Toute la vérité sur l’Hypnose - DG...

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Kamina Brochka – Charly Samson Toute la vérité sur l’Hypnose et ses nombreuses applications Comment en bénéficier Qui peut vous aider par ses méthodes Des bienfaits multiples : douleurs, angoisse, stress, états dépressifs, timidité, manque de confiance en soi, états émotionnels et leurs retombées psychosomatiques. Améliorer sa vie : santé, profession, sentiments, etc. L’autohypnose DES TECHNIQUES À LA PORTÉE DE TOUS

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Kamina Brochka – Charly Samson

Toute la vérité sur

l’Hypnose et ses nombreuses applications

Comment en bénéficier

Qui peut vous aiderpar ses méthodes

Des bienfaits multiples :douleurs, angoisse, stress,états dépressifs, timidité,

manque de confiance en soi,états émotionnels et leurs

retombées psychosomatiques.

Améliorer sa vie :santé, profession, sentiments, etc.

L’autohypnose

DES TECHNIQUES À LA PORTÉE DE TOUS

CHAPITRE IUNE LONGUE HISTOIRE

La pratique des états hypnotiques remonte à la plus haute antiquité.

Depuis des millénaires, en Orient, dans l’Égypte des pharaons, comme chez les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, des méthodes tendant à modifier des états de conscience étaient connues et utilisées.

Un papyrus égyptien vieux de plus de dix-sept siècles avant Jésus-Christ représente deux femmes derrière un homme assis. Elles tendent leurs bras vers lui. Une inscrip-tion souligne cette image : « Pose tes mains sur la douleur et dis : Que la douleur s’en aille ! » C’est déjà le mariage du magnétisme humain et de la parole.

La base de l’induction hypnotique,est la transmission mentale d’une suggestion

par une pensée forte et persuasiveexprimée par les vibrations de la parole.

Contrairement à une idée répandue, ce n’est pas par le regard, mais par la parole qu’on transmet « la force de l’hypnose ».

C’était une science de thérapie verbale dans l’antiquité. Pour des raisons que nous examinerons, c’est devenu une méthode qualifiée de magie et de sorcellerie pendant une longue période de notre ère.

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Dans la Grèce antique, des malades atteints d’états dépres-sifs étaient soignés par le « terpnos logos ». Au ixe siècle avant Jésus-Christ, Homère cite le terpnos logos en parlant de « l’épode », qui est la parole à but thérapeutique. L’épode se divise en trois parties : La parole à caractère magique – Les paroles prononcées par les personnages de la mytho-logie – Le « terpnos logos », une parole qui peut être parlée ou chantée, comme c’est le cas dans l’Odyssée.

Cette utilisation d’une expression verbale entre la parole et le chant génère des vibrations particulières encore utilisées de nos jours par des orateurs et principalement dans des homélies de nos religions contemporaines.

Plus tard, Platon a défini clairement les bases de la psycho-thérapie verbale dans un dialogue qu’il a créé entre Socrate et le jeune Charmidès. Platon imagine que ce dernier souffre d’un violent mal de tête. Il fait intervenir Socrate qui accepte de le soigner par le traitement d’un médecin de Thrace qui disait entre autres : « Il ne faut pas traiter la tête sans l’âme. » Et Platon fait dire à Socrate : « En effet, tous les maux et tout le bien pour le corps et l’homme tout entier viennent de l’âme. C’est donc l’âme qu’il faut soigner si l’on veut que la tête et tout le corps soient en bon état. Or l’âme se soigne par des incantations. » Le mot « âme » est pris dans le sens de siège de l’activité psychique et des états de conscience que les Grecs personni-fient par Psyché.

Et Platon donne des indications précises pour enseigner comment des paroles douces, monotones et monocordes agissent sur le thymus et créent l’état de sophrosyne. Il qualifie cet état de concentration suprême de l’esprit, « produit par de belles paroles ».

En Grèce, le site d’Epidaure nous offre les vestiges de ce traitement. Dans le sanctuaire d’Asclépios, dieu de la méde-cine (Esculape pour Rome), il existe les vestiges d’un « hôpital » où les malades étaient soignés pendant quarante jours. Il convient de souligner que le nombre quarante symbolise un isolement : Les quarante ans et les quarante jours

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dans le désert ; et plus près de nous la mise en quarantaine des malades contagieux.

Après les bains, les malades étaient placés dans une rotonde où, pendant qu’ils se trouvaient dans un état situé entre la veille et le sommeil, des prêtres-médecins venaient leur murmurer derrière la tête, par des trous percés dans les murs des paroles de guérison.

Cette méthode, dont les preuves matérielles existent à Epidaure, confirme la transmission de suggestions par la parole alors que le sujet est placé dans un état qu’on peut qualifier d’hypnotique ou de sophronique.

