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de I'Asso ciation des Anci, OMS, CH-1211 Genèae, Suisse ( Tél: ++4122 / 791 3103; Fax; trt estrielles nt ++4 de I'OMS 22 / 791 0746, e-mail: [email protected] Cela peut sembler surprenant et sens dessus dessous, mais I'AOMS a célébré Ie 10e anniversaire de sa création à sa 13e réunion annuelle, qui s'est tenue cette année plus tôt que d'habitude, à la mi-octobre. Rappelant l'historique, le Dr Rajindar Pal, le président de l'Association, expliqua que le DG d'alors, le Dr Halfdan Mahler, avait donné son accord à la tenue de la première réunion, en 1986 "comme un geste de bonne volonté" aux anciens membres du personnel, ainsi qu'une contribution de $500 pour payer une partie des frais, un geste généreux renouvelé chaque année, et en 1999 par la nouvelle administra- tion. Le Dr Pal a reconnu les mérites de la Conseillère du Personnel de l'époque, Marion Deichmann, con- nue pour ses talents en relations per- sonnelles, qui a organisé la première réunion. La réunion a finalement donné naissance, trois ans plus tard, à une Association. Alain Vessereau, riranr proût de sa longue expérience et service comme représentant du per- sonnel, rédigea les statuts de la nou- velle Association des Anciens de I'OMS. Naturellemenr, le fonda- teur devint le premier président de l'Association, dont le mandat fut renouvelé plusieurs fois, en réglant les problèmes et en recrutant le premier rédacteur des Noauelles tri- mestrielles. En reconnaissance de son rôle, Alain Vessereau a reçu de ses col- lègues reconnaissants un stylo en argent. présenté par surprise par le D-G, Dr Gro Brundtland elle- même, après qu'elle ait exprimé, en anglais et en français, ses espérances pour I'OMS - une autre agréable surprise. "Les associations réussissent et s'épanouissent quand les attentes de leurs membres sont satisfaites dans les domaines d'intérêt, tels que les pensions, l'assurance maladie, les impôts et le bien-être général des membres", déclara le Président à 180 collègues, dont bon nombre étaient accompagnés par leur époux/ épouse. Pendant sa brève présen- tation, il appeia à une "parricipa- tion active" à la première assemblée annuelle proposée pour l'Association. Une circulaire disponible à l'entrée était un peu plus explicite, mention- nant une "assemblée consultative" pendant laquelle "tout sera pris en compte." A la réunion, cependant, où nous avons collecté 1.325 CHF, le principal intérêt des anciens était ailleurs: la reprise de rapports ami- caux entre eux ainsi qu'avec le per- sonnel en activité, qui a soutenu la réunion chaque année, et le superbe buffet qui a suivi. Parmi les plats ffirts: mini cana?és assortis, pains surprises, bâton- nets de crudités, chips, cacabuètes, oliues. Bffit de salade: tomdtes moz- zarella, salade oriente, salade de suri- mi à la chinoise; terrine de poissons; taumon en Belleuue, creuett€s. Mets chauds: nems aLtx léguma, sticks de poulet, boulettes de uolaille, beignets de seiche, mini couscous et paelk. Fromages; Sakde de fuits fais; tartes diuerses. Boissons alcoolisées et ruzn- alcoolisées. Miam, Miam... UNe nÉuNIoN SURPRENANTE Ioyeux §toël Eonne Ytnnêe 2000

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de I'Asso ciation des Anci,OMS, CH-1211 Genèae, Suisse ( Tél: ++4122 / 791 3103; Fax;

trt estrielles

nt++4

de I'OMS22 / 791 0746, e-mail: [email protected]

Cela peut sembler surprenantet sens dessus dessous, mais I'AOMSa célébré Ie 10e anniversaire de sa

création à sa 13e réunion annuelle,qui s'est tenue cette année plus tôtque d'habitude, à la mi-octobre.

Rappelant l'historique, le DrRajindar Pal, le président del'Association, expliqua que le DGd'alors, le Dr Halfdan Mahler, avaitdonné son accord à la tenue de lapremière réunion, en 1986 "commeun geste de bonne volonté" auxanciens membres du personnel, ainsiqu'une contribution de $500 pourpayer une partie des frais, un gestegénéreux renouvelé chaque année, eten 1999 par la nouvelle administra-tion. Le Dr Pal a reconnu les méritesde la Conseillère du Personnel del'époque, Marion Deichmann, con-nue pour ses talents en relations per-sonnelles, qui a organisé la premièreréunion.

La réunion a finalement donnénaissance, trois ans plus tard, à uneAssociation. Alain Vessereau, riranrproût de sa longue expérience etservice comme représentant du per-sonnel, rédigea les statuts de la nou-velle Association des Anciens deI'OMS. Naturellemenr, le fonda-teur devint le premier président del'Association, dont le mandat fut

renouvelé plusieurs fois, en réglantles problèmes et en recrutant lepremier rédacteur des Noauelles tri-mestrielles.

En reconnaissance de son rôle,Alain Vessereau a reçu de ses col-lègues reconnaissants un stylo enargent. présenté par surprise parle D-G, Dr Gro Brundtland elle-même, après qu'elle ait exprimé, enanglais et en français, ses espérancespour I'OMS - une autre agréablesurprise.

"Les associations réussissent ets'épanouissent quand les attentes deleurs membres sont satisfaites dansles domaines d'intérêt, tels que les

pensions, l'assurance maladie, les

impôts et le bien-être général des

membres", déclara le Président à

180 collègues, dont bon nombreétaient accompagnés par leur époux/épouse. Pendant sa brève présen-tation, il appeia à une "parricipa-tion active" à la première assembléeannuelle proposée pour l'Association.Une circulaire disponible à l'entréeétait un peu plus explicite, mention-nant une "assemblée consultative"pendant laquelle "tout sera pris en

compte."

A la réunion, cependant, oùnous avons collecté 1.325 CHF, leprincipal intérêt des anciens étaitailleurs: la reprise de rapports ami-caux entre eux ainsi qu'avec le per-sonnel en activité, qui a soutenu laréunion chaque année, et le superbebuffet qui a suivi.

Parmi les plats ffirts: minicana?és assortis, pains surprises, bâton-nets de crudités, chips, cacabuètes,

oliues. Bffit de salade: tomdtes moz-zarella, salade oriente, salade de suri-mi à la chinoise; terrine de poissons;taumon en Belleuue, creuett€s. Metschauds: nems aLtx léguma, sticks de

poulet, boulettes de uolaille, beignets

de seiche, mini couscous et paelk.Fromages; Sakde de fuits fais; tartesdiuerses. Boissons alcoolisées et ruzn-

alcoolisées.

Miam, Miam...

