· TITULUS feu DIDASCALIA. u ACTA LUDIS ROMANIS, L. pos. IHUMIO ALBINO,L.ÇORNE-L10 MERULA...

Notes du mont Royal

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L E.S

KcoMEDnas

TERENCE,AVEC LA” TRADUCTION

ETÀ LES.REMARQUES,.

DE MADAME DACIER.t TOME TROISIÈME. 1

A A M s T E R D A M, .Chez R.8c G.WETSTEIN. 1724.

AVEC PRIVILÈGE;

am.»

,xïî’ëgh a, ’A. .4. un a.» 5-

Èr- ï j . Vgy? . . . aq .i . à.., ,- . .

5,137018 9!

PUBLIITERENTIIPHORMIO.

ü*********************t**ittt0

PHORMION

TERENCE

Tom: 111. A

TITULUS feu DIDASCALIA.

u ACTA LUDIS ROMANIS, L. pos.IHUMIO ALBINO,L.ÇORNE-L10 MERULA 151311.. CURUL.sana L. AMBIVIUS 111111310.5.41111. 10’s PRÆNESTINUs.Mono; FECIT FLACCUS craw-311°; 1:13:13 IMPAsIBUs. rouaiGRÆCA APOLLODORU aprchaizovauzn-os enlaidir;

ce

-4- a au..rsM..o.nsficher A LUI)! s’ROMANlLÏ (me Pin-afinjouie aux fin: aman". Doua: dit que ce fut Ludi:Megalenfilzm,aux féru de (16:14 Mai: ie croi que Do-um le trompe, ou que ce panage n’efl pas de lui:car cette Piece fut jouée après l’Eunuque, la mêmeannée; elle ne fautoit donc avoir. été jouée-aux fê-tes de (flatte, puii’queees fîtes étoient dans le moisl’Avrii, 8c les fêtes Romaines dans le mois de Sep-tembre.

2.. Tus ne IMPA nuai] Oùilemplojalexflu-m inégales. Ou 811mm", e’efi à dite la tinte droitea: la flute gauche.

3. F A c 1- a qu A a. r o. J Elle fut jam? quatrefiil.Ce que Donne explique , Mira. quarto lm -, c’efl à ditequ’elle fut jouée la quatrième des Pieces de Terence.Mais j’oferai dire que cette explication m’efl fallut:-te, quand même l1 feroit vrai qu’on n’auroîgpus

joué

LE TITRE.CETTE PIÈCE FUT IOUEÏE AUXFE-TES ROMAINES, SOUS LES EDlLESCURULESL. POSTHUMIUSALBINUS.ETL. CORNELlUS MERULA, PAR LATROUPEDEL.AMBXV1USTUAPIO,ETDE L.ATTlLlUS DE. PRENESTE,FLAC-CUSAFFRANCHI DE CLAUDIUS FITLA MUSlQUE, OU Il. EMPLOYA LESFLUTESINEGALES. ELLE EST TOUTEPRISE DU GREC D’APOLLODORE,OUELLE A POUR TITRE, EPlDlCAZO.MENOS. ELLE FUT REPRESENTE’EQUATRE FOIS SOUS LE CONSULAT

DE

joué d’autres Plces de Terme: avant l’Jndrient, ilferoit toûiouts abfolument faux que le Phorminn fûtla quatrième de l’es Pices. Le Titre dit manifefle.ment qu’elle fut jouée aux Fêtes Romaines à elle futdonc la cinquième, puifque .’Eunuqm fut iouee lamême annee pendant les Fêtes de 0761!: qui (ontavant les Fêtes Romaines. je (ai bien qu’on peutoppofet à cela le quarto , qui, felon Varron , en: dif;fexent du quarrant, en et: que narre marque le lieu.8: quarrant marque le temps; e forte que quand ondit qu’un tel fut Fait Conful quarra , cela lignifie qu’ilfut fait Conful après qu’on eut fait trois antres Con-fuls avant lui; a: quand on dit qu’il fut fait Confulqunflum, cela veut dire qu’il fut fait Conful poutlaquatrième fois , après l’avoir été deiattois fois. Maisle (ai bien auffi que cette tegle de Varran n’étuitpasfi genétaiement reçue qu’elle pafsât pour une déci-

A a (mm

î rrrvLUs.4 C. FANNIO, M. VALERIO,COSS.

REMARQUES.fion. Quand Pompée voulut confacrer le Temple de]:viàoire, a: u’il fut quefiion de mettre fes titres,il fut fort cm arrafl’e pour favoir comment il devoitmarquer [ou troifie’me Confulat , à; s’il devoit mettre(’01:qu "me , ou unira». Les lus favans furent con.finirez fur cela; 8e après plu euts dyputes inutiles.tian» fut le (cul qut pour contenter l’un a: l’autreparti, trouva un milieu, qui fut de mettre Confit!un. fans achever d’écrire. le mot. Si la regle de Vor-nn eût ete’ certaine, les amis de Pompe? n’auraientpas eu tant de peine à lever (es doutes, a: amann’auroit pas eu recours à un expedient qui nedccidcnullement la (tumulte. Alnfi je fiais perlitade’efque

sa.

PER-

LE TITRE gDE C. FANNlUS,ET DE M. VALS.RlUS.

filin quarto lignifie ici que cette Comedie fin repré-fente’e quatre fois la premiere année; a: c’cfl pourmarquer le merlu: de la Pieee; ce qui devoit êtrenaturellement le but de ceux qui faifotent ces titres:car je ne (aurois m’imaginer qu’ils ayeut eu au;cun deffein de marquer dans ces titres la fuite de!Pieces; 8c peut être quil ne feroit pas bien difficilede le prouver.

4. C. PAN N10, -M. v ameute 6053.] Sou:le Conflits! de C. Fanuiurù’ de M. Ktlerikl. C’CË fous

le Confulat de Ç Emma: Shah à: de M. ValoriülMwfila, la même annee que l’EKnfiquf, l’an dragmeun. tu. .ms avant la nuill’ance de Notre Seigneur.

A 3 plâ-

à.PERSONÆ DRAMATIS.’

P R O L06 U9.P Ho R M Io, Parafitm..D E M 1 P HO , pater Antibbonir.A N T I P H o , films Demtphopir.G E TA . firmes Damtphvuü.:D o R 10 , un».

c HRE M E s , fiat" Demipbmis , v Madridpater.

PHÆDRIA , filins damnais.D41 VUS, ferma.SOPHRONA, Nutrix.HEGIO.C RA T1 N US. Advacati.CRITO. v

PERSONÆ MUTE.D o R C IUM , mailla.PHANIUM , paella.

5mm efl Atbenir.

PRO

fane.3.1’.e7. f.

Plu-l1 il il l-NÂÉASJL Yl? LAMA kF ’JÎ()31(.ÎÎÏVL

IN ll’iIU’JLüMlÏON E TER IîN’l’l]; .

UVM’JIVÂI . . .701!)th . (7"?ch . L9rmz)vliu .

la!"

PERSONNAGES DE LA une.

LE Pruneaux.»,P.HORM1ON’, Parafitiee . , pDEMIPHON, pere d’Antiphon.

A N r t p HO u, fils-de Demiphon.

G t. r A , Valet de Demiphon. .,Dourou, Mtrchand d’Eiclaves. - 3C un a Il r. s, frete de Demiphon , 8: pere de

Pltedrla.P un on r A, fils de Chremès,8c neveu de De.

. ’ [miphomDnvu s, Valet.Soi: H a o N A, Nourrice.

HEGXON. I VCRA’rrNUS. Avocats.Canon.

PERSONNAGES MUETS.

’Doncrou, Servante.«humoit, mariée à Antlphon.

z I La Scene cit à Athènes.

A;

[O

"hile trop bas , que parce qu’il n’avolt pas voulu fai-

PROLOGUS.POflqmm Poë’m mm: Peëmm mm potefi

Rural)": à fludio, (a tranfdere hominem inaman;

Maledifiis deurrere, ne leribat, parut:æi in diflitat, qua: antelaacjerit fabulas,Tenui ejje aratione, ufiripmra levi.944M nufqunm infirma?) firipfit adolefienmlam

Certain: vide" fugue , a jetïari caner,

Et mm filature, "a" ut fubveniat fifi,94401111. intelligent, olim mm fieri: nova,4mm open: mugi: [leu]: , quina fun:

Mme’

a E M A k Q U E S. iq I. V E -r v a Ï o a r A.] Le vieux Poète, C’en tou-yours le même Po’e’te Lujèiul Lavinim.

s. TENU! ses: ORATION a ET sculptu-!A L E V 1.] Sont trop [impies , (7’ d’un fille trop pas«(me 0min pour les ranatres, ô: frriptum pour lefille, qu’il appelle Ievi:,l!3(r,c’efi adire ,bas,ram-pant, comme Hum: a dit des Vers d’Ennim,gravi-une minaret , qu’il: n’étnimrl’ar depeidr. Dans une Co-medie d’Jrijlaplmne on pefe les Vers d’Efilqyle 8e d’Eu-

.rlpide, pour en bien. luger. Termie fait voir ici bienclairement la (attife de fou ennemi, qui lui repro-che une choie qui cil une vertu dans la Comedie,dont le fille doit être fimple , 6e ne doit rien avoirde relevé.

6. QU la flUIOJIAM murmura SCRIPSKTADOLESCENTULUM.) Paru qu’il n’a pas mis mn-me lui dam fer Fine: unjeune homme furieux. Terencene pouvoit le mieux excufer qu’en faifant voir quefou ennemi n’accufoit res Pieces d’êtreiîmplesôc d’un

X91

9Le PROLOGUE.

L E vieux Poète que vous connoilïez, Mer-lieurs, vo antqu’il nepeut obliger Terence

à renoncer à ’étude de la Poëiie, &àfe jettcrdans l’oifiveté, tâche d’en venir à bout par fes

médifances ; car il ne celle de dire rtout quetoutes les Comedies qu’ilafaites ju ques icifonttrop fimples . 8c d’un [file trop peu élevé; 8c celaparce qu’il n’a pas. mis , comme lui ,dans aucunede l’es Pieces un jeune homme furieux , qui dansles accès de fa folie, croit voir fuir une Bichepourfuivie ar des Chiens ;& que cette Biche auxabois, ver e deslarmes, au: prie dela recourir.Si cet hom me fe fouvenoit que quand cette nou-velle Piece de fa façon réüflit fi bien , elle dûtce fuccès à l’admire des Aéteurs plus qu’à [on

pro-tre comme lui des monflres. dans l’es Comedies. Cet’te maniere de s’exufer cil adroite, a: ne man nejamais de produire fou elfet. Ce boitilla avoit ’tune Comedie, ou il avoit mis un caraâere d’unhomme que l’amour avoit rendu fou, à: ui dansles accès de fa folie croyoit voir la Maître e chan-gée en Biche ,qul étoit pourfu’rvie par des chineurs ,&qui le prioit de la recourir. Rien n’eû plus extra-vagant dans une Piece Comique.

la. Acronrs argan MAGIS srnrisszqu A M sum] Elle dût ce: heureux filetés à l’adrqæde: .Afleurr. Terence pour ne sas choquer laminant: ,enfaifant voir l’extravaganee ’unel’iece u’ils avoientapprouvée, dit que cette Piece ne re’ii t que par l’ap-drefi’e des Aéteurs , qui par leur afiion avoient im-

fé au euple. Nous devons bien connaître anion»’hui la orce 8e la verite’ de cette raifon, car nous

voyons tous les jours des Poëtes qui doivent leur:fuceès bien plus a l’habileté des Meurs qu’au mer»

te de leur: picas. .A 5 u. une

.1 s

20

’ le de ferme: la bouche ares ennemis, car c’en comi-

de PROLOGUS.Mimi malta amincit", qui»; ledit, laient;Nu»: fi qui: ell , qui hoc dirai, au: fic cogiter,Veuf fi Poëta non la efliflet prier,

.Nullum inverti" Pralogum pontifier monigue»: discret, nifi haberet, mi maledieeret:I I: 1172i relponfam bac haberet , in media omnibusPalmam efle peinant , qui artem truffant 7m9-

11mm.

in. ad fumer» hune ab fiudio [fadait rejieere:Hic rejpondere valait , un lacejjêre; iBenediffis Il "mufles, «salifie: bene:garni ab illa allaiter» efi , filai id eflè relatif»

1mm.De illa jam fine»: faciam dieundi ruilai,Fernand: quant zpje de je fine»; non fuit.

Nana quid nelim , animant attendite. apporta

"0114m , .* 1.5 Ep-anaclitiques.n. Minu’ MULTO Aunncrrnn,qvnu

LEDIT, L a; u a a a un] Il ne nousanaqueroit par avecun: de ternaire: Dans toutes les editions de Terencece Vers cil iuivi de celuivci.

Et mugi: placerait que: flafla fabulas.--,,. Et les Pieces qu’il fait, feroient plus agréablesôc

,, meilleures li Mais le m’etonne qu’on ait fouffes:ce Vers (Hong temps dans ce Prologue s car outre "qu’il el’t fait fur le troifie’me Vers du Prologue de l’dn-

.drinu , il fait ici un feus ridicule. Qiand ce vieuxPol-ire n’autoit jamais attaqué Terence, il n’en auroitpas été pour cela plus habile.

r6. in munie OMNIBUS PALMAM ces:I o s l T A M. ] Ï: me murmurai de lui dire qu’il J’agit "ici de gagner le prix d’honneur qui efl .propofe. Terence neaépond pas direâement au reproche qu’il fe fait fai--re, mais la repartie ne laifi’e pas d’être fort pœcile”,

Il):

P R O L 0 G U E. ’ upropre merire, il ne nous attaqueroit pas bectant de temerite. Préfentement’, Meilieurs, s’ily a parmi vous quelqu’un qui dife ou qui panicque fi le vieux Poète n’avait attaquéle nomeau ,ce dernier n’ayant à médire de performe, n’au-

roit pû faire de Prologue,.je me contenterai delui répondre qu’il s’agit ici de gagner le prixd’honneur qui cf: propoféà tous ceux qui s’ap-pliquent à travailler pour le Thème. Pour lui,en empêchant Terence de travaillenil a voulului ôter tout moyen de fubfiiter ; 8c Terence n’aeud’autre but que delui répondre. S’il en avoit

’ufé honnêtement, nous aurions eu pourlui au-tant d’honnêteté u’rl en auroit eu pour nous ; onne fait ueluirentàre ce qu’ilaprêtél Mais Voila

ui cit ni, je ne parlerai plus de lui, quoiquee gayete’ de cœur il continuefes impertinences:

écoutez. feulement, je vous prie,ce que j’ai à vous

I dire. Nous allons jouer devant vous unePiece

r nou-me s’il difoir, fi l’on ne m’avoir pas attaque, Mer--fieurs , je ferois des-Prologues pour vous apfrendreles fuiets de mes Pieces; mais puifque l’on t elle a:toutes manieres de me mettre mal dans votre efpril’.a: que c’efi ici un combâr ou il s’agir-d’honneuêcde .xe’puration , il n’efi pas iuüe que je trahîfl’e ma11:09:: caufe; je fuie forcé malgré moi de répondu

aux calomnies de mes envieux. - ...11. QUOD A5 ILLQ ALLATVM EST» 1Dsur: un. RELATIIM Plu-51.1072 n’dfaîrquelui rendît ce qu’il and: pété. Mot à mot, qu’il ptnfique ce qu’il nom avoit apporté lui a e’n’ rapporté. C’é-

toit un proverbe fort ordinaire dans la bouche dupeuple.

2;. PECCAlel quina ne: une unauN on r A c l -r. ] 5154i que d: gaym’ de mur il «mimaà fifre de: folies. Cette façon de parlerefi remarqua.ble, de f: pour ultra , comme nous ditons de lui-mimepour de [on bon pi, de grimé de tout.

’ a A 6’ 2.5. E"-

m.-n P R 0 L O G U S.25 Epidicazamenon qua»; vacant Comœdidm

Cati, Latini Phormion nominant ;9441.4 prima: partais qui agui, i: cri: Phormiœ

Parafitus, par quem ru germa maxime.Voluma: wflra fi ad Pa’e’mm amflerit,

3o Date operam, Mafia que anima par filentium ;.Ne fimili utamurformna , arque ufi [14mm ,594mm per tumultum nojhr gnan 2mm: [ne efl .-9314»: débris vinas nabis reflituit [arum ,

-Ecmitafqm vejîra adjutam, arque aqflanËmÏMI.

nrMARQUEs.2;. EPIDI-CAZOMENON quina vocnur

COMOED l nm G rusan] Q1521" Gym appellentEpidiuummor. Dom! , ou plutôt celui qui l’a abregé ,accore Tutu: de s’êrre trompé, 8c il affure qu’il de- .voit ecrîre Epidicaummzn, parce, dît il , que la fillepour laquelle on laide cit arpentée Epidicnzomeni.Mais outre qu’il e ridicule d’accufer Terenfe, Scipion6c L4Iiu: de n’avoir pas il: le titre de la Piece Grec-que u’ils rraduiioiem, ce bon Doâeur s’eflrrom e’

lui-m me fort groflierement, quand il a crû que es .Grm reppelloient Epidimumemn la fille pourlaquellcon plaidoit; car il n’y a rien de mains vrai. Ceuxgui ont quelque ufage de la Langue Chaque, faveuron bien «que ivermJÇ-rôu a: unJmaÇpl’pQ, ne

font jamais dits ne du juge qui prononce , ou dela partie qui on. a, a; qui demande, a quel-a fil-

le

PV-

, ,rrrnîn-mfifiLE PROLOGUE. r3

nouvelle que les Grecs appellent Epidicazome-nos, 8c que nous appelions Phormion , parcequ’un Parafire ainfi nommé y joue le principalrôle , 8: que c’eil fur lui que roule toute l’intri-gue. Si vous honorez notre Poëte de votre bien-veillance, donnez-nous, je vous prie, une fa-vorable attention, afin qu’il ne nous arrive pasle même accident qui nous arriva lorfque lebruit que l’on fit , nous empêcha d’achever-laPiece que nous avions commencée , 8c nouscontraignit de uittcrle Theatre.llefi vrai quece malheur fut ien-tôt reparé par le merite denotre Troupe, qui fe vit heureufement fecou-rue par votre patience 8c par votre bonté.

le pour laquelle on plaidoit, 8c ui étoit le fuie: duprocès , n’éroit nullement appel e’e Epidimuma;,mais epidiro: ô: tpisleru 8c tpirfcriris. Epidimumem: dt

-donc la veritable leçon, 8c c’efi commenous dirionsle demandeur en fallût. Et c’efl: Phormion qui fait af-figner duriphon pour le faire condamner à épouferPbanium comme for-r plus proche parent.

32.. QuuM P un rumur. ru M NOSTER carexMotus Loco 531.] La" que la bruit que l’onfiemu: empêcha d’abriter la Pins que nous aviens comme»:-ce’e. Tout le monde a un que Terence veut parler icide l’l-Inyn, mais c’eil à quoi je ne vois point ici dutout d’apparence, car il y avoit deia quatre ans quece malheur e’toit arrivee’ à l’Hnyn, 8c depuis ce tempsla ces Comediens avoienrjoue’ beaucoupd’aurres ie-ces, si fans doute l’IHecwe n’avoir pas été la cul:malheureufe dans fès premieres repréfcnrarions.

A7. LE

r4

eeweePUBLII

TERENTIIPHORMIO.

Û**********************Ùt****i

ACITIJS PRIhdUS.SCEIJA L

D A V U s. .- Mien: fummus meure? papule": Goa

« ta , i; 3 Hui ad me venir: me: aide retran-i Ç.” cula31an prrdem apud me reliquum pauxillullomNummorum: id ut confirerem. confiti : adfero :Nam barils)» filium eju: durci]: audio.

va-REMARQUES.

r. Aurons summus meus ET P0!tlLA-n r s G E T A. ] Man meillmr am: (7 mon compatrioteGym. Populnm lignifie pro remenr ce que les 6m: ap-pelloient. Duncan, qui e du même Bourg, ce quinefignihe pas toujours qu’on y fût ne, mais feulementq’on étant écrit fur le livre à: fur le rôle des habi-

l - - tans.

unitarienne

PHOROMION

TERENCE.ù*************************i**.

ACTE PREMIER.SCÈNE 1.

D [v u s. A IOn meilleur ami 8: mon compastroite Geta vint hier me trouver,je lui devois encore quelque petitebagatelle d’un relie de compte ; il

me pria de lui ramafler ce peu d’argent, jel’ai fait, &jelelui apporte; carj’aiouïdirequeTon jeune Maître s’eft marré , 8c je ne doute

nulle-

tans. Mais comme nous n’avons rien en notre Lan-gue qui puifle exprimer cela par un feul mot , j’ai

anis compatriote pourpopulari: , quoi qu’il ne foit pasvrai quorums a: Gens Men: de mêmepaïs, corn-me leur nom même le prouve. ’

. 7. Que le

Io

15

16 P H O R M I O.anrem : si credo munit: [par cenraditur.9444i»; iniquë comparatum a]! . ii qui minurhuà

63m, IUt [imper aliquîd addant divitiaribus l

9.1401! ille unciatim et): de demenfo [un ,

Suum defraudam geniufn, comparfit mifir .1d i114 univerfum lubrifier, baud exiflumans

Quanta labnre partum. par" autan GaraFrrietur alio munere, 146i hem pzpenrit:Pana alio auteur , ubi cri! puera mardi: (lin,Ubi initiabunt: 0mn: harmater aufmt:

Pann ra M A a qu ra s.7. QUAM nuque COMPAR arum sur,"

qui M r N u s a A n r. N -r , &c. 1æellriniujlfu, in»:Dieux! que les pauvres. Les Grau avoient fin cela unproverbe qui étoit fort commun: je bai: lrpauunquifait du prrfin: au riche.

9. Quota 1:..er UNCLATIM vrx ne n:-Munso suc 5011M ne rnunANs ciment,co M r A un r M r s a a ]Tnm r: que r-emifimblripû (pur-(un [au à fi». Tmm: réuflit admirablement àfaire des images. Il n’y a pas ici un feu] mot quinefaire trn trait merveilleux 8c fort naturel , il ne fecontente pas de diroient-i "in: , fauàfiu, à: prix, avecbemrup (lamina, il aioüne de demrnfo [in , de fin. ar-dînai"; et parce u’il r: pourroit faire, qu’un hom-me ui épargnerorr de (On ordinaire, epargneroitdefou uperfl’u , il revient a la charge, se ajoute [mmdefrudam gallium mifir, qui ôtent tout fait! de dou-ter. Et cette image de pauvreté a: de mifere cit en-core rehauffee par l’image contraire qui la fuit, sequi marque parfaitement l’infatiabilîte’ de cette ferri-me. Il i114 univerfum ubripiet , [and exflimem quantaLaberefparrum. ,, Elle le raflera tout d’un.coup fans,, pen cr feulement à toutes les peines, du. Ce motabripin, raflera, eh oppofé a conraditur. ’Unîwrfum ,tout d’un coup , l’efi à mciarim , tu": 0’ de dom?

ne.

LEPHORMION. r7nullement que ce: argent ne (on pour faire unpiéfent a la nouvelle mariée. Quelle injufiice,bons Dieux ! que les pauvres donnent toujoursaux riches. T out ce que ce milerable a pûépargner de ion peut ordinaire , 8C en le re-fufant inlqu’à la moindre chofe, elle le rafleratout dlun coup , fans peule: feulement à tou-tes les peines qulilà eues àle gagner. Patiencepour cela , mais ce fera encore a recommencerquand fa Maîtvelfe aura accouche , quand lejour de la naiflhnce de l’enfant viendra ,quandil [en initié aux grands Myûeres; enfin à tou-tes les bonnes fêtes , on donnera à l’enfant, 8:

’ , cefin 3 8; ces mots baud rmflinmn: quant. labo" , ace. fontoppofcz àfùzm ztzfmdmnlqrninm, a; à ramparfir mifir.ce [ont ces images contraires qui font une glandebeauté dans les ouvrages, 8: il et! bon de les zen-lat.quer. Dam" avoit bien connu la beauté de ce Parage.

9. D a n n M a n s o s u 0.10: fin petit ordinaire.Demnfum étoit la mei’uxe de ble que l’on donnoittous les mais aux Efclaves, elle tenoit quatre boif-(Eaux. Denenfam du verbe denzcziri , mefuxer, banonpas de denim, ôter.

I5. U n r r u r r 1 A aux 1.] a and onl’inixieraauxgrand: mjjhm. il y afimplemenr ans le une, quandon l’inùùra. Et on a voulu expliquer cela de la ce-remonie que l’on faim: quand on fevroit les enfant.a; quand on les faifoit manger pourla premiere fois,car on appelloit cela la initier aux Demi: 15:1qu à.Potina. Mais comme cette Piece efi Greque, &nonpas Latine, on ne doit Ras recevoir cette explication.Afihre’xncu: Terence parle de l’initiation aux grandsmyfleres de Cuit. On initioit les enfans fort jeunes,on peut voir mes Remarques fur la z. Scene de l’Ac-le 4. du Hum: d’drtfiopham’. "

lbid Enfin à "un: le: banne: Hun] J’ai ajouté celapour faire entrer dans l’efprit de Davus s car lorsqu’il dit alu" iniiiabmxt .il ne le clic gos comme s’il

vu-

fi58 P H O R M IPur mufti cri: mitmndi, [cd videur! Get’am a?

a a M A a Q U E s."vouloit s’arrêter-la; mais il le prononce en traînantle mot , po A! faire entendre qu’il y avoit encore biend’autre OLC’dlÎO .5 de faire des prefens a la nouvellemariee , mais qu’il ctoit las de les compter , à: c’eil

ce

MwünwüMfiMfifififimfiü

AUÎWJS PRINŒUS

SCEIQA H.GETA.DAVU&

GETAS I qui: me que": rufus...’

D A V U S.pnjlo cfi, de m.

G E T A.0b,

.4! ego obviant and" tibi, Dam.D A V U S.

’. accipe, hem:

un,» 21?, convenir: numerus, quantum debui.

G H T A.Jim te, (9’ un noglexzfli, haha gratin».

D A-

REMARQUES.a. E60 onvnnm cannant. rlnr.]?:finoi.

pour au" chez. ni. Canari , tâcher, en cet endroxt fi.gmfic cogita", genfet. Les Latin: s’en (ont tres fou-

vent

l

LEPHORMION. 1.9ce fera la meie qui en profitera. Mais n’eil-cepas là Caca que je vol!

ce que Doua! avoit bien fenti 5 car il dit au initia-lunt , ne: fi; mfirmdam 0,4: non qmfi hocfilumfir, [adquafi defmgaru; fit enurmmndo unflnm landau»: mu1mm.

enweewweeeeweeæeewe

ACTE PREMIER.S C E N E II.Gara. Davos.

G n r A. .I un certain tonneau vient me demander...D A v n s;

Le voici , épargne-toi la peine d’en dire da-vantage.

G n r a.ph, Davus, Je [arrois pour aller cheap

tOl.D A v u s.

Voila ton argent , il cil: de poids , 8e tu yltrouveras le compte.

G s r A.Tu me fais plaifir , 8: je te remercie de tout

mon cœur de t’en être iouvmu.

D A-ven: fervis en «feus-la , a: Pleure a dit même , «meproloqui, pour cogitait. dire l’es Enfin.

1°

Ü

w r H o R M r o. ’D A V U S.

Profirtim ut nunc [un mon; ; du r5: redit tsi qui: quid reddit , magna loubarde a]! gratin.

Sed quid tu a: "Mis?

G E T A.egone? mfci: quo in 7mm, a

51544qu in ptriclo [17mm

D A V U S.quid gibus Il? P

G E T A. p(un,Mode a: un)" MW.

D A V U 8.wifis, infiicm:

anm tu fiât») in femme perlpaxeri: ,Perm ci verbe mitre I 146i quid mibi literie]!Io folle"?

G E T .4.ergo enfouira.

D Â V U S. . . h[une 01):er no: dm.

G E T A.SmÏ! noflri , Due, fromm majorent CheminNojlin’ r

A DAVU&qmdni!

G E T .4.girl: du: Gnotum tin driom rD A V U S.

Touquàm te.(île

a

LE PHORMION. etD A v u s.

Tu as raifon , de la maniere dont on vit au-jourd’hui on doit être bien obligé aux gensqui payent leurs dettes. Mais d’où vient quetu es une?

G n r A.Qui mol? helas tu ne fais pas la crainte se

le danger où je fuis. ..

. D a v u s.Qu’y a-t-il donc?

G n r A.Tale fautas pourvû que tu fois homme à

te taire. *D A v u s.Va , tu es bien fou ; doit-on craindre de

c0nfier (on feeret à un homme à qui l’on aconfie fun argent fans s’en être mal trouve.Que gagnerors-Je pre entement à le tromper 3

G n r A. ’Écoutez donc.

D A v u s.Je te donne tout le temps que tu voudras,

parle.G n r A.

Davus, cannois-tu Chremès , le frere aînéde notre bon-homme?

D a v u s.Pourquoi ne le connoîtmis-je pas?

G un A.Et (on fils Phedria , le cannois-tu aufli?

D A v u s.Comme je te controis.

G I?

.m-Ë20

a: P H 0 R M I 0.G E T A.avenir. [embus ambobus fimal

un, illi in 120mm)» ut eflet , noflro in CiliciamAdbajpitem antiquom. i: faire»; per epifiola:

Pelloxit, modo non monte: ami pallium.

D A V U S.Gui rama ora: res , a [upererat a?

G E T A. .devras:Sic efi ingenium.

D A V U S.oh, regem me elfe opormiti

G E T A.Absente: ambo hic mm [mes me filiisInfiniment qaafi mngiflmm.

D A V U S.ô Gara, proeinciam

Cepifli durant.

sa T A.mihi refit: ruerait, hoc fiio.

Memini retinqui me Doo irato nm.Cœpi

REMARQUES.20. OH a 5.ch M: sur OPORTUITJ Ho

arbleu r’el dommage que i2 nefaisqmnd Seigneur. c’endire que c’en grand dommage qu’il ne fait ri-

che, car il (auront bien mieux jouïr de (on bien queDemiphon , se il n’irait pas comme lui au bout du mon-de pour devenir plus riche.

a4. Marais! vanneaux ne Duo un -roM a 0.]

l

l

LE PH’ORMJON. .3G’n r a.

Il faut donc que tu fiches que ces deuxvieillards (ont partis en même temps , Chro-mès pour aller à Lemnos, 8: notre bonhom-me pour aller en Ciltcie, cliezrun ancien hôtequi l’a attiré par les Lettres, où il lui promet:toit prefque des montagnes d’or.

D..Avus.Quoi ce bon homme s’eit laifi’é aller ainfi à

ces belles paroles, un homme ii.riche.’,

Gin r A.Celle delt’étonner , c’efi: Ton naturel.

Un vu s.Ho , parbleu c’en. dommage queje ne fois

grand Seigneur.G a r A.

Ces deux vieillards donc en partant m’ontlainé ici auprès de leurs entans comme leur

gouverneur;D in v’ u s.

Mon pauvre Get’a, tuas pris là un méchant

emploi. ’- G a r a.Je (ai ce qu’en vaut l’aune , Scie me fou:

Viens fort bien que ce jour-là le Dieu qui meprotege étoit encolere contre moi 8: m’a voit

. . r aban-M E 0.] 7e me fiwiens fort bien que a jour-11H! Dia!qui me proroge m’avoir abandonné. Les Payens étoientperfuade’s que chaque homme aven; un bon Geuie,un Dieu qui le protegeort, qui le conduiioit 8c quePriam ils tomboient dans quelque malheurou’ qu’ilsanfoiemquelque faute , cela venoittde. ce que ce;

bon Gcnic en geler: luxeroit. abandonnes. . A . r

- . 2.8. Dg

:4 P H Ô R M I O.:5 Cæpi advorfari prima : quid 1105i; en)?!

Sali fideh: du»; fun; , [miaulas perfidi.

D A V U S.Ventre in maman ifllnc "Bibi: mm qua-infdo

ria d! ,Advorfum flinmlum caltes?

G E T A.. «api bis cumin

raca", obfiqui qu mitent.D A V U S.

fiifli nife".G E T A.

30 ankr mali nil quidquam primo. Hic Madrid. Continue quand!!!» man: cfl pullulant

Cithariflriam: banc aman tæpit perditc.En lemicbat bruni impurijfimo :

Ncqm , quad daretur quidquam : id murantpar".

35- Reflalmt aliud nihil, ni z acyle: pafien,Stflari, in luth"): dame, (9’ "durera:

Nu

- REMARQUES.n. AnvonsnM srxmuLuM cALClnl

9341!: folie d: regxmbrr un!" l’arguiflcn Æ C’efl un pro-verbe fort ancien, tdvorfum jbmulum alan. On fous-emcnd jam" ou mande", Efihyl: l’a exprimé toutau long dans [on annhêe. au mai: du" :5-on bûuîu. Si tu m’en gui: tu ne regimbera: pas un":l’aiguillm. Notre Seigneur lui même s’efi fervi de cepovetbe, 41mm")? untnfiimulum calcina". Aa. 1X. s.

:9. 56187! un rono J Tu a: fuivi arumcadi; 1mm dununbe’. C’cfl une metayhoxe pxife des

- Max-

LE PHORMION. 25abandonné. D’abord je commençai à refifieraux volontez de ces jeunes gens; mais à quoibon tant de difcours? pendant uej’ai été fideleà mon Maître , je m’en fuis tôujours fort maltrouvé.

D A v u s.Je m’en doutois bien. Quelle folie de re-

gimber contre l’aiguillon?

. G B t A.Aufli pris - j chien-tôt le parti de faire tout ce

qu’ils voaloient , 8c de ne leur contredire en rien

D A v U s.Tu as fuivi,comme on dit,le cours du marché.

G E T A.Notre jeune Maître (Antiphan) ne fit rien de

mal les premiers jours. Pour Phedria, Ion perene fut pas plûtôt parti qu’il trouva une certainechantcufc dont il devint fou. Cette fille étoitchez un Marchand d’Efclaves , le plus infamecoquin du monde; nous n’avions rien à don-net, nos vieillards y avoient mis bon ordre.Notre jeune amoureux n’avoit donc d’autreconfolarion que de repaître les yeux , de fuivre laMaîtleile, 8c de l’accompagner quand encal-loit chez [es Maîtres de Mufique, 8c de la ra-

mener

Marchands quîs’accommodcm autemps, a; qui met-tentle rix aux marchandifes felon le cours de la Foi-re ou u Marché , Snuque s’en cit fervi, maman fo-ra , à quad for: fin: que femmu: anima.

’36. tu Lu nuM DHCEREJ De l’accompagnerquand elle alloit chez. fa: Mitre: de Mafiqu Car enGrue il y avoit des lieux ou les filles alloient appren-dre à chanter 8c à jouer des infirumeus 5 il y en a-voi: aufli pour les garçons. On peut voir mes Rami:ques [une Prologue du maint: de Plante.

BTom, Il]. 37. N o a

(4°

45

’50

fffff f .2.6 PHORMIO.Na; oriofi operom dabamu: Pbodrie.1,; quo hot dijcebat ludo, ex adverfi ei lotoTonjlrina ora: quidam: bio filebamus forePhrumque eam opperiri, du»; inde iret donna».luterez: dam [edemus illic, intervenirAdolejoms quidam lanternons.- no: mirarier:Rogamus, quid fit : Numquam aque, inquit,

ne modoPaupertas mibi onze: vifum e]! (’9’ mifemm , a

grave.Modo quandam widi virginem hue ’UÏtÏnÏl

Mijerom, fleur» moirer» lamentari mormons. IEn fin en: ex adwrfo .- raque illi bene’volms ,Neque noms, vaque cognat»: , extra imam oni-

culam ,gaffai") odorat , qui adjutantfunur. miferi-

mm (Il.Virgo ipja faoie egregia. (émail verbi: opu’flr

Commôrot 0mm: nos. Ibi continuo Antijho,Vol-

REMARQUES.a7. Nos orxosr o veneur nnnnmus Plu;-

n R r 113.] Et nous, qui n’aviom rien de mieux à foinCet oriofi n’efi pas une épithcte , mais une raifon.C’efl ce qu’Jpollodore avoit dit, un)": 5 ramperai-5400:. Nous e’tiom de grand lolfir, comme mon Pu: acorrigé ce gaulage , qui cil enticremeut corrompu dansDouar.

39. TONSTRINA un (ambon: lucan-Lennmus rune PLERHMOJIB sur OP!ERI-n 1.] Il y avoir une boutique de barbier. C’e’roir-Ii queme attendions le plu: fourrent u’elle fort?! pour r’nr n."mm. Ces boutiques de bar 1ers étoient le rendez-vous ordinaire de tous les faineanrs de la ville quis’y aflembloient our caufer. C’efi ce qui avoit dou-ne lieu au prove e urgez») and, caquer de boutiquede borbier. Tbnpbrefle appelloit les alternblées d; cet

i ou-

LE PHORMION. 2.7mener chez elle. Et nous. qui n’avions riende meilleur à faire , nous fuivions ordinaire-ment Phedria. Vis-à-vis du lieu ou cette filleailoit prendre l’es leçons, il y avoit une bouti-que de Barbier. C’ètoit là que nous attendionsqu’elle fortît pour s’en retourner. Un jourque nous y étions, nous voyons arriver toutd’un coup un jeune homme qui pleuroit; celanous furprend , nous demandons ce que c’elt.Jamais, dit-il, la pauvreté ne m’a paru un far-deau fi infupportable que préfentement : jeviens de voir par hazard dans ce voifinageunejeune fille qui pleure (a mere qui vient demourir, elle en près du corps , ë: elle n’a niparent ni ami , performe enfin qu’une pauvrevieille qui lui aide à faire les funerailles , celam’a fait une grande compafïion ; cette filleei’t d’une beauté charmante. Que te dirai-je da-

vantage , Davus, nous fûmes tous touchez dece difcours , &Antiphon prenant d’abordla pa-

ro e:

boutiques à": amusiez: , de: feflim où on ne boitai nemange , parce qu’on n’y fuiroit ue caufer.’ Voiladonc ce qui Fonde ce que (iota it ici qu’ils atten-doient dans Cette boutique de barbier que cette fillefouit.

4T. INTERVENIT ADOLESCENS cuiront;&c.] Nom voyons tout d’un coup un jeune homme. DansJppellodore ce: homme étoit le Barbier,chaitre dela Boutique où ils étoient, qui venoit de couper lescheveux à la jeune fille dont il va parler , Car enGrecs les parens St les amis du mort pour témoignerleur deuil le faifoient couper les cheveux a: les mersraient fur (on tombeau. Terence a retranché avec mi-fon cette circonl’cance qui lui étoit inutile, 8c quinepouvoit pas être fort agréable aux minable.

’ B a il. H Æ c:

55

En

65

’ me propre pour la beauté, qui n’cfl qu’une efpeccde

-------*2.8 P H O R M I O.Voltifne camus vifèrel aliter, Cenfeo,

Ennui, duo norfodes: irriter, «unirons;Videmus. mir-go paiera: cr, que magi’ dunes, -

Nibil admit adjumenti arlpulcritudinem.

Capillu: Influx, nudu: fit: , ipjo horrida:Lacrumo, wflitu: turpis, ut ni ’UÎ: boni

In ipfo buffet forma , bac formant extinguerene.[ile qui ilion; amabat fidzrinam, tantummodo ,

Sari: frira , mm; nojler veto.D 24 V U S.

’ jan: flic,Liman respir.

G E T Â.fiin’ qua")? quo matin, vide;

.Paflridie ad anion) rafla pergit: obfeerat ,Ut fibi eiu: fichet capitan). i114 enim je negat:

Neque eum 4quom aitfaoere: illarn me"; efliAtrium

Bondm, boni: prognatam: Si uxorem «relit ,

Lige id liter: fane: fin aliter, negat.Nefler ,- quid agent , nefitire, ilion: durera lCupidon, 29’ metuebat abjmtem paire)».

DA-lREMARQUES.

58. HIEC FOR MAM EXTINGUERENTJTAMde ebofi-r n’auraient par "langui de l’éteindre. J’ai voulu

conferve: ce mot extinguere,e’reindre , qui cit le ter-

lu-

LE PÉORMION 1.9role :Voulez-vous , dit-il , que’nous allions voir?un autre dit, je le venir, allons , menez-nousje vous prie: nous allons, nous arrivons, nousvoyons.Qu’elleétoitbelle ! Cependant, ima ’-ne-toi, Davus, qu’elle n’avoir pas la moin r:choie qui pût relever fa beauté. Ses cheveuxétoient en defordre, fes pieds nuds; la douleurétoif peinte furfon vifage, un torrentdelarmescouloit de fes yeux, elle n’avoir que de trié-chans habits; Enfin elle étoit faire de maniere,

ne fi elle n’avoir eu un fonds de beautéà touteorte d’épreuves, tant de choies n’auroient pas

manqué de l’éteindre 8c de l’éfacer. * Celuiqui

aim ou la Chanteufe dit feulement : elle cit allezjolie , vraiment, maist [on frere...

D A v u s.Je vois cela d’ici, il en devint amoureux dès

le moment.G n *r A.

Sais-tu avec qu’elle fureur? voijufqu’où al-la fat folie; dès le lendemain il va trouver lavieille dontje t’ai parlé; il la prie de lui fai-re voir cette fille; elle le refufe , 8c lui repré-fente qu’il a des defleins fort injui’tes, que cet-te fille cit Citoyenne d’Athenes, qu’elle citbien élevée; qu’elle cit de bonne famille ; ques’il veut l’époufer les loix lui en faciliteront lesmoyens ,8: que s’il a d’autres intentions , elle nepeut plus ni l’entendre ni le voir. Notre hommene fût d’abord à quoi fe refondre , il mouroitd’envie de l’époufer, mais il craignoit ion pere.

D A-”* Madrid. f «bufflon.

lumiere 8c de feu. Mais la beauté du mot cit bienplus fenfible en Latin, où le mot forma ne lignifieâoprement que clmlmr , du mot formmv «au»: ,

au aB 3. 75.LE1’

70

7S

80

à3o P H O R M l O.D A V U S.

Non, "fifi", ci pater veniam daronG E T A.

112mo! indotatam virginem arque ignobilem

Dure: i111? manquant fixant.

D A V U s.quid fi: deniquo;

. G E T A.midfiatr a]? profitas quidam Phormio,Homo confidom, qui , illum Dii ommrporduinfl

D A V U S.9.1412! i: fait 1’

G E T Â.hoc confilium, quad dico»), dodit.

La: a]! , ut orbe quifinlt gnian proxumi,li: nubant: (-7 illos duure’mdem bu [ex i146".

Ego t: cognatqm diton; , a tibi [cribnm dite») ,Patermom amimm me adfimulobo virgini: .-

Ad judice: veniemus. qui filtrit pour ,9441 mater, qui cognant tibifit, mania bu

Con-

REMARQUES.7s. LFx nsr,u1- ont): qui sur: CE!!-

nu PROXuM i, un unaus-r :1 llyauneLoiquiPorte que la or helinu je marient a louriplmfrorhnpl-nm. La Loi e dansces mêmes termes .- 071m , qmfiun:genou j nximi, m nulmnro Un peut voir la remarquefur la V. une du 1V Acte des Adzlphex. La Loilaif-fait la lib ne aux orphelines de le marier ou de ure

G

LE PHORMION. 31D A v u s.

Quoi, aprèsque [on pere auroit e:é de retour,n’auroit-il pas confenti à ce mariage?

e G a ’r A.Lui, il auroit donné à fon fils une femme

fans bien, 8c une inconnue? Jamaisü ne lau-roxt fait.

D A v u s.Qu’arrive-t-il donc enfin?

Gara.Qu’arrivectoil P Il y a un certain Parafite

nomme Phormion , homme entreprenant, le-,quel... . Que les Dieux puifi’ent l’abymer!

D A v u s.Qu’a-t-il fait?

G a r A.Il a donné le confeil que je vais te dire. Il

y a une Loi qui ordonne aux orphelines de femariera leurs plus proches parens , ô: cettemême Loi ordonne auiIi aux proches parensde les éponfer. Je dirai donc, lui dit-il. quevous êtes le plus proche parent de cette fille ,je ferai femblant d’être l’ami de fon pete , 8cje vous ferai afiîgner. Nous irons devant lesjuges; la j’étalerai toute la généalogie, je diraiqui étoit le pere , qui étoit la more , à quel

egré vous etes fon parent, le tout de mon in-ven-

re pas marier. Mais fi elles vouloient fe marier, ilfalloit que ce fût à leur proche parent, aulieu qu’el-le impofoit à ce plus proche parent la neceflîte d’é-poui’er (a parente orpheline s’il en croit requis. C’efl:ce que nana: a voulu dire quand il a écrit , non du:ru juin: bac me la; [ad pullirpmnnmubne, agno-

tu agît 4mn. I34 si. Quo:

Ë- fi35

9°

31’ P H O R M I O.Confingam. quad cri: mihi boum» asque nm-

modum ,

94mm tu horum nihil "folles, «liman; fruit".Pour uderit: mihipamto lites: quid un:1114 quidcm noflru erit.

D A V U S.joculamn auduriam .’

G E T A.Perjuafi’t homini: faflum (Il: venturi: efl. win-

cimur:Duxit.

D A V U S.quid narras !

G E T A.hoc quad audit.

D A V U S.o’ Gent,

and te futurum off:G E T A.

uejcio horde. unum hoc [rivé

gwdfirs foret, fermaux oquo anima. dD Â V U S.

pintaiEn» iflbuo viri a]! oflidum. ’ ’

G E T A.in me armois fiat: mihi cd.

D Â V U 3.14Mo.

D E-REMARQUES.

3x. QuoD mur MIR] nouuu ATQllIc o M M o ou M.] E! n qu’il j a de mode comme:du»: un: affaire. On ne peut pas douter que ce ne foi:làlefens du Vers Latin. Doua: s’y cit trompe en pre-

nant 0

r-ÎWD .f-fffrfflifLE PHORMIO’N. 3;

vention , 8: ce qu’il y a de bon 8c de commodedans cette afiaire,.c’efi que comme vous nevous oppofez pas beaucouop à ce que je dirai,Je gagnerai mon procès fans difficulté. Votrepere reviendra, il me pourfuivra , que m’im-porte? la fille fera toujours à" nous.

- D’ A v u s.Voila une plaifante entreprife!

G E r A.Il perfuade notre homme , on fuit ce belexà

pedient, nous allons devant les Juges , nousfemmes condamnez, il époufe.

D A v u s.Que me dis-tu la?

G a T A.Ce que tu entends.

D A v1: s.h, mon pauvre Geta , que vas-tu deve-

nir? .I G 15 "r ’A. . °Je ne t’ai. Ce queje l’ai fort bien, c’ei’t que

je fupporterai courageufement tout ce que la:fortune m’envoyera.

D A Y u 9.. AVoila qui me plaît ,. c’ei’t avoit du cour"

rage. ’G n r A.Je n’ai d’efperance qu’en moi rem.

D A v. U 8..C’cft bien fait.

G a;nant ces paroles pour formule : uod flaflas)» filiat-que fis. Comme il Phormion avoit e erché as’encou-rager: par ce bon augure. il n’y a rien de plus froidrude plus mal imaginé.

3 S) ,4. Qtu p...

la

’95

-fiâ!34 P H 0 R M I O.

G E T A.’

ad premtarem adeam, credo , qui nib;si: ont: Nuna * amim, quzfa , buna: reterumpoflha: fi quidquum, nib]! proton tantummadoNon addat; Ubi aga bina arbitra , ml auidito.

. D A V U s.9441H podagagur illa, qui titharijirium!

and rai gui"G E T A.

fia , "nuiter.D A V U S.

non multum nabot,941012 du, fartaJ a.

G E T A.ima nibil, nifi Laon: mon»).

D A V U S.Pour ejus radât, un non?

’ G E T A.nouaison

D A V U S.fi Il a t. fi ’ quidffem’m’ . Ê a 15 7M mm.344M "w G E T A.

non torturai fric :Sad epijlalom ab sa allant»; off: audiw’ moda , a:

AdF vulg. ami’tm.

K E M A R Q U E S.94. Q"! o P ÆDAGOGUS ILLE?]Ermamou-

roux rranfi qui comme un Prdrwogue, &c. En Un" on ap-pelloit Pedagogues les valets qui alloient mener lesenfans à. l’école, sa qui les ramenoient. C’efl ainfi.que Socrate étoit appelle le redagogue d’dlflbdc ,

parce

LE PHORMION. a;GETA.

Vraiment oui, j’aurais recours à un inter-ceileur qui viendroit dire (axialement , ha ,lamez-le, Je vous prie; s’tl faitjamaisla moin-dre faute, je ne vous prierai plus pour lui.Ce feroit même beaucoup s’il n’ajoûtoit pas ,quand je ferai forti , aflommez-le li vous voulez.

D A v v s.Et cet amoureux traufi qui va comme un

Pedagogue conduire 8c reconduire cettechln-teue, comment fait-il fcs affaires?

I G a r A.Ma for pauvrement.D A v u s.

Il n’a peut-être pas beaucoup à donner.

. G a T A.Rien du tout que (les paroles.

. D A v u s.Son pet: cil. il revenu P

G a r A.Pas encore.

D A v u s.Et votre bon-homme , quand l’attenden-

vous?

G a a A.Cela n’ei’t pas encore bien certain ; mais on

vient de me dire qu’il y a une Lettre de luichez

parce qu’il le faivoît par tout. Phedria cil up lléîcî

redagogue, fur ce que Gara a dit de lui a: leVers-36.

541mm, in lulu. duce", à radium.

B 6 x ce. k3:

’36 P H O R M I O.les) Ad partita": MIE delutam. hune patarin.

D A V U S.Numquid, Gain, aliud me on:

G E T A.

I au bandit rififiPlier , am. nomon’ buapradit r cape , du lmDarda.

REMARQUES.roc. A» rouan-onze un: DELATAM.)

æ?! j a une Lettre de lui chez. le: mon": des Parts.Les Maures des Ports émient ceux qui avoient P115 le-

part:

muuunununnmmACTUS PRIMUS.

.SCENAIHZNTIPHO. PHÆDRIA.’

d N T I P H O.Dean’ rem redizjfe, ut , qui ruilai aonfioltum.

efe aprumë volis,Planifier , porreau extimejtam , ubi in mentons»

jus * advenus: venir !and ni fuzflem incagitons , in: auna axfpefiu-

rem, a: parfuir.

1 P H Æ-44 ’* Vulg. demi.

a a M A r. o. u a s.r. A onou’ ne)! ne»: une, m (un Ml-

Hl COIISULT’UM ESSE OPTUME VELIT.]rua-iras... Pbedria queje mfii: mi: en (sur, ôte. Cegamma». au ici marque bien annuellement 13.

Il! .

L E P H O R M I 0 N. sa;chez les Maîtres des ports, je vais la prendre.

D A v u s.N’as-tu plus rien a me dire, Geta?

G n r A.Je te fouhaite to ute forte de bonheur. Ho-

la, garçon, n’y a-t-il la performe? prenez cetargent, donnez-le à Dorcion.

suri des droits que devoir payer tout ce qui entroitans le par: , ou qui en ferroit, 6c cette coutume

étoit. en Grec: comme en Italie.

ACTE PREMIER.SCENE III.

Anrrrnon. Pnnbnxa.Ana-renon.

Aut-il donc ,,Phedria ,. que je me fois mis.en état de ne pouvoir penfer qu’avec des

frayeurs mortelles au retour de mon pere,.del’homme du monde qui m’aime avec le plusde tendrelfe, 8c qui me veut le plus de bien!Ah fi je n’avois as été.tout àfait inconfideré,je l’attendrois-pr fentement avec tous les fen-timens que je devrois aven.

P n s-malheureufes faire: du vice a; de la debauche quiforcent a redouter la prefence de ceux mêmes don:on cit le plus tendrement aime.

D .7 v 7. N o a.

l

fi PHORMIŒP H Æ D R 1 Il.

914M iflhue efl?

A N T I P H O.raguer, qui Mm audacir farinaris mihi

comme:

5 si: r quid utinom tu Phormioni id [soudan inmentent incidzfler ,

Nm me tupidum ca impulijer , quad ruilai prix»aipium 2]! mali;

Non parirus effana .- juiflem tu!» ruilai illar ogrecliqua: dies:

A! non quatidiana mm [ne angine: animum. ..

P H Æ D R I A.audio.

A N T I P H O.Dum exfiàefla que»: max venin: , qui adimas

buna mini tonfuetudlnem.I p H Æ D R 1 A.

3° 11217: , quia dafit quad amant , ogre efl: sidi,quia fuyard), dalot.

Amar: uiundus, Antipho.Nom

REMARQUES.7. Non POTITUB EssEM: PUISSE? ruas

un" muros nous. ALlQllOT une] Ï:n’aurais pas ou laperfinne que j’aime : Ha bien, fumai: au!PufllquelqueJ iourr. Autre leçon bien importante: Encombattant la paillon , en lui mina": on cil turcpour quelques jours de peine, mais en la fatisfni au: ,on court rifque de le rendre mAlheurcux pour toujours.

9. Cura exsancro quilla M’OX VENIAT0411 ADlMAT BANC un" consuE’runr-I le un] Pendant qu’à tout: beur: à. à tout momanrj’ar-rend: l’anrvr’e d’un par: qui tu; æ: priver de tout: ladouceur de m4 vie. Ces derniers mots quitus nefrgjçr

c.

LE PHORMION. 59P H a D n 1 A.

Qu’en-ce donc que ceci?

A N r I p a o N.Me le demandez-vous , vous qui avez été

le té-noin a le confident de l’aétion hardie’ que je Viens de une: Plut à Dieu que Phor-

mion ne Te fût jamais avifé de me donner unfi pernieieux confeil! 5: qu’en fervant mapailior; il ne m’eût pas engagé dans une affai-re qui va être la fource de tous mes maux.Je n’aurois pas eu la ierionne que j’aime: Ehbien, fautois un] pat e’ quelquesj’mrs, mais cechagrin continuel ne me rongerou pas le çceut. . .

P H a n n x A.Je vous entends.

A N T 1 p H o N.Pendant qu’à toute heure &àtout moment

j’attends l’arrivée d’un pue qui va me priver

de toute la douceur de ma ne. eP a a D R I A.

Les autres fe plngncnt de ce qu’ils ne peu-vent dV0ll’ ce qu’ils aiment , 8c vous voustourmentez de ce que vous le pofledez. Auti-phon, l’amour vous a trop bien tramé. Pour:

me:(w, (ont mis avec beaucoup d’art 8: ils font fort 1é-ceifaites; fans cela on croirait que mutes les bonnesneflexions qu’quiphon vient de faire 8c (on repen-tir ne viennent que de fou degofu , ce qui les ren-droit vaines, mais elles viennent de la violeiicedefoin amour; ce qui cil honorable à fa maindfe quixeflem fa femme, 8c eû d’un grand poids peut leSpeaateur. Dam: a fait bien temnque’: b un: ama-torre laquatur Antipho , errant qui palan: "un punir":defiderii , namfi hoc e]! : ne: marin: finit»: w’dtbùmr fa-re. Sert hoc dm’r: facilim fuzfl’: djinn" tagine MME;qui»: sa au» qua juin confmwritq

u. V x,

U

2p P H O R M 1.0..Hum tua guider» harde nm vin: hac expans-

du optundaque 91?.

1M me Dii âme amant , ut mibi litent Mm diu,quad un» , frui ,

34m depucifii morte»! cupio. tu conjirito un",944M ego ne hue impur nunc rupin» , 0’ quid

tu ex ijihuc copia : .Ut au cuida"; quod fine fumtu , ingenuaw; , li:

bander» M6114: e: :

5mn! baba: , in: ut voluz’jli , uxorem fin: malta

fuma: palan:Beau: , ni unum lm: dejît , unimur qui madef-

a ijlhucferut.9440115 tifii res fit au»; ce hmm , quocum mi.

17”61), tu)» fmtiur.

1M

REMARQUES.le. Ur- ne ADDAM que]: une sou-ru,

8m] 7e ne par]: pu: même du bonheur, ôte. Toutes cesrefluions de Phedriu font naturellement tirées de fouétat, qui en effet et! très oppofé à celui d’Jmiphon,ce dernier a fa maîtrefl’e fans aucune dépenfe , au lienque Pludriu dt obligé d’en faire une coniiderabie pourattirer la fienne des mains du Marchand. aurifia»a une maîtreife de condition libre , 8c lui , il en a uneefclave; celle d’antiphan cit bien élevée , la fienne et!une chanteuië; .Amipbon oEede, a: lui il court après;celle d’Anriphvn fera fa emme, 8e la fleurie ne peutêtre que fa maîtreffe; la pailion d’dntiphvn cil une

amen honnête 8: d’un-mari, 8c la fienne cit mal-ounëte & d’un debauché.

17, Quota RADE: , "A sur YOLIIISTL,Il x 0?

LE PHORMION. 41moi je ne vois rien qui fait plus digne d’unvie que l’état où vous êtes. Je ferois bienobligé aux Dieux, s’ils vouloient me donnerautant de beaux jours que vous en avez en;86 je me foûmettrois de tout mon cœur àleurabandonner après cela ma vie fans aucun re-gret. Jugez fi les obilacles qui s’oppofent àmon amour, ne doiventpas m’accabler de chaigrin, 8C files faveurs que l’amour vous fait,ne doivent pas vous remplir d e joye l je ne parlepas même du bonheur que vous avez cuide trou-ver, fans être oblige de faire aucune dépenfe,une performe bien née 8c de.cond1tion, 8c d’a-voir,commevous l’aviez toujours fouhaité , unefemme fur quila médifance ne [auroit rien trou-ver à redire; Il ne faurqu’ouvrirles yeux pourvoir que vous êtes heureux en tout. La feulechoie qui vous manque,c’el’t un efprit ca pabledefupporter tout ce grand bonheur. Si vous aviezà palier par les mains de ce maudit Marchandd’Efclaves à qui j’ai affaire , vous le fentiÇezli

o a

ux o n a M s r N a M A L A FAMA.]Etd’4voir,com7ntvous l’aviez. roûjourr fiuhuite’, une femme fur qui lamé-

difanre "effluoit rien trouvera redire. On a mal pris cepaffage en joignant finemala fuma , avec baba, au lieu

u’il doit être inieparable du mot axant». Phedriu neit pas à .Anfiphan, vous avez en une femmefansrien

faire contre votre reputation ,. car cela étoit faux.uis qu’il ne l’avoir epoufe’e qu’en donnantles mains

Ë une fauflete’ 5 mais il lui dit , vous avez une fem-me qui n’a :ucune mauvaile reputation, à; qui et!fans reproche Ce que Phedn’a veut dire par la efl al-fez fenfihle, car les perfonnes qui croient à desMar-chands d’Efclaves, comme la fille qu’il aimoit, é.-toient ordinairement foi: fufpeôtes.

42. P H O R M I 0.2° 1m purique hagarde [unaus omrm , nofln’ rufianpœnitet.

ANTIPHO.A: tu "filai contra mon vider: fortunutus ,Phidfld,

Gui de thegro a]! porefiur etiam confulendi , quid’09 I.

’Retinere, amure, amittere : ego infilix inridi ineum Imam,

Ut niqua mus 3j!!! fit umimndi , un minendicopia.

a; Sed bac quid efl 3 oideon’ ego advenir: [me cur-remem Getam?

I: ipfu: e12. Hei , tinta mifer , quem nunc mi- -

in hic rem nuntiet. i

’ACTUS PRIMUS.SCENA 1V.

GETA.ANTIPHO.PHÆDRIA. iG E T A.

Ullus et , Gara , nîfi faim alignai tibi cou-’ filium talera reppem,

1M jubito nunc imprimai)». nous a impudentmuta.- I

C3744: nuque uti devinm , fric , marie quomodome inde extruham:

Nana non potefl «tari noflm diutiusgum au-dada.

A N-

LEPHORMION. 43Voila comme nous fommes tous faits , nousne fommesjamais contens de l’état où nous

nous trouvons. ’Anrrnuon.

Mais c’ei’t vous-même, Phedria , qui me pa-roiiiez heureux, car vous êtes encore fur vospieds; vous avez le temps de penfer à ce quevous voulez , 8c vous pouvez ou ferrer ourompre vos chaînes, au lieu ne j’en fuis ré-duit a ne pouvoir , ni con erver l’objet demon amour, ni me refondre à le perdre. Maisqu’ait-ce que je vois? n’efi-ce pas Geta quivient a nous avec tant de hâte. C’el’t lui-mê-me. Ha que je crains les nouvelles qu’il vientm’apporter.

0 I Û a. I 0 Ü w. .0 Û .0 I K a Û Oæï’Ëî’ÊëËàg

ACTE PREMIER.SCENE 1V.

Gers. ANTXPHON. humus.

Gara.C’En cit fait, tu ès perdu fans reflource ,

mon pauvre Geta , fi tu ne trouves bienvite quthue bon cxpedient , voila tout d’uncoup mille maux qui vont tondre fur ta têtefans que tu y fois préparé. Je ne la: comment fai-re, ni pour les prévenir, ni pour m’en tirer ,car ce ferott une folie de croire que notre bel-le équipée puilIe être plus long- temps feerete.

N-

10

15

44. P H O R M’I O.A N T I P H O.

Quidam m ille ranimant: venir!.G E T A.

