opposé. Un mystère plane sur la famille et le narrateur le ressent. La découverte au grenier d'un petit chien en peluche, qu'il nommera Sim, n'entraînera aucune révélation mais indisposera plutôt Tania, sa mère. Ce sera à la suite d'une bagarre intervenue après une diffusion cinématographique sur les camps de concentration, que Louise, infirmière, amie et confidente, se décidera à révéler le secret. L'auteur a alors quinze ans. Il apprend qu'avant "d'être son père et sa mère", ses parents étaient beau-frère et belle sœur. Il apprend également que Maxime, son père, est tombé amoureux de Tania le jour même de son mariage ; qu'ils avaient passé des années à Saint Gauthier dans la clandestinité durant l'occupation allemande. Louise racontera aussi que lors de l'union de Maxime avec Hannah, ils avaient eu un fils nommé Simon.

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Mon coup de cœur J'ai beaucoup aimé ce livre car il y a une mise en abîme : en effet, c'est l'histoire romancée d'un couple dont l'amour a détruit une femme qui a préféré partir pour les camps de concentration avec son enfant plutôt que de vivre l'insupportable amour de son mari avec Tania. Cet événement s'inscrit dans la propre vie de l'auteur, on a donc une imbrication de son existence avec le récit représenté de la vie de ses parents. Cette incrustation de deux événements m'a particulièrement plu. D'autre part, j'ai trouvé cet ouvrage émouvant : comment pouvons-nous rester indifférents devant autant de sentiments contradictoires, l'amour, la douleur, la tristesse, la mort ? Hannah a préféré mourir et emporter son fils avec elle par désespoir amoureux. L'antagonisme de l'amour et de la mort m'a particulièrement touché. J'ai été profondément ému par l'ouvrage. De plus, le suspens m'a incité à lire ce livre sans m'arrêter : l'auteur sait faire attendre le lecteur en préservant le suspens. Ceci m'a conduit à continuer ma lecture afin de découvrir au plus tôt le dénouement qui, en fait, ne vient que progressivement au fil des pages. C'est passionnant.

L’extrait "Décontenancé, l'officier hausse les sourcils. A peine a-t-il jeté un œil sur le document qu'il aboie un ordre. Esther et Louise, paralysées, comprennent ce qui vient de se passer. On entend alors un trottinement sur le parquet de la salle, Simon vient de sortir des toilettes et se précipite vers sa mère. Louise voudrait lui faire signe de se taire, de se diriger vers elle, mais il est trop tard. L'homme interroge Hannah du regard. Sans hésiter, d'une voix calme elle répond : "c'est mon fils."" J'ai choisi cet extrait car c'est un tournant de l'histoire. L'amour de Maxime pour Tania a conduit Hannah à emmener son fils avec elle dans son choix, celui de partir pour les camps de concentration.

SOLEIL Alexandre Seconde 3

La petite fille de Monsieur Linh Philippe CLAUDEL, Stock, 2005 L'auteur

hilippe Claudel est né en février 1962 à Dombasie sur Meurthe (Meurthe-et-Moselle). Son genre littéraire : Roman et Nouvelle. Son premier livre publié est Meuse l'oubli, en 1999. Autre livre : Les Ames grises, en

2003. Le livre

'est un vieil homme qui se prénomme Monsieur Linh. Il quitte son village qui est dévasté par la guerre. Il emporte avec lui seulement une valise contenant des

vêtements, une photo, un peu de terre de son village. Et dans ses bras, un bébé, car les parents de l'enfant sont morts et M. Linh a décidé de prendre Sang Diû, qui est sa petite fille, avec lui. Ils font un long voyage en bateau avant de débarquer dans une ville avec des centaines de réfugiés. Ils sont donc dirigés vers un dortoir qu'ils vont partager avec d'autres personnes qui se moquent de sa maladresse. M. Linh va se faire un ami, Monsieur Bark, mais les deux hommes ne parlent pas la même langue ; ils parlent donc seulement avec les gestes. Monsieur Linh est un homme qui va vivre toute sa vie pour sa petite fille...

P

C

L'extrait : « C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est le seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. » C'est un passage descriptif, on nous présente le personnage principal et on nous décrit où il se trouve. Pour l'instant il n'y a aucune explication sur la raison de sa présence sur ce bateau. On peut juste savoir qu'il a quitté son pays avec sa petite fille

qu'il tient dans ses bras.

Avis coup de coeur : Le livre m’a beaucoup plu car il est facile à lire et se lit très vite. Je trouve que les personnages sont bien décrits. J’ai vu l’amour que M. Linh a pour sa petite fille, en ayant quitté son pays pour pouvoir la mettre à l’abri par exemple. Mais c’est un homme abattu par la guerre, la perte de ses enfants, le voyage vers une terre nouvelle dans un « pays qui n’a pas d’odeur ». Alors j’ai vu là un homme triste, seul, qui regrette d’être parti, un homme qui a perdu son identité : « Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi ». Puis, par la suite, j’ai trouvé que son ami, M. Bark, montrait bien qu’il y avait un problème de communication entre les deux personnes, mais que tout de même ils pourraient devenir amis ; ils ont dû donc dépasser cela. J’ai trouvé ce livre émouvant, triste ; la profonde amitié pour son ami et l’amour pour sa petite fille, et aussi l’optimisme du dénouement m’ont touchée.

Bartolini Delphine Seconde 3

Soie Alessandro Baricco, Gallimard, 1997

L'auteur lessandro Baricco (né le 28 janvier 1958 à Turin) est écrivain, musicologue et homme de théatre italien comtemporain. En

1991, il publie, son premier roman Châteaux de la colère. Il a également écrit Océan mer en 1998 et L'Âme de Hegel et les Vaches du Wisconsin en 1999.

Le livre our vivre, Hervé Joncour achète et vend des vers à soie. Il mène une vie paisible, marié depuis plusieurs années à Hélène, ils n’ont pas d’enfants. Un jour, une

épidémie décime la production de soie de la région de Lavilledieu. Hervé Joncour est contraint de partir au Japon pour ramener des vers à soie sains. Il parcourt des milliers de kilomètres pour rejoindre son hôte, Hara Kei. Là-bas il fait la rencontre d’une femme mystérieuse dont, après plusieurs expéditions, il tombe sous le charme. Un amour impossible commence alors avec la jeune femme. Cependant, il poursuit ses visites régulières à Lavilledieu pour voir sa femme. Mais la guerre commence et l'empêche de ramener davantage de vers. Un jour il reçoit une lettre écrite en japonais. Hervé demande à Madame Blanche, une vieille dame japonaise qui vit dans la région, de la traduire. La lettre semble avoir était envoyée par la jeune femme.

A

P

Avis de coup de cœur : Tout d’abord, j’ai apprécié cette œuvre car il y a un mélange entre la réalité et l’inaccessible : Hervé Joncour aime une femme avec qui il ne pourra jamais être et, en rentrant chez lui, sa femme l’attend, elle lui fait promettre de revenir. J’ai beaucoup aimé l’histoire d’amour d’Hervé et de la jeune femme et celle d’Hélène et d’Hervé. De plus, dans ce roman, ce qui m’a beaucoup plu, ce sont les petits tableaux : « Seulement le silence, sur la route. Le corps d’un jeune garçon, par terre. Un homme agenouillé. Jusqu’aux dernières lueurs du jour ». Je les trouve très réussis. J’ai aussi apprécié la chute du roman, je ne m’y attendais pas du tout ; le fait que la lettre ait été écrite par Hélène pour son mari est en quelque sorte une preuve de son amour pour lui. Mais l’on comprend aussi qu’elle était sûrement malheureuse de savoir que son mari aimait une autre femme et qu’elle aurait plus que tout voulu être cette femme. Elle a regardé son mari la quitter progressivement et n’a pas su lui témoigner tout son amour de son vivant.

