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DANS LA JUNGLE. » - JIM STENGEL ÉCONOMIE GÉNÉRALE V.THEYS – COMMERCE EXTÉRIEUR

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« SI VOUS VOULEZ COMPRENDRE COMMENT UN LION CHASSE, N’ALLEZ PAS AU ZOO. ALLEZ

DANS LA JUNGLE. » - JIM STENGELEPHEC WOLUWÉ 2015-2016

par Romain Gaussin ÉCONOMIE GÉNÉRALE

V.THEYS – COMMERCE EXTÉRIEUR

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INTRODUCTION

Science économique : Science sociale qui étudie les comportements humains face à des moyens rares sollicités par des fins multiples.

Problème économique de base : Les ressources sont limitées et rares alors que les besoins sont illimités et impossibles à combler.

"Est-il préférable de tenter de vivre en deçà de la limite en acceptant un frein à la croissance ou bien doit-on poursuivre cette croissance jusqu’à ce qu’une nouvelle limite soit en vue avec l’espoir qu’un nouveau bond technologique permette alors de sauter ce nouvel obstacle ?"Rapport MEADOWS

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CHAPITRE 1 : Histoire et grands courants de la pensée économique

1. REVOLUTION INDUSTRIELLE FIN 18 e SIECLE

Point de départ au Royaume-Uni. Passage d’une société agraire à une société industrielle et capitaliste. Apparition de machines à vapeur qui travaillent pour l’homme.

Economistes du moment : Smith, Malthus, Say, Mill. Pionniers du libéralisme économique

1.1. Libéralisme économique

Laisser faire les marchés, laisser les entreprises gérer l’économie, laisser passer les marchandises, laisser les ménages et les consommateurs sans que l’état régule le marché.

- La VALEUR DU TRAVAIL : La valeur d’un bien dépend de la Q de L nécessaire à sa fabrication. La division du travail, faire répéter les mêmes gestes aux ouvriers et augmenter la rapidité d’exécution augmentent considérablement la productivité Création du travail à la chaîne

- Les CLASSES SOCIALES :

Le prolétariat a un W minimum.Les propriétaires fonciers ont des rentes de leurs terres.Les capitalistes possèdent les capitaux et les moyens de production (=patrons).

- LIBERALISME ECONOMIQUE, « laisser faire, laisser passer » :

Théorie de la « main invisible » de Smith.

Le libre-échange de Smith et Ricardo càd ouvrir les frontières, faire de l’import-export.

1.2. Karl Marx

Il dit que les prolétaires se font exploités par les capitalistes et que le W perçu < valeur de production.Il demande une plus-value comme des jours de repos, augmentation de salaires, … Début des lois sociales.

Le SOCIALISME arrive en plein crise du capitalisme car les patrons achètent toujours plus de machines et les W de plus en plus bas. Cela entraîne une SURPRODUCTION (stock d’invendus) et une SOUS-CONSOMMATION (due au salaire bas des ouvriers). Les prix chutent provoquants des faillites.

Grâce au socialisme, les richesses de production vont être partagées, les classes vont éclater et se mélanger.

1.3. Les Néoclassiques

Les économistes néoclassiques : Jevons – Menger – Walras – Pareto – Marschall – Pigou.

Ils prônent l’économie de la rareté : La rareté fixe la valeur !

Concept d’UTILITE MARGINALE DECROISSANTE : Plus je consomme un bien, moins chaque unité supplémentaire de ce même bien m’est utile. Par exemple, un jeune ménage achètera sa 1ère voiture neuve car elle est très utile mais achètera sa 2ème voiture d’occasion car elle est moins utile.

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2. LES ANNEES FOLLES (1920)

Après la reconstruction le capitalisme libérale USA > Royaume-Uni. Les USA deviennent la 1ère puissance économique mondiale. Dans l’euphorie, les gens investissent en bourse malgré qu’ils n’y connaissent rien.

3. CRISE BOURSIERE PUIS ECONOMIQUE (1929) – GRANDE DEPRESSION (1930)

Le court des actions par rapport à la valeur réelle n’est pas égal et sème la panique. Tout le monde décide de vendre ses actions en même temps.Krach boursier, faillite des banques.

3.1. Keynes

Avec cette crise, le chômage et la déflation font diminuer la production et les prix. Il y a de la demande mais pas d’offre ! Il dit que les entreprises doivent prévoir la demande et ajuster leur production en fonction. Besoin d’investissement de de main d’œuvre.

Keynes propose alors une INTERVENTION DE L’ETAT dans le circuit économique. L’état va dépenser les sous accumulés pour faire de DEPENSES PUBLIQUES, créer des ENTREPRISES PUBLIQUES pour offrir du travail et RELANCER L’ECONOMIE.

4. RECONSTRUCTION APRES-GUERRE

4.1. Bretton Woods

Il décide de ne plus lier la valeur de l’argent à celle de l’or.Il crée le FMI et le PLAN MARSHALL qui sert à donner de l’argent à l’Europe de l’Ouest pour se reconstruire.

Grâce à cela, période des 30 GLORIEUSES où le pays connaît de la croissance, un taux de chômage < 2%, des échanges internationaux, un baby-boom, …

Période offrant des progrès techniques et formant mieux la main d’œuvre.

5. CHOC PETROLIER (1973) – LES 30 PITEUSES

Le prix du baril atteint son niveau le plus élevé ce qui provoque une augmentation du chômage et de l’inflation.

Les théories de Keynes sont inefficaces. Libéraux gagnent les élections.Reagan (USA) et Thatcher (UK) mènent une POLITIQUE RESTRICTIVE en augmentant les impôts et en réduisant les dépenses.

Le MONETARISME apparaît, cela consiste à surveiller la quantité de monnaie en circulation dans une économie.

6. AUJOURD’HUI

Pensée post-keynésienne car beaucoup d’entreprises publiques.

Renouveau classique/néoclassique :- Monétarisme- Ecole des choix publics- NEC (Nouvelle Economie)

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CHAPITRE 2 : Notions de base

1. RAPPEL DE LA DEFINITION

« Science sociale qui étudie les comportements humains devant des moyens rares sollicités par des fins multiples »

2. RAPPEL : PROBLEME ECONOMIQUE DE BASE

Les ressources sont limitées et rares alors que les besoins sont illimités et impossibles à combler.

3. COURBE DES POSSIBILITES DE PRODUCTION

Un pays produit seulement des aliments et des vêtements. Chaque point de la courbe est une combinaison des 2 productions. Par exemple, pour 6 millions de vêtements, j’ai 3 millions d’aliments. Ce graphique représente donc l’ensemble des biens que le pays est capable de produire et ne pas produire. La production totale ne peut pas se situer au-dessus de la courbe des possibilités de production. Le point « w » ne correspond à aucune combinaison possible car le pays ne dispose pas des ressources suffisantes pour la produire. Pour l’atteindre, il faut s’ouvrir au reste du monde.

4. NOTION DE BIEN

4.1. Les biens

- ECONOMIQUE :

Qui a du sens d’être échangé et soumis à la loi de l’O et de la D.Utile (notion de besoin).Disponible sur le marché.Rare (jeu de l’O et de la D).Produit par l’homme (travail).

