trielles de I'Association des Anciens de I'OMS...ne les comprenaient pas du tout, Tout le monde...

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PRINTEMPS (Avril - Juin), N" 40 trielles de I'Association des Anciens de I'OMS OMS, CH-1211 Genèue, Suisse ( Tél: ++4122 / 791 3103; Fax: ++4122 / 791 0746, e-mail: [email protected] t ET IL FAUT RECoMMENcER Malgré son arrivée rardive, l'idée était néanmoins mûre - que la première assemblée générale de I'AOMS ait eu lieu le S avril, avec procès-verbalistes, interprétationsi- multanée et pause-cafe. Et quand elle se termina, quarre heures plus tard, une large ma.iorité de nos col- Iègues vota pour qu'une nouvelle assemblée ait lieu rapidement. Non pas pour se réunir tous les deux ans par amitié er pour les affaires de I'Association, comme cela avait été envisagé, mais tous les ans (tout en promerrant de maintenir fidele- ment nos liens avec nos collègues en service). A quelle date l'année prochaine, cela resre à décider. En tout cas, il est encoura- geant de savoir que 100 collègues ont plus que rempli la Salle C, au siège de I'OMS cet après-midi, en apaisant les craintes de ceux qui se demandaienr si la salle resteràit vide. Parmi ceux qui éraient là: le fondateur de l'Association (Alain Vessereau), et d'autres présents à sa fondation en 1989 (Yves Beigbeder, Gérard Dazin, Stan Flache, Carlo Fedele, \Tarren Furth qui présida la réunion, Rajindar Pal, le Président, et Tom Strasser). En plus, certains participants ont parlé en qualité d'experts dans leur domaine, entre autres: . Amir Ali, Président de I'AAFI/AFICS, de l'intérêt d'adhérer à son association (585 anciens de I'OMS sont déjà membres, le deuxième groupe après les anciens de |'ONU); . René Baumgartner, Ie nou- veau Directeur de I'UBS, qui nous a annoncé l'ouverture d'un troisième guichet pour rac- courcir les queues les jours de paie et de versement des pensions; . Gilbert Ferrari, Chef du Bureau des Pen- sions des Nations Unies à Genève concernant la "double filière". (Voi, aussi, p.5' "Ces choquants fais de transfert";) . René Mathieu, un ancien de I'OMM, concernant les impôts français et suisses; . AnnVan Hulle, Chef, Santé et Pensions à I'OMS concernant la situation financière satisfaisante de I'assurance maladie, malgré les coûts causés par le nombre croissant de retraités. Plusieurs retraités ont trouvé les présentations assez claires, sur- tout les règlements des pensions et des impôts, mais d'autres personnes ne les comprenaient pas du tout, Tout le monde était d'accord que Ie travail de SHI mérite des applaudis- sements pour la rapide exécution de ses tâches. On a ressenti une certaine gêne quand il s'est avéré que Ie rapport financier sur les comptes de 1999 ne serait pas présenté, car ni le Tiésorier, qui avait démissionné, ni le Tlésorier-adjoint, n'étaient pré- sents. Un rapport fut néanmoins distribué qui indiquait pour la pre- mière fois, un déficit de 4.000CHF des dépen-ses par rapporr aux recer- tes, en partie au fait que moins de membres ont payé leurs cotisa- tions (Voir aussi p. / «Un Dodo dit au reuoirr) Quelques questions furent posées, dont certaines onr collé même les experts, par exemple, est- ce qu'un retraité qui a vécu des dizaines d'années en France esr enco- re considéré comme un frontalier? Quels sont les impôts auxquels sont soumis en France les retraités qui tra- vaillent occasionnellement comme consultants? Parmi d'autres faits saillants de l'Assemblée: la proposition de Jens Jôrgensen (pas encore à Ia retraite) et de Mary Jane §Tatson (qui a quitté I'OMS, mais n'est pas retrai- tée) de créer un site web de I'AOMS, Une révision des statuts a également été annoncée limitant à deux ans Ia durée du mandat du Bureau exé- curif, Beaucoup de personnes ont suite page 2 t-: 3 § * .NJ lc §

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PRINTEMPS (Avril - Juin), N" 40

trielles

de I'Association des Anciens de I'OMSOMS, CH-1211 Genèue, Suisse ( Tél: ++4122 / 791 3103; Fax: ++4122 / 791 0746, e-mail: [email protected]

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ET IL FAUT RECoMMENcERMalgré son arrivée rardive,

l'idée était néanmoins mûre - quela première assemblée générale deI'AOMS ait eu lieu le S avril, avecprocès-verbalistes, interprétationsi-multanée et pause-cafe. Et quandelle se termina, quarre heures plustard, une large ma.iorité de nos col-Iègues vota pour qu'une nouvelleassemblée ait lieu rapidement. Nonpas pour se réunir tous les deuxans par amitié er pour les affairesde I'Association, comme cela avaitété envisagé, mais tous les ans (touten promerrant de maintenir fidele-ment nos liens avec nos collèguesen service). A quelle date l'annéeprochaine, cela resre à décider.

En tout cas, il est encoura-geant de savoir que 100 collèguesont plus que rempli la Salle C, ausiège de I'OMS cet après-midi, enapaisant les craintes de ceux quise demandaienr si la salle resteràitvide. Parmi ceux qui éraient là:le fondateur de l'Association (AlainVessereau), et d'autres présents à safondation en 1989 (Yves Beigbeder,Gérard Dazin, Stan Flache, CarloFedele, \Tarren Furth qui présida laréunion, Rajindar Pal, le Président,et Tom Strasser).

En plus, certains participantsont parlé en qualité d'experts dansleur domaine, entre autres:

. Amir Ali, Président deI'AAFI/AFICS, de l'intérêt d'adhérerà son association (585 anciens deI'OMS sont déjà membres, le deuxièmegroupe après les anciens de |'ONU);

. René Baumgartner, Ie nou-veau Directeur de I'UBS, qui nous aannoncé l'ouverture d'un troisième

guichet pour rac-courcir les queuesles jours de paie etde versement des

pensions;

. GilbertFerrari, Chef duBureau des Pen-sions des NationsUnies à Genèveconcernant la"double filière".(Voi, aussi, p.5'"Ces choquants

fais de transfert";)

. René Mathieu, un anciende I'OMM, concernant les impôtsfrançais et suisses;

. AnnVan Hulle, Chef, Santéet Pensions à I'OMS concernant lasituation financière satisfaisante deI'assurance maladie, malgré les coûtscausés par le nombre croissant deretraités.

Plusieurs retraités ont trouvéles présentations assez claires, sur-tout les règlements des pensions etdes impôts, mais d'autres personnesne les comprenaient pas du tout,Tout le monde était d'accord que Ietravail de SHI mérite des applaudis-sements pour la rapide exécutionde ses tâches.

On a ressenti une certainegêne quand il s'est avéré que Ierapport financier sur les comptes de1999 ne serait pas présenté, car nile Tiésorier, qui avait démissionné,ni le Tlésorier-adjoint, n'étaient pré-sents. Un rapport fut néanmoinsdistribué qui indiquait pour la pre-mière fois, un déficit de 4.000CHF

des dépen-ses par rapporr aux recer-tes, dû en partie au fait que moinsde membres ont payé leurs cotisa-tions (Voir aussi p. / «Un Dodo ditau reuoirr)

Quelques questions furentposées, dont certaines onr collémême les experts, par exemple, est-ce qu'un retraité qui a vécu desdizaines d'années en France esr enco-re considéré comme un frontalier?

Quels sont les impôts auxquels sontsoumis en France les retraités qui tra-vaillent occasionnellement commeconsultants?

Parmi d'autres faits saillants del'Assemblée: la proposition de JensJôrgensen (pas encore à Ia retraite)et de Mary Jane §Tatson (qui a

quitté I'OMS, mais n'est pas retrai-tée) de créer un site web de I'AOMS,Une révision des statuts a égalementété annoncée limitant à deux ans

Ia durée du mandat du Bureau exé-curif,

Beaucoup de personnes ont

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DossreRsRêueries

Nores DE,,\.