Imaginez notre surprise et notre intérêt lorsque, au cours d’un voyage en Turquie en 2010, nous avons rencontré les mêmes preuves matérielles en un lieu qui a pour nom Perge et qui était connu dans la période hittite. Les Hittites ont vécu en Anatolie centrale du xixe au xiie siècle avant Jésus-Christ. Des vestiges de la civilisation grecque et de la civilisation romaine sont mêlés dans la ville antique d’Aspendos où l’on peut voir un grand espace carré présenté comme étant l’agora. Au centre de cet espace se trouve une construction de forme circulaire dont les murs ne sont pas très hauts. Selon un guide c’est dans cette « rotonde » que les gens venaient se « relaxer ».

Ce cercle dans un grand carré prend la signification symbolique d’un espace utilisé pour des buts pratiques et matériels, mais abritant en son centre une surface réservée à des préoccupations concernant l’esprit.

C’est par une ouverture étroite entre les vieilles pierres qu’on pénètre dans ce cercle. On remarque que les murs devaient être recouverts par un plafond assez bas. Une pénombre régnait dans cette vaste pièce. Tout autour, on aperçoit des trous dans le mur à la hauteur de la tête de ceux qui assis ou couchés s’appuyaient contre la pierre. Nous nous trouvons dans la salle décrite à propos d’Epidaure, situé dans la Grèce actuelle.

Nous imaginons les personnes placées autour de la pièce après leurs bains et plongées dans un état situé entre la veille

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et le sommeil. Nous imaginons aussi ceux qui leur parlaient par les trous pour les réconforter selon la méthode décrite par Platon. Ils utilisaient la parole que nous pouvons quali-fier de sophronique ou d’hypnotique pour les soigner par des suggestions convaincantes.

Il y a plusieurs millénaires des techniques semblables à celles que nous utilisons aujourd’hui permettaient de modi-fier des états de conscience pour prodiguer des soins.

Nous avons pris de nombreuses photos de ce site et nous l’avons filmé pour en conserver toutes les caractéristiques. Ces documents ont leur place dans la longue histoire de la pratique de ce qui bien plus tard a pris le nom d’hypnose.

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Dans notre civilisation

Les siècles qui s’écoulent ne créent pas entre eux des barrières supprimant les transmissions du savoir. Qu’elles soient réservées à certaines classes de la société ou plus répandues, les méthodes utilisées ne sont pas délaissées et oubliées.

Ce sont les explications qu’on en donne qui diffèrent considérablement. Les traitements par l’influence des sugges-tions n’ont pas été rejetés ; ils ont été récupérés. Ce sont toujours les pouvoirs en place qui dictent ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas.

Pendant des siècles le pouvoir absolu, au-dessus des seigneurs et des rois, fut celui de l’Église de Rome. Intolérante et impitoyable, cette institution qui déclarait être spirituelle poursuivait essentiellement des buts de puissance matérielle et d’hégémonie. Tout ce qui ne participait pas à une logique quotidienne et officielle était suspecté d’être l’œuvre du démon et ceux qui en provoquaient les effets subissaient les pires condamnations. Les apparences souvent spectaculaires produites par des suggestions ne pouvaient être acceptées que si elles étaient l’œuvre de ceux qui se plaçaient dans le giron du pouvoir. C’était la sainteté ou le pacte avec le diable !

Ceux qui avaient reçu « des recettes » pour pratiquer la voyance, la radiesthésie, le magnétisme et les guérisons n’échappaient pas à cette dictature. Ils se cachaient pour exercer leur art et s’entouraient de secrets et de mystères qui incitaient les gens à les craindre et à ne pas les dénoncer. Ce prétendu « surnaturel » et ces pouvoirs divins ou diaboliques affirmés ont laissé des traces dans l’inconscient collectif. À notre xxie siècle encore il en subsiste des séquelles qui, si elles ne sont plus exploitées par l’Église, le sont par les pouvoirs de chapelles de scientifiques et de scientistes.

Ce n’est qu’au xvie siècle qu’un médecin-alchimiste, Paracelse, a affirmé que l’être humain avait en lui une force

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communicative possédant des pouvoirs thérapeutiques. Il aurait déclaré : « La suggestion donne à l’homme un pouvoir sur ses semblables comparable à celui de l’aimant sur le fer. »

Un siècle plus tard fut produit le premier effet connu de « l’hypnose » sur un animal par Athanase Kircher. Il avait endormi un coq.

Mais l’étape la plus importante fut franchie au xviiie siècle. Un médecin, Anton Mesmer né en 1734, était aussi théolo-gien et docteur en philosophie. Intrigué par l’action de la volonté et de la suggestion et par les vertus thérapeutiques de l’aimant, il découvre l’analogie qui existe entre ce magnétisme et « le fluide » que diffuse l’être humain. Pour les différencier, il crée l’expression « magnétisme animal » et publie en 1770 ses 27 propositions. Elles contiennent des observations et des affirmations surprenantes et révolution-naires pour son époque. Elles ont été confirmées plus tard par la science.

