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1 BULLETIN N°52 Septembre 2013 BULLETIN des APICULTEURS De CHARENTE MARITIME Groupement de Défense Sanitaire Apicole de la Charente Marime Distribué gratuitement à tous les adhérents du GDSA17 RAPPEL Sommaire : P 2 : le mot du président P 3 : La nouvelle gouvernance apicole en France P 4 :Varroa : La fin de l’été est une période critique P 5 : acide oxalique P 7 : Nourrissement d’hiver et pesée de la ruche P 8 : Deux actions cire possibles et cumulables P 9 : bon de commande P 10 : Bientôt un verger au rucher des Allards P 11 : Calamités apicoles 2013 Technicien Conseil en Apiculture URGENCE MORTALITE GDSA17 par Tél : 09 79 72 81 55 Mail:[email protected] DDPP : M. David : Tél :05 46 68 60 08 05 46 68 60 16 Ramassage de la cire d’opercules le 16 novembre 2013 chez M. Jean François Prosper au Freussin 1 rue des peupliers à Beurlay de 15h à 17 heures. Le bon de commande de cire est à retourner avant le 30 octobre 2013

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BULLETIN N°52

Septembre 2013

BULLETIN des APICULTEURS

De CHARENTE MARITIME

Groupement de Défense Sanitaire Apicole

de la Charente Maritime

Distribué gratuitement à tous les adhérents du GDSA17

RAPPEL Sommaire :

P 2 : le mot du président

P 3 : La nouvelle gouvernance

apicole en France

P 4 :Varroa : La fin de l’été est

une période critique

P 5 : acide oxalique

P 7 : Nourrissement d’hiver et

pesée de la ruche

P 8 : Deux actions cire possibles

et cumulables

P 9 : bon de commande

P 10 : Bientôt un verger au

rucher des Allards

P 11 : Calamités apicoles 2013

Technicien Conseil en

Apiculture

URGENCE MORTALITE

GDSA17 par Tél : 09 79 72 81 55

Mail:[email protected]

DDPP : M. David : Tél :05 46 68 60 08

05 46 68 60 16

Ramassage de la cire d’opercules

le 16 novembre 2013

chez M. Jean François Prosper au Freussin

1 rue des peupliers à Beurlay

de 15h à 17 heures.

Le bon de commande de cire est à retourner avant

le 30 octobre 2013

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Le mot du président

Bonjour à tous Pour qualifier et témoigner du bilan apicole de l’année 2013 il y a comme dans beaucoup de circons-tances un proverbe. Année de foin, année de rien. Cela vient de se vérifier……….. Actualité

Dans quelques jours aura lieu une réunion de travail avec pour thème le sanitaire apicole. Devrait être réunis autour de cette table tous les acteurs sanitaires (élus) de la région. Nous aurons à nous positionner sur le rapprochement avec le FRGSD. Les points soulevés seront :

Quelles implications ?

Les avantages, les inconvénients, le but, les marges de manœuvres, les pouvoirs de décisions, l'auto-nomie financière, le mode de représentation au sein de la structure GDS département et région, etc......

Le sanitaire apicole est d'autant plus d'actualité que nos abeilles rencontrent depuis trop longtemps

des remontées de maladies pathogènes, induites par un affaiblissement récurrent des colonies. Nous avons de vraies questions à nous poser sur les causes et remèdes à mettre en place. Nos colonies subissent une intoxication chronique des pesticides agricoles et apicoles. Plus un environ-nement appauvri et climatiquement perturbé. Les remèdes proposés ou déjà en place ne sont pas ou mal adaptés. Nous devons nous interroger sur les raisons de cette situation incohérente et choisir collé-gialement une ou des solutions et attitudes pour assurer notre avenir.