BAS DE PAGE ET TÊTES DE CHAPITRES

f-t tes-vous en train de jouir du temps ou esr-ce le temps qui se joue de vous?

fl Qu.lqu'un m'a dit que lorsque vous prenez votre retraite, les notes de bas

-l-.lde page deviennent des têtes de chapitres. Il est facile de comprendre ce

que cela signifie mais il ne doit pas forcément en être ainsi.

Actuellement ces apostilles sont ces petites choses irritantes que nousdevons faire mais que nous ne sommes pas contents de faire. Par exemple,conduire Ia voiture pour une révision ou un nouveau tuyau d'échappementet apprendre que votre Honda en a trois, que cela va coûter beaucoup plusque vous ne vous attendiez. lJne note c'est remplir les formulaires d'impôts ouretirer les habits du nettoyage, ou prendre rendez-vous avec le dentiste ou lemédecin alors que vous préféreriez faire autre chose. Les notes se multiplientcomme des mouches et semblent ne jamais diminuer en quantité. Ce qui enfait des notes de bas de page, c'esr que vous n'en rirez aucune satisfaction;elles n'élargissent pas votre savoir ou vos horizons er ne vous font pas sifflersous vos respirations. Pire de tout, vous ne créez rien et n'avez rien à montrerde l'effort que vous faites.

T es chapitres sont differents; ce ne sont pas des travaux herculéens; il ne s'agit pas de traduire Plutarque,

I o, de construire un pont. Cependant, ce peut être un jardin que vous avez planté ou la joie naissantIJde la relecture d'un livre d'il y a plusieurs années. Actuellement, un cynique peur dire que c'esr parceque vous l'avîez oublié, mais je pense que l'âge et l'expérience ajourenr pas mal à la lecture. Vous pouvez lireplus profondément et avec plus de plaisir.

Les voyages, et surtout les vacances, peuvent être soit des notes de bas de page ou des chapitres. Obligésde bronzer, forcés de voir des Guvres d'art et des sculptures, gavés de connaissances er de faits qui n'ont aucuneimportance pour vous, tout cela diminue le plaisir de voyager et transforme les chapitres caprivants en banalesnotes de bas de page. C'est tout un chapitre lorsque les gens parlent de la beauté de l'Egypte classique oudécrivent en détail combien ils ont trouvé la nourriture bonne, mauvaise ou bizarre. Construire un bain chaud,importé de Seattle, au-dessus d'un vieux puits, sous un arbre, chez nous en France, ça c'est un chapitre!

Remplir la déclaration de revenus relève des deux: c'est énervant à faire, mais il faut le faire; mais c'estun soulagement lorsque c'est fait.

n réalité votre retraite est un buffet suédois et non un menu fixe. C'est à vous de décider comment passerles années qui sont devant nous comme une pâge blanche appétissante sur laquelle vous pouvez rédiger ce

que vous voulez. Le temps est précieux lorsque nous voulons I'utiliser pour des choses créatives ou pouraider les gens qui sont proches de nous pendant les heures dures qui nous éloignent des notes de bas de page.Ils se peut que des gens se plaisent à se concentrer sur le menu du jour ou cherchent des moyens d'échapper à

l'impôt, mais j'ai du mal à être d'accord avec eux.

Je vois beaucoup plus de sourires sur les visages de ceux qui aident les autres ou qui cultivent leur jardin.

-Nedd §Tillard(ex-INF)

Suite de la page I .rravaillé durpour que celte première Assembléeait lieu mais, contrairement à

d'autres événeme nts, il n'est cettefois pas difficile de cibler les applau-dissements. Tout a commencéquand Nedd Villard (ex-INF) vou-

lut poser des questions concernanrle paiement par I'AOMS d'un billetd'avion pour qu'un représentant deI'AOMS aille à New York pour uneréunion officielle, e t qu'il réalisequ'il n existait pas de forum où ilpouvait poser ses questions. Il a

alors insisté pour la tenue d'uneAssemblée générale, et quand elleeut lieu, il proposa finalemenr qu'el-le ait lieu annuellement. Ce sonr les

grands hommes qui écrivent I'His-tolre ..

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ReMPLAcER UN CcEURe navals-^,amais imaginé.êrre un jour candidat à une greffe cardiaoue. Bienque souflrant. depuis-qu.elques.."r.,é., d'une maladie ie"...", i;;;.1;ài.r;irîcongestive), j'érais à cenr lieues d'envisager une solurion a,rssi radicai".'

"^,,r"S:l.:1T_,: Ti trouvant à paris à.1a. fin de 1998, il y.faisait froid et j,aisoudaineme"l él.,og."e des difficultés à me dépracer. Je gagnai,r.,i bi.r, or.À"r l.ir"i.,de G.enève e-t je m'affalai sur mon siège . _Quelq".r H.i".ieîs de la ,,oiture'-ba1. ifùlUlir.rguérir-tout Morgan) n'y faisaient ri.I. ei,elqrre chos. n'allait Je.ia.-."i p"rr'^'^-"^'Mon cardiolosue me le confirma bientôt. Il donna un rour de vis au régime - pasd'alcool - et releva É médication d'un cran. surto"t, I À. ai;ir;"Ë;. iËr'Ë!À a.

!-l -4-r""n.,furent épouvantables côré santé....En j""ui.r, i. i;ïAËà^l;',r;i;;:;

".larsart Pas d'effet. Il me répondit que ce ou'il me fallait. c'érqrt rrni o."ÇÇ..n,Ainn,,^ rtatsatt pas d'effet. Il me répo.ndit qu_e ce qu'il,mé fallait,'c'était urrJgreffe.rralrqr.. J,étais.fforrdre. te chef*ï,:".î,.ï 3,.",:":1,1:9: ji.j,Tfli1.:l_:fJ .o"n,À, È dt;;"*.ri"il;Ëit[l, q,,l railait enrreprendretoute une série de tests médicaüx et nsvchologiques pour ,rr7oi. ri je fouuaï-è-il. iir.rii-Jr'Ë'"i*Ï., a.,transplantations. Reprenanr confiar.., j.irri di,l,.bà;;rà,;.,ri, prei qi,*"aîÀ-..çons-nous?,

Les tests commencèrent en février 79,99; i'avais 9.5 1nr. Je me sentais vraiment mal en point mais, à la suitede ces tests, ie fis connaissance avecles p bloq"l"rt.; ilr â;;";-erveille..Tout à coup, je pouvais refaire certaineschoses et mener une vie plus normale. ie réuisis à me faire inscrire s,-,, l" list. e;;;; ., le printemps fur un délicefort apprécié. Toutefois, les p-bloquanis n'étaieniprr i"-rcr",l"" ;;|";;à;iri;"pi.ia.l[ü;;;l:"'-' -'

T\i::lî ttitft du-rnercredi 2l juillet, la sonnerie du téléphone rerenrir et je reconnus rour de suite mon

IJi:::1",'"i:'ï. ,ïii,1",ïJ::*',iq1i:,,ïï; gl.1. Tffi*u.:,,: K***,,fl1î:';ï:immédiatement' mon voisin fuchard et moi, trr,r.rrr.r, une Genève^sileÀcieuse .i-rorrg.rrr, en moi-même quej'avais une chance sur deux de revoir ma maison. Même I .. rt"d., i.ï,; pas entièremenr convaincupar la greffe cardiaque!

^- ,^ -1fi* l'opération, lorsque je me réveillai, un peu.de soleil de fin d'après-midi filtrair encore dans la chambreet le maPerçus que ;érats toujours vivant. Je remuai les.doigts de pied êr.remerciai mon Créate,rr. J;rurir rurriterriblemenr soif et ie demandai: up,51-.. que ,e peux avorr .,. g.;;f;.;rà a.;ir'Jârr.,g.?,

Toute ma famille m'entoura beaucoup à.cette gpoque-ll. Je restai en semi-isolemenr pendanr une dizaine* Lt-t::

et j';r1s de nombreux visiteurs, i raison d'Lr'ol, à.r* p"...,ts er amis à la foisl i. r.riil" qr,1,m onr apporré fur exrraordinaire.

ljne année s'esr écoulée . depuis .la .greffe,- et ce fut un remps de réflexion et de retour affectif sur

'_^1ï"",t: incroyable qui venait d. .r,'arrii.r 'vingi-a;;'plur

tôt,' des ir,,..,r.n,io.,s aussi exrrêmes étaientrares J estrme avoir eu énormément de chance d'habirer'à proximiré du "plate"u ,..t"11"à;; "i..rrài.. .,d'avoir été inscrit sur la ulister.