- LIBRE :

Non soumis au jeu de l’O et de la D (ex : vagues, océans, cailloux dans la rue, l’air, …)

Plus c’est rare, plus c’est cher ? Non ! Car si il n’y a pas d’utilité le bien ne sera pas cher.(ex : un bonhomme mal dessiné, il n’y en a qu’un seul au monde mais ce n’est pas utile).

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4.2. Au sein des biens économique on distingue les biens de :

- CONSOMMATION/PRODUCTION : un producteur de fraise peut vendre aux ménages (=consommation) ou à Danone (=production).

- DURABLES/NON-DURABLES : qui disparaissent ou pas quand on les consomme.

- INPUTS : tout ce qui entre au début de la chaîne de production (ex : le coton pour faire du tissu).

- INTERMEDIAIRES : déjà transformé (ex : planche de bois car déjà sciée mais pas encore faite en table).

- OUTPUTS : ce qui sort de l’entreprise (ex : les fraises de l’agriculteur).

- PRODUITS FINAL : produit totalement fini, ne subit plus de modifications (ex : voiture VW est un produit final mais elle est aussi l’input de la Police qui n’est rien sans voiture).

- INDIVIDUELS/COLLECTIFS : vêtements = individuel ; métro, piscine, parc : collectifs.

5. LES DIFFERENTS SYSTEMES ECONOMIQUES

- Economie PLANIFIEE : le gouvernement contrôle l’ENSEMBLE du système économique. L’état fixe les quantités, les prix et régule la consommation.

- Economie de MARCHE : sans AUCUNE intervention de l’état. Pas d’entreprises publiques, pas de salaires minimum, …

- Entre ces 2 cas extrêmes ? Economie MIXTE : économie de marché quand même planifiée. En Belgique, l’état intervient dans la bourse, le prix du diesel, les salaires minimum, … mais laisse une économie de marché.

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CHAPITRE 3 : Le comportement des acteurs, consommateur et producteur (MICROECONOMIE)

1. LE CONSOMMATEUR

Le consommateur CHOISIT les produits en fonction de ses PREFERENCES. Le consommateur est dons rationnel, il a la capacité de faire les meilleurs choix possibles et il ne se trompe jamais sur le rapport qualité/prix.

1.1. Notion d’utilité

Le degré de satisfaction d’un consommateur est lié à la Q consommée d’un bien.

Concept d’UTILITE MARGINALE DECROISSANTE : Plus je consomme un bien, moins chaque unité supplémentaire de ce même bien m’est utile. Par exemple, la deuxième tasse de café de la matinée me procure moins de plaisir que la première, la troisième moins que la deuxième, etc.A un certain moment, consommer davantage n’accroîtra plus la satisfaction. C’est ce qu’on appelle l’UTILITE MARGINALE NULLE.

L’utilité marginale est toujours décroissante sauf pour les collectionneurs qui, plus ils consomment un bien, plus ils en trouvent de l’utilité.

1.2. Courbe d’indifférence

Représentation graphique de l’ensemble des choix préférés du consommateur lui procurant la MEME SATISFACTION.

En général, les courbes d’indifférences ne sont pas des droites. Elles sont CONVEXES, càd qu’elles ont une pente de plus en plus faible.

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1.3. Contrainte ou droite de budget

La droite de budget représente l’ensemble des combinaisons qu’un consommateur peut acheter EN FONCTION DU PRIX des biens et de son REVENU.

Le consommateur ayant 30€ de budget se situe à GAUCHE et SUR la droite. A DROITE, ces combinaisons lui sont impossibles car il n’a pas le budget pour ça.

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1.4. Equilibre du consommateur

Le consommateur cherche la satisfaction la plus élevée possible tout en respectant son budget.

On mix la courbe d’indifférence et la droite de budget pour déduire la CONSOMMATION OPTIMALE de biens X et Y à partir d’un revenu donné. Le point de tangente « t » représente la SATISFACTION MAXIMUM POSSIBLE par rapport à mon budget.

1.5. La demande

INTENTION de consommation en fonction des différents prix du bien (≠achat). Ici, le consommateur est « PRICE-TAKER », il subit le prix, ne peut l’influencer.

La demande dépend :- du PRIX du bien P- des PRIX DES AUTRES BIENS P1, P2, …, Pn que je pourrais avoir pour le même prix du bien P :- du REVENU des consommateurs R- des GOÛTS des consommateurs G

QD = f (P, P1, P2, …, Pn, R, G)

1.5.1. Le prix du bien P

Si P est élevé, D sera faible Si P faible, D sera élevée.

Exception dans le secteur du luxe ou de la collection.

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1.5.2. Les prix des autres biens P1, P2, …, Pn

- Les biens SUBSTITUABLES :

Toute chose EGALES. Plus un bien possède de substituts proches dont le prix est faible, moins la demande du bien est importante, car le consommateur préfère dans ce cas se tourner vers les biens substituables lui offrant la même satisfaction.

(ex : le thé et le café ; les pommes et les poires ; …)

Si le prix du thé augmente La demande café augmente car on SUBSTITUE le thé avec le café.

Si le prix du café reste inchangé alors que le prix du thé augmente D se déplace.(v. graphique cours)

- Les biens COMPLEMENTAIRES :

Biens dont la consommation va DE PAIR. Par exemple, les pneus et les voitures.

Si le prix des voiture augmente, la demande de voiture diminue demande de pneus diminue.Si le prix des pneus ne change pas D se déplace.

(v. graphique cours)

1.5.3. Le revenu du consommateur R

Si mon revenu augmente, je peux acheter plus de DVD même si le prix du DVD reste inchangé La demande de DVD se déplace.

1.5.4. Conclusion

Si le PRIX du bien varie on se déplace SUR LA COURBE de demande.Si le REVENU OU LE PRIX DES AUTRES BIENS varient la courbe de demande SE DEPLACE.

1.6. Elasticité

On sait que si P , la Q↗ D … Mais de quelle ampleur↘ ?

« Comment le consommateur va réagir si on change le prix ? »

1.6.1. Un peu de maths…

Il s’agit de regarder la VARIATION DES PRIX et en calculer la demande.

Par exemple, le P des cigarettes de 15% sur un an, la demande de 0,1% unités comparable ↗ ↘division possible.

1.6.2. Elasticité prix

Indique de combien varie la demande (en %) suite à un changement de prix (en %).

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Le graphique illustre un choc d’offre sur l’équilibre de marché avec deux courbes de demandes très différentes (D et D’). D’ est plus élastique que D : pour tout changement de prix, la quantité diminue plus vite le long de D’ que de D. La quantité échangée à l’équilibre est Q1 et le prix à l’équilibre est P1.

Supposons que la demande soit O1 : - L’équilibre de marché est le même que la demande soit D ou D’. Supposons maintenant que l’offre diminue et que la courbe d’offre passe en O2 :

- Pour D’, plus élastique, le nouveau prix d’équilibre est P3 et la nouvelle quantité d’équilibre est Q3.

