Tracteurs Ils créent la surprise - vitisphere.com · désormais d’un moteur FPT (Fiat) Tier 4i....

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8 LA VIGNE - N° 292 - DÉCEMBRE 2016 Tracteurs Ils créent la surprise À l’occasion du Vinitech à Bordeaux, les tractoristes ont presque tous présenté de nouveaux modèles spécialisés : moteurs moins polluants, cabines plus sûres et plus ergonomiques. Show devant ! Un poste de conduite réversible vinitech 2016 P our une fois, les trac- toristes sont venus en nombre au Vinitech à Bordeaux. En nombre, et avec des nouveautés dont la plupart n’avaient pas été annoncées avant le salon. Au programme : partout des moteurs plus écologiques et des cabines tout confort, de classe 4, filtrant les embruns des produits phyto. Ces cabines sont disponibles sur des tracteurs vignerons de Case, New Holland, Carraro, Landini McCormick et Kubota. Pour la motorisation, les construc- teurs n’avaient pas le choix. À compter du 1 er janvier 2017, ils doivent lancer des vignerons équi- pés d’un moteur Diesel à la norme européenne antipollution stage III B (Tier 4i aux États-Unis). Claas, Case New Holland, Kubota, John Deere, Lindner et Massey-Ferguson pro- posent des tracteurs répondant à cette norme. Leur commercialisa- tion débutera dans les mois à venir, le temps d’épuiser les stocks des gammes précédentes. Plus écologiques, ces moteurs émettent moins d’oxydes d’azote et de particules fines. Et ce n’est pas fini. En 2019, la norme stage IV, encore plus draconienne, rentrera en vigueur. Certains construc- teurs ont pris les devants. Landini- McCormick a annoncé qu’il présen- tera dès 2017 un moteur stage IV (Tier 4f) sur toute sa gamme spé- cialisée. Pour intégrer ces moteurs plus en- combrants, les constructeurs ont dû relever le capot de leurs engins d’au moins une dizaine de centi- mètres. Une évolution très visible chez Claas où le capot des nouveaux Nexos monte à 1,60 m de haut. En contrepartie, les tractoristes ont pu réduire la hauteur du tunnel de transmission. Chez Kubota, l’évolu- tion est nette avec un plancher quasi plat sur ses M 5001 Narrow. L’innovation porte aussi sur les trans- missions et les ponts avant. Carraro et Lindner sont venus à Bordeaux avec des engins pourvus de trans- missions à variation continue. Plus besoin de débrayer. Voilà Fendt, pré- curseur sur ce terrain, rejoint par ses concurrents. Sur un autre terrain, celui des ponts avant à suspension indépendante, c’était Same qui avait ouvert le bal, l’an dernier. Landini- McCormick lui emboîte le pas cette année. John Deere, lui, l’annonce également pour les prochains mois sur un modèle pour vignes larges. Bref, les visiteurs du Vinitech ont pu observer une réelle montée en gamme des tracteurs vignerons et spéciaux. Les plus chanceux ont d’ailleurs eu l’occasion de tester quelques modèles sur la piste de conduite du Techno Show animé par Agri Cap Conduite (voir p. 11). Landini a présenté sa nouvelle gamme de tracteurs spécialisés, Rex 4, disponibles en quatre versions V (1 m), F (1,3 m), GE (1,35 m) et GT (1,5 m). Doté d’un moteur Deutz-Fahr Tier 4f, le constructeur prend de l’avance sur ses concurrents en termes de réglementation antipollution. Ce moteur de 2,9 l et de 4 cylindres est disponible pour des puissances de 70 à 111 chevaux. Pour la transmission, il s’agit toujours d’une boîte mécanique, mais le Rex 4 dispose désormais d’un tripleur et d’un inverseur hydrauliques. Plus besoin de débrayer entre la marche avant et la marche arrière, ni pour passer de l’une à l’autre des trois gammes de vitesses. Côté cabine, Landini a profité de la nouvelle motorisation pour revoir son design. Le Rex 4 offre une cabine plus ergonomique au plancher presque plat. Le constructeur propose une cabine de catégorie 2 de série. Elle filtre donc les poussières. Une cabine pressurisée de catégorie 4 est possible en option pour filtrer aussi les vapeurs et les aérosols. Sur ce modèle, on peut passer d’un filtre à l’autre selon le travail effectué. Autre Carraro Sûr et réactif Sur un tout petit stand, encombré de machines de travail du sol Arizzi, Carraro présentait son nouveau Tony 9800 SR, un articulé à poste réversible de 87 ch. « La cabine classe 4. Cela fait six mois qu’on l’a. Les autres l’ont sur le salon, mais pas encore en concession », assure Guillaume Pasquier, inspecteur commercial. Une cabine disponible en option, le modèle de série étant livré avec un arceau. Autre innovation : la transmission mécanique à variation continue. « Par rapport au précédent modèle, à transmission hydrostatique, nous récupérons du débit pour la pompe hydraulique. Nous passons ainsi de 40 Landini Champion de l’antipollution Déjà à la norme Tier 4f PHOTOS : C. FAIMALI

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8 La Vigne - N° 292 - décembre 2016

Tracteurs Ils créent la surpriseÀ l’occasion du Vinitech à Bordeaux, les tractoristes ont presque tous présenté de nouveaux modèles spécialisés : moteurs moins polluants, cabines plus sûres et plus ergonomiques. Show devant !