Je ne sais oas à qui appartenait le cæur. qui bat maintenant.dans ma poitrine . Tout ce que je sais, c,est queje lui serai éternellemeni recànnrissant de l, "i.'q"ii";;iil; ainsi renduè.

T '',t::::

llstamment tout le monde à être donneur d'orgaaes. Comme on dir à l'hôpiral canronal,I :t-^t*$::

vous mo,nterezau ciel (ou ailleurs), vous ne p..Idr., pas vorre cceur (ou rorr.i.,r, uoi.. foi.,,...,J,T:; ;f*::,::i:'Ji:î:l':#ïrl,:H [:ïi.ï:TîH;.tj.î,r À.i, je Àe suis p", .É,,"i., qu'ii,

-John Morgan

(ex-Budget et Finances)

SoIr DIT EN PASsANT...

Changement d'adresse élec-tronique: Nous avons désormaisune nouvelle adresse élecrronique:<[email protected]> Ce signehorizontal entre les sigles anglaiset français s'appelle un "soulilne-ment".

Stationnement: La pelousequi s'étendair le long de la biblio-thèque, côté avenue Appia, er surlaquelle se déroulèrent èertaines desattractions du 50ème anniversairen'est plus qu'un souvenir. On ena fait un stationnement d'environ50 places, baptisé P15. C'est leprincipe dit de la Vieille Chouerte:

moins on emploie de gens et plus ilfaut de places de parking.

Le courrier escargot: Lesrécriminations de nos collègues deFrance voisine se rransformèrent encris de rage devant les retards dedistribution notre bulletin de l'hi-ver no 39, dont les suite p,4

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La rubrique santé Ln CoNSTIPATIoNT Jne nouvelle fois, Albert était en retard pour notret I petit café. uToutes mes excusesr, dit-il en entrant,\-/ .la séance de ce matin a été très dure, elle a

pris encore plus de .temps.que d'habitude.,. Comme jeconnarssals mon aml depuis des décennies, je compris lamétaphore. Albert souffrait de constipation chronique.

Bien entendu, le fait qu'il était loin d'ême seul nechangeait rien au caractère de son problème personnel.En effet, quelques l2o/o des adultes, dans nos régionsaisées du monde souffrent de constipation chronique. (Lespopulations moins favorisées ont d'autres problèmes desanté: on ne possède pas des statistiques sur la fréquence dela constipation dans les pays en voie de développement.)Toutefois, la constipation est décidément un problème desanté majeur pour l'individu qui en souffre. Elle peutaussi poser un problème à son médecin, quoique beaucoupde gens ne consultent pas pour des problèmes de constipation: ils peuvent être découragésmédecin, enclin à trivialiser le problème, quand ils l'abordent; aussi, ils peuvent être déçus partraitement recommandé par le médecin, et, par conséquent, recourir à l'automédication.

Le fait que la constipation chronique soit un grave problème médical a été constaté, entre autres, parun forum d'experts réuni à Vienne en février 1999. La conference a abouti à la publication du uConsensusde Vienne sur la constipation et les laxatifs., On trouve le texte (en allemand) sur Internet à l'adresse<www. smgp. ch/Konsensuspapier.html>.

1-loncernant l'épidémiologie de la constipation, le document souligne une nouvelle fois la grande fréquence

t de cetre affection; elle augmente avec l'âge, et elle est 2 à 3 fois plus élevée chez les femmes. On en\-./distingue trois rypes: Ia constipation cologène (transir ralenti), la constipation ano-rectale, et Ia formeidiopathique. Pour ceux qui abhorrent le vocabulaire médico-scientifique, "idiopathique" se dit d'une affection"qui existe par elle-même". Pour être franc, et cette fois-ci sans le moindre brin d'ironie, cette dernière formeest le rype le plus fréquent de constipation.

Sur le plan thérapeutique, on distingue trois catégories de substances, c'est-à-dire de laxatifs. Lesusubstances ballast, sont constituées de matières indigestes, dérivées le plus souvent de plantes. Il semble plussimple (et certainement plus naturel), de suivre un régime riche en cellulose. Les nlaxatifs osmotiques,, sont des

substances chimiques qui retiennent de l'eau dans les intestins, et ainsi ramollissent les matières fécales. Les«stimulants de la motiliré intestinale, sont des extraits végétaux ou des substances synthétiques qui irritent lamuqueuse intestinale et accélèrent le passage des matières fecales. Pour Ia plupart, ces laxatifs sont bien connusdepuis longtemps et semblent être dépourvus de toxicité. Quelques soupçons de cancérogénicité n ont jamais étéconfirmés. Néànmoins, tout abus de laxatifs doit être évité: le rapport du Consensus parle assez longuement duphénomène de l'abus de laxatifs, non sans raison.

^ lors, que faire, si un régime riche en fibres végétales ne fait pas d'effets? Le conseil le plus simple -

A et, espérons le, le plus fiable - serait de citer le message publicitaire dont nous sommes tous matraquésI lquoridiennement à la télévision: uC'est un médicament - veuillez consulter votre spécialiste....r! C'estaussi la conclusion du Consensus de Vienne sur la Constipation. Puisse-t-on arriver de nos jours (mars 2000), à

Vienne, à d'autres catégories de consensus avec âutent de facilité!_Tom Strasser

(ex-CVD)

§

§\+

§À§\§§

"Elt bien, c'est effectiuement quelque

cbose d.e fetide."

par l'attitude dules résultats d'un

suite de k page 3,,, exem-plaires ne furent reçus que plusde deux semaines après les exemplai-res distribués en Suisse. Dans cer-tains cas, y compris le cas de notrerédacteur en chee cela prit troissemaines. Nos collègues résidant endehors de Genève sont donc priés deprocéder de la façon suivante pour

nous rapporter des exemples decourrier escargot: découper le devantde l'enveloppe "port payé" c'est à

dire la partie portant votre nom etadresse, indiquer la date de récep-tion et retourner le tout à I'AFSM,bureau 4141, à I'attention de la

Rédaction, Nouvelles Tiimestrielles.

La 10e année des N.Tl: LeBureau exécutif a invité le rédacteurà poursuivre son travail de rédactionpour une nouvelle année de quatrenuméros, en commençant avec le

présent numéro, QN40. Il a accep-té. Les Nouvelles Tiimestrielles ontété publiées pour la première fois, à

titre d'essai, en 1989/1990.

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PensionsNouveLLEs ET OPINIoNs

Se rvaeRrER ApRÈs aDepuis le mois d'avril 2000, une soixantaine

de retraités qui s'étaient mariés après avoir quittéI'OMS payenr une contribution majorée à la Caisse desPensions des Nations l-lnies, choisissant ainsi d'assurerà leurs conjoints un revenu mensuel après leur dispari-tion.

Ce choix a été rendu possible grâce à la modifica-tion de I'article 35 du Règlement entré en vigueur enavril 1999 .

Selon un rapport du Comité mixte des Pensionsdes Nations Unies du mois de mars 2000, outre ceuxqui ont pris cette option, "des centaines de demandesde renseignements et d'évaluation" des coûts sont aussiparvenues au Secrétariat.

Ce changement est généralement considérécomme "la plus opporrune des mesures complémen-

(Jn certain nombre de collègues dont la retraiteest versée dans ce que l'on appelle les monnaies de"l'Euroland"

- ç1 en particulier en francs français,en marks allemands et en pesetas espagnoles

- ontété choqués de se voir imputer des frais de transfertd'un montant de 10 euros ( approximativement $10)quand leurs retraites de janvier ont été versées sur leurcompte en banque. Ceci n'aurait pas du arriver, selonune circulaire du Comité des Pensions de I'ONU datéedu 8 mars et adressée aux secrétaires des 16 Comitésdes Pensions.

