Tramelan I Prochaines activités au CIP Tramelan · Coupure Page: 1/1 Histoire d'un destin imposé...

Date: 10.10.2019

La Gazette de la Région2740 Moutier032/ 493 66 20www.la-gazette.ch/

Genre de média: Médias imprimésType de média: Presse journ./hebd.Tirage: 27'189Parution: 21x/année N° de thème: 375.049

Ordre: 1092898Page: 32Surface: 33'903 mm²

Référence: 75151744

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Tramelan I Prochaines activitésau CIP Tramelan

Mercredi 30 octobre

19 h 30 - Internements administratifs - destins imposésAu XXe siècle, des milliers de jeunes et d'adultes, pour la plupart issus des classespopulaires, ont été victimes en Suisse de décisions arbitraires et contraires auxdroits humains de la part des autorités_ Contre leur volonté, sans jugement etsans possibilité de recours, ils étaient «enfermés» pour une durée indéterminéedans des établissements d'éducation au travail ou des établissementspénitentiaires. Nombreux sont ceux dont l'existence a été totalement anéantie.Pour éviter un retour aux heures sombres, il est impératif que ce chapitre del'histoire suisse, outre que dans les rapports du CIE et des médias, figure dansl'enseignement scolaire obligatoire afin de permettre un échange d'expériencesintergénérationnel.

Conférencier: Dr. h.c. Ursula Biondi, ancienne Présidente de l'AssociationRAVIA (réhabilitation des ex-internés administratifs).

Organisation: Société jurassienne d'Emulation, section Tramelan / Communede Tramelan / CIP.

Samedi 2 novembre

Dès 16 h 30 - Passion nature d'ici et d'ailleurs, Conférences etdiaporamas de Beat App et ses amisC'est autour de Beat App que se réunissent plusieurs de ses amis. Voici 30 ansque ce dernier parcours la région avec son appareil photographique. Il estdevenu au fil des ans, un des meilleurs connaisseurs de Chasserai et du lac deBienne. Repas: payant réservation recommandée. Entrée libre - collecte

Programme à choix:

ire partie: 16 h 30 Coups de coeur photo de Chasserai aux 3 Lacs Beat App;16 h 40 Best Of nature Lac de Bienne Beat App; 17 h00 Les habitants des eauxsalées Mauro Zürcher; 17 h 30 Des poissons sur les montagnes 1.-M. Weingart;18 h 00 Repas - filets de sandre ou fondue payant

2e partie: 19 h 30 La passion des oiseaux, d'ici et des antipodes Claude Wehrli;20 h Vestiges de la navigation sur le lac de Neuchâtel Mauro Zürcher; 20 h 10Pays extraordinaire, la nouvelle Zélande Claude Wehrli; 20 h 20 Best of natureChasserai Beat App.

Mercredi 6 novembre

9 h 30 - Né pour lireDonner le goût de la lecture et de la découverte aux 0-4 ans. Lieu: Médiathèquedu CIP - Centre interrégional de perfectionnement, 2720 Tramelan.

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Rapport Page: 19/24

Date: 29.10.2019

Le Journal du Jura2501 Bienne032/ 321 90 00https://www.journaldujura.ch/

Genre de média: Médias imprimésType de média: Presse journ./hebd.Tirage: 8'408Parution: 6x/semaine N° de thème: 375.049




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MERCREDI ci Tramelan - Internementadministratifs-destins imposés

A 19 h30, dernière conférence du cycle«On m'a pris mon enfance» consacréeau témoignage d'Ursula Biondi,ancienne présidente de l'associationRAVIA. Entrée libre, collecte. Détailssur www.cip-tramelan.chUrsula Biondi a été enfermée à H in-delbank à 17 ans parce qu'elle étaitenceinte. Elle en garde de profondescicatrices et des décennies de stigma-tes émotionnels.Chemin des Lovières 13, 2720 Tramelan

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Rapport Page: 1/15

Date: 29.10.2019

Le Quotidien Jurassien2800 Delémont032/ 421 18 18https://www.lqj.ch/





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TRAMELAN

Lumière sur les internés

Les internés étaient parqués dans des établissements d'éducation au travailou des établissements pénitentiaires.

L a dernière conférence ducyde «On m'a pris mon

enfance» sera consacrée au té-moignage d'Ursula Biondi,ancienne présidente de l'asso-ciation RAVIA qui souhaite laréhabilitation des ex-internésadministratifs. Elle aura lieuce mercredi à 19 h 3o au CIP àTramelan.

