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Consultez le descriptif complet du programme, des prestations, des conditions, des hôtels choisis et 2 La capitale aztèque de Tenochtitlan/Mexico à peine prise, les conquistadors bâtissent tout autour une couronne de nouvelles villes. Puebla de los Angeles, fondée dès 1531 sur la foi des moines et l'argent des mines, en constitue la plus précieuse des perles. LA VILLE DES ANGES Plantée à plus de 2 000 mètres d'altitude, dans la vallée de Cuetlaxcoapan, le "lieu où l'on tanne les peaux de serpent", Puebla porte bien son surnom de cité des anges. Elle tutoie les montagnes qui lui font comme un écrin vert et gris. De loin, elle est veillée par un géant souvent invisible, noyé de brumes et de neiges éternelles : le volcan Popocatepetl. Elle a joué un rôle important dans l'histoire du Mexique. Promue rapidement au rang d'archevêché, elle devient, par opposition à Cholula, ville indienne, une cité espagnole, dotée de nombreux palais et couvents. Son essor est en marche, rien ne l'arrêtera. Pas même la fameuse bataille qui se déroule sous ses murs, épisode essen- tiel de l'émergence d'une nation mexicaine. Le 5 mai 1862, le général Zaragoza repousse un corps expéditionnaire français venu pour calmer les premiers signes de révolte des Mexicains. C'est le prélude, cinq ans plus tard, à la dramatique exécution de l'empereur du Mexique, Maximilien d'Autriche. La bataille de Puebla apparaît aux yeux du peuple comme le premier pas vers l'indépendance, un symbole tel que le 5 mai est choisi comme jour de la fête nationale. UN FESTIN DE COULEURS Vue du ciel, Puebla ressemble à un plateau argenté où seraient alignés des morceaux de sucre : en carré autour de la grand- place, en rangs le long des rues pavées. Balcons forgés, car- reaux de faïence sévillans, patios à fontaines et arcades : la ville joue à l'Andalouse. Elle est pourtant typiquement latine. Ici, le Mexique provincial est en dentelles et régulièrement repeint dans des tons de caramel. Depuis le XVIII e siècle, les linteaux à motifs sculptés et stuqués font triompher le "style confiseur", dans la ville des planteurs d'épices. Des cuisines d'un restaurant popu- laire s'échappe encore l'odeur du "mole", une sauce inventée par des religieuses. Un subtil mélange de cacao, d'amandes, de piments et de mystère à savourer aux terrasses, à l'ombre de la cathédrale. Puebla regorge de petits marchés multicolores où mangues, figues de Barbarie et citrons verts rappellent les tons acidulés des foulards indiens. ZOCALO ET CATHÉDRALE Comme partout dans le pays, le Zocalo est le nombril vivant de la ville. Vendeurs ambulants et cadres en costumes sombres s'y croisent sous les portales. Ces arcades qui protègent de l'ardeur du soleil ouvrent sur des boutiques qui regorgent de produits souvent locaux, parfois improbables. Les statues qui ornent la façade de la cathédrale rappellent aux habitants que l'Espagne a pris possession de leur terre il y a un demi-millénaire. Au-des- sus des effigies de pierre de Charles-Quint et de ses successeurs se déploient les armes royales. Elles sont comme une invitation à pénétrer dans les nefs : cinq larges vaisseaux coupés par un PUEBLA Cité des Anges imposant transept. Baroque et néoclassicisme alternent, curieux mélange d'extravagance et de sobriété. Extravagantes les stalles de bois incrustées de marbre, d'onyx et d'ivoire. Sobre le maître- autel, sagement rangé sous les voûtes étoilées du chœur. EGLISES ET COUVENTS Fondée par des franciscains, Puebla est la ville religieuse par excellence. Aussi ne doit-on pas s'étonner de l'omniprésence des églises et des fondations pieuses dans ses murs. Santo Domingo est la plus spectaculaire d'entre elles. Elle abrite, dans un intérieur baroque aussi orné que la façade, le plus beau joyau de la cité des anges : la chapelle du Rosaire, érigée en 1690. Au plafond, des essaims de chérubins volettent dans cette drôle de caverne, peuplée d'yeux ronds, de bouches en fraises et de corps trapus, vigoureusement agrippés aux arabesques dorées. Au milieu, Dieu le Père semble jaillir d'un ruissellement de grelots, de fleurons, d'oves, de nervures, de filigranes, de guipures, de roses et de rubans qui débordent et entraînent le regard dans un tourbillon " moto perpetuo". Ironie de l'Histoire, l'église de la Compania a été consacrée en 1767, l'année même où les jésuites furent expulsés du Mexique. Cela n'empêche nullement d'admirer sa façade de style churrigueresque, gigan- tesque pièce-montée de pierre, ou sa coupole de carreaux de faïence émaillée en damier bleu et blanc. A Puebla, sur le toit des églises, l'Espagne a parfois rendez-vous avec l'Italie. NOBLES DEMEURES De riches maisons à frises multicolores renvoient elles aussi à un univers doucereux, terrestre ou spirituel. La casa del Alfenique (du Sucre d'orge) est typiquement poblana, avec son décor d'azulejos lustrés. Construite à la fin du XVIII e siècle, elle a pour pendant la casa de las Munecas, la maison des Poupées. La casa del Dean ou du Doyen revendique son ancienneté : depuis 1580, sa belle architecture Renaissance orne les parages du Zocalo. Au lever du dieu soleil, Puebla se pare d'ocre, de safran et d'azur, renvoyant le souvenir de noces barbares entre une fière architecture espagnole et un décorateur indien poète. Hauts lieux du Mexique Archéologie, paysages et trésors baroques MX 31 - 14 jours • à partir de 3 965 € Du 5 au 18 février 2017, avec Kevin Bideau Trésors du Mexique, Guatemala et Honduras Teotihuacan, Tikal, Chichen Itza, Copan et Antigua MX 32 - 16 jours • à partir de 4 895 € Du 11 au 26 mars 2017, avec Emeline Gibeaux Du 18 novembre au 3 décembre 2017 © AlbertoLoyo/iStock/Thinkstock MEXIQUE L i m i t é à v o y a g e u r s 20 L i m i t é à v o y a g e u r s 20

