Traid 2011: Duster en tête
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TRAID 2011: LE DUSTER DE RENAULT FAIT LA COURSE EN TETE La 23ème édition du Traid du Cameroun, baptisée “Traid des MBororo“ qui s’est déroulée du 11 au 13 février 2011 a vu la victoire du Duster, 4X4 de Renault. . LES PREMIERES EPREUVES P endant deux jours, plus de 200 participants se sont challengés pendant cet événement à la fois sportif et touristique. Pour cette édition, on est allé à la découverte des hauteurs du Mont-Manengouba. Organisé tous les ans par le CSAL (Club Spor- tif Automobile du Littoral), avec le concours des sponsors que sont : Trac- tafric Motors, Total Cameroun, Orange Cameroun, Pirelli;le Traid du Cameroun est l’occasion pour les véhi- cules tout terrain de se défier aussi bien dans les épreuves de franchissement, que celles de conduite sur piste. Tout commence par une épreuve d’orientation. Sur un parcours d’environ 220 km de piste, les concurrents doi- vent à l’aide des cartes qui leur sont re- mises la veille du départ, trouver le trajet le plus court pour se rendre à la destination finale qui leur est indiquée : Le sommet du Mont Manengouba. La contrainte ici est le passage obligé de tous les concurrents par les cheks points (CP), pour faire relever leur kilo- métrage. L’heure d’arrivée limite étant fixée à 18H. Le Traid n’étant pas une course de vitesse, la recommandation est de rouler en dessous de 20Km/h La stratégie consiste alors à chercher de petites pistes villageoises lesmoins suceptibles d’être empruntées par les autres concurrents. Ceci laisse alors place à la découverte du Cameroun profond. Franchissements, ponts tantôt en matériaux provisoirs, tantôt solide- ment construit, nids de poules, cre- vasses, bourbiers, tels était le menu servit aux concurrents le long du trajet pour le Mont Manengouba. Consé- quence, seuls les 4x4 alliant confort, ro- bustesse et puissance pouvaient s’inviter à cette table. La deuxième épreuve est celle du Trial prévue pour la deuxième journée. Après une nuit glaciale au cœur du cra- tère du Mont Manengouba, les concur- rents étaient invités dès la première heure à éprouver la puissance de leurs véhicules sur une épreuve de franchis- sement sous fond de course contre la montre. Il a fallu un peu moins de 2 min aux meilleurs pour boucler ce circuit fermé, fait de pentes raides et de vi- rage à 120°. Une deuxième épreuve d’orientation s’enchaînera avec pour finalité de ra- mener les concurrents sur le point de départ de la veille ; Douala. Le principe restera le même, trouver le chemin le plus court d’un point de départ à un point d’arrivée. Sous estimée par les différents concur- rents, cette deuxième épreuve d’orien- tation est pourtant venue influencer de manière significative le classement gé- néral. Les concurrents ici ont du braver des pistes caillouteuses, pour se frayer un chemin vers l’épreuve du lendemain, celle du dernier Trial à Douala. LA DERNIERE C ’est un Trial qui rassemble le Di- manche 13 Février, tous les concurrents, sur un site en péri- phérie de la ville de Douala, à l’excep- tion de quelques désistements pour des raisons techniques. Les participants de- vront en plus des franchissements dompter un terrain sec et dur. Wadih Assaad au volant de son Duster de Renault remportera le 23 ème Traid du Cameroun . Sur 4 épreuves, 2 d’orien- tations et 2 Trials, le Duster, pour son premier coup d’essai, réalisera un coup de maître, confirmant ainsi toute la fia- bilité et la robustesse qu’on connaît aux produits Renault, et qui justifient depuis des générations le lien historique fort entre Renault et les peuples africains. Certainement que cette légende conti- nuera. LA SAGA DES MARQUES
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Traid 2011: Duster en tête
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TRAID 2011: LE DUSTER DE RENAULTFAIT LA COURSE EN TETE
La 23ème édition du Traid du Cameroun, baptisée “Traid des MBororo“ qui s’estdéroulée du 11 au 13 février 2011 a vu la victoire du Duster, 4X4 de Renault.
.
LES PREMIERESEPREUVES
Pendant deux jours, plus de 200participants se sont challengéspendant cet événement à la fois
sportif et touristique. Pour cette édition,on est allé à la découverte des hauteursdu Mont-Manengouba. Organisétous les ans par le CSAL (Club Spor-tif Automobile du Littoral), avec leconcours des sponsors que sont : Trac-tafric Motors, Total Cameroun,Orange Cameroun, Pirelli;le Traid duCameroun est l’occasion pour les véhi-cules tout terrain de se défier aussi biendans les épreuves de franchissement,que celles de conduite sur piste.
Tout commence par une épreuved’orientation. Sur un parcours d’environ220 km de piste, les concurrents doi-vent à l’aide des cartes qui leur sont re-mises la veille du départ, trouver letrajet le plus court pour se rendre à ladestination finale qui leur est indiquée :Le sommet du Mont Manengouba. Lacontrainte ici est le passage obligé detous les concurrents par les chekspoints (CP), pour faire relever leur kilo-métrage. L’heure d’arrivée limite étantfixée à 18H. Le Traid n’étant pas unecourse de vitesse, la recommandation
est de rouler en dessous de 20Km/h
La stratégie consiste alors à chercherde petites pistes villageoises lesmoinssuceptibles d’être empruntées par lesautres concurrents. Ceci laisse alorsplace à la découverte du Camerounprofond. Franchissements, ponts tantôten matériaux provisoirs, tantôt solide-ment construit, nids de poules, cre-vasses, bourbiers, tels était le menuservit aux concurrents le long du trajetpour le Mont Manengouba. Consé-quence, seuls les 4x4 alliant confort, ro-bustesse et puissance pouvaients’inviter à cette table.
