LES RENCONTRESQUARTIERSEN

Tout ce qu’il faut savoir

Hors-série - Janvier 2019

Retrouvez toutes les infos de la Ville de kingersheim sur

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IME By Estimprim

PRÉAMBULE

LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE

LES INCIVILITÉS

L’EAU, EN FINIR AVEC LES IDÉES REÇUES

LE DOLLERBAECHLEIN

QUELLE SOLUTION POUR LA RUE DE PFASTATT ?

QUELLE SUITE POUR AMÉCO ?

LA PÉNURIE DE MÉDECINS, OÙ EN SOMMES-NOUS ?

A PROPOS DU COMPTEUR LINKY

LA SORTIE DU MAGASIN LIDL

TÉMOIGNAGES

LA BIENVEILLANCE

LES REQ, RETOUR EN IMAGES

Notre couverture :Les Rencontres En Quartiers. Tout ce qu’il faut savoir

Crédits photosAndré Barthelmé et photothèque de la Ville de Kingersheim

Magazine hors-série :Distribué gracieusement dans les boîtes aux lettres, réalisé surpapier recyclé. • Directeur de la publication Jo Spiegel • Directeur de la rédaction Fabrice Karr • Rédaction et photos Zohra Bourahli,

avec le soutien de Sabrina Belkercha• Conception graphique Salvatore D’Angelo• Appui technique Jean-Michel Rimbert• Les articles publiés dans Kingersheim Magazine peuvent êtrerepris après avoir consulté le Directeur de la publication et àcondition expresse de citer le titre du journal. Contact : 03 89 57 04 49

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Hors-série - Janvier 2019

P 3

Du 16 mai au 5 juillet 2018, les Rencontres EnQuartiers ont eu lieu à Kingersheim.A cette occasion, une équipe composée d’élus, decollaborateurs de la mairie et de citoyens volontaires engagésest allée à la rencontre des habitants. Le but de cette démarcheétait de se mettre à leur écoute pour recueillir leur avis sur leurcadre de vie dans la commune. Une dizaine de rencontres ontété organisées durant cette période pour leur offrir la possibilitéd’en parler.

Ainsi, grâce à une formule de discussion proposée sous laforme d’échanges en ateliers animé par un trinôme (unhabitant, un élu et un agent de la mairie), les participants ontpu donner leur point de vue sur le quotidien à Kingersheim lorsd’un temps de travail articulé autour des questions suivantes :

1) Qu’est-ce qui ne va pas dans ma rue, dans mon quartier,

dans ma ville ?

➠ Un temps qui a été consacré aux doléances

2) Qu’est-ce qui va bien dans ma rue, mon quartier,

dans ma ville ?

➠ Un temps qui a été consacré à la bienveillance

A partir de la réflexion menée dans les différents groupes, desconstats ont été posés, des réponses ont été données, dessolutions ont été co-produites, des propositions ont été faites.Afin d’en conserver la trace, deux cahiers ont été ouverts : lepremier pour les doléances, le second pour la bienveillance.La sécurité routière, les incivilités, la qualité de l’eau, la pénuriede médecins et bien d’autres sujets encore ont été mis endébat par les participants. Au total, neuf thématiques générales placées au cœur despréoccupations des Kingersheimois se sont largementdistinguées. Elles ont toutes été traitées et analysées parles services municipaux selon leur spécificité.

Les Rencontres En Quartiers (REQ) se sont révélées un tempsdémocratique majeur offrant un véritable espace de parole auxhabitants. Leurs raisons de s’inquiéter tout comme celles de seréjouir ont pu être mises sur la table des discussions. Il s’agitmaintenant de transformer ce temps en « pouvoir d’agir » pourconstruire collectivement la ville où nous voulons habiter.

Mode d’emploi

• Les thématiques générales sont traitées dans cemagazine hors-série.

• Les réponses particulères quartier par quartier sonttraitées sur le site : www.ville-kingersheim.fr

• Les demandes individuelles ont fait l’objet d’une réponsepersonnalisée par les services municipaux aux personnesconcernées.

LES REQ EN CHIFFRES

• 10 rencontres sur l’ensemble des quartiers de la ville• 350 participants

• 500 doléances et 350 idées bienveillantes exprimées• 40 questions personnelles faisant l’objet d’une réponse individualisée

35% • Sécurité routière

21% • Incivilités et nuisances

17% • Doléances diverses

• Propreté et tri des déchets

• Aménagement et travaux

• Réseaux : eau, éclairage

• Espaces verts et espaces de loisirs

• Mobilités

• Vie de quartier

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3%

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3%

LES DOLÉANCES :

29 %• Qualité du service public

et accessibilité des élus

21 % • Entraide entre voisins

• Sentiment de bien-être dans la ville et dans le quartier

• Dynamisme associatif et richesse des activités sportives et culturelles

• Espaces verts et espaces de loisirs

• Implication des habitants dans les projets municipaux et la vie communale

• Apéros citoyens

• Passage à l’éclairage LED

• Ramassage de déchets dans les lieux publics par les habitants

12 %

10 %

10 %

7 %

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LA BIENVEILLANCE :

Préambule

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LE CONSTAT

Les incivilités routières liées à la conduite desusagers Priorité à droite, sens interdit, cédez-le-passage, vitesseou encore feux tricolores, les entorses au Code de laroute sont nombreuses. On observe aussi une conduiteinadaptée de la part de certains automobilistes pouvantconstituer une mise en danger d’autrui. Au même titreque l’utilisation des pistes cyclables par les deux-rouesà moteur !

