Un premier Contrat de rivières du...

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Un premier Contrat de rivières du Beaujolais 2012-2019 Les 6 objectifs stratégiques du Contrat de rivières Volet A Améliorer la qualité de l’eau Assainissement, réduction des phytosanitaires, pollution d’origine industrielle Volet B Entretenir les berges, restaurer les milieux aquatiques Réduire les risques d’inondation Améliorer la gestion quantitative de la ressource Mettre en valeur les milieux aquatiques Volet C Animer le contrat de rivières, sensibiliser, communiquer Qu’est-ce qu’un Contrat de rivières ? Un Contrat de rivières est un programme d’actions investissant l’ensemble des acteurs d’un bassin versant pour gérer de manière globale et concertée l’eau et les milieux aquatiques. Il permet la mise en œuvre de différents volets d’actions et de bénéficier de financements spécifiques. Le Contrat de rivières mené par le Syndicat Mixte des Rivières du Beaujolais a été l’occasion d’articuler les actions de plusieurs acteurs directement concernés par la gestion des rivières : collectivités, agriculteurs, acteurs associatifs, acteurs institutionnels... Après sept années d’actions, les partenariats sont noués et les résultats sont là. Tout est en place pour faire face aux défis à venir, des défis de taille à l’heure du changement climatique ! Jacky Ménichon, président du SMRB 1 Syndicat Mixte des Rivières du Beaujolais — 2012-2019 un premier Contrat de rivières du Beaujolais

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Un premier Contrat de rivières du Beaujolais 2012-2019

Les 6 objectifs stratégiques du Contrat de rivières

Volet A

Améliorer la qualité de l’eau Assainissement, réduction

des phytosanitaires, pollution d’origine industrielle

Volet B

Entretenir les berges, restaurer les milieux aquatiques

Réduire les risques d’inondation

Améliorer la gestion quantitative de la ressource

Mettre en valeur les milieux aquatiques

Volet C

Animer le contrat de rivières, sensibiliser, communiquer

Qu’est-ce qu’un Contrat de rivières ?

Un Contrat de rivières est un programme

d’actions investissant l’ensemble des acteurs

d’un bassin versant pour gérer de manière

globale et concertée l’eau et les milieux

aquatiques. Il permet la mise en œuvre de

différents volets d’actions et de bénéficier de

financements spécifiques.

Le Contrat de rivières mené

par le Syndicat Mixte des

Rivières du Beaujolais a

été l’occasion d’articuler les

actions de plusieurs acteurs

directement concernés

par la gestion des rivières : collectivités, agriculteurs,

acteurs associatifs, acteurs institutionnels...

Après sept années d’actions, les partenariats sont

noués et les résultats sont là. Tout est en place

pour faire face aux défis à venir, des défis de taille

à l’heure du changement climatique !

Jacky Ménichon, président du SMRB

1Syndicat Mixte des Rivières du Beaujolais — 2012-2019 un premier Contrat de rivières du Beaujolais

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Le territoire couvert par le Contrat de rivières du Beaujolais

Les acteurs du Contrat de rivières du Beaujolais

UN TERRITOIRE CONTRASTÉToutes les rivières concernées par le

contrat coulent d’ouest en est et traversent

trois zones distinctes, de l’amont à l’aval :

le massif boisé, le piémont viticole et la

plaine urbanisée du val de Saône.

DES ENJEUX D’ENVERGUREPratiques agricoles, urbanisation croissante,

industries, changement climatique..., les cours

d’eau, les zones humides et ressources en

eau subissent de nombreuses pressions, qui

renforcent leur sensibilité à la sécheresse, aux

pollutions et aux inondations.

130 000 habitants

19 ME investis au titre du Contratde rivières

4 intercommunalités

60 communes500 km de rivières

connectées à l’axe Saône

A compter de 2020, la par-tie Saône et Loire ne sera plus gérée par le Syndicat Mixte des Rivières du Beaujolais mais par l’agglomération de Mâcon.