"Informé après coup", a déclaré Gilbert Ferrari,Chef du bureau de la Caisse à Genève, "j'ai officielle-

JoUER AVEcIl y a des chiffres faciles à avoir et d'aurres plus

difficiles à rrouver, par exemple, ceux des pensions etde i'assurance maladie. Les statistiques présentées denotre AAFI/AFICS monrrenr que les actifs forment,fort heureusemenr, la majorité - quelque 68.000 contre46.000 retraités - une bonne diffërence .

A l'Assemblée générale récenre, aucun chiffre n'aété révélé sur les coûts de l'assurance maladie, bien que

VOIR AUITTÉ L'OMStaires apporrées aux dispositions sociales du Fond,,,certains observateurs prétendent cependant que, pourrentrer entièrement dans l'esprit de cette mesure (c'est-à-dire donner à tous ceux qui se sonr mariés après avoirquitté le seryice de I'OMS la possibilité de choisir),la fixation de dates limite est inapplicable. Certainsretraités qui se sonr remariés, surrour les retraités plusâgés et peut-être une très faible minorité peuventn'avoir eu connaissance du changement qu'après ladate-limite.

Pour ceux qui se sont mariés evant le mois d'avril1999,la date-limite serait le mois d'ocobre 1999. pourles autres, elle serait de six mois après la cérémonie demariage. La Chouerte espère que les représentants desretraités se pencheront sérieusement sur cette questionlors de la prochaine réunion du Comité mixte.

ment protesté". LUBS a accepté "d'absorber ces fraisdans les mois à venir". Il recherche maintenant unarrangement à long terme afin d'éviter ces frais .

D'aurre part, selon le procès verbal de l'fusembléegénérale du mois d'avril, il a mentionné la nécessité de"se préserver de la tendance générale des banques decompter des frais comme bon leur semble." Bravo! ilest préferable que les banques ne comptent aucun fraiset, si elles le font, que ces frais soient absorbés par laCaisse des Pensions - pense la Chouette.

(Pour une copie de la circul^aire, écrire àIAOMS, bureau 4tZt, OMS).

ES CHIFFRESIe total de ces prestations soit connu. Selon le procès-verbal " il est nécessaire de procéder avec prudence ence qui concerne une telle publication, quel que soit ledésir de montrer l'efficacité du système et combien les

personnes les plus âgées lui sont redevables."

Nous voulons des chifhes, recommande, un peuperplexe, notre vieille et sage Chouette.

Ces cHoQUANTS FRAIS DE TRANSFERT

L

Suite de k page 4...

Erratum électoral: Le président de I'AOMSregrette que des fautes de rypographie aient été commi-ses dans les noms de deux des candidars aux prochaines

é;ections de Bureau exécutif. Sur la circulaire accom-pagnânt le bulletrin de vore, il aurait dlu s'agir d'AlainVessereau et d'Yves Beigbeder. Heureusement, malgréces fautes, tout Ie monde les avait reconnus.

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La santéUN peTIT GESTE EN FAVEUR DES SENIORS

A partir de janvier 2000, l'assurance maladie des

Nations Unies a commencé à rembourser, sous réserve

de l'avis favorable de son médecin-conseil, 80%o des

frais (dans la limite de 30 CHF par jour) de ce qu'elle

appelle des usoins à domicile rendus nécessaires pourdes raisons d'hygiène et de mobilité.,

Selon I'AAFI/AFICS, les soins de longue duréerestent l'aspect le plus épineux de I'assurance après la

retraite, et cela même si l'on reconnaît de plus en plus

FNCTURESUn collègue nous a informés que l'Hôpital de la

Tour lui avait seulement facturé sa propre quote-partàe 20o/o du coût de traitement, et avait en même temps

envoyé une facture séparée à la caisse d'assurances pourles 80% restants. Aux deux factures avaient été joints les

bulletins de versement, dûment remplis. Normalement,nous recevons la facture complète, payons notre quote-

Le cneND PRoBLÈME DE LA DATEqui ont travaillé des deux côtés de I'Atlantique.

A Genève, l'Organisation internationale de

Normalisation a proposé une troisième solution. Pour

résoudre le dilemme de Ia date, I'ISO recommande que

tout le monde commence par l'année, puis inscrive le

mois, et finalement le jour en allant donc du plus grandau plus petit. Selon I'ISO, la Journée mondiale de laSanté devrait s'écrire 001417.

lJn compromis diplomatique, conclut la VieilleChouette, qui ne veut pas mettre les pieds dans le plat

Incidement, ISO, la sigle de l'organisation, fait

penser au grec isos: égal.

PaSSEZ LA MONNAIE, SVPLe nombre de nos corisanrs a baissé ces dernières années. Tous ceux dont la cotisation n a pas été réglée

sont instamment priés de payer leurs 20 francs annuels Ie plus vite possible.

La procédure de payement est indiquée ci-dessous:

' à Genève, payer par bulletin de versement PTT au compte n"12-17440-4;

. pour les autres, payer par chèque bancaire UBS au compte D3-102973.0 United Bank of Switzerland,ou par èhèque de voya§e. (Ne payez pas par chèque sur -un compte hors de Suisse. Il y a quelques années

,.,n âe nos èollègues portugais piocéda de la sorte et les frais de banque s'élevèrent à 18,42 CHE laissant à

I'AOMS la maigre somme de 1,58 CHF.);. pour nos collègues des Régions, SEARO accepte le payement en monnaie nationale et nous vire ensuite

la somme correspondante. Nous sommes en train de négocier de tels arrangements avec les autres régions;

. enfin, si vous avez un ami à Genève, vous pouvez lui demander de payer pour vous et le rembourserplus tard.

A vrai dire, les NT sont particulièrement attachées à cet effort de collecte des cotisations car elles servent,entre autres, à payer la produciion du bulletin. (Voir: Les adieux d'an Dodo, page 7)

leur nécessité. D'une part, les propositions du CCQA(Comité consultatif pour les questions administratives)

n'ont pas uobtenu un soutien massi6, alors que, d'autrepârt, «gn certain nombre de gouvernements semblent

prêts à admettre la nécessité de fournir des contribu-tions.»

Ainsi, l'initiative onusienne est-elle une mesure

modeste mais importante qui risque faire école.

SEPAREESpart et ensuite, tout en joignant le talon de notre bul-Ietin de versement comme preuve de payement, nous

envoyons la somme à payer par la caisse d'assurances.

Ce changement de procédure, réduit la bureaucratie,

fait gagner du temps et est bien sûr le bienvenu, surtout

parce que notre collègue n'a pas dû faire I'avance des

80o/o.

Lorsqu'on date une lettre, un document ou, plusvraisemblablement aujourd'hui, un e-mail, on éviteraittoute confusion en écrivant le mois en toutes lettres, soitnavril, au lieu d'inscrire 4 parce que c'est le quatrièmemois de l'année.

Le problème, c'est que certains collègues inscri-vent d'abord le mois, puis le jour alors que d'autres fontexactement l'inverse: le jour puis le mois. C'est ainsi

gue 417 100 sera, pour les premiers, le 7 avril et, pourles seconds, Ie 4 juillet. La difference est de taille: c'est

tantôt la Journée mondiale de la Santé, tantôt la fttenationale américaine. De quoi donner le tournis à ceux

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Nos finances

Pour la première fois au cours de ces cinq annéespassées en qualité de Tiésorier, les dépenses onr dépasséles recettes et I'AOMS a accusé une perre d'exploitationde 4 000 CHF en 1999.

Cette assez mauvaise nouvelle s'explique , enpartie, par la chute des cotisations annuelles. Celles-cise sont élevées à B 600 CHF, contre 15 830 en 1998,soit une baisse de 7 200 CFi.F. Quelle qu'en soit laraison, et c'esr regrettable, beaucoup d'adhérents ne

Palent Pas leur cotlsatlon.