La stationnementA Kingersheim, la règlementation du PLU (Plan Locald’Urbanisme) est respectée avec un nombre de parkingsproportionnel au nombre de logement. Le manque deplaces de stationnement s’explique en grande partie parle fait que certains habitants n’utilisent pas leur cour ou leurgarage pour garer leur véhicule et préfèrent se stationnersur le trottoir. Cette particularité se vérifie aussi bien auniveau des maisons individuelles que des immeublescollectifs. Non seulement, cela contribue à réduireconsidérablement le nombre de places disponibles maiscela provoque également des difficultés à se déplacer surles routes et les trottoirs pour les piétons, cyclistes,conducteur de deux-roues et automobilistes.

Les aménagements routiers perçus comme nonsécurisantsLes rues et les trottoirs étroits n’offrent pas desconditions de circulation sûres sécurité des piétons, descyclistes et des automobilistes De même que lamauvaise visibilité des intersections et viragesdangereux/

CE QUI EST FAIT

La police municipale au cœur de la lutte contre lesincivilités routièresLa police municipale mène régulièrement desopérations de prévention, de contrôle et de sanction surl’ensemble des quartiers de la ville. Son rôle est de fairerespecter le Code de la route et de réduire les incivilitésroutières notamment en assurant une présencequotidienne aux entrées et sorties d’école pour veiller àla sécurité des enfants.

Par ailleurs, très impliquée dans le domaine de laprévention, elle organise chaque année au moisd’octobre les Journées « Prévention-Sécurité » poursensibiliser le grand public aux dangers de la route.

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La sécurité routière

Arrivée en tête des doléances exprimées lors des REQ (35 %), la sécurité routière est la principalepréoccupation des Kingersheimois. Non-respect du code de la route, incivilités ou difficultés decirculation, autant de sujets qui ont été largement débattus dans l’ensemble des quartiers.Automobilistes, cyclistes ou piétons, tous aspirent à un meilleur usage et partage de la voirie publique.

LE NON RESPECT DES RÈGLES DE SÉCURITÉ ROUTIÈRE

P 5

CE QUI EST FAIT (SUITE)

Une sensibilisation citoyenne aux abords des écoles

Dans le cadre de la démarche participative Agora 15/20,un groupe de travail composé d’habitants, d’élus etd’agents de la mairie a initié une action de sensibilisationauprès des enfants et des parents pour améliorer lescomportements aux abords des écoles :

• Elaboration d’une charte du « parent conducteurresponsable » distribuée aux enfants

• Organisation d’un concours de dessins dans les écolesélémentaires sur le thème « Dessine ton faux-PV »

• Distribution de faux-PV dans les trois groupes scolairesde la commune pour sensibiliser les parents à de meilleurscomportements sur la route (à noter que les faux PVétaient illustrés des dessins 11 lauréats du concours)

Cette démarche a été menée avec l’appui de la policemunicipale.

CE QUI EST À FAIRE

En route pour une circulation pacifiée

Une circulation « pacifiée » d’abord par un changementde comportement de la part de chaque usager. Aussi,automobiliste, cycliste, conducteur de deux-rouesmotorisées et piéton doivent pouvoir trouver leur justeplace dans cet espace partagé que représente la voiepublique.

Une réflexion collective et participative sera menée à cesujet lors d’une nouvelle séquence démocratiqueouverte à tous qui sera lancée le jeudi 24 janvier 2019à 18h30 à la Maison de la Citoyenneté.

A cette occasion, une réunion publique de lancementpermettra d’inviter les habitants volontaires à rejoindreles élus et les agents municipaux pour construireensemble les solutions aux différentes problématiquessoulevées, rue par rue, en veillant à tenir compte de laparticularité de chaque quartier.Des rencontres seront donc organisées quartier parquartier.

BON À SAVOIR

En dehors de quelques secteurs routiers considérésdangereux par les habitants, l’analyse des doléancesdémontre que le « sentiment d’insécurité » estprincipalement dû au comportement des usagers nerespectant pas les règles de circulation et destationnement. La responsabilisation des usagers estdonc un facteur essentiel de la lutte contre lesincivilités !

Il vous a été distribué pour vous sensibiliser aux incivilités de stationnement aux abords des écoles.

CECI AURAIT PU ETRE…

UN VRAI PV

de 35€*

de 135€*

ou

Dans le cadre de la démarche participative Agora 15/20, ungroupe d’habitants a travaillé sur la question des incivilitésaux abords des écoles pour sensibiliser les parents et faireévoluer les comportements.Prenez connaissance de la charte réalisée par les habitants.

* 35 € pour le stationnement interdit (ligne jaune par exemple)ou 135 € pour les stationnements très gênants sur les trottoirs,les passages à piétons, le stationnement sur emplacementhandicapé.

Émilie HO CM2 - École du Centre - Mars 2018

Charte du parentconducteur responsable

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Qu’elles concernent le cadre de vie, les animaux domestiques ou le voisinage, les incivilités gênent lequotidien des habitants ont été très souvent au cœur des discussions. Tour d’horizon des actes d’incivilitéslargement « dénoncés » sur l’ensemble des quartiers de la ville.

Les incivilités H

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Déjections canines

LE CONSTAT

Si la campagne d’information et de sensibilisation del’année dernière a permis de constater une légèreamélioration des comportements, les rues et lesespaces verts de la commune restent encore tropsouvent souillés par les crottes de chiens.

CE QUI A ÉTÉ FAIT

La police municipale et les ASVP (Agents deSurveillance de la Voie Publique) luttent au quotidiencontre ce fléau notamment en verbalisant lespropriétaires de chiens « indélicats ». Le montant del’amende s’élève à 68 € alors qu’elle serait facile à éviterpour le maître !

