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COMPAGNIE ALUMECIEL ZÉLIE LES HISTOIRES Un concert jeune public Conte d’eau et d’Afrique en musique DOSSIER PÉDAGOGIQUE PS / MS / GS LES JEUNESSES MUSICALES DE FRANCE PRÉSENTENT

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COMPAGNIE ALUMECIEL

ZÉLIE LES HISTOIRES

Un concert jeune public

Conte d’eau et d’Afrique en musique

DOSSIER PÉDAGOGIQUE PS / MS / GS

LES JEUNESSES MUSICALES DE FRANCE PRÉSENTENT

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Les JMF invententdepuis 70 ans la

musique accessibleà tous et en

premier lieu auxjeunes.

Aujourd’huiLes JMF élargissent leur action en faveur du développementmusical par un engagement renforcé et innovant : la mobilisation de nouvelles équipes sur le terrain, lerepérage d’artistes, les résidences de création, les actionspédagogiques et l’accompagnement des pratiquesinstrumentales et vocales.

Appuyées sur un formidable réseau de 1 200 bénévolesréunis au sein de 300 délégations locales, les JMF formentavec plus de 60 pays les Jeunesses Musicales International,la plus grande ONG dédiée à la musique et reconnue parl’UNESCO.

Premier organisateur de concerts en France, reconnuesd’utilité publique, les JMF réaffirment leur valeur fondatrice :la conviction que l’art, et particulièrement la musique, estune cause fondamentale, vecteur de plaisir partagé,d’épanouissement et de citoyenneté.

HierLes JMF naissent de l’intuition d’un homme, René Nicoly qui,il y a 70 ans, fait le pari que rien n’est plus important quede faire découvrir la musique au plus grand nombre. Il invente le concert pour tous, et développe, dans toute laFrance, l’accueil au spectacle des lycéens, des étudiants,puis des enfants. Une grande tradition d’ouverture poursuiviejusqu’à ce jour.

Les JMF : une association engagée, une exigence professionnelle, un projet en mouvement.

Chaque année, les JMF ce sont :

50 concerts et spectacles musicaux proposés

150 artistes professionnels en tournée

un accompagnement pédagogique pour chaque spectacle

2 000 représentations organisées

400 lieux de diffusion

Plus de 450 000 spectateurs de 5 à 18 ans

Notre mission

Accompagner les enfants etles jeunes dans une

découverte active de toutes lesmusiques (percussions,baroque, chanson, jazz,

ensembles instrumentaux,polyphonies, beatbox, soul,

musique contemporaine, chanttraditionnel, art lyrique, etc.).

Notre action

2 000 concerts et ateliers surle territoire pour un demi-million de jeunes chaque

année.

Notre projet

Contribuer au développementle plus large de nouveaux

réseaux musicaux, dans leszones isolées, au service des

plus éloignés de l’offreculturelle.

Nos valeurs

L’égalité d’accès à la musique,l’engagement citoyen,l’ouverture au monde.

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Ressources complémentaires En lien avec les dossiers pédagogiques, le site s’enrichit progressivement de ressources autour des principaux instrumentsde musique et courants musicaux des spectacles. Y sont présentés des fiches d’activités dans plusieurs domaines, desphotos et des liens vers des extraits sonores permettant une écoute, une analyse et des productions à réaliser en classe.

En vous souhaitant une excellente lecture et de belles découvertes !

ObjectifsSi l’accueil des enfants au concert est le moment privilégié deleur rencontre avec le spectacle vivant et les artistes, profiterpleinement de cette expérience, c’est aussi la préparer,apprendre à « aimer écouter », à découvrir la musique entrain de se faire, les musiciens, les œuvres, les instruments…Le plaisir en est multiplié et le souvenir de cette expérienceva au-delà d’une simple rencontre et participe à l’évolution del’élève en tant que « spectateur éclairé ».

ContenuLe dossier pédagogique offre des informations sur lespectacle et ouvre différentes pistes pédagogiques àdestination des enseignants. Il est en lien avec lesprogrammes scolaires en vigueur qui, depuis 2008,intègrent l’enseignement de l’Histoire des arts. Cetteannée, le dossier pédagogique s’enrichit d’unedimension concrète : une fiche écoute ou pratiquevocale sur une pièce musicale du spectacle.

