UDAF 38:Mise en page 1 38_19.pdf · 2012. 5. 23. · Perception de l’évolution des prix et...
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B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N S
ISSN 1259-1653
Juin 2009
N° 38
Union Départementaledes Associations Familiales
3, rue Léon Rey-Grange - BP 103374966 MEYTHET Cedex
Tél. 04 50 24 36 37 - Fax 04 50 24 36 24
e-mail : [email protected]
La crise financière est intervenue dans un contexte préoccupant. Certains ménages ont vécu et vivent de plein fouet
les difficultés supplémentaires, plus particulièrement les familles nombreuses, les familles monoparentales, les jeunes
couples avec enfants. La consommation, moteur de la croissance, est plus que jamais au cœur de la vie des
familles, car les habitudes évoluent avec la situation familiale, l’âge des enfants, les ressources du ménage… Les
répercussions sur le pouvoir d’achat sont multiples. Cette enquête de l’Observatoire Départemental de la Vie Familiale
permet de les observer dans les pages intérieures de ce bulletin.
Le Conseil d’Administration et le Personnel se joignent à moi pour vous souhaiter de belles vacances d’été avec vos
proches.
Le Président de l’UDAFMarc JULIEN-PERRIN
Edito
RÉDUCTION SNCF : Carte Enfant Famille
C’est la nouveauté SNCF sortie depuis le25 mars dernier. Elle s’adresse aux famillesmodestes ayant en charge 1 à 2 enfants demoins de 18 ans et donne droit à desréductions de 25 à 50 % sur certains trains. Lesressources 2007 ne doivent pas dépasser22 321 € pour une famille avec 1 enfant et27472€ pour une famille avec 2 enfants. Soncoût est de 15€ pour chaque dossier. Elle estvalable 1 an.
Pour l’obtenir, le demandeur doit se rendre auguichet d’une gare ou d’une boutique SNCFmuni d’une attestation de droit obtenueauprès de sa CAF ou de la MSA et d’unephoto d’identité par membre de la famillefigurant sur l’attestation. Il lui sera alors remisune carte enfant famille par membre de lafamille figurant sur ladite attestation.
(source : portail du GouvernementSite du Premier Ministre)
RÉDUCTION POUR LES TRAJETS EN CAR
Vous pouvez bénéficier de 50 % de réduction sur les lignes régulières interurbaines du départementsur les trajets en car avec la CARTE DECLIC - de 26 ans. Pour de plus amples renseignementssur les horaires, tarifs… contacter le CONSEIL GENERAL : au 04 50 33 51 06 ou consulterson site internet : www.cg74.fr pour télécharger le formulaire.
RSA (Revenu de Solidarité Active)
Le RSA, en vigueur le 1er juin 2009, est versé à des personnes qui travaillent déjà et dont les revenussont limités. Son montant dépend à la fois de la situation familiale et des revenus du travail. Ilpeut être soumis à l’obligation d’entreprendre des actions favorisant une meilleure insertionprofessionnelle et sociale. Il remplace le revenu minimum d’insertion (RMI), l’allocation de parentisolé (API) et certaines aides forfaitaires temporaires comme la prime de retour à l’emploi (PRE).Les CAF seront responsables de son paiement.
Les bénéficiaires du RMI et de l’API n’ont aucune démarche particulière à effectuer. Le RSAremplace automatiquement ces prestations à compter du 1er juin 2009.
Les travailleurs à revenus modestes doivent remplir un formulaire papier (téléchargeable surle site www.rsa.gouv.fr) ou le retirer auprès de leur CAF ou du Conseil général. Le dossierconstitué doit être adressé à la CAF, la MSA, au Conseil général ou au CCIAS dont vous dépendez.Votre demande sera enregistrée et le versement effectué sur votre compte bancaire ou postal.
Pour des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à contacter votre CAF habituelleou vous rendre sur le site www.rsa.gouv.fr.