Tum , remparis punflum mihi ad hune rem e17:hem: udefi.

A N T I P f1 O.quid [filme efl mali!

G E T A. .511.4011 cùm audierit , quad ejus remedium inte-nium iraaundiu 3

Laquurne! intendant. tureum? infligent. pur-gent-me? luteremluwm.

Eheu me miferum ! tu»: m1792 puma , mm A)»

tipba me exrruciut Mimi:Eju: me mifiret .- ei nunc timea : i: nunc me

ratiner. mon ubfque en

Eflet , rafle ego mihi vidtflem , sa fini: de»:ultu: irucundiam :

Jh’quid tan-vufuflem , arque laina me toujirerempatinai» in perler.

A N T I P H O.94mm hi: fugum au: quad furtum par"!

G E T A.Sed ubi Autiphanem "parfum .P au: qua quart-

re infiflam via!. p H Æ D R I A.

Te nommai.

A N-a a M A 1x Q u E s.

8. L A1 a n [M L A v E M. 3 (’ejl peine perdrai”. Il-ya dans le Latin c’efl [dur une brique; 8c c’cfi ce pueFanon appelle laierez» arudum , comme Dindon nageai

qui

LEPHORMION 4gA N T I p H o n.Qu’a-t-il donc à venir fi épouvanté?

G n r A.Et ce qu’il y a de plus fâcheux , c’efi ue je

n’ai qu’un moment pour prendre mesm ures,car voila mon Maître qui va venir tout pré-fentement.

A N r 1 p H o N.Quel malheur cil-ce là?

G E r A.Quand il aura tout appris , que poum-aide

trouver pour appairer (a colere ? parlerai-je?cela ne ferai quel’enflimer davantsëe; matai-rai-je? c’eI’L le moyen de le farrecubi :r. Quoidonc, me juflifierr c’elt peine eràuë. Queje fuis mazheureuxî mais ce n’c paspourmoifeul que je fins en peine; le malheur d’Anti-phon me touche bien plus femiblemem ; l’aipitié de lui, c’elt pour lui que je crains. jepuis bien dire que c’eil lui leul qui me retientici ; car fans lui j’aurois déja pourvû à mes af-faires ., ,8: je me ferois vangé de la mauvaifehumeur de notre bon-homme ; j’aurais pliélatoilette, 8c j’aurois gagné au pied.

A N r 1 p H o N.Que dit-il de plier la toilette, 8: de gagner

au pied?G n r A. .Mais ou trouveraije Antiphon , 8: où l’i«

rai-je chercher? iP H n n n 1 A.Il parle de vous.

fat.au» une bri ne crue, car quand on lave une briquecruë, non culernent on perd fa peina, mais aulfi labrique, qui le Mou: autrement dansl’cau.

, Î

m PHORMIQA N T 1 P H O.

[Ifidltlflhnefcia quad magnum bac mame exjpeflo

P H Æ D R I Â.Ah, fluu’m a:

G E T A.Domum ire pergam: ibi plurimum (Il.

P H Æ D R I A.revotemm hominem.

A N T I p H o. Ifiailltco.

G E T A.hm!

Sari: pro imperio, qmfipu’: n.

A N T I P H 0.Gara.

’G E T A.ipjèefl, que»! volai obviant.

. A N T I P H O.Cade , quid portas , obfuro? arque id, fi pour,

verbe exfedi.

G E T À.Faciam.

A N T I P H O.dot-pure.

G Ë T A.mode apud parmm. . ..

A N T 1 P H O."taurin"?

G E T A.intellcxti.

A N T I P H O.octidi!

P H Æ

à

LE PHORMION ’47I A N 1: I p n- o N.

J’attends quelque grand malheur de ce qu’ilva me dire.

P H a D n x A.Ha êtes-vous fige?

G a r A.Je m’en vais au logis, ily cit la plus gran-

de partie du temps.P H E D a 1 A.

RappellonSQle.

A N r x p H o N.Arrête tout à l’heure.

G 1; T A. pHo, ho, vous parlez bien en,maître,. qui

que vous foyez. .A N T I p H o N. aGeta.

G a T A.Voila jufiement l’homme que je cherchois.

A N r 1 p r-r o N.Quelles nouvelles m’apportes-tu? di vite en

un mot, fi cela fe peut. « iG a r A.

Je le ferai.A N r x p N o N.

Parle.G a r A.

Je viens de voir au port. .. .A N 1’": r n o Nu .

Quoi, mon... ?G n T A.

Vousyvoila..A N r r p a o N.

Je fuis mon!

. P11 n-

3-5

Î

’48 PHORMIO.PHÆDRIA. hm?

ANTIPHO.éhddagam!

PHÆDRIA.guidais?G E T A.

huju’ parmi m’diffe me, parruum mais;

A N T I P H O. .N401 quad ego buis nunc jabiru exitia reme-dium invertira»: mifer ’

Quadfi ce mu fortune "deum , Phanium , ab:te ut diflmhar,

Nulia efi mihi vira expatenda.

G T A.ergo ifihac dm.- ira fint, Antipbo,Tante magi’ te adwigilare squaw :fl. Fortesfiar-

mm: adjuvat.A N T I P H O.

Non fun; ajut! me.G E T A.

dupa opus e12 nunc , au»: maxmnë, a:

fis, Amipln.Nam z finjèrit n timidum pater (Je , arbitra-

in"Commeruifl: culpam.

.P H Æ D R I A.hac mm»; efl.

A N T 1 P H O.mm poflùm immutarier.

G E T A.94th! facemfi aliquid gravita tibi mm; faden-

dumfam.’

I

AN:

LEPHORMI’ON. 49».Pnsnxxa.

Quoi? -I A N 1 x p u in N. I’Que disotu? ’

Gin r A.Que je viens de voir l’on pere au port, v0:

ne oncle.

i A N -r r p ri o N.l Quel remedetrouverà un malheur fi fubit?

ah , fi je fuis réduit à me feparer de vous,"Phanion , je ne puis plus fouhaiter de vivre.

G n I-r A. . .. Puifque cela cil donc ainfi , vous devez tra-

vailler d’autant plus à vous tenir fur vos garedes, la fortune aide les gens de cœur.

A N r x p H o N.Je ne fuis pas Maître de moi.

G a a A.Il cil pourtanrplus neceiïaire que jamaisque

vous le (oyez préfent-ement: car. fi votre peres’apporçoit que vous ayez peur. il ne douterapas que vous ne foyez coupable.

P n a n a I a.Cela cit vrai.

A N T 1 P N o N.Je ne puis pas me changer.

G a 1- A. .Où en feriez-vous donc , s’il vous falloit faire

des chofes bien plus difficiles?

Tome 111. Ci A N4

c9!

fin rHORMIoA N T I P H O.go Cam hoc non poflum , illud minu’ poflêm.

G E T A.hoc nihil efl, Phodria: ilion;

à"?! conterimm operamfrujira? qui» deo.p H Æ 12 R 1 A.

(9’ quidam ego.

A N T I P H O.931M fi * adfimulabo: farin’ a!!!

» G E Â.garous.

A N T I P H O.volta)» contemplamini, hem;

abjura ;

Sofia» fic e11:

G E T A.mon.

A N T I P H O.quidfific!G E T Â.propsmodum.

:4 N T I P H O.quid fifio:

G E T A.fit efig

Hem oflhuc [une , a ambon» par!» par par:a: refpandeas,

Nt’li Vul g. ndjîmulo.

REMARQUES.sa. Hoc gnan. EST,PHE.DR1A.] Calam-

me. 1m narguer. Gent parle d’Ann’pbon. commed’unanimal qui n’efl bon à rien. Hoc pour on Auriol)"

’ Nihil

LE PHORMION. siQ A N 7 I p H o N.Puifque je ne puis faire l’un , je ferois enco: A

re moins l’autre.

G e n.Cet homme va tout gâter , Phedria , voila

qui cil fait, à quoi bon perdre ici davantagenotre temps? je m’en vais.

P a n n n I A.Et moi aulli.

A N T r p H o N. pEh je vous prie, fi je contrefaifors ainfil’atï’

futé, feroit-ce allez?

G a r a.Vous vous moquez.

A N T x p H o N. .Voyez cette contenance ; qu’en ditesvous?

y fuis-je? .G n r A.Non.

A N r t p n o N.Et préfentement?

G B T A.A peu près.

A N T I p H o N.Et comme me voila?

G a r A.Vous y êtes. Ne changez pas , 8c fouvenez-

vous de répondre parole pour parole, &delui ’bien tenir tête , afin que dans l’on emportement

. - ilNihil off, cit un homme dont on ne peut tien atten-

dre. ’ C a - 35. N a

35si. P H O R M I 0.Na te iratu: fiel: fioidifli: prorata.

A N T I P H o. pfait."

G E T A.Vi touffu»; te efla invieum , lege , judicio: ta-

aux?

Sed qui: hie aji [max , quem video in ultimaplana?

ANTIPHO.Non pofliom flafla.

G E T A.ab, quid agir? que obis, Antipho? mana;

Mana, laquant.

l A N T I P H O.agomet me novi, ce, peccante» maum:

Vobi: commando Phuniuni , a virant mon.

P H Æ D R 1 A.Gant, quid nunc fiat!

G E T A.tu jam En: uudias:

Ego piaffer pendant, nifi quid me fafallarit.Sed quad mode hie no: Antiphonem monuimur,1d nofmtipfin fluera oportet , Phedriu.

P H Æ-

ç’pfu: :11.

REMARQUES.as. Na en auna-vs sur: navrera-ras

r R o T Il. E 1.] afin qu’il n’aille par vous renverfer d’4-bord par tout a! qu’il vau: dire de fâcheux. Prunier: futun terme emprunté du labourage , il fignifiepropre-ment continuer un fillon tout d’une fuite, a; commecela ne fa peut fans tenverfer ce qui le rencontre cg

LE PI-IORMION. ç;il n’aille pas vous renverfer d’abord parles cho-fes dures 8e fâcheufes qu’il vous dira.

A N T x p H1 o N.

J’entends. -Gn’ra.

Dites-lui que vous avez été forcé malgréVous par la Loi, 8c par la Sentence qui a étérendue. Entendez vous? Mais ui cit ce vieil-lard que je voi au fond de la p ace?

. .A N T 1 a a o N.C’efi: lui, je ne fautois l’attendre.

G n r A.Ah , qu’allez-vous faire ? ou allez-vous?

Arrêtez, arrêtez, vous disje.

A N r r a H o N.Je me controis, je fai la faute que j’ai faire.

Je vous recommande Phanion , 8: je remetsma vie entre vos mains.

P H- n n n r m.Que ferons-nous donc, Geta ?

G a r A." Pour vous, vous allez entendre une bonne

Mercuriale." 8c moi je vais avoir les étrivie-res,(ouje fuis fort trompé; mais, Monfieur ,je ferois d’avis que nous fuivions lemêmeconfeil que nous donnions tout à. l’heure àAntiphon.

P u no

le pafl’age dola charrue, prmùnaété pria de laps?!"dite relaveriez. Sifanna dans fan Hlfioire, Ramon-v ma-Pitre [in fratelant, projaüor parfiquuntlr. ,, s renver-,, (en: les Romains du premier choc. a: après les

avoit rentreriez ils les pourl’uivent.

C 3.. et. J.v a:

B

5°

g PHORMIQP H Æ D R I A.

Aufir mibi, Oportet r qui» tu , quid fadant,impro.

G E T A.Maminijiiu’ olim ut fuerit veflru oratia

In ra inoipiundu ad dafendendum noxiam?Suflam illam 54141km , faoilem, vinoibilam , a2-

tumum.

P H Æ D. R I d.Mamini.

G E T A.

l [110141. ,hem nunc zpfu au afi opus , dut, fi quidMahon , (3’ mllidiora.

P H Æ D R I A.- fiatfadula.

G E T A.’Nunc prior adira tu: aga in fiobfidiis bio cré

Succamuritotu: , fi quid deficifl.a H Æ D R I A.

’8’!

REMARQUES.4.8. IVSTAM ILLAM CAU s AM,FA.CILEM,

va examen, o rTrMAM.]gLualucaufadaumfille était la mailleurs du monda, la mieux établie, le tuincomefiable, la plus juta. Ce pair-age avoit été onmal entendu 8c fort mal traduit ,qua cette maniera quenous avion: trouva: de nous juflzfier , aloi! [Patrieufe , plau-fible, raifinnuble Ù indubitable. Ce n’efl point celadu tout. Gara remet en gros devant les yeux à Pha-dria, une partie des talions dont ils avoient refoâu

’ i G ACTUS

LEPHORMION’ uP H n n n r A. h

Va te promener avec ton je fini: d’avis; or-donne hardiment ce que tu veux que je fille.

Gara.Vous fouvenez-vous de ce que vous aviez re-

folu de dire tous deux quand vous commençatescette belle affaire ; que la caufe de cette filleétoit la meilleure du monde, la mieux établiela plus incontellable 8: la plus juilc.

P H a n a r A.Je m’en (cuvions.

GnrA.Voila ce que vous devez direà prêtent , ou

même trouver de meilleures mitons 8c deplœfubtiles, s’il cit poflible.

P H n D n r A.Je n’oublierai rien pour cela.

G a r A.Attaquez-le donc le premier , je ferai ici

comme un corps de referve, pour vous foute:nir encas de befom.

PHBDRIA.Fais.

de le fervir pour excufer .Antiphan, 8c ces raifons é.raient que cette fille avoit un droit inconreflable ,âne fa caufe étoit la meilleure a: la plus favorable

u monde. .si. EGO IN sunsrnns Hic ERO suc-c EN r u a. I A a- u 5.] Ï: ferai icicamme un Corp: de re-j’arw. Sublime (ont des corps de referve pour foutent:ceux ui plient ou qui (ont battus. Summuriatj (ontles 80 dats enrôlez pour remplir les Compagnies.

c4 matu

w - PHORMIQ

ACTUS PRIMUS.SCEIJAtW

DEMIPHO. GETA. 93120-1114...

D.EMIPHO.ITam and")! «3mm duit notifia Mafia

- monNu manu imperium , age , mina impnium ,Vne» jimultanm me";

merifithtm: ne: pudm t ô farinas- audaxv 5

6 Glu tMuni!" lG E T Â.

via: tandem.D E’ M 1 p H o. [ ù

’ "ppm"quid milri disent! au! qui» caftan

Daminr. . .G E T Il.«qui reppm’ jam: aliud mm.

. D E-REM&RQUE&1.111212 nann UXOREM nuât-HAI-

r x PH 0.] Efi il du»; enfin "mu: qu’dnn’plnn f: faitmarié. le ne comprends 2a: comment on a pu fairede cette Scene le cbmmencement du Il. Mite ,îl fautn’aurait en aucune attention à ce que 6m dità Pha-dn’n à la fin de la Scenc pxecedente , maquez I: 110ml:panier, j: ferai ici «mm: un cerf: de raffina pour 1mn’umnir. Il n’en falloit pas davantage ou: prouve: .«même ne demeutc au vuide, pulque Mars:

PHDRMIÜ ACTL’S. I. SFIJNA . 1’. [MLJJ’nv-55.

LE’PHORMION. É;

ACTE PREMIER.SCENE V,

D’EMIPHON. GBTA.PHEDR1A.

DEMIPHON.’St-il donc enfin pofiible qu’Antiphon [efait marié à mon infû? qu’ll ait eu fi peu

de refpeâ pour l’autoritéde pere? paffe enco-re pour cette autorité, mais n’avoir pas craintles reprocfies qu’il (avoit queje lui ferois , 8:n’avoir eu ni pudeur ni honte! quelle audace!

A ah, Gara, maudit donneur de confeils I.

I G a T A.fr grand’ peine enfin me-voila de .a partie;

D a M x p H o N.Que pourront-Hg me dire P quelle excufe*

trouveront-ils? je ne faurois me l’imaginer.G E T A.

Ma foi l’excufe cit toute trouvée ’, penfez à

autre chofe fi vous voulez.D r-

8: 6m: y attendent Demipban. Cime Sème dt mani-feficment la cinquième du l. Mie. Cette faute dtpourtant encore dans beaucoup d’Editions , 8c ce quemat ne qID’ellc cit fort ancienne c’cfi qu’elleefl mê.me ans e Manufctit de la Bibliotheque du Loi -,,mais la Raiion doit avoir plus dîautorité 8: de forceque tous les MSSV Hcinfiw cit, je coi, le prenne:quina-nconige’ cette faute dans fa petite Edition.

C s a. Il. x. u t

--;l38 ,P"HORMIO’.D E M I P H O.

an bac dite: m1725?Invitmfici: la: coëgit. audio, fanon

G E T A.placet.

D E M I P H O.Veram fiientem, radium, caafam trad": adver-

fait),Etiamm idlhx caëgit!

G E T A.illud durum

P H Æ D. R I A.ego expediam: fine.

D E M I P H O.Incertum cf! quid agam , quia [mater jpem , at-

qae intredibile hoc mihi obrigit.

Ita [am iratu: , animum ut neqaeam ad cogi-tandum inflitatre.

æamolzrem 0mm: , mm facunda res huma.xume, mm maxume

Meditari fatum aportct , que patio adver am 4-rumnamfiram :

Pm’cla, damna, exilia , peregre rediem fempercogiter,

Au:REMARQUES.

s, l L L u p n U n. v MJ Voila I’rnrlauûre. J’aifiliviici les fentîmens du favant homme , qui atmdnit cet-te Comedieavant moi, il a fort bien vil que ce»deux mots illud dufunl, ne doivent pas,être dits parPbedria, mais par Gara , se ce qui fuit :510 txpodiam,flac, doit être dit par Plndria, 8c non par Cm. Ca:en effet, comme il l’a fort-bien remarqué , c’cfl Ph:-dria feu] qùi répond admirablement à cette objec-tion du bon homme dans le Vers 21.

1.x. Q9 A M o un! M 0M N E s, CUL! SECUNDÆa E a

4

LEPHORMIION.’ a;D n ne r p H o N.

Quoi? me diront.ils qu’il a fait ce mariagemalgré lui? que la Loi l’y a forcé 2 j’entendscela, 8c 1e l’avoue.

G 15- ’r A.

Cela me plaît.

D a i.- r p H o N.Mais de donner caufe gagnée à fa partie con;

tre fa confcience, 8: fans former la moindreoppofition, la Loi les y a-t-elle forcez.”

G E r A.Voila l’enclouûre.

P H a n a r A., Je la guerirai de relie, lame-moi faire:

DBll’lP:HON- qJe ne l’ai à quoi me déterminer ;*car’c’cft,-

une alfaire que je-n’auroisjamais-pû prévoir;8: je fuis dans une fi furieufe colere que jonc-puis arrêter mon efprit à penfer aux voyes quej’ai à rendre. C’ell pourquoi tous tant ne.nous ommes ,.lorfque la fortune nous ell le p usfavorable, nous devrions travailler avec le plus-vd’application à nous mettre en état de fupporterles difgraces; 8:.quand on revient de quelque:voyage, on devroit toûiours fe préparer auxdangers, aux-pertes, à l’exil, 8c penfer qu’on;

w trou-RE s sur: -r M un: M 12.] dtflpa’ar noitamtamque-mm fimmw, lors que la flamme nous e le plus favora-ble. (iman cite ces Ex Vers dans le troifie’melivte de?fes Tafi-alam, pour prouver que le feul moyen d’a-doucir les maux qui nous arrivent, c’efl de les avoir-:-ptevûs. C’étolt une des maximes des Staïcienx, 5e lesEficuriem avoient grand tort de la condamner. car-ce n’efltpas, comme ils difoient , chercher à êtretoûiours trille; mais au contraire c’étolt prendre desprecautions pour ne l’être jamais.

. C 6

I5

70

i5

60 P H 0 R M I 0’.du: fifi peccatam , aux uxoris mornm , au: marc

hum filin,Communia efi [ne , fieri poflè : a: naquit! anF

ma fit novum:widquid pour fpem mania: , 0mn: id depu-

tare 2j]: in 1mm. .G E T A.

0 Phedria , intredibile cf! quanta Imam anisâtjapientia.

radium mihi fun: omnia mu incommoda :. lac-ru: [i radient ,

Molendum mibi en ufqae in piflrino : empalan-dum : habenda attrapades:

01m5 ruri faoiandum. horion nil guidqaam ac.(ide: anima. novum .-

gLuiJ id ont" jpem avenir: , 0mm i3 dopera-îo eflè in lucre.

Saï quid hominem alfas adire, et blaude in.pine-Quo alloqlli r

D E M I P H O.Phedriam moi flatris vida filiam in mihi ob-

12mm.

P Il Æ D R I A.ci [an-ac, jalon.

D E A] I P H 0.faine. Su! aloi cf! 471:1)th-

P H Æ D’ R I A.342va aJ-venire.

.D E M 1 P H O.5min : bon refiaondo mihi.

I’ H .Æ4

LE PHORMION. 61.trouvera ion fils dans le dércglment , ou fafile malade, ou fa femme morte , que tous cesaccidens arrivent tous les jours , qu’ils peu-vent nous être arrivez commeà d’autres; ainfirien ne pourroit nous furptendre, ni nousapa-reître nouveau; il: tout ce qui arriveroit con-tre ce que nous aurions attendu , nouslepren-drions pour un gainifort confiderablc,

G"E T A à Madrid.Ho . Monfieur , on ne (auroit croire de

combien je palle notre Maître en fagefle.Touaales maux qui peuvent m’arriver font prévûs ;il y a longtemps que j’ai fait ces réflexions:quand mon Maître fera de retour j’irai pour-lérelie de mesjours moudre au Moulin; fautailes étrivieres; jeferai mis aux fers ; on m’en-voyera travailler aux champs; aucun de tousces accidcns ne pourra ni me furprendrcl, nime paroître nouveautôc tout ce qui marri-vera contrece que j’ai attendu; je e prendrai.pour un gain fort confiderable. Maisque n’al-.lez-vous l’aborder , 8: l’amadoüer pas vos belles

paroles 9

D a M t p a o u.Je voi Phedria , le fils de-mon frere, il vient.

au devant de moi. .P H n n n 1 A.Bon iour, mon oncle.

D E M I n H o N.Bon jour. Mais, où cil Antiphou?

P H E n n r A.Je me réjouis de vous voir arrivé en bonne-

famé.

D a: M I p. H o N.Je le croi , répondez-moi feulement;

C 7, P a a;

30

35

m76k P’IH-ORMIOiP H Æ D R I A.

Vain: bic :12, [cd finir? omnia ex j’entemia:

D E M I P H O.galle»; quidam.

P H Æ D R 1 A.quid ifllauc!

D E M I P H O.rogitas, Pbddria-î

Bonn: me défont: hic canficiflis nuptiat. ’

P H Æ D R I A.El» , au id [accula nunc fifi?

G E T A.a artifice»: prolan»; 1

D E M I P H O.530m illi non finanfeam! ipfum gcflioDari mi in confpeffum , nunc fun pulpe ut [duhmmflycm illum faflum me cf: aurrimxm.

P H Æ D R I A.thui nil fait, pattue, quadfucænfeas.

D E M I P H O.Eau dam»; fimilia omnia: 0mm: magnum:Unum cognoris, 0mm: maris.

p H Æ D R Il.baud in: :fl.

D E M I P H O.Hic in mata a]! , in: ad defèndmdam mufti»;" adefl.

gym ille , hippy?» a]! .- traduit: 01mm mu-tuas.

G 5-,

LE PHORMION. 6gP n a D x 1 A.Il fe porte bien , il el’t ici.Vos affaires vont:

elles comme vous le fouhaitez.D a M 1 p a o N.

Plût à Dieu!

P. H a D R 1 A.Que veut dire cela, mon oncle?

D a M 1 p a o N.Vous me le demandez , Phedria? vous avez

fait ici un beau mariage en mon abfence.P a a D n I A.

Ho, ho , eibce pour cela que vous êtes en.colere contre lui?

G n r A.Le bon Aé’ceur!

. D a M I P a o M.Et comment n’y ferois-je pas ? je voudr’ois«

bien qu’il fe préfentât devant moi, afin qu’ilapprit que par fa faute le meilleur de tous les.peres elt devenu le pere le plus terribleôzle plusinexorable.

P ne D 3.1 A.Cependant, mon oncle, il n’a rien fait qui«

doive vous mettre en colete.D E M x p a o N.

Voila»t-il pas?ils font tous bâtis les uns"comme les autres, ils sientendent commeLar-tons en faire; qu’on en connoiiTe un , on les.connoît tous.

P a a D n 1 A.Point du tout, mon oncle.

D s M 1 p H-O N.Quand l’autre à fait une fottife , celuivci ne -

manque pas de patoîrre pour le défendre; 8c.quand c’ell celui-ci , l’autre fe trouve la à pointnommé pour la foûtenir, ils fe rendent la pan

teille. I G45?

l.

64 PiHÀOlR"MIOZG E T A.

Probe arum flafla imprudent depinxit [bien

D E M I P H O.Nm ni hac in: afin: , mm i110 baud flan: ,

Pludria.

O p H Æ D R I A.4o 51e]? , parue, culpam ut Ann)!» in [a admi-

firit,Ex qua r: minus rai foret du: fuma temperam;Non tufier» dico , qui» , quad meritu:jît , fè-

rat.Sed , [i qui: finie malitia fretin [un ,

Infidia: mofla fait adalefcemiz, .45 de viril; noflran’ culpa en efl, an jndîatm,

944i [qui gay-opter invidiam adimunt diviti,

du: propter mfiricordiam addum paganise

I G E T A.Ni noflem mufam, credmm mm hum laçai,

D E M I P H O.An quiflguam judex 4,4, qui [on]?! mafia:

50 Tua jufh, ubi tu» verôum mm rq’pandeai,1M tu 1’11: ferit!

P H Æa E M A a Q U E s.

46. QUISÆPE PROPTER INYIDIAM ADl-VMUNI nszi, AUT PROPTER MlSERi-c o a n x A M A D D u ut PAVPERI. maim’rfaummMr envie 51m: au riche a qui 2122:3 lm, (r par rompnf-fion danumtaurauvve, &c. Ces deux Vers (ont comi-derables, ca: ils renferment deux fentimens qui leiOîguent (buveur dans l’efptit des juges , à: qui lesportent à favoufex injuflemcnt le pauvre aux dcfilàns

u

LE PHORMION. a;G B "r A.

Ma foi,le bon-homme les a’ mieux dépeintsqu’il ne penfe.

D a M x p a o n.Car fi cela n’était pas , Phedria l vous ne

prendriez pas li bien fou parti.P a n D. a Il A.

Mon oncle, fi Antiphon n’a pas eu. tout lefoin qu’il devoit avoir de fes alliaires 8e de faréputation, &qu’jl fait cou able comme vousle croyez, je n’ai pas un feu mot à dire pourl’empêcher de recevoir le châtiment qu’il me-rite. Mais auflî fi uclque fourbe s’a ayantfur fes rufes 8: fur à chicane; dreilë à em-bûches à. notre jeunefie, 8: cit venu abonnietes delïeins , cit-ce notre faute .9. n’ -ce pasplutôt celle des Juges , qui très-fouvent , parenvie, ôtent au riche ce qui cil à lui , a: parcompaflîon , donnent au pauvrece qui ne luiappartient pas.

G a r A;Si je n’étois bien infiruit du fait , je croio,’

rois qu’il dit la «me. -D a M 1..» n o N.

Mais y a-t.il au monde un Juge qui puifl’e’connaître votrebon- droit, fi vous ne repou-dez pas un.mot, non plus qu’ila fait?

R an-glu riche avec lequel il en: en procès; une recreusemufle envie contre l’un , a: une compaflion milentendue pour l’autre. c’eft pourquoi Dieu, qui con-noir le cœur de l’homme, aparnculierement recom--mande aux Juges de n’avoir pas compaflion du pau-vre en jugement: Pauprù quoqm non mfmbam inju-dicte. Exod. xxxu. r:..um,cmfgdem pqŒmaaulniJ.

Lent. xlx. a, ’

Q6 PHORMIO.P H Æ D R I A.

funflu: adalefcmtuli et?Oficium liberalir, pafiquam ad 3m15":Venta»; en, nonpatuit cogitata proloqui:Ira mm tu!» timidum ibi obflupefecit pudor.

G E T .55 Lauda buna : [cd «on adire quamprimum ji-mm!

Han au»; falvam te adveniflë gaula.

D E M I P H O.Oh)

En»: culier, film», volume» un fümilie,

Gui mmmcndavi filium hi»: abiem mur».

G E T A.34m dudum te 0mm: ne: acauIare audio,

. . bannira, a me bernard omnium immaritwigun.

-ÎNam quid me in bac r: fluer: volaifli unSavant hominem caufiim mm Les" mm fié

"fifi-É.

flaque tofiimmii dime eji.D E M 1 p H o. .

mina anima, «au’inhuc: imj’mdam rimait adolejcms; fine:

’55- Tu firvus ; «que», fi cagnant off mamans,

Nm fait mufle habere, fed, id quad tex juin,- Dam» darelis: quatre: alium virum.

931.

R E M A R QU E 5.66. Sun 1D muon Lex vus ET pour: na-

: n- r s. ] Il falloit finalement J’en tenir auxtermerdelaLai, luipayerfador. Cana Loi difoit: prix, qui fins3mm proximi , ci: miam , au: m "in doum :1462;

n -

,n,ù.-..*-!LEPHORMION. 61’

P H a D n 1 A.En cela il lui efi arrivé ce qui arrive à tous

les jeunes gens bien nez. Quand il a été de-vaut les juges , il n’a pû dire ce qu’il avoitpréparé ; la honte a augmenté fa timidité na-turelle, 8c l’a rendu muet.

G E T A.Je fuis bien content de notre Avocat. Mais

pourquoi difl’erer d’aborder le bon-homme?Moniieur, je vous donne le bon jour, Je merejou’is de vous voir de retour en bonne (ante.

D s M r p .H o. . .Ho bon jour, notre bon gouverneur, l’ap-pui de toute la famille , a qui en partant j’a-vais fi bien recommandé mon fils! ’ .

G E T A. ’ -Il y a long- temps, Monfieur, que j’entens quevous nous accufez tous , quoique nous n’ayonspas le moindre tort , 8cmoi;furptout,..qui en ai 4eaucoup moms encore quetousles autres, Car à

que vouliez-vous que je filÎeen cette-aEaire.?-loe; ïou ne permettent pas à un Efclave de plaider

une caufe , 8c (on témoignage n’en point reçu.

D n M r p u o N.Je aile fur toutesles belles raifons qu’on m’a

déja ites; je veux encore qu’un jeunehommefans experience ait été timide, 8c pour toi tu étoisEfçlave ; mais quelque parente qu’elle fût , il n’é-

toxtpas pour cela necefl’aire de l’épouler; il lia--,loit feulement s’en tenir aux termes de la Loi , luipayer fa dot, 8c qu’elle cherchât un autre mari.

I La,, Que les Orphelines fe marient fileurs plus proches.Parents, ou ueees lus roches arensleur a enîleurdor. q P P P P”

75. Nie.-

1°

H

68 P H O R M I O.au rations imper» pari»: ducebat damum?’

G E T A.Non rafla, verumargentum douar.

D E M I P H O.finirent

Alicuude.G E TA.

415mm nihil e]! au”; facilitas.

D E M I P H O.faire)", fi nulle du piffa. firman.

G E T A.Hui! dixtipulrrr,,fi quidam qwfquam mimaTe vivo.

D E M 1’ P H O.mon, un fic futures» 99,. ne» parai;

En!» au»: i110 ut parier augura "un

31’1qu marina» efl. hominem commaflhr’juh;M .

hannetonna7s. Mural. IllA-Yl uranate Il 7.-] 7cm”

ferai: par pour un Renan, Le l’avant homme don!l’ai parle dans la remarque fur le v. a. de cette sce-ne, dit fur cet endroit: Cu parelarfintfiobfiuflh Ù etuaDonat 6H» qui": difinryappomfipeu de Imam: quee. me fui: rentent! de fuim à pas p1): lefenr. Ce qu’il

dit de l’obfqurité de ce pafl’age et! vrai, mais cette obt-

eurrte ne Vient par de Tamia, elle vient de ceux quin’ont par profiter de la remarque de Dm»t . ouqui ont mieux aimé forcer le (En: par leurs conneau-res. Car la plus grande artie des Interpretes ont crû.

fait! lieu de maman r , il falloit lire unira: «Ilnflphon n’a par meriu’ que je lui fifi: ce plaifir, je Il

mueraiummc il nitrite. Ourdou d’autres, dauphinM.

,ù,, ----.--ILE PHORMION. 69

La raifon luia.tve’.le il fort man, ne, qu’il aitmieux aime prendre une femme ans bien?

G a r a.Ce n’ef’r pas la raifon qui nous a manqué ,

«fait l’argent. qD a; M 1 p n o Dl.

Que n’en .prenoiE-il quelque part?

G a ’r A. .Quelque part? rien n’el’t plus ailé à dire.

D a M r p H o n.Enfin s’il n’en pouvoit trouver autrement;

il falloit en prendre à ufure.6.-: 1’. A.

Oui! c’en fort bien dit à vous , voire quiauroit trouvé des prêteurs vous Vivant.

DEMIPHON.Non, non il n’en ira pas ainfi, cela ne le

peut. Moi je foufi’rirois que cette femme de-meurât avec lui un [en] jour? je ne le feroispas pour un Royaume. Je veux que l’on m’a-

mene

ne maire par que je lui en [ache bon gre’. Et ceux quin’ont rien changé au texte, ont crû que m’lu’l filao:meritum :11, devoit lignifier gram»; mm e]? mihi illudafin’am , ,,on ne m’a 1pas fort obligé en cela. si Mais8c les uns a: les autres e (ont tous également éloignezdu fens. M. Bayle , quia fait les Nouvelle: de la walli-que de: Lettres , a: a montré dans cet Ouvrage tantd’efptit , tant depo ’telfeêt tautdefavoir , a rap nedans le mais de Fevrier de l’année 1687.1’enrait ’uneLettre qui lui avoit été écrite de Lamlm le Io Janvierde la même année, par un Critique quiexamine ce Cpanage de Terence, 8: qui fetrompe comme les au-tres après l’avoir bien examiné; car il et! bien vrai,connue il dit. que mardi lignifie ici gagner, mais’ila

a e

30

7o P H O R M I O.Mihi film» vola, au: , ahi habiter, Idemonjiraî

mer.

G E T A.Hampe Phormionem.

D E M I P H O.ifium patrouum mulierir."

G E T A.34m, faxo, hic oderit.

D E M I P H O.Antipho abi nunc e19?

I”H Æ D R I A.I feria.

D E M I P H O.MM, Phedria, eum requin: , arque addule but.

I P H Æ D R l Â.n

Ma via guident illua.

G E T A.rompe ad Iï’amplglamz

REMARQUES.n’efl pas vrai que nihilfuaw merirum cf! lignifie il: n’ontrien gag»! de bon à faire de: miter. La remarque deDemi! devoit les remettre dans le bon chemin: Lavomi; Nihil [une morimm rfl; m’hil mihi "tendis [naveOff, ut ego illam cum illo nupmmfemm. ,,ll n’yapoint,, de recompenfe allez grande pour m’obligerà fouf-a: ftîr qu’elle foit fa femme. ü Mm" et meren’ fi-gmfient, agrier; Plante, tuque hodie m te perdu»; me-"une Deum diuiria: milzi. ,, Quand je ferois affuré de ga-n guet toutes les richelles des Dieux je ne pourrois me

n W?

LE PHORMION.’ 7:Queue cet homme, ou que l’on m’enfeigne et:1 demeure.

G n r A.Phormion, fans doute.

D a M 1 p H o N.L’homme qui foûtient cette femme.

G n r A.Je vais vous l’amener tout à l’heure,

D n M 1 p H o N.Et Antiphon où efi-il?

. PànnxxA.Heftfom’. ’D u M i p n o N.

Phedria,eallez le chercher , 8: me ramenez ici,

P H a à n 1 A.C’eft là que je vais de ce pas.

G E r A.Oui chez, fa Maîtreflè.

D3»?

,, refoudre.àm’éloîgnet de vous. (Wounoumetccttephrz’afe à la maniexc de Terence on diroit , Dentaldivitiz mm marin film ut r: putain, &c’eû ce qu’Ho-me: diroit , Dcorumdiw’tiæ, pretium , lardent. Ainfidonc ce m’ai! flave manu»: :fl, e’eflce que Plante di-roi: , niiu’l femme mena,» ut , (67:. Nulle flave: n: me-nu par. Ce "miam n’efl pas un fubflantif, car ilfaudroit dire m7121 [aux mm; dl, mais un adjeé’cif,ou pîûcOt c’efi: le pretexitdu vcxbe qui peut me ami:8c paffif.

PHORMIO.DEMIPHO.

auge

p

Dm Pendu: falutatum daman;Diwmr. indu il» ad forum , figue 0311m

mihi

1mm: advocabo, ad banc nm qui adjient,Il: ne imparatu: fit», * mm adveniat Phormio.

* Vulg. fi.

ACTUS

mL E P H O R M I O N 7g.D z M x p H o N.

Et moi je m’en vais entrer un moment cheznous, pour y [amer les Dieux Pennes. Delà j’irai «à la Place, 8e je prierai quelques-unsde mes amis de venir m’aider dans cette affai-re, afin que fi Phormion vient je ne fois me115m au depourvû.

Tune QI, D A C T E

.

un m a fi cun duvwvvww næv

H PHORMIQun, i451 «n»nursmnr.wmnw’1fl ’ n

IU5 A. ç* Ê’r ËU l

ACTUS SECUNDUS.S C E N A I.

I

PHORMIO.GETA.I

P H O R M I O.1T4»: puni: ais canfpeflum «mima» bine ab-

ixfler iG E T A.admodum.

P H O R A! 1 O.Phanium reliflam [dam r

G E T A.fic.

P H O R M I O.(9’ iratum fait»)?

G E»

REMARQUES.x. I-r A N 2.] Qui .9011 avoit fait de cette Sccne la

feconde Scene de 1’A&e fecond. C’en: une cucu: groi-fiere, comme je l’ai deia demonn-é au commence-ment de la Scene préccdentc. C’eit ici ne’ceffairementle commencement du’ z. Aâe, car on voit qu’à. lafin dela Scene précedente le Theane demeure vuide,6m fort comme pour aller quem Phormion , MM:s’en va chez fa Maîtrefie , 6c Demiplnn va faine: fezDieux Domeûiques. Cela cil clair.

Puma PATRIS AIS conspxcrUMJQn’,tu nu 41’: ’u’dmipllou. On dit que Terence fanant

I unn

ACTE SECOND.SCENE .1.

PHORMION. GETA.P H o n M r’o N.

Uoi, tu me dis qu’Antiphon ayantappre-hendé la vûe de fou pere, a pris le partide s’enfuir?

G E r A.Aiïurément.

P H o n M r o N.Qu’il a abandonné Phanion?

G E T A.Oui.

P H o n M I o.Et que ce bon-homme cil en colere?

G s-un iour répeter cette Piece devant lui en préfence deTes meilleurs amis, meivîm qui jouoit le rôle dePhormion entra yvre, ce qui mit Terence dans uneco-1ere furieufe contre lui: mais ayre’s qn’dmbivim eut

renoncé quelques Vers en begayanr accu fe’ gnian:a tête, non feulement Terence fut adouci , mais il

fe leva, en imam: que quand il compofoit ces Vers,il avoit dans la tête le caraâere d’un l’arafite tel qu’é-

toir alors .Ambivius. Cette tradiiion cil remarqua-ble, en ce qu’elle nous .ayprend de quelle manieraces rhéteurs-là jouoient.

. D z 4» T v -r e

fi7G P H 0 R M I O.G E T11.

opplda. P H O R M I O.ad te [14mm film» , Pharmia , arum redit:Turc hoc intrijii , tibi 0mm efl exedendum : tu:

ange".G E T Â.

Objêtro te. . . -

P H 0. R M 10.fi rogitabit. . .

G E T A.in te [pas 21L

P H O R M I 0.

M mm,en z n tr:’L(’ f G a T A.tu imfiulifii.

P H O R M 1 O.fic opiner.

G E T A.filhmti.

PHORMIO.Cade fanent: in»: infirmât! fun: mihi in-cordt

conflua anima.

G E TA.944134325!

P H O R-

REMARQUES.4.. Tune une INansrr.] Tuasfairlafizm,

in. [nuitard que les Latin: ap lloient mormon, a:les Grec: uwrmrâv, étoit une e Pece de farce compo-fe’e avec du lait , du fromirge, de l’huile. des œufs8c d’autres ingrédiens. Cc Vers de Terence

Tu" bar intriin , tibi 0mn: efl endentât!!!dt tire de ce Vers de Callimaym,

m

W ....-LE PHORMION. nG n ’r A.

Furieufement.

P a o n M r o N.Mon pauvre Phormion , c’efl fur toi feul

que toute cette affaire va rouler ; c’efi toi quias fait la faute , il faut que tu la boives , pre-gpare-toi.

’ G n r A.Je te prie...P n o n M I o N.

S’il me demande. . . ..

G n r. A.Nous n’avons d’efpoir qu’en toi..

P H o n M r o N..M’y voila. Mais s’il me répondu;

G E -r A.Iu nous as pontiez à cela.. .

P H o a M 1 o.C’efi la Tarifaire" .

G n -r A.Ne nous abandonne pas.

P H o a M 1 o inTu n’as qu’à me donner le vieillard; toutes-

mes mefurcs font prifes dans ma tête.G n r A.

Que vas otu faire?

- Pilon--7x3; xgiiv lycène" il! habla!" pitonnât.

Il faut qu’ils mangent la farce qu’il: ont faire.Mais cela ne peut être foutiez: en notre Langue, il:falu mettre un equivalent.

s. S 1 n o G r T n B r T.]S’il me demande... Phormionn’écoute point ce que lui dit Gara, il penfeàce qu’illà rependre au vieillard.

D a 13. E A c-

W

.15

18 PHORMIO.PHORMIO.

quid vis .1 nifi mi manta; Pbanium,raque ex crimim hoc

Annphomm tripier» , arque in me ommm in»:deriwm finis!

G E T A.O virfortis , algue anima: ! mais»; hoc fipr,

Phormio,Verser , ne gibet fortitude in nervin» tramps

titanique.

P H O R M I O. oab,

Non in: efl , fafium efl periculnm , jam pedumwifa eji via.

6,11m me tarifes hommes jam devsrbemfle ufqia

ad 11mm -Hojpite;? mm cives: que magi’ notai, tantefilpim.

Cadmium , ,01 umquam injurirarum audi i mi[triplant dicam f

G E T A.and Mime?

P H O R-R E M A R Q U E S.

1:. FACTUM 251- rrnicuLUM,JnM P:-n u M v r s A a s r v r AI] a n’éflpar d’aujourd’huiqn

jefai: mon apprentâmr a , jefiu’fort bien oùje mettrai lepie’.

Ce paifage cit i cile , 8c il me femble qu’on nel’a pas bien explique. Manne: fur tout s’y et! forttrompe , quand il a crû que c’était iciune metapho-se tiree des chiens de chaire. Gens vient de dire àPhormion qu’il appréhende que fou audace n’aboutif-fe à lui faire mettre les fers aux pieds. Phormion pourle raflurer répond , u’il ne fait pas ce métier là d’au-jourd’hui, se qu’il si: fort bien on il mettra le pie,pour’dire qu’il fauta bien le tirer d’affaires , 6c qu’il

ne fera nullement mis aux fers.13. mior un CENSES HOMINESJAM DE-

. v a n-

LEPHORMION. 19.PHORMION.

Que demandes-tu linon que Phanion de-meure , ne je tire d’intrigue Antiphon, 8C

ne je detourne toute la colere du Vieillardut moi?

G r r A.O le brave homme, 8c le bon ami l Mais,

Phormion , je crains bien , que comme celaarrive (cuvent , ce grand courage n’aboutrifea te faire mettre les rets aux pieds.

P H o x M r o N.Ah ne crains point , ce n’en fpas d’aujour-

d’hui que je fais mon apprenti age; je l’ai. fort bien ou je mettrai le pied. Combien crois-

tu que j’ai battu de gens en ma vie, tant Bour-geois qu’Etrangcrs , 8: barn à les lamer pres-que morts? Plus on fait ce métier, plus on lefait fûrement. Dis-mm un peu, as tu jamaisouï dire qu’on m’ait appelle en Jultice pour

me demander réparation? AG a r A.

Pourquoi ne l’a-bon pas fait?

Prion-vennrznnssz risque A!) NECEM.] remue»craints que j’ai battu (153th en 27m m’a (70. Il cit bonde remarquer ici le mot dandina" pris metaplrorique-ment comme notre mot battre, pour maltraitter, t’ai-re des pieces ôte. car Phormion ne parle pas ici de coupsdonne s.

14,. Quo une": novr, TANT!) sunna]:Plu: on a fait ce métier, plu; on le faitfûrrment. Cela.peut vouloir dire, plu: je fui mon mâtin, à plus fou-wnt je l’excite. Mais j’aime mieux croire qu’il s’en:brouillé , se qu’il a tenverfe’ les termes, au lieu dedire quo fzpim , ranis mugis nuai. Ce feus n efi beau.ce? meilleur , a: s’accorde mieux avec ce qui pré-ce e.

D4 ambrai

1.0

15

8° PHORMJO.P H O R M I O. A

’ [miloio.nia non nie aeeipitri tendimr, neque.Qui male incitent nabis. illi: , qui nil fadant ,

tenditur: lgoinfre); in illir fluettes a]! , in illi: open: he-mer.

2.4113: 1111.th e]! peritlum , tende nliquid néroli;

on : -Mihtfltiuflt nihil efle. Dites , burent, damne-mm donnent P

Alan notant hominem edneem; en [djinns , "au.quidem fententia,

Pro maleficio fi benefinium fiemmum mitent red:m.

G E T A.Non pote fan" pro meriro ab illo tiôi refirri sur?

ne.P H 0 R M I Ou

’Imo mina nemo fiat? pro merito gratiam regi.refert.

Ton: nfymbolum maire , unifient , arque 2414-.mm à lutinais,

Orio-

REMARQUES.au. D r c u s , n u c E N r DAMSIATUM voMuMJ

Tel me diras que je leur ferai adjugé , qu’il m’emme-nmmr chez. eux. Car par le Droit les dehiteurs qui-n’e’toient pas folvables , étoient adjugez à leurs orcan-

tiers.24.. 1Mo ENIM NEMO sans PRO MERITO.

ana ne M R ne! ne F l5 n T.]C’eflplût5tcequelesSeigneur: font pour un: (7:. il faut fe fauvenir que c’eüun parafite qui parle, 8e les parafites avoient accou-tumé d’appeller flinguai: Seigneur: 3 ceux aux de nsdefquels ils vivoient. On prétend que du rempsd :47ponction, contemporain de Meurthe, le Roi filmasse

I avoit. -;

LEPHORMION. 8x’Paonmxon.

Parce qu’on ne tend pas des filets au milanni à l’épervier , qui [ont des oifeaux qui nousfont-du mal ; mais on entend à ceux qui nenous en font point. Car avec ceux- ci il y aquelque chofe à gagner, &avec les autres onperd fa peine. Le danger en: toûjours pourceux avec qui il y a quelque choie à prendre.On fait que je n’ai rien. Tu me diras que jeleur ferai adjugé, &qu’ils m’emmencront chezeux! bagatelles , ils n’ont garde de vouloirnourrir un fi grand mangeur, 8: ma foi ilsne [ont pas niais de ne me pas rendre un fibon office pour le; méchants tours que je leura: Jouez.

G a 1 A.Antiphon ne fauroit jamais marmonnoi-

tre un fi grand fervice.PHORMION.»

C’eü plûtôr ce que les grands Seigneurs font ipour nous que nous ne [aurions jamais allez YCQconnoitre. N’ellzce pas une choie bien agréa-ble de ne parler jamais d’écot 9 d’être tous les

jours L

avoir un parafire appelle Pharmîon. il cil toujours cer-tain que ce nomcmnncnt fortà un parafire, car Pim-minn , comme Cafnubm l’a remarqué dans fes bellesNotes En les (unifiait: deÀTInapIijh, cit me du mot ’Grec Shah)": qui fignifie un panier, fifiinum , ou uncuba: avec lequel les paumes-alloient au marché , en:c’éroit ordinairement les panâtes qui étoient chargés -d’aller faire la provifion. C’efl pourquoi nous voyonsdans 1’ Ennuque que Gnathon émir ficonnu au marché.

25. Tan: Asirmno LUM v ENIRE ]N’ej?-u’par une chef: bien 4054H: d: n: payer jamais (Pian ? Do-uar nous apprend que tout ce: endror: n’en pas me ’

D 5 434,.

30

C

87. P H O R M I O.Oriofum 4l: anima ; quum ide a Cura, cr fum-

tu abjumitur,Dum tibi fit , quad placeur .? ille ringitur; tu

. rideras,Priar bibus , prier demmba: .I «and dubia appo-

nilur? ’G E T A.(3114M ijlhuc variai 2j)!

P H O R M I O.ahi tu dubim, quid fuma: , patiflïmum.

En, quum ratiner» incas , quàm fin: fuavia ,a quàm tarafint;

E4 qui jambe! , mm tu hum: habeas plan: pn-

femem Deum? 4G E T A.5012.76 udefl , vide quid agas. prima taitio efl

aurrima:si un; fuflinueri: , poji i114 jam , ut Iubn , lu-

du: liter.A C T U S

R E M A R Q U E S.fi’dlpfmlladnre, mais qu’il en imité dela fixie’me Sa-

tire d’Ennim, ou un Parafite ditflippe fine mm la": , laura: qui» advenir.Infini: malir, exptdilo brncbia ,dinar, Celfus, [urina exfiefian: imperu.Max mm alunis: augura: hem: , quid(enfer Domina cf: Mimi? pro Divûm [IdemIl]: triflù tibum du»: fifïlûl , tu rident vous.

,, Car en arrivant vous n’avez aucun fouci dans la,, tête, vous êtes lavé sa parfume, prît à jouer des,, machoires: le bras retroufle’ jufq’au coude , gai,,, la tête levée , attendant la proye comme un loupUn,, moment après quand vous etes à table , que croyez-,, vous que penfe le Maître! bons Dieux ! il regarde,, les mets en enrageant , 8: vous les avalez en riant.

2.8. COENA DUnlA APPONITUR.]0n un:fin un ambigu. Mot à mot, en vau: fin un upas don»

un.

y-ff W , ,LE PHORMlON. 83

jours baigne 8e parfumé? de n’avoir jamais au-cun embarras dans l’efprit? pendant quele Mai-tre efi accablé de foinsScde dépenfe, de n’avoirqu’à fe rejouir ? de rire (on fou pendant u’ilen-

rage? on boit le premier : on fe met tableavant tous les autres: on vous fort un ambigu.

G a r A.Quel mot cit-ce la?

P H o n M r o N. qUn repas où il y a tant de diffluents. metsque l’on ei’t en doute 8c que l’on ne fait quechoîfir. Quand tu auras bien confideré de quelprix [ont toutes ces choies , 8c l’agrément qu’el-les ont; pourras-tu t’empêcher de prendre pourton Dieu fur terre celui qui les fournit?

’ G a T A.Voici le bon-homme , tiens-toi fur tes gar.’

des. Le premier choc efi ce qu’il yl a de plusrude ; fi tu le foùtiens , tout le relie ne fera

que jeu. A C T Eaux. Mais cela n’efl pas (rapportable en notre Lan-gue. Heareufement , nous avons en François le mol:d’ambigu, qui cit pref ne la même choie que le canadahir; des Larim. je ai bien qu’a la rigueur un nm-bz’gu, comme Meflîeurs de l’Academie Françoifel’ont

l parfaitement bien défini , cit un repas tellemententremêlé de viandes , de ragours , de fruits, a: deconfitures u’on ne (auroit dire, fi c’efl un fouperou une col arion. Mais cama dubia étoit aufiilamêmechoie , les viandes étoient mêlées avec les fruits.Terme! ef’c peut-être le premier qui a dit ces» dubù

i mais il l’a dit a l’imitation de Pamuim , qui dans aTragedie appelle’e Paribæa , adit uniour douteux , pourdire"un jour fi rempli d’e’venemens heureux , qu’onne fait lequel doit faire le plus de ioye.

0 multimodi: varie dubium à prnfjurum topent (tient.Pnfpemm cit un gen-itif pluriel pour profiererum 34

O capeya pour cofiofiçm , plenum,D 6

,84, FHORM-IO..

ÀCTUS SECUNDUS.

S C E N A Il.DEMIPHO. GETA. PHORMIO.

HEGIO. CRATINUS, CRITO.

D E M I P H O.E Numquam euiquam contumeliofius

’ Audiltzs [4624m injuria»; , quum hac eflruilai?

Mdeflç quæfi.

I G Ë T A. .indus eji.P, H O R M I O...

quin tu hoc age. efi,’ .34m ego huncagitabo. Pro Daté»; immortalium’.

q fidem,- Negot Phanium cf]: han: fibi rognant»; Demiplao EHan; nympho negat ejfe cogneront:

G Ï T A. vnegat..

D E- M I PIE O.-Ijfilm MIE opiner, de que agebam. fiquimini..

P H O R M I O.flaque au: faire"! [a frire, quifum’t: G E

Ron: M. A R. QI]. E s.»1.. En; UMQUAM c UJ qu A M: J sz-vomjamar’: .

ouï dm .7 Demiphon parle à ces trou; Avocats qu’il ame-neav’ec lui, a: qu’onx avoit eu tort de ne pas mar- .que: entrelu perfonnages de cette Scene.

’ v ’ 4. 1A M ..

Pmue . AGI]. se. n. fion-J. :9. 4,,l

g

I’nI-W’enez-v). Aau), «d. fini.-

LE PHORMION. as;

ACTESECONDS C E N Et Il.

DEMIPHON. Gara. Prionuron..HnGroN. CRA’rmus. Canon.

D s M 1 p H o n.Vez-vous jamais ouï dire qu’on’ait fait à

qui que ce foit une injure comme celleque je viens de recevoir ? Venez m’aider , jevous prie. .

A G E r A.Il cil en colere, ma foi.

P H o n M I o N.Taîs-toi, fi, i’t , je m’en vais le mener ba-

tant. .0 Dieux immortels! Demiphon ofefoû-tenir que Phanion n’ei’t pas fa parente P De-miphon oie foûtenir que Phanion n’ell pas la rparente?

G B T A.Oui affurément il le foûtient.

D a M 1 p H o N.Voila fans doute l’homme dont je vous par. .

lois, fuivez-moi., P H ou M x o N.

Qu’il ne fait pas même qui étoit fon père P -

En

4. la M r a o a U N c AGITABO. 3 Ï: m’ihux’rh .mener barrant. dgimn cil un terme de guerre, il fi-guifie mettre en defordrr, pourfuivre, mon" battant.

h D 7 Il. v le;

[O

15

2.0

86 PHORMIO.G E T A.negat.

P H O R 4M I O.Net Stilploonem iffiam frire, qui fiurit?

G E . mgr".

P H O .R A! I O.632514 egen: "lifta ejl mlfera , ignorait" pareur,

Neglegitur ipfa. vide avaritia quid fait .1

G E T .si herum infimulobi: avarîtia , mais audion

D E M I P H O.O audition) 3 "un; me ultra accujatum adve-

nir 3 .P H O R M I O. rNom jam adolefimti nihil cf! quid furcenfiam,Si illum minus nom: , quinoa homo jam gran-

dior,Pauper, cui in open vira en! , ruri fera.Se oontinebat: ibi agrum de naflro paire 4Colendum habebat. figue interea ruilai faire):

Narrabat , je hum neglcgere ageratum fuum.A; quem cuirum .? quem ego ’viderim in alita op-

tumum.G E T A.

Vider: te, arque illum. ut narras!P H O R7

REMARQUES.21. VIDEAS TE arcure lLLUM,uT NAR-

R A s. J glue lui (y roi ayez. in” tout ce que m voudra,que nous importe? tu nous en viens bien conter. On adonne a ce pillage fia ou fept explications, qui meparement toutes fort éloignées du veritable (cris. Pim-mion vient de dire qu’il n’avoir jamais connu hun (i

o m-

Î--Wyfimmf fi,LE PHOnRMION. S7

G E r A.Ailurément.

P H o a M I o N.Et qu’il n’a jamais connu Stilphon?

G E ’1’ A.

Aflurément.

P H o R M x o N.Parce qu’elle cit demeurée pauvre 8: mifera-

ble , on ne veut pas connoître [on pere , 8c on laméprife ; voyez je vous prie ce que fait l’avarice !

G a T A.Si tu vas accufer mon Maître d’avance , je

ne le fouffrirai pas. Brifnns [à je te prie.-D E M I p a o N.

QueÏle hardieife ! vient-il encore m’accufer8: fe plaindre tout le premier?

P H o n M r o N.Car pour Antiphon , je ne (aurois être Fa-

ché contre lui s’il ne l’a pas fort connu , parceque ce bon homme déja vieux , pauvre 8: vi-vant de fon travail, le tenoit ordinairement àla campagne, où il avoit afferme’demon pareune petite maifon qu’il faifoit valoir; 8: je mefouviens fort bien de lui avoir [cuvent ouï direque ce parent ici le méprifoir. Mais , bonsDieux, quel homme c’e’roit! je n’ai jamaiâ vu

un fi homme de bien.G a T A.

Quelui 8: toi ayez été tout ce que tu voudras ,quenous importe? tu vas bien nous en conter.

P H o n-homme de bien que Sn’Ipbon : Et fur Cela Cm répond ,vider: n arque illum, ce qui cit un terme de mépris;qu’il ait 5:6 tout ce qu: tu voudra, ù- toi aujji; 8c cesparoles, au mural, tu nom en vie»: bien conter, mucr-rn: 1 avec un point admiratif.

3S

sa PH’OR’MIOi

P H O R M I O.abi in muant 0mm:

Nu» ni in: un» exiflumaflem , numquam tantgram:

Oh han: inimicitiasn tapent» ira-adirant fami-liam,

94mm i: «flamamr nunc un: inlibemlinr.G E T Â.

Pcrgîn’ haro abfmti male laqui, impurifime?

P H O R M I O. .Dignum «mon; in: me efl.

G E T A.ain’ tandem, carter?

D E M I P H O.Gera.

G E T A.30mm») damner , legum contortor.

D E M I P H O.Gent.

P H O R M I O.3459071120.

G E T A.qui: hmm efl.’ ehem.

D E M I P H O.une.

G E T A.abfemi Mi

T: indignas laque (ligna: tontumelia:

Numquam affinait dicere hodie.

D E M I P H O.abc, defimv

êtdolefiem , primai» ab: le hac 60m 11min oxyg-tu.

Sintiôi placer: paris (Il, mihi n: raffermîtes .-944w».

r ”””””LE PHORMION. 89

P H’o n u I o N.Va te promener. Ei’t-ce que fi je ne l’avois

connu pour un homme de bien, j’aurois attioré fur ma famille un fi puifiant ennemi pour-l’amour de fa fille , que ton Maître méprife fimal honnêtement?

G a r A.Maraud, tu continues de dire des injures à.

mon Maître en fou abfence?

P H o n M 1 o N.Je ne lui dis que ce qu’il merite.

G 1 T A.Tu continues, pendard? f

D B n 1 r H o in.Geta.

G a T A.Voleur pubiic, Fauflaire.

D E Il x p H o m.

Geta. rPHorthoN.6a:.. iRépons.G! ’1’ A.

Qui cil-ce! ha, ha!D E M r p H o N.

Tabtoi.G n r A..

Monfieur , d’aujourd’hui cet-hommeci n’a;celle de vous dire en votre abfence des injures»que vous ne mentez point, &qu’ilmeritelui-même.

’D a M I p H o N.Oh , c’cfi airez. Mon ami , avec votre per-

miiïion , la premiere chofe queie vous deman-de, c’ei’t que vous me répondiez , fi cela nevous incommode point. Qui étoitcet ami dont

vous

À

W:95 P H O R M I O.glue»; amine»: mur» ais fuifle iflum , explant

milan

Et qui cognarum me fibi elfe démet:P H O R [il I O.

35 Proinde expijcure , quafi mm mufles. ID E M 1 p H o. !

mflêm?

P H 0 M I O.I

in.D E M 1 P H O.

Ego me mgo : tu , qui ai: , redige in meme-riant.

P H O R M I 0.El», tufibrinum aux»); ne» noms:

D E M 1 P H O.

. mime.-Dn nome».

P H O R M I O. i’10an 3 171495107".

D E M I P H O. .quid nunc me"

P H O R M 1 O.Petit harde , nome» perdidi.

D E M I P H O.hem , quid ais?

P H ou M 1 o.Gent,

4.0 si mezninifli id quad olim difium eji , fubjite .-rm.

Nm dico: qrmfi mm mari: , tentarum advenir.D E1

o .LE PHORMION. 9.vous parlez ? Expliquez-moi cela, je vous enprie, 8c en quelle maniere il le diroirmon pa-rem?

P H o n M r o N.Vous me le demandez comme fi vous ne le

connoifliez pas.D a M r p H o N.

Je le connoiflois? moi?P H o u M 1 o N.

Sans doute.D a M 1 p H o N.

Je le nie. Vous qui le routeriez, prouvableê: faites-m’en fouvenir.