Le dossier pédagogique

Sommaire

......... Le spectacle …………………………………..................................................................................................................................................

…..............… Le programme ……………………..…………………………………………............................................................................................

………................… Les artistes ……………………..…………………………………………...........................................................................................

……………………............... Contexte culturel et artistique .................................................................................................................

………………………………….....… Autour du conte ............................................................................................................................................

…………………………………………….….. Autour d’un chant du spectacle ............................................................................……….

…………………………………………….............…….. Autour d’un thème du spectacle ...........................................................……….

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Le spectacle« Nous vous emmenons sur les rives du fleuveNiger, là où il n’y a ni eau, ni électricité, et où l’onvit au rythme du soleil. »

Dans le village de Zélie, la saison sèche estterminée et la pluie se fait attendre... Que sepasserait-il si l’eau ne revenait pas ? En allantremplir sa cruche au fleuve, Zélie rencontrepêcheurs et cultivateurs et croise Zomina, fille degriots. Leurs gestes quotidiens deviennent desdanses et Zélie rentre au village la tête pleine dechansons... et de questions.

Zélie les histoires est un spectacle musical pours’évader, chanter et danser au son de mélodiesmagnifiquement interprétées à deux voix. Un voyageà la fois ludique et pédagogique pour découvrirdifférents instruments de musique venus d’Afriqueet d’ailleurs (principalement réalisés à l’aide decalebasses) et réfléchir un peu à l’importance del’eau, ici et là-bas.

Le programmeRépertoire traditionnel

Kabuhe Kanye (kinyarwanda), chant du Rwanda

Uélé Moliba Makasi (lingala), chant du Congo

Zomina, chant du Togo

Kongoba, chant d’origine malinké

Ila Wuli Wo, chant d’origine malinké (bambara) jouépendant et à la fin de la récolte

Composition originale

Sous le vent, Lucie Malbosc

Lucie Malbosc, chant, percussions, danse

Elle suit un cursus musical riche, du pianoclassique aux percussions africaines et afro-cubaines. À 17 ans, elle crée son premier groupe depercussions, accompagne des cours de dansesafricaines et joue dans de nombreuses formations.Puis elle crée et participe à de nombreux spectaclesjeune public : Boutoumbélé, Doudou, etc.Percussionniste du groupe de jazz Shadja et auteur-compositeur au sein de Lp.Lucie, elle est aussi,depuis cinq ans, musicienne, chanteuse etcomédienne dans les contes musicaux jeune publicde la Compagnie ALumeCieL.

Clémentine Mallein, kamele, n’goni, udu, chant, conteet danse

Clémentine Mallein obtient différents diplômes dansle domaine des sciences économiques et sociales àl'Instituto Superior de Marketing, Escuela deCommercio de Bilbao, et à l'Institut Supérieur deCommerce et Gestion Européenne de La Rochelle.Parallèlement à ses études, elle suit des formationsen danse africaine avec différents professeurs :Makoura Traoré, Marsy Namseney Ablaye et NemsM’Baye, Nabou Diop, Serge Mamadou, Firmin etKoumba M’Baye. Elle se forme aussi à la pratiquedu chant et du kamelen'goni. Percussionniste etchanteuse dans le groupe Toumback, elle estégalement danseuse et chanteuse dans les groupesde musique traditionnelle africaine Ouara Deni etMandenzik, et dans le groupe Katakayna. ClémentineMallein a plusieurs cordes à son arc, puisqu’elle estaussi conteuse dans les spectacles de la compagnieALumeCieL.

Les artistes

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Contexte culturel et artistiqueZélie et les histoires est un conte africain abordant lethème de l’eau.

Le conteLe conte est une histoire racontée de génération engénération en vue de divertir, d’éduquer, et demoraliser. Il est une des plus anciennesmanifestations de la littérature populaire detransmission orale. Il possède un aspect intemporel,parfois sans localisation précise.

Les contes se distinguent d’un texte littéraire fixé, clossur lui-même. En effet, ce sont ces histoires qui seforment et se transforment en passant les frontières,les langues et les générations, de bouche à oreille.C’est pourquoi on les retrouve, avec des variantes etdes transformations, dans de nombreux pays.