Un poste de conduite réversible

vinitech 2016

Pour une fois, les trac-toristes sont venus en nombre au Vinitech à Bordeaux. En nombre, et

avec des nouveautés dont la plupart n’avaient pas été annoncées avant le salon. Au programme : partout des moteurs plus écologiques et des cabines tout confort, de classe 4, filtrant les embruns des produits phyto. Ces cabines sont disponibles sur des tracteurs vignerons de Case, New Holland, Carraro, Landini McCormick et Kubota.

Pour la motorisation, les construc-teurs n’avaient pas le choix. À compter du 1er janvier 2017, ils doivent lancer des vignerons équi-pés d’un moteur Diesel à la norme européenne antipollution stage III B (Tier 4i aux États-Unis). Claas, Case New Holland, Kubota, John Deere, Lindner et Massey-Ferguson pro-posent des tracteurs répondant à cette norme. Leur commercialisa-tion débutera dans les mois à venir, le temps d’épuiser les stocks des gammes précédentes.Plus écologiques, ces moteurs émettent moins d’oxydes d’azote et de particules fines. Et ce n’est pas fini. En 2019, la norme stage IV, encore plus draconienne, rentrera en vigueur. Certains construc-teurs ont pris les devants. Landini- McCormick a annoncé qu’il présen-tera dès 2017 un moteur stage IV

(Tier 4f) sur toute sa gamme spé-cialisée.Pour intégrer ces moteurs plus en-combrants, les constructeurs ont dû relever le capot de leurs engins d’au moins une dizaine de centi-mètres. Une évolution très visible chez Claas où le capot des nouveaux Nexos monte à 1,60 m de haut. En contrepartie, les tractoristes ont pu réduire la hauteur du tunnel de transmission. Chez Kubota, l’évolu-tion est nette avec un plancher quasi plat sur ses M 5001 Narrow.

L’innovation porte aussi sur les trans-missions et les ponts avant. Carraro et Lindner sont venus à Bordeaux avec des engins pourvus de trans-missions à variation continue. Plus besoin de débrayer. Voilà Fendt, pré-curseur sur ce terrain, rejoint par ses concurrents. Sur un autre terrain, celui des ponts avant à suspension indépendante, c’était Same qui avait ouvert le bal, l’an dernier. Landini-McCormick lui emboîte le pas cette année. John Deere, lui, l’annonce également pour les prochains mois sur un modèle pour vignes larges.Bref, les visiteurs du Vinitech ont pu observer une réelle montée en gamme des tracteurs vignerons et spéciaux. Les plus chanceux ont d’ailleurs eu l’occasion de tester quelques modèles sur la piste de conduite du Techno Show animé par Agri Cap Conduite (voir p. 11).

Landini a présenté sa nouvelle gamme de tracteurs spécialisés, Rex 4, disponibles en quatre versions V (1 m), F (1,3 m), GE (1,35 m) et GT (1,5 m). Doté d’un moteur Deutz-Fahr Tier 4f, le constructeur prend de l’avance sur ses concurrents en termes de réglementation antipollution. Ce moteur de 2,9 l et de 4 cylindres est disponible pour des puissances de 70 à 111 chevaux. Pour la transmission, il s’agit toujours d’une boîte mécanique, mais le Rex 4 dispose désormais d’un tripleur et d’un inverseur hydrauliques. Plus besoin de

débrayer entre la marche avant et la marche arrière, ni pour passer de l’une à l’autre des trois gammes de vitesses.Côté cabine, Landini a profité de la nouvelle motorisation pour revoir son design. Le Rex 4 offre une cabine plus ergonomique au plancher presque plat. Le constructeur propose une cabine de catégorie 2 de série. Elle filtre donc les poussières. Une cabine pressurisée de catégorie 4 est possible en option pour filtrer aussi les vapeurs et les aérosols. Sur ce modèle, on peut passer d’un filtre à l’autre selon le travail effectué. Autre

Carraro Sûr et réactifSur un tout petit stand, encombré de machines de travail du sol Arizzi, Carraro présentait son nouveau Tony 9800 SR, un articulé à poste réversible de 87 ch. « La cabine classe 4. Cela fait six mois qu’on l’a. Les autres l’ont sur le salon, mais pas encore en concession », assure Guillaume Pasquier, inspecteur commercial. Une cabine disponible en option, le modèle de série étant livré avec un arceau. Autre innovation : la transmission mécanique à variation continue. « Par rapport au précédent modèle, à transmission hydrostatique, nous récupérons du débit pour la pompe hydraulique. Nous passons ainsi de 40