P H o a M I o N.Ho, ho , vous ne connoifi’ez. pas votre pa-

rem!. D E M x p H o N.

Vous me faites mourir. Dites fon nom.P H o u M 1 o N.

Son nom? volontiers. Il d’un!» ce ne»; qu’ila oublié.

D B M r p H o N.Dites donc, pourquoi ce filence ?

PHonMon. lm.Je fuis au defefpoir , ce nom m’efi échapé!

’ D B M 1 p H o N.Quoi? comment?

P H o n M I o N.Gara , fi tu te fouviens du nom que nous a.

vons dit tantôt, fais-m’en fouvenir. * Hé , lié,qu’ai.je afiaire de vous le dire, comme fi vousne le (aviez pas? Vous venez ici pour me fur-

prendre. - D z-* Il "un. en même tempe [on lmur,.pour donner lieu

à Gent de lui dire ce nom , fan: que Demrphon I’tnïtndh

W.45

m ’PHORMIQD E M 1 P H O.

Egon’ «tu» "me?

G E T A.Stilphn.

P H O R M I 05arque ad", quid me"

ou».D E M I P H O. -quem dixti!P H O R M I O.

Stilphanem , inquam , noveras!D E M I P H O.

’Neque ego illum noram , mque miln’ cagnant.

faitguifquam iflo nomine.

P H O R M I O.iman? nm te Imam puùtif’

Atji talermîm rem reliquijjet deum.

D E M 1 P H O.Dû tibi male fadant.

P H O R M I O.prima: efle: memorinr’

Progeniem wolfram ufque ab ava arque aux»prqferens.

D E M I P H O.1M ut dicis. egofi, min adveniflem, qui mihi

se Cagnala ea eflèt , dicerem : itidem tujare.Coda, qui e11 cagnard:

’ G E T .4.. heu: maller, nife: heur, tu cave...

paon. n E M A 1L qu E s.

49. h a u-r n r c r s.] Ïuflement. Les Latins di-foient in ut diei: , dans le même fens que nous di-Tous, jufiemenr , a; , comme vous dires, pour nier cequ’on vient d’entendre; car c’en une reponfe ironi-I

qu:

LE PHORMION. 93D s M x p H o N.

"Moi pour vous furprendre?G a 1’ A.

Stilphon.P H o a M x o N;

Au fonds que m’importe? C’en Stilphon;

D a M 1 p H o N.Qui?

P H o n M x o N.-Stilphon, vous dis-je. Vous ne connaîtriez

(une.D 1; M 1 p H o N.

le ne le connoifl’oispoint, &quî plus en, ’en’ai de ma vie eu aucun parent de ce nom-1L

P H o n M r o N.Eft-il pofiiblc! n’ach-vous point de honte?

s’il avoit huilé T de grands biens. ..

D a M r p H o N.Que les Dieux te confondent.

P H o a M r o N.Vous feriez le preinierà dire par nom &par

furnoni toute votre généalogie depuis l’ayeul 8:le trifayeul.

D a M r p H o N.Jufiement. Si je sur: arrivé à temps quand

l’affaire fut iugée , j’aurozs expi , e’ nos de-

grcz de parente. Faites de même, vous, dites,comment ell elle ma parente?

G E T A.Ma foi. mon Maîtrê , vous le prenez. bien.

bas. Mon ami fongc à toi.P H o n-

i dix talus.(fie qui lignifie le contraire de ce qu’elle dit. Onn’a pas connu la grue de cette expreilion quandona traduit,h;’ bien je vau: prend: au mer. ’

58. QuAN-

55

60

65

94" P H O R M I O.P H 0 R M I O.

Dilutide expedi’vi, quibus me apartuit,Suditibus. tum, id fifalfumfuerat, filiu:Cur mm reeriN

D E M I P H O.filium narra: "ailait!

Cujus de flultitia diei , ut dignum efl , non pa-agi.

P H O R M I O.A: tu, qui japien: a: , magiflratus adi.Ëudiaz’um de eadem tarifa iterum ut reddan: ti-

t:guadequidem faire: regina: , 29’ pli lice:Hic de eadem mufle bi: judicium adipIfiier.

D E M I P H O.Etfifafia mibi injuria ejl , verumtamenPatin: quàm lite: fafier , au: quàm te audiam ,Itidem ut cagnata ifit, id quad lexjubet, tDoum dare , ab un hune , minus quinqua ac-

alpe.

P H O R M I O.Ha, ha, ha, homo [navisl

D E M I P H O.quid efl! au»: iniquam pajlala!

A» ne bac quidem ego adipifi-ar , quad jus pu- I

bh’aum a?! ’P H O R M I 0.lune tandem que a; cireur item ut meretritemi ubi abufu’ je, ’

Mer-

REMARQUES.se. QuAN D0 QulDEM sonus ksoNAR]

Car je mais bien que vous in: le rRai ici. Ce maître fri-pon ne pouvoit rien dire de plus fait. Car dans une

ville

M-ÜDLEPl-IORMION. 9;

P H o a M r o N.J’ai expliqué cela fort nettement devaqntles

Juges quand il a fallu. Pourquoi votre n15 nel’a t-il pas refuté?

D E M r p H o N.Me parlez-vous de mon fils , dont la fortife

cit au deffus de tout ce qu’on en peut dire?

P H o r. M x o N.Mais vous qui êtes pluslfa e , allez trouver

Meiiieurs les Magii’trats , a n qu’ils remettentl’afi’aire fur le bureau; car je vois bien quevous êtes le Roi ici, 8c que vous avez le droitde faire juger une même affaire deux fois.

D E M I n H o N.Quoi que l’on m’ait fait injuflice , cepen.’

dant plûtôt que ld’avorr des procès , a: que devous entendre, je veux bien faire tout commefi elle étort ma parente , 8: p.1 er la dot pourfatisfaire à la Doi. Tenez , a lez la prendre,voua quinze pritoles.

P H o n M r o N.Ha, ha, ha! le plaifant homme!

D n M r a H o N.Qu’y a-t-il donc? Ce que je demande n’eû-

il pas jatte? ,8: ne pourrai-je pas obtenirce quele droit accorde à tout le monde?

P H o n M r o M.N’y a-t-il que cela , je vous prie? Quoiaprês

que vous aurez abufé une honnête fille , il vpusera

ville libre comme urbains, rien ne pouvoit paraîtreplus tyrannique que de faire remettre fur le bureauune affaire déja jugée.

7°. QUO D

70

75

w PHORMIoMercerie»: dure (au jubet ei , arque miam:au,

Ut au quid turpe ei-vis in fi admirantProfiter egejlutem, proxumo jufla efi dari,Ut mm une etatem degmtr quad tu auras.

D E M I P H 0.Ira, proxumo quidem: at no: and" aut que)»:

ob rem 3

p H o i M 1 o.du,

161m» , admit, ne agas.

D E M I P H O.ne» agam.’ in» baud definam ,

Dame parfum; lm.PHQRMIQ

"zeph:

-D E M I P H O.

PHORMIQiPafiremo tecum ailait rei nabis , Demipha , efl.

Tuur efl damnatus gamme, mon tu , nana tuaPrarerierat jam ad duaudum aras.

DEMIPHQ.omnia hac

Illumputaro, que ego nunc dico , diren-

du;

nzmnnquzs7o. Quo D au v ET AS.] Voila ce que la la; ordon-

ne. Et e’efljuflement ce que vous defendeL, quelles cou-leurs ce fripon donne à les tarifons en fadant vorr que

e Dem-

j-i’"”î” ’if W

LE PHORMION. 97fera permis de la renvoyer en lui donnant;commeà une Courtifane , la recompenfe de fouinfamie, 8: les Loix le foufi’riront 3 Les Loi:n’ont- elles pas plutôt ordonné ne les filles desCitoyens pauvres feront mariées leurs plus pro-ches parens, afin qu’elles patient leur vie avec unfeul mari, 8: que la pauvreté nelesforcepasàfaire des chofes indignes d’elles? Voila ce quela Loi ordonne 8: c’ei’t ce que vous défendez.

D n M r p H o N. ’Oui, elles feront mariées à leur plus proche

parent: mais nous, d’où femmes-nous pneus?ou pourquoi?

P H o n M r o N.C’eft allez ; ne parlez plus d’une choie fai;

te. .D 1; M r p H o N.Que je n’en parle plus? j’en parlerai jufqu’à

ce que j’en fois venu à bout.

P H o a M r o N.Vous radotez.

D n M x p H o N.Laifiez-moi faire.

P H o n M r o N.En un mot comme en mille , Demiphon ;

nous n’avons pas afi’aire à vous. C’en votrefils qui a été condamné, 8: non pas vous, carvous n’étiez pas en âge de vous marier.

D a M r p H o N.Il faut que vous vous ima iniez que tout ce

que je vous dis, c’ei’t mon 1s qui le dit , au.

tre-

Demi in» veut le contraire de ce que veut la Loi!94a; du mm et! fort grave , je l’ai un peu étendudans ma Traduôtîon pour le faire mieux (catir.

Tome HI, E T u;

8o

w PHonMIQAur quidam eum uxare hac ipfum prohibebo de:ma.

G E T A.1mm: efl.

P H O R M 1 O.une idem melr’us feeeris.

D E M I P H O.Irane ès pararus faeere me adwrfum omnia,Infelix r

P H o R M I o.mettait [ne nos, rametjifedulà

Didîmular.

G E T A.bene faabenr tibi principia.

P H O R M I O.. quin, quad q!

Ferundum, fins: ruir dignum fafiisfererir,Ut amici inter nos fimus.

D E M I P H O.egon’ ruam experam

Amiririam .P aur te vifum , au: audirum w-hm 3

. p H o R M 1 o.si ronrordabrs rum illa, hababis, que tuant&nrflurem abiefier: refpice ararem tuant.

D E-

n a M A a qu a s.79. Tua-n IDEM MELIUS FucnursJ Voir:

ne ferez. par fi mirbane que vous du". Cet endroitaembarraflé tous les lnterpretes , 8: ce qu’ils ont ditpour l’expliquer cit plus obfcur que le texte même.

c qui en avoir trouve le vcritable feus: il n’y ariân

’ e

LEPHORMION 99trement je le chafierai de ma maifon avec cet-

te femme. ’G a a a.Il cil en colere.

PHORMION.Vous ne ferez pas fi méchant que vous

direz.

DnMruHoN.Malheureux , veux-tu donc faire toujours

du pis que tu pourras contre mm?

PHonMION.Notre homme nous craint, quelque beau

«femblant qu’il fade.

. G a r a.Vorla un heureux commencement.

PHORMION.Vous feriez mieux de fouffrir de bonne gra-

ce ce ne vous ne finiriez empêcher; 8: c’citune a ion digne de vous , que nous demeu:rions amis.

DaM.rrH0N.Moi que je recherchafije tqn amitié , ou queje vouluile t’avorr jamais vu m connu?

P H o a M I o N.Si vous vivezbien avec elle , vous aurez une

brû qui fera la confolation 8: la joye de votrevieillerie: confiderez l’âge ou vous êtes. D

E-

tde plus fimple. A la menace que Demiphon vient defaire u’il chafi’era fou fils avec fa femme, Phormionrépon Ture idem meliurfeeerir. 3, Ah , Monfieur , vous,, ferez mieux que vous ne très».

a

to

w

me P H O R M I O.D E M I P H O.

I: 061965": tiIvi baba.

P H 0 R M I O.mima w" imam."

D E M I P H O.bac age:

San); jam verhrum pff: Nifi tu profana: nm:hmm

Abdmm, ego illam ejicim. dixi, Phormio.

-P H O R M I O.si tu 5114»: anigeri: jean: , quàm dignum efi li-

" hmm,Dicam impingam tibi grandet». dixi, Dtmiplao;

fi quid opus fucrit, hem, dama me.G Ê T A.

intellegaî

ACTUSSECUNDU&S C E N A III.

DEMIPHO.GETA.HEG1Q!CRATINUS. CRITO.

. D E M I P H O.vanta me tara, a? filicitudine aficît

Gnams, qui "ne [a Infin impedivit nafétii: !

gagne mi in nnfpaflum prodit, tif falun; [dam ,

I 940i!

LE PHORMION. tuD n u 1 p n o N. .Va-t-en au diable avec ta joye 8: ta confola:

tian, pren-là pour toi.P H o n M x o N.

Ne vous emporter pas.D a M 1 p H No N.

Songeà ce que je te dis ; c’efi allez parlé;Si tu ne te hâtes d’emmener cette femme, jela mettrai dehors. Voila ce que j’ai à te .dire,Phormion.

P a o n M r o N. .Si vous la traitez autrement qu’on ne dorttraiter une femme de condition, je vous feraiun bon procès; voila ce que j’ai à vous dire ,Demiphon. 124:. Si l’on abefoin de moi , jeferai au logis.

G s r A. 64:.J’entends.

mææmæwæmwwmm

ACTE SECOND.SCENE III.

DE,MIPHON. G511. Hsexon,CRATINUS. CRITOI.

DEMIPHON.DAns quels foins 8: dans quelles inquietuà

des ne m’a pas plongé mon fils, en s’em-

barraffant 8: en nous embarrafiant tous dans cebeau mariage. Encore fi après cela il venoit

E 3 à moi,

Io

Ü

lm: P H 0 R M I O.6.14113 je lm: r: dicat, quid’ue fit fintentia.

Abi tu vif: , radieritne jam , un 71:»:de , da-mum.

G E T A.

En. -. D E M I P H o.vides" que in loto m [ne fin.

9M)?! aga! die, Hegio.

H E G I O.aga: Cratinum teuf",

si tibi vidnur.D E M I P H O.

die , Cratine.C R A T I N U 8.

me": vis fD E M I P H O.

fa.Ç R A T I N U s.

’ [wifiego, que in rem tuamfint , en vclim fadas,

si: hoc widetur, quad te abfimte hic filin:Egit, reflitui in integrum aquom am , a" 654

7mm:Et id impetrabis, dixi.

D E M I P H O.dia nunc, Hegio.

H E G I O.Ego fiduro hum dixtflè treda. werùm in: cf! ,

91m lamines, rot [cumule .- [aux tuique mas.Mihi mm videtur, quad fitfafium kgibm,Rcfcindi page: a turf: fuselant ejl.

D E M 1 p a o. .dit, Crise.

tC R I-

LE PHORMION; 103à. moi, afin qu’au moinsjepuifle favoircequ’ildit, 8c quelle efi fa refolution. Gent , va voir

s’il cit revenu. .G a ï A.J’y vais.

D n M r p H o N.Vous voyez , Meflîeurs , crique! état eft cette

affaire ; que faut- il queje faire . Hegion , parlez.

H n G r o N.Moi; C’eft à Cratinus à parler , fi vous le.

trouvez bon.D n M r P a o N;

Parlez donc , Cratinus.

C a A a x N u s.Qui moi?

D n M r P a o N.Oui vous.

C R A r I N u s.Moi, je voudrois que vous fifiiez ce qui vous

fera le plus avantageux. Je fuis perfuadé qu’ilefl jufte 8: raifonnable que votre fils foitrelevéde tout ce qu’il a fait en votre abfence : 8cvous l’obtiendrez ; c’efi mon avis..

D n M r p H o N.A vous, Hegion.

H n G r o N.» ,Moi, je croi fermementque Cratinus a dit ce

qu’il a cru de meilleur ; mais le proverbe cil vrai,autant de têtes , autant d’avis; chacun a fes fenri-mens 8K fcs manieres. ll ne me femble pasquece qui a ère une fois jugéfelon les Loix , puilfeêtre change; ô: je foûuens même qu’ilelt hon-teux d’entreprendre un procès de cette nature.

D E M 1 p H o N.Et vous,.Criton.’

E 4 C n le

104 P H O R M I 0.C R I T O.

Ego ampliu: deliberandum cenfeo,

110: magna (Il.

H E G I Onumquid nos ’Uir ?

D E M I P H O.fmfiis pub? ;

Darwin film multb, quàm dada").G E T A.

monRediêfl’c.

D E M I P H O.frater a]! exjfzflandm miki : i:

9440:1 mihi dardait de hac ra conflit"); , id afi-

quar. I 0Perronmmm 1’60 ad pomma, quand f: renflât.

G E T A. - .L4: aga Antiphomm garum , ut, que afin hi: j

in», jeiat. r jrnEMARQUEs.19. INCERTIOR son MULTO quand w-

D v M.J M: voila beauroup plus farterai» que je n’e’tvis.Il dit vrai, car de trois Avocats , les deux premiersont été d’un avis contraire , 8: le troifieme n’a riendecidé.

2L A-r aco ANTIPHONEM quartant.) Moije vqîsflunbtr dmipbm. Après ce Vers on avoit mis

celui enl - 5d

ACTUS

LE PHORMION. .nsC A r -r o N. -Moi, je fuis d’avis de prendre plus de temps

pour deliberer; c’el’t une affaire de grande con-féquence.

H s G r o N.N’avez«vous plus befoin de nous?

.DBIMIPHON..Je vous fuis fort obligé , me vorla beaucoup

plus incertain que je n’étais.

q . G n a A.On dit qu’il n’eft pas encore revenu.

- DEMI.PHO.N.Il faut que j’attende mon frere . je fuivrai

le confeil qu’il me donnera. Je m’en vais endemander des nouvelles fur le Port , 8c favoirquand il reviendra.

U G a -r A. IMarslmoi je m’en vais chercher Antîphon,’afin qu’il fache tout ce qui s’efi pafié.

Set! «du» ipfum vida in rempare hua fi "cipaye.

,, Mais-je le voi arriver fort à propos. v Je-l’ai re-tranché , parce u’il et! ridicule, en ce u’il lieu:Aàe avec le troi 1éme , 8: qu’il ei’c impoflî le de trou-vet l’intermede qui doit feparer ces deux flacs , fi l’on

neçoit ce Vas. Cela me paroit incontefi’able; cetteComédie n’auroi: que quatre Aâess je m’étonne queredonne ne s’en (oit aperçû.

x06 .o PHORMIO;

ACTUS TERTIUS.s C E N A I.

’AN.TIPH0. GETA.

A N T I P H O.ENimwro , Antipho , multimodis mm 12mm

. anima druperudus es.liane te bine abizïfi, a virant entendu» dedifi

je aliis imam .P

34h): tuant rem eredidîfii, quant te te , animad-. alerfieros rugis?

Nom , ut ut cran: alita, ilh’ une confidere: ;que nunc filai domi ejl,

5- Nequid profil" mon: fidem dompta pommermali:

Cujus mon: mifere [pu opefijue fient. in te une«mon fin.

G E T Â.liquider» ,i hm , no: jam dudum hie te aldin-

tom mmjamm , qui abieris.

A N T. I P H O.fiijfim quadrant.

G .E T A:[:4 a «urf: nihilo mugi: defeximm.

A N-

LE. eHonMION. m»,

ACTE TROISIÈME.S.C..EsN E I.

-A.Nrrpu0N. Gara;a ANTIPHON.Eritablement airai, Antiphon , tu es blâ-n mable en toutes manieres avec ta. timidië

té. Fallait-il quiter ainfi la partie , 8: confier.toueronurepos au foin des autres? croyois-tuqu’ils feroient mieux tes afi’aires que toi-mê-me? àla bonne heure pour tout le relie, maisencore falloit-i1 pourvoir à la fureté de la per-forme que tu as chez. toi , 8c empêcher que laconfiance qu’elle a euë en tes promefies, ne larendît malheureufe , elle qui n’ade rallume:ni d’efperance qu’en toi. ’ .

1 ’G E ’r A. t .EnVerité, Monfieur, il ya long-temps que

nous vous blâmons de vous en être allé de la

forte. ’ s ’ ” .A N ’r 1 P a o N»

Jet: cherchois.G a T A,

. Mais avec tout cela nous n’avons pas perdu

courage. ’ AE 6’ le au

108 P H O R M I 0.A N T I P .H O.

Laque" , obficro , quonam ioloeo [ont m à:

"flamme nous m l h -1° Numquidpatrifubolet r

G E T A.nil niai»;

A N T I P H O.coquid fini porro e]! r

G E T A.t - 5 ’ ’ Moto.

T41 N T I P H O.

a ” mG E T A.Nifi Madrid baud refluoit pro te wifi.

A N T 1 P H o.- nihilfioitM-bi.

’G- E T A. 4gram Phorim’o itidem in han re , ut in dûs;

finassant hominem picotât.A N T 1 p H o.

gomma:G EIT A.

paraffinoit fierois odmodum iratum panera:

’ Â N-REMARQUES.to. Numquto PAT’RI sur; 01.21] Mon peu

ne]? doute-e il le rien 3 Il demande fi fon pere ne roup-gonne point qu’il ait été de concert avec Phormion ,pour faire ordonner qu’il épouferoit cette fille.

13. CONFuTAVIT vannas PATREM.] Paren raifort: ilaremlmrre’ votre perte. Conforter: efl propre-ment un terme de cuifine qui lignifie faro 41»:me-Wh»: ramdam. Jette: de l’eau froide fur a; l’ai?!

ou *

LE PHORMION. rugiA N r r p n o N. .Di-moi, je te prie, en uel état font mes

allaites? quelle fera me. de ’ ce? mon pere ne

fe doute-t-il de rien? lG’ a ’r on:

De quoi que ce foit jufqu’ici.

A N r r p H o N.Quelle efperance enfin doisoje donc aveuli

G a a A...Jenefai.

Ah! .G n r A.Mais je fai bien que Phedria n’a ce!!! de pat-

ler pour vous.A N r 1 p H o N.

C’en fa coutume.

G n r A. .D’un autre côté. Phormion a fait voir en

cette rencontre, comme en toutes les autres .qu’il ne s’étonne pas pour le bruit.

A N r r a n o N.Qu’a-t-il fait?

)ANTIPHON-

G E r A.Par les raifons il a bien rembarré votropere

qui étoit furieufement irrité.A Né

bouillante , avec un petit pot qu’on appelloit [imama: imam Titinnilu dans une Pieee appende Serine.- °

agnus 41mm»: quando fer-vit [au]: confuse: mon :,, Quand le pot bout trop fort, le Cuifinier l’a pai-,, fe avec un petit pot d’eau froide. st la: de a cemot ae’té heureufement dit de ceux qui calment, quiappairent les emportemens de la colore, qui font lesËWHÂOM du rang et de l’efprir. .

E 7 . fi. QüAug

Il5

HO PHORMIO.AN T1? HO.

Enl’homie!

G E T A.ego , quod pond porro.

.4 N A T I P H O.mi Gare, manu ou am;

G E T A;sicfifi halent principia , ne dico. adhuc tran-

quiiia res efl :.

Manjamfijue paumant pour e]! , dans hue ad-venue.

A N T I P H O.quid mon 3

G E T A.ajeba:

De cite: confilie odlefife faire , quad ad bansune armer., A N’ Tl p H o.

91mm?) metus e]! ruilai maire hue falvom’mmc

patriciens, Gara! .Nam , a: audio, per anar» ejn: au: mon»:au: maria: jententiam.

G E T A.Phadria 125i adefi. ’ »’ ...’4NTIPH-O.

idiome! ,C’E-

REMARQUES.n. Quart-rus MBTIJS es’r Mir" VENIR;

une 8:1LVOM NuN c rnrnuumq .9454 l’attentein retour de marinade me jette dans dl’fnrieptfil islam",6cm: Cette expreilion dt admirable 5 . «mais. ne.dit pas, mana ne oeniarpazrmus ’Ïvcraim («raton on»de nous; car fans lui il ne pouvoit sartiez l’a ferra»me. u ne dit pas non plus , mm a: mon: tannes?

, l

LE PHOR’MION. tuA N r r p u o N.

Oh que tu es un brave homme , Phormion!

G n a A.Et moi aufii j’ai fait toutce que j’ai pû.

A N. r r 13 u o N.Mon cher Geta, que je vous ai d’obligation

à tous.

G n r m..Les commencemens font comme je vous

dis; jufqu’icr tout cit tranquille, 8: votre poredu quil veut attendre que votre oncle. fait deretour..

.A-N tir p Hou.Pourquor l’attendre 3

G 1: r A.Pour fe gouverneur dans cette affaire par le

confeil qu’il lui donnera.

A N r r P H o N.Que l’attente du retour de mon oncle me

jette dans de furieufes allatmes! car ma vie ouma mort dépendent du confeil qu’il donnera à.mon pere.

G a -r A.Voila Phedria.

A N r r p H o N.

Où?- . .G a-

î: craint que mon and: ne vienne pais-car il ne lavoitpas fi cet oncle ne donneront point un avis qui mi-netoit toutes fes elperances. Mais il s’exprime d’unemanicre qui marque que fou efprk cit en hala tee en-trel’efperance 8c la crainte, 5c qu’il ne fait s’il doitcraindre ou dcfirer ce retour.

:9. Ec-v

tu PHORMIO.’a E T J4.

arum , ab fua palafira exirfiras.

REMARQUES.2o. EccuM, noua rnLns-ran EXIT Po-

n A s. l Le voila qui [on de chez. [a maîtreflè. Je n’aiofe’ hafarder dans ma tradnâion, l: voila qui fort de ’f» paleflre , qui cit heureufement dit en Latin, maisen notre Langue il ne prefente pas d’abord le veritauble fens , Gara up lle fort plaifamment la maifondu Marchand d’E. claves, la patelin, le lieu d’exercicele Madrid. Pamphila, dont ce jeune homme étoit a-moureux , l’y faifoit aller fouvent, car il mouroit d’epeut ne le Marchand ne la vendit à quelqu’autre,a: c’e très jufiement que cette maifon cit re ardeecomme un lieu d’exercice pour Pliedria cari pied:

le:

momomæwmwmmwæwwACTUS TERTTUS

SCEIJA H.PHÆDRIA. DORIO. ÂNTIPHQr

G E T41.

PHÆDRIÂ.DOrio , audi , elfes".

’ D O R I O.a non audio.g: H Æ D R I A.

parumper.’

D9319 °, qui» omim me;

p: L .. a P Æ’

PEUR. Al".lll. SF.II.

. ÏQFnflŒx. ....,..,,wm M ME... 4.. HHÜÜIIu .9.2 .. . .m

.

mmŒËë4

Ïa.

LEPHORMION. H3G n r A.

Le voila qui fort de chez-fa Maîtrcfl’e.

bien exercé par toutes les mfes 8: les difficultés quece Marchand lui fait , a; là il lune contre fa mau-vaîfe fortune. C’efl ainfi que Plume dans fcs Bacchi-des a dit dcla maifon d’une Counilzmc Aà I. Sc. l.

---- quid Isa menu»: "situ? Mm» fluide-mm!»Panna" bujufma’ü in paltflmm , ahi 44mm: (fifi;-

dnfcimr ,116i pro difia damna») tafia») ,pn «(d’un brima?

,, Vous me demandez ce que je crainSPQuoi un jeu-,, me homme entrer dans cette palatin où l’on s’en:-. ce , où l’on fue à ruiner , où la perte tient lieu,, de palet, à: la honte tien: lieu de coutre;

ACTE TR 018.1 E’ME.

SCENE II.PHnDnu. Donxou. ANIxPHon.

G a r A.

PHEDRIA.D Orion , écoutez-moi , je vous en prie.

D o a. 1 o N.Je n’écoute point.

P H a n a x A.Un moment.

D o n x o N,Ah , lamez-moi,

P H :-

N4 PHORMIO.P HÆ D R I1.

dudi,quad dicam.

D O R 10.a: enim rade: 14m andin cade») mîmes.

P H Æ D R I A.A: nunc dizain , quad lubenter andins.

D O R I O.loquer: , audio.

P H Æ D R I A.Neqh’eo n mon" , ut manta: triduum bac!

quo nunc ahi: î

D O R I O.Miraèar, fi tu mihi quidquam afflux "Mi.-

A N T I P H O,mi, mon» knomm, ne quid [w [un wapiti.

G E T A.idem ego menu.

. PHÆDRIANon mil?! 6min!

D O R. I O.bariolure.

pHÆDR(Ë dIn L 3m a.

f D 0-REMARQUES.6. Muïuo LENONEM un qui n suc sur:

c A P I T 1.] Ï’appreizmd: bien que ce Marrlmnd ne s’at-tire quelque malencontre. Dom: a expliqué ce [mirage decette maniexc : Ï’pppnhmde bien que ce Mqrclmnd nemachine quelque L’Infe. Et enfile, au lieu de dire, m-m Phedn’a , il détourne l’exprcflion contre le Mat.chand même , en faifilnt une imprccation , que :214.

tu

Ù

LE PHORMION. "5P H z n n 1 A.-

Ecourez ce que j’ai à vous dire.

D o x 1 o N.Maisje fuis las d’entendre dire mille fois

les mêmes choies.P H E D n I A.

Mais préfentementvje vous dirai des chofesque vous ferez. bien aire d’entendre.

D o a 1 o N.Parlez , j’écoute.

P H a n x I A.Ne puisât: obtenir de vous que vous amen:

diez ces trois jours? ou allez-vous?

D o n I o N.Je m’étonnois bien que vous enfliez quel-

que choie de nouveau à me dire.A N ’1’ 1 p H o N.

n J’apprehende bien que ce Marchand ne sfatyurænunlnnn "Sûlflhnnntva-r51A. julvb-l-tv ÀAAflÀNlakvlÀLAU.

G a 1- A.Je l’apprehende bien auffi.

P H n n a 1A;Vous ne voulez. pas me croire 2’

D o n x o N.Vous l’avez deviné.

P H n D n I A;Mais fi je vous donne ma parole.

. m.lui tombe fur la rire. Mais ce fens-là tue-paroit fox-ce’; pourquoi chercher tant de fineITe dans un pnflàege qu’on peut expliquer fi naturellement. qnfxfbmappréhende que ce Marchand , par fa bmtaiirea nepane Phedria ilui faire quelque violenoe; ce quiau- .roi: été très fâcheux pour eux, 8c mon-rompu tou- . g

tes leurs méfuxes.. i

W 1K16 P H O R M I O. iD O R I O.

fable.P H JE D R I Â.

Marcia"; film: beneficium tibipulcrë Jim.

D O R I O.logi.

je

1.5

P H Æ D R I Â.Credo mihi, gandebi: jam : wmm barrit lm

e .D O R I O.

f flmnimn.PHEDRIA

ExperÎre, ne» efl longum.

1) o R l o. .cantilmam tandem un".

.. P3ÆDR14T144 nul» magnums, tu pare)», tu arnicas.

D O R I l0.garrimvdlo

P H Æ D R I A.Jdeon’ ingenio (Je te dura atquc inexoraôih’,

Ut 7):qu mifericordia, mqu peuhls molliriquads?

1Tum puma boum 4mm»: diflrahi poterin’

pan!D O R I O.

Admire ejjè intogitantem arque impudente»: ,

Pbcdria, eUt piaulerai: difii: dam: m , a? mm dallagram:

A N T I P H O.Miferitum efl.

P H Æ4* Vulg. fumât.

l Malèmon conveniunt : tiansfexendus infra poil v 33.

LEPHORMION. "7’D o n r o.

Fables. .PHnnnrA.’Vous direz vous-même que vous n’aurez pas

mal placé le plaifir que vous m’aurez fait.

D o a 1 o N.Contes.

P H a n u r A.Croyezamoi , vous ferez ravi de m’avoir

obligé, fur ma parole.

D o n r o N;Songes.

P H a n a 1 A.Eifayez , cela n’eit pas long.

D o n r o N.Vous chantez toujours la même note:

P H n D R x A.Vous me tenez lieu de père. de parent, d’af

mi, de. ..D o a r o N.

Iafez tant qu’il vous plaira.

P n n n n r A;Eibil gomme, Dorion, que vousfo ezd’un

naturel dur 8c fi inflexible, que ni pitié ,ni les prieres n’ayent point de pouvoir furvous?

D o n x o N.Bit-il pofiible, Phedria , que vous foyez fi

déraifonnable 8: fi fimple , que vous penfiezm’amufer par de belles paroles, 8c avoir cettefille pour rien?

A N T r P H o N2llrrielfaitpitiéE

Pub;

26

H8 P H t0 R M I O.P H Æ D R I A.

lui tari: «rincer.

G E T A. .quàm fimiljr uterque efl fui!

P’H Æ D R I A.Neque, niiez Ami)!» eue» occupatus e02! folies".

tudieu,fun; a]: [ne mi abjeflum maltent?

A N T I P H O.ah, quid iflhue autan: efi, Madrid: " d

P H Æ D R 1 A.o fortuuutifime Antipho. . .

Â N T I P H O.egone?’

P H Æ D R I Â.eui quad amas , demi a]?!

Net: tu»; (mir! madi umquum tibi uju venir neconflrâlare: mule!

A N-

REMARQUES.r7. QUAI»! SKMXLIS ures ou); ns’r sur!)

Que le: voila bien tous deux dans leur caraflere.’ Gent ditcela fur ce que Plaedriu vient de dire, mm vinm, iln’a que trop de raffut: , je fuir vaincu par la verdi. Caren cela Pbedriu conferve (on caraétere d’honnëte hom-me, de fe rendre àla Raifen : ô: le Marchand d’Ef-claves conferve auflî (on caraé’tere encontinuantdansfa dureté. On avoit fort mal traduit. qu’il: font toutdeux femblabler l’un à l’autre!

18. NEOJIE ALIA ANTIPHO cuM occu-rArus ESSET sochr TuniNE , un: HocESSE Mir-n OBJECTUM MALIJM.] Faut item-n que ce malheur me fait arrive dans un temps où «biri-ylzon, (7:. Au lieu de neque On a voulu lire que ou

arque

fiffnflffflit i, W nmmitfli,iinnfLE PHORMION. "9

P u s n n r A.’Helas,i1 n’a que trop de raifort!

G n r A;Que les voila bien tous deux dans leur ca:

rafiere!

P-HEDRIA.Faut-i1 encore que ce malheur me fait arri-

ve dans un temps ou Antiphon a bien d’autreschoies dans la tête?

A N T x p H o N.Ha, qu’y a-toil donc, Phedria?

P H a n a 1 A.40 trop heureux Antiphon. . .

. ANIIpHON.M01?

PHBDRIA.Qui avez chez vous ce que vous aimez , 8c

ui ne vous êtesjamais trouvé dans la neceflite’avoir affaire à un méchant homme comme

celui-ci!A N-

"que; mais il ne faut rien changer. Ce pafTage en:fort beau 5c Ce tuque fort elegant. Phedriu veut dire

ne fifon malheur lui étoit arrivé dans le temps neon confira n’avoir pas l’efptit occupé des inquietu esque fou mariage lui caufoit, il auroit pû en attendrequelque fecours: au lieu que dans l’état ou il cit, ilne peut fonder iur lui aucune efpe’rance. Et voici motà mot ce que dit Phedria: Eau: il encore que ce mul-Interne me fait pas arrhze’dnnrle tempe qu’Antiphon n’a-

voir dans la tête que de: dmfi: qui ne lui tenoient pufffin au mur. "M. Guyer fuit ici fa coutume, qui cil deretrancher ce qui lui fait de la peine , ou ce qui lui

déplait. 4 24. l!-

U

3°

na P H O R M l O.À N T I P H O.

Mihin’ demi" Cfi? imo , id quad ajunt , auribns"me lupumr

Nam flaque quemade amittam à me , inveniqnique uti retineam fric.

D O R I O.’Iffiem iflhue mibi in hac efl.

A N T I P H O.eia ne parant [me fieri

Nam quid hic confiât?

P H Æ D R I A.hircine e quad homo inhumanifimuri

Pamphilam meam vendidit. IE T A.

quid .2 Vendidit .P

VA N T I P H O.ain’ flendiditg

P H Æ D R I A.Voulait.

D O R I O.[Mm fue!

quant indigna»: fatum: , ancillam en em-

P H Æ D R I A. ’Nequeo exorare , ut me maneat , c7 mm fileut muret fidem ,

Triduum hoc , du»: id , qued’efl premiflum abamide, argenture: aufero.

si me: tu») dedera , unam pneuma heram neappentis fier.

D O-

REMARQUES.24. IPsuM isruc Mir-n rN Hoc un] Vei-

fa jufiement ou j’en fui: avec lui. Darion dit qu’il tientmini le Loup parles oreilles, ayant affaire avec Ph:-Jria: ont ilne fait ni comment s’en défaire , ni com-

ment

LEIPHORMION. tuA N r r p H o N.

J’ai chez moi ce que J’aime? ah , Phedria,je tiens ,comme on dit,le Loup par les oreil-les, car je ne fai ni comment le lâcher , n:comment le retenir

q D o a I o N.Vorla juilement où j’en fuis avec lui.

ArN r1 p H o N àDarion..Couragetne faites pas votre métier à de-

mi. à Plaedrla. Que vous a-t-il donc fait?

P H c D a 1 A..Luî? ce qu’auroit û faire l’homme du

monde le plus cruel; i a vendu ma Pamphila.G a ’r A.

Quoi? il a vendu?...A N r r p H o N.

Dites vous vrai? il l’a vendue?

P H a D a 1 A.Oui il l’a vendue.

D o n 1 o N.Voyez, je vous prie, l’horrible action! il a

vendu une Efclave qu’ila achetée de [on argent l

P H n D u I A.Je ne fautois obtenir de lui qu’il attende,

8c qu’il dégage fa parole feulement pour troisjours . pendant lefquelsje tirerai de mes amisl’argent qu’ils ont promis de me prêter. Si jene vous e don: au bout de ces trois jours ,je ne vous demande pas une heure au delà.

o-

rnent le retenir; car il a peur de perdre fou argent ,ou fan Efclave; ôtil trouve un égal dan craint refu-fer 8: à lui accorder ce qu’il lui demain c. .

Tome. Il]. F 34; N111

,35

’40

ne PHORMIO.DORIO.,Oètuudir.

ANTIPHO. [fluerbaud langum efl id quad ont , DmÏa: exoræ

Idem hic filai, quad (une promeritus fueris, ce»:dupluavent,

D O R I O.Verba iflhoc fient.

ANTIPHQPamphtlamne bac urée privari firme

Tum prenne haruna’ amants dilirahi poserai,pour

D O R I O.Ne ue e o ne ue tu.a h 46214

un . FM-Du tu: 0mm: ad, quad efl te dogme», ,

D O R I O.Ego te eamzlures adverfum ingeaium meum mené

fis tu 1Pallieitantem, flemme, à nil firentem. nunc,

contra amnia hoc,I Refperi, ui du, neque laerumet. da boum me:

liori us.

il N T 1 P H O. .Cm: horde , ego furie fi commemini , tiôi qui-dem e]! olim dies,

arum ad dans huis, projiituta.PHÆDRÎA

fafium,D 0e

aumanquus.as. Natal: me, maquis au] Ce n’a]? ni mmme

Î-fififlm mi e e, t , "mien n, ne ne. e ,

LE PHORMION. la;D o n r o N.

Vous me rompez la tête.A N r r p H o N.

Le terme qu’il vous demande n’eil paslong .

accordez-le lui ; je vous promets quil recon-naîtra cette grace au don le.

D o a r o N.Ce ne font que des paroles.

A N r r a H o N.Quoi, vous foufi’rirez que’l’amphila forte

de cette Ville ? vous aurez la cruauté de fepac,ter deux Amans qui s’aiment avec tant de renédreffe?

D o n r o N.Ce n’efi ni votre faute ni la mienne.

G u r A.Que les Dieux t’envoyent tout ce que tu

merites.

. D o a r o M.Voyez-vous, pendant plufieurs mois ; con-tre mon naturel, je vous ai foufert promet:tant, pleurant 8c n’apportant rien: aujour-v’d’hui j’ai trouvé qui me donne tout ce que jedemande 8c qui ne pleure point. Faites placeaux gens qui font plus elfe &ifs.

A N r r p H o N.Pourtant il me femble , fi je m’en fouviens

bien , que vous aviez pris un certain jour au-quel vous deviez remettre cette fille entre les.mains de Phedria. I t

P H a D a x A.Cela cit certain.

D ou

nm, ni la mienne. Il faut fousœntendre, in «onfume. On s’eit trompé a ce panage.

. F 1 un E

’45

1:4 ’P H O R M l O.’D O R I O.

au": ego 2136m mm

* À N T I P H O.94mm a: permît?

D O R I O.non, Wh)»; et: la: antan-fit.

A N T I P H O.in» "à:

huitainD O R I O

minime, dm» ab rem.

G E T A.fierquilinîum.

’1’ H Æ D R I A.

’ Dom;Inn: MIMI!» fatale oportet? .

D O R I O. .fic film. lipide", un";

A N T I P H O.Saine hum: dnêpis.’

D O R I O.imo euh-macro , Antipbo, hi; me decipit:

Nain hic me huiufmadi fiîbat eflà: ego hum: «fi?aliter credidi.

I: me fifillit: ego Mi nihilo film alita Il: fla"!Su! ut au lm flint , 24mm lm: faim». "Il mana argentum mihi314176: du: f: dixit : fi MW prier tu «malais;

flandrin.M".

-- "in. L. (a

LE PHORMION n;D o a 1 o N.

Efl-cc que je le nie?

A ne g v a o n.de jour-là efl-ii pafi’é?

D o a x o N.Non, mais celui-ci cit «au devant.

A N r x p a o N.N’avez-vous point de honte de cette mau-

vaife foi P’ D o n I o N.

Point du tout, pourvû qu’elle tourneà monprofit.

G a r A.Ame de boue!

P H E D x 1 A.Dorion, ef’t-ee aînfi qu’il en faut ufer?

Donxon.Voila comme je fuis bâti , voué me trou-

vez bien, (avez-vous donc amfi!A N T x p H o N.

Le trompez vous donc Çinfi!

D o n x o N. eC’en bien plûtôt lui .quiemeitrompe , Anti-

phon , car pour lui-i1 favoit ce que remis;mais pour moi je le croyois tout autre; 8:-ciefi lui qui m’a trompé; je n’ai jamais étéque

ce que je fuis, Quoi qu’il en foit, je feraipomtant encore ceci. Le Capitaine doit medonner demain de l’argent : f1 vous m’en ap-portez aujourd’hçi , Phcëkia , je fuivraila loi que

3 .1e

12.6 P H O R M ’I O.Mu kg: mur , in potiorjit , qui prier 4d dan»

du»; off. l’aie.

REMAnquna *49. U1 POTXOR sx-r qui PRIORAD DAN-

pu M E s 1.] Detniur mijota»: le mieux celui qui vin:le premier les "Min: flânes. Mon pue ioupçonnoiz

qu’il

i ACTUS TERTIUS.

-SCEIJA HLPHÆDRIA. ANTIPHO.

GETÀ.

PHÆDRIA.Uidfatiam? and: ego nunc mm fubito huit

argentin» ira-venin; nul",Gui minu’ nihilo a]! s quad fi bic fortifie: nunc.

casernier

Triduum hac, panai] m fiant.

AN IPHQin»: hum: patiemur, GeM ,

fieri mifirum , qui me dada»: , ut diluai , M’-

jûrit comiur, . .fs- été» , tu»: opus a]! , bmfizînm ria-flan ci Ix-

periamur raide"! .

G E T A.Scie quidam hac cfle «quem.

LEPHORMION. 111Vje me fuis impofée, de traiter toûjours lemieux celui qui vient le premier les mainspleines. Adieu.

qu’il y avoir une legere faute au texte. Il lîfoîr ue’prier lit qui prier 1d dandum e]! ,, le premier chez moi,, et! celui qui vient le premier les mains pleines. tt Celaen plus e’legant. Le mot potier cit la glofe de prier.

ACTE TROISIÈME.s C E N E III.

PHEDRIA. ANïeroK.G214.

Pnznnrn.Ue ferai-je, malheureux que je fuis? oùlui trouverai-1e don: de l’argent en fi peu

de temps , moi qui puis dire qui) s’enfaut beaucop que je n’aye un fou? Sij’avoispû obtenirdelui ces troisjours, on m’en avoitpromis.

A N r r p H o N.Quoi ., Geta , foulfrirons-nous que ce mai-

heur arrive à celui qui , gomme tu m’as dit ,vient de prendre mon parti avec tant d’honnê-teté? tâchons plûtôt permutes fortes de voyes,de lui rendre dans fon grand befoir. le plaifirqu’il m’a fait.

G s r A. IJe tombe d’accord que cela: feroit jatte.-

F 4 Au-

go

12.8 PHORMIO.A N T I P H O.age erga ; film [arum hune paris.

G E T A.944M faciam i

. A .N ’1’ 1 p H o’.

www: argmmm.G E T A.

tapie.- [cd , id and! , de".,4 N r 1 p H o.

mur mie]! hic.

G E T A.fiio: fui quid mm?

A N T I EH O.ah, diflum fafimtifat il?

G E T A.

124720? iA N T I P H O.in.

G E T A. ifane hernie pultre fumier: niant tubine 4H5!

Non triumpho , ex nuptiis mis [a nil nancifcarmali,

,Ni cria»; mon me hujus gurus mafia in mainjuin: traient!

ANTIPHO.Yerum hic dirit. IP H Æ-

REMARQUES.u. NON TRIUMPHO EX Hurrns nus:

a! man; NANCISCOR MALL] Nt-fifliisjepnsin: trop «mm .9 Ce pafl’age e11 fort feuil: lableà ce

lu-

--à-LEPHORMION. 1:9A N r r P H o N. .Fais donc ; tu es le feul qui pailles le tirer

de ce mauvais pas.

G n r A.Que pourrois-je faire?

A N r r r H o N;Lui trouver de l’argent.

G n r A.Je le voudrois de tout mon cœur. Main ou: « *

parlez.

A N .r r r a o N.Mon pere cit ici.

G n 1 A.Je le fais. Mais que s’enfuit-i1 de là!

A N r 1 p a o N.Ah mon Dieu , à bon entendeur un me:

fuflît.

G a ’r A.

Oui da? .A N ’r x p H o N.Oui.

r G a ’1’ A.Ma foi, voilà un fort bon confeil; allez,al-

lez, Monfieur , ne dois-je pas être trop con-tent s’il ne. m’arrive îaucun mal pour votrebeau mariage , fans que vous m’en gin en»core à m’aller faire pendre pour lui

AN r11: u oN.Ilaralfon. r a z-

Iuî dePÉamanrimommoM: ,Aàe W; Seule-I. mais il

I. été malmaduit. l -F s n. E c o

B

2-30 PHORMIO.P H Æ D R I A.

quid ego? volai: , Gara, alitent: [un .-’

G E T A.baud pute:

Sed parumne efl omnibu’ quad mon: nabi: jiu-

unfet [aux , iNi infligemtfs etiam , ut mollies leu! ralingua-tur [rem

P H Æ D* Rl I A.Alim’ali verdi: meis- illam in ignoraient bien: ab-

ducet 10mm r hemDam igitur lice: , dumque adfum , laqidmini

memm, Antipbo:Coutcmplamini me.

Â N T I P H 05.quamobrem: au: quidnamerfaflururz coda,

P H Æ D R I A.flingua him- affarrabimr terrera»: , remenr a)!

parfiqui,

du! pep-ire. l’ G E T A.Dii bene warrant quad agar: pedumtimrame».

N7’1’; Il M’A RQU’E 8..

n. E60 voeu, GETA, .ALrnNus and]Me regardez-mardi»: comme un Étranger 9- Cela cit fon-de fur ce que 6m a dit, 1min: mafia pour ce: homm-Ià , pour lui. Et cela ne fubfifie plus, fi l’en traduit,par" mm «afin 5, car cela ne donne plus l’idée d’un.Bran cr, d’un homme qui n’en oi’utde la malien 5:8e c’e à quoi-il faut bierfipren re garde mandoit,

maclait.-

r9. Dru-Berna VORTANT (mon noua].QIIe’lu Dieux mur fiieretfawrablee dans "me: vos mesurira. La beauté de ce pallageconfifleen ce élue

’ IÎA’

LE FHO’KMION. a?!P H E D a r A.

Quoi, Geta, me regardez-vous donc comame un Étranger? .

I l G a 1- A.Non fans doute. Mais enfin comptez-vouspour rien la colere où’efi notre vieillard contretous tant que nous fommes, Qu’il faille enco-.re l’aIIEr irriter davantage pour nous fermernous-mêmes la porteà toute forte de pardon?

P un D’ n r A.Un rival emmenera donc à mes yeux l’ami:

phila dans un païs éloigné 8C inconnu .9 Ah ,puifque cela efi’, pendant que vousle pouvez ,Antiphon, pendant que je fuis avec vous , par?lez-moi, voyez-moi pour la derniere fiois.

AtN T 1 p H-O N.Pourquoi? Qu’allezsvous-faire? parlez.

P H x»; D a 1 A.En quelque lieu du monde qu’on la mene;

je-fuis refolu-de la fuivre ou de perir.G n T A.

Que les Dieux vous foîent favorables danstoutes vos entreprifes! N’allez pas fivîte néan-

moins.- q ’ A Ne ,

6m ré and de manier: qu’il femble qu’il coulante"à la re olutîon violente que Phrdria prend de fuivrefa Maladie, ou de erir. Car c’en comme s’il luî’diroit, villa. , Mon a" , que les Dieux vous -. mini-fenr. Et il prononce cela fort lentement; a: iris tout;d’un coup, Ipour tirer ce jeune homme de l état on:cette répon e le met , a: pour lui redonner courage,niaioûte , -pedmntim ramer: , n’allez. a: fi vire nenn-moins, ce qui lui fait airez compren re que les chœ-fes ne font Æmeore defefperées. Cela fufiit,à mon:avis, pour ’ e voir que ceux qui ont donne" 639613"fumage immun, Je f0? trompez;- .

6..

35

13:; P H O R M I O.h A N T 1 p H o.Yldl,fi quid api: pote: adfèrrs huis.

G E T A. -fi quid, quid:

J1 N T I P H O.

I * que", obfecro ,N: quid plus minufue fait , quad nos poli pi-gea: , G04.

G E T A. cagnera: film: a]! , ut opiner. werùm emm me-na: malta».

A N T I P H O.N015 mature: unà muni lama , "minque , tc-

lambin)":

G E T A.934mm» argmti oka: dl :565: laquera.

P H Æ D R I A.fila triginta mima.

G E T A.Triginta! hui , pendra (Il , Madrid.

p H Æ D R I A. .’ ifiluzc «un mali: e15.

G E T A.Ifige, age, fan-vœu: reddam.

I P H-aæ D R 1 A.a lapidant muté

G E T A.aufir te Mm;

p H Æ D R I A. .Mm opus dl. .

G G E T A.gamfim, fui opu’ efl mihi Phormium»: adjné

’ forma ad rem banc dm). -

r P H Æ-

LEPHORMION. x33A N r 1 p H o N.

Voi fi tu peux lui donner quelque fecours.

. G li T A.Lui donner quelque? Comment?

. A a r I r: H o N.Je t’en prie, Geta, cherche , afin qu’il n’ail-

le pas faire des ehofes dont nous (huons fâ-chez.

G n T A.Je cherche. Cela vaut fait , ou je fuis fort

trompé, le voila hors d’affaires; mais je crainspour ma peau.

A N 1: r P a o N.Ah , ne crains rien , nous partagerons ers-f

femble le bien 8c le mal.G a r A.

Combien d’argent vous faut-il? dites.

P H 15 n n 1 A..11 ne faut que trois cens écus.

G E r A.Trois cens écus? oh elle efl fort chere ,

Monfieur.P n n n n r A.

Chere? au contraire elle cil à donner.G E r A.

Allez , allez; je les trouverai.P H n n a 1 A.

Ho l’honnête homme.

G n T A.Allez vous- en d’ici.

- P a a n a I A:Mais j’en ai befoin tout à l’heure.

G E T A.Vous les aurez tout à l’heure aufiî. Mais il

faut que j’aye Phormion pour recoud.

i I F. 7, P n a.

30

r34 PHORMIO.PH Æ D R I A.

146i , dit pufla ut fit dami.A N- T 1 P H O.

Pnfla ejl. audaciflime maris guidois impaire ,.en fun:

Salut ejl homo arnica amiaus. -G. E T A.

tamia: ergo d’un: achat;

A N T I P H O.Numquid afl, quad men open: mais qui fit? I

G: E T Â.l nil.- wrùm abi daman) , or1114m miferam , quem aga. nunc. iman flic efl:

exammatam matu,Canjalàre. tafia:

A N T I P. H O.nibil pff, que quad fluidm mm.P H Æ D R I A.

954 m’a W211; facies 3

G E T A.Jim» in itimre: maria le bine 4mm.-

il?

ICTUS.-

LE PHORMIO’N. 535

n PIEDRILi Va, dis lui qu’il m’attende au logis.A N r r p n o N.

Il y cil. Vous n’avez qu’à le bien chargerfans rien craindre ,. quelque pefant que foi: lafardeau il le portera. (Tell un bon ami s’il enfin:jamais.

GuruAllons donc le trouver au plus vite.

’ AnrrpnomN’y a-t-il rien en quoi mon fervice vousfait necefl’aire?

G 2 1 A.Rien , allez vous-en feulement au logis8:

comblez cette! pauvre malheureufe , qui fur-ma parole cil demi-morte de peut. Vous êtesencore la?

ANIrpHomIl n’y a rien que je faire fi volontiers.

PnznnxmComment viendras-tu donc à bout de notre-afi’aire 9’

G e 1’ A.

Je vous le dirai en chemin. Marchez feu»:lement.

1 . une"!ACTE

SCENA I.DÉMIPHO. CHREMES.

DEMIPHO.Uid f que profiflu: mufle bine e: Lemme»,

Chremes. iAbduxtin’ revue» filions 1’

C H R E M E S.non.

D E M 1 P H O.quid in, Non?

C H R E M E S.Pafiquam violet me du: mater hie Je diutiu: ,Simul autan: non mambo: en: virginisMenu neglegentiam; ipfam mm amni familia.4411 me (Je prafiflam aiebant.

D E A! I P H O.quid illic Mm dia ,’

9.144) , igimr commorabare , (obi id audivera: .9

v . C H R E M E s.Pal me damai: morbm.

D E M I P H O.amie? au: qui .9

C H R E-

ACTE QUATRIÈME.

S C E N E I.DEMI-paon. CHnnzuns.

. D a m r p H o N.H bien , avez-vous fait ce que vous alliezfaire à Lemnos? avez-vous amené votre

fille?

CHREMES.Non.

D a M 1 p a o N.Pourquoi non 2

C H x a M n s.. Sa mere voyant que j’étois trop long-tempslCÎ , 8: que fa fille étoit dans un âge à ne pass’accommoder de ma negligence, partit il y aquelque temps, à ce qu’on m’a dit, avec tou-te [a famille pour me venir trouver.

D n M x p H o N.D’où vient donc que vous avez fait un fi

long féjour après que vous avez fû qu’elles

étoient parties? a?C n n ra M n a.

C’el’c une maladie qui m’a retenu.

D E M r p H o N.Quelle maladie.

C a a n-

15

1°

:38 .9 H o R M 1 o. ïCHREMEs Aragart l

Semflu: ipfa eji moraux. [Ed mon]? en ISuivre: audivi ex muta , qui i114: vexerai.

D E M I P H O.agir! grata obtigerir me abferm , audijiin”,

alarme:I . C H R E M E S.

930d quiller» melliflu»: confilii inconnue faciesNam kana oonditiorzem-fi oui micro e’xtraae’o ,

Quo pat-2o , out mule mibi fit , dioenlium ordi-ne (Il.

Te fidelemefle que arque agame: film mie

e - .Scion». iiie fi me alunas refirent; voler,Taeebir, dam intercedet familiarira: :Sire [permit me 3 plus quarra opus oji frira , [du :Vercorque, ne uxar aliqua hoc refiifcat mea.

and e fit , ut me exrutiam , arque cgrediar

97,10, oIl reflet, mm ego marrant film [un mur.

Dl E M I P H O.Scio ira efle, a ilion mihi res filioitulini si!”Neque defetifcar umquam ego exprimer ,Dame tibi il, quad pallium: [une , (d’euro.

à A C T U Snemanquns

ac. Ur’ ME a accu-nau- arque. communDoum] Ï: n’ai qu’à gagner au pied , du à quirterla mai-fin a» [31m vire. Examen [e lignifie proprement f: fi-

caner ;.-

LE PHORIMON. r39A C H n a M E s.

Me le demandez-vous 9 8c n’eil ce pas unemaladie que la vieillefi’e feule P Le Patron quiles a conduites ici, m’a dit qu’elles étoient ar-rivées heureufement.

D a M r P n o la.Avez-vous (il ce qui cit arrivé à mon fils

pendant mon voyagezC H a n M s s.

C’eil ce qui rompt toutes mes mefûres , a:qui me reduit à ne ravoir à quoi me détermi.net, car fi je donne ma fille a un homme quine me fera rien , je ferai obligé de déclarertoutdu long comment elle ei’t à moi, 8: de qui jel’ai euë. Au lieu qu’avec vous je ne couroispoint ce rifque , 8c j’étois bien fût que vousme feriez aufii fidele que je me le fuis à moi-même. Un Etranger qui voudra entrer dansma famille, gardera le fecret pendantque nousferons bien enfemble; mais s’il vient à ne fefoncier plus de moi , il en fauta plus qu’il nefaudra , 8c je crains que cela ne vienne auxoreilles de ma femme. Si cela en, je n’ai qu’àgagner au pie , 8: à quitter la marron au plusvite. Car il n’y a pas un de tous les miens qui fuitpour moi, ë: qui veuille prendre mon parti.

D a M r p H o N.Je le rai 8: c’en ce qui augmente mon chagrin ;

mais je ne me lailerai jamais de tenter toutesfortes de voyes juiques ace que jayetrouvélcsmoyens d’accomplir ce que je vous ai promis.

A C TE

rouer; 8: comme c’e’toit la coutume des Cru: a: desOrientaux de feeouer leurs habits à la porte des mar-fons d’on ils louoient , exmterefe aéré pris pour fortin.

W

[O

tao PHOREMIO.

MWÊMWWACTUS QUARTUS.

S-CENA Il.G E T A.

EGo hominem oallidiarem midi neminem.égara Phormianem. tamia ad hominem, ut

diteremErgontum opus eflè, (’9’ il qua 1mm fient;

Via: du»: dimidium dixeram , intellexerat .-

Gaudebat: me laudabat: quarebat faner»:Dii: gratias agebar, rompu: filai dari, ’

Uai Pbadria fa aflenderet nihilamirzu:

Amioum eflè, quarra Antiphani. hominem adjo-mm

soufi opperiri: ea me cf]: addufiurum fine»).

Sed eooum ipfum: qui: eji ulterior 3 ara! Pin:ne

Pater venir. [ad quid [arrimai autem bellua rA» qduiu, quo: fallame pro une duo [une ruilai

are .P

Commodiu: efl apinar duplioi fie utier.

Petam bina, aride à prima influai. i: fi du! ,

la:,5 siab bac nil fier , tune leur» adoriar hajj’aitem.

ACTUS

LE PHORMION. r4:’wsssasasomsmssssm

ACTE QUATRIÈME.s C E N E. 11. .

G n r a.E n’ai jamais vû perfonnefi rufé que ce Phor-

J mion ; j’ai ététrouver mon homme, pousluidire que nous avions befoin d’argent &pour

lui rendre compte des moyens que j’avais imagi-nez our en trouver. A peine avois-je on-

. vert a bouche qu’il en favoit autant que moi.Il ne fe fentoit pas de joye; il me louoit; ildemandoit qu’on lui’livrât le vieillard ; il ren-doit graces aux Dieux de ce qu’ils lui don-noient cette occafion de faire voir à Phedriaqu’il n’étoit pas moins de fes amis que d’Anti-phon. Je lui ai donné ordre d’aller m’attendrea la place où je doismener notre vieux Maître.Mais le voilà lui-même. Qui cil celuiquimar-che après lui? Ha , ha ! c’eit le pere de Phe-dria. Mais quelle frayeurte faifit, grolle bête?Ei’t-ce parce qu’au lieu d’un dupe en voila

.deux ? Croi-moi , il ei’t toujours plus fût d’a-voir deux cordes a fou arc. Je m’en vais atta-

uer celui que j’ai déja entamé; s’il me donnee l’argent, cela ruilât , 8c fi je n’en tire rien,

je m’adreflerai à ce nouveau venu.

ACTE

I4: PHORMIOA

ACTUS QUARTUS.

S C E N A .111.dNTIPHO GETA. CHREMES.

D E M I P H o.

ANTIPHO.Xfpefia, quam max recipiat fifi Geta:Sed gommer» oidea mm par" affament. liai

m t,9.14.2"; timeo advenrus huju: quo impeiiar pic:

tram!G E T A.

Jobin bofie, 6 mofler Charme!

C H R E M E S.faite, (un.

G E T A.3 Venir: faloom *voluptas au.

C H R E I M E S.credo.

G E T A.quid agitur?

p c H R E M E s.Multa advenienti , ut fit , nova hic compluria.

”’ Vulg. volage.

«enamouras.s. Cunnq.] Ï: le irai. Je penfe avoir oublié de

remarquer ailleurs que ces mots . credo a; «caqur,ont

fflmffi.LE’PHORMION. 143

ACTE QUATRIÈME.S C E N E HI.

ANTII’HON. Gara. CHREMBS.DEMIPHON.A N r r p H o N.

’Attends le retour de Geta , ni ne doit pasJtarder à revenir. Mais voila mon oncle

avec mon pere. Queje crains les refolutionsque [on retour lui va faire prendre !