KLEINMANN Sara-Lou 2nd3

« Devant lui, il vit l'immense volière, avec ses portes grandes ouvertes, absolument vide. Et devant la volière, une femme. Il ne regarda pas autour de lui et continua simplement à marcher, lentement, ne s'arrêtant que lorsqu'il fut face à elle. Ses yeux n'avaient pas une forme orientale, et son visage était celui d'une jeune fille. Hervé Joncour fit un pas vers elle, tendit le bras et ouvrit la main. Sur sa paume, il y avait un billet, plié en quatre. Elle le vit et son visage tout entier se mit à sourire. Elle posa sa main sur celle d'Hervé Joncour, serra avec douceur, s'attarda un instant, puis la retira, gardant entre ses doigts ce billet qui avait fait le tour du monde ». J’ai choisi cet extrait car je le trouve poétique et les phrases sont courtes. L’on perçoit à travers cet extrait les émotions du personnage, son « coup de foudre » pour la jeune femme, l’auteur nous laisse imaginer la scène.

Lettres à l’absente Patrick Poivre d’Arvor, Le Livre de Poche, 1995

L’auteur Patrick Poivre d’Arvor est né le 20 septembre 1947 à Reims dans la Marne, c’est un journaliste et écrivain français. Romans (best seller), histoires vraies 1er Livre : Les Enfants de l'aube (1963) et Elle n'était pas d'ici (1995) Le Livre Solenne, âgée alors de seize ans, souffre d’anorexie mentale. Sa maladie ne lui permet plus de rester avec sa famille ; elle doit alors se faire hospitaliser. Pendant plusieurs mois, elle n’aura droit à aucune visite, son père souffre cruellement de l’absence de sa fille. Il se met alors à faire sa propre thérapie, en écrivant ses souffrances sous la forme d’un journal. La plus part des lettres lui sont dédiées ; elles sont particulièrement touchantes

L’extrait « On l’a pesée. Elle a reperdu trois kilos, sous nos yeux, mais sans qu’on en voit rien. Repassée à 34. Dans une semaine, à ce rythme, elle reviendra à la case départ. 31. A nouveau la trouille de la petite boîte en sapin. J’ai appris ça au bureau. Je ferme la porte. Je hurle. Ca ne sert à rien. Mais qu’elle mange, la petite donzelle, qu’elle bouffe, qu’elle se bâfre, qu’elle prenne les jambes à son cou pour fuir la zone dangereuse. » Cet extrait montre à quel point le narrateur souffre de l’absence de sa fille. Il montre aussi que malgré tout l’amour qu’il lui porte, il est incapable de l’aider, et cela le fait rager. L’impuissance d’un père face à la souffrance de sa fille, c’est en quelque sorte ce que résume le livre.

Avis de coup de cœur J’ai vraiment aimé ce livre, tiré d’une histoire vraie, racontée au jour le jour par le journaliste très célèbre, Patrick Poivre d’Arvor. Je connais l’homme, par le biais de la télévision, mais à travers ce livre, je découvre aussi, que derrière son personnage célèbre de présentateur du 20 heures, se cache un homme au grand cœur, qui comme n’importe quel homme, a besoin d’une vie familiale et d’amour. L’histoire de sa fille est très émouvante, mais la sienne l’est tout autant. C’est avec beaucoup de compassion pour lui que je lisais certaines de ces lettres. Je ressentais la douleur qu’il nous faisait comprendre dans ces écrits. C’est avec tristesse que je constatais ces changements d’état, notamment quand sa fille retrouve « la liberté », et la vie à l’extérieur, mais, pour un temps limité, puisqu’elle se revoit dans l’obligation d’être à nouveau hospitalisé dû à la rechute de son poids. C’est avec un profond déchirement qu’il nous écrit sa détresse et même sa colère.

Je conseille vraiment ce livre à tous ceux qui aime les histoires vraies, car c’est l’histoire de ce grand journaliste très connu, qui parle avec son cœur, et de la souffrance de sa fille. L’histoire est très émouvante, de plus elle est merveilleusement racontée, et facile à lire.

FAGGIANO Nicolas, 2e3

Le Pianiste Wladyslaw Szpilman, POCKET

L'auteur: ladyslaw Szpilman est né en 1912, de parents juifs Polonais. Il est mort à Varsovie le 6 juillet 2000, à l'âge de 88 ans. Il n'a pas de genre littéraire précis, étant donné qu'il fut pianiste et non écrivain.

En revanche, les quelques livres que nous connaissons de cet auteur sont des autobiographies. Nous avons connaissance de la publication d'un de ses romans en 1946, dont on ne connait pas le nom. Il existe aussi Le Pianiste, très célèbre dont on ne connaît pas la date de parution.

Le livre: n septembre 1939, la ville de Vorsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant que celle-ci soit réduite au silence, Wladyslaw Szpilman joue pour la dernière émission de la radio nationale, les accords du

Nocturne en ut dièse mineur de Chopin. Rapidement sa situation se dégrade et il entre dans le ghetto de Varsovie, il arrive tant bien que mal à s'en échapper. Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît son sauveur : un officier allemand qui s'appelle Wilm Hosenfeld. Celui-ci, hanté par les atrocités des crimes de son peuple, va aider et sauver le pianiste.

Ensemble, c'est tout

W

E

Mon coup de coeur: Ce livre m'a intéressé, sachant que tous les faits qui y sont relatés sont réels mais aussi qu'ils appartiennent à une crise de notre histoire : la Seconde guerre mondiale. Tout d'abord, ce roman est tiré d'une histoire vraie étant donné que l'auteur a relaté sa connaissance de la guerre ; cela est un point positif car le livre paraît alors plus réel. Ensuite, parce que l'histoire relatée ici est émouvante (voir l'extrait) ; la période de guerre qu'a vécu l'auteur est racontée précisément. Enfin, l'amitié qui lie l'Allemand et l'auteur à la fin du récit est très belle sachant que "l'ennemi" va aider Wladyslaw Szpilman. Ces trois raisons vont faire que je vous conseille ce livre.

CALMES Romain, 2nd3

L'extrait: « Les SS avaient raflé quelques douzaines d'hommes dans l'immeuble d'en face et les avaient conduits dehors. Là, ils ont allumé les phares de leur véhicule et ils ont regroupé leurs prisonniers dans les faisceaux de lumière. Ils ont démarré, forçant les hommes à courir devant eux. Il y a eu des cris déchirants venus du bâtiment, des rafales de mitraillettes sorties de la voiture. Sur la chaussée, les malheureux tombaient un à un tout en courant.» J'ai trouvé ce passage très émouvant, étant donné que l'on nous retransmet ici une atrocité qui s'est réellement passée. C'est une scène que j'ai appréciée également car je l'ai trouvée facile de compréhension. »

Anna Gavalda, J'ai lu, 2005

L'auteur Anna Gavalda, née en 1970, à Boulogne-Billancourt est une écrivain française. Genre littéraire: romanesque. Son premier livre est publié en 1999: "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part". Elle a ensuite écrit "L'Echappée belle" publié en 2001.

Le livre Ce livre nous raconte l'histoire de la rencontre de quatre personnages, Camille qui fait des ménages le soir, dans des bureaux, Philibert un aristocrate qui habite dans un grand appartement, où il héberge Franck un cuisinier coureur de filles, ainsi que Paulette sa grand-mère qui ne peut plus vivre seule et terrorisée à l'idée d'être placer dans une maison de retraite et mourir loin de son jardin. Au cours de l'histoire, ils vivront tous sous le même toit. Ces personnages ont tous des vies très différentes, avec chacun des problèmes mais ensemble ils vont s'aider à se relever.