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Avec l’arrivée du nouveau M 5001 Narrow, Kubota monte en gamme. Doté d’un moteur Kubota 4 cylindres de 3,8 l répondant à la norme Tier 4i, ce tracteur est proposé pour des largeurs hors tout de 1,25 m à 1,80 m et des puissances de 73 à 105 chevaux, soit 10 chevaux de plus que les anciens modèles.Il dispose d’un inverseur électrohydraulique et d’une transmission mécanique, avec 6 vitesses synchronisées, additionnée d’un doubleur. Par ailleurs, pour chaque vitesse, trois gammes sont proposées, pour un total de 36 vitesses à l’avant et de 36 à l’arrière. Afin de faciliter le débrayage, un bouton a été installé directement sur le levier de vitesse. Inutile donc d’utiliser la pédale.Le M 5001 Narrow est doté d’une prise de force 540/540 E, voire 1 000 en option, et de deux

à cinq distributeurs électrohydrauliques.Autre nouveauté avancée par le constructeur : une cabine avec un plancher presque plat et un nouveau tableau de bord. « Nous avons travaillé sur l’ergonomie et le confort. Notre nouvelle cabine est plus silencieuse que la précédente, le nouveau moteur faisant moins de bruit », se félicite Romain Lucas, responsable produits chez Kubota. Pour la rendre plus spacieuse, le châssis du tracteur a été rallongé de 8 cm, lui conférant ainsi une meilleure stabilité. Côté filtration, la cabine est de catégorie 2 en série et de catégorie 4 en option.Le M 5001 Narrow sera commercialisé à partir du printemps 2017. Un modèle avec arceaux sera proposé, lui, dès septembre 2017.}Prix : NC.

Kubota Le M 5001 Narrow joue la qualiténouveauté : on peut opter pour un pont avant suspendu à roues indépendantes.La commercialisation du Rex 4 débutera en 2017 pour des livraisons prévues au 2e semestre de l’année. Mais un modèle avec une transmission à variation continue est attendu pour 2018.à quelques pas du stand Landini, McCormick présentait son X4. La différence avec le REX 4 ? Aucune. Il s’agit exactement du même modèle, les deux constructeurs appartenant au groupe ArgoTractors.}Prix : NC.

Haut de gamme

à 50 l/min. Nous avons plus de puissance pour les outils. » Le chauffeur sélectionne une des quatre gammes de vitesses (de 0 à 6, de 0 à 12, de 0 à 28 et de 0 à 40 km/h) en appuyant sur un bouton à main droite, puis il accélère jusqu’au régime maximum sans débrayer. « Les

gars roulent toujours en quatrième, à moins d’être en pente », avance Guillaume Pasquier. Le chauffeur peut aussi mémoriser une vitesse de travail en appuyant. Guillaume Pasquier vante par ailleurs les mérites du poste de conduite réversible et la sûreté de son engin dans les pentes. « Sur un tracteur classique,

vous êtes loin des outils. Là, vous êtes tout proche. Vous avez une meilleure réactivité. » Selon les montes de pneus, ce tracteur mesure de 1,06 m à 1,45 m de largueur hors tout. Il est pourvu d’une prise de force 540/540 E et de six distributeurs électrohydrauliques (quatre doubles effets, deux simples effets). Quant au moteur, il est encore à la norme Tier 3 (stage 3a). Carraro annonce un 100 ch Tier 3i courant 2017.}Prix : à partir de 63 000 euros -Contact : Sodave, Tél. : 01 60 17 76 22.

landini Rex 4-120Gt Kubota m 5001

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testé pour vous

Case et New Hollandmisent sur leurs cabinesAu milieu du stand New Holland trônait une maquette de la Blue Cab 4, la nouvelle cabine de catégorie 4 qui équipe désormais les tracteurs spécialisés T4 V, N et F du constructeur. Primée au Sitévi 2015 et au salon italien EIMA 2016, la Blue Cab 4 fait la fierté du constructeur. Cette cabine filtre les poussières, vapeurs et aérosols phytosanitaires. Une console située au plafond commande le filtre en fonctionnement. Sur route ou lorsqu’il travaille le sol, le conducteur n’utilise que le filtre de classe 2 pour économiser celui de classe 4, beaucoup plus cher. Il enclenche ce dernier avant un traitement phyto. Il attend ensuite environ une minute le temps de pressuriser la cabine jusqu’à ce qu’un voyant vert s’allume. Il peut alors traiter en toute sécurité.Pour répondre aux exigences européennes, les T4 disposent

Le Lintrac 90 à l’essaiCitation du Vinitech 2016, le Lintrac 90 a attisé la curiosité des visiteurs. Cet engin haut de gamme de 102 ch enrichit l’offre en tracteurs pour vignes larges avec une largeur hors tout de 1,6 m. Une nouveauté pour Lindner qui ne proposait jusqu’alors que des modèles agricoles.Le 29 novembre dernier, le Lintrac 90 était présenté sur la piste du Techno Show. Les visiteurs du Vinitech pouvaient le tester encadrés par des commerciaux du constructeur et des formateurs d’Agri Cap Conduite. Une occasion rêvée pour La Vigne d’essayer cette nouvelle Rolls des spécialisés. Le Lintrac 90 dispose en effet