Les vacances arrivent, les budgets se resserrent,quelques informations utiles :
Un nouveau site internet utile à consulter : monbudget.famille.gouv.frMis en place par le secrétariat à la Famille, il est destiné à « offrir gratuitement aux familles des outils pratiques et concrets pour y voir clair dans leur budget ».
Elle a été réalisée selon trois grands axes :
• La perception de l’évolution des prix et son
incidence dans la gestion des postes de
dépenses.
• L’analyse des postes de dépenses privilégiés
(éducation – santé).
- recours au crédit à la consommation et
dispositifs d’aide aux familles.
Le panel de l’UDAF est constitué par les familles de Haute-Savoie dont la personne de référence a entre
25 à 65 ans. L’échantillon obtenu est composé de 242 familles répondant à ce critère. 60 % des répondants
ont été interrogés par internet et 40 % par voie postale.
Observatoire départemental de la vie familiale (ODVF)
La 8ème enquête de l’UDAF, réalisée dans le cadre de l’ODVF, s’inscrit dans la réflexionen cours au niveau national sur « les Familles face à la crise ». Elle couvre 12 mois(avril 2008 à avril 2009). Si vous souhaitez répondre à nos prochaines enquêtes,n’hésitez pas à nous communiquer votre adresse mail.
Profil des familles interrogées et représentativité
page 2N°38
La notion usuelle du pouvoir d’achat correspond au pouvoird’achat du revenu disponible brut (revenu qui reste à ladisposition des ménages pour la consommation et l’épargne unefois déduits les prélèvements fiscaux et sociaux).
Il comprend les revenus d’activités (salaires et traitements brutsdes ménages augmentés des bénéfices des entrepreneursindividuels), les revenus du patrimoine hors plus valueslatentes ou réalisées (dividendes, intérêts et loyers), lestransferts en provenance d’autres ménages (notamment lesindemnités d’assurances nettes des primes) et les prestationssociales (allocations familiales, minima sociaux, pensions deretraite, indemnités de chômage…).
L’inflation est prise en compte dans le calcul du pouvoir d’achat.La mesure ainsi obtenue est une mesure globale, qui couvrel’ensemble des ménages.
(source : INSEE)
Quelques données chiffrées afin de situer les résultats de notre enquête dans un contexte économique départemental
Début 2008, la Haute-Savoie comptait 708 000 habitants (7 500 habitants de plus en 1 an). Le ménage moyen haut savoyard en 2008comptait 2,3 personnes (2,44 en 2000). Les grands centres urbains accueillent les ménages les plus petits du département (2,05 personnes/ménage) et les communes rurales les plus grands (2,43 personnes/ménage).
Des indicateurs de précarité à un niveau faible :
53766 personnes ont vécu sous le seuil de bas revenus, soit 871 €.
• 4682 personnes ont bénéficié du RMI en 2008 (12,9 % de moins qu’en 2007) ;
• 8067 personnes ont bénéficié de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ;
• Le taux de bénéficiaires, en Haute-Savoie, de l’allocation supplémentaire du minimum vieillesse (3 % de personnes de 65 ans et plus) oude bénéficiaires de la (CMU) couverture médicale universelle (3,1 % de la population) se situe parmi les plus faibles de France.
Ces trois indicateurs ont confirmé le niveau de revenus élevés des Hauts-Savoyards.
Fin juin 2008, avant que la crise financière n’éclate, la Haute-Savoie ne comptait plus que 5 % de demandeurs d’emploi (niveau le plus basde France). Il est certes revenu au 3ème trimestre à 5,4 % mais il s’est accompagné en parallèle d’une poursuite de la croissance de l’emploifrontalier. La Haute-Savoie a donc continué de tirer profit de la proximité genevoise et a limité en 2008 les effets de la crise au niveau desressources des ménages.
(source observatoire départemental 2008 Haute-Savoie du Conseil général)
• La perception des familles sur les politiques en
faveur du pouvoir d’achat (majoration unique
des Allocations Familiales à l’âge de 14 ans).