En effet, 32 distributeurs de sacs sont disponiblessur l’ensemble des quartiers de la ville. En lesutilisant, le propriétaire du chien effectue un gestesimple et rapide constituant une marque de respectessentielle pour les autres et le cadre de vie. A conditionbien sûr de penser à en laisser aux autres (il arrive eneffet qu’un distributeur soit entièrement vidé par uneseule et même personne !).

Divagation des chiens

LE CONSTAT

Il arrive très fréquemment que les propriétairespromènent leur chien sans le tenir en laisse ou encorese rendent dans les cimetières avec leur animal.

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LE NON-RESPECT DES RÈGLES CONCERNANT LES ANIMAUX DOMESTIQUES

BON À SAVOIR

Le port de la laisse est obligatoire pourpromener son chien dans l’espace public etcelui-ci, comme tout autre animal d’ailleurs, estinterdit dans les aires de jeux publiques,bâtiments publics et cimetières (arrêté municipaln°453/2009)

BON À SAVOIR

Pour connaître la localisation des distributeursde « canisacs » ou simplement signaler undistributeur vide, rendez-vous sur le site internetde la Ville à l’adresse suivante :https://www.ville-kingersheim.fr/Actualites/Des-sacs-a-disposition-des-proprietaires-de-chiens-pour-une-ville-plus-propre)

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UNE SOLUTION POUR AGIR

Face à ces différents comportements, la seule alternative estle respect des règles pour tous.

La collectivité ne peut pas se substituer au devoir de toutcitoyen et chacun doit prendre sa part pour veiller au respectdu vivre-ensemble.

En effet, la qualité de vie en communauté permettant auxhabitants de se sentir bien dans leur quartier et dans leurcommune dépend principalement de la bonne volonté dechacun !

Bruit, musique, cris, aboiements

LE CONSTAT

Les nuisances sonores causées par le voisinage (bruit, musique,cris, aboiements intempestifs…) peuvent « empoisonner » la viedes habitants. Les personnes subissant ces incivilités seretrouvent souvent démunies malgré l’intervention de la policenationale et/ou de la police municipale.

CE QUE L’ON PEUT FAIRE

En cas de litige, la première chose à faire est d’engager ledialogue avec les voisins concernés pour leur faire prendreconscience de la gêne occasionnée et tenter de trouvercompromis.Si le dialogue ne porte pas ses fruits, la police municipale peutéventuellement se déplacer pour constater les nuisances etsignifier ses obligations au contrevenant.

Lorsque le conflit persiste, il est possible de recourir auConciliateur de justice nommé par la Cour d’appel intervenanttous les quinze jours à la mairie dans le cadre d’unepermanence (le lundi après-midi de 14h à 17h sur rendez-vous).

Contact : Laurence Scremin, référente Prévention Sécurité, 0389 57 04 40

Utilisation des outils et machines en dehors des horairesautorisés

LE CONSTAT

La tranquillité de certains habitants est parfois « troublée » parles bruits occasionnés par leur voisinage lors de travaux debricolage ou de jardinage réalisés à l’aide d’outils ou d’appareilssusceptibles de causer une forte intensité sonore (tondeuses,tronçonneuses, scies électriques…). Or ces travaux ne peuventêtre effectués qu’aux jours et horaires suivants :

• Du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 14h à 20h• Les samedis de 9h à 12h et de 14h à 18h,• Interdiction les dimanches et jours fériés

Désherbage des trottoirs et d’élagage

LE CONSTAT

Les habitants ne respectent pas toujours leur obligation dedésherbage le long de leur trottoir.

Propreté

LE CONSTAT

Les déchets dans les rues (canettes, papiers gras…) figurentparmi les incivilités les plus observées et ce malgré la présencede poubelles sur l’ensemble du ban communal.

Les déchets qui traînent dans les espaces communs ou àl’extérieur des résidences ainsi que les conteneurs poubelleslaissés en permanence sur les trottoirs constituent égalementdes actes d’incivilités remontés par les habitants. Ils peuventen effet causer une gêne pour la circulation des piétons,poussettes et fauteuils roulants.

LES NUISANCES SONORES LE NON-RESPECT DU CADRE DE VIE

BON À SAVOIR

«Tout bruit, qu’il soit lié à une activité domestique,professionnelle, sportive ou de loisirs, ne doit en aucuncas porter atteinte à la tranquillité du voisinage, de jourcomme de nuit». (arrêté municipal n°438 du 9novembre 2018).

La police municipale renforce sa présence sur le terrainpour lutter contre les nuisances sonores liées à desrassemblements perturbateurs ou à la circulation àmotos et en quads sur la voirie publique.

BON À SAVOIR

Si le reste de la voirie relève de la compétencecommunale, le désherbage du trottoir revient aux riverains.Tout comme l’élagage des arbres, arbustes et haies quibordent leur propriété afin de faciliter la circulation sur lesvoies routières et piétonnes, les (arrêté municipal458/2009).

BON À SAVOIR

Jeter des déchets dans la rue est un acte interdit passibled’une amende de 35 euros.

Le règlement de la voirie stipule que les bacs de collectedes déchets doivent être rentrés impérativement avant 19hle jour de la collecte.

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Trop calcaire, agressive, la qualité de l’eau a souvent été évoquée lors des échanges en ateliers. Or, si ladureté de l’eau peut encrasser les canalisations, elle ne présente absolument aucun risque pour la santé.