Les réponses apportées à ce jour "Changement annuel ou tous les deux ans de reine avec des origines douteuses, nourrissements à outrance entre chaque miellée......." ne correspondent pas à une apiculture et à la production de produits de la ruche de qualité, mais plutôt à une apiculture de type industriel singé sur le modèle USA ou Chinois ou encore des élevages de porcs et de volailles Français. Je suis conscient que mes propos choquent, mais nous ne devons pas nous éloigner de la problématique (en gras plus haut). Les remèdes proposés aujourd’hui sont et seront pires et ne résoudront absolument pas le pro-blème de fond qui est je le répète un environnement délétère.

Apiculteur : du latin apis (abeille), avec le suffixe –culteur. Eleveur d’abeilles. Notre profession perd peu à peu de son autonomie qui était sienne depuis toujours. Perte de production, perte de colonies, perte de savoirs faire et en réponse le plan durable de l’api-

culture avec son lot de contraintes administratives accompagné de mesurettes financières. Dans un pays comme le nôtre aux paysages si diversifiés, « sans pesticide » nous pourrions vivre de notre métier en produisant un miel de qualité. Vous devez refuser la banalisation des pertes de colonies. La saison apicole 2013 a une nouvelle fois enregistré des mortalités anormales.

Beaucoup d’entre vous ne les déclarent pas. Pourquoi ? Il n’y aura pas d’issue sans un engagement et prise de conscience générale.

Notre avenir nous appartient. Nous sommes sur le terrain tous les jours et serons les meilleurs déci-deurs pour demain.

A Bientôt Jean François PROSPER

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L’Etat se désengage de plus en plus. Jusqu’au début des années 2000, le suivi sanitaire apicole était assuré par la Direction des Services Vétérinaires avec le concours des agents sanitaires nommés par arrêté préfectoral. Des visites ponctuelles de ruchers étaient effectuées, des informations étaient diffusées, et relayées par le GDSA. Le système fonctionnait tant bien que mal même s’il reposait sur du travail quasi bénévole . Petit à petit l’Etat s’est désengagé, le suivi sanitaire s’est amoindri, les ASA (agent sanitaire apicole) n’ont pas été renouvelés. En 2006, la déclaration obligatoire des ruchers a été supprimée pour simplifier les démarches administratives. Dans les années qui ont suivi, le GDSA a été pratiquement le seul à diffuser des informations et à effectuer un minimum de suivi sanitaire au travers du Programme Sanitaire d’Elevage qui lui a été imposé (qui ne concerne que nos adhérents, 1/3 des apiculteurs du département…… !) ce qui à généré des frais supplémentaires en partie aidés par le Conseil Général plus un tra-vail considérable pour le bureau du GDSA17. Depuis plusieurs années, une réforme sanitaire est annoncée sans en définir vraiment les contours. Les déclarations des ruches sont redevenues obligatoires en 2010 mais la procédure administrative est compliquée et dissuade un grand nombre d’apiculteurs. Elle nécessite un N° Numagrit pour les apiculteurs qui font de l’autoconsommation de miel uniquement et un N° Siret pour ceux qui vendent du miel . En 2012, seulement 1/3 des apiculteurs ont déclaré leurs cheptel Comme vous le savez le GDS cheptel a reçu de l’état la mission d’enregistrer vos déclarations annuelles. Le logiciel de l’Etat qui est utilisé par le GDS ,rend la localisation des ruchers compliquée ,voire impossible. Les déclarations de ruchers sont saisies et gérées par le GDS cheptel Les nombreuses demandes du GDSA17 auprès de la DDPP pour améliorer cette situation, n’ont jamais abouti. Nous en avons vu l’absurdité il y a deux semaines. En effet, suite à la dé-couverte de moustiques tigres sur l’aire de repos de Chermignac (autoroute) l’Administration a décidé de procéder le jeudi 12 septembre à la démoustication de la zone par avion sur 3 kms avec un insecticide adulticide et larvicide. Super pour les abeilles du secteur ! Même si les traitements ont été réalisés en fin de journée…... La DDPP responsable de ce dossier à été dans l’incapacité de procéder à une alerte intoxication sur les éventuelles ruches installées dans le secteur. Super le logiciel d’enregistrement des ruches ! Il est inopérant comme déjà dit. Néanmoins le GDS et le GDSA17 ont prévenu les quelques apiculteurs que nous avions enregistrés. Conclusion : afin de limiter les risques d’intoxications pour d’éventuels événements de ce genre, faites auprès du GDSA17 les déclarations les plus complètes possible. (nous vous assurons de la plus stricte confidentialité). Pendant ce temps le GDSA a continué à jouer son rôle avec une charge de travail constante ,grandissante:

Informations sanitaires : bulletin, site Enseignement : rucher école Médicaments : Aide pour l’obtention et la distribution de traitements anti varroas Prophylaxie : Aide au renouvellement de deux cadres de cire de corps par ruche, chaque année, pour une bonne prophy-

laxie des ruches . Distribution de cire d’opercules Gaufrage de cire d’opercules des adhérents Formation : d’agents sanitaires et visites conseils des ruchers des adhérents du GDSA 17.

Le réseau d’Agents Sanitaires Apicoles de la DDPP va disparaître à cause du désengagement de l’Etat et sera remplacé par un réseau privé dont les coûts ( emploi, assurances … ) devront être supportés par le GDSA 17 donc par les apiculteurs. Malgré les nombreux problèmes que rencontrent les apiculteurs très peu de déclarations sanitaires sont engregistrées (loques, cas sévères de varroase, intoxication…)

Depuis quelques mois les règles de la nouvelle gouvernance sanitaire se précises. Le désengagement de l’Etat conti-

nue et la gestion des risques sanitaires risquent de nous incomber puisqu’ils vont tous passer en catégorie 2 (plus financé par l’Etat). Seuls Aethina tumida et tropilaelaps clareae seront classés en risques sanitaires catégorie 1, non présent encore en France actuellement. Quel sera la place et le rôle de notre association dans les mois et les années à venir dans cette nouvelle gouvernance sanitaire? Nous sommes fortement invités à nous rapprocher du GDS multi espèces, dans quelles conditions ? Tout reste à définir. Il existera d’une part l’OVS (Organisme à Vocation Sanitaire) animal et végétal uniquement régional et l’ASR d’autre part (Association Sanitaire Régionale) qui est une plate forme qui comptera pas moins de 80 types de représentations avec plutôt un rôle de décision et d’orientation.

Quelles seront les conséquences pour notre structure ?

Qui supportera les coûts que la réorganisation générerale ?

Pouvons nous espérer des aides pour les compenser ?

Le sanitaire apicole concerne l’ensemble des apiculteurs, adhérents ou non aux structures sanitaires et

même au-delà compte tenu du rôle des abeilles pour la pollinisation des cultures et du maintien de la biodi-

versité.

La nouvelle gouvernance sanitaire en France

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Le GDSA17 connaît un renouvellement constant des adhérents, certains le sont depuis moins de 5 ans et la moyenne d’âge générale diminue. Le nombre de ruches détenues par nos adhérents montre que nous représentons l’apiculture dans sa diversité, amateurs, semi professionnels et professionnels. Le renouvellement d’adhérents nous incite à constamment rappeler les bonnes pratiques apicoles, à informer sur les risques sanitaires au travers de notre bulletin, de notre site et de notre rucher école

Il blesse l’abeille, ouvrant la voie aux infections secondaires :

il est porteur de maladies (description des symptômes dans le bulletin précédent)

Varroa : La fin de l’été est une période critique !

Durée de vie du varroa : en été 2 à 3 mois

en hiver 6 mois

Il affaiblit les adultes et le couvain : Gelée royale de moindre qualité

Favorise la loque européenne

Lorsque l’infestation est faible, il n’y a pas de symptômes évi-

dents (les abeilles sont apparemment saines ! Elles sont pourtant

affaiblies par les varroas (qui épuisent corps gras et protéines).