La classe 4 à l’honneur

désormais d’un moteur FPT (Fiat) Tier 4i. Celui-ci peut mémoriser deux régimes depuis la cabine. Étant plus encombrant que le précédent, New Holland a dû relever le capot de quelques centimètres. À cette occasion, il a réduit d’autant la hauteur du tunnel de transmission pour offrir plus de confort au chauffeur.New Holland proposera de nouvelles options sur ces tracteurs comme le relevage avant d’usine sur les modèles N et F ou des distributeurs électrohydrauliques : deux latéraux que l’on actionne depuis un joystick main droite et trois à l’arrière commandés depuis une palette, juste en dessous du joystick. « Avec ces distributeurs, nous montons une pompe hydraulique qui débite 80 l/min alors que la pompe standard débite 65 l/min », explique Irénée Guillarme, chef de produit chez New Holland.Les mêmes tracteurs seront vendus sous le nom de Quantum par Case IH, marque appartenant au même groupe que New Holland. Case exposait deux nouveaux Quantum sur le stand de Terravi : un 80 ch vigneron (0,97 m hors tout) et un 110 ch fruitier (1,38 m hors tout). Des tracteurs tout juste sortis d’usine et pour lesquels le fabricant n’avait encore aucune documentation à fournir. Et pour cause : comme chez New Holland, ils ne seront en vente qu’à partir du 2e ou 3e trimestre 2017. « Nous les avons présentés à notre réseau il y a quinze jours seulement », annonce Thiébaud Rusterholtz, chef de produit chez Case. Seule différence entre New Holland et Case IH : le pont avant Supersteer est disponible chez le premier, mais pas chez le second. Ce pont peut équiper les modèles N et F de la gamme T4 pour réduire le rayon de braquage.}Prix : à partir de 30 000 €, le Quantum V 80 ch 2 RM avec arceau.

d’une cabine spacieuse, au plancher parfaitement plat, accueillant même un siège passager.Dès les premiers mètres parcourus, la transmission à variation continue apporte un réel confort de conduite. Puis nous voilà devant deux rangées de barrières métalliques simulant un rang de vigne. Avant de s’y engager, le copilote nous propose un petit protocole pour tester l’efficacité des roues arrière directrices. « Faites d’abord tourner le tracteur sur lui-même et, ensuite, appuyez sur le bouton à votre droite pour activer les roues arrière directrices. Vous allez voir la différence. » Effectivement, le résultat est flagrant. Lorsque la direction des roues arrière est enclenchée, leur angle de braquage atteint les 20°.La fin de l’essai s’effectue sur une ligne droite encombrée de rondins de bois. L’occasion de

constater que la cabine suspendue amortit les secousses… à une vitesse raisonnable tout de même. }Prix : à partir de 89 000 € HT.ph

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les visiteurs au volant

Claas Nexos toujours plus étroitSur un côté de son stand, Claas exposait timidement un Nexos VE, le plus petit modèle de la nouvelle gamme Nexos. D’une largeur d’un mètre seulement, c’est l’un des plus étroits du marché. Comme tous les autres nouveaux Nexos, il est équipé d’un moteur FPT (Fiat) répondant à la norme Tier 4i.

Au total, cette gamme comprend quatorze modèles de 75 à 112 ch, ce qui représente un gain de puissance par rapport aux précédentes machines. La nouvelle motorisation à injection directe (rampe commune) permet, elle, de mémoriser deux régimes moteur, par exemple un pour la conduite sur route

et l’autre pour le travail du sol. En ce qui concerne la transmission, il est possible de choisir un inverseur et un doubleur hydraulique ou PowerShift.Particularité des Nexos : la gestion automatique du pont avant. En fonction de l’angle de braquage, le tracteur peut désengager les deux roues motrices à l’avant. Ainsi, en conduite dans un rang de vigne, les quatre roues sont motrices. Lors d’une manœuvre en bout de rang, les deux roues avant se désengagent automatiquement pour offrir un meilleur angle de braquage. En vue d’améliorer encore la maniabilité des tracteurs, Claas a légèrement creusé le berceau d’implantation des roues. Elles peuvent désormais tourner avec un angle de 55°, dans le meilleur des cas.Côté cabine, les modèles de série sont de classe 2. En option, il est possible d’opter pour une cabine de catégorie 3 qui filtre les aérosols, mais pas les vapeurs. Claas ne propose pas encore la classe 4. à l’intérieur, le tractoriste a rehaussé le plancher pour améliorer la visibilité après avoir dû relever le capot pour loger le moteur et ses nouveaux équipements antipollution. à l’arrivée, la hauteur du tunnel de transmission est réduite de 10 cm.Les premières livraisons des nouveaux Nexos sont attendues au printemps 2017. Les viticulteurs peuvent d’ores et déjà passer leur commande auprès de leurs concessionnaires.}Prix : NC.