Mesmer était aussi un excellent musicien, ami de Mozart. Il était intéressé par la force des vibrations et par le symbo-lisme.

Les résultats spectaculaires de ses traitements le rendirent populaire, mais réveillèrent les vieux démons de la magie et de la sorcellerie. Alors qu’il plaçait dans les forces de la nature humaine de puissantes vertus thérapeutiques, ses détracteurs cupides et jaloux revenaient aux peurs qu’avait entretenues le pouvoir de l’Église durant de longs siècles.

À la même époque, en Angleterre, il existait des lois datant du xiiie siècle qui ordonnaient de punir de mort ceux qui usent de leur « pouvoir » pour endormir les gens.

Au long des siècles de notre civilisation, l’ignorance entretenue et la désinformation organisée ont retardé une évolution susceptible d’aider sainement les populations. Des intérêts égoïstes et la vanité des gens en place produisent toujours  les  mêmes  effets.  Aujourd’hui  d’autres  moyens techniques sont utilisés, mais les motivations demeurent.

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Du magnétisme au somnambulisme

La découverte et l’utilisation par le docteur Mesmer des vertus de la force vitale de l’être humain à laquelle il a donné le nom de « magnétisme » ont ouvert la voie à la redécou-verte des possibles influences que les humains peuvent exercer les uns sur les autres.

Il nous paraît évident que pour envisager d’utiliser l’hypnose, il est très utile de connaître et de pratiquer auparavant les techniques qui régissent le magnétisme. Nous citerons des hypnotiseurs professionnels qui ont commencé leur activité par la pratique du magnétisme. Mais attention, dans ce domaine comme dans bien d’autres, il faut être vigilant et ne pas accepter des méthodes aux influences moyenâgeuses plaçant l’être humain dans des « croyances » à des interventions surnaturelles.

Mesmer a transmis ses découvertes. Mais l’incompréhen-sion de ses contemporains ne lui a pas permis de les faire accepter et d’en assurer l’évolution. Il a révélé les lois qui font des échanges d’énergie une thérapie capable de soigner des maladies physiques et psychiques. Il envisageait d’étendre cette méthode à toutes les affections pour en assurer la guérison définitive. Quand on constate les résul-tats qu’on obtient en suivant ses indications, on comprend que ses projets n’étaient pas prétentieux. La bêtise des instances officielles de la médecine au xviiie siècle nous en a privés.

Quand Mesmer s’est retiré, ses disciples ont poursuivi ses recherches, mais les ont fait évoluer au-delà des trans-missions d’énergie par magnétisme.

En pratiquant des passes magnétiques, le marquis de Puységur eut la surprise de voir ses patients s’endormir. Dans cet état, ils devenaient doués d’une étrange  clairvoyance  et  ne  ressentaient  plus  des  souffrances  telles que de légères piqûres. C’est en magnétisant un paysan

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que Puységur, alors jeune médecin, découvrit cet étrange phénomène. L’homme dormait d’un sommeil qui n’était pas naturel mais qui cependant était calme et profond. Pendant ce sommeil le patient parlait et révélait ses dons de clairvoyance. De curieuses particularités faisaient suite ou  accompagnaient  ce  sommeil.  Ces  différents  éléments inquiétèrent Puységur. Il craignait qu’une forme de dépen-dance se crée entre le magnétiseur et le magnétisé… Pour la première fois la notion de transfert apparaît. Plus tard elle intéressera Freud et ses disciples.

Puységur a obtenu un résultat involontairement. Ensuite, c’est volontairement qu’il le provoquera pour l’étudier. Il donne un nom à cet état qui ressemble au sommeil : le somnambulisme. C’est essentiellement dans le milieu médical que se poursuivent des études à partir des travaux de Puységur. Une évolution se met en route…

Des livres sont publiés parmi lesquels l’Histoire critique du magnétisme animal et Instructions pratiques sur le magnétisme, écrits par Dezeuze qui distingue deux êtres différents en chaque personne. Chacun de ces êtres se révèle lorsque la personne est en état de veille ou en état de somnambulisme. Il écrit notamment : « Le somnambule a les yeux fermés et ne voit pas par les yeux, il n’entend pas par les oreilles ; mais il voit et entend mieux que l’homme éveillé. Il ne voit et n’entend que ceux avec qui il est en rapport. Il ne voit que ce qu’il regarde et ne regarde ordinairement que les objets sur lesquels on dirige son attention. »

Les mots magnétisme et somnambulisme sont toujours liés dans des travaux réputés sérieux comme dans ceux de personnages pittoresques, tels que l’abbé De Faria. Venu des Indes, cet homme déclare être prêtre et brahmane. Il est le premier à utiliser en public des méthodes réellement hypnotiques. Par ses suggestions qui se manifestent avant et après ses séances, il découvre des applications thérapeutiques et analgésiques.

