tracte usines 29-02-12

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tracte usines sur le succes de la grève du 30janvier et la mobilisation piur le 29-02-12

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FÉLICITATIONS POUR

LA GRÈVE DU 30 JANVIER

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La grève nationale du 30 janvier a été un succès. Et ce, malgré la courte pré-paration, malgré la cam-pagne d’hostilité de toute la presse et malgré les pa-trons qui, dans certaines entreprises, ont menacé les grévistes potentiels de licenciement. Des cen-taines de milliers de tra-vailleurs ont arrêté le tra-vail. Solidaires : ouvriers, employés et fonction-naires. Solidaires : travail-leurs flamands, wallons et bruxellois. Solidaires : CSC, FGTB et CGSLB.

La lutte paie

Pourtant, bien des points restent encore sur l’estomac :

Le gouvernement fait des concessions. Ceux qui, avant les mesures, étaient en prépension ou bé-néficiaient d’un crédit temps ne sont pas touchés par ces nouvelles mesures. Les étudiants ayant terminé leurs études qui bénéficiaient déjà d’une indemnité d’attente peuvent être exclus au plus tôt

à partir de 2015. Les travailleurs en équipes alter-nées peuvent encore, après une carrière de 35 ans, partir en prépension à partir de 58 ans. Pour les métiers lourds, les « pistes d’atterrissage » restent possibles à partir de 50 ans.

• Tout le monde devra toujours travailler deux an-nées de plus pour toucher moins de pensions.

• L’attaque contre le pouvoir d’achat des familles en réduisant la déduction fiscale pour le prêt loge-ment, l’épargne pension, les crèches et l’isolation d’habitations, se poursuit.

• Et ce, alors que les grandes multinationales peuvent continuer à bénéficier à l’aise de la déduc-tion de leurs intérêts notionnels.

• Le gouvernement ne s’intéresse pas à l’emploi. En une semaine, Bekaert, Crown Cork, Nokia et Alcatel licencient 1200 travailleurs. Pourtant, le gouvernement refuse d’interdire les licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices. Pas de perspectives d’emplois nouveaux dans les services publics, tels les crèches, l’enseignement et l’isolation des maisons… Le gouver-nement préfère poursuivre la chasse aux chômeurs.

Les concessions du gouvernement sont absolu-ment insuffisantes.

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Comment osent-ils ?Trois milliards de nouvelles économies sur notre dos.

Le gouvernement veut convaincre les syndicats de renoncer à la lutte. Car, début mars, le gouvernement doit trouver de 2,5 à 3 mil-liards de nouvelles économies. Il est question de hausses de la TVA et d’autres taxes nouvelles, de nouvelles économies dans les services publics, de modification de l’index… Il n’y a pas une seule raison de décommander actions et grèves. Les grandes fortunes et les entreprises doivent payer elles-mêmes leur crise via la sup-pression de la déduction des intérêts notionnels (qui rapporterait annuellement 4,5 milliards d’euros) et via l’introduction d’une taxe des millionnaires (qui rapporterait annuellement 8 milliards d’euros).

Les manifestants grecs : « Nous sommes les cobayes, vous êtes les suivants ! » La Commission européenne impose au peuple grec des conditions draconiennes en échange d’un prêt de 130 milliards d’euros. Le salaire minimal doit être ramené à 450 euros nets par mois. Bais-ses des salaires et hausses des impôts. Un chômage des jeunes de 40 %. Et ce, alors que les riches confortablement installés dans les collines entourant Athènes peuvent continuer à se reposer sur les

intérêts des capitaux qu’ils ont investis à l’étranger. « C’est une honte, la façon dont ils traitent le peuple grec. » Le peuple grec est fermement décidé : ces nouvelles mesures ne seront pas mises à exécution. Désobéis-sance collective, nouvelles grèves nationales… Les grecs ont entamé un combat de longue durée. Nous devons être solidaires avec les travailleurs grecs.

Participez à la journée d’action européenne du 29 févrierLes syndicats européens organisent une journée d’action euro-péenne le 29 février. Contre la politique d’économie et la logique concurrentielle de la Commission européenne. Contre les banques et les spéculateurs. Afin que les millionnaires et les entreprises paient la crise. Mais aussi contre les mesures du gouvernement Di Rupo en Belgique. Demandez à votre délégation syndicale qu’elle vous informe des actions dans votre entreprise ou votre région. Participez-y !

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❏ Peter Mertens, président du PTB, a écrit un nouveau livre, Comment osent-ils ? De-puis la précédente crise bancaire, les mil-lionnaires, spéculateurs et gros banquiers exigent une fois de plus que nous payions cette crise, pour la deuxième fois. Com-

ment osent-ils ? Dans le livre figure un cha-pitre consacré à la Grèce.

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