Techno Show Nouvelle attractionDurant les trois jours du salon, le hall 2 du parc des expositions était transformé en piste de conduite, animée par le centre de formation Agri Cap Conduite. Les visiteurs pouvaient y tester six tracteurs et enjambeurs. Le 1er décembre vers 14 heures, une dizaine d’élèves du lycée viticole de Libourne étaient là pour faire leurs armes. « Au lycée, on n’a pas l’occasion de se familiariser avec les engins », explique l’un d’eux. Paul, lui, est en seconde, en bac pro vigne et vin. Il descend tout juste d’un tour de piste aux commandes de l’enjambeur Pellenc 330. « J’avais déjà conduit un enjambeur, mais il n’avait rien à voir avec celui-là ! S’exclame-t-il. Ce modèle est tellement

Avant tout maniable

moderne, avec plein d’électronique. Heureusement qu’on nous explique le fonctionnement avant de nous laisser conduire. » En sortant, il cède la place à un de ses camarades tout en lui assurant que la prise en main est facile.Sur un autre bout de la piste, un autre lycéen prend place au volant d’un tracteur Same Frutteto avec le pont avant suspendu Active Drive. Des vignerons observent la scène. Un Bordelais qui ne jure que par Fendt attend l’arrivée du technicien avec impatience pour prendre le 209 F en mains. Dès qu’il apparaît, des lycéens se pressent pour le conduire eux aussi. Le viticulteur n’est pas surpris : « C’est la Rolls, les autres ne lui arrivent pas à la cheville. » Il ne faut pas trois minutes d’explications à un jeune aspirant vigneron pour s’engager doucement sur la piste, sur les traces

de l’enjambeur et lui-même suivi par le tracteur Same. Concentrés, les conducteurs d’un jour ignorent les sourires gentiment moqueurs des vignerons. Ils sont là parce qu’ils « aiment bien les machines. »

Claas Nexos 220 VE

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La terre et les hommes protégés

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Bons pour l’environnement

Barre Bactéries dépolluantesLe CEA et les Établissements Barre ont développé un nouveau dispositif de traitement des effluents : le Phytobarre. Il se compose d’une aire de lavage et de récupération des effluents, reliée à des bassins de lagunage. Chaque année, les bassins sont ensemencés en bactéries choisies pour leur aptitude à dégrader les phytos. En même temps, l’eau s’évapore. « Jusqu’à 100 % des molécules sont dégradées », assure Bernard Huguet, des Établissements Barre. Au final, il n’y a pas de déchets. Les concepteurs ont demandé une reconnaissance officielle de leur traitement par le ministère de l’Environnement.}Prix : 150 à 250 €/an selon le volume - contact : [email protected]

De Sangosse Pschitt, pschitt ! contre l’eudémisÀ l’occasion d’une conférence, le groupe Isidore, négoce d’agrofournitures, a présenté le CheckMate Puffer LB, vendu par De Sangosse. Il s’agit d’un système de diffusion de phéromones fabriqué par Suterra, composé d’une bombe aérosol contrôlée par

un minuteur, le tout abrité dans une petite cabine. La phéromone n’est plus diffusée en continu, mais le soir et la nuit lorsque les papillons volent. Pour l’instant, le Puffer n’est homologué que contre l’eudémis. On en pose 2,5 à 4 unités /ha, selon la taille,

la topographie de la parcelle et les vents dominants. « Les essais menés depuis deux ans sont concluants. On va donc

le proposer pour la campagne 2017. »}Prix : 200 €/ha pour 2,5 unités - Contact : [email protected].

Deaverde informe sur le délai de rentrée

Deaverde, une start-up, exposait la Notiphy Box qui avertit les ouvriers ou les promeneurs de ne pas entrer dans une

parcelle avant la fin du délai de rentrée. Pour cela, elle émet un clignotement lumineux. Elle ressemble à un nichoir que l’on

accroche en bout de rang, près des voies de passage. En plus du témoin lumineux, un petit écran indique le temps restant avant

de pouvoir pénétrer dans la parcelle. L’opérateur programme la box dès qu’il a fini son traitement au moyen d’une télécommande

ou d’une appli sur son smartphone. En complément, Deaverde propose Notiphy. Cette application permet à un vigneron

de signaler à ses abonnés – ouvriers ou voisins – qu’un traitement va avoir lieu. à cette fin, elle leur envoie une « fiche » d’information

par SMS ou par e-mail. La version basique est gratuite.}Prix : 300 € la Notiphy Box - Contact : [email protected].