La population peu doubler tous les 30 jours En automne, le taux

d’infestation explose conduisant à l’ apparition des symptômes,

car la colonie souffre depuis plusieurs semaines

Conséquences : les abeilles d’hiver n’ont pas les corps gras indispensables à l’hivernage.

les nourrices deviennent butineuses « avant l’heure »

la reine diminue sa ponte…

D’où un excès de butineuses, un déficit en abeilles d’hiver et la mort de la colonie avec beaucoup de réserves !

Face au sérieux de la menace,

il est indispensable de lutter !

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Evaluer l’infestation varroa de chaque ruche : suivi des chutes naturelles afin de

connaitre l’urgence du traitement (voir le bulletin précédent)

Traiter les colonies tôt , mi aout : utiliser des médicaments suffisamment effi-

caces disposant d’une AMM

En cas de besoin, pratiquer un traitement complémentaire :

Traitement d’hiver : acide oxalique hors couvain

Traitement de printemps en renonçant à la production de miel

( faire alors des essaims)

Comment traiter Varroa ? Traitement ponctuel = « un coup de poing » ce type de traitement ne pourra être réalisé qu’après la délivrance dune

ordonnance dûment renseignée par un vétérinaire. Ex : cartons à l’amitraze,, acide oxalique , acide formique... Uniquement efficace contre les varroas phorétiques ! Donc, à répéter plusieurs fois, … soit beaucoup de travail et de risques d’intoxication et de mortalité pour les abeilles ! Les traitements « fait maison » ne sont pas efficaces dans la durée. D’un coté, ils sont moins chers …. Mais de l’autre coté, ils nécessitent plusieurs passages (donc plus de carburant, plus de travail !) et sont dangereux pour la santé ! Polluants pour la ruche Amitraze : TRES cancérigène pour l’homme ; toxique pour l’abeille.

L’utilisation des médicaments A.M.M. est obligatoire. Dans notre département ils sont financièrement aidés par le Conseil Général !

Traitement curatif = sur une longue durée Ex : les lanières Apivar® libèrent progressivement l’amitraze. Elles sont efficaces sur une longue période : elles tuent les var-

roas au fur et à mesure qu’ils naissent.

Suite à la baisse d’efficacité constatée des médicaments à notre disposition le GDSA17 préconise depuis quelques années un traitement d’hiver. C’est une saison de repos pour la colonie (pas ou peu de ponte) ce traitement anéanti donc de nombreux varroas phorétiques nés des dernières émergences d’abeilles, malgré le dérangement occasionné aux abeilles .

Il est admis que la population de varroas ne doit pas dépasser 50 varroas pendant l'hiver.

(Source: Alexis BALLIS - Conseiller Technique Apicole

Service Elevage - Chambre d’Agriculture Régionale d’Alsace

Avoir « un terrain favorable » : choix d’abeilles au comportement hygiénique

Éviter les zones saturées en abeilles

Pratiquer « la lutte mécanique » piégeage des varroas (couvain de males)

Constitution d’essaims avec rupture de ponte

Acide Oxalique

Le Traitement d'arrière-saison visant vise à réduire le nombre de varroa de telle sorte que la population initiale d'acariens au printemps suivants soit suffisamment basse pour ne pas atteindre le seuil dommageable jusqu'à la période de traitement du mois d'août.

C'est l'un des acides organiques les plus forts. On le trouve dans de nombreuses plantes. (Rhubarbe, Oseille) mais également dans certains miels (forêt, châtaignier….

C'est un constituant naturel des miels : 10 à 300 mg/kg selon leur origine

En Europe l'apport journalier moyen en acide oxalique dans l'alimentation de l'homme est estimé à 70-80 mg Effets sur l'homme :

Irritant pour la peau, pour l'œil.

Toxique par inhalation.

Précaution de manipulation :

Port de gants résistant aux acides.

Vêtements de protection.

Masque respiratoire adapté (norme européenne EN 149 qualité FFP2SL).

Lunettes de protection

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Conservation :

Seule une conservation à une température inférieure à 5° C permet de stocker des solutions sucrées d'acide oxalique durant une longue période.