L'extrait: <<Paulette Lestafier n'était pas si folle qu'on le disait. Bien sûr qu'elle reconnaissait les jours puisqu'elle n'avait plus que ça à faire désormais. Les compter, les attendre et les oublier. Elle savait très bien que c'était mercredi aujourd'hui. D'ailleurs elle était prête! Elle avait mis son manteau, pris son panier et réuni ses coupons de réductions.>> (l.1 à l.7) J'ai choisi cet extrait car c'est à cause, ou grâce à Paulette, la grand-mère de Franck que l'histoire va se dérouler. C'est ainsi que les personnages se retrouveront unis sous le même toit.

Vanhamme Justine 2de3

Avis de coup de cœur: ce roman est très envoûtant, simple. Quand j’ai commencé à lire ce livre j’ai tout de suite été plongé dedans et je n’arrivais plus à en sortir. L’histoire de ces quatre personnages qui se montrent sûrs d’eux, qui pensent faire face à leurs problèmes tout seul alors qu’en réalité ils sont fragiles, et ont besoin qu’on leur tendent la main. Ce livre m’a énormément plu car il raconte une belle histoire d’amitié et en même temps d’amour, avec beaucoup générosité. Tous les personnages s’entraident, c’est cela qui donne un côté magique à l’histoire. Je les trouve très attachants, au début de l’histoire ils sont perdus, seuls et par pur hasard, ils vont se rencontrer. Leur vie ne sera pas facile au départ mais par la suite ils vont créer des liens. Tout cela est touchant, ce livre m’a procuré un épanouissement personnel, l’ouverture au monde et la curiosité des personnages.

Il apporte une belle leçon d’humanité.

Destins tordus WOODY Allen, point virgule, 1981 L'auteur Allan Stewart Königsberg, plus connu sous le nom de Woody Allen, est né le 1er décembre 1935 à Flatbush un quartier de Brooklyn (New York, Etats-Unis) et est de nationalité américaine. Il écrit des romans contemporains. Son premier livre fut Les nus et les morts (1948).

Le livre: Ce livre contient plusieurs petites nouvelles, quinze plus précisément. Dans ce livre, on nous parle d'OVNI qui sont, non pas omniprésents, mais "ovniprésents", comme nous dit Allen. Mais il parle aussi des femmes, d'amour, le bel amour, le vrai, mais également de l'adultère. Il met en évidence l'adultère dans la nouvelle La vie secrète de Mme Bovary : l’héroïne a une relation avec un homme du nom de Kugelmass, qui deviendra son amant. Allen nous montre aussi la superficialité des êtres humains à travers un personnage du nom de Lenny Mendel dans la nouvelle L'homme est-il superficiel ? Il nous raconte également l'histoire de Willard Pogrebi qui nous explique pourquoi et comment il a tué le Président des Etats-Unis. En bref, ce livre aborde la philosophie, la science, les grands évènements mondiaux, les femmes, l'amour, mais met notamment en avant le New-Yorkais névrosé avec l'humour

inimitable que lui apporte l'auteur.

L’extrait

«La mort est un état de non-existence. Ce qui n’est pas n’existe pas. Donc la mort n’existe pas.»

J’ai choisi cet extrait car l’auteur nous montre un point de vue positif sur l’idée de la mort.

GIL Jenna, Seconde 3

Coup de coeur:

Ce livre m’a énormément plu. Woody Allen nous parle de sujets importants de la vie en apportant des réflexions philosophiques désabusées sur la vie, tout en y ajoutant une touche humoristique. Il fait une sorte de comparaison entre la mort et sa femme : « Je préfère l'incinération à l'enterrement et les deux à un week-end avec ma femme.» J'ai beaucoup apprécié le fait que ce livre soit constitué de plusieurs nouvelles, soit plus facile à lire et qu’il contienne plus d'histoires. Le fait que Woody Allen apporte des réflexions philosophiques désabusées et humoristiques sur les choses de la vie m’a beaucoup plu et m'a fait rire. ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

L’Appel de la forêt JACK LONDON, Hachette livre, 2003. L’auteur : Jack London est né sous le nom de John Troy Chaney, le 12 janvier 1876, à San Francisco en Californie, aux Etats-Unis ; il est de nationalité américaine. Il écrit principalement des romans d’aventures. Son premier roman : Les Fils du Loup ; édité en 1900 D’autres romans : Les enfants du froid en 1902 ; La vallée de la lune en 1913…

Le Livre : Buck, un chien de compagnie, est un jour enlevé à son maître par l'aide-jardinier d’un juge, et vendu à un éleveur de chiens de traîneau. Il allait bientôt être confronté à de nouvelles conditions de vie.Buck doit trouver la force de survivre et s'adapter au froid de l’Alaska.Devant s'imposer aux autres chiens de la meute, il apprend à voler de la viande et finit par prendre la direction de l'attelage. Il est vendu et revendu plusieurs fois, jusqu'à ce qu'il devienne la propriété d'un maître respectable, John Thornton. Mais lorsque ce dernier est tué par des Indiens, Buck retrouve les instincts du loup et tue les agresseurs. Puis il se mêle à une meute de loups dont il devient le mâle dominant !

L’extrait « Chaque soir, on s’occupait d’abord des chiens. Ceux-ci mangeaient avant les conducteurs. Aucun homme ne se glissait dans son sac de couchage sans avoir examiné les pattes des animaux formant l’attelage dont il avait la responsabilité. Cependant les chiens étaient de moins en moins rigoureux. Depuis le début de l’hiver, ils avaient parcouru plus de trois mille kilomètres. En général une telle distance a raison des plus robustes. Buck résista. Bien qu’il fût très fatigué, il parvint à maintenir la discipline parmi ses compagnons. Et il sut les contraindre à ne pas abandonner leur tâche. » Ce passage nous montre bien la complicité qui se trouve entre les chiens et leur maître. Les chiens passent avant le maître. Mais tout cet amour lui est rendu durant la course, les chiens ne se découragent pas et suivent le rythme sans relâche ! Cet extrait reflète bien l’atmosphère du roman.

Avis de coup de cœur Ce livre m'a beaucoup plu car c’est une histoire prenante ; on rentre dans la peau de l’animal dès le début du roman. Les paysages peints par l’auteur sont des paysages d’un autre monde, le pays des glaces m'a toujours fasciné par son envergure. Ses déserts blancs sont pour moi source de pureté et de liberté. Je trouve la complicité entre certains maîtres et leurs chiens remarquable. Les chiens sont une source de motivation pour le maître. L’amour et le courage sont mis à rude épreuve dans ces situations de course de chiens de traîneau. Ce livre m'a apporté une grande assurance envers les chiens car ce sont des animaux intelligents et magnifiques. Cette aventure est remplie d’actions. C’est grâce à cela qu’une fois le livre entamé, on ne le lâche plus des yeux. Ce livre est instructif car j’ai pu en tirer un enseignement universel. Il met en valeur et donne la notion de fraternité.

Valentin 2de3

Sobibor MOLLA Jean, Gallimard Jeunesse, 2003

L’auteur ean Molla, de nationalité française, est né en 1958 à Oujda, au Maroc. Il écrit uniquement des livres pour la jeunesse. Il a publié son premier livre en 1999 :

Une Surprise pour Grand-père.

Le livre mma est une jeune fille anorexique, incomprise par ses parents, qui vient de perdre la personne avec qui elle s’entendait le mieux : sa grand-mère Anna, dite Mamouchka.

Après la mort de celle- ci, Emma va découvrir dans les affaires de sa grand-mère le journal intime d’un certain Jacques Desroches, collaborateur avec les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Par ce journal, elle va aussi découvrir la vie de sa grand-mère pendant la guerre, dans un camp d’extermination : Sobibor. Suite à la lecture de tout ceci, elle va comprendre que Jacques Desroches n’est autre que son grand-père, Paul Lachenal. Elle va lui faire avouer tous ses crimes : il aidait à gérer le bon fonctionnement du camp dans lequel 250000 personnes sont mortes. Puis, le menaçant de tout dévoiler à un juge et à la presse, elle va le pousser au suicide.