Rassurons-nous, la situation financière d'ensemblereste saine, avec une encaisse cumulative totale cie 61000 CHE plus une réserve de 33 000 CHF.

Lune des tendances observées pendant l'annéedernière a été l'augmenrarion du nombre des adhé-sions à vie, option choisie par de nombreux nouveauxretraités et par certains autres. La cotisation annuelleest, à long terme, plus chère et, à court terme, moinscommode.

La réception annuelle réunissant retraités et acrifsa coûté 1 400 CHF à I'AOMS, soit environ 900 francsde moins qu'en 1998 (2 300 CHF). Toutefois, lafacture totale du traireur s'est élevée à 3 500, la plusgrosse part éranr couverre par les oboles des participants(2 090 CHF) et la subveniion de I'OMS ($5001.

-

Comme les autres années, les principales dépensesont été les frais de secrétariat (le vôlontaiiat de l-onguedurée restant rare) et la producrion des Nouuàllestimestrielles. En effet, lq bulletin représente unedépense d'environ 6000 CHF pour le iraitement detexte (en deux langues) er la misé en pages.

Le ïésorier a essenriellemenr pour tâche dedresser un état des recerres er des déperises. Toutefois,ayant mainten.anr rendu mon tablier, je me sens librede risquer quelques suggesrions, à savoir:

' qu'o_! lance une campagne pour arrirer denouveaux adhérents, ainsi qu'un appel aux anciens

D,UN DODOadhérents - et notamment à ceux qui n habitent pasla région lémanique - pour qu'ilJ acquittent leurscotisations. Pour leur simplifier les choses, au bureaude Delhi, par exemple, un accord a été passé avecl'Administration qui collecte les cotisations èn roupieset nous les crédite à Genève;

. qu'on augmente les recettes afin qu'elles équili-brent les dépenses. Par exemple , en relevant lescotisations annuelles, resrées à 20 CHF pendant toutela décennie, et en relançant la tombola annuelle, à

l'occasion de la réception (par le passé, Air Mauritiusa figuré parmi les donateurs er a offert des billetsd'avion):

. qu'on résiste à la tentation de sabrer dans lebudget des Nouuelles trimesnielles. Si l'on songe quec'est notre principal instrument de communication avecnos collègues du monde enrier, Ie coût en esr modique.En outre, des économies ont déjà été faites grâce àuxtraducteurs bénévoles. Rappelons-nous de Diàlogue, larevue du_personnel que nous avons connue, et qui futvictime d'une trop louable volonté d'économie.

-

. Enfin, entre les membres du Bureau exécutif, lesrelations de travail ont éré respecrueuses er dérendues.Maintenant, avec notre uréforme», tout est en trainde devenir plus structuré, ce qui n'est pas un mal,à condition d'éviter la rigidité. Après iout, il fautfaire rimer bénévolat er agiéme.,r. ôe torrte manière,je souhaite bonne chancè au nouveau comité er, aumoment de prendre congé, je remercie ceux qui ontvoté pour moi. J'ai toujours- essayé d'être digne de

Les ADIEUx

leur confiance.

-Jo. (Dodo) Chang-§Tailing

(Tiésorier ltonoraire, I 994-2000)

(Maintenant disparu, hdodo est I'oiseau enblZmatiquede Maurice. C'est un surnomqui se ueut affectueux. -LaRédaction)

Tout sauf retraitéTRancHEs DE vIE

lrusrRruTANÉsLe paludologue David Payne, qui a quirté I'OMS

en 1992, a fait un récit de sa vie qui n'esr pas stricte-ment autobiographique en ce sens qu'il ne suit pasl'enchaînement chronologique désormais classique dessouvenirs d'enfance, suivis de ceux des années de lutteet de réussite. Toutefois, c'est quand même une galeriede tableaux très autobiographiques retraçanr quatredécennies de travail dont 34 ans passés à I'OMS. Cesinstantanés sont présentés dans l'ordre alphabétique des44 pays dans lesquels David a rravaillé.

sionnelles esr déjà rout enrier résumé dans son titre: "Le

monde uu dans un microscopr', et dans son sous-titreun tantinet pessimiste: "ou quarante ans de chasse aupaludisme sans jamais l'arrraper!".

En Suisse, par exemple, il raconte commenr, dansun autobus des TPG, il en vint un jour à plaquerlittéralement une passagère comme au rugby, p-ourl'empêcher de passer à rravers le pare-brise. Commenr,à bord d'un avion de Swissair, il se trouva un jour assis à

côté d'une "dame élégante" qui lisait un livre sur la reineVictoria, et comment on effectua un essai en doubleCe cocktail d'anecdotes personnelles et profes-

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aveugle d'un nouvel antipaludique, la méfloquine, dansle cadre du Programme d'Action contre le paludisme.

Sa voisine de l'avion, "dont le visage ne lui étaitpas inconnu", se trouvait être Audrey Hepburn.

En L997, peu après avoir quitté I'OMS, l'auteurécrivit avec son fils Marcus, une relation des étatsde services de son père dans l'armée britannique,pendant la Grande Guerre; une æuvre d'amour (tiréeà seulement l4 exemplaires numérotés, illustrés etimprimés, dont neuf pour des membres de la familleet le reste pour des musées et des bibliothèques ducomté) intitulée: "Histoire de la participation à laguerre du caporal C.H. Payne, N" matricule 12375,

Il vous faut un ordinateur, d'accord? - alorsvous mendiez, emprunrez ou volez $1000 (ou sonéquivalent) et courez en acheter ou en louer un. Mais,quand vous avez ouvert le carton, assemblé toutesles pièces, raccordé tous les fils et démarré, qu'avez-vous? Probablement, les seuls programmes fournis sontle système d'exploitation, un logiciel élémentaire debureau, quelques jeux et une connexion à I'Internet.Alors, si vous voulez vraiment vous mettre au travail,retournez au magasin pour acheter un programmecomplet pour le bureau, des programmes spécialiséspour les multimédia, etc.

Mais attendez: vous ne pouvez pas lire tout cequi se présente sur votre écran sans fatigue des yeux etmal au dos, alors il vous faut une imprimante. Ensuite,vous voudrez un scanner, une caméra digitale, une carteson efficace, etc. - et vous aurez sans doute depensé$1500 pour un désordre tel que votre conjoint l'aurarecouverr d'une bâche. Et n'oubliez pas de prévoirde 10 à 20o/o du coût de vorre premier achat chaqueannée pour des équipements, des remplacemenrs er desaméliorations. Pour cet effort er argent, quels avantagesen avez-vous tiré? Si vous avez fait comme moi, ungrand mal de têtel Je vais vous expliquer.

J'ai joué avec l'informatique depuis près de 45ans, j'ai une maîtrise en informatique et j'ai construitplusieurs ordinateurs. Au mieux, je les utilise produc-tivemenr 50o/o de mon remps - et 5Oo/o pour lesmaintenir en activité. Est-ce dû à mon incompétence?Je ne pense pas. Beaucoup d'amis informaticiensm'appellent et pleurent - mon ordinateur esr cassé oumon e-mail ne fonctionne pas!

Alors vous pourriez acheter un nouveau systèmeintégré pour environ $500. Il vaut mieux alorschoisir une garanrie de longue durée. Si vous voulezaugmenter la mémoire, ajouter des systèmes multimé-dia ou remplacer un élément endommagé par lachaleur, l'humidité et la pollution de l'air, lro.,r (or', r'r.,

technicien) devrez ouvrir I'ordinateur - et rappelez-vousles changemenrs engendrent de nouveaux-problèmeslEnsuite, il y a les logicels et leur corrège de problèmes.page I

PouRQUoI VoUS NE DEVRIEz PAS AVoIR UN oRDINATEUR

Northamptonshire Regiment, 1914-1919". Bientôtsuivi d'un deuxième titre "En quête de la guerre d'unpère", ouvrage de méthodologie destiné à guider dansleurs travaux d'autres chercheurs tentés de se lancerdans la même entreprise.