UNe nÉuNIoN SURPRENANTE

Ioyeux §toël

Eonne Ytnnêe 2000

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DoSSIERS

NnnaIBIE INSOLITEour beaucoup d'entre nous,convenons-en, la Namibieest une terra incognita. A

peine en avons-nous entendu parl-er à l'occasion de son indépendance(i. 2l mars 1990), du 49emeComité régional de I'OMS, ou dela venue en Europe de son équipede rugby.

tt pourrant, cet immensepays d'Afrique australe (825.000km2 pour seulement 1,7 milliond'habitants) recèle certains des plusextraordinaires paysages de laplanète, mais aussi une réalitéhumaine et culturelle très origi-nale. Pas moins de trois langues decommunication (anglais, allemandet afrikaans) s'y superposenr auxlangues africaines.

un amlreprend

'ailleurs, en arrivant à'§ÿ.indhoek, la capitale, on est immédiatemenr frappé par une triple singularité:l'environnement désertique, Ia fraîcheur du climat et l'aspecr rour germanique du décor urbain."Découpées en Allemagne, les villes ont été posées dans le désert au gré des colonisareurs" m'avait ditpolonais, familier des lieux. L'image est juste, si ce n'est qu'elle fait abstraction d'une africanité quitous ses droits à l'orée des agglomérations.

Ainsi, avec ses plages immenses où viennent s'affaler des déferlantes parties du bout du monde,Swakopmund a des airs de station chic de la Baltique. Mais, après avoir quitté r.i édifi.., néo-baroques er sonCaft Anton, ce sont, sans transition aucune, ies solitudes infinies du Namib. Au début, le paysage

-a quelque

chose de lunaire, à peine barré par des sortes de congères de sable e.n consranr déplacement. pùis, après q".lq".smirages aussi trompeurs que fugaces, le guide vous montre qu'en les observant de plus près, ces étenduesaPparemment stériles hébergent une flore et une faune originales, fruits d'une exrraordinaire adaptation au milieuhostile. Tout d'abord, cette \Yelwixchia mirabilis aux deux feuilles tentaculaires dont on doute un peu qu'elle soitvraime_nt apparentée à nos coniêres. S'abreuvant de la condensation du brouillard, elle est là pour nous prouverque sobriété rime avec longévité puisque certains individus auraient 2000 ans d'âge...

]-l ronnants aussi, ces kokerbooms (Aloe dichotoma) dont les San (ou Bochimans) utilisaient les branches

t{ pou. s'en faire des carquois, et ces Euphorbia damarana dont le suc toxique servait à confectionner deI-lredoutables flèches empoisonnées. Ou encore ces inaras, sortes de melons sauvages, régal des renards et desoryrx. Car, et c'est une autre surprise, le désert est également peuplé d'animaux de toutes sortes, des coléoptèresaux antilopes, en passant par les lézards, vipères er aurres geckos palmipèdes.

Mais le spectacle le plus extraordinaire est encore celui des grandes dunes de Sossusvlei. Faites de sabledu Kalahari, d'abord charrié par l'Orange, puis rejeté sur les côtes par les couranrs marins, et enfin soufflé àdes centaines de kilomètres par les vents de suroît, elles forment un ensemble d'une indicible beauté. Selonles heures du jour, rayons et ombres les sculptent differemment dans un décor grandiose des premiers rempsdu monde. Je ne suis pas allé au parc d'Etosha - qu'on dit l'un des plus beaux d'Afrique - et je n'ai pàsvu non plus les canyons de la Fish River ou les champs diamantiêres de la Zone interdlte. Mais, heuréuxqui, comme lJlysse, a fait un beau voyage!

-J.M. Leclercq

(anciennemeT?r TRA)

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MoN ErÉ EN MecÉoolrue

T'ri passé mon éré 1999 à Skopje, en Macédoine,

I q"i est à environ 50 km du Kosovo, pour une

I affecration de rrois mois au Haur Commissariat

lfes Nations Unies pour les Réfugies (HCR), en

tant que coordinateur pour les questions d'eau et

d'hygiène sanitaire de neuf camps de réfugiés.

Vers la fin de juillet et en août, quand les

réfugiés retournaient chez eux, pour un avenirincertain, le HCR a dû décider de qu'il fallaitfaire de ces camps. Il aurait fallu des ressources

considérables pour rétablir les routes gravillonnées,enlever le matériel, et remettre les lieux en état,

ainsi que cela était prévu par les contrats. Aussi,

pour éviter des coûts illimités, le HCR décida

d'aménager les sites.

Mon rôle s'est alors orienté vers le "développement" - transformant les camps en quelque chose d'utilepour les Macédoniens. On m'a donné la tâche de coordonner l'installation d'écoles, d'instituts de formation,le reboisement des zones qui avaient abrité les réfugiés. Il semblait normal de faire du bien à ceux qui avaientdonné si généreusement. Des dizaines de milliers de Macédoniens, à grand peine pour eux-mêmes et sans

remboursement de leurs frais, prirent chez eux, volontairement, plus de i20.000 de leurs voisins kosovars. Montravail là-bas m'a donné beaucoup de satisfaction même si cela signifiait souvent l6 heures par jour, 7 jours sur7. Travailler pour le HCR était excitant, chaotique, exigeant mais 100.000 personnes onr été nourries, mises

sous tentes, gardées saines et sauves et la maladie n'est pas venue.

T e HCR coordonne les ONG et les agences gouvernementales qui font l'installation et la maintenance de

! l'équipement et des fournitures en eâu et hygiène sanitaire. Ces groupes sont entraînés. Leurs responsablesI-lsont des hommes et femmes jeunes et robustes - la plupart célibataires, mais tous dévoués. J'ai unimmense respect pour leur travail. Parfois les latrines et les douches se renversaient, rrop de gens prenanr unmoment d'intimité pour se doucher avec une bouteille d'eau en plastique. Le plastique était parrour. Maisles ONG aménagèrent et construisirent des équipements plus grands et meilleurs. J'ai été heureux de voirqu'il y avait là une équipe de l'OMS.

La vie pour les réfugiés (des gens comme vous et moi) était dure: entassés, hébergés dans des tentes oùil faisait très chaud. Mais tout cela marchait. Le miracle de nourrir et de loger auranr de monde fut rendupossible par un tas de gens ordinaires (non, "extraordinaires") jeunes er vieux, faisant leur boulot. Ce quele monde a réussi fut que les réfugiés soient traités avec dignité, protégés, qu'il n'y ait pas eu de famine etque tous rentrèrent chez eux - un miracle.

Nous devrions tous être fiers de notre communauté humanitaire et être conscients de ce qui peut être faitquant nous travaillons ensemble en cas de besoin.

T'ri toujours pensé que travailler était naturel. Durant mes dix années de carrière à I'OMS, j'ai régulièremenr

I tait 50 heures par semaine, considérant que les heures supplémentaires étaient ma conrribution personnelle

| à notre cause humanitaire. Même après avoir atteint l'âge obligatoire de la retraite, j'ai voulu continuer à

tfavailler pour ceux qui pouvaient tirer profit de mon expérience. L'OMS l'a fait. Le HCR I'a fait pendantla crise du Kosovo, et j'écris ceci depuis I'Ethiopie, où je suis pour une mission de trois mois avec l'AgenceUS pour le Développement international.

