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NOVEMBRE 2018 UFASC – Solidarité Sacré-Cœur Union Française des Anciennes et Anciens Élèves du Sacré-Cœur SOMMAIRE ÉDITORIAL : Au revoir et merci ! 3 SOCIÉTÉ DU SACRÉ-CŒUR La visite de la Supérieure Générale à Paris 4 UFASC : L’AG de l’UFASC à Bordeaux 9 Entretien avec la nouvelle présidente de l’UFASC 12 L’élection de Paola del Prete à la tête de l’AMASC 17 ÉCHOS DES AMICALES 21 LE « BON COIN » DES ANCIENNES 22 VIE DES ÉCOLES : Le rapprochement des écoles se poursuit 23 PORTRAIT : Maguy Nigri 27 CULTURE ET LOISIRS : 29 CARNET FAMILIAL : 31 A la découverte de Bordeaux, ici la cathédrale St-André (Cf. p.9)

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NOVEMBRE 2018

UFASC – Solidarité Sacré-CœurUnion Française des Anciennes et Anciens Élèves du Sacré-Cœur

SOMMAIREÉDITORIAL : ■ Au revoir et merci ! 3

SOCIÉTÉ DU SACRÉ-CŒUR ■ La visite

de la Supérieure Générale à Paris 4

UFASC :■ L’AG de l’UFASC

à Bordeaux 9■ Entretien avec

la nouvelle présidentede l’UFASC 12

■ L’élection de Paola delPrete à la tête del’AMASC 17

ÉCHOS DES AMICALES 21

LE « BON COIN » DES ANCIENNES 22

VIE DES ÉCOLES :■ Le rapprochement des

écoles se poursuit 23

PORTRAIT :■ Maguy Nigri 27

CULTURE ET LOISIRS : 29

CARNET FAMILIAL : 31A la découverte de Bordeaux,ici la cathédrale St-André(Cf. p.9)

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● Tous les 1er vendredis du mois à 11 h 30 :ROSAIRE, en l’église Saint François-Xavier, devant la châsse de SainteMadeleine-Sophie, suivie de la messe à 12 h15 pour celles qui le désirent.

● Samedi 8 décembre 2018 à 11 h 45 :MESSE ANNUELLE DE L’IMMACULEE CONCEPTION pour toutes les anciennes habitant Paris et la Région parisienneen la Basilique Sainte-Clotilde, 23 bis rue Las-Cases – 75007 ParisLa messe sera suivie d’un APÉRITIF-PARTAGÉ (chacun apportant soitune bouteille de jus de fruits, de vin ou d’apéro, soit des biscuits outartes déjà coupées, ou d’autres mets pouvant être dégustés sanscouverts) autour de STANDS DE NOËL préparés par l’AESCPM au profitdes RSCJ des Philippines, salle St Jean-Paul II, 12 rue de Martignac – 75007 Paris(M° : Invalides ou Solferino ; RER C ; bus : 84, 94, 68, 69, 63, 73, 83, 93)

● Samedi 8 décembre 2018, à 10h précises :ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’AMICALE, salle St Jean-Paul II, 12 rue de Martignac – 75007 Paris.

● Dimanche 3 février 2019 à 14 h précises :TOURNOI DE BRIDGE DE l’UFASC ouvert à tous vos amis 174 rue du Fbg Saint-Honoré – 75008 Paris (M° : St-Philippe du Roule –Miromesnil. Bus : 83, 93, 80). Contact : Marie-Pascale de Drouas : 06 64 50 00 01. [email protected].

● Jeudi 4 avril 2019, de 11h à 19h :JOURNÉE D’AMITIÉ DU SACRÉ-CŒURNotre-Dame de Grâce de Passy, 8 bis rue de l’Annonciation – 75016 PARISN’oubliez pas de réserver votre place pour le déjeuner à partir du10 mars en indiquant votre Sacré-Cœur d’origine. Contact Marie Charvet [email protected] ou 06 82 31 67 46Chèque de 22 € à l’ordre de l’AESCPM, à envoyer à Marie Charvet, 11 rue Jouffroy d’Abbans - 75017 Paris

ABONNEMENTS-CORRESPONDANCE CARITASDiffusion de Caritas : 2 numérospar an (novembre-décembre et avril-mai)

. Abonnement : inclus dansl’adhésion UFASC (adhésiondirecte ou adhésion par le biaisd’une amicale) – Adhésion directe UFASC Cf.

bulletin dans ce numéro p.32

– Adhésion à une amicale :consulter le site de l’UFASC(www.ufasc.fr) pour connaître lescoordonnées de l’amicale la plusproche de votre domicile

Carnet familial : s’adresser à laresponsable de votre amicale ou àClotilde Schmit([email protected]), enprécisant votre Sacré-Cœurd’origine, le prénom de votre mari

et votre nom de jeune fille.Annonces gratuites pour toutesles adhérentes, participation de10 € pour les non-adhérentes.

Correspondance / rédactionUFASC-Solidarité Sacré-Cœur, 22 av de Lowendal75015 Paris ou Marie-Pascale de Drouas([email protected])

POUR TOUTES LES PARISIENNES

POUR L’AMICALEDE PARIS/

MONTVILLARGENNE(AESCPM)

POUR TOUTES LES AMICALES

AGENDA

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AU REVOIR ET MERCI !

oilà bientôt 12 ans, que sur un coup de fil,le Sacré-Cœur a refait irruption dans mavie  ! L’ancienne présidente PaulineCoutansais cherchait d’urgence quelqu’un

pour reprendre la responsabilité Caritas. Moi quiavais toujours rêvé d’être caricaturiste au Canardenchaîné, j’étais devenue journaliste de curé…Alors pourquoi pas de l’UFASC !?

En dehors de quelques souvenirs de mémorableschahuts lorsque j’étais à Bordeaux (Merci à Mèrede Villeneuve et Mère Peyrelongue pour leuraffectueuse patience !), je n’avais gardé du Sacré-Cœur qu’une dévotion certaine à Sr Josefa, cettepetite sœur converse, comme on le disait àl’époque, dont certains doutaient un peu qu’elleait réellement reçu un Appel à l’amour duSeigneur et qui m’était très utile pour retrouverun trousseau de clés ou une place de parking…

Et c’est ainsi que Madeleine-Sophie, Philippine ettoute leur armada de filles, sœurs et petites fillesont pris progressivement place à la maison  : àmon bureau, dans mon salon, s’arrêtant tout justeà la porte de notre chambre à coucher (Merci àHugues, mon mari, de l’avoir supporté !).

Faute d’impétrantes, j’ai alors rapidement pris dugalon, jusqu’à devenir votre présidente il ya 4 ans,après avoir été votre vice-présidente près de8 ans.

Vous dire que cela a toujours été un chemin deroses serait inexact. Les petits malentendus et lestensions parfois, les charrettes tard dans la nuitpour le bouclage du journal… je n’en ai pas étéépargnée, comme nul ne l’est non plus dès lorsqu’un engagement lui tient à cœur.

Mais que de grâces reçues aussi ! De la part des religieuses avec lesquelles il m’a été donné de renouer et collaborer, des amies du bureau et du comité de rédaction, toujours fidèles et indulgentes, des responsables de nos amicales

et groupes d’accueil, des directeursd’établissements scolaires et multiples anciennesrencontrées localement, lors de congrèsinternationaux ou de simples interviews pourCaritas. Que d’hommes parfois et de femmes leplus souvent, courageuses, généreuses,dévouées… Certaines déjà disparues. Je voudraisles citer toutes mais craindrais d’en oublier.

Aussi au moment où je m’apprête à vous quitter,sans trop m’éloigner cependant, puisque votrenouvelle présidente Laurence Galinowski m’ademandé de garder la responsabilité de Caritas,c’est à chacun, chacune d’entre vous que du fonddu cœur, je veux dire un grand « merci ! ».

Je ne sais pas où mes pas me conduiront demain.Peu importe ! Avec beaucoup d’autres, tout aulong de ces années, vous m’avez façonnée. Jevous porte en moi et je ne vous oublierai pas.

Marie-Pascale de Drouas

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ÉDITO

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n juin dernier, au terme d’un périple de 5 moisdans les 7 provinces d’Europe, recouvrant14 pays différents, la Supérieure générale duSacré-Cœur et ses quatre conseillères ont visité

notre Province BFN.

Après une halte au siège provincial de Lyon, ellesse sont rendues en Belgique et dans presque tousles lieux où se trouvent des religieuses dans notrepays, dans le but de « connaître la société « par le

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SOCIÉTÉ DU SACRÉ-CŒUR

Le 13 juin, avenue de Lowendal à ParisLA VISITE DE LA SUPÉRIEURE GÉNÉRALE

ET SON CONSEIL

Le 13 juin dernier, tous les proches de laFamille du Sacré-Cœur en Région parisienneavaient été invités à rencontrer Sr BarbaraDawson et ses conseillères. Une visite placée sous le signe de lacollaboration.

Autour de Virginie, laïque associée, 3 des conseillères générales de Sr Dawsonde G à D : Sr Marie-Jeanne Elonga (RDC), Virginie, Sr Moniqua Esquivel (Mex) et Sr Isabelle Lagneau (F)

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SOCIÉTÉ DU SACRÉ-CŒUR

fond » : les rscj et tous leurs collaborateurs, de voircomment vivent et collaborent les rscj, d’écouterleur expérience » comme l’expliquera Sr BarbaraDawson.

Le 13 juin, avenue de Lowendal à Paris, OlivierGorse et Annick Voituriez, membres du trio Familledu Sacré-Cœur avec Sr Marie-France Carreel, leuravaient organisé une rencontre avec différents ac-teurs de la famille du Sacré-Cœur en Région pari-sienne.

Parmi la petite trentaine d’invités présents, presquetous les cercles gravitant autour des religieuses sontreprésentés, internes à la famille du Sacré-Cœur ouamis. Il y a là, autour de la Provinciale, Sr Claire Cas-taing, et des sœurs de la communauté de Lowen-dal : des anciennes, un adjoint en pastorale scolairedu Groupe scolaire de Châtenay-Malabry, un admi-nistrateur du Centre Sophie Barat de Joigny, des associés, quelques ami(e)s, une sœur du Cénacle etdeux jésuites (l’un responsable du réseau MAGISqui organise des camps d’été pour des jeunes avecdes sœurs du Sacré-Cœur, et l’autre, responsabledu réseau ignatien des jeunes adultes de 18-35 ans).

Faire vivre l’alliance

Dans son mot d’accueil Annick rappelle la feuille deroute confiée à sa commission : « faire vivre l’allianceentre la Province BFN et l’ensemble des laïcs qui sou-haitent être associés aux religieuses d’une manière oud’une autre ». Puis, après un bref temps de présen-tation, les échanges s’engagent, le plus souvent enanglais, ensuite retraduits par quelques bonnes vo-lontés.

Sr Barbara Dawson ouvre le dialogue : « Il est trèsspécial pour nous de venir en France, car c’est un re-tour aux sources de la congrégation. Nous voulonsavoir une conversation avec vous pour voir commentdans le monde à venir il nous sera possible de décou-vrir et manifester l’amour du cœur de Jésus. »

Plusieurs questions sont posées par ses conseil-lères : sur les grands défis auxquels sont confrontésles jeunes d’aujourd’hui ? Pour savoir si les diffé-rents groupes et congrégations présents ici travail-lent ensemble ?...

Pour Sr Claire Castaing, l’accueil des capitulantes surle chemin de Nemi en juillet 2016, auquel ont coo-péré rscj, associés, amis et anciennes a été une réus-site. Auparavant, pour préparer ce chapitre, desreprésentants de presque toutes les composantesde la famille du Sacré-Cœur avaient été invités àparticiper à l’assemblée provinciale de Merville ennovembre 2015.

Les anciennes expliquent qu’elles organisentchaque année quelque chose avec ou en faveur desrscj : fête de Madeleine-Sophie Barat, tournoi debridge, Journée d’amitié... Et les laïcs se retrouventun week-end par an à Joigny « pour mieux se connaî-tre, approfondir la spiritualité du Sacré-Cœur et fairedes pas de plus ».

Transmettre la foi aux jeunes

C’est le sujet principal. Actuellement en France, lesjésuites accueillent 22 000 élèves dans leurs écoleset le Sacré-Cœur 9 000. Ce sont des lieux propicesà l’évangélisation.

Ceux qui s’occupent des jeunes témoignent : « Latransmission de la foi est un enjeu majeur, car il y a unegrande soif de spiritualité chez les jeunes, mais noussommes une minorité » ; « Ces jeunes sont touchés parbeaucoup d’autres réseaux. ll est nécessaire de biencommuniquer avec eux » ; « Le but n’est pas d’avoir desvocations, mais de leur permettre de trouver leur vo-cation au sens large, de les aider à trouver un sens àleur vie ».

Questions et réponses fusent.Les jeunes ont-ils besoin d’une communauté ? « Ilsvont là où il y a des prêtres qu’ils aiment, des copains,mais un lien régulier est difficile. Il faut leur laisser desresponsabilités, faire les choses avec eux. Des engage-ments du genre « maraude », touchent leur cœur. »« L’internationalité est un attrait pour eux ».