Tout cela pour démontrer que David Payne étaittrop jeune pour prendre sa retraite lorsqu'il quittaI'OMS. A la vérité, s'il est alors parti, ce fut poursatisfaire au Règlement.

(Le liure est diq»onible en prêt au bureau deIAOMS -La Rédaction).

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'Je dois aller chez grand-père pour lui expliquercomment utiliser son nouuel ordinateur".

Toute une vaste industrie est consacrée au diag-nostic et à la réparation afin de maintenir le systèmeopérationnel de Microsoft'§ÿindows.

Cependant, si vous voulez seulement écrire deslettres, envoyer des e-mails et surfer sur le Net, avez-vous vraiment besoin de l'appareil le plus complexeet Ie plus difficile à utiliser? Cerrainemenr pas. En1998 quand Sally et moi sommes venus à Genèvepour la naissance d'un petit-fils, j'ai découvert lauliberté, informatique. J'ai contracté un service gratuit,YahoolMail, pour conserver notre iivre d'adresses etrecevoir et envoyer nos e-mails . J'^i pu alors utiliserdes systèmes dans des bibliorhèques, des écoles et des«cybercafés, qui offrent les connections inrerner rapidesgratuites ou pour une somme minime.

Depuis je ne paie rien à CompuServe ni auxautres systèmes d'accès. A la place, je souscris à

AltaVista Free Access dont le seul ucoût, esr unebannière publicitaire toujours présente sur mon écran.Comment trouver et utiliser ces serveurs graruits? Jevous le dirai dans mon prochain article.

-Herb Ohlman

(ex-Déueloppement des ressources ltumaines de k santé)

Mount Pleasant, South Carolina, (USA)

e-mai l: < h er b o h lman@yaltoo. com>

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GneruDS-PARENTS

Jim Alrre, collègue en activité (Nutrition), er son

épouse Pia sont probablement les plus jeunes grands-parents de l'OMS. Tout cela grâce à leur fils Daniel et àleur bru Isabel, mais surrour à leur petite-fille Eva-KimMahalia, petit bout de chou venu au monde à Genèvele 30 avril 2000, et pesant 2 990 gremmes.

UNE NOUVELLE ADRESSE

A la suite d'une recherche persistanre, norreGroupe d'entraide a trouvé un nouvel endroit pour ses

réunions mensuelles caféldéjeuner, à partir du 7 juillet.

C'est le Bar de la Gare à l'Flôtel Montbrillant, remis à

neuf récemment, derrière Ia Gare Cornavin.

"C'est facile à trouver", nous expliquent RosemaryBell et Margaret Baker, les organisatrices du groupes. "Tiaversez la gare, passez l'entrée du TGV montezquelques marches, et voilà - c'est directement devantvous, décoré en bleu foncé. Nous espérons que vousserez nombreux à notre prochaine réunion er que vousserez d'accord avec notre choix".

Nos collègues se réunissent le premier vendredide chaque mois pour manifester leur amitié er s'aiderles uns les autres.

Le Dr Victor T,ammit-Tâbona noLrs a quitté à Canterbury(Angleterre) en fevrier, à l'âge de83 ans. Un vétéran de vingt ans

de scrvice à I'OMS, il a travailléà Baghdad, New York et Genève,où il a dirigé le Département d'Eva-luation des Programmes. Il a éga-

lement dirigé l'opérarion d'urgenceau Congo ex-belge. Diplômé del'Université de Malte, en 1940, ila reçu une bourse de Ia FondationNuffield (Angleterre) en 1944.

Il laisse son épouse, Marcelle,trois enfants et huir petirs-enfants.Sa fille, Simone , er son gendre,Dev Ray, tous deux membres dupersonnel de I'OMS, lui rendentl'hommage qui suit:

Xn ffiemoriam

«Inspiré par des personnalitésde santé publique de l'époque, ilabandonna sa clientèle à Malte ets'engagea à I'OMS en 1951. C'étaitégalement l'époque où les NationsUnies se préparaient pour la période

post-coloniale. Une de ses missionsles plus difficiies fut celle de main-tenir Ie fonctionnement des services

de santé à I'indépendance du Congoex-belge, une expérience qu'il a vive-ment appréciée. Quand il a quittél'OMS, il devint Conseiller scienti-fique et médical à Cor (Jnum, auVatican, qui était responsable des

progrâmmes d'aide âu tiers monde.

Quatre années plus tard, il prit sa

rerraire, revint d'abord à Malte, etpuis s'installa en Angleterre.

oCollègues et amis se rappel-leront de lui pour ses grands talentspédagogiques, ainsi que pour l'éten-due de ses lectures. Il resta fasciné

par la médecine et au couranr de ses

progrès jusqu'à la fin de ses jours.,

Daxs LA MArsoN

UN INVITÉ QUI N,ESTLes Grands du tabac, longtemps malvenus dans

les conférences de santé internationale, ont été invitésà participer à des auditions publiques caurionnées parI'OMS sur la rédaction de ce que l'on appelle laConvention Cadre pour la Lute anti-tabac (en anglaisFCTC). Cette initiative a provoqué de nombreuxremous. Certains prétendent que cela équivaut à fairerentrer le loup dans la bergerie, d'aurre maintiennentque cela prive cette industrie de l'argument selon

PAS DE CHEZ NOUSlequel les décisions touchant àt leurs intérêrs sonrprises derrière leur dos. Ce dernier argument est très

important pour au moins un Etat Membre.

Des fermiers producteurs de tabac ainsi quedes ouvriers ont aussi été invités, cependanr que des

représentants des personnels de santé aussi bien deservices officiels que d'organisations non gouvernemen-tales, n'ont pas été invités.

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Deux jours de discussions et de débats, du 12 au

13 octobre prochains auront lieu à Genève, au centreInternational de Conferences et seront suivis par le

début de négociations officielles sur la convention.

C'est bien la première fois que les Etats Membrestentent d'élaborer une convention. "C'est une occasionhistorique pour tout le monde, y compris l'industrie du

AvIS AU PUBLIC: NAvec la collaboration de l'ennemi public N"1 du

tabac, Jeffrey '§?'igand, comme étoile, et celle d'experts

de la santé et des médias des vingt pays dans les

rôles secondaires, I'OMS a lancé un exercice de rela-

tions publiques inégalé à ce jour, contre le tabac, en

Californie, la patrie d'Hollywood.

lVigand, ancien chercheur au service du géantdu tabac Brown et \Williamson, a montré du doigtles grands du tabac, en s'appuyant sur des documentsmontrant comment les producteurs avaient délibéré-ment manipulé la teneur en nicotine des cigarettes afinde rendre les fumeurs dépendants.

Un film, fort justement intitulé uLinitié, a été

depuis inspiré par cette affaire et sortira bientôt dans lemonde entier. Nous Ie recommandons à nos collègues,

fumeurs ou non.

Les participants à cette conférence de deux jours,tenue en novembre dernier à San Francisco, lancèrent

tabac, de présenter son point de vue", a déclaré le DrG. Brunddand, Directeur Général de I'OMS. "Nous

écouterons très attentivement", a dit le Dr DerekYach,directeur de l'Initiative pour un monde sans tabac, dontle bureau accepte de recevoir, jusqu'au 27 octobre, des

commentaires écrits n'excédant pas 5 pages (format et

caractères standard). Les auditions seront ouvertes à

la Presse.

E SOYEZ PAS DUPEcontre Ie tabac de triste statistiques de décès et de

maladies et des phrases clef, concernant Ie thème même

autour duquel ils s'étaient ralliés ule Tabac tue, ne soyez

pas dupe, entre autres trouvailles mémorables.

La publicité pour le tabac fait signe à nos enfants

avec des messages qui en clair signifient: «Donnez-nous

l'air de vos poumons, a déclaré Ie Dr Yach, responsable

de l'lnitiative OMS pour un monde sans tabac. Et de

poursuivre: "après les succès remportés en Californie, le

Cowboy de Marlboro a disparu ici, mais prend ses ébats

ailleurs, dans d'autres pays. Nous devons nous assurer

qu'il ne puisse aller nulle part, qu'il ne puisse se cacher

nulle part". ule tabac est un maladie contagieuse,

transmise par la publicité,, a déclaré le DG.