Concernant les dépenses des enfantsLes familles en couple sont plus « concernées » par
l’augmentation des dépenses extrascolaires et les
dépenses engendrées par les TIC (Techniques de
l’Information et de la Communication) alors que les
familles monoparentales davantage par les
dépenses « INCONTOURNABLES ET INCOMPRES -SIBLES » du quotidien :
• transport ;
• frais de scolarité ;
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Perception de l’évolution des prix et incidencesdans la gestion des postes de dépenses
Degré d’adaptabilité et marges de manœuvredes famillesLimiter les trajets, se priver de certains produits, se tourner vers des marques et des enseignes moins chères ont été les principalesmodifications dans les habitudes de consommation.
% supérieurs à 100 % car réponses multiples
27
7,5
40,1
Les postes sur lesquels L’AUGMENTATION RESSENTIEEST LA PLUS FORTE sont :
• l’alimentation ;
• l’énergie domestique ;
• les frais d’études et les activités extrascolaires.
On observe que le poste alimentation est celui qui
conditionne le plus fortement la perception globale
de l’augmentation des prix.
La STRUCTURE FAMILIALE (type de famille, nombre
d’enfants) influence peu la perception de
l’augmentation des dépenses. Toutefois cette
perception est plus marquée pour les familles
nombreuses et/ou avec des enfants de plus de
15 ans.
La hausse des prix est quasi UNANIMEMENT RESSENTIE. 90 % des familles l’ont ressentie au cours des 12 derniers mois.
68,6
22,7
0,4
80
La MAJORITÉ DES FAMILLES s’adapte en cherchant
à faire des économies (6 à 7 familles sur 10) sur les
postes énergie domestique et alimentation, sauf
pour les « dépenses » incompressibles concernant
les enfants (transport, frais de scolarité, frais
d’étude).
Pour ces postes de dépenses, la majorité des
familles a cherché à contenir ses dépenses (4 à5 familles sur 10) et ont parfois consenti à les
augmenter (1 à 2 familles sur 10).
Paradoxalement, ce sont 2 POSTES CONCERNANTLES ENFANTS (habillement et frais de scolarité) avec
le poste « énergie domestique » qui arrivent en tête
des postes sans marge de manœuvre. Il s’agit
probablement des postes sur lesquels les familles ne
souhaitent plus faire de concession.
LES FAMILLES MONOPARENTALES et/ou avec enfants
de plus de 15 ans sont celles qui ont le plus modifié
leurs habitudes en cédant à une augmentation
des dépenses, mais plus souvent en cherchant à
économiser.
Projection de la situation des familles en casde hausse des prix
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1 famille sur 2 (45,7 %) déclare avoir des ressources
insuffisantes pour absorber une hausse des prix
durable.
Cette tendance est plus marquée pour les familles
MONOPARENTALES, les RETRAITÉS, et les SANS
ACTIVITÉ professionnelle.
1 famille sur 10 s’imagine dans une SITUATION PLUSDIFFICILE que celle des autres familles.
Cette tendance est également nettement plus
marquée pour le profil des familles sans activité
professionnelle. Elle s’élève à 3 familles sur 10 pour
les familles monoparentales.
6 familles sur 10 estiment que leur POUVOIR D’ACHATVA ENCORE BAISSER, ce pourcentage est
légèrement plus élevé au sein des familles avec
enfants de plus de 15 ans (64 %).
■ Sur l’état d’esprit
8 familles sur 10 déclarent que la hausse des prix a
une incidence NÉGATIVE SUR LEUR ÉTAT D’ESPRIT. Les
familles monoparentales sont plus touchées sur le
plan physique (stress) et psychologique (culpabilité).
■ Sur le crédit à la consommation
4 familles sur 10 ont eu recours au CRÉDIT A LACONSOMMATION.