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Il qualifie le somnambulisme de « sommeil lucide » et déclare le provoquer par trois procédés :

1 – Faire se concentrer le sujet sur l’idée du sommeil et lui ordonner : « Dormez ! »

2 – Ordonner au sujet de fixer le regard sur la main du praticien qu’il rapproche doucement du front du sujet jusqu’à ce que celui-ci baisse ses paupières.

3 – Quand le résultat tarde à se manifester, pratiquer des attouchements pour provoquer une concentration qui supprime les sens. Par exemple, toucher le sujet au sommet de la tête, au nez, au niveau du troisième œil, etc.

Ces théories seront reprises plus tard lorsque « l’hypnose » sera pratiquée par Braid.

Mais les décisions prises par l’Académie de Médecine avaient eu pour conséquence de décourager la plupart des chercheurs en France. Par exemple, le baron Dupontet qui avait découvert et démontré l’insensibilité des somnambules s’était exilé en Angleterre où il avait publié un livre intitulé Le Magnétisme opposé à la médecine. Cependant dans ce pays les chirurgiens J. Elliotson, Jaimes Esdaile et bien d’autres, opéraient régulièrement sous sommeil magnétique. Leurs interventions permirent de constater la diminution de la mortalité postopératoire et la suppression d’effets secon-daires comme le traumatisme qui suivait les autres interventions.

Ces importantes avancées pour la santé n’étaient pas considérées en France où cette forme de « magnétisme spec-taculaire » n’était utilisée que dans des spectacles de places publiques.

On cite le cas d’un certain La Fontaine qui se déplaçait de ville en ville et dressait ses tréteaux pour amuser les specta-teurs par ses expériences qu’il présentait comme étant authentiques. Personne n’y croyait, mais « ceux qui savaient » estimaient qu’elles l’étaient. Il se déplaça ainsi dans plusieurs pays où les réactions furent différentes. Par exemple en Italie, on l’accusa d’imiter les miracles de Jésus-Christ. Il a été dit qu’une audience qu’il obtint du Pape Pie IX le réhabilita

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car le souverain pontife déclara « dans son infaillibilité » que ces expériences répandaient des bienfaits et qu’il pouvait les poursuivre. Il les poursuivit effectivement devant des specta-teurs admiratifs qui ne cachaient pas leur suspicion et leur crainte face au surnaturel.

Ses démonstrations eurent un effet bénéfique lorsque le jeune chirurgien James Braid en fut le témoin. Curieux et enthousiaste Braid constate que le phénomène du somnam-bulisme est bien réel. Il se livre à des expériences qui lui confirment la répétitivité des résultats. Il va révolutionner son utilisation…

Du somnambulisme à l’hypnose

James Braid rencontre dans ses recherches une difficulté inattendue. Il utilise le mot « somnambulisme » qui dans l’esprit du public a été ridiculisé. Il juge indispensable de trouver une autre appellation pour qualifier le « sommeil magnétique ».

Il trouve son inspiration dans la mythologie grecque avec un dieu fils de la nuit qui a pour nom Hypnos. Ce dieu a la réputation d’endormir ses adversaires. Lorsque le cyclope se prépare à tuer Ulysse, il s’effondre sous le poids d’Hypnos ; et le cyclope endormi est tué par les compagnons d’Ulysse. En d’autres circonstances, Hypnos enveloppe Zeus d’un sommeil trompeur et apporte son aide à Hermès en plongeant dans le sommeil les gardes des Achéens. Donc Hypnos est celui qui provoque le sommeil et supprime la vigilance.

En cette année 1843 un nouveau nom vient d’être créé pour qualifier la fille mal aimée du magnétisme : « HYPNOSE ». Mais ce mot ne sera vraiment utilisé qu’à partir de 1870. Il sera adopté avec des techniques imaginées par Braid qui a découvert que pour obtenir des résultats il ne s’agit pas seule-ment de mettre en œuvre « un pouvoir », mais qu’il faut y ajouter « un savoir ». Pour cela, il utilise deux éléments ; l’un est physique et l’autre, qui est dominant, est d’origine psychique.

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De plus en plus nombreux, des médecins français s’inté-ressent à l’hypnose et l’utilisent avec succès lors de leurs interventions chirurgicales. Petit à petit se développe une forme d’anesthésie qui satisfait les chirurgiens et leurs patients.