La Supérieure Générale Sr Barbara Dawson

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SOCIÉTÉ DU SACRÉ-CŒUR

Consacrés et laïcs de la famille ignatiennesur les routes du Vercors

« Le groupe était très international, avec des rscj,des jeunes, des religieuses et des jésuites venusde Hongrie (20), de Pologne (20), de Roumanie,d’Espagne (4), du Luxembourg (1) de Suisse (1),d’Égypte (4), de Madagascar (1), de Belgique (5)et de France…

Après une semaine d’expériments (1) pour cer-tains, notre pèlerinage de Vassieux à Lans-en-Ver-cors nous a fait traverser des lieux d’une grandebeauté, chargés d’histoire : Vassieux, la Chapelle-en-Vercors, le village de Valchevrière…

Chaque journée de cet itinéraire spirituel com-mençait sur une note d’humour. Sur un thèmeprécis, deux « inspectrices » menaient l’enquêtesur Philippine auprès de divers personnages (uncommandant de bateau, un enfant des rues deGrenoble, un indien…) incarnés avec talent parun jésuite, Benoît de Maintenant, descendant lui-même d’une sœur de Philippine !

epuis plusieurs années, dans le cadre du ré-seau « Magis », les religieuses du Sacré-Cœur coopèrent avec les jésuites et d’autresreligieuses ou laïcs de la spiritualité igna-

tienne pour proposer à des jeunes de 18-35 anstoute une série d’activités, retraites ou pèleri-nages « pour faire un pas de plus dans la vie » en« risquant l’aventure de la rencontre et du dépas-sement de soi ».

Pour cette année du bicentenaire de l’envoi deSte Philippine Duchesne en Amérique, « Magis »avait choisi d’organiser son grand pèlerinaged’été dans le Vercors, sur les pas de la grande mis-sionnaire du Sacré-Cœur.

Témoignage : 

LES PÈLERINSDE « MAGIS »,

SUR LES TRACES DE PHILIPPINE

Un bel exemple d’ouvertureet de coopération

D

« Dans notre charisme (ignatien), on est plus douépour les relations interpersonnelles et l’accompagne-ment que pour l’animation de groupes. Dans l’Eglisecertains mouvements sont très forts. Nous sommescomplémentaires. » 

Les jésuites eux-aussi sont moins nombreux et nesont plus présents dans leurs écoles, alors que lesjeunes veulent plus d’identité. Alors ils ont imaginéun « team » avec de jeunes anciens se rendant pen-dant une semaine dans les écoles, à la rencontredes jeunes, des autorités, pour être plus visibles…«  Collaborer permet de faire plus de choses plusgrandes… » conclut-on. Et c’est maintenant devenuune nécessité tant les ouvriers sont peu nombreuxpour la moisson. Mais c’est aussi une joie, commel’a montré la chaleureuse ambiance dans laquelles’est ensuite déroulé le petit apéritif dînatoire qui aclôturé la réunion.MPD

Ensuite une religieuse ou un couple était chargéde faire le lien entre ce thème et sa vie.

Un bref temps de prière clôturait le lancement dela journée.

Répartis en différentes « tribus », nous commen-cions alors à marcher en silence …

Des pauses et le repas permettaient des temps departage et des rencontres en profondeur avantde reprendre la route jusqu’à nos différents lieux d’hébergement… où partout nous avons étébien accueillis : que ce soit dans un camping, un

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SOCIÉTÉ DU SACRÉ-CŒUR

espace de sports avec filets et trampolines dansles arbres ou le gymnase de Boisfleury…

En fin de journée nous célébrions la messe en in-vitant ceux qui le désiraient à nous rejoindre …

A notre arrivée à Grenoble le 27 juillet au soir, uneveillée festive était organisée avec beaucoup decréativité, d’humour, de joie.

Grenoble

Le samedi 28, nous avions rendez-vous avec Phi-lippine dans Grenoble, où, tout en déambulantdans les rues, les acteurs de l’expériment théâtreont su rendre avec force et délicatesse certainsépisodes marquants de sa vie : Philippine rece-vant la croix de Sophie avant son départ pourl’Amérique, son père venant la rechercher à Ste-Marie d’en Haut au moment de la Révolution…

Une messe très festive en l’église St Louis, célé-brée par Mgr de Kérimel, l’évêque de Grenobleachevait notre périple, où la joie et l’action degrâce étaient bien perceptibles.

Durant ce pèlerinage comme ces 8 jours d’ate-liers-rencontres qui l’ont précédé, que de « pre-mières fois » ont été vécues par certains : lapremière fois sous la tente, la première grandemarche, la première fois qu’on conduit un mini-bus, qu’on est responsable d’une équipe logis-tique, qu’on vit une retraite, rencontre despersonnes avec un handicap, témoigne en An-glais ou fait du théâtre !... Bref avec Philippinebeaucoup de frontières ont été traversées pourgrandir en humanité, dans la rencontre avec lesautres, avec soi et avec Dieu !

Cette aventure a aussi contribué à tisser des liensentre membres de la famille ignatienne, en per-mettant de nous apprécier mutuellement, maiségalement hors du réseau Magis : avec le CheminNeuf, l’Arche, le Musée Dauphinois qui nous ontaccueilli à Grenoble, les Spiritains qui nous onthébergés à Allex … sans compter les rencontreset discussions avec les traiteurs, les acteurs depastorale et les personnes qui nous ont ouvert leséglises…

C’est maintenant le retour au plus quotidien. Let’sgo ! Que votre prière continue d’accompagnerchacun pour que des chemins continuent de s’ou-vrir dans les cœurs ! »

Sophie Maille, rscj

(1) Ateliers permettant de vivre la convivialité etl’altérité.

LA NOMINATIOND’UNE LAÏQUE

À LA DIRECTION DUCENTRE DE JOIGNY

Pour la première fois, le Centre spirituel de laSociété du Sacré-Cœur à Joigny aura pourdirectrice une laïque. Nathalie Pouteau, unemère de famille nombreuse très engagée dansl’Eglise et l’accueil d’enfants en difficulté, a prisla suite de Sr Rachel Guillien que nous avionseu la joie d’interviewer en mai 2017(1). C’est donc une nouvelle ouverture qui se profilepour le Centre, mais les « fondamentaux »restent là.

aritas : Nathalie Pouteau, vous êtes la nouvelledirectrice du Centre Sophie Barat depuis toutjuste un mois. Que faisiez-vous auparavant ?

Au départ, j’étais professeur de gestion et d’anglais.J’ai élevé ensuite nos 5 enfants et nous avons ac-cueilli dans notre famille un petit garçon de 4 ans

C

Nathalie Pouteau

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qui nous était confié par le Service d’Aide Sociale àl’Enfance. Il a aujourd’hui 17 ans. Et nous avons euaussi des triplées pendant 4 ans, qui viennent depasser leur BAC et de quitter la maison.

A leur départ, je me suis dit qu’il me fallait trouverune autre activité.

C.  : Dans quelles circonstances avez-vous été sélectionnée ?

L’annonce du poste à pourvoir au Centre SophieBarat m’était parvenue de plusieurs côtés. J’ai toutde suite senti que ce poste me conviendrait sûre-ment. Sans avoir été élevée au Sacré-Cœur, je suisune habituée de Paray-le-Monial où la spiritualitédu Sacré-Cœur est très présente. J’y ai vu un grosclin d’œil du ciel.

Je connaissais déjà un peu le Centre car j’ai passémon enfance à Joigny. Les sœurs venaient à l’au-mônerie publique et j’ai participé une fois à uncamp d’été avec elles. Encore dernièrement, j’aiamené les enfants du caté de mon village au Cen-tre. Et du côté des sœurs, je pense que je correspon-dais bien à leur attente.

C. : Quels ont été vos premiers pas dans la maisonet comment la transition s’est-elle passée ?

La première chose qui m’est apparue, c’est que lamaison est très ouverte et que le monde entier ypasse, de sorte que cette petite ville de Joigny, per-due au milieu de la Bourgogne, recèle un trésor.Dans cette maison il y a tant de grâces ! C’est encoreune source d’étonnement et d’action de grâce pourmoi. Comme je l’ai dit dans une interview lors des Jour-nées du Patrimoine auxquelles nous avons parti-cipé : « C’est un lieu où le ciel touche un peu la terre ! ».

A partir de mai, je suis venue une journée enmoyenne par semaine et Rachel a pu me faire dé-couvrir beaucoup de choses sur le fonctionnementdu centre, les personnes qu’on y rencontre et aveclesquelles on travaille…

C. : Et quels sont vos liens avec la communauté deJoigny ?

La communauté de 6 sœurs qui réside au centrecontinue à assurer ce qui constitue la vocation pro-fonde du centre : l’accueil et l’accompagnementspirituel. Elles m’ont très bien accueillie et elles m’ai-dent. Elles connaissent bien le fonctionnement dela maison et je leur apporte un regard neuf sur les

COMMENT TOURNE LA MAISON DE JOIGNY ?

L’année dernière, le Centre a accueilli4 000 nuitées et servi plus de 10 000 repas.

Il compte 6 salariés : un cuisinier, 3 femmes deménage, une secrétaire et la directrice.

Mais rien de tout cela ne pourrait se faire sansl’apport de généreux bénévoles :• La communauté des sœurs, toujours dispo-sée à donner un coup de main en cas de né-cessité.• Des bonnes volontés locales, pour l’entretiendu jardin, aider au service ou à l’accueil.• Des religieuses d’autres communautés, desassociées, des anciens ou des amis, acceptantde consacrer quelques jours dans l’été pouraider à la bonne marche du Centre au mo-ment où il est le plus plein.

Vous êtes intéressé(e) ? N’hésitez pas à vousmettre en rapport avec le Centre :03 86 92 16 [email protected]

Pour connaître le programme du Centre :Consulter le site : www.centre-sophie-barat.com

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choses. Nous sommes partenaires, elles ont uncontact personnel avec les retraitants qui deman-dent à venir tandis que je m’occupe du planning,par exemple.

C. : Avez-vous déjà des projets ?

Des idées plus que des projets, notamment pouraméliorer l’accueil et ouvrir encore davantage lamaison. Et peut-être agrandir le Centre, si c’est pos-sible. Mais j’ai encore beaucoup à découvrir !

Propos recueillis par Marie-Pascale de Drouas

(1) Cf. Caritas de mai 2017 p.4

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NOUVELLES DE L’UFASC

Du 10 au 12 octobre 2018 à Bordeaux :

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’UFASCET LA CÉLÉBRATION DE PHILIPPINE

National

Près de 85 anciennes participaient à la Rencontre de Bordeaux,s’apprêtant ici à embarquer pour une croisière sur la Garonne

Comme cela a été le cas à Marseille en 2013 ouà Tours en 2016, ainsi qu’à Madrid en 2016 ouMérida en 2018, chaque fois que des anciennesse réunissent pour une Assemblée Générale ouun Congrès international, celles qui lesaccueillent ont toujours à cœur de leur fairedécouvrir toute la richesse et la beauté de leursrégions. Et les deux ou trois jours passésensemble permettent vraiment d’avoir letemps de mieux se connaître et d’échanger.

Une fois de plus, du 10 au 12 octobre dernier,cela s’est vérifié à Bordeaux, où nos amies del’Amicale avaient réuni leurs efforts pour nous

préparer une rencontre un peu exceptionnelleà plusieurs égards. D’abord parce qu’au termede son Assemblée générale, l’UFASC devait yélire sa nouvelle présidente, et qu’on ycélébrait aussi le bicentenaire du départ dePhilippine Duchesne pour l’Amérique.Précisément de Bordeaux, ou plutôt de sonport avancé : Pauillac.

Après le bilan du mandat qui vient de prendrefin, nous vous proposons donc une récit bienincomplet des découvertes et temps-forts quinous ont été offerts. Et nous en remercions trèschaleureusement Guitte, Véronique, Marie-

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NOUVELLES DE L’UFASC

• Le dîner de l’UFASC a été rétabli en 2015. On s’yamuse toujours beaucoup, mais le bénéfice de savente aux enchères rapporte de moins en moins(1 300 € en 2015 c/ 382 € en 2018)

• Le Tournoi de bridge au profit des Philippines réunitde 10 à 12 tables chaque année. Il rapporte de 800à 1 000 €, avec parfois des dons supplémentairesversés par le biais de la Fondation Duchesne(3 000 € en 2018).

• La Journée d’amitié : si sa fréquentation diminueprogressivement mais doucement (170 déjeunersen 2014 c/130 en 2018), son bénéfice au profit desrscj baisse nettement (6 800 € en 2014 c/ 2 500 € en2018)

3. Activités au plan international :

• Seules la présidente et la vice-présidente del’AMASC ont pu se rendre au Congrès de l’AMASC, du22 au 26 février à Mérida, en raison de son coûtélevé.

• Le 2 octobre à Joigny, une équipe européenne aété élue à la tête de l’AMASC avec l’Italienne Paoladel Prete comme présidente, et la Belge Jacquelinede Montjoye comme vice-présidente.

Marie-Claire Pasteur évoque avec émotion le souvenir de Ste Philippine Duchesne

À l’Assemblée Générale de l’UFASC

LE BILAN DE 4 ANNÉES DE MANDAT

’exposé des activités de l’UFASC avait cetteannée une coloration un peu particulière.S’étendant au bilan de 4 années de mandatil se présentait davantage comme un étatdes lieux au moment de la passation de pou-

voir avec la présidente dont l’élection devait être ra-tifiée en fin de notre Assemblée Générale. Le bilanmoral et le bilan financier présentés devant 85 an-ciennes environ ont été votés à l’unanimité. En voiciles éléments essentiels :

1. Evolution générale de l’UFASC :

• Avec 499 adhérentes au total, nous comptons au-jourd’hui 48 membres de plus qu’en début de man-dat malgré les fermetures des amicales de Lyon,Grenoble et Montigny et la disparition inéluctabledes plus âgées des anciennes. 149 cotisent à pré-sent directement à l’UFASC.

• Un point noir cependant, nos réserves financièresdiminuent en moyenne de 3 400 € par an en raisonde la forte baisse de certaines de nos recettes, alorsque par ailleurs nous continuons à fournir un effortimportant en faveur des rscj. Notre trésorerie quiétait de 40  259 € en 2014, ne s’élève plus qu’à26 684 € au 30 septembre 2018.

2. Activités au plan national :

• Caritas compte 343 abonnées papier à ce jour,alors qu’il n’y en avait que 304 en 2014. Mais ses fraispostaux sont en constante progression.

