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Le Bonjour du «Soir» Si j’analyse bien le contenu des messages que j’ai reçus hier, j’en tirerai la conclusion que la lucidité n’existerait que chez les Algériens qui vivent – ou séjournent régulièrement – à l’étranger. Suis-je donc anormal, moi qui réagis encore devant la saleté et l’infamie alors que je n’ai pas traversé la Méditerranée depuis 39 années ? Il y a probablement quelque chose en moi qui voyage en rêve et voit les belles choses qui n’existent pas ici ! Au réveil, j’ai la même réaction que le gars qui descend d’un avion à Houari- Boumediène, après une longue absence. En voici un qui a les mêmes yeux que moi en quittant l'aéroport : «… Mon remerciement vous est dû car vous avez eu, plus que ce que le courage permet d'habitude, la noblesse de cœur et la grandeur de l'humanisme pour nous dire que nous ne sommes pas ce que nous déclarons être (…) Si le journalisme a un sens, il doit puiser sa source dans l'humain, être exercé avec la noblesse du cœur et avoir pour rôle d'informer bien sûr mais surtout d'interroger les consciences. C’est avec les larmes de mes 62 ans et de mes 40 ans d'“exil” que je vous ai écrit.» (Ahcène D.) Et cet autre : «(…) Vos chroniques d'hier et d'aujourd'hui méritent d'être saluées en ce qu'elles portent d'humanisme trop souvent oublié de nos jours, où les seules valeurs sont celles de l'arrivisme et de l'égoïsme. Nous oublions trop facilement que les pauvres réfugiés syriens, sub-sahariens et autres, ne sont que le triste reflet de ce à quoi beaucoup de nos frères algériens ont eu à faire face il y a encore peu d'années en arrière en Europe. Nous sommes prompts à dénoncer chez les autres et oublions trop souvent de balayer devant notre porte. Merci pour ce rappel à l'ordre et cette leçon que vous nous donnez.» (Lakhdar B.) Et puis, il y a le frère mozabite, obligé de changer d’habitudes vestimentaires pour traverser les quartiers «arabophones» et qui me dit, en quelque sorte : «Nous n’avons pas besoin d’être des réfugiés maliens ou syriens pour subir le racisme et la violence…» (Ahmed T.) [email protected] Nous sommes tous des Maliens et des Syriens ! MERCREDI 5 NOVEMBRE 2014 - 12 MOUHARAM 1436 - N° 7322 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 L’ANP traque Daesh Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l LE GROUPE TERRORISTE AVAIT TENTÉ DE S’ATTAQUER À DES ÉTRANGERS À AHNIF l Une vaste opération de ratissage a été enclenchée hier par l’ANP dans la région de Tixesraï, située dans les limites frontalières d’Ahnif avec la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, à 50 kilomètres à l’est de Bouira. PAGE 3 l ARCELORMITTAL ALGÉRIE l PARAMÉDICAL Crise financière sans précédent à El-Hadjar La grève des enseignants largement suivie PAGE 5 PAGE 3 Photo : NewPress

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Le Bonjour du «Soir»

Si j’analyse bien le contenu desmessages que j’ai reçus hier, j’en tirerai laconclusion que la lucidité n’existerait quechez les Algériens qui vivent – ouséjournent régulièrement – à l’étranger.Suis-je donc anormal, moi qui réagisencore devant la saleté et l’infamie alorsque je n’ai pas traversé la Méditerranéedepuis 39 années ? Il y a probablementquelque chose en moi qui voyage en rêveet voit les belles choses qui n’existent pasici ! Au réveil, j’ai la même réaction que legars qui descend d’un avion à Houari-Boumediène, après une longue absence.En voici un qui a les mêmes yeux que moien quittant l'aéroport : «… Monremerciement vous est dû car vous avezeu, plus que ce que le courage permetd'habitude, la noblesse de cœur et lagrandeur de l'humanisme pour nous direque nous ne sommes pas ce que nousdéclarons être (…) Si le journalisme a unsens, il doit puiser sa source dansl'humain, être exercé avec la noblesse ducœur et avoir pour rôle d'informer bien sûrmais surtout d'interroger les consciences.C’est avec les larmes de mes 62 ans et demes 40 ans d'“exil” que je vous ai écrit.»(Ahcène D.)Et cet autre : «(…) Vos chroniques

d'hier et d'aujourd'hui méritent d'êtresaluées en ce qu'elles portentd'humanisme trop souvent oublié de nosjours, où les seules valeurs sont celles del'arrivisme et de l'égoïsme. Nous oublionstrop facilement que les pauvres réfugiéssyriens, sub-sahariens et autres, ne sontque le triste reflet de ce à quoi beaucoupde nos frères algériens ont eu à faire faceil y a encore peu d'années en arrière enEurope. Nous sommes prompts àdénoncer chez les autres et oublions tropsouvent de balayer devant notre porte.Merci pour ce rappel à l'ordre et cette leçonque vous nous donnez.» (Lakhdar B.)Et puis, il y a le frère mozabite, obligé

de changer d’habitudes vestimentairespour traverser les quartiers«arabophones» et qui me dit, en quelquesorte : «Nous n’avons pas besoin d’êtredes réfugiés maliens ou syriens pour subirle racisme et la violence…» (Ahmed T.)

[email protected]

Nous sommestous des

Maliens et desSyriens !

MERCREDI 5 NOVEMBRE 2014 - 12 MOUHARAM 1436 - N° 7322 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

L’ANPtraqueDaesh

Editio

n d’A

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ISSN

IIII

- 007

4

l LE GROUPE TERRORISTEAVAIT TENTÉ DE S’ATTAQUER À

DES ÉTRANGERS À AHNIF

l Une vaste opération de ratissage a étéenclenchée hier par l’ANP dans la région deTixesraï, située dans les limites frontalièresd’Ahnif avec la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, à

50 kilomètres à l’est de Bouira.PAGE 3

l ARCELORMITTAL ALGÉRIE l PARAMÉDICAL

Crise financièresans précédent

à El-Hadjar

La grève desenseignants

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PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :12,93%

Non :83,86%

S. opinion :3,22%

La multiplication des menaces de

grève dansl’éducation, vous

fait-ellecraindre pour lascolarité de vos

enfants ?

Résultat sondage

Avez-vous apprécié la prestation de l’ES Sétif,hier, lors de la finale de la Ligue

des champions africaine ?

La persévérance de BelkhademUn lecteur – certainement bien intentionné –me met une note à peine passable pour le billetd’hier consacré à Blaise Compaoré. Il pointe cequ’il considère comme une maladresse et quin’est, en vérité, qu’une appréciation différente dela sienne. Il me reproche de laisser entendre, parun raccourci coupable, que Sankara aurait lui-même bricolé la Constitution. J’ai eu beausecouer ce piètre billet dans tous les sens, rien dece que ce lecteur a cru entendre n’est tombé. Etpuis, et c’est là que se niche la discorde, il trouveinsuffisant que je qualifie Sankara «d’icône anti-impérialiste». Il affirme que pour les Africains, etpour les Algériens bien sûr, Sankara était rienmoins que le Che africain.

Ce lecteur, sans doute autorisé à parler au nomdes Africains et des Algériens, me pardonnera derappeler que, en tant qu’Algérien moi-même doncinclus dans l’ensemble dont il se fait le porte-parole, je n’ai jamais considéré Sankara comme leChe africain. Pourquoi ? Pour une raison simple :il n’y a qu’un Che Guevara. Sankara n’a pas pris lemaquis dans d’autres pays pour lutter contre l’im-périalisme. D’autres raisons, longues à exposerici, disqualifient cette similitude facile. Et puis,pour sortir des sentiments et aller vers quelquechose de plus objectif, ne faut-il pas se souvenirqu’avant d’être trahi par son compagnon BlaiseCompaoré, Sankara a lui-même pris le pouvoir parun coup d’Etat ? Il est vrai qu’il a fait du pouvoirpris par les armes un poste avancé de la lutte anti-impérialiste et pour satisfaire les aspirations à l’in-dépendance et à la justice sociale des couches lesplus défavorisées du Burkina Faso et de toutel’Afrique. Mais ça reste un coup d’Etat ! Et rappe-ler tout cela n’équivaut pas à diminuer l’admira-tion que j’ai gardée pour Sankara.

A. [email protected]

DIGOUTAGERetour sur Sankara

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Nouvelle pétitionà l’APN

Une pétition circulerait sous le man-teau depuis deux jours dans les cou-loirs de l’APN, affirment des sourcesconcordantes. Le texte, qui aurait déjà

recueilli une vingtaine de signa-tures de députés FLN, tendà contester la représentati-vité des responsables dugroupe parlementaire du

parti précédemmentdésignés parAmar Saâdani.

Même s’il s’est fait plus discret depuis sa disgrâceactionnée par la présidence de la République, AbdelazizBelkhadem n’a pas tout à fait renoncé à son activisme ausein du FLN.C’est ainsi que, dit-on, l’ex-SG déchu du FLN

aurait multiplié les contacts ces derniersjours avec certains membres ducomité central du parti.

IndésirablesLes autorités algériennes ont signi-

fié, récemment, une fin de non-recevoirà, au moins, trois responsables dumouvement des Frères musulmanségyptiens, vivant respecti-vement au Qatar et enTurquie, révèlent dessources informées.

Ces derniersavaient été «invités»par des maisons d’édi-tion algériennes à l’oc-casion du Sila, préci-sent lesm ê m e ssources.

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Mercredi 5 novembre 2014 - Page 2

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Le Soird’Algérie Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE 3Actualité

Cette opération vient au len-demain de l’attaque terroristecontre un minibus qui transportaitdes Chinois et des Turcs, tra-vaillant dans le projet de réalisa-tion de la double voie ferrée élec-trique, Thénia-Bordj-Bou-Arreridj. Le convoi qui étaitescorté par six véhicules de lagendarmerie, a été attaqué auxenvirons de 16 heures, au lieuditTixesraï, sur l’autoroute. Les terroristes, qui étaient

embusqués, étaient les premiersà ouvrir le feu mais la riposteimmédiate des gendarmes les a

fait fuir ; ils se sont vraisembla-blement vite rendu compte del’échec de leur opération. Immédiatement après cet

accrochage qui a duré moinsd'une demi-heure, les unités del’ANP ont entamé l’opération debouclage des lieux, alors quedes hélicoptères ont commencéà pilonner les lieux. Le pilonnagea duré toute la nuit et même pen-dant toute la matinée d’hier, desbombardements à l’artillerie lour-de ont été utilisés. Dans l’après-midi, une opération de ratissagea débuté mais le massif boisé et

difficile d’accès, rend l’opérationtrès lente ; les militaires craignant

des bombes enfouies sous terrepar les terroristes qui ont toujours

considéré ce lieu comme leur ter-ritoire libéré. A l’heure où nousécrivions ces lignes, aucun bilanofficiel n’était disponible, alorsque des informations non encorevérifiées font état de la neutrali-sation de trois terroristes, dontdeux auraient été capturésvivants. Des terroristes quiappartiennent au nouveau grou-pe de «Djund Al Khilafah»d’Abdelmalek Gouri, qui avait faitallégeance à Daesh et qui étaitderrière l’enlèvement et l’assas-sinat du Français Hervé Gourdel,en septembre dernier. D’ailleurs, plusieurs thèses

parlent du même groupe quiaurait fui depuis la forêt des AthOuabane, qui est derrière l’at-

LE GROUPE TERRORISTE AVAIT TENTÉ DE S’ATTAQUERÀ DES ÉTRANGERS À AHNIF

L’ANP traque DaeshUne vaste opération de ratissage a été enclenchée hier

par l’ANP dans la région de Tixesraï, située dans leslimites frontalières d’Ahnif avec la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj, à 50 kilomètres à l’est de Bouira.

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Forte riposte des éléments de l’ANP.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - A ce propos et lors de sondiscours, le ministre algérien dela Justice a indiqué «qu’on obser-ve ces dernières années uneévolution inquiétante de la naturedes conflits armés. Les combatsne se déroulent plus commeavant, sur un champ de batailleéloigné des zones urbaines habi-tées. Ils se déroulent aujourd’huitrès souvent en milieu urbain ou

les protagonistes sont mêlés à lapopulation civile, au sein delaquelle des femmes et desenfants sont les plus exposés».

Poursuivant son constat sur laquestion, il dira aussi que «cesont ces actions qui constituentdes violations graves et répétéesaux conventions de Genève etleurs protocoles, qui posent laproblématique de la mise enœuvre de ces dernières, car en

fait, le véritable problème ne rési-de pas dans l’absence de normesrégissant le droit humanitaire,mais dans l’absence de leurapplication, voire leur violationpar certains Etats».

C’est dans cette optique queM. Tayeb Louh a mis en exerguela démarche de l’Algérie dans larésolution des conflits armés.«l’Algérie est convaincue que cestragédies auraient pu être évitéessi les belligérants avaient privilé-gié le dialogue et la réconciliationau lieu de recourir à la violence etaux armes et si, de son côté, lacommunauté internationales’était davantage impliquée dansle règlement de ces conflits pardes moyens pacifiques». Et

d’ajouter «Nous avons grandbesoin de renouer avec l’espritqui a prévalu suite aux tragédiesengendrées par les deux grandesguerres mondiales et qui a été àl’origine de la codification du droitinternational humanitaire et de lacréation de l’Organisation desNations unies».

L’Algérie qui s’inscrit contrel’idée de l’exploitation de ladétresse humanitaire suit, selonson ministre de la Justice, «avecbeaucoup d’intérêt les débatsorganisés, en prévision de la 32econférence internationale de laCroix-Rouge et du Croissant-Rouge (…) en vue de mettre enplace des mécanismes permet-tant de mieux faire respecter le

droit humanitaire international».«Notre souhait est de voir cesconsultations aboutir à desconclusions constructives etconsensuelles qui emporteraientl’adhésion de toutes les parties»,a-t-il ajouté. Pour sa part, la vice-présidente du comité internatio-nal de la Croix-Rouge, Mme

Christine Beerli, a fait savoir que«cent cinquante ans aprèsl’adoption de la première conven-tion de Genève, force est deconstater que le droit internatio-nal humanitaire a échoué».

Il est à noter que la rencontred’Alger va durer trois jours et sesrecommandations seront propo-sées à la réunion de Genève.

A. B.

ARCELORMITTAL ALGÉRIE

Crise financière sans précédentà El-Hadjar

Depuis le grave incidentsurvenu au haut fourneaun°2 du complexeArcelorMittal-El-Hadjar, lasituation de cette usine necesse de se détériorer audétriment de ses 5 000 sala-riés. Aux dernières nouvelles, cette

situation s’est empirée puisqu’ilest aujourd’hui question de non-versement des salaires du moisd’octobre écoulé. Et pour cause,selon des sources de l’intérieurdu complexe, les difficultés finan-cières de l’entreprise qui ne pro-duit pratiquement plus d’aciermême avec l’importation de pro-duits semi-finis (brames etbillettes) depuis une dizaine dejours. D’où le recours de la direction

à libérer les travailleurs pour descongés. Une forme de chômagetechnique avant une éventuellefaillite, si le gouvernement algé-rien ne délie pas la bourse pour

venir, une énième fois, ausecours d’une entreprise ayantdéjà bénéficié de plusieurs cen-taines de millions de dollars pourle plan d’investissement qui tardeà voir le jour. Selon des indiscrétions, le

patron du groupe ArcelorMittal,Lakshmi Mittal, aura une entre-vue avec le Premier ministreAbdelmalek Sellal, lors de latenue hier de la conférence sur ledéveloppement économique etsocial. Les mêmes sources relè-vent que le big boss du groupedu Luxembourg profitera de cetteentrevue pour revenir sur sa pro-position faite auparavant concer-nant l’attribution à son groupe del’importante mine de fer de GharDjebilet dont le minerai se trouveêtre parmi les plus riches aumonde et le futur complexe sidé-rurgique de Bellara, dans lawilaya de Jijel. Il fera, sansdoute, cette proposition tout en laliant au plan d’investissement

pour la réhabilitation des installa-tions du complexe d’El-Hadjarpour lequel il espère d’autresaides publiques. Une manièrecomme une autre de mettre de lapression sur le gouvernementalgérien dont le premier souci estde sauver les 5 000 emplois.C’est pourquoi le patron du géantde l’acier tente d’avoir cette mineaux grandes capacités en fer etcouper l’herbe sous le pied deses concurrents nationaux etétrangers, font remarquer lesmêmes sources. Certains spé-cialistes de la chose économiqueestiment que le redressement decette entreprise, jadis fleuron del’industrie algérienne, pour lequelle groupe indien a très peu contri-bué depuis son arrivée en 2001,tombe à un moment marqué parla baisse des prix du pétrole,induisant en principe des pru-dences dans l’utilisation desfinances publiques.

A. Bouacha

EN PERSPECTIVE DE LA TENUE DE LA 32e CONFÉRENCE INTERNATIONALEDE LA CROIX-ROUGE ET DU CROISSANT INTERNATIONAL HUMANITAIRE ROUGE

L’Algérie plaide le respect du droit L’Algérie plaide pour le respect des lois régissant le droitinternational humanitaire. Elle l’a signifié hier par la voixde son ministre de la Justice et garde des Sceaux TayebLouh, lors de son intervention devant les participants à la10e réunion des commissions nationales et des expertsgouvernementaux arabes de droit international humani-taire.

PRÉSIDENT DE LA COMMISSIONALGÉRO-AFRICAINE POUR LA PAIX

ET LA RÉCONCILIATION :«Le problème ethnique n’est

pas à l’origine des événementsde Ghardaïa»

«L’origine des événements que vit la région de Ghardaïa n’estpas un problème de cohabitation entre les deux communautésmozabite et arabe». C’est le constat rappelé, hier, par AhmedMizab, expert des questions sécuritaires et président de la commis-sion algéro-africaine pour la paix et la réconciliation. Invité par le forum du quotidien DK News pour s’exprimer sur les

questions d’actualité, l’expert a rappelé que ces deux communau-tés cohabitaient depuis onze siècle, sans que cette question ne soitlevée. Pour lui, aucun doute, une troisième partie serait derrière cequi ce passe dans la vallée du M’zab. Le but étant, dit-il, de déclen-cher un printemps arabe en Algérie. «Il n’y a même pas une plate-forme de revendication soulevée par l’une des deux parties pourparler d’un problème social», a indiqué l’intervenant. «Ceux qui sontà l’origine de ce conflit veulent un point de départ pour déclencherun mouvement de contestation au niveau national», estime l’invitédu forum, qui accuse une main étrangère, sans la nommer. Pourquoi les pouvoirs publics n’arrivent toujours pas à trouver un

dénouement à ce conflit ? M. Mizab estime que le gouvernementest conscient de la sensibilité de ce dossier et de sa complexité.C’est pourquoi, explique-t-il, les autorités «vont doucement sansheurter la sensibilité d’une communauté ou d’une autre».