Mais un inconvénient va s’y opposer en 1848, année où le chloroforme a été découvert. Toujours aussi hypocrites les autorités médicales proclament immédiatement que l’utilisation du chloroforme présente moins de dangers que l’hypnose. Des réactions sont balayées comme, par exemple, celle du docteur Velpeau qui rédige un rapport sur « l’anes-thésie chirurgicale hypnotique » qu’il envoie à l’Académie des Sciences. Mais ses membres ignorants ou cupides conservent leur opinion malgré les preuves qui leur sont fournies. Avec arrogance ils dénigrent l’hypnose et vantent les mérites du chloroforme, alors que personne n’ignore qu’il présente de dangereux inconvénients autant dans son application par un masque que par ses effets secondaires sur l’organisme. Mais il faut surtout reconnaître que le chloroforme se vend, alors que l’hypnose…

Cependant, les applications médicales s’installent en France où elles vont se développer. Elles se heurteront à la rivalité de deux écoles, celle de Nancy et celle de Paris.

L’École de Nancy

C’est le docteur Liebeault qui la crée et l’anime avec le docteur Bernheim, face à l’hostilité déclarée de tout le corps médical. Cette hostilité finit par décourager Liébeault qui détruit sa plaque de médecin. Il avait son cabinet au 4 rue Bellevue, qui est devenue rue Liebeault. Il s’annonce alors avec une plaque sur laquelle il inscrit : « Docteur Liebeault – guéris-seur ». Sous sa nouvelle appellation, il obtient d’excellents résultats. Sa méthode a pour bases la parole et la suggestion.

D’autres médecins se joignent à eux. L’école de Nancy devient le haut lieu international de l’hypnose et publie la première Revue de l’hypnotisme.

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L’École de Paris

C’est en 1878 que le docteur Charcot sait promouvoir l’hypnose en assurant sa propre promotion. Il organise des « leçons publiques d’hypnotisme » appliqué aux maladies nerveuses dans les vieux locaux de l’hôpital de la Salpêtrière. Un peu comme l’avait fait Mesmer, il attire les foules et ne tarde pas à devenir célèbre.

En 1882, il présente une note à l’Académie des Sciences. Dans ce texte, il décrit l’hypnotisme et les phénomènes qu’il a constatés. Sa notoriété fait entrer l’hypnose par la grande porte à l’Institut de France et dans les milieux médicaux où les guéri-sons sous hypnose se multiplient. Les résultats sont spectacu-laires notamment dans des cas de paralysies traumatiques qui sont alors attribuées à tort à des lésions du système nerveux.

Mais à la mort de Charcot en 1893, la rivalité entre les écoles de Nancy et de Paris avait atteint son paroxysme. Il avait été reproché à Charcot dont l’orgueil était notoire, de s’être laissé abuser par des subterfuges des sujets qu’il présentait à cause de son entêtement et d’une certaine naïveté… Un inconvénient majeur dans les méthodes de Charcot provenait du fait qu’il n’endormait pas lui-même ses patients ; ses internes s’en chargeaient. De plus, il affirmait ses convictions de « maté-rialiste » et ne s’intéressait pas à la dimension psychique de l’hypnose. Pour lui, les phénomènes étaient dus à une hystérie plus ou moins d’origine sexuelle.

Il eut une influence sur un médecin de 29 ans qui assista à des séances publiques à la Salpêtrière. Ce jeune viennois avait pour nom Sigmund Freud. Il s’intéressa aux travaux du docteur Breuer sur le traitement par l’hypnose de certaines maladies mentales telles que les névroses et les psychoses.

Freud s’en inspira pour créer sa « psychanalyse ». Il doit beaucoup à l’hypnose qu’il découvrit à Paris avant de prendre contact avec l’école de Nancy. Ce qui l’inquiète, c’est le mécanisme de transfert. Mais il ne maîtrise pas la pratique de l’hypnose qu’il abandonne, sans cependant nier la rapidité des résultats durables et l’absence de nocivité

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pour les patients. Il crée sa propre psychothérapie, la « psychanalyse » qui sera une surprenante concurrente de l’hypnose en raison de son extrême lenteur et de ses résultats aléatoires.

La forte personnalité de Charcot avait permis de prendre en considération l’hypnose médicale. Parmi les nombreux médecins qui lui succédèrent, citons Pierre Janet qui fit évoluer les mentalités en favorisant la rencontre des consi-dérations médicales et de la philosophie. Il fut le fondateur de la médecine psychosomatique en pressentant la possibi-lité de dissocier la notion de conscience. C’est lui qui a travaillé sur une « deuxième conscience » à laquelle il a donné le nom « d’inconscient » ; ouvrant ainsi la voie aux travaux de Freud.

C’est encore Janet qui a démontré l’importance de l’abais-sement de la vigilance sous hypnose qui permet de faire accepter les suggestions. À la fin du xixe siècle de nouvelles méthodes apparaissent grâce à l’hypnose ; malgré sa mauvaise réputation qui s’est installée dans le grand public avec l’influence de la médecine officielle.

Parmi ces découvertes réalisées dans le sillage de l’hyp-nose il convient de citer un des plus grands savants de la fin du xixe siècle et du début du xxe, Charles Richet. Il travailla sur la suggestion et écrivit le premier Traité de Métapsychique.