-Dennis'§ÿarner(anciennement EH, a quitté I'OMS il y a l8 mois)

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La rubrique santé HeRPÈS(( T , ne me sentais pas bien ces derniers jours", se plaignait Albert lors de notrc cafë traditionnel. "J'étais

I cu.i.,rr.*ent fatigué, er avais q,r.lquér frissons;^je ire disais donc que j'avais dû attraper une nouvelle

I fois une grippe ou quelque autre virus. Et puis, ce matin, en me rasânt, j'aperçus tout à.coup cet

herp* sur ma tèv-re ilpéri.,.i., rpp".u pendant la nuii. C'est donc ça!, me dis-je avec un certain soulagement,puiique je connais .. ,ri.il ami, jten faii l'expérience à plusieurs reprise-s au cours de ma vie." Et il me montra,àrr.. q,.rélq.re fierté, son herpès florissant, dés petites vèsicules sur un fond dur, sur une lèvre un peu tuméfiée."Naturellemenr, c'est très dêsagréable, mais je iais, cela ne va durer que quelques jours. Toutefois, je voulais te

poser une question. Est-ce què c'est normal de faire un herpès à notre àge? J'ai 77 ans à présent, et je pensaisque cette affection ne survenait que chez les plus jeunes."

J'ai dû décevoir Albert: il n'est pas un cas exceptionnel, il ne fait pas cavalier seul avec son herpès parminous autres septuagénaires. L'herpès Commun (le zona est une tout autre maladie) est fréquent à n'importe quelâge. On estime qu'à peu près 10Ôlo de la population font des lésons herpétiques à répétition. Et, pour répondreà la question d'Alberi de manière adéquate, il semble que chez les personnes âgées les rechutes, c'est à dire les

réapparitions des lésions cutanées soient moins saillantes que chez les jeunes.

Il s'agit en fait d'une infection virale, le virus étant une particule relativement grande, portant le nomde herpes uirus simplex (HS\). Cet agent pathogène provoque des éruptions cutanées récidivantes, d'habitudeau même endroit du corps. Les localisations typiques sont les lèvres (herpès labial), mais la maladie peutse manifester aussi dans les régions génitales, au visage, sur le thorax, ou ailleurs. L'infection originale,rnédicalement parlant la primo-infection, survient d'habitude dans I'enfance, la lésion disparaît en quelques jours,mais dans quelque 600/o des cas le virus persiste dans le corps en tant qu'infection latente. Donc, en fait, le virusest avec nous, on pense, d'une manière permanente. On ne connaît pas les causes pour lesquelles, de temps entemps, la lésion herpétique réapparaît, il peut s'agir de facteurs favorisant la réapparition de li lésion cutanéè, relsun rhume, une grande f,atigue physique, même des facteur psychiques, par exemple, une dépression nerve use, oLr

encore le "stress" - locution favorite de nous autres médecins.

-\ n dispose de méthodes de laboratoire pour doser les anticorps au virus, mais puisqu'il s'agit dans la

I I plupart de cas bénins, on ne les pratique que rarement. Des formes graves de la maladie herpétique\-/ sont exceptionnelles. On peut traiter I'infection avec des médicaments contre les infections virales, par

exemple, I'acyclovir - mais, pourquoi tirer au canon contre des moineaux?

Au prochain rendez-vous la lèvre d'Albert ne portera point d'herpès, et il le sait. Peut-être aura-r-il unenouvelle rècidive dans trois mois, pour le prochain nüméro dè nor Nouielles times*iellel Difficile à prévoir.

n post-scriptum, d'oil vient le nom? Comme tant d'expressions médicales, le mot vient du grec; herpessignifie serpent. Les confrères d'Asclépios ou d'Hippocrate avaicnt-ils appliqué cette métaphorè à cause-ducaractère insidieusement mordant de la maladie? En effet, autrefois on ne distinguait pàs l'herpès zosrerrer, aurrerols on ne otsüngualt pas I nerpes zoster

(le zona) de l'herpès simple , labial dont nous parlons. Le zona est une tout autre malàdie, qui mérite bien laqoryparaison avec un_serpent; mais à I'HVS, ce virus curieux, mais bénin, on fait du tort avec cerre comparaison.Enfin, peu importe, il existent bien aussi des serpenrs sympathiques.

-Tom Strasser

(anciennement membre CVD)

II- v A cINQUANTE ANsI 1949,Ln GuERRE BAcrÉnrolocreuE

Saint-Cergue, Suisse - Les "progrès" de la guerrebactériologique aboutissent à mettre la bombe atomiqueau rancart. Tel est le point de vue exprimé par le

Dr Brock Chisholm, Directeur général de I'OMS, à

la conférence internationale de I'Union mondiale desorganisations militant pour la paix. "A condition de bienles disperser,200 grammes d'un certain agent biologiquesuffiraient à anéantir l'humanité", a poursuivi le psychiatrecanadien. Il faut que le comportement humain évolueradicalement si l'on veut que le combat des hommes pourla survie relève le défi consistant "à maîtriser leur aptitudeà s'auto-détruire", a-t-il conclu.

(Extrait de I'IHT, l0 sept 1949 reproduit 1,999) «Dans le terups nous n'étions pas uieux,»

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NouvELLEs ET OPINIONS

GINA. LE MOUVEMENT MONDIAL ET LA SAISON DE LA MARCHE

"Il ne s'agit pas de la fameuse star itali-enne, mais de la création d'une nouvelle entité

au plan mondial visant à promouvoir le vieil-lissement actif et en santé au niveau physique,

mental, social et spirituel tout au long de la vie

- à noter par le MSU errant. "GINA", "Geneva

International Nerwork on Ageing" est le "Réseau

international sur le vieillissement."

GINA a été créé il y a trois ans à l'initiativede I'OMS, du Programme national suisse de

recherche sur le vieillissement et de l'Association

américaine des personnes retraitées (dont le siège

européen est à Paris). Son but est de promouvoirla compréhension du public à l'égard du vieil-lissement des populations au plan mondial.

Comme l'a écrit La Tribune de Genèue

avec talent,

-I'OMS prépare l'insurrection nanquille de

la planète gise."

Cette initiative a ajouté un nouveau "jour international" au calendrier de I'ONU - le 2 octobre : la ]ournéeinternationale des personnes âgées (et non pas des "vieilles personnes", grâce au ciel), une Journée qui sera

probablement de plus en plus célébrée dans les années à venir. Selon les estimations de I'OMS, dans 25 ans, le

nombre total d'hommes et de femmes de plus de 60 ans aura doublé de 590 millions à 1,2 milliard.

Cette année, la Journée a été célébrée comme jamais âuparavant. "Il y a eu beaucoup de voix stridentes

prévoyant la venue d'une aube grise, de l'effondrement des systèmes d'assistance sociale et de santé sous le

poids de cette nouvelle vague de personnes âgées" a déclaré le Directeur général de I'OMS dans son messaBe

aux Nations Unies à Genève. "Si nos systèmes de santé sont menacés d'effondrement) nous devons agir. Etqu'avons-nous fait? Nous avons organisé une marche!"