Des boîtes et des idées

Halte à la dériveDeux exposants ont présenté des filets pour lutter contre la dérive. Filpack a présenté Alt’Dérives, un filet que l’on peut déployer uniquement au moment des traitements. L’entreprise vend un kit comprenant un filet blanc léger, des poteaux que l’on espace de 5 à 10 m, des câbles, des tubes et une manivelle. Une fois le filet installé, on peut le relever sans effort sur 4 m de haut et 100 m

linéaires puis l’abaisser juste avant un traitement. La prise au vent est faible. « L’IFV a fait des tests montrant que ce type de dispositif réduit la dérive par trois », a argumenté Filpack sur son stand. }Prix : 1 200 € 100 m linéaires - Contact : Filpack – [email protected].

De leur côté, les Établissements Barre ont proposé un brise vent fixe, mais démontable. Leur kit se compose de pieds que l’on visse dans le sol et d’un filet de 3 m de haut que l’on clipse sur les pieds.}Prix : env. 50 € le mètre linéaire - Contact : [email protected].

Agrafes bioL’Agence Viticole FRA présentait Terragraf, une agrafe pour fils releveurs 100 % biocompostable au bout de six mois dans le sol. Plutôt destinée aux vignes moyennes et basses, elle se compose d’amidon de pomme de terre

et son écartement est de 20 mm. Elle est conditionnée en carton de 15 000 pièces, fermé avec du scotch en papier. }Prix : 126 € le carton - Contact : Agence Viticole FRA – [email protected]

Dans la même logique, la Compagnie des Agrafes à vigne lançait l’Amidograf, une agrafe 100 % biodégradable (voir La Vigne n° 288, p 66).

Vitis Valorem, société bourguignonne, faisait son premier Vinitech. Son idée : recycler les sarments de vigne pour les transformer en une farine : la Sarmine. Avec cette matière, elle élabore des agrafes biocompostables, teste des tuteurs et travaille à la mise au point de piquets.}Prix : 11,95 € les 1 000 agrafes - Contact : [email protected].

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Œno De nouvelles astuces

Ultrasons et bouchons

Bucher La benne à 2 étagesRec (pour remorque égoutteuse à compartiment), c’est la nouvelle benne à vendange de Bucher. On la remplit à mi-hauteur, puis on fait basculer à l’horizontale les cinq volets, logés debout les uns derrière les autres, espacés d’une trentaine de centimètres, un peu comme si on fermait un

store d’intérieur. ce faisant, on crée un second plancher sur lequel on déverse une nouvelle couche de vendange. « Il y a moins d’écrasement », explique Nicolas Boyeau, chargé d’affaire. Sur le plancher inférieur, trois drains collectent les jus vers deux réservoirs à droite et à gauche de la remorque. Disponible en option, une sonde repère le niveau de jus dans les réservoirs. Une pompe doseuse, en option également, délivre la dose voulue de SO2. Un premier sulfitage peut avoir lieu au champ en fin de remplissage, puis un second dès l’arrivée au chai pour protéger les jus avant leur transfert en cuve.Trois modèles sont disponibles de 30, 40 et 50 hl}Prix : à partir de 36 240 € - Contact : Bucher Vaslin, [email protected].

AP3M lave la vendangeL’Œnoclean d’AP3M lave et sèche la vendange. Le raisin tombe sur une table vibrante et passe sous deux rampes équipées d’une dizaine de buses. Puis il est aspergé d’eau recyclée, à basse pression. Débarrassé des résidus de pesticides et autres souillures,

il est arrosé d’eau courante par une troisième rampe qui parfait le lavage. En bout de table, une turbine de séchage pulse de l’air à 5 °C. Complètement sec, le raisin peut être acheminé vers une cuve ou un pressoir. Pour recycler la première eau de lavage, un système de filtration très poussé a été installé sous la table. L’eau passe dans un dégrilleur, retenant les grosses particules, puis un filtre à sable, qui piège les plus fines et un filtre à charbon actif, pour éliminer bactéries et pesticides. En bout de course, une lampe à UV et un ozonateur tuent les derniers micro-organismes. L’eau peut resservir. L’Œnoclean lave jusqu’à 7 t/h. }Prix : 20 000 € ; Contact : [email protected].

Vinego Le pressoir qui pèse aussiMonté sur pesons, le nouveau Vinipress de Vinego adapte ses cycles de pressurage à

l’assèchement du marc. Quand le jus ne s’écoule plus, il écourte les montées en pression. Le nombre de perforations de la cage a été augmenté pour faciliter l’égouttage. La porte

centrale a, elle, été élargie pour que le tapis et la bavette directrice rentrent facilement dans la cage. L’interface, tactile et intuitive, propose six cycles prédéfinis et six programmables.

Pratique, un historique des pressurages, avec dates et heures, courbes de montée en pression et notes personnelles, peut être extrait sur une clé USB. en cas de coupure d’électricité, le

Vinipress redémarre où il s’était arrêté. et, en cas de panne de l’automate, il est possible d’acheter une télécommande de secours. Le Vinipress est disponible de 24 à 120 hl.

}Prix : 72 000 € (80 hl) - Contact : Vinego, [email protected].