Madame Biondi a été enfer-mée à Hindelbank à 17 ansparce qu'elle était enceinte.Elle en garde de profondes ci-catrices - et des décennies destigmates émotionnels. Au

siècle, des milliers de jeu-nes et d'adultes, pour la plu-part issus des dasses populai-res, ont été victimes en Suissede décisions arbitraires etcontraires aux droits humainsde la part des autorités. Contreleur volonté, sans jugement et

sans possibilité de recours, ilsétaient «enfermés» pour unedurée indéterminée dans desétablissements d'éducation autravail ou des établissementspénitentiaires. Ils n'avaientaucune possibilité d'être en-tendus.

«Les internements adminis-tratifs touchent à l'humain, àla souffrance. Il s'agit ici depréjudices irréversibles au ni-veau du développement de lasanté et du psychistne. Nom-breux sont ceux dont l'existen-ce a été totalement anéantie.Le système de tri perfide, quiéquivalait à une exécution so-ciale, est au coeur de l'arbitrai-re des autorités de l'époque»,notent les organisateurs de laconférence, qui entendentmettre en lumière ce chapitrede l'histoire suisse. ozA

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Rapport Page: 2/15

Date: 25.10.2019

Le Progrès / Courrier2710 Tavannes032/ 481 51 81www.journaldujura.ch/nouvelles-en-lig...





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TRAMELAN CYCLE DE CONFÉRENCES «ON M'A PRIS MON ENFANCE», AU CIP

Internements administratifs, destins imposésLa dernière conférence du cycle«On m'a pris mon enfance» seraconsacrée au témoignage d'Ur-sula Blondi, ancienne présidentede l'association RAVIA qui sou-haite la réhabilitation des ex-in-ternés administratifs.Madame Biondi a été enfermée àHindelbank à 17 ans parce qu'elleétait enceinte. Elle en garde deprofondes cicatrices et des dé-cennies de stigmates émotion-nels. La conférence aura lieu lemercredi 30 octobre, au CIP.Au XXe siècle, des milliers de jeu-nes et d'adultes, pour la plupartissus des classes populaires, ontété victimes en Suisse de déci-sions arbitraires et contraires auxdroits humains de la part des au-torités. Contre leur volonté, sansjugement et sans possibilité derecours, ils étaient «enfermés»pour une durée indéterminéedans des établissements d'édu-cation au travail ou des établisse-ments pénitentiaires. Ils n'avaientaucune possibilité d'être enten-dus. Les autorités passaient ou-tre aux principes démocratiqueset aux principes de l'Etat de droitselon leur bon plaisir! Les interne-

ments administratifs touchent à tre que dans les rapports du CIEl'humain, à la souffrance. Il s'agitici de préjudices irréversibles auniveau du développement de lasanté et du psychisme. Nom-breux sont ceux dont l'existencea été totalement anéantie. Lesystème de tri perfide, qui équi-valait à une exécution sociale,est au coeur de l'arbitraire desautorités de l'époque.Pour éviter un retour aux heuressombres, il est impératif que cechapitre de l'histoire suisse, ou-

-

et des médias, figure dans l'en-seignement scolaire obligatoireafin de permettre un échanged'expériences intergénération-nel. (c)

Internements administratifs- destins imposés, mercredi30 octobre, à 19h30, au CIP.Conférence du Dr. h.c. UrsulaBiondi, ancienne Présidente del'Association RAVIA (réhabili-tation des ex-internés adminis-tratifs).

Des jeunes filles au travail dans le Jura bernois. Cliché datantde 1913-1914. archive

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Rapport Page: 6/15

Date: 24.10.2019






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Histoire d'un destin imposé

La dernière conférence du cycle «On m'a pris mon enfance» aura lieule mercredi 30 octobre au CIP, à 19h30. Les organisateurs (commune deTramelan, Société jurassienne d'Emulation et CIP) ont invité UrsulaBiondi, ancienne présidente de l'association Ravia pour la réhabilita-tion des ex-internés administratifs. Elle apportera son témoignagepuisqu'elle-même a passé plus d'une année de sa vie à la prison pourfemmes de Hindelbank à 17 ans parce qu'elle était enceinte. Elle engarde de profondes cicatrices et des décennies de stigmates émo-tionnels. Au 20e siècle, des milliers de jeunes et d'adultes, pour laplupart issus des classes populaires, ont été victimes en Suisse de dé-cisions arbitraires et contraires aux droits humains de la part des au-torités. Contre leur volonté, sans jugement et sans possibilité de re-cours, ils étaient «enfermés» pour une durée indéterminée. C-MPR

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Rapport Page: 10/15

Date: 23.10.2019

La Semaine /Journal du district de Moutier2735 Bévilard032/ 491 60 80www.ijc.ch





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TramelanOn m'a pris mon enfanceLa dernière conférence du cycle «Onm'a pris mon enfance» sera consa-

crée au témoignage d'Ursula Biondi,ancienne présidente de l'associationRAVIA qui souhaite la réhabilitationdes ex-internés administratifs. MmeBlondi a été enfermée à Hindelbankà 17 ans parce qu'elle était enceinte.Elle en garde de profondes cicatriceset des décennies de stigmates émo-tionnels. La conférence aura lieu le

mercredi 30 octobre (19h30) au CIPà Tramelan. (cp)