Le conte est valorisé en Afrique comme unenseignement, un véritable cours d’éducation morale.Les grands conteurs de l’Afrique de l’Ouest sont lesgriots, une caste de musiciens-conteurs dont laprofession est de transmettre l’histoire, de chanter leslouanges des puissants, d’éduquer et de divertir parleurs récits. Le récit du griot est vivant parce quevariable. À partir d’une même structure, le conteurpeut improviser librement des milliers de contes. L’artdu griot est dans sa façon originale d’actualiser latradition, de s’adapter à son public et à ses besoins.En Afrique, le conte est très souvent encadré par uneformule d’entrée et une formule de sortie. L’annonceest faite pour mettre dans l’ambiance du conte. Ellemet en avant le caractère mensonger ou fictif duconte. Les formules finales assurent la transmissiondu conte et permettent l’enchaînement entre lescontes. Elles incitent d’autres personnes à prendre laparole et marquent également le retour au monde duréel. Ces formules installent le conte dans un mondeimaginaire et symbolique. Elles marquent lechangement de monde et de langue ainsi que l’entréedans le conte. Ces formules sont souvent symboliqueset imagées.

La structure du conteElle peut être présentée sous la forme d'une suite quel'on appelle schéma narratif ; généralement, le conteest composé de cinq étapes qui sont :

1) la situation initiale : elle présente les personnageset leurs caractéristiques essentielles, ainsi que lesconditions dans lesquelles ils vivent. Le tempsemployé est habituellement l'imparfait ;

2) l'élément perturbateur : un événement, un choix dupersonnage vient bouleverser la stabilité de lasituation initiale. Le passé simple sert à relater cetévénement déclencheur, et subsiste en général jusqu’àla fin du récit ;

3) l'action : c'est généralement la partie la pluslongue du récit, puisqu'elle correspond aux aventuresdu personnage principal; elle relate les épreuves qu'ilrencontre et qu'il doit surmonter ;

4) l'élément de résolution : un événement, unpersonnage ou une action mettent fin aux aventuresdu personnage principal ;

5) la situation finale : elle marque le retour despersonnages à la stabilité, que ce soit dans lebonheur (le plus généralement) ou dans le malheur.

Les instruments du spectacleLe spectacle présente différents instruments africains,essentiellement des percussions et des instruments àcordes :

- le balafon, xylophone en bois dont les lamesreposent sur des calebasses, caisses de résonance- le tambour d’eau constitué de deux calebasses detailles différentes. La plus grande est remplie d’eau.La plus petite flotte, retournée et déposée à la surfacede l’eau- le shékéré, calebasse entourée de perles ou decoquillages- le ratatak constitué de ronds de calebasse enfiléssur un manche en bois- la sanza, lames en métal ou bambou fixées sur unecalebasseet d'autres instruments tels que les crécelles, le udu,le bâton de pluie, la boîte à tonnerre, l’aqualimba et lekayambaramboOn pourra découvrir des photos de ces instrumentssur le site des artistes> www.alumeciel.com/spectacles/zelie/Les élèves de GS pourront aussi rechercher desimages de ces instruments grâce aux TICE.

L’eau, un trésor de l’humanitéL’eau est indispensable à la vie. La mythologie etcertaines religions relient l'eau à la naissance, à lafécondité, à la pureté ou la purification.

L’eau est présente sous trois formes : gazeuse, solide,liquide. L’eau « courante » est une solution d'eau etde différents sels minéraux ou autres adjuvants. Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour unadulte.

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Notre planète est la seule du système solaire àposséder de l’eau liquide. Près de 70 % de lasurface de la Terre est recouverte d’eau,essentiellement sous forme d’océans. L’eau douceest donc une denrée rare. D’un pays à l’autre, lessituations peuvent être très dissemblables.