Si un stockage au frais n'est pas possible, il est conseillé de ne préparer les solutions que peu de temps avant l'utilisation. Résidus :

Non soluble dans la cire.

Pas de résidus dans le miel récolté le printemps suivant un traitement d'automne hiver.

Résidus négligeables sur le bois des cadres, Effet sur les abeilles :

Bonne tolérance pour UN seul traitement réalisé en période hors couvain si respect des doses.

Efficacité de l'ordre de 95%.

Période HORS COUVAIN car aucun effet sur les varroas séjournant dans les cellules operculées (novembre/décembre). Ou Janvier……

Ce traitement ne doit pas être fait plusieurs fois par saison.

Respecter les précautions d'utilisation. Méthode par Dégouttement :

35g d'AO dihydraté dans 1 litre de sirop de sucre 1/1 (ne pas dépasser 45g sinon la tolérance des abeilles diminue).

Attention il s'agit d'un litre de sirop! (1kg de sucre + 1 litre d'eau donne plus d'un litre de sirop).

Mettre l'acide dans le sirop pas l'inverse (risque de projection).

5ml par ruelle de cadre occupée (=> 30 à 50 ml selon la taille de la colonie).

Température extérieure supérieure à 5°C.

La solution est chambrée avant utilisation (30°c mini et maintenir cette température avec glacière ou autre). Mode d’emploi Matériel (Le matériel ci-dessous sera adapté en fonction du nombre de ruches à traiter) - 1 kg de sucre cristallisé ou en poudre, du commerce, - 10 litres d’eau (préparation du sirop et réserve de sécurité), - 1 bouteille plastique de 1,5 litre (bouteille de jus de fruit en plastique rigide), Reporter les inscriptions de l’étiquette du conte-nant de l’AO sur la bouteille, - 1 mesure en plastique ou en verre, - 1 glacière, - 1 seringue de 50 cm3 ou 60 cm3 neuve avec un piston bien lubrifié (huile ou graisse silicone), - 1 tube plastique adaptable sur l’embout de la seringue, - AO dihydraté , - Les outils habituels utilisés au rucher. (dosage : 35 g d’AO dihydraté par litre de sirop)

Préparation de la solution d’AO : • Préparer le sirop 50/50 avec de l’eau chaude à 60°C environ et le laisser refroidir jusqu’à 30°C, • Mettre 1 litre de sirop dans la bouteille plastique, • Préparer dans la mesure, 35 grammes d’AO. Il est souhaitable d’étalonner préalablement cette mesure en pesant l’AO avec une balance sensible, • Verser lentement les 35 grammes d’AO mesurés dans le sirop tiède contenu dans la bouteille plastique, visser le bouchon et agiter modérément.

Attention: l’agitation peut créer une surpression dans la bouteille. Il faudra ouvrir très lentement le bouchon pour ne pas engendrer la projection du mélange ou des vapeurs chargées d’AO hors de la bou-teille.

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• Le mélange est ainsi prêt à l’emploi. La bouteille ,hermétiquement fermée, sera placée dans la glacière préalablement rem-

plie d’eau tiède à 30°C, ceci afin de conserver le mélange à cette température lors du transport et de l’utilisation. En cas de

refroidissement du mélange, l’AO ne reste plus dissout et cristallise (perte de l’efficacité).

Application du traitement au rucher

Ouvrir la ruche par une journée ensoleillée et une température extérieure supérieure à 5°C, (10°C à 12°C étant préfé-

rable).

• Repérer les intervalles de cadres occupés par les abeilles,

• Puiser dans la bouteille la quantité de mélange sirop/AO nécessaire (5 cm3 ou 5 ml par intervalle occupé par les

abeilles). Utiliser pour cela la seringue, équipée du tube plastique,

• Dégoutter lentement le mélange sur les abeilles

à raison de 5 cm3 par intervalle entre 2 cadres occupés par les abeilles.

• Refermer la ruche

Avantages : pas besoin de sortir les cadres donc plus rapide.