L’eau, en finir avec les idées reçues

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LE CONSTAT

A Kingersheim, la gestion du réseau d’eau potable estconfiée à un service municipal dédié à cette activité. L’unede ses principales missions consiste à s’assurer de la qualitéde l’eau distribuée aux usagers. Outre les contrôlesrèglementaires missionnés par l’Agence Régionale de laSanté, la Ville confie à un laboratoire, agréé par le ministèrede la Santé, la réalisation d’une dizaine de prélèvementsdurant l’année afin de vérifier la conformité de l’eau auxlimites de qualités bactériologiques et physico-chimiquesde référence. Dès lors qu’une analyse révèle qu’un descritères de potabilité n’est pas respecté, la distribution d’eaupotable est suspendue et des solutions ‘relais’ sont misesen place pour continuer à alimenter le réseau d’eau potable.(lire encadré ci-contre).

Pour arriver jusqu’à nos robinets, l’eau de Kingersheimtraverse des massifs calcaires notamment dans le Juraalsacien et Suisse. Cela explique la présence plusimportante d’un sel minéral provenant des roches et dessols crayeux de ces régions. Essentiel au corps humain, lecalcaire ne présente aucun danger pour la santé !

CE CE QUE L’ON PEUT FAIRE

Les seules possibilités de traitement pour adoucir l’eau sontchimiques. Mais au-delà de représenter un investissementlourd et coûteux, cette alternative est contradictoire avecles critères sanitaires dont la collectivité doit impérativementtenir compte (une eau adoucie n’est plus potable).

BON À SAVOIR

De nombreux habitants ont investi dans un« adoucisseur ». En cas de mauvaise utilisation del’appareil, l’agressivité de l’eau peut être accentuée !En effet, si le réglage n’est pas adapté finement, lescanalisations, cumulus et appareils électroménagerscourent le risque d’être encore plus dégradés par uneeau rendue plus agressive.

BASCULEMENT PROVISOIRE DU RÉSEAU D’EAU

Depuis le 29 août 2018, le service municipal de l’eau a transféré l’alimentation duréseau d’eau potable au SIVU de la Hardt (ce qui explique une baisse de pression àcertains endroits de la ville). Cette décision fait suite à la détection de traces debentazone (produit pesticide phytosanitaire, utilisé principalement en agriculture) suiteà une analyse transmise le 28 août 2018 par l’Agence Régionale de Santé (ARS) dansle cadre de son suivi périodique de la qualité de l’eau potable de la commune.Des analyses complémentaires et des recherches se poursuivent jusqu’à la confirmationde la disparition complète du produit phytosanitaire dans l’environnement de la zonede captage ou jusqu’à la mise en place de mesures de traitement supprimant le produitindésirable. Dans l’attente de cette conclusion permettant de rétablir les conditionsd’alimentation habituelles, le principe de précaution doit s’appliquer.

Renseignements : service de l’eau, 03 89 57 04 41 – eau@kingersheim.fr

Consultez le rapport annuel sur le prix et la qualitédu service de l’eau sur le site de la Ville : www.ville-kingersheim.fr

Le Dollerbaechlein

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LE CONSTAT

Durant les REQ, la question de l’assèchement de la rivièrea été posée à de nombreuses reprises particulièrementpar les riverains. Ce manque d’eau est provoqué par desconditions climatiques de réchauffement estivalmajeur produisant une période d’étiage (niveau bas) deplus en plus longue et se répétant d’année en année. Le« biotope » du site s’en trouve profondément affecté avec :

• une herbe poussant dans le lit mineur et unevégétation plus dense,

• des arbres fragilisés par la sécheresse menaçant detomber (lire encadré),

• une rivière perdant de son caractère hydraulique etde son fonctionnement naturel.

CE QUI A ÉTÉ FAIT

Alertée par cette problématique, la Ville a initié unedémarche auprès du Syndicat intercommunal duDollerbaechlein et de l’ONF (Office National des Forêts)pour lancer une réflexion à l’échelle de toutes lescommunes traversées par la rivière : Lutterbach,Richwiller, Kingersheim et Wittenheim. Lors d’une réunionrassemblant l’ensemble des acteurs concernés le 25octobre à Wittenheim, il a d’abord été envisagé dechercher à limiter la période d’étiage en intervenantmécaniquement sur la régulation de l’écoulement de l’eauafin de préserver un flux suffisant sur le long terme. Or, lasécheresse concerne aussi les rivières et écoulements desurface en amont, ce qui rend impossible toute idée depouvoir réorienter une partie de l’eau.

Dans le souci d’adapter au mieux l’équilibre naturel dusite, une gestion de la rivière tenant compte de la mutationprofonde et durable du climat et fixant des échéances àcourt, moyen et long terme, constitue la meilleuresolution. En ce sens, une opération de coupe d’herbes aété réalisée par le Syndicat pour rétablir un lit mineurfonctionnel et prévenir une inondation en cas de fortespluies.

L’eau ne coule plus dans la rivière du Dollerbaechlein et cela inquiète les habitants qui s’interrogent sur l’impact de ce phénomène et les moyens d’agir pour trouver une solution.

Au courant de l’été, une centained’arbres touchés par le manque d’eau aété abattue par les agents de l’ONF(Office National des Forêts) dans leszones de la Promenade verte et duParcours de santé. Cette mesure a étéprise en concertation avec les servicesde la mairie pour éviter un risque dechute des arbres « malades » sur lesusagers de ces sites et/ou leshabitations situées à proximité.

Quelques chiffres :

• L’opération a coûté 15 000 €supportés par la Ville.