- Pour D, moins élastique, le nouveau prix d’équilibre est P2 et la nouvelle quantité d’équilibre est Q2.

Plus la demande est élastique, plus un choc négatif d’offre provoque une diminution importantes des quantités échangées.

L’élasticité prix SE CALCULE :

∆Q /Q∆ P/P (0<E<∞)

!!! Valeur absolue de l’élasticité !!!

Explication EN FRANCAIS :

NouvelleQ−AncienneQancienneQ

nouveau P−ancienPancien P

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ex : beurre (5,32) : si on augmente le prix de 10%, on perd 10x5,32 (%) de quantité vendue.boissons fruitées gazeuses (0,71) : si on augmente le prix de 10%, on perd 7,1% de clients.

ex calcul : une augmentation du prix du cornet de glace de 2 à 2,2€ fait tomber la consommation de 10 à 8 cornets.E = ((8-10)/10)/((2,2-2)/2) = -20%/10% = -2 2« Si on augmente le prix de 10%, on perd 20% de consommation »

EXPLICATION : « Quand la demande est parfaitement élastique, c'est que les consommateurs ont plein de possibilité de changer de bien, donc par exemple si le prix de la pomme augmente

considérablement ils s'en foutent un peu car ils peuvent remplacer les pommes par les poires. La demande est au contraire inélastique quand les biens sont peu remplaçable comme le pain ou l'eau,

si le prix augmente les gens continueront à acheter ça car ils en ont besoin pour survivre et ne peuvent pas le changer par un bien de substitution »

1.6.3. Elasticité croisée de la demande

Comment varie la quantité demandée d’un bien quand le prix d’un autre bien varie ?

L’élasticité croisée de la demande SE CALCULE :

∆QaQa∆ PbPb

!!! Valeur absolue de l’élasticité !!!

Pour des biens SUBSTITUTS, E>0.Pour des biens COMPLEMENTAIRES, E<0.

ex : Si Pb des voitures , la Qa de pneus car si le prix des voitures diminue, on en achète + et donc ↘ ↗on a besoins de + de pneus.

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1.6.4. Elasticité revenu

∆QQ∆ RR

!!! Valeur absolue de l’élasticité !!!

- Cas des bien SUPERIEURS : biens qui implique au consommateur une dépense importante comme un appartement, un salon, une voiture, …

E>1 ex : si E=1,2 et R=+8% 1,2x8 = 9,6% d’achat de voiture en plus car avec 8% en plus, les banques acceptent les crédits !

- Cas des biens INFERIEURS : biens consommés parce qu’il n’y a pas le choix comme les pâtes, les transports en commun, …Si R , on consommera moins de pâtes et on se tournera vers les poissons et les viandes.↗Si R , on boudera les transports et on s’achètera enfin une voiture.↗

- Cas des biens de NECESSITE COURANTE : biens nécessaires comme l’eau, le mazout, …Si R , on ne va pas consommer + d’eau le R a peu d’impact sur ces biens.↗

2. LE PRODUCTEUR

La PRODUCTIVITE MOYENNE (PM) représente la production totale (Q) par unité de facteur de production (Qv) :

PM = Q/Qv

Par exemple, pour calculer la quantité de céréales produites (Q) si 4 travailleurs sont employés est : 36/4 = 9 tonnes par an.

Il est possible de calculer PM pour tous les facteurs de prduction : capital, employés, terres, …

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La PRODUCTIVITE MARGINALE (Pm) représente la production totale supplémentaire (∆Q) lorsqu’on ajoute une unité supplémentaire du facteur de production (∆Qv) :

Pm = ∆Q/∆Qv

Ainsi, dans l’exemple, la productivité marginale du quatrième travailleur est de 12 tonnes. En effet, avec lui la production totale passe de 24 à 36 tonnes, soit une augmentation de 12 tonnes

Ici, Pm = 36-24/4-3 = 12/1 = 12

Dans le tableau, on note que la différence de production entre 5 et 6 employés est de 2 tonnes.

2.1. Equilibre du producteur

Les courbes sont ISOQUANTES (même quantité sur la courbe).

ex : q=10

Si j’utilise 16 machines et 7 ou 8 travailleurs Pizzeria automatisée.Si j’utilise 7 machines et 16 travailleurs Pizzeria artisanale

Mais cela n’a pas le même coût d’avoir plus de machines ou plus de travailleurs.

ISOCOÛT :

L’équilibre pour u producteur est déterminé par la graphique.

Droite à tracer : tous les coûts sont liés aux travailleurs (pas de machines) et tous les coûts sont liés aux machines (pas de travailleurs).

Point d’équilibre (Lo ; Ko)

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2.2. Les différents types de coûts

- COÛT TOTAL (CT) = CF + CV

- COÛT MOYEN (CM) = CT/Q

- COÛT MARGINAL (Cm) = ∆CT/∆Q = coût de la dernière unité produite

CT : coût total ; CF : coût fixe ; CV : coût variable ; Q : quantité produite.

2.3. Les rendements d’échelle

Comment la production augmente-t-elle quand les facteurs de production (K et L) augmentent ?Que font mes coûts quand j’augmente les facteurs de production ?

- Rendements d’échelle CROISSANTS : Si j’augmente de 10% mes facteurs de production, ma production augmentera de plus de 10%.

prod.↗ ; coûts ↓ Cmoyens↘

- Rendements d’échelle CONSTANTS : Si j’augmente de 10% mes facteurs de production, ma production augmentera de 10%.

prod.↗ ; coûts restent = = Cmoyens

- Rendements d’échelle DECROISSANTS : Si j’augmente de 10% mes facteurs de production, ma production augmentera de moins de 10%.

prod.↗ ; coûts ↑ Cmoyens↗

2.4. L’offre

Le producteur décide des quantités à produire en fonction du prix du marché auquel il peut espérer vendre ses marchandises.

La quantité offerte dépend : - du PRIX DU BIEN P- des PRIX DES AUTRES BIENS P1, P2, P3, …, Pn- des COÛTS DE PRODUCTION : C + technologie T- de VARIABLES STRATEGIQUES S

Q0 = f (P, P1, P2, …, Pn, C, T, S) (Q0 = les quantités que le producteurs offrirait)

2.4.1. Le prix du bien P

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(Attention : on suppose que les autres facteurs ne changent pas !)

Plus le prix est élevé, plus l’offre est élevée l’offre est fonction croissante du prix

Plus le prix est élevé, plus il a intérêt d’offrir !

Si une offre AUGMENTE, la courbe SE DEPLACE VERS LA DROITE.

2.4.2. Les coûts de production C + la technologie T

ex : le progrès technologique diminue les coûts de production.

2.4.3. Conclusion

Si le PRIX DU BIEN varie on se déplace SUR LA COURBE d’offre.Si les COÛTS DE PRODUCTION varient la courbe d’offre SE DEPLACE.

2.5. Seuil de rentabilité et de fermeture

- Seuil de RENTABILITE : prix tel que les coûts sont couverts par mes recettes : RT = CT (profit = 0).