G a ’r A.

Je vais les aborder. Ha notre bon Chre-Inès...

C n x a M n s.Bon jour, Geta.

G a r a.Je fuis ravi de vous voir de retour en bonne

fauté.

C n x 1: M B s.Je le croi.

G a -r A.Comment tout va-t-il?

C n a n u a s. .J’ai trouvé , à l’ordinaire , bien des nouvel-

les en arrivant.G n-

font des termes de civilité , dont en le tenoit pou:remettre: ceux qui faifoient quelques honnîmes.

r

tu

15

x44 P H O R M 1.0.* G E T A.Ira. de Antiphone audijiin’ que fait"

C H R E M E S.omnia.

G E T A.Tun’ dixera: huic e facinus indignum , cirre-n

me, .sic circumiri.* C H R E M E S.

id cum hoc agebam commodurn.

G E T A.Nam herclc ego quaque id agican: mecum jè-

’du ,

Imeni, opiner , remedium huio rei.

D E M I P H O.’ quid, Geta!fluad remedium r ’

A G E T A.ut abii ab: te, fit forte obviantMibi Phormio.

C H R E M E S.qui Pharmio?

G E T A.is, qui idiome. . z

C H R E M E S.foie.

G E T A.Vifum eji mihi , ut ejus tenture»; fentenriam.Prenda hominem filurn .- Cur non , inquam ,

Phormia,Vides, inter vos fic hac potius cum kanaUt camponantur gracia , quum cum muid:Heru’ liberalis off, ofugirans litiurn:

I ’ Nom* M8. hoc tribuit D2 Mi PH ou r.

æfifl WLE PHORMION. :4;

G n T A.Cela ne peut pas être autrement. Vous avez

appris ce qui eil arrivé à Antiphon?

C H n B M a s.D’un bout à l’autre.

G n T A. à Demiphon.Eil-ce vous qui lui avez dit? Quelle indi-

gnité, ’Chremès , d’avoirété trompez de cette

maniere!

C H n n M u s. IC’eil de quoi je m’entretenois avec lui pré-.fentement.

GŒ r A.Ma foi je m’en entretenois aui’fi moi tout

fenl , 8: même à force d’y penfer je crois avoirtrouvé un remede.

D E M r r» H o N.Quor, Geta! quel remede?

G n r A.Quand je vous ai en quitté, .j’ai trouvé par

bazard Phormion fur mon chemin.C H n n M E s.

Qui, Phormion?G n r A.

Cet homme qui nous a empêtrez de cette. .1C H IL E M s s.

Je l’ai.

G 5 r A.Tout d’un coup il m’eit venu dansl’efprit de

le fonder un peu. Je le tire à part. Pourquoi,lui ai- je dit, Phormion , ne. cherchez-vouspas les moyens d’accommoder entre vous cetteaffaire a l’amiable P Mon Maître eit honnêtehomme 8c ennemi des procès. Car pour (a

. 51”! E1: G. 3m33!

go

î46’ -’PHORMIO..Nam ami quidam harde amici 0mm: modeUne are nation; fuere , ut gratifia»: banc da-

m.A N. T I PÏH. o.

944M hic taupin: au: que matin. huait-3

G E T A.. « . un 14317:»:

Datura»; puma: dites, fi illam eimrit 934m id exploration efl, du, fudaëisfati: ,

I si mm i110 inéeptas humble: en eloguentia en.

:5

’50

Vèrùm pane (Æ viflum en z at tandem rumenNon capiti; du: res agitarÎÈad pomma.

.90]qu bombant 125.4: urbi: lamie melliflu,"89712 fur-nu: mm: bic, inquart : chu die , quid

w: dariTibi in manant , 15",?th hi: defiflat litibus.H4; bina faceflgt, tu molejlus ne fies !

A N T I P H O.Satin’ illi Diifunt propitii 9

G E T A. lmm fat foin,

pavie» qui baniquedixeris.Ut in: s]! boum mûr , tria non «commutabiti:

ferla: bali: inter vos.

BE-an.MAn.QUns,

13. TnlAuou c-omnnrAnl’rISME-fimL[fig-p.13. I 8.1 En v0 s, 1,570141, 7574"";- [JçJ’eWÏhne: uni". amputa". 352-1433 toûjqugsvpxjç mm...-Wtïc Ban-15: figmfie tomons avoir du: Pàçltjlpnfm-

I : ’ 57e,

LEPHORMION. 147’amîs , ils lui confeüloient tous de chalTer cettecréature.

AANIIPHON.Que va-t-il faire ? 8c à quoi cela aboutira-

t-il?

G E 7 A.Me direz-vous que par les Loix feroit pua

ni de l’avoir fait? Croyez-moi , cela a en: bienexaminé par de bonnes têtes, 8c fur ma parolevous aurez à fuer , fi vous vous attaquez à cethomme-là , c’efl l’éloquence en performe. Mais ,

je le veux , vous gagnerez votre procès 3 en-fin ce n’el’t pas une affala-clou il aille de la vie,il ne s’agit que d’argent. Quand j’ai vû mon-homme ébranlé par ces paroles, nous fommesfeuls, lui ai-je dit, parlez franchement, ditesce que vous voulez que l’on vous donne de lamain à la main , pour faire que mon Maîtren’entende plus parler de cette affaire, que cettefemme le retire , 8: que vous ne veniez plusnous chagriner.

A N T x p H o N.Les Dieux lui auroient-ils tourné llefprit?

G n T A.Car , 8c je le (ai fort .bien , pour peu que

vous vous mettiez àla rarfon, mon Maître eftfi traitable que vous nlaurez pas enfemble troisparoles.

D n-

. blc,’ fe quereller. Prnprie commuta" verlan e]! quad a]"roui dicimus, dit-Douar. C’efl qu’on difoit confientm’ylu comme mon pue l’avoir remarqué dans Affl-ains. Hi majeure verbaé inter f: f: Alevins.

z

.40

.45

"fi e1,43 P-HORML.

,D E ,M I P H O.qui: le ijlbac juflit lequel

CHREMES.[me non jactait meliu: pervenirier

En, qua ne: Miami".

A N T I P H O.atcidi.

(a) C H R E M E s.

i page cloqui.G E T A. -A: primo homo infanibat.

(b) c H R E M E s. .«de , quid 1:0]?th a?

G E T444.aux.» nimium : quantum libait.

monnaunadia.,G E T A.

fi qui: dardIakntum magnum.

(d) c H R E M E s.imo malum hercle: ut nil fadet !

G E T A.am dixi adeo ci: 9444p, quid fi filiamSuam unitam lazaret s paru rettulitNon fitfupiflc, inventa :13, qua doum peut.Ad pauca ut redeam , ac mittam illius imprima ;Ha; denique du: fait poflrema Mario:Ego , inquit , jam à principio amici filiam,Ira a; aquom fuerat, mini uxorem datera:Nm; mihi malabar in mentant aju’ incommo-

du"),In

(a) MS. Berner-1°. (b) MS. Dru. (c) M8.Die M. (d) MS. Dru.

LE PHORMION. x49D B M r p H o N.

Qui t’a charge de dire cela!C H a B M e s.

Hà , il ne pouvoit pas mieux prendrela che-jfe pour le mener ou nous voulons.

. A N r I p H o n;Je fuis mon!C H a n M a s.

Continue.D s M r P H c N.

D’abord mon homme fe faifoit tenir à qua;tre.

G H n E M E s;Que demandoit-il?

G E T A.(3e qu’il demandoit P beaucoup trop ; tout

ce qui lui venoit dans la tête.C H n E M E s.

Mais encore?G E T A.

Si on lui donnoit, diroit-il , fix cens écus.C H a B M la s.

Six cens diables àvfon cou. N’a-t-il pointdehonte?

G a r A.le lui ai dit aufii : Eh que pourroit- il donc

faire davantage , je vous prie , slil marioit fapropre fille ? Il n’a pas gagné beaucoup den’en point avoir , puis qu’en voila une tou-tou-trouvée qu’il faut qu’il dote. Pour le fai-vre court 8: ne pas vous redire toutes fes im-pertinences, voici fa conchiions Au com-mencement, mla-t-il dit, j’avois fait deflcind’époufer moi-même la fille de mon ami , carje prevoyois-bien le malheur qui lui arrive-

G toit,

5°

55

fic

a

1’50 P H O R M I 0-.In [granulent pauperem ad ditem dari:sa mibi opus and, .ut que: tibi mon faauler ,Aliquantuium que affiner , qui dijjolwremglu deau; (a etiam nana, fi val: DemiphaDan quantum ab bac recopia , que [parafa a?

milai,

Nadia»: mihi , quàm Watt; , uxarem»dari.

A N T ’1 P H O.Utrum fluieitia faire ego hum a» malitia

Ditam , fiientem , an imprudentem , imortu’jam.

D E M I P H O.fifi, fi "in!!!" dGbÛÎ!

G E T A.ager appafitu’ fi fige-tari ab

Dent» minas , inquit. lD E M I P H O.

age , age. jam ducat: daim.

G E T A.Ædicule item fun: ab deum alias.

D E iM I P H 0. bai, hui,Nimium eji.

C H R E M E S.ne clama; patito hafae à me deum

. G E T A.Maori canada amillula efi .- mm aunm pluflsa

545*333 ai": 4l a opus afi fuma ad nagez?

LEPHORMION. rçrroi: , 8: je n’ignorois pas qu’une fille pauvrequi trouve un homme riche , devient plutôtl’Efclave que la femme de fon mari. Mais pourvous dire franchement la choie comme ellecit , j’avois befoin d’une femme qui m’appor-

tat quelque argent pour Ipayer mes dettes ;8c encore aujourd’hui fi emiphon veut medonner autant que celle que j’ai fiancée doitm’apporter, il n’y a point de femme que j’ai-me mieux que celle dont vous voulez vousdéfaire.

Aurxpuou.Elbce par (cuite , ou par malice qu’il fait

cela? cit-ce de defl’ein prémedité ou fans y,. penfer? je ne fai qu’en croire.

D n M 1 p H o N.Eh quoi, s’il doit jufqu’à (on amei.

G n T A.J’ai engagé, m’a-t-il dit, une piece de terre

pour trente piaules.

. G a r A.Une petite maifon pour autant.

D e M r n n u a.Ho, ho! c’efl trop.

, C H a a M n s.Ne-criez point, je les donnerai, ces trente

piftoles.

’ G a r A.Il faut acheter une petite Efclave pour mafemme: iH’aut quelques meubles pour le mé-nage : les nôees feront de quelque dépenfe:

G 4 pour

65

7o

--1151. PHORM-IO;Hi: nous pane fane, inquit , deum minas.

D E M I P H O.Sexuntar proin paria: [cribira jam mibi diras:Nil do. impuratur ne ille ut etiam me irritiez"!

C H R E M- E S.Qgeefi, ego dola , quiefie. tu modo filius.Foc ne illam dura: , nos quam valumur.

A N T 1 P H O.bai mibi.’

fiera , oasidifii me mis fallaciu.

C H R E M E S.Mea confit ejititur. me boa ejl equom amine";

G E T A.Quantum pouf! , me certionem , inquit , flue;

Si. illam dan; , banc ut mittam , ne interner.flem e

Nom illi milai dotera jam conflituerunt- dore.

C H. R E1»

nexanques.sa. En menus Pour: sonna , ruinai-r,

n a c ra M M IN A s.] Pour tout cela , dit-il, mottez. en-un 4mm trente pipelet. Panerl efl un terme proprepour les comptes , comme notre mot mettre.

6;. SexcEN’rAs ruons POTIUS samni-ro r AM Min: mena] 0b parbleu u’il me fg];plûro’r fia: cent proce’r. J’ai fuivi ici la figni .eation ordi-

naire du mot dieu, qui lignifie un procès. Cependantje voi bien qu’on pourroit peut - être chicaner cetteexplication 5. car ce mon: pas a. Phormion à faire des

’ procès

LE’PHOËMION. u;pour tout cela, dit-il , mettez encore autrestrente pifioles. C’efi bien le moins.

D n M x P H o N.Oh , parbleu qu’il me fafie plutôt fix cens pro-

cès. Il n’aura pas un fou de moi. Je fervirossainfi de tirée à ce coquin?

C a R’ 5 M E s.

Eh , mon Dieu je les donnerai , foyez enrepos, 8: faites feulement que votre fils époufela fille que vous favez.

. .A N T x P H o N.ne je fuis malheureux! ah, Geta , tu m’asper u par les fourberies!

C a n a M a s;C’en pour l’amour de moi qu’on chaire cet:

te creature, il cit bien jufle que ce fait à mesdépens.

G a T A;Mais fur tout , m’a-t- il dit , . avertiffez-moi

au plûtôt s’ils veulent me donner cette fille ,afin que je me défaire de l’autre , 8: qu’on neme tienne pas le bec enl’eau , car les gens dontje vous parle, doivent me compter aujourd’huide l’argent.

C H a 3-;-

procès à Demiphon, il étoit trop heureux qu’il ne lui ’demandât rien. Cela m’avoir-d’abord donné quel-que fcrupule , 8: i’avois voulu traduire , 0h parbleu

u’il faflè donc fia: un: articles; car i’aivù que and!cuvent pris pour ce que nous appelions, en matiere ï

de comptes, un 4m11: 3 mais enfin je me fuis deter-minee pour l’amxe;lèns,, ui paroit plus vif. Dani-phngz ayant deflèin de cha er la femme que (on fils »ayoit époufe’e, pouvoit fort bien fe’ pr’eparef à avoir ï

des procès avec Phormion.

G. 5 2., s A-R

GHREMES.En») anipiat: au: repudium rennntîd.

flanc dans.D E M I P H .0.

qua quidam illi m 110th mais;

C H R E M E S.Opportum du mon: 11mm» argentan: attuli

7; Enfin»), que"; Lemni mari: reddunt pralin:Il figura: maori, filai opus 503, divan. ’

.Ëæfifiæüfififlæfiü.ACTUS QU ARTUS. -

l SCENAIVANTIPHO. GETA.

-GEM.

lm.

x

411119130.

GETA.A N T I P H O.W «i115 PI

G E T .4.I «muni argenta [mm

” A N T I P H O.fictif t]! il: ’ -

l nnnnxggvie s.SIAL-rut? 141.391] Billon de»: a? dans?fiois "Il: dise , 3&3 ce cloné airez gonflai (l’avoir:

. L I ’ ’ and:

LE.P HO R M 10 N; "sesC B a 1s M E s.

Il l’aura tout à l’heure? qu’il retire fa parole8e qu’il prenne cette fille.-

O D n M r p a o N.Puille-t-elle lui porter malheur!

a a E M a s.a J’ai fort à propos. apporte avec moi de l’ar-. gent, du revenu des terres que ma femme aà

Lemnos, je m’en (cuirai , a: je lui nuai que .. vous en avez amure. (la. mm»; pour!!!" qu-rir En argent.

. ACTE QUATRIÈME.

S- C E N E 1V.

Auyarpuon. Garni.

Eta.He!

Ana-19110:6.-

GnrmA u r r P H o N.-

Quîas-tu fart? lG a T A.

J’ai attrapé-de l’argent aux Vieillardæ-

’ A N r 1 P H o u.Bit-ce donc allez? .

( G r7* effané de rameute ne devoîslr’u pas confidie’r’er que’c’é’toit iné’pérdre! Et’Gm refond comme s’illui

demandoit s’il y annihilez. cl argent. A

i G s 1. H v ne

F5

jus - rHORMro;G E T A.

nefcia harde : immun juflu’ film.

A N T 1 P H O.Il» , verbe" , alitai mihi rejpondn a? rage a

5km! ergo narras? ’A N T’ I ’PIH (l

quid ego narram r apem tu adReflim mihi quidam res rediit planiflume.Ut te quidem 0mm: Dii , Dague , [qui , in.

fifi:’Malis exemplis perdant : hem g fi quid veli: ,finie; mandes, quad quidem. rafle. tamtam ’00!

lir.gémi-minus utile fait, qui»: hac 141m: rangers,du: nominer: axera»! agacin a]! [pas puni ,Pofle illam extrudiz- «de, nunc 120m Phormia .Doum fi unifier, axer ducenda dormez».931d fier s.

z

G E T A.mon mir» duret...

A N T I P H O.nævi.- cernume’

film argenta»). repurent-5 mfira taufq jeilieetIn nervant faire: ibit,

- I .6 ’E TA?nil rifle, Anh’plm , .

été?» male.narrandv pojfit deprawrier.

h - 4 T14»:le 1M. Aix-qu es:

scflurc MANDE-S quo-n QUI DEM RECTI;ou a A": u M v1: L r s.] Onp’a qu’à l’employer, fi qu9""..qu quelque ehofi fait bien fait. Je ne (au Pas-àquofipenfioient ceux qui avoient là.

lime mande: qui u ad fiofflhfm à transfilé inferaor.

I l a. 11°.;-

LE P’HO’RMI’O N. l57

G a r A.Je ne l’ai, vous ne m’en avez pas demandé

davantage.A.N ’r 1.? H o N.

Quoi , Maraud , tu ne repoudras pas a ceque je te demande?

G a ’r- A.

Que voulez-vous donc dire?A N 1 x n H o N.

Ce que je veux dire! ue le beau coup que-tu viens de faire me re uit.à m’aller pendrefans balancer.. Que les Dieux .8: les Déefi’es,le Ciel 8e l’Enfer , fafi’ent de toi un terribleexemple. Voila le pendard , on n’a qu’à l’em-

ployer fi on veut que quelque choie fait bienfait. Qu’y avoit-i de moins à-propos qued’aller ainli toucher cette corde, 8c de parlerde ma femme ? Par la tu as redonné à monpere l’efperance de pouvorr s’en défaire. Di-moi

enfin , .je te prie ,.fi Phormion reçoit cet argent , .i faut qu’il l’époufe. Que deviendrai-je?

G n ’1’ A.

Mais il ne l’époufera pas.

A N 1 r p n o NeHo, j’entends. Mais quandon lui redeman--

dera cet ar ent , fans doute que pour l’amourde nous il e laifi’era mener en prif0n.

n r A.Monfieur , il n’y a rien que l’on ne puifle

faire ,paroître mauvais, quand on ne veut pasdire a

,-, On n’a qu’a le donner a ce coquin , quipendiant,, que la mer fera le plus tranquille, vous ira baie:,, contrelles rochers. e Je fuis perfuadee que Terencen’a jamais écrit cela; car il y auroit deux mouvemenscontraires, a: par confequent point de rarfon.

G 7 2.4,. l’os-g.

2.0

345

30

:558 . P’HÏO’R’ M" [04’

Tu id , quad bani :11, ’exœrfîs: divis ,* quad me;

Î liejhs - . . I ’ - fAudi nunc contra jam : fi argentum utæpêril’,Duaen’da ejl uxar, u) ais. candéda filai:

Ispatium quidam randem- apparundi nuptias ,Vacandi, ficrifiçandâ dabkur paululum :

luterez amiai ,. quad pilum: , ’argexlum-

dubunt :- » i ’fifille iflis raider.-

’.4 N T I P H" O.quam ab rem: du: quid du»:

G E T A.

1 rages:guerres? pajlillà manfiru-evenerunt mêlai:

Intraiit indes leur alismes (mais :Anglais par impluvium desidit- (la regulis:

Gallina mirât: interdixit bariolus:Harujpex vetuit ante brumant aliquid navi-

Negati insigne, quuuufa (fi , vHua fient. - - A N-

RENIARQUES.u. r-osriLLuM,onsrn.A reviennentIl.) H l. ] D’ailleurs mille prefisges , au. Paflilla ligni-

fie ici mm pajlea. D’ailleurs, omme s’ildifoit , Ùfamschercher même; d’autres..5m[s41.il dira etc. c’efi lafor-

.cedecemor. ’., ..l.. j ”l 2,7. GALLlNA: encan-11.] La Paule a rhumé. (Tell unretapai: que les raifans ont encqre en quelques P16-wnces a quand. il arrivequîune foule chante, il’sl’on:

un PHORMIO’N. :59dire les choies comme elles font ; vous lailfezle bien , 8: ne dites que le mal. Tournons lamédaille , je vous prie. Si Phormion reçoitune fois cet argent , on le preflera d’épouferPhanion , comme vous dites , cela cit vrai ;.Mais enfin li faudra-t-il toujours du tempsourles préparatifs des noces. On a les amis

a prier il y a un facrifice à faire; cependantvos amis vous-donneront l’argent qu’ils vousont promis , ô: Phormion le rendra a nos bon-nes gens.

ANTIPHON.Pourquoi ? &quelles tairons pourra-t-il leur

dire P

Guru.Belle demande? combien d’excul’es ne trou-

vera-t-il point P D’ailleurs mille protèges, leurdira-t-il, me font arrivez , qui me detournent decette affaire; un chien noir de neique inconnuel’t entré dans ma-maifon ; un arpent elt tombé-ar le toit dans ma cour 3 la Poule a chante ;.a Devin m’a défendu de parler outre; celuiui confulte les entrailles des-m’aimes , m’a’t que je ne devois rien. entreprendre avant

l’hyver. Et c’el’t là la medieuredefaite. Voilacomme iront les choies.

A»;

tout trilles, &la pauvre Poule en tuée d’abord fans.mitèticorde 5 car cela reliage la mon du mari, ontout au moins que fa mm: fiera la Maîtrefl’e. Lesmendias croyoient wifi que lors qu’un chien me»nu entroit dans leur .mai’.hn , cela lignifioit qu’ilviendroit uclqu’un pour corrompre leur: femmes ;

ne le. etpent’quixomboit du toit dans la cour;pre ageoit qui la cutine-f: déferoit de fou mari;

. ’ ’ se, E r EN r

me P’H.’O R’M’t’o:

A N T 1 P .H o.I ut made fiant.

G E T A.fient.- me vide.

Pater exit. ahi , dia , rifle-argenture; , Phedria.-

R E -M-A R QI] E-S.30. 1’ i E N1: un v i D s.] Cela [en , regardez-mi

bien. Me vide cit une façon de parler dont on refir-evoit quand on fe faifoit fart quelque choie qui

paroit3

ACTUS Q,UARTUS.-.

87C E’NA V."

DEMIPHO. CET-A. CHREMESeï-

D E’M I’P H O.

Q’Ïietus sfia , inquam ; ego rumba , nequid ’oerlrarum duit.

Hue temere numquam ramifiant ego d’un: quid- mibi refis: adhérer»;

Guidon .- a , quant ab rem dem , commemav"la. .

G E T A;ut eautur ejî. ubi nil

C H R E M E. S. IJequi in: opus efi flafla .- et mature; , dum -lu«. bide eadem [ne manet: a

si Nains-fi. hem au mugis hallalis , farfitunnae"film: a ’

A cette.

fim.3.1’ay.lio.P1101! . ACIV. 5C. 1’.

1 3.7.1nll. fixa.

LEPHORMION. r6:A N ’r r P H o N.

Pourvû que cela loir ainfi.G la 1s A.

Cela fera, regardez-moi bien. Mais votrepore fort, retirez-vous, 8C ditesà Phedria quenous avons de l’argent.

paroifl’oit difficile a: incroyable, ô: qu’on en repou-doit. Regardez-moi bien, ou regardez-mai 1.: en por-tant le doigt au front , comme pour dire, tttltfïl’ctrouvera les mayens, ôte.

ACTE QUATRIÈME.

S C E N E V.Dzurpno’N. Gara. Cnnsuls.

D a M r P H o N.S Oyez en repos , vous dis.je , je prendrai bien

garde qu’il ne me faire quelque friponne-rie. D’aujourd’hui cet argent ne fortirai demes mains que je n’aye pris de bons témoinsqui verront a qui je le donnerai , 8c pourquoije. le donnerai.

G a T A.Qu’il el’t fin quand il n’ei’t plus temps!

C H a 1; M a s.C’elt ce qu’il faut faire. Mais depêchez-

vous pendant que cette fantaifie le tient: carfi"cette autre Accordée venoit à le prelleravant que notre marché fût conclu ,. il pour--toit bien nous planter là.

. G 1’.t

W

10

I5

Dam»: cf: doris.

16:. PIHOIRMIOsG E T A.

in»: ipfizm putafli.

D E M I P H O.dm me ad au») ergo.

G E T A.ma morar.

C H. R E M- E S.

I Mi bac egcrix,Tranjita ad axer-cm main , u: couvain han:prias, quàm bina abat:

Rita: un: dan ne: Phamiani nuptum, ne fin-unfiat;

Et mugis efle illum idmmm , qui ipfi fit fami-

linrior; . IN93 "afin! 0,05m nihil egreflos :fle; quantifiai:-minuit,

D E M’ I P H O.qytiti, main»: , tua id refern

c H a E M E s. Omagni, emzpba.

D E M I P H o. .Non fat, tuum tu aficiwm fait]? , fi non tdfa.

ma apprabn!C H R E M E S.

Vole Will: quo-que commute hoc fieri , W [à

ejcfiam fraiser. .D E M I P H O.

Idem ego M6340 fate" paflum ,-

C H R E M E S. ..mulicr malieri magi’ congru";

- D. E M I P H O.Rogabm

CHRËJ

Fi ’"LEPHORMION. x63G a ’r A.

Cela el’c fort bien penfé.

D a n x p a o NaMene-mox donc.

G a r A.Je fuis tout prêt.

C a a a M a s.Quand vous aurez fait, panez chez ma

femme , afin qu’elle aille trouver cette filleavant qu’elle forte de chez vous, 8: qu’ellelui dife qu’on la marie avec Phormion; qu’el-le ne doit pas en être fâchée , qu’il lui con-vient mieux qu’aucun autre; a calife de la con-noilTance, 8c qu’elle cit accoutumée avec lui;que pour nous , nous avons fait exactement

” notre devoir , 8c que nous lui avons donnéune dot telle qu’il l’a demandée.

.DBMIPHON. VQue diantre cela vous importe-1:41?

C H a a M a s.Beaucoup, Demiphon.

DBMlPHON.N’êtes-vous as content d’avoir fait ce que-

vous deviez, 11e public ne l’approuve?

C H a a M B s.Je veuxqu’elle donnelcs mains à cette repara-

tion , afin qu’elle n’aille pas dire qu’on l’a chafiée.

D a M 1 p H o N. -Ievpuis faire cela moi-même fans que votrefemme s’en mêle.

C H a a M E s.Une femme convient mieux à une femme.-

D a w x p a o n.’J’irai l’en prier.

C n a 2-,

r64 PHIORMIO.CHREMES.ubijlla: ego un»: repaire Mm,» , cogito;

ACTUS QUARTUS;

S C E N A V1.

SOPHRONA. CHREMES.S O P H R O N A.

Uid au»: 3 quem enviant: inveniam mihimiferal au: mi conflua

En refiram .? au: and: nunc mihi. auxiliumparant? Mm muer ,

Hem ne ab menin fanfan; indigne injuria afi-tatar;

Il»: patrem adolefami: faire in: nitrure tu!D

dm violenter. ’C H R E M. E S.

NM; que [ne a]! anus exanimata , à francque egrqfla efl muai”

SÛfi

REMARQUES.ï. Qui!) AiGAM? Quant AMICVM INVE-

aunM un" MISERA l. ] æefsmi-je? que jefia: mailuureufc.’ qml ami pourrai-je rrauwr .? On avortmal fait de cette Scene le commencement du v. Acte.luit évident que c’clt ici la dernier: Scene de l’Af-

. a...

l

LE PHORMION. 165Cnnnuns.

Je penfe ou je outrois trouver préfente-ment ces femmes e Lemnos.

ACTE QUATRIÈME.

S C E N E VI.

Soennoiua. CHIEMES.S’opunonn.

Ue ferai-je? que jefuis malheureufe! quelami pourrai-je trouver? à qui confierai-je

un fecret de cette importance? d’où ti-reraivje quelque fecours; car j’apprehende furi-eufement que les confeilsque j’ai donnez àmaMaîtrefie , ne lui falïent recevoir quelque trai-tement indigne d’elle , tant on m’a dit que lepore du ieune homme cil en colete de ce quis’efl palle.

C H a a M a s.Qui cit cette vieille femme fi épouvantée;

qui fort de chez mon frere? s0’.

te 1V. catie Theatr-e ne demeure pas vuide à la Ende la Scene précedente. Comme rhumb r: difpofoità fouir pour aller cherche: ces femmes de hmm,Sophma paroit au fond du Theatte en Tenant dechez. Demiphon. ’

1 :165 PHORMIO.S O P H R O N A.

and a: faeerem , me egefias impalit ; tîemfei-rem infirma:

Hafce fifi nuptias; ut id eanfitlerem , intereamm

Ut in tu" fiant.

C H R E M E S.une adepol, nifi me animas faille,

dut parant profiiciant oculi, mec natriumganta vida).

8 O P H R O N A.go Neque file irruefligamr.

C H R E M E S.guidagam!

S O P H R 0 N A.qui eji eju: pater.

C. H R. E M E S.admri’,

du mame , du"; ea , que laquimr , magie co-MIMI"?

8 0 P H R O N d.. qaodfi un; nua:Repenre pojlim, nihil e]! quad aman

C H R E M E S.ea ipfa efl. conicquar.

S O P H R. O N A.ad: bie-lnquimr!

C H R E M E S.Sophrona.

S O P H R O N A.et mon» amen "embut!

C H R E M, E 5.ad me refiice.

’ ’S O P’H R O N A.Dii, abjure vos, Mm hie 8:17th

C H R Ex

P:LE PHORMION. 167S o p H R o N A. .La pauvreté feule m’a forceeà faire ce que

j’ai fait ; quoique je Tulle fort bien que cesfortes demariages ne font jamais fûts, je n’aipas laiffé de confeiller celui -ci pour avoir ce-pendant le moyen de fubfiller.

C H a a M a s.En vente, fi je ne me trompe, 8: fi j’ai les

yeux bien ouverts , c’efi la Nourrice de mafille.

S o p H n o N A.Nous n’avons encore pû. . . .

C H. a a M a s.Que dors-Je faire.

S o p H x o N A.Trouver fou pere.

C H a n M n s... . .L’aborderai-je? ou attendraije ICI pourêLe

mieux inflruit de ce qu’elle conte?

S o æ H a o N A.Si je pouvois le trouver , je n’aurais rien à

craindre.

C H a a M a s.C’ell elle-même, je vais lui parler.

Slo p H a o N A.Qui parle ici?

C H a a M a s.

Sophrona. .S o p H n o N: A.Qui m’appelle par mon nom?

C H a a M n s.Regarde-moi.

S o a H tu o ne a.O bons Dieux, cit-cela Stilphon?

- C H a E-

to.

Hi il:68 PHORMIO.CHREMES.

mm.

SOPHRONA.mgas!

. C H R E M E S.Coneede hem: paulalam à foribae Morfam , fi-

de: , Sophrona.

Ne me ijllm puffins flamine appellafle.

S 0 P H R O N A. *quid! mm Le, obfecro , et91mn fimper te ejïe diflitafli:

C H R E M E S.fi.

S O P H R O N A.quid! ha: emmi: fore: 3

C H R E M E S.Conclufam hie [nain uxorem flua»). weram

bac me flamineEl: perperam olim dixi , ne vos firte impruden-

te: fori:Efutireti: , atqm id perm aliqaà axer mea re-

fufieret.S O P H R O N À.

111M: pal me te hic invertira mifen arnaquai»pommas.

C H R E M E S.Eh» , die mihi , quid rei tibi e]! mm familier

hac, tende Isis! au: ahi?

me fient! -S O P H R O N A.miferam me! *

I C H R E-REMARQUES.

A x7. Conchsau un: maso turonien]eævne. Jî’ai la dedans une méchante bite. J’ai âm-

in:

LE PHORMION. 153C une uns.

Non.

SOPHR o NA.Vous le niez?

C H n a M e s.Sophrona , approche d’ici , éloigne-toi de

cette porte. Garde-toi bien de m’appeller ja:mais de ce nomvlà.

S o P H n o N A.Quoi n’êtes-vous pas celui que vous nous

avez. toûiours dit?

CHnnxns.°t.u

S o p H a o N A.Quoi donc? craignez-vous cette porte?

C H n E M E s.C’el’t que j’ai une méchante bête là-de-’

dans; 8e i’avois pris ce faux nom , de peutque vous ne m’allaffiez nommer fans y pen-fer, 8c que par quelque moyen ma femme nedécouvrit tout le myl’tere.

S o p H il o N A.Ha , vorla donc pourquoi nous n’avons pû

vous trouver 1C1.

C H a a M a s.Mais di moi , qu’as-tu à faire dans la mai-g

[on d’où tu fors? Où font tes Maîtrelfes?S o P H a ’o N A.

Helas, malheureufe que je fuis?C H n a-

duît aînfi , parce qu’il parle de fa femmew commed’une bête feroce.

gante l l l. H

"a; PHORMIO.CHREMES.hem, quid efl! violentait! ’

S O P H R. O N .4.nioit gnan.

Matrem ipfim ex agrztudme miferam mon om-fecuta (Il.

C H R E M E S.a; Malrfatîum.’

- S O P H R O N 44. [ignoraego autor», que ejj’em anus deferta , egens,

Ut potui nuptum virginem looavi haie adoleffimon",

Karma qui efl dominas MIMI".

C H R E M E S.Antâohenine!

8 O P H R O N A.hem , ifli

C H R E M E S.quid?

puma i: axons baht 3

S O P H R O N À.au, au obfeoro, imam ille quidem han:

filam. KC H R E M E S.935d me dura , que dioitur rognant

S O P H R O N A.[ne ergo e11.

C H R E M E S.quid ais!

S O P H R O N A.b Campofito-efl faflum , quo mode harle amans

balane pajotgineste".

* c H a et

LE PHORMION. r1:C H a a M a s.

Qu’y a-t-il? fontnelles en vie?

S o p H a o N A.. oq Votre fille en en vie ; mais fa mere, après

bien des miferes , cil morte de chagrin.C H a a M a s.

Quel malheur!S o p H a o N A.

Et moi? me voyant vieille , fans appui,pauvre 8: inconnue, j’ai marié comme j’ai pûvotre fille à un jeune homme qui cil le Maî-tre de cette marron.

C H a a M a s.A Antiphon?

. q S o p H a o N A. «01.11 à lui-même.

C H a a M a s.Quoi , a-t-il donc deux femmes?

S o p H a o N A.Ho , je vous prie, deux femmes? il n’a que

celle-là feule. . lC H R a M a s.

Qu’el’t donc devenuë l’autre qu’on difoit

fa parente.S o p H a o N A.

C’efi la même.

C H a a M r. 3..Que me dis-tu la?

S’o p H a o N A.Cela s’eil fait de concert, afin que ce ’eune

homme qui étoit amoureux de votre file, lapût époufer fans dot.

H 7. C H a a-

3S

I1: P H O R MHI O.C H R E M E S

Dii vaflram fidem, que". lape farte temereimmune , que non Iaudeas aptare ! afindi ad-

tremens.glairant wolebam , arque ut walebam , eanlaea-

mon filiam.and na: amba open maxuma dabamus operam

urfieret,sine neflra aura , maxuma [au aura hic fila

fuit.S O P H R O N A.

Nana quid flafla e11 opus, vide. pater adoleften-ne vente ,

Eumque anima iniqua bac appido ferre airant.

C H R E M E S.nibil perioli efl.

Sed per Dea: nuque benzine: , meam cf]: banc ,cave refaifiat quifquam.

t8 O 1’ H R O N A.Nana ex me fribit.

C H R E A! E S.fequero me , intu: cetera andin.

a E M A R Q U E s.39, C e 17 E a A IN ru a avoir-2L] Tu apprendre!

le refie dans cette. mafia. (bruni: n’entre point chezlui

ACTUS.

LE PHORMION. x71JC H a a M a s.

Bons Dieux , que le huard fait four en! ar-river des choies que vous n’ofcriez mêmefouhaiter ! En arrivant je trouve ma fille ma-riée à l’homme à qui je defirois tant de ladonner: 8: cette bonne femme, fans que nousy ayons rien cantribué (le notre par: , a feulefait par fes foins ce que nous tâchions de fairereüflir par toutes fortes de voyes.

S o p H a o N A.Voyez ce qu’il cil à propos de faire; le

pore du jeune homme cil revenu , 8c l’on ditqu’il ell extrémementencolere de ce mariage.

C H n li M a s.Il n’y a rien à craindre ; mais au nom des

Dieux , je t’en conjure , que performe ne fa-cho qu’elle cil ma fille.

S o a H a o N A.Perfonne ne le faura par moi.

C H n e M a s.Sui-moi , tu apprendras le relie dans cette

maifon.

lui, il n’a garde, il craint trop fa femme, il entrechez [on fret: Demiphon.

H3 ACTE

174 PHORMIO.o

J3 . oACTU s QUINTUS.

SCJEDIA LDEMrPHo.GETA

D E M I P H O.NO: noflrapto oulpa faoimus , ut mali: expe-

diat en,Dam nimium dioi na: bottas fludemu: a? boni-

pas.Itafugias, ne pour raflant , niant. nonne id

jar erar ,At-

aEMaaquns .r. Nos NOSTRAPTE GUI-FA FACIMUS.]C’efl par nom faute que le: méchant, &c. Cette Scene ,dont on avoit fait mal à propos la feeonde du cin-quième Aé’te , n’en cit que la premiere , car à la fin

ela Scene precedente nous voyons que Cloremêr en-tre chez Demiphon &qu’il emmene avec lui Sophrona,8c qu’ainfi la Scene emeure vuide. Le MS. dela Bi-bliothe ue du Roi a confirmé le changement quej’avois ’t , car il commence ici le cinquie’me Mite.

a. Ira rueras un PRÆTER casam.] Ilvaudroit bien mieux fe [ouvreur du proverbe qui dit qu’ilnefaut par courir fi vite que l’on erde de mie la partede [à wifi» Dans les fix Comedies de Terence il n’ya pas de panage qui ait donné tant de peine que ce

1&6!

W --LE PHORMION. 17;

ù Min div dl»fi a a le "A 6.1",; a""3

emmaërsazaesmnsunau niPuvfilâjulueACTE CINQUIÈME.

S C E N E I.DanxrgnoN. Gara.

D a M r r» H o N.C’efi par notre faute que les méchans trou;

vent leur compte à être méchans; carcela ne vient que de ce que nous afi’eétonstrop de aller pour bonnes gens, 8: pour genscommo es. Il vaudroit bien mieux fe fouvenirdu proverbe qui dit qu’il ne faut pas courir filoin qu’on perde de vire la porte de fa maifon.

N’é-

hii-ci. On aefl’ayé de le corriger en beaucoup de ma-nieres 5 mon ere même en a. fait un long Chapitredans le feeomf volume de fes Lettres , ou il croit queMeûandre avoir écrit :

--- 95574A’MC ë vrai crieur parie.

Et que Terence n’ayant pas émulât! nerf dîner , quilignifie frater modum , a mal traduit , in fraya: nepar" ratafia») , ne vous enfuyez. pas [aux figer; au lieude traduire , ne vous enfiqez. par trop loin, ira fuguer ,tu nitrai: fuguas. Cette conjeâure cit fort belle ô: fortingestieufe! mais je ne fai fi ce paillage abefoin d’ê-tre corrigé 5 8: fi le feus n’en cit pas très-naturel.Demiphon dit : C’efl la trop grande bome’ de: homme: quifait que les méthane trouvent leur œmpte à in: mirbane :

H 4, moi-

176 P H O R M I O.Accipere ab i110 injuriant .P etiam argentum efl ’

ultra abjeflum,Ut fit qui vivat , dam aliquid aliud flagitii

conficiar.

G E T A.Planifium. .

D E M I P H O.hi: nunc pramium a]! , qui "au pra-

w fadant. .G E T A.Yerml.

D E M I P H O.ut flulttflïme quidam illi rem gelferimus

G E T A.Mode ut lm tonfitia pofliat dfiedi , mi iflam

ducat.D E1

REMARQUES.moi mime, par «amyle , après avoir "fa un «front Il!Phormion, au lieu de chercher a me yang" , je fait lepremier a [Malin oflrir de l’argent : il vaudrait bien mieuxfuivre cette maxime, 1:4 fugia: ne "tu «film.- c’eflàdire ne s’oublie: pas foi même ans les complaifan-ces a; dans les fortes bontez que l’on a pour les fri-

ons. ]c croi qu’il n’y a performe qui ne trouve cecris-là très iufle. Ce proverbe, imfugiasn: planer ca-

fam, a été fait pour avenir ceux qm ont été trom-pez par des coquins , de ne pas s’écarterfifortdeleurmailbn qu’ils la perdent de vûe , à: qulils ne puif-fent la garantir du pillage: a; c’efi ce que Demiphonne faifoi: pas 5 car après avoir été trompé par Plan»mion, il avoit encore la fonife dermite: avec lui,&de s’abandonner à la dîlèretionv: à: ce qu’il y a deremarquable , à: qui fonde très-lolidemem cette con-jeâure, c”efi que ce que Terence a dit , ira fugm: nepar" mfam c’efi le proverbe des Grecs, ,14»; 34,193

veau

LE PHORMION. r77N’étoit- ce pas allez de l’injure que j’ai reçuë

de ce coquin , fans lui aller encore offnr del’argent , pour lui donner par la le moyen defubfilter, &de faire de nouvelles friponneries?

G s T A.C’elt bien dit.

Demxpnon.Dans ce fiecle corrompu on ne recompenfe

que ceux qui font vorr que le blanc cl! noir.G n 1 A.

Rien n’en plus vrai.

D a M 1 p n o N.Nous avons fait là une grande fortifie.

G n T A.A la bonne heure , pourvû que nousl’ayons

billé dans une ferme refolution de prendrecette femme.

D:-S’âen 01501158; , N: mm luffa. par entraîno- lm"de votre porte. Lurien nous apprend mime dans leMgrinm , que ce proverbe étoit fort ordinaire dans»les Tragedies à: dans les Comedies; nui «in 5 16à ’raÎÇ frayeront; 1; zuÎ amandine Alydufinr, il»a) 04542 mon elszfzpflpev , Et et qu’on dit flu-vmt Han: le: Tragrditr (7 d. m ln (bmrdfu , urmfmz.4:34 bonde leur parle, but il fait une heure le zlppli*cation de ce proverbe à ceux ui s’abandonnent en

mye aux plailirs, jul’qu’à perâreln luire". Ce paf-.age me paroit Allez clair de cette maniere 5 on en,ugera.

7. UT s-rqurserE 11.1.1 REM cessa-RlMuS ] Nm: mm» [kir la un: and: 0mm :lli cf!un adverbe pour une. M (huer, pour ne s’être pasaperçu de cela , a Condamne ce v rs avec les deuxqui le pneedenr; 8c il a allure qu’ils ne l’ont pas de7mm: s je ne la": d’où lui venoit ce chagrin

fi 5 15. VOR°

.10

15

r78 LE PHORMIOrNaD E M I P H o.

Etiamm id dubium a!!!G E T A.

[miniumbaud fila harde, ut homo :13, an muret

D E M I P H O.Hem, muter 41mm!

G E T A.- mfiio: 1187M , fiforn, dira.

D E M I P H O.Ira [adam , ut frater renflât : uxorm du: hac

addutam,au": ifla ut laquatur. Tu , Geta , ab? : pn-

numia han: venturam.G E T A.

CArgnZum inventant a]! Phedria : de jurgio fi-

. fur:Prwifum a]! , ne in prafmtia hac bina abat:quid "une par" ? .

and flet: in miam luta lufita: : wrjùra jal-ou,

Gara .- [refera quad fuerat malum , in diemabri: filage enfeu»: ,

Nîfiprofificis. nunc bine daman: ibo, ac Pha-uium adouba ,

Nequid vendu" Phormium» , au: eju’ armio-mm.

ACTUS

R E- M A R Q U, E S.n. Voxsurur soLvrs. J Tu fui: un trou

pour en boucher un autre. Vadim? filwre c’eû propre-ment payer une dette en ne faifaut que changerde créancier , em rumex de l’un Pour payer l’au-tre: ainfi il faut ire , md’unî [0111m , 8c non pasverfimnm.

a. N: un» vernaux Paonmrouem,A v a:

WÏ".-.- --.- - .. . «ma-fi fieLE PHORMION. me

D a rr’r P H o N.Cela feroit-il encore douteux?

G E T A.Ma foi, comme il cil bâti, je ne lai s’il ne

feroit pas homme à fe dédire?

D n M r p x o N,Comment donc, à fe dédire?

G s T A.Je ne lai, je le dis au huard.

D n M r p H o N.Je ferai ce que mon frere trouve à propos

que je faire : j’irai prier fa femme d’aller aulogis pour parler à cette créature ; toi va de:vanr pour les avertir qu’elle va venir.

G a r A.Voila donc de l’argent trouvé pour Phedria ;

nos Vieillards ne dirent encore mot ; tout cittranquille; on a pris des rnefures pour faireaile la femme d’Antiphon ne forte pas encore

u logis. Qu’y a-t-il davantage, 8c que devien-dra tout ceci 3 Mon pauvre Geta I, tu es mû-jours dans le même bourbier , tu fais un troupour en boucher un autre j; le mal differé n’a!pas perdu , 8c fi tu n’y pourvois , tu as biena mine de payer les ancrages. Je m’en vais

chez nous pour inflruire Plianion ; afin qu’el-le ne craigne rien du côté de Phormion , 8:quïelle ne s’épouvante pas de la harangue qu’on

lui va faire. A C T Eun rares o a A r r o N a 54.] dfin qu’efle ne craignerien du côté de Phormion. Ejm ne doit point être en-tendu de Phormion, car ce n’étoit pas lui qui devoitaller d’abord trouver lem’um: mais il doit être en-tendu de la femme de Chanter, ni devoir lui par-1erla premiere : ou de Demiphon meme a 8: peut-èmequ’au lieu d’aire: , Terence avoir écrit bujm.

Il 6 3. A ce

18’0 PHORMIO.

amarummmmwmACTUS QUINTUS.

s c E N E 11.

DEMIPHO. NAUSISTRATJ.CHREMES.D E M I P H O.

Gedum , ut [ales , Naufiflrata , far: illa utplacemr nabis.

g]; fua volantate id , quad efl faciundum , fi:-ont.

NÂUSISTRÂTA.fil-7.47".

D E M I P H O.Pariter nunc open me adjuras; , ac dudit»: a

opitulata ex.

NAUSISTRATA.rafla»; vola , at pal mimai que wiri 6141194. ,quant me dignum efl,

D E M I P H O.94ml autant!

NAUSISTRATA.quia pal mai patris bene pana indiligentarQuarter z nam ex bis. pradii: talema urgerai

bina;Star-

REMARQUES.la. Ac pomma ne OPITULATA ne] Comme

ou: m’avez. 11:74 aflifle’ de votre argent. Il veut parlerde ces trois cens écus que (hmm: lui a prêtes del’ar.

gent.-

Faust - -.LE PHORMION. 18!

.wwswswwwwmssssA c T E CINQUIÈME.

S C E N E Il.DsurnHON. Nausrs-rnA’rA.

Curseurs.D ra M r p r-r o N.

Liez , je vous prie , Naufifirata , faitesavec votre adrelle ordinaire qu’elle ne

nous veuille point de mal , difpofez-la à fairede bon gré ce que nous fouhaitons d’elle.

NAusrsTnA’ra.Je le ferai.

D E M r P H o N.Affiliez-moi de vos l’orns en cette occafion,

comme vous m’avez deja affilié de votre argent.

Nausrs-rnA-ra.]’.rurois voulu mieux faire; mais c’efl lafaute de mon mari, fi je ne fars pas les chofesaufiî honnêtement que 1e voudrois.

D a M r p a o N.Comment cela?

NAUSISTRATA.Parce qu’il n’a nulf0in du bien que mon pe-

re m’a brillé, 8c qu’il avoit acquis par les épar-gncs. l’e niant qu’il a vécu il n’y avoit pointd’année qu’rl ne tirât mille écus de fcs terres.

Voyezgent qu’il rapportoit de terres de (a femme à quiIl a dit que Demiphon en avoit beloin à la fin de la111. Scene du 1v. Acte.

H 7 7. Sure

,J!

1°

n91. P H O R M I 0’.Stalim capiebat. hem , vir vira quid prejîat?

D E M l P H O.bina , qfllfi l

NAUSISTRATA.le: "bu: ullioribu’ nuira , rumen talenta bina.

D E M 1 P H Q

’ huiNAUSISTRATA.agit! hac videntur?D E M I P H O.

fiilim.

NAUSISTRATA.virant me natam pellentFga oflenderem....

D E M I P H O.une fric.

NÂUSISTRATA.que paèïo...

D E M I P H O.parce fides»,

Ut punît mm illa ; ne te adolefiem mutiler defasfiger.

NAUSISTRATA.Fada»; , ut jubes : fui mm virai» ab: n mir-re vider».

C H R E M E S.hem, Demipha,

Siam illi datant efl argentant?D E.-

REMARQUES.7. STATIM c A P 1 s n A 1.1]! n’yavaft point d’an-

ni: qu’il ne tirât. Ce mot, flatim, lignifie ici roûjournmutule: année: , que c’était une choie reglée , se qu’iln’y avoir iamais, de diminution.

9. 5c r r. 1 c 51.15» 45:. 4Ce mot cit commîlle-r: :5

LE PHORMION. [.83Voyez quelle difl’erence d’homme à homme!

D a M r p H o N.Mille écus?

Nausrsrnara.Oui tout autant , a: dans un temps mêmeoù tout étoit à meilleur marché.

D E M r p H o N.Ho!

NAUSISTRATA.Que dites-vous de cela?

D a M r P H o N.Eneffet.

Nausrs’rnA’rA.’Je voudrois bien être homme , je lui mong

trerors. . . ’D a M r p n o N.Je le l’ai fort bien.

NAUSISTBATA.De quelle maniere il faut...

D E M 1 p n o N.Menagez-vous, je vous prie, afin que vous

puifiiez parler quand vous ferez-là , 8e tenirtête à une jeune femme.

Nausrsrnnra.Je fuivrai votre confer]. Mais voila monmari qui fort de chez vous.

C H n E M s s.Mon frere , a-t-on déja donné de l’argent

âl’homme?

D là:

"a: ; on s’en l’avoir quand on ne vouloit pas ré-pondre direâement.

Io. Qu o PACTO.] De que": manier: il faut. Ellevouloit dire , de quelle manier: il faut gouverner finbien : que patio res familiarir fit admimflranda.Demiphon ne lui donne pas le temps d’achever.

.15

134 PHORMIO.D E M I P H O.

curaw’ 1715:0.

C Il R E M E S.une,» 114mm;

Hà , vide» axer". : peut plus , gadin fitsur...

D E M I P H O.sur mues, chum:

C H R E M E S.34m rafle.

D E M I P H O.quid tu? «quid 10mm: mm ifla n , quand-

nm banc ducimm r

C H R E M E S.Tranfegi.

h D E M I P H O.quid ait tandem î

C H R E M E S.adduci non potefl.

D E M I P H O.Qui , Non ponfi I

C H R E M E S.944i: unqu unique a]! pardi.

D E M l P H O.quid ijlhuc’noflm!

C H R E M E S.magni. putter lm,

cognant»; comperi ejfe nabis.

D E M I P H O.quid! ddiffii!

C H R E M E S.

. I l fic "inIvan mm" dm: rad; muant m mamoriam

I I D E

4.. .... .-LE PHORMION. 185

D a M 1 p H o N.Tout fur l’heure.

C H a B M n s.Je voudrois bien qu’rl ne fût as donné.

Hé , vozla ma femme , j’ai penf parler plusqu’ll ne faut.

D E M 1 p H o N.Pourquoi le voudriez-vous?

C H n E M a s.Pour rien.

D a M x p H o N.Mais vous , avez-vous parle à cette femme

du delTem pour le quel nouslui amenons Nau-fifirata?

C H a E M n s.Je lui en ai parlé.

D l: M x p H o N.Que dit-elle enfin?

C H a a M a s.Elle ne peut le refondre.

D s M 1 p H o unComment, elle ne pour?

C li a a Il n s.Parce qu’lls s’animent tous deux.

D E M 1 P H o N.Que nous importe? I

C n a a u n s.- Beaucoup. D’ailleurs j’ai trouvé qu’elle cit

notre parente.D E M x P H o u.

Quoi? ères vous (ou?C H K z M a s.

Vous en tomberez d’accord. Je ne dis pascela à la volée. Souvenez-vous de ce que je-vous ai dit tantôt.

D a.

2.0

a;

186 P H O R M I O.D E M I P H O. I

jati’ ne finit: est

NdUSISTRATA.du, oâjêcro, cave, ne in cognatam peut:

D E M I P H O.non M.

C H R E M E S.ne nage:

un? une» alitai Mm» tf1: bac tu m4135.

D E M 1 p a o. lnon nord! parmi

CHREMES.Nora.

D E M I P H O.ont M dixit f

c H R E M E s. cmanquai» hodic comme; mtbi, m4114

Innlhgn.’

D E M I P H O.fi tu nil narras. .. ..

C H R E M E S.plait.

NAUSISTRATAtmirer quai hoc cfl.

D E M I P H O.Eguidnn hm): maffias

c H R E M E s. ’ .vin’ flirt! a: in me firent Sapter,

Ut propicr illi, quàm ego fun: , au tu, mm efl .homo. ’

D E M I P H O.z Dii wflramfidm!Emma

m A , -.-..-.---.LE PHORMlON. :87

D B M 1 P H o N.Eteswous en votre bon feus?

NAUSISTRATA.Ah Dieux , je vous en prie , prenez bien garde

de ne pas faire un affront à une parente.D a M x p H o N.

Elle ne l’el’t pas.

C H n s M a s.Ne dites pas cela. Son pere avoit un autre

nom, 8: c’cfi ce qui nous trompe.D a M 1 p H o N.

Ne connoilfoit-elle pas ion pere.’

C H a n M 5 s.Sans doute , elle le connoifi’oit.

D E M x p H o N.Pourquoi ne le nommoibelle pas par l’on

nom!C H a E M 12 s.

Ah ne me croirez-vous point? ne m’en;tendrez-vous d’aujourd’hui?

D a M l P H o N.Si vous ne me dites rien...

C H a a M a s.Encore?

NAUSISTRATA.Je ne [aurois m’imaginer ce que ce peut

être.

D s M x p H o H.je n’en l’ai rien non plus.

C H a a M a s.Voulez-vous le [avoir .3 Ainfi les Dieux me

foient favorables comme cette fille n’a pas deplus proche parent que vous 8: moi.

D 1 M x p H o N.Grands Dieux , cela cit-il polIible? allons de

ce

188 P H O R M I 0.Eamu: ad ipfizm unà 0mm: nos: au; fiire , au:

nefcire bac 11010.

C H R E M E S.ab.

D E M I P H 0.gym cf! f

C H R E M E 8.itane paru») mihi fidem ml? apud tu

D E M I P H O.win’ me truie"!

Vin’ [Mis qucfitum mihi ifihuc effe? age. fiat.quid i114 filin

14mm noflri, quid fummm ajlî

C H R E M E S.refit.

D E M I P H O. lbanc igimr mittimml

C H R E M E S.3° Muni?

D E M I P H 0.fila manant!

C H R E M E S.fia.

D E M I P H O.ire igimr :in livet, Naufiflrata.

N A U-

. REMARQUES.es. Qoin vLLA FILIA AMvc] NOSTRL]

Mai: quyi, cette fille de 71:": un: , sa, l] veut Pane;de la fille de "verne: meure , mais il dit d, "a,"4m; , pour ne "pas decouvnr la choie à Nanfiflgîîz’i,

c .-

"à --.--Ëfi V -f7LE PHORMION. 189

ce pas, allons la voir tous enfemble , je veuxêtre éclaira d’un côté ou d’autre.

C H a nlM a s.Ah!

D a M x p H o a.Qu’y a-t-il!

C H a a M n s.Eü-il polîible que vous ayez Il peu de

croyance en moi?D E M r p H o N.

Voulez-vous que je vous en croye? voulez;vous que je ne fafi’e pas une plus ample re-cherche? foit. Mais quoi? cette fille de notreami que deviendra-belle?

CHHBMnsÂR1en.

D a M 1 p H o N.Nous l’abandonnons donc?

C H a n M E s.Pourquoi non 9

D E M x P H o N.Celle- ci demeurera P

C H a la M 2 s.Sans doute.

D a M 1 p H o N.Naufiflrata, vous pouvez vous en retour-î

ner.N A u-’

Demiphon cil encore dans l’erreur , il ne fait pas nela fille de damna: cit cette même Mania» que onfils a épaulée.

x93 P H O R M I O.NAUSISTRATÂ.

si: fol commodim ofle in 0mm: arbitror , anar»a: cœperas,

Manon hana- : nant perliberali: wifi: a]! , quantniai, mini.

D E M I P H O.9254M iflhac negotii efi:

C H R E M E S.jamne apuroit oflium 5

D E M I P H O.jam.

C H R E M E S.6 goyim!

Dii nos affichant: gnatam invmi naptam mmtao flic.

D E M I 1’ H O.hem,

35 9440 1:an tapotait:

c H R E M E s. ,non fiai: tata: a]! ad narrandam bio lotus.

D E M I P H 0.fait tu intro aoi.

C H R E M E S.[cant vola.

heu: , ne filii quidam noflri hoc refit]:

meus)- æ

ACTUS

WLE PHORMION. 19xNausrsrnnrn.Je croi que pour les uns 8: pour les autres, il

en beaucoup mieux de garder cette femme quede la renvoyer , comme vous en aviez le dei-fein , elle m’a toujours paru fort honnête.

D B M r P H o n.Qu’en-ce donc que ceci?

C H n E M s s.A-t-elle fermé la porte après elle!

D n M 1 p H o N.Oui?

C H a a M 15 s.0 Jupiter l Les Dieux nous font favora- E

bles. Je trouve un fille mariée avec votre jD E M I P H o N.

Hé! comment cela fe peut-il?C H n E M E s.

Nous ne femmes pas en lieu à vous faire cerecit.

D E M 1 p H o N.Entrez donc chez nous.

C H n n M n s.Au moins que nos enfans même n’en fa!

chent rien , je vous prie.

ÉQŒÏD

fléau :

ACTE

:9. PH-ORMIO.

WWWWACTUS .QUlNTUS.S C E N A III.’

ANTIPHO.LÆtujfum, ut ut mon res fifi: habent , fra-

tri obtigiffe quad volt.mon. [deum 211, qufmodi parure in animo cu-

piditates , ’fluas , mm res advorfa fient poule mederi pojfis.Hic fimul argentum repperit , cura jejè expedi-

Tilt :Ego mollo poflum remedio me evolwre ex hi:

"arbis,gain, Il hoc oeletur ,n in matu ; fin patefit , in-

probro film.Neque me domum nunc reoiperem , ni mini ef-

fet [pu oflenfaHujujce habenda. jed ubinam Getam invenire

pofjum , utRogem , quod tampon oonweniendi punis me ou:

perejulzean

REMA-RQUES.l. Pan-nu OBTIGISSF. QUOD voua] à:

mon confira ait (a qu’il lombaire. Le Latin dit, que monfiers. Les Confins germains s’appelloient fratm panne-le: a: abfolument fratm, fieras.

6. (lu x N ,

ACTUS

LE PHORMION. :9,

WÊËWÆWACTE CINQUIÈME. i

SCENE HI.A N r x p H o N.

Uoi que me; affaires fo.ent en fort mé-chant état, je ne lailïe pas d’être ravi que

mon Coufin ait ce qu’il fouhaite. Quec’el’c une bonne choie de nelaifler naître dans fon .cœur que des defirs que l’on puilïe contenter,même dans fa mauvaife fortune. Phedria n’apas eu plutôt de l’argent, que tous les cha-grins ont celle. lit moi je ne puis rien trouvergui puich me tirer de peine. Car fi mon affaireemeure cachée , je ferai toujours dans la

crainte z Si elle cit dceouverte, je n’oferai le-ver les yeux. Je n’irais pas même chez moi .9li on ne me falloit elperer que je pourraigarder Phanion. Mais ou pourrai-je trouverGeta, pour lavoir de lui quel moment il vou-dra que je prenne pour me préfenter devantmon pere ?

s. (Luna si ne: CELval, m usa-La;Car fini" 454i" demeure tachée, je ferai roûjoun dansla "aime. il veut parler du complot fait avec Ph":mon de r: faire condamner à époufer Pbanion.

Tome DE. l A CT E

134 - PHORMIO.

ACTUS QUINTUS.SCÈNE 1v.

ÇPHORMIO. ANTIPHO.I’lï O R 14 I O.

’ARgenmm ampi; tradidi knoni: abduxi mu-limm: I

Garni, propria en Phedria ut potiron": un»m1111? cf! manu.

Nana un m reflet: mihi , qu; qfl «in»: confi-ciunda, otium

A [m’bm ad potandum a: Menu. mm ali-

quot ha: fiant»); dia. .41 If I’I P 1? 0.

514 Phormio 01’. quid ais!

v p H o R M z o.’ quid?J4 If 1’] P 13 O. ’

guidnm nuufiaflurm Phldril Q3; patio fatimmm 1mm) ait je velle fu-

mm?P I? O Il A1 1(2

111.er 24m: tu: affura: :12.

a! If 1 1 P 11(1plus!