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Viti, vini et compagnie

Kelzind à fond l’extractionÀ la tête d’Inozy, Olivier Zébic lance Kelzind, une entreprise qui développe une gamme de matériels fondée sur les ultrasons. L’entrepreneur a présenté quatre machines. La première, Stanka-raisin, doit « révolutionner la thermovinification et la flash détente ». cette cuve autovidante émet des ultrasons qui brisent les cellules de la pulpe et/ou de la pellicule des baies en continu, à un rythme de 5 à 50 t/h. en sortie, le raisin est envoyé en cuve de macération ou au pressoir. « Ce dernier se transforme alors en un simple égouttoir. » Stanka-raisin augmente le rendement en jus de 4 % et consomme peu. Kelzind propose également Stanka-Lies&Bourbes qui favorise l’autolyse des levures ou brisent les colloïdes, augmentant la filtrabilité des fonds de cuve, jusqu’à 30 hl/h. Stanka-Vins&Moûts dégaze les vins en continu, réactive des fermentations languissantes ou traite la réduction. enfin, Stanka-cleaner est un bac de 150 l que l’on remplit d’eau pour nettoyer et décontaminer par ultrasons et sans produits chimiques du petit matériel vinaire. }Prix : 90 000 € (Stanka- Lies&Bourbes), de 90 000 à 150 000 € (Stanka- Vins&Moûts), 30 000 € Stanka-Cleaner) ; Contact : 09 72 53 50 84.

Masilva Sans TCA« Comme Amorim, nous analysons les bouchons un par un pour éliminer ceux qui contiennent des TCA. Mais nous utilisons la spectroscopie et eux la chromotographie. Notre méthode est un peu plus rapide », affirme Alexandre Foissy, responsable commercial chez Masilva France. Issus de ce tri, les bouchons OneByOne sont en liège naturel et garantis sans TcA. Ils sont disponibles en qualité Fleur, extra ou Super et en trois longueurs (44, 49 et 54 mm). }Prix : au moins 150 € de plus pour 1 000 unités que les non-triés . Contact : [email protected]©

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La Vigne - N° 292 - décembre 2016 15

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Westfalen Une bouteille, deux emplois« Les gaz sont des produits banalisés. Sur notre marché, il faut apporter des idées pour se démarquer », explique Thierry Depecker, responsable de secteur chez Westfalen, un producteur de CO2 pour l’inertage. L’idée qu’il évoque, c’est la bouteille à double vanne : l’une délivrant de la neige carbonique, l’autre du CO2 gazeux. « Avec la même bouteille, on peut inerter de la vendange et des cuves, résume Thierry Depecker. Jusqu’ici, il en fallait une dédiée à chaque emploi. » Pour obtenir ce résultat, une vanne est reliée à un tube qui plonge au fond de la bouteille, dans le CO2 liquide ; l’autre donne directement sur le ciel gazeux.}Prix : 10 €/mois la location de la bouteille à deux vannes - Contact : [email protected].

Mavil arrose tout le marcMavil et créa concept ont présenté Arrose’marc, un système qui asperge la totalité du chapeau de marc lors d’un remontage dans une cuve cylindrique. Un logiciel pilote l’ouverture de la buse d’arrosage en Inox fixée sur le couvercle de la cuve. Il suffit au caviste de renseigner le diamètre de la cuve, la durée de remontage souhaitée et le débit de la pompe sur l’armoire de pilotage avant de lancer l’opération. Par défaut, le logiciel considère que la cuve est pleine. Si ce n’est pas le cas, en début de cycle, lorsque l’arrosage est au plus fort, le jus atteint les parois de la cuve avant le marc. Pour y remédier, la cuve peut être équipée d’une sonde de niveau, qui adapte le jet au niveau réel de vin. La buse peut également être utilisée pour nettoyer la cuve. Le système est compatible avec la majorité des pompes œnologiques.}Prix : 2 400 € (armoire + buse) et 368 € la sonde - Contact : [email protected]

Vinventions Sans TCA et sans colleen partenariat avec cork Supply, Vinventions sort un nouveau bouchon, baptisé Sübr. « C’est le bouchon micro-aggloméré le plus durable du marché, avance Heino Freudenberg, président du goupe. Cork Supply nous fournit des granulats de liège de haute qualité. Nous leur appliquons notre procédé breveté d’extrusion. En résulte un bouchon renfermant moins de 0,5 ng/litre de TCA, la limite de détection, sans colle, recyclable et biodégradable. » Vinventions a également travaillé son aspect, avec un rendu très proche du liège. ce bouchon sera commercialisé à partir du deuxième trimestre 2017.}Prix : 150 € les 1 000 - Contact : [email protected].