- Seuil de FERMETURE : prix tel qu’en dessous, mieux vaut fermer l’entreprise (cesser de produire).

3.

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CHAPITRE 4 : Marché et formation des prix (Microéconomie)

CONCURRENCE PURE ET PARFAITE :

Modèle néoclassique s’appliquant sur 4 HYPOTHESES : - L’ATOMICITE ce qui signifie qu’il existe suffisamment de producteurs indépendants les uns des autres pour éviter toute entente sur les prix- La LIBRE ENTREE des entreprises sur le marché càd qu’il n’existe pas de barrières à l’entrée.- Offre d’un PRODUIT IDENTIQUE. Il n’y a aucune différenciation possible.- Les consommateurs et les producteurs sont TRANSPARENTS, càd qu’ils possèdent des INFOS PARFAITES sur le produit et sur le marché.- La MOBILITE. Un consommateur se déplacera où le produit est le moins cher.

Marché impossible en pratique mais certains secteurs s’en approchent comme le marché des légumes frais.

Regarder : https://www.youtube.com/watch?v=ZYkbXe_lmBo

1. LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE EN CONCURRENCE PURE ET PARFAITE

La variation de l’O et de la D entraîne une variation des P nouvel E

On a un PRIX D’EQUILIBRE (PE) lorsque l’O=D

L’Etat a intérêt à laisser la liberté aux marchés pour que l’O et la D s’égalisent.

Par contre, sur certains marchés, l’état est obligé d’intervenir pour protéger les consommateurs.

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Exemple : L’impact d’un été caniculaire sur le marché des glaces ?

P et Q augmentent !

Exemple : L’impact d’une grève dans plusieurs fabriques de glaces ?

P augmente et Q diminue !

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La canicule a un impact moins important sur la demande.

Par contre, la grève a le même impact.

Les prix ont mais moins fort alors ↗que les quantités ont diminué.

Les consommateurs ont consommé un peu plus de glace à cause de la

La demande à cause de la canicule.↗

En même temps avec la grève, l’offre .↘

Très forte augmentation des prix mais pas forcément des quantités (faible augmentation).

Les consommateurs se sont rués sur les glaces.

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2. CONCURRENCE IMPARFAITE

2.1. Le monopole

« 1 producteur pour une multitude d’acheteur ».

-BARRIERES A L’ENTREE : ECONOMIE D’ECHELLE, le producteur monopole réalise un profit mais si un deuxième producteur s’installe, ils réaliseront tous les deux une perte. MONOPOLE NATUREL, deux compagnies de bus ne trouveront rien de rentables à faire le même trajet avec des bus à moitié vide. Une seule compagnie pourrait réaliser des profits.- La DEMANDE est relativement INELASTIQUE car il n’y a qu’une seul entreprise donc si elle change les prix, la demande ne bougera pas beaucoup.- PROFIT MAXIMUM. Pire situation pour un consommateur mais moins pire que si l’entreprise avait un concurrent (elle n’aurait pas de profit).- Monopole DISCRIMINANT : La SNCB, tout le monde ne paye pas le même pris alors qu’on est tous dans le même train (tarif jeunes, famille nombreuse, …)

2.2. L’oligopole

« Petit nombre d’offreurs pour un multitude d’acheteurs ».

OLIGOPOLE AVEC COLLUSION : L’interdépendance entre les oligopoles peut être telle que qu’ils aient un intérêt commun et souhaitent S’ALLIER pour maximiser conjointement les profits du secteur.Cartel comme OPEP, De Beers (diamants), secteur de la drogue, …

OLIGOPOLE SANS COLLUSION : Les oligopoles se lancent dans une CONCURRENCE ACHARNEE avec leurs concurrents pour gagner des parts de marché.

Collusion : accords en cachette.

Par exemple, pour prendre l’avion, il n’y a que 2 marques : Boeing et Airbus.Il y a des centaines de marques de cigarettes mais ils ne sont que 5 producteurs : BAT, Philip Morris, China National Tobacco Co., Japan Tobacco International et Imperial Tobacco. Autre exemple, il n’y a que 9 constructeurs automobile.

La THEORIE DES JEUX de Nash : C’est lorsque les entreprises se font la guerre mais qu’elles négocient le partage des parts de marchés. C’est plus profitable que d’essayer d’avoir la part maximale.

A chaque fois, les prix augmentent ! Mais les quantités vont dépendre de comment les gens vont réagir.

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2.3. La concurrence monopolistique

La concurrence monopolistique est le modèle qui se rapproche le plus de la concurrence parfaite.

« De nombreux offreurs pour une multitude d’acheteurs mais PAR LA DIFFERENCIATION DE SON PRODUIT, l’entreprise obtient un quasi-monopole ».Par exemple, Contrex, on connaît la couleur, la bouteille, son rôle amincissant, … Mais aussi Rolex, qui a l’image de la montre de luxe, …

2.4. Monopsone

Le monopsone est l’INVERSE DU MONOPOLE.

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« Une multitude d’offreurs pour un seul acheteur ».Par exemple, en France, les industries du tabac ne peuvent vendre qu’à une seule entreprise (Altadis) qui assure la totalité de la distribution.

2.5. Note sur les concentrations d’entreprises et les ententes

2.5.1. Concentration d’entreprises

Fusion/Absorption : Fortis et BNP Paribas

2 entreprises peuvent fusionner si la fusion n’aboutit pas au monopole. La fusion d’ABInBev avec SABMiller amène l’entreprise à contrôler 1/3 du commerce mondial de bière.

2.5.2. Ententes

Entente COMMERCIALE : plus vraiment de concurrence car les entreprises s’alignent sur les prix Cartels

Entente PROFESSIONNELLE : FEB (Fédération des Entreprises de Belgique), FeBelTex (Fédération belge du textile), …

3. POLITIQUE DE PRIX DES POUVOIRS PUBLICS

-Prix PLAFOND : Limiter à la hausse les prix. Bloquer à un maximum par l’état pour éviter que ça explose (ex : essence, diesel, …).- Prix PLANCHER : Bloquer à un minimum pour éviter que ce soit trop bas (ex : salaires, …).- Prix IMPOSE : Timbres, journal quotidien papier, …- Prix FOURCHETTE : Combinaison entre plafond et plancher, on laisse le prix varier entre plafond et plancher.

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CHAPITRE 5 : Circuit économique et comptabilité nationale (Macroéconomie)

Si on rassemble tous les consommateur/producteurs belges, on a la demande/offre belge de tout ce qui est consommé/produit sur le territoire.

PIB

Le PIB se calcule en 1 an !