• Le site internet a été rafraîchi, mais son taux deconsultation ne progresse pas vraiment. En raisondes précautions imposées par la Loi sur la protec-tion de la vie privée, l’annuaire est peu consulté.

• La fête de Madeleine-Sophie en mai réunit en gé-néral une soixantaine d’anciennes pour une confé-rence suivie d’une messe à Saint-François-Xavier.

L

Pierre, Madeleine, Metcha, Bénédicte, Annick,Marie-Christine… ainsi que toutes celles quiles ont aidées en nous ouvrant leurs maisons,nous préparant de délicieux buffets ouassurant nos déplacements (pas toujoursfaciles à Bordeaux… la « cité du bouchon » ?),sans oublier Marie-Claire, notre truculentespécialiste de Philippine.

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NOUVELLES DE L’UFASC

4. Nos liens avec les rscj :

• Nos relations avec elles sont bonnes et confiantes.

• Notre soutien financier en leur faveur s’est élevé à17  520 € en 4 ans, auquel il convient d’ajouter7 000 € de dons versés par le biais de la FondationDuchesne.

• En octobre 2015, les rscj ont invité la présidentede l’UFASC à participer à leur chapitre de Merville,au cours duquel elles préparaient leur prochainchapitre général de Nemi.

• En 2016, l’UFASC a réalisé un livret sur la vie de SteMadeleine-Sophie à Paris en collaboration avecelles.

5. Nos rapports avec les écoles :

• Durant le mandat écoulé, nous avons pu rencon-trer le responsable de la Tutelle et tous les direc-teurs des écoles secondaires de France, àl’exception de ceux d’Amiens et Châtenay qui par-taient à la retraite

• Nous rendons compte régulièrement de la vie desécoles dans Caritas sans espoir de voir les jeunesanciens intégrer l’UFASC telle qu’elle se présente au-jourd’hui. Seules des propositions motivantes de lapart de leur école d’origine ou de l’AMASC seraientsusceptibles de les fidéliser à nos réseaux d’anciens.

RAPPORT DE LA TRÉSORIÈRE

• Comme nous le redoutions l’année dernière,l’exercice 2017-2018 se solde par un déficit de6 486 € malgré la stabilité de nos dépenses de fonc-tionnement ordinaires.

• La baisse globale des recettes malgré la reprise desadhésions, les frais de participation au Congrès deMerida (pourtant en partie supportés par la prési-dente et la vice-présidente) et la majoration desfrais d’envoi de Caritas expliquent ce résultat, alorsque le montant de nos dons est maintenu à un ni-veau élevé.

Anciennes du Sacré-Cœur, nous nous réunissonsrégulièrement pour entretenir, renouer ou renfor-cer nos liens et évoquer les valeurs que nousavons reçues dans nos écoles qui couvraient lemonde entier et subsistent encore en de nom-breux endroits. A divers intervalles, nous nous re-trouvons à des congrès mondiaux, européens,nationaux ou dans nos amicales.

En octobre 2018 Bordeaux accueillait magnifi-quement les anciennes de l’UFASC pour deuxjours de festivités au programme dense et varié.Nous étions quatre-vingt environ  : venues deMarseille, Montpellier, Poitiers, Paris… et Tou-louse.

D’abord réunies au Grand Séminaire de Bordeaux,notre rencontre a commencé par l’Assemblée Gé-nérale annuelle de l’UFASC. Sa grande nouveautéfut l’élection de la nouvelle présidente : LaurenceGalinowski, ancienne de Paris, en remplacementde Marie-Pascale de Drouas qui continuera à s’oc-cuper de Caritas. Notre amie et compagne deRangueil, Marie-France Peignot (Jalenques) aaussi laissé sa place de secrétaire.

Puis Marie-Claire Pasteur, ancienne présidente deGrenoble déjà venue à Toulouse en 2016, nous aretracé avec passion la vie de sainte PhilippineDuchesne. Partie de Bordeaux en 1818 pour fon-

der des maisons d’éducation en Amérique, elle yconnut des aventures épiques ! Une messe clôtu-rait la matinée, suivie d’un déjeuner sur place.

L’après-midi, nos amies Bordelaises nous emme-naient visiter un vignoble de Graves, le ChâteauCarbonnieux, avec une dégustation à l’appui. Etle soir nous étions somptueusement reçues dansla maison d’une ancienne au Bouscat, où le vin deBordeaux a coulé à flot, notamment un certainSaint-Chinian du « Domaine du Sacré-Cœur », clind’œil sûrement de l’une de nos hôtes.

Le lendemain, une ancienne, dont c’est le métier,nous présentait l’Hôtel de ville et nous guidaitdans la cathédrale avant une croisière-déjeunersur la Garonne sous un soleil radieux. Et, en find’après-midi, du haut d’un bus à impériale, nouspouvions admirer une dernière fois le centre his-torique de la ville, avant de nous séparer.

Cette rencontre remarquablement bien organi-sée, animée, a fait la joie de toutes les partici-pantes parmi lesquelles plusieurs retrouvaientd’anciennes amies de classe perdues de vue de-puis longtemps.

Une fois de plus, la magie de cette grande familleréunie avait opéré.

Chantal du Puy de Goyne

DEUX JOURS DE DÉCOUVERTEET D’AMITIÉ

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NOUVELLES DE L’UFASC

ÉLECTION DE LAURENCE GALINOWSKI

Après les remerciements d’usage de la présidentesortante à toute son équipe pour « quatre ans d’en-tente presque sans nuages » (Cf. son édito), LaurenceGalinowski, ancienne de St-Dominique, dont la can-didature à la présidence a été approuvée la veillepar les membres du Conseil d’administration seprésente devant l’assemblée. Son élection est rati-fiée à l’unanimité.

MPD

(1) NDLR. Un exposé plus exhaustif des rapports et bi-lans présentés sera mis en ligne sur l’Espace-membredu site Internet : www.ufasc.fr

Témoignage  : 

EN ENTENDANT LE NOMDE PHILIPPINE…

Ancienne du Sacré-Cœur, c’est en entendant le nom de Philip-pine par une amie, que j’ai repris contact avec l’amicale pource Congrès, après quelques années sans avoir donné signe devie à cause d’un emploi du temps bien rempli de mère de fa-mille nombreuse et de professeur. Oui, je voulais connaître lavie de cette aventurière de Dieu, sainte patronne et donc pro-tectrice de ma petite-fille de deux ans. Un grand merci à Marie-Claire qui a su nous captiver avec sonrécit et nous faire revivre les péripéties de sainte Philippine, vi-vant de l’amour de Dieu et des autres jusqu’à s’embarquer versun nouveau monde inconnu et accomplir ses nombreuses fon-dations. Je n’oublierai pas le contexte : tout le monde suivaitavec veaux, vaches, cochons, couvées ... La tête dans le Ciel,mais les pieds sur terre ! Que son exemple nous aide dans notrevie quotidienne, bien que très différente, à placer la prièred’abord, pour être réservoir avant d’être canal, et diffuser au-tour de nous ! Deux jours bien agréables, avec des échanges très intéressantsavec des anciennes inconnues et pourtant si proches par lessouvenirs communs. Nous faisons parties de la même famille !Mater Admirabilis, Sainte Madeleine-Sophie ... Bravo et merci aux organisatrices ! Monique de Lastours

COMMUNIQUÉ :A la demande expresse de quelques anciennes, Caritas publieces propos dont la responsabilité n’engage que leurs auteurs :« Nous voulons toutes te dire, Marie-Pascale, encore unefois, un grand merci pour le travail que tu as accompli toutau long de ta présidence de l'UFASC ! Toujours avec lamême rigueur, le même humour et dans le respect des au-tres. Et nous ne t’oublions pas non plus, toi Marie-France, se-crétaire du Bureau de l'UFASC pendant 7 années. Tu as étéla mémoire vive de notre Association et nous t'en remer-cions bien chaleureusement »Les Membres de l'UFASC qui vous ont bien connues : Ca-therine de Rosny, Solange Chatillon et Marie Charvet, ainsique celles qui peuvent aujourd’hui s'appuyer sur le travailréalisé : Laurence Galinowski et Isabelle de Chatellus.

QUELQUES NOUVELLESDES RSCJ

Au terme de l’AG, Sr Françoise de Chezelle donnequelques nouvelles de la congrégation.

• Il y a actuellement 2 000 rscj dans le monde et120 dans notre Province BFN : 20-25 en Belgique,100 en France et 4 en Nederland.• La supérieure générale, Sr Barbara Dawson, estaméricaine. Elle a été élue en 2016 et l’une de ses4 conseillères est Française : Sr Isabelle Lagneau.Ensemble elles viennent de visiter toutes les pro-vinces d’Europe, dont la nôtre. • Le noviciat de la Province BFN qui est à Lyon estjumelé avec celui de la Province CEU (Allemagne,Autriche, Hongrie). Deux Hongroises, une Ita-lienne et une Française y ont actuellement en for-mation. Il y a aussi des novices en Pologne, enAfrique (Congo et Tchad).• Sr Marie-Gisèle Tram est actuellement au Viet-nam où une nouvelle fondation serait en vue.• Les religieuses de BFN se consacrent à la pasto-rale des jeunes et des vocations (18-35 ans) parceque c’est à ces âges que les jeunes prennent lesdécisions qui orientent leur avenir.• La communauté de Lowendal a été renforcée,avec des prières ouvertes, des soirées formationpour des jeunes…• A Joigny, le Centre Sophie Barat est maintenantdirigé par une laïque : Nathalie Pouteau. Les ac-compagnements spirituels sont toujours assuréspar des rscj.• Le Volontariat International continue à se déve-lopper. Des jeunes s’engageant pour un bénévo-lat de 6 mois à 2 ans sont reçus dans descommunautés, en particulier au Chili et au Pérou.

• L’ancienne provinciale, Florence de la Villéon, està Rome, responsable du service des migrants dedifférentes congrégations.• L’Année Philippine Duchesne se termine en no-vembre. MFP

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NOUVELLES DE L’UFASC

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Trois enfants, et une vie professionnelle bien rem-plie qu’elle a terminée comme directrice juridiqueau sein d’un groupe américain en janvier 2018,n’ont rien entamé de son énergie et de son en-thousiasme. D’autres activités remplissent sonemploi du temps : un engagement à Rive, une as-sociation qui accueille les femmes les plus dému-nies, mais aussi la lecture, le bridge, le tennis, leski…

Quand vous la rencontrerez vous serez frappéepar son large sourire, son écoute attentive, sa vi-vacité qui ne diminue en rien son charme peut-être un peu slave…

Depuis 10 ans, grâce à Marie Charvet qui lui avaitfait signe, Laurence participait aux activités del’UFASC : « J’avais conscience que l’UFASC était unefamille qui rassemblait des femmes bien élevées,cultivées, généreuses, mais je n’imaginais pas la di-mension internationale incroyable de nos réseauxd’anciennes. La qualité de ses membres m’a forte-ment impressionnée, émerveillée  : ensemble, onpourra faire quelque chose ». Sa parfaite maîtrisede l’anglais et des relations publiques lui permet-tront d’assurer avec élégance sa place au sein del’AMASC.

Bien sûr, elle sait que les personnes actives sontvieillissantes, mais cela ne l’effraye pas : « Je sensqu’il faut inventer, créer l’avenir. Le nombre d’adhé-rentes a augmenté grâce au travail exceptionnel deCatherine de Rosny. Mais il faut trouver autre chose.Il faut faire face au vieillissement de notre Associa-tion avec espérance. C’est un pari, un défi que j’ac-cepte avec modestie. »

Mère Auffray qu’elle a rencontrée tout récem-ment l’a encouragée dans sa nouvelle chargeavec ces mots de Mgr Etchegaray : « Je sens battrele cœur d’un nouveau monde ».

Dans ses objectifs, il y a l’aide aux religieuses etl’aide aux anciennes qui en ont besoin. « Je suisravie que le bureau qui a montré toutes ses qualitéscontinue  : Catherine de Rosny comme vice-prési-dente, Solange Châtillon comme trésorière…et puisMarie-Pascale de Drouas qui conserve la charge deCaritas et Marie Charvet celle de l’hospitalité ».

Et de conclure : « J’ose prendre cette mission en pen-sant au pape François qui disait en reprenant lesmots de saint Jean Chrysostome : « Les mages nese sont pas mis en route parce qu’ils ont vu l’étoilemais ils ont vu l’étoile parce qu’ils se sont mis enroute ». Il était temps pour moi de m’engager, et,après tout ce que j’ai vu, j’ai fortement souhaité quece soit au Sacré-Cœur ».

Merci Laurence !

Isabelle de Chatellus

Laurence Galinowski,La nouvelle présidente de l’UFASC

aurence, c’est une Parisienne qui a profitéde l’enseignement du Sacré-Coeur de la4ème à la Terminale. La congrégation duSacré-Cœur, d’ailleurs, ne lui était pas étran-

gère puisque sa grand-mère y avait été élève etqu’une de ses grand-tantes avait dirigé le Sacré-Cœur de Montréal.

Mère Auffray, Mère de la Martinière ont contribuéà lui laisser de bons souvenirs. Puis elle a continuéses études, brillantes – licence de lettres optionanglais, maîtrise de droit, doctorat de droit anglo-saxon – et fini sa thèse au Canada, où elle obtientun prix du Centre français de droit comparé. En-tretemps, elle s’est mariée à un psychiatre d’ori-gine russo-polonaise grâce auquel elle a côtoyél’âme slave au quotidien.

Entretien avec la nouvelle présidente de l’UFASC :

LAURENCE GALINOWSKI

L

Arrivée au terme de son mandat, Marie-Pascale de Drouas nous a trouvé une superremplaçante : Laurence Galinowski, uneancienne du Sacré-Cœur de Paris. Depuisplusieurs mois déjà, celle-ci participe auxréunions du bureau et accompagne Marie-Pascale dans certains de ses déplacementspour prendre la mesure de l’engagement quil’attend comme présidente de l’UFASC.