Inconvénients : En injectant le sirop de dégouttement on dérange immanquablement la grappe. si un coup de froid survient, les abeilles pourront mourir de froid faute d'avoir pu se réorganiser en grappe .

Nourrissement d’hiver et pesée de la ruche

Le nourrissement d’hiver, sera différent d’une stimulation. Le sirop doit alors être plus concentré, 1,5 kg à 2 Kg de sucre pour 1

litre d’eau alors qu’il n’est que de 1/1 pour le sirop de stimulation, et sa mise en place peut se faire en une seule fois avec des

volumes allant de 5 à 15 litres selon les niveaux de réserve de la colonie.

Sirop lourd destiné à compenser un manque de provisions : Mélanger 5 kilogrammes de sucre blanc dans 3 litres d’eau que

vous chauffez légèrement pour en faciliter la dissolution. Ajouter une cuillère à soupe de vinaigre blanc afin d’acidifier la pré-

paration et de favoriser la digestion de l’abeille.

Attention à l'origine du miel en cas de nourrissage au miel car celui-ci peut être porteur de spores di-

verses et variées dont celles de la loque et de la nosémose. D'autre part bien fabriquer son sirop avec

du sucre raffiné (blanc) car nos abeilles ne digèrent pas le sucre roux et autre et cela peut provoquer

l'apparition de diarrhée.

Une estimation rapide et juste du poids des ruches doit être mise en place avec la distribution autom-

nale des provisions.

Vous soulevez vos ruches d'une main sur la face arrière. La ruche doit être lourde...

Voici une estimation en kilos pour une ruche Dadant 10 cadres

15 Kg pour la ruche vide + 3 Kg d’abeilles + 2 Kg de pollen + 15 à 20 Kg de miel en réserve

Soit un total de 35 à 40 kg.

Une estimation rapide du poids du miel en réserve

En ouvrant la ruche, vous pouvez également compter le nombre de cadres remplis de miel. Un cadre complet de miel pèse

environ 3 à 4 kg. Il faut donc 5 à 6 cadres de miel.

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1— Collecte et gaufrage de cire d’opercules

L’action cire d’opercules s’adresse à tous les adhérents qui respecteront scrupuleusement le protocole (voir dans

le bulletin 47)

L’aide allouée par le Conseil Général permet un tarif réduit : gaufrage + frais de transport reviennent à

1 € le kg de cire brute fournie par l’apiculteur au GDSA qui se chargera du gaufrage.

Un chèque du montant du gaufrage correspondant au poids de la cire d’opercules brute livré au GDSA17 vous sera demandé le

jour de la collecte.

Une déduction de 5% du poids total de la livraison sera appliquée pour perte de nettoyage et travail de la cire brute.

La cire sera restituée à l’apiculteur, le jour de l’Assemblée Générale du GDSA au début de l’année 2013.

Toute commande non retirée le jour de l’Assemblée Générale restera disponible 1 mois chez votre dépositaire.

Passé ce délai, elle ne sera ni restituée, ni remboursée.

La fourniture de feuilles gaufrées de « cire d’opercules » continue, elle est conditionnée à la fourniture de votre

dernière déclaration de ruches et à l’achat et l’utilisation de médicaments AMM fournis par le GDSA17.

Ramassage de la cire d’opercules le 16 novembre 2013

chez M. Jean François Prosper au Freussin 1 rue des peupliers à Beurlay

de 15 h à 17 heures.

2—Action de cire d’opercules

Vous avez traité vos ruches contre varroa avec un produit AMM. Vous pouvez participer à l’action « cire d’opercules » .

Conditions à remplir pour bénéficier de l’action cire d’opercules du GDSA17

Le GDSA17 fournira 2 feuilles de cire par ruche (selon votre modèle ou le modèle de ruche le plus approchant) à 0,50 € la

feuille, à régler par vos soins avant le 30 octobre 2013 , délai de rigueur uniquement par chèque à l’ordre du GDSA17 adres-

sé à :

Christine PILLON 113 route de Varzay 17100 SAINTES

Nous fournirons uniquement le nombre de feuilles de cire correspondant au nombre de ruches traitées anti -varroa avec un

produit homologué fourni par le GDSA17 au cours de l’année 2013 à 0,50 €.