À l’étranger, cette influence s’est souvent manifestée et notamment en Russie avec l’inventeur du fameux « réflexe conditionné » du docteur Pavlov qui obtint le prix Nobel. Ses résultats sur les animaux sont connus avec l’obtention par le sommeil hypnotique de toutes les réactions de la névrose et de l’hystérie comme chez les humains.

Toutes ces avancées scientifiques sont plus ou moins igno-rées du grand public. Il ne connaît l’hypnose qu’à travers des expériences utilisant ses qualités spectaculaires pour surprendre et effrayer par des représentations souvent consti-tuées de tricheries. Des articles de journaux et des caricatures participent à ce dénigrement.

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Gravure de Daumier

Suggestion et autosuggestion

Mais au début du xxe siècle, un pharmacien honnête, simple et généreux va faire plus que les écoles de Nancy et de Paris dans l’étude et l’utilisation de « l’inconscient » et dans sa manipulation.

Il s’agit d’Émile Coué dont le nom ne manque pas de faire sourire les septiques qui ont entendu parler de « la méthode Coué » sans avoir tenté de l’expérimenter.

Tout a commencé d’une façon fortuite. Dans sa pharmacie à Troyes, Coué reçoit un client qui lui demande un remède qu’il ne peut lui fournir. Peiné de le voir repartir déçu et inquiet, il lui propose une préparation supérieure au remède demandé. En fait, il remet à ce client un flacon d’eau distillée en lui recommandant de ne pas dépasser les doses qu’il a indiquées. Quelques jours plus tard, ce client guéri vient le remercier chaleureusement. Coué venait d’inventer le placebo.

En travaillant avec le docteur Liébeault, Coué se rend compte que l’hypnose renforce considérablement l’action

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de la suggestion sur l’inconscient. Il constate même que la suggestion peut consister à exprimer une idée pour soi-même C’est ainsi qu’il crée sa méthode d’autosuggestion. Il découvre et explique une loi qui semble contraire à la logique de notre éducation qui fait confiance à la volonté. Il affirme : « Chaque fois qu’il y a conflit entre l’imagination et la volonté, c’est l’imagi-nation qui l’emporte. » Il ouvre la voie à des méthodes de visualisation pouvant être suggérées par l’hypnotiseur et transformées par le patient en une puissante autosuggestion.

De là, il y a peu de distance à parcourir pour utiliser « l’autohypnose ».

Considérant que sa méthode est le complément du traite-ment médical, Coué la résume en une seule et courte phrase que le malade doit répéter plusieurs fois matin et soir. En la prononçant, il ne doit pas mettre en œuvre sa volonté, mais imaginer le résultat : « Chaque jour à tout point de vue, je vais de mieux en mieux. »

Encouragé par le philosophe Charles Baudouin, Coué va donner des conférences en France, en Angleterre, en Italie et aux États-Unis. En France les milieux médicaux méprisent la naïveté du petit pharmacien. Aujourd’hui encore, il suffit de parler de la méthode Coué pour déclencher des sourires ironiques.

Mais Coué s’est contenté d’enseigner sa méthode, sans la commercialiser, ni même la protéger. Il a ainsi inspiré des étrangers qui ont puisé dans cet enseignement pour lancer « leurs découvertes ». C’est ainsi que Schultz a créé le training autogène. Un médecin de Los Angeles, Joseph Murphy, applique la méthode Coué qui lui sert de base pour écrire une série d’ouvrages partout appréciés… y compris en France où bien des gens qui ignorent Emile Coué connaissent Joseph Murphy.

Il existe actuellement en France des méthodes dites de « travail sur soi », importées des États-Unis qui, pour un prix relativement élevé, dispensent par divers moyens un enseignement basé sur la méthode Coué. Ces méthodes d’outre atlantique remportent un certain succès

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auprès de nos compatriotes qui semblent mieux apprécier ce qui vient de loin. Dans un de ces textes se trouve mot pour mot la petite phrase de Coué : « Chaque jour à tout point de vue je vais de mieux en mieux. » Les auteurs de ces méthodes ont signé leur texte protégé par des « droits d’auteur »… mais ce n’est pas Coué qui perçoit ces droits.

Certains déclarent réinventer l’hypnose !Tout au long du xxe siècle, les travaux de plusieurs cher-

cheurs se sont poursuivis aux États-Unis. Citons Erikson, Barber, Hilgard, Hull, Burgess, Papermaster, etc. Ils ont abouti en 1948 à la création de la « Société pour l’hypnose clinique et expérimentale ». Évidemment, certains ne manquent pas de présenter leurs petits aménagements tech-niques comme étant une méthode entièrement nouvelle. La recherche n’empêche pas le commerce…

Mais l’hypnose reste l’hypnose sous ses nouvelles présen-tations.