P lî() R hl I O.I au fugîtet pattern:

3? fia: "gui! rurfitm ut page": , enfant uten f: difilfliî

Nana

V

LEPHORMION. I9;

ACTE CINQUIÈME.

S C E N E IV.Pnonnxom AN’rrpnox.’

P H o x M I o N.’ Ai reçu l’argent ; je l’ai donné au Marchandd’Efclaves; J’ai emmené la fille; je l’ai mife

entre les mans de Phedria , qui en peut fairefa femme , car elle cf: préfentement libre. Jen’ai plus qu’une chofe en tête dont il faut queje vienne a bout. Il faut que les vieillards medqnnent le temps de me rejouir, je veux preœdre ces jours-ci pour moi.

A N r r p H o N.Mais voila Phormion. Que dis-tu?

1’ H o a M r o N.Quoi?

A N r 1 p H o N.Que va devenir préfentement Phedria, 8:

que veut-i1 faire pour donner à l’Amour letemps de lui préparer de nouveaux plaifirs?

P a o a M r o N.A Ion tour il va jouer votre rôle.

A N r r p H o N.Quel rôle?

P H o R M 1.0 N. .. De fuir [on pere. Mais Il vous prie en mê- ,me temps de jouer le fien a: de prendre Ion

: I a. par

[O

[96 PHORMLO.Nam pomma: a]! aluni me: ego me ire fini-

bm Suniam IDinar» ad marrant»; , ancillalam "11mm , da-dam quant dixit Gara:

N: aima hic non videam me, confite" miam

argentum jan-n. *Sed affirma comrepait ab: le.

A N T I P H O.vide , qui: egredimr.

P H O R M 1 0.

" Gara 0,4.REMARQUES.

1o. ANCILLULAM gym-un , nomma cyanaux" o a r 4.1 Pour mimer une petit: Efilaw de»:

’ 64a

wwwumæàmwwACTUS QUINTUS...

’S C E N A V.

GETA. ANTIPHO. PHORMÏO."V a G E T A.

Fortuna A, ô forsfortazaa ; quanti: comme:ditattlms,

932m; fabito mon hem Antiphaai a): mflrahum moerafli: aient!

A N T I P H O.miam»; hic filai volt r

. G E T A. iqum 4mm: eja’ examrajk’: mm!

Il Set!

LEPHORMION. r97Parti; il vient faire la débauche chez. moi, 8:je vais faireaccroire aux vieillards que je vaisau Marché a Sunium pour acheter cette peti-te Efclave dont Gara leur a parlé, afin que neme voyant point ici , ils n’aillent pas s’imagi-ner que je fricafïe leur argent. Mais voila v0-tre porte qui s’ouvre.

A N r r p a o N.Voi qui fort.

P H o a M x o N.C’efi Geta.

liera [Mr a parlez. C’efi dansla Sceze m. du 1V. A3:Uran’ "manda anu’lltda 4’. Il faut cireur une petite Ef-slaw pour ma funin.

&küïêüéfâêàflâêimâîwââê. ââêfërââïi’ü.

ACTE CINQUIÈME.

.8 C E N E V.GETA.ANTIPHON.PHONMION.

G314.Fortune , ô grande Déeil’e Fortune. Decombien de faveurs navet-vous pas com-

ble mon Maître dans ce même Jour!

A N r 1 r: H o N.Que veut-il dire?

G a r A. .Et de combien de craintes n’avesùvous pas

I 3 déli-

198 PHORMIO.Sari mibi au»: egq «fil: , qui mon hammam 1mm

ancra pallia : ’digue hominem propera invenin , a: in: , que

contigerim , friar

A N T I P H O.Nu!» tu intellcgir , hic quid narrer!

P H 0- R M I O.mm tu!

A N T I P H O.nil.

P H O R M 1 O.flamande»; r30.

G E T A. IAd hmm bine in prrgam: ibi mon: flair.

A N T I P H O.leur: , Gara.

G E T A.beur ribi:

N141» miræm. , .aar nouant a]! , rewcari , rur- 1jam du» rnflxruemr

A N-

REMARQUES.4. Sen Mir-n nunc aco cessa] Mairjc

m’aura]? ici à man dam. C’efl ainfi qu’il faut lire nunca; non as non. Et c’efi la leçon du MS. de la Biblio-thèque Roi. Gara ditfed ego nancmihi «Il», mairjcm’aura]? iri à mon dam ? parce qu’il regarde comme uneperte pour lui tous les momerie qu ml perd fans allerapprendre cette bonne nouvelleà .4mz’pbon. Br d’ail-leurs il veut peut-erre dire qu’il cramt pour les épau-les s’il tarde plus long-temps. On pourroit peut-être iuflifier la leçon fia ego Mn mihiceflb a; dire mêmequ’elle et! en grace a caufe de la repetirion du .mm ,fui ego non mibi HI: quina», &C. Le (en: cit toûjoulrs

. e

LE PHORMION. 199"délivré (en bons amis! Mais je m’amui’e ici à

mon dam. Que ne mets-je donc promptementce manteau furl’e’paule our aller plusvîre cher-

cher mon homme, 8c ui apprendre ce qui luicit arrivé.

A N r tr H o N.Comprens-tu ce qu’il du?

P H o N M r o N.Et vous?

A N r x P H o N.Point du tout.

- . . Puoamon.N1 m0: non plus.

Gara.Je m’en vais chez le Marchand d’Efclaves ,ils font tous là fans doute.

A N r I P H o N.Hola, Geta.

G n r A.Hola , toi-même. Voila une chofe bien

nouvelle 8: bien furprenante , que d’être ap-pelle’ quand on le met a courir. A d’autrÂs.

N-

le même, car [sa ego non mihiwfi, veut dire, mairjlm’amufe ici un": me: propre: faunin.

7. HEU! rrnx: NuM M1 HuMAu-r NovuM2 s 1.] He’ , rai même , mile une chef: bien nouvelle.On avoit for: mal entendu ce parfilage; hem titi cillarepetition de hm: Gara, Hi, 6m. G5. He, rai-mm.Et ce qu’il ajoure cit fonde fur ce ne l’on prenoitordinairement plaifir a appelle: les E claves qui cou-roient. afin de les amufer dans la ruë , a: que leur:Maîtres fe fâchail’ent contre eux. Il veut dire parlà qu’il n’eit pas airez novice pour dOnner dans cespanneaux. Pour le-faire mieux fentir, j’ai ajouté. à

d’autres. t t1 4 le. Oui

m

15

2.06 PHORMIO.A N T I P H O.

. Gara.i GETAPergir barrir. numquam tu radio rua me vireur.

A N T I P H O.non manu!

G E T A.Vapulabir. curial): mrnula z]! , qui me 1mm

, ANTIPHQIl ribi quidam jam fier , 7117i refiflis , verbe".

G E T A.Famifjariorcm oporrer efle hum , minirarur ma-

um: ’5:11 ijm rfl, quem quaro, an mm? ijijfl’ (le.

.FHORMLQrongredere aflurum.

’ANTIPHQ . quid et?!

GETA ÀO omnium , quantum cf! , qui vivrait, home .bominum ’* honorarijfime!

N

Nam fine contra-verfia a Dii: film diligm;Amipho.

A N T I P H O.Ira wh’m. [cd qui iflhuc mdam ira Je , ruilai

dirimlim.

sa1’ Vulg, arnaltflïma. IR E M A .8. Q U E S.

to. CuR1ALIS VERNULA ,es-r qui auv0 c A r. ] de]! quelque petit galopin qui m’appelle.C’efi comme une cf ece de Valet de Confrairie, desVains qui alloient ans les maifons ayerrir les Bour-

geois

LE PHORMION. le:ANTIPHON.

Geta.

G a r A. .Encore ? Je ferai plus opiniâtre queitu n’es

importun.

A N r r r H o N.Tu n’arrêteras pas?

G a r A.Tu pourras bien être froté. C’en quelque

galopin qui m’appelle.

A N T x p H o N.Cela t’arrivera bien plutôt , coquin, fi tu ne

t’arrêtes.

G E r A.Il faut que ce (oit quelqu’un de concilian-

ce , qu’il nous menace. Mais eft- ce l’hom-me que je cherche 3 ou ne Tell-cc pas? Oeillui-même.

’ P H o a M 1 o N.Parlez-lui vite.

A N 1 I r H o N.Qu’y a-t-il? A

G r A.O le plus heureux de tous les hommes quifont fur la terre è car fans contredit, Monfieut,les Dieux n’aiment que vous.

A N 1 1 v H o N.Je le voudrois bien , mais comment puisje

lecroire, nil-moi?G If

cois d’une mime Tribu de r: rendre au lieu de PAFemblée à telle heure ; 8e comme ils n’avaient pas

beaucoup d’oeeu arion , ils étoient Ordinaixemenr.dans les rues à aire enrager les autres.

r1

in" ’ P H O. R M I 09.G E T A.

Sarin’ efi fi te l’elr’burum gaudie redue!

A N T I P H O.micas

. p H o R M I o. .944m tu bine pollicitation: aufir , a? , quififi: , ado.

G E T A.Tu quaque hic adents. Phormio r

P H O R M I O.ashram.- fui raflas!

G E T A. A.«me, hem,go Il: mode argentures au»)... tibi apud firum ,

"fla domum ISum’ profefii .- imam mini: hm" me «a

mon»: ruam.

A N T I P H 0.amendant»?

G E T A. .[efi , Jumbo.amine prolaqui : mm nibil ad banc m»

01:5 in gynaesum ire «suie , puer ad me amer:rit Mida :

Paru apprebendir pallia , refup’inar : refiicio: rap

à, guinchera retinear me : air efli «irritant fairead heram acculera. ’ .I

Sophrona mode fiarrem leur, inqui: , [mirrroduxit Clmmem ,

perruque aux" e inru: sur» Mie. H00 1465 egqaudiei, a fin:

saïgas mais il: parmi 3 se." 1.: 444

m a iln.

LEPHORMIONL le]G a T A.

Serez-vous content fi je vous plonge danslajoye?

A N r r p H o u.Tu me fais mourir.

P H o n M r o N.Ah , treve de promelfes , 8c di promptes

ment.G E T A.

Ho, ho! 8c te voila auffi, Phormion?P H o n M t o N.

Oui, me voila, te dépêcheras-tu?G E T A.

Ecoutez donc, * hem , hem ; Après quenous t’avons eu donné llargentàla place, nousfemmes allez tout droit au logis; dès quenous y avons été, le bon-homme m’a envonchez votre femme.

A N T 1 p H o N.Que faire?

, G B T A.Je ne vous le dirai pas , car cela ne fert derien pour ceci. Comme "approchois de l’onappartement, l’on petit (clave Mida vientpar derriere me prendre par le manteau , &mefait renverfet la tête; je regarde 8: je luidemande pourquoi il me retient; il me ditqu’on lui a defendude biller entrer performechez. fa Maîtreffe; que Chremès venoit d’yentrer avec Sophrona , 8c quil etoit enco-re avec elles. Quand j’ai entendu cela, je mefuis coulétout doucement vers la porte en mat.chant fur la pointe du pied, jlen ai approché,

N’r Il faufila

1.5.

30

3

e464 air. e

au; l P H O R M I 0.Anima» comprcfl’ : 41mm admwi : in; unir.

mon tcæpi attendue ,me mode [omnium captant. I

A N f1 p a o.gaga, Geta.

G E T A.bic pulcerrimum

racinas audivi :1 itague p4»: lamie excitante;

gadin -P H O R M 1 O.9.1401?

G E T A.. gaminant arbitrera?

A N T I P H O.mfcia.

G E T .4.atqui mirificiflîmum .1

hmm: mm! a]! pater immun P1747111) uxmme.

A N T I P H O.hlm .

G E T Â.

. . [clanrulummm qu’ olim confinoit mure in Larme.

jHORMLQSnmnim .- utm’ bac ignorant [mm panent r

G E T A.

p aliguid radin;Phormio, «je mafia. fit! me mufti potmflêornnîæ

hallage" extra oflium , inti): qu inter fifi* çgerint?

P H O R CM I 0.Argue hach ego gangue 111m audi’vifaêuldm’.

G E-

LE PHORMION. 7.0;je m’y fuis colle , j’ai retenu mon haleine, j’aiprêté l’oreille , 8c j’ai écouté de toute ma for-

ce pour attraper ce qu’ils dtfomnt.’

A N r 1 p n o N.Fort bien, Geta.

G a r A.La j’ai entendu la plus belle avanture du

monde; j’ai penfé éclater de Joye.

P a o n M 1 o N.Qu’as-tu entendu?

G a r A.Que croiriez-vous?

A N T x r il o N.Je ne fai.

G E r A:C’elt la plus merveilleufe chofe que vous

ayez jamais ouïe. Votre oncle fe trouvele pe.re de votre Phanion.

A N r I p H o N.Ho l. que dis-tu?

G n a" A.Il aeu autre fois à Lemnos un commerce (je:

cret avec fa mère.

P H o n M x o N.. Fables. Efl-ce qu’elle ne connaîtroit pas fon

peut?

l

G a ’r A.Croi , Phormion , qu’il y-a-l’a-defl’ous quelque

choie que nous ne l’avons pas. Car penfestuqu’à travers une porte j’aye pû entendre toutce qu’on diroit dans la chambre?

P H o R M 1 o N.J’ai entendudire quelque chofe d’approchant.

.1 7: i G n-l.

4o

m6 , I P H O R M I 0’.G E T A.

- imo etiam :1460,au magi’ endos. patriote-s interna inde hue e-

grediturforos: .Rami malta po]! mm pure idem reoipit je introdonna :

Ait nargue tiôî poteflatem ejur baàende f2 dorerDenique ego film renfla: , te ut requirent» , un

que addueerem. -A N T I P H O»Hem, qui», ergo, rape me: reflue?

G E T A.

A fieero.A N T I P H O. aépoi Plumier741e.

P HO R M’ I O.vole Amipho. bene, in: me Dii amena.

faibli», et gaudeoTante»: fortunam de improvifo ejje hit datant.Summa eludendi oceajîo efi mihi nuncjenee,Et Phadrie curant adimere argentariam,Ne migrent» [140mm «(Indium fiepplex fier.Nom idem [me argentant ira ne damne efi i»

parât,

REMARQUES.4;. QurN 21160 rune me, cessasî.) æ:

ne me men-tu doue. promptement fur tu épauler. virili-faire» a tant de ’oye , qu’il le met fur: les épaules defun Valet, ô: e fait porter ainfi. Voila comment il-faut entendre ce paillage. Cela falloit un jeu de Thé:-txe qui plaifoit au peuple..43. NAM IDEM uoc ARGENTUM, ITA unDATUM EST INGRATIIS , un: DATllM na

n x r. J Car l’argent qu’ils ont donné malgré me: , efl fibien

Kiel I

vit-r -’:---’- "---’*----I

LE PHOIR’MION. 2.07G n ’r A.

Je m’en vais vous dire encore une choie quivous perfuadera bien davantage. Pendant quej’etois-là votre Oncle cit foui, 8: un momentaprès je l’ai vû revenir 8: rentrer avec votrepere. Là ils ont dit tous deux qu’ils vousdonnoient la permifiiou de garder votre fem-me , 8: enfin ils m’ont donné ordre de vouschercher 8: de vous amener.

A N r r P u o N.Que ne me mets-tu donc promptement fur

tes épaules pour me porter, Geta?

G n 1- A. ld. Cela fera bien-tôt fait , vous n’avez qu’à.

1re.

A N T x P H o N.Adieu, mon cher Phormion.

P H o u M I o N.Adieu, Monfieur. En venté je fuis bien ai-

fe qu’un fi grand bonheur fort arrivé à cesgens-là , lors qu’ils s’y attendoient le moins..Mais voici une belle occafion de duper lesvieillards , 8: d’épargner à Phedria la peine dechercher de l’argent 8: d’importuner les amis.Car l’argent qu’ils ont donné malgré eux, el’t fi

bien donne qu’ils ne le reverront de leur vjie.’ai

bien dormi qu’il: ne le reverront de leur nie. Ce gammea donné beaucoup de peine aux Critiques , ils ontmâché de l’expliquer en plufieurs manieres , mais il:n’ont pû y trouver aucun feus qui me mur: rai-fonnable. 11s ont même efl’aye de le corriger, car aulieu de hi: dans»; me, ils ont là ,. ei 44mm crie .- carl’argent qu’il: ont donné maigri eux , fieu donné à Phe-

dria. Mais il me femble ne cela ne s’accorde pasau: la fuite, l’avoir crû abord qu’il falloit

108 P’H O R M I O.’50 Hi: dallent erit: hoc qui eogam , re ipfi: "fieri.

Nana gefius mibi vultufque efi copierai»: novas.Sed bine mondant in angipormm bien: praxie-t. muni:Inde [rifle oflendam me, 146i errent egrejfî foras.(37440 me afimularam ire , ad menant»; non ee. i

REMARQUES.ainfi la conflruôtion; nam idem lm argenta»: , a: in-vasif: lemme :ji, ira fuyait: damna erit; ,, car cet ar-,, gent qu’ils ont donne malgré eux , ,, fera encore,, ourle malgré eux. ii Mais cela ne me fatisfaitpas encore. enfin je ctoi avoir trouvé le veritable

feus

T u o e a e o r fifi e o vuneACTUS QUINTUS.SCENA VI.

DEMIPHQPHORMIQCHREMESDEMIPHO.

Dm magnas merito gratias haha, arque age,glanda mener: hac mâts , frater , profpere.

maman; pare]! , nunc eonwmendu: Phormie»3 o

Priufqaam dilapidat noflras triginta minas,

5’ Ut aufiramm. "’ PHORMLQ, Demiphanene , fi domi 4P,Virer»: ut duodi. ..

l D E M I PI H O.at no: ad te ièanms, Momie,

’ P H O R-

LE PHORMION. ’39j’ai trouvé tout d’un’coup le moyen d’en ve-

nirà bout. Il faut changer de virage ô: depoiture; mais je vais me cacher dans cettepetite rue", 8: de là je me prefenterai à euxlors qu’ils paroitront , car voila qui cil fin ,je Le fans plus femblan: d’aller à Sunium.

(en: en prenant finiplemem ces mots , hi: daman m’r ,fin; n’a-m: pour eux 5 c’en à dire , [in fi Un du»;

u’xlt ne le un"! de leur vie. Hi: en dît des Vieil-ards; datum un cil une façon de parler proverbiale,

[tu damai, pou! dire, fin Fallu puer aux.

. . ou? . Ï:- . 534.11). W. . fi KGaëâaèëâæza

ACTE CINQUIE’M Ï

S C E N A VI.DEMIPHON.PHORMION.

Cannmns.Dsmrruou.

On frere, je rends de très-grandesgraccsaux Dieux, 8c avec raifon , de ce qu’ils

ont fait réüfiir les chofes fi heureufement. Iln’e1l plus queflion que de trouver promptementPhormion, afin qu on retiredeluilcstrois censécus avant qu’ils foient mangez.

P H o a u x o N.Je m’en vais voir fi je trouverai Demiphon

chez lui pour lui dire que...D n M x p H o N.

Et nous, nous allions vous chercher, Phor-mion.

P H o a:

10

15

2°

2.10 PH’ORMIo.’P H O R M I O;

D: «Idem hacjbrtafle mufle.

DE M 1. P H o.- in harde.

P H O R M 1 O.credidi.

Q4454 ad mciiôati: r ridiculum .- an mrcbaminiÈ

NI ne» id factum , quad ramifiant final!Hua , quanta quanta bu nua papaux :11;

tanna -au»; «ravi Imam lm quidam , fun)" ut niéJe: fidu.

C H R E M E Sutin: sa ira , ut dixi ,v liberalis:

Dl E M I P H O.oppido.

p H o RIM I o.Itaqiu adam main minimum , Demipha,Parammmc (Je: ab: wifi: , uxorem date.Nam 0mm: paflbabui mihi res , ita mi par

fait,Pojlquam , tantopere id vos velle, animant du

quartera»).

D E M’ I P H 0..Il! bic labarum: a]! me , illam :565, durer»:Na»; qui un!" cri: populi , inquit , fi id fo-

urn! volim qui"): bonifie punit, tu»; non (fi data :Nana viduam extrudi , turf; (Il: ferme «dans

omnia, lau nm dudit)» un»: me insuffleras.

P H O R M I O.sui: rayai) inlnditis me.

Dl K-

LE PHORMION. au.P a o n M x o N.

Sans doute pour le même fujet.

. D n M x p a o u.Oui vraiment.P H o n ra 1 o N.

Je l’ai bien crû. Mais pourquoi vous don-ïner cette peine? cela cit ridicule. Apprehen-riiez-vous que je ne fille pas ce que j’ai unefois promis? voyez-vous, quel uedpauvre queje (ois, juf u’ici j’ai toujours tâ é. ’étrehom:

me de parc . ’C a a a u a s.

N’avez»vous pas trouvé cette performe-làbien née , comme je vous avois dit?

DnupooN.Murément.

PHORMION.C’eft pourquoi aufii ie viens vous déclarer

que je fuis tout prêt à a prendre, 8c que vousn’avez qu’à me la donner quand vous voudrez.J’ai mis en arriere, comme de raifon . toutesmes autres affaires , quand j’ai vu que vousaviez celle-ci fi fort à cœur.

DxMtpHoN.Mais mon frere que voila m’a fait changer

de defl’ein ; car, m’a-t-il dit; vous ferez parlertout le monde. Quand vous avez pûla rendrehonnêtemen f ans ne l’avez as fait, aujour-d’hui il efl h toux de la cha et après un ma-riage dans les formes. Enfin il m’a prefque dittoutes les mêmes tairons dont vous vous fer-viez tantôt contre moi.

Paonmrou.Vous me traitez fort cavalierement. D. se

Èin. PHORMIO.DEMIPHO.qui!

PHORMIO. roga: æ944111 ne alteram quidam illam forera (lutera.Nana que "le on ad mm , quem contemfe-

nm!C H R EM E S.

15 Tum amer» Antiphomm vider: ab fifi amincie.bruinait mm , inque.

D E M I P H O.mm autant vider) filin-m

Inoitum fine mulierem ab [à amittere.Sed tranfi fade: adforum, arquc’illad mibiArgentan; juin rurfim; refiribi, Phormia.

PHORMIO.’30 Quoi)»: ego perfiripfi porta illi: , quibu’ debuil

DEMIpHo.final igitur fiat!

PHORMIO.fi vis mihi uxarem dan;au,» dejiwndifli, ducam : fin efl, ut qui]:Marier: apud te illam , hic de: manta; (mais ,

Demipho .2

’Rgmaa-osuns.Nana

22. Aucuns-ruait junn RURSUM mascaraIL] Jfin que vous donniez. ont" qu’on me rend: «rar-gcnt. Scrilnn, "j’anime 8: perfirilnn, font des termesde Banquier &de Negotianr, Snibere, e’efl emprun-ter de l’argent , refirilnre , c’cfl payer ce même ar-gent à ceux qui vous l’ont prêté 5 parfirihre , c’efiemployer votre argent , ou l’argent que vous avezemprunte , à d’autres ufages qu’à payer les créanciersq!!! l’ont prêté. Car tout cela fe faifoit ordinairementtu des billets, comme nos Lettres de change. On

peut

LEPHORMION. auD s M 1 p H o N.Comment?

PHoxMION.Me le demandez-vous P Parce que je ne

pourrai plus avoir l’autre r car de quel frontirois.je me préfenter devant une performe quej’ai refufée?

C H l s M a s ba: à Damiphon.D’ailleurs je voi qu’Antiphon ne peut fe reg

foudre à fe priver d elle. Dites-lui donc cela.D n u 1 p H o N.4

D’ailleursje voi que mon fils ne fautoit ga-gner fur lui de le palier d’elle. Mais allons àla Place , afin que vous donniez ordre que l’onme rende cet argent.

P H o x si rio N.Quoi, l’argent que j’ai déja donné à mes

creancrets.D a u r p H o N.

Que deviendra donc tout ceci?P H o a. M r o N.

Si vous voulez me donnerla femme que vousm’avez promife , me voila prêt à l’époufer. Si

vous voules la retenir , vous agrerez aufli queje retienne l’argent: car il n’efi pas juite que

pour

peut voir les Remarques fur la rroifiéme Satire dur Livre d’Homce. Au relie ces trois dernieres Scenesfont peut-être les plus belles de tout le Phormion;cependant M. Gina leur a declare’ une fi cruelle guer-re , qu’il les retranche tout d’un coup fans faire quar-tier à un feu] Vers. On ne peut s’empêcher de dira:que c’en: la un dégout d’un homme malade, plutôtque d’un Critique judicieux se délicat. Rien n’enplus agréable m plus achevé que ces trois Seules, fit:tout la feptie’me a; la buiriéme.

35

(10

B

2.24 P H O R M I O.Na»: non a]! que!» me prapter w: (hâlai ;

on,» ego wflri honoris caufi: rapudium airera

Remiforim, qua dans tantundem dabat.

D E M I P H O.I bine in malam rom mm ifibac magnifinmüjFugitive. «damnant midis te ignorarier,du: tua flafla adora r

P H O R M I O.irriter.

DEMIPHQun: banc durera;

93 :565 dans effet r

Ë pHORMzaI fac periclum.

’DEszHmI . ut filiuiCam illa habits: apud n , hoc wflrurn ronflât!»

fuit. .. .P H O R M I O.-

9346 quid narra: æ

D E M I P H O.qui» tu mihi argentant cette;

P H O R M I O.Imam" mon»: tu. «du.

D E M 1 P H O.’ inju: timbale;

P H O R M I O.un je; r enimwro , [i par" ejfe adiafi pergarir. : a

, L DEMJPHŒgratifieras: P H o R.

LEPHORMION. aupour avoir voulu vous faire plailîr , j’y foispour mon compte; puifque c’eli à votre con-fideration que j’ai refufé cette autre qui devaitm’apporter autant que vous m’avez donne.

D a M x p H o N.Va-t-en au diable avec tes rodomontades.

coquin. Crois-tu donc encore que l’on ne teconnoiffe pas , 8c que l’on ne (ache pasdequelbois tu te chauffes!

P H o n M x o N.Vous m’échauffez les oreilles.

D B M t p u- o N.Tu épeurerois cette femme; fi on tela de»,

non?P H o n M x o N.

Effayez pour voir.

D s M x p H o N.4 Ce feroit donc afin que mon fils demeurât

avec elle dans ta marfon. Voila votre deiïein.

P H o n M r o N.Que m’allez-vous conter?

D a M x n H o N.Donne-moi feulement cet argent bien vite.

. P H o a M x o N.Mais vous plutôt donnez-moi bien vite me

fimmeD s M 1 p H o.

Marche devant les Juges.P H o a. M x o N.

Devant lesJuges? Si vous melanternez la-vantage. . .

D a M t p n o N.Que ferasatu.’

P Il o n-

216 P H O R M I O.’ p H o R M I o.

rgone! vos me indotati: modePatrocinarifortafl’e arbitramini :-

Etiam dotati: fol».

C H R E M E S.quid id maffia?

P H O R M l O.

’ nihil. rHi: quandam naram, cujus air uxorcm. . .

CHRE-MES. hem,

quid :fl?DEMIPHO.P H O R M I O.

zanni habuit aliam.

C H R E M E S.nullu: fun).

p H o KM I o.

l au qua filin»* Suficpit , 0’ un: clam edurat.

. C H R E M E S.’ fipultu’ fur".p H o R M 10. :5° Ha du :36 ilh’jam limande.

C H R E M E S.

A ’ 0512m,Ne fadas: *P H O R M I 9.oh, tun’ i: aras:

D B-

R E M A R Q U n S.47. ETIAM DOTATIS sonno.]Maiije ou:

ferai bien mir quej: j’ai prendre lufli celui de: femme: quia; été un; lotier. Il fait entendre à charmé: qu’il va

par:

LE PHORMION. auP H o n M r o N.

Moi? vous penfez peubêtre queje ne rai pren-dre le parti que des filles fans dot ; mais jevous ferai bien voir que je (ai prendre auili ce-lui des femmes qui ont été bien dotées.

C H a E M r5 s.Que cela nous fait-il?

P H o a M r o N.Rien. Je cannois ici une certaine femme ,-

dont le man avait...C H R a M n s.

Ho!D n M r p H o N.

Qu’en-ce que c’eil?

P H o n M r o N.Une autre femme à Lemnos.

C H n z M 1; s.Je fuis perdu.

P H o n M r o N.Et dont il a une fille qu’il a élevée facetta

ment.C H r. a M n s.

Je fuis enterré.

P H o R M r o N.Je lui conterai tout d’un bout à l’autre.

C H n E M n s.N’en fais rien, je t’en prie.

P H o a M r o N.-Ho , ho! cit-ce donc vous? D

E-

rendre contre lui le parti de Naufiflrara , qui étoitort’riche, comme nous l’avons déja vît.

Tune 111. K

m-55

60

65

en PHORMIO.D E M I P H O.ut [ados fait!

C H R E M E S.Miflum te farimus.

P H O R M I O.fabula.

C H R E M E S.quid vit tibi 1’

Jrgentum quad babas, condanamus te.

P H O R M I 0.audio:

fluid vos , malum , ergo me fic ludifiumini,Inepti voflra puerili [ententia ?N010, vola : vola , nalo rurfum .- udn, cape:and dic’ium , indiâium efi .- quad mode en!

ratum , irritum eji.

C H R E M E S.fluo pain», aut, unde hac biwrejeivit?

D E M I P H 0.

q "Ordo,Nifi,’me dtxifl’e nemini , id certofcia.

q C H R E M E S.Monflrl, ira me Dii amenr,fimi1e.P H O R M.I O.- injaci firupulum.D E M I P H O.

hem,

Hieeine ut à nabis hoc tantum argonti aufant aTarn ripe"? irridenr 3 canari berelefarius e11. lAnima virili prafentique ut fis para. lVides tuum pecratum ejfe elatum foras,huque jam id «lampoit: se uxorm tu»: .°

Nana

LE PHORMION. mgD a M r r- H o N.

Comme il fe divertit à nos dépens!

C H n s M a r.Nous ne te demandons plus rien.

PHonMrON.Fables.

CHnnMss.Que veux-tu donc? nous te dormons tout

l’argent que tu as.

PHonMroN.J’entends bien. Mais pourquoi diable suffi

me jouez-vous avec ces iottifts d’em’ant? jeveux , je ne veuxpas ; jene veux pas, vaseux;rends, tien; ce qui’ell du , ne l’elt pas mequi cil fait , cil défait,

C H n E M E s.Comment, de d’où a-t-il pu tout l’avoir?

D a M I p H o N.Je ne (ai , mais je l’ai bien que je ne l’ai dit

à performe.C H a E M ra s.

Je veux mourir s’il n’y a la quelque enchangremenr.

P H o n M r o N.Je leur ai donne martel en tète.

DsurpHoN.Ouais , ce coquin-là emportera notre argent

après s’être ainfi moque de nous à notre bar-be? l’aimerais mieux mourir. Mon frere ,c’ei’r maintenant qu’il faut avoir du courage ,de payer de préfence d’efprit. Vous voyez quevotre affaire cit découverte ; 8: que vous ne(auriez empêcher que votre femme ne la fa-

’ K 2. che:

go

:75

,zzb ,.-PHORMIO.Nuna quad ipfi: ex alii: audztura fit , Chrem: iId najmgtipfi: indiaare platabilm: e13.

Tarn hum implanta»; paterimm mjlra madaUlaifci.

P H O R M I O.tu a: , mihi prafpicia , buta .-

Hi gladiataria anima ad me aflèfiant 111’117».

C H R E M E S.A: venai- a: placari paflît.

D E M I P H O.barra miam n;

Ego redigam vos in gratiam: bac frettas, 61mm,Cùm à media exteflît, and: [au fufiepta ejl tibi.

le o R M I 0... Iran: maman «gifla! fui: «flatte aggradimini:

Nm barde ex r2 ifliu’ me inflzgafli , Demipha.

Ain tu tandem , 1411i peregre , fiai quad labium a

fait, ficeris, INeque huju: fis veritus, famine Primariz , y914m nova mada ci futures contumelia: , aVenin: nunc mihi pruilms lautum peccant!»

hmm!Rifle ego illam diffi: ira tibi incenfizm daba, .Ut ne refiingua: , laarumisfi exflillawrix.

D E M 1 P H O. CMahon, quad ifli Dii, Dague amrm daim.Tantan: raflèaîum hominem quemqudm efle du-

dada: . I aNonne hac publiaiw: ficha: bina départarier

In fila: n mu! .4 C H RIE.1

LE PHORMION. 22.!c11e. Croyez moi, nous amenderons confide-rablarmnt none marché , de lui une nous-mémes tous les premzers ce qu’elle npprenemtoujours par d’autres; &- .1près cela je vous pro-mets un: nous nous vengerons de ce maraud-Làcomme nous voudrons.

P H o n M r o N.Ah , ma fox , fi je n*y donne ordre , me voi-

la pris , ils viennent fur moi comme des gensrelolus à ne pas donner de quartier.

C H n E M a s.Maisje crains bien qu’on ne puifTel’appnifer.

D r. M 1 p H o N.Prenez courage, vous dis-je , je ferai votre

paix , fur tout puifque cettefemme de Lemnoscf: morte.

P H o k M 1 o N.Ef’t-Ce parlà que vou: le prenez? je ne vous

trouve pas mal fins. Ma foi, Dcnnphon, vousn’avancerez pas res amures de me piquer amfiaujeu. Et vous , Monfieur, après que vous

-avez fait dans vos voyages tout ce qu’xl vous aplû , &qu’aucune confideration n’a pu vous em-pêcher de bâcle plusfenixble de tousles affrontsa une des pze.nietes femmes de la thle, vousviendrez ici fairele marmiteux, &vous noireslaver voue faute dans vos plans: que je vousentende feulement foufiîer , je mettrai fi bienle feu aux étoupes , que vous ne pourriez l’é-teindre quand vous fondriez tout en eau.

D z M 1 p H o n.Queles Dieux 8: les Déceffes abîment ce pen-

dardlà. Bit-il pomme qu’ll y ait au monde unhomme de cette audace , ô: qu’on n’axlle pasaux dépens du public expofer un feclerat com-me celui-là dans quelque U1: deferte?

K 3 C.H RE:

"au P H O R M I O.C H R E M E S.

in id radeau: fur» lotie,

85 Ut mfiiam parfit; quid agent mm i110.

D E M I P H O.

. ego fria.,1»qu camus.

P H O R M I O.in jus! hua, fi quid 1141m.

D E M l P H O.t 140911142", 4a mine, dum hua aga [mm vau.

C H R E M E S.Enim filu’ nequea: amarre hua.

P H o R M I o. . .une injuria :13

Tenant.C H R E M E S.

hg: agita ergo.

P H O R M I O.airera efl miam, chum; z

D E M I P H .0. i9° Rapt hum.

P H O R M I O. I1mm agiti: r cnimwra me: a]! qui;Naufiflratd, cxi.

C H R E M E S.

a: opprime. tD B-

REMARQUES.sa. Unit "unau n. 51.71: ou M.] faunin;

(faire avec vous. Phormion dit cela à Demiphon: qui«on: venu aider Chrcmis à le retenu 8e àl’empâChel

’ ’cne

LE PHORMION. 1.1.3CHRSMBS.

il m’a mis. en un état que je nefaicornmentfane avec lui.

D a M l p H o N. IJe le fai bien moi. Allons en Infime.

P H o n M r o N.En Juitice ? dans cette maifon - là , fi vous

- vouiez.

D a M r p H o N... Courez après , 8c le retenez pendant queje vais appeller mes valets.

I C H a a M a s.Marge ne fautois tout (cul; venez m’aider.

P H o a M r o N.J’aurai une affaire avec vous.

C H a a M e s.Et bien foit, pourfuis le en Jufiice.

P H o a u r o N.Et avec vous une antre , Chremès.

D a M t if a o N.Enlevez-mm ce coquin.

PHORMION.Ei’t-ce ainfi que vous en ufez ? ha , je voi

bien quiil cit temps de crier. Naufifirata ,Naufifirata, foriez.

C H n a M s s.Fermez-lui la bouche.

D n-

d’entrer chez Naufqîmta. Et ce qui fuit. Lige agitaergo. Et bien fait , parfais nui dans en jufiice, dort êtredit à mon avis non par Chremès, mais par Demiphonqui f: moque de fa menace. K

. 4

11.4 P H O R M I O.D E M I P H O.

impurum vide,Quantum valet.

P H 0 R M I O.Naujtfirata, inquam.

C H R E M E 8.un» mon

P H O R M I O.Taurin!

D E M I P H O.uifequitur, pugnas in remirent ingm.

p H o R M I o. IVal aaulum exculpe .- eji ubi w: ulaifcar la: tu.

jeuneseeeeeeeeeee ;ACTUS QUINTUS.

S. C E N A VILNAUSISTRATA. CHREMES.

PHORMIO. DEMIPH’O.

NAUSISTRATA.QI?) mmth me

C H R E M E S."hem.

NAUSISTRATA.quid Mime turbe efl, abfecra,

Mi «air .9 . jI p H o R M I o.hem , quid. nunc abricuilii r

N A U4.

si

-:--i .LEPHORMION. neD E M r p H o N.

Voyez ce maraud , quelle force il a!P H o R M 1 o N.

Naufiürata , foriez, vous dis-je.C H n n M a s,

Te tairas-tu?P H o n M I o N.

Me taire?D E M r p H o N.

S’il ne fuit de bon gré, raflez-le.

P H o a M x o N.Arrachez-moi les yeux , fi vous voulez;

j’ai le moyen de me vanger de vous.

Jfieâfiçflâa. (il. I. Pin-K... Ai R. a. à e. o. à"esssîaïætëëœsæsëaîèïëââëâ

A Ion; CINQUIÈME.

S C El N E VIL

NAUSISTRATA. CHREMES;PHORMION. DSMIPHON.

NAUSIS’IRATA.

QJi m’appelle?CHREMBS.

Ah!NAUSISTRATA.

Quel bruit cit-ce là , je vous prie, monmari?

P H o R M x o N;Eh pourquoi êtes-vous donc muet préfen-

(giflait.K 5 N. A41..-

in.

nô P H. O R M I 0’."V NAUSISTRATA. tqui: hic homo gh-

yan .mihi refiaudu r .P H O R M I O. .burine ut ribi-rejfandeat,

été harda , ubifit , mfiit!

C H R E M E S.au» ifli quidquum andin.

P H O R M I O.. 4go: range: fi non tofusfriget, ma mira.

C H R E M E S.Nibil efi.

NAUSIsTRATA.quid ergo efl quad riflait: narrai?

P 11.0 R M 1.0. . f.14m au:

Mgfmlîh «C H R E M E- 8.pergin’ (radera?

N.AUSISTRATA.. l q I quid ego, abfearaHui: credo»; , qui ml dixit? Ï

P H O.R M I O.-delirat mifer

Timon.

NLAUS ISTRA TA.maya! ramera. efl , quad tu mm rimer.

C H .R E M E 8..Ego limai

P H-.O-R.M I’O.

rafle faire: quanda nihil un)";Enlumilafl 1]! quad dira ego , tu narra. E

D4 Û.

LE PHORMION. 2:7NAIISISTRATA.

Qui cit cet homme-là , vous ne me repou-dez rien?

P H o N M r o N.Comment vous répondroit-il? Il ne fait pas

même où il cri.

C H n E M s s.Gardez-vous bien d’ajouter foià ce qu’il dit.

P a o a M r o N.Approchez de lui, Madame, touchez-le s’il

n’efi pas plus froid que marbre , je veux êtrependu.

C a a n M n s.Ce n’eft rien.

NAUSXSTRATA.Qu’y a-t-il donc? 8: que dit cet homme-là?

P H o a u x o N.Vous allez l’apprendre , écoutez.

C H R E M z; s.Vous amurez-vous à le croire 9

NAUSXs-rnn’rn;Comment le croirois-je , il ne m’a encore

rien dit?P a o R M x o N.

Il ne fait ce qu’il fait, tant il a peur!

NAusxsrnn-rn.Ce n’efi; pas pour rien que vous êtesrfi ers;frayé,

CuwsmnuMoi efirayé!

P H o n M x o N; .Fort bien; puifque vous ne l’êtespas, &que

ce que je dis n’ell IÏCË,6dÎtCSJC vous-mégie.

si.

"aUn

2.2.8 P H O Ri M I O.D E M I P a o.

ficha;Tibi narret 2

P H O R M I O.du tu : 1246114771 a]! 45: te fériale

Profmtre.

NAUSISTRATA.Mi vit, non mihi narras?c H ’R E M E s.

. ut...NAUSISTRATÂ.quid, At?C H R E M E S.

Nm 01m: efl diffa.

P H O R M I O.tîbi quidam: a: [du buis qui fi.

In Lcmna.C H R E M E S.

[nm quid dis!

D E M I P H O.non 14m.?

P H O R M J O.r dam te.

C H R E M E S.

- bai mW!-P H O R M I O.Uxmm aimait.

NAUSISTRATÂ.mi homo , DE malin: daim;P a o R M I oa

Sic fafium efl.IN A Un 18 IRA 1-11.

j’ai: mirera,

-w , P. H o, Â!

LE PHORMIO’N. :19D B M 1 v P H o N.

Le felcerat! Qu’il le dife lui-même pour. te

faire plaifir? tP H o n M x o N.Ho , Monfieur, vous faites fort bien de par:

1er pour votre frere.

NAUSISTRATA.Mon mari , vous ne voulez pas me dire ce

que c’efl?

C H si 15 M E s.Mais...

N A u s 1 s T a A r A.Quoi, mais?

C H a n M n s.Il n’eft pas neceifaire de vous le dire.

P H o n M I o N.Il n’eïè pas necefihire pour vous , mais il:

l’eil pour Madame. A Lemnos...

C H n a M B s.Ah, que vas-tu dire?

D n M r p H o N.Veux-tu te taire?

P H o n M r o N..A votre infu. . .

C H a z M 1-: s.Malheureux que je fuis!

P H o n .M 1 o N.Il a époufe’ une femme..,

NAUSISTRATA.Ho , mon ami, à Dieu ne plaire.

P H o R M r o N.Cela cil comme je vous le dis.

NAusISTRATA.Je fuis perdue,

K z Prions

1.0

a;

230 PHORM"IO:I P H O R M I O.

. a inde filionssufiepi: 14m and»; , du»; tu dormis.

C H R E M E-&quid agimm :-

NAUSIS’IÏRATA.Pro Dii immondes, fouina: indignant , a m4-

1mn!

P H O R M I O.Ho: affure; dl. -NAUSISTRATA.on quidquam hodie cf! faflum indignius Pr919’712 , ubi ad uxore: venturi; ejl , un» fixntfenes.Domtpho, te appello: nom me mm hoc ipjo dif-

ndet loqui.flamine mon: nions ombre , ce. notifions diu-

rmc - ’129me braiment , en que noflros flaflas mi-mbat , Mita: r

D E M I P H O.Ego, Noujiflrata , cf: in bac re culpam mais

mm mm nego ,Sed en qui» fit ignofcmda.

P H O R M I O.verlan fiant momon

D E M I p H o. .Nom poque negligemia tu , flaque odto id fe-

Clt "40avinoient»: fere abhinc aunas quindecim. mufler-

* adam - En):REMARQUES.

1.4. H Æ c c l N17. nenni 1- 04: A NOSTROS Fauc-rua MlNllEBAT..V r L l TA si] C’étaient dans [à ce;mauveife: année: (fui diminuoient nos revenus. C’en ainfi.que nous. parlerions aujoutd’hni, Le texte dit mot à-

mon.

i LE PHORMION. :3;PHoxMIoN.

Et il en a en déja une fille pendant que vousdormiez bien tranquillement.

C H n 5M n siQu’allons-nous devenu?

Nausrsrnarn.Dieux immortels , quelle action!P H o a M I o N.

Je vous dis la pure verite.

N A u s r s r n A T A.A-t-on jamais vû rien de plus indigne! voila

de ces maris qui ne font de mauvaife humeurqu’avec leurs emmes. Demiphon, delta vousquej e parle , car j’ai honte de parler à cet hom-me-là. C’étoit dunColà le fujet de ces frequensvoyages &de ces longs fejoursà Lemnos. c’é-toit donc la les mauvaifes années qui dimi-nuoient nos revenus?

D E M r p H o N.Naufiflrata, je ne nie pas que ce ne foitune

faute ; mais vous ne nierez. pas auifi qu’elle nefoit pardonnable.

P H o a M r o N.Il parleà un mort.

D E M r p H o N.Car ce n’efi ni par haine pour vous, ni par

mépris. Il y a environ quinze ans , qu’aprèsavoir bû , i1 trouva cette femme fur fon chemin ,

il.

mot. C’e’roi! dm: [à lem? ris des demie: qui diminuoisne: ftîlmlü. Vilitas en: «A in: annone , lors queles du)?zées font à fi vil prix qu’elles f: donnent.

14-1114!

30

3S

1.32. PHORMIO.E4»; eamprefit mais [ne une ejl , flaque pff

i114 umquam attigit.Eu martem abiit: ë media abiit: qui fuit in n

ha: firupulus.9444m ab rem te ara. , ut alia fafiot tua [un ,

æquo anima in; feras.

NAUSISTRJITÂ.944M ego , Æqua anima 3 aupio mijèru in bacre jam dafungier.

Sed quid [permis mon par" minu’ peacaturumpionna!

34m mm en! fine): , femflusfi vereaundo: filait.du meaflzrma arque au: mais mogi: 8951181971-

du off , Demipba tébahi mihi nunc adieu, quant ab rem exfpeflem,

ont fperem porro nonfare!P H O R A! I O;

Exfiquias chromai, quibus commodum in, En»rompu: qfl.

Sic dabo: age, age, nunc Pharmianem , qu;valet , kanji»:

ano

R E M A R Q U E 3-.34. ]AM TuM sans" saur-2x, sermon-us s1

vanneurs vos F A c r r. ] Si la vfezlle’e changeai: le:gens, n’était il par deja vieux en ce temps là? Çn are-marque’ que les vieillards que Tmmeintroduir (ont)peu près de 64. ou 65. ans. Naufîjiram appelle donc (leurvieux un homme de cinquante ans pour ces fortes dedebauclies. Et elle a railon, fi un homme n’efi fageà cinquante ans, quand le feta-bu?

36, (un) Mini nunc AD FERSË] Lit-nm:dites-vau: donc? Mot à mot que "l’apport tarmacadam?

apporter pour dire, alleguer. -37, E x s a qu I A s CHREMETI.] gymnique veutaller à l’enterrement de carmes, Ce pariage efi d’au:tant plus plaifant que ce maître fripon employe lespropres germes de la pubquation des enterrerons;

. I

F7;4..-. .. .. .-..-....LE PHORMION. :3;

I

il en eutcette fille , 8c depuis ce temps-là il ne l’avûe de fa vie. Cette femme cil morte , elle n’efiplus , 8: c’était là ce qui pouvoit le plus vous bief-fer. C’eil pourquor je vous prie qu’en cette ren-

contre , comme vousavez toujours fait en toutes .les autres , vous preniez les choies avec douceur. ’

NAusIsTRATA. lComment, avec douceur? Je veux rom te iavec lui pour toujours : car que puisoje e pe- lter? crouar je que l’âge le rendra plus [age Pfi la vieillefle changeoit les gens , n’étoit-rl pasdéja vieux en ce temps-là? ou plûtô’. , Demi-phon , puis-je me flater qu’à Page où je fuis ilme trouvera plus belle que je n’etois alors?Que me direz-vous donc pour me perfuaderque cela n’arrivera plus?

P H o a M r o N.Quiconque veut aller à l’enterrement de

Chremès, qu’il le depêche , le convoi va par-tir. Ce font la de mes tours. Que l’on s’atta-que deformais à Phormion , je mettrai les gens

ansL. Tirio exfequiu in quai ammonium off, jam rompu:efi, olim defmur. Atnfi ce: endroit a bien plus degras: que celui de Plante dont il efl imite.

EU ais surfit fallinc’ïarem "(MIE)"?Maman: e Dentemrur. Afin vf. 2..

38. Sic n A 30.] a [ont [à de me: taure. C’efl làle feus du mot Latin. Mais il faut l’ex pliquer plusprecifement. Sic dal» lignifie voila comme je mettrai ,comme je imiterai le: son: . a: le vers fuivant n’ai

ue l’explication de ce mot fic 44h. C’eft ainfi queans Plante un Marchand d’l-lfclaves dit à fes valeta

en leur donnant quelques coups d’êtriviercs, hem fiedamer fi qui: hmm) firva: [parrain ,, Voila comme on,, traite les valets qui trompentieur maître. Preudol.r. 2. a: ailleurs. Sic dada", voila 0mm: je traire cesferre: «lagmi. Raoul. v. v.

z34 PHORMIQ.Faxo talifum matîmes» , arque bio a)? , infor- lrama.

4o Redearfinëingratiam: jam [applicii fatis a]! ruilai.Habat lm , ai quad , dam vivat ufqua , ad au-

rem obganaiat.

NAUSISTRATA.A: mea marin credo : quid ego nunc commento-

rem, Dsmipho, .siagillatim, qualir ego in iflum fuerimr jD E M I P H O.

moi æquo amniaDoum.

NAUSISTRATÂ. lmarin hoc meo oidetur faé’r’umr l

D E M I P H O.minime gentium:

r4; Varüm , quafiada jam atoufinda fieri infefium j, mm a e ,

Igaafie: ont, confiturier, purgat. quid ois am» i

plias? iP H O R M I O. qEaimwra pria: qui»); [ne da: venin; , ruilai lprafPioiam a Phadria

fieu: , Naufilirara , prias quant hui: raflant!""mon , audi.

NAUSISTRATA. quid efi!

P H O R M I O.Ego minas trigiuta ab iflo par" fallaoiam abj-

"tu:sa Ear dedi. tua gnan. i: pro [au arnica kami

dedit.

C H R E M E 8.Hem quid ais!

V N A U-

LEPHORMION. 2.3;dans le même état où j’ai mis cet homme-là :qu’il faile fa paix tant qu’il voudra , je l’ai af-

fez puni ; fa femme a dequoi lui corner auxoreilles tant qu’il vivra.

Nnosrsrnn’ra.Mais fans doute je me fuis attiré cela moi-

mnême. Ah, Demiphon , peut-onqcomptcr endeta:l tout ce que j’ai fait pour lui!

. D s M a p H o N.Je le far comme vous.

Nausrs’rrtA-rn.Ai-je donc merité ce traitement?

D a M r p H o N.Point du tout, mais puif ne vos plaintes ne

(auraient faire que cela ne oit pas arrive; par-donnez-lui, il vous en prie; il avoue [on cri-me ; Il vous en demande pardon; que voulez:yens. davantage?

P H o n M r o N.Ho , avant qu’elle lui pardonne , il faut que

je prenne mes furetez 8: celles de Phedria.Madame , avant que de répondre trop logere-ment à Demiphon, écoutez.

Nausrs’rnn’ra.Qu’y a-t-il?

P H o a. M r o N.Par mes rufes je lui ai efcro ne trois cens

écus ; je les ai donnez à votre 1s , 8c votrefils les a donnez fur l’heure à un Marchandd’Efclaves, pour une fille qu’il aime.

C H a a M E s.Ho, que dis-tu?

N A u-

:36 P H O R M 140..INAUSIÂTRATÂ.adeon’indignum tibi videur , filim

Homo adoléfiœns fi baba: imam amïum , tumure: dans!

Nil fadera .2 que are illum objurgaôi: r refina-

da mihi. .D E M I P H O.Fada: a: valu.

NAUSISTRATA.in» ut jam 7mm [das fantantiam,55 Nequc ego iguofca , moque promino qmdqunm,

mgr» refpondea ,Pricu quàm 57mm» vida. ajax juditio fumâ-

tu omma: u930d jubcbit, faim.

P H O R M I O.mulùrfapùm n, Naufiflrdm.

NJUSISTRJTÂ..wifi id :13 (tu æ

p H o R M 1 o. Iin" un palais difcada . a Probe ,F: 2122"];th

NAUSISTRATA.tu mur» nome» div quad efl.

P H’O R M I 0.min’! Phormîo,

6.0 Vcfin familit beuh amine: , 29’ tu jummus-Pbezdrin.

NAUSISTRATA.Plzarmio , ou ego enfla: pofllmc lib) , quad po-rno, 0’ que voles,

Faciamgw , (9’ dinar».

P H O R-a a M A R QU E s.

ss. Quo ont: 11.1.1134 onJunoAnxsZJDcque! front direz-vau: I: gronder! (yeti une grande Ie-

gout

1

LE PHORMION. 131NAUSISTRATA.

Eü-ce donc , à votre avis , un fi grand crime ,que votre fils , qui eat unJeune homme , 3::une Maîtreffe , lorfque vous avec deux femmes?N’avez vous point de home? de quel frontoferez-vous le gronder? répondez-moi.

D a M x P H o n.Il fera tout ce que vous voudrez.

NAUSISTRATA.*t moi, afin que vous le lâchiez , je ne

veux ni lui pardonner , ni lui rien promettre,que je n’aye vu mon fils; je le fais le mai-tre de mon reflemiment, je ferai tout ce qu’llme dira.

P H o n M 1 o u.Que vous êtes une brave femme!

NAUSISTKAÏA.Êtes-vous content?

P H o n M r o N. IHo ma foi je m’en.vais plus gal 8c plus

content que j e defperoxs.

N A u s x s T R A r A.Comment vous appellez-vous?

’ P H o R M I o N.Moi, je m’appelle Phormion à votre fervi-

ce? ; je fuis le bon ami de votre maifon, &furcour de Phedria.

NAUSISTRATA.Phormion , croyez que je vous fervjraitoû-jours en tout ce qui dependra de mol.

Piton;çOn pour les Qu’es , ils f: mettent [sans d’étçt de you-

voir reprendre leurs enfans quand 115 mazoutent lentsdebauches par leu: exemple.

6;. S a 9

65

:38 . P H O R M I 0.n P H O R M I 0.

bmign) duit.NAUs 131’114 TA,

1 pal merimm a]! mur».I) H O R M 1 O.

Vin’ primant bath: fume , quad ego gaudaam,Naufiflrata,

E: quad ma vira oculi dolant!

NAUSISTRATA.rupin.

P H O R M I O.me ad cœnam vau.

NAUSISTRATA.Pol un?) vota.

D E M I P H O.unau: imra bina.

.NAUSISTRATA.fiat, jed niai cfl Pbtdfid,3min: Min;

P H O R M I O.jam hic, faxo, adm’t. Vas valeta, (9*

plaudlte.

REMARQUES.65. Su) un! un Pu a n n 1 A Junzx NOSTER î]

M4121 à cf! Pbedria nm: "bine ? Elle parle ainfi futce qu’elle a dit plus haut eju: judicio permïm amuît.,, Je le fais le maître de mon refi’emiment, je foui

.,, tout

LE PHORMION. :35P H o 1 M r o N.

Vous me fautes trop de grace.

NAUSISTRATA.Je ne fais que vous rendre ce que je vous

dors.P a o a M r o N.

Madame , voulez-vous aujourd’hui mêmeme faire un fort grand plalfir , 8c dont votremari enragera?

- NAUSISTRATA.De tout mon cœur.P H o n M x o N.

Vous n’avez qu’à me prier à fouper.

N A u s I s r n A ï A.Vraiment Je le veux.

l.) a M 1 p H o N.Allons au logis.

NAUSISTRATA.Soit. Mais où el’r Phedria notre arbitre?

P H o a M 1 o.Ne vous mettez. pas en peine , je vousl’ame-

nerai bien-tôt. Adieu , Meflieurs , battez desmains.

,, tout ce qu’il me dira. Naufiflratt ne pouvoit pasmieux faire voir qu’elle étoit appairée qu’en prenantpour arbitre contre un mari debauche’ un fils qur nel’émir pas moins , fa fentence ne doit pas être bienrigoureufe.

6253(X?

PUBLIITIËREIQTIIHECYRA.

tritium"tvt***********t***tt*t.

L’HECYRE.

DE

.TERENCE

Tom 111. L

14’-

TrrULUs feu DIDASCALIA. -

ACTA Lvms* MEGALENSIBUSJQ3ULIOCÆSARE, ou. connueDOLABELLA ÆDIL. cme. NONEST "mon TOTA. monos:FECITFLACCUS CLAUDnrrr.sans p ARIÆUS, zen. assumaT. M..4.N.L.I o. coss. SRELAIA EST

l RUMLUCIOÆMILIO rusa.:ÏLUDIS FUNEBRIBUS. RELA-139m1 marrai, ça... nunc. z.354.1: C’IIO gemmeur CURULIBUS. ’

gord GRÆCA APOLLODORU.

” Vulg. manias.

a a M A R q u n s. lr. T1311 s a unaus] vive: les flua: égaler,

C’efl à dire avec les deux (jures droites, ou avec lesdeux gauches , fpour faire entendre qu’elle fut jouéetantôt avec les ures droites, &tanxôt avec les gau-du: , felon les occafions.

2. CN.0CTAVIO, T. MANLIO Coss.]Sw - V.1: Con lat de (au. 061411114: , (9’ de T. Mainlim Torque-nu. ’toît l’an de 7?»): 588. un an après l’Jndn’m;

ainfi l’Hujn efi la econde Pjece de Terence, 81 nonpas la cinquiéme: par conféquent il faut corriger le

allège de Dam: , faflaque (r edim gnian [on , ilfautmule lm.

a. Pu.-

LE TITRE.CETTE PIE-CE FUT IOU’E’E LA PRE-MIEREFOISAUXEETESROMAINES,SOUS LES EDILES CURULESSEX.]U3LIUS CÆSAR,ETCORNEL1USDOLA-BELLA. ETELLE NE FUT PAS ACHE-VE’E DE JOUER. FLACCUS AFFRAN’.CH! DE CLAUDIUSFIT LA MUSIQUEAVEC LESFLUTES EGALES,SOUS LE.CONSULAT DE CN. OCTAVlUS, ETDE T. MANLIUS ELLE FUT REDON-NE’E UNE SECONDE FOIS LA MEMEANNE’EPOURDESJEUXFUNEBRES.CETTE SECONDE REPRESENTATlONNE FUT PAS PLUS HEUREUSE QUE LAPREMlERE ENFIN ELLEFUT REMI-SI: SURLE THE’ATRE POUR LATROI-SIE’ME FOIS SOUS LES EDILESCURU-LESQFULVIUS,ET L. MARCIUS ETELLEREUSSlTFORTBlEN.ELLEESTTOUT PRISE DU GREC D’APOLLO-DORE.

3. RELATA EST ITERUM Lun rs 17mm.IRIBUS.] Elle fat raiaüc’e pour de: feux funalzru. E1-le fut rejouée la même année. On trouve dans lesRemarques de Banal fur le Prologue , qu’elle fut n.jeüe’e pour les 74m: fatum": de L. :Æmilîus Paris".Mais cela ne peut pas erre de Douar; car L. diminuaDarda: ne mourut que cinq ans après cette feconderepréfentarion de l’Hurre. Ou bien il faudroit croi-re, que cetteJeconde reprefentauon ne (e fit qu’a-pres qu’on eut joue les .Addpim 3 6e c’en aiufi queM. Vaflîm l’a entendu.

.h

244

PERSONÆ DRAMATlS.

P R O L O G U S.P H I L O T 1 S, Meretrîx.

s I R A , Anus.P A R M E N O, Sumer Soflran.L 4 C H E S, Vir Safirau.s 0 S T R A T A, Uxar Lachetis.P H I D I P P U S, Senne, vair MyrrhiM.M ï R R 1-1 I N A, Uxar Pbidippi.FA MP HI LUS, Adalcflms , filiu: Mohair:

maritu: Philumma.s O S I A , Serein: Pampbili.

B A C C H18, Menhir.

PERSONÆ MUTÆ. lp a ILUME N A,filia Phidippi.S C Il! TUS, Servulus.N U T R 1 X.Amine du Bacchidis.

Sema efl Athenis.

PRO:

. ........-- -,.fius

PERSONNAGES DE LA PIÈCE.

L n P a o r. o a u ri.P H r r. o r r s , Courtifane.S 1 n A , Vieille.P A a M a u o N , Valet de Sofirm.L A c H n s , Vieillard, mari de Soflrata.S o s -r n A r A , femme de Lunes.PHmerus , Vieillard , mari de Myrrhina. vM r x a H r N A, femme de Phidippus.PAMpHrLus , fils de Lachès , 8e mariât:

Philumene.S o s r e , Valet de Pamphile.B A c c H r s , Courtilane.

PERSONNAGES MUETS.

Pneu)"; N a , fille de Phidippe , a: femmede Pamphile.

S c I n ’r u s, petitEfclave.Une Nourrice.Deux Servantes de Bacchis.

La Scene cil a Athenes.

L3 PRO:

246

P.R 0L 0 G U S.SECUNDÆ

EDITIONIsE 61R A a]! hui: nomcnfabula. lm qui"):

data. a]? .Nova , 710’010?) intervenir witinrn "a «lamina,

Il: nuque fpeftari, raque cagnofai paumât:1M papulus jiudia flupidn: in funambuleAniment accaparas. nunc bu plan) a]! pro au;Et i5, quifiripfit hune , ab nm rem noircitperm Wfarn, in iternm parfit vende".