- Aujourd’hui, un habitant sur trois manque d’eau

- Neuf pays seulement se partagent 60 % desréserves mondiales d’eau douce : le Brésil, laRussie, les États-Unis, le Canada, la Chine,l’Indonésie, l’Inde, la Colombie, le Pérou

- 1,5 milliards d'habitants n'ont pas accès à l'eaupotable

- 6 000 enfants meurent chaque jour dans le mondepour avoir consommé une eau non potable, bien queces maladies (comme la diarrhée) soient faciles àtraiter

Par ses manques (notamment la sécheresse) et sesexcès (comme les inondations), l'eau pose àl'humanité des problèmes de survie.

Le fleuve NigerL’Afrique, qui compte pour environ 12% de lapopulation mondiale, dispose de 9% des ressourcesen eau douce. Les régions Ouest et Centre ducontinent bénéficient de précipitations nettementplus importantes que le Maghreb, la Corne et le Sudde l’Afrique.

Le Niger est un fleuve d’Afrique de l’Ouest, letroisième du continent par sa longueur après le Nilet le Congo. Les eaux du Niger sont peuplées par243 espèces de poissons de 36 familles différentes;20 de ces espèces ne se rencontrent nulle partailleurs dans le monde.

Il a donné son nom à un pays, le Niger, constitué à80% de désert : le problème de l’accès à l’eau y estparticulièrement important.

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Contexte culturel et artistique (suite)

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6Zélie les histoires I DOSSIER PÉDAGOGIQUE I 2012-2013 I JMF ©

- Écouter des contes

La lecture de contes à voix haute par l’enseignantsera fréquente dès la petite section. Il pourra s’aiderde marionnettes pour faciliter l’attention des élèveset la compréhension de l’histoire. Un coin « écoute » pourra aussi être aménagé dans laclasse afin de permettre aux élèves de découvririndividuellement de nouveaux contes ou deréécouter les contes lus en classe.

On découvrira en lien avec le spectacle des contesafricains :

ZARAGOZA Marcel. Trois contes africains, De PleinVent, 2008

BLUM Claude ; VALLANCIEN Grégoire. Contesafricains, Circonflexe, 2009

CLÉMENT Laurence. Contes africains en bandesdessinées, Petit à Petit, 2008

CAMARA Siré. Mémoires de griot, Points deSuspension, 2003

Le travail autour du conte s’enrichira avec ladécouverte de contes traditionnels qui font partie dupatrimoine, mais aussi, en GS, d’albums comme Le loup est revenu de Geoffroy de Pennart, qui meten scène plusieurs d’entre eux ;

- Reformuler oralement un conte entendu

Là encore, l’usage des marionnettes pourrapermettre à l’élève de mieux visualiser lespersonnages du conte qu’il doit faire intervenir.L’enfant apprendra à jouer avec sa voix pour enchanger le timbre et l’adapter aux différentspersonnages qu’il représente.

Les élèves pourront faire un rappel du conteentendu à plusieurs voix, chacun ayant samarionnette représentant un personnage du conte.Les dialogues seront ainsi facilités. L’enseignantpourra tenir le rôle du narrateur. Différentes imagesdes lieux du conte pourront être fabriquées afind’aider les élèves à situer le conte dans l’espace.

- Inventer la fin d’un conte dont l’amorce aura étépréalablement lue par l’enseignant

On pourra prendre comme support l’album Kuli et lesorcier de NORAC Carl. École des loisirs, 2001.

Kuli, enfant du Congo (ex-Zaïre), va enfin réaliserson rêve : passer une nuit dans la mystérieuse forêtéquatoriale et approcher de près les antilopes.

Mais entrer dans une telle forêt, ce n'est pas unepromenade. Kuli y fera des rencontres étranges etpérilleuses. Ce seront ses premiers pas dans unmonde inconnu... ;

- Produire un conte à partir des illustrations d’unalbum :

IVANOVITCH LAIR, Albena ; GIRAUD, Robert. La petitefille et le monstre, Père Castor Flammarion, 2005

Dicter à l’adulte la version de la classe. La dictéeréinvestira le vocabulaire découvert lors de lalecture de contes et utilisera les connecteurstemporels à bon escient.

Comparer ensuite avec le texte source ;

- Illustrer un des contes produits par la techniquede son choix : dessin, découpage, assemblage,collage, empreintes, etc. ;

- (GS) Créer un conte à plusieurs. Créer des cartespersonnages et des cartes lieux à partir des contesdécouverts en classe. Mélanger les cartes puis unenfant tire une carte personnage et une carte lieu. Ilcommence alors à inventer son conte à partir deces cartes. Un autre enfant prend la suite aprèsavoir pioché deux nouvelles cartes.