Et quelle marche! lJn marathon de 24 heures sur le plan mondial pour promouvoir le vieillissement actif.Deux millions de personnes y ont participé, selon I'OMS, en marchant de manière alerte mais en prenant leurtemps, avec joie dans 1500 villes et cités dans 86 pays, de l'est à I'ouest du lever au coucher du soleil. "La

vieillesse , c'est l'âge d'or", ont proclamé des participants à Kibaha, Tanzanie. Les New Yorkais, typiquement plus

expressifs, ont lancé le slogan "Vieillir haut et fort" en traversant Central Park et en descendant la Fifth Avenue.L'OMS a appelé la marche de deux millions d'hommes et de femmes la Chaîne mondiale.

"Les gens de tous âges devront reconnaître que les personnes âgées représentent une ressource de valeur et

ils devraient s'opposer à la discrimination pour raison d'âge", a dit le Dr Alexandre Kalache, l'organisateur, en

parlant des adaptations nécessaires pour vivre dans un monde qui vieillit et qu'un Communiqué de presse de

l'OMS (OMSi50) a identifié comme "le chef brésilien du Programme Vieillir en restant actif de l'OMS."

A Genève, le siège de GINA, le Palais des Nations a ouvert ses portes et laissé entrer sur son territoire cerné

de fils de fer barbelés quelques 3.000 personnes, des expositions, de la musique, de la danse, et grâce au "lJN§7omen's Guild", de la cuisine internationale. Et naturellement, des discours, dont celui du D.G. (voir p. 7) et

de Mme Mary Robinson, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. A la fin de la journée,

tous, jeunes et vieux, sont rentrés chez eux, totalement épuisés, mais enrichis d'une certitude.

F

§:§

ô..

\c\ô

oNous n'auons pas d'âge de départ obligatoire à h retraite

Dauid, mais dans certaines circonstances nous aurions tendance

à soutenir ceux qui se décideraient à décéder.,

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Assurance maladie

VIncRe; NoN-REMBoURSABLE - DÉsotÉ, MoNStEUR.De temps en temps le Secrétariat de I'assurance

maladie reçoit des demandes de remboursemenr pour leViagra. Régulièremenr, ces demandes sonr rejetées, cequi ne menque pas de surprendre et d'irriter ceux quiont présenté ces requêtes alors qu'il s'agit de prescrip-tions faites par un médecin er que les procédur.r o.rtété scrupuleusement respectées.

Ces questions onr récemmenr fait l'objet d'unexamen par le Comité de surveillance du Siège pourl'assurance maladie qui a attenrivement considérè lesârguments en faveur ou en défaveur d'une prise encharge par I'assurance.

Comme toujours en pareil câs, l'assurance mala-die regarde ce qui se fait dans les principaux pays oùse trouve un grand nombre d'assurés, bien qu'elle nesente pas liée par les procédures nationales. En lacirconstance, elle a constaté que les systèmes d'assurancedes Etats-Unis, de la France et de la Suisse ne rem-boursaient pas ce produit pour des raisons qui sonrgénéralement les suivantes:

. d'une part, Ie Viagra peut être considéré commeun "médicament de conforr" puisqu'il est le plussouvent utilisé comme "un adjuvant de la qualité devie" destiné à augmenter Ie bien-être individuel.

. d'autre part le Viagra esr un médicament trèsonéreux et son remboursement pourrait entraîner une

Qu'est-ce qu'on rembourse?

Règlement No. 270

Sont inclus, les médicaments, les pans€ments et

les préparations biologiques ou médicales admiruistésou appliqués dans un hôpital ou, si le malade n'est pas

hospitalisé, prescrits par le médecin traitant. ..

"Ne sont pas inclus dans cette catégorie les

médicaments déliurés sans ordonnance, les alimentset les produits diététiques, les préparations à base de

plantes (phyntherapie), les eaux minérales et les articlesde toilete."

Pensions DE L'ARGENTLes articles suivants, glanés récemment auprès

de personnes bien placées au Comité des Pensions etdes Pensions des Nations lJnies sonr d'un intérêt plusque Passager.

Argent: Le gain sur les investissements pour 1998de la caisse des pensions monrre un raux très sensible-ment plus élevé que l'année précédente: presque 19%o

contre à peu près 9%. Quelque 68% des investisse-

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Ô..iÔ'lc.i I\i§-§:-§icôi\l*i

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:ùrd. :ri::::. ,::,/': .:::

«Mauuais, h sexe. Mauuais, mauuais, rnauuais!»

énorme ponction sur les finances de l'assurance maladietout en ne profitant qu'à quelques-uns.

Le point le plus généralement mal compris parles assurés est que, selon les critères fixés par l'article270 des Statuts de l'assurance maladie, le Viagra nesoit pas remboursé. C'est oublier qu'il ne suffit pasqu'un médicament soit prescrit par un médecin pourqu'il donne droit à remboursemenr et les exemplessont nombreux de médicamenrs figurant sur la liste des

produits non remboursables, périodiquement mise àjour comme cela se fait dans les services narionaux.

Pour toutes ces raisons, le Comité de surveillancede l'assurance maladie à décidé de maintenir la poli-tique actuelle de non-remboursement du Viagra. Celan'exclut pas qu'elle devienne moins stricte dans les

quelques cas où le Viagra est prescrit pour une impuis-sance résultant d'une maladie telle que le diabète, lasclérose en plaques, un cancer de la prostate, etc. Maisil faut noter que, même dans ces cas, les autoritésnationales suisses se sont jusqu'à présent opposées auremboursement du Viagra par les caisses d'assurancemaladie.

-Alain Vessereau

(Représentant des Retraités au Comité de Surueillance)

AU MARIAGEments sont consritués d'actions, près de 24.3o/o sonten obligations, le resre est placé dans I'immobilier, enespèces, ou en placements à court terme.

Ce qui a été décrit comme "un résuhar remar-quable" de ces investissements devrait calmer cettecrainte de la faillite du fonds qui est si souvenr expriméepar ceux qui vont prendre leur retraite. Cette peur "estune des raisons principales pour lesquelles de nombreux

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fonctionnaires décident de retirer tout leur capital"ainsi que nous le rapporte une source bien informée,"sans se rendre compte des conséquences sur leur futurniveau de vie."

Incapacité: Les maladies psychiatriques sont unedes causes principales de mise à la retraite pour raisonsde santé dans le système des Nations Unies.

Tabac Depuis 1998, la Caisse n'investit plusdans l'industrie du tabac, grâce en grande partie auxinitiatives de l'OMS.

OMC: L'OMC recevra près de 110 millions dedollars selon les derniers calculs actuariels, quand cetteorganisation se retirera de la Caisse comme elle a décidéde le faire il y a quelque temps.