J

E

L’extrait « Jacques, je ne veux plus rester ici. Comprends-moi, je n’en peux plus ! Sais-tu seulement son nom ? Moi, je le sais. Elle s’appelait Eva… Eva Hirshbaüm ! » J’ai choisi ces quelques lignes (chapitre 2, page 26) car ce sont celles qui déclenchent le roman. En disant ces mots à hautes voix pendant son rêve, Mamouchka réveille la curiosité d’Emma. Qui sont Jacques et Eva ? D’où veut partir Anna ? Et pourquoi ?

Blandine 2de3

Mon coup de cœur Tout d’abord, je tiens à dire que je n’ai pas aimé l’histoire en elle-même, mais que si on pousse l’analyse un peu plus loin, et si on regarde les choses d’un angle différent, ce livre devient intéressant. Par exemple, ce livre nous éclaire sur la maladie qu’est l’anorexie. Avant de lire cela, je ne savais pas ce qu’était en réalité l’anorexie, quelles pouvaient en être réellement les causes… Ceci m’a permis d’en savoir un peu plus. Mais dans ce livre, il y a quelque chose de très vraie : nous appartenons chacun à une famille, à une lignée, et même si l’on change de nom, ou que l’on fuit nos origines, elles ne nous quittent pas complètement. Elles sont en nous, et on ne peut les ignorer totalement : c’est comme cela que Emma comprend que sa grand-mère lui cache quelque chose, garde un secret. Dans ce livre, je trouve qu’il y a aussi des images très fortes et importantes envers la morale ; le triomphe de l’amour et du pardon sur l’accusation, malgré toute l’horreur qu’est la guerre. Ainsi, lorsque Anna assiste à l’assassinat de Eva Hirshbraüm et de son fils, par Jacques Desroches (ou devrais-je dire Paul Lachenal, son grand-père), elle finit par pardonner à son amant ses actes, et lui demande de l’emmener loin, le plus loin possible : « Jacques, je ne veux plus rester ici. Comprends-moi, je n’en peux plus ! » Ceci nous fait comprendre à quel point le Pardon et l’Amour sont importants dans notre vie. Voila en quoi ce livre m’a plu, parfois il faut savoir lire entre les lignes, pousser les analyses plus loin pour apprécier un texte.

Le chemin de la Révolte SCHOTT, Christian Syros, 1994 (13 avril)

L’auteur hristian Schott est né en Moselle et y réside avec sa femme et ses deux enfants. Cet homme est de nationalité française.

Il est agent de la SNCF. Ce romancier consacre son temps libre à la défense des droits de l’homme avec Amnesty International et le Mouvement contre le racisme et l’antisémitisme (MRAP) ; il combat également pour la paix. Son premier et unique ouvrage qu’il publie a pour titre : Le chemin de la Révolte.

Le livre ans ce roman, le lecteur découvre la vie quotidienne d’un adolescent vivant en Moselle. Dès les premières pages, l’auteur

nous livre l’élément perturbateur : la naissance d’un petit frère. Le personnage principal est enfant unique. C’est un adolescent choyé et très gâté par ses parents. Cette naissance va remette en cause toute sa vie si tranquille. Sa famille emménage dans une maison plus vaste dans laquelle il faut faire de nombreux travaux. Ses parents vont lui demander d’être moins exigeant et de faire des efforts pour s’occuper de ce petit frère. Il doit également changer d’école. Là aussi, il va connaître de nouvelles difficultés. Il va être confronté à la méchanceté et l’intolérance de ses camarades.Tout au long du roman, ce jeune garçon semble vouloir se venger de la vie que lui a donnée un petit frère qui lui a causé de nombreux problèmes. Mais progressivement, il s’habitue à sa présence et l’accepte. Il finit même par l’aimer.

C

D

Mon coup de cœur Ce roman semble être une situation vécue. Tous

les sentiments exprimés ont forcément été ressentis à un moment donné dans la vie d’un enfant.

Dans un premier temps, l’auteur donne des conseils aux lecteurs. Il insiste fortement sur le fait que les frères et sœurs doivent être solidaires et qu’il ne doit en aucun cas exister de sentiments de jalousie entre eux. Il nous donne également des raisons plus que valables qui nous permettent de nous attendrir et de nous rendre plus attentionnés à l’égard de nos frères et sœurs. Et puis, il met en avant le rôle de l’aîné qui est souvent le modèle dans la fratrie.

Par ailleurs, ce roman m’a plu puisqu’il exprime bien les sentiments, quelques fois intransigeants, que l’on peut ressentir à l’égard de ses frères et sœurs et que j’ai pu parfois avoir à l’égard des miens. Et puis, ce livre nous

L’extrait « Je le trouvais plutôt monstrueux : une tête énorme, la peau toute plissée. Quant à être gentil avec ce nabot, je ne le pourrais pas. J’en voulais à cet intrus. » (Page 17) Cet extrait me parait intéressant puisqu’il révèle le sujet principal du roman : la jalousie et l’acceptation de l’arrivée d’un bébé dans une famille.

La boutique jaune Benameur Jeanne, Thierry Magnier, 2002 L’auteur Jeanne Benameur est née en 1952 en Algérie d’une mère Italienne et d’un père arabe. Elle quitte l’Algérie à l’âge de cinq ans pour s’installer à la Rochelle avec sa famille là où elle fut professeur de lettres, puis elle devint auteur jeunesse en écrivant de nombreux livres dont le premier, sorti en 1999, est intitulé Edouard et Juliette c’est pour la vie. Le livre Marion, une nouvelle dans le quartier, est amie avec Fatou et Stéphane. Chaque matin, pour aller au collège, elle passe devant la boutique jaune puis s’arrête. C’est une habitude pour elle. En revenant du collège, elle rencontre Adalbert Lecoeur, un vieil homme du quartier. Il lui raconte l’histoire de la boutique jaune : « La mère d’Adalbert était très amie avec Amélie et elles ont grandi ensemble dans le quartier. La boutique jaune appartenait aux parents d’Amélie. C’était une épicerie. Il y avait un très beau jardin derrière la boutique jaune. Amélie et son mari Jacques se sont mariés le même jour que les parents d’Adalbert. Un jour, les maris furent appelés pour la première guerre mondiale. Le père d’Adalbert revint de la guerre tandis que le mari d’Amélie fut fusillé. Amélie fut triste et partie en Afrique. Elle envoya des graines de fleurs pour Adalbert ».

L’extrait « L’allée où ils avancent est un enchantement. Des plantes que Marion ne connaît pas poussent et forment un arceau au-dessus de leurs têtes. La verdure si dense tout autour d’eux la fait rêver aux jardins abandonnés dont elle aime tant contempler les photographies dans ses albums. Même la lumière y semble verte. Marion n’a pu retenir une exclamation devant la maison qu’elle découvre au bout de l’allée. C’est une merveille. Elle s’attendait à une petite maison et là voilà devant une vaste demeure ancienne, magnifique, avec ses deux arbres hauts devant le portail, sa façade recouverte de vigne vierge rougeoyante. » J’ai choisi cet extrait car on peut ressentir les sentiments de Marion et son émerveillement devant tout ce qu’elle voit.

Mon coup de cœur J’ai bien aimé le livre La boutique jaune de Jeanne Benameur car l’histoire nous amène dans une sorte d’aventure comme un trésor perdu que je ne croyais pas au début de ce livre. Dans l’histoire de ce livre, j’ai l’impression que l’auteur est à la place du personnage principal Marion car cette dernière s’est installée dans le quartier il y a quelques années et l’auteur a lui-même quitté son pays pour s’installer à la Rochelle à l’âge de cinq ans. Pour ceux qui n’ont pas lu ce livre, je le conseille car il est très intéressant et simple à lire : on est vite aspiré dans l’histoire.