- 411Wknmnnquns.

r. Humus tss-r une NOM est ruantUlcfliam , cette Candie f: nomme I’Hecyre.’ Hume-dun mot Grec, bauge , qui fignifie la belle- mere dela femme , la mere du mari: a: cette Piece cit aïolinommée parce que Sam-ara , une de Pampbilt ,I yjoue un des principaux rôles.

stc cura DATA a: fr N0VA.] Lapnmimfii:îu’dle fut damné: au public. Nous n’avons as le Pro-ogue de la premiere reprefenration , c’e ici le Pro-

logue de la feeonde.4.11a roruLussrunro srurrnus inFUNAMBU L0 ANIMUM OCGlPARAT.] Inpu-

ple Étant enrhument appliqué à regarder de: Danfum lecarde. Tirant: veut conferves fa réputation fans cho-quer le peuple; c’efl pourquoi il dit que fa Piece nepar être jouée, parce que le peuple étoit attaché all-eurs. Elle ne fut donc as rebutée comme mauvai-

fe. Le mot fiupidm ne Egnifie pas ce que non;- dl-on:

147

LE PROLOGUE.DE LA SECONDE

REPRÉSENTATION.0

Elfieurs, cette Comedie fe nomme "decyre: la premiere fois qu’elle fut donnée

au Public, il arriva un, accident 8c un malheurqui n’étaient jamais arrivez a notre Poète:c’en qu’elle ne pût être jouée , 8c qu’on n’en

pût connoître les beautez, le peuple étant en-tierementappliqué à regarder des Danieurs decorde. Prélenrement donc elle peut palier pournouvelle; car le Poète qui en en l’Auteur, nevoulut pas u’on la recommençât, afin ne pou-voir la vendre une feconde fors pourquelqu’au-

ne

Tons [lapide , mais (un; , ravi , humain. attentif:flupuu; ce qui vient de l’admiration de de la impri-fe. anpxlim avoit dit de même. Hem: fluviaux qui;in (in: la]; câlin "pour car rarparavir lnmini mué.

U1- lTl-.RUM rossrr veston-na] lfinde pouvoir le vendre un: finaud: fait. Terrine ne pouvoitmieux louer fa Piece, ni :cmoigzzer plus deconfian-ce, qu’en dilata: qu’après qu’on l’eut rejettes; ilnevoulut pas qu’on la recommençât , pour pouvoir lavendre une feeonde fois dans une autre occafion.C’efi être bien alluré du merise de fit Piece; à: enmême temps il faut avouer que c’eft corriger bienadroitement le malheur qui lui étoit arrivé: car parla il fait voir qu’elle n’etoit nullement tombée, 8e

e le peuple anion ete tout difpofi: a la voir desgille les Danièurs de corde eurent celle, fi lui mêmen’avait mieux aimé profiter de cette avanture. Ilaime mieux palle: pour avare que pour malheu-

L 4. aux.

3.48 .1 R o L o G U s.1E4: cngnnflis afin: quzfo 1mm banc naflite.

R E M A R Q U E S.reux. Cela me fait fauvenir d’un jolie Epîgrammedeçzllimaqm , qui dit que quand on demande à unroete des uouvelles de que! ue Piece de fa façon;fi elle a réuni , il dit en un cul mot , m’ai , faim».m ,j’qip1.û : mais fi elle cil: tombée, il nie d’unlong cucul: , &dit: il a]! an’w’ de: rbnfiJ étranger, j’aitu du malheur. Au lien de cela: T mm: dît : j’ai étéavare. On à eu son de croire que ce Prologue enfupgofé.

mæmwmæmwmwæm

PROLOGUSTERTIÆEDITIONra

Rater 4d vos varia ornant Prologi,Sinitc gazonner fin; , miam tu jure mi [amm

Liant, que jurefum ajut adolefcmtior,

Nom

Il E M A R Q U E S.r. OnAron A n vos vuuo.] fifi"? un ulm-

bafl’admr. 0mm cil proprement un hommequ’on en-voye vers quelque peuple , pour des affaires impor-tantes. Enm’m :

Oran fine pace redit, m; ne refert nm.Et parce qu’un dmbaflbdeur e un homme facre’ a5:

u’on ne peut lui faire aucun affront , ni la mom-Ëre injure , Tmme donneàl’Athur de (on Prologuece nom d’Oratar, que j’ai traduit , ulmbaflhdeurf .6!par ce moyen il s’attire en quelque maniere le ref-

peâ des fpeétaueurs. 0 . .3-

LE PROLOGUE. :49ne Fête. Vous en avez vû d’autres de fa façon,Mefiieurs, je vous prie d’examiner celle-c1.

t. ALIAS COGNOST! s Hum] Velu un: vûd’une: Pica: de [a fenil, Alefiun. Car Tenue enavoit fait plufieurs avant l’dnln’me , qui en le feu-le qui nous relie de toutes celles qui furent jouéesavant Plaire)". Ou fion fuit le fentiment de M. V3]:[in , cette feeonde repréfentation n’ayant été fairequ’aprèquue Tenu: eut donné les vldelfhfl, les Ro-main: avoient v0 les cinq autres; car les ddelgba fontla derniere de fes Pieces.

LE PROLOGUEI DE LA TROISIÈME

REPRESENTATION.Eilieurs, fous cet habit de Prologue jefuis un Ambafiadeur qui viens vers vous ,

accordez-moi , je vous prie, ce que J’ai àvous demander , 8: faites u’à préfent que jefuis vieux, Je puilTe avoir e même avantageque j’avois quand j’étoxs jeune: car (cuvent.

J’ai

ORNATII P Il 0 L o 61.] Sou! ter habit de Prologue.C’eü ici le Prologue de la troifie’me repréfentation.Cette Piece ayant été reintée les deux remieresfois, 1mm: ne le rebute pas pourtant, il a redon-ne une troifie’me; à: voler de qu’elle maniere l’Acvteur qui fait le Prologue , excufe une temerité quipouvoit palier pour impudence. Ce Prologue cil très.rngenîeux , 8c parfaitement bien conduit; aufli fini!tout reflet que Tmnu en pouvoit attendre z car ildifpofa tous les fpeûateurs à l’entendre favorable.-ment , a: à lui donner toute leuriartemion.

L5 4.No-i

ego p a o L o a a s. ’ .Nova: mafias fui ut invenreficrcne,Ne tu!» Point [triptura manefimt.

la bi: qua: primant Cacilii diditi mm: ,Partir» film 94mm matîtes, parti»; via: fini.

9.14121 fiibam dahus firtum 450: fanfan,

Spa infime, aman mihi More»; fuflûli.

Eafdm agars sœpi , m ab rodent alias difterim Ë

. New:nzmanqons.4. Novns (un rxncrna rac! UT INVE-

r a R A s c E a a tu au] au ouvmrj’aifaït rejouer au:[accès de: Pica: , ée. Cela e fort admit. Pendant quej’ai été jeune, je vous ai fait enfin goûterdes Pieces

ue vous aviez rebutées : pourquoi n’eil’ayerois-je donc -au de faire aujourd’hui la même choie pour cette I’ece de Terme: e ile luis vieux préfentement, Mef-

fileurs, a par con e’quent je dois avoir plus d’e -aienoe, a cbdnoître beaucoup mieux que je ne ’fois alors , les chofes qui cuvent vous plaireôc vousdivertir. si cela m’a remît? en ce tempsolà, il nemeaéuflîra pas moins en celui-ci a à: vous ne fautiez - .m’accufer d’impudence a: de ternaire , puifque jene ;.fais tien aujourd’hui, que je n’aye fait plufieurs foisavec un grand fuccès.

a. IN ars oves ramon CÆcrLIr-nr-n l c r N o v A 5.] Do tout" le: Pian nouvelles quej’u’jouir: de (ceiliur. avili»: n’avoir. point fait de Piece

i n’eût été filmée d’abord , ou reçuë avec beaucoup

e peine; cependant à force de les, rejouer,elles a-voient enfin eu le bonheur de plaire. Que ne devoit-on pas attendre de Tarente, dont toutes les Pieces a-voient toujours re’üfli, excepté l’Hccyr: feulement ,qu’on ne sîe’toitnpas donné le loifir d’entendre! Ce-

la cit fort jugement. l7- 1’ A l g

LEPROLOGUE. 151j’ai fait rejouer avec fuccès des Pieces qui a»voient été rejettées plufieurs fois; 8: par cetteopiniâtreté je les ni empêché d’être enfevelies

dans un éterneloubliavec leur Auteur. De tou-tes les Pieces nouvelles quej’ai jouées de Ceci-lius , lesuncs ont été d’abord mal reçuës, 8: les

autres onteu bien dola peine à le foùtenir. Maiscommeje lavois que le Thème cil une mer quia fes calmes &festempêtes, &qu’une chofe quin’y réülfit pas aujourd’hui, peut y réüflir de-

main , je pris une peine füreët certaine fur desefpcrances fort incertaines 8c fort douteufes. jeIC)0üaî ces mêmes Pieces , 8c je les rejouai avec

toute

7. PARI-tu son ennui: urne-rua] Le:une: ont 5:6 mal 7.71151. Ce partir» efi unaccufatif, a:e’efl ici une phrafe Croque, un»). 1460:.

s. Qurn serons: DuBIAM esse Pointu-4Il A M s c 1-; N x c A thymus 01mm: je [avoir que le Théo-rn e]! un: mer qui afrr calmer (7 fer rem il". Le texte-dit fimplement, commejtflwoir que la arrime du T1114-tn e]! dameufc. Mais j’ai crû que je pouvais étendrecet endroit , a; faire une image qui explique partai-tement le feus , 8e qui me parait fort convenable.L’Aâeur de ce Prologue ne veut pas fauve: Terme:aux dépens de Cuilm: ; c’eft pourquoi il infinue adroi-tement, que le mauvais fucces de ces Pieces n’etoitpas venu de leur peu de mente, mais du caprice à:de l’inconflzance du 1 heatre.

to. fins on. M nonne conta, u-r un EODEMA u A s n 15 c t. u a 94.] 7e rejouai m mëmxpim, ,.et. L’Aéteur qui faifoit le Prologue étoit fans dou-te le chef de la T rOupe. voila un fentiment bien no-ble. Il feroit à fouiraitcr que nos Comedicns aujour-d’hui vouluffent en profiter a: faire tout ce qui dé-

nd d’eux pour encourage: les l’oëtes. çifi-n-em dl:i): propre terme, car le .oête étoit appelle Dofiar, 8;on difoit de lui avec" fabulas. Et les [tâteurs voientappelles difripnli , a: on diroit d’eux difim fnbulns.

la 6 n, :1 et

15

ah paorosvaNoms, flqdüfi, ne illum ab fiudio abduomm.

Perfect- ut-[fiefiarmmn ubi [une tapira ,

Bheitcfunt. in Poëtum rejiimi in leur»,Prape jam rembruni injuria adveigfariûm â ..Abfludio atque ab labore- «que ab une Mujiœ(3744M fifiripturam [pralinerez in palatin, aIn daterrendo minimum 01mm». filma,

Ut in brio rifler, prix: que)» in mgotio;Deterrmflem fluile ne alias firibent;

Nu»: quid-perm), mec. Muffl, que anima ar-tendue.

Heu-

maniaques.n. N ov A s , est u n t o se. la je le: rejauaiiwee

tout: l’applirarim à tout l’art donrjefui: capablt.C e patra-geefl airez difficile ;il faut feparer ces deux mots,&mettre une virgule après nova: , car jiudx’ofe fe rappor-te à eafdem age" tapi fludiofe. Ce Prologue dit z je re-jouait" pitre: (a! je le: rejouai avec tout le fait!!! tout:l’applicamn dont je fui! capable. Et cela efl henreufe-ment dit: egijiudz’qfew, ne r’llum ab jludie obdurerem. Lefoin de l’application de l’Aâeur confiflent. à bienjouer , comme le foin a: l’application du Poëte abien compofer, a: le découragement du Poëre peur-fort bien venir de la negligence- a: de la malhabilei

te de l’AEteur. ’12. PERFEC! ne SPECTARENTIIR. Unsurir coeur-na, PDACI’ÏE sou-r. J îepar-vin: enfinà lerfdire voir d’un bout à l’autre , a" grandeur)"le: eût ouï: , elles eurent le bonheur deplaire- llty a ici-unebienfeance-dont-je fuis charmée. Cetr Adieu: dit qu’en;fin il vint à bout par (on admire de faire que l’onen: la patience de voir ces pieces qui avoient été fif-fle’es dabord, a: de les voir d’un bout à l’autre.Mais afin qu’on ne croye pas-qu’il attribuece; filerie:

g un

LE PROLOGUE. 1,3toutel’application Sueur l’art , dont je fuis ca-pable, pour en avoir d’autres de fa façon , 8:pourne pas le dégoûter de fou travail. J e parvinsenfin a les faire voir d’un bout a l’autre , 8c quand

on les eut vues , elles eurent le bonheur deplaire. Ainfi, Meilleurs, c’en moi proprementqui vous redonnai un Poêle que la malice de lesennemis avoit prefque déja rebute. Car fi j’entrevoulu méprrfer alors fes Pieces, 8: l’empêcherd’en faire de nouvelles, cela dépendoitde moi ;il m’aurait été très-facile de le portera qutiter la

peine &letravail pour vivre en repos 8: fans af-faires. Préfentement donc , Mefiîmrs, pourl’amour de moi, 8c pour reconnoître ce fer-vjce, écoutez, je vous prie , avec un efpritdesintereflé ce que J’ai à vous demander.

Je

plus heureux àfon habileté, il ajoute ubi fion cogni-u , plaira fans. ,, quand miles eut vues ,elles plurent8e par la il fait honneur au merite des pleces. Nousavons vu ici des avantures toutes parerlles a cellesdont ce: Aûeur parle, nota avons vù des pieces denos meilleurs Poètes très malheureufes dans leurspremieres re refentations, de avpîr enfuite de grandsluccès quan elles eurent été me!!! connues.

1;. Ira Forum»! RESTITRI IN LocuM.]Jinfi , Mqflieun , 8:]? mniproprtmtnt qui vous redonnai.un hm. J’ai un peu étendu cet endroit , pour faireentrer dans le feus de celui qui parle , qui ne dit pas ,je rétablir Cecilim, mais, le "3461i:- un P027: 5.afin defaire voir qu’il avoit ren u ce fervrce au Peuple 1L0-main , 8c non pas à Cuilius.

18. U-r m o-rro sur: POTIUS osant mNt.GOTlO.] Il m’aurait à! facile de le porter à quitterla peint J7 I: travail. Cela dl fort adroit pour porterle Peuple à aveu de la reconnoiflhnce pour (Influx,3; à favorifer en même temps ceux ui , commeTerme: , travailloimt à lui procurer e nouveauxplairîrs.

L 7 2.5. sa,

15

.30

35

15.4 Inn-O-Locvs.Barn Il vos nefèro , gram "libi perfilmtim.Nfimqmjgere licitant a? ., in Mm OPPnfit

calamar.En» calaminaient flafla innlligmtia3,34m, fi cri: adjum’x najlm induflrù. l l94mm primant un: agar: cæpi , pugünm gloria»1.3410164415 and"); confit exffzflatio .-

cMu’tùm convenus, flnpitm , damer mutinais

En", ut ante rampas une)» foras.7mn in nova , cœpi rai confuetudine,la oxperiundo ut eflcm. refera dentu .-

Primo 4814 plana : qui"); imam: ramer matit,Dam») iri Gladiateur. populo: convole":Tùmultuantur, clamant, pugnant de loto.[mena ego "mon un [and tumri 10mm.Nain tarin huila rlf: Milan , c7 filentium efi,Agmdi-mnpu: mihi datum dl: volai: daturf

I . Po-REMARQUES.

25. Pu a r 1. un GLORIA.] On vit arriver definvmua". Ce mot cit beau, gloriapugilumwn fous en-tend acceflît, le prefenta. Et gloriapugilnm cit pour I.-rr’ojï papier. Je ne croi pas qu’il y eût aujourd’hui de

iece ui» pût r: foutenir a: qui ne fût abandonnée,1an ant qu’on la joueroit , on venoit annoncer

quelque fpeétacle de cette nature , car le peuple et.toujours bien badaud.

go. R Il. F a a o tango. J Te vous la rapportai domun: ficmde flafla. C’efl la feeonde reprefentation pourlaquelle fut fait le Prologue qui cil avant celui»ci..35. Nuuc ru n. a A u u r. 1. A un] agençât;

0’

LE PROLOGUE. mJe vous redonne encore aujourd’hui l’Hecyre,que jen’ai jamais pu reprefenter en re os , tantle malheur, lui ena voulu. Votrepru nce feraceffer ce malheur, fi elle veut feeonder notreadrefiè. La premiere fois, comme je commen-çois à la jouer, on vit arriver defiersAtbletes,8: des Danfeurs de corde. La foule , le bruit .les cris des femmes m’obligerent à fortir avantque ma Piece pût être finie. Dans cette nouvel-le occafion j’eus recoutsà mon ancienne coutu-me , je voulus elïayer encore fi elle pourroitavoir votreapptobation ; je vous la raportai doncune feconde fois. Le premier Aâe avoit déjaplû lors qu’il fe repandit un bruit qu’on alloitdonner des Gladiateurs. Tout d’un coup on voitentrer une foule horrible , on fait’un defortlrefurieux, on crie, chacun (e bat pour avoir ou

,pourconferver fa place; 8c moi dans cette con-fufion je fus obligé de ceder la mienne. Aujour-d’hui, Meilleurs, il n’y a aucun embarras; onn’ei’t point détourné ar aucun autre fpcâacle ;

on fait filence , 8c les diles ont bien voulu m’ac-corder le temps de jouer encore cette Piece de-

vaut

Meflîeun, il 71’] a mon: embarras. Aujourd’hui, c’en à-

dire à cette troiiierne reprefentalion.36. Vous arcure vornsrns con onco-

RANDI LUDOSjCIJllCOh] souvenu. , vousMrflimn, que vous avec. dans on min: le moyen de ron-firwr À ce: Pires tout leur: ornement. Ce niefi Plus Pin.rerët de Tanne: qui le fait parler, ce n’efl: plus me-me l’interêt du Peuple 5 c’en l’inter’êt de ces Fêtes

facre’es qu’on va priver de leurs plus grands orne.mens, fi par une trop grande feverite on va decou.rager les Poëtes qui fournifl’cnt les pieces de Théaxre.qu’on joue pendant ces Fêtes. Cela cit fort cloquentmais on ne l’avoir pas bien éclairci.

as. E A-

W”; . ... . . ...- . .......-...... . .

40

’256 p R o L ’o a v a.Patates eaudmrandi haies fienim.Malin [bien p" vos arum mufimmRaiders ad puces. faire n: «adira nummu-Mu auflorirati fautrix adjutrixquc ln.si numquam avare fluai [reliure uni mec,Et sur» Je quefium in minium index: mame;

mon, - .gym mucor»? finir: voflris commodis;3min impatrare un qui in tutelam me»)

31:4de [mon ,. et f: in wjlram remmifit fildom,

Ne en») chemineau»; inique iniqui irriduut.

Men mufti caufam hum; auipile, effleurie»:-Date, ut Moatfm’bere 411?: , mibique ut dif-

meNew: expiât: "filme, patio mu: mec.

nnrrnmquns.39. rires-tr. UT VESTRA nueront-reis

un: AuCTORlTATl r Aux-ru x ADJUTRIXequ z s r r. ] Faire: que votre autan?! aide à finalecelle que mon Âge me duit donner. Il veut dire que nif-qn’à (on âge, a; avec l’experience qu’il a acqui e, iljuge cette Piece digne d’amufer les lignifia: , cetteautorité feule devroit les porter a la voirjouer. Maiscependant il ne.laifle. pas. deleur demander leurs (uf-frages, &lefecours de leur autorité. Il ne faut doncrien changer a ce panage; le mot- «Marital, qu’unCritique a voulu mettre aulieu. de auüoritati, me pa-roit ridicule.

5o. P n z -r r.o ers-us M a o.] ,93; turent r’te’ ahe-te’e: 414,7!!! que je leur ami axé. Le Latin ne figni.fie pas "me: de mon argent; car les Cornediensn’a-cireroient pas les Pieces. Cela paroit manifeflemenr

par

Page " . .7"LE PROLOGUE. 2.57

vant vous. Souvenez-vous , Mefiieurs, que vousavez dans vos mains le moyen de conferver àces Fêtes tous leurs omemens: ne fouiliez tpasqu’ll n’y ait plus que peu de gens qui oenttravailler pour le Théatre; 8c faites que votreautorité aide 8c feconde celle que mon âgeme doit donner. Si je n’ai jamais confultél’a-varice pour établir un prixa mon art, 8c li j’aitoujours eflimé que le plus grand gain que jepulfe faire , c’eroit l’honneur de fervir a vosdivertilfemens; permettez quej’obrienne qu’onne falïe aucune injufiice au Poète qui m’achoifi pour le défenfeur de fou ouvrage , 8c quis’eli mis fous votre protection ; &faires que [esennemis n’ayempasfujet de rire de fa dilgrace.A ma confideration prenez fa défenfe, 8c nousécoutez avec attention, afin que cela donneenvie aux autres Poètes de travailler, 8c que jepuilTe dansla fuite vous jouer de nouvelles Pie-ces qui auront été achetées au prix que je leuraurai taxé , 8c à mes pcrils a: fortunes.

par la fin du premier Prologue, ois il dit que quandcette Piece ne réunit pas la premiere fois, Terme: nevoulut pas qu’on la recommençât, a: qu’il voulutlagarder pour la vendre dans une autre occafion. Siles Comediens l’avoient achetée, le l’oëte n’en au-roit lus été le Maître , a: il n’auroit pû la vendreune econde fois. Mais voici fans doute ce que c’efi.Quand les Ediles vouloient faire jouer quelque Co-medie , ils obligeoient le Maître de la Tronpe del’examiner , a: d’en faire le prix. si après cela laPiece ne réunifioit pas, celui qui l’avoit taxe pou-voit être contraint de rendre l’argent aux Ediles ,8:par cette raifon les Comediens etoientpbligez parPeur propre interêt, de faire valoir les Pneus, car laperte retomboit fur eux quand elles étoient irflieés.Fretin emmi une lignifie doncacberées "prix queje leur

en

258 1181M ARQUES.ni gerçai; a: non feulement cela , mais, muez",comme nous dirons, a me: perm (9’ forum", Et il nefin: pas retenue: qu’on fît le Maître d’une Troupede Çamediens inge du prix des pieccs de Thème ,car ccspChefs de Troupe étoient ordinairement dessans ne: empathies, des gens de beaucoup d’efpm a:à: (gelai «mon: ce qu Hum. dit dans la x Erin.

V. l

FIL

REMARQUES 2.59-- En un» repnbmdcn courà: sur") wifipnu, qu lotît: m4513" agit.

., Tour les Senteurs ne manqueront par de s’écria,, que fait perdu toute pudeur drofer reprendre des,, protes que le grave Efope a; le fana: 1&0th,. on: puces avec un: de lunes.

Dol-1E;

260

G (féru ÊU VU U UPIJBLII

TIËRIEN’TIIHECYRA.

tu:t**t*t*t************e**tttt

ACTUSPRIMuaSCENAL

PHILOTIS. STRJ.PHILOTIS.Er po! quant puma: "paria: mi

V retririlms,f.’ a: Filiales avenir: tamtam, Syra.

V Vel hic Pampbilu: jumbnt 4minI Baccbidi,

Quàmftmflè, ut quid: fan?) paf:

fit crodm, Numqudm i114 vina duflumm "44mm domumrEn duxit.

81’-

n I M A L Q U n s.z. P a un o L 0.11 A M PAUC05.] 1k faut joindre

par avec quant. Polperqmwn puma: , (au. par commeDam: l’a remarqué , [m po! n’efl: pas Latin.

PIB FOL, (aval En write’ , (70. Dam" rayer;

- q

L’HECYRE

TERENCE.ü*****tt*t**i********t***tttùü

ACTE PREMIER.SCENE I.

PHILOTIS. SrnA.PHILOTII.

N verne , Syra, les femmes dea notreméticr trouvent aujourd’hui

x t très-peu d’Amans fideles. Voyezv. ce Pamphile, quels fermens n’a-

t-il oint fait mille fois à Bacchis,u’i ne le marieroit jamais tant

qu’elle vivroit . ui el’t-ce quln’auroit sajoû-té foi à fes prome es 9 ce pendantle wifil marié.

S 1-en cet endroit le pallage Grec d’Jpollodon; maisileh fi corrompu qu’on n’y trouve pas un feulmot qui

nille faire un bon feus. Mon pere l’a corrigé forteureufemem: Hi «01’ 3,51951: qui": haleur: «MG»

565440: Numquam and!" mentrisibm fiddi: esprit.1. T l N

[O

15

Il: H E C Y R A.s r a A,ergo propt and 315M

Et nous, ahaner, tu ctq’ufqlum "11’me u.glu”; fiolks, mutiler, laure: , quinqua»; me.

tu ju. ’. . PlH’I L’OTIS.Utm’ catimini ruminer» [Mâcon t

S Ï R A. î. ruminent:

N49» nçmo illorum quifquam , [cita , ad Il ve-un,

9.145» in pare: fifi, 46: n ut blanditiirfidx.anmmimmo profil) (nana voluptatem expient.11min: tu, nimbé, mm contra infidiabm:

P H I L O T I S.Tant» pal coudent Je omnibus , injuriant :11.

S Ï R d.Injurium a]! 41mm ulczfii adverfirior !

du: qui! «via a captent i115 , adam ipfa: tapi?Etna me mifiram, sur mm au: ifihac mibi

En: vfirma efl, au! tibi bec lamantin?

REMARQUES.9. Uns anMIuM HEM unau HAMMAM?!

Qui .9 queje n’en excepte , que je n’en pnfen 41mm E C’dÏ

la. force du mot mimi»: , qui eft un mot trèvgraveil cil: emprunté des bêtes que l’on ehoififl’oit (unaule troupeau pour les deltiner au facrifice, 8c qui de(oient appelle’es eximia peut.

:7. Enta, un MISERAM, aux son un1 s r H Æ c

ACTUS

L’HECYRE. 2.63SrnmC’en pourquoi aufii je te confeille a: je t’ex-

hortc tout de hon de ne laite quartier à pas un .8: de n’en biller pas écharper unfeul , deles dé-

pouiller, manger, ranger , devorer , jufquesaux ou

PHILOT!&Quoi? que je n’enexcepte, que je n’en pre-

fere aucun .3

SrnmAucun. Car metsstoi bien dans l’efprit quede tous ceux qui vont chez toi, il n’y en a asun qui n’y aile dans la refolution de te ur-prendre par les douceurs, 8: .det’excroquertesbonnes graces. Bit-ce donc, je te prie, quetu ne leur tendras pas des piegcs à ton tout!

P H i 1. o 1 1 s.Avec tout cela il cit injul’re de lestraiter tous

egalement.Srnm ’

Quoi donc, il en injurie de le vanger de lesennemis? 8: de les faire donner dans les mêmespanneaux qu’ils nous tendent? Ah è malheu-reufe que je fuis? que n’ai-jeton âge 8m beauete, ou que n’as.tu mes fentimens.

ISTEÆC mm ÆTAS tr FORMA sn- Avrun! une s un r I N r r Al] «4b, malhtunflfequeje fuir, que phi-i: un fig: d- u: baud, tu quo n’a; tume: ftnrr’men: ! Ces deux vers me paroifl’eus fort beaux ,

à: marquent parfaitement bien le caraâere de cetteVieille. Home a bien (ü en profiter dans l’Ode x.du Livre 1V

ACTE

.4...

:64 HECYRA;

ACTUS PRlMUS.S C E N E II.

PARMENO. PHILOTIS.

PARMENO.En»: fi quant me, mode dicita I . . xAd partant , permutant"; advenue» Pampbtllg

Judin’, 414w dieam, Seine 2 fi quant me, unTarn dieux: s non queret, menus dixeris; i:

5 Alias ut un parfin; mafia hac integra. . tsa videon’ ego Pbilatium .2 amie lue advenu!Philotis, [due maltant.

P H I L 0 T 1 S.(Valve, Parmmo.

S Y R A.Salve meugler, Parmeno.

P A R M E N O. l(9’ tu edepol, Syra.

Die mibi , Philati , ubi te oblefiafli mm dia!

- P H I-REMARQUES.r. SEN a x 51 QUERET M2,] Si nom lm; homme

me demande. Ce bonhomme c’efl Luth): mari de Sas-tram a: pere de Pampln’le. Ce l’amphi]: étoit allé àIm-lm pour recueillir une fuccefiîon , ô: on attendoit àtout moment ion retour.

8. SALVE MECASTOR l’armure. J Parme-nm , (ne foi j’ai bien de je]: de te voir. Donat remar-que fait bien que les Anciens accompagnoient leur

fa ut

suent-i Il. [un 3 A" Je).IIECYRA .Al’Tl’S I.. .L-.- -,-

L’HECYRE. a;

ACTE PREMIER.SCENE n.

PA1MBN0N.PHILOTIS.PARMBMON.

d I notre bon-homme me demande , di-luique je ne fais que d’aller au Port pour

m’informer du retour de Pamphile. Entendu»tu, Scirtus? C’eii,s’il me demande, au moins,car s’rlne me demande pas, nelui dis rien, afinque je puifl’e une autre fois me fervir de cetteexcufe. Mais elbce Philotis que je vol? d’où ar-rive-belle? Philotis , je te donne le bon-jour.

P u r L o r r s.Ha, bon-jour, Parmenon.

S v a A.Parmenon, ma foi j’ai bien de lajoye de te

voir.P A n M E N o N.

Parbleu je fuis aufli ravi de te revoir , Syra.Mais dis-moi je te prie , Philotis , où t’es-ru

divertie f1 longtemps? P a r-falut d’un ferment afin de rendre plus croyable le fou.hait qu’ils failloient en faluant. Memjhr lignifie parCaflor comme crispe! qui fuit, lignifie par le temple dePollens.

9. Uni en onanrnsrr TAM nui] où t’atu diverti fi long-temps? Voila un plaifanr complimentà: bien convenable à celle à qui on le fait.

Tome Il]. M la. E,

Io

15

7.0

2.66 H E C Y R A.- P H I L O T I S.Minime equidem me oblet’iavi , que mm militeCorinthum bine fun: profec’la inhumaniflîme;

Biennium ilii perpetùum mifera illumimli.

P A R M E N O.Edepol te defiderium Jehenamm arbitrer,Philotium , iepijje mie, e9- te’mum

Confilium contempfijjè.

P H I L O T l S.. non diei pote-fi;

étain: mpida eram lm: redeundi , abeundi à

milite, . i ’Vofque laie videndi, antique! ut eanfimadineAgitarem inter vos liber: convivium.Nam illie baud lieebat mfi prafinito lapai

94m illi placerent. I I IP A R M E N O.

q I brand lapiner tomnmlèFinem [24:14er ogntioni militem.

I p H 1 L o T 1 s.Sed quîd neguti. lm f 7710110 que narravit mibi

Hic intu: Rachis i quad ego manglier» qredidi

" . ’ PoreREMAKQIUIES.

13. EIDEROL TE DES! DERIUM ATHENAQRUM.) Ï: vrai, ma pauvre Philatir, que tu ami: gran-de envie de revoir .Arhmes. On peutinferer de ces paf-fages combien le (ajour d’amener étoit plus agréable

que celui de Carinthe. I12.0. HAUD OPINOR COMMODEHNEM STA-

rurssr 03.41-1le Mura-EMJÏ: mi en afin

, que

L’HECYRE. 2.67PHrLorrs.

En verité je ne mefuis dis divertie en aucuneuraniere; je m’en allai d’ici à Corinthe avecun Capitaine le plus brutal qui futjamais; j’aipaflé n deux ans entiers à fouffnr tous [es ca-prices.

P A n M E N o N. .Je croi , ma pauvre Philotis , que tu avoisgrande envie de revorr Atlienes, 8c quetu t’esbien louvent repentie d’avoir fait cette équijFée.

P H r r. o r I s.L’on ne fautoit dire l’impatience que j’avois

de retenir ici , 8: de qurtter ce capitaine;je mourozs d’envie de vous revoir, 8c dataireencore avec vous les agrainas repas que nousfaillons autrefois; car tout le temps que j’aiété à Corinthe , il ne m’a été permis dearler que par inclure ; il me donnoit ma t2-

lglature, 8c je ne pouvois dire que ce qui lui

plaifOit. 4P A nm 5 N o NJe croi en effet que ce Capitaine te tailloit

tes difcours bien court, 8c que tu n’en etoispas trop contente.

P H l L o T 1 sMais, Parmenon, que veut dire ce que Bac-

chis vient de me conter chez elle l je n’au-

- - raisque ce Capitaine te raillait le: drfimrr bien court, (57 quetu n’en irois (in: trop contente. Dans ce peu de mots Te-une: peint admirablement deux cariâmes; celui d’u-ne femme, qui aime ordinairement a parler; 8c ce-lui d’un Capitaine , qui ordinairement n’aime pas trop

que les autres parlent. iM z si. Au

15

30

3S

:68 H E C Y R A.Pore, in au hac vive [afin animant indumun"!!! Indien.

P A R M E N O.haha 41mm r

P H I L O T I S.du tu, au mm baht!

P’À R M E N O.mm, fil firme be verser tajine napeie.

l p H 1 L o T 1 s. .la Dii Dengue fixing, fi in rem e]! Bacchidu.Su! qui ifllmc m1141» in: eflè i die mibi , Par-

- mena.

1’ Il R M Ë. N O.Non a]! opus prolan: hoc peremtarierDCÏ gy

IF P H I L O T IS.vampe en mufle, urne idfiat palan.

L’IM me Dii bene 4mm, baud prapterea te rage;m hoc Infime», [éd en tacite meut»; gavaient».

P A R M E4 N O. Numquam un; dite: commuât , ut urgea»

mur» .Tuer» in fidem commîuam.

P. H I L o T 1 s.ab mali, l’amena:

au]; tu mm malta mali: nanan hoc mibi, 9152m; ego , que pereunfior, fifre. I

P A Kr-

n s M’ A k Q v E s.34. La N01.], Penuæuo, (1mn ru, in]

la, ne me le li de)": pu; cnmm: fi tu n’avais pastelli-cug plu: d’envie, ba Ces yacks, MME, hmm,

ont

r’fl*

f r

Flin- ,....

L’ H E C Y R E. 169rois jamais crû que tant qu’elle vivroit, Pam-phlle eût pû fe refendre à fe manet.

A a n a u o u.A fe marier?

P a 1 1. o r x s.Eh quoi, n’cfl-il donc pas marié?

’ A n M E N o N.Il l’efi , mais je crains bien que ce mariage

ne dure guere.P H x 1. o T 1 s.

Plût aux Dieux? pourvû que ce fait l’avan-tage de Bacchis. Mais comment puis je croit-ece que tu me dzs la, Panùenon? parle.

- P A n M a N o N.Il n’ait pas neceIïaire de tele dire; ne m’in-terroge pas davantage.

P a x L o 1 x s.Tu me parles de cette maniera, parce quem

as peut que cela ne (oit divulgué, n’elt- 11 pasvrai ? Mais en verîlé fi je te le demande , cen’ait pas que j’aye deffem dele dire, c’eflfeu-

lament pour avoir le plaifir de le favoir, 8a dejouïr toute feule de cette bonne nouvelle.

P A x M E N o n.Tu as beau faire , avec tous tes beaux dif-

cours, tu ne me perfuadcras jamais de mettremon dos à ta dlfcretion.

P a x L o "r 1 a.Ha , ne me le dis donc pas ; comme fi. tu

n’avais pas plus d’envie de me le dire, que jen’en ai de le favoir.

PAR-ont été bien expliquées a: Donne . qui a fort bienremarqué qu’aci Pln’1m’: ait femblant de ne vouloitpas fanoit ce qu’elle lui avoit demandé? afin de lu!

M a 26:1

’40

M

ne -HECYR&PARMENO.. ruera hac jardine:Et miillud vitîum maxumum efl. fi milai fidem

Da; te tarifiera»), dieam.

P H I L O T I S.ad ingen’ium redis.

Éden) de, lagune.

i p A R M E N o.aufmlta.

P H I L O T I S.ijlbie fum.

P A R M E N O.[une Barchidem

Jmabat , ut mm maxume, mm Pamphilue,arum par uxorem ut ducat, ordre occipit ;Et [me , communia omnium que [une patrie)»,Spfe hum ejfe dime , illumflueem unieum:Prafidium velte fe finefiwi fia.Ille frima [e augure: [éd poflquam acriu:

Pater influe, fait mimi ut internas finet, aPudori n’ amie amorî obfequeretur magie.

Tundendo arque odio denique fiait ferme.Dejjnndit guarana ei [najas vicini promenai.

- qutuREMARQUES.perfuader Par la que puifqu’elle en fi peu curieufe ,elle doit eue parcon equeut fort (cente; parce quela curiofité dl prchue toûiouxsla marque d’un grandparleur qui ne peut rien mixe. C’efi pourquoi Horacea fort bien dit ,

Percantatornn fugue , 2mm 347ml": idem efl.er’uï le cuxieux , il efltoûjours grand parleur. Dansles Lapitbu de Lucien , Lucùm: dit de même 5H11”[on , qui kefufoît de lui conter quelque cheie , qu’ll

l mou-

4

L’HECYRE. 27:PARNENON. 64:.

Elle dit vrai, c’eil la mon grand defaut* Si tu me donnes tu parole de n’en pas parler ,je te le dirai.

P H r 1. o T x s. --Ha, te voila dans Lui] naturel. Jet: garderai

le fecr’cr, parle.

P A a M E N o N.Écoute donc.

P H x L o [r x s.Je fuisttoute prête.

Pour u a N o N.Painphile étoit dans le fort de fa pafiion

pour Bacchis , lors que-Ton pcre le mir à leprier de fe marier, 8: à luidire ce que rouslespares difent en ces fortes d’occafions , qu’ilétoit vieux, qu’il n’avoir que lui d’enfant, &

. le foûzien de fa vieillsil’e. Pampille refluad’abord ,’ mais fon pere le prcflant avec plusd’ardeur , le reduilit enfin à ne lavoir à quoife refondre; le refpeâ qu’il avoit pour foupere balançoit dans fon cœur l’amour qu’ilayoit pour Bacchis. Enfin ce bon-homme ,à force de lui rompre la tête 8c de l’impor-tuner, vint à bout de ce qu’il fouhaitoir. .llefiança avec la fille d’un de nos plus proches

- VOÏ:’* bout.

mourois pourtant d’envie de dire , comme [î je ne teemnozfl’oi: pur, comme fi je ne j’avais par que tu a: beau-coup plus d’envie de me le dire , que je n’en ai de lefiz-voir; à" que fitu ne trouvois performe qui voulûrt’mren-(in, tu l’iroz’r [alunît du: à quelque colomne, and quel-

que (Mme, &c Ne le dl donc point.4.9. DESPONDIT GNATAM El HUJUS vr-

c l N 1 PROXUM 1.] Il Iefiilnfd. avec la fille d’un de ’no: pluxproclze: voifins, AveîdPlulumene fille de Pbidifft.

4

si)

5S

6o

65

m HECYRA. , Îquue illid vifum efl Pumphilo mutiquam grue

11?,

Dame jam in ipfi: nuptiis) pollquam vider.Pomme, ne: morum ullum, qui» ducat, dorîî

117i demum in ogre nolis , ut ipfiam Baorhiàmsi adoflet, credo , ibi du: commifirefieret.Ubioumquo datum en: finit"): jolimdinis, -Ut couloqui mecum un); )oflot: Pormeno ,Porii, quid ego agi! in quad me reniai maltant,Non [mon bot ferre, Panama. fait. mijêr.

’ PHILOTI&A: te D55 Dague perduint mm ion odio , Le»

tines.

P A R M E N O.du poum ut "deum , uxorem doducit domum:Naïf: i114 prima virginom non ottîgie:

au: confiture efi nox , mm nihilo mugis.

P H I I. O T I S. ,9.1513 ou! mm virgine unà odolefeens mouloit,Plus parus, je illae djh’nm ut potuerin

Non vorijimilo diois , me oerum orbitror,

PARMENO.Credo in «Mari tibi. nom un)» ad te venirNiji oupion: mi: ille imines illam duxerat.

4 RHILOTI&94421 chimie fit; i

P A Ré

ï.

L’ H E C Y R E. 173voifins dont voila la maifon. Cela ne parutpas fort rude à Pamphile iufqulà ce u’rl fûtfur le point. diépoufer ; mais quan il Vit

u’on preparoit les nôces , 8: qu’il ne pouvoitp us reculer , alors enfin il nippon: cela avectant de eine , que je fuis m: qu’il auroit faitcampa ron à Bacchis même , fi elle l’eût vûen cet état. Toutes les fois qu’il cuvoit trou-ver un moment pour être feu avec moi ,je fuis mort, Paru-renon, me difoit-il , qu’ai jefil: ê dans quel précipice me fuis-je jetré 2 jene pourrai (apporter cela , mon cher Parmenon;mirerable que je fuis, me voila perdu!

P r-L r r. o r r s.Ah, que les Dieux 8: les Déefles te puilfent

confondre, maudit vieillard, avec ton impor-tunité î

P A a M I N o N.Pour le faire court; il mene fa femme chez.

lui ; le premier jour il ne lui dit pas un feulmot , le fecond encore moins, 8: toûjours (lememe.

F n x r. o ’r x t.Que me distu là ? Seroit-il pomble qu’un

jeune homme eût traité ainfi une jeune persforme , 8: qu’il eût été fi indrfl’erent , fur torr:

un jour comme celui-là? cela ne me paroitpas vrai-femblable, je ne (aurois le crorre.

P A 1 n l N o N.Je ne doute pas que tu ne le trouves im-S

pofiîble, car performe ne va chez toi qui n’aitenvie de te voir; mais lui , il l’avoir époufee

par force. vP a x r. o ’r I a.Hé bien , qu’arrive-vil enfuite?

M 5 P. a n-

:70

75

2.74 .HECYRA;B A R M E N O.

I diebus [une pauculî: *fifi Pamphilus me fatum [admit fins, qNarratqzæ , à: mirgo ab [a integra etiam mmfîet:Seque ante quàm mm uxorem duxiflet daman),Speraj]: un talera" pane nuptias: .Sed , que»: durcrim me mm pqfi diutiu: ’.ruban, un; ludibrio l’abri, Parmeno, I914i» integram iridem reddam , ut attelai à fuis,Angie bmeflum mihi , neque mile virgim efl.

P H I L O T I S.Pin!» a: purifiai?» ingenium narras Pamphili.

P A R M E N O.Ho: ego profern , incommodai» efle riflai arbi-

trer. iReddi. puni amer», mi tu nihzl du: viti,. Suferbam a]! ; [tri 111de fpero; ahi [au cognac

«mit,Non pofifi: mua"; ejfe , abituram darique.

” " PHILOTIS.9142:1 influa? âarne 44 Bacchidem?

P A R M E N O.I . v - - quotidir;M, ut fit, 1:0]!qu hum client"): 412 jefe w-

a I 13,7 " .halène: malta (9’ mqgis preux fafla illito efi.

P H I L O T I S.Non adeplmirum.

, l p A x7un E un" n" (LU 12.5.485, NON ÆDEPOL. M r tu; M. J014 n’efl pas éton-

mon: ’01 wrx’u’. En (En Philatjs, qui étoitdumêrie:faveur for: bien que les Courtrai-ries fOnt plus drflilu-

es

L’ H E C Y R E. 17SP a n M r5 N o N.

Peu de jours après l’amphile me marie-de-hors tout feul , il me conte de quelle maniereil avoit traite cette fille , 3: me dit qu’avantque de l’avoir épotifée il croyoit pouvorr s ac-coûtumcrà ce mariage; mais , Parmenon ,ajou-

-ta-t-il , puifque j’ai refolu de ne la pas garder pluslong-temps , il ne feroit , ni houncre pourmor,niavantageux pour elle que je neln rendrai: pasà ion pere dans l’état qu’il me l’a donnec.

P H r r. o T r s.C’ell là une grande marque de la flagelle de

Pamphile 8: de (on bon naturel.P A u r4 E N o N.

Cependant , continuoibil , je trouve qu’ilCil fâcheux pour moi de faire cet éclat. Etd’ailleurs , comment la rendre à l’on pure fans

lui dire pourquoi , 8: fans avoir aucun prétex-te ? c’efl traiter les gens avec trop de hauteur.Mais j’efpere que lors qu’elle aura connu qu’ilcit impofiihle qu’elle vive avec moi , elle s’en.ira enfin d’elle-même.

P H 1 L 0 1’ 1 s.Que faifoit-il cependant? alloit-il chez Bacchis?

P A a u 1-: N o N.Tous les jours. Mais , comme cela arrive

d’ordinaire , quand Bacchis vit qu’il avoit prisun parti qui l’éloignoit d’elle , elle devint beau:coup plus difiicrle 8: plus inrereflée.

P H r 1. o ’r r s.Cela n’el’t pas étonnant en venté.

les a; plus inrerefl’e’es pour les hommes mariés quepourries autres , 6c il n’en pasvdiflicile d’en troupe:

a raifort. ’ ’M 6 86. 1’ o s a:

Pan-I

9S

2.76 H E C Y R A. kP A R M E N O.

arque en res malta murin!Dirjunxit illum ab 3114, poflquam a ipfe fi,Et man), a [une , que demi cm , cogna-vit

finis,la! exemplifia ambarum mon: arum cflimam.Ha, in: mi liberali Je ingenio (leur,Parions, modefla, intommoda tuque injuriasViri 0mm: ferre, en reg": rantumciias,Hic anima: partir» uxori: mifcricardia

Dwiflus: partim 1255m brans injuria,Paulatim clapfu’jl Baccbidi , atqm huc- tranflulit

Amour» , poflquam par ingcnium influx en.

Juana in 1mm moritur sagum: [auxForum , la ad lm taliban hg: bmditar.

A En amante": invimm Pampbilum’extruditpm’.

100

mliquit un» mm hie uxorcm: un» faire: ’

la: abdiditfi , but un in urine commet.P H 11

ç

- annauqvns.u. Ion-roynu :1- 11’s! en, 31- antan,

q:- nunc, (un: pour La AT, cocNovr-rJ(a [on qu’il fic: un [un revenu À lui à qu’il un "un3451M: (7 la 197mm qu’il Avoir 5,014134, Je fuis milieux:thermie de ce: endroit, il y aune fa elfe acumen-xire qui fe fiant fenrrr. Et je fuis per radée que tousles man’s qui ayant des femmes verrueufes ne lamentpas. d’av oir quelque engagement , reviendroient à euxcomme Pamphile, s’ils fedonnoienr le temps de con-naître leur mamelle a: leur femme a; d’en fairecomme lui la comparaifon. Tout ce: endroit cl! e-en: avec une (ne: ô: une elegance dom rien n’ap-

proche.

E 4-..- . - .-.-.... -.-.. -.--.--

L’HECYRE. n11P A a M a N o N.

Et c’ei’t ce qui a le plus contribué à le de.

tacher , car lors qu’il fut un peu revenu àlui , 8: qu’il eut connu Bacchis &la femme

u’il avort époufée , en comparant les mœurse l’une 8: de l’autre , voyant que fa femme

étoit Page 8: modelle , comme doit être uneerfonne bien née , qu’elle fupporroit touses mauvais traitemens , 8: toutes les injuilices

de [on mari , 8: qu’elle cachoit Tes mépris ;alors, vaincu en partie par la compaflion qu’ileut de fa femme , en partie re ute par lamauvaife humeur de Bacchis , peu a peu ilretira l’on cœur , 8: le donna tout entier a (afemme , en qui il trouvoit un efprit qui con-venoit toma fait au lien. Sur ces entrefaitesun parent de notre bon-homme meurt dansl’llle d’Imbros , 8: comme tout ion biendevoit, legitimement leur revenir , il obli eafou fils d’aller malgré lui recueillir cette uc-cefiion , 8: de quitter fa femme dont il étoitfort amoureux; il la laifl’a dont avec fa mere,car notre bonhommes-kit retiré aux champs,8: vient trêsrrarement a la ville?

Puz-

proche. Je me trouve bien hardie d’un: mettre me:paroles à côté de celles-là.

88. An EXEMPLU M AMBARUM nous! un-]: u M ESTIMANSJ En com un»: le: mais" le fun:ù- de l’autre, in. Cet endrort me puoit fonbeauôefort judicieux. Tenue, a re’s avoirfair le nraitdePhilumene, s’en bien gar e’ de faire celui e Bucbù,cela auroit été ennuyeux: car on n’a qu’à prendre lecontraire de ce qu’il a dit de Philmnmv , a: voila leportrait de Buchis.

10°. NAM SEREZ nus Alblbl’l’ art, unenono m u a.) ne connaît-r.) au mm un leur

1 me

ses

310

ne -’H ’E-c Y ’R-A; f

. P H 1 L or 1 As.au; 41112141: halant infirmitni: munie s

P A R M E N O.Nana andin; primant dies complufculosBette conveniebdt [une inter tu: interimMM: media arille zzz-ph Soflratam ,Nequc lites ultra inter en: , pnflulatio.

Numquam.p H 1 L -o T I s.quid igitur? ’

p A R M E N o. - . .. fi querella ad Mm àmflèmi

Ceufibuidtum , feigne à canjpeflu illico ,

Vulve malle. darique, nabi non qui: pati,Simillat [è à faire M. "rem diuinamiÏ FM: .- Ï .ï .1531 ’ - ’

mi ibi e]! die: camplureaggjarcefiï jubet. , ,Dixere caufiim tune nefiioîquam : iterum’ 11466::

Nana remijit. poflquam assument fipim,

I I Ægmmunmagquusç

me s’efl retirerais: champr , à nient frit-rarement à 14 Ville.Voila une inconfiance ui ne devoit pas être oubliée;a: dom il étort neceifaire que les fpeâ ateurs fufl’ent

s informez: car , comme Donnl’a fort bien remarqué,ficpnfintemfmthml , (9’ niellas errer in fflbfil’aitfl , ,, fait,-,2t.es que .le Vieillardxfe trouve dans la Ville , route,, l’intrigue de la Piece ne fubfifle plus. Le’yerbe 116?adiramarque-nne’retrai’re entiere ’, se qu’on parfilâ-met s ô: comme!" marque’qu’il n’alloit queutes-15-

- A arment

L’HECYRE. n79P H r 1. o 1- r s. .Qu’y a-t-il jufqu’iciqui te faille croire que ce

mariage ne fera pas fiable?P A a M a N o N.

]e vais te le dire. Au commencement.pen-dant quelques jours Soflrata 8: fa belle-filles’accordoient allez bien , mais toutd’un couplajeune femme commença à haïr furieufement(a belle-mere , il n’ya pourtamjamais eu aucundémêlé , ni aucune plainte de part ni d’autre.

P H x r. o T r s.Qu’y avoit-il donc?

P A n M n N o N.Si la belle-mere alloit quelquefois dans fa

chambre pour caufer avec elle , tout wifi-tôtelle difparoiflbit 8: ne vouloirpasla voir. Enfinlors qu’elle ne pût plus la foufïrir , elle feignitque fa mere la demandoit pour un Sacrificequ’elle vouloit faire. En eflet elie s’y en allaQuand elle y eût été plufieurs jours; notrebonne femme l’envoya chercher ; ils trouve-rent je ne fai quelle excufe pour la retenir:Elle y renvoyeune feconde fou, on ne voulutpas la rendre. Enfin après qu’on y eût ren-voyé très-fouvent , ils feignirent qu’elle éârliit

m a-rement à’la’ville 3 8e que pour y faire très peu defejOur.

104.1NTERIM MrRxs Mo la ourse:c o b: P I T.] Tant d’un eau; la jeune femme a ruminent:a haïr fuw’mfemmz, (fr. Parmtmm ne dit cela que parconieE’rure , qu’il tire de ce que la belle fille fuyoitla belle mere; il ne (avoit pas ce qui obligeoit Phi-.Iumene à ne pas feuiller voir; &c’efi une particula-rité qu’il falloir garder pourlatfuitc, afin queleipec-tatou: fût toujours en fufpens.

X13. N o s-

tu

no

2.80 HECYRA.Ægram (Je fimuiant maliens». nojlra illicoIt’w’fere et mm: admifit nemo. hoc uln’ [me

Refeivit, beri en caufi rare bue advenit.Patron: continuo convertit Philtomem.944M qui»: inter je , moulue» etiam foie-.-

Ni faire sur; efi, quorfum mentwum bot fin.Haie: ommm rem: persan) quo cœpi hocher.

P H I L O T I S.Et quidom ego. Mm confluai mm quotidm baffleMe eflë ilhom conventuram.

P A R M ’E N O;Dt? flamant hm!

leqm I .P H 1’ L ,0 T1 S.

114k; ’P 4 R M E N O.

0’ tu bene cale, Philotiam.

K l M A K Q U E 8.11;. Nos-nu x LLJCO r r VISERE A n IAM.]

En Maître]? par! en même "me un 1’41!!! mir. LesLatins menoient une grande-«li crence entre vifirtüune". Vif": marque une vifite de civilité , 8: videra.Inc vifite d’interêr. Vifen aficii e113 vider: , quarrerais.

115. floc un sur: ex une crvrr. Notrebomhmm, ayant appris a qui f: pagine. On ne fauxoitbicnconnoître le fuie de la Langue Latine , fi l’on nefait la force es mots , 8: la dilïerence que les An-ciens mettoient entre des mots qu’on prendroit pourfynonyrncs! par exemple, faire 8e "flirt paroilfoient

. avar:AC TÙ’S

F

y.

L’HECYRE. tumalade. Ma Maîtreil’e part en même tempspontTaller voir. On ne la fait pornt. entrer.Notre bon-homme ayant appris ce qui le paf-foit , revint hier de fa maifon de campagne .8: dès qu’il fut arrivé , alla trouver le pet: dePhilumene. Je ne fai pas encore ce qu’ilsontarrêté entr’eux, mais je fuis fort en peine dece qui arrivera de tout ceci. Vorla.toute l’inf-toire, je vais continuer mon chemm.

P H i L o T r a.Et moi aufiî , car j’ai un rendenvous avec

un certain étranger que je dois aller trouver.P A n M a N o N.

Que les Dieux fanent jéülfit tous tes clef:feins!

P H r 1. o 1’ x s.Dieu te conduife, Parmenon.

P A a M r; N o N.Et toi aufii , ma chere petite Philotis.

avoir la même lignification; cependant les Anciensne les ont point confondus: car ils r: font fervis defifre pour dire apprendre des choies-ordinaires , ou

’ i ne l’on nous dit fans ne nous en l0 on: en eine:X Pmais "foire , c’eit apprendre des choies qu’on nousavoit cachées , ou des chofes furprenantes , 8: que l’onn’attendroit pas. Dorme: Scion»: que ad ne: defenmtur,"firman «leur. Et dulie Golfe : Ski [amena cliquai ac-athisie au: innpinatum infpmmmque Cognofiil , i: diri-ger pîgpriè raflât. Terme: l’employe toujours dans ce

ns- a.

acre

.187. l .H.EWCTYI.R »

- . Wflfi .(à (à V c. «à a Æ; ï Ac": amuras;

’ ’s-C A. I.

- LAÇHE&.SOSTR4TA.’LACÀHAESL

Ra Blum a! tu Ian-minant fidtm , quad lmganta fiflq; glu- la: e]! tanjurnio ,

Ut pinne: malien: and"); agas fixaient mh’nt-qua armait-I; a . V I

Neque dulinaum qyidquam 46 quarta» ingmia

0114m "parian Vniqué de!» up? anima 03mm fiant: adermit

fuma; mm: I.Eflê adwflà: æquefludium e]? : fimilis efl perti-

mma. I , Ila and"); 0mm: mihi chienna halo (fait: ad. malitiam: a pEi Inde, fi alita (Il, magiflram banc a]: fini:

am) flic. .v sesREMARQUES.’4.. erquu ADEO une ANIMO cannas so-

crwstousnun-r); u au s ] Car autant qu’il] en a,elles haîjfmt tu": leur: belle:;fillu. Voila fur quoi fontfondee’s les grandes exclamations que fait Laid: enpatoifl’ant fur letheaue, c’cf’t fuxla maxime que mu-sesïcsbcllcs-mcres haïffem lents belles-filles. Ça fen-

lament

L’HECYRE. 283(a. 47V?(a oside.) 5.51? a y a; r44

n, ":- m:c) me?) Tenon-,1"les! 3.9:!wa

ACTE SECOND.SCENE I.

LACHEs. SOSTBATA.

LACHES.(* Ramis Dieux! quelle engeance cil-ce là?

quelle coulpiration P Que las femmesfoient toutes bâties les unes comme les autres,qu’elles ayant tomes les mêmes humeurs 8:les mêmes inclina:ions , 8e qu’on n’en trouvepas une feule qui s’éloigne tant (oit peu desmaximes générales? autant qu’il y en a ,

. elles halaient leurs belles-filles , elles ont tou-tes 1.1 même application à s’oppofer à ce queveulent leurs maris , elles font toutes égale-ment opiniâtres. Je croi pour moi qu’ellesont toutes été à même école. Et s’il y enà une où l’on aprenne à mal faire , je luisbien affin-é que c’elt ma femme qui en cil leMaïzrelle.

S o s-

timent cil fort ancien 8e il apris de fi fortes racinesqu’il dure encore , mais Tanne veux détruire ce fauxpreinge en faifant voir une belle-mue qui ne haitnullement fnbdle filles: qui au contraire l’aime fort:endrement, L’erreur du vieillard donne lieuà unjeu de theatre très divertifiànt.

r:. S u ns

10

15

1-84 HECYRA.SOSTRATA.

Ma mifimm, que mm , guinchât» neuf",mjcio.

L A C H E S.Tu nefiis.’

s o s T R A 1’ A:mon, ira me Dii bene amont, mi Latins;

1:an ami inter un: agar: tintent liant.

L Â C H E S. iDii mata prohibant.S O S T R A T A.

Mcque ab: te immcrito MI: accufiztam , fifi»!!-

dum refci ma . .L A C H E S.flic.

Ta immaito .I au quidqm pro Mi: faiii: diapar» te diei [ne]! , q

94m me ., a te , fimiliam domineras, filinlutin»: parut!

Tum «me, ex amici: inimici a: fin: nabi: 4r-fines, fait»:

944i illum decrmmt digrmm , [une mi Marotcommitterent ,

Tu fila exorere , que perturbes ha: tua input

denim. u SOS-REMARQUES.

15. Suos ce! menace co M M ITTERENTJDe le juger di ne dlg’poufn leur fille. C’efi une chqiequi me parc t allez remarquable , que Terrine difemun", du enfant, en parlant d’une fille unique. Da-n: remarque qu’en cet endroit Lamé: dit [16:er Pour’ ariel: plus emphatiquement , ô: pour donner plus deorce à fou aceufation. Mulrum finanrer , dit-il , (r 4c-

mfnnrio flrzpim, ne: mafiulx’num 3mm, me femininuumpfuir, me "un , fiLIiberoJ. (Yann a dît de men?a

.. L’HECYRE. 1.8;S o s r u A r A.

Que je fuis mal-heureufe! lion m’accul’efans que je (ache pour quel fujet.

L A c n a s.Sans que vous fichiez. pour quel fujet.’

S o s r x A T A.Oui affinement , mon mari, 8c veuille le

Ciel que nous pallions nos jours enfemblecomme je llignore. ”

L A c H u s.Dieu me garde de les finit avec vous.

S o s T u A r A.Vous connoîtrez avec le temps que c’eiiin-

juflemcnt que vous m’accufez.L A c H a s.

J’entends ; je vous accufe injuilement! yæt-il des termes afl’ez forts pour vous traitercomme vous le meritez , vous qui non con-tente de vous deshonorer, deshonorez encorevotre mari 8: toute votre famille , 8c qui pré-parez à votre fils le plus fenfible déplaifirqu’ilpaille recevait i Vous encore qui nous faitesdes ennemis de nos amis a: de nos alliez , quiont fait llhonneur à Pamphile de le juger di-gne d’époui’er leur fille. C’efi vous feule quivenez tout d’un coup troubler notre repos parvotre méchanceté.

r Sos-de afin en parlant de f1 fille unique. Si si incun-diflimar Mare: ,fi ad clarifièrent» generis». properaret. ,, S’il,, revenoit avec empreffemeut pour être auprès de le:,. enfans 8e de fan gendre; ii c’eût à dire, pour êtreauprès de (a fille, Tenue lui même a dei: parle ainfidans l’dtxdrienne Ait V Scen. HI.

Liberi t’a-Henri invita pure.

I6. T u son I x o a 1-: a a.) t’a]! vous feule quivenez, fixeriri cit un terme yleiu de force, &ilfe dit

pto-

2.0

15

W WÎ2.86 H ne Y R A;

S O S T R A T A.