Potentielles odeursà la Rue du Crêt-GeorgesDans le cadre de la réfection de laRue du Crêt-Georges, les canalisa-tions communales des eaux uséesseront en grande partie assainies

par le procédé dit du «chemisage»(gaine en fibre de verre). Ces travauxsont entrepris depuis lundi dernierjusqu'au 25 octobre et provoquentde potentielles remontées d'odeursliées à la nature des matériaux uti-lisés. A relever que ces odeurs sontinoffensives pour la santé. En cas deforts dégagements dans des locauxfermés, il est conseillé de les aérer.La deuxième étape de cet importantchantier de réfection prendra fin d'icila fin du mois d'octobre en raison dela période hivernale. La troisième etdernière étape débutera au printemps2020 avec notamment la traversée dela Rue de la Combe-Aubert. Nous re-mercions les habitants et riverains deleur compréhension vis-à-vis des iné-vitables désagréments occasionnéspar ce chantier majeur. (cp)

Interventions du Corpsdes Sapeurs-pompiersLe Corps des Sapeurs-pompiers deTramelan est intervenu pour un feu devégétation à la montagne du droit levendredi 20 septembre. Le mardi le'octobre, les pompiers ont effectuéune assistance technique pour éva-cuer une patiente par voie aérienne àTramelan. (cp)

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Date: 01.11.2019






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Survivante d'un cauchemarTRAMELAN A17 ans, Ursula Biondi a été jetée en prison, alors qu'elle n'avait commis aucun délit.

Son témoignage, poignant et sobre, est venu clôturer le cycle de conférences «On m'a pris mon enfance».

PAR NICOLE HAGER

Entre le milieu du 19esiècle et jusqu'en 1981,au moins 60 000 per-sonnes ont été victimes

de décisions arbitraires et con-traires aux droits humains dela part des autorités suisses.Sous le coup d'une mesured'«internement administratif»,des enfants et des adultes,pour la plupart issus des clas-ses populaires, ont été injuste-ment privés de liberté. Contreleur volonté, sans jugement etsans possibilité de recours, cespersonnes étaient enferméespour une durée indéterminée

Nous étions des adolescents,

nous n'étions pas

des délinquants."URSULA BIONDI

ANCIENNE PRÉSIDENTE DE L'ASSOCIATIONRAVIA, POUR LA RÉHABILITATION

DES EX-INTERNÉS ADMINISTRATIFS

dans des maisons de rééduca-tion, des établissements péni-tentiaires ou psychiatriques.Leur crime? Un comportementou un style de vie jugés inadé-quats par une société éprised'ordre et de conformisme.Parmi les internés administra-tifs, nombreux sont ceux quiont été soumis à l'exploitation,

aux violences physiques et psy-chiques, à l'isolement et auxabus sexuels. Une réalité miseen relief par la Commission in-dépendante d'experts, manda-tée par le Conseil fédéral pourfaire la lumière sur ces mesu-res d'internement. Elle vientde livrer son rapport final.Ce n'est qu'en 1981 que laSuisse a abrogé les lois canto-nales qui ont permis les inter-nements administratifs, suite àl'adhésion tardive de la Suisse àla Convention européenne desdroits de l'homme en 1974.

Minimisation et ignoranceEnfermée à Hindelbank à l'âgede 17 ans, Ursula Biondi est àl'origine du mouvement pourla réhabilitation des ex-déte-nus administratifs. Cette Zuri-choise était mercredi soir auCIP pour livrer son récit dra-matique. Interview.

Ursula Blondi, quelle est votredéfinition de l'internement ad-ministratif?La notion d'internement admi-nistratif avant 1981 se réfère àun système arbitraire scanda-leux et indigne d'un Etat dedroit comme la Suisse. Pournous, les personnes concer-nées, il est odieux qu'on utilisecette expression d'«internésadministratifs», car la plupartdes gens ne comprennent pasce que cela signifie. Cette no-

tion ne dépeint pas la réalité,qui était toute autre, puisquenous étions encore plus maltraités que les prisonniers. Leterme approprié est de direque nous sommes d'anciennesvictimes des autorités quel'Etat a trahies. L'Etat nous a in-fligé des blessures terribles quine guériront jamais.

Que vous a-t-on reproché pourvous envoyer en prison?Mon crime fut d'être jeune,passionnée et rebelle. Pourcouronner le tout, à 17 ans,j'attendais un enfant de mongrand amour sans être mariée.C'est pourquoi l'Etat a souhaitéme «rééduquer».