S. A.

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Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Le Premier ministre veut faire bar-rage au pessimisme ambiant. Lachute des prix du pétrole n’inquiètepas Sellal qui assurait hier que legouvernement avait pris ses dispo-sitions et qu’il poursuivra en dépitde la conjoncture actuelle d’inves-tir. Face à un parterre composé de

l’ensemble des intervenants dans

l’acte d’investir, le Premier ministrea affirmé que le libéralisme sauva-ge était un «blasphème» et que legouvernement n’était prisonnierd’aucune idéologie, affirmant quesi des lois devaient être modifiées,des décisions pouvaient êtreprises dans ce sens dans un cli-mat, dit-il, qui se caractérise parune stabilité au plan politique etsécuritaire. Il affirme que l’Algérie

disposait de moyens financiersimportants devant lui permettre dedévelopper rapidement son écono-mie puisque au plan financier, lesressources existaient à conditionque le pessimisme ambiant soitabandonné. Ce dernier serait lefait de «personnes qui n’aimentpas leur pays», selon Sellal pourqui un président «élu» et «un Etatdebout» seraient les garants d’uneéconomie prospère. La réalité semble tout autre

puisque de l’aveu même de Sellal,la dépendance aux hydrocarburescontinue de constituer un frein àun véritable décollage. Le Premier ministre affirme que

l’investissement dans les hydro-carbures allait se poursuivre maisque ce secteur devait tirer vers lehaut les autres secteurs pour arri-ver à un taux de croissance de 7%car, dit-il, un pays qui n’arrive pasà compter sur son économie, nepeut prétendre faire partie de lacivilisation. Sellal s’est voulu optimiste

considérant que les perspectivess’éclaircissaient au plan industrielpuisque plusieurs projets ont vu lebout du tunnel comme c’est le caspour celui de Renault qui verra son

usine officiellement inaugurée le10 novembre prochain et que lepacte économique et social signépar le gouvernement, le patronat etles syndicats sera déposé auniveau du Bureau international dutravail pour devenir, dit-il, un«document de référence». Le ministre de l’Industrie a,

pour sa part, tracé la feuille deroute demandant aux participantsde faire un constat sans conces-sion. Il leur a certifié qu’il ne s’agis-sait nullement d’une énième ren-

contre qui n’aura pas de suite maisque les recommandations servi-ront de «matrice» à la démarchequ’adoptera son département etd’un « acte fondateur » devant per-mettre d’améliorer le climat desaffaires. Le patronat a, pour sa part, une

tout autre appréciation. LahbibYousfi l’a résumée en affirmantque la désillusion des patronspourrait rapidement se transformeren démobilisation.

N. I.

Le Soird’Algérie Actualité

Ni capitaliste sauvage ni dogmatique. L’économienationale se veut ouverte. Le Premier ministre rassuraithier les partenaires de l’Algérie réunis autour d’une confé-rence consacrée au développement économique et social.Il ne s’agira pas d’une énième rencontre sans suite, rassu-re le ministre de l’Industrie mais d’un acte fondateurdevant enfin permettre à l’économie de sortir de sa dépen-dance aux hydrocarbures.

Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE4SELLAL À LA CONFÉRENCE SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE :

«Ni capitalisme sauvage ni dogmatisme»

Sellal se veut optimiste.

BOUCHOUAREB :«Pas de remise en cause du 49-51»Le gouvernement ne compte pas revenir sur la règle du 49-51

appliquée dans le cadre des investissements étrangers en Algérie. Leministre de l’Industrie a été formel, affirmant que le code de l’investis-sement sera à l’avenir plus fluide. Si dans l’avant projet de loi de codepublic, il n’est pas fait référence à cette disposition, cette dernière feral’objet de textes réglementaires.

N. I.

RÉCOLTES DE LA POMME DE TERRE ET STABILISATION DU MARCHÉ

Les intempéries annoncées risquent de fausser la donneLa flambée du prix de la

pomme de terre qui semaintient depuis plusieurssemaines devrait s’atténuerlors de la prochaine quin-zaine en raison de la rentréeen production de l’arrière-saison. Toutefois, les intem-péries risquent de retardercette récolte tant attendueet de perturber le marché deplus belle, dans les pro-chains jours.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -C’est ce qu’a expliqué, hier,M.Benalal directeur général del’Office national interprofessionneldes légumes et des viandes(Onilev). Il a ainsi assuré qu’actuel-lement, il s’agit de l’entrée en pro-duction de l’arrière-saison, ce qui,selon lui, permettra une régulationdu marché et une baisse des prix,une fois que la pomme de terrerécoltée sera mise en vente. «On commence l’arrachage et

l’entrée en production, et ce, aprèsla saison tardive. Ceci, alors que ledéstockage de l’ancienne produc-tion continue. Nous entrons en picde production donc d’ici une dizai-ne de jours», explique notre inter-locuteur. Il dira aussi qu’au niveau de

certains marchés de gros, tels queBoufarik et Hattatba, la productionde Mostaganem et de Djelfanotamment commence à faire sonapparition. «Si les choses sedéroulent normalement, nous nousattendons à une stabilisation dumarché de la pomme de terre d’iciune dizaine de jours. J’ai fait unevisite sur le terrain dans les wilayasconcernées et nous avons norma-lement une bonne production», adéclaré M. Benalal. Il évoqueracependant la question de l’aléa cli-matique et les intempéries qui ris-quent de perturber les opérationsde récolte. De ce fait, il est attenduune autre flambée des prix lors des

prochains jours. Actuellement, eten grande partie, c’est la pommede terre réfrigérée et grâce audéstockage continu, qui est misesur le marché, explique notre inter-locuteur. Il notera, en outre, que lesprix vont encore flamber et ce, jus-qu’à la stabilisation qui suivra l’ar-

rachage et la mise sur le marchéde la pomme de terre. Le déstoc-kage sera ainsi appuyé par la nou-velle production de l’arrière-saison. C’est la production de

Mostaganem qui sera, en premier,mise sur le marché et sera suiviepar celle de Skikda, Bouira et les

régions de Aïn Defla et Mascara.Le directeur de l’Onilev dira à ceteffet que le programme suit uncalendrier en fonction des planta-tions. «La récolte a commencé timide-

ment et connaîtra un pic d’arracha-ge d’ici le 10 de ce mois», soulignel’intervenant, notant que 15 à 16wilayas produiront en arrière-sai-son. Il a aussi annoncé une pour-suite du déstockage et la mise surle marché, pour ce mois denovembre de 70 000 tonnes depomme de terre. «Si ce n’était lesstockages saison pour 2014 quidépassent les 23 000 tonnes, lesprix de le pomme de terre auraientdépassé les 300 dinars», soulignele responsable, et de poursuivre :«si ce n’était le système de régula-tion du marché, la situation auraitété ingérable. Ceci du fait quenous sommes en fin de saison etqu’il y a de cela trois à quatre ans,dès la fin du mois d’août à octobreet décembre, cette période de

quatre mois n’était pas couverte.Actuellement donc, nous avons lapomme de terre fraîche et réfrigé-rée au niveau des marchés degros», explique M. Benalal.Selon ce dernier, le marché est

couvert 11 mois sur 12 par lapomme de terre fraîche grâce auprogramme de développement misen place par le ministre del’Agriculture et l’intervention duCerpalac depuis l’année 2009.L’objectif de l’opération, selon leresponsable, étant d’atténuer latension sur le marché. Toutefois, et aussi bien au

niveau des marchés de gros quedu détail, la spéculation contribueà la hausse des prix, surtout enpériode de baisse de production etde déstockage. Actuellementd’ailleurs, la flambée des prixconcerne, non seulement lapomme de terre, mais aussi l’en-semble des légumes sur le mar-ché.

F.-Z. B.

La spéculation contribue à la hausse des prix.

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SILA

Loin du livre, tout près de la «chawarma» !Mehdi Mehenni - Alger (Le

Soir) - Palais des expositions desPins-Maritimes. Il est 11h. Unemarée humaine envahit l’espacefoire réservé au Sila. Des files d’attente commencent

à se former par dizaines. Non pasau niveau des stands de maisonsd’éditions, mais à hauteur dessandwicheries. Et pas seulement,puisque beaucoup affirment qu’ilsviennent spécialement pour la«Barbe à papa» et les gaufres,qu’ils ne peuvent aisément trouveren dehors d’un rendez-vous inter-national. La variété des livres apeu de succès devant celle desgaufres par exemple, qu’on propo-

se, au chocolat, au miel, à la confi-ture… Les gens en raffolent.Certains bavent avant même d’at-teindre les présentoirs, vu l’éten-due de la queue d’attente. La «bouffe», ça commande de

partout. De l’autre côté, à l’intérieurdes pavillons, les initiés à la lecturene font pas le poids. La chawarmaa décidément volé la vedette aulivre, et généralement quand desvisiteurs s’attardent devant unouvrage, il y a neuf chances sur dixque celui-ci traite de questions reli-gieuses ou d’ordre culinaire. Du stand de l’Arabie Saoudite

aux gargotes de «chawarma»,c’est pratiquement les mêmes

têtes qui font le va-et-vient. Entreun livre traitant de la sexualitéselon l’islam et un sandwich biengarni, le bonheur absolu est atteint.«Un sandwich et une boissonfraîche coûtent plus que le prixmoyen d’un livre qui tourne autourde 400 DA. Mais je vois que lechoix de nos visiteurs a été vitefait, l’alimentation de leur espritpasse par leur estomac !», protes-te une jeune exposante, qui déses-père de voir des acheteurs affluersur son stand. Mais ils sont prati-quement tous sur les terrasses desrestaurants, en bas du pavillonprincipal, alors que l’horlogeaffiche 13h30 passées. L’odeurdes fritures et des grillades est pluscaptivante que celles desfeuillettes d’un bouquin.

«L’Algérien fait rarement dansla littérature, il passe droit au but :le tube digestif», ironise un journa-liste rencontré sur place. Il faut direqu’une grande surface a été réser-vée à la sandwicherie et la restau-ration. L’espace séparant lepavillon central et celui de l’Ahagarpilule de boutiques de produits ali-mentaires. Au deuxième jour duSalon international du livre, l’activi-té annexe s’est carrément installéeen évènement principal. «C’estque les Algérois n’ont pas beau-coup de lieux ou d’occasions dedivertissements. Lorsqu’un évène-ment pareil pointe, ils en profitentde l’espace et ce qu’il offre commeactivités parallèles…», pense unorganisateur.

M. M.

Un engouement particulier pour les gargotes de «chawarma»a été constaté au lendemain de l’ouverture du Salon internationaldu livre d’Alger, à la Safex !

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Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le ministère de la Santé n’apas convaincu le Syndicat nationaldes enseignants du paramédical. Cedernier a maintenu son appel à unegrève de trois jours par semaine,entamée depuis hier, après l’échecdes négociations lors de la réunionde conciliation qui a eu lieu samedidernier entre les deux parties.

«Le ministre de la Santé secontente de nous faire des pro-messes, une politique qui duredepuis trois ans», déplore DerrisAnouar, secrétaire général duSNPEPM.

Pour son premier jour, le mouve-ment de grève a été suivi à plus de

82,7 %, a indiqué le secrétaire géné-ral du syndicat. «C’est l’impasseavec le ministre de la tutelle. Malgréles rencontres qui ont eu lieu à plu-sieurs reprises avec le ministre de laSanté et les différentes directions encommission mixte, nos doléancessont restées sans suite», dénonce lesyndicaliste.

Les grévistes exigent une primede contagion élargie à l’ensembledes professeurs en paramédical enactivité, la titularisation des sta-giaires, l’ouverture de postes supé-rieurs, la reconnaissance pédago-gique du diplôme de professeur del’enseignement en paramédical, laprise en charge du dossier de for-

mation des formateurs et desfilières paramédicales, un statutpour les instituts de formation et lamise en place de primes d’enca-drement des mémoires. Selon M.

Derris, la sortie de la première pro-motion des stagiaires des institutsen paramédical aura lieu dansdeux à trois mois. Ces stagiairessont censés avoir des diplômes

supérieurs. Le hic, dit-il, les pro-grammes pédagogiques ne sontpas encore reconnus par le minis-tère de l’Enseignement supérieur.

Le syndicaliste explique que lafonction publique ne va pas déga-ger des postes budgétaires pources 45 000 diplômés. «La forma-tion paramédicale est toujours austade du projet et ne figure pasencore dans la nomenclature de lafonction publique», a-t-il souligné.

Le syndicat national des ensei-gnants du paramédical risque deradicaliser son mouvement à partirde la semaine prochaine. M. Derrisa indiqué que le bureau national dusyndicat va se réunir samedi pro-chain pour décider de la forme àdonner au mouvement. «Nousallons voir si nous allons maintenirtrois jours par semaine ou déciderd’une grève illimitée», a souligné lesyndicat.

S. A.

Le Soird’Algérie Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE 5Actualité

PARAMÉDICAL

La grève des enseignants largement suivie

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Intervenant, hier, surles ondes de la Chaîne III de laRadio nationale, à quelquesheures de l’ouverture de laConférence nationale sur ledéveloppement économique etsocial, Mustapha Merzouk relèvenéanmoins «la nécessité d’amé-liorer les conditions de gestiondu potentiel public».

C’est justement l’«enjeu» decette conférence, observe le pré-sident de l’Unep, dans la mesureoù il s’agira d’œuvrer à l’élabora-tion de plans d’actions concrètes,portant sur «une vision straté-gique et des politiquespubliques», qui consacrent la

croissance du secteur publicnotamment industriel.

Ce faisant, l’invité de laChaîne III ne manquera pas desouhaiter que le secteur publicne soit plus «la victime» despolitiques publiques naguèrepratiquées.

Certes, l’assainissementfinancier (quelque 11 milliards dedollars), dont les entreprisespubliques ont bénéficié durantles années écoulées, constitue«le paiement d’une dette», note-t-il. Comme le président del’Unep relève «le discours poli-tique fortement mobilisateur» etqui s’accompagne d’actions«concrètes», en termes notam-

ment d’amélioration du climatd’affaires. Pour autant, MustaphaMerzouk estime que l’entreprisepublique, qualifiée souvent de«canard boîteux» mais que l’onsollicite toujours pour la réalisa-tion des grands travaux, doit par-ticiper de manière active, proacti-ve, à la dynamique économiqueet ne doit être passible que de lasanction du marché.

En ce sens, le président del’Unep appellera à «libérer», «sti-muler» le gestionnaire public,une condition sine qua non de ladynamique entrepreneuriale.Ainsi, Mustapha Merzoukconstate que certains gestion-naires sont «téméraires et osentprendre des décisions», tandisque d’autres «restent prudents»et «s’entourent d’un maximum derègles juridiques pour éviter de

faire des erreurs», au risque deparaître «timorés» et au détri-ment de la performance. Or, ladépénalisation de l’acte de ges-tion s’impose, observe l’hôteradiophonique, qui appelle à nepas pénaliser la «faute», l’erreurde gestion et à «sévir» contrel’infraction, le détournement dedeniers publics et autres actesdélictuels. Et cela, même si leprésident de l’Unep se satisfaitde «la volonté affichée», de «cequi est annoncé» concernant «lanon-prise en charge des lettresanonymes, la formation desjuges aux problèmes écono-miques, le recours aux lois envigueur (code du commerce,code des marchés publics...), ledésengagement de la responsa-bilité pénale des gestionnairesen cas de faute, le non-recours

systématique à la détention pré-ventive...». D’autre part,Mustapha Merzouk souhaiteraque la problématique de la rému-nération des cadres dirigeants dusecteur public soit réglée, d’au-tant que des managers perçoi-vent parfois des salaires infé-rieurs à ceux de leurs employéset qu’il s’agit de les intéresser, deles stimuler.

Au-delà des améliorationsdéjà introduites concernant lapassation des marchés publics,le dirigeant de l’Unep inviteratoutefois à l’«harmonisation» del’arsenal législatif et réglementai-re en vigueur (code des marchéspublics, loi sur la corruption...), àcharge cependant pour l’entre-preneur public de «s’adapter àson environnement.

C. B.

RELANCE INDUSTRIELLE, FACILITATION DE L’ACTE DE GESTION...

Ce que le président de l’Union des entrepreneurspublics souhaite

Le secteur public, «en tant qu’outil de productionnationale, a les moyens matériels de se positionner»,assurait hier le président de l’Union nationale des entre-preneurs publics (Unep).

Le comité de réappropriation etde la sauvegarde de l’UGTA n’endémord pas. Il tient mordicus audépart de l’actuelle équipe diri-geante de la Centrale syndicale et àl’ajournement du 12e congrès prévutout prochainement.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Voilà deuxobjectifs que ledit comité assigne au ras-semblement qu’il projette de tenir par-devant le siège de la Centrale syndicale àAlger d’ici deux à trois semaines.

Un de ses membres les plus en vue,Ahmed Badaoui, dit tenir absolument àcette manifestation au vu de sa très fortesymbolique.

Ceci même si, comme il le soutenaithier mardi, dans une rencontre avec lapresse, il souhaiterait la présence du plusgrand nombre de syndicalistes à ce ras-semblement. Car dans le cas contraire, ceserait un «coup psychologique dur» porté

à cette dynamique de changement enclen-chée depuis des mois. Le conférenciers’est, par la suite, livré à l’explication de la

démarche dudit comité dont la feuille deroute est inspirée, dit-il, des «nombreuxpiétinements des statuts et du règlementintérieur de l’organisation» dont la direc-tion de l’UGTA se serait rendue coupable.A commencer par, cite-t-il, la commissionexécutive nationale de l’UGTA, qui a ététotalement mise de côté dans les prépara-tifs du prochain congrès dont s’est accapa-ré le secrétariat national, et ce, selonBadaoui, en «violation des dispositionsstatutaires».

Et pas que cette entorse faite aux sta-tuts de l’UGTA puisque Badaoui parle deces «simulacres de congrès» locaux expé-diés en quelques heures seulement sansprésentation des bilans moraux et finan-ciers avec la désignation devenue la règleet la norme de gestion qui a supplanté lesélections démocratiques.

Pour le comité qui a rendu public lemême jour un communiqué, l’UGTA estaujourd’hui «menacée dans son existence

par des comportements basés sur le clien-télisme, le népotisme et les intérêts per-sonnels étroits devenus le ciment de scel-lement de toutes ces pratiques maf-fieuses».

Et d’appeler les syndicalistes et les tra-vailleurs à prendre leurs «responsabilitéshistoriques» pour se départir de leur«silence» synonyme de «compromission»et de «refuser ce fait accompli qui n’hono-re ni les martyrs de l’organisation ni lessyndicalistes intègres, encore moins lesaspirations des travailleurs».

Cela via des «initiatives audacieuses etcourageuses» au niveau de la base pour le«changement de la situation, la libération del’organisation des éléments opportunistes,sa restructuration et sa refondation».

Des initiatives dont le rassemblementprévu dans deux à trois semaines donc,par-devant la Centrale syndicale, constitueun des maillons importants.

M. K.

COMITÉ DE RÉAPPROPRIATION ET DE SAUVEGARDE DE L’UGTA

Vers un rassemblement devant la Centrale syndicale

Plus de 82% des enseignants du paramédical ontrépondu hier à l’appel de grève lancé par le Syndicatnational des enseignants du paramédical. Le syndicat aentamé hier un mouvement de grève cyclique de troisjours par semaine qui risque de se radicaliser à partir dela semaine prochaine.

Les paramédicaux risquent de radicaliser leur mouvement.

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Sidi Saïd en mauvaise posture.

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ContributionLe Soird’Algérie Mercredi 5 novembre 2014 - Page 6

Madame la Ministre,Vous venez de balayer d’un revers de

la main la revendication du personnel d’in-tendance d’accéder à une forme de recon-naissance identitaire par le biais de l’octroide l’indemnité d’expérience pédagogique.Vous lui en contestez le droit, mais vous etvos prédécesseurs trouvez tout à fait nor-mal d’en faire bénéficier les adjoints d’édu-cation et les laborantins, grand bien leurfasse et d’en exclure ceux qui sont censésen être les primo-béné-ficiaires. Au nom dequoi ? Au nom d’unesordide et pathétique«stratégie» de diviserpour régner et par l’oc-cultation de vérités his-toriques. Et là nulbesoin de convoquerl’Histoire à travers l’Editde 1635 de Richelieuqui créa le corps desintendants de justice,de police et definances, l’instructionpublique plus de deuxsiècles plus tard,intègre ce commis dansses structures adminis-tratives. Je m’arrête làpour dire mon sentiment que le niet caté-gorique que vous avez opposé à la reven-dication de la corporation ne résulte pasd’une démarche objective et rationnelle nine découle d’une étude comparative destâches imparties à tout un chacun, maisqu’il est surtout l’œuvre d’un lobby puis-sant tapi dans les arcanes de l’administra-tion que Claude Allègre, ancien ministrede l’Education en France, caricaturait enparlant de «mammouths» et auxquels, mesemble-t-il, s’applique l’axiome d’AlbertEinstein selon lequel il est plus facile debriser un atome que de vaincre un préju-gé. Mais cet ostracisme, cette stigmatisa-tion et vous finirez par en convenir, ouvriraune brèche dans l’harmonie des rapportsau sein de la communauté éducative qu’ilsera difficile de colmater ce dont votredépartement ministériel aurait pu fairel’économie particulièrement dans cetteconjoncture où le niveau de déliquescencede cette école sinistrée a atteint des cimesstratosphériques.