Camille 2de3

Pouvoir se taire, et encore Marie-Sophie Vermot, Thierry Magnier, 2002 L'auteur

Marie-Sophie Vermot naît en 1960 à Montreuil.

Le genre de livre qu’elle écrit appartient au genre romanesque. Le premier livre publié est Le Chemin de Clara en 1992, puis, en 2000, Casting.

Le livre

C’est une adolescente appelée Dina qui a arrêté de manger et de

parler après avoir fait l’amour pour la première fois. Son ami arrête cette relation et lance des rumeurs sur elle. Par conséquent, elle se plonge dans l’anorexie et sa mère la fait hospitaliser. Les médecins la laisseront sortir uniquement lorsqu’elle aura repris un poids suffisant pour son corps. Sa mère lui propose de voir un psychologue. Puis elle s’en sortira peu à peu en dessinant ses sentiments.

Mon coup de cœur Pour commencer, j’ai bien aimé lire ce livre car il y a une part de vérité : nous sommes dans une société qui juge, comme lorsque Marie-Sophie Vermot, l’auteur, nous raconte que le petit ami de l’héroïne lance une rumeur sur celle-ci. Je trouve que ce livre est intéressant à lire car il nous montre comment nous pouvons vite tomber dans l’anorexie et il nous fait découvrir aussi le comportement d'une adolescente ayant cette maladie et les sentiments que ressent sa famille. En conclusion, j’ai bien aimé lire ce livre car il reflète un problème important dans notre société. C’est pour cela que je vous conseille de lire Pouvoir se taire, et encore de Marie-Sophie Vermot.

Estelle 2nd 3

L’extrait « De jour en jour, ses vêtement devenaient trop grands pour elle. ENFIN ! » J’ai choisi ce premier extrait car il y a un sentiment de soulagement comme si elle était « ENFIN » libre. « La danse, au travers de ses croquis, devenait source d’inspiration et de révélation des corps. » Ce second extrait nous fait sentir qu’il y avait de la culpabilité et qu’elle disparaît grâce à ses croquis.

Into the wild : Voyage au bout de la solitude JON KRAKAUER, Presse de la cité, 2008 L'auteur Jon Krakauer (né en 1954 à Brookline, Massachusetts) est un écrivain américain, employé par le magazine Outside. Sa notoriété provient de son récit intitulé "Tragédie à l'Everest" (Into Thin Air), qui relate les événements tragiques qui se sont produits lors de son ascension de l'Everest en mai 1996. Cette expédition s'est terminée par la mort de dix de ses participants. Une vive controverse a éclaté avec le guide Anatoli Boukreev, dont le récit de l'expédition de l'Everest diffère sensiblement sur de nombreux points avec celui de Krakauer. Il est également l'auteur de Voyage au bout de la solitude (publié en 2008), récit relatant le destin de Christopher McCandless, un jeune homme mort de faim en Alaska en 1992. Krakauer est un alpiniste expérimenté ; il vit à Seattle.

Le livre : En 1992, le cadavre d'un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont McKinley, loin de tout lieu habité. Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû, en toute logique, devenir un Américain bien tranquille, à l'avenir sans surprise. Mais, dès l'obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l'aventure. Après avoir fait don de ses économies à une oeuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d'emprunt avec sa vieille voiture, qu'il abandonnera un peu plus tard. Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grâce à de menus travaux, avant de réaliser son grand projet : s'installer au coeur de l'Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s'improvise pas trappeur, ni homme des bois...

L'extrait: «Je désirais le mouvement et non une existence au cours paisible. Je voulais l’excitation et le danger et le risque de me sacrifier pour mon amour. Je sentais en moi une énergie surabondante qui ne trouvait aucun exutoire dans notre vie tranquille. » J’aime cet extrait du début du livre, comme beaucoup d’autres encore, car je pense que le héros a raison.

Laurent 2de3

Avis de coup de coeur: Ayant vu le film et l’ayant adoré, j'ai voulu lire le livre pour me rendre compte de cet intérêt pour la nature. Que ce soit le livre ou le film, c’est beaucoup de bonheur, d’idéalisme, de nature, … Le livre nous fait réfléchir sur ce qu'on est réellement et sur que l'on peut devenir. En plus, c’est une biographie sur un homme qui n’a rien de spécial, cela pourrait être n’importe qui. C’est une très belle histoire. Avis aux amateurs de beaux films ou de livres et avis à ceux qui aiment la nature. Le film et le livre donnent vraiment envie de vivre l’aventure. Il y a quelque chose de magique dans ce que le héros a vécu que chacun aimerait vivre, mais tout le monde ne le fait pas.

Seven BRUNO, Anthony Pocket, 1995 L'auteur BRUNO, Anthony, auteur reconnu et réalisateur reconnu par les américains, il est né à Orange (New Jersey). En 1998, il publie le livre Bad Guys et en 2004, il écrit Bad apple. Cet auteur a fait des films par rapport à ses livres. Il pratique un genre thriller dans tous ses livres.

Le livre L'inspecteur Somerset, un policier américain, est à une semaine de la retraite. Malheureusement pour lui, il doit faire équipe avec son nouveau remplaçant, l inspecteur David Mills. Leur semaine commence par un meurtre horrible et vont se suivrent tout au long du livre. Des crimes, qui, seront basés sur les 7 péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, envie, colère,

orgueil et luxure. Au bout du 5ème meurtre, le tueur en série se livre aux 2 inspecteurs et avoue a l’inspecteur Mills que les deux derniers meurtres sont sa femme et son enfant (pas encore née). Pendant le livre, de nombreux rebondissements apparaîtront… A chaque meurtre, un indice, à chaque indice, un nouveau meurtre…

L' extrait << Descendez un suspect , Mills , et vous foutez en l'air toute votre carrière. Je ne vous le permettrai pas. >> Cet extrait est symbolique de l'état d'esprit de l'inspecteur Mills quand le serial killer lui annonce qu'il a tué sa femme et son enfant dont il n'était même pas au courant. Malgré les paroles de Somerset, Mills descendra le tueur et finira sa vie en prison...

Avis coup de coeur Je viens de le finir à l'instant, et ma première réaction est : j'ai adoré ce livre. Une merveille ! Je suis déçu qu'il se finisse d'ailleurs. - Très bon livre pour ceux qui n'aime pas lire mais qui aime plutôt regarder la télé ; ce livre nous entraîne pendant toutes ces pages. Je ne me suis jamais ennuyé et par curiosité j'ai loué le film. Il se trouve que le film est très bien fait! Je conseille ce livre à tout le monde car même les gens qui préfèrent un autre genre de livre ne seront pas déçus. - Le cadre, l'époque jouent un rôle essentiel dans la lecture. En effet, l’action se déroule à New York, il n'y a pas trop longtemps.En général, les livres américains du moins écris par des américains sont prenants. Nous nous laissons guider par le lecteur qui va nous faire découvrir un monde spécifique. J'ai vraiment adoré ce livre, les descriptions des personnages, des meurtres, sont très précises. - Le suspense durent pendant les 252 pages, du début à la fin. Heureusement d'ailleurs, car nous sommes dans un roman thriller. J' aimé le début du livre où nous observons la description autour du noyau du livre, ainsi que la fin qui n'a pas manqué de rebondissements...

Jules 2de3

Un pacte avec le diable Thierry Lenain , Syros, 1993 L'auteur Thierry Lenain est né en 1959.

Le livre Roxanne vit chez sa mère mais elle ne supporte plus le compagnon de celle-ci. Elle décide donc de fuguer pour aller retrouver son père. Mais, lorsqu'elle décide de lui téléphoner, elle se rend compte que ce dernier est parti en voyage. La voilà qui se retrouve seule sans savoir où aller, lorsqu'elle fait la connaissance de David, un jeune homme qui lui propose de l'héberger le temps qu'elle voudra. Au début, elle se méfie de lui, mais peu à peu, ils tissent des liens d'amitié et elle découvre un secret qui va bouleverser sa vie : David se drogue. Jour après jour, Roxanne va tenter de sauver son nouvel ami par tous les moyens possibles. Mais un jour, en fin de

matinée, il est top tard, David est mort.