Pour une commande supplémentaire, la feuille supplémentaire sera à 0,80 €

Les feuilles de cire seront à retirer impérativement le jour de l’Assemblée Générale

La date de l’Assemblée Générale sera indiquée dans le prochain bulletin

Deux actions cire possibles et cumulables

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Groupement de Défense Sanitaire Apicole

de Charente Maritime

COMMANDE DE CIRE

J’ai commandé des traitements pour……….ruches. J’ai droit à 2 feuilles de cire d’opercules de corps ou 4

feuilles de hausse par ruches traitées à prix réduit.

Modèle de cire désiré : (cocher la case correspondante à votre modèle)

Sur la base d’un :

Corps Dadant de 2 hausses Dadant pour la divisible

Nombre de feuilles de cire …..……...…… à 0, 50 € la feuille soit un total de ……………….€

Nombre de feuilles de cire supplémentaires (si besoin) …………à 0,80 € la feuille …………€

soit un total de ….….. .€

COMMANDE D’ACIDE OXALIQUE

Le sachet de 10 g pour 250 ml de sirop (quantité suffisante pour traiter 6 ruches) : 0,50 €

Le sachet de 20 g pour 500 ml de sirop (quantité suffisante pour traiter 12 ruches ) : 1 €

Le sachet de 40 g pour 1 l de sirop (quantité suffisante pour traiter 24 ruches) : 2 €

Quantité d’acide oxalique ………………….. soit un total de ……………………. €

les sachets d’acide Oxalique seront à retirer le 16 novembre 2013 au Freussin 1 rue des peupliers à

Beurlay de 15 h à 17 h.

Nom : Prénom N° apiculteur:

Adresse

Code Postal : Ville : Tél:

Courriel :

BULLETIN

N°52

Commande

Commande à adresser avant le 30 octobre 2013 à :

GDSA17 Mme Christine PILLON ,113 route de Varzay 17100 SAINTES

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Bientôt un verger au rucher des Allards

Nos actions sur le rucher des Allards à Dolus d Oléron sont déclinées selon nos deux missions, la conservation de la biodiversité

et l’éducation:

la conservation de la race locale de l’abeille noire (apis mellifera mellifera), avec son élevage dans nos ruches et nos

travaux biométriques : en 2013, création du rucher avec le concours de la Communauté de communes de l’ île d’oléron

et la commune de Dolus

La conservation des variétés locales d’arbres fruitiers avec la réalisation d’une collection de variétés loco-regionales

pour le verger : projet d’installation du verger dès l’automne 2013 avec l’aide de l’association prom’ haie et en partena-

riat avec les croqueurs de pommes

Ces deux actions de conservation sont totalement complémentaires: la pollinisation est le rôle des abeilles. Or les vergers ont

besoin de la pollinisation par les abeilles pour la production de fruits. Tout est lié.

A travers ces formations dispensées nous voulons diffuser le plus largement possible nos messages de conservation du patri-

moine local.

L’objectif est que nos stagiaires mettent en application les cours, en privilégiant les variétés locales de fruitiers dans leur

propre verger ou la race locale l’abeille noire dans leur rucher.

Projet de plan du verger

Des animations sur le verger per-

mettront aux néophytes et ama-

teurs d‘apprendre à planter, tailler,

greffer, gérer un verger .

Nous en sommes aux réunions préparatoires . Chacun peut participer au projet et apporter des idées

pour valoriser ce site .

Si cette démarche vous convient , n’hésitez pas à nous contacter pour nous rejoindre et apporter votre

aide.