Autour du conte

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- Apprendre un chant du spectacle et le chanteravec les musiciennes le jour de la représentation

Uélé Moliba Makasi

Uélé Moliba Makasi

Chant d’origine Congolaise (lingala)

Olélé olélé moliba makasi

Olélé ! Olélé moliba makasi!

mboka na yé, mboka na yé

mboka mboka Kasaï

Traduction :

Le courant est très fort.

Son pays,

Son pays, c’est le Kasaï

En PS, écouter et apprendre le chant parimprégnation : l’enseignant interprète le chantplusieurs fois. Les enfants accrochent peu à peuquelques mots lorsqu’il chante. Le chant est reprispar l’enseignant à plusieurs occasions(déplacements, endormissement, momentinstrumental, ronde dansée, etc.).

En MS et GS, écouter et apprendre le chant parrépétition : l’enseignant interprète le chant en entierpuis phrase par phrase. Les élèves répètent. Faireattention à ce que les enfants ne chantent paspendant le modèle sonore. De la même manière,l’enseignant ne chante pas pendant qu’ils répètent,afin qu’il entende le résultat sonore et qu’il puisserepérer les difficultés rencontrées.

On pourra travailler la prononciation en faisant direles phrases aux élèves, sans la mélodie. On pourrajouer avec ces phrases, en les chuchotant, en lesinterprétant de différentes façons : avec colère, fort,lentement, etc., avant de rajouter la mélodie.

L’interprétation pourra se faire tous ensemble ou enalternant filles et garçons ou chœur et soliste, enquestion/réponse ;

- Écouter d’autres chants du spectacle en écoutesur le site des JMF, et les accompagner avec lesinstruments de la classe

Les élèves accompagneront l’écoute des chants avecles percussions de la classe en suivant les gestesde direction de l’enseignant, qui mimera lessilences, les moments de jeu, les nuances. Pour lesplus petits, l’enseignant pourra jouer de soninstrument, et les élèves répondront par imitation.

Autour d’un chant du spectacle

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8Zélie les histoires I DOSSIER PÉDAGOGIQUE I 2012-2013 I JMF ©

- Apprendre des comptines et poèmes sur le thèmede l’eau

On pourra jouer la comptine en faisant varier lafaçon de l’interpréter (chuchoter, parler fort, crier, demanière gaie, de manière triste, etc.) et la gestuelle,ou en la récitant à plusieurs (dialogues, en écho, encanon, l’un fait les gestes, l’autre récite, etc.) ;

- (GS) Apprendre à se repérer en BCD pour trouverdes ouvrages sur le thème de l’eau : documentaires,recueils de comptines, magazines, etc. ;

- Fabriquer un bâton de pluie. Il faut :

* Un gros tube en carton, assez rigide, d’un diamètrecompris entre 4 et 6 centimètres

* Plusieurs boîtes d’épingles

* Du riz long

* Du gros chatterton d’emballage

* Du papier de couleur

* De la colle

Enfoncez les épingles dans le tube en les mettanten spirale. Elles doivent être suffisamment longues,car c’est l’enchevêtrement des épingles qui freine lachute des petits grains mis en mouvement à chaquefois que vous le retournerez. Pour la quantité de riz,faire des essais pour trouver le son qui convient.Quand le bâton est prêt, et pour empêcher lesépingles de ressortir du tube, recouvrez-leentièrement d’une ou plusieurs couches de papier ;

- Réaliser le jeu du chef d’orchestre autour desbruits d’eau

Rechercher d’abord des bruits d’eau avec desinstruments, des objets sonores et la voix (tamboursd’eau, bouteilles remplies d’eau, bassines d’eau,bâtons de pluie, claquements de langue, etc.). Le groupe suit ensuite les gestes d’un chefd’orchestre (d’abord l’enseignant puis un élève).Celui-ci donne le signal des départs et arrêts de lamusique en ouvrant et fermant les poings parexemple. Il proposera dans les séances suivantesdes nuances, en rapprochant plus ou moins sesmains : plus les mains sont près l’une de l’autre, etplus les musiciens de la classe doivent jouerdoucement de leurs instruments. À partir de lagrande section, on pourra mettre en place aussi un

jeu en deux groupes, chaque groupe répondant à lamain droite ou à la main gauche du chef d’orchestre ;