JPS Quasi naturels« JPS réinvente le bouchon naturel », annonce la brochure de ce bouchonnier portugais. « Nous remettons au goût du jour une vieille technique », admet plus modestement Frédéric Lamothe, revendeur de la marque à chambray-les-Tours. Les bouchons JP Natur SP sont tubés dans une plaque de liège obtenue en collant deux plaques trop minces pour être tubées seules. Il faut être averti pour le voir. et même là, il faut bien observer les miroirs pour remarquer que deux plaques ont été collées. À l’arrivée, le bouchonnier annonce un meilleur retour élastique et la suppression des couleuses. « Et nous sommes 10 à 15 % moins chers qu’un bouchon classique », assure Frédéric Lamothe. Le JP Natur SP est disponible en qualité extra, Super ou Première, en 44 ou 49 mm de long.}Prix : NC - Contact : [email protected].

La Garde Une cuve sans souduresLa firme canadienne La Garde fabrique des cuves en Inox parallélépipédiques, de 10 à 350 hl. Outre leur forme, elles se démarquent par leur

absence de soudures, assurant des économies d’eau et de temps lors du nettoyage. Elles favorisent également l’inertie thermique, avec des parois de 3,125 mm d’épaisseur contre 2 mm en moyenne chez la concurrence. De larges ceintures de refroidissement ont aussi été intégrées pour une meilleure circulation du glycérol. Avantageuse, la forme carrée permet d’installer les cuves les unes contre les autres, ce qui diminue encore la déperdition de chaleur. Autre atout : une plus grande surface d’échange entre le marc et le vin. Sur une cuve de 34 hl, elle est augmentée de 40 %. L’extraction de la couleur et des polyphénols s’en trouve facilitée.}Prix : NC - Contact : [email protected].

Petit matériel, grandes idées

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Packaging Du sur-mesure

Des ressorts en boîte

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Autajon Modèles uniques en sérieAutajon se fonde sur le numérique aléatoire pour réaliser des étiquettes uniques. « Aléatoire mais maîtrisé », assure Alain Courbière, directeur marketing. L’imprimeur a développé une technologie qui crée à partir d’un visuel autant d’images qu’on veut, et donc d’étiquettes. Ainsi, il fait en sorte que les zones d’impression et les couleurs changent. À l’arrivée, on obtient des étiquettes conservant le même dessin d’ensemble mais différentes les unes des autres dans les détails. Disponible sur tous types de supports, cette impression offre une qualité offset pour un résultat haut de gamme.}Site : www.autajon.com - Courriel : [email protected].

Col-Drops Un stop-goutte inattendu« C’est un couteau suisse pour bouteille », s’amuse Bertrand Zufferey. Il s’agit d’une capsule de surbouchage de son invention qui se transforme en stop-goutte. Malin, son procédé breveté permet de réutiliser la capsule pour le service du vin en un tour de main : tirer la languette, récupérer la capsule, la rouler pour l’insérer dans le col et servir. Il finalise la machine qui permettra d’apposer cette capsule thermo-rétractable sur les bouteilles dans l’espoir de la voir installée sur les cols du millésime 2017. L’inventeur prévoit l’impression d’un petit mode d’emploi sur la capsule à destination du consommateur.}Site : www.col-drops.com - Courriel : [email protected].

Inessens La matière prend corpsCuir, velours, bois… Les imprimeurs proposent déjà des étiquettes imitant ces textures. Inessens (ex-Aset-Bidoit) va plus loin en éditant des étiquettes adhésives dans ces matériaux. « Ils sont plus nobles que le papier. C’est une manière nouvelle de se différencier », explique Christelle Dubois, responsable marketing. Le velours peut être agrémenté de dorure à plat et de galbé. Le cuir supporte le marquage à chaud (or, argent et cuivré). Les étiquettes en bois (bouleau ou merisier), elles, sont naturellement uniques.}Site : www.inessens.fr - Courriel : [email protected].

Sparflex Coiffes à messageSparflex a présenté sa technologie Creative Digital. C’est une solution numérique pour imprimer les designs les plus pointus avec une qualité optimale sur les coiffes et plaques de muselet pour effervescents. Là encore, avec des possibilités de personnalisation. « Nous pouvons imprimer un petit message à l’intérieur des coiffes qui disposent d’une ouverture facile », explique Julie Renault, responsable communication. Le consommateur le découvre en ouvrant la coiffe. Une solution idéale pour séduire les amateurs d’éditions limitées. }Site : www.sparflex.com -Courriel : [email protected].

étiquettes chics

Swedbrand Des Bib au topPour que les Bib soient encore plus pratiques, Swedbrand, une entreprise suédoise, a inventé le Top Flow. Un système qui fait remonter le vin en haut du Bib. Les deux ressorts sont emprisonnés dans une boîte en plastique que l’on pose au fond du Bib, avant la poche. Il suffit au consommateur de débloquer le Top Flow en appuyant sur

Capsules chocs

cette boîte par une entaille ouverte sur le côté du Bib. Ce faisant, il libère les ressorts qui poussent alors la poche vers le haut. Ensuite, il peut se servir en plaçant directement son vin sous le robinet inséré en haut du Bib. Avec Top Flow, ce contenant peut trôner au milieu d’une table. Swedbrand vend différents formats de Top Flow qui s’adaptent à celui des cartons.}Site : www.topflow.se - Courriel : [email protected].

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