L’hypnose (sans autre appellation) a permis des applica-tions pratiques. Par exemple, aux États-Unis, Padovani et Bachet traitent la douleur par la parole tandis que d’autres chirurgiens opèrent sous hypnose dans des cas de césa-riennes, d’appendicites, d’interventions sur le cœur, etc. Des opérations sur le cerveau sont entreprises en 1962.

Des congrès internationaux sont organisés sur le thème « Hypnose et Médecine Psychosomatique ». Au troisième de ces congrès, participe le professeur français Raphaël Cherchève que nous avons eu le privilège de rencontrer à Bordeaux à la fin des années 1980.

En Bulgarie, après avoir étudié l’hypnose, le professeur Lozanov s’intéresse à ce qu’il nomme « la Suggestologie », science des communications inconscientes. Cette méthode doit beaucoup à la méthode Coué. Elle a pour but d’éveiller les potentialités de la mémoire et révolutionne dès 1963 l’ap-prentissage des langues étrangères. Un institut est fondé en 1966. En 1971 le premier symposium international de sugges-tologie a lieu à Varna.

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De l’hypnose à la sophrologie

Bien que certains sophrologues s’en défendent encore, la sophrologie est la fille directe de l’hypnose qui est – nous l’avons vu – la fille directe du magnétisme défini par Mesmer.

En 1958 à Madrid un jeune médecin d’origine colom-bienne, Alphonse Caycedo, se spécialise en neuropsychiatrie. Il fait plusieurs séjours à Nancy où il découvre la méthode Coué que lui révèle le docteur André Cuvelier avec qui il travaille. Il traduit en espagnol sa thèse de doctorat : l’École hypnologique de Nancy.

À Madrid, Caycedo créée le premier département d’hypnose clinique dans le service du docteur Lopez-Ibor, professeur à la faculté de médecine de Madrid. Il écrit des livres et ses disciples en font de même. Mais il se rend compte que l’image de l’hypnose est défavorable en Espagne autant qu’en France. Il propose de modifier la terminologie, ce qui ne convient pas à ceux qui ont déjà publié sous le titre « hypnose clinique ». Il choisit tout d’abord le terme « sophropsyché », probablement inspiré par le mot « sophrosyne » qui définissait dans la Grèce antique un état psychique et physique particulier obtenu par la parole, le chant et la prière.

Finalement, il décide de créer un terme nouveau (pas très éloigné de sophrosyne) : la sophrologie. Sa méthode, consti-tuée d’un amalgame de génie, est née de l’hypnose. Il la réserve au corps médical et veut se démarquer de la mauvaise réputation de l’hypnose. Alors il écrit : « La sophrologie a dépassé l’hypnose… Elle la reconnaît responsable de sa naissance… mais nous ne pratiquons pas l’hypnose chez nous. » C’est tout de même une curieuse façon de renier à demi une paternité, dans le souci – légitime d’ailleurs – de renforcer et de rendre crédible une « image de marque » face à la méfiance qu’inspire l’hypnose dans le grand public. Les déclarations embarrassées tentent de faire illusion, mais la réalité demeure.

Après une période de voyages et d’études, notamment en Asie, Caycedo « lance » la sophrologie. À l’hypnose qui en demeure la base absolue, il ajoute d’autres méthodes :

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relaxations, méthode Coué, training autogène de Schultz, techniques de Jacobson, terpnos logos, yoga, zen, spiritua-lités orientales : Indes, Chine, Tibet, Japon, etc. Les résultats sont satisfaisants et l’hypnose est reléguée aux oubliettes quand elle n’est pas décriée. Le premier congrès mondial de sophrologie a lieu à Barcelone en 1970.

En France, la sophrologie réunit de nombreux adeptes, principalement chez les stomatologues et les dentistes car elle calme, apaise et supprime la douleur, ce qui créée une relation nouvelle entre le praticien et le patient.

Personnellement j’ai rencontré les premiers sophrologues, dentistes venus de la région de Bordeaux, au cours de réunions des Ateliers Planète auxquels je participais avec Louis Pauwels en 1964, 65 et 66. C’est par eux que j’ai découvert la sophrologie avant de participer à des soins prodigués par Colette Pilovesky, première sophrologue installée à Montpellier.

Parmi les pionniers français de la sophrologie citons les noms de Raphaël Cherchève – professeur de Colette Pilovesky –, J.-P. Guyonnaud, Motte, Girod, Hubert, etc.

Évidemment nous n’avons fait que survoler cette longue histoire dont la base est irréfutablement l’hypnose ; et avant l’hypnose, le magnétisme humain.