Pour participer à notre prochaine réunion le 15 octobre 2013 : contact : 05 46 82 01 30

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Calamités apicoles 2013

La campagne 2013 est marquée pour beaucoup d’exploitations apicoles par de mauvais résultats. Le dispositif des calamités

agricoles peut apporter une aide financière aux exploitations concernées. (voir sur notre site)

Avant de solliciter auprès des services de l’Etat la mise en œuvre de la procédure des calamités agricoles, nous souhaitons faire

un point sur le nombre d’apiculteurs qui seraient concernés. Cette démarche est conduite par la Chambre d’Agriculture et

l’ADA Poitou-Charentes ; les informations que vous nous transmettrez ne seront pas diffusées. Merci de nous retourner ce pe-

tit questionnaire.

NOM Prénom : Commune : Nombre de ruches : Production moyenne de miel pour la campagne 2013 : kg/ruche Autres pertes en 2013 liées aux conditions climatiques (essaims, ventes de reines….) : Remplissez-vous a priori les conditions pour bénéficier d’une indemnisation (voir sur notre site l’article « calamités api-coles ») ? OUI – NON Si un dossier « calamités » est déposé, accepterez-vous de fournir les éléments à la mission d’enquête conduite par l’adminis-tration (rendements, traitements varroa, circuits de commercialisation… voir note page 3) ? OUI-NON Déposerez-vous une demande d’indemnisation ? OUI - NON A renvoyer à : à l’Association de Développement Apicole : [email protected] Ou La Chambre d’Agriculture : [email protected] Renseignements

Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime 2 avenue de fétilly 17074 La Rochelle cedex 9 Tel : 05 46 50 45 00 Mobile : 06.87.72.54.55

Dernières nouvelles du Fonds d'allègement des charges (FAC) décidé par le Ministre la semaine

dernière pour les apiculteurs.

Une réunion technique a eu lieu avec le Bureau des crédits et de l'assurance du Ministère, qui met en place ce genre de

mesures. Etaient présents les quatre organisations qui ont sollicité le Ministre au sujet des mauvaises conditions climatiques

du printemps 2013 : UNAF, FNSEA, FFAP, ADA France. Les critères d'éligibilité ont été discutés :

le taux de spécialisation des bénéficiaires : il pourrait au moins être égal à 75 % du chiffre d'affaires (CA).Ne serait pris en compte que le CA issu des produits de la ruche non transformés, c'est-à-dire : le miel, le pollen, le propolis, la gelée royale, la cire, les essaims et les reines. Le CA issus du négoce de ces produits serait exclu. La pollinisation pourrait être prise en compte. (les syndicats demandent 70%)

le poids de l'endettement des bénéficiaires : ce taux se définit comme étant égal au ratio des annuités 2013 / l'EBE. Il pourrait au moins être égal à 30%.(les syndicats demandent 25%)

une baisse significative du chiffres d'affaires : la baisse du CA pourrait au moins être égale à 25% entre 2013 et la moyenne des 5 années précédentes (entre 2008 et 2012) en retirant la meilleure et la plus mauvaise année. (les syndicats demandent 20%). Pour les JA, la référence ne serait pas historique, mais basée sur le PDE et donc sur les prévisions de chiffre d'affaires de l'année (en comparaison avec le CA vraiment réalisé)

L'intensité de l'aide retenue dans les différents FAC mis en oeuvre est la suivante : prise en charge des intérêts dans la limite d'un plafond de 20% de l'échéance annuelle (intérêt et capital) des prêts professionnels (30% pour les récents investisseurs et 40% pour les jeunes apiculteurs). Afin de limiter la charge administrative de dossiers trop peu significatifs, le montant minimal de l'aide pourrait être égal à 300€. Nous aurons prochainement un retour du BCA sur les points en discussion.

Par ailleurs, il semble validé que dès aujourd'hui les apiculteurs peuvent écrire à leur MSA pour

demander un report des cotisations sociales, ou une exemption pour ceux qui ne sont

pas à jour de leurs cotisations. En préambule, les 4 organisations ont fait savoir au ministère que cette mesure, lourde et qui a demandé beaucoup d'énergie

pour arriver jusque là, allait concerner un nombre très réduit d'exploitations apicoles, et pour des montants dérisoires.

Affaire à suivre donc.

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