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La capitale aztèque de Tenochtitlan/Mexico à peine prise, les conquistadors bâtissent tout autour une couronne de nouvelles villes. Puebla de los Angeles, fondée dès 1531 sur la foi des moines et l'argent des mines, en constitue la plus précieuse des perles.

LA VILLE DES ANGESPlantée à plus de 2 000 mètres d'altitude, dans la vallée de Cuetlaxcoapan, le "lieu où l'on tanne les peaux de serpent", Puebla porte bien son surnom de cité des anges. Elle tutoie les montagnes qui lui font comme un écrin vert et gris. De loin, elle est veillée par un géant souvent invisible, noyé de brumes et de neiges éternelles : le volcan Popocatepetl. Elle a joué un rôle important dans l'histoire du Mexique. Promue rapidement au rang d'archevêché, elle devient, par opposition à Cholula, ville indienne, une cité espagnole, dotée de nombreux palais et couvents. Son essor est en marche, rien ne l'arrêtera. Pas même la fameuse bataille qui se déroule sous ses murs, épisode essen-tiel de l'émergence d'une nation mexicaine. Le 5 mai 1862, le général Zaragoza repousse un corps expéditionnaire français venu pour calmer les premiers signes de révolte des Mexicains. C'est le prélude, cinq ans plus tard, à la dramatique exécution de l'empereur du Mexique, Maximilien d'Autriche. La bataille de Puebla apparaît aux yeux du peuple comme le premier pas vers l'indépendance, un symbole tel que le 5 mai est choisi comme jour de la fête nationale.

UN FESTIN DE COULEURSVue du ciel, Puebla ressemble à un plateau argenté où seraient alignés des morceaux de sucre : en carré autour de la grand-place, en rangs le long des rues pavées. Balcons forgés, car-reaux de faïence sévillans, patios à fontaines et arcades : la ville joue à l'Andalouse. Elle est pourtant typiquement latine. Ici, le Mexique provincial est en dentelles et régulièrement repeint dans des tons de caramel. Depuis le XVIIIe siècle, les linteaux à motifs sculptés et stuqués font triompher le "style confi seur", dans la ville des planteurs d'épices. Des cuisines d'un restaurant popu-laire s'échappe encore l'odeur du "mole", une sauce inventée par des religieuses. Un subtil mélange de cacao, d'amandes, de piments et de mystère à savourer aux terrasses, à l'ombre de la cathédrale. Puebla regorge de petits marchés multicolores où mangues, fi gues de Barbarie et citrons verts rappellent les tons acidulés des foulards indiens.

ZOCALO ET CATHÉDRALEComme partout dans le pays, le Zocalo est le nombril vivant de la ville. Vendeurs ambulants et cadres en costumes sombres s'y croisent sous les portales. Ces arcades qui protègent de l'ardeur du soleil ouvrent sur des boutiques qui regorgent de produits souvent locaux, parfois improbables. Les statues qui ornent la façade de la cathédrale rappellent aux habitants que l'Espagne a pris possession de leur terre il y a un demi-millénaire. Au-des-sus des effi gies de pierre de Charles-Quint et de ses successeurs se déploient les armes royales. Elles sont comme une invitation à pénétrer dans les nefs : cinq larges vaisseaux coupés par un

PueBlaCité des Anges

imposant transept. Baroque et néoclassicisme alternent, curieux mélange d'extravagance et de sobriété. Extravagantes les stalles de bois incrustées de marbre, d'onyx et d'ivoire. Sobre le maître-autel, sagement rangé sous les voûtes étoilées du chœur.