De la sophrologie au sophromagnétismeLa sophrologie a connu en un demi-siècle bien des vicissi-

tudes. Son créateur Alphonse Caycedo a formé d’excellents praticiens qui pratiquent « la sophrologie caycedienne ». Cette méthode est protégée juridiquement et ne peut être utilisée indûment. Mais il n’a pas protégé le mot « sophro-logie » qui peut donner naissance à d’autres méthodes et être utilisé par n’importe qui. À la fin de la première décade du xxie siècle les centres de formation en sophrologie se sont multipliés et les qualités techniques d’un « sophrologue » sont variables en fonction de l’enseignement qu’il a reçu.

27Une longue histoire

Dans les années 1980, je me suis intéressé aux rapports qui lient le magnétisme humain et les états hypnotiques. Participant à des travaux avec des magnétiseurs et par ailleurs avec des hypnologues et des hypnotiseurs, j’ai constaté combien les routes du magnétisme et de sa petite fille l’hypnose s’étaient séparées et éloignées l’une de l’autre.

Ma démarche a été de tenter de les rapprocher et de les unir à nouveau. En toute modestie, je n’ai rien inventé ; j’ai seulement utilisé des éléments qui existaient. Il m’a paru évident que « le magnétisme traditionnel » traitait avec effi-cacité les maux physiques, était souvent considéré comme prenant sa source dans la magie ou la sorcellerie, mais recueillait à juste titre les faveurs du grand public. De son côté la sophrologie, née de l’hypnose et de la psychiatrie, s’adressait aux affections psychiques et aux maux particuliè-rement fréquents aujourd’hui qui déclenchent des « retombées psychosomatiques ».

Conscient que l’être humain n’est pas constitué d’une part d’un corps et d’autre part de ce qu’on qualifie d’esprit ou de psyché, je me suis efforcé de réunir en une seule méthode le magnétisme traditionnel et les états sophroniques ou hypnotiques. Dans ce « retour aux sources » il ne s’agit pas d’utiliser tour à tour le magnétisme puis les états nés des techniques de l’hypnose. Mon but était d’imaginer des méthodes permettant de les appliquer « en même temps », d’où le mot : sophromagnétisme1.

1. Les éditions Trajectoire ont publié trois ouvrages de Charly Samson sur sa méthode ; Sophromagnétisme : Guide pratique de Magnétisme et de Sophromagnétisme, Tout le magnétisme et plus encore, Pratiquez le magnétisme à distance.

TABLE DES MATIÈRES

Introduction ............................................................................. 5

Chapitre I – Une longue histoire ........................................... 9Dans notre civilisation .......................................................... 13

Chapitre II – La presse pour ou contre ................................ 31

Chapitre III – Un phénomène aux mille facettes ................ 37L’hypnose collective et secrète ............................................... 45

Chapitre 4 – À qui s’adresse l’hypnose ................................ 53Pourquoi être hypnotisé ........................................................ 54Pourquoi et comment hypnotiser .......................................... 68

Chapitre 5 – De la vigilance au sommeil ............................. 81L’inconscient, le conscient et le supra-conscient .................. 82

Chapitre 6 – Comment hypnotiser ....................................... 95Préparation a la séance d’hypnose ......................................... 96Le déroulement de la séance .................................................. 100Le réveil progressif ................................................................. 105L’hypnose utile, c’est l’hypnose commentée .......................... 107Quelques règles à respecter ................................................... 110

Chapitre 7 – L’autohypnose ................................................... 113Préparation à l’autohypnose .................................................. 114Comment pratiquer dans le quotidien ................................... 120

Chapitre 8 – Les régressions sous hypnose ......................... 127Atteindre le passé et les vies antérieures ............................... 128La croyance aux vies antérieures ........................................... 133

220 Toute la vérité sur l’Hypnose et ses nombreuses applications

Chapitre 9 – Quel avenir pour l’hypnose ? ......................... 139La récupération en chemin ? ................................................. 140Parodies ou réinventions ? .................................................... 144

Chapitre 10 – De l’information aux désinformations ........ 153La formation de base pour hypnotiser ................................... 155Hypnotiser, pour quoi faire ? ................................................ 164

Chapitre 11 – Conclusion très provisoire ............................ 167Si l’inconnu m’etait conté ..................................................... 169Defense et utilisation de l’hypnose dans toutes ses applications .................................................. 172

Hors-Texte

Conversation avec Daniel Huguet ........................................ 177Les deux aspects de l’hypnose ............................................... 178De l’apprentissage au professionnalisme .............................. 181Des applications pratiques .................................................... 184Voir de l’autre côte des murs ................................................. 185

Preuves aléatoires de vies antérieures ................................. 187De la terreur aux traces sur le corps ..................................... 187La mouche et l’araignée ......................................................... 190L’extériorisation de la sensibilité ........................................... 191Le templier d’une vie antérieure............................................ 194

L’hypnose pour les animaux ................................................. 197

Vers la confiance en soi ........................................................... 203

Des souvenirs tragiques aux espoirs de guérison .............. 207Un défilé de lumières ............................................................. 207Travail sur soi et réactions face à une terrible maladie ......... 209