Les familles recourant le plus souvent au crédit sont
celles en difficulté (plus de marge de manœuvre,
dépenses réduites au maximum, augmentation
fortement ressentie…).
Le financement de la voiture arrive largement entête, 19,4 % suivi de l’équipement de la maison9,9 %… des loisirs en famille 4 %. Viennent ensuite
Amélioration Stabilisation Baisse
6,9
35,1
58,1
avec 3 % des
réponses :
• les frais liés à la scolarité ;
• l’alimentation ;
• l’énergie domestique ;
• l’habillement…
Le crédit est un moyen de réaliser des projets et
d’améliorer une situation par un investissement, il
n’est donc pas question de s’y opposer par principe.
Afin d’enrayer les difficultés liées à l’utilisation intensive
et mal maîtrisée du crédit à la consommation, le
Gouvernement a élaboré un projet de loi portant sur
le crédit à la consommation et le surendettement qui
contient de véritables avancées. L’UNAF et l’UDAF
soutiendront l’ensemble des mesures visant à
améliorer la prévention, le traitement et l’accompa -
gnement social du surendettement.
Incidence de la hausse des prix
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Connaissance des dispositifs d’aide de suiviou de conseil au budget
Zoom sur les dépenses d’éducation et de santé
■ Education
6 familles sur 10 n’ont pas constitué d’ÉPARGNEpour financer les études de leurs enfants.
Cette proportion est plus forte pour les familles en
difficulté financière (sans marge de manœuvre).
42,6
29,3
20,2
12
9,9
6,6
LES STRUCTURES D’AIDE de suivi ou de conseil au
budget sont peu connues des familles :
• 81,3 % des familles interrogées ne les connaissaient
pas ;
• la rencontre avec un conseiller a concerné moins
de 1 famille sur 20.
L’ABSENCE DE BESOIN en priorité… mais aussi le
MANQUE DE NOTORIÉTÉ, l’IMAGE de ces structures
d’aide (réservées aux familles en grande difficulté)
expliquent leur non-fréquentation.
Raisons invoquées :
• 61,5 % pas besoin d’aller dans ce type de
structure ;
• 29,8 % jamais entendu parler ;
• 15,5 % ces structures s’adressent à des familles
en grande difficulté ;
• 11,5 % localisation difficile ;
• 3,2 % aucun intérêt ;
• 2,8 % manquent de temps pour s’y rendre.
Moins de 20 % des familles ont financé les études
de leurs enfants par un prêt ou une bourse d’étude.
Ce pourcentage est stable quel que soit le type
de famille. Parmi les autres moyens pour faire face
aux dépenses des enfants, diminuer le train de vie
et/ou travailler plus arrivent en tête.
Choix d’orientation scolairePour 4 familles sur 10 le choix d’orientation scolaire de leurs enfants est conditionné
par leurs ressources.
Globalement, on observe une INÉGALITÉ DES ENFANTS CONFRONTÉS A LAPOURSUITE D’ÉTUDES :
• choix d’orientation conditionné par les ressources des parents ;
• difficulté à anticiper les dépenses à venir par une épargne.
page 6N°38
Les familles allocataires de prestations CAF
bénéficiaient de deux majorations (quand les
enfants atteignaient 11 ans puis à partir de 16 ans).
En 2008, une majoration unique à 14 ans les
remplace. Ceci entraîne une diminution totale
cumulée de 600 € par enfant sur l’ensemble de la
période pendant laquelle il ouvre droit à ces
allocations.
Les familles ont été interrogées sur l’utilisation et
l’affectation précise des sommes ainsi non
distribuées. Les avis sont partagés comme le
démontre le tableau ci-dessous :
Avis sur les politiques en faveur du pouvoir d’achat
Politique familiale
7 familles sur 10 considèrent que
l’ACCÈS AUX SOINS EST DIFFICILE. La
tendance est encore plus marquée
pour les familles monoparentales et
dans les familles dont la personne
de référence appartient aux caté -
gories « professions intermédiaires »
« retraités » ou « sans activité ».