EGLISES ET COUVENTSFondée par des franciscains, Puebla est la ville religieuse par excellence. Aussi ne doit-on pas s'étonner de l'omniprésence des églises et des fondations pieuses dans ses murs. Santo Domingo est la plus spectaculaire d'entre elles. Elle abrite, dans un intérieur baroque aussi orné que la façade, le plus beau joyau de la cité des anges : la chapelle du Rosaire, érigée en 1690. Au plafond, des essaims de chérubins volettent dans cette drôle de caverne, peuplée d'yeux ronds, de bouches en fraises et de corps trapus, vigoureusement agrippés aux arabesques dorées. Au milieu, Dieu le Père semble jaillir d'un ruissellement de grelots, de fl eurons, d'oves, de nervures, de fi ligranes, de guipures, de roses et de rubans qui débordent et entraînent le regard dans un tourbillon "moto perpetuo". Ironie de l'Histoire, l'église de la Compania a été consacrée en 1767, l'année même où les jésuites furent expulsés du Mexique. Cela n'empêche nullement d'admirer sa façade de style churrigueresque, gigan-tesque pièce-montée de pierre, ou sa coupole de carreaux de faïence émaillée en damier bleu et blanc. A Puebla, sur le toit des églises, l'Espagne a parfois rendez-vous avec l'Italie.

NOBLES DEMEURESDe riches maisons à frises multicolores renvoient elles aussi à un univers doucereux, terrestre ou spirituel. La casa del Alfenique (du Sucre d'orge) est typiquement poblana, avec son décor d'azulejos lustrés. Construite à la fi n du XVIIIe siècle, elle a pour pendant la casa de las Munecas, la maison des Poupées. La casa del Dean ou du Doyen revendique son ancienneté : depuis 1580, sa belle architecture Renaissance orne les parages du Zocalo. Au lever du dieu soleil, Puebla se pare d'ocre, de safran et d'azur, renvoyant le souvenir de noces barbares entre une fi ère architecture espagnole et un décorateur indien poète.

Hauts lieux du Mexique Archéologie, paysages et trésors baroquesMX 31 - 14 jours • à partir de 3 965 €Du 5 au 18 février 2017, avec Kevin Bideau

Trésors du Mexique, Guatemala et Honduras Teotihuacan, Tikal, Chichen Itza, Copan et Antigua

MX 32 - 16 jours • à partir de 4 895 €Du 11 au 26 mars 2017, avec Emeline Gibeaux

Du 18 novembre au 3 décembre 2017

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Entre la cordillère des Andes et la steppe de Patagonie, le Parc national Torres del Paine est le plus connu et sans doute le plus spectaculaire du Chili. Il tient son nom des formations grani-tiques emblématiques, les Tours (Torres) de Paine, formidables parois acérées dominant un paysage entremêlé de montagnes, de glaciers et de lacs, de rivières et de cascades. Ce décor, comme émergé d'une terre à peine formée et encore vierge de toute présence humaine, constitue un perpétuel enchantement.

LES ROCHES ONT UNE HISTOIRE...L'une des caractéristiques des sommets du massif del Paine est leur différence de couleur : claire au centre, foncée à la base et au sommet sur lequel s'accrochent fréquemment les taches imma-culées de la glace. Cette variation s'explique par la géomorpho-logie du Paine : au Miocène, il y a douze millions d'années, une couche de magma granitique s'est formée au cœur de couches sédimentaires. Lorsque le magma s'est refroidi, le granit est remonté à la surface sous l'effet des mouvements tectoniques qui ont élevé le massif. Les couches sédimentaires supérieures ont presque toutes disparu, sauf au sommet de quelques formations, expliquant le camaïeu de teintes qui prennent, à l'aube ou au coucher du soleil, des refl ets incroyables. C'est au pied de ces pics qui culminent à plus de 3 000 mètres que les glaciers ont creusé de nombreuses vallées, témoins de leur passage.