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NOUVELLES DE L’UFASC

Derniers regards sur Philippine :

UNE AVENTURIÈREAU CŒUR DE FEU

La célébration du départ de Philippine pourl’Amérique, précisément de Bordeaux, le 19 mars1818, fut l’un des temps-forts de notre rencontre.A deux reprises, le jour de l’Assemblée Généraleet le lendemain, lors de notre croisière sur la Ga-ronne, Marie-Claire Pasteur devait évoquer pournous des épisodes marquants de la vie de cette« aventurière à l’âme de feu ».

L’année de festivités qui lui a été consacrées’achèvera le 17 novembre prochain par unegrande célébration présidée par Mgr de Kérimelen la cathédrale Notre-Dame de Grenoble.Marie-Claire nous rappelle encore quelques der-niers souvenirs.

En guise d’hommage, je m’autorise d’abord àvous livrer quelques lignes du témoignage ap-porté par le Mère Hélène Mac Laughlin, Supé-rieure Générale de la congrégation, en 1988,année de la canonisation de notre Sainte…« Philippine était une femme de profonde com-munion. Durant toute sa vie, elle a jeté des pontsentre des mondes …, entre les hommes… Dansun temps de luttes en France, Philippine était ar-tisan de paix, providence et guérison de ceux quisouffraient.En Amérique, elle a ouvert des écoles gratuitespour les pauvres… elle a respecté la dignité desAméricains d’origine…En bref, Philippine a passé toute sa vie à entrerdans de nouveaux mondes, construisant desponts, cherchant à comprendre l’expérience desautres, en créant la communion » « Quand l’Église canonise quelqu’un, elle nousoriente vers l’avenir et nous offre un modèle devie » « Philippine parle éloquemment à chacuned’entre nous !! »

Durant sa vie américaine notre sainte a vécudes évènements tumultueux au cours des-quels elle a toujours fait face, mais aussiquelques instants épiques qu’elle décrit dansses courriers à Madeleine-Sophie et à sa fa-mille :

. A bord de La Rebecca, après son départ deBordeaux : « Cette mer est si terrible à certains

moments. Les mats se plient, les voiles se resser-rent ou se déchirent… la maladie de mer est unevéritable maladie. Outre qu’elle éprouve comme4 ou 5… vomitifs pris de suite, elle affecte la têteautant que l’estomac ; les pensées sont toutescourtes. Tout cela n’est pas riant quand on ne voitpas Dieu dans l’orage… ». Cette traversée du-rera 70 jours avec le scorbut décelé à l’arrivée !!

. Lors de l’un de ses nombreux déménage-ments, d’un pensionnat à Florissant, elle ra-conte : « J’étais partagée, sur ma charrette (ellequi avait plutôt l’habitude de voyager en ca-lèche !) entre le soin de mes reliquaires et celuides poules !! Enfin, nous passâmes le Missourivis-à-vis de Florissant dans une barque, ma sœurMarguerite, avec une tendresse de mère, rangeases poules et leur donna à manger et à boire. Jefis la même chose aux vaches avec meschoux… »

. En fin d’après-midi, elles parviennent à la mai-son de la ferme, composée uniquement dedeux pièces. Celle du bas tient lieu de salle declasse, de réfectoire et de dortoir pour 7 élèveset la Mère Audé ; le grenier, mal protégé de lapluie et du vent, sert tour à tour de cuisine, desalle-à-manger pour la communauté, de dor-toir pour 2 élèves, quatre religieuses et une or-pheline. A ce mode de vie spartiate s’ajoutel’absence de domestique : les religieuses fonttout elles-mêmes, ramassent le bois, s’occu-pent du potager, de la couture, des soins auxenfants … Malgré cette grande précarité Philippine nousinforme : « L’ordre du jour des élèves est celui duSacré-Cœur de Grenoble, Leur costume est ama-rante bordé de velours noir ».

Sa vie en Louisiane qu’elle a sillonnée pendant34 ans est émaillée de ces récits pittoresques,sans compter ceux de sa spiritualité et de sagouvernance.

Elle reste très proche de nous et nous montrele chemin à parcourir vers le Seigneur !!

Marie-Claire Pasteur

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NOUVELLES DE L’UFASC

Culturels, insolites ou émouvants, voici, un peu pêle-mêle, quelques souvenirsrapportés de Bordeaux.

Historiques :

a ville a été fondée sous l’Antiquité dansune zone marécageuse : du coup sa cathé-drale est édifiée en partie sur pilotis ;

. Son développement coïncide avec celui de sonnégoce du vin : La cité connaît un premier âge d’or à la suite dumariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Planta-genêt en 1137, grâce à son commerce avec l’An-gleterre. Un léopard dans ses armoiries, rappellece lien avec la famille royale britannique…

Elle est à son apogée au XVIIIe siècle, avec l’exten-sion de ce commerce vers les Amériques. D’où lesbelles demeures construites par les riches négo-ciants, notamment sur les quais de la Garonne.

. Datent aussi de cette époque le Grand Théâtreet le Palais de Rohan, actuelle Mairie de Bordeaux,qui doit son nom au frère du fameux cardinal del’affaire du collier, évêque lui aussi. Il décide de sebâtir en 1772 un nouvel évêché à hauteur de larenommée de sa famille. Mais il ne l’habitera pas,car il est nommé à Cambrai.

. La cathédrale Saint André  pour sa part a mismille ans à se bâtir. Edifiée au XIe siècle à l’empla-cement d’une ancienne basilique paléo-chré-tienne, sa construction s’est poursuivie jusqu’auXVIe siècle. Au XVe siècle, un tremblement de terreprovoque l’effondrement de sa voûte, ce qui luivaut d’être reconstruite en gothique flamboyantet surélevée au niveau du transept.

. A la Révolution, elle est transformée en magasinà fourrages. Son mobilier de culte disparaît et onélargit ses portes pour le passage des charrettes.

Insolites :

. St Martial, considéré comme l’évangélisateur del’Aquitaine au III ème siècle, aurait aussi connu leChrist. Un miracle de longévité sans doute…

. Bordeaux a eu son pape en 1305 : Clément V, quisiégea à Avignon. Il a contribué à doter richementla cathédrale… sans oublier sa famille.

. Le vignoble du château Carbonnieux existaitdéjà en 1206 et a été exploité par des moinesjusqu’à la Révolution.

. « La part des anges », à ne pas confondre avec« la part du négociant » (sic !) est cette partie quis’évapore de la barrique et que l’on doit complé-ter si l’on ne veut pas que le vin s’aigrisse.

. Les fameux cannelés de Bordeaux seraient uneinvention de religieuses au XVIIIe siècle. Pour nepas perdre le jaune des blancs d’œufs utiliséspour amalgamer les impuretés du vin dans lesbarriques, elles auraient pris l’habitude d’y ajouterdu beurre, de la farine ainsi que du rhum et dusucre vanillé récupérés sur le port pour en fairedes gâteaux.

Plus émouvants enfin :

. Notre belle messe au Grand Séminaire, où dansson bref commentaire de l’évangile (« demandezet on vous donnera »), le célébrant nous invite àne pas être blasées et « désirer toujours plus fort

QUELQUES FIORETTIGLANÉS À BORDEAUX

L

Un dîner très « grand siècle » était offertchez une ancienne

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NOUVELLES DE L’UFASC

ce que déjà nous possédons : la joie de la vie éter-nelle ».. Six ou sept jeunes séminaristes sont là, devantnous, prêts à risquer leur vie à cause de l’Évangile,malgré le gros temps qui secoue la barque del’Église. Véronique Journu, vice-présidente deBordeaux rappelle la prière pour l’Église qui nousest demandée par le Saint-Père : « Ce serait bonqu’il y ait une suite. Nous ne sommes pas seulementlà pour le plaisir d’être ensemble ».

MPD

NDLR. Un grand merci à Annick Descas, an-cienne de Bordeaux et l’auteur d’un Diction-naire des rues de Bordeaux, sans laquelle cetarticle n’aurait pu être rédigé.

AGENDA DE L’ANNÉE 2018-2019

DATES ÉVÈNEMENTS UFASC - SOLIDARITÉ SACRÉ-CŒUR

Samedi MESSE (PAROISSIALE) DE L’IMMACULEE CONCEPTION,8 décembre 2018 Basilique Ste-Clotilde, 23, rue Las-Cases - 75007 Paris11h45 suivie d’un buffet partagé pour toutes les anciennes de la Région parisienne.

Stands au profit des Philippines. Salle Martignac, 12, rue de Martignac - 75007 ParisA l'initiative de l'Amicale de Paris/Montvillargenne

Dimanche TOURNOI DE BRIDGE DE L’UFASC3 février 2019 ouvert à tous vos amis14h précises Salle paroissiale de St-Philippe-du-Roule,

174, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris

Mercredi CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’UFASC3 avril 2019 réservé aux responsables des Amicales et Groupes d’Accueilà 17 h NB. Réunion à ND de Grâce de Passy – 75016

8 bis, rue de l’Annonciation - 75016 PARIS

Jeudi 4 avril 2019 JOURNÉE D’AMITIÉ DU SACRÉ-CŒURDe 11h à 19h00 Notre-Dame de Grâce de Passy

(Métros : Passy, Muette ou Boulainvilliers - Bus : 22, 32 ou 52 - Ascenseur)

Autour PUBLICATION DE CARITASdu 15 avril 2019

Jeudi 23 mai 2019 FÊTE DE MADELEINE-SOPHIE BARAT Église Saint-François-Xavier, Place du Psdt Mithouard – 75007 Paris Conférence à 17h30, suivie de la messe à 18h45, puis d’un apéritif

Octobre 2019 AG de l’UFASC, suivie probablement du DÎNER DE L’UFASCPlus d’informations seront communiquées ultérieurement

22, avenue de Lowendal – 75015 Paris. Tél. 01 47 83 39 29

Organisme éditeur : UFASC (association)

Directrice de la publication : Laurence Galinowski

Rédaction – réalisation : Marie-Pascale de Drouas

Comité de rédaction : Marie Charvet, Isabelle de Chatellus, Francine Legendre, Chantal Vignier.

Impression : Imprimerie Chauveau-Indica 02 37 881 881

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NOUVELLES DE L’UFASC

Le 2 octobre 2018 à Joigny, l’élection de Paola del Prete à la Présidence de L’AMASC

« FAISONS VIVRENOS LIENS DE FAMILLE »

International

Paola del Prete (à G) et Jacqueline de Montjoye (àD)élues présidente et vice-présidente de l’AMASC

Le dernier Congrès del’association mondiale, du 20 au26 février à Mérida avait connuquelques rebondissements, car,en raison de l’application decertains de ses statuts interdisantà des membres du Conseild’administration d’exercer plus dedeux mandats consécutifs,aucune présidente n’avait pu êtreélue pour succéder à la Mexicaine MarisaMoreno de Malcher dont le mandat arrivait àéchéance au mois d’octobre 2018.

Après un vote de son Assemblée Généraleautorisant à déroger exceptionnellement à cesdispositions, plusieurs candidatures avaientpu s’exprimer, permettant de constituer uneéquipe européenne autour de l’Italienne Paoladel Prete.

Celle-ci devait être officiellement élue àl’unanimité, avec pour vice-présidente la BelgeJacqueline de Montjoye, le 2 octobre dernier àJoigny, lors d’une Assemblée GénéraleExtraordinaire de l’AMASC à laquelleparticipait près d’une trentaine de sesmembres. Un nouveau conseil

aritas : Paola del Prete, vous venez d’êtreélue à la présidence de l’AMASC. Quel a étévotre parcours jusqu’ici ?

J’ai fait toute ma scolarité au Sacré-Cœur de Na-ples, comme ma mère et mes sœurs, et ma grand-mère était une ancienne de La Trinité des Monts.

C

d’administration était également désigné, quis’est aussitôt réuni sur place pour préparer lefutur mandat de la nouvelle présidente.

Nous avons pu la rencontrer.

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NOUVELLES DE L’UFASC

J’ai d’abord adhéré à l’association de Naples où jeme suis occupée des jeunes. Puis, après un arrêtpour élever mes enfants, je suis devenue secré-taire de l’Association nationale, puis sa vice-pré-sidente, et enfin sa présidente, ce que je suisencore pour quelques jours car mon mandatprendra fin le … octobre prochain. Et, parallèle-ment, à partir de 2010, j’ai fait partie du board del’AMASC comme coordinatrice du continent eu-ropéen.

C. : Qu’est-ce qui a motivé votre candidature ?

La conviction d’avoir une responsabilité à l’égardde l’AMASC. Durant ces 8 dernières années, avecles présidentes nationales d’Europe, nous avonspris l’habitude de travailler ensemble, et en touteconfiance. Aussi, quand j’ai vu que j’avais la pos-sibilité de m’engager avec elles pour donner unnouvel élan à notre association mondiale, je mesuis décidée.

C. : Comment se présente l’AMASC aujourd’hui ?

Comme présidente d’Italie, j’ai malheureusementpu constater que beaucoup d’anciennes se de-

mandaient à quoi sert l’AMASC. Celle-ci sembleassez éloignée de nos préoccupations locales. Etpourtant, en étant présente dans plus de 36 paysdans le monde, elle représente une opportunitéd’échanges et de partages extraordinaire. D’oùma conviction que le moment est venu de nousrassembler…

C. : Quelles sont ses points forts ?

Quand on va à un Congrès mondial, on perçoittout de suite les potentialités immenses d’une as-sociation à la dimension internationale comme lanôtre, ce langage commun que nous avons, cettemême volonté de faire partie d’une même familleau-delà de nos cultures particulières. Ce sont tou-jours des moments d’une grande convivialité.