Le mariage apres avoir quitté son organisation:L'Assemblée Générale des Nations Unies a modifiéles règles en 1998, afin de permettre aux retraitésqui se marient après avoir quitté leur organisationde constituer une retraite pour leur conjoint. Enconséquence, plus de cent demandes de renseignementsont été reçues afin de connaître le coût de ce tteopération. 29 personnes ont décidé de le faire. Cechangement a été appelé "le meilleur complément auxdispositions sociales de la Caisse.

Ce règlement s'applique aux remariages con-tractés 6 mois avant le 1er avril 1999, quand il a euson effet à condition que la décision de constituerune annuité pour leur conjoint a été prise avant le30 septembre 1999, dernière limite. Jusqu'à présentil n'est pas rétroactif, mais cette question sera étudiéede nouveau

A L,HoNNEURLe docteur Donald A. "D.A' Henderson a reÇu

le Prix de Santé Publique Frank A. Calderone pour lahaute qualité de la direction du programme de I'OMSqui est entré dans I'histoire médicale - l'éradication dela variole. C'est la première maladie transmissible dontle monde ait été délivré et un succès inégalé.

Il a reçu le prix cette année , à l'âge de 70 ans, er20 ans après cet exploit de I'OMS. Le prix, décernétous les deux ans, pour une contribution "exception-nelle", consiste en une médaille d'or er un chèque de10.000 dollars.

Lors d'un récent interview à son domicile deBaltimore, (Maÿand) il a rappelé la qualité exception-nelle de son équipe. "Je suis seulemenr un parmitant d'autres dans la lutte pour l'éradication. Il a citéFrank Fenner, Isao Arita, Bill Foege, Nicole Grasser,

Zdenck Jezck, Jock Copland, John '§ÿ.ickett (encore

en activité). Je pourrais vous citer 50 noms - sans

compter les dizaines de milliers de travailleurs de lasanté qui peinèrent dans les pays infectés." Grâce à

leurs efforts, la vie de près de 50 millions de personnesa été sauvée.

Le prix est nommé d'après une personnalité (des

Etats Unis) distinguée de la Santé Publique dont la car-rière suivit toute la gamme de fonctions, depuis officierde Santé Publique dans le quartier du "Lower EasrSide" à New York, en passant par celle de Secrétairedu Département de la Santé (Secrétaire d'Etat) jusqu'àDirecteur de Ia Commission Intérimaire des Nations(Jnies, pour I'OMS. Le prix est décerné par l'Ecolede santé publique Joseph L. Mailman, de l'LJniversitéColumbia.

CHAPEAUCouP DELe docteur Martin Kaplan anciennement direct-

eur du programme de l'OM§"Research Promotion andDevelopmenr", programme faisant partie du bureaudu D-G, a été I'objer d'une reconnàissance publiquebien méritée à I'occasion de I'Année Internatiônale à..Personnes Agées, Ie 2 octobre - par hasard l'anniversairedu jour où il était entré à I'OMS, cinquanre ansauParavant.

"Vous êtes un exemple éminent de ce que nousvoulons devenir - une persônne âgée, active et iespectée" déclare le Directeur Général e., r='é.artant auec chrl.r.r,du texte officiel, et en le désignant à l'atrention deceux qui étaient assemblés pour écouter son discours,au Palais des Nations.

. "Je ne peux pas imaginer une occasion plus

propice pour reconnaître la valeur de votre contribu-tion", dit-elle en faisant une réference particulière à sontravail dans la santé publique vétérinaiie et sur les effetssur .la santé de la guerre chimique et bactériologiquesur la.santé.

En 27 ans de service, il a aussi lancé le réseau

mondial de I'OMS des laboratoires collaborareurs. Ilen existe 1000 aujourd'hui er c'esr un succès dont ilest justement fier. Depuis 1989, il esr le chef dubureau de Genève de la Confërence Pugwash sur laScience et les Affaires Mondiales. Ce buieau est situéprès _du. bâtiment de I'OMM. Avant cela, er depuis1976, tl en était le Secrétaire Général. En 1985 ilétait membre du Comité Pugwash; il se trouvait à Oslopour la distribution d"r prL Nobel. Il a rencontréle D-G de I'OMS et il à prononcé un discours audîner. Cette année-là le Prix Nobel de Ia Paix étaitpartagé entre le Professeur Joseph Rotblat, fondateuren 1957 d.e Pugwash et Présidenr, er I'organisationPugwash elle-même.

Maintenant, à l'âge de 84 ans, il est en train{g p.ép"r"r la seconde édition de "Health Aspects ofChemical and Biological \7eapons" (Effets sur ia Santédes armes chimiques et biologiques) dont la premièreédition est sorrie en 1970. Il a trois enfants (deuxI'ont suivi dans les études de médicine) et quatrepetits enfants. Il vit, avec sa femme Lenna, à Collànge-Bellerive/GE, et se détend en jouant du violoncelle.

"

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NouS SoMMES SURle nÉsEAU INrRR-ruEr

Nos collègues en activité qui ne reçoivent pas lebulletin, soit à Genève, soit dans les bureaux régionauxpeuvent maintenant y accéder eux mêmes sur le réseauintra-net de I'OMS. Il suffit de suivre la procéduresuivante: Accéder à la colonne Menu, sur la gauche.Puis "Staff Services", puis "Staff Association", puis"Former W1{O Staff' et ça y estl

Nous le devons et nous en sommes reconnaissantsà deux collègues en activité: Mary Jane Watson, CVDet ancienne Présidente de l'Association du Personnel,qui avait déjà mis sur internet I'AFSM (çx»tafti@,whcr.ch)-l

et Nancy Dylstra, Coordinatrice Technique du\Veb,qui quand nous lui avons demandé s'il était possiblede mettre le bulletin sur intra-net nous a simplementrépondu "Je le ferai avec plaisir".

Pt-us NoMBREUX À TnnNSPtRERNick I-amble, notre affable instructeur de mise

en forme nous fait savoir que 7 anciens collèguesviennent s'exercer régulièrement au centre OMS au

huitième étage - 4 hommes et 3 femmes. il n'y a

cependant encore qu'un seul couple mari et femmeparmi ses élèves. Cette exemple de transpiration com-mune est donné par les Willards, Nedd (anciennementà l'Information) et son épouse, Poppy.

TnaruqHEs DE vIE

"...coMME UN ENFANT SUR UNE BALANÇOIRE..."

J'ai fait mon premier vol enparapente un samedi matin en juil-le t. J'ai appris plus tard que jen'étais pas la personne Ia plus âgée

à l'avoir tenté, mais pas la plusjeune non plus. Parapente signifiese jeter d'une montagne attaché à

un parachute aux couleurs vives enforme de demi-lune. Dans mon câs,un saut en tandem. Un guide, Eric,était attaché à moi.

Nous avons conduit jusqu'auxGets, en France, qui est à une heurede route de Ia société "La Maison dela Montagne" où nous avons payéles frais. Le site du lancement, cejour-là, était au dessus de Morzineen raison du temps. Nous avonsconduit la voiture en haut d'une col-line à 1600 mètres et sommes arrivésplus tard au lieu du saut.