Egomi - .L A C H E S.tu, inquam, mulier, que me omnino Ia-

pidem, baud hominem , putas.A» , quia ruri eflè crebrojoleo , "qui" arbitramini,Quo quifque pafla hic vitam wflrorum exiger?Muita meliu: , bic qua fiunt, quant mu, 1465

[nm affaita, fiia:Idea quia, uti vos mihi demi eriti: , proinde

ego erofamafaris.Empridem equidem audivi «piffe odium titi

Pbslumenam 5Minimeque adeo mirum: (7, ni id fitijfit, ma-

. gis mirum foret.Sari non credidi adea , ut etiam tatar» banc odif-

[et daman):Quad’fi [riflent , iila hic manant pattus , tu

bine zflèsfizras. -A: vide , quam immérito &gritudo hm: oritur

mi ab: le, Soflrata.Ru: habitatum abii, conteriez: volais, 0’ reifer-

viens,Sum-

REMARQUES.proprement de ceux , qui lors qu’on s’y attend lemoins fOnt quelque grand mal. C’efi en ce feus queBidon , dans le quatrieme livre de l’Eneïde , dit enparlant d’Hanmbal.

Exariare unguis naflrt’: ex oflibu: alter.

2x. ln-uo (un A un vos MI un DOM! mu-ns , 1’301qu a G o î no FAMA FURIS.] Et «la,parce que ma riputatinndipend de la manier: dam mu: vi-wreLici. Il me femble qu’on a mal explique ce paillage,car Lnthês ne veut pas dire u’il lem bien ou mal àla campagne, iclon que fit emme à: [a belle-fille fegouverneront à la ville. 11 ne veut 1ms dire non plus.

que

-:-.x1 g. .. .

L’ H E C Y R 2.81S o s r a A r A.

Moi, mon mari?L A c H E s.

Oui, me femme, vous-même? vousqui metenez pour une pierre , 8c non pas pour unemme. Quoi , parce queje fuis fouvent à

la campagne, croyez-vous que je ne [ache pascomment vous vous gouvernez? je (ni beuu-coup mieux ce qui fe fait ici, que je ne l’ai cequife palle ou je fuis d’ordinaire , à: celaparce que ma réputation dépend de la munic-re dont vous vivrez ici. ll y a long-tempsvraiment que je fui que l’hrlumene vous aprife en haine , Seuls n’eil pas étonnant; ceferoit une chofebien plus étonnante, fi elle ne"vous huiloit pas. Mais enfin je ne croyois pasqu’ellehai’roiïaufli toute lit malfon ; 84 fi je l’a-

vois fil, elle feroit demeurée ici , 8c vous au-riez plie bagage. Enfin, Sostrata, voyez, ’evous prie , le tort que vous avez de me eau etce chagrin ; j’ai eu la complaifance pour vousde vous ceder la place , 36 de me retirer aux

camps

que quand elles vivront bien il aura de bonnes nouâvoiles , 8e que quand elles vrvront mal, il en aura ficfâcheufes. Mais il veut dire, à mon avis, que felon

u’elles fe gouverneront, il fera ou me’priie, ou ef-trme dans le monde. Ce feus [à efl: très bien fondé.car il cit certain que la bonne ou la mauvaife con-duite d’une femme cit ordinairementimpute’e au ma-ti comme au chef, qui doitrenler la matiron, 5e em-

êeher u’il n’y arrive du deiârdre. Et e’eit fi biene veritzîlyle fens que le Manufcrir dela Bibliotheque

du Roi fupple’e ici un mot qui le confirme, eut il y.a promit 4go m fuma fuir. Et ce me: étoit dans lesanciennes alitions, on a eu tore de le retrancher.

. u. N ou

33

’35

z88 HECYRA.Sunna 1101!": otiumquc ut. mflrü m [a]?!

pan, --Mao Iabori baud parent: , par" que»; 4th4:«ne»; mur».

Nm a pro hi: mufle rebats, naquid 2g" (inmW!

SOSTRATA.Non mon open raque pot culpa avenir.

4 L A C H "E S.îmo mame.

Sala hie futfii : in te omni: haret cul): Ida,Sofirata.

94,44 bic cran), ruraux; 41mm cge vos folvi cu-

rl’ Huns. ’Cumdîuclla 47mm [gray]: inimicitia: ne» 1m-

t!Juin: dites 0:41sz faflum.

s o s T a .1 T A,baud quidam dîna, mi Latin: ,

F 4’

REMARQUES.x3. Non un orang 3:04): Pol. chrA

Ivan-n] En vairé ce n’ejf ni par mon "un. ni pu. m4 faut; que tout cela a]! arriva Elle n’accufe perron-

nc, elle f: contente de f: jufiifiex, fi elle accufoitfabene fille , elle confirmeroit le foupçon de LubË:Ces deux mors open a; cuiçafipfltoîfièm la même cho-iè, ils font pourtannxès. i erents,commeDmar1’aremarqué a opm te dit des chotts qui [ont anive’es par

mon e

5 m-L’ H E C Y R E. 1.89

champs pour épargner , afin que vous ayez inplus largement tout ce qui vous cil neceilhire,8c que notre bien punie future à vos ’de’penfes8: à votre oifiveté. Je ne me donne aucun re-lâche, 8c je travailie beaucoup plus que je nedevrois , 86 que mon âge ne le peut permet-tre. Ne deviezvvous pas en revanche prendregarde qu’il n’arrivait rien ici qui pût me fa-cher?

Sos’rxA’rA.

En verité ce n’en ni par mon moyen , nipar ma faute que tout cela eit arrivé.

LACHES.Et moi e vous dis que vous avez abfolu;

ment tout le tort; il n’y avoit ici que vous,c’eit vous feulequi "tes coupable; vous deviezavoir ici l’œil à toutes choies pour les bienregler, puifque je vous ai foulagée de tout lemite. N’avez-Vous point dehonte? une femmede votre âge s’être brouillée avec une enfant?Vous m’ailez dire que c’eit par [a faute.

SOSTRATA.Non en venté, mon mari, je ne vousle di-

rai pomî.

. L A-notre moyen, où nous avons eu par, par noueux.trigue, fi fuma: ltfirinlzss, dit ce Critique; 8: culpaf: dit de ceâles (pilon: anivees par notre faute maisfans noue participation, fi :iifiimm lefiri’mm. dire-mm fieleris ,alumm flulliriz :17. L’un efi l’efi’er de no-ue mechancete’ se l’autre Je noue negligence ou denotre fotiie.

Tome Il]. N 26. G A u-

2.90 H E C Y R A.I L C H E S. -Gamin, un me Dû amen: , gnati mafia: mm

de. te quidam

Sari: fuie , p3 nantie detrîmemi nil fieri [10ml

s o s T R A T A. i9441 [m , a» ca mufle , mi vair, me 011i aïeafimula’uerit,

Ut mm matre un); plus eflèt?

L 4 C.H E s. . .quid au! non figm hoc fat 4?,

944M kari nemo volait vifemem te 4d mm in-tro admittere?

S O S T R A T A.Enim Infini oppido tu»: nichant .- ce 4d un:

non admifla film.

. p L A c H E s.Tue: illz cf]? mon: marbum mugi: , quàm «214m

aliam rem , arbitrer:Et marin adeo .- nant oojiramm nulle efl qui»

gnatum mlitDun-

R E M A R Q U E S.36. GAUDEO, [TA ME un AMENT, on":

CAUSA.] En mrîre’j: m’en "joui: à un]? de monfilr.il dit qu’il s’en réjouît àcaufe de fou ls, parcequec’eil pour ce fils un très-grand bonh r d’avoir unefemme que (à belle’mere même, c’efl-àdire , ielonle preiuge’ de ce bon homme , fa plus grande enne-mie, n’ofe accufer.

NAM ne r: qurnizM SATIs scro, uc-CANDO DETRIMENT! man. FIERI P0-

”rusr.] :7: fuir perfimde’ que defirmair vous ne flueriez.’deuenir pire que vous Êtes. Lazlzê: diti fa femme qu’ilfe réjouit pour l’amour de fou fils, qu’elle ne rejet-te pas la faute fur fa belle-filles en; ajoute-vil, le

’ . ne

L’ H E C Y R E. 1.9!L A c H n s.

En verité 1e m’en réjouis, à caufe de monfils: car pour ce qui cit de vous,je fuis perfusi-dé que deiormais vous ne l’auriez devenir pireque vous êtes, quelque mal que vous failiez.

Sos’ruA’rA.Mais, mon mari , que l’avez-vous fi elle ne

fait point femblant de me haïr, pour erre pluslong-temps avec (a mere?

LACHES.Que me ditesvouslà? n’ait-ce pas une preu.

ve allez évidente de la haine qu’elle a pourvous , que hier quand vous allâtes pourla voir,on ne voulut pas vous lanier entrer?

S o s T R A r A.Ils me dirent qu’elle étoit fort foible 8:

fort abattuë : c’eil ce qui fit qu’on ne me lalaiiïa pas voir.

L A c H 1-: s.Je fuis periuadé que la plus grande maladie

qu’elle ait, c’ell votre mauvaife humeur: decela n’eit pas bien furprenant ; car il n’y a pasune de vous autres qui ne veuille que fou fils

fe

ne fauroîs m’en réjouir pour l’amour de vous , puisque vous êtes en un tel état , que vous ne fautiezjamais être , ni pire ni meilleure que vous êtes, 8cquoi que vous faillez, cela cil toujours égal, vousn’avez plus rien à perdre de ce Côté là. Cette expref-fion peccando de te derrimenti nîbil fieriporefl, cit prifedes laines qu’on lave, quand elles ont e’te lavées juilqu’à un certain point, on a beau les relaver, il n’ya plus aucun déchet. Ceux qui ont explique ce paf-fage, comme fi Ladies difoil , il ne peut nous arri-ver aucun mal de toutes vos fautes, lui donnent unfeus ridicule 8c faux.

u LETSI

2.91. HECYRA.Dueere uxorem , 0 , que mois plaira tonditio«fi, damr.

.45 UH duxere impulfu voflro’, voflro impfllfic a];dem exigum.

hACTUSSECUNpuss ’c E N A Il.

RHIDIPPUS. LACHESVHSOSTRATA.

P H I D I P P U S.E175 fi’o , Philumena , meum jus (Je ut te

cognm.

9444 ego imperem , fume .- ego Mme» patrie a-nima vicias focinm

Ut rio; canada»: , neque tue libidini advorfiz-or.

’L A C H E S.Àtque "un Pbidippum optume vida. ex hoc

jam foi!» quidfir. ’Phidippe , etfi ego meis me. omnibus , [do appri-

me obfequentem: d I’ SeREMARQUES.

r. Ersr solo, PHILUMENA, MEUM JusEsse UT r3 COGAM, (narco "JeanninPACERE , 177.] Philumene, qualifia: je [ache fouine»que ie pommois ufir de mon amome our vous eontromdrfà m’abeir. Phidippe fort de (a mai on, se en ferrant il

acheve

’ 111w): .142 Il. Sl". Il. nm. w [un La.-- ’ -- h- .-

J.J’. and, .er .

L’ H E C Y R E. :93fe marie; lors qu’on a trouvé un partiquivousplait, vous le preffez de le prendre; ë: ils nefe (ont pas plutôt mariez par vos follicitauons,que par vos [diminuons ils font contraints dechafler leur; femmes.

a. 349:0. à a. 3&4. à. o. Ë «ËÊM il". c.e M-sëzëèîüæsàîer 5

ACTE SECOND.SCENE lI.

P81D1PPE.LACHES;SosrnAIA.PHIDIPPE.

Hilumene, quoique je (ache bien que jepourrois ufer de mon autorité pour vous

contraindre à m’obe’ir: neanmoins vaincu parla tendreiïe paternelle, je veux bien faire ceque vous voulez, 8c ne pas m’oppofer à vosfantaifies.

LACHrzs.Mais voila Phidippe fort à propos ; je vai

l’avoir de lui tout préfentement ce que c’efl quececi. J’avoue, Phidippe, que j’aiunefortgran-de cornphifance pour ma femme 8: pour mes

en-

selieve la converfation qu’il venoit d’avoir avec fafille , pour l’exliorter à retourner dans la malfozi de(bu mari. Mais voyant la grande repuguanee qu’ellep avoit, a; dont il ne favoir pas la calife, il n’apasa force de la contraindre.

N 3 il A.

15

194 HECYRA.ad ne» du, ut mu facilita: carrumpat illo-

mm arums.gazai tu idem fiffl’efl: , mugi: in rem (9’ * ml:

tram , a noflram id afin. INunc vida; in illarum pardieu eflè te.

P H I D I P P U S.ci»: mm:

j u L A C H E S.4de n brode film. ut uni , itidem immun;

amtjtfll. vHan-d ifa dm! , fi parfuma»: banc qui: eflè afi-mtatem,

Celaré te iras. fi quid a]? luttant"; à nabi: , frai

cr; . -Aut sa refillendo , "au: purgandv m2513", corrige-mus,

T: judiæ ipfi. fin en «fi mg]; retintndi hpud

vos , .à"?! aga-dl , te mi injuriant fluer: arbitror,’Phtdzppe:

si muais, jati: ut me demi avatar diligen-

ter; I4: , in me Dii amant , baud tibi hac comme ,"fifi fui pater a: ,

’ Ut* Vulg, noflram (9’ voflram.

R E M A R Q U E S.1. En VERol] Voila-ri! pas? Ne voila que deux

mots qui parement très faciles , cependantil me fem-ble que perfonne ne les a bien expliquez. Phïdzppevoyant les plaintes que Laches lui venoit faire de cequ’il ronfloit que fa fille fûrfi long-temps hors de la Imaifon de (on mari, dit , n’a mm , voila-t-illm: .P cegui doit fc rapporter à ce qu’il venoit de du: à fa

ne , car c’cû comme s’il difoit , ne l’avois-jebgas

- un

L’HECYRE. 2.9;enfans; cette complsifance ne va pourtant pasallez loin pour faire que je les gite: fi vousfaillez la même choie, nous en ferions mieux,8: vous suif. Mais je voi que vous vouslaifl’czentierement gouverner par votre femme ô:par votre fille.

P u r D x p p E.Voila-t-il pas?

L A’c u a s.

Tell-Ai hier vous trouver pour vous parlerde votre fille; vous me renvoyâtes aulli in-certain quej’étors lorlq’le remuai chez vous.C511 nul pas bien de axer ainfi le fujet de vo-tre calera, Il vous avez. dellein que l’allianceque nous avons faire cm’cmkle, duze zoulous.Avonsvnous manque en quelque cirofe.’ ayezla bonté de nous le une, nous vous [:liSCCl’UIISou en vous détrompant , ou en nousexcumm;nous ne voulons point d’autre juge que vous-même. Mais, Phidippe, fi vous n’avezd’amr:fujet de la retenir chez vous , que (a mahdie,il me femble que vous me faites tort d’appré-hender qu’elle ne fait pas bien traitée dans mamaifon. En verite’ je ne vous Ccierai pointen cela; 8: quelque vous foyer. [on perc, Vous

ne

bien dit , que voue beau pere le viendroit plaindrede votre abfence?

n. Avr en REFFLLFN no, Avr renon:-no.] Ou en vous dëtrampsnt, au en nom ex.ufîznî. Do-uar écrit en cet endroit , "fini: qui engin, paru! quifatma à" fit definiit. 7(efellerc, c’efi nier le fait, l’ur-gnr: , ç’eft l’excufer en l’avenant.

N 4 in I n

196 H E C Y R A.Ut tu illem [al-van; mugir velis , qui"; ego. id

adeo gnati cauja ,gâtent ego intellexi illnm [and mime: , quàm [e

tpjum, * magnifizcere.Ne pre adeo clam me e]! , qùàm efle mm gravi-

ter lemme» eredam , ’ igo 114ch refilera). es , dorme»: fludea harpâtes,

quant 111e leur: redut.

i P H I D I P P U S.Lacbe: , diligentiam voflmm , (a! [amignard-’tem

Novi, cr, que dici: , mania efle ut dîci: , ani-mum indura .-

Et te hoc mibi cupio eredere: illam ad vos re-dire fludee, ’

si fluere poflim ullo mode.L A-

” Vulg. magnifia".a E M A a (LU E s.

17.11) une GNATI CAUSA, 45m] ("j’ai-me mon file. Il y a dans ces mots une politeffe ô: unebienfe’ance de ces ens-lâ. Ce que Lacbê: vient de di-re à Phidi’ppe, qu’il ne fouhaite pas la famé de fa fil.

le plus ardemment que lui, pouvoit être fulpeû, 5cdonner des (on çons qu’il avoit pour fa belle fille des.lèntimens peu Konnëtes, c’efi pourquoi il ajoute quecette tendrefle , qu’il apour elle, vient de celle qu’ila pour (on fils. Douar , bomfle amuï nant: rationnefabjecit peut). Na": "on continuo refirent efl ethnie emmià fluera "arum, mfi [tramer filizem diligalur. Bene ergosauri (diffa , incredibile efl mien [mirem me: patrie pian"fupemri. I

ra. (Lueur zoo rN TELLEXI ILLAM BAUDMINUS QUAM SEIPSUM MAGNI rumen]

i 3e fui qu’elle ne lui efl par moins chue que lui-mime.L’ulage du mot m4gnifieare cil fort remarquable, lesAnciens difoient magnifia" , a; magmfimre pour ce que

nous difons, confidcrer, aimer, cherir. Plante daris’ e

L’HECYRE. 107ne fouhritez p.15 fa famé plus ardemment quemoi; car j’aime mon fils, je lai qu’elle ne luicit pas moins chere que lui-même, 8c jen’ignore pas combien il aura de déplaifir quandil a prendra tout ceci. C’en pourquor jepre e fi fort qu’elle revienne chez nous avantqu’ll foit de retour.

Pnrntppe.Lachès, je connois l’afièâion que vousavez

pomma fi’le, 8c les foins que vous prendriezd’elle,- je luis persuadé que tout ce que vousvenez de dire ell comme vous l’avez dit : jevous prie aufli de croire que je voudrois detout mon cœur qu’elle retournât chez vous,fi je pouvois l’y obliger par quelque voyc.L

A u

le Stîchus , puJPcv’rîa e? , me", en "renifleur: qui mefait: fumurrumfibi. ,, Notre Quelle , mon pure, con-., fille à aime: ceux qui ont bien voulu nous pren-,, dre pour leurs femmes. Et Lzecilrm.

(entra d.fi nfirem kaminum marumque bourru»,Mlgllifi’tart ho: , hi: bene pelle , lei: Div!!! amie-un.

,, Et d’être toujours le protcâeur des bons , de les,, aimer, de leur faire du bien , d’être toujours leur,, ami.

:r. Lecaes , ET armateur-Inn vos-rneu, E-r rien leurrer r est novr.]La.-b.-’:,jecannaie l’afeflian que vau: 411:1.le me fille, à larcin;que 1mm prendriez d’elle , (76.. C’efi là un très beauVers, dilrgmzin cil pour les fours , fur ce que Ldlhtlladit furie u! me.e dwm curemr d:lizennr. ,, Vous me,, faires tort d’apprehendet qu’elle ne fuit pas bien,, foigne’e dans me rmifou. il Et bengalie: eû pourla tendrefi’e, (il: ce qu’il a dît , vous ne faluniez. [ne[a [anti pl»: ardemment que moi.

N 5 ifs E41.

.15

30

298. « .HECYRA.L A C H E S.

que res te fleure id prohibe! a?Eh, me»: quidnam accufat virures:

P H 1 D I P P U S.minime: mm plique»; attendi

Magie , (9’ 1d cœpi cogne ne redire: , [2mm ad-

jurat ’ vNon pafle apud vos Pamphilo fe abfeme perdu-

mre. J ’xliud formfle alii: vin? e]! .- leni ego animofum

nattes. -Non poflum advarfari meis.

L A C H E S.hem, Soflrata?

S O S I R A T A. vI - heu me miferam!L A C H E S.

Gemme): efl iflhuc?

P H I D I P P U S. »nunc quidem, ut videur, [id memquid rais!

Nm; e]! quad me tranfire ad 127mm jam oper-

tet. i L A-n e M A n ou: E s.25. E H o N U M tu: r Il N A M ACCUSAT vnumîj

Dire: donc, eflace qu’elle je plaint de fin mari ? Lutherdit cela en tendant l’oreille , a: en s’ap rochant dePhidippe comme pour entendre quelque ecret qui nepourroit pas être dit tout haut. C’efi la force de cetzha , comme Douar l’a fort bien remarqué. il» inter.jeflio panenrir eurent propiarem (f ferrerions quermtit,un» illa quem quoleut de marin": [ruelle "attribue quel.

26. SANCTE ADJURAT NON rosse en")v o s PAMPHILO s E A! s EN une PEkDunAszElle m’a jure’ I Mer-firmament qu’elle n’y pou-voit vivre

radie que Pmpbileferoir alfa". Voila les paroles dePhilumenl , .aufquelles (on pere répondoit en for-tanr de chez lui. &oi que je [ache bien, (TE. Celaelltrès-bien conduit , ce que dit Philumene ell vraie:

. pre

a.

Fi .. .....L’HECYRE. ,99L A c H n s.

Eh qu’efi-ce qui peut vous en empêcher?Dites-moi , cit-ce qu’elle fe plaint delbn mari?

P H x n l p p a.Point du tout. Quand j’ai voulu approfon-

dir cette affaire, 8e la contraindre de retournerchez vous, elle m’a juré très-faintement u’cl-le n’y pouvoit vivre tandis que Pamphile croitabfent. Les autres ont peubêtre d’autres de-fauts. pour moi j’avouë que je fuis doux,que j’aime la paix, 8C que je ne faurors m’op-pol’er à ce que veut ma famille.

L A c H E s.Entendez- vous , Sofirata.’

S o s T a A r A.Que je fuis malheureufe!

L A c H E s.Efl-ce là votre derniere refolution?

P H x D 1 p p B.Oui pour l’heure. Mais ne me voulez vous

plus rien P car j’ai une affaire qui m’obliged’aller à la Place. .

L A-pîed de la lettre, mais cela ne lame pas detxompe:les Speâateurs, a; Lapin; qui feconfirme par làdamla mauvaife opinion qu’il a de fa femme.

29. H au , Sosrnrul] Enrendrz.wou:, SunnaLachè: s’adrelïe ici àfa femme pour lui faire voirquece que vient de dire Philippe cil abfolument contreelle. En effet une belle-fille ui dit qu’elle ne peutretourner dans la maifon de on beau pere que [onmari ne foi: de retour , ne fait-elle pas entendre u’iln’ya que le retour de fon mari qui punir: lui airetrouver cette maifon fupporrable 8e faire celle: leschagrins qu’on lui donne continuellement? qu cit-ce que cela regarde s’il ne regarde pas la belle-me.ne 11 faut avoue; que routes les apparences font con-ne Soflrnrn.

N 6 z. P n o r1

se. q HECYRA.L A C H E S.

ce temm uni.

mwæmmæææmææwACTUSSECUNDUâ

SCENA HI.S O S T R A T A.

IEDejwl ne ne: fumas mutine: 1313514? aga?0mm: invija wifi: ,

Prapter paumas; que , ommsfacimat , digne utwtdcamur mais.

Nam, in me amant Di , quad me 4504121: mon7m, jam extra zoarium. ’

Set! n07: facile :11 expurgam : in animum indu-xerunt , filma

0mm: efleiniquas. baud pal me quidam: mmnumquamfetus

Habui illam, acfi ex me (Je: mua : me , quihoc mi eveniat, fait).

Njfi pal filiwm multimodi: jam exfieft’a ut n-deat domum.

A C T U 3Il E M A R Q v E S.

2. PROPTEI P A u c A s.] .A caufide quelque: mâ-ehantesfemmes. Jpolladofl avoit pris ce fentiment dansHomirt, qui fait dite par dgamemnon qu’une femmequi commet de méchantes giflions deshonore parlatout le fexe , 8: fait rejaillir fa honte fur cellesvlàmême qui (ont les plus retenu’e’s 8: les plus rages.

z MULTXMODIIJAN EXCPEC’EO v-r u-DIA:

n-4c*L.-H a-i a -

L’ H E C Y R E. 3mL A c H a s.

J’y vais avec vous.

mmææmumæmwmæ

ACTESECONDSCENA III.

SOSTRATA.EN verité c’efl bien injufiement que nous

femmes toutes également haïes de nos ma-ris, à caufe de quelques méchantes femmes,qui font parleur mauvaife humeur , qu’il n’ya point de mauvaistraitemens dont on ne nouscroye dignes. Carpourla choie dont mon marim’accufe préfentement, que je meure fi j’enfuis coupable: mais il en difficile que je fafl’evoir mon innocence , tant ils fon perfuadezque toutes les bellesmeres (ont injuries. Pourmoi je puis jurer que je ne fuis pas de ce nom-bre-là , 8c que ma brû ne m’a jamais étémoins chere que fi elle étoit ma propre fille;je ne fai pas pourquoi mon mari m’accufe ainfi.Par toutes fortes de railons j’attends avec biende l’impatience le retour de mon fils.

ACTE

DEAT DOMuM. J Peur "un: forte: de raifort: Pntend:avec bien de l’impatience le retawr de mon fils. Maki: me-di:, en beaucoup de manier", n’eû antres choie ici quece que nous difons par beaucmp de razfin:.!;lle atten-doit Ibn fils , 8e comme une mere , 8e comme unefemme qui attend un homme qui doit la juflifiu defaire voix fait innocence. ..

N 1

3°: HECYRA.

âeæmægaëpë

ACTUS TERTIUS.

SCENA.I.PAMPHILUS. PARMENO.MI’RRHINA.

PAMPHILUS.NEmini plu" aga araba credo a]: ex aman

bombai umquam 9614M,

adam mi. bau me infdium , humaine aga vin.Mm paafiperdera?

Haacine aga ratafia tram tmatapm aupidu: re-dmndz daman)? n

Gui quanta fuerat praflabilim , nabis gentiumHarem agars, ’

afin; [un redire; atque hac in: a]: miferumme refujcere!

Nana

REMARQUES.I. NEMIN! PLVRA rac acensa canna

ESSE E r A M o RE , in.) Ï: ne croi par en: l’amourait jamais au]? un: de mauxzjyc. Danat a fort bienwû. que les fiat ou fcpt premiers Vers de cette Scenefieroient trop iublimes , 8c que les plaintes que faitl’amplaile feroient plus (12311:5 de la Tragédie que a: ’

ACTE TROISIÈME.

S C E N A I.PAMPHXLI. Panna-inox.

MYRRHINE.

PAMPHILE.E ne croi pas que l’amour ait jamais caufétant de mauxà performe qu’à moi. Que je

fuis miferable! à quoi bon ai-je confervécette vie? N’avois’je tant d’emprefiément de

revenir chez mor ! que pour y trouver tantde fujets de chagrin? Ah de combien m’au-rait-il été plus avantageux de pailer mes joursen quelque lieu du monde que ce pût être,que de revenir ici pour aprendre enfin à quelpoint je fuis malheureux? Car ce doit être

une

la Comédie fans ce mot ex amer: , d: l’amour î quicorrige tout cela. Car l’amour infpire à peu pres lesmêmes fentimens à tout le monde, Nimi: album!!! (’5’tragici in hac Jeux» dolera: affin, non tamia", nifi addi-doria ne 4mm. Cela me paroit remarquable.

6. N A M

304 H.E C Y R A.Nam ne: 0mm: , quibus alicunde aliquis aajee-

tu: a]! labos,01mn quad efi intereu rompus prias quàm id re-

jcuum ejl, laura efl.P A R M E N O.

Je fie , citiu: qui teexpedia: hi: erumnis , re-pertes.

si non "rififi: , ha. in faille eflênt madre am-phores; r

1° Sed nunc advenue»; tuum embu: , PampIaile ,

15

foie rewritas.Rem eagnafces : iram expedier : rurfum in gra-

tiam reflitues.Levia fient , que tu pergravia elfe in anima»:

induin tuum.P A M P H I L E.

ébahi confialare me .3 un quzjquam ufquam gen-tium efl que mifir?

Priu: quam hune uxarem duxi, habeb am alibianima»: amari dedirum:

Sam in hac re , ut raream , oui-vis facile feintefl quàm filerim mifer:

Tomer; numquam auj’ur jam reeufim Mm ,quarra mi abrudit pater.

Via: me illme abflraxj , arque impeditum in ouexpedivi animum meum , q

Vrac-

REMARQUES.a. NAM vos OMNES , QNIBUS ameutant aucuns

on] ECTUS EST LABOS, oraux TEMPUS quotanet lNîEREA, LUCRO Est] Ce doit e’munemaxime pour tous , 0c. La maniere dont Tenue s’ef-prime paroit airez bizarre 8c a fait dela peine à Da-un. On ne voir pas à quoi le rapporte ce nominal.tif me mm: , qui e11 la fans aucun regime. Tout

ce

"fil

.- .-.--. A-mifl ah. ..

L’ H E C Y R E. 3o;une maximepourtousleshommes, que uandon dort recevoxr de quelque part une mec. antenouvelle; le plus tard qu’elle pe ut venir , c’eltautant de gagné.

P A n M a N o a.Au contraire, Monfieur, vous ne pouviez

mieux faire que de revenir , ë: c’en le (culmoyen de Voila tirer bien vite de toutes vos

eines. Si vous ne fumez pas venu, Ces brouil-eries n’auraient fait qu’augmenter : au lieu

que je fu.slûr que l’une 8: l’autre auront quel-que confiderarion pour vous. Vous prendrezconnoiifance de l’affaire, vous ferez culier lamcfintelligence , 8c enfin vous les remettrezbien en’emble. Ce que vous croyez fi terrible ,n’en qu’une bagatelle au fond.

P A M p H x r. E.Pourquoi veux-tu me confoîer? y a-t-il

performe au monde auffi infortuné que moi?Avant que d’être marié avec Plrilumcne , je-rois engagé ailleurs; déja, fans que je le di-fe, il el’t facile de juger quelle fut ma dou-leur; cependant quand mon pere vint me pro-

ofer ce mariage , je n’ofai le refufer : j’avaisa peine afilanchi mon cœur de l’empire deBacchis, 8c l’avais enfin donné à Philumene,

que

ce qu’on peut dîre c’efi que c’efi une ellipf:, a; qu’il

faut fouse- cadre [a affirma Mm". Dans ce paf-fagc de [713:]; que Daim! rapporte.

Craflma lux, m2.: fi mu irrita diffa puni:lugea": Tamia ficfiabî: (1.1i: aunai.

Il faut fous-entendre ces deux mots m": au». Cm-flinz lux "à, mm , (7:.

:7. Non

20

rt5

306 ’HECYRA.Vixqua lm: contaient»: ; hem ma Ère: «me ejl,

pana ab hac que me abflrahat.Tarn marrent ex en re me au: mon»; in. palpa

inventurum arbitrer :94m mm in: elfe inventera , quid rafla: , ni]!

porra a: fiant mifir? ’.Nam marri: ferra injuria: me , l’armure , pie-

ta: juin,Tan; uxori obnoxim film: in: olim fra: me in-

genio permlit ,Ta: "un: injurias qu manqua»; in alla parafè-

at loto.Sari magnum nefcio quid nmflê dl www, Par’

mena , tUnde ira inter en: immefit , que Mm perman-jit dia.

P A R M E N O,’ Baud quidam harde panna!) , fi vi: «me w-

mm ratianem exequi: ’Nm maman: , que maman finit interdum

in, injuria:Faciunt: mm [ape ejl, quibus in 1’8le5 alita ne

matu: quidam efl.Cam de rader» naja a]? truandas fuma Mimi-I

aflimus. ne"* Vulg. H00.

REMARQUES.2,7. NON MAXUMAS, Quai. MAXUMÆ SUNT

INTERDUM ranz, INJURIAS FACIUNT.]Le: plus grande: colore: ne viennent pas roûjqurr du pIuJgrands faim. l’amener: s’ex lique là d’une etrange ma-

niere:Voici premierement a confiruâion des mots.in qua [nm murant. mm faciuntinterdum mnxumasx’n-juridx, mot à mot: Le: calen: quiflmt le: plu: grati-dn, ne font [un roûjour: le: plus grande: injure: Marshmm» du n tout le contraire de ce qu’il dâvort

ne ,

g-a-n .. -...

L’ H E C Y R E. 307que voila un nouveau malheur qui vient auflim’arracher à elle ; d’ailleurs , je croi quedans cette afiaire je trouverai que ma mercou ma femme ont tort; 8: fi cela cil, puis-jeêtre jamais que malheureux? car mon cherParmenon , li la picté veut que je iouifre la lmauvaiie humeur de ma mere , d’un autrecôtéjtai mille obligations à ma femme; ellem’a toujours iupporté avec tant de douceur8; tant de patience: elle atoûjoursfibien cachéà tout le monde les mauvais traitemens qu’ellea reçus de moi. Ah, Parmenon , il faut ne-ceilairement qu’il (oit arrivé quelque choie debien fâcheux , puiiqu’elles [ont ainfi brouil-lées , 8: que leur colere dure fi long-temps.

PARMI-INON.Par ma foi , Monfieur , fi vous examinez

l’affaire de près, vous trouverez que ce n’eitpas grand choie ; les plus grandes coleres ne .viennent pas toujours des plus grands iujets:car il arrive très-iouvent que d’une choie dontl’un ne fera oi’fenie’ en aucune maniere, Yautrequi fera d’un naturel violent 8c emporté , endeviendra votre mortel ennemi. Pour quelles

petites

dire , car ce ne font pas les coleres qui font naître lesinjures , ce font les injures qui font naître les coleus.On a crû que furia»: , [ont , lignifie 1C1 aflcndunr,monvmm , du 14mn. On pourroit croire auifi que Parmimonfait ici ce que les Valets font encore aujourd’hui furnorre The’atre quand ils veulent faire les Philofophes,ils ie brouillent a; tranipofent les termes, a: on nelaiil’e pas de les entendre.

3L qua

A

30

35

Prô’ gazon! clamoient audio.

308 H E C Y R A.P5401. inter fefe que»; pro levibu: noxii: fra: ge.

in!!! .9wapropter 3 quia enim qui tu: giberne ont?

’ nous, infirmum gerunt, ’Eider» mutions [uniforme , u! puni , levi fin-

tonna:Fortafle imam aliquod urbain banc inter en:

tram concluent.1p A M P H I L U s.

14h) Mariner» , intro, ac me «unifie nantie.

P A R M E N O.Ioem,’ quid hoc!

P A M P H I L Ù S.me.

l .P A R M E N O.Trepidari jèmio , renflai rurfum trorfum ; agl-dum, pl fore:

alcade profite: hem , finfifiin’!

P A M P H I L U S.noli fabularier;

PAR-REMARQUES.

31. Qnrei erM,qu ros cunnnnar L-N un: s tu surnom c a RU N T.]Decequel’efprit719i la: grogner»: a]! encore feiâle. Mot à mot 5 de ce qu’il:portent un efiorlr faible qui le: gouverne. Les Latin: di-foient parier pour avoir. Plume dans l’uimfhîlnon w-lucrem vorem geflito. Î: porte une voix nife, pour direj’ai. Et dans l’Afinnire en parlant des Valets.

515i ad ber’i fraudationem callr’dum biguine» sont".,, Qui portent un eiprit raie pour tromper leurs Mai.-,,.tres. ri C’efl à dire qui ont. J’ai remar ne qu’encertains endroits nous employons quelque ois notremon: porter dans le même fens. V

sa. Anr, PARMENO, marna, ne Min-N 1 a s a u u N r r 4.] Entre, l’armoire» . n leur dire

- que

L’HECYRE. 3°,petites bagatelles les enfans ne iè mettent-ilspas tous les jours dans des colercs horribles lesuns contre les autres? D’où vient cclr , li cen’eit de ce que l’eiprit qui les gouverne eli enco-re faible? Il en eii de même des femmes, ellesont preique l’eiprit foible comme des enians;6C vous verrez que ce n’eil que quelque petiteparole qui aura cauie tout ce grand courroux.

P A hl p li r r. a.Entre, Parmenon, va leur dire que je fuis

de retour.P A et M a N o N.

Oh , qu’ell-ce que j’entends?

P A M p H r L a.Tai-toi.

P A n M a N o N.J’entends qu’on ie tremouil’e fort, qu’on va

deçà &delà ; venez , approchez plus près delaporte. Et bien, entendez-vous?

P A M p H r L n.Ne di rien. Grand jupiter ! j’ai entendu

crier. À Pan-,ue je [541. de retour. Œflnd un mari revenoit de lacampagne, il ne manquoit jamais d’avertir (a fem-me de ion retour , afin qu’elle ne pût pas croirequ’il étoit revenu pour la furprendre. j’ai parle decette coutume dans mes Remarques fur Plante.

37. Pneu Ives-rata CLAMOREM avaro!)Grand yupütf .’ J’ai entendu crier. Il y a un Critiquequi prétend que c’eil Pln’lumene qui dit ces deux monGram! 7ppirer.’ a: que fur cela Pamphr’le dit l’aient";-du crier. Mais je croi qu’il ic trompe, la fuiremê-me le prouve fortement; car dans le Vers fiiivantPamphile dit qu’il lui femble qu’il vient d’entendrela voix de la mere de Philumene, marri: vox wifi: e]!Pln’lumene. S’il avoit entendu la vok de Phalumenemême il l’aurait bien plutôt dit.

sa. Nes-

V” Î

310 H E C Y R A. .P A R M E ’N O. M. nm laquais, me 11045.: lM T R R H I N A.

Tact, obfuro, men gnan.

I P A M P H I L U S.mari: vox wifi; zfl PhilumemNullusfitm.

- P A R M E N O.qui dam? I

P A M P H I L Ü S.quia partît

P A R M E N O.quamobrcm?

P A M P H I L U S.nejcia quad magnum malta»

4° Profit-fa, Parmmo, mentant.

P A IR M E N ’O. ,. uxbrem Philumenam

Pavimre nefiia quid dixemnt. id fi forte a]! ,

nejcia. MP A M’ pH I L U s.Interîi: Car mibi id non dixtir

’ P A R-IREMARQUES.39. Nf’nsczo 04.105 MAGNUM M ALDMJxÀh,

Parmmon, il y a quelque grand mal que l’an me cube.si l’on confidexe bien la fituation de Pamphilt elleeüla plus cruelle que l’on puiffe imaginer. Etie ne croipas que dan? aucune piecc on ait jamais vu de mo-

ment plus vxf. -4L PAvxrAn: NES cro’qux n prunus-n]. Il: Mm bien dit que votre faim: avoit quelque patin

éviction. Les Anciens difqient pavimn pou: hmm,in" (mu, comme l’on cfl: dans l’aproche dans la fié-vxe. La Critique dont je vicns de pane: dans lane-

mare

F;..-.. - -, , mu"L’HECYRF. 3"P A n M 1-: N o N.

Vous me défendez de parler, &vous parlezvous même?

erxHINEdamfltmaijan..Taife-i-vous , je vous prie , ma fille , ne

criez peint.P A M p H 1 L E.

Il m’a femble entendre la voix de la met.de Philumene , je fuis perdu!

P A a M 1-: N o N.Comment cela?

P A M r a x L a.Je fuis mon!

P A n M n N o N.Pourquoi donc?

P A M p H x L a. .Ha , Parmenon , il y a quelque grand mal lque l’on me cache.

P A R M 5 N o N.Monfieur , ils m’ont bien dit que votre

femme avoit quelque pe ite émotion; mais dedire fi cela cit, je n’en ai rien

P A M p a r 1. n.Je fuis au defefpoir. Pourquoi ne me l’as-tu

pas dit?P A 1-3

marque précedente, prétend que e’elt Pampbile, quidit uxarem Piiilumenam pie-virure niant, 8: qu’il dit p4-virure, fur ce qu’on difoit dans la maifOn PhilllmeMpari: , Pin’lumene «combe, 5c qu’il avoit mal entenduPhilumzna punit, Philumem tremHe. Mais cette con-ieâure me paroit très mal fondée , car on n’avaitgarde de parler d’accouchement dans cette maifon,on avoit trop d’envie de tenir cela fecret , c’efl pour-quoi on n’entend pointoinvoquerjunon. Et ce nela mere dit, ne convient pas plus à un accouc c-ment qu’à tout: autre maladie.

46. N A M

45

50

312. HECYRA.P A R.M E N O.

quia non potomm rond am nia.

PAMPHILUS.9.10.11 mollie!!!

P A R M E N O.nefiio.

p A in p H I L U S.. quid: nomme modillon; addtlxit?

PÂRMENO. mfiio.

. RAMPHILUS.mon lune on: intro , ut hoc quamprimum ,quidqutd efi , certum fiiez»?

94mm» modo , Phllumena mon nunc te afin.

dam afiflam r lN4»: fi perlculum allant in le off , perizïfi me

un); baud dubium :11. lP Il R A! Ë N O.

Non afin folio off, mïn’ nunc hum intro figui;

Nam invifis omm: nos efje illis jerm’o:

.Heri nemo volait Sostratam intro admittere,si forte marlou amphorfafiu:fiet ,944M fane nolim, mascaron hm confit moi .-Sarvom illico binoit]: diton: soflratæ;

filiquid tulifl": commimfcmtur mali, (Ca-

REMARQUES.46. N AM S! PERICuLuM uLLuM IN tu

l s 1.] «il: , s’il y a du danger pour" votre oit , je mon)?!infailliblement. ll Ml bon de remarquer l’art du PacteEn fait paraître Pomphile éperduement amoureux de

femme fur le moment qu’il va être temoin il; Il?

v c o c

L’ H E C Y R 3x;P A n M E N o N. .

Parce que je ne pouvois pas vous dire tantde chofes à la fois.

P A M P H r t. E.Quelle maladie cit-ce?

P AR M E N on.Jenefai.

P A M p H r r. a. ’Eh quoi, cil-ce que performe n’y a un al-

ler le Medecin?h P A n M la N o N.

Je ne far pas non plus.

P A M p H r r. n. lMaïs pourquoi n’entrer pas moi-même pour

m’éclaircir promptement de ce que c’ell? .Enquel état vais je voustrouver , ma chere Philtr-mene? ah, s’il y a du danger pour votre VlC,je mourrai infailliblement.

P A a M a N o N.Il n’efl pas necefiàire que je le fuive lit-de-

dans , car je vol bien que l’on y hait tousceux de notre malfon. Hier on refirfa la porteà Sofirata; fi par huard le mal alloit augmen-ter, ce que je fouhaite en verite’ qui n’arrivepas , principalement pour l’amour de monMaître; ils ne manqueroient jamais de direque le Valet de Sofirata y feroit entré ; ilsm’accuferoient d’avoir fait empirer fou mal,

à:

choie du monde la plus effroyable pour un mari. Etcela afin que le contrafle fait plus fenfible s’il y «dudanger pour votre vie. Il ne dit pas fi pour mourez,mais s’il 7 a du danger. si le danger feul le met danscet état , que ne feroit pas la mort même?

Tome Il]. O H. C A’

314 HECYRA.(Capiti, atque and illorum, mon; qui 4n-

âlll’ fie: :

5; Hem in trimer; venin , ego axera in magnummalum.

REMARQUES.54. CAPITI ATQllE ÆTAT! lLLORuM.]

Que le malheur puijf: flûta": tomber fur leur tire , (inEn cet endroit ara: fignifie la vie. Plante dans lePjèudolur,

[n le nunc [tout ommr [pas mati mu.Et dans le Milan: Gripu: dit à Lalrax,

VHIMJ gradin: capta arque atrium ruant.Mais je croi qu’on ne s’en fervoit que quand on par-loir de gens avancez en âge, comme les Grec: di-

(oient

Wië’meââe-âæwæmëâmâfineâgo

ACTUS TERTIUS.

S C E N E II.SOSTRATA. PARMENO.

PAMPHI’LE.

- S 0 S T R A T A.NEfcio quid jamdudum laïc audio tflmflltudvri, milord:

Mule monta ne thlnmena mugi" morbgu aggra-

verai: . gymR E M A.R ou E s.r. AUDIO HI c TUMULTU ARL]Il] a long-

tempr que j’mrenïr fuir: bien du bruit (lem cette mmfon.7mm: a grand foin de marquer le voifinage des deux

- mat.

L’ H E C Y R E. 31’;a: de lui avoir porté nouilieur: (que ce mal-heur puille putt): tomber fur leur tête! L’on

.en feroit un crime à un Maîtrelle , ô: pourmon l’on me feroit quelque choie de pis.

foient en pareille occafion pigne si, fies: 45151;leur vieillerie.

55. lis o iN M A a r: u 5131A L 1751.]Erfmr moi.en me mir qui" : des]: p.5. ll veut dire qu’on lemettroit fil-4 quelliun pour lui faire avouer s’il n’au-rok pas porte qetljue drogue , ou fan quelque en-chantement pour augmenter le mal de P1.rlun.e.;e. Carles ont: croient fort luperflitieux , ô: ils croyoicn:fort aux lortileges.

.u

"P? "S’EN-T? I 2’ :1: "f:- en». nm.ou amusa alcalise-M33. une

ACTE. TROISIÈME,

S C E N E Il.SOSTRATA. PARMnNoN;

PAMPllILE.S o s ’r n A T A.

IL y a déja long-temps que j’entends bien dubrodât-dedans, jene aicequ’ilya,jec1a5ns

furieulement que leumene ne fait plus mal;c’ell;

malfons de Logis: et Ë Foraine, ou cela en imper:tant pour la fuite.

0 à 5. Qan

’39

316 HECYRA.aux! te, Efiulupi, et te , Salur , neguid fit

- beaux, oro. INu»: ad tu»; oifum.

P A R M E N O.du").

P A R M E N O.item»; ifibinc excludére.

S O S T R A T A.51mn Parmeno , tune hic aux: 12017,. quidfi-

du»: miferur

Non wifi": uxorem Pamphili , mm in proxumo’ laïc fit 43m?

P A R M E N O.Non wifis , ne: minus quidam vifmdi :4qu

quemquam. ’Nom-qui «tu: cul odio ipfu: a]! , bi: fume [lul-

n duco:Labour» inane»; ipfu: api: , a illi molefliam

adfert.Tum aux»: filiu: mus introiit videra , ut m-

nit, quid 434:. IS O S- .

REMARQUES.. 3. Quon u, ÆscuLA p 1,51- m ,SALUS,6m] Ce]? pourquoi je vous prie, grand Efiulu e Ù vousbief: de la Santé. Elle invoque la Déclic ela Santéavec Efculupe,patce qu’en Grue leurs Statues étoienttoujours mifes enfemble, 5: qu’ainfi de prier l’unfans l’autre , ç’auroit été Faire un affront àcelui qu’on

auroit oublie. Lucien parle de ces Statuës dans fortflippiez: r Kari tillé": à. de." ne. Miner? al doloire:ifydfl’lu, il M9,) ripions, "Il ânonna Il y a, la de-dans deux Stutuè’: de marbre (dans d’un ouvrage antique,l’une a]! de lu Div]? de la 51:11:30 l’au": d’Efcplape.

4. r E-

L’HECYRE. 3:7,c’elt pourquoi. je vous prie, grand Efculape, 8cvous , Deelle de la Santé , faites que mes craintesforent mal tendres ; je vais préfentement la voir.

l’ A a M a N o N.

He, Madame!S o s r a A T A.

Quoi? -P A a M s N o N.L’on vous fermera encore la porte.

S o s 7 n A T A.Ha, Parmenon, étois-tu la? miferable que

je fuis , que dois-je faire ? cit-ce que je n’iraipas voir la femme de mon fils lors qu’elle citmalade li près de chez moi?

PARMENON.Ni vous n’irez la voir, ni vous n’y envoye-

rez performe de votre part, fi vous m’en cro-ycz; car je tronve que d’aimer les gens quinous baillent, c’ei’t faire une double faute; onprend une peine inutile, 8c l’on ne fait que lesincommoder. D’ailleurs fi tôt que votre fils aété arrivé, il cil allé voir en que] état elle cit.

4.1 en R u M r s 1- H r N c EXCLUDERRJL’Mwu:fermera encore la porte. ll faut que Sefi’rata forte pour al-ler voir fabelle fille, Gril faut que quelqu’un l’empê-che de faire fa vilîte. Et c’efi ce qui fe fait, d’offre»vient pour s’acquiter de (on devon , 8c Pneumo» fetrouve là heureufement pour l’empêcher d’entrer. Ill’en detourne ar des tairons très folides Serres for-tes, en la fui an: fouvenir premierement de l’injurequ’elle a reçu’e’ quand on a refufé de la voir, a: en

lui mettant devant les yeux le chagrin qu’elle feraifa belle-fille.

O 3 20. Rat--

U

10

318 HECYRA.S O s 7 R A T A.

aux?! ais! un unit Pamphllux?P A R M E N O.

venir.S O S T R A T A.

dii: gratiam haha.Hem , iflbn; verbe anima: mihi rediit a mm

ex corde excdfit.

P A R M E N O.34m a; te canfa maxume hm: nunc introire

ne o .-

Nam fi remimnt quîppiam Philumenam dolant ,Omnem rem uarrabit, fiio , continuo jale fait" ,974m inter vos intervenir , made ortum efl ini-

1mm 1m.Algue «un» video ipfum egrcdi. quàm trifii’ fil.

S O S T R 44 T A. . Tô mi gnan.

P A M P H I L U S.MM mater, falw.

S O S T R A T A.gamin venijfe jalvom. [al 1147i

T

Pihmzena e]?!

P A M P H I L U S.meliufiula dt.S O S T R A T A.

urina»: iflbut in: D’i faxînt.

9.14511 tu igitur latrumasï au: quid es mm trijiis?

P A M P H I L U S- ’ "fie, Mater. S O S-

REMARQUES.:o. R E c 1- E, M A r r. 3.] Rien, ma me" Npus n’a-

vons rien en notre Langue qui Fume expnmct laforce de ce mot refîê , car comme je l’aidejaremax-qué ailleurs, on f: fervoit de ce: adverbe quand o:

r.

x

L’HECYRE. 3l9S o s T a A T A.

Que dis-tu r Ian-cc quen’aqlphilc L9. :1an à?

P A n si 2 u o N.Oui, M.1î.1:.c.

S o s T R A T A.J’en rex1.!«;:n:c a 1’; Dreux. Ha , cette nou-

velîc me redonna-1.1 vie, «k c1..1;ï: tout 1c cha-grin de mon cœur.

P A n m E N o s.C’en là priztcirzfcnlcnt ce qui fait qu: j:

ne vous conîczlc H: «(y alîcr; ce: .1 ion-.11de Pinluqœnc lui donna kmîtfujpvu du: h meje fus fûr quTé nife-oh avcc ion ma x, ulc hitonton tout coque vous av:7.eu enlcmble, à:ce qui a La Hé a: Comma-meneaux: vmrc froi-deur. Mais 1: vofn qui Ton. Qu’xl cil mile!

S o a T K A T A.Oh, man fils.

I’AMI’HXLE.Bonjour, rua marc.

S o a T a A T A.Je Ms bien nife: de vous voxr arrivé en bon-

116231116. jhïÏuTncn: cfl-cllc mieux?PAMI’HILE.

Tant fait pan.

l b o s T n A T A.D:cu le veuilïr. Mars pourquoi donc pïcu-Tel-VOUS? qu’un-vous à âcre fi mile!

P A M p H x I. n.Kim, 1m ancre.

S o s-

ne vouloit pas ofiënfcr ccîui qui faîfbît la demande;Ha: d.’ri.cm, dit fort blcu [10mn , (un; fine inhala in-tzrn; "’51 «figuid "ricana.

04 7:. Quo-

25

22.0 HECYRA.S 0 S T R A T A.

éhddfuit tumulti I die mibi: a» doler repenteinvafit?

P A M P H I L U S.1M flafla") (Il.

S O S T R A T A.quid morbi (fi?

P A M P H I L U S.fibris.

S O S T R A T A.quotidiana!

P A M P H I L U S.in; ajunt.

Jfgdu intro, confoquarjam te, mu mater.S O S T R A T A.

fiat.P A M P H I L U S.

Il! puni: un", Panna» , obviant , aga: bisancra adjuta. .

1’ A R M E N O.mini 3 ne» faim: ipfi viam , damant qua r:-

du)!!!P A M P H I L U S.

«fias!

REMARQUES.22. Q!) o ’r I n r A N 15.] Efl-ce lafi-s’vn tontînuë’. Il

a dans le Latin efl-celafie’vre quotidien: , a; je n’ai rélqilfé de traduire la fin": continués, quoi ne je Tachebien que la fiévxe quotidien: en du nôm le des fié-

vues

ACTUS

F’Ç -

e LlHE(TYRE. au.S o s T n A T A.Quel bruit finiroit-on? dites-le moi s cil-ce

que quelque mal l’a prife tout d’un coup?

P A M p H x r. 5.Oui.

S o s T a A T A.Quelmal?

P A M p H r r. a.La fièvre.

S o s T a A T A.Quoi, la fièvre continue?

P A M p H r L E.Il: me l’ont dit ainfi. Je vous prie, ma me-

re, de vouloir bien rentrer , je vous fui pré-fentement.

S o s T n A T A.Je le veux.

P A M p H x L E.Toi, Parmenon, cours au devant de me:

gens, 8c leur aide à apporter mes hardes.P A n il n N o N.

Quoi? cit-ce qu’ils ne (avent pas le chemin ,8: qu’ils ne pourront trouverla malfon fans moi?

P A M P H r L a. .Veux-tu courir?

Y«res intermittentes. Mais il me femble qu’il cf! plusnaturel que Soflmu, quiapeur que fa Bru ne fait fou:mal , demande fi e’eft La fievre continue" , que la quo-tidîene.

95 ACTE

fi.31; HECYRA. a

A CTUS TERTI US.S C E N A III.P Â M P H I L U s.

N Piquet: mura»: "mm initiant ullum inve-nire idoneum ,

Unde exordiar narrare , que me opinanti aceidunt ,Partir» que perflæxi hi: oculi: , parti»: que ac-

tejzi aurifia: .-9444 me propter maximum»: chia: eduxifbras.Nm mado me intro ut corripui timidm , alio

fufiûmns.

Merlu: me adjurant afiflam, la [en]; ejji, uxo-nm : «lui mihi.

Pqflquam me alpexere ancilbz adveniflê, illico

v;

0mm: jmmlLena exclamant , Venit , id quad me "peut: ad-

juvant. (71mm ,Su! continuo voltai» earum jenfi immutari om-ZIO 94411 mm inrammodc illi: fin vétillera: adven-

tum meum. (flamineUn illarum ferle interna propere precuturrit ,Me momifie : ego eju’videndi cupidus ribla? configuor.

Poflquam introii , extemplo au: morbum cagno-

wi mijær. lHum mg": , a: celui pofl’et, rampa [fatumullum dahat: .

l5 Nequc vos: afin , ac m monebat , ipja potard:

conque". . 4 . . . .Poflquam afpnçl, 9121512114: endiguant, niquant,

a? campa illico Me

L’HECYRE. 31.3

a! næke a e ouf. IL. n .flîrf.

ACTE TROISIÈME.

S C E N E III. rPAMPHTLL

E ne l’ai abfolument par ou commencer àdire tout ce qui m’eft arrivé de furpre-nant, foit ce que j’ai vu de mes propres

yeux, ou ce que j’ai entendu de mes oreil-les, &’ qui m’a obligé à forllr bien vite dans

un trouble que je ne puis exprimer. Cartantôt quand je fuis entré précipitamment dansla mailbn fini de criintc, 8: m’imaginant queje trouverois ma femme malade d’un tout au-tre mal, quelle a été ma douleur ! Sl’ÔE queles fervames m’ont apperçu, elles (e (ont tou-tes mifes à crier dejoye, voila Parapluie; par-ce qu’elles m’avoient apperçû tout d’un coupfans Lire aucun: réflexion. Mais un momentaprès j’ai "à que le vitage leur a changé àtoutes à: qu’elle. Te font troublées de ce quele huard m’avort (dit venir fi mal à propos.Cependant l’une d’elles a couru vite annon-cer mon retour; 8: moi dans l’impatiencede voir Pluiu none, je l’ai fuivie. Quand j’aiété entré, mal lClliCüX que je fuis ! tout aum-tôt j’ai connu ce que c’étoit que fa maladie ;car le temps ne lui permettoit plus de la ca-cher, 8: elle ne pouvoitfe p’aindrequecommeune femme qui cil en cet état-là. Quandjel’ai eu appetçùe , quelle honte ! me fuis-je

C O é écrié

W

7-5

Z4 H E c: Y R A.3M; indolente»: m- , incredièili te figue and

Ptrflnlf.

a", confiquifuf , jam ut liman mirent, 4dM zende «verdit.

[fumant mifer4 .- thymine»; (fi; Przyèéïo lmLa 1,; e , tapa»,

nib; maie ut ra: dam fifi , in mgm’ 4t-Om que bannie: fumas.

fla [gabare oratiomm muta); à prthtifio in-H’ flint:

mi pampbile , ab: te quamobnm bec ebierit,9 mafia» vides,

giflant a]? oblation virgini olim d mfiioN4," que improbe.

W hm: mafiegit , te , arque aüarpartum utN". «laretfuum.

d "un; urate que "mini car, angine quia Ia-(5’ [rumen enfer.)

- on firman efi inquitæ’qfidâ obtulit, ’

Mm n obfuramu: 4m64, fi fur, fi [in auP" -il". do"); ejm’per n rafla «vinique 415m: 9mm,A fient:

:81.REMARQUES.A c N 1 A T U5 HUMILES 31:14:13.1

2°’ 11:, sa: au humide: 3s au fieu. Met àlnrpt ,N’mfimm; rand: à buMHn. Les La": datèrent"m fimmîu in, fizperlm. C’efi ainfi qu’ on" a 3p.874,14» P0 langue fuPere , une gaudi hangar, magnP9"? un?" tu. Dame nousacon erve le pain); qwww" là! Tanne: avoit traduit. se voter, over-h:(plus? "r odyfl". "me: n un «man,chacun film fi! Gin"; fifi" à. l’ambh’

2LHANG

, nabi: que n

L’ H E C Y R E. 31.;écrié, 8: je fuis forti en même temps en pleu-rant , 8: percé jufqu’au fond du cœur d’uncoup fi peu attendu , fi cruel 8c fi incroyable.Sa mere m’a fuivi , 8c comme j’étois fur lepoint de fortir , la pauvre femme s’en jetrée

mes genoux toute baignée de larmes , ellem’a fait pitie. En verite’ je fuis perfuadé quefelon que la fortune nous cil, ou favorable oucontraire, nous fommes ou humbles ou fiers.D’abord elle a commencé à me parler de cettemaniere. Mon cher Pamphile , vous voyezce quia obligé cette pauvre creature à fouirde chez vous, elle fut violée il a quelquetemps par je ne lai quel malhonn te homme,8: elle étoit venuë fe refugier ici pour pou.voir accoucher feeretement , fans que cela fûtfû ni de vous ni de performe. Quand je penfeaux prieras qu’elle m’a faites , helas je nepuis retenir mes pleurs. Quelle que fait laFortune qui vous a ramené aujourd’hui, m’a-t-elle dit , nous vous conjurons toutes deuxau nom de cette Déclic , fi nous ofons pren-dre cette liberté, de ne pas divulguer (on mal-heur, ô: de le tenir caché à tout le monde. Si

jamais

on. Hum HABERE o il A T r ou r. M MECUM, A

Pnnrcr’rt o IN s-riTrT.] D’abord ("entonnen-ce’ à me p47!" de une martien. Cette Latinîté efi re-marquable à principio inflfrit, d’abord elle a commentétimon a: Tite-Liv: , qui ont tous deux formé leurfille fur Terme, ont pris de lui cet inflitir. Le pre-mier dit: Engin" Sema": 5.11m: (omnium. Et Tite-Live: Pro fi pacifia , puai: faire!» a: perme»: ont:5mm.

0 1 sa. Nus

4’.-

30

3S

326 H E C Y R A;si rauqua»: crga te anima Je arnica fanfii un) ;

mi l’amphile,

Sinflçbore han: gratiam, te , uti filai de: , proun; nunc rogat.

Ceterum de reducenda id fada: , quad in remfit 1mm;

Parturire un: , maque gravidam Je rx t: , fo-lu: confia: ,

Nam niant mur» pofl dauba: contubuifle mmmenfibm:

Tarn , pofiquam ad te vernit , menfi: agimr hitjam feptimm:

944m tefiire ip[a indien res. nunc fi pari: efi ,Pampbile,

Maxume vola , dogue open»; , ut clam parfin

00mm: patrem , - -’44th mica 0mm: , [cd fi fieri id mon pote]! ,qum lamant,

bien» abartum eflë. [nia nemini aliter fufpc-flum fore ,

gain , quad æ-erifimile efl , ex te rem par»714mm patent.