Système de Dépense Production Répartition (Salaires). CIRCUIT ECONOMIQUE

Regarder : https://www.youtube.com/watch?v=06DnEsZJt9M

1. INTRODUCTION

Il y a 4 ACTES ECONOMIQUES :- La PRODUCTION : transformation des biens en d’autres biens = produits augmentation de l’utilité et création de valeur ajoutée (ex : téléphone, voiture, …).- La CONSOMMATION C : utilisation des biens pour satisfaire les besoins.- L’INVESTISSEMENT I : acquisition de biens durables (machines, immeubles, placements financiers).- L’EPARGNE S : revenu – consommation

2. LES AGENTS ECONOMIQUES ET LE CIRCUIT ECONOMIQUE

Il y a 3 AGENTS ECONOMIQUES :

Les MENAGES Les ENTREPRISES Les POUVOIRS PUBLICS

Consomment

Possèdent K et L

Reçoivent W

Revenu consacrés à S, T et C

Revenu disponible = (W+K+alloc) – T

Taux d’épargne = Pourcentage du revenu non consommé en C

Investissent (principalement en logement)

Demandent K et L

Produisent et vendent

Consomment (B2B)

Payent des W, Î, dividendes aux ménages

Paient T aux pouvoirs publics

S = revenus non distribués au ménages et aux pouvoirs publics

Investissent

S – I = Capacité de

Perçoivent T et empruntent

Emploient les ménages

Consomment

Produisent des biens/services publics

Redistribuent

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financement

En ce qui concerne les PP, il y a 2 écoles : Les Néoclassiques qui veulent que les PP s’occupent uniquement d’objectifs fondamentaux et les Keynésiens qui veulent que les PP soient acteurs de l’économie et interviennent.

Tout le reste est appelé : RESTE DU MONDE 4e AGENT ECONOMIQUE !

Pour mettre en relation ces acteurs, il y a des INTERMEDIAIRES FINANCIERS (banques, bourses, sociétés de gestion de fortune, banques centrales) :

Les INTERMEDIAIRES FINANCIERS

Reçoivent des dépôts et épargnent (contre paiement d’Î)

Distribuent des crédits

Ils accroissent la masse monétaire en circulation EFFET MULTIPLICATUER MONETAIRE

Réalisent des opérations financières

Ils sont intermédiaires entre acheteurs et émetteurs d’actions/d’obligations

3. LA COMPTABILITE NATIONALE

« Compatibilité des opérations économiques de tous les agents économiques nationaux »

3.1. Le PIB

Le PIB correspond à la production globale du pays EN VALEUR MARCHANDE des biens et des services produits dans le pays au cours des douze derniers mois.

Grâce au PIB, on peut mesurer le niveau de vie des habitants d’un pays. Pour comparer notre PIB avec celui d’autres pays, on calcule le PIB/hab.

3 MANIERES de CALCULER LE PIB :

- Méthode des PRODUITS : Additionner la valeur de tous les biens et les services produits dans l’économie, secteur par secteur.- Méthode des REVENUS (C+S+T) : Faire la somme de tous les revenus perçus par les ménages sur le territoire.- Méthode des DEPENSES (C+I+G+X-M) : Additionner les dépenses nécessaires pour acheter la

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production nationale. Dans le circuit économique, tout ce qui est produit est acheté par les ménages/entreprises la valeur de ce qui est acheté correspond à la valeur de ce qui est produit.

Produit national = Revenu national = Dépenses nationales EQUILIBRE MACROECONOMIQUE : C + I + G + (X – M) = C + S + T

C : consommation des ménagesI : investissement des entreprises (immeubles, machines, …) et des ménages (immobilier)

G : dépenses publiquesX : exportationM : importation

S : épargneT : taxe et impôts

Pour pouvoir calculer réellement le PIB d’une année à l’autre, nous devons prendre en compte l’INFLATION. Si le PIB de 2013 est supérieur de 10% à celui de l’année précédente mais que, sur la même période, l’inflation a été de 10%, la situation n’est pas meilleure. On parlera de PIB COURANT (même année) et PIB CONSTANT (d’une autre année).

Pannée souhaitée x Qannée souhaitée

3.2. Le RNB

Il comptabilise la CONTRIBUTION DES FACTEURS DE PRODUCTION NATIONAUX.

Si un belge expatrié aux USA tient une entreprise là-bas, son RNB sera belge mais son PIB sera américain.

Cela concerne les agents économiques contribuant aux richesses nationales de la Belgique (des belges ou des étrangers). Par exemple, Coca à Anvers rentre dans le RNB américain mais dans le PIB belge.

3.3. L’IDH

Il mesure le BIEN-ÊTRE des habitants d’un pays. Il est calculé sur base de données économiques, l’instruction, l’espérance de vie et le PIB/hab.

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CHAPITRE 6 : Monnaie, inflation, politique monétaire et taux d’intérêt

LA MONNAIE

1. EVOLUTION ET QUANTIFICATION

1.1. Un peu d’histoire…

Les premières formes de monnaie étaient les coquillages, ensuite les métaux, l’or et l’argent.

A la fin du 18e siècle, on a inventé le papier monnaie, il s’agit de la MONNAIE FIDUCIAIRE (pièces et billets).Les pièces et les billets auxquels ont fait confiance à la valeur imprimée/frappée.

Au milieu du 19e siècle, la MONNAIE SCRIPTURALE a été inventée. Il s’agit de comptes. A l’époque les banquiers écrivaient à la plume les dettes des gens mais avaient aussi pour rôle de garder l’argent des gens qui avaient peur de se faire voler ancêtre des comptes.

On appelle MONNAIE : pièces + billets + dépôts + comptes courants + dépôts comptes épargne

La monnaie a 4 RÔLES :- Achat et vente de biens et services- Intermédiaire des échanges- Unité de compte (mesure de la valeur = €, $, £, …)- Réserve de valeur

1.2. Agrégats monétaires en détails

M1 : Base monétaire = monnaie fiduciaire + dépôts comptes à vue (considérés comme du cash)

M2 : M1 + dépôts à court terme (argent bloqué pendant 1, 2, 3, … ans)

M3 : Masse monétaire = quantité totale de monnaie en circulation

1.3. Distinction entre base et masse monétaire

Base = « Quantité totale de monnaie EMISE par la Banque Centrale ».

Masse = « ENSEMBLE de monnaie mise à disposition de l’économie pour fonctionner ».

Pour prendre des décisions, un gouvernement doit connaitre la Q de monnaie en circulation !!

1.4. Création monétaire

Rappel : le système bancaire crée de l’offre de monnaie via les dépôts collectés et les prêts accordés. Effet multiplicateur

Le multiplicateur monétaire est le rapport entre la masse monétaire finale et la base monétaire initiale.La base monétaire est toujours constante (pièces/billets) alors que la masse monétaire augmente si les dépôts augmentent.

Monnaie créée = Masse – Base

Masse = Monnaie crée + Base

2. L’OFFRE ET LA DEMANDE DE MONNAIE

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2.1. Offre = masse monétaire (M3)

Contrôlée et régulée par la Banque Centrale. La Banque Centrale émet la base en imprimant des billets et en frappant des pièces. Ensuite, les banques jouent sur la masse.

Cette offre est globalement DEPENDANTE DU PIB càd qu’une entreprise en croissance dépense plus, un ménage qui gagne plus dépense plus… et inversement :

Offre de monnaie = ressources financières

Or les BESOINS EN MONNAIE influence la CREATION MONETAIRE équation de Fischer

V x M = P x Q

V x M : Plus la masse monétaire circule vite (plein de transactions), mieux c’est car la circulation rapide de masse monétaire importante augmente le PIB. P x Q : Ce qui a été produit au prix où on les vend/paye càd la quantité de richesse et donc, le PIB.Plus le V est élevé, plus la masse monétaire est peinard et il ne faut pas crée de monnaie.