Le Syndicat Mixte des Rivières du Beaujolais (SMRB), un pilote de la gestion de l’eau sur les bassins versants du Beaujolais

Le SMRB est un syndicat mixte intervenant à l’échelle des 50 communes de son territoire pour

l’entretien et la restauration des cours d’eau. Il est actuellement administré par un conseil syndical

composé de 22 élus, dont un président et 3 vice-présidents. Les élus représentent les communau-

tés de communes Saône-Beaujolais, Beaujolais-Pierres-Dorées et l’agglomération Villefranche-

Beaujolais-Saône.

En tant que structure porteuse du contrat de rivières, le SMRB a assuré la concertation entre tous

les partenaires pour construire le programme d’actions du Contrat de rivières. Pendant sa mise

en oeuvre, il a coordonné les actions et assisté les porteurs en jouant le rôle d’interface avec les

financeurs, facilitant ainsi l’avancement des projets.

LES ACTEURS DU CONTRATAux côtés du SMRB, de nombreux partenaires

ont été investis dans la mise en œuvre des

actions :

• Les communes et intercommunalités

• Les partenaires institutionnels : Agence de

l’eau, Régions Auvergne-Rhône-Alpes et

Bourgogne-Franche-Comté, Départements

du Rhône et de Saône-et-Loire

• Les acteurs agricoles : chambre d’agriculture,

caves coopératives, associations de dévelop-

pement agricole, agriculteurs…

• Les acteurs de protection de l’environne-

ment : fédérations de pêche et associations

locales, Conservatoire d’Espaces Naturels

Rhône-Alpes…

• D’autres partenaires ont participé au Contrat

de rivières : écoles du territoire, riverains…

COMMENT S’EST ORGANISÉE LA CONCERTATION ?Diverses instances de travail et de consulta-

tion ont été mises en place pour partager avec

chacun les connaissances, l’état d’avancement

du programme d’actions, recueillir les avis sur

les résultats… :

• Un comité de rivières, rassemblant l’en-

semble des acteurs, s’est réuni une fois par an

pour piloter et organiser la mise en œuvre du

Contrat de rivières.

• Des commissions thématiques « restauration »

ou « agricole » ont traité de sujets spécifiques

nécessitant davantage d’échanges.

• La mise en œuvre concrète a justifié de

nombreuses rencontres ou réunions sur le

terrain, toujours accompagnées par l’équipe

d’animation du SMRB.

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…pour la préservation des rivières

19 millions d’euros investis

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Avec 19 millions d’euros investis pour la gestion de l’eau et des milieux

aquatiques sur le territoire, le Contrat de rivières a permis la mise en

œuvre de 79 opérations en faveur de la préservation des rivières,

des eaux souterraines et des zones humides du Beaujolais. Améliorer la qualité de l’eau

Volet A

Le travail a ciblé toutes les sources de pollutions potentielles.

• Pollutions domestiques : création ou réhabilitation des systèmes d’assainis-

sement (stations d’épuration, réseaux de collecte des eaux usées), réduction

de l’utilisation des pesticides par les communes

• Réduction des pollutions d’origine agricole : aménagement d’aires de

lavage des pulvérisateurs, désherbage mécanique, engagement dans des

Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC)

•Luttecontrelespollutionsindustrielles au travers d’une opération collective

à Villefranche-sur-Saône pour améliorer la qualité des rejets industriels.

Les avancées Les suivis réalisés montre une qualité des eaux qui s’améliore grâce à la

baisse des rejets urbains, industriels et vinicoles, malgré quelques

problèmes résiduels. Le traitement des pollutions reste cependant un

enjeu fort.

Animer le Contrat de rivières,

sensibiliser, communiquer

Volet C

Le SMRB a renforcé son équipe d’animation pour

être en mesure de mettre en œuvre et d’assurer

le suivi et l’animation du Contrat de rivières.

• Sensibilisationdeplusde6000écoliers

• Conférencesgrandpublic, formationde jardi-

niers amateurs et publication d’un guide de

jardinage

•Diffusion d’un journal annuel, site Internet,

Facebook, panneaux de sensibilisation sur sites…

Les avancées L’animation du contrat a permis de tisser des

liens entre les acteurs du territoire et de nouer

de nombreux partenariats, actifs aujourd’hui.