Avis coup de coeur Ce roman m'a plu grâce à la relation qui s'est tissée entre les deux personnages. Ils se sont rencontrés par hasard : David a proposé à Roxanne de l'héberger en la considérant tout de suite comme sa petite soeur ce qui l'a mise en confiance. Ils ont voulu se venir en aide mutuellement alors qu'ils ne connaissaient rien l'un de l'autre. Un pacte avec le diable m'a également touchée car il montre des problèmes de la vie de tous les jours auxquels les adolescents pourraient être confrontés et ce roman nous dévoile la dure réalité qui se cache derrière tous ces malheurs. C'est d'ailleurs sur une fin triste que finit ce livre, mais très réaliste. Enfin, j'ai trouvé ce roman intéressant car on voit que, malgré les petites disputes que l'on peut rencontrer au quotidien avec sa famille, on peut compter sur elle dans les moments douloureux. La famille peut parfois nous rendre le sourire en cherchant à nous faire plaisir et nous divertir lorsque l'on se confie à elle.

Stéphanie, 2°3

L’extrait « J'ai voulu crier à table, mais je n'en ai pas eu le temps. David était allongé sur son lit, immobile. Son bras pendait dans le vide, au-dessus d'une seringue brisée sur le carrelage. Je suis allée jusqu'au frigidaire sans le quitter des yeux. J'ai mis la pizza dedans. J'ai ramassé mon blouson et mon sac, et puis je suis partie. Il était mort. » J'ai choisi cet extrait car c'est ce passage qui m'a le plus émue. Il montre les véritables dangers de la drogue et que, même malgré l'aide de son entourage, il est très dur de s'en sortir sans l'aide de professionnels.

Harry Potter et la Chambre des Secrets J.K. Rowling, Folio JUNIOR, 1998 Auteur:

oanne Kathleen Rowling est née à Chipping Sodbury en Angleterre, en 1965.

Elle écrit des romans de genre fantastique.

Premier livre publié : Harry Potter à l’école des sorciers (1998). Autre livre : Harry Potter et la Coupe de Feu (2000).

Le livre : Harry fait sa rentrée à Poudlard pour sa seconde année en école de sorcier, accompagné de ses amis Ron et Hermione. Une rentrée mouvementée, sachant qu’un petit elfe de maison, Dobby, veut lui gâcher son année, et qu’une étrange malédiction pétrifie certains élèves de l’école. Harry et ses amis se mettront à la recherche de la chambre des secrets, pour percer le mystère de cette malédiction et refaire régner le calme dans Poudlard.

J

L’extrait « Harry se retint de pousser un cri, mais il s’en fallut de peu. La petite créature assise sur le lit avait de grandes oreilles semblables à celles des chauves-souris, et des yeux verts globuleux de la taille d’une balle de tennis. Harry comprit aussitôt que c’étaient ces yeux-là qui l’avaient observé le matin même, cachés dans la haie du jardin. » J’ai choisi cet extrait car j’aime bien le fait de décrire une créature inconnue dans le monde réel. Ce passage, est un peu angoissant pour Harry aussi, et donc, attire l’œil du lecteur.

Avis de coup de cœur Ce livre m’a plu car le monde imaginaire qui est mis en avant dans ce livre est excellent : un monde magique, de sorcellerie, où les personnages principaux sont très attachants et où les créatures imaginaires prennent place. Les aventures d’Harry et ses amis sont excitantes et pleines de vie, ce qui donne envie de lire le livre d’un trait, sans s’arrêter. Le suspens est aussi présent, du début jusqu’à la fin ; des effets de surprise à certains moments sont alors créés. Dubois D’Enghien Sébastien 2de3

L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde Robert Louis Stevenson, Folio junior, 1886 L’auteur Robert louis Stevenson, né le 13 novembre 1850 à Edimbourg et décédé le 3 décembre 1894, est écossais. Son genre littéraire est plutôt le fantastique ou l'épouvante. Son premier roman s’intitule L’Ile au trésor, publié en 1883. Un de ses plus grands succès a été L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, en 1886.

Le livre Le docteur Jekyll est un médecin de renom, obsédé par son « autre lui » ; il est ce que l’on peut appeler schizophrène. Il essaye donc de mettre au point une potion pour se séparer de son « mauvais coté », mais finalement c’est le mal qui prend le dessus et Jekyll est transformé en un monstre assassin. Le monstre fait alors l’objet d’une enquête, celle de Utterson, qui finira par faire le lien entre Jekyll et Hyde.

L’extrait « Les réverbères, que ne faisait vaciller aucun souffle, dessinaient leurs schémas réguliers de lumière et d’ombre. À dix heures, quand les boutiques se fermaient, la petite rue devenait très déserte et, en dépit du sourd grondement de Londres qui s’élevait de tout à l’entour, très silencieuse. Les plus petits sons portaient au loin : les bruits domestiques provenant des maisons s’entendaient nettement d’un côté à l’autre de la chaussée ; et le bruit de leur marche précédait de beaucoup les passants. Il y avait quelques minutes que M. Utterson était à son poste, lorsqu’il perçut un pas insolite et léger qui se rapprochait. Au cours de ses reconnaissances nocturnes, il s’était habitué depuis longtemps à l’effet bizarre que produit le pas d’un promeneur solitaire qui est encore à une grande distance, lorsqu’il devient tout à coup distinct parmi la vaste rumeur et les voix de la ville. Mais son attention n’avait jamais encore été mise en arrêt de façon aussi aiguë et décisive ; et ce fut avec un vif et superstitieux pressentiment de toucher au but qu’il se dissimula dans l’entrée de la cour. » J’ai choisi cet extrait car on peut sentir l’oppression, et la tension qui règne grâce à des descriptions remplies de détails. A la lecture de cet extrait, j’ai ressenti la sensation bizarre de me retrouver dans cette rue et attendre, tout comme Utterson, l’arrivée de Jekyll.

Avis coup de cœur Je pense que L’étrange cas du Docteur Jekyll et de Mr Hyde est un livre qui mérite d’avoir été lu. C’est un classique de la littérature sans être trop compliqué à lire. La lecture est fluide et intuitive et l’histoire est très bonne et originale. Le plus intéressant dans la lecture de ce livre, c’est le jeu que se livrent deux hommes (Utterson et Hyde), un jeu psychologique dans lequel l’un enquête sur l’autre.

HEBTING Alexandre 2nde 3

PLUS UN MOT

E.L Konigsburg, Bayard Jeunesse, 2006

L'auteur:

laine Lobl Kunigsburg est née en 1930 à New York aux Etats-Unis. Genre littéraire: humour ; roman/satirique ; histoire courte.

Son premier livre est De l'Mixed Up Files of Mrs-Basil.

Le livre:

ranwell est placé en maison de sécurité, en attendant un éventuel jugement. Sa petite sœur est dans le coma à la suite d’une chute inexpliquée, et on le soupçonne. Son

meilleur ami Connor, sûr de son innocence, va mener l'enquête... Connor fait la lumière sur l’affaire, aidé de sa demi-sœur Margaret. Tout part de ses visites rendues à Branwell, avec qui il communique via des petits cartons et les lettres de l’alphabet, qui lui donne quelques indications : un lieu, une personne. L’histoire de maltraitance sert de déclencheur à l’expression des difficultés entre membres d'une famille recomposée.