Il résulte du premier constat que
2 familles sur 10 ont renoncé à des
dépenses de santé POUR LES ADULTES.
Sont concernés en priorité : la consultation d’un
spécialiste, les soins dentaires et frais d’optiques.
Les constats effectués sont vérifiés quel que soit le type de famille.
8 familles sur 10 ne sont pas satisfaites des MESURES EN FAVEUR DU POUVOIR D’ACHAT :
• 49,8 % sont plutôt insatisfaites ;
• 31,3 % sont très insatisfaites.
13,9
ADULTESENFANTS
3,8
26,23,4
18,34,6
25,13,4
31,14,2
■ Santé
(*) % supérieurs à 100 %, réponses multiples
45,138,1
12,74,1
5642,5
22,210,3
AFFECTATION DES SOMMES EPARGNÉES…à l’ensemble de la population
directement aux famillesne sait pas
autre destination
AFFESTATION DE L’ALLOCATION A (*)la scolarité et à l’éducation de l’enfant
aux soins de santé de l’enfantsans affectation particulière
à l’équipement de l’enfantau transport scolaire
autre
10,37,9
2,8
Prestations familiales
Prestations santé,
retraites
Utilisation et affectation des sommes non distribuées
Par ailleurs, TRÈS PEU DE FAMILLES ont renoncé
à des dépenses de santé POUR LES ENFANTS(3 à 4 %).
Les familles préfèrent une AFFECTATION CIBLÉE sur la scolarité et l’éducation de l’enfant et/ou à ses
soins de santé.
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Au mois de décembre, l’UDAF a interrogé
240 familles par internet sur les prestations de la
Caisse d’Allocations Familiales afin de connaître
■ Opinion des familles sur les prestations CAF
16,5
13,8
48,765,2
33,6
47,4
28,828
56,8
45,731,9
77,6
47,1
26,1
73,2
4227,7
69,7
Le RSA est une bonne formule pourles personnes en difficulté
Hausse des minima sociaux pour unerecherche d’emploi dans de
meilleures conditions
Le versement des aides devraientse faire en nature
Les familles devraient pouvoir obtenirles AF dès le premier enfant
Il faudrait étendre les AF jusqu’au22 ans de l’enfant
Il faudrait maintenir les AF jusqu’audépart du dernier enfant
Tout à fait d’accord
Plutôt d’accord
Total des deux
leur opinion générale concernant les affirmations
ci-dessous. Les 120 réponses obtenues sont sans
appel.
AF : Allocations FamilialesRSA : Revenu de Solidarité Active
OPINION DESFAMILLES
Pour lutter contre la crise avec des effets durables, l’UDAF propose que des mesuressoient prises notamment dans le domaine :• de l’emploi,• du logement• du transport• social
■ L’emploi
• Favoriser les contrats aidés :
- Ceux du secteur non marchand : il existe des
potentialités d’emploi pour répondre à des
besoins collectifs non satisfaits, dans les
collectivités locales, les hôpitaux, les établis -
sements médico-sociaux, les associations…
- Ceux du secteur marchand : qu’il s’agisse du
CIE (Contrats Initiative Emploi), pour les jeunes et
les seniors particulièrement, du CI-RMA (Contrats
d’Insertion – Revenu Minimum d’Activité) dont il
faut fortement augmenter le nombre de
signatures.
• Donner sa pleine puissance au nouveau dispositif
d’aide à l’embauche dans les TPE (Très Petite
Entreprises) de 10 salariés et moins.
• Aider les familles ayant la charge d’adolescents
ou jeunes adultes car elles supportent des
conséquences plus lourdes financièrement, du
fait des difficultés d’insertion professionnelle des
jeunes et de celles des étudiants (augmentation
des frais d’inscription, de logement, de transport).
• Assurer un soutien aux familles fragilisées pour
que les parents puissent continuer à exercer une
activité professionnelle ou en retrouver une
nouvelle (notamment accès à un mode de
garde).