Le guide a passé environ dixminutes à étaler le parachute surle terrain et à mettre en ordre les

suspentes. Il m'a ensuite attachée àun harnais et a placé sur ma tête uncasque de rype bicyclette. Ensuite, ils'est équipé de la même façon, a misun casque et des gants et a fixé monharnais fermement au sien avec des

boucles et des anneaux vissés. Aprèsquelques instructions, et après avoirobservé le départ d'une autre paire, ilme demanda: "Etes-vous prête?"

Nous avons courusur une surface de rerre

ensemblesur2à

3 mètres dans une prairie, et audelà, une falaise et l'air libre. Nousavons tous deux lutté et tiré durpour faire s'envoler le parachute. Ilse remplit d'air pendant que nouscontinuions à descendre. Quelques5 à 10 secondes plus tard, nousavons été littéralement soulevé denos pieds. Pendant les prochaines 20minutes, nous ayons plané commedes oiseaux. Le temps était parfait -

une brise légère (pas assez forte pourun vol plus long, malheureusement)et quelques nuages élevés dans unciel bleu brumeux. C'était frais maispas désagréable.

Si je ne pouvais pas voir monguide, je pouvais l'entendre me parl-er. Je pouvais voir ses mains en

regardant par dessus mes épaules. Il

tirait les suspentes pour tourner versla droite ou Ia gauche; il pouvait"caler" notre vol de manière à fairedu sur-place. J'ai vu Les Gets dansla vallée suivante er une piscine en

bas, oir il proposa d'atterrir si je levoulais. C'était tranquille et pais-ible, tout à fait comme un enfant surune balançoire. Nous descendîmesle long d'une falaise et ensuite audessus d'une ville vers un groupede grands arbres, dans I'espoir deprofiter d'une poussée d'air chaudpour prolonger notre vol. Sans suc-cès.

J'avais un peu peur deI'atterrissage mais je me suis rappeléque je devais seulement courir. Leguide nous a ralenti par la techniquede la perte de vitesse, ce qui faitque quand nous avons atterri, j'aifait trois ou quatre pas avanr de meretrouver assise dans l'herbe épaisse

du champ. C'était facile!

Toute cette expérience a été

fabuleuse, impressionnante, merveil-leuse. J'ai réellement "plané" sous

I'effet du vol de Morzine pendantplusieurs jours.

(On peut contutcter Eric, guidedepuis I I ans, à son téléphone portable00336 1266 2539.)

-Linda Burgess

(Groupe organique Changemeltllsocxaux et santé mentale))

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Llvne D,UN COI.LÈCUE, AU SUJET D,UN..SOUS-CONTIN ENT CHANCELANT»

Si l'on tient compte des récents événements,le livre "70 ans dans un Sous-Continent chanceknt"par le Dr Habibuz Z,annan, anciennement du Bureaude I'OMS à la Nouvelle-Delhi, porte bien son titre.Publié en avril 1999 (par Janus Publishing CompanyLtd., Londres, broché, Liures Sterling 12) le livre est

décrit comme "l'autobiographie d'un habitant qui a

passé sa vie dans le sous-continent indien."

Epais de quelque 290 pages, le volume est unrecueil des souvenirs officiels et personnels, à la foisagréables et douloureux, d'un pathologiste distingué,maintenant âgé de 70 ans; d'un musulman, dans unCalcutta à majorité hindoue, qui fut élevé dans uneécole de jésuites et dont Ie cceur est bengali.

Le livre couvre les périodes du "Raj" britannique,de I'indépendance de l'lnde, de la naissance du Pakistanet du Bangladesh, y compris années passées commeConseiller Régional de I'OMS pour les bourses d'étude(voir I'extrait plus bas) mais encore sur des sujets divers,voyez plutôt ce qui suir:

EMRO: Pendant une escale au Caire, en routepour les Etats-Unis comme boursier de I'OMS, l'auteurfut convoqué à Alexandrie pour voir le DirecteurRégional, EMRO (dont le mandat devait être renou-vellé cinq fois). "Je n'avais aucune idée de l'importancedu Dr Taba. Je fus très impressionné par le luxede son bureau: son fauteuil était comme un trône,couvert de velours rouge, le dossier et les accoudoirsen laque noire. Le bureau était spacieux, er décoréavec goût.

L'éradication de la variole: "IJn Homme de

Pendant notre période d'activité parentale, quid'entre nous ne s'esr pas un jour senti complètementperdu pour proposer quelques activités à ses petits chérislors d'un week end ou d'un jour ferié? Lisa Cirieco,née Ohlman, fille de Herb, anciennement HMD et ellemême mère de famille, nous dit mainrenanr commenrelle procédait.

Elle a uni ses forces à celles d'une autre ancienneélève d'Ecolint, Lindsey'§ÿ.illiamson, pour faire paraîtreun guide destiné à l'amusement de nos petits enfants

et peut-être même des enfants de nos petits enfants,

pour de telles occasions.

Intitulé "Know-it-All Parents 2000" est un livrebroché de 150 pages consrituant simplement sous 30catégories differentes une liste de noms er d'adresses

vision, un administrateur de Santé Publique de grandeclasse possédant une grande expérience nationale et inter-nationale, le Dr Halfdan Mahler, Directeur Général,était à même de galvaniser à ses côtés les élites dumonde politique et de la santé publique". Et "le DrDonald Henderson (chef du Programme, à Genève)et le Dr Nicole Grasset (Médecin responsable à la

Nouvelle-Delhi) n'admettaient aucun retard; aucuneprocédure, règle ou règlement n'était insurmontablepour eux. L'objectif était clair - l'éradication totale de

la variole de la surface de la terre."

FoNos MAt--urrl.rsÉs

Dans un passé récent, une tendance désolante

a été développée, d'utiliser les fonds de I'OMSpour la participation de personnel non médical des

ministères de la santé à des réunions régionales

et même à des conférences internationales noncautionnées par l'OMS...à la grande consternationdu Bureau Régional.

Ces pressions injustifiées de la parr des érars

membres ont en général eu pour résultat l'abjectereddition de I'OMS devant les demandes déraison-

nables et exagérées...alors que certains gouverne-ments ont constamment maintenu une attitudedigne et éclairée, certains autres ont utilisé les fondsde ['OMS d'une manière qui paraît tout à faitimpropre.

(Extraits de 'lü/orkine for \fHO, chapitre 53)

utiles pour les parents, à Genève er autour de Genève.

Exemples: Médecins et dentistes anglophones (recom-mandés par les parenrs eux-mêmes), garderie de jour et

garde de bébés, restaurânrs âvec menus et installationspour les enfants, salons de thé et coiffeurs (dont nousespérons que les affaires sonr en hausse, grâce à ces

recommanclations) ainsi que piscines, parcs er musées.

"Nous avons toutes les de ux été élevées à

Genève, et sommes maintenant mères de jeunes enfants.Nous connaissons bien la région," disent les auteursafin d'établir le sérieux de leur entreprise, rout en

déclarant que le livre se vend à raison d'à peu près 500exemplaires par mois. Prix: 28 CHF.