• 44 forêts communales (10 communes)et 1 forêt domaniale sont gérées parl’Unité Territoriale de la Thur don cellede Kingersheim.

• Cela représente 10 000 hectares deforêts, 85 hectares pour Kingersheim.

LES ARBRES TOUCHÉS PAR LE « STRESS HYDRIQUE »

Les conditions de circulation dans la rue de Pfastatt ont permis de confirmer une réflexion déjà menée par l’équipe municipale sur le devenir de cette voirie ancienne et dont la couche de roulement est usée.

Quelle solution pour la rue de Pfastatt ?

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LE CONSTAT

Plusieurs éléments sont à considérer pour appréhender aumieux la problématique de la circulation dans la la rue dePfastatt :

• La vitesse excessive sur cette rue de transit entre l’est etl’ouest de la commune (faubourg de Mulhouse et rue deGuebwiller)

• La densité de la circulation liée à un flux de passageimportant et régulier des usagers du collège, du parc publicet des équipements sportifs à proximité mais aussi lesautomibilistes et les riverains

• Une voirie étroite pouvant limiter la bonne circulation despiétons sur le trottoir

CE CE QUE L’ON PEUT FAIRE

A la lumière de ce constat, et malgré la réfection d’unepartie du bitume réalisée par les agents des servicestechniques au cours de l’été 2018, la Ville affirmeaujourd’hui plus fortement encore sa volonté de réfléchir àun aménagement de la rue favorisant une meilleure« cohabitation » entre ses différents usagers : piétons,cyclistes et automobilistes. Ainsi, pour permettre à chaqueusager d’y circuler en toute sécurité, une solutiond’ensemble est à l’étude pour :

• Elargir le trottoir (côté nord) afin d’assurer une circulationplus sûre pour les piétons et notamment les nombreuxcollégiens

• Rétrécir la route pour « induire » automatiquement unralentissement de lavitesse des automobilistes

• Maintenir le principe des carrefours surélevés(ralentisseurs) avec adaptation de la hauteur pour resterdans la norme mais atténuer là où c’est possible ladénivelée.

Dans le respect de la démarche d’implication citoyenne deKingersheim, ce projet fera l’objet au préalable d’uneconsultation des riverains, des parents d’élèves et deshabitants qui pourront définir ensemble le « périmètred’aménagement » avec l’aide des experts comme la policemunicipale ou encore les associations de préventionroutière.

A l’issue, une période d’expérimentation, avec desaménagements provisoires, sera mise en place pourpermettre de mesurer l’efficacité des différentes solutionsproposées préfigurant des travaux définitifs de rénovationde la voirie.

BON À SAVOIR

La question de la rénovation des conduites du réseaud’eau situées dans cette zone devra impérativementêtre prise en compte dans la réflexion pour éviterd’intervenir ultérieurement sur la voirie après lestravaux d’aménagement.

En 2013, des travaux réalisés dans la rue de Pfastatt ont permisd’aménager un couloir mixte ouvert aux passage des piétons etdes cyclistes pour améliorer la sécurité des trajets des collégienscirculant sur cette voie.

Quelle suite pour Améco ?

Située en entrée de ville, la friche industrielle Améco constitue une « verrue urbaine ». Soucieuse de la fairedisparaître du paysage urbain, la municipalité a toujours acccueilli positivement les initiatives des porteursde projets intéressés par la reconversion du site.

LE CONSTAT

La Ville s’était montrée favorable à une opérationimmoblière qui aurait permis d’aboutir à la création d’unécoquartier garantissant une transition digne de ses valeurséconomiques, écologiques et sociales. Fidèle à son soucid’associer les Kingersheimois au processus de décision, ellea demandé au Conseil participatif « Améco » composéd’habitants, d’élus, d’agents municipaux et d’experts de co-construire le programme avec les aménageurs potentiels.Or, le cahier des charges élaboré a été détourné par lepromoteur qui a cherché à réaliser un montage financierfortement défiscalisé et un modèle économique qui setraduisait par une densité d’habitats trop élevée et par uneoffre de quasiment 100 % de logements à caractère social.

CE QUI A ÉTÉ FAIT

Alerté par cette manœuvre inacceptable au regard d’uneapproche « éthique » de la mixité sociale, le Maire a réunile Conseil municipal le 17 octobre dernier à la Maison de laCitoyenneté. A cette occasion, deux délibérations ont étévotées à une très large majoritépour prendre la « main »afin de maîtriser le dossier. Grâce à la création d’un principed’aménagement et à la modification du Plan Locald’Urbanisme (PLU) redéfinissant des orientations plusconformes à celles souhaitées, la collectivité a pu réorienterle futur de ce site. Invité à cette séance publique, le Conseilparticipatif a été informé prioritairement et en temps réel decette décision.

L’enjeu reste de préserver la véritable philosophie d’un éco-quartier où chacun pourra bien vivre. Il s’agit pour la Villede reprendre chacune des exigences du programme duConseil participatif pour les appliquer à un projet moinsdense et plus socialement équilibré

Aussi, dès qu’une opportunité intéressante pour lareconversion de la friche industrielle se présentera, leConseil participatif, instance démocratique majeure dans lacommune, sera à nouveau sollicité pour rebondir aux côtésde la Ville. Il s’agira de suivre avec elle un projet offrant lemeilleur équilibre entre les considérations économiques,écologiques et humaines dont il faudra impérativement tenircompte pour assurer la réussite du devenir urbain deKingersheim et singulièrement du quartier de la Strueth.