Permettez moi, Madame la Ministre, devous renvoyer à des extraits puisés dansdifférentes contributions étalées de 1992 à2003 et que cinq quotidiens ont publiéesen m’offrant l’hospitalité de leurs colonnes.J’ai la modestie de croire que l’argumen-taire qui y était développé augurait duclash. Jugez-en !

1-Extrait de l’article intitulé «Le sta-tut de l’intendant : une crise identitaire»publié dans El Moujahid du 24 mai 1992

L’énumération des multiples attribu-tions dévolues à l’intendant serait fasti-dieuse si elle ne permettait pas de mettreen évidence le bicéphalisme des tutellescontraignantes qu’exercent concomitam-ment sur lui les ministères de l’Educationet de l’Economie, ces deux institutionsayant en commun leur volonté d’occulterses droits et de réprimer drastiquementses erreurs.

«Ballotté de 1985 à 1990 entre une plé-thore de “tutelles” (Intérieur, Education etEconomie), chacune s’efforçant de balan-cer le bébé avec l’eau du bain, l’intendantva gérer cette situation kafkaïenne avec

une résignation et une rage refoulée, maisqui n’altèrent en rien son dynamisme et sonoptimisme. Alors éducateur ? comptable ?Cette bipolarité obsédante à force de ques-tionnements induit une “crise identitaire”qui hypothèque la gestion de la carrière del’intendant et compromet sa volonté d’inté-gration au sein de l’équipe d’encadrement.Devant tant d’acharnement à “l’hybrider”, ilréitère sa revendication fondamentale decomptable public sur tout autre considéra-

tion. Il interpelle donc laconscience des respon-sables concernés sur lanécessaire prise encharge de ses préoccu-pations.»

2-Extrait de l’articleparu dans El Watan etLe Matin du 26 mars1994 sous le titre : «Ledésarroi des inten-dants/Lettre ouverte àM. le ministre»

L’affligeante cécitéde certains décideursdu ministère, conjuguéeà l’embargo décrété surla réouverture et le trai-tement du dossier

«intendance» interpelle votre consciencede premier responsable de ce départe-ment ministériel. Car le doute qui envahitla corporation, le désarroi dans lequel laplongent les tergiversations, la crise iden-titaire induite par d’inéluctables question-nements exigent une thérapie frappée dusceau de la rationalité et de l’équité souspeine d’exacerber un mécontentement dif-ficile à contenir.

Monsieur le Ministre, tous les textesrégissant la profession depuis 1962 et jus-qu’au simulacre de statut concocté à lahussarde en 1990 par d’inamovibles dino-saures portent la même empreinte d’obso-lescence et confirment si besoin est, lavacuité de leurs promoteurs. En effet, sub-terfuges et duplicité caractérisentl’«œuvre» du législateur soucieux d’as-seoir une dévalorisation de fait de certainscorps de métier par lerecours, dans le libellédes tâches inhérentes àl’intendant à :

a- un flou rédaction-nel à l’évidence entrete-nu sciemment pourannihiler toute velléitéde revendication ;

b- une volonté deperpétuer la lancinantedualitééducateur/comptable,mais à chaque foisexpurgée de son inci-dence financière.

En témoigne l’article95 du décret 90/49 du 6février 1990.

Alors si vous persis-tez à considérer le labeld’éducateur-pédagogue comme le privilè-ge des blanchisseurs de tableau pour medéchoir de l’indemnité d’expérience péda-gogique et à me contester le qualificatif decomptable au prétexte de son incompatibi-lité avec le grade d’intendant, vousconviendrez que je suis acculé dans mesderniers retranchements, parce quecontraint d’imprimer du coup une réalitéincontournable à l’aphorisme selon lequel

je ne suis plus qu’un couteau sans lameduquel on a retiré le manche.

3- Extrait de l’article paru dans LeQuotidien d’Oran le 29 janvier 2003sous le titre : «Intendant ou la genèsed’une insurrection programmée»

Quelle attitude adopter face à une admi-nistration haineuse soucieuse d’hybriderl’intendant, de l’abâtardir, de lui dénier unstatut valorisant et stabilisant, belliciste àsouhait, arc-boutée à une vision passéistedes choses, incapable de transcender lesa priori, oublieuse de l’apport inestimablede ce fonctionnaire à l’épanouissement dela communauté éducative ?

Alors, si force doit rester à la loi, si lasagesse et le bon sens dictent qu’en toutecirconstance doit prévaloir la force de l’ar-gument sur l’argument de la force, il urgeque soient levées toutesles équivoques et toutesles ambiguïtés et particu-lièrement dans la perspec-tive de la refonte imminen-te du statut général de laFonction publique.

3- Extrait de l’articleparu dans L’Est républi-cain du 1er novembre2003 sous le titre : «L’in-tendant entre ambivalen-ce identitaire et déni dedroit(s)»

Le décret 90/49 du 6février 1990 tant décriéportant statut particulierdes corps de l’Educationet notamment son article95 énonce que les «inten-dants sont chargés de lagestion financière et maté-rielle des établissements.Ils sont agents comptables. Ils participent àl’éducation et à la formation des élèves».

Définition exhaustive s’il en est, destâches imparties à l’intendant mais qui serasur le terrain, expurgée de l’incidencefinancière quelle était supposée véhiculer.

L’intendant, au terme du décret incrimi-né, est censé faire partieintégrante de la familleenseignante ; mais victi-me expiatoire de la dupli-cité du législateur à tra-vers les flous rédaction-nels entretenus sciem-ment pour annihiler toutevelléité de revendications,il sera le seul fonctionnai-re du secteur à ne pasbénéficier des avantagesinhérents à cette catégori-sation, entre autres del’indemnité d’expériencepédagogique avec enprime une classificationdévalorisante et un régi-me indemnitaire frustrant.De surcroît, l’intendant estagent comptable et l’exer-cice des fonctions est

rigoureusement et impérativement subor-donné à un agrément que lui notifie le tré-sorier de wilaya conformément aux dispo-sitions édictées par le décret 91/311 pris enapplication de la loi 90/21 portant compta-bilité publique. Mais encore une fois, lesavantages pécuniaires liés à l’accomplis-sement de ses tâches comptables lui sontcontestés (prime de caisse, prime de res-ponsabilité).

Curieux dilemme donc que celui de cefonctionnaire auquel un premier décretconfère la qualité d’éducateur et qu’unsecond consacre comptable public ès qua-lités ! Non moins curieuse également cetteimpression que ces deux textes ont voca-tion à se neutraliser réciproquement, à sedissoudre s’agissant de leur applicabilité àce fonctionnaire «juif errant» et au motif deleur caractère antagonique nous suggère-t-on ! Deux décrets exécutifs donc, dudomaine réglementaire de la puissancepublique que certains hiérarques, boostésprobablement par l’impunité ambiante,s’arrogent le droit de fouler aux pieds sansaucun état d’âme et qui consacrent cette

double «vassalisation»(Educationnationale/Finances), cebicéphalisme destutelles contraignantes,contribuant à alimenterles questionnementsidentitaires, à exacer-ber rancoeurs et res-sentiments, à radicali-ser les positions lesplus modérées.

Notre conviction,quant à nous, est quela puissance d’un Etatse mesure à l’aune deslois et textes promul-gués et appliqués etqu’à défaut, nous nesommes plus que lessujets d’une Répu-blique bananière éli-gible au sobriquet peuenviable d’absurdis-tan» Fin de citation.

Madame,Au terme de cette intrusion dans un uni-

vers qui n’est plus le mien depuis unedécade, je me devais de rappeler que je neme suis pas assigné comme objectif devous convaincre ni de vous persuader (lepremier verbe s’adresse à la raison, lesecond au cœur), mais plutôt de prendre àtémoin l’opinion publique sur les dériveshéritées de vos prédécesseurs que vouspersistez à assumer, pérennisant de lasorte les dénis de droit en évacuant lesvoies du dialogue et en recourant à unarsenal de dissuasion où les injonctions,les intimidations, les menaces de ponctionsur salaires le disputent aux velléités desaisine des tribunaux alors que le sauveta-ge de cette école en déshérence exigequ’on privilégie la concertation et qu’onbannisse l’autisme et les réflexes de capo-ralisation.

Madame la Ministre, vous avez le privi-lège de gérer le seul fonctionnaire d’Algé-rie soumis à l’obligation de la double procé-dure d’assermentation et d’agrément. Negâchez pas l’opportunité qui vous est offer-te de réconcilier ce technicien de la vie col-lective avec son environnement immédiaten tournant courageusement le dos à tousceux qui, par le passé, ont excellé dans leslouvoiements, les atermoiements et autresforfaitures. «La justice est une dispositionconstante de l’âme à attribuer à chacun cequi, d’après le droit civil lui revient.»

J’ai plaisir à croire que cette citation deSpinoza participe à l’éveil des consciencesà tous les niveaux.

Souk-Ahras le 1er novembre 2014.M. B.

Par Mohammed Belkamel,intendant principal en retraite

LETTRE OUVERTE À MADAME LA MINISTRE DE L’ÉDUCATION

L’intendant : plaidoyer pour une reconnaissance identitaire

Mais cet ostracisme, cettestigmatisation et vousfinirez par en convenir,ouvrira une brèche dans

l’harmonie des rapports ausein de la communauté

éducative qu’il sera difficilede colmater ce dont votredépartement ministérielaurait pu faire l’économie

particulièrement dans cetteconjoncture où le niveau dedéliquescence de cette école

sinistrée a atteint descimes stratosphériques.

Quelle attitude adopterface à une administration

haineuse soucieused’hybrider l’intendant, del’abâtardir, de lui dénierun statut valorisant etstabilisant, belliciste à

souhait, arc-boutée à unevision passéiste deschoses, incapable de

transcender les a priori,oublieuse de l’apportinestimable de cefonctionnaire à

l’épanouissement de lacommunauté éducative ?

Madame la Ministre, vousavez le privilège de gérer leseul fonctionnaire d’Algériesoumis à l’obligation de la

double procédured’assermentation et

d’agrément. Ne gâchez pasl’opportunité qui vous estofferte de réconcilier ce

technicien de la viecollective avec son

environnement immédiaten tournant

courageusement le dos àtous ceux qui, par le passé,

ont excellé dans leslouvoiements, lesatermoiements

et autres forfaitures.

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La Direction de la pêche etdes ressources halieutiques dewilaya a déployé d’importantsmoyens pour réussir à aug-menter la production du pois-son bleu comme les ouverturesdes deux nouveaux ports depêche de la Salamandre et deSidi-Lakhdar.

Dans le but d’améliorer laproduction artisanale qui resteune mesure judicieuse pour lasurvie du secteur, quelque 20promoteurs ont bénéficiéd’aides financières accordéespar l’Etat dans les différentsdispositifs de l’aide à l’emploi(Ansej et Cnac) pour réaliserleurs projets.

Ainsi, 20 petits métiers desenne sont venus s’ajouter aux82 sardiniers en activité qui onttous participé à cette cam-pagne de pêche sur un total de

270 sorties en mer. æOn sou-ligne que depuis le mois de maidernier et jusqu’à la fin du moisd’octobre de l’année en cours,une production de 3 678 tonnesde poisson bleu a été enregis-trée dont 58% de cette produc-

tion concerne la sardine, soit 1658 tonnes. Le poisson, notam-ment la sardine qui était un pro-duit de luxe, est redevenu doncaccessible à toutes les boursesà un prix oscillant entre 100 et150 DA le kg. Le secteur de lapêche a aussi formé cetteannée quelque 70 mécani-ciens, et ce, grâce à la collabo-ration de la Chambre de lapêche et des ressources

halieutiques. Dans le mêmecontexte, les chiffres indiquentque 92 artisans ont suivi unstage de perfectionnementdans le domaine de la pêche.

Enfin, il convient d’indiquerque le ministère de la Pêche etdes Ressources halieutiques aprévu un important programmede développement de l’aqua-culture dans la wilaya.

A. B.

Le Soird’Algérie Mercredi 5 novembre 2014 - PAge 7Régions

REGARD SUR LA PÊCHE À MOSTAGANEM

3 678 tonnes de poisson bleu pêchées

16 quintaux de kif saisisdans un hangar de lazone industrielle

Agissant sur la base d’informations fai-sant état de la présence de kif au niveau dela zone industrielle de Sidi-Bel-Abbès, lesservices de police ont mené des investiga-tions qui se sont avérées fructueuses. UneMercedes garée dans un hangar contenait16 quintaux de kif traité en plaquettes. Uneenquête a été ouverte pour identifier le oules narcotrafiquants et le propriétaire duvéhicule découvert avec de la drogue dansl’après-midi de lundi dernier.

A. M.

4 morts dans 2 accidentsde la route

Dans la soirée de lundi dernier, quatrepersonnes sont mortes dans deux acci-dents de la circulation. Le premier accidents’est produit sur la RN94 reliant les localitésde Telagh et Mezaourou lorsqu’un véhicule

a dévié de sa trajectoire avant de se ren-verser. Le chauffeur est mort sur le coup.Le deuxième a eu lieu sur la RN96 reliantSidi-Bel-Abbès à Sidi Ali Boussidi lorsqueune motocyclette, transportant trois jeunesroulant sur la gauche a été percutée par unvéhicule léger. Les trois jeunes sont décé-dés sur le lieu même de l’accident.

A. M.

Sit-in des étudiantsdevant le campus

Dans la journée d’hier, des étudiants del’université Djilali-Liabès de Sidi-Bel-Abbèsont observé un sit-in devant l’entrée ducampus, menaçant de le poursuivre jusqu’àl’ouverture du dialogue avec leur syndicatet une réaction du rectorat pour étudierleurs revendications.

Ces revendications portent sur l’absen-ce de l’encadrement pour les étudiants endoctorat, le manque d’équipements auniveau des amphithéâtres et laboratoires,des restaurants sont fermés au niveau decertaines cités, des décisions arbitraires decertains enseignants, l’ouverture de dia-

logue avec leur syndicat, et de meilleuresconditions de leur hébergement. Les étu-diants disent interpeller le ministre de tutel-le pour de meilleures conditions pédago-giques, d’hébergement et de restauration.

A. M.

La grève suivie à 100% à l’INFSP

Depuis le mardi 4 novembre et cela jus-qu’au 6 du même mois, les professeurs del’INFSP (Institut national de la formationsupérieure des paramédicaux) observent, àl’instar des autres wilayas du pays, un mou-vement de grève pour faire aboutir leur pla-teforme de revendications, à savoir la car-rière professionnelle des PEPAM (profes-seurs d’enseignement paramédical), leursprimes d’encadrement des mémoires, laprime de contagion et la révision de leurstatut. L’institut a été, au premier jour de lagrève, paralysé à cause d’un taux de suivide 100%, selon M. Mekamène, porte-paro-le et représentant des grévistes.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

3 678 tonnes de poisson bleu de différentesespèces est le volume de la production du mois demai à la fin du mois d’octobre dans le plan d’eau dela wilaya.

TIZI-OUZOUInstallation du nouveau

commandant de la gendarmerie

C’est en présence de nombreux représen-tants de comités de village, de quelques GLDmais aussi des autorités locales que le wali deTizi-Ouzou et le général Aissa Bidel, comman-dant régional de la Gendarmerie nationale, ontinauguré, hier mardi, la nouvelle brigade de laGendarmerie nationale de Maâtkas (21 km ausud-ouest de Tizi-Ouzou).

Il faut dire que la visite de ces deux officielsa été très furtive mais ils ont tenu à rassurerl’assistance de la disponibilité de l’Etat à assu-rer la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Rappelons, par ailleurs, qu’une brigadesimilaire existait avant les douloureux événe-ments de 2001, mais celle-ci était l’une despremières à plier bagage au lendemain desditsévénements.

Il mérite de souligner que la daïra deMaâtkas compte quelque 50 000 habitantsrépartis sur plus d’une soixantaine de villagesdont plus des deux-tiers relèvent de la commu-ne des chef-lieu de daïra à savoir Maâtkas quidispose d’une autre structure de sécurité soitune Sûreté de daïra.

L’autre commune, Souk el Tenine ne dispo-se d’aucun service de sécurité, pour l’heure, enattendant le projet d’implantation d’une BMPJ.Auparavant, le général Aissa Bidel et le wali deTizi-Ouzou avaient procédé à l’installation dunouveau commandant du groupement de lagendarmerie à Tizi-Ouzou, Akrouf Nordine enl’occurrence, en remplacement du lieutenant-colonel Djillali Doual, tout juste avant que ladélégation procède à l’inauguration officielle dela nouvelle brigade de la ville de Tizi-Ouzou siseau lotissement El-Bordj pour porter ainsi lenombre de structures fonctionnelles à travers lawilaya à 25 et, de la sorte, porter le taux de cou-verture de la wilaya de Tizi-Ouzou à 37%. Enattendant la matérialisation dans un futur prochedu projet consistant en la réception d’une quin-zaine de sièges de brigades.

A. Idir

La Gendarmerie nationale de la localité deTazguaït, relevant de la daïra de Sidi-Ali, agis-sant sur information a arrêté trois individusâgés entre 22 ans et 41 ans et une adolescen-te de 16 ans.

Les mis en cause sont accusés de créationd’un lieu de débauche autour duquel se greffentd’autres délits : détournement d’une mineure demoins de 16 ans à la débauche, attentat à lapudeur et détention de stupéfiants. La genèsede cette affaire remonte à ce début de semaine,lorsque les riverains outrés par le va-et-vient des

automobilistes et des piétons qui se dirigeaientvers une maison inhabitée au douar de Aïn-Tounine, à des fins de prostitution. Ils ont alertéles services de sécurité qui ont agi avec célérité,pour surprendre en flagrant délit la jeune fille, leproxénète et les clients, et saisir en même temps20 g de kif traité.

Présentés devant le parquet, la jeune fille aété placée dans un centre de rééducation pourmineurs tandis que les trois autres acolytes ontété mis sous mandat de dépôt.

A. B.

3 personnes arrêtées pour incitation d’une mineure de 16 ans à la débauche

ILS ONT OBTENUDES VÉHICULES

À TRAVERS L’ANSEJDémantèlement d’un réseau

de trafiquants à Alger Un réseau de vol et de trafic de véhicules

sévissant entre Alger, Sétif et Batna, vient d’êtredémantelé par les éléments de la police judiciai-re de Dar-El-Beïda.

Selon des sources policières, il s’agit de troisindividus, la quarantaine, qui escroquaient desagences de location de voitures en leur présen-tant de fausses pièces d’identité. Ils obtenaientégalement des véhicules à travers des créditsAnsej, pour ensuite les revendre sur le marché.

L’enquête a permis la récupération de neufvéhicules et un nombre important de documentsfalsifiés par le principal accusé, le chef de labande lui-même. Les trois acolytes ont été pré-sentés, hier, devant le parquet d’El Harrach.