La sensibilisation a touché un public très large

mais la stratégie de communication devra être

renforcée à l’avenir.

Entretenir les berges,

restaurer les milieux aquatiques

Volet B 1

Le contrat de rivières a permis d’engager de nombreuses actions de restauration

et de gestion des cours d’eau, des zones humides et autres milieux aquatiques.

• Entretien régulierdes rivières : abattage d’espèces vieillissantes ou invasives,

plantation d’espèces autochtones, suppression de bois morts qui font obstacles

à l’écoulement de l’eau le long des 500 km de rivières

•Posede6kmdeclôtures pour éviter le piétinement bovin

• Réalisationde travauxde restaurationdes rivières pour améliorer la biodiversité :

suppression de 45 « seuils » (petits barrages faisant obstacles à la circulation des

poissons, de 40 cm à 2 m de haut), renaturation du lit des rivières du Nizerand et

du Morgon avec la création de méandres et la plantation de végétation

• Restaurationdeplusieursmares abritant des espèces rares.

Les avancées La continuité piscicole a été restaurée sur 17 km. Grâce aux volets A et B 1,

la population de truites Fario (truite autochtone des rivières françaises) est en

progression sur le bassin versant !

Réduire les risques

d’inondation

Volet B 2

Agir sur les inondations est complexe, avec des

techniques et une réglementation qui évoluent

rapidement.

Les avancées Pour faciliter la gestion et bénéficier de

nouveaux financements, le SMRB a choisi

de mettre en place un programme d’actions

spécifique appelé PAPI (Programme d’Actions

de Prévention des Inondations).

Améliorer la gestion

quantitative de la ressource

Volet B 3

L’objectif de ce volet est de réduire l’impact

des prélèvements pour éviter les assèchements

des rivières en période estivale.

Les avancées Les études et le suivi pluriannuel ont montré

la sensibilité du territoire à la sécheresse. Avec

le changement climatique, cet enjeu devient

stratégique aux yeux de tous les acteurs : il

faut aller plus loin…

Mettre en valeur

les milieux aquatiques

Volet B 4

Ce volet vise à renforcer les liens entre

les acteurs du territoires, les rivières et

les autres milieux aquatiques.

Les avancées Le Contrat de rivières a permis de pre-

mières réalisations : restauration de lavoirs,

aménagement de sentiers…

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La Mauvaise

Le Sancillon

L’Ardières

L’Ardois

Le Douby

Le Maverand

La Vauxonne

Le Nizerand

Le Morgon

Le M

erlo

ux

Le Burecrot

SaintSymphoriend’Ancelles

La Saône

Fleurie

Blacé

Theizé

Gleizé

Denicé

Belleville

Regnié-Durette

Ralentissement des cruesAménagement d’un champ d’ex-

pansion des crues sur le ruisseau

du Sallerin

Valorisation du patrimoineRestauration d’un lavoir à Theizé

le long du Merloux

Réduction des pollutions communales20 communes signataires de la

charte Zéro Phyto

Fleurie

Réduction des pollutions (grand public)8 conférences « Jardiner au-trement ». 900 participants

Sur tout le territoire

Blacé

Theizé

Réduction des pollutions urbainesRéhabilitation de 1 800 m de ré-

seaux d’assainissement à Denicé

Denicé

Restauration de rivièresRenaturation du Nizerand sur

1,2 km à Gleizé

Gleizé

Réduction des pollutions agricolesRéduction de l’utilisation des phy-

tosanitaires et aménagements

agro-écologiques pour protéger

le captage de Belleville

Belleville

Quelques réalisations et impacts significatifs

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Retour de la truite Fario sur l’ArdièresCréation d’une rivière de contour-

nement à Régnié-Durette et lutte

contre les pollutions

Régnié-Durette

Amélioration de la qualité de la ripisylveSuppression de renouées du

Japon sur la Mauvaise

St Symphorien d’Ancelles

LE CONTRAT DE RIVIÈRES : UNE RÉUSSITE !