Mais une fois que chacun est rentré chez soi, ilsemble que tout le monde l’oublie ! Il est néces-saire de faire vivre et fructifier cette richesse d’unemanière continue. C’est cela que nous devons dé-velopper : notre conscience de faire partie d’unemême famille et la volonté d’agir en consé-quence.

C. : Et ses principales faiblesses ?

Un de ses grands problèmes, comme je l’ai déjàévoqué, c’est son éloignement. Si on n’a pas unsentiment d’appartenance commune, on ne res-sent plus le besoin de communiquer, de partager,d’échanger sur nos expériences, et l’AMASC n’aplus de sens. Il s’agit d’instaurer entre nous unecommunication réelle, avec un projet communpour nous réunifier.

Son autre grande faiblesse, c’est l’absence dejeunes dans la plupart de nos associations, natio-nales comme mondiale. Pourtant, localement, ilexiste des petits groupes de jeunes mais ils sontautonomes. Notre défi sera de les convaincrequ’ils ont leur place dans notre famille. Qu’ils sontnotre avenir.

C. : Quel thème avez-vous choisi comme ligne di-rectrice de votre mandat, et qu’entendez-vouspar là ?

Ce sera «  Vivons ensemble la famille du Sacré-Cœur » avec pour sous-titre « la joie de former unegrande famille ». Ce lien entre nous, anciennes dumonde entier, doit devenir une réalité. Et nousdevons l’élargir si possible à tous les autres mem-bres de la famille du Sacré-Cœur, au premier rangdesquels les religieuses et les écoles, avec laconviction que nous y gagnerons tous.

Je compte demander à Sr Dolores Aleixandre, quia accepté d’être notre conseillère spirituelle, de

Témoignage de la nouvelle présidente del’UFASC : 

PREMIER REGARDSUR L’AMASC

« ... Désireuse d’aller à Joigny avant ma nomination, j’ai eu lachance d’y faire un séjour alors que se tenait la rencontre del'AMASC qui allait élire sa nouvelle présidente, l’Italienne PaolaDel Vaglio Del Prete …

C’est ainsi qu’après avoir rencontré nos responsables d’ami-cales en France, j’ai pu faire la connaissance d'anciens, d'an-ciennes de près de 30 pays, ainsi que des 6 religieuses baséesà Joigny. Les rencontres ont lieu en 3 langues (Français, Anglaiset Espagnol), si bien que personne ne se sent oublié. Et ce quim’a le plus frappée a été de voir combien tous et toutes sem-blaient liés, heureux de se retrouver et nourris de la même spi-ritualité de Madeleine-Sophie.

Oui. La Société du Sacré-Cœur est bien vivante! Et je serai heu-reuse de coopérer avec l’AMASC pour que nous puissions trou-ver le moyen de faire venir à nous des jeunes, projet cher ànotre association de puis longtemps »

Laurence Galinowski

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NOUVELLES DE L’UFASC

nous aider à approfondir cette réflexion au coursdes 4 années à venir.

C. : Concrètement avez-vous déjà des projets ?

Il est difficile de tout connaître dès le départ. Danscertains secteurs, comme l’information, les fi-nances, des améliorations peuvent être appor-tées très vite. Dans d’autres au contraire il seranécessaire de constituer au préalable des petitsgroupes de travail.

Ainsi sur « les jeunes » : pour analyser ce qui se vitdéjà dans certaines associations, voir si leur expé-rience est transposable et faire des propositionsqui répondent aux besoins de ces jeunes tout enles fidélisant à notre association.

Un autre groupe de travail important sera celuide la communication : pour mieux nous connaî-tre, savoir ce que nous sommes et ce que nous fai-sons. Et pour faire vivre cette unité entre nous, ilnous faudra avoir un projet commun, auquelnous travaillerons tous ensemble et dont nouspourrons suivre les résultats pas à pas. C’est unechose à laquelle je tiens beaucoup.

Enfin, et toujours dans l’idée de nous rendre visi-bles les uns les autres et nous donner le senti-ment d’appartenir à une même famille, noussouhaiterions étendre une expérience qui se vitdéjà dans certains pays : une journée « Mater ad-mirabilis » ou « Mater’s day » qui serait vécue lemême jour dans le monde entier par toute la fa-mille du Sacré-Cœur, avec des connexions, desjeux et challenges entre écoles, associations d’an-ciennes et communautés de différents pays…

C. : Quelle sera votre première décision ?

Après l’organisation pratique de nos modalités detravail, ma priorité sera certainement d’aller ren-

dre visite à la Mère supérieure générale, Sr BarbraDawson, pour mieux nous connaître et détermi-ner avec elle un projet commun.

Les religieuses sont le pôle autour duquel noussommes tous réunis  : nous les anciennes, maisaussi les directeurs de leurs écoles, les associés,etc. Lors de leur chapitre général de Nemi ellesont exprimé le désir de trouver de nouvelles col-laborations. Nous pouvons les aider, mais nousavons-nous aussi besoin d’elles. Nos intérêts sontliés.

Propos recueillis par Marie-Pascale de DrouasUne partie de la nouvelle équipe européenne

rassemblée à Joignypour un premier Conseil d’Administration

n ce dimanche 9 septembre nous nous re-trouvons, un quarteron d’anciennes, enl’église Saint-François-Xavier. Nous avonspour mission de faire visiter les lieux pari-

siens où Ste Madeleine-Sophie Barat a vécu, de1820 jusqu’à sa mort, à 65 élèves de Fuji Sacred-Heart School au Japon et leurs 10 accompagna-teurs.

Munies du livret que Marie-Pascale a si bien do-cumenté sur le sujet, nous allons leur donner desexplications en anglais qui seront ensuite retra-duites en Japonais pour les élèves.... L’institutiondu Sacré-Cœur est universelle !

Sr Mamy nous a rejoint à la porte de l’église etnous mène auprès des jeunes filles qui sont déjàrecueillies devant la châsse de Madeleine-Sophie.Quatre d’entre elles se détachent de leur rang ets’inclinent cérémonieusement devant nous. Pournous remercier du temps que nous allons leurconsacrer, elles nous remettent un joli sac en pa-pier avec le logo du Sacré-Cœur, rempli de petitscadeaux. Touchante cette prise de contact avecces lointaines « filles de Sophie ».

La messe va commencer et – surprise  ! – nousnous retrouvons chacune entourées d’un petitgroupe de jeunes filles déjà constitué. Ces élèvessont calmes et dociles, et nous constaterons tout

DES ÉLÈVES DU JAPONSUR LES PAS

DE SOPHIE BARAT À PARIS

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NOUVELLES DE L’UFASC

au long de la journée combien tout a été très bienorganisé. Rien n’a été laissé au hasard : chacunsait ce qu’il a à faire et le fait sans rechigner, avecle sourire.

Nous prions ensemble durant la messe. Et, à la finde la célébration, nous nous retrouvons avecnotre groupe et nos traducteurs sur le parvis de

Saint-François-Xavier. Il fait un temps merveilleux.Paris est très beau. Nous sillonnons les rues duquartier avec nos petites escortes d’une quin-zaine d’élèves dans des uniformes impeccables :jupe écossaise – tartan brun foncé, brun clair etrayures marrons – avec un petit gilet ajusté demême ton sur un corsage blanc en très fin piedde poule, socquettes blanches et mocassins noirs.Elles sont vraiment très « classe » !!

A l’heure du déjeuner, nous nous retrouvons en «touristes japonaises » dans deux bus qui sillon-nent la capitale et nous mènent dans un restau-rant du 9e arrondissement où des tables ont étéréservées. Le menu est déjà arrêté. Avec avocat,blanquette de veau, et crème caramel, on ne peutfaire plus français ! Les adultes déjeunent ensem-ble ce qui nous permet de faire plus ampleconnaissance et d’apprendre que ce voyage faitpartie du projet pédagogique de l’école et que les

élèves ont fait des économies depuis le début deleur scolarité pour s’offrir ce voyage.

Retour ensuite à l’hôtel Biron, l’actuel muséeRodin, qui fut une école du Sacré-Cœur de 1820à 1905. Après de nouveaux commentaires dans lacour et les jardins, une visite rapide du muséepour celles qui le veulent, suivent les photos de

groupe, unhymne auS a c r é - C œ u rchanté en ja-ponais par unechorale impro-visée, nous re-c e v o n sbeaucoup der e m e r c i e -ments, pleinde gentil-lesses. Lesjeunes fillesvont poursui-vre leur jour-née avec unecroisière enb a t e a umouche. Làs’arrête notremission.

Le jour suivant,elles se ren-dront àl’UNESCO carleur école faitpartie du ré-seau desécoles s’étant

engagées à donner à leurs élèves une éducationau développement durable et au changement cli-matique. Et elles partiront ensuite pour Joigny.

Nous nousretrouvons toutes les quatre à la terrasse d’un petit bistro à proximité, heureusesde cette rencontre, avec le sentiment d’avoir ac-compli notre devoir d’anciennes.

Chantal Vignier

Avec un groupe de jeunes élèves du Japon,la joie de marcher ensemble à la suite de Ste Madeleine-Sophie

LES SITES INTERNETDU SACRÉ-CŒUR

Site de l’Ufasc : www.ufasc.frwww.ufasc.fr

Site international des rscj : www.rscjinternational.orgwww.rscjinternational.org

Site Province de France : www.rscj.comwww.rscj.com

Site Amasc : www.amasc-sacrecoeur.orgwww.amasc-sacrecoeur.org

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ECHOS DES AMICALES

« Continuons contre vents et marées ! »

œur Françoise dePous vient denous quitter su-

bitement au lendemaind’une opération àN’Djamena où elleavait demandé à resteraprès sa retraite. Elle al-lait fêter ses 50 ans auTchad en 2019. Pourl’ancienne ProvincialeSr Florence de la Villéon«  Elle fait partie de cesmissionnaires d’aujourd’hui qui meurent loin de leurterre natale après une vie donnée auprès de peuplesen souffrance ».

Originaire du Tarn, après avoir fait ses études auSacré-Cœur de Rangueil à Toulouse, elle entre aunoviciat du Sacré-Cœur en 1961 à l’âge de 19 ans.Son désir de mission est réalisé en 1970,lorsqu’elle est envoyée comme enseignante auTchad, où la congrégation est implantée depuis6 ans seulement. Femme de caractère, (enfant,elle était déjà la « poupée parachutiste » de ses 6frères !), elle fut directrice du Lycée de N’Djamenapendant très longtemps.

Malgré les vicissitudes de ce pays traversé par denombreuses crises (guerres, évacuations, enfantssoldats à scolariser par la suite…) elle y restera fi-dèle jusqu’à son dernier jour « Continuons contrevents et marées » avait-elle coutume de dire.

Elle avait été promue Chevalier de la Légiond’Honneur en juillet 2009 en reconnaissance deses services rendus à la jeunesse et à l’enseigne-ment au Tchad.

« Amen-Alleluia ! »

Ces deux mots avaient été tracés de la main de Fran-çoise, sur une image que Marie-Françoise Migeot,une de ses anciennes amies de classe a retrouvé

dans un livre de messe de sa jeunesse. Elle nous livrece beau témoignage :

« Ces deux paroles de foi, d’adoration et d’amourde Dieu, sont inscrites sous une croix envoyantses rayons de grâces sur la Terre. Une simple pe-tite image, dessinée par Françoise, en 1960, le jourde notre engagement « d’Enfant de Marie » dansla chapelle du Sacré-Cœur de Rangueil. Nousavions 18 et 19 ans, en classe de « Philosophie».Elle m’explique, sur le revers de l’image, d’uneécriture soignée : « J’ai essayé de reproduire l’imageoù j’ai trouvé ma DEVISE, je te la donne… je priepour toi de tout mon cœur.Ton amie, Poucette ». Retrouvant fortuitement cette image hier soir, lemessage m’a paru lumineux, et je vous le trans-mets. Il est un appel aujourd’hui, pour tous ceuxqui l’ont côtoyée ou rencontrée au long de sa vietoute donnée au Seigneur et aux autres, dansl’Amour et la joie.Elle avait fait ce choix de vie dès ses 18 ans, et s’yest tenue fidèlement jusqu’au bout : Missionnaire,où Dieu voudrait bien l’envoyer.« Je prie pour toi de tout mon cœur » : elle s’adressemaintenant à nous toutes, ses amies « chargéesd’années », mais toujours aussi jeunes de cœur !Merci, chère Françoise, pour ton amitié, ton té-moignage et tes prières ! Tu peux aussi comptersur les nôtres ! Nous ne t’oublierons pas !A Dieu! »Marie-Françoise Migeot (Héry)

Toulouse :

ADIEU À UNE GRANDE ANCIENNESr Françoise de Pous, rscj

S

Marseille-Bordeaux-Marseille :LE MARATHON DE L’AMITIE

Nous étions 9 marseillaises à participer aux Journées Ma-rathon organisées par nos amies Bordelaises à l’occasiondes 200 ans du départ de Sainte Philippine pour l’Amé-rique. Parties de Marseille le 10 octobre à 6h du matin, nousétions rentrées le 13 à 18h. Entre temps que de belles choses nous avons vécu : ami-tié, joie, culture, spiritualité, visite, croisière, souvenirs…Tout avait été prévu.Et sur la route du retour, nous avons fait un arrêt-goûterà la Roseraie de Montpellier pour échanger et partageravec nos mères tous ces moments de joie. Merci de tout cœur à nos amies Bordelaises !Christiane Recouly

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➲ COUPS DE CŒUR

A lire absolument :

• Examen de conscience,d’August von Kageneck, Ed Perrin

L’auteur, issu de la vieillenoblesse allemande,s’interroge sanspréjugés sur les causesde la montée del’antisémitisme…Comment Hitler a-t-il puaccéder aux plus hautesfonctions et comment, àpartir de 1938, il n’y avaitplus d’échappatoirepossible.