M. M.

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Désigné par l'armée commechef du régime intérimaire après lachute du président BlaiseCompaoré, le lieutenant-colonelIsaac Zida a donc réitéré, mais demanière plus claire, sa promessede la veille d'une transition «dansun cadre constitutionnel», «dirigéepar une personnalité consensuel-le», à en croire le roi des Mossi. L'officier subit une forte pres-

sion internationale, notamment dela part de ses deux principauxalliés, Washington et surtout Paris,qui est enfin sorti de son silencepour exiger dans la nuit de lundi àmardi un transfert rapide du pou-voir aux civils. Le lieutenant-colonel Zida,

entouré d'une demi-douzaine demilitaires, a rendu visite au MoghoNaba, chef très respecté de la plusimportante communauté burkina-bè, qui l'a reçu assis sur son trône,avec à ses côtés l'archevêquePhilippe Ouédraogo et l'imamSana, le chef de la communautémusulmane. «Ils sont venus nous dire qu'ils

vont remettre le pouvoir aux civils.Nous les avons encouragés à allerdans ce sens. Le pays doit retrou-ver la quiétude et la paix afin d'en-visager son développement», adéclaré le Mogho Naba sur le per-ron de son palais après l'entretien. Accompagné de sa garde mili-

taire, il s'est engouffré dans un

gros 4x4 noir sans faire de com-mentaires après l'entretien. Il devait rencontrer mardi midi

le président du Conseil constitu-tionnel. Ce dernier ne s'est pasexprimé depuis le début de lacrise, en dépit de l'annonce parl'armée vendredi de la suspensionde la Constitution et de la dissolu-tion de l'Assemblée nationale. L'opposition, qui rencontrait de

son côté les représentants de lamédiation tripartite conduite parl'ONU, la Cédéao -l'organisationrégionale de l'Afrique de l'Ouest-et l'Union Africaine (UA), s'estcontentée d'une déclaration pru-dente. Evoquant un «certain nombre

de concertations en cours» sur lamise en place d'un régime de tran-sition, le chef de file de l'oppositionZéphirin Diabré a déclaré : «Il fautvoir quel modèle est adapté à lasituation et au contexte.» L'opposition a exigé ces der-

niers jours que la direction de latransition revienne à un civil, maisne semble pas opposée à ce quedes militaires participent au nouvelexécutif.La médiation tripartite avait elle

réclamé dès dimanche une transi-tion civile. L'UA a donné «deuxsemaines» aux militaires pourrendre le pouvoir aux civils. De son côté l'ex-parti au pou-

voir, le Congrès pour la démocratie

et le progrès, réagissant pour lapremière fois aux événements, asignalé sa «totale disposition à tra-vailler avec les autorités de transi-tion». A Ouagadougou, les rues de la

capitale burkinabè étaient à nou-veau pleines de monde mardi. Lesvendeurs de rue étaient à piedd'œuvre, sous un soleil de plombdès le matin. Lundi, le grand marché de la

ville, centre névralgique du com-merce, avait rouvert, ainsi que lesbanques et les écoles, aprèspresque une semaine de fermetu-re. Désigné par l'armée comme

chef du régime intérimaire après lachute du président BlaiseCompaoré, le lieutenant-colonelZida doit également s'entreteniravec les entrepreneurs et les syn-

dicats dans l'après-midi.Longtemps silencieuse, la France,principal allié international duBurkina Faso, est sortie de saréserve lundi soir en exigeant untransfert rapide du pouvoir auxcivils. Il faut «faire en sorte que des

élections puissent avoir lieu», et«pour qu'elles puissent se tenir, ilfaut que ce soit un pouvoir civil quipuisse le faire, ce qui normalementdoit être mené à bien dans les pro-chaines heures», a déclaré le pré-sident français François Hollandeen déplacement au Canada. Ce dernier a, par ailleurs, révé-

lé que les autorités françaisesavaient fait en sorte que l'évacua-tion de Blaise Compaoré, réfugiéen Côte d'Ivoire, «puisse se fairesans drame» mais «sans y partici-per» elles-mêmes, sans plus de

précision. Jusqu'à présent, Parisétait resté très discret publique-ment sur la crise dans son ancien-ne colonie, contrairement àWashington, autre allié privilégiédu Burkina Faso, qui avait réclamédès dimanche un retour du pouvoiraux civils. Contesté dans la rue et par l'op-

position, sous forte pression inter-nationale, le lieutenant-colonelZida a promis lundi une transition«dans un cadre constitutionnel»,laissant entrevoir un passage deflambeau aux autorités civiles. «Nous ne sommes pas là pour

usurper (...) le pouvoir», a-t-ilassuré. L'armée a aussi annoncé lundi

la réouverture des frontières ter-restres. Les frontières aériennes etterrestres du Burkina avaient étéfermées vendredi. Mais les fron-tières aériennes avaient été rou-vertes dès le lendemain. La semaine passée,

Ouagadougou a connu une insur-rection populaire qui a poussé à ladémission vendredi dernier le pré-sident Blaise Compaoré, après 27ans au pouvoir. Celui-ci voulaitmodifier, pour la troisième fois, laConstitution, pour se maintenir enposte. Les militaires avaient immédia-

tement suspendu la Constitution,qui prévoit que c'est au présidentde l'Assemblée nationale qu'ilrevient d'assurer l'intérim du pou-voir. Ils avaient aussi dissousl'Assemblée, dont le président,très proche de M. Compaoré, rested'ailleurs introuvable.

Le Soird’Algérie Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE 8Monde

BURKINA FASO

L'homme fort de la transitionva «remettre le pouvoir aux civils»

Les Palestiniens soumettrontbien courant novembre au Conseilde sécurité de l'ONU leur projet derésolution fixant un calendrier pourla fin de l'occupation israélienne,malgré l'opposition américaine, aindiqué mardi un dirigeant de l'OLP.Une rencontre entre le négociateur

en chef Saëb Erakat et le secrétaired'Etat John Kerry lundi aux Etats-Unisn'a pas infléchi la détermination palesti-nienne, a dit Wassel Abou Youssef,membre du comité exécutif del'Organisation de libération de laPalestine. «Aucune autre solution ne

nous a été proposée par l'administrationaméricaine», a-t-il dit. «L'administration américaine pousse

à reprendre les négociations là où ellesont été laissées (en avril), alors que cemécanisme a fait la preuve de sonéchec au cours des années passées»,a-t-il expliqué. Le dernier round de négociations ini-

tiées en 2013 par M. Kerry a échoué enavril 2014 après neuf mois de navettesintensives. Frustrée de l'absence deperspective d'indépendance, la direc-tion palestinienne a fait le choix d'enpasser par la communauté internationa-

le sans plus attendre une solution négo-ciée avec Israël. La direction palesti-nienne envisage un plan en trois étapes: un vote au Conseil de sécurité, puis encas de refus, l'adhésion à des organisa-tions internationales dont la Cour péna-le internationale et, enfin, la rupture desaccords avec Israël, notamment en cequi concerne la coopération sécuritaire. De nombreux responsables palesti-

niens ont fait état de pressions améri-caines pour les dissuader d'aller devantle Conseil de sécurité, Washingtonayant pour dernier recours l'utilisationéventuelle de son droit de veto.

ONU

Les Palestiniens soumettront leurtexte courant novembre

L'homme fort de la transition au Burkina Faso, le lieu-tenant-colonel Zida, va «remettre le pouvoir aux civils»,selon le roi des Mossi, le plus influent chef traditionnel dupays, auquel il a rendu visite mardi.

AFFRONTEMENTSEN LIBYE

142 morts à l'ouestde Tripoli

Des combats ayant éclaté deux semaines plus tôtentre les forces de l'armée libyenne et des groupesarmés dans la ville libyenne occidentale de Kikla, ontfait au moins 142 morts, ont indiqué des sourcesmédicales lundi.

Au moins 142 personnes sont mortes et 518 autresont été blessées au cours des combats, a indiquéAhmad Zein, un médecin de l'hôpital de campagne,dans une déclaration à une radio locale.

L'hôpital souffre d'un manque de personnel médi-cal, d'équipements et de médicaments, et n'a pu seprocurer les approvisionnements en conséquencedes treize jours de siège de la ville, a-t-il ajouté.

APS

Le lieutenant-colonel Zida.

Phot

o : D

R

Agés de 14 à 16 ans, ces ado-lescents faisaient partie d'un grou-pe de 153 jeunes pris en otages par

le groupe Daesh le 29 mai dernieralors qu'ils rentraient chez eux àAïn al-Arab. «Depuis le début de la

révolte syrienne, les enfants ontparticulièrement souffert des hor-reurs de la détention et de la tortu-re, d'abord de la part du gouverne-ment (du président syrien Bachar alAssad), maintenant de l'EI», adéclaré Fred Abrahams, respon-sable des droits des enfants à

HRW. Les 25 derniers ont été remisen liberté la semaine dernière et ontraconté qu'ils avaient été régulière-ment frappés avec des tuyaux etdes câbles électriques, et forcés àregarder des vidéos des décapita-tions et des attaques menées parleurs geôliers, a indiqué l'ONG

dans un communiqué. Les enfantsont également expliqué qu'ilsn'étaient nourris que deux fois parjour, qu'ils étaient contraints deprier cinq fois par jour, de suivredes cours de religion et que leursgeôliers étaient syriens, jordaniens,libyens, tunisiens et saoudiens.

SYRIE

L'EI coupable de tortures et de violences sur des enfants kurdes retenus

Les membres de l'organisation autoprocalmée «Etat isla-mique» ont torturé et battu des dizaines d'adolescents origi-naires de Aïn al-Arab (Kobané), qu'ils ont enlevés avant ledébut du siège de la ville kurde syrienne, a accusé mardil'ONG Human Rights Watch (HRW).

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Le Soird’Algérie Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE9

NOUVELLE SKODA FABIA

Présentée en première mondia-le lors du dernier Salon de Paris, lanouvelle Fabia accroche le regardpar une touche de modernité quine laisse guère indifférent. Elle seveut aussi contemporaine et laquête des nouvelles tendances nela dispense pas de l’obligation deperpétuer une tradition de voiturepopulaire qui a fait le bonheur demillions de clients à travers lemonde, y compris en Algérie où saréputation de fiabilité se renforcede plus en plus. Sa compacitéreconduite, la 3e génération deFabia propose néanmoins unehabitabilité améliorée grâce notam-ment à une optimisation des men-surations au niveau de la largeur.Les espaces aux jambes sont alorsen hausse au grand bonheur des

passagers. En revanche, la hau-teur se comprime légèrement auprofit d’une meilleure stabilité enroute dès lors que le centre de gra-vité de la voiture se trouve automa-tiquement abaissé. Quand bienmême une telle configuration enhauteur pourrait souffrir un tant soitpeu de l’état de dégradation avan-cé de nos routes et de l’émergence

anarchiques de ralentisseurs auxformes diverses.

Un style en évolutionLe style de la nouvelle Fabia

évolue en conformité avec la nou-velle identité visuelle de Skoda. Aupremier abord, la face avant afficheun net rappel visuel du design de lanouvelle Octavia qui avait inauguréla nouvelle approche stylistique dela marque appartenant au groupeallemand Volkswagen.

Pour le patron de Skoda, «lanouvelle Fabia est la voiture idéalepour la mobilité urbaine d’aujour-d’hui. Elle est compacte et offre unespace généreux aux passagers età leurs bagages, ainsi qu’un designnovateur et épuré, une grande effi-cience et un haut niveau de sécuri-

té, elle rassemble toutes lesvaleurs de la marque Skoda. Danscette troisième génération, notreobjectif était d’intégrer des techno-logies novatrices sur le segmentdes voitures compactes». En résu-mant ainsi la consistance de lanouvelle Fabia, le premier respon-sable de la marque souligne lesaspects techniques et stylistiques

qui ont été particulièrement tra-vaillés par les équipes du construc-teur en révisant la copie Fabia.

Deuxième modèle à succèsaprès Octavia, Fabia a été vendueà plus de 3,45 millions d’exem-plaires depuis son apparition en1999. Et depuis cette date, elle n’acessé de mettre en avant un argu-ment de taille, à savoir un rapportqualité/prix compétitif. En Algérieen particulier, elle fait l’objet detemps en temps de réclamespublicitaires soulignant son ascen-dant sur les autres modèles de laconcurrence et dont les tarifs sontnettement plus élevés. Et au-delàdu prix, c’est également une imagede robustesse, d’élégance et decharge émotionnelle qui lui estaffublée dans le marché local.

Le changement est profondcomparativement à l’ancienne, àcommencer par le nouveau châs-sis conçu en vue d’accroître leconfort et d’optimiser la stabilité duvéhicule. Il est associé à de nou-veaux moteurs, une nouvelle direc-tion électromécanique et de nou-velles suspensions. Il va sans direqu’elle bénéficie de l’expertise dugroupe Volkswagen et de sa plate-forme technique MQB et des mul-tiples innovations technologiquesqu’elle apporte. Il faut noter parailleurs que la refondation de Fabiaa généré un gain de poids de pas

moins de 65 kg par rapport à laprécédente version, une plus gran-de économie de carburant, et unebaisse des émissions de CO2 del’ordre de 20%.

Un concentré de technologiesBien plus qu’un design repensé,

la nouvelle Fabia propose surtoutune série d’innovations dont la plusimportante, le système MirrorLinkque nous avons déjà découvert surune cousine célébrissime, en l’oc-currence la nouvelle Passat. Unsystème d’infodivertissement inéditsur les voitures compactes, propo-sant un éventail d’applications pra-tiques avec des connexions à dessmartphones pour les besoins denavigation, musique, échanged’image, etc.

La fonction SmartGate permeten outre le stockage et l’utilisationde certaines données du véhicule,Skoda Drive de suivre l’efficiencede la conduite sur un trajet détermi-né, MFA pour afficher des fonction-nalités de l’ordinateur de bord etdes contenus du MFA sur unsmartphone. C’est aussi le systè-me Swing qui propose un autora-dio avec fonction RDS, quatrehaut-parleurs dans les contre-portes avant, des prises USB, et unlecteur de carte SD.

Côté moteur, un effort particu-lier a été effectué par les techni-

ciens de Skoda pour réduire sub-stantiellement le niveau deconsommation de carburant et desémission des gaz CO2. Septmoteurs ont été mis au point,quatre essence et trois diesel.Leurs puissances varient entre 60et 110 ch.

Lors des essais effectués surles côtes de l’Atlantique près deLisbonne, au Portugal, nous avonspu tester le bloc essence 1.0 de 3cylindres qui développe 60 ch sus-ceptible d’être proposé à la clientè-le algérienne. Nous avons de suiteété surpris par ses performancessur un circuit varié où s’alternentdes autoroutes, des routes natio-nales et des routes escarpéess’accrochant au flanc des collinesboisées avec des virages enépingle de cheveu.

Au terme des essais, nous noussommes fait une autre image desmoteurs à 3 cylindres, bien plusglorieuse que celle des anciennesmotorisations de même cylindrée.

Selon les responsables deSovac, l’importateur officiel de lamarque en Algérie, la nouvelleFabia serait attendue au cours duprintemps 2015. Il rassure d’ores etdéjà qu’elle continuera à jouer lestrouble-fêtes dans le segment et àse distinguer par le meilleur rapportqualité/prix.

B. Bellil

Une véritable montée en gamme

Phot

os :

D.R.

La citadine du constructeur tchèque Skoda entame unenouvelle phase dans sa carrière. La 3e génération marquesurtout une évolution stylistique et technologique quis’apparente beaucoup plus à une montée en gamme tantla qualité perçue, les dimensions, l’habitabilité et la dota-tion se réfèrent désormais à des valeurs du segmentsupérieur.

ESSAI

La marque chinoise Haima change dereprésentant. Ce sont désormais les établis-sements Akbou Auto qui auront la missiond’assurer la pérennité de la marque enAlgérie et d’offrir à ses clients une meilleurequalité de prestations.

Une cérémonie a eu lieu la semaineécoulée pour l’inauguration officielle du nou-veau showroom et le lancement de la nouvel-le Haima M3.

C’est un nouveau style dynamique quiconfère un sentiment de puissance dans unhabitacle spacieux pour un confort excep-tionnel et une nouvelle motorisation avecplus de puissance et une économie de car-burant plus importante.

Sarl Akbou Auto, représentant officiel dela marque chinoise Haima en Algérie, vientde lancer officiellement la nouvelle HaimaM3 à l’occasion de l’inauguration de son pre-mier showroom Haima en Algérie.

Considéré comme étant le fer de lancepour la relance de la marque Haima enAlgérie, la nouvelle Haima M3 sera commer-cialisée au cours du dernier trimestre de l'an-

née 2014 dans tous les points de venteHaima à travers le territoire national. Elle estd’une longueur de 4 545 mm, d’une largeurde 1 737 mm et d’une hauteur de 1495 mm.Son empattement est de 2600 mm ce qui larend plus spacieuse et plus accommodante.

La taille et les proportions extérieures dela nouvelle Haima M3 ont participé considé-rablement à l’optimisation de la traînée aéro-dynamique à Cd 0,27.

La nouvelle berline Haima M3 est dispo-nible en trois coloris. : blanc, gris argent, gristitanium. Le design intérieur de la nouvelleHaima M3 se concentre essentiellement surl’élégance. Pour plus de raffinement, de nou-veaux matériaux de bonne qualité ont été uti-lisés pour la garniture des portières, dutableau de bord, des accoudoirs et de laconsole centrale.

Pour un confort accru, la Haima M3 estéquipée de climatisation automatique (sur laversion comfort), une direction assistéehydraulique, un volant multi-fonctions.

Elle est aussi dotée d’un bloc moteur 1,6lessence avec système de distribution à cala-

ge variable des soupapes CVVT. Ce moteurdélivre une puissance de 112 chevaux. Côtésuspension, elle est à l’avant indépendantede type McPherson (avec barre stabilisatri-ce), ainsi qu’une barre de 26 mm pour assu-rer un soutien latéral suffisant à l'ensembledu véhicule de sorte que le conducteur puis-

se contrôler la direction avec facilité. Pourune sécurité optimale, la nouvelle Haima M3est dotée de double airbag frontal et du sys-tème anti-blocage des roues (ABS).

Elle sera accompagnée d’une garantie de3 ans avec kilométrage illimité. Son prix devente est fixé à partir de 999 000 DA.

NOUVELLE HAIMA M3

L’évolution qualitative se précise

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THÉÂTRE

Kader dans la peau de Frantz Fanon

C’est ainsi que l’écrivain Frantz Fanondéfinit son engagement politique dansson livre Peau noire, masques blancs,

un des documents interprétés par l’artisteRouna Kader, homme de culture qui a vécudans l'émigration, natif de la ville de Aïn-Séfra, qui a présenté un grand spectacle àla salle de cinéma M’zi de Aïn-Séfra, dans lalangue de molière, en se mettant dans lapeau de Frantz Fanon, donnant ainsi unaperçu sur la vie de cet «Algérien d’adop-tion». La pièce, genre théâtrale, un monologue

retraçant la vie et la personnalité de FrantzFanon ; celui qui a opté pour un combatpour l’indépendance de l’Algérie. Né le 20juillet 1925 à Fort-de-France et décédé le 6décembre 1961 à Béthesda (Etats-Unis), etinhumé en Algérie dans la même année,Frantz Fanon était un psychiatre et essayis-te français de souche martiniquaise, forte-ment mis dans la lutte pour l’indépendancede l’Algérie. En 1953, il devient médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida, et y

introduit des méthodes modernes de socio-thérapie et psychothérapie institutionnellequ’il adapte à la culture des patients algé-riens. Pour Fanon, ou plutôt pour Kader, c'est

bien plutôt la colonisation qui entraîne unedépersonnalisation, qui fait de l'hommecolonisé un être «infantilisé, opprimé, rejeté,déshumanisé, acculturé, aliéné». Notonsque F. Fanon a abandonné ses étudessecondaires au lycée Schoelcher (où il futl’élève de Césaire), prenant les armes àl’âge de 18 ans pour aller combattre contreles nazis qui allaient occuper la France.Fanon est blessé dans les Vosges alors qu’ilcombat avec les volontaires antillais. Ildécouvre le racisme et la discriminationpropres à la France hexagonale. Il revienten Martinique pour passer son baccalauréatavant de repartir en France où il fait sesétudes de médecine à Lyon. En 1952, ilpublie son essai fondamental Peau noires,masques blancs. La question du racisme etde ses victimes, véritablement aliénées, y

est abordée d’un point de vue psychiatrique.Cet essai fait scandale, y compris dans lesmilieux intellectuels parisiens dits progres-sistes, où Fanon découvre à quel point lespréjugés sont virulents sous le vernis de la

bonne conscience. En 1953, Fanon estmédecin-chef à l’hôpital psychiatrique deBlida (Algérie). Un an plus tard, il prendrésolument le parti du FLN pour l’indépen-dance de l’Algérie. En 1956, renonçant à sacarrière, il remet sa démission au gouver-neur de l’Algérie, Robert Lacoste, qui l’ex-pulse. Dès lors, Fanon, réfugié à Tunis,prend une part active au FLN, s’exposant àplusieurs attentats. Après avoir participé en 1959 à la délé-

gation algérienne au congrès panafricaind’Accra, il est nommé ambassadeur du gou-vernement provisoire algérien au Ghana.Atteint d’une leucémie, il est soigné à Mos-cou, puis à Washington et il meurt enoctobre 1961 à Bethesda (Maryland) sous lenom d’Ibrahim Fanon, peu après la publica-tion de son second ouvrage majeur, Lesdamnés de la terre, à l’époque interdit enFrance, où il développe une condamnationsans appel de la colonisation. Frantz Fanon,déchu de la nationalité française, est enterréen Algérie. Kader dans la peau de FrantzFanon, c’est un monologue qui sera présen-té à travers plusieurs wilayas du pays, avecl’initiative de la Direction de la culture de lawilaya de Naâma.