Propositions de l’UDAF de Haute-Savoie
page 8N°38
Pour cela :
• Augmenter le montant de l’ARS (Allocation de
Rentrée Scolaire).
• Revaloriser les bourses scolaires et les aides à la
scolarité,
• Construire des logements spécifiques pour les
étudiants et les apprentis, notamment ceux qui ne
peuvent bénéficier d’un soutien parental suffisant.
• Créer un dispositif efficient d’aide à la recherche
des maîtres de stage pour les apprentis.
• Continuer l’effort de développement de
l’apprentissage en déployant des aides mieux
ciblées.
• Aller en direction des catégories qui ne sont pas
bénéficiaires de dispositifs d’indemnisation
(chômeurs en fin de droit, stagiaires et personnes
à la recherche d’un emploi…).
• Réfléchir autour du maillage des transports
collectifs, de manière à ce que les demandeurs
d’emploi ne disposant pas d’un véhicule ne soient
pas pénalisés par l’éloignement des centres
économiques.
• Engager une collaboration franco-suisse dans
le Bassin Genevois avec la construction d’un
transport collectif.
• Encourager les initiatives de co-voiturage.
• Etudier le problème du stationnement afin de
faciliter le co-voiturage et l’accès aux transports
collectifs.
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■ Le transport en Haute-Savoie
■ En matière sociale
■ Le logement
• Donner la priorité au logement :
- programme massif de construction de
logements sociaux, notamment pour les emplois
saisonniers ;
- aides ciblées à l’accession à la propriété ;
- aide à la transmission du patrimoine immobilier ;
- aide à la construction et à la rénovation de
logements en respectant des critères
écologiques avec pour objectif une baisse des
consommations d’énergie.
• Veiller à l’application des dispositifs existants en
matière de logement de Fonds Départemental
Logement (FDL).
• Encourager la mixité des logements.
• Proposer des logements aidés de qualité.
• Aider au rachat des immeubles vides par les
sociétés HLM.
• Favoriser le logement intergénérationnel.
• Bloquer l’augmentation des loyers.
• Porter une attention particulière à l’accès de tous
aux biens et services indispensables à la vie : eau,
énergie, soins…
• Garantir un traitement rapide et adapté de toutes
les situations de surendettement.
• Renouveler les politiques en faveur de la jeunesse:
aide à la cantine scolaire, amélioration du suivi
sanitaire des enfants et étudiants, soutien scolaire,
insertion, temps libre…
• Appliquer des mesures d’amélioration des
conditions de vie des personnes ne disposant pas
de revenus d’une activité (personne malades,
handicapées, isolées, âgées aux retraites
insuffisantes…).
La lutte contre la crise ne repose pas seulement
sur les pouvoirs publics.
Un champ d’action s’offre au mouvement associatif
notamment sur le partage culturel des
comportements en temps de crise : recherche,
recensement, diffusion de bonnes pratiques,
exemples concrets de nouvelles orientations des
modes de vie, apprentissage d’une meilleure
gestion budgétaire, modes de consommations
raisonnables et durables…
Pour cela, le Gouvernement doit assurer la continuité de financement des dispositifs deprotection de l’enfance et de soutien à la parentalité et veiller au maintien du financement desassociations familiales. Leur apport à la collectivité est précieux en période de crise.
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La DDASS et le Conseil général viennent d’autoriser et d’agréerle SAMSAH de l’APF sur la vallée de l’Arve.
Le SAMSAHService d’accompagnementmédico-social pour adultes handicapés
Qu’est-ce qu’un SAMSAH?Le SAMSAH s’adresse à 30 adultes âgés de plus de
18 ans, domiciliés sur la vallée de l’Arve, dont la
déficience motrice est prédominante et non liée à
l’âge.