Un petit livre est très éclairant à l’heureactuelle où nous assistons à la montéedes extrémismes. Conseillé par CdeR

• Sermon de saint Thomas d’Aquinaux enfants et aux robots, de Sébastien Lapaque, Ed Stock

Récit s’appuyant sur unecélèbre émission detélévision, On aura toutvu, pour dénoncercertains travers desmédias et aborderquelques grands thèmesde réflexion sur l’Hommemoderne à l’aune desaint Thomas d’Aquin.

Un peu philosophique, un peu théologique,mais tout à fait lisible par une ancienneélève qui a fait ses humanités au Sacré-Cœur !! Conseillé par CdeR

• La Fontaine, une écolebuissonnière,de Erick Orsenna, Ed Stock .

Un livre qui offre un délicieux moment delecture. Il est très bien écrit, plein decharme, une langue brillante, unedistraction agréable. Il raconte la vie de LaFontaine, « sans doute le plus grand poètede notre langue française », au fil de sesfables et de ses contes.

Livre facile à lire qui nous fait redécouvrirces fables que nous avons tous apprisesdans notre enfance !Conseillé par M.-F. Peignot (Jalenques)

➲ TRIBUNE GOURMANDE

• Tarte aux amandes

Ingrédients :250 gr de pâte brisée150 gr d’amandes effilées150 gr de sucre75 gr de beurre20 gr de miel1 dl de crème liquide

Recette :• Foncer un moule avec la pâte et cuire àblanc 15 mn à 180°.• Mélanger le sucre, le beurre ramolli, le mielet la crème, porter à ébullition.• Ajouter les amandes et garnir la pâte • La faire cuire à 180° pendant 20 mn

• Recette surprise !

Ingrédients :250 gr de chocolat2 c à soupe de mielUn peu de vanille, des amandes

Recette :• Faire fondre le chocolat à la bouche dufour. • Quand il est bien mou, mélangez-y le miel,des amandes grillées coupées en grosmorceaux et la vanille.• Donnez à cette pâte la forme d’unsaucisson que vous entourez d’un papierd’aluminium.• Mettez à reposer au moins 6 h auréfrigérateur et offrez ce saucissonsurprise… (NDLR. Peut-être pas pour l’apéro !)

CETTE PAGE EST A VOUS ! )

Confiez-nous vos coups de cœur… et de crayon (!), vos

idées, vos recettes, vos demandes… Rien ne sera

censuré (ou presque !). Il suffit de vous adresser à

Catherine de Rosny :

06 86 96 82 38 [email protected]

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LE ‘BON COIN’ DES ANCIENNES

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VIE DES ÉCOLES

LE RAPPROCHEMENT ENTRE ÉCOLESSE POURSUIT

A Marmoutier,une belle expansion du rassemblement

Atout-Coeur

Avec la coïncidence de 3 évènements, le festival Atout-Cœur, le rassemblementFaces of the Heart et un pèlerinage aux USA sur les pas de Philippine, cette année

2018 aura été propice au rapprochement entre écoles du Sacré-Cœur.Progressivement cet esprit de réseau que le responsable de la tutelle,

Christophe Blanchard, appelait de ses vœux dans une précédente interview est entrain de prendre corps.

rant peut-être de l’extension future d’Atout-Cœurà toute la Province BFN.

Chaque établissement avait participé à la prépa-ration d’une quarantaine d’ateliers se proposantde réunir des jeunes d’écoles différentes autourd’activités ludiques ou culturelles sur le thème dubicentenaire et Philippine Duchesne : confectionde vitraux, modelages, coiffes d’indiens, chansonsanglaises, quizz Philippine, jeux, etc.

Le riche programme prévoyait aussi une présen-tation de chaque école, une belle messe concélé-brée par deux prêtres attachés l’un auSacré-Cœur de Marmoutier, l’autre à celuid’Amiens, animée par un orchestre de musique« pop louange » ainsi qu’un concert du chœur fé-

Le 25 mai à Marmoutier :

700 JEUNES SCOLAIRESAU 3e ATOUT-CŒUR

e festival Atout-Cœur, qui a vu le jour en mai2011 à Châtenay-Malabry et se déroule enprincipe tous les 4 ans(1), est en passe de de-venir la grande fête du réseau des écoles du

Sacré-Cœur en France.

Cette 3e édition, qui s’est tenue le 25 mai dernieret pour la première fois à Marmoutier, avait étésoigneusement préparée par toute une équipecomposée des 2 directeurs de l’établissement,leurs adjoints et responsables de vie scolaire, pi-lotée par un professeur du lycée : Christiane Des-simond.

Avec 700 jeunes participants, sans compter lesadultes et certaines de leurs familles, toutes lesécoles de France étaient représentées. Seuls man-quaient à l’appel les petits élèves du Roucas-Blancà Marseille et de Ste-Odile à Montpellier retenuspar les grèves de trains. Un groupe de jeunesécossaises du Sacré-Cœur de Kilgraston, qui fai-sait un échange avec Marmoutier, était présent.Christophe Blanchard, le responsable de la tutelle,la Provinciale Sr Claire Castaing et quelques reli-gieuses avaient fait le déplacement, ainsi qu’unedélégation de responsables et professeurs des2 écoles de Jette et Lindhout en Belgique, augu-

L

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VIE DES ÉCOLES

Les 47 jeunes de FOH,de 14 nationalités et 27 écoles différentes

Du 30 juin au 13 juillet 2018

LE DEUXIÈMERASSEMBLEMENT

DE « FACES OF THE HEART »

n juillet 2016, à l’initiative de Luciana Jeler,de Bloomfield Hills, était né Faces of theHeart (FOH), le premier rassemblement in-ternational des jeunes du Sacré-Cœur, avec

27 étudiants de 11 nationalités différentes et21 écoles du réseau.

Devant le succès de cette première édition, l’équipedes initiateurs du projet a souhaité proposer unenouvelle rencontre. Et, grâce à l’aide des chefs d’éta-blissements, FOH a pris en 2018 une dimension su-périeure. Les élèves envoyés étaient cette foissélectionnés par leur établissement à raison dedeux élèves par école maximum et beaucoup d’en-tre eux ont été sponsorisés. Finalement, 47 jeunesde 14 nationalités et 27 écoles se sont donc rassem-blés du 30 juin au 13 juillet sur le thème de « l’édu-cation pour un monde meilleur ».

Paris fut le point de départ du programme, avec lesétapes incontournables que sont l’hôtel Biron etSaint-François-Xavier. Avec une rapidité fulgurante

E

Témoignage : 

ATOUT-CŒURVU DE BELGIQUE

Ce vendredi 25 mai 2018, jour de fête de sainte Madeleine-Sophie Barat, c’est avec honneur qu’une délégation de quatrepersonnes du Sacré-Cœur de Lindthout à Bruxelles s'est ren-due à Tours pour participer à la grande journée Atout-Cœur.

Une fois encore, j’ai eu l'occasion de rencontrer des élèves etdes professeurs des différentes écoles françaises représentéesdans la joie et la bonne humeur : Amiens, Bondues, Nantes,Châtenay, Tours (nos hôtes), sans oublier nos collègues belgesde Jette, deuxième et seul autre Sacré-Cœur encore ouvert enBelgique.

Personnellement, ayant déjà vécu la rencontre à Chatenay, jene peux m’empêcher de mettre en évidence les similitudesentre ces deux rencontres. D’une part, le sentiment d’apparte-nir à une seule et même famille, en dépit de la nationalité, laprovenance ou encore l’âge des personnes rencontrées. L’espritmême de notre fondatrice nous permet d’établir rapidementdes liens amicaux.

D’autre part, les moments spirituels sont très marquants. Lacélébration eucharistique en l'honneur de sainte Philippinedans le parc de l'école fut pour moi l'apothéose de cette troi-sième édition d'Atout-Coeur. Ce moment de rassemblement etde prière inspire en moi calme, fierté et l’envie de faire perdurerl’esprit du Sacré-Cœur dans notre petit pays, la Belgique !

Le prochain rassemblement aura lieu à Nantes en 2022 où nousespérons nous rendre avec une délégation plus importante deprofesseurs et d'élèves comme cela avait été le cas il y a huitans à Châtenay. La distance et le coût du voyage sont malheu-reusement des obstacles pour les membres belges de votre fa-mille, de notre famille ! Toutefois, nous sommes prêts àretrousser nos manches dans le but de récolter des fonds pournous y rendre…

Quentin Merny, professeur au Sacré-Cœur de Lindthout,membre du conseil d’administration de l’ANASC Belgique etde l’AMASC.

minin de Marmoutier. Grâce au strict respect deshoraires – une prouesse compte-tenu du nom-bre de participants, tous les rendez-vous ont puêtre honorés et chacun a pu rentrer chez soi latête emplie de bons souvenirs, heureux de réali-ser qu’il fait partie d’une grande famille, quis’étend bien au-delà de sa simple école. MPD

(1) En raison des fêtes du bicentenaire, ce 3e fes-tival avait été avancé d’un an.

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VIE DES ÉCOLES

Le sanctuaire,où repose Ste Philippine

PÈLERINAGE AUX USASUR LES PAS DE PHILIPPINE

u 13 au 21 septembre 2018, une délégationde 45 personnes, 23 enfants de 10 à 18 anset 22 adultes, venant de différents établis-sements du réseau du Sacré-Cœur en

France et des laïcs associés, s’est rendue aux USAsur les pas de Philippine, avec l’objectif de découvrirquelques-uns des lieux où elle a vécu il y a mainte-nant 200 ans.

Notre périple nous conduit tout d’abord à la VillaDuchesne and Oak Hill School à Saint-Louis, uneécole prestigieuse où le souvenir de Philippine esttoujours vivant.

Le lendemain, à l’Académie du Sacré-Cœur deSaint-Charles, nous assistons à la messe anniver-saire célébrée par l’Archevêque Carlson en pré-sence de nombreux invités. Puis nous prenons partau « Global Service Day » (1). Les plus petits ont pré-paré des pancakes et les plus grands des sacs-repasà offrir aux plus démunis. Un groupe participe aunettoyage des berges du Missouri et un autre à larénovation d’une résidence pour des femmes dansle besoin.

D

les jeunes sont entrés en contact, faisant preuve deleur grande capacité à s’ouvrir aux autres au delàdes frontières de leur langue et de leur culture. L’An-glais était la langue de travail, mais les échanges sefaisaient aussi en Espagnol, en Allemand, en Fran-çais et en Italien.

La communauté du Centre Sophie Barat à Joigny aensuite accueilli le groupe avec son habituelle bien-veillance. Les jeunes ont pu visiter la maison nataleet la ville de notre fondatrice. Cette étape, chargéed’émotions, a été vécue en union avec Madeleine-Sophie Barat.

A Nantes, Christophe Corda, chef d’établissement,avait mis à la disposition du groupe toutes les infra-structures de la Perverie : internat, parc, self et es-paces de travail. Des conférences, la visite d’uneusine apprenante pour l’insertion des handicapés,des témoignages, des films ont alimenté la ré-flexion des jeunes sur le thème du rassemblement.

En fin de séjour, les 4 groupes ont présenté le fruitde leur travail. Les jeunes souhaitent être plus actifsdans les domaines de la santé mentale, des diffé-rences d’apprentissage et disparités socio-écono-miques. Ils ont été amenés à reconsidérer certainsde leurs points de vue ou manières d’agir. Ils ont ap-pris les uns des autres et développé des axes de ré-flexion pour des projets à venir comme la créationd’une application permettant une plus grandeconnexion entre les étudiants du monde entier ausein du réseau.

Ces temps de travail alternaient avec des activitésplus ludiques (Puy du Fou, Cinéscénie, jeu de piste,restaurants, Machines de l’ile de Nantes, shopping,découverte du quartier du Marais, croisière sur laSeine, Paris en bus…). Tous ont aimé les deux voletsde ce meeting, ce qui le distingue d’un simplecamp de vacances.

En définitive, « FOH 2018 » a été un nouveau succès.Les jeunes ont pu vivre dans sa réalité l’interna-tionalité du réseau et se forger des amitiés solides.

La réussite de ce programme qui, sans aucun doute,monte en puissance, doit cependant nous conduireà réfléchir sérieusement à sa suite... Cela fait deuxannées que Faces of the Heart est porté parquelques bénévoles (en France et aux États-Unis)et qu’il se déroule en France (Paris - Joigny - Nantes).Le passage du relais est aléatoire. En 2016, tout a puse faire grâce à l’excellente communication entreles responsables d’échanges dans les écoles, en2018, les chefs d’établissement ont apporté leursoutien, mais demain ? N’est-il pas temps de penserà institutionnaliser ce rassemblement ? Aujourd’huioù les religieuses sont de moins en moins nom-breuses, n’est-il pas sensationnel de constater quela jeunesse du Sacré-Cœur est partante pour porter

le projet éducatif de Madeleine-Sophie Barat dansleur école, leur ville, leur pays ?

Nous avons bien sur quelques idées sur le sujet etsurtout une grande envie que cela continue.

Sabine du Vignaux

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Dimanche, à la cathédrale de Saint-Louis pour la« messe bleue », nous découvrons une mosaïquereprésentant Philippine sur la voûte de l’édifice et,forcément, – tradition oblige ! – nous assistons en-suite au fameux match de baseball du dimanchesoir des Cardinals.

Lundi, après 5 heures de bus, et une première es-cale à Mound City dans le Kansas pour le déjeuner,nous découvrons Sugar Creek, où Philippine apassé un an en 1841 au milieu des indiens Potawa-tomi. Aujourd’hui ce parc est un mémorial en l’hon-neur de la mission de Philippine.Le lendemain, nous reprenons la route pour Floris-sant où Philippine séjourna durant 14 ans.Et nous nous recueillons devant sa tombe (« TheShrine of Philippine »). Un intense moment d’émo-tion.