B. Henine

PALAIS DES EXPOSITIONS DES PINS-MARITIMES (ALGER)Jusqu’au 8 novembre :19e édition du Salon international du livred’Alger (Sila).

STAND DES ÉDITIONS CASBAHMercredi 5 novembre à 15 : Tahar Djaout, ce tisseur de lumière deDjoher Amhis-OukselLe Châle de Zineb/Sami et la planète bleuede Leïla HamoutèneLes Nouvelles diplomaties de NassimMokrani.

STAND DE L’ENAGMercredi 5 novembre : La Déchirure destrois filles et El Aziza d’Amina Sidhoum.

STAND DES EDITIONS DAR ELHIKMA (SILA)Mercredi 5 novembre à 14h30 : ElYazid Dib Signera ses deux livres Lequai des incertitudes (nouvelles) et

Galou goulna (chroniques), préfacés parYasmina Khadra.

STAND DES ÉDITIONS INASSEN/IJTIHAD, PAVILLON CASBAH E 47 :Mercredi 5 novembre à partir de 14h :Arezki Tahar et Rachid Boudjedra signe-ront le livre de photographies Béjaïa, maville, ma pupille.

STAND DES ÉDITIONS ALPHAMercredi 5 novembre : DalilaBoumghar pour son conte Kipic. Youcef Dris pour ses deux contes : Lafille qui n’écoutait pas ses parents etAsma et le secret du cerisier magique.Jeudi 6 novembre : Mohamed WalidGrine pour son ouvrage : Les autres,Malika Ouali pour ses contes pourenfant.

STAND D’EL IBRIZ, PAVILLONCENTRAL, ZONE B, N°32Jeudi 6 novembre à 15h :

Momo, le poète béni de Amar Belkhodja.CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26,RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER)Jeudi 6 novembre à 18h : Hommage àRené Vautier. Projection du film Algérie,tours et détours en présence des co-réalisatrices du film Leila Morouche etOrianne Brun Moschetti.

FILMATHÈQUE ZINET (CENTRE DESARTS DE RIADH EL FETH, KOUBA,ALGER) Mercredi 5 novembre à 18h : Film SiMohand u Mhand, l’insoumis de LiazidKhodja et Rachi Benallal (Algérie,2008).Jeudi 6 novembre à 18h : Film La Baied’Alger de Merzak Allouache (France/Algérie, 2012).

LIBRAIRIE INTERNATIONALEAURASSI OMEGA (HÔTEL EL-AURASSI, ALGER) Mercredi 5 novembre de 14h à 18h :

Séance de vente-dédicace avec le pro-fesseur François Vannuci (professeur àl'université de Paris VII et chercheur àGenève) et Messaoudene Youcef (cher-cheur), autour de leurs livres : Scienceet foi, entre physique et métaphysique.Dialogue entre un physicien et un cher-cheur musulman.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI- ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e édition du«Salon d’automne» des arts plastiques. MUSÉE NATIONAL DES BEAUX- ARTS(EL HAMMA, ALGER) Jusqu’au 22 novembre : Exposition «Depapier et d'aquarelle», avec les artistesDjahida Houadef et Safia Zoulid.

GALERIE DAR EL-KENZ (CHÉRAGA,ALGER)Jusqu’au 6 novembre : 14e Salond'automne du petit format, avec les artistesBettina Heinen-Ayech, Briki Amar, Hellal

Zoubir, Sellal Zohra , Taïbi Rachid, SouhilaBelbahar, Skenazene Samia, Meriem Aït El-Hara, Karima Sahraoui, RahmaniAbdelghani, Djeffal Adlene, MassenMohamed, Salah Malek, l'Iranien Shahriar.

PALAIS DES RAIS, BASTION 23 (BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 6 novembre : Expositionphotographique sur les villes archéologiqueset historiques du Mexique. Intitulée«Mexique : villes du patrimoine mondial»,l'exposition englobe des photographies de32 sites archéologiques classés aupatrimoine mondial de l'Unesco, dans 11villes mexicaines.

GALERIE EZZOUA’ART DU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 10 novembre : Exposition-ventede peinture «La musique et lesdanseurs... d’ici et d’ailleurs» de l’artiste MiraNaporowska.

COMPLEXE CULTUREL DU CHENOUA

Le théâtre blidéen à l’honneur

Un riche programme artistique et théâtral dédié à l’enfancefigure à l’affiche au sein du complexe culturel du Chenoua.Ainsi, la troupe blidéenne «Adjial li thakafa ou siaha» se

produira ce week-end, avec une représentation qui a pourthème «Lokmane oua el imtihane», pièce chère aux enfants.Une autre troupe blidéene «Masrah el Amel wa Nour» se pro-duira ensuite avec une pièce dédiée à l’enfance avec, pourthème, «El rihla al makhfia».Cependant, dans le domaine du théâtre, la concurrence

est féroce, car la troupe théâtrale «Harakat al Masrah, de You-cef Taâouint de Koléa, détentrice de plusieurs distinctionsnationales, n’entend pas se laisser surpasser dans ce domai-ne et c’est à ce titre qu’elle va présenter une pièce d’une duréede 60 minutes, avec, pour thème, «Le sang de la liberté»,dédiée aux enfants et aux adolescents.Toujours dans le cadre de l’activité théâtrale, l’association

pour la protection de l’enfance de Tipasa vient de présenter,quant à elle, en ce 1er novembre, une autre pièce dédiée àl’enfance. Cependant, l’activité des marionnettistes n’est pasen reste, car les enfants en bas âge seront ravis, durant 45 minutes, avec le spectacle de marionnettes «Hakini yaDjeddi», présenté par la troupe «Chabab el Haoui» de Tipasa.

Mais c’est l’immense réalisation de Moussa Haddad, «Lesenfants de Novembre», présenté en ce début de novembre,qui a fait l’objet d’un débat et d’une table ronde, dédiés à l’an-niversaire du déclenchement de la guerre de Libération natio-nale.

Houari Larbi

Le dernier colloque sur KatebYacine, organisé les 27 et 28octobre, à l'université de Guel-

ma, a dévoilé quelques failles quisuscitent moult interrogations. Déjà nous savons qu'il n'est pas

forcément aisé de réussir un tel évé-nement, organisé intentionnellementpour un public cible bien défini etavec un objectif déterminé, celui d'in-former et de partager des expé-riences entre partenaires potentiels. Il s'agit donc d'un évènement qu'il

ne faut en aucun cas improviser. Sonorganisation doit donc être maîtriséeet où rien ne doit être laissé auhasard. Des invités, des journa-listes... ont pointé du doigt certainescommunications qui étaient enta-chées de fragilité et de maladresseslinguistiques. Ils déplorent le manqueflagrant de maîtrise et peut-être ausside confiance, d'où les difficultés ren-contrées lors de certains exposés, quisont incontestablement inadmissiblesà ce niveau. Des déficiences qui onttrahi la littéralité des textes proposés

lors de cette manifestation. Il esttemps, aujourd'hui, de revoir les cri-tères de sélection des acteurs, afinde préserver le sens et la teneur desdébats de ce colloque qui revêt unesignification hors de l'ordinaire pourles katebiens, et une envergure trèsparticulière. Le paradoxe est avéré,on n'a jamais autant parlé de presta-tions littéraires que pendant cette édi-tion, souvent d'ailleurs pour pointerquelques carences. Les ratés relevés lors de ce col-

loque confirment une telle impres-sion. Mais le talent incontesté deBenammar Mediene, H'mida Layachi,et la contribution précieuse de AhmedCheniki, ont masqué une réalitéamère et plus complexe. Et celle-ciplaide plutôt en faveur de plus derigueur dans l'élaboration du pro-gramme et le choix des acteurs, voirede plus d'expertise. Certaines lectures étaient parfois

affectées par des difficultés articula-toires et phonétiques, une atteinteinadmissible à l'approche littéraire et

linguistique de ce colloque, dont lesGuelmis tiennent beaucoup à sacontinuité, sa répétition et sa ponc-tualité.

Noureddine Guergour

COLLOQUE SUR KATEB YACINE

Quelles leçons tirer de cette édition ?

Phot

os :

DR

«Chaque fois qu'un homme a fait triompher la dignité de l'esprit,chaque fois qu'un homme a dit non à une tentative d'asservissementde son semblable, je me suis senti solidaire de son acte.»

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Mercredi 5 novembre 2014 - PAgE 11

MUSIQUE

Cheb Djilali, le raïmand’Amsterdam

Il fredonnait des chansons envogue à l’époque comme cellesde Hasni, Nasro ou du groupePolyphène qui collectionnaient lestubes. Au début des années1990, c’est l’exil. En Hollande, ilcommence à animer des fêtes etdes galas pour la communauté«orientale» au pays des Tulipes.

S a passion pour la chanson et le raïlui a fait rater une prometteuse car-rière d’acteur en Hollande. Cheb Dji-

lali, natif d’Alger, plus précisément du quar-tier de Sidi M’hamed, vit aux Pays-Basdepuis 1993.

Depuis l’enfance, il avait la musiquedans le sang. Alors tout le temps et partout,il fredonnait des chansons en vogue àl’époque comme celles de Hasni, Nasro oudu groupe Polyphène qui collectionnaientles tubes. Au début des années 1990, c’estl’exil. En Hollande, il commence à animerdes fêtes et des galas pour la communauté«orientale» au pays des Tulipes.

«Les Algériens et les Marocains de Hol-lande aiment beaucoup le raï. Les Tuni-siens et les Turcs aussi, surtout si pour lesTurcs, il y a des touches orientales dans les

chansons», nous a confié Cheb Djilali, ren-contré dernièrement à Alger et qui est plusconnu au Pays-Bas par le surnom de «Dji-lali D’ziri» (Djilali l’Algérien ou l’Algérois).«L’exil n’est pas facile pour un artiste car ilest, en quelque sorte, éloigné de son publicpotentiel, celui qui partage sa culture et quiest plus apte à le comprendre», fait remar-quer Cheb Djilali. Il fait des études de des-

sin et de peinture durant des années, ce quilui permet aujourd’hui de taquiner la peintu-re sur toile de temps en temps. Il prendaussi des cours «classiques» de musiquechez une Russe d’Amsterdam.

Dans le domaine musical, il dit bien se«débrouiller» au synthé en plus de la der-bouka et du mezoued (cornemuse), instru-ments dont il a appris à jouer en Algérie.En parallèle, Djilali joue comme figurant eta aussi de petits rôles dans des films etséries hollandaises comme Hulment où iljoue le rôle d’un étranger à vélo renversépar une voiture et qui parle en français.Mais le métier d’acteur exige beaucoup detemps. «Il m’arrive de rester des heuresentières dans les studios pour le tournaged’une scène de quelques minutes», fait-ilremarquer.

Alors, l’appel de la musique est le plusfort. Cheb Djilali va rejoindre les studios,mais pour enregistrer un album de raï. Lenouveau produit dont la sortie est prévuedébut 2015 comporte, entre autres, leschansons Loukan taârfi ch’hal teswayaândi, El wada’e, Jamais nekhtik et Chkounaâlmek telebssi.

Il pense également à un clip qui seratourné en Hollande. Parmi ses projets figu-re un album en kabyle. Bonne chance auraïman d’Amsterdam !

Kader B. 

Samedi dernier, c’était le 1er Novembre, lesoixantième du nom. Mais c’était aussi le matchde la finale de la Champions League africaineopposant le Vita Club congolais et l’Entente deSétif, devenu, pour l’occasion, l’Entente d’Algé-rie, l’uniformisation patriotique étant à la mode,surtout en cette soirée-là !

Samedi donc, un soixantième anniversairede l’une des plus belles révolutions de l’histoiremoderne, mais, même si on affectionne leschiffres ronds, on aime encore mieux le ballonde même forme ! D’où la mauvaise humeur debeaucoup qui, arrivant essoufflés à Alger pourvoir le match avec leurs amis, pestaient contreles célébrations de rue d’une Histoire sexagé-naire qui ont provoqué des bouchons mons-trueux, lesquels ont failli les empêcher d’être àl’heure pour un autre combat. Non pas celui dela lointaine libération, mais celui qui consiste àlibérer un peu de testostérones congestionnéespar le biais d’une victoire sportive et, cheminfaisant, donner une raison un peu plus actuelled’être fier de son pays ! Au sourire indicible etlittéralement désarmant d’un Ben M’hidi devantses futurs assassins, se substituent les acroba-ties approximatives d’un footballeur. Le seulhic, c’est que l’équipe algérienne peinait àconstruire son jeu, ne parvenait pas à faire decourtes passes pour atteindre le filet, exacte-ment comme ces hommes qui, depuis 1962, ontdu mal à abréger leur jeu individuel et s’achar-nent à garder le ballon le plus longtemps pos-sible, perdant de vue l’intérêt collectif et abou-tissant toujours à une raclée historique ! L’ad-versaire, lui, avait une peau familière. Il ressem-blait à ces milliers de femmes, d’hommes etd’enfants parqués au sud de ce territoire dont lachère guerre de l’indépendance fête ses soixan-te ans. La même peau que ces gens qui n’ontpas encore vu la couleur de la libération, qui nevoient pas la différence entre les photosatroces de leurs pères et grands-pères, misé-rables et réduits à l’esclavage, et leur propreimage d’aujourd’hui, celle de citoyens deseconde zone, traités comme une masse sansvisage peuplant un sol ancestral qui sert devache à lait noir. Et comme eux, les joueurscongolais savent amortir la balle, favorisaient lejeu d’équipe… C’est pour cela que leur premierbut était franc et sans équivoque, beau même ;tandis que celui de l’Entente de Sétif était qua-siment hasardeux.

Pendant ce temps, les commentateurs del’ENTV associaient le match au 60e anniversaireet sommaient énergiquement les joueurs desortir vainqueurs, à l’image de nos valeureuxmaquisards de 1954, car comme tout le mondele sait : une mitrailleuse brandie contre l’unedes armées les plus puissantes au monde a lemême poids symbolique qu’un ballon expédiédans un filet ! Et puis, n’oublions pas le 8 Mai1945, redoutable match inégal qui a débouchésur un score génocidaire !

Pendant ce temps aussi, certains ont eu lecourage de snober la télé pour aller voir L’épo-pée de l’Algérie, un spectacle sur commandepour ce soixantième anniversaire, qui célèbreentre autres le règne éclairé de Bouteflika,continuité naturelle de Novembre ! Lors de cettemerveilleuse soirée, il était évidemment malve-nu de seriner l’éternelle pleurnicherie : «Heu-reux les martyrs qui n’ont rien vu» puisqueselon nombre de patriotes, fumeurs de pelouse,l’équipe nationale algérienne comme tous lesclubs qui nous «rougissent le visage» à l’étran-ger sont les réincarnations de Ben M’hidi et deAbbane !

Finalement, l’ESS a fait un match nul, dansles deux sens du terme, mais cela lui a suffipour gagner ! Encore une similitude frappanteavec une certaine Algérie, si l’on excepte untout petit détail : cette dernière attend toujourssa victoire !

S. [email protected]

AD GLADIUM

Par Sarah Haidar

Imaginer Ben M’hidi en footballeur !

L es ouvrages d'Histoire surl'insurrection armée du 1er Novembre 1954 sont à

ce jour quasiment «inexis-tants», à l'exception d'un seullivre édité dans les années1980, affirment des historiensréunis au 19e Salon internatio-nal du livre d'Alger (Sila). Leseul livre, La guerre commenceen Algérie, consacré à cet évè-nement dans toute sa dimen-sion, a été publié en 1984 parl'historien et ancien respon-sable politique algérien Moha-med Harbi, ont rappelé ces his-toriens qui regrettent que l'en-semble du processus lié audébut de l'insurrection, en soit«ainsi tronqué».

Ces historiens participaientà une rencontre internationalesur l'histoire de la guerre deLibération nationale tenue auSila à l'occasion de la commé-moration du 60e anniversaire du1er Novembre.

Ce «déficit» dans l'écriturede l'histoire se trouve accentuépar le «manque de sources»(témoignages écrits desacteurs, archives...), le toutempêchant les historiens defournir un éclairage sur le pro-cessus du déclenchement del'insurrection et sur les auteursdes première opérationsarmées contre l'occupant fran-çais.

Présentant une communica-tion intitulée «Préparatifs etmise en œuvre» (de l'insurrec-tion), l'universitaire françaisOmar Carlier s'est interrogé surla manière de «penser le 1erNovembre» devant la quasi-absence de «documents pro-duits», à l'exception notabled'un document écrit en 1975par Mohamed Boudiaf (un desmembres du groupe des 22).

Pour M. Carlier, la «conjonctu-re» (crises du mouvementnational, Deuxième Guerremondiale, massacres du 8 Mai1945, etc.) ne suffit pas pourexpliquer le «timing» fixé parles militants de l'indépendancequi ont choisi la voie de la luttearmée contre le colonialismefrançais. De son côté, l'histo-rienne algérienne OuanassaSiari-Tangour a relevé les«limites» des comptes rendusde presse pour éclairer tous lesévènements qui ont entouré lesopérations armées dans larégion des Aurès en novembre1954 ainsi que leurs auteurs.

Les articles de presse surces évènements, estime l'histo-rienne, «réduisent la significa-tion réelle» de ce qui s'estpassé dans cette région, secontentant, rappelle-t-elle,d'«énumérer» les différentsattentats sans l'éclairage«nécessaire» sur leurs auteurs

et «les processus politiques»qui ont mené à ces opérations.

Relevant que «même l'his-toriographie officielle algérien-ne avait occulté la longue ges-tation du mouvement national»qui a conduit à l'embrasementgénéral dans cette région mon-tagneuse, l'universitaire s'estattachée à démontrer par desexemples (inscriptions sur lesmurs, lacération du drapeaufrançais,...) l'«ancrage, dès lesannées 1940», des idées indé-pendantistes «au sein de lapopulation». La chercheuse a,par ailleurs, évoqué l'identitédes «quelque 350 hommes»qui ont mené les premièresopérations dans les Aurèsdébut novembre 1954, enconfrontant des sources du ren-seignement français et le travailde recensement effectué parune association culturelle deBatna. Ce travail, permettant de«donner un visage humain» à

l'histoire et basé à la fois sur lessources françaises et sur «lamémoire» (témoignages), reste«insuffisant» de l'avis d'histo-riens qui plaident pour unmeilleur accès aux archivesalgériennes, notamment ceuxconcernant l'organisation inter-ne des six wilayas (six en Algé-rie et la Fédération de Francedu FLN).

Outre le retentissement dela révolution algérienne dans lemonde, d'autres interventionsse sont penchées sur les vio-lences militaires de l'occupantdurant la guerre de Libérationnationale ou sur d'autres épi-sodes sanglants comme lesmassacres du 17 octobre 1961à Paris. D'autres rencontres surla révolution de Novembre sontprévues au 19e Sila qui coïncidecette année avec la commémo-ration du 60e anniversaire dudéclenchement de la guerre deLibération nationale.