Le Commentaire de presse (\X'HO/65) a aussi

révélé que les participants ont tenu des sessions à huis

clos afin d'obtenir des révélations d'initiés. On se

demande ce qui a bien pu se dire....

LEs ACTIFS HAUSSENT LE TON

Des mots très durs, en défense du fonctionnariatinternational, ont retenti dans la maison. Dans untexte paru dans Spotlight du 2l mars 2000 exprimantles objections à une annonce choc faite par le DG le

8 mars et concernant Ia fusion de deux clusters, nos

collègues ont lâché la vapeur. Ils ont en effet perçu" un manque de respect de la dignité des membres

du personnel... des procédures établies...des promesses

faites pour un sryle de direction plus équitable, plusjuste et plus ouvert de la part de l'Administration.

Pour être précis, le communiqué du personneldit que: "Le travail du personnel est perturbé quand ilest perpétuellement occupé à déménager d'un bureauà l'autre, à réviser à l'infini des plans de travaii poury apporter des modifications purement cosmétiques, à

élaborer des structures organisationelles et à qui il devra

rendre des comptes demain et pour quelles tâches."Le texte poursuit en disant: " Le personnel n'est pas

contre le changement mais contre la manière dont ce

changement est géré. Nous voulons être partie prenanteet pas seulement en supporter les conséquences.

Avant sa parution, le Spotlighr fut discuté, par

politesse, avec le DG et d'autres hauts fonctionnaires,lors de deux réunions, Ies 16 et 20 mars. La franchise

du personnel a été payante, le DG ayant reconnu" qu'ily avait eu des faiblesses dans Ia procédure... lors de ladernière série de changements" et donné des assurances

que le personnel " serait dûment impliqué " lors de

changements futurs.

§ ll u§--

bêtises- commiies à k comotabilité".

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DnNs LA FAMILLEGregory Hard, fonctionnaire de l'informarion,

a été nommé porte-parole de I'OMS pour la récente53ème Assemblé mondiale de la Santé. Il est le gendrede nos collègues le regretté Greg'§0'atters, ex-EH, et desa yeuve 7rl.ila, ex-LIB.

MOEILITÉ: VERS LE HAUT ETVERS LE BAS

Selon nos collègues en activité, parmi les hautsfonctionnaires qui arrivèrent avec la nouvelle adminis-tration en juillet 1998, deux ont été promus conseillersprincipaux du Directeur Général (l'un d'entre eux esr

chargé des grands pays en voie de développement), deuxsont retournés dans leurs administrations d'origine

(l'un dans un poste au niveau du Cabinet dans legouvernement norvégien et I'aurre, mission accomplie,dans un grand pays développé d'Afrique aust.ale); una été nommé DPM dans une Région et un a reprisson précédenr posre,

L,IMPoRTANCE D,ÊTRE ASSURÉ"Faute d'une bonne assurance maladie, tomber

malade est synonyme de s'appauvrir. On s'appauvritdirectement, en utilisant une partie de son revenu pourpayer traitemenr er médicaments, et indirecremenr carles choix sont limités."

-Déclaration du Dr Gro Brundtland, Directeur

Général dans un discours sur le thàme Popuhtion et santé,

fait à la BBC en mars 2000 dans le cadre des ConferencesReith 2000.

Lerrnes(Sauf indication contraire des corresltondants, il est d'usage que les lettres reçues soient

examinées et preparées Pour que lzur publication encourage l'écbange de points de uue entre colhgues.

SnllE DE DÉpART

J'ai lu avec intérêt les commentaires sur l'âgismepubliés dans les Nl spécifiquemenr par Dennis \Tarner(Mon été en Macédoina, NT38) et par Kenneth Sinclair-Loutit (Fardeau ou banque de cerueaux,i, NT38) enréponse à la lettre de Peter Ozorio (Trop uieux - Âgismeou G érontop ho bie? NT37)

J'ai éré en service pendant plus de 22 ans,de septembre 1970 à février 1993, dans cinq paysd'AFRO: République du Congo, Kenya, Zambie ,

Zimbabwe et Sierra Leone, plus 82 courres missionsdans 25 autres pays africains.

Malgré ma rerraire depuis plus de sepr ans,

l'^i occasionnellement été conferencier associé auDépartement de Ia sanré communautaire, Faculté demédecine, Université de Lagos.

Tous les anciens ont contribué à l'oeuvre deI'OMS. Je voudrais présenter mes væux sincères auxcollègues de I'AOMS, car, sans le passé, sans nous ,il n'yaurait pas eu de présent; mais acceptons décemmentle vieillissemenr comme une période d'atrenre dans lasalle de départ.

-Prof. J.S. Kwamina Duncan(ex-AFRO)

Lagos (Nigeria)

PoIITIQUE DE RecnUTEMENTPour moi, il est clair que plusieurs faiblesses de

I'OMS proviennent de la politique de recrurement.Lennuyeux esr que ceux qui sont chargés du recrute-ment ne s'embêtent pas à chercher ceux qui sontqualifiés ou n'onr pas la formation voulue pour lesreconnaître, ou même n'en yeulent pas parce qu'ilsignorent ce que signifie la santé du monde. Cependant,je ne désespère , pas: il existe toujours d'excellentscandidats.

- Dr. Kenneth Sinclair-I-outit,(ex-EURO)

Rabat-Mec houar (Maro c)

UN SeNTIMENT DE REJET(Cf oFardeau oa banque de cerueazzri, NT38,

Automne 1999)

Malheureusemenr, Ia lettre de Kenneth Sinclair-Loutit, publiée l'anné dernière, reflète I'expérience dela plupart de nous quoique je puisse confirmer que jen'avais jamais imaginé que I'OMS ou les Nations Uniesn'aient pas pu profiter de ses 30 années d'immenseexpérience. Son nom était acclamé par tous ceux quiavaient connu le monde de l'Afrique du Nord.

Moi aussi, j'ai connu un sentiment de rejet. Jesuis rentré à I'OMS tard dans ma carrière de travail

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Danrs LA PRESSE

MaruPowER OMSLe syndicat genevois New \ù7ood calcule que les

temporaires représentent près de 30o/o du personnel de

I'ONU à Genève. Le chiffre grimpe à 40o/o au sein de

I'OMS, selon son comité du personnel. Selon certaines

sources, les temporaires seraient même majoritaires dans

plusieurs organisationsl

Derrière les chiffres se dissimulent des récits

de vie marqués par l'insécurité. Nombre d'employés

dépendent de contrats limités à onze mois maximum.Tout cela, bien sûr, par mesure d'économie.

A l'administration de I'OMS, Ann Kern, la

directrice exécutive, se dit consciente du problème,

même si elle ne dispose pas encore de chiffres précis.

Elle estime avoir hérité d'une situation dramatique.uC'est le résultat d'un manque flagrant de planificationdes ressources humaines. Et je ne suis même pas

convaincue que l'organisation y gagne financièrement.Chaque renouvellement de contrat s'accompagne de

procédures administratives, donc de temps de travail.Le roulement chaotique des temporaires implique untemps de formation pour les nouveaux, d'où probable-

ment une perte d'efficacité.,

Des négociations sont en cours avec le Comitédu Personnel pour réduire la panoplie de contrats à

trois formules seulement: les nfixesr, les ucourts termes»

engagés pour des travaux très brefs (par exemple la

durée d'une conftrence) et enfin une nouvelle catégorie

directement liée à une tâche - le contrat serait doncétabli pour le nombre de mois ou d'années prévu.