De retour à Saint-Louis nous sommes partis à la re-cherche de l’étoile de Philippine sur le Walk of Fame(« la promenade des célébrités) qui rend hommageaux personnalités de Saint-Louis qui ont contribuéà la culture des Etats-Unis. La Gatway Arch , im-mense arche d’acier inoxydable de 192 m de hau-teur symbolisant la conquête de l’Ouest, offre unevue imprenable sur toute la ville.

Le soir nous sommes attendus à l’Académie duSacré-Cœur de Saint-Charles pour un derniertemps de partage, de prière et un repas préparé pardes anciennes élèves.

Nous gardons un souvenir inoubliable de ce séjour,touchés de la générosité des religieuses qui nousont offert transports, des billets pour le match et lavisite de l’Arch ainsi que par l’accueil des responsa-bles des écoles de Saint-Louis et de Saint-Charles,regrettant toutefois un peu d’avoir été la seule dé-légation présente aux USA pour célébrer le bicen-tenaire de l’arrivée de Philippine en Amérique.

Christophe Blanchard

(1) Le 15 septembre 2018, une « Journée mondialedu Service » avait été proclamée par les rscj pourl’anniversaire de la fondation de la 1re école duSacré-Cœur par Philippine Duchesne : l’Académiedu Sacré-Cœur à Saint-Charles.

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VIE DES ÉCOLES

À Amiens :INITIATIONAU DÉVELOPPEMENT DURABLE Cette année le lycée se lance dans un projet de dévelop-pement durable. Il s'agit d’apprendre à faire un tri dans lesdifférentes poubelles installées dans les cours, salles declasse et couloirs. Les classes de 2nde pro et 2nde européennevont travailler avec le tri de la ville pour mesurer les pro-grès du Lycée.

À La Croix Blanche (Bondues) :« ÉTONNE-TOI DE TOI ! » La rentrée pastorale des élèves du Primaire les invitait audépassement de soi, sur le thème « Étonne-toi de toi, éton-nons-nous de nous », avec un rappel du départ de Ste Phi-lippine pour l’Amérique.Tout au long de l’année, l’école primaire partira à la décou-verte de l’Afrique.Pendant les vacances de la Toussaint, 26 secondes sontpartis à Cincinnati (Ohio) pour un échange avec Seven HillsSchool.

À Châtenay-Malabry :PROJET SOLIDAIREÀ PONDICHERY (INDE)Du 15 février au 1er mars prochain 24 lycéens de secondeet première seront accueillis par Sr Clara au foyer de Kiru-balaya pour différents travaux. Afin de financer leurvoyage, ils ont proposé de couvrir cahiers et livres.

À Marmoutier :DU CŒUR, DE LA TÊTEET DES JAMBES !Le 15 octobre, petits et grands ont fait une belle dictée etparticipé au traditionnel cross de rentrée en solidarité avecles personnes souffrant de Leucodystrophie.En 3e, les passionnés d’aviation pourront se former au Bre-vet d’Initiation Aéronautique (BIA) grâce à un accord departenariat avec la base aérienne voisine

À La Perverie (Nantes) :LA MAÎTRISE DE CHANT A 30 ANSLa renommée de la Maîtrise de la Perverie n’est plus à faire.Pour célébrer ses 30 ans d’existence en 2018, d’anciens« maîtrisiens » sont venus apporter le témoignage de ceque leur a apporté cet enseignement impliquant une sco-larité un peu différente mais néanmoins de qualité.

En bref

LES CHIFFRESDE LA RENTRÉE

Ils sont sensiblement les mêmes que l’année dernière,avec un peu plus 8 600 élèves scolarisés dans une écoledu Sacré-Cœur en France

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tions prénatales, la PMI (Protection Maternelle In-fantile) et la vaccination ; L’éducation des villageoissur la santé, l’hygiène et le développement global ;Enfin les soins curatifs aux malades ».Rentrée à Grenoble pour vendre son cabinet, elleconvainc des amis médecins chrétiens de créeravec elle une : « Association pour la promotion dela santé villageoise au Tchad » afin de l’aider àacheter quelques premiers équipements et mé-dicaments.

Un enthousiasme partagé« Nous avons débuté à Bekamba, au Sud du pays,où notre premier souci a été de trouver un local. Nos

Maguy Nigri : MÉDECIN DE BROUSSE

ET AVENTURIÈRE DE LA FOI

ue de chemin parcouru par la sage Mar-guerite-Marie, comme on l’appelait alors àBoisfleury ! Maguy Nigri est aujourd’huiune femme à la frêle silhouette, au regard

étonnamment jeune. A plus de 81 ans elle passeplus de 8 mois par an à sillonner les pistes du SudTchadien. « Je suis une passionnée !, explique-elleavec un grand sourire. La motivation peut fairebraver monts et tempêtes. On a des capacitésd’adaptation qu’on ignore ! ». Dormant dans une case au toit de paille, sans eaucourante ni électricité, ni craindre l’irruption descorpions et de rats (!), elle se rend quotidienne-ment dans l’un des 4 centres de santé qu’elle afondés pour venir en aide à une population éloi-gnée de tout médecin à plus de 50 kms. Le mé-decin de brousse qu’elle est devenue il y a 40 ansa déjà soigné plus de 70 000 malades !

Naissance d’une vocationElle a 10 ans lorsqu’elle entend parler du Tchadpour la première fois par un oncle missionnaire.« Tout en faisant mes études de médecine, raconte-t-elle, j’avais l’arrière-pensée de ne pas devenir unsimple médecin libéral ». Mais il lui faut d’abord ac-quérir du métier et elle s’installe comme pédiatreen banlieue de Grenoble.« En 1979, le 27 novembre précisément, après avoirpris un remplaçant, je suis enfin partie au Tchadpour une nouvelle expérience professionnelle et hu-maine. J’aurais aimé aller chez Mère Teresa, mais jen’étais pas douée pour les langues ». En pleineguerre civile, elle rejoint un hôpital fondé par lesJésuites à Goundi, où des infirmiers lui confientleur désir de faire autre chose. Un soir, au coucherdu soleil, elle a l’idée de tout quitter pour travailleravec eux en milieu rural. « Cet appel a jailli soudai-nement, mais il mûrissait en moi depuis 20 ans ! ». Dès le lendemain, elle en parle à ses amis infir-miers, quatre hommes et une femme, et, ensem-ble, ils s’attaquent aussitôt à la rédaction d’unprojet à soumettre aux autorités médicales : « Ilavait trois volets : La prévention, avec des consulta-

PARCOURS

Q

Maguy Nigri, ancienne de Boisfleuryune vie consacrée aux populations rurales du Tchad

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ments sont de plus en plus chers. Grâce au prixdes Droits de l’Homme qui lui a été attribué parle journal La Croix en 1983, un vrai dispensaire apu voir le jour à Bekamba en 1988 : « Avec l’aidede la population, nous avons creusé un puits,construit un château d’eau et équipé le bâtiment depanneaux solaires pour avoir l’électricité ».

Poursuivre cette belle aventureAprès avoir vacciné toute la population à ses fraisdans les années 82-83, elle a pu bénéficier de di-vers programmes engagés par l’OMS en 1990.Mais du côté des autorités, l’aide reste ténue : « En40 ans, le ministre de la santé n’est venu nous voirqu’une fois. Il s’est déclaré enchanté de notre travail,mais s’est finalement contenté de nous donner unetable d’accouchement et, 6 mois plus tard, une am-bulance que nous devons entretenir nous-mêmes. ».Un jeune médecin serait aujourd’hui disposé à lesrejoindre et à prendre sa relève à la tête del’équipe, mais l’Etat ne peut le rémunérer.Malgré l’âge et la fatigue, Maguy a encore biend’autres projets, comme la construction d’un blocopératoire pour des césariennes, ou un pro-gramme de soins pour le Sida… Mais ils restenten suspens faute de moyens. Alors chaque année,durant 3 ou 4 mois, elle rentre en France pour serefaire une santé (car «  ça commence à tirer unpeu ! » avoue-t-elle), et rencontrer les membresde son association et les gens qui la soutiennent.Elle en profite aussi pour revoir ses amies declasse, car le Sacré-Cœur a beaucoup comptépour elle : «On y a surtout éduqué ma foi. Le princi-pal souvenir de mon enfance, c’est ma premièrecommunion, un 15 août. J’avais 6 ans et j’avais ététrès bien préparée par Mère d’Izarny ». Peu importepour elle la religion de ceux qu’elle soigne ou quil’aident. Mais cet évènement l’a marquée : «  C’estencore au fond de moi quelque chose qui me porteet me pousse. La vie est une belle aventure ! ».

Propos recueillis par Marie-Pascale de Drouas

consultations se déroulaient à terre, sur des nattes,car nous n’avions pas de table d’examen. Mais nousétions tellement enthousiastes qu’on ne voyait pasles difficultés ».Rapidement, un nouveau dispensaire est ouverten 1993 à Peni, à 10 kms au Nord, puis en 1996, àBangoul, à 9 kms au Sud. En 2007 enfin, avecl’aide de l’Ambassade de France, un dernier centreest édifié à Nara. Chaque unité dispose de 2 infir-miers, un ou une aide-soignant(e), une matrone(sage-femme), un manœuvre, une sentinelle. Unegestion générale coiffe les 4 entités avec uncomptable et son adjoint. « Cela représente au-jourd’hui 32 salariés ».Les principales pathologies rencontrées sont lepaludisme, les infections respiratoires, des diar-rhées et la malnutrition, due plus à l’ignorance etau manque de soins qu’à la famine. Les cas de dia-bète sont de plus en plus nombreux : « Cela a dé-marré avec la sédentarisation. Avant, les habitantspouvaient parcourir des dizaines de kms à pied.Maintenant ils prennent leur moto pour faire 100 m !C’est d’ailleurs un phénomène mondial et cette re-crudescence est très inquiétante ! Mais c’est rassu-rant aussi de savoir la vérité : on sait ce qu’il fautfaire ! C’est pour cela que notre volet éducation estsi important.»

La passion de formerDans le district de Bediondo, elle est la seuleblanche. Avec deux médecins Tchadiens, ils sont3 pour plus de 180 000 habitants ! Ne pouvantêtre partout, pour elle, la formation est la clé detout. Ainsi, lorsqu’une nouvelle guerre civile aéclaté en 1984 et que son équipe a été chasséede Bekamba, elle en a profité pour former sesamis infirmiers de manière à ce qu’ils aient un di-plôme officiel. Aujourd’hui, à Bekamba, elle assure tous les ven-dredis une consultation pour des séro-positifs, etles autres jours, les infirmiers prennent son relais.Le samedi, elle a une consultation pour des dia-bétiques à l’hôpital de Koumra. Celle-ci est en-suite assurée par 3 malades qu’elle a formés ! « Mon objectif a toujours été de former des Tcha-diens pour qu’ils prennent leur destinée en main »dit-t-elle. Aussi son soutien ne se limite-t-il pas àceux qui travaillent pour elle ou à leurs enfants.Depuis 2004, grâce à sa retraite et à des parrai-nages, elle a déjà payé les études de près de 70jeunes : « Ma seule exigence est qu’ils restent ensuiteau Tchad pour travailler. C’est un contrat entrenous. » Le financement de toutes ces activités demeuretoutefois un problème, car elle tient à ce que lepersonnel ait un salaire décent et les médica-

PARCOURS

COMMENT AIDER MAGUY ?L’Association pour la promotion de la santé villageoise au Tchad(APSVT), animée en France uniquement par des bénévoles, est ha-bilitée à recevoir des dons et legs déductibles de vos impôts. Sur son site : apsvt.fr il vous est possible de faire un virement directmais aussi de vous informer très régulièrement sur l’utilisation devos fonds.Vous pouvez aussi effectuer un virement sur son compte bancaire IBAN : FR76 1390 6000 2626 0490 6600 036Code BIC : AGRIFRPP839Ou adresser un don à l’APSVT, chez Paule Ducrot, 3, allée des Etreires – 38240 MEYLAN

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CULTURE ET LOISIRS

Expos à voir

LA RENTRÉE DES MUSÉES

Beaucoup de très belles expositions à Paris cet automne,de quoi avoir des étoiles plein les yeux et le cœur.