SELON DES HISTORIENS RÉUNIS AU SILA

Peu d'ouvrages d'histoire pour restituer le 1er Novembre 1954 dans toute sa dimension

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amir Sid

Page 12: tous des Maliens et des traque Daesh - Le Soir d'Algérie · l’origine de la codification du droit international humanitaire et de la création de l’Organisation des Nations unies».

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsMercredi 5 novembre 2014 - PAGE12 Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE13

FOOTBALLFOOTBALL

LA RÉPONSE DU CE A DÉROUTÉ LES DIRIGEANTS MAROCAINS

Le Maroc se plie à la volonté de la CAF

Les premières réactionsayant suivi la décision du comi-té exécutif de la CAF de nepas céder aux desiderata duMaroc de renvoyer le tournoiafricain à juin 2015 ou à janvier2016 prédestinent le maintiendu rendez-vous de cet hiversur le Royaume chérifien.

C’est Mohamed Ouzzine, leministre de la Jeunesse et desSports du gouvernementBenkirane qui en livre une pre-mière impression de ce quesera la décision du Marocavant même la date butoirfixée par l’instance d’IssaHayatou.

«Nous accusons réceptionde la réponse des instances dela CAF, maintenant, il s'agit detrouver dans les prochainsjours un accord dans unesituation de non-accord», a-t-ildéclaré à «Le 360», quelquesminutes après l’annonce faitepar le directeur de la divisionmédias de la CAF, JuniorBinyam. Très poussivecomme posture d’un respon-sable qui assurait au soir du 11octobre dernier que le Marocn’a pas de risques (inutiles) àprendre devant la propagationd’Ebola. Des certitudes quifondent devant l’intransigean-

ce du patron de la CAF, IssaHayatou pour qui une telleoptique serait une catastrophepour le football africain.

Pour le Maroc, qui semblejouer le money-time, l’ultima-tum du 8 novembre pourraits’avérer une manœuvre ineffi-ciente pour faire revenir sesresponsables sur la décisionde ne pas s’y plier aux ordresde Hayatou et ses proches col-laborateurs du CE.

Placé entre le marteauEbola, que la CAF pense mini-me en se basant sur la réalitédu terrain, et l’enclume dessanctions encourues en cas dedésistement, le gouvernementmarocain devrait, par ailleurs,affronter l’épreuve de la ruemarocaine divisée sur la ques-tion, dès lors que les médiaslocaux répandaient, exagéré-ment, faut-il le préciser, lagrosse inquiétude des pou-voirs publics.

El-Amrani dans de beaux drapsUne inquiétude devant

laquelle Hicham El-Amrani, leSG marocain de la CAF,recommande de la raison. «Ils’agit surtout de ne pas céderà la panique», a-t-il affirmé auxmédias locaux. Certains y ont

vu carrément une «trahison»de la part de l’enfant du pays.Surtout, plaident-ils encore,que le successeur deMustapha Fahmy et ancienmanager du marketing de laConfédération asiatique defootball, savait, avant l’arrivéede la délégation de la CAF auMaroc, que la décision, com-muniquée aux Marocains lundiaprès-midi, a déjà été consi-gnée lors de la réunion d’Alger,tenue dimanche matin. Pis,dans une déclaration faite,hier, à RFI, le SG de la CAF sepositionne carrément contrel’avis des responsables de sonpays d’origine. «Devant unvirus aussi essentiel commecelui-ci, la communication esttrès importante. La peur joueautant de mauvais tours que levirus lui-même», a-t-il confié.

El- Amrani a même battu enbrèche l’argument présentépar ses compatriotes avançantque la CAN va attirer plus d’undemi-million de personnes.«Pour une CAN de cette natu-re, nous nous attendons peut-être à 700 ou 800 000 specta-teurs au total», dit-il. Ledit totalenglobe l’ensemble des per-sonnes devant assister aux 32matches de la compétitions,Marocains et étrangers com-pris.

Dans le sillage du SG de laConfédération africaine defootball, les médias mais aussiles réseaux sociaux accusentles responsables du ministèreet ceux de la FRMF qui se sontmontrés confiants concernantl’acceptation par la CAF de laproposition du Maroc derepousser la CAN-2015 à une

date ultérieure. Pour l’opinionmarocaine, la fébrilité en plusde l’argumentaire avancé, des«négociateurs» de la fédéra-tion et du ministère ont confor-té l’instance africaine dans sadémarche, déjà exprimée aulendemain de la demande duMaroc de solliciter un reportsine-die de la CAN-2015, den’accorder aucun crédit à leursinquiétudes.

L’empressement desMarocains de mettre en placeune cellule de crise au niveaudu ministère de la Jeunesse etdes Sports, aussitôt la décisionde la CAF connue, plaide unrevirement dans la position duMaroc. Une décision finaleaurait même été prise et n’at-tendrait que le feu vert de samajesté.

M. B.

l Si la CAF a décidé du maintien des dates de la CAN-2015,le Maroc pourrait réviser sa position en acceptant, malgré lui,de tenir la compétition africaine sur ses terres comme prévu.Il ne reste que le feu vert du Roi Mohammed VI pour que leMaroc confirme son désir de tenir ses engagements, exprimésen novembre 2011 à Lubumbashi, d’organiser la 30e phasefinale de la CAN.

JUDO : AFRICANOPEN 2014

Onze Algériensau rendez-vousde Maurice

L'Algérie sera représentée paronze athlètes dont cinq filles lors del'African Open de judo-2014 (seniors)prévu du 7 au 11 novembre à Port-Louis (Maurice). Le staff techniquenational a décidé d'intégrer deux judo-kas juniors, Oussama Djeddi et DjaziaHaddad, dans la sélection qui fera ledéplacement aujourd’hui à Mauricepour leur offrir l'opportunité de cumulerde l'expérience. «C'est un tournoiimportant car il permet aux vainqueursd'engranger 100 points dans le classe-ment mondial en prévision de la quali-fication aux jeux Olympiques 2016 deRio», a déclaré à l'APS le nouveaudirecteur technique national (DTN),Samir Sebaâ. Sebaâ (44 ans) a rem-placé Nabil Amalou qui s'est retiré dela de DTN mais qui aura d'autres mis-sions dans cette structure techniquefédérale, a précisé la FAJ. «L'AfricanOpen sera aussi une occasion de pré-parer le Grand Chelem du Japon finnovembre», a encore précisé Sebaâ.Concernant ses objectifs en tant queDTN, Sebaâ a indiqué que la qualifica-tion d'un maximum de judokas aux JO-2016 de Rio figure parmi ses princi-pales missions. «Je suis dans la phasedu constat. Un bon travail a été effec-tué par mes prédécesseurs que jeremercie au passage. Nous allonsopter pour la continuité pour aider lesjudokas à progresser davantage», a-t-il expliqué.

Liste athlètes présentsà l'African Open

Hommes : Houd Zourdani et FethiNourine (- 66 kg), Oussama Djeddi (-73 kg), Abderahmane Benamadi (-90kg), Lyes Bouyacoub (-100 kg), TayebMohamed Amine et Bilel Zouani(+100 kg).Dames : Djazia Haddad (-52 kg),Ratiba Tariket (-57 kg), Imène Agouar(-63 kg), Kawther Ouallal (- 78 kg),Sonia Asselah (+ 78 kg).

EN PRÉVISIONDES JO DE RIO

Boursesolympiques pourZourdani et Haddad

Les jeunes judokas algériens HoudZourdani (-66 kg) et Djazia Haddad (-52kg) ont bénéficié de bourses dans lecadre de la solidarité olympique pourpréparer les JO-2016 de Rio de Janeiro(Brésil).

«Nos deux athlètes vont se préparerdans des centres de haut niveauagréés par la Fédération internationalede judo (IJF) jusqu'aux JO-2016. Lecomité olympique algérien (COA) aréussi à avoir ces deux bourses dans lecadre de la solidarité olympique», aindiqué le directeur technique national(DTN), Samir Sebaâ.

Zourdani (21 ans) rejoindra uncentre en Ouzbékistan, alors queHaddad (20 ans) ira se préparer àRouen (France).

Zourdani avait pris la 5e place lorsdes championnats du monde juniors2013 à Ljubljana (Slovénie) après uncombat héroïque face au JaponaisYuuki Hashiguchi médaillé d'or. Quant àHaddad, elle s'est classée à la 7èmeplace aux championnats du monde2012 à Cap Town (Afrique du Sud). Lesdeux athlètes ont été sélectionnés pourprendre part à l'Africain Open seniors2014 prévu du 7 au 11 novembre àPort-Louis (Ile Maurice).

IL COMPTE RACCROCHERAVANT LE MONDIAL-2018

Medhi Lacen :«place aux jeunes»l Le milieu international algérien de

Getafe (Liga), Medhi Lacen, compte mettre finà sa carrière avec les Verts avant le Mondial-2018 en Russie, préférant «laisser la place auxjeunes».

«Non, je n’irai pas jus-qu’en 2018, il fautsavoir laisser laplace aux jeuneset encore plusdans une équi-pe où il y aéno rmémen tde talents», aindiqué Lacendans un entre-tien accordé au

site spécialisé LaGazette du Fennec.

Le vice-capitaine desVerts avait rejoint les rangs

de la sélection en mars 2010, effectuant son bap-tême du feu lors du match amical face à la Serbie(défaite 3-0). «Le jour de mes débuts restera àjamais marqué dans mon esprit, même si le résul-tat fut très décevant. Après, il y a eu mes débutsavec tous les anciens, Nadir (Belhadj), Antar(Yahia), Karim (Ziani). J’aurais dû prendre part àla CAN avant la Coupe du monde en 2010», a-t-ilajouté.

Interrogé sur le parcours de l'équipe nationaledans les qualifications à la Coupe d'Afrique desnations CAN-2015, avec un bilan de quatre vic-toires en autant de matchs, Lacen valorise cetteperformance. «On savait qu’on n’avait pas le droità l’erreur après notre bon parcours en Coupe dumonde et je pense qu’on a très bien confirmé parrapport à l’après-2010. Le sélectionneur nous a ditque la moindre erreur peut se payer cash surtoutdans un groupe de quatre équipes et nous, lesanciens, on était là pour rappeler le trou qu'on aeu en 2010 après le Mondial en Afrique du Sud»,a souligné Lacen.

Concernant le nouveau coach des Verts, leFrançais Christian Gourcuff, le joueur de Getafeestime que l'ancien entraîneur du FC Lorient(France) «est un mélange de Saâdane,Benchikha et Halilhodzic». «Chaque coach vientavec ses convictions, le coach a une manière devoir le football qui correspond bien au foot algé-rien, donc je pense que c’est bénéfique pour toutle monde. Gourcuff insiste beaucoup sur larigueur tactique, le placement des joueurs et dubloc de l'équipe. Il communique quand il en abesoin et il sait faire passer ses messages», a-t-ilenchaîné.

Evoquant son parcours en championnat espa-gnol, Lacen s'est dit «fier» d'avoir pu atteindre labarre des 200 matchs. «Une grande fierté, jepense que cela est une preuve de la régularitédans mon parcours. Dix saisons que je suis enEspagne, dont 8 en Liga. C'est symbolique, maissi je pouvais aller chercher les 300 matchs, ceserait le top».

Enfin, Lacen n'a pas omis de féliciter l'Ententede Sétif, sacrée championne d'Afrique des clubs.«Je les félicite et j'espère que tout le monde serendra compte du potentiel footballistique qu’il y aen Algérie. Aujourd'hui, le joueur algérien est 4 ou5 fois moins coté qu'un Européen ou un Sud-Américain à talent égal. Il y a énormément de tra-vail à faire dans les structures et la formation, ilfaut se servir de cette victoire pour donner unebonne image du joueur algérien à l'étranger etainsi favoriser son recrutement à l'étranger», a-t-ilconclu.

LE STAGE DÉBUTERA LE 10 NOVEMBRE PROCHAIN À SIDI MOUSSA

Les 23 de Gourcuff sansBoudebouz ni les locaux

Le Breton aborde, en effet, ladernière ligne droite avant l’épreu-ve de vérité de l’hiver prochain.Certainement conforté par lemaintien de la date de la prochai-ne CAN, le sélectionneur desVerts semble anticiper les réamé-nagements qu’il envisageaitd’opérer sur l’équipe dans le casoù l’événement continental venaità subir un report voire carrémentannulé. Il a, en ce sens, confirméla convocation des deux nouvellestêtes, Mehdi Abeid (Newcastle) etBaghdad Bounedjah (ES Sahel) àqui il accordera une chance debriller, et de les convaincre, lorsdes deux prochaines sorties del’EN. C’est d’ailleurs la revendica-tion légitime affirmée par ces deuxéléments, auteurs ces dernièressemaines de prestations remar-quables au sein de leurs clubs res-pectifs. C’est aussi une opportuni-té pour Gourcuff de découvrir ceque peuvent apporter ces deuxjoueurs dans leur registre respectifoù les habituels titulaires connais-sent des fortunes diverses chezleurs clubs. Abeid présente, toutcomme Bounedjah d’ailleurs, la

particularité d’être un parfait poly-valent. Bon récupérateur, il excelleégalement dans le rôle de milieubox-to-box incarné jadis parHassan Yebda. Si Bentaleb (bles-sé et non convoqué) n’a pas àcraindre de cette arrivée profitableà l’entrejeu des Verts, Guedioura,lui, peut désormais abandonner lerêve de disputer une nouvelleCAN sous le maillot national. Peuutilisé à Crystal Palace, l’ex-joueurde Nottingham Forest n’a plus saplace dans la composante pres-sentie pour le rendez-vous conti-nental de l’hiver prochain.Medjani, qui peut également occu-per un poste de défenseur axial,Lacen, Bentaleb, Taïder et proba-blement Abeid ont les cartes enmain pour convenir au systèmemis en place par Gourcuff.

Bonus pour Abeid, une chancepour Bounedjah

Moins sûre est l’intronisationdans la liste des 23 pour la pro-chaine CAN de l’ancien atta-quant/buteur de l’USMH. BaghdadBounedjah qui n’a plus été sélec-tionné chez les Verts depuis l’ère

Halilhodzic (il a fait ses premierspas en sélection A lors du stagepréparatoire du match amical faceà la Bosnie en octobre 2012) réa-lise, depuis qu’il a rejoint l’ESSahel en 2013, d’énormesexploits. Cette saison, avec huitmatchs joués, il a inscrit 7 buts (lasaison dernière, il a marqué 14buts en 23 matches). Des chiffresappréciables qui peuvent, toute-fois, s’avérer insuffisants pourdéloger, de la pointe de l’attaque,des joueurs comme Soudani ouSlimani. Gourcuff qui a rappelé,lors de ce stage, l’attaquant deCordoue, Nabil Ghilas à qui il aoffert une nouvelle chance, nepeut facilement se passer des ser-vices de ses meilleurs artificiers.La polyvalence de Bounedjah, trèspercutant sur le couloir gauche,risque elle aussi de buter sur laforme affichée dernièrement parMahrez mais aussi la présence deDjabou, un milieu gauche très ins-piré également quand il est incor-poré sur le flanc gauche de l’at-taque. Une ligne offensive qui pro-fite de l’abondance de joueurs detalent et dont la forme actuellepeut servir les Verts. Seulement, làaussi, Gourcuff se devait de fairedes choix. Si Bounedjah et Ghilasbénéficient des faveurs de l’ex-coach de Lorient, il n’en a pas étéle cas pour d’autres élémentspourtant chevronnés comme

Boudebouz et Kadir. Le Bastiaisreconverti dans son club en milieuaxial a perdu des points alors qu’ilespérait reconquérir le terrainperdu.

Donné pour blessé (adduc-teurs) à son arrivée au dernierstage de l’EN, Boudebouz estreparti en Corse où il a immédiate-ment rejoué au sein du Sporting.Sa participation au match face àl’OG Nice (18 octobre), soit troisjours après le match des Vertscontre le Malawi à Blida, a mis encolère Gourcuff qui a décidé de neplus le convoquer. Pour Kadir, misdans la liste élargie publiée lasemaine dernière, il s’agit plusd’un souci du sélectionneur àmaintenir la «flamme» chez lespotentiels sélectionnables. Pourles locaux, par contre, la messesemble dite. Après avoir intégréZiti (JSK) dans sa liste du moisd’octobre, Gourcuff semble désor-mais prendre le relais deHalilhodzic. A savoir ne compterque sur les gardiens locaux appe-lés à suppléer M’Bolhi. Et encore !Si demain, des portiers de niveaumoyen venaient à se signaleroutre-mer, Gourcuff se fera unplaisir de les convier chez lesVerts. Les stages initiés à l’endroitdes joueurs du championnat natio-nal n’auront servi qu’à «gonfler»ses émoluments.

M. B.

Liste des joueurs retenusGardiens (3) : M’Bolhi Raïs Ouahab (Philadelphia Union-USA),Zemmamouche Mohamed-Lamine (USM Alger) et Doukha Azzedine (JSKabylie).Défenseurs (8) : Belkalem Essaïd (Trabzonspor-Turquie), BougherraMadjid (El- Fujaïrah-Emirats arabes unis), Mesbah Djamel-Eddine(Sampdoria Gênes-Italie), Mandi Aïssa (Stade de Reims-France),Ghoulam Faouzi (SSC Napoli-Italie), Halliche Rafik (Qatar Club SC-Qatar), Cadamuro Liassine (Osasuna-Espagne), Zeffane Mehdi (O. Lyon-France).Milieux (6) : Medjani Carl (Trabzonspor-Turquie), Lacen Medhi (GetafeCF-Espagne), Taïder Slitti Saphir (Sassuolo SC-Italie), Brahimi Yacine(FC Porto-Portugal), Djabou Abdelmoumène (Club Africain-Tunisie),Abeid Mehdi (Newcastle FC-Angleterre) Attaquants (6) : Feghouli Sofiane (FC Valence-Espagne), BounedjahBaghdad (Etoile du Sahel-Tunisie), Ghilas Nabil (Cordoue-Espagne),Mahrez Riyad (Leicester City-Angleterre), Slimani Islam (SportingLisbonne-Portugal), Soudani Hilal El-Arabi (Dynamo Zagreb-Croatie).

l Pas d’inédits dans la liste de joueurs convoqués par ChristianGourcuff en prévision des matches des 15 et 19 novembre face àl’Ethiopie, à Blida, et le Mali, à Bamako, publiée hier sur le site de laFAF. Le technicien français qui a déjà en tête le groupe qui fera levoyage à la CAN-2015 a réédité -pratiquement- sa copie renduepublique le mois dernier à l’occasion des matches des 3e et 4e jour-nées des qualifications pour la 30e phase finale de la Couped’Afrique des nations.

PLUSIEURS CENTAINESDE MILLIERS À LEUR ACCUEIL

DANS LA VILLE DE SIDI-EL-KHEIR

Sétif fête seschampions

Des dizaines de milliers de supporteurs del'Entente de Sétif, qui a remporté, samedi à Blidala Ligue des champions, ont réservé un accueiltriomphal à leurs «héros», arrivés hier après-midià Sétif en provenance d’Alger. Des scènes dejoie ont rythmé l'arrivée de l'équipe à l'aéroportdu 8-Mai-1945, où elle a été accueillie à sa des-cente d'avion par les autorités de la ville, à leurtête le wali de Sétif. Le convoi s'est ensuite dirigévers le centre-ville, accompagné par les klaxonsde centaines de véhicules, bondés de suppor-teurs venus acclamer leur équipe. Le trafic rou-tier a même été paralysé dans certains secteursde la ville. Tout au long des quelque 11 kmmenant de l'aéroport à la placette d’Aïn-El-Fouara, lieu traditionnel des festivités, des mil-liers de personnes étaient venues applaudir lesjoueurs, qui les ont salués en brandissant du toitdu bus de l’équipe nationale, qui a été mis spé-cialement à la disposition de l’ESS, le trophéeafricain. La ville était pavoisée aux couleursnationales et celles de l’équipe sétifienne, bran-dies par petits et grands partout où est passé lecortège. Le bus transportant l'équipe de l’Ententeest arrivé, au bout d'un mini-tour de ville de deuxheures, à sa destination finale : le siège de lawilaya où une réception a été organisée en l’hon-neur de l’Aigle noir par le directeur de l’exécutif.Devant le siège de la wilaya, une foule de plu-sieurs centaines de personnes s'était masséepour applaudir son équipe et chanter des chan-sons populaires. Un impressionnant serviced'ordre, par moment débordé, a été déployé,sans qu'un seul incident majeur n’ait été à déplo-rer.