BON À SAVOIR

Les informations complètes sur les deux délibérationsvotées par le Conseil municipal sont disponibles surle site Internet de la Ville : www.ville-kingersheim.fr

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Les médecins généralistes tendent à diminuer dans la commune et ceux qui sont déjà présents n’acceptentplus de nouveaux patients. Vous avez été nombreux à nous faire part de cette préoccupation lors deséchanges dans les différents ateliers organisés durant les REQ.

Pénurie de médecins, où en sommes-nous ?

* Selon une étude de l’AURM de mai 2015, 55 % des médecins libéraux installés sur le secteur de m2A sont âgés plus de 55ans, contre 61 % à Mulhouse intra-muros.

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LE CONSTAT

Selon la carte de zonage des médecins généralistes établieen 2014 et actualisée au début du mois de juillet dernierpar l’Agence Régionale de Santé (ARS), l’Alsace reste mieuxlotie que la moyenne nationale. Toutefois, face à unepyramide des âges vieillissante et au non renouvellementdes médecins, la commune n’est pas épargnée et laproblématique de la pénurie de médecins se pose de plusen plus. A Kingersheim, avec 11 médecins intervenant dansune commune dont la population compte 13 346 habitants,le ratio est de 0,85 médecin pour 1 000 habitants (1,36médecins/1 000 habitants en Alsace).

CE QUE L’ON PEUT FAIRE

Si la Ville ne dispose pas de marge de manœuvre pourintervenir réglementairement dans ce domaine, ellecherche toutefois à soutenir et à favoriser la mise en œuvrede solution telle que les maisons de santé pluridisciplinaire(MSP) faisant intervenir simultanément médecins, infirmierset soignants paramédicaux.

Cette mesure phare du plan santé du gouvernementconstitue la meilleure des réponses à apporter dans lecontexte actuel. Elle répond notamment à unepréconisation de l’Agence d’Urbanisme de la RégionMulhousienne (AURM) en faveur d’une unicité de lieu pourles professionnels de la santé afin de solutionner la baissepréoccupante du nombre de médecins généralistes sur leterritoire de m2A*. Ces lieux où s’invente la médecine dedemain auraient nettement la préférence de jeunesgénéralistes.

Ainsi, en plus du cabinet médical regroupant plusieursgénéralistes et spécialistes situé sur le Faubourg deMulhouse, de nouveaux projets privés de ce type sont àl’étude dans les secteurs du centre-ville et de la rue dePfastatt. Le service urbanisme de la mairie qui a déjà étéconsulté pour instruire les dossiers sur le plan réglementaireaccompagne au mieux les démarches des instigateurs deces projets pour délivrer les autorisations (permis deconstruire…).

BON À SAVOIR

A souligner également une politique incitative del’ARS, l’Etat et l’Assurance maladie pour encouragerles médecins généralistes à s’installer dans lesterritoires en sous-effectif en renforçant le dispositifd’aides financières aux nouvelles installations.

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Les craintes face au déploiement du compteur Linky dans la commune sur le courant porteur de ligne (CPL)utilisé pour transmettre les informations de comptage ont été mises sur la table.

À propos du compteur Linky

Avis de l’ANSES :https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2015SA0205a.pdf

Rapport de l’ADEME :https://www.ademe.fr/compteurs-communicants-lelectricite-linky

Enquête 60 millions deconsommateurs :https://www.60millions-mag.com/2016/06/15/faut-il-avoir-peur-de-linky-10483

Consulter également le sitehttp://www.enedis.fr/linky-le-compteur-communicant-derdf

BON À SAVOIRLes informations mises en lignes par les experts peuvent vous aider à vous faire un avis sur le sujet.

LE CONSTAT

Selon un bilan effectué à mi-parcours au mois de septembre2018, 143 000 compteurs Linky ont déjà été installés parl’opérateur Enedis en Alsace sur les 388 000 prévus à lafin 2021. A Kingersheim, 5 455 boîtiers verts sont déjàposés.

Mis en place par le ministère de l’Ecologie dans le cadre dela loi nationale sur la transition énergétique de 2015, cecompteur électrique nouvelle génération permet decumuler les avantages de la technologie numérique avec lapossibilité pour les abonnés de mieux suivre et doncmaîtriser leur consommation d’énergie en temps réel grâceà des avantages pratiques et à des factures plus précises.Ainsi, la raison d’être de ce compteur est de s’adapter aucaractère intermittent des énergies renouvelables et pluslargement au nouveau mode de consommationénergétique.

L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise del’Energie ) confirme désormais la plus-value du compteurintelligent. En effet, selon le rapport publié en septembre2018, le déploiement de ces compteurs communicantsprésente de réels bénéfices pour le consommateur.

CE QUI A ÉTÉ FAIT

La Ville dont la compétence « électricité » est déléguée auSyndicat d’Electricité et de Gaz du Haut-Rhin n’a pas lapossibilité de s’opposer à son déploiement sur la commune.Néanmoins, elle a mené des investigations permettantd’apporter un élément « neutre, précis et factuel » sur lecourant porteur de ligne (CPL) utilisé pour transmettre desinformations de comptage. Pour le Conseil d’Etat, il n’y apas de danger pour le particulier à l’installation de ce typede compteur : « le rayonnement électromagnétique émispar le comptage ne dépasse pas les seuils réglementairesdu décret du 18 octobre 2016, ni ceux admis parl’Organisation mondiale de la santé (OMS) ».

Cet avis a été confirmé en décembre 2016 par l’ANSES(Agence Nationale de Sécurité Sanitaire).

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La problématique de la sortie du parking du Lidl situé sur le faubourg de Mulhouse a été soulevée parnombre de personnes notamment les riverains du magasin. Or, si la collectivité soutiendra toute action denature à « pacifier » la circulation sur cette voie, elle ne peut intervenir, la solution relèvant du secteur privé.