L’orientation vers le SAMSAH se fait par la
Commission des Droits et de l’Autonomie des
Personnes Handicapées (dossier à constituer auprès
de la Maison Départementale des Personnes
Handicapées).
Un objectifPermettre aux personnes en situation de handicap
moteur et/ou cérébro-lésées de vivre à domicile en
réalisant leurs projets grâce à un accompagnement
médico-social personnalisé et contractualisé.
Coût du servicePris en charge par l’assurance-maladie et par le
Conseil général, aucune participation financière
n’est demandée à l’usager.
L’équipeMédecin, infirmière, psychologue, ergothérapeute,
conseillère en économie sociale et familiale,
neuropsychologue.
L’accueil de la demandeLa demande peut émaner d’une personne ou
d’une famille en difficulté face à la maladie ou
un accident, d’un Centre de Réadaptation
Fonctionnelle préparant la sortie d’un accidenté de
la vie, de l’équipe territoriale de la MDPH, ou de tout
autre partenaire.
L’accompagnementIl repose sur une relation privilégiée entre la
personne et les différents accompagnants. Il permet
à la personne de définir et de réaliser ses projets, en
adoptant des moyens de compensation (soins,
aides techniques, aides humaines…) et en
engageant des démarches d’insertion sociale,
dans l’objectif de développer son autonomie.
La nature et le volume des prestations de soins sont
négociés et définis dans un projet de soins, intégré
au projet personnalisé d’accompagnement.
L’usager fait appel au médecin traitant de son
choix ; il en va de même pour les infirmiers libéraux,
les kinésithérapeutes, autres paramédicaux et
auxiliaires de vie. Des conventions sont signées
avec chacun de ses partenaires.
La coordination de l’ensemble des prestations est
réalisée par le référent médico-social. Un soutien
des aidants peut être proposé.
L’accompagnement se poursuit généralement
pendant toute la durée fixée par la Commission
des Droits et de l’Autonomie des Personnes
Handicapées et un bilan de fin d’accompa -
gnement permet d’évaluer si les objectifs ont été
atteints. Un relais est mis alors en place.
ContactMarie-France BARANGER
37 rue Jean Mermoz74300 Cluses
Tel. 04 50 21 84 84
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Environnement : actions autour des antennesrelaisConférence-débat le 28 mai à Annecy avec
Madame Jacqueline Collard, responsable du
réseau SERA (Santé, Environnement Rhône-Alpes)
et Madame Marion Dupuis (Priartem), M. Philippe
Perrin, éco-infirmier.
Bonne participation du public : plus de 60 personnes.
Plusieurs groupes ou associations nous ont rejoints
dans cette action : des représentants de parents
d’élèves, associations environnementales, des
médecins, des kinésithérapeutes, des magasins bio…
Travail sur les transports collectifs :
des réunions se poursuivent en
partenariat avec le Conseil
général et les communes sur la
question du transport par câble.
Union Nationale des Amis et Famillesde personnes malades ethandicapées psychiquesAssociation reconnue d’Utilité Publique
• Si un de vos proches est en grande fragilité
psychique…
• S’il est confronté à des soins permanents pour
tenter de vivre le moins mal possible dans la cité
ou dans un lieu de soins spécialisés…
• S’il est reconnu ou non « Personne handicapée
psychique »…
• Si sa maladie s’appelle schizophrénie, bouffées
délirantes, troubles bipolaires, T.O.C., ou grande
dépression…
Et que :
• votre famille est tellement touchée par sa
souffrance…
• vous ne parvenez plus à vivre ensemble comme
d’habitude…
• votre cellule familiale subit un véritable
bouleversement…
• vous vous sentez tellement dépassé par les
événements…
• vous êtes complètement épuisé… démoralisé…
La CSF a participé début avril àla semaine du développement durable2 actions : stand éducatif sur le marché sur le tri sélectifet l’autre dans le hall du centre social de Meythetà travers une exposition sur l’éco-consommation.