Imed Sellami

L’ESS DISPUTERA 7 MATCHES EN 29 JOURS

Un rythme marathonien avantle Mondial des clubs

l L'Entente de Sétif, fraîchementsacrée championne d'Afrique desclubs, sera soumise à un rythme mara-thonien en championnat de Ligue 1Mobilis, avant sa participation à lacoupe du Monde des clubs, prévue auMaroc du 10 au 20 décembre.

Lanterne rouge du championnat(7 points) mais avec trois rencontresen moins, l'ESS replongera dès cesamedi dans le bain de l'épreuvenationale, avec le match en déplace-ment face à la JS Kabylie, pour lecompte de la 10e journée. «Nousdevons maintenant oublier la Liguedes champions d'Afrique et penser ànouveau au championnat», a affirméle président du club, HassanHammar. Les joueurs de l'entraîneurKheiredine Madoui auront à disputer

7 matchs d'ici au 6 décembre pro-chain, soit à la veille de leur départ auMaroc pour prendre part au Mondialdes clubs. Dans ce tournoi, lesSétifiens seront opposés, le 13décembre à Rabat, au vainqueur dutour préliminaire entre le MoghrebTétouan (champion du Maroc) etAuckland City (Nouvelle-Zélande).

En cas de victoire, l'Entente affronte-ra en demi-finales les Argentins deSan Lorenzo, le 16 décembre àRabat. «Notre objectif dans cettecompétition est de remporter notrepremier match, pour entrevoir la suitedu parcours sous de meilleurs aus-pices», a indiqué le coach sétifienKheiredine Madoui.

Le calendrier de l'ESS avant le Mondial des clubsSamedi 8 novembre :JS Kabylie-ES Sétif (10e journée) Vendredi 14 novembre :JS Saoura-ES Sétif (mise à jour de la5e journée) Samedi 22 novembre :ES Sétif-USM Harrach (11e journée) Mardi 25 novembre :ES Sétif-MC Alger (mise à jour de la

8e journée)Samedi 29 novembre :RC Arbaâ-ES Sétif (12e journée) Mardi 2 décembre :ASO Chlef-ES Sétif (mise à jour de la9e journée) Samedi 6 décembre :ES Sétif-CR Belouizdad (13e jour-née).

ÉQUIPE-TYPE DES AFRICAINS ÉVOLUANT EN EUROPE

Feghouli et Ghilas dans le Onze de Footafrical Les deux internationaux algériens de

la Liga espagnole de football, Nabil Ghilas(Cordoue) et Sofiane Feghouli (FC Valence),figurent dans l'équipe-type des joueurs afri-cains évoluant dans les cinq championnatsmajeurs, établie hier par le site spécialiséFootafrica.

Ghilas s'est distingué samedi en inscrivantun doublé lors de la défaite de son équipe surle terrain de l'Atlético Madrid (4-2), dans lecadre de la 10e journée de la Liga.

Ghilas a inscrit jusque-là trois buts depuisson arrivée au club andalou durant l'intersai-son, en provenance du FC Porto (division 1portugaise). «L'attaquant algérien a su tirerson épingle du jeu en inscrivant un doublécontre les champions en titre», souligneFootafrica à propos de Ghilas. De son côté,Feghouli, titularisé pour la troisième fois de lasaison, lors du déplacement à Villareal (victoi-

re 3-1), s'est illustré par une passe décisive.«Une grosse activité dans son couloir, qui luipermet d'être impliqué dans un maximumd'occasions de valence et notamment sur ledeuxième but», écrit la même source surFeghouli.

Le Onze-type de FootafricaGardiens : Vincent Enyeama (Lille/Nigeria) Défenseurs : Lamine Gassama (Lorient-France), Nicolas Nkoulou (Marseille-France),Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier-Maroc),Elderson Echiejile (Monaco-France).Milieux : Sofiane Feghouli (FC Valence-Espagne), Yaya Touré (Manchester City-Angleterre), Victor Wanyama (Southampton-Angleterre), Victor Moses (Stoke City-Angleterre). Attaquants : Nabil Ghilas(Cordoue/Espagne), Modibo Maiga (FCMetz/France).

SEULES L’ESS ET L’USMA QUALIFIÉES À LA 51e ÉDITION DE LA LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE

Kerbadj rend son «verdict»L e président de la Ligue de football professionnel

(LFP), Mahfoud Kerbadj, a indiqué hier qu'il était«peu probable» de voir l'Algérie se présenter avec

un club supplémentaire dans la prochaine édition de laLigue des champions d'Afrique, malgré la récente consé-cration de l'ES Sétif dans cette compétition.

«Certes, le succès de l'ESS permet à l'Algérie de par-ticiper avec un club supplémentaire lors de la prochaineédition de la Ligue des champions, mais cette hypothèseest à mon avis peu probable», a déclaré Kerbadj à l'APS.«S'il y a une décision dans ce sens, elle devrait être priseau cours de la prochaine réunion du bureau fédéral. Maisjusqu'à preuve du contraire, je me réfère au communiqué

de cette instance clôturant sa dernière réunion et danslequel il a été annoncé les noms des quatre clubs concer-nés par les deux compétitions africaines de 2015, etparmi lesquels il est retenu le nom de l'ESS désigné ini-tialement pour remplacer la JS Kabylie en Ligue deschampions», a-t-il expliqué. L'ESS est le premier clubalgérien à remporter cette épreuve (nouvelle version)après le nul face au Vita Club du RD Congo 1 à 1 (2-2 àl'aller à Kinshasa). Cette distinction permet aux Sétifiensde se qualifier d'office pour l'édition 2015, afin dedéfendre leur trophée. L'Aigle noir, classé 3e au cham-pionnat de Ligue 1 algérienne la saison dernière, étaitauparavant désigné par la FAF pour remplacer dans l'édi-

tion-2015, la JS Kabylie, vice-champion d'Algérie, aprèsla suspension de deux ans dont elle a écopée de laConfédération africaine (CAF). Le nouveau trophée per-met ainsi à l'ESS de participer à la Ligue des champions-2015 en sa qualité de détenteur du titre en compagnie del'USMA, championne d'Algérie en titre. «Certes, l'Algériea le droit de désigner un troisième club pour prendre partà la Ligue des champions grâce au trophée que vient deremporter l'ESS, mais je ne pense pas que l'on va procé-der de la sorte», a encore poursuivi Kerbadj. Le MC ElEulma, quatrième de l'exercice 2013-2014 est engagé encoupe de la CAF en compagnie du MC Alger, détenteurde la coupe d'Algérie.

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os :

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE14

HANDBALLDJAFER BELHOCINE (PRÉSIDENT DU GSP) :

«Le hand est en train de renaître»

Le Soir d’Algérie : Vous avezété honoré, samedi dernier, parl’association Ouled El Houma,que ressentez-vous ?

Djafer Belhocine :Sincèrement, je ressens beau-coup de fierté d’autant plus qu’ona l ’habitude de voir des genshonorés à titre posthume ou lors-qu’ils atteignent un âge très avan-cé ou vivant sur une chaise rou-lante.

Grâce à Dieu, c’est loind’être votre cas.

Oui, Dieu merci, et c’est vrai-ment un grand honneur d’avoir étéchoisi par cette association prési-dée par M. Bergui Abderrahmane,qui a accompli un travail considé-rable.

Quand on est honoré decette façon, on pense à quidans ces moments ?

On pense à tous ces joueurs

de ma génération qui ont énormé-ment donné au handball algérien.D’ailleurs, je ne veux pas m’acca-parer cet honneur parce qu’i ldevrait toucher toute une généra-tion en or composée de brillantshandballeurs.

Et quand on évoque toutevotre carrière, quels ont étévotre meilleur et votre pire sou-venir ?

Sincèrement, je ne peux pasressortir un seul souvenir. Je pré-fère me souvenir de tout et jeretiens même les mauvaismoments parce qu’ils font partied’une carrière. J’ai connu desmoments merveilleux grâce à mafamille et aux hommes qui m’ontentouré.

Vous êtes actuellement leprésident du GSP ; avec com-bien de sections ?

Il y a treize sections exacte-ment.

Auparavant, le GSP c’était leMCA et le handball a été sonfleuron. Pourriez-vous donnerdes conseils aux footballeursdu Mouloudia qui accumulentles revers ?

C’est difficile de leur donnerdes conseils parce que ce n’estpas le même sport et la mêmementalité. Dans le passé, il ne fautpas oublier que le football nous adonné pas mal de satisfactions.Aujourd’hui, c’est une disciplinequi est en crise à cause de samauvaise gestion. J’espère que

cette section foot sera sérieuse-ment prise en charge pour qu’elleretrouve son lustre d’antan.

Vous êtes aussi membre dela Confédération africaine et dela Fédération internationale dehandball. Comment parvenez-vous à gérer autant d’occupa-tions ?

Je dois reconnaître que cesderniers temps, je ne suis plus auniveau de ces structures interna-tionales. Depuis que je suis prési-dent du GSP, je me consacredavantage à mon club parce qu’ily a énormément de travail.

Vous, l’ex-entraîneur de l’EN,comment expliquez-vous sesfaibles performances au coursde ces dernières années ?

Il y a eu un passage à vide,

c’est vrai et on nepeut pas le nier,mais je crois quenotre équipe natio-nale est en train derevenir. D’ailleurs,elle a remporté letitre africain en jan-vier dernier. Il y aune bonne nouvel-le génération dejoueurs et avecune bonne prise encharge, elle peutnous valoir degrandes satisfac-tions parce que lehand est en trainde renaître.

Croyez-vousque cette nouvelle générationpeut faire mieux que la vôtre ?

J’en suis persuadé d’autantplus qu’elle bénéficie de l’effort dejeunes qui évoluent en France etqui sont très doués.

Vous avez un palmarès fabu-leux et vous avez tout gagné.Qu’est-ce qui vous fait encorerêver ?

J’ai tout gagné dans ma carriè-re mais je ne suis pas pour autantblasé. Je suis encore passionnépar les challenges qui sont propo-sés au GSP et je rêve encore degagner d’autres titres avec monclub même à un poste qui ne sesitue plus sur le terrain.

Propos recueillis parHassan Boukacem

l Djafer Belhocine, l’actuel président du GSP, a été certaine-ment l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du handball algérien.Avec un palmarès fabuleux (cinq titres de champion et six coupesd’Algérie ainsi que deux CAN), il demeure une légende vivante decette discipline. C’est à juste titre qu’il a été honoré par l’associa-tion Ouled El Houma et c’est un homme ému qui a bien voulurépondre à nos questions.

BASKET-BALL : CHAMPIONNAT ARABEDES CLUBS CHAMPIONS

Le GS Pétroliers dominel'ES Radès (77-62)

Les basketteurs du GS Pétroliers ont battu les Tunisiens de l'ESRadès 77 à 62, dimanche soir à Salé (Maroc), dans le cadre de la 4e

et dernière journée du premier tour du 27e championnat arabe desclubs champions. Grâce à ce succès, le représentant algérien, déjàqualifié, se hisse provisoirement en tête du groupe B avec 7 points, enattendant le match entre Pétrole Sud (Irak) et le Sporting d'Alexandrie,joué hier, qui devrait profiter aux Egyptiens pour prendre les com-mandes. Le GSP, qui observera deux jours de repos, devait connaîtrehier soir, à l'issue des matchs de la 4e journée des groupes A et C,son adversaire des quarts de finale, prévus ce mercredi.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE 15

[email protected]

Bâtonnets de poulet fritsà la sauce blanche2 filets de poulet, 2 jaunes d'œuf,

4 cuillères à soupe de farine, chapelure, huilepour friture, 1 yaourt nature, 2 cuillères à soupe

de mayonnaise, 1 cuillère à soupe de jus de citron, 1 gousse d'ail hachée, 1 pincée depiment (facultatif), 1 cuillère à café de persil,

sel et poivre

Dans un bol,mettez leyaourtnature, lamayonnaise,le jus decitron, lepersil, l'ail,le sel et lepoivre.Mélangezbienl'ensembleavec un petitfouet pourobtenir unesaucehomogène.Répartir lasauce dansdes petitsramequinsindividuelspuis saupoudrez le tout de piment. Laissez de côté.Coupez les filets de poulet en lamelles, passez-lesdans la farine puis dans le jaune d'œuf, puis dans lachapelure. Faites-les frire 6 minutes dans une poêle,à feu moyen, dans l'huile. Réservez ces bâtonnetssur du papier absorbant. Au moment de servir,présentez-les avec la sauce au yaourt.

Cake aux abricotssecs

200 g d'abricots secs, 3 œufs, 200 g de beurre, 300 g de farine, 125 g de sucre, 1 sachet de levure

Coupez lesabricots secs enpetits morceaux etmettez-les dans unbol avec 15 cld'eau chaude.Faites gonfler 1min 30 au micro-ondes ou sur feutrès doux.Mélangez la farine,la levure et unepincée de sel.Mélangez le sucre,les œufs et lebeurre fondu.

Ajoutez-y en alternance la farine puis le jus detrempage des abricots. Ajoutez ensuite les abricots.Versez la pâte dans un moule beurré et faites cuire aufour environ 40 min à 200°C (th.6).

C’est à travers le systèmedigestif que l’organisme serecharge en oligoélémentset en vitamines. Il est donc important quecelui-ci fonctionne bien etque sa flore reste le pluséquilibrée possible. Pour se revitaliserVous souffrez de diarrhées,constipation, parasites ?Mangez plus d’alimentsriches en fibres (céréales,pâtes et pain complet,fruits, légumes) et moins

d’aliments protéinés.Battez-vous contre lasédentaritéLe manque d’exerciceconduit à une sous-oxygénation de l’organismeavec toutes sesconséquences : leséchanges métaboliquesralentissent, on prend du

poids, des troubles aussidivers que la dépression oul’infarctus peuvent alorsapparaître. Pour serevitaliser, bougez, et passeulement dans votre sallede gym. Garez votre voitureet faites vos courses àpied... Ne surmenez plus vosmusclesL’excès est toujours sourcede pollution interne. Si voussurmenez physiquementvotre corps, il va vous lefaire «payer».Arrêtez de faire du sportdès que vous êtes fatiguée.Vous devez toujours yprendre du plaisir. Nesurestimez pas vos forcesphysiques. Il est bien connuque les sportifs de hautniveau s’usent plus vite.Certaines études ont mêmedémontré que leurespérance de vie étaitinférieure de cinq ans àcelle du commun desmortels.

Selon un rapport despsychologues del’université d’Arizona duNord, dix minutes degymnastique suffisent pouraméliorer notre humeur.Pour cette étude, 14jeunes femmes ont pédalésur un vélo, à un rythmemodéré, pendant 10, 20 ou

30 minutes. Ensuite, elles ont toutesrempli un questionnaire surleur moral avant et aprèsces efforts. Résultat : 10 minutesd’exercices agissent surl’humeur et 20 minutespermettent d’avoir lespensées plus claires !

10 minutes de sport, ça dope le moral

Nutrition

Surveillez votreécosystème intestinal

SelSi le sel prend l'humidité ets'agglomère, placez un morceau depapier buvard ou quelques grains deriz dans la boîte qui le contient.On peut aussi le faire chaufferdoucement pour faire évaporer l'eau,et le remettre, une fois sec, dans sonemballage hermétique.Votre plat est trop salé ? Placezdans votre préparation un morceaud'éponge neuve et propre, elle

absorbera le sel. Recommencez l'opération deux à troisfois en dégraissant bien l'éponge chaque fois. Lorsquevous réchauffez votre plat, vous pouvez également ajouterquelques morceaux de pomme de terre crue quiabsorberont l'excédent de sel. A retirer avant de servir.

Migraine ou mal de tête ?Sachez faire la différence

Les maux de tête les plus courants sontceux de tension, les algies vasculairesde la face et les migraines. Voici unedescription des trois types de maux detête qui vous aidera à faire la différence : Mal de tête de tension : Les maux detête de tension sont les plus courants. Ilsse produisent habituellement de façonoccasionnelle, mais ils peuvent devenirchroniques et plus souvent. Ces mauxde tête affectent autant les hommes queles femmes, et même les enfants. Migraines : Les migraines sont desmaux de tête récurrents, accompagnésde nausées, de vomissements et de

sensibilité à la lumière, au bruit et auxodeurs. Les femmes souffrent trois foisplus de migraines que les hommes, etces maux de tête affectent surtout lesadultes âgés entre 20 à 50 ans. Lesmigraines ont toutefois tendance àdiminuer avec les années et deviennentmoins douloureuses. Les analgésiquespour les migraines peuvent êtreemployés pour traiter la douleur associéeaux migraines légères à modérées car ily a peu de risque d'interactionmédicamenteuse. Si vous êtes sujet auxmaux de tête, il est important desurveiller les facteurs déclenchants,comme le stress, une mauvaisealimentation et le manque de sommeil.Le stress qui accompagne les problèmesfinanciers peuvent affecter l'organisme. Ilest donc important de veiller sur sa santédurant ces périodes difficiles. Consultezvotre médecin si vous avezconstamment des maux de tête ou sileur gravité ou leur fréquence augmente.

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TRUCS ETASTUCES

Arrêter des vomissements

Lorsqu’un enfant vomit etqu’on sait pertinemmentque c’est bénin, donnez-lui une petite cuillère demiel liquide à avalerdoucement. Si les vomissementsdurent, il ne faut enaucun cas tenter autrechose et emmenerrapidement l’enfantconsulter un médecinsurtout pour éviter unedéshydratation.

Shampooiner un enfant sansproblème Lorsqu'on doit laver les

cheveux de son enfantdans le bain, c'estsouvent un problème,des cris et des conflits.Pour éviter tout ça etlaver les cheveux dans lecalme, il suffit d'acheter àl'enfant une paire delunettes de piscine qu'ilse mettra lors deslavages de cheveux ettout ira pour le mieux.