LES HOMMES AUSSISelon les historiens, les premiers habitants seraient arrivés dans le Sud de la Patagonie il y plus de 12 000 ans. Le pre-mier peuple qui a pu être identifi é est celui des Aonikenks ou Tehuelches, ce qui signifi e "gens du Sud" en langue mapuche. On ne sait pas grand chose de sa disparition, hormis quelques documents recueillis par le père Alberto de Agostini, arrivé au Chili en 1909. Il consacra une bonne partie de sa vie à parcou-rir la Patagonie et à étudier ses habitants. Il avait été précédé de peu par le premier explorateur à avoir foulé le sol de Torres del Paine, Santiago Zamora (1870-1890). En ces temps héroïques, lady Florence Dixie monta sa propre expédition avec quelques amis aristocrates : ils furent parmi les premiers Européens à explorer les montagnes de Paine, inaugurant le voyage à caractère touristique tel que l'on peut entendre ce terme aujourd'hui. Au tournant du siècle dernier, les expéditions se fi rent plus scientifi ques, l'intérêt allant grandissant pour une région regorgeant, outre d'un intérêt géologique si particulier, d'espèces animales et végétales jusque-là inconnues. Ainsi, le géologue suédois Otto Nordenskjöld, déjà explorateur des pôles, y effectua-t-il de fréquents séjours.

Après le temps des pionniers, vint celui du peuplement permanent, entre 1910 et 1960. De nombreuses exploi-tations agricoles s'implantèrent, les fermiers tentant d'acclimater ovins et

le Parc de torres del PaineUne nature en majesté

bovins dans un milieu peu favorable. Les conséquences, notam-ment consécutives aux incendies déclenchés pour nettoyer la zone pour le bétail, furent catastrophiques pour l'écosystème du Paine. Face à ces dégâts, un processus de conservation fut mis en place, aboutissant en 1959 à la création du parc national, d'une superfi cie aujourd'hui de 200 000 hectares, et déclaré réserve de la biosphère en 1978 par l'UNESCO.

PICS, LACS ET GLACIERSLes autorités chiliennes ont déployé de gros efforts d'aména-gement afi n d'offrir aux visiteurs toute la rude beauté naturelle de ces espaces sauvages, sans nuire à l'environnement ou à la tranquillité des cinq cents espèces animales qui peuplent le parc. On peut ainsi profi ter de ce somptueux paysage sans craindre de déranger les condors, les fl amants roses et les ibis, les cygnes et les aigles. Parfois, la chance sourit au visiteur : on aperçoit de près un troupeau de guanacos ou un huemul, le cerf du Sud andin, symbole de la région, ou encore, de plus loin de préférence, le fameux puma, roi des carnivores andins. Depuis Puerto Natales, le parc est facilement accessible en véhicule et est doté de pistes et de sentiers qui permettent un accès aisé au cœur de ses paysages les plus spectaculaires. Les nombreux lacs sont reliés entre eux par la rivière Paine. Les pistes passent de lac en lac et de lagune en lagune, chacun ayant sa propre couleur qui change selon l'ensoleillement. Le lac Nordenskjöld mire dans ses eaux turquoise les pics acérés des Cuernos del Paine, trois hauts sommets couverts de neige. Dans la laguna Amarga se refl ètent les montagnes embléma-tiques des Torres del Paine. Leurs parois verticales, qui ont défi é longtemps les alpinistes les plus chevronnés, semblent tirer leurs calottes glacées vers un ciel souvent changeant. Pour autant que cela soit possible, le spectacle est encore plus grandiose quand on aborde le lac Grey. Depuis le mirador qui surplombe ses eaux grises ou bleues selon le temps, se déploie un cadre montagneux de toute beauté. Si la météo le permet, une excursion en catamaran est une expérience inoubliable. Au milieu de gros icebergs d'un bleu translucide, le bateau s'approche au plus près du glacier Grey. De la paroi de glace se détachent régulièrement de gros blocs irréguliers qui plongent dans les eaux profondes en une gerbe d'écume légère et un bruit de tonnerre assourdissant. Torres del Paine est bien un de ces lieux où souffl e encore l'esprit des temps premiers de notre belle planète.

LES POINTS FORTS

Le désert et le salar d’Atacama Le musée précolombien de Santiago

3 jours sur l’Île de Pâques Les églises en bois de Chiloé Le parc naturel de Torres del Paine

Le Chronoguide Chili 3

Le Chili Santiago, Valparaiso, le désert d’Atacama, la Patagonie et l’Ile de PâquesCHIL 31 - 17 jours • à partir de 6 795 €Du 6 au 22 mars 2017, avec Daniel Elouard

Brésil Bolivie

Paraguay

Pérou

Malouines

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tlant

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Santiago

Chi

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Argentine

Punta Arenas

Torres del Paine

Chiloe

PuertoMontt

CalamaSan Pédrode Atacama

Cap Horn

Valparaiso

Versl’Île dePâques

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