Alors ne restez pas seuls !… Contactez la délégation de l’UNAFAMde Haute-Savoie au 04 50 52 97 94.
Vous pourrez rencontrer des personnes qui, comme
vous, ont été confrontées à des situations tellement
éprouvantes et qui savent bien ce que veut dire :
« Vivre avec une personne malade psychique!… »
Elles sont formées pour vous accueillir, vous écouter,
vous informer, vous accompagner, vous aider…
Vous pouvez être reçu à votre demande à Annecy,
Annemasse, Bonneville, Chamonix, Sallanches,
Thonon-les-Bains.
ContactSite Internet : http://csf-haute-
savoie.monsite.orange.fr/e-mail : [email protected]
ContactUNAFAM Haute-Savoie
6 bis place aux Bois - 74000 [email protected]
L’ADMR en Haute-Savoie, intervient sur
274 communes, auprès de 7 500 personnes ou
foyers et compte :
• 36 associations locales gérant des services d’aide
à domicile ;
• 5 groupements de coopération sociale et
médico-sociale « service famille » ;
• 7 associations gestionnaires de SSIAD (Services
de Soins Infirmiers à Domicile) ;
• 1 Fédération départementale au service des
48 associations ;
• 700 bénévoles.
Le monde associatif porte des valeurs importantes
qu’il convient de valoriser. En fonction de leurs
idéaux, de leurs passions, de leur vie familiale, les
personnes s’engagent et mettent à disposition leurs
compétences et leur temps choisi en fonction de
leur disponibilité.
L’ADMR repose depuis 62 ans sur une forte
implication de ses bénévoles qui gèrent et animent
l’ensemble des associations autour de deux axes :
• celui d’établir des relations, du lien social entre les
hommes et les femmes qui composent la société;
• celui de favoriser le maintien et le développement
des territoires notamment par le biais de la
création d’activité et d’emplois.
A l’heure où notre société exprime le besoin de
repères, de valeurs, à l’heure où les individus ont
besoin de « consommer utile », à l’heure où la
création d’emplois et l’aménagement du territoire
deviennent de véritables défis de cohésion sociale,
les services à la personne proposés par l’ADMR se
démarquent par la forte implication des bénévoles.
L’ADMR propose à chacun un bénévolat adapté
à ses attentes et à sa sensibilité que ce soit auprès
des personnes âgées, des personnes handicapées,
des malades ou des familles ou sur des tâches
administratives. Elle intègre ses bénévoles et leur
propose des formations adaptées : « animation
d’équipe, management », « transmission des
informations et secret missionnel », « visite à
domicile »…
Les équipes de bénévoles accueillent régulièrement
de nouvelles personnes: une trentaine de bénévoles
a participé en 2008 aux journées d’accueil des
nouveaux bénévoles.
A l’ADMR en Haute-Savoie, les évènements récents
nous amènent à mettre l’accent sur l’engagement
fort d’un homme de terrain : Jean-François
Chamba, décédé en mars 2009. Dans le cadre de
son engagement à l’ADMR (Président de
l’Association ADMR de La Roche/Foron pendant
10 ans puis Vice-Président ensuite, Administrateur
fédéral pendant 20 ans), il a assumé la présidence
fédérale depuis 2006 en mettant en valeur
l’engagement individuel de chaque bénévole.
Alain Crettiez, Président de l’Association ADMR de
Chamonix, a pris le relais de la présidence fédérale
en mai 2009 dans la continuité des actions
engagées, appuyé par son Conseil d’administration
fédéral composé de 24 bénévoles et 4 salarié(e)s
représentant les associations locales.
L’ADMR en Haute-Savoie
page 12N°38
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L’Observatoire Départemental de la Vie Familiale de l’UDAF est constitué d’un panel de plus de 300 familles. Il doit être actualisérégulièrement, nous avons besoin de vous pour y participer. N’hésitez pas à nous communiquer votre adresse mail, ou à prendre contactavec le secrétariat de l’UDAF.
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