Venir à bout de courbatures Quand, en fin de journée,

on a le corps toutcourbaturé ou après unexercice physique unpeu intense, on peutvenir à bout descourbatures. Il fautmettre une grossepoignée de camomilledans un litre d'eau froide.Porter à ébullition etlaisser chauffer un quartd'heure. Mettre ladécoction dans un bainchaud et y rester vingtminutes sans rien faire.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son parti

Dieu duvent

----------------Toucha

Acteuraméricain

----------------Rush

Ses origines

Article----------------Paysage----------------Dicté

Liaison----------------Fer----------------Erbium

Article----------------Vieux do----------------Argon

Sélénium----------------Rapine----------------EtainCri d’arène----------------Astate----------------Vedettes

Possèdent----------------Flâner----------------Riche

Possessif----------------

Impliqua

Son campPatio

----------------Attente

Sport----------------

Monsieur

Tournoi----------------

Médium

Mille-pattes----------------Article----------------MonnaieFeuilleton

----------------Exposa

Dodue----------------

Mission

Confiante----------------

MielAgresse

----------------Sodium

Part (pho.)----------------

Argent

Pars----------------

GrecqueMettai

----------------Couleur

Invité----------------

Pur

Préposition----------------

Snob

Copains----------------

Superespion

Sélénium----------------

ParsEliminas

----------------Légion

du Maroc

Crack----------------Maille----------------Possessif

Rongeurs----------------Maghrébin----------------AdresseChoix

----------------Gallium

Manche----------------Article----------------Pronom

Sombre----------------Destin----------------Forme depouvoir

Ceinture----------------

Branché

Prisée----------------

FauteuilElevé

----------------Tellement

Son pays Son statutFruit

----------------Europe

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

11 pays ayant organisé des élections en ce premier trimestre 2012.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Type de gouvernance»

1- SLOVAQUIE2- KAZAKHSTAN3- CROATIE4- KOWEIT5- LIBYE

6- YEMEN7- RUSSIE8- SENEGAL9- IRAN10- SYRIE

11- SUISSE

MOT RESTANT = MONARCHIE CONSTITUTIONNELLE

A T I E K O W E I T L IO R C N A T S H K A Z BS L O V A Q U I E K A YM I U N E EO S S E S YN S E G E EA E I A I MR E R Y S N A R I L S EC L L E N N O I T U S NH I E C O N S T I T U R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

C H E R U B I N S - F R U I T SH A R O - R E - E T E I N D R EE T E - S U - A N E - M E - A NR A - A I - I L S - R E - A N SI - U P - P L I - T E - I N S U- I N O U I E - M A L I C E - AB O I T E S - L E S I N E - C LE N T R E - S E N S E S - E P IT - E E - N U - T E S - H C - TI L S - F A R C I R - M A O - ES I - E R I G E R - B I R R S -- B O L I V I E - P A N A C H EM E R I T E S - M E S U R E - MA R O M E S - B I - A I E - R PI T - E S - R E L E N T - P A RN I E E - G A R A G E - B A S ET N T - B A I G N A - G A R A IE E - B E L L E S - D E S T I NN - A I R E - R - L A M E S - T

A R G E N T E - P A T I R - L EN O I R E S - M R - E R - S O ST U - E R - R A I D S - R A I -- P A S - D E N S E - P A I R EN I A - R O N G E - L A I T - SI E - S A U T E - M I L E - S CG - P A R T E - N E - E - M U AE N T R E E - M I L A - M I E LR A T I S S E R A I E N T - Z E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- K H E T T A O U I - R A D I OA I E S - E P I N E S - M U R -H E U - S - N E E - O M E R T AM V - G A I E S - G U I R A - IE - M A I R E - L E P R E - M ND R A I N E - - - - L E - S U S- O R N E - - - - - E - F A N EP U I S - P - - - - - R E C I FO T E - G O B E R - D E - R E R

E E - C R U E L - H E N N E - AT - T R A C E - R O L E S - S -E C R I V E - P A T I S - C A S- R A - I - N O T E R - P A G EL A C I T E D E S L E U R R E S

LETTRES DELETTRES DE

CATTAROCATTARO

- - - - P R C A N - - - - -- - - T I V A T - - - - - -- - - M O N T E N E G R O -- - - - K O T O R - - - - -- - - R I S A N - - - - - -- - - - S E R B E - - - - -- - - - - - O R J E N - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Missouri1

2

3

4

5

6

7

8

MISSOURI

1- RIVIÈRE2- VILLE3- EN EST UNAFFLUENT

4- VILLE5- VILLE6- PAYS7- Y PREND SASOURCE

8- VILLE

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE 18

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSClub

espagnol----------------Convient

Mise----------------Souples----------------Salade

Roche----------------Eprouvas

Pronom----------------Mesures----------------Voies

Consonnedouble----------------Dans le livre

Chefs----------------Condition

Dans le reste----------------Métro----------------Rigides

Lancer----------------Demeura----------------CoupesTenter----------------Diplôme----------------Dubnium

Terres----------------Sombres----------------Appris

Fleuve----------------Ovation----------------PronomOrifices

----------------Hésiter

Abris----------------Possessif----------------Pli

Essayera----------------Allonge----------------PronomDernière----------------Os----------------Note

Habit----------------

Animalmarin

Cité antique----------------Flatteur

Bateaux----------------Lac----------------Rodes

Dans lafusée

----------------Article

Aluminium----------------Coupé court----------------PauvretéPanoramas----------------Provoquer

Culture----------------Quartier àNew York

Gladiateur----------------

Fleuvesuisse

Clair----------------Syndicat

Cuivre----------------Article----------------Idiot (inv.)

Wilaya----------------Placées

Acteur français

----------------Larme

Accomplies----------------Ville deFrance

Plante----------------Exténué

Lithium----------------

Mauxd’oreille

Ravies----------------Gorge----------------PrénomSécrétai

----------------Voyelledouble

Possessif----------------

Lac

Démonstratif----------------Dissimuler

Comparatif----------------Roueà gorge----------------PrépositionTraits----------------Diverse----------------Lave

Voyelledouble

----------------Entachera

Contourner----------------Rings----------------Support

Pronom----------------

VilA régler----------------Barbus----------------Essayer

Interjection----------------Profession

Lisière----------------Cachas

Port deFrance

----------------Douleur

Leaderyéménite----------------Quartierd’AlgerJeu

----------------Rocher

Mâchoires----------------Envie----------------HameauFin de série----------------Groupes

Demeurer----------------Plat (pho.)

Radium----------------Strontium(inv.)

Révélée----------------Opposé

Erigerai----------------

Gaz

Tirée----------------Proportionnel

Missiles----------------Alternative

Bernés----------------Aluminium

Iridium----------------Fouilles

Chaleur----------------

Dans la rose

Interjection----------------

Radon(inv.)

Célébras----------------Peuple

Joyeux----------------Poisson

Artère----------------Pronom

Rusés----------------

ArticleAmuse

----------------Sélénium

Elimina----------------Possessif

Issus----------------Conjonction

Mortelle----------------Déviendrai

Foot à Lyon----------------Dans l’œil

Brêve----------------

ArgonJoua

au Real----------------

Ligota

Syndicat----------------

RayonSans intérêt----------------

ArticleEst sujet

----------------A régler

Défaut----------------Demi-tour

Fin de participe----------------Boxeuraméricain

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE 19

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Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 5 novembre 2014 - PAGE 20

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

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PENSÉEPENSÉELe 05/11/2011, une datedouloureuse, cela fait déjà3 ans, que nous a quittés àtout jamais

Merzouk Ahmed dit «Med Ameziane»

Laissant derrière lui unimmense vide.Ton absence nous pèse, ladouleur est profonde, en ce triste souvenir,quand tu as fermé les yeux pour un sommeiléternel.En ce douloureux souvenir, ta femme, tesenfants et tes petits-enfants demandent à tousceux et celles qui t'ont connu d'avoir une pieu-se pensée en ta mémoire.Puisse Dieu le Tout-Puissant t'accueillir enSon Vaste Paradis.Repose en paix cher père, je t'adore, ton beausourire me manque.

Ta fille HassinaR143717/B4

PENSÉEPENSÉEA l’être le plus cher au monde,en hommage à notre chère mère

Tounes Zahia dite «Nina»Bien que les fleurs fanent, meu-rent et disparaissent, leur pré-cieux parfum demeure pour toujours, toutcomme ceux que nous chérissons et demeurentavec nous à jamais, empreints de nos souvenirsles plus précieux. Tu as disparu chère maman lejour d’un certain 5 novembre 2013, une années’est écoulée mais la douleur est toujours vive,tu représentes pour nous la bonté, la générosité,l’humilité, le respect et la sérénité. Ces valeursque tu nous as inculquées, nous te faisons lesermon de les respecter et de les transmettre àtes proches afin que nul n’oublie le patriarcheet la grande dame que tu fus. De là haut, mercide veiller sur nous et nous accompagner.Repose en paix chère maman, ne soyons pastristes de t’avoir perdue mais soyons reconnais-sants de t’avoir eue. Prions Dieu de t’accueilliren Son Vaste Paradis. R143718/B4

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESNous venons d’apprendre le décès denot re confrère le D r Ouadahi Hocine ,médecin généraliste à Bouira.En cette douloureuse circonstance, le pré-sident et les membres du Conseil régionalde l’Ordre des médecins de Tizi-Ouzouprésentent à sa famille et proches leurssincères condoléances et les assurent deleur profonde compassion.Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde SaSainte Miséricorde et l’accueille en SonVaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

P/Le Conseil, le présidentDr A. Diboun000815/B13

Conseil régional de l’Ordre des médecins de Tizi-Ouzou

PENSÉEPENSÉECela fait déjà une année, le4 novembre 2013, quenous a quittés pour unmonde meilleur, notre trèschère fille, sœur et épouse

BECHEKIR Safia épouse Ernatene

à l’âge de 34 ans, laissant derrière elle unvide immense que nul ne peut combler. Notre douleur est toujours très profonde etrien ne peut l’atténuer.En cette douloureuse occasion, ses parents,ses sœurs Taârabt, Linda et ses frères, sonépoux, et toutes les familles Bechekir etAzzgag d’El Adjiba demandent à tous ceuxqui l’ont connue et aimée d’avoir unemeilleure pensée en sa mémoire.Que Dieu l’accueille en Son Vaste Paradis.

Repose en paix, chère sœur.F869/B15

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Depuis quelques jours, Alger estcapitale internationale du livre.On fait ce qu’on peut, n’est-ce

pas ? Le livre n’est plus sous uneimmense tente sur les hauteursd’Alger ; il aime le large et a posé sesrêves à quelques mètres de laMéditerranée. Les livres, il y en a. Vousen voulez ? A vos poches ! Choisissezvos titres. Les auteurs, aussi, sont là.Pas tous, malheureusement. Ah, oui,j’y étais, deux fois plutôt qu’une.L’entrée est un peu compliquée. Lesparkings se remplissent à vue d’œil.Incivisme aidant, on s’énerve trop rapi-dement. Heureusement que les agentsde sécurité, brassard au bras, balisentle chemin et facilitent l’accès. C’estcomme ça chez nous, on ne veut passe compliquer la vie ; si l’on pouvait,on rentrerait tous en bagnole jus-qu’aux étals de livres, on ferait un Silasous forme de drive. Sans descendre,on fait le choix, on paie et on s’en va.Ce sera peut-être la nouvelle formule.Mais, enfin, à l’intérieur, ça sent bon lelivre. Le livre de toute nature. Lesstands, notamment algériens, rivali-sent d’originalité. Ici, Barzakh. Plusloin, Dalimen. Puis Arak, une nouvellemaison d’édition. A côté, Kalima. Puis,Casbah. Puis, Apic. Puis, Hibr. Puis,Koukou. Puis, Dahleb. Puis, Zyriab.Puis, L. L. Dans un espace pareil, tous les

acteurs de l’édition sont visibles, del’auteur à l’éditeur aux plus petitesmains qui font que le livre devienne unproduit d’échange et d’usage.Personnellement, je voulais tous lesvoir, les rencontrer, parce qu’ils font lebonheur du lecteur vorace que je suis.Parce qu’ils transforment mon monde.Parce qu’ils me permettent de conti-nuer. D’aller de l’avant. Parce qu’ilsatténuent mes angoisses. Parce qu’ilsremplissent mon vide cosmique.Aussi, dès l’entrée du bloc principal,un visage familier me sourit, les brasouverts et la mine avenante. Je recon-nais Bouzid, un pilier de laBibliothèque nationale qui m’offre uncœur fraternel et me bombarde dequestions sur mes jours et mes occu-pations. J’en fais autant, tellement cegarçon m’est sympathique. Je conti-nue ma visite. Je regarde à gauche et àdroite. Je cherche. Je hume. Je sens.Je tâte. Mais, quoi ? Le livre, pardi. Jem’approche du stand Barzakh. Lesnouveautés sont là. Le dernier-né

d’Amine Zaoui. Le miel de la sieste va-t-il me rappeler Festin de mensonges ?Est-il toujours dans la transgression ?J’ouvre le roman, lis les premièreslignes et le referme aussitôt.Magnifique, c’est toujours dans lamême veine. Il provoque lesconsciences hypocrites, bouscule lesconventions de style et ne cesse d’in-terroger Eros dans son tragique. Sera-t-il là pour une signature ? Oui, versquinze heures. Mais Chawki Amari estdéjà là. Il est toujours là, notre chroni-queur d’El Watan. Où est-il ? Ah, je levois. Debout, complétement décon-tracté avec son jean et ses baskets, ilsigne gentiment, en papotant avec seslecteurs et en gribouillant la pageblanche. Il est gaucher et tout souriant.L’auteur du «Faiseur de trous» (rééditécette année) nous propose L’âne mort,un roman dont le titre rappelle un pro-verbe bien de chez nous : «Ytebaê fihmar meyyet». Un break et un ânemort dans la malle. Ce n’est pas lepitch, mais presque. Je verrai après lalecture. Mais sa dédicace est mémo-rable : «A…., un âne peut en cacher unautre». C’est de l’Amari, pur jus !Kamel Daoud, «goncourisable», entou-ré de quelques lecteurs, signe calme-ment son Meursault. Je continue ma visite, accompagné

par Mohammed Attaf, auteur de Tizi-Ouzou, à travers les âges, un beaulivre publié aux éditions Dalimen,patient et complice, comme pas pos-sible. Tiens, les éditions Arak ! J’ai luque Abdelmadjid Kaouah y a publié«Que pèse une vitre qu’on brise», unrecueil de poésie que j’ai déjà lu dutemps de Revaf, il y a de cela un sacrébout de temps. J’ouvre le recueil etlis : «Dans ce lieu redécouvert/Nisombre ni amer/Juste ce qu’il fautd’épreuves/Pour avoir survécu auxsaccages/Ni tout à fait entier/Ni tout àfait le même.» En effet Madjid, nous nesommes plus les mêmes ; lesépreuves ont bouleversé nos épauleset saturé nos cerveaux. Aux éditionsKoukou, je retrouve Arezki Aït Larbi àcôté d’Omar Aït Aïder, auteur de Lolad’Alger, qui nous propose un essai surl’université et son chaos. Préfacé parHend Sadi, un agrégé de mathéma-tiques, Aït Aïder traite de la soumis-sion des élites. A lire de près ! Koukoupropose également la réédition d’unouvrage du regretté Mohand-AâravBessaoud, Heureux les martyrs qui

n’ont rien vu, un livre qui, en sontemps, avait fait fureur, ainsi que«Tahar Djaout et Lounis AïtMenguellet, temps clos et rupturesspatiales» du chercheur Ali Chibani,docteur en littérature comparée à laSorbonne. Je tourne à droite et trouveles éditions Hibr du sympathiqueSmaïl Mhand qui me fait voir ses nou-veautés. Je plonge sans réfléchir surun roman d’Assia Djebar que j’avouene pas connaître, La disparition de lalangue française. Je remarque égale-ment un recueil de poésie de la proli-fique Yamilé Ghebalou, Les yeux lumi-neux. J’ouvre à la page 25 et lis : «Desailes/Dans la lumière/Le lent planeurdes vies/Qui cherchent à s’élever/Ladouceur quelquefois humaine/Où nousrêvons d’habiter/L’arcade de tes pau-pières/Où la lumière toujours s’estposée/Les enfants de ce jour/Que noussommes encore». Je n’ai pas finid’ôter mes yeux du stand que je voispasser, comme une apparition,Abderrahamne Alibey, mon ami etl’ami des livres. Je ne rate pas l’occa-sion. Je l’appelle : «Saha ya Dahmane,ça fait un bail !» Oui, un bail ! Les amisoublient souvent de s’annoncer etcreusent le vide insondable de l’oubli.Ainsi va la vie, me semble-t-il. «Tupasses, je suis au Seuil» et il repart,soudainement, comme englouti par larumeur du salon. «A plus, Dahmane !»Je cherche les éditions Apic, quel-qu’un m’oriente gentiment, un badgeautour du cou. Akli Tadjer, YahiaBelaskri, Youcef Tounis, le regrettépoète Hamid Skif, et d’autres auteurs,occupent l’étal de cette courageusemaison. Je me fais surprendre parKarim et Samia, toujours souriants.J’ai du plaisir à les rencontrer. Ils sontaffables et courageux dans leurdémarche. J’aurais aimé rencontrer, cejour-là, Yahia, il n’y sera pas, je crois,cette année au Sila XIX. Dommage, jus-tement, que certains écrivains, commeYasmina Khadra, Malika Mokeddem,Salim Bachi, Anouar Benmalek, enfinceux qui sont à l’étranger, AhlemMostaghenemi, Nina Bouraoui (pour-quoi pas ?), ne soient pas annoncés.Et tous les écrivains beurs, aussi. Jem’arrête au stand Dalimen. Dalila, pré-venante, m’offre un siège. Je reprendssouffle. Des tables pour la signaturesont déjà prêtes. Je reconnais FadélaM’rabet qui signe Une poussièred’étoiles. Mohammed Attaf présente à

quelques lecteurs son Tizi-Ouzou, àtravers les âges, patiemment et volon-tairement. Dalila me dit beaucoup debien du roman de Canesi et Rahmani,Alger sans Mozart. Je ne vois pas lacourageuse Leïla Aslaoui. Elle nous ahabitués à signer, chaque année, unnouvel ouvrage. Sincèrement, ellemanque au salon. A un de ces joursalors, madame Aslaoui ! Je n’ai pasfini de faire le tour de tous les stands.Une journée ne suffira pas. Pourrai-jetout voir ? Je ne le pense pas. Je feraile possible pour guetter les nouveau-tés. Comme les ouvrages de YoucefDris et d’Amar Belkhodja, de véritablestouche-à-tout. Ils sont présents à tousles salons. C’est un exemple deconstance et de fidélité à la plume.Bon vent, alors ! Il me faut repartir, unautre jour, voire plusieurs. Demain,peut-être ! Qui sait ? Je prends Leschants du cœur et les murmures de laraison du poète Lyès Ghemaras et lis :«Le ciel est bleu/Le temps est au prin-temps/La joie dans les yeux/Aucunsouci/Aucun contretemps/Tout seconjugue à deux/Et rien d’autre n’estplus important/Il n’y a que des gensqui s’aiment.» Qu’il en soit ainsi !

Y. M.

SILA XIX

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

TENDANCES

Youcef [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !L’Autorité de régulation des médias audiovisuels n’a toujourspas de siège. Et le terrain où était implanté…

… El Florilegio ?

Il faut bien se rendre à cette évidence ! Le différendentre la Coordination pour la transition démocratique etle FFS est trop énorme pour être aplani aussi vite, aussifacilement. Il ne s’agit pas entre ces deux-là d’un légerdécalage idéologique ou de deux lignes proches, maispas totalement convergentes. Non ! Il y a une fracturefondamentale, une séparation tellement nette que je nevois pas comment souder entre les deux parties. Ce quicoince, c’est la durée de l’étreinte ! Le temps du bisou !Le chronométrage du smack. Le FFS juge que cetteétreinte, ce bisou et ce smack fait par la CNLTD au brasarmé du FIS est trop court. Il aurait fallu que les imagesla montrant, cette étreinte historique, durent plus long-temps. Du côté de la Coordination par contre, on estimepour l’heure que les lèvres et les joues ne se gèrent pasà la légère. Et leur timing d’activité ne peut se calculer,être calibré hors de la Coordination. On donne un bisou,certes, on embrasse, d’accord, mais en ayant tout demême un œil vigilant sur la trotteuse. Pour sa part, le

bras armé du FIS dont les joues et les lèvres sontouvertes à tout contact, pourvu qu’il soit impactant, nes’est pas encore exprimé sur cette question cruciale. Ilse contente juste de réaffirmer qu’il est là, toujours dis-ponible à écarter ses lèvres et à offrir ses joues. Sanscompter le temps. Le temps des autres, bien sûr. Le FFS,lui, est chagrin. Il trouve que cette disponibilité desanciens émirs tangos est mal récompensée par ceux quil’embrassent. Le FFS veut plus de goulu. Plus de tactili-té. Plus de corps à corps échevelés. Plus de pulsions. Etsurtout que ça dure plus longtemps. Que le rapports’éternise. Et c’est là que ça achoppe ! Que ça coince !Pour l’heure, bien sûr. Oui, pour l’heure, on peut penserque le différend est majeur, non résorbable. Mais enmême temps, je me dis au fond de moi, qu’en ces tempsd’amours folles, d’ébats politiques sans tabous, la théo-rie de la longueur et des langueurs de l’étreinte peut trèsbien évoluer. Dans le sens langoureux de la durée.Quand on donne des bisous, on ne peut pas ensuite,avec le temps, se suffire que de cela, de préliminaires.On est tenté de mettre la langue ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Avec la langue, c’est mieux !