– au Grand Palais :

Joan Miro (1893-1983) 150 œuvres de l’artiste Catalan (toiles, dessins, sculpturesou céramiques) retracent son évolution technique et sty-listique. « Un art dont les supports matériels sont destinés àcapter et à retenir le merveilleux » pour Christian Zervos.Au bout de son pinceau : le rêve.Jusqu’au 4 février 2019 (16 €)

– au Musée d’Orsay :

Pablo Picasso (1881-1973)« Bleu et Rose »

La période bleue(1901-1904) est mar-quée par les thèmesde la mort, la vieillesseet la pauvreté, parfoisavec dérision. Les per-sonnages allongéss’inspirent du Gréco.Lors de sa période rose(1904-1906), l’amourest entré dans sa vie

avec Fernande. Les thèmes abordés sont la joie et l’in-quiétude existentielle avec de nombreuses références aumonde du cirque. Jusqu’au 6 janvier (14 €)

– à la Fondation Vuitton :

Egon Schiele (1890-1918)et Jean Michel Basquiat

(1960-1988) Deux expositions distinctes pour ces 2 artistes. Egon Schiele, indissociable de l’esprit viennois du débutdu XXe siècle. Avec sa fascination pour la distorsion descorps, l’introspection et l’expression frontale du désir,Schiele montre le sentiment tragique de la vie. Dessins

et gouaches mais peu de peintures illustrent son art. Jean Michel Basquiat, artiste incontournable de la pein-ture newyorkaise qui annonce le Street Art. L’expositionqui présente plus de 120 œuvres, dont certaines réaliséesavec Andy Warhol, parcourt l’ensemble de la carrière dupeintre.Jusqu’au 14 janvier (16 € pour les 2 expositions)

– au Musée Jacquemart-André :

Le Caravage (1571-1610)à Rome

L’exposition est consacrée à la période romaine du Cara-vage et au milieu artistique dans lequel il évolue : ses mé-cènes, ses amis et ennemis, avec seulement 10 toiles del’artiste. Jusqu’au 28 janvier (16 €)

– au Centre Pompidou :

Le Cubisme Panorama complet de l’un des mouvements fondateursde l’Art moderne, l’exposition se propose d’élargir à d’au-tres artistes la vision traditionnellement concentrée surses deux inventeurs, Georges Braque et Pablo Picasso.Elle remonte aux sources primitives, la fascination pourGauguin et Cézanne, et met en valeur la richesse, l’inven-tivité et la couleur de ce mouvement avec des toiles deGleizes, Metzinger, Picabia, Robert et Sonia Delaunay… Jusqu’au 25 février (14 €)

– Musée d’Art Moderne de la ville de Paris :

Zao Wou-Ki (1920-2013) « L’espace est Silence »

L’expression a été inspirée à Henri Michaud à la vue desœuvres de cet artiste situé au croisement de plusieursmondes qui quitte la Chine en 1948 pour venir s’établir àParis. S’il appartient à la scène artistique parisienne qu’ilapprécie, il perçoit très vite la vitalité de la peinture amé-ricaine de l’Action Painting (Expressionnisme abstrait).L’exposition débute avec l’œuvre abstraite intitulée Tra-versée des apparences (1956). Plus que le paysage, c’est lanature qui intéresse l’artiste avec la lumière et le souffledu vent. Au musée de l’Orangerie, il découvre les Nymphéas deMonet. Frappé par leur profondeur et leur beauté, il vitl’expérience de l’immersion dans la peinture. C’est exac-tement ce qu’il propose au visiteur qui regarde ses ta-bleaux : entrer dans l’espace, la lumière et le silence. Adécouvrir absolument.Jusqu’au 6 janvier (12 €). Elisabeth de Schepper

L’enfant à la Colombede Pablo Picaso

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CULTURE ET LOISIRS

lisabeth de Hesse-Darmstadt (1864-1918), petite-fillede la Reine Victoria,

belle-sœur du dernierTsar Nicolas II, car sœurde sa femme Alix Victo-ria de Hesse, épousa en1884, le grand-ducSerge, oncle du Tsar.

D’éducation anglaise,protestante luthé-rienne, elle fut forméepar sa mère à l’attentionaux plus pauvres. Jeunefemme ravissante, adu-lée par son époux, culti-vée, s’intéressant en particulier au renouveau de l’artrusse, elle n’eut malheureusement pas d’enfants, maiséleva ses neveux orphelins, Marie et Dimitri, après lamort de leur mère. Passionnée par le fait religieux, elledevint orthodoxe et « plus russe que les russes »...

Après l’assassinat de son mari, gouverneur de Moscou,en 1907 sur la Place Rouge, elle renonce à toute acti-vité mondaine, et fonde, en 1909, un monastère, la De-meure de miséricorde Marthe et Marie, ainsi qu’unecommunauté dont elle fut la supérieure jusqu’à sondécès, s’inspirant du monachisme actif des premièresDiaconesses protestantes et des Ursulines italiennes,entièrement acquises à l’attention aux plus démunis.

Comme la famille impériale, elle fut arrêtée en 1917,transférée en Sibérie, précipitée avec ses compagnesdans un ancien puits de mine, d’où elles chantèrentleur Foi, à l’instar des Carmélites de Compiègne en1794, jusqu’à ce que leurs bourreaux les aspergent dechaux vive. Canonisée en 1981, elle repose, selon sonsouhait, à Jérusalem.

Au travers de ce récit passionnant, on découvrira unedes personnalités les plus attachantes de la fin durègne des Romanov, éprise de générosité active, al-liant le meilleur des cultures anglo-saxonne et russe,

En peu d’histoire en ce bicentenaire du départ dePhilippine Duchesne et de ses compagnes versl'Amérique. Lorsqu’elles débarquent à La NouvelleOrléans, la Louisiane appartient aux jeunes États-

Unis américains depuis 1803, date à laquelle les clefsde la capitale furent solennellement remises au Prési-dent Jefferson par le dernier préfet colonial français,Pierre Clément de Laussat, envoyé spécial de Napo-léon Ier.La Louisiane appartenant au royaume de France auxXVIIe et XVIIIe siècles, le roi Louis XV la céda au roi d’Espagne. Son gouverneur espagnol, Francisco Hector Luis de Carondelet, d’une famille bourgui-gnonne établie en Flandres, y réalisa l’éclairage public,la voirie, l’assainissement et un système anti-incendie.Mais, en 1797, la Louisiane redevint française. Ni la Ré-volution ni l’Empire ne s’y intéressant, elle fut venduepour financer les guerres napoléoniennes.

Revenons au règne de Louis XIV qui, peu intéressé parce lointain empire colonial, va concéder le monopoledu commerce à un financier toulousain, receveur desfinances à Bordeaux, Antoine Crozat (1655-1737) quien usa et abusa jusqu’à devenir l’homme plus riche duroyaume.

On lui doit, entre autres, le canal de Picardie, laconstruction des hôtels Crozat et d’Evreux, Place Ven-dôme, devenus le Ritz, et le Palais de l’Elysée. Il collec-tionnait aussi les châteaux, Saint-Fargeau par exemple.Personnage fascinant, intéressant mais peu recom-mandable, fort bien mis en scène par l’auteur. Mais sidifférent de notre Philippine, créant, elle, des maisonsd’éducation toujours existantes, évangélisant les tri-bus indiennes, reconnue Première Femme Pionnièredu Missouri et dont le nom figure sur les colonnes duJefferson’s mémorial, puis canonisée le 3 juillet 1988.

Isabelle de Lussy

U

ELISABETH FÉODOROVNA,PRINCESSE MARTYRE

Jean-Paul BesseEd Via Romana - 2008 - 230 p. - 19,50 € LE FRANÇAIS

QUI POSSÉDAIT L’AMÉRIQUE Pierre Ménard

Ed du Cherche Midi, 2017, 448 p.19,90 €Préface d’Emmanuel de Waresquiel

Notes de lecture

Elisabeth Féodorovna,tante et belle-sœur du

Tsar Nicolas II

du protestantisme et de l’orthodoxie pour arriverjusqu’aux autels.Isabelle de LussyNote : On pourra lire aussi Elisabeth de Russie, moniale,martyre et sainte par Anne Khoudocormoff-Kotschu-bey, Éd. Lessius - 2010 - 230 p. - 45 €

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CARNET FAMILIAL

BORDEAUXMARIAGE :● Caroline de Romance, fille de Laurence de

Romance (Degonde), avec Antoine Rime

DÉCÈS :● Christiane Bastard de Péré (d’Hauteville),

ancienne présidente de l’UFASC● Geneviève Bénard (Labadie)

LILLEDÉCÈS :● Olivier Vissac, fils de Françoise Vissac

(Delecourt)

MARSEILLEMARIAGE :● Marie-Alexia O’Neill, fille de Marie-Caroline

O’Neill (Bonnasse), avec Tanguy de laMairieu

DÉCÈS :● Jeanne Durand (Devictor), mère de

Geneviève de Roudneff (Durand) etChantal Minvielle (Durand), belle-mèred’Isabelle Durand (Mouren), présidente del’amicale de Marseille pendant une quinzained’années.

● Martine Laroche (Bonnasse), sœur deMarie-Caroline O’Neill (Bonnasse)

● Simone Lisbonis

MONTIGNY-LES-METZDÉCÈS :● Louise Villiger

ANNONCESNous rappelons que ce carnet est ouvert aux seulsanciens et anciennes à jour de leur cotisation ou ànos abonnés, et nous vous remercions de votrecompréhension.

Pour toute annonce, merci de bien vouloir passerpar la présidente de votre amicale ou vous adresserà Clotilde Schmit, E-mail : [email protected]

NANTESDÉCÈS :● Yvonne Benoist-Gironière (Brétinière),

mère de Dominique Sonnet (Benoist-Gironière), de Béatrice Grolleau(Benoist-Gironière), de Cécile Sonnet(Benoist-Gironière) et de Florence deRenty (Benoist-Gironière)

● Thérèse de l’Estang du Rusquec (deGhaisne de Bourmont), mère de Marie-Marthe Bouillon (de l’Estang duRusquec), ancienne présidente de l’Amicalede la Perverie et ancienne vice-présidente del’UFASC.

PARIS/MONTVILLARGENNEBAPTÊME :● Min Cécile de Rosny, belle-fille de Catherine

de Rosny (de Villèle)ORDINATION PRESBYTÉRALE :● Charles Desjobert, fils de Anne Desjobert

(de Saint-Vincent), petit-fils d’Anne-Mariede Saint-Vincent (de Goy), dans l’Ordre desPrêcheurs

DÉCÈS :● Dominique Rang des Adrets (Damez)● Hubert Watine, frère de Dorothée

Riedinger (Watine)● Jacqueline Delarue (Lotthé), mère de

Martine Tardieu (Delarue) †, tante deDorothée Riedinger (Watine)

POITIERSDÉCÈS :● Thérèse Branger (de Vallois)● Jeanne-Marie Muret (Chavoix)

TOULOUSENAISSANCES :● Philippine Ameye, petite-fille de Marie-

Hélène Ameye (Carbonnel), arrièrepetite-fille de Marie Josée Carbonnel(Bourdel †)

● Joseph Mangin, petit-fils de Marie-FrancePeignot (Jalenques).

● Hermance de Préville, petite-fille de Blanchede Préville (Vassal)

● Prune Lecomte, petite-fille de Catherine deMarcillac (de Beaumont)

● Garance Le Normand de la Fosse, petite-fille de Marie-Agnès Le Normand de laFosse (de Beaumont)

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MARIAGES :● Arnaud Van Tichelin, fils de Christine Van

Tichelin (de Rivière) et petit-fils deMonique de Rivière (Bertrand-Pibrac) etJoséphine de la Tessonnière

● Bertrand Le Normand de la Fosse, fils deMarie-Agnès Le Normand de la Fosse (deBeaumont) et Amandine Billard

VŒUX PERPÉTUELS :● Sœur Marie de Jésus (Carbou), petite-nièce

de Jacqueline Salvy (Darquié) a prononcéses vœux perpétuels au Carmel de Muret

DÉCÈS :● Sr Françoise de Pous, rscj● Marie-Josée Carbonnel (Bourdel), mère de

Marie-Hélène Ameye (Carbonnel)● Monique Sallier (Larenaudie), mère d’Anne

Marie Sallier et de Brigitte Vézin (Sallier)● Germaine d’Hébrail● Isabelle de Lahondès (de Lavalette), belle-

sœur de Nicole de Lahondès, de GhislaineCrabière (de Lahondès), de Monique deLahondès et de Sabine de Lahondès.

● Alain Besançon, époux de Marie-JoséeBesançon (O’Byrne), beau-frère de Chantalde Viguerie (O’Byrne)

● Marie-Thérèse de la Flaquière (Jeanpierre),sœur de Françoise de Bonald (Jeanpierre) †,belle-sœur de Marie-Germaine Jeanpierre(Pigasse)

● Jacqueline Jonquères d’Oriola (de Saint-Pastou), mère de Marie-Thérèse Jonquèresd’Oriola, de Marie-Christine Jonquèresd’Oriola (en religion) et de Brigitte Coiffu(Jonquères d’Oriola)

● Marie-Hélène Causse (Neveux), sœur deBrigitte Marty (Neveux)

● Martine de Gramont (Gayraud) sœur deNicole Abadie (Gayraud )

● Michel Jany, époux de Marie-Claire Jany(Dumas), beau-frère d’Odile Timbal (Dumas)

● Marie de Viry (de Saint-Salvy)● Jean Decomble, fils de Jeanne Decomble

(Vassal), neveu de Blanche de Préville(Vassal) et de Françoise Dubost (Vassal)

● Marie-Thérèse Moulas, sœur d’Alix Moulas,de Monique Bettoli (Moulas), belle-sœur deMadeleine Moulas (Royer)

CARNET FAMILIAL

U F A S C - Solidarité Sacré-Cœur22 av de Lowendal – 75015 Paris

BULLETIN D’ADHÉSION DIRECTE (1)

Destiné aux anciennes cotisant directement à l’UFASC (2) ou aux personnes sympathisantes

Mme – Mlle – Mr ................................................................................................................................................................................Nom de jeune fille .................................................................................. Prénom .......................................................................Adresse ...................................................................................................................................................................................................Code postal .................................................. Ville .............................................................................................................................Tél. fixe ........................................................................................................ Portable......................................................................E-Mail (Merci d’écrire lisiblement) ................................................................................................................................................

Rayer les mentions inutiles :Ancien (ne) du Sacré-Cœur de ………………………………Promotion Bac………… ou année de naissance……Souhaitant soutenir l’action de l’UFASC en solidarité avec le Sacré-Cœur

Cocher les options voulues :■■ Cotisation avec diffusion numérique de Caritas : 2019 (10 €) ou 2018-2019 * : 15 € (1)

■■ Cotisation avec version papier de Caritas : 2019 (18 €) ou 2018-2019 * : 25 € (1)

Bulletin (à découper ou à photocopier) à retourner chez Catherine de Rosny 11, rue du Mont Thabor – 75001 Parisavec chèque bancaire à l’ordre de : UFASC

(1) A l'intention de celles qui auraient oublié de régler leur cotisation de l'année 2018(2) Merci aux anciennes relancées par Catherine de penser à lui répondre (06 86 96 82 38), positivement ou même négativement, si vous nesouhaitez plus faire partie de nos listes.

Date.......................................................................

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