MAIS LES ENJEUX RESTENT DE TAILLE

LES GRANDES ORIENTATIONS DU FUTUR CONTRAT

Le bilan des sept années d’actions est positif.

Le contrat de rivières a notamment permis :

•Une qualité d’eau qui s’améliore grâce à

des actions coordonnées à tous les niveaux :

domestiques, agricoles, industriels, même si

certains problèmes subsistent

•Des rivières en meilleur état grâce aux

actions d’entretien et de restauration : des

espèces autochtones protégées, des espèces

invasives contenues

•Lamiseenplaced’unProgrammed’Actions

de Prévention des Inondations (PAPI) pour

les années à venir

•La création d’une véritable dynamique

collective : de nombreux acteurs mobilisés

dans le cadre du contrat, disposant aujour-

d’hui d’habitudes de travail collectif...

Même si les résultats sont au rendez-vous, la

tâchereste immense : assainissement, entretien/

restauration des cours d’eau, lutte contre les

pollutions agricoles, domestiques et communales,

prévention des inondations... Il est plus que jamais

nécessaire de maintenir notre investissement pour

la gestion des rivières.

Non seulement certains projets restent à concré-

tiser ou à pérenniser, mais surtout de nouveaux

sujets deviennent déterminants à l’heure du

changement climatique. Lutte contre la sécheresse,

gestion des eaux pluviales et de ruissellement,

apparition de nouvelles sources de pollution

justifient pleinement le lancement d’un second

contrat.

• Communiquer et sensibiliser pour renforcer l’impact auprès

des publics concernés

• Préserver la qualité de l’eau  : suivi des réhabilitations de

stations d’épuration vieillissantes, maintien et développement

de pratiques agricoles alternatives

• Renforcer l’entretienet larestaurationdes milieux aqua-

tiques

• Réduire les prélèvements pour assurer une bonne gestion

quantitative de la ressource en eau

• Concilier des actions de réduction des inondations et de

gestion écologique des rivières.

Suite au Contrat de rivières, quelles perspectives ?

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AlicePatissier, animatrice phyto

« mon travail est d’accompagner

les agriculteurs, les collectivités

et le grand public vers des

pratiques plus respectueuses

de l’environnement. »

Plusd’infossurlesrivièresduBeaujolais?

Consultez le site internet et les actualités du territoire sur les milieux aquatiques : www.rivieresdubeaujolais.fr

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SMRB - Syndicat Mixte des Rivières du Beaujolais - en Mairie - 115, rue Grolée - 69220 Lancié

[email protected] - 04 74 06 41 31

Le SMRB, une équipe au service des rivières du territoire

Le SMRB a été créé en 2006 et fédère au-

jourd’hui trois structures : la communauté

d’agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône

et les communautés de communes Beaujolais-

Pierres-Dorées et Saône-Beaujolais.

Au fil des années, les compétences du SMRB

se sont enrichies et l’équipe s’est étoffée. Il met

en œuvre aujourd’hui l’animation du bassin

versant, la réalisation d’études et de travaux

concernant l’entretien et la restauration écolo-

gique des cours d’eau, ainsi que la gestion des

milieux aquatiques et la prévention des inon-

dations.

L’équipe est composée de cinq personnes

qui travaillent en concertation avec de nom-

breux acteurs du territoire.

Jérémie Gauberti, chargé de mission inondations

« Depuis 2018, j’anime

l’élaboration du programme

d’actions futur du PAPI*

qui permettra de réduire

le risque inondation. »

* Programme d’Actions de Prévention du risque Inondation

Monique Michaud, attachée territoriale

« Comptabilité, gestion :

mon rôle est de permettre

au syndicat d’opérer

avec le plus de

réactivité possible. »

Lucien Aubert, technicien de rivières

« Quotidiennement sur

le terrain, je mets en œuvre

et suis les travaux du

Contrat de rivières. »

Grégoire Thevenet, responsable de la structure

« En charge du bon

fonctionnement du SMRB,

je coordonne les projets et

fais le lien entre les élus locaux,

nos agents et les partenaires

du Contrat de rivières. »

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