2.2. Demande = L1 + L2

La demande de monnaie possède : - Un motif de TRANSACTION (L1)- Un motif de PRECAUTION (L1) : garder des sous au cas où on en aurait besoin plus tard

-Un motif de SPECULATION (L2) : placements qui rapportent (en fonction du taux d’intérêt)

L1 : LiquideL2 : Comptes, actions, bon d’état, …

Les cartes de banque font diminuer L1 car 90% des transactions se font par carte.

Un taux d’intérêt élevé va pousser les ménages et les entreprises à épargner sur des comptes bancaires rémunérés plutôt que de conserver en dehors du système bancaire.La demande de monnaie est donc fonction décroissante du taux d’intérêt mais fonction croissante du niveau de revenu (=PIB).

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2.3. Equilibre sur le marché de la monnaie

Un équilibre sur le marché de la monnaie correspond à la situation où l’offre de monnaie Ms est égale à la demande de monnaie L. Cette rencontre détermine le taux d’intérêt d’équilibre à un PIB donné : re.L’équilibre est atteint grâce à des modifications dans le taux d’intérêt.

Plus le taux d’intérêt est élevé, plus la demande est faible.plus l’inflation est faible.

Plus le taux d’intérêt est faible, plus l’inflation est élevée.plus la demande est élevée.

L’INFLATION

HAUSSE GENERALE des prix : le POUVOIR D’ACHAT de la monnaie diminue DEVALORISATION

Taux d’inflation : accroissement annuel des prix selon le panier la ménagère P1−P0P0

x100

D’année en année les prix augmentent mais s’ils augmentent de plus de 2% ça craint ! Il est normal qu’une économie connaisse l’inflation pour autant qu’elle ne dépasse pas +2%.

1. MESURES DE L’INFLATION

INDICE DES PRIX : prix d’un panier de biens et services

DEFLATEUR PIB : PIB à prix courantsPIBà prix constants

2. CONSEQUENCES DE L’INFLATION

Les entreprises DIMINUENT leurs INVESTISSEMENTS I, les EXPORTATIONS X sont FREINEES car l’€ devient trop cher par rapport aux autres monnaies et donc les IMPORTATIONS M sont AVANTAGEUSES.

Dégradation de la Balance des Paiements :

Même résultats

BOC : Balance des Opérations CourantesSi X > M : BOC positive (=bénéfices)BALANCE DES CAPITAUX : quand un belge achète une action à New-York, le capital belge va aux USAVARIATIONS DES RESERVES : ajouter ou garder des sous pour que ce soit toujours égal à 0

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BOC :

X et M biens et services+balancedes capitaux

+variations desréserves0 !

3. CAUSES DE L’INFLATION

- Inflation par les COÛTS : augmentation des coûts de production

- Inflation par le DEMANDE : augmentation de le demande globale

- AUGMENTATION DE LA MASSE MONETAIRE car la valeur de l’€ diminue

Cela est influencé par un choc d’offre, une augmentation du prix des matières premières, …

4. DEFLATION ET STAGFLATION

DEFLATION : diminution annuelle des prix (>< inflation).STAGFLATION : augmentation simultanée du chômage et de l’inflation.

Regarder : https://www.youtube.com/watch?v=IeZRKldBAnY&app=desktop

LA POLITIQUE MONETAIRE

La Banque Centrale est libre de choisir ses objectifs et ses moyens !!

1. OBJECTIFS DE LA BCE (BANQUES DES BANQUES CENTRALES)

BCE : Banque Centrale Européenne

La BCE veille à la stabilité des prix pour gérer l’inflation et REGULE l’offre de monnaie. Surveille la masse monétaire M3

Le traité de Maastricht impose un maximum de 2% d’inflation par an !

2. INSTRUMENTS

- TAUX DIRECTEUR « r » : taux auquel la BC prête aux banquesSi r , cela freine la création monétaire inflation … et inversement↗ ↘ !!!! Car il y aura moins d’emprunt, de conso et plus d’épargne donc moins d’argent en circulation.

- RESERVES OBLIGATOIRES DES BANQUES : chaque banque recevant un dépôt est obligée de garder 1% dans ses caisses en réserve. Cela permet de faire face aux retraits massifs s’il y a un problème.Si %r, cela correspond à une limitation de l’offre de crédits des banques, la masse monétaire va ↗diminuer car les gens vont épargner inflation↘

TROP de masse monétaire = Risque d’INFLATIONPAS ASSEZ de masse monétaire = Risque de DEFLATION

- ACHAT/VENTE DE DEVISES/D’OR : l’achat masse et inflation↗

la vente masse et inflation ↘

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- OPERATION D’OPEN MARKET : vente ou achat par la Banque Centrale d’obligations d’Etat le principe étant pour un citoyens d’acheter un bon d’une certaine valeur et de récupérer cette valeur + intérêts après 5 ans. Vente par la Banque Centrale masse et inflation↘

Il existe différents types d’intérêts :

- Taux DIRECTEUR : taux auquel la BC prête aux banques

- Taux INTERBANCAIRES : taux auquel les banques se prêtent entre elles

- Taux d’INTERET : taux auquel les ménages et les entreprises empruntent.

Attention au taux d’intérêt réel ≠ nominal : le taux nominal est celui que les banquiers nous disent !!ex : 2%/an nominal 1000€ dans 1 an = 1020€ EN NOMINAL !S’il y a une inflation de 1,3%/an, ces 20€ ont perdu 1,3% de valeur. Le gain réel est donc de 7€ taux REEL de 0,7% !!!

Pour résumer ce chapitre : https://www.youtube.com/watch?v=o2u7Xa57y8A

A regarder également : https://www.youtube.com/watch?v=fTTGALaRZoc&feature=player_embedded

3.

-+

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CHAPITRE 7 : Le financement de l’économie

2 possibilités pour financer les agents économiques :

- Le CREDIT pour les ménages, les entreprises et les PP

- Les MARCHES FINANCIERS uniquement pour les entreprises et les PP

1. MARCHE FINANCIER

Le BUT du marché financier est d’ECHANGER LE K.

Qui dit échange, dit offre et demande de K !

Une entreprise peut offrir le capital de son entreprise de 2 façons : - via les ACTIONS : le prix d’une action dépend du profit de l’entreprise, de ses dividendes.- via les OBLIGATIONS : une obligation à un prix fixé mais c’est le taux d’intérêt proposé qui change.

Lorsqu’il y a une DEMANDE de K, l’entreprise ou les PP émettent de nouvelles actions ou obligations.