Disponible à Bookworm, Librarie ELM, Payot,Genève; où e-mail CIRIECO@,freesurf ch.

POuR oCCUPER NoS PETITS ENFANTS

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Tour sAUF RETRerrÉsA la recherche d'expertise dans un cerrain

domaine, I'Administration a requis les services deHerbert Crockett, anciennemenr directeur duPersonnel, aÊn qu'il apporre son assistance pour ce quiest désormais appelé MAS (départ par consenremenrmutuel) et de notre temps était intitulé RIF (Réductiondes effectifs).

Qu'importe I'appellation, le but de l'opérationest de persuader quelque 200 collègues en activité dequitter I'OMS avec un adieu doré (maximum 20 moisde salaires + les allocations, P ou G) er peut-être ensuitede s'inscrire à l'Association des Anciens Fonctionnairesen tânt que membre à vie (CHF 250).

PaRTRcE ET SYMPATHIE

Le "Groupe d'Auto-Assistance" a transféré son

lieu de réunion à "La Bagatelle". Ce restaurant est situé

en face de la Basilique du Notre-Dame à Cornavin.

Le groupe se réunit le premier vendredi du

mois autour d'un café et d'un déjeuner, pour partager

amitié et camaraderie. Tous les collègues sont les

bienvenus. Pour plus de renseignemenrs, appeler

Margaret Baker au (059) 450 368853, ou Rosemary

Bell, téléphone/fax (059) 450 422678.

Le Dr Leo A. Kaprio,Directeur régional émérite, repiésen-tant la Finlande lors de la ciéationen 1948, du Bureau de l'Europe deI'OMS, est décédé le 14 août-1999à Helsinki; il était âgé de 81 ans.

Son nom est inextricablementlié à EURO, mais c'esr comme con-seiller en santé publique d'EMROqu'il a commencé si carrière en1956 à l'âge de 38 ans à Alexandrie.Auparavant en 1954 et 1955, ilavait représenté la Finlande à desréunions du Comité régional, er, en1953, à l'Assemblée mondiale de laSanté comme chef de délégation,se faisant ainsi une réputation dansle domaine de la santé publiqueinternationale.

En 1963, il est nommé direc-teur de la Division des services desanté publique à Genève. Quatreans plus tard, les délégués européens,alors au nombre de 49, Ie nom-ment directeur régional, poste qu'iloccupera jusqu'en 1985.

Avant d'entrer à I'OMS, ilavait été chef de la Santé publiqueau Comité National de la Santé deFinlande de 1952 à 1956, rour enétant directeur de l'Usimaa HealthDemonstration and Teaching Areaproject, qui était en 1952 responsa-ble de la santé d'environ 300.000personnes, et était devenu un centrede formation de I'OMS.

Il est titulaire de diplômesde l'Université d'Helsinki, docteuren médecine 1945; MPH de Johns

Xn lflemoriamHopkins, 1948; et Ph.D. del'Université Harvard en 1956. En1972, le titre de "ProËsseur" lui aété conferé par le Président de laFinlande en reconnaissance de sonceuvre en matière de santé.

Pendant la seconde guerremondiale, il sert dans le service desanté militaire, er sera démobilisé en

détient cinqfinlandaises, de même q,re cJIe d.

1944 avec le grade de capitaine. Ildétient cino décorations de suerrerations de guerre

ême que celle dechevalier de première élasse de larose blanche finlandaise.

Il laisse une épouse Aini ettrois enfants, ayant ious poursuivides carrières médicales. On trou-vera ci-dessous des exrraits d'éloeesfunèbres que les Docreurs Half&nMahler, Directeur-général émérite,et Jo Asvall, D.R. d'EURO, ontprononcés le 27 août lors desobsèques qui se sonr déroulées àTempelinaukion Kirkko:

O "Votre sens de l'histoire,votre sensibilité politique, vorreengâgeme nt social, votre couragemoral et votre passion - tot.rt ..'iaensemble a fair de vous un géant auxidées visionnaires dans le

-domaine

de Ia santé publique.

Votre généreux sourien ervotre loyauté pendant ma difficiletransition de technicien à dirigeantont été essentiels. Vos critiouesamicales et construcrives, Iorriu.vous pensiez que j'avais tort, m'ontpermis de reconsidérer mes posi-tions sans douleur.

Mais comment pourrais-je enquelques mots, merrrè en lumièrevotre chaleur humaine, vorredécence, votre intégrité, vorre intel-ligence brillante - er monrrer com-ment toutes ces qualités ont été com-muniquées avec emparhie à noustous à I'OMS?

-Dr Halfdan Mahler

(Directeur-Général émérite, OMS)

tl "Vous m'avez maintes foisstupéfié par vos talents diploma-tiques et votre contact personnelchaleureux qui rendait pôssible lacoopération entre adversaires poli-tiques. Vous avez montré que ledéveloppement de la santé pôuvaitservir d'exemple unique pour sur-monter la suspicion erl'animosité.

Tout au long des années decoopération très étroite et des nom-breuses batailles communes, noussommes devenus des amis très proch-es. De manière encore plus person-nelle, j'ai eu le privilègè d'observervotre relation râre aveè Aini - unerelation d'amour qui a continué à

briller et étinceler rour au long d'undemi-siècle.

Aujourd'hui, mon cæur n'estpas plein de tristesse, mais de joie etde gratitude, nos vies ont été plusriches de vous avoir connu.

-Jo E. fuvall, M.D.(D irecteur régional, E URO)

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Ln CÉcrrÉ ogs

DaxS TR MAISON

RrvrÈnes: Lr TRToUPHE su R LA TnacÉotELa photo classique en blanc et noir

l'enfant qui conduit l'aveugle, bien con-nue des anciens, a été transfo rmée (à droite)

deux statues impressionnantes en bronzeur le gazon devant le bâtiment de I'OMS.

Leur sculpteur est l'Américain R.T. \{allenriginaire d'Alaska. Les statues représentent le

riomphe sur la tragédie de I'onchocercose, ouicité des rivières. La maladie rend aveugles

adultes de villages africains, qui sont alorsirigés par des enfants.

Son inauguration par le D-G, qui a eu

ieu en octobre, a fait venir à Genève troises plus importants protagonistes de la luttentre la cécité des rivières: I'ancien Président

méricain Jimmy Carter, qui est maintenantirecteur du Centre à Atlanta, (Géorgie), qui

e son nom, le Directeur de la Banquendiale, James

\Wolfensohn; et le Directeurénéral de Merck, Sharpe & Dohme, Rayilmartin.

La société pharmaceutique a procuré gratuitement le médicamenr,l'Ivermectine aux pays touchés par la maladie. Par exception aux procédures habituelles, son rôle a étéouvertement reconnu par le D-G qui a dit qu'il était "impossible de progresser sans le secteur privé." Cela a étéégalement reconnu dans l'inscription sur la plaque installée horizontalemenr au pied des strtu.s. La prochainefois que vous visitez le siège, venez voir par vous-même, ou tout au moins, essayez de venir.