E

B

L'extrait: "Quand Branwell s'est enfin décidé à rompre le silence, évidemment j'étais là. J'ai été le premier à réentendre sa voix. Si c'est à moi qu'il a parlé, c'est parce que j'ai toujours cru en lui. Toujours su qu'il n'avait pas fait de mal au bébé." J'ai choisi cet extrait car c'est un moment important de l'histoire : Branwell recommence à parler, alors qu'il ne parlait plus depuis l'accident...

Avis coup de coeur: Ce livre m’a plu pour plusieurs raisons. C'est une histoire passionnante qui est remplie de suspens et de rebondissements inattendus ; au fond, quand on le lit, ce qui s'est réellement passé n'a pas d'importance... Les personnages sont peu nombreux mais sont chacun très bien représentés. L'accident sans explication m'a donné envie de lire ce livre jusqu'au bout pour voir ce qui c'était réellement passé. Et au début du roman, j’étais sûr que ce n'était pas B. le coupable de cet acte qui avait poussé sa soeur dans le coma car à force de lire des romans, les histoires sont souvent les mêmes... Mais cela ne m'a pas empêché de lire cette oeuvre. J'ai aussi aimé le meilleur ami de B. qui est Connor, car ressort en lui le vrai portrait type "du" meilleur ami... Je m'explique : ce garçon est persuadé dès le départ que ce n'est pas B. qui est coupable et fait tout pour le prouver, et, bien sûr, il y arrive. C'est grâce à lui que B. est officiellement reconnu non coupable de l'accident de sa soeur qu'il aime plus que tout. Pour finir, ce livre est très bien : il fait ressortir une histoire passionnante et extraordinaire... Lors de la lecture, j'étais aspiré par le livre, en plein dans l'action, ce qui m'amène à le conseiller à tout le monde.

DESOBRY Gautier

Le Petit Prince Antoine de Saint-Exupéry, Gallimard, 1999

L’auteur ntoine de Saint-Exupéry est né à Lyon le 29 juin 1900, il est de nationalité française. Les premiers livres qu’il a écrits sont Courriers Sud

en 1929, puis Vol de nuit en 1931.

Le livre e Petit Prince est un jeune garçon qui vit sur une petite planète avec ses trois volcans ainsi que sa fleur. Celle-ci ne possède que quatre petites épines pour se défendre

contre le monde. Un jour, il décide de partir à la découverte d’autres planètes qui existent dans l’univers. Sur celles-ci, il fait de nombreuses rencontres, comme le premier habitant qui est un roi ; chaque planète possède un habitant qui est différent des précédents : le vaniteux, le businessman ou encore l’allumeur de réverbère. Pour lui, ces adultes sont tous des personnes « sérieuses ». Il lui reste encore une planète à visiter, la Terre. Là, il voit que ce qui est unique sur chaque planète est regroupé sur celle-ci. Lors de son séjour sur la Planète Bleue, il apprivoise un renard, rencontre un aiguilleur, un marchand… Mais sa planète commence à lui manquer, alors il dit au-revoir à son ami l’aviateur et part à la rencontre du serpent auquel il avait parlé plus tôt. Et là, le Petit Prince, debout, tombe sur le sable, sans faire un bruit. Le serpent l’a mordu pour que le petit garçon puisse retourner sur sa planète.

A

L

L’extrait « Il fit un pas. Moi je ne pouvais

pas bouger. Il n’y eut rien qu’un éclair jaune prés de sa cheville. Il demeura un instant immobile. Il ne cria pas. Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ca ne fit même pas de bruit, à cause du sable ». J’ai choisi cet extrait car c’est le passage qui m’a le plus touchée. C’est très émouvant, le Petit Prince prémédite sa mort pour pouvoir retrouver ceux qu’il aime (ses volcans, sa fleur).

Avis de coup de cœur : Malgré son apparence de conte d’enfants,

au fur et à mesure de la lecture, on peut découvrir dans ce livre un message caché. Ceci nous montre que ce récit est aussi un conte philosophique. Pour les enfants, ce n’est que l’histoire d’un petit garçon qui voyage alors que si on fait une lecture analytique ou approfondie, on découvre une opposition entre les adultes et les enfants.

Ce récit fait ressortir aussi une grande et belle histoire entre le Petit Prince et sa fleur qui, à ses yeux, est unique. Il y a une personnification de la rose, qui symbolise l’amour et la fragilité car elle est éphémère.

Si j’ai aimé ce livre, c’est aussi car c’est une histoire à la fois drôle, car « le Petit Prince ne renonçait jamais à une question », et à la fois triste et émouvante, car bien que ce soit un enfant, le Petit Prince est quand même responsable, il le montre en voulant mourir pour rentrer s’occuper de sa fleur ainsi que de ses volcans.

Defontaine Pauline 2nde 3

Harry Potter et la chambre des secrets J.K.Rowling,Bloomsbury,1998 L’auteur : Rowling Joanne Kathleen naît le 31 juillet 1965 en Angleterre. C’est une romancière britannique, connue comme l’auteur de la série Harry Potter. Ses livres sont Harry Potter à l’école des sorciers, publié en juin 1997, et Les contes de Beedle le Barde, publié en novembre 2007.

Le livre : Après une année à l’école Poudlard, HARRY POTTER est de retour chez son oncle où un elfe de maison dit à HARRY de ne pas retourner à Poudlard cette année, mais Harry POTTER s’y rend quand même. Cette année, à l’école, HARRY devra affronter un serpent géant que lui seul peut entendre pour pouvoir éviter celui qui le traque, VOLDEMORT.

.

Extrait : <<- Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Ron. Pourquoi tu n'as pas répondu à mes lettres ? Je t'ai invité à venir chez nous une bonne douzaine de fois et là-dessus, Papa rentre à la maison et nous raconte que tu as reçu un avertissement pour avoir fait de la magie devant des Moldus.>> Cet extrait montre qu’il y a un effet d’incompréhension

Avis de coups de cœur Pour moi, le livre HARRY POTTER et la chambre des secrets s’adresse plus particulièrement aux fans de ce type de livre. Je trouve l’histoire particulièrement envoûtante. Ce livre s’adresse à toutes les catégories de personnes. Les personnages sont toujours autant liés en amitié. Dans ce nouveau livre, Harry POTTER se découvre des nouveaux pouvoirs qui, pour moi, rendent l'histoire encore plus prenante. Ce livre, pour moi, est une bonne suite de l’ancien. Cuny Julien 2nd3

Si même les arbres meurent

Jeanne Benameur, Thierry Magnier, 2000

L’auteur eanne BENAMEUR naît en 1952 en Algérie et est de nationalité française. Son genre littéraire est la littérature jeunesse. Son premier livre publié est

Samira des Quatre Routes, il y aura également Une heure, une vie, paru en 2004.

Le livre

e livre raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur qui attendent que leur père sorte du coma. Ils passent leur journée à l’hôpital, qui est devenu une

aire de jeux pour eux. Ils se créent un monde imaginaire en rebaptisant tous les couloirs de l’hôpital et changent également leurs prénoms. À la maison, il n’y a plus de règles ; chacun fait ce qu’il veut. L’école n’existe plus et leurs amis ont presque été oubliés. Seul leur père compte. Grâce à l’aide d’une amitié, les deux enfants accepteront le départ du père vers la mort.

J

c

L’extrait : « Maintenant, tout s’est organisé autour de l’hôpital. Depuis leur première visite à la chambre bleue, la vraie vie, c’est là-bas, suspendus au souffle de leur père. À la maison, c’est le camping. Plus rien n’est pareil. » Je trouve que ce passage est fort car il nous montre que toute la vie des deux enfants s’est regroupée autour de leur père. Clément 2de3

Avis coup de cœur : Ce roman m’a plu car l’histoire est bouleversante, les personnages touchants et les émotions intenses. On ressent une vraie complicité entre les deux personnages principaux. Ils ont tellement de mal à accepter l’épreuve de leur père qu’ils s’imaginent un monde imaginaire, leur papa étant surnommé « Grand Aigle », symbole de puissance et d’immortalité. C’est grâce à ce monde de substitution, et à leur imagination qu’ils trouvent la force et le courage de surmonter leur chagrin. L’histoire me plaît car elle est prenante : elle nous montre les sentiments des deux enfants confrontés à la mort de leur père. Ils essayent donc de trouver la force d’attendre le réveil de leur père en se créant un monde, où ils sont invincibles. Ce roman nous transmet un message car, en se mettant à la place des personnages, on peut comprendre le chagrin et la tristesse de la famille. Le message du roman montre aux enfants que, malgré la disparition de leur père, l’amour est resté dans leurs cœurs.