≠ ACTION, OBLIGATION : Avec une action, on achète un titre de propriété. Si on est propriétaire de beaucoup d’actions dans une entreprise, on obtient un pouvoir de décision. Mais une action signifie aussi prendre des risques car si le cours de l’action chute, il n’y a pas de remboursement. Tandis qu’une obligation a une durée de vie. Par exemple, mon obligation vit pendant 5 ans à la fin desquels je percevrai des intérêts. Entre temps, l’entreprise a utilisé mon argent pour faire des bénéfices bien plus importants que les intérêts que je vais percevoir.

Attention, avec ces systèmes, on risque une perte de pouvoir/OPA.OPA : offre publique d’achat càd qu’une seule personne achète tout le capital de l’entreprise.

2. MARCHE PRIMAIRE/SECONDAIRE

PRIMAIRE : lieu d’émission des NOUVELLES ACTIONS OU OBLIGATIONS par les entreprises et les PP qui ont besoin de financement.

SECONDAIRE : lieu d’échanges des TITRES DÉJÀ EMIS entre investisseurs (= revente).

3. COMPLEXITE CROISSANTE DE LA SPHERE FINANCIERE

Marché des K est MONDIAL càd que quand la bourse belge ferme, celle de New-York ouvre… Imaginons qu’un américain achète des actions pendant la nuit. A l’ouverture de la bourse belge, le cours aura augmenté.

De plus les titres publics attirent des INVESTISSEURS ETRANGERS. Aux USA, beaucoup de titres publics ont été acheté par la Chine ce qui leur offre un pouvoir de négociation avec les USA.

Les entreprises cotées en bourse sont PRESENTES A L’INTERNATIONAL.

Cela peut occasionner des DERIVES.

Aussi, le monde subit car il y a une forte INFLUENCE DE LA BOURSE AMERICAINE. On a pu le voir avec la crise des subprimes !

A regarder : https://www.youtube.com/watch?v=KaqvwOJx2eQ

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CHAPITRE 8 : Le change

Echanges internationaux Echange de DEVISES

1. TAUX DE CHANGE (E)

E : prix d’une monnaie exprimé en un autre monnaie (Avec 1€ je peux acheter combien de $ ?)

En zone euro, l’€ est la monnaie et les DEVISES sont toutes les autres monnaies du monde.

Le taux de change est déterminé par le jeu de l’O et de la D sur le marché des changes via l’achat et la vente à l’étranger.

2. LE MARCHE DES CHANGES

Il n’y a QU’UN SEUL MARCHE dans le monde où l’O et la D sont influencés par :- le SOLDE DES TRANSACTIONS COURANTES BOC : si X > M l’€ s’apprécie (valeur € ) et ↗inversement- les DIFFERENCES D’INFLATION ENTRE LES PAYS : si l’inflation Europe > inflation USA X européennes seront chères pour les USA X↓ D € ↓ EURO SE DEPRECIE

Notre X est de la demande d’€, plus on X, plus le marché veut ma monnaie, plus sa valeur augmente.

-le TAUX D’INTERET : si le taux d’intérêt est élevé dans la zone euro K affluent vers la zone euro € s’apprécie car demande d’€- la SPECULATION : si on spécule sur une baisse du taux de change €/$ investisseurs vendent leurs € avant que la chute n’ait lieu ces spéculateurs provoquent la chute !

NOTE : Le TAUX DE CHANGE REEL (Er) : permet de comparer les prix entre 2 pays en tenant compte du prix d’achat.

ex : Stan Smith en Belgique coutent 90€ et au Royaume-Uni 60£. Le taux de change est de 1€ = 0,7£.Si un belge achète à Londres : 60£ = 85,7€ Gagnant !Si un anglais achète à Bruxelles : 90€ = 63£ Perdant !

La compétitivité d’un pays dépend notamment de son taux de change.

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3. LA POLITIQUE DE TAUX DE CHANGE

3.1. Jouer sur X et/ou M assurer la stabilité du taux de change

C + I + G X – M = C + S + T

BOC :

X et M biens et services+balancedes capitaux

+variations desréserves (BCE )

0 !

Si on M = droits de douane↘ ↗

3.2. La BCE peut également intervenir :

- si DEPRECIATION de l’€ que la BCE JUGE TROP ELEVEE : - VARIATION DES RESERVES de la BCE : elle vend de l’or contre des € O d’€ ↓ donc € ↑- Idem avec VENTES ET DEVISES- AUGMENTATION DU TAUX D’INTERET K affluent vers l’Europe D d’€ ↑ donc € ↑

- si APPRECIATION de l’€ que la BCE JUGE TROP ELEVEE :

Raisonnement INVERSE

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CHAPITRE 9 : Marché du travail, emploi, chômage

Marché du travail = lieu de rencontre entre l’O et la D de travail (OL et DL)

Le prix du travail = salaire (W)

1. OFFRE DE L (= « DEMANDE D’EMPLOI »)

L’O de L est faite par les TRAVAILLEURS qui donnent leur temps à l’employeur : O de travail ≠ O d’emploi.

L’offre de travail DEPEND :- du NOMBRE DE PERSONNES QUI CHERCHENT du travail : O des travailleurs- du NOMBRE D’HEURES QU’ILS VEULENT FOURNIR : O de travail- de la POPULATION ACTIVE : 15-66 ans dont la pop. active disponible = pop. active – étud. – retraités

la pop. occupée = pop. active disp. – demandeurs d’emploi- du SALAIRE (W) : l’offre est fonction croissante du salaire, plus un salaire est gros, plus les gens voudront offrir leur temps à ce travail.

2. DEMANDE DE L (= « OFFRE D’EMPLOI »)

La D de L est faite par les ENTREPRISES et équivaut à l’ENSEMBLE DES EMPLOIS A POURVOIR pour ≠ NIVEAUX DE SALAIRE.

La demande de travail DEPEND :- de la D DE CONSOMMATION des ménages et du B2B = demande dérivée- de la DISPONOBILITE DES AUTRES FACTEURS = demande conjointe Capital, travail humain, ressources naturelles (facteur de production). Si une machine coûte moins cher, on la privilégiera.- du SALAIRE (W) : la demande est fonction décroissante du salaire, plus les salaires seront élevés, plus on coûte cher à l’entreprise.

3. CHÔMAGE

Le chômage, c’est quand OL > DL Demande d’emploi > Offre d’emploi

« Situation des personnes qui sont sans emploi et disponibles pour occuper cet emploi au w courant »

Le TAUX DE CHÔMAGE SE CALCULE : Nombre dechômeursPopulationactive *

* chiffre à la baisse car au lieu de population active, on devrait mettre population disponible

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4. CAUSES DU CHÔMAGE

- SALAIRES RIGIDES A LA BAISSE : Salaire minimum à engager trop élevé les entreprises préfèrent engager personne.

- NIVEAU DE D GLOBALE TROP FAIBLE récession économique chômage conjoncturel keynésien càd lié à la situation économique du moment. Par exemple, la délocalisation et les licenciements de Caterpillar.Ce chômage conjoncturel keynésien : - Si les salaires rigides sont à la baisse - Si les salaires sont flexibles, on a qu’à les diminuer pour que l’équilibre revienne diminution du pouvoir d’achat et donc une diminution de la demande !