- Faire une promenade dans la nature afin d’yrepérer les bruits d’eau, leur source et leurscaractéristiques. Puis écouter et reconnaître desbruits d’eau enregistrés (pluie, mer, goutte d’eau,etc.) ;

- Pratiquer des activités sur le thème de l’eau

Découverte sensible, jeux avec les mains, avec desrécipients variés, comparaison de liquides,identification de différents bruits de l’eau ;

- Sensibiliser les enfants à l’importance de l’eaudans les pays africains et susciter un débat autourde l’eau

À partir des ouvrages suivants :

HANKIN Rosie. L'eau merveilleuse, Gamma/Ecoleactive, 1998

VALOT Pierre-Marie. L'eau, Gallimard, 1990

GOMBERT, Jean-René ; DREIDEMY, Joëlle. Je fermele robinet pour économiser l'eau, Elan Vert, 2006

Autour d’un thème du spectacle :l’eau

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Références OuvragesBLUM, Claude; VALLANCIEN, Grégoire. Contes africains, Ed. Circonflexe, 2009

CAMARA, Siré. Mémoires de griot, Ed. Points de Suspension, 2003

CLEMENT, Laurence. Contes africains en bandes dessinées, Ed. Petit à Petit, 2008

GOMBERT, Jean-René; DREIDEMY, Joëlle. Je ferme le robinet pour économiser l'eau, Elan Vert, 2006

HANKIN, Rosie. L'eau merveilleuse, Ed. Gamma/Ecole active, 1998

IVANOVITCH LAIR, Albena; GIRAUD, Robert. La petite fille et le monstre, Ed. Père Castor Flammarion, 2005

NORAC, Carl. Kuli et le sorcier, Ed. École des loisirs, 2001

VALOT, Pierre-Marie. L'eau, Ed. Gallimard, 1990

WOODWARD, John. L’eau, ressource précieuse, Ed. Gallimard Jeunesse, 2009

ZARAGOZA, Marcel. Trois contes africains, Ed. De Plein Vent, 2008

Sites > www.lesjmf.org Venez découvrir les JMF, la présentation des spectacles, les dossiers pédagogiques, des extraits en écoute…

> www.alumeciel.com/spectacles/zelie/Site de la compagnie

> http://cpd67.site2.ac-strasbourg.fr/eau/mus_acc/index.phpDécouvrir un projet départemental autour de l’eau

> www.crdp-strasbourg.fr/mini_cr/histarts/Site dédié du Centre Régional de Documentation Pédagogique d'Alsace pour l'enseignement de l'Histoire des arts

> www.histoiredesarts.culture.frRetrouvez 3 000 œuvres d'art en ligne, classées selon le programme d'enseignement d'Histoire des arts.

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Direction artistique et pédagogique : Anne Torrent / Géraldine AlibertiCoordination des dossiers pédagogiques : Sandrine Roesch, conseillère pédagogique des JMF.

Rédaction : Sandrine Roesch et les membres du comité pédagogique que nous remercions chaleureusement pour leur précieuse participation à la conception et àla rédaction des dossiers : Gérard Blanchet, Monique Ducasse, Corinne Girard, Danièle Labat, Evelyne Lieu ; avec la participation des artistes.

Conception graphique et réalisation : Camille Cellier, Olivia Godart - Illustration © Atelier Mardisoir !Tous droits réservés. Toute reproduction totale ou partielle de cette documentation est interdite en dehors de la préparation aux concerts et spectacles des JMF.

Les JMF reçoivent le soutien du ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et de la vie associative du ministère de la Culture et de la communication, dela SACEM, de l’ADAMI, du FCM, de la SPEDIDAM, du CNV et du Crédit Mutuel.

UNJMF, association loi 1901 reconnue d’utilité publique - 20 rue Geoffroy l’Asnier - 75004 Paris - www.lesjmf.org