La deuxième épreuve est celle du Trialprévue pour la deuxième journée.Après une nuit glaciale au cœur du cra-tère du Mont Manengouba, les concur-rents étaient invités dès la premièreheure à éprouver la puissance de leursvéhicules sur une épreuve de franchis-sement sous fond de course contre lamontre. Il a fallu un peu moins de 2 minaux meilleurs pour boucler ce circuitfermé, fait de pentes raides et de vi-rage à 120°.
Une deuxième épreuve d’orientations’enchaînera avec pour finalité de ra-mener les concurrents sur le point dedépart de la veille ; Douala. Le principerestera le même, trouver le chemin le
plus court d’un point de départ à unpoint d’arrivée.
Sous estimée par les différents concur-rents, cette deuxième épreuve d’orien-tation est pourtant venue influencer demanière significative le classement gé-néral. Les concurrents ici ont du braverdes pistes caillouteuses, pour se frayerun chemin vers l’épreuve du lendemain,celle du dernier Trial à Douala.
LA DERNIERE
C’est un Trial qui rassemble le Di-manche 13 Février, tous lesconcurrents, sur un site en péri-
phérie de la ville de Douala, à l’excep-tion de quelques désistements pour desraisons techniques. Les participants de-vront en plus des franchissementsdompter un terrain sec et dur.
Wadih Assaad au volant de son Dusterde Renault remportera le 23ème Traid duCameroun . Sur 4 épreuves, 2 d’orien-tations et 2 Trials, le Duster, pour sonpremier coup d’essai, réalisera un coupde maître, confirmant ainsi toute la fia-bilité et la robustesse qu’on connaît auxproduits Renault, et qui justifient depuisdes générations le lien historique fortentre Renault et les peuples africains.Certainement que cette légende conti-nuera.
LA SAGA DES MARQUES
Tractafric News : Vous êtes legrand gagnant du 23ème Traiddu Cameroun au volant du
Duster de Renault distribué par Trac-tafric Motors ; Pensez vous que cemodèle ait contri-bué à votre vic-toire ?
Wadih Assaad : A90%, je peux direque c’est grâce auDuster de Renault.Les 10% restantsont à mettre aucompte du pilo-tage et de l’expé-rience
T A . N e w s :Quelles sont lesparticularités duDuster que vousavez exploité surles pistes diffi-ciles de ceTraid ?
W.A. : Le Dusterm’a agréablementsurpris par son ho-mogénéité en général ; mais surtoutson point fort reste la suspension et lechâssis. La tenue de route et le confortsont au dessus des standards. Son fai-ble poids joue aussi un rôle important
TA. News : Vous avez une grande ex-périence des Traids et de la conduite4X4, un conseil ou une recomman-dation pour les utilisateurs du Dus-ter ?
W.A. : Avant tout ne pas oublier que leDuster est un SUV et non un 4X4 pur etdur. Ne pas le malmener, mais le
conduire en souplesse. En fait, le Dus-ter se conduit comme une berline,avec le confort d’une berline, et les ca-pacités de franchissement de quasitous les 4X4 du marché.
TA.News : Vous remportez presquetoutes les épreuves de ce Traid face
à d’autres 4X4 dont la réputationn’est plus à faire, c’est quoi le se-cret pour remporter un Traid ?
W.A : Pour gagner un Traid, il faut unminimum d’expérience, un bon choixde véhicule, une bonne connaissancedu terrain et une dose de chance.
TA. News : Comment personnelle-ment avez-vous trouvé le Dusterdans les situations de franchisse-ment et sur piste ?
L’ INTERVIEW
I l arrive au Cameroun en 1972 alors qu’il n’a que 10 ans. Pur produit du collège de la Salle à Douala,sa formation en mécanique auto lui donne certainement le virus des courses automobiles, puisqu’ilparticipe à son premier Rallye au Cameroun 8 ans plus tard. L’automobile il connaît presque par
cœur, les sports qui y sont liés, encore plus, puisqu’il cumule 10 ans d’expérience en sport mécanique(Rallye auto, Karting …). Il s’offre même au passage un titre de vice champion du Cameroun de Rallyepour la saison 1996 – 1997, et un autre de Champion du Cameroun de Karting en 2000, lors du pre-mier championnat de cette discipline.Ses victoires sur les Traids du Cameroun ne se comptent plus, et celle de cette édition a été une ex-périence unique .Propriétaire du garage SSS Inter Pneus depuis 1998, WADIH ASSAAD Camerounais de Cœur, qui ditaimer profondément ce pays nous parle de son Traid 2011 au volant du Duster.
W.A. : J’ai trouvé le Duster facile àconduire et à maîtriser sur la piste.Encore une fois je reviens sur sonpoids et son excellente tenue deroute. Mais là ou j’ai été bluffé, c’estsur le Trial et les franchissements. Laseule modification que nous avons faitau départ était le remplacement des
pneus route par des pneus piste dechez Pirelli. Le Duster a avalétoutes les difficultés sans problème,et je vais d’ailleurs de ce pas en ré-server un chez Tractafric Motorspour mon utilisation personnelle.
Propos recueillis par R. Diamoneka
Autour de son Duster, Wadih Assaad ( à droite) et son équipage