Cette réforme peut sembler lente aux employés,

mais elle a le mérite d'être négociée avec leurs représen-

tants. A la direction, elle nous semble en tout cas

cruciale pour I'avenir de l'OMS.,

-André Allemand

(Extait de LaTrl\une de Genève, januier 2000)

page 12

tropical et de formation et, prenant ma retraite en

1983, après avoir servi 11 ans. Quelque temps après,

I'OIT m'a demandé de diriger deux programmes de

formation en administration. Le vendredi précédant le

début de ces programmes, et à ma grande surprise, j'aireçu un coup de téléphone du responsable de la forma-tion à I'OIT rn informant que le nouveau DirecteurGénéral, Michel Hansenne, avait pris une décision de

ne pas engager les plus de 60 ans à n'importe quel

poste. Cependant j'ai été indemnisé pour le travail

préparatoire que j'avais entrepris.

Plusieurs agences spécialisées des Nations Unies

installées à Vienne m'ont chargé de missions entre 1983

et 1987, mais jamais l'OMS. Maintenant je comprends

pourquoi I'OMS offre une retraite anticipée - réduire

le fardeau des cerveaux.

-Dr. Bill Barton

(ex-administateur dc programme, SDT 1975-l 983)Exmouth (Royaume Uni)

MRNceR SAINEMENT POUR LESPLUS DE 70 ANS

Le Dr Robert Russell, professeur de médecine et

nutrition à Tïrfts University (Boston), et ses collègues

ont mis au point un guide en pyramide pour les plus

de 70 ans.

Eau: des verres d'eau de 240 ml chaque jour(ou l'équivalent sans alcool ni caféine). Faute d'eau

en quantité suffisante, la tension artérielle peut baisser

dangereusement, des caillots peuvent se former et

bloquer les vaisseaux sanguins, la fonction rénale peut

être atteinte et la constipation devenir chronique.

Des aliments à base de céréales (comme le pain,

les flocons d'avoine, le riz et les pâtes, riches en fibres):

six portions ou plus chaque .iour. Fruits et légumes:

les deux sont à consommer comme des aliments enriers

riches en fibres, et non comme jus.

Les portions recommandées, trois ou plus de

légumes, et deux ou plus de fruits, devraient être choisis

parmi les aliments de couleurs vives: vert foncé, orange,

rouge ou jaune. Ils sont les plus riches en éléments

nutritifs essentiels. _J"rr" Brody(Extrait du N.Y Times, B mars 1999)

(Consuhez aotre médecin aaant d'essayen

La rédaction)

Retnerciements: Le Cornité exécutif tient à remercier les

?ersonnes alant permis la réalisation de ce numéro, et notam-

ment Peter Ozorio, rédacteur; Yues Beigbeder, Rosemary

Bell et Jery Kilher (groupe de rédaction), Rajindar Pal

(Présidznt), les traducteurs Dauid Cohen, S.K.D. Djaz'zar,

Michel Fèure, Jean Leclercq, Alain Wssereau, John Bland

(anglais) ainsi que Marianne King (assistante de rédaction).

Mis en page de Humphrey Mattbey, Glasgou.

Les opinions exprimées ici sont celles des auteurs et ne

slnt pas nécessairement celles de IAOMS.

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Croissence dt une communeuté internationale

Les Associations d'fuiciens fonctionnaires internationaux à Genève souhaitent renforcer leurssctivitcs au seryice de la commuruuæ internaüonale. ils entendent saisir l'occasion du soixantièmeanniversaire de I'À{IiVAIIICS pour élaborer des dispositions améliorées de coopération.

Considérations de base

L'Assemblee de I'À{FVAIIJCS du l' juin 1999 a approuvé des considération de base pourl'organisation des anciens fonctionnaires à Genève, confirmant que:1. I-a plupart des anciens fonctionnaires veulent exprimer leur solidarité à deux niveaux,notanrment avec ceux de leur propre organisation, et aussi avec tous les fonctionnaires de lafrmille des Natiors Unies.2. Il ne dewait pas y avoir de course aux membres entre les associations.3. L'existence d'une assôciation forte et universelle à Genève est primordiale.

Les objectifs du 60b anniversaireI-e 60b anniversaire dewait être l'occasion de realiser une structure sur la base de ces principes.Etam donné la vocation intemationale de Crenève, son rôle en tant que première ülle internationaledu monde et notre propre rôle d'anciens fonctionnaires internationaux au service des ideauxd'barrnonie et de compréhensioq il nous incombe d'arriver à une entente qui servira le mieux lesinterêts de tous les anciens fonctionnaires.

Les associations ont pour intention de:- encourager les anciens fonctionnaires à être solidaires avec leurs collègues de leur

Organisation en particulier et aussi avec la communauté élargie de tous les anciens fonctionnairesinternationaux;

- éüter la compétition entre associations pour attirer des membres;- examiner des modalites afin de permettre, chaque fois que possible, aux fonctionnaires

et aux anciens fonaionnaires d'adhérer aussi bien à l'association qui represente tout Ie syrstèmedes Næions Unies qu'à lanr association particulière, en utilisant un seul bulletin d'adhésion ct uneseule cotisation.

- promouvoir l' évolution d'une communauté internatiohale.

Mario TavelliSecrétaire, Section des anciens

fonctionnaires du BIT

Hugo GlanzrnarurPrésident, Association des anciens

fonctionnaires du GATT/OMC

Jacqueline RigouletPrésident, Association des anciens

fonctionnaires du CCI

Rajinder PalPrésident, Association des anciens

fonctionnaires de l' OMS

Jean BalfroidPrésident, Section des anciens

fonctionnaires de I'UfT

Aamir AIiPréssident, AAFVAFICS

Itl tt t

Genève, le 4 novembre 1999

Page 14: trielles de I'Association des Anciens de I'OMS...ne les comprenaient pas du tout, Tout le monde était d'accord que Ie travail de SHI mérite des applaudis-sements pour la rapide exécution

Proposition pour un club de bridge OMS/AOMS

Ci-joint vous trouverez un questionnaire préliminaire concernant l'intérêt que vous

portez au bridge afin de déterminer les possibilités d'ouverture d'un club de bridge de l'OMS.

La proposition fut discutée par le Comité Exécutif de I'AOMS et la décision adoptée

de faire circuler ce questionnaire.

Au cas où vous seriez intéressés, vous êtes invités à lire ce questionnaire et d'yrépondre. Dans le cas contraire, nous vous remercions de passer cette circulaire à d'autresfonctionnaires qui seraient éventuellement intéressés.

Par ailleurs, vous auriez peut-être d'autres suggestions à nous soumettre en ce qui

conceme vos intérêts et activités sociales? N'hésitez pas à en parler, le Comité se réjouira de

les étudier dans les meilleurs délais.

Veuillez adresser votre réponse au Comité Exécutif de I'AOMS à l'attention du Dr. G.

SHIDRAWI.

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE AUPRES DES MEMBRES DE L'AOMSDANS LE CADRE DE L'OUVERTURE D'UN CLUB DE BRIDGE

Nous vous prions de répondre par "oui" ou "non" aux questions suivantes:l. Portez-vous intérêt au bridge?.2. Si oui, êtes-vous déjà membre d'un club de bridge?...........3. Etes-vous seul ou avec un partenaire?

4. Seriez-vous intéressé par l'établissement d'un club de bridge de I'AOMS?............5. Si oui, quels soirées (après 17:00 heures) vous conviendraient le mieux?

Jour.......... Heure........... Jour.......... Heure..........6. Et à quelle fréquence? Prière d'indiquer une possibilité:

- Deux fois par semaine,.......- Une fois par semaine,.........- Une fois la quinzaine,.........- Une fois par mois...............

7. Souhaiteriez-vous l'adhération de non-membres de I'OMS au club?...........8. Si oui, prière d'indiquer la catégorie en barrant les unsouhaitables:

- Organisations de I'ONU,- Les ONGs,- Les membres d'autres clubs de bridge de la région.

9. Quelle somme considéreriez-vous correcte cornme abonnement annuel?............

10. Quels frais de table suggéreriez-vous ?

- aux membres.........- aux invités.............

11. Etes-vous disposé à collaborer à l'organisation et à la gérance des tournois?..........12. Possédez-vous un ordinateur?13. Si oui, avez-vous une logicielle pour le score du bridge?.14. Prière de nous transmettre vos suggestions: