Travail, Territoire et PolitiqueTravail, Territoire et Politique Séminaire de Paris 1 25, 26 et 27...
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Lieu : Université Paris 1. CENTRE MALHER – 9, rue Malher, 75004 Paris FCPS. Pôle ergonomie et écologie humaine Travail, Territoire et Politique Séminaire de Paris 1 25, 26 et 27 mai 2020 L’ergonomie défend la centralité du travail comme opérateur de santé et de performance et touche des champs professionnels variés. Si elle défend la pertinence d’un détour par l’analyse détaillée et fine de l’activité, et cela dans une approche globale de l’activité de travail, c’est que l’activité humaine se joue toujours à plusieurs échelles simultanément. Le séminaire 2020 vise à engager une discussion sur la manière de manier ce « jeu d’échelles », autant sur le plan des concepts et des modèles d’analyse que sur le plan de l’intervention et des méthodologies d’action, en ergonomie et en dialogue avec d’autres disciplines. Il s’agit ici de comprendre l’activité à partir de registres qui débordent des limites classiques de l’organisation formelle du travail. Pour ce faire, trois échelles sont proposées pour aborder la question de l’activité : - L’échelle du travail : toute organisation productive, agricole, industrielle ou de service, mobilise le travail des personnes, c’est-à-dire leur engagement dans l’action productive, leur sensibilité, leur compétence, leur savoir-faire et leur subjectivité. Comment évoluent ces formes de mobilisation dans les organisations, notamment au niveau de la prescription, du management et des dispositifs d’évaluation ? - L’échelle du territoire : toute organisation est inscrite dans des relations avec d’autres acteurs en activité (usagers, entreprises, collectivités…), dont l’agencement et la nature (Concurrence vs. Coopération) détermine les conditions de réalisation du travail en son sein. En quoi le territoire peut-il faire ressource au travail réel ? Comment l’activité contribue elle-même à fabriquer du territoire ? - L’échelle politique : toute activité, dans ses aspects productifs et relationnels, est traversée par des valeurs en rapport avec une vision de la vie en société. Qu’est-ce qu’on produit, en réponse à quels besoins et de qui ? Quels espaces de reconnaissance et de délibération des enjeux du travail et de son inscription territoriale ? Comment les institutions – à travers le travail des politiques – se saisissent-elles des questions sociétales qui irriguent l’expérience professionnelle des citoyens ? Pour travailler ces questions, nous proposons d’appuyer les échanges et la discussion à partir des champs d’intervention suivants, correspondant à de grandes questions sociétales du moment : − Les activités en lien avec l’alimentation. Il s’agit des métiers de l’agriculture, des terroirs, de la viticulture ou de l’élevage qui permettent de nourrir une société (en termes culturels et moraux tout autant que biologiques) et qui engagent des processus de production spécifiques, qui interpellent les métiers, les territoires et les choix sociétaux. - Les activités en lien avec la santé (et le handicap). Il s’agit des métiers de la relation, du service public ou de services à la personne, souvent peu
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Lieu : Université Paris 1. CENTRE MALHER – 9, rue Malher, 75004 Paris
FCPS. Pôle ergonomie et écologie humaine
Travail, Territoire et Politique Séminaire de Paris 1
25, 26 et 27 mai 2020 L’ergonomie défend la centralité du travail comme opérateur de santé et de performance et touche des champs professionnels variés. Si elle défend la pertinence d’un détour par l’analyse détaillée et fine de l’activité, et cela dans une approche globale de l’activité de travail, c’est que l’activité humaine se joue toujours à plusieurs échelles simultanément.
Le séminaire 2020 vise à engager une discussion sur la manière de manier ce « jeu d’échelles », autant sur le plan des concepts et des modèles d’analyse que sur le plan de l’intervention et des méthodologies d’action, en ergonomie et en dialogue avec d’autres disciplines. Il s’agit ici de comprendre l’activité à partir de registres qui débordent des limites classiques de l’organisation formelle du travail.
Pour ce faire, trois échelles sont proposées pour aborder la question de l’activité :
- L’échelle du travail : toute organisation productive, agricole, industrielle ou de service, mobilise le travail des personnes, c’est-à-dire leur engagement dans l’action productive, leur sensibilité, leur compétence, leur savoir-faire et leur
subjectivité. Comment évoluent ces formes de mobilisation dans les organisations, notamment au niveau de la prescription, du management et des dispositifs d’évaluation ?
- L’échelle du territoire : toute organisation est inscrite dans des relations avec d’autres acteurs en activité (usagers, entreprises, collectivités…), dont l’agencement et la nature (Concurrence vs. Coopération) détermine les conditions de réalisation du travail en son sein. En quoi le territoire peut-il faire ressource au travail réel ? Comment l’activité contribue elle-même à fabriquer du territoire ?
- L’échelle politique : toute activité, dans ses aspects productifs et relationnels, est traversée par des valeurs en rapport avec une vision de la vie en société. Qu’est-ce qu’on produit, en réponse à quels besoins et de qui ? Quels espaces de reconnaissance et de délibération des enjeux du travail et de son inscription territoriale ? Comment les institutions – à travers le travail des politiques – se saisissent-elles des questions sociétales qui irriguent l’expérience professionnelle des citoyens ?
Pour travailler ces questions, nous proposons d’appuyer les échanges et la discussion à partir des champs d’intervention suivants, correspondant à de grandes questions sociétales du moment :
− Les activités en lien avec l’alimentation. Il s’agit des métiers de l’agriculture, des terroirs, de la viticulture ou de l’élevage qui permettent de nourrir une société (en termes culturels et moraux tout autant que biologiques) et qui engagent des processus de production spécifiques, qui interpellent les métiers, les territoires et les choix sociétaux.
- Les activités en lien avec la santé (et le handicap). Il s’agit des métiers de la relation, du service public ou de services à la personne, souvent peu
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reconnus, en pleine réorganisation territoriale (hôpitaux, EHPAD, santé au travail, etc.), dont certains portent le débat dans l’espace public.
- Les activités en lien avec la façon d’habiter (et d’aménager un territoire). Il s’agit des métiers de l’urbanisme, de l’architecture, de l’aménagement du territoire, etc., confrontés à de nouvelles exigences : la transition écologique, la démocratie locale, les attentes des habitants en matière du « vivre ensemble », l’évolution des modes de vie et aux enjeux sensibles de la mobilité.
Comité scientifique :
- Michael FENKER- Sandro De GASPARO- Éric HAMRAOUI- Nadia HEDDAD- François HUBAULT- Marie-Christine LEPORT- Alexandre MORAIS- Arnaud TRAN VAN
Renseignements :
- Gwenaëlle Hainaux | Gestionnaire de formations. - 0 1 53 55 27 69 - [email protected]
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