Dans quel état d'esprit avez-vous vécu votre internementforcé?Par moments, surtout quandon m'a pris mon bébé pour ledestiner à une adoption forcée,je me sentais comme dans uncercueil dont le couverclen'était pas tout à fait fermé.

En 2002,40 ans après votre pas-sage à Hindelbank, vous retra-cez votre histoire dans un livre.Comment votre témoignage est-il accueilli?Jusqu'aux premières excusesofficielles, en 2010, présentéesau nom du pays par l'ancienneconseillère fédérale EvelineWidmer-Schlumpf, j'ai vécuun calvaire. Il y avait ceux qui

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savaient et qui voulaient à toutprix occulter ce pan horriblede l'histoire suisse et ceux quine me croyaient pas.

Grâce à des personnes commevous, les choses ont fini parchanger. La Confédération a pré-senté ses excuses aux victimes.Ces excuses officielles ont étévitales pour moi. Elles ont aus-si permis de passer à la vitessesupérieure dans l'examen del'histoire sociale de la Suisse.

Des excuses officielles suiviesd'une réhabilitation en 2014 etd'une réparation financière, çavous a aidé à panser ses blessu-res?Tout est important, mais com-

bler les profondes cicatrices etdes décennies de stigmatesémotionnels, ce n'est pas pos-sible. Hindelbank est toujourslà. J'ai pourtant eu la chance,malgré les traumatismes,d'avoir réussi ma vie sur lesplans professionnel et privé.Nombreux sont celles et ceuxdont l'existence a été totale-ment anéantie. La colère, latristesse et la joie font partie dema vie, mais pas la haine nil'apitoiement. Ma devise estdepuis toujours qu'il faut allerde l'avant!

Que faut-il retenir de votre his-toire?La loi ne doit plus pouvoir êtreutilisée de manière abusive

pour commettre des injustices,des crimes, comme cela nousest arrivé. Le perfide systèmede tri, qui correspondait à uneexécution sociale, est l'un deséléments centraux de la tyran-nie des autorités de l'époque.Pour empêcher une récidive deces temps si sombres, il est ur-gent que, en plus du rapport dela Commission indépendanted'experts et de la couverturemédiatique, cet affreux chapi-tre de l'histoire de la Suissesoit intégré au programme sco-laire obligatoire. Informer lasociété de ce qui s'est passépermettra d'éviter qu'une si-tuation aussi désastreuse ne sereproduise.

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n'oindre délit. porte responsabilité des vies en lambeaux de milliers d'innocents.Difficile que 1981, des citoyens suisses, à l'image d'Ursula Biondi, ont enfermés contre leur gré, sans avoir commis le

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Innocente etpourtant condamnéeUrsula Biondi a été jetée en prisonà 17 ans, alors qu'elle n'avait com-mis aucun délit. Son témoignage,poignant, est venu clôturer le cyclede conférences au CIP «On m'a prismon enfance». page 9

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Feuille d'avis du district de Courtelary2608 Courtelary032/ 944 17 56www.bechtel-imprimerie.ch





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CIP TRAMELAN

Cycle de conférences : On m'a pris mon enfanceLe 30 octobre, la dernière conférence du cycle sera consacrée au témoignage

d'Ursula Blondi, qui a été enfermée à Hindelbank à 17 ans parce qu'elle était enceinte

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Date: 25.10.2019

Feuille d'avis du district de Courtelary2608 Courtelary032/ 944 17 56www.bechtel-imprimerie.ch





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Au XXe siècle, des milliersde jeunes et d'adultes, pourla plupart issus des classespopulaires, ont été victimes enSuisse de décisions arbitraireset contraires aux droits humainsde la part des autorités. Contreleur volonté, sans jugement etsans possibilité de recours,ils étaient enfermés pour unedurée indéterminée dans desétablissements d'éducation autravail ou des établissementspénitentiaires.

Ils n'avaient aucune pos-sibilité d'être entendus. Lesautorités passaient outre auxprincipes démocratiques etaux principes de l'Etat dedroit selon leur bon plaisir!Les internements administra-tifs touchent à l'humain, à lasouffrance. Il s'agit ici de préju-dices irréversibles au niveau dudéveloppement de la santé etdu psychisme. Nombreux sontceux dont l'existence a été tota-lement anéantie. Le système detri perfide, qui équivalait à uneexécution sociale, est au coeurde l'arbitraire des autorités del'époque.

Pour éviter un retour auxheures sombres, il est impéra-tif que ce chapitre de l'histoiresuisse, outre que dans les rap-ports du CIE et des médias,figure dans l'enseignementscolaire obligatoire afin depermettre un échange d'expé-riences intergénérationnel. I mc

Internements administratifs,destins imposésMercredi 30 octobre, 19h30CIP-TramelanOr. h.c. Ursula Blondi, ancienneprésidente de l'association RAVIR(réhabilitation des ex-internésadministratifs)

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