LerrRes(Sauf indication contraire des correspondants, il est d'usage que les lettres reçues soient examinées et

éditées pour que leur publication encourage-l'échange de poinx dt ,), entre collèguir.- L, Rédacteur.)

Re "Trop uieux...?" (QN 37)

FhNOEnu oU BAr{a[JE DE cERVEALT}O

Je suis tout à fait d'accord et je sympathisepleinement avec le collègue qui s'est vu refuser unemploi parce qu'il a été jtgé trop vieux.

J'ai pris ma retraite en 1973 après trente années

au service de la santé publique internationale, pour laplus grande part à I'OMS. A aucun momenr depuis maretraite, l'OMS n'a essayé de faire appel à mon cerveau,

ma mémoire ou mes archives. Dans d'autres milieuxprofessionnels, I'initiateur de projets serait informé parcourtoisie des progrès et des résultats obrenus. Celaparaît évident.

Au cours de ma carrière, j'ai conçu et dirigé unesérie de projets sur le terrain comportant un investisse-ment international dans I'application des politiques de

I'OMS. Mes superviseurs ont dû être satisfaits, puisquej'ai eu un contrat de carrière. Les autorités nationalesimpliquées dans mon dernier posre n'onr pas caché

leur satisfaction pour la manière dont le travail de

I'OMS était fait.

Je pense que les retraités souhaitent er peuvenraider l'OMS, en parriculier dans leur domaine d'activitéantérieur. Il serait intéressant de connaître les expéri-ences positives ou négatives de collègues qui, vivanr et

encore en pleine forme, continuent à vouloir souteniractivement l'OMS.

Lorsque la retraite survient après deux décennies

de services, il est certain que le retraité a contribuépuissamment à la sagesse et à l'expertise collectivesde I'OMS.

-Kenneth Sinclair-Loutit, M.D.(anciennement EURO)

Ra bat-Mechouar, (Maroc)

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Erne soRTrJ'*i vraiment apprécié le numéro d'été des

Nouvelles qui m'est arrivé il y a deux jours (fi"octobre). Je devrais vraiment m'abonner.

Lire la piquante lettre de David Payne, «Internet:Payne-*MHO, à propos de la nfamille OMS, m'a faitréaliser combien j'étais devenu sceptique pendant mesdernières années de travail et combien je suis main-tenant heureux d'en être sorti. Avoir des lendemainslibres de programmes et d'obligarions, âutres que ceuxque je me donne moi-même, esl fantastique.

La meilleure part de ma carrière a été de rencon-trer autant de gens admirables à I'OMS pendant lestrois dernières décennies.

-Ron Anderson

(anciennemerut COR)Bainbridge Island, \Yas hington, (USA)

(Abonnement pas nécessaire. Quand on est membre

de IAOMS I'abonnement est automdtique. -Rédacteur)

COruTTNT, PAS CoNTENTNous apprécions les "Nouvelles trimestrielles";

de a à z. Malheureusemenr le numéro d'été (No 37)

Les responsables de la santé publique interna-tionale et les chercheurs essaient d'obtenir Ie soutien dephilanthropes américains notables dans leurs plans pourfinancer un fonds spécial de $500 à $600 millions d'icile printemps prochain afin d'arrêter le développemenrde la tuberculose.

Le Dr Gro Harlem Brundtland, Direcreur généralde I'OMS, a déclaft au cours d'une inrerview récenteque les $100 millions qui sont actuellement dépenséspour combattre Ia tuberculose ne sont "aucunementsuffisants" pour aider les pays pauvres à arrêter lamaladie qui a tué deux millions de personnes l'annéedernière.

L'OMS a lancé son Initiative "Halte à la tuber-culose" - en partenariat avec la Banque mondiale,les principaux laboratoires scientifiques er les ONGsanti-tuberculose à but non lucratif en Europe, Asieet eux Etats-Unis - après une réunion à la MaisonBlanche I'année dernière qui a reconnu l'inquiétudegrandissante à l'égard de la maladie, la cause principaledu décès par maladies contagieuses pour les adultes auplan mondial.

Dr Brundtland était à New York en partie pourassister à une réunion organisée par l"'Open SocietyInstitute", fondation financée par George Soros, qui a

engagé plus de $15 millions dans des programmes delutte contre la tuberculose. Les fondations envisagées

nous est arrivé début novembre, de sorte qu'i.l nousa été (hélas) impossible d'entourer de rouge sur notrecalendrier Ia date du jeudi 14 octobre. Nous saisissonstous les prétextes possibles pour aller voir Ia Suisse - et ilse trouve qu'à cette époque, nous étions dans la région,séjournant au Lac d'Orta, dans le nord de l'Italie -et nous nous serions arrangés pour être présents à laréunion annuelle. Le Bulletin est-il donc le seul moyenpour nous informer de cet événement?

Nous demandons si les Circulaires d'lnformationque nous avions l'habitude de recevoir sont égalementenvoyées aux anciens membres du personnel. Nousn'en avons jamais reçu une seule.

Cependant, le numéro d'été du Bulletin, estarrivé à temps pour que ma femme puisse écrire à HRSpour le paiement rétroactif de l'ajustement de poste(elle a pris une retraite anticipée le 29 février 1996).Nous n'avions rien entendu à ce sujet avant de recevoirle Bulletin No 37.

Nous attendons avec intérêt le No 38 et nousvous remercions pour la peine que vous vous donnezen faveur des anciens du personnel.

-Alfred G. Beer

(anciennement SUP)Hamps hire, (Royaume-Uni)

devraient inclure la Fondation Bill et Melinda Gares,dont les fonds dépassent $17 milliards. A la finde l'année dernière, Gates, Président de la Microsofr

9o.p., et son épouse, ont. engagé .$lSO millions surcinq ans pour accélérer la distribution de vaccinscontre quatre maladies de l'enfance dans les pays endéveloppement.

Dr David Heyman, qui dirige la Division desmaladies contagieuses, a déclaré que les parrenairesde l'initiative "Halte à la tuberculose" lanceraient lacampagne de collecte de fonds et d'aurres programmesd'ici mars.

-Judith Miller

(Extrait de Intnl Herald Tribune,3 nov. 1999)

Remercietnents : Le Comité exécuttf tient àremercier les personnes dldnt ?ermis ln réalisation dece numéro, et notdmment Peter Ozorio, rédacteur;Yues Beigbeder, Rosemary Bell et kry Kilher ({roupede rédaciion); Rajindar Pal (Présideiil, les t alraiu,Dauid Cohen, Michel Fèure, Jean Leclercq, AlainVessereau, John Bland (anglais) ainsi que Ju[arianneKing (assistarute de rédaction). Mis en page parHump hrey Matth ey, G lasgotu.

Les opinions expriméu ici sont celles des duteurset ne sont pds nécessairement celles de IAOMS.

Daxs LA PRESSE

RecurRcHE DE FoNDS pRtvÉs pouR LA TUBERCULosE

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