CERCLE VICIEUX

- CROISSANCE DE LA DEMANDE D’EMPLOI (OL) (= plus de jeunes qui font des études, plus de naissances, …) ce qui provoque un décalage entre OL et DL, entre population active et volume d’emplois.

RIGIDITE : absence de réaction d'une variable au changement d'une autre variable qui est généralement considérée comme déterminante

5. ET SI MARCHE DU TRAVAIL A L’EQUILIBRE (MACRO) MAIS … DESEQUILIBRE MICRO ?

5.1. Chômage frictionnel

Une entreprise veut embaucher mais ne trouve personne de qualifié alors que cette personne existe manque d’information des 2 côtés !

FRICTIONNEL car le démissionnaires croisent ceux qui vont les remplacer. Ils seront au chômage en même temps, le temps que les chômeurs lisent l’annonce, …

SOLUTION ? Améliorer l’information disponible

5.2. Chômage structurel

L’emploi diminue dans un secteur et augmente dans un autre. Par exemple, il y a trop de médecins alors que le secteur de la construction manque de candidats.

Ce chômage est dû à un CHANGEMENT DE LA STRUCTURE DE LA DEMANDE GLOBALE (l’industrie minière a été abandonnée au profit d’autres technologies pour se chauffer), un CHANGEMENT DES TECHNOLOGIES (une caisse automatique remplace les caissières au magasin) et un CHANGEMENT DANS LES QUALIFICATIONS REQUISES (modifications des compétences nécessaires pour piloter une nouvelle machine).

5.3. Chômage saisonnier

Statut de saisonnier, par exemple, moniteur de ski, village vacances, …

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6. CHÔMAGE ET INFLATION

Si la demande globale augmente (de b vers a) alors le chômage (U) diminue et l’inflation (π) augmente

Lors d’une croissance économique, le niveau de consommation augmente plus de production engage plus réduit le chômage !

Mais trop d’inflation tue la croissance le gouvernement doit réguler

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CHAPITRE 10 : Politiques économiques

CONTRÔLER LE CARRE MAGIQUE + SURVEILLER LE TAUX DE CHANGE :

Il est impossible que les 4 cases aillent bien en même temps.

ex : si le chômage inflation ↘ ↗si X – M taux de change ↗ ↘

La croissance du PIB dans un pays est corrélée à l’emploi. L’un augmente quand l’autre baisse et inversement.

Si le taux de chômage diminue, le pays ne sera pas moins riche car les chômeurs qui trouvent du travail ne touchent plus d’allocations, payent des taxes, …

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RAPPEL : DEMANDE GLOBALE = OFFRE GLOBALE C+I+G+X–M = C+S+T Jouer sur cette équation est le rôle des PP et de la BCE via les politiques économiques mises en place. Un gouvernement peut jouer sur chaque terme de l’équation.

Par entité économique :

C+I+G+X–M = C+S+T regroupé en (S–I) + (T–G) = (X–M)

Voici les 3 TERRAINS DE JEU DES MINISTRES.

DIFFERENCES entre POLITIQUE ECONOMIQUE CONJONCTURELLE et POLITIQUE ECONOMIQUE STRUCTURELLE :

CONJONCTURELLE : politique à court terme qui joue avec le carré magique.STRUCTURELLE : politique de moyen et de long terme qui change le squelette d’un pays car le changement est fait pour de bon ! Par exemple, une loi sur les cartels, les monopoles, les énergies renouvelables. C’est acquis et on ne reviendra pas en arrière.

1. POLITIQUE BUDGETAIRE

Son BUT est de GERER L’INFLATION, la CROISSANCE et l’EMPLOI en CONTRÔLANT LA DEMANDE GLOBALE

Cette politique agit sur le (T–G) de l’équation.

DEFICIT BUDGETAIRE si T–G < 0, dans ce cas l’état emprunte pour combler les déficits. Ces emprunts constituent la DETTTE PUBLIQUE (= tous les déficits accumulés au fil des ans), mais ces emprunts demandent des intérêts effet boule de neige.

On dit que la dette est INTERNE quand le pays fait des EMPRUNTS NATIONAUX et EXTERNE quand le pays EMPRUNTE A UN AUTRE PAYS

(S–I) : SECTEUR PRIVE (ménages, entreprises privées(T–G) : SECTEUR PUBLIC (état)(X–M) : RESTE DU MONDE

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1.1. Politique de rigueur

AUGMENTER T ET/OU REDUIRE G diminuent le déficit et la dette ( politique actuelle en Belgique où on augmente T et on réduit G)

1.2. Politique budgétaire de stabilisation

Politique à utiliser EN PLEINE CROISSANCE qui consiste a FREINER LA DEMAND GLOBALE pour FREINER L’INFLATION.

Si au départ D > O croissance expansionniste qui fera monter les salaires et les prix. C’est une SPIRALE INFLATIONNISTE.

COMMENT FREINER LA DEMANDE GLOBALE ?- L’état dépense moins ce qui diminue la demande globale ce qui diminue les prix et donc l’inflation.- On augmente les impôts ce qui réduit les revenus et donc freine la consommation (la demande).

Mais si la D , la production de biens et services donc les entreprises engagent moins et le chômage↘ ↘ ↑.

A CT, il faut CHOISIR ENTRE CHÔMAGE ET INFLATION car il est impossible de freiner les deux en même temps à CT.

A LT, aucune politique budgétaire ou monétaire n’a d’impact sur le chômage le gouvernement doit ADOPTER DES GRANDES MESURES NON-ECONOMIQUES pour FAVORISER LE TRAVAIL comme assurer l’efficacité des transports en commun, réduire la délinquance, sensibiliser au décrochage scolaire, …

1.3. Politique budgétaire expansionniste

Autrement appelée POLITIQUE DE RELANCE (politique utilisé par Keynes pour la crise de ’29).

Son OBJECTIF est de STIMULER LA CROISSANCE ECONOMIQUE.Pour cela, on la D globale grâce à l’ de G et/ou à la T ↗ ↗ ↘Augmenter les dépenses et réduire les taxes fournit de l’emploi, fait tourner la monnaie. Le travail entraîne les impôts. Ce que l’état a dépensé, il le récupère

Les PP compensent ainsi la faiblesse des dépenses privées par des dépenses publiques

Cela va STIMULER la CONSOMMATION DES MENAGES et l’INVESTISSEMENT DES ENTREPRISES :

- Soit G D↗ B&S Prod PIB ↗ ↗ ↗

- Soit T Revenus D↘ ↗ B&S Prod PIB ↗ ↗ ↗

Page 41: UN LION CHASSE, N’ALLEZ PAS AU ZOO. ALLEZ « SI ...d1n7iqsz6ob2ad.cloudfront.net/document/pdf/569e1435254b8.pdfSi le prix des voiture augmente, la demande de voiture diminue demande

2. POLITIQUE MONETAIRE

Cette politique agit sur le C, I, G, C et S de l’équation.

VOIR CHAPITRE 6

3. POLITIQUE DE TAUX DE CHANGE

Cette politique agit sur le (X–M) de l’équation.

VOIR CHAPITRE 8