La sortie du magasin Lidl H

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LE CONSTAT

L’interdiction de tourner à gauche pour rejoindre la directiondu centre-ville n’est pas toujours respectée par certainsautomobilistes parfois un peu pressés après avoir fait leurscourses ! Au-delà de constituer une infraction passibled’une contravention, ce manquement au Code de la routemet en danger les automobilistes engagés sur la route. Lerisque d’accident s’en trouve accentué et s’ajoute auxdésagréments des usagers subissant les demi-tours desautomobilistes utilisant la rue de Rennes pour revenir versle centre ville.

CE QUI A ÉTÉ FAIT

Alertée de longue date, la Ville avait déjà entrepris unedémarche auprès des dirigeants du magasin LIDL pourenvisager ensemble une solution d’aménagement plusfonctionnelle afin d’éviter ces dysfonctionnementsrégulièrement constatés.

La principale piste étudiée pour le moment serait de créer,en amont du rond-point, une deuxième sortie du parking dusupermarché sous la forme d’une bretelle directementreliée à la RD 55. L’aménagement offrira aux « clients-automobilistes » la possibilité de s’insérer directement dansle rond-point pour prendre la direction souhaitée : centre-ville, cimetière Nord, route de Sausheim.

La piste cyclable située entre la future 2ème sortie et la RD55 sera prise en compte dans la nouvelle configuration pourlaquelle le Conseil Départemental a donné son accord deprincipe.

BON À SAVOIR

Les travaux de construction du bâtiment commercialactuellement en cours doivent permettre de démolirle bâtiment situé entre le Faubourg et le supermarché,libérant la vue et l’espace nécessaire pour agrandir unpeu le parking en permettant en outre la création decette sortie qui devrait être opérationnelle d’ici 2 anssi tout se passe comme prévu.

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NATHALIE CARACCIOLA, HABITANTE DE LA RUE DRUMONT« J'ai accepté de participer aux RencontresEn Quartiers dans un premier temps parcuriosité. Je voulais connaitre les attentes

et besoins de mon voisinage. Sortir dechez moi et voir comment on pouvait

encore échanger, écouter à une époque où lechacun pour soi prime. Lors de cette rencontre qui s'estdéroulée par petits groupes, j'ai pu participer à des mini-débats sur différents sujets proposés lors du tour de table. Entoute convivialité nous avons essayé ensemble de proposerdes solutions. Chacun à son tour a pu s'exprimer, en positif ouen négatif. Pas de barrières dans les discussions. L'espace d'uninstant nous avons été acteurs de la vie à Kingersheim. C'était une belle expérience humaine qui nous a sans douteaidé à prendre conscience des difficultés que peuventrencontrer nos élus face à l'ampleur et la diversité de toutesles demandes des Kingersheimois tout en respectant unbudget et des règles. L’équipe municipale participait aussi autour de table et était à l’écoute des besoins de chacun. Jepense que la démocratie locale ne doit pas seulement passerpar le droit de vote, mais c'est lors de ces échanges que l'ona la chance à Kingersheim de pouvoir s'exprimer, donner sonavis. On peut essayer d'apprendre à vivre mieux ensemblegrâce au dialogue et chercher des solutions ensemble plutôtque de rester passifs ».

SYLVIE GENSBEITEL,CONSEILLÈRE MUNICIPALE

«L’objectif était que les habitants d’unmême quartier réfléchissent ensemble àce qui ne va pas dans leur rue, leurquartier voire dans leur ville, à ce qui peut

être amélioré et proposent des solutions. Ilfallait aussi recenser ce qui va bien et

partager toutes les initiatives collectives oupersonnelles qui vont dans le sens de la solidarité. Laconstitution de petits groupes a permis à chacun de s’exprimerà tour de rôle. J’ai apprécié l’ambiance conviviale et si parfois

certaines doléances étaient véhémentes, elles ont toujours étéexprimées avec pertinence et dans le respect mutuel. Laprésence des élus et d’un référent de la Ville avait cet avantagede pouvoir répondre immédiatement à certainespréoccupations ou questions. Personnellement, j’ai regrettél’absence des jeunes dans le débat. Non seulement, lareprésentativité aurait été plus grande mais d’autres sujetsauraient certainement pu être remontés. La participation à plusieurs rencontres m’a donné une visionplus globale de la ville et j’ai pu noter les spécificités qui sontpropres à chaque quartier. A travers la diversité des échanges,j’ai pu constater que les personnes présentes se sentaient bienà Kingersheim et que si les doléances existent, la bienveillanceaussi !».

FRANCK PLÜSS, AGENT MUNICIPAL«Accompagner l’habitant, l’individu sur son

chemin de citoyen en s’appropriant lachose commune est une démarchepleine de sens pour l’agent du servicepublic que je suis. Contribuer à cela en

qualité d’animateur du débat fut trèsenrichissant.

L’articulation de ces Rencontres avec untemps consacré aux doléances et un deuxième temps à labienveillance était particulièrement intéressante. Notre manière d’observer le monde est très influencée par lemodèle culturel et économique dominant et j’ai pu remarquerla difficulté de certains à s’exprimer sur la bienveillance dontils pouvaient être acteurs, témoins ou bénéficiaires. Or, il nes’agissait pas de se regarder le nombril en se gargarisant detout ce qui va bien mais de réussir à ne pas laisser ce qui neva pas monopoliser le terrain de nos pensées. Cela passeforcément par un changement de regard, une prise de distanceavec nos peurs, nos jugements et nos attachements. A chaquefois que cela s’est produit, j’ai pu assister à des discussionsintenses, riches et constructives qui étaient peu probables audépart à cause des différences de points de vue entre lesparticipants. J’espère que ces échanges auront déjà permis detransformer un peu notre ville…».