Mémoires d'une jeune fille rangée Simone de Beauvoir, Folio, 1958 L'auteur Simone de Beauvoir est née le 9 janvier 1908 à Paris. Elle est de nationalité française. Simone voit son premier roman Primauté du spirituel, écrit entre 1935 et 1937, refusé par Gallimard et Grasset (il paraîtra en 1979 sous le titre Quand prime le spirituel puis Anne ou quand prime le spirituel). Son premier roman publié sera L’invitée, en 1943. En 1949 paraît Deuxième Sexe, un ouvrage de référence du mouvement féministe mondial. Le livre Dans le roman Mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir retrace son enfance et son adolescence, dont sa rencontre avec Sartre. Il est le premier volet d'une série autobiographique de trois romans.

L'extrait «Les médecins parlèrent de méningites, d’encéphalite, on ne sut rien de précis. S’agissait-il d’une maladie contagieuse, d’un accident? Ou Zaza avait-elle succombé à un excès de fatigue et d’angoisse? Souvent la nuit elle m’est apparue, toute jaune sous une capeline rose, et elle me regardait avec reproche. Ensemble nous avions lutté contre le destin fangeux qui nous guettait et j’ai pensé longtemps que j’avais payé ma liberté de sa mort. » J’ai choisi ce passage car il marque la fin d’une longue et grande amitié entre l’auteur et Zaza.

Coup de cœur: Dans l'œuvre de Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée, la première chose qui m'a plu fut la manière dont elle raconte son histoire. Ces phrases sont simples et le temps passe rapidement au gré des phrases qui défilent comme le montrent les premières lignes du roman « Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail. Sur les photos de famille prises l’été suivant [...] ». J’ai aussi beaucoup apprécié, dans ma lecture, le fait que l’auteur se remette souvent en question ou qu’elle réalise des faits dont elle ignorait tout, à cause son enfance et de son adolescence: « Il me sembla soudain qu’une rupture décisive venait de se produire dans ma vie [...] » (p.260). Dans le roman, j’ai aimé le fait que l’on découvre les choses au même moment que l’auteur, comme si nous le vivions simultanément: « Je découvris brutalement que je m’étais bien trompée [...] ». Cependant, ce qui m’a le plus attiré vers ce roman fut la relation entretenue entre Simone, l’auteur, et Jacques. Au fil du livre, j’ai découvert une relation plus profonde qu’une simple amitié et plus forte qu’un amour. Une réelle complicité existait entre les deux personnages car comme l’auteur :« Si je m’entêtai dans cet amour, c’est d’abord qu’à travers mes hésitations je gardai toujours à Jacques une affection émus; il était charmant, charmeur, et sa gentillesse, capricieuse, mais réelle, avait bouleversé plus d’un cœur; le mien était sans défense: une intonation, un regard suffisait à y déchaîner une gratitude éperdue. » (p.304)

Felicidad, Jean Molla Gallimard, 2005 L’auteur :

ean Molla est né en 1958 à Oujda au Maroc, mais il est aujourd’hui de nationalité française. C’est un auteur français de littérature d’enfance et de jeunesse. Ce n’est quand 2000, qu’il commença à

écrire, à la naissance de son fils, Noé. Son premier livre s’appelle Comptines à dormir debout. Cet ouvrage a été coécrit et illustré pas Marie-Pierre Schneegans et a été publié aux éditions Milan. Son dernier livre s’intitule La revanche de l’ombre rouge. C’est un recueil de nouvelles, paru aux éditions Thierry Magnier en 2007.

Le livre : elicidad est une capitale dirigé par un président à vie ; où le bonheur est obligatoire. Tout allait pour le mieux jusqu’au jour où on apprend que des parumains se sont révoltés et enfuis des enclaves de Felicidad. Par ailleurs on apprend la mort

de Choelder, leur créateur, et du ministre du bonheur. C’est pour quoi Alexis Dekcked est mis sur cette affaire à la demande du ministre de la Sûreté Intérieur. Grâce à Majhina, une parumaine dont il est tombé amoureux, il découvrira que Choelder n’est pas mort mais qu’il veut prendre la place du président à vie. De plus il va apprendre que ce dernier et lui-même sont des parumains. A la fin de son enquête, il finira par découvrir que Alexis a été manipulé par son supérieur, et que des parumains vont essayer de prendre le pouvoir. Quant à Alexis, il vit désormais avec Majhina en toute légalité comme ils sont tout deux des parumains… L’extrait :

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« Dekcked ouvrit le quatrième enregistrement et poussa un cri de surprise. Le Delta 5 se trouvait en compagnie de Majhina ! Il ne pouvait se tromper, c’étaient ses traits son allure, sa manière inimitable de marcher. […] Ses pensés étaient chaotiques. Il avait envie de pleurer, de casser quelque chose. Mais malgré sa colère, sa déception, le flic s’efforça au calme. Il devait comprendre ce que signifiait ce manège. » Cet extrait a été pris dans la page 207, de la ligne 4 à la ligne 17. J’ai choisi ce passage, car je l’ai trouvé émouvant. Dekcked avait une telle confiance en Majhina, que le voir être trahi par la femme qu’il aime m’a touché. De plus j’ai beaucoup aimé la façon dont il a réagit ; sur le coup il a eu un moment de colère, ce qui est normal, mais la première chose qu’il cherche à faire c’est comprendre pourquoi et par la suite l’excuse de ce geste.

Felicidad est un livre assez spécial. Il faut aimer le mélange entre science-fiction et « polar ». Pour moi ça a été une découverte totale ; je n’avais jamais lu de livre de ce genre auparavant. A travers ce livre, j’ai découvert un nouveau monde : celui qui pourrait devenir le nôtre. En effet, dans cet ouvrage, est mise en avant l’idée de trois continents, de trois puissances mondiales : La chinasie, la Grande Europe, et les Etas Unis d’Australamérique. De même j’ai beaucoup aimé les nouveaux individus : les parumains. On peut les imaginer de n’importe quelle façon pour nous et j’ai trouvé cela amusant.

Felicidad, malgré sa grande facilité de lecture, manque parfois de suspens. En effet, la mise en place de tous les personnages est très longue. De

plus, j’ai trouvé que la fin se terminait trop vite ; « Monsieur le président à vie,

Monsieur le ministre de la Sûreté intérieure, enchanté de vous rencontrer ! lança le généticien d’une voix enjouée. Je viens vous expliquer de vive voix la

suite des opérations. » (Page 292 ligne 4 à 9). Il faut bien lire le dernier

chapitre ainsi que l’épilogue pour comprendre ce qui s’est réellement passé : il y a très peu d’éléments qui nous permettent de deviner et donc il ne faut surtout

pas les louper. Ce livre est absolument à lire pour les personnes qui n’ont jamais lu de science-fiction avant, comme c’est le cas pour moi. Il nous montre tous les éléments essentiels de ce genre. Puis, je conseillerais cet ouvrage

particulièrement pour les amateurs de polar : l’histoire policière est vraiment bien menée, même si pour ma part, je trouve qu’il y a un manque de suspens au début. Enfin, ce livre nous démontre comment pourrait être notre futur. Il est aussi très intéressant pour les personnes qui aime la réflexion et résoudre des

énigmes.

Anne-Sophie HUE

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