Les REQ ont constitué une expérience nouvelle pour chacun des participants. Un habitant, un élu et un agentde la mairie expliquent comment ils l’ont vécue, ce qu’elle leur a apporté et le regard que cela permet d’avoirsur leur ville et la démocratie locale.

Ils témoignent

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ENTRAIDE

COOPERATION

SOLIDARITEDOUCEUR

APAISERTRANSMISSION

LIENPREVENANCE

ENGAGEMENT

ALTRUISME

FRATERNITEACCUEILLIR

SOLLICITUDE GRATITUDE

CONSOLATION

RECONFORTACCOMPAGNER

OUVERTURESOIGNER

DON

LA QUALITÉ DU SERVICE PUBLIC ET ACCESSIBILITÉ DES ÉLUS

L’accueil réservé aux usagers de la mairie, le travail réalisé par lesagents des espaces verts, les animations et sorties proposées auxseniors, la politique culturelle, la médiathèque, l’épicerie sociale etsolidaire, les équipements publics tels que les salles de sport ou encorele travail effectué par la police municipale.Une grande satisfaction de la part des habitants sur le service rendu àla population.

Une qualité d’écoute des élus soulignée par les habitants.

Comment se traduit la bienveillance à Kingersheim ? Quelle forme prend-elle et comment les Kingersheimois enparle ? Le deuxième temps des échanges en atelier a invité les participants à recenser les initiatives, individuellesou collectives, témoignant d’une forme de bienveillance dont ils sont les observateurs du quotidien. Le but étaitde les aider à mettre des « mots » sur ce qui fonctionne bien dans leur rue, quartier ou dans la commune. Alorsque l’idée première était de valoriser les gestes bienveillants des habitants, au final, ce sont surtout les actionspositives de la Ville qui ont été citées. Neuf bonnes raisons de se réjouir se sont largement distinguées.

La Bienveillance

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L’ENTRAIDE ENTRE VOISINS

Le partage de matériel, la surveillance des maisons, l’aide auxdevoirs, le soutien aux personnes âgées, le soutien psychologique,les services divers… La solidarité de voisinage occupe une place importante dans lequotidien des habitants.

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LE SENTIMENT DE BIEN-ÊTRE DANS LA VILLE ET DANS LE QUARTIER

Une ville agréable et sûre, un esprit de village, où il fait bon vivre. La bonne entente et le calme règnent dans les quartiers.

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LE DYNAMISME ASSOCIATIF ET LA RICHESSE DES ACTIVITÉSSPORTIVES ET CULTURELLES

Avec une mention particulière pour l’action du Créa et de l’associationécocitoyenne Les Sheds.

LES ESPACES VERTS ET ESPACES DE LOISIRS

Le park des Gravières, le Poumon vert doté de 80 hectares de forêtet de 3 parcours de promenade, les aires de jeux dans les quartiers…Des espaces de nature et de loisirs de proximité très appréciés.

L’IMPLICATION DES HABITANTS DANS LES PROJETSMUNICIPAUX ET LA VIE COMMUNALE

Les actions ou démarches construites avec les citoyens comme la miseen place du FALA (Faire Avec Les Autres), un lieu pour donner uneseconde vie à ses objets usés mais aussi pour se rencontrer, lavalorisation du Poumon vert de la commune par les habitants,l’implication du groupe de travail « emploi » pour venir en aide auxdemandeurs d’emplois, les Conseils Participatifs pour peser sur lesprojets importants de la commune, les REQ pour exprimer son avis decitoyen, la Journée Citoyenne pour manifester sa solidarité…

LES « APÉROS CITOYENS »Le temps convivial permettant de se retrouver, d’un été à l’autre, aucœur de son quartier autour d’un barbecue pour passer une bonnesoirée encourage fortement l’esprit de fraternité et de solidarité entrevoisins.Les « apéros citoyens » sont organisés à l’initiative d’habitants avec lesoutien du Fonds d’Initiative Citoyenne (FIC) de la Ville.

LE PASSAGE À L’ÉCLAIRAGE LED

Après une réflexion d’un Conseil Citoyen portant autour de la meilleuresolution à trouver pour réduire la consommation énergétique et lapollution lumineuse, une aide financière très importante de l’Etat apermis le passage au LED de l’ensemble du réseau d’éclairage public.Une solution avantageuse pour les habitants et la collectivité appréciéeà l’unanimité.

LE RAMASSAGE DE DÉCHETS DANS LES LIEUX PUBLICS PAR LESHABITANTS

Le nettoyage des rues, des espaces verts et des abords des écoles.Un geste citoyen constaté à plusieurs reprises dans plusieurs quartiers,salué par un bon nombre de participants.

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Vert Village le mercredi 16 mai 2018

Strueth le mardi 22 mai 2018

Croix Marie le jeudi 24 mai 2018

Fernand Anna le jeudi 31 mai 2018

Dahlia le1er juin 2018

Les REQ en imagesH

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Daverio le mercredi 6 juin 2018

Cité Jardin le jeudi 14 juin 2018

Tilleul le mardi 12 juin 2018

Béarn, Richwiller le vendredi 22 juin 2018 Tival le jeudi 5 juillet 2018

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Jeudi 24 janvier à 18h30 - Maison de la CitoyennetéRÉUN ION PUBLIQUE