Continue exponemr. hic tibi nihil efi quidquamincommodi: (9’

Illi mifiræ indignefaflam injuriant contexeris.’Polliritu: [am , (9’ [agrume in en certum efi ,

quad dixi, [idemNam de reducenda, id mm nemiquam bondira»

eflë arbitrer :

Nu

REMARQUES.sa. NAM guru-.1 Carfqm’a dit que vos froideurt’

our 211;. Cette mer: affin ce n’a garde de dire :11.m’a dit, cela ne feroit pas onnête , mais elle dit,

r l?)

fifiL H E C Y R E. 3:7jamais Philumcne Vous a donne des marquesde fa tendrefle, elle vous prie, mon cizcri’nm-pl’iilc qu’en reconnoiflance vous n’aycz point

de peine à lui accorder cette gnan. Au relieour ce qui cit de la reprendre, vous en ufexczclon ce qui vous feraîe plus avantageux; Vous

êtes le [cul qui (minez quiciîe ÈCCUllCne, à: quel’enfant n’en pas a vous. Car on m’a un que

vos froideurs pour clic: ont dure deux mois,& il n’y un a ue fept qu’elle Vous a en: don-née. Le troub e où Je vous vois marque niiezquels font vos fentimens là delTus. l’réïcme-ment je fais tout ce que je puis pour e npê-cher que ni fon pere , ni qui que ce (ou nefiche rien de tout ceci ; mais s’il ne le peutfaire qu’on ne s’en apperçozvc , je dirai qu’el-

le cit accouchée avant terme, je luis me queperibnne ne foupçonncra que a choie [on au-trement. Tout le monte croian 1ans peineque vous êteslc pure, 8c l’enfant ne fera paspluzô: venu au moncc quoi: in l’uxpoicr.tu tout ceïa il n’y a rien qui vous p une mi-ra: le moindre tort, 8: par ce moyen vous cou-vrirez ramon: qu’on a fait a cette pauvre mal-heureufe. in promis tout ce qu’ciic a voulu,&je tiendrai aiinremcm nm p J’JiC; car pourla reprenne, ic croi que je ne le puis amom-ment, 8: qu” ne ferou pas honnête; je ne

le

u m’A 4’: , ce qui cit plus dans la bienfeancc a; dansla modcfiic.

45. Lb

46’

50

3:3 .HECYRA.Neefaeiam :. nfi amer me graviter, eanfiameà

dague que tercet.

Lamento , que pafihacfietum a]! vira, qui"); inmentent venir ,

Solitude ne. O-fbrtuna , ut manqua") perpemaes and!

sa jam prier MW me ad banc rem exercita-mm reddzdtt.

au»; ego mm canfilia méfier» fiai. item monhuit aperarn daim. i

zdefl Parmena mm punis, buna minime efi opusIn hac re adefl’e: nm olim joli eredidi,

En me abflinuzlfe in primipia, gaur» data 2.1!.

Verear, fi damaremejus hic erebra manadier,Ne patarin intellegat, aligna "1177i a]!Kim ablegandus , du»; parie Philumenp.

REMARQUES.45. LACRUMO que POSTEA FurvnA un:

v 1 1- A. 1 7:11: put: retenir me: lame: quand je paf:quelle vie 1m me defirmm la mutine. Pamphx’l: vient

de

62133615)

W.il?

ACTUS

L’HECYRE. 3:9le ferai pas auflî , quoi que j’aye toujourspour elle beaumup d’amour , à: que je con-ferve fort chercmcnt le fouvenir de l’a ten-dreil’e. Je ne puis retenir mes larmes, quandje penfe ’quelle vie va éire del’ormais la mien-

ne, 8c dans quelle folitude je vai me trou-ver. Ah, Fortune, que vos faveurs font peudurables! mais l’amour que j’ai eu pour Bac-chis a du m’accoùtumeràtous vos caprices. LaRaifon m’a fait bannir ce premier amour, il mutqu’aujourd’hui je faire de plus grands effortspour me défaire de même de celui-ci. VoilaParmenon avec mes gens : il n’ell nullementneceflanc quïl fintici pendant que Phdu-nmœefimcnémncuxlfllekdàqmj’ai fait confidence de la maniere dont j’ai vé-cu avec elle au commencement de notre ’ma-riage , je craindrois que s’il l’entendoit crier fi

ibuvent.i!neconnùtenfin cequeccfl.llhutque je l’envoye quelque part jufqu’à ce qu’el-le foit accouchée.

de decouvrir la choie du monde la plus capable d’é-teindre l’amour d’un mari, cependant il arme enco-rne fa femme. Peut-on, voit une plus violente paf--

on 3

mais) *(xa?

ACTE

m

330 H E C Y R A:

ACTÏŒ TERTïU&.

SCEIŒA-HÂpARMENQsosLLPAMPHILU&

PARMENŒAIn’ tu’tibi ko: incommoda»: eveniffe ber?

. S 0 S I A.Non huile werbu, Parmmo, diti patsfifatum , èaam ra ipfa navigare incommodnm

e .P A R M E N O.

grume]?!

. S O S 1 A.Oflartunate, nefiis, quÎd mal:

Prateriefis, qui manqua»; e: ingreflu: man.

Nam alias ut ominam mifirias, un"; 1mmvide;

Dits trjgima , au! pli: M, w mm fin: ICran inters); lamper mortem cxfi’aefiabam mifer.

1M afque adverfa tempefiate «fi fumas.

P A R M E N O.OdÏofum.

. s o-a E M A R Q U E s.4. NESCIS quia MALI PRÆTFRIFRIS

«un NUMCLUAM INGRFSSUS r s MARE.) 7:»,ne fui: pas l: mal que m a: (wifi dt n’a-pair jamaufn:

H"

.fl

ï

.L’HECYRE. 33x

ACTE TROISIÈME.

S C EN A IV.PARMENON. Sosxr.

PAMPHILE.PARMENON.

Is tu vrai P as-m trouvé tant d’incommo.Jizé dans cc voyage?

S o s I z.En vcrité , Parmcnon , il n’eft pas poflîblc

d’exprimer la peine qu’on a fur me: , 1’; fauty avoir c.é pour (nm ce que c’cfl.

P A x M E N o N.Oui?

S o s I z.Oh que tu es heureux l tu ne fais vms le

mal quem as évité de n’avoir jamais cré fur

mer. Car pour 1c paint parler des autresmlfcz’cs , fais réflexion à ceîïe-ci (a Iëcment;

j’ai c’zé trente jours , ou dam? ,8 6ms leVailîcau, ë: pendant tout ce (aux? la jï.::cn-(10:5 la mon à tout moment, tant nous avonstoûjours en l: vent contraire.

P A n M a N o N.Cela cil incornmch.

S o-

fur mer. C’Lfl un mot de Pofiiippe, 5,4) onc-nævi;(Je: Mia: r 31:45.. (liai qui n’a; pas affin mu n’t(Il 4mm "ne.

17.15--

w:15

7.0

â

332. H E C Y R A.S O S 1 A.

baud clam me (Il: deniqm larda dufugerimPatin: , quàm «adam , fi ce mi "chandail;

jeiam.P A R M E N O.

olim quidam n unfi impelkbant hum,and nunc minitanfimre , Infime: Sofia.Set! Pamphilum ipfiim video flue. ante oflium.In intra. ego hum adiba, fi quid me «Mit.

Jim, niam tu hic fias?P A M P H I L U S.

cquidem te exfpeflo.

P A R M E N O.’ quid 43!

P A M P H I L U S.In 4mm tranfmrjà opus :ji.

P A R M E N O.mi bomini?

P A M P H I L U S.:555.

P A R M E N o.In 4mm! quid en?

P A M P H I L U s. .Callidemidem hoflutem

Myconium , qui muant un)» admftu’ fi, cm-uni.

P A R M E N O.Parii. vwij]: hune dizain, fifalwu dormir» .Rediiflct umquam, ut me ambultndo rumpmt.

. P A M-REMARQUES.r7. h: ARCEM.] A la Citadelle. Il parlede 131:0;-

tercflè qui étoit au Port de Pire’e; elle étoit éIOIguee

«immun de cent quatre Rades. v2.0. o-

ï

L’ H E C Y R E. 333

. S o s x s.Je rai bien qu’en dire ; enfin par ma foi jem’enfuirois plutôt que d’y retourner de mavie, fi on vouloit mly obliger.

P A a N 5 N o N.Mon pauvre Sofie. il ne te falloit pas autre-

fois de fi grands fujets pour te faire prendrela fuite. Mais je voi Pamphile devant la por-te. Entrez, vous autres , je vais à lui pourvoir s’il ne me veut rien. Monfieur , quoi?vous êtes encore ici?

P A M p H x L e.Je t’attendois.

P A a M E u o a.Que voulez-vous de moi?

P A M P H i i. a.Il faut courir bien vire à la Citadelle.

P A a M a N o N.

Qui? IPAMPHXLE.To1.

P A a u a u o N.A la Citadelle? eh que faire là?

P A M p a 1 L n.Vatrouver mon hôte Callidemides. de l’lfle

de Mycone , qui cit venu avec moi dans lemême Vaifïeau,

P A a M a N o N.Je fuis perdu! je pente ma foi qulil a fait

vœu que fijamais il étoit de retour en bonnefamé , il me feroit mourir à force de me don-ner de l’exercice.

PAMf2°. Vovusznuuc DICAM SI SALVlls

DOMllM RapissnruMoquMrôec.) Ïepenfq,ma fin’, qu’u’ n fait vœu que fi jaunît il au: de "leur

en

W*. 334 H E C Y ’R A;P A M P H I Il U S.

mû refila: 3

P A R M E N O.quid tu vis dimmî un conveniez»: mode:

P A M P H I L U S;1mn: quad conflitui me bndie conventumm mm:Nm Mie, ne me fruflm illie exfpefiet: vola.

P A R M E N O.à; A: non and bombai: fadent.

, P .4 M p H I L U s.i a: fadant ut munis;Magnus, rubicumim, "171’245, enflas, ajuts,

Cadaverofa finie. -r.

PAR:REMARQUES.

en [mm janre’. Ceci cit fondé fur ce que Sofie vientde lui dire, qu’ils ont eu le vent contraire pendanttout le voyage , car dans. ces fortes d’occafions on aaccoùrume de faire des voeux.

241. C n i s P us. J Le: cheveux "âpre. Ou accufe Te-faire d’avoir eu tort , de dire que ce Huard": avoitles cheveux crêpez, arde n’avorr pas fuivi Jpnllodore

ui avoit dit qu’il étoit chauve. Ce reproche cil fon-dé fur un Proverbe Grec que voici, Mam’wQ oa-Mmôêç Lljeenim miam, 84 fur ce que Lucilim avoiedit Mjcani calva. mm? juvemw, à thene toute la jeu-mflè e]? chauve , 8c que Strabon a écrit dans le dixié-mc livre, en? ouatinât Jé «me Muxwvixe unir",a"; a»; une mît-ra 1971196031462"! 7:); vivo. Un appellele, (71mm: Myconiens , parte que ce défunt e]! ordinaireà aux de cette Ifle. Mais je fuis perfuade’e que Teremefavoit tout cela auffi bien que ceux qui l’accufent del’avoir ignore ,.. 8c qu’il lavoit de plus qu’on peut avoir

es

ÏF’-.ÇfL’HECYRE. 3;;P A M p H x L E.

a D’où vient donc que tu demeures Il?

l P A E M a N o N.Que vomer-vous que jelui dire? faut-il lim-

plement que je Faille trouver?P A M p H x L E.

. Tu lui diras que je ne puis l’aller voir au;jourulhui, comme je lui avors promis , afinqu il m’attende pas inutilement; cours, vole.

PARMENON." Mais je ne fui pas moi comme cet homme»,in cil fait.

j P A M p H i r. E.l Mais moi je vais te le tic-peindre fi hm que1 tu ne pourras le méconnaître. Il cil grand 8c

gras; :1 a le vïùge’rougc) les cheveux cru-p.1, les yeux bleus, la mine iuncrlc.

I’ A x-l

l

l

l

i

l

les cheveux crêpez à: être chauve. D’.ailleti:s quandou a du que tousles Alu-Mien: étoient chauves, ona voulu du": :î.i:plemenr qu’il y en avoit beaucoudans cette lai-r. le que Li plus grande partie l’etoit;mais on n31 pas pretendu qu’il n’y en eut pas un quifût exempt de ce defaut. M .7 1:2- cu Mit-vu, cil unedes lilas arides, drus En mer C; e.

:7. CXDÀVeROSA v.xcres.1 Le mie: gî:::?:. Cem ’ " acté explique direrfement , les un: lui ont

Z Il: r, au: .1 .’e rein (file, les autres, gaulevijJsc’ "m1, mais cela minutoit luire. .Ct’lzverefafinie: czl aldine-meut u 1c nunc rune e , qui fait peur,8c qiiei’on evite co un; li rencontra d’un mon; seTenu -.- n’uioûte ce..z.l.::rm ’Zx fluait: , que comme [effetde tout c: qu’il vient de dire , qu’il e? (nul :3",-qu’il t Il z ":1.- rnzr , Je: Menu: cr pu, le: Jar;Unis, en: Un: 21a fait un affembluge terrible , a;une mine rituelle. ’

336 HECYRA.P A R M E N O.

Dii illum perduint.æid , fi non venin a? mammite ufque ad tuf-

paume

P A M P H 1 L U S.3° Mamie: carre.

P A R M E N O.non quea: in: fifi film,

P A M P H 1 L U S.111e 4517:, quid agami influx? prames nefeiaflua rafla hac celem , quad me aunait Myrrhina 9Sue gnan partum : mm me miferet mulieris.930d tera fiaiam, ramera ut pietatem miam:Nam me parentipatius, quàm amari objequi

35 oyat-m. une, eccum Pbidzjôpum, a paner»Videz): harfum pergunt. quid dîme» bijee,

certu’ fum.

ACTUS TERTIUS.SCENA. V.

LACHES. PHIDIPPUS.PAMPHILUS.

L A C H E S.D Ixtîn’ dudum, dixtfle illam fa exfpeifare fi.

hum! .P H le

.......-......h-...-.-.n...-

l4’HECYREOP A R M n N o N.Que les Dieux le confondent. Mus s’il n’y

cil pas, l’mendrai» je juiqu’au foir?

P A u v H x i. s.Oui, va vire.

P tu M E N o N.Il m’en impofiible d’allervîte, le fuis trop las.

P A M p H r L E.Le voila mi. Malheureux , que dois-je

frire? je ne ai abfolument comment je pour-rai tenir fecret llaccouchement de Phi urnene .comme fa mere m’en a prié. J’y ferai monomble, car cette femme me fait compafiion. ’

. Ïc veux pourtant me conduire de forte que jene fafi’e rien contre ce queje dois à ma mcre:car il cit plus juile d’nv01r de la complaxfancepour elle, que de fuivre aveuglément ma paf-fion. Ho, ho! voila Phidippe 8c mon pere.ils viennent de ce côté; je ne [si ce que jevai leur dire.

ACTE TROISIÈME.s c E N E V.

LAchs. Puxnrrpz.PAMPHILE.

LACHBS.NE m’avez-vous pas dit tantôt que Philu-

mene n’attendait que le retour de monfils pour revenir chez nous?

Tome Il]. P P H x-

338 I H E C Y R A. IparnIppvaFemme.

L A C H E S.certifie aiunt: redut.

pAMPHIEU&quem mufle» dicta» pari,

gamma»). me: reduum , nefaia.

LAGHE&que»; ego fait audivi laqui!

PAM’PHILUS.. Certum obfirmare e13, 1234m me , quem dette-j

ci, perfequi. ’

L A C H E S. .55 Ijzfus efi , de qua bae’agebam teeum.

- P A M P H I L U 8... . falw, mi peut.l nuanceGmm mi, juive. .PHIDIPPU&. I bene faéîum te advenijfe, Parapluie,Et ado , quad maxumum a]! , fibranne :1th

palxdum. .’depnzzva Ip endurer,

L A C H E S.[demis mada .2

P A M P H I L U S.admodum?

L A ,C H E S.«de quid reliquit Planaire

Confibrinus enfler?

° P A M.-

L’ H E C Y R E. 33,P H r n x n n E.

Oui, je vous l’ai dit.

L A c H a s.Ils difent qu’il cil arrivé , qu’elle revienne

donc.P A M p H x r. E.

Je ne (ai ce que je vai répondre à mon pere;niquel fujet je puis lui dire que j’ai pour ne,la pas reprendre.

L A c H a s.. Qui cil-ce que je viens d’entendre parlerau.

P A ne. p H I L e.Mais je fuis très-refolu de pourfuivre mon

deliein.L A c H E s.

Voila l’homme dontje vous parlois tout âl’heure.

- P A M r H r i. E.Ha, bonjour, mon pere.L A c H E s.

Bonjour, mon fils.P H r n r p p E.

Je fuis ravi de vous voir de retour; 8c furtout de vous voir de retour heureufement 8cen bonne famé.

P A il p H r r. neJ’en fuis perfuade.

L A c H a a.Ne faites-vous que d’arriver, mon filsg

P A u p H I 1. E.’Tout à l’heure.

L a c H E s.bien que nous a laide notre coufin Phi-j

ma.

P a. P A Il;

to

I5

340 H E C Y R A.P A M P H 1 L U S.

fane 12ml: homo «adaptai obgfquem

luit , dam wixit : (9’ qui fic finit, bal mid-tum ber-Idem adjuvant:

Sibi microfilms lande»; relinquunt: Vixit , du»:vint, bene.

LACHES.- Ian; tu igimr nihil adtulifii hua plus ami [cæ-tontiâ:

. P A M P H I L U S.5&4;qu a]! id quad reliquit , profitit.

L A C H E S.

. . imo obfui:Nm du)» www a film»; mua». -

P H I D I P P U S.imputa apure iflhuc lita;

filerwivifqum paniquant: a Mme», utrummalts, fan.

L A C H Ë S.Heu Philumnamad f: arufli bic juflit, dicjujl

fifi: n. "P H I D I PeP U S.Nolifôdm, juflx’.

L A-

REMARQUES.n. 1M o o n r u 1 ’r.]vlucmr4ir:, mnnfi1:,ilnou:

fin hanap de nul. C’efl bien li le «macre d’unvieillard une , qui ne commence à témoigner fa deu-letu que lors qu’il fait qu’il lui doit revenu du bleuri: la mon de flan parent. -

u. un REVIVISCETJAM nuuqvnmh]

O

L’HECYRE. wP A un» H 1 L E.

t En venté ç’a toûiours été un homme quia tout donné à les plaifirs ; 8: ceux qui l’ontainfi faits, ne font pas leurs ’heriticrs fort xi-ches: mais s’ils ne luichnt rien aux autres ,ils biffent au moins après eux cette louange.que pendant qu’ils ont vécu, ils ont ru vivreagréablement.

L A c H s s.Donc, mon fils, pour tout heritage vous ne

nous apportez ici qu’une fentence.P A M p H 1 x. a.

Le peu que nous en hexitons ne biffera pasde nous faire du bien.

L A c H a a.Au contraiie , mon fils , il nous fera beau-

coup de mal: 8C je voudrois de tout moncœur que ce pauvre homme fut en vie 86 enbonne famé.

- P H x D x p p E.Vous pouvez faire ce fouhait fans aucun

rifque, il ne reliufciten pas; cependant je l’aibien lequel vous aimez le mieux.

L A c H a s.Hier Phidippe nons envoya prier que Phi-

lumene allâtchez lui. * Dites que vousl’avez fait.1’ H x D 1 P p E. b4: à Ladies.

Oui , mais ne ni’cnfoncez pas les côies.haut. Il cit vrai, j’envoyai hier la demander.

L A-

4 ba: à Philippe.Il ne rtfiufiùen pu. Doua! remarque icique c’efi l’en-vie qui porte Plus": à parle: ainfi à Ltd)". MinPlëtnlli: verbi; Plzidippm» qmqm fullinvidere indien. Ondoit faire cas de ces chiennions: qui marquent lesmœurs à: les canâmes.

1’ a :7. SI.

J0

7-5

O

34x H.E C Y R A.L A C H E S.

fui en»; jam replient.

P H I D I P P U S.

, fiilicet.p A M p H I L U s.griment rem [de , tu fit gejla. adveniez: audiui

emmi mado.L A C H E S.

etIl): invidos Dii perdant, qui hac libenter nim-

nant. P A M p H r L U s.Ego me fila cavijje, ne alla merito eantumeliafieri à volai: poflet. idque fi mon memorare hic

’veIÏm, .æàmfidelianimo a! Innigna in îlien: a ele-

mmn’fui, , .Ver? fait)»; ni te ex ipfi; [au magi’ welim re-’

feifcere: .Nemque ce 1mm maxime 41ml te me cri: in-

genia fides, jCam fila , que "une in me iniqua q! , que de

me dixerit. INeqm me palpa hacldifcidium www, id tef-tnr Deos.

Sed quando je]: efle indignant deputat munimet,

Çui cançedat , cnju: mon: talent fun modejlia ;Neque

REMARQUES.7:7. SE se esse maronne DEPUTAT.]

Mai: paie qu’elle croit gu’elle f: finit torr. cette façonde parler efi remarquable je f: efle indignent depumt,proprement elle fe croît trop grenai: Dame pour s’abat];

"hôte. indigna efi ici biglez I37v MA r a I u il Æ, c in GORCEDAT.] D’un?-in ü

.L’HECYRE. 343L A c H a s.

. Mais il nous la renvoyer: inceffamment.P H i D x P p s.

Ah , fans doute.

PAMPHlLE.Je fui toute l’afiëire, 8c commme elle s’eit

palTee; en arrivant J’ai tout apris.

L A c H E s.Que les Dieux confondent ces envieux qui

content fi volontiers les choies!

PAMPHILE.Je fuis frit au moins que "ai fait tout mon

poifible pour ne pas vous onner le moindrefujet de vous plaindre de moi avec jufiice.Je pourrois préfentement vous dire quelamour, quelle douceur 8: quelle complaifan-ce j’ai eu pour votre fille, fi je n’aimois mieuxque vous l’apprifliez d’elleméme: car de cet-te maniere vous ferez bien mieux perfuadé dema bonne conduite , fi Philumene , qui mehait préfentement, vous rend pourtant de moice bon témoignage. Je prends aufii les Dieuxà temoin que ce defordre n’elt point venu parma faute; mais puifqu’elle croit qu’elle le fe-roit tort d’avoir quelque complaifance po’urma mere, 8: de fupportcr (on humeur avecun efprit doux; 8c qu’à moins de cela il.ef’c

im-

,uel ne mm feifhneeponrme me". Il feroit afi’ezdiflicilede llsien aire la couilruâion de ces datifs m4-tri mu au, cela a d’abord l’air d’une phrafe Grec-que, 8: il". croi qu’on pourroit la fauver par la;cependant puifque dans les manufcrits de. Bembe ontrouve marri mu que "nain, il vaut mieux fuivrc

r 4 cette

30

35

4o

34.4 H E C Y R A. .Neque relie Patio pouf! comparu inter en: grutier ,syngamie au: mater à me ejl , Phidàfipe , au:

thlumuta.Nu»: me pina: marris prix: enmmodum flua-

det [qui ,. tueusePampbrle , [and invite ad une fermemth ae-tejfît une: ,

Cumkn paflputafle ont)»: res pre parente intel- .

30-. , .Yerùm 1nde, ne rmpulfies ira prao? baffles ,

. Pamphile. - s9.1416»: me pulfies me»: in illam irrigua: fim ,

âge manqua»; quidquam, erga me commuât

ejl, pater, ’94ml nous»): wfipe , quad vellem , meritam

fila? ’410105149, e? Inde , (3’ uchementer defidero.

Namfm’jfe erga me miro ingenia , expertu’ fait):

Illique exapto , ut reliqudm virant exiger:Cm eo vira, me quifie flrtunatiar,flemmarder» i114»; à me difirabit muffins.

P H I-

. xnunnolvns.cette leçon qui efl lus naturelle a; plus ail’e’e. (on.eedrre dictai, avoir e la complaifance pour quelqu’un,nous l’avons deia vù.

si. Nurse ME PIETAS Mnrnis,(yc.]?evmrlabre, Phidippe, qu’en cette "Manne, (7c. il faut re-marquer en panant les égards que l’amphi]: a toû-jours pour Philmene , a avec, quelle douceur , a: quel-le honnêteté il déclare à fou beau-pue qu’il veut luirendre fa fille.

sa. BAUD ruvrroo AD Air-nias nunc Mr-Il Aucun-r ruas.]Twere que vous venez!!!

dire

L’ H E C Y R E. sa;impofiible qu’elles vivent jamais en bonne in-telligence, il faur que je me fepare de ma me-r ou de l’hilumene ; 8: jevous declare , l’hidip-

, qu’en cette rencontre mon devoir veut queje prenne fans balancer les interêts de me mere.

LACHES.Mon fils, tout ce que vous venez de dire ne

m’a pas déplû, puifque par la je vor que vouspréferez les interéts de votre mere a touriceque vous avez de lus cher. Mais prenez biengarde que ce ne oit la colere qui Vous faireprendre l’étrange refolution où je vous vor.

Pnuruxll. h...Que paumois-je avoir, mon pere , contreune performe qui ne m’a jamais donné aucunfujet de chagrin , 8c qui bien loin de cela ., atoujours fait tout ce qu’elles pû pour meplaire 2Jel’aime , jcl’ellime , 3: je defirerois pafironne-ment de pouvoir la garder: car pendantîque’nous avons vécu enlemble , je lui ai toujourstrouvé à mon égard une douceur merveilleufe;8c je fouhaite de tout mon cœurqu’elle pailefavie avec un homme plus heureux que moi ,puifquela necemté me force à me leparer d’elle,

PHI»,

dire ne m’a par déplû. Il y a ripe bien-féauce mer- .veilleuie dans cette réponfc de Laclzêr. il ne verrepas loiier entierement ce que (on fils vient de dire, nitemoigner qu’il lui a fait un trèSsgrand lailîr , depeur d’approuver ar là le defleiri qu’il a ait dequit-ter (a femme 5 l le contente donc de lui dire quecela ne lui a pas déplu, si l’on traduit ce paillagede cette maniere, ce que une: venez. de lire m’t. fuitun fan grand ladin on lui fait perdre route fa beau-té a. toute a grace. i

P 5 Phi:-

Ilnmn-w--*7W

Ë

55

346 H E C Y R A;P H I D I P P U S;

fiel in manu a]! , ne fiat.

LACHE& .ififi fanas fait: fies-.1

and: 5114m redire.

’pAMpHILva *nm efl conflits») , pater;

Maris [amibe communs.

LACHE& -V ’ que tabis? mener;Plus, inquam, que ahi: si

P H I D I Pi P U S. lque lm. putinerie. Je;

LACHEa ’’Dixin’ , Phidippe , han; rem egre lemme». efle-

i mm? . -marmottera-n orahm, a: filin": remitterer.

P H I D I P P U S.Won credidi edepol adeo inhumant» fins

1M me»; i:.fibi mefiepplieammm par"!si a]! ,14; welit redueere uxorem, lien:si, dia efl-anima , reniement dotem bue , un.

. LACHE&tees arum , tu grecque prorerve-immndm 4.1..

PHlDIIPvPUSR20960»an mufle bue nabi: , Pamphile.

O .Lgcaesmade; 4m me bec-,1 «fi merlu: instru- efl.

. A . - p ra,

L’HECYRE. 347P4: r D x r P a.

Il dépend de vous de ne vous en feparerpas.

L A c il 15 s.Faites-la revenir chez nous , fi vous êtes

rage. -P A M p H i r. a.Ce n’efl: pas là mon deilein , mon perc;

8: je veux pourvoir à la fatisfaâion de mamerc.

L A c H a s.Où allez-vous donc? demeurez , demeurez,

vous dis-je? ou efi-ce que vous allez?P ne: n I p n z.

Quelle opiniâtreté cit-ce là?

L A c H E a.Eh bien, Phidippe , ne vous ai-je pas bien

dit u’il feroit très-fâché de tout ce defordre ?

Voia pourquoi je vous priois de nous ren-voyer votre fille.

’P n r n x p n E.Je ne croyois pas qu’il feroit fi dur. Efl ce

donc qu’il s’imagine que je vais lui faire degrandes fupplications ? s’il veut reprendre fafemme , il le peut ; s’il n’efi pas dans ce fen-riment, qu’il me rende fa dot , 8e qu’il s’aillepromener.

L A c H l s.Voila-t-il pas? vous vous mettez aufii en

colere, 8c pailez du haut ton. lP H r D I p p E.

Ho, ho, Pamphile , vous êtes bien fier 8:bien méprifant depuis votre voyage.

e L A c H n s.Cette colere palfera , quoi quelle foit jufic;

P 6 P H. xa-

65

348 H E .C Y R A.A? H I D I P P U S.

9M; paladin» makis mafia? 12mm),Suâlati mimi faut.

L A C H E S.niant matu»; litigasr

P H I D I P P U S. ’Dclibcm rmuntinqus badin mibi,filin», a» ne»; ut alii, fi hui: mnfit, litt.

- L A C H E S.Pbidippc: des, audipaucis. abiit. quid mu?Poflramo inter fi tranfigcnt if]; a: Mot.- .914Mo me gnan: , mquc hic mîhi quidquam

obtemperam:glu dico, parvymdunt. ne bu frangin!» adUxonm: cujus un: confi i0 amnia ba,Atqtu in un; lm 0mm , quad ruilai 4re :fi,

nanar». ’

MWACTUS TERTIU S. .

SCEN A VI.MïRRHINA.pH1D1ppUs

M T R R H I N d.1) trii! quid agar» , que me 110mm: quid mu

refinndcbo vira .. M...a n M A a Q v 17. s.On avoit fait de cette Scen: la premiere de l’Aâe

W. mais la faire prouve manifieflement que la Sœ-nc ne demeure pas un rumen: vuide 5 car (lègue

le.

10:01.". Il]. .vr. v1. r.-...,..r.y.....r

,l H «NM. WCdfiflquWiÙ nâ I D..H.hn

L’HECYRE. 3.,P a i n r p p E.

Sous ombre qu’il vous cil venu quelquebien, vous êtes evcnus bien orgueilleux.

L A c H n s.Quoi, vous me querellez aufii;

P H x r) 1 p P a.Qu’il prenne fun parti , 8c qu’il me faire (a.

voir aujonrd’hui même s’il veut [a femme ,ou non , afin qu’elle fait à un autre, fi elle nepeut être a lui.

L A c H s s.Arrêtez , Phidippe , je vous prie , écoutez

un mot. Il s’en va; dans le fond qu’efi- ce quecela me fait? qu’ils demêlent enrr’eux leurdifierend comme ils voudront, puifque ni monfils , ni’lui ne veulent fuivre mes avis en au-cune maniere, 8: qu’ils méprifent tout ce queJe leur dis. Je m’en vais portercc beau fujetdequerelleà ma femme , arle confeil dequitourceci le fait; 8c repandre ur elle tour mon chagrin.

MWACTE TROISIÈME.

SCÈNE VI.ernnxne. Puxnxprs.

M v R n H I N s.E fuis perdue! que ferai-je? que deviendrai-Jje? milerable que je fuis, que puis-je dire à

monPhilippe entre chez lui, fa femme en fort pour l’é-viter, a: elle vient fur le Thème quand Lainé: oef-fe de parle: a qu’il en fort.

r 7 7. u xox

W.

1.

3’50 H E C Y R A:Mifmt Il un; tauds]: 11mm puni wifi :1130:-

gientis: .’Itu ’corrîpuit demeuré "situ: [de ad filin»:

fluai-fi ,rejciwrit papaye , id qua cuufu clambahut]: me

Dicum, ne» crispai flip. *

sa nflium contrefait : credo iflum 4d me tatin;M114 fur».

PHIDIPPUS.’pas"; 155i me ad filin»; in jenfit , fi duxitfo-

ras.

Cdtquc au»: video. quid ais, Myrrhiua? bus!tibi dico.

MÏRRHINÂ.. -’* 1 aubins;Mi noir: . I A ’p H 1 D I p P U s. i .

I Vir ego mus: tu virant me, au hominem

t du a]: deputas rNm; utrum’vis borum , mulier , umqudm ti-

ivifus firem , rplan fic Judibria tuisfaâîi; habitus afin.

sMTRRHIN»J.I quibus-s

p HIE un? Us.., ’a: ragots?

’ r’t lia f hem tu s. ne un!

Pain]; p; a MIR-n n Mi A R q u E s.«.7. U x-o tu a: M219 rimera 1R1..;FNSIT. 1tu» au que mu femme 7:84 ou un?" dans la chambred:je fille. C’eù ce Vers qui prouve ce que je vies; de

I -- ’ .. l le»

l!I mon mari? i

lut, car il r

tout 1minnordimire.

- il accoucli

dirai ne Ï

grolle e.

n croi qu’il v

Sitôt 1

chambré

mulon.

mon

Ai

Mofidere

(mevoulriez

(a IVG:

I

p2

L’HECYRE 3;:mon mari? il a fans doute entendu crier l’en-fant, car il efi entré dans la chambre de fa filletout interdit , a: avec une précipitation ex-traordinaire. En verité s’il découvre qu’ellecit accouchée , je ne fai pas que] fujer je luidirai ne j’ai eu de lui faire un (ecret de fagreffe e. blaisq’entends ouvrir la porte , jecroi qu’il vient moi. Je n’en puis plus.

P H r n r P p i.Si-tôt que ma femme m’a vu entrer dans la

chambré de ma fille , elle s’en cil mye de lamaifon. Mais la voila. Que faites vous la ,Myrrhine? hala, c’efi à vous que je parle.

M r a l H i n n.A moi, mon mari?

P H I D I p P a. .Moi, votre mari? efi-ce que vous me con-

fiderez comme tel? ou enfin, me prenez-vousfeulement pour un homme ? car fi jamais jevous avois paru l’un ou l’autre, vous ne m’au-riez pas joué par vos menées , comme vousavez fait.

M v a n H x N z.Par quelles menées?

P H 1 D 1 P r n.Vous me le demandez? ma fille n’a-t-elle

pas accouché? vous ne dites mot à de qui citl’enfant?

M v n-

dîre , que c’en la Vl. Scene de l’Aûe Il]. a: nonpas la l. de l’AGte 1Vt

16.1’n l-

35

1°

35: H, E C Y’R EnM T R R Il I N A;

ijlhuo rogne oquom affairons"!Porii : ne quo confis ’, m’jm: au , ou; data q!

nuptum, .obfeoror ’ . l .’

. pain-livras,Credo : mque adoo arbitruii pétris a]! aliter. fit!damât", ’ - : -" ’ -

(3744:2! fit , quant ab rem mutoer hum: mon)».nos colure wharfs

Forum; prefsrtim ou»: a refis , afiopzpç.

noir rempare. I l a IArizona pervicaoi sfl’o animo , a; pueront; promue

ru purin , ’ . ’ i VEx que firman,» heur ms for Amuitiumpqli.

[me foiras , ’.Potius qu)»: advorfus mimi sui Midimm of-fn sur» illo nurse!

Ego" criant mon,» gai humain mdièii, que V

le (filantes. . l IM TER H 1 N A.

Mifira fion. ’P HIDV’IPPUS.

urinai» [dans eflo ijllsuo. [si nunclmié-’ bi in Monter» vomit , -

Do [me r: quqd abouta pour», mm illum ge-

. perm cepimus»:. . un»;R E M A IL q u E s.

if. Pu ÆSERTIM aux v.1- nnc-ru.] Surtoutpuis qu’elle a]! accouche? , ace. Ce mot m1: ne fi nille pasIamrmfemmr, il. ne regarde 1min: du tout a mere.Les Anciens difoient qu’une femme étoit bien accou-chée quand elle avoitlaccouehé d’un enfant, ê: qu’elle

0’093: point fait un..monflre. - . .Il r suo- r s: p n. LE L1 r TEMPOR-EJ Puis qu’eË

El

ilFil-te li la;

Dru! (le uil, linon e

’ jale croi;

loir in cela

un vol

mi a unnielle dru

larmierque vous

neural ,se puniqui unque voc

tir , qurit mai.

- vois to&e’ell

Je

Pli(radé

que

prix:

L’HECYRE. 3,3M r n n H x N 1-:

Ell-ce la la demande d’un pere ? GrandsDieux! de ui je vous prie penfez-vous qu ilfait, linon e celui à qui on l’a mariée?

P H x D r p p a.je le croi ; 8c il ne feroit pas d’an pere d’a-

voir fur cela une autre penfée ; mais j’admirepourquoi vous avez pris tant de foin de nouscacher à tous cet accouchement; fur toutpuisqu’elle cit accouchée a terme, 8c comme nousle pouvions fouhaiter. Bit-il donc polIible

que vous [oyez d’un naturel fi pervers 8c fiqendurcr , que vous aimalliez mieux faire perirce pauvre enfant, que vous laviez fog bienqui alloit devenir le lien de notre amitié.que vous aimalliez mieux , dis-je, le faire pe-rir , que de permettre que votre fille demeu-rât mariée à Pamphile contre votre gré? J’a-vois toujours crû qu’ils avoient tout le torr ,’8c c’eft vous qui l’avez tout entier.

M r n a H I N a.Je fuis bien malheureufe!

P H r n r p p a.Plut a Dieu que je paille en être bien per-

fuadé. Mais je viens de me fouvenir de ceque vous me dîtes fur ce fujet lors que nousprîmes ce gendre ; vous m’allurâtes que

vous

le e]? attouchée à terme , car l’accouchement à reg! maiscit auifi bon qu’a neuf.

21. U’TINA M s CIAM n A asse 1511m!) Plûtà Dieu que je pua? en Erre bien perfuade’ .’ Pfoidipfe dit

cela, parce quofi fa femme efi malheureuie , ellen’efi donc pas coupable, car il n’y a que les inno-cens que l’on appelle mal-heureux.

W W" ""WVWf’i i’ii’ fif” "i 7

15

go

35

35:1 H E C Y R A.Nome nuptam filium regain: [a]? te pali tu»:Cum sa , qui morelrieem amurer , qui fermoie-

ret firis. sn M T R R H 1 N A.étuverois muflerie bunefufivieari , quàm ipfam

urane, morula.

P H I D I P P U S,Mulra priu: ferai, quàm tu, illum amicaux be-

iere, Myrrhinu:Verum id vitium ego numquam deerwi eflè ado.

’lefoentic :’

N47» id omnibus innatum e]! , a: pal jam aderit’ tempus, je quoque etium mm oderit.

Sed ut olim to oflendtfii mordora e e nihil ce,”’fufli ufque udlaua, fi ’

Ut filium ab sa Âbdtlærfl’ , mu , quad ego egif-fine, eflet rutum.

Jd’nuue induium res lm fioit quo patio faflumualulris.

MTRRHINA.,Hdeon’ me efle pervicaæm confer, oui murer film;

Ut sa effem animai, fi ex ufie eflè! noflro hoc

maerimonium r .P H 1 D I P P U S.

Turf parfaite" , au: judicare , ’nofiram in remquad fit, potes!

Audijli ex uliquo fias-rafle, qui vidiflè mm dieeret

Exeuneem au: iatraeuntemud amisam. quid tum

flaflas . .8!Ë Turquie: abeit a ’Vulg.

il

vous ne pour

niée avec

relis, a qil.

l’aime m

rouira, q

. je lmfemme,

jaseusemiroirVoicililn’ain

lui-mê

même

repos!

andjavatenirver.

C

le 1

m1ge

L’HECYRE. 3;;vous ne pouviez foufi’rir que notre fifie unmariée avec un homme qui avait des Maî-trell’es , 8c qui padou les nuits hors de chezlui.

vanHtNl.J’aime mieux qu’il foupçonne tout ce qu’il

voudra , que la venté.

PHIDIPPE.Je lavois long-temps avant vous, ma pauvre

femme, qu’il avoit une Maîtrefl’e, maisje’ n’ai

jamais crû que ce fût là un grand crime a un jeu-ne homme,car c’eli une choie qui naîtavec nous.Voici bien-tôt venirle tems que non feulementiln’aimera plus les femmes , mais qu’il le haïralui-même. Je voi bien que vous êtes encore lamême que vous étiez alors. Vous n’avez eu nirepos ni celle que vous nel’ayez tirée de chalonmari , 8c que vous n’ayez rompu un mariage quej’avoîs fait. Ce que vous venez de faire préfen-tement, marque allez avec qu’el efprit vous a-vez confenti que je le fille.

M v n x H I N e.Croyez-vous donc que je lois allez mechan-

te 8c allez dure pour voulorr faire ce tort ama fille , fi ce mariage nous émit avanta-

geux? -P H r n r p p E.Ell-ce que vous êtes capable devoir ou de ju-

ger ce qui nous ell avantageux ou defavanra-geux? Vous aurez par hazard ouï dire à quel.qu’un qu’qu aura vû Pamphile entrer chez l’a Maî-

trclle, ou en fouir. En bien que cela fait-il?pour

m

am HECYRmSi puddlé et mais boofieir r narine ou dîflim

n meM435: humanumefl, quête; dure opens» id faire,

qui ms oderit rNamfi i: palier ab ce fifi derepenre tavelle",

4o 9443m») to: confus!" dans , mon eum homi-nem durerai», s

Ne: virum fati’firmum gante.

M Ï R R H I N A.mitre adolefimum, abjura,

Et que me peccafle ais. obi , film» [bien oari-mai.-

Roga , [squirres un mm uxorem. fi efi ut dru:

au fi, iRedde .- fin e11 autor» et août , nife enfuiraime.

. ’ a H r-R E M A R (L U E S.37. N-ONne ne nassruunnnn Nos MA-

or s panneton ns-r, tu: AM on: nanan.ln sans, (un nos o DERXTJ Ne vaudroit-il pas mieux dêflimuler que de faire tant de bruit afinqu’il nom lmïjj’e. Mot à me: , ne feroit il pus plus bu-muiu de diflimuler ce: chofis , que de le donner la peinede le: [avoir pour nous faire barra Mais cela ne curiefaufil: en notre Langue, car on ne peut di mule:que ce que l’onl’air ,’ aînfi quand Terme: a dit Jar:a tram id fifre, il avoulu dire tâcher d’approfo’ndirlese rares , en faire dubruir, les faire éclater; 8c affimfllefcit ici faire femblant de ne pas voir , fermer les yeux.Et ce que Phrdippe dit, elÏ une maximefûrc , quand-les-hommes veulent le cacher, ils ne manquent ia-mais de haïr ceux qui les découvrent, a: il cela cilvrai des hommes en général, il L’eû encore plus deshommes qui ont des commerces qu’ils veulent tenir

fecrets. I .39. Nus SI rs Poseur un enfin]: unlunure 1svu.r.iarn:à muions: ro-r cou-

s u s s.-

l.’ l

quem!

luron. Ne ilard: que deun huile? î

luncher lame qui il a e

nuirois pas un

lumen: (leur

lMon Dieu

minés faim

allait troumaniez-lurive qu”iln’en veut]

lait de pou

suasse:dindon tufi long un:de fi fort ,l’elpn’r" de

’ Mien d’u

4L N afr je «si»

une»; s

ne; 0:1ne cap:forme q

7"!dedans le.in dicbi:tu la ql

tu» dumerle t1fait les

LlHECYRE. mpourvu que cene fait que rarementôz avec mo-deration. Ne vaudroit-i1 pas mieux diminu-ler cela que de faire tant de bruit afin qu’ilnous baille? D’ailleurs s’il croit capable defe détacher tout d’un coup dlune performeavec qui il a en un fi long commerce , je ne lecroirois pas un homme , 8: je craindrois que Phi-lumene n’eût pas la un mari pour long-temps.

Mruunxun.Mon Dieu lamez-là Pamphile , 8: les pre-

tenduës fautes que vous dites que j’ai faire: ,allez le trouver , parlez-lui en particulier; de-mandez-lui s’il veut (a femme ou mon g slrl ar-rive qu’il la veuille , rendez-lalui; mais s’iln’en veut point , foyer. perfuadé que j’ai bienfait de pourvoir au repos de ma fille.

PHI;

a u s s s n -r A N n o 5.] D’arïlmr: .r’il iroit capable de]?-dr’uelnr tout d’un tu, lamperfinnc avec qui il a en unfi [mg commue. Tmnn étoit perfindé qu’il n’y ariende fi fort, ni qui doive avar: un: de pouvoir fur:l’efprit’ des hommes , qu’un long comme à: quele lien d’une longue fociete’.

4l. N ne vrnuu sans rhum» GNATÆ.)Et je craindrai: que Philummc n’eût a: là un mari purlong-tmpx. Ce que dit Philippe e vrai pour l’ami-ne , on ne doit jamais compte: fin un homme qui ane capable de fe détacher tout d’un coup d’une per-forme qu’il Hong-temps aimée, diq’u tu; ,nua dif-fumpmdç fun: amathie, comme a fort ien dit timondans Les Ofitn. Il faut defum’r le: ramifiez, à "on parle: diclrînr. Mais à l’e’ and des commerces dont ilen: id quefiion , üfaut ire au contraire , difpmm a-de non diajamgtndofunt mimi. , llne faut pas pas fi: n-ne: le temps de efunir ces fortes d’attachemcns, ilfaut les rompre, les déchirer.

54. Nu:

358 H E C Y R A;P» H I D 1 P P- U 8.

fg; 51’1qu au ipfi: mu ml: , cr tu [ami cfli in

n, Myrrhiua, I »Prennent; 444mm. , cujus toufilio en par fluâtprof ici.

954m a rem t’attend" ira , n elfe aufizm lmfirme injuflù man.

[IlP

S’il cil vrai qt

wilaya comlmafcmmc , ilpourvoir l cela

quoi je fuis da

I . . nous ayez olé uJunrdm , ne. antife extra «les puma» ufi I mon, Je vau

que»: qui". . . l . finthorsclclaSen! ego finira" , mm chili: par": fuma qu; p01 vielle de (leur

fuient: O . I . l ’ iris au logis ,r5, .11» mm, arque ehcmfarw: , ne alunant" fouirent pas q

ferrifinaut. 1MTRRHINA... E .Nullum pal credo mutine»; me mifirioremwivm. f n "meNana ut. hic bituma hacfit , fi ipfium un; , Il: .emme a." ml

, flet, raftiwrit, I le ne Plus p;Nm crispai clam me a]! ; quarra lm, quad 160;":«fi, mm anima iraoumia radin -

Nu que ou [enfantin ajus- fait? mutan, fixaf5 En mi unum ex plurimi: mijerii: reliquat» fue-

rat m4110» ,

si, puerum tu tout")! , agit , cujus no: quifit V

mfiimus pater. .. N41» quum compreflu e!) gnan , finira in mac-bri: uofii ne» grata :12:

Neque

n z M A a Q u sa s.54. Net: mon vrn SENTENTIL nanos-

s [T MvïAR! s cr 0.] Etje ne voiipuilemcymlel: faire changer. C’efi a dire, de lui faire changer ladéfenfe qu’il vient de leurfarre, a elle de faire por-ter l’enfant hors de la maifon, à: à (ès gens delouf-fri: que perlanne l’emporte.

s7. FORMA IN TENEBRIS noscr. NOI-tu x a- A n a au] Elle ne par Manoir l’homme 447511551”-

i mn-

prendra l’afiâ

qu’elle cil, p

une choie qui

3! le ne. voi iV011: le conforce à élev

f9173 pas le p

"V? à ma fiNil l’homn

tarirai hmm"’WarÆn vu

filldauidfiuW5 Oùl’oni

encore aidail1 r car ontu marque dt

Melun Ma"tu: en: du

L’ H E C Y R E. 35,P a r n x p p r-:.

S’il en vrai qu’il n’en veuille point , 8c quevous "ayez connu les fentrmens , j’étais ici,ma femme , il me femble qu’il étoit juile depourvoir à cela par mon confeil. C’en pour-quoi je fuis dans une colere horrible , quevous ayez olé entreprendre cela fans ma per-,million. Je vous défends de faire porter l’en-fant hors de la Maifon. Mais je fuis plus le!qu’elle de demander qu’elle m’obeïfl’e, je m’en

vais au logis , pour dire à mes gens qu’ils nefaufilent pas que performe l’e nporte.

M i a a a 1 N si.En verite je ne croi pas qu’il y ait une

femme au monde plus milerable que moi: carje ne puis pas ignorer de quelle maniere ilprendra l’affaire s’il vient à la favoir tellequ’elle cil, puis qu’il cil fi fort en colere pourune choie qui n’efi qu’une bagatelle au prix;8: je ne voi pas le moyen de .e faire changer.Vous le comble de mes ma’hcurs , s’il meforce à élever un enfant dont nous ne connoif-fons pas le pare. Car lors que cet accident ax-riva à ma fille, il émit nuit, elle ne ût bienvoir l’homme dans l’obfcurité , ni ui rien

pren-.

. curitr’. Anciennement le verbe "que: avoit un paflîf,nequcorÆn voici unsbel exemple dans Salnflcin jugutth.mrdqmdfiuz jangux’ne Civium aimai supplia", un fu-tur»; ou l’on voir non feulement nequimr paflif, maisencore mini paffif de même. l’affin- avar: encorefonpaflif, car on difoir fort bien porcremr a: porejlur. fifi»:en marque des exemples de Scipion I’Jfrr’quaiu a deGraclzm. Mais fans recousit à mulsions , meoô:Virgile 9m dit puff".

Il...

363 H E C Y R A. L’Ncqru Amati": si tu»; quidq’udm a)? , qui prendre qui p[a]? [aïs muflier qui fies: . Il fait; , mai:

Inri ni: si in ’ ’ o un» bahut a: in; i "(la eulemet1’]. un: musclai?" q ’ g Mgr. Sur tu

le l’amphile60 8’77"41 une" Pampbilus, m arum najim mame:

dînâtes Vpelure, qui» fiât diluant 24mm nui pro fut,

in autre ,punie plus garmandé.

ACTUS hmm

L’ H E C Y R E. 361prendre qui pût le faire reconnaitre dansla fuite, mais lui en s’en allant il lui ar-racha feulement une bague qu’elle avoit audoigt. Sur tout cela j’apprehende que lors

ue Pamphile laura qu’on éleve l’enfant’un autre, comme étant de lui, il ne

puich plus garder le fecret que je lui ai de:mandé.

Trame Il]. Q A C T E

SC’ENE I.

308TR4TA.PAMPHI-LUS.SOSTRATA.

On dans me efi , mi gnan, tibi me que faf-feflam , uxorem mon:

Profiler mm mon: bine ténia , n11: en (Minu-Ias jedulà:

Vert)»; ira me Dû 4mm: ,I inique dring»: nete, que exopto nabi, ut

Numquam [tiens commerùi , merise ut sapentodium 1214m mai r

figue ante quant me amure rebat , si ni fir-mafli fidem .-

’ Nm:R E M A R QU E S.Cette Scene qui a toûjours paire pour la feconde

de l’Aâe 1V n’en cil que la prenriere, a: le ne laipas pourquoi on n’a pas voulu commencer ici cetAé’ce , puifque la Scene cil vuide , 8c qu’il n’y a pplus de continuité d’amont.

3.11Aqur; OBTXNGANT ex TEHLUÆ-FX-a p To M I" 1.] KAInfi pnififiie recevoir de vous [413:]: ’à [a enfilade", in. Il n’y a rien de plus tendre’quece ferment, mais il me femble qu’on a mal pris cepaillage; car ces paroles iraqm- aùn’ngnnr (x r: que mayaruilai, ne lignifient pas, à uinfi an-jeobtem’rd; au;ce que je flubuitt, ni utnfipuùflë-t-itm’arrivzr, ce queje

mus

UelqueÏfion il

, rou5?" Cil allégi

5906 c’en

ont; les Dm- putier rem

(PI? (lm l’en

lm rien faitlarme,- de l.

n 101m crû glurez de me a

m

in: fikbdllt, En

un:Plus on unme la renfilai

s. TE Q0 E A 1il R j; j F 1Rin: m’ a

4mm;3 à,se. Ç? un a

la "m am, 9mu imam M",

L dl m Pour",Il!)

1k un: mania

L’HECYRE. 36]

AC 1’E QUATRIÈME-s c E N E .I.

SosrnArA. PAMpHan;S o s r n A 1- A.

Uclque beauifemblant que vous faillez;mon fils, je vors fort bien que vous mefoupçonncz l’être caufe que votre femme

s’en cil allé: de chez nous,& que vous êtes perfus-dé que c’en pour nia mauvarfe humeur. Maisamfi les Dreux me laient favorables , 8c arnfipunie-je recevoir de vousla joye 8c la combla-tion que j’en mens , comme Il en vrai que jen’ai rien fait , que je fiche , qui au: du luidonner de l’averfion pour moi. J’ai tcù-jours crû que vous m’aimiez , 8c vous ve-rsiez de me confirmer dans cette penfée ; car

VO-

mms fiuhm’re. Elles lignifient, ainfi le: rhofirquejrfiu-ont; Juirj’lmm’arrin-r Il", un: , de une [art C’efi-à (me, .1infi nille-je recevoir de vocsrourela joyeêctoute La con clairon qu’une mer: delire d’un fils.

5. TeQUr-z ANTF QUAM ME "un R.IAR.:1 R H F [R M A s 1- I il" 1 il E M.]7’.utuû,’ouncrûquevous m’aiænwL, J7 mus 1101:4. de me mnfirmer dans cettefenfie. u.- vers cil un peu embarrafle , en voicx laconflruâion, qui): rzfiar rut: te amure me , nunc cini firmajfz’fide.r-. Q4»: cit pour gemmant. Van: ve-nez. de me prouver que vau: "flairerez. 41mm que je peu-fois que un: "faunin.-

Q3 :9. Us

le

u

7.0

3m HECYRANain mibi intuJ-tuu: par" narruvit mode , quo

afin me Imbueri: .Pnpomm amari tua. nunt tibi me certum a]!contra grattant

Refcrrt, ut upud me præmium tfl": pofimm pie-

tatijcias. .Mi l’amphi: , hoc a? vobis, (17’ mu ammodum’ fuma arbitrer:

Ego ru: abituram Mm un» tua me (Je certc de-crwi par: ,

N: mm pnjentia objkt , nm caufit ulla rifle: re-ligua,

944i» tua Philumzna ad te redent.

P A M P H I L U S.. qutfah îuid ifllmc confili :12!

Illiu’ flultitia «affin, px ur e tu ru: habitatummigras?

Euudfiuiu: nuque linam, ut qui nabis, mater,maleditîum catit,

MM pertjnaciuæfi dira! fzfium , baud tua ma-

I tu.Tum, tua: mica: a, (3* cagnard: dejerere , etfafiot dies.

Mou cuufa, nota.S 0 S T R A T A.

v [ferunhI nibil pal jam ifllnzc m ruilai vampai:Dum mais tempus tulit , perfunfia Inti: fana.-

fiztia: jam une:.Studiorum iflorum : Inc mihi nunc cura a]!

maxumu, ut m mi nmLonginquitas dans 012110: , mortemw txfpaflet

"mm. HicREMARQUES. :9. 07111: ou! MEÆ LoriGINgm-rAs Æ-rA-ns ouvra-r, monrnuvn EXSPECTET

MIAM.

Ivous pare vicomme vous:rêtsà votre au

je veux vous 1

hit: voir queMon cher" Pa

[me pour vonon, que jevotre pere , 1

I") afin quecgnuoubïe ,

Pcche votre ç

vous.

Eh. ma nvous prie? cdevons en au"a P35, S’il

que nos enncne tendue ci"on P38 de vcD’ailleurs, 1

lamour de rvos amies, g

hm cd:Pendant que

WW,&(en que m.rogne a 8:

M un.Mu, à] 5.5,]:

L’HECX’RE. 345vozre pore vient de me conter chez nouscomme vous avez toujours prefcré mes inte-rêts à votre amour. Préfemement, mon fils,je veux vous rendre la pareille , afin de vousfaire voir que je (al reconnoître votre piété.Mon cher. Pamphiîe , je croi qu’rl e11 nccel-faire pour votre repos &’ pour ma repura-tian , quc je me retire à la campagne avecvotre perc , comme j: l’ai ahfolumcnt refo-lu , afin que un promu: ne vous taule nu-cun trouble , 8K qu’rl n’y ait plus rien qui em-pêche votre chere Philumene de revenir avecvous

PAupuan.Eh, ma mere, quelle refolutlon efl-cclà , je

vous prie? quoi par fa faute vous ferez obligéede vous en aller demeurer aux champs? Cela nefera pas, s’il vous plaît; 8: je ne fouffrirai pasque nos ennemis purflenr me reprocher que vo-tre retraite cil un effet de mon opznzârreté , 8cnon pas de votre bonté 8: de Votre complaifanccBailleurs, ma mare, je neveux pas que pour1*amour de moi vous ail-randonniez vos parentes,vos amies, les fêtes as: lcs divertilfemcns.

lSOSTRATA.Tout cela ne me divertit plus , mon fils:

pendant que Yage l’a pu. permettre , j’ai allezjoui de tous ces plaifirs , yen fuis 12ch refen-tcmcnt , 8C déformais mon plus gran foin ,c’efl que mon âge ne falTe de la peine à per-forme , 8: qu’on m’attende pas ma mort avec

1m-

.M a A un] 0:]! qu: mon zig: ne f4]? de [4 peine à pr-fonn: , v- qu’on n’altmd: pas ma "un un: impatiente.

Q 3 8013

15

3’66 H.E CY R A.Hic and» me efle inwfum mannite .- amputa!

canada", I 4Sic optume , ut ego opiner , 0mm: caufas [gn-tidum omnibus,

Et me hac fujpicione exfolvum ,f a illi: matera.

zeflèra. .sine me , abjura , bac figue valgus. quad malc-uudit mutiez-un -

- .PAMPHJLUS. .æàm-fiartunatus cauris fun; "bu: , abfgue unauhac foret ,

Hum: malrem bal-ensuit»; , illam 41mm uxo-

nm. *S O S T R A T A.obficro , . mi Pamphilz,

Non nm incoinmodam rem, ut aragne; pff , in.Minium indura: lutté.

St.

I R E M A R Q U E S;Sofiram fait toute: qu’elle peut pour perfuadcrà fou.fils quels colere n’a aucune par: à la retolution qu’el-le a faire de le retirer; 3x elle s’explique avec toute"ladouceurimaginable.En effet elle ne dit Pals un mot”quî puilfe cerquetnî (on mari,- ni (on fils, ni la b:l-.le fille; mais dans toute cetzcmoderatlonelle nclaif-f: pas de faire femir que fa douleurlefl mêle: d’in-dignation 5 à; Ttrçnte amenage cela avec beaucoup d’anairelle, pour exprimer les moeursôcponferver les ca-nâeres, ad mare: exprimendnr, perfinafque reddzndu.

:5. Q1! A M r o a 1- U N A ru 5.] on; famunefiulechofi, que je ferma heureux! Ù: M. .GKJGI, rejette le.Vers fulvant , Hum matrcm habens fait»; , (ra à: il ex-plique ces mots , abfifue un ha: foret, fin: la me" que

I j’ai. Mais cela efi manifeficment contraire aux fen-Iimensde’ Pamphile , qui touche de la complaifancetque fa, nacre a pour lui, a: plein d’amour pour Phi-Iumenç, dit que fans le malheur qui lui cil arrivé,il feront. le plus heureux homme du monde avec laune qu’il :a, 18e aucune femme comme la fieënî.

Ê A.

71V

1impatience. Il

. un lujct; ilce. De cette(outrai chen

. lcsloupçons q

talles gens. 1la reprochesmes.

Ah , l’ansr

taux avec uravec une fer

Eh monpas que cegrand’ chol

Cela dt un27. N o n

(LU Æ qu 1-:

n "J 5b mana que un; 4v.Minier: Il," 1,"la lotironsne qui l’ait b;de une qu’il le

qm au entendcalent de [a

qu’elle ne PC

tue I6 ol-œ qu’il aà fi

R13 doive tuW de ne o.1è moindre dr

n°lci la ccko, 61;, un" a

"mmùm: n

L’HECYRE. 367impatience. Je voi qu’on me luit ici fans au-cun lnjet; il cil temps que je quia: la ph-ce. D: une maniere , comme je croi , jecouperai chemin à la médirance . je guerirailes foupçons qu’on a de moi, &je contente-rai les gens. Lama-moi , je vous prie, évnerles reçrochcs qu’on fait d’ordinaire aux fein-mes.

PAMPHILE.Ali , fans une feule chofe, queje ferois heu-

reux avec une mere comme celle queJ’ai , 8:avec une femme comme la mienne!

s-OSTRATA.Eh mon Dieu, mon fils, ne vous imaginez

pas que ce que sous avez la à fouian ion ilgrand’ chofe , de la 1111111ch dont les femmes

v1-

Cela dt tendre a: poli, a: le relie dur a; grofliei.27. Non ruer. INCOMMODAM RE.M, 1:1"

eunuque :51, IN Axiuun lNDUCAs PA-T î. 1 En "un [Jim , mon fils, ne vous buna-nez. pas quice q." 11;" au; 1.: 4 [infriv fait for! grand’chofi, de lamanu)? 4m La fiance: rhum nuiaurd’lmi. Ce paillagem’a l0ùîl)ul’5 paru tres difficile, à je n’ai vû parfum-ne q li l’air bleu c.(yl:q’ie a mon gre. P.4m;v’n.’z rien:de dire qu’il feroit heure-m: (1ms une mon; fa more,qui n’entend PAS fa peulee, croi: qu’il icpîninl feu-lement de la mai-Juif: humeur de l’I’Jilumtnz , en cequ’elle ne peut compatir avec elle : c’efl pourquoielle lui repond qu’il ne doit pas le meure entête quece qu’il a à ibufïrir de (a femme foi: fi fâcheux quecela doive troubler le bonheur qu’il a d’ailleurs; Jeque de ne pouvoir vivre avec une belle mer: , c’eille moindre defziur qu’une jeune femme puiiie avoir.Et voici la confiruotion de ce mirage; "Ut qurqm- u-au" yl, non turc miam: in Minium r: pari rem vol.1: 1-:-cmmadam : ,, de la manier: que les femmes foin fai-

QÔ n œ°

368 HECYRVA.si aura [ami in: , a: tu vis , . itague ut efle aga

1114m mimine,[Mi 3mm, du veniam banc mihi , "du; filant.

P A M P H l L U S.1M milan: mihi!

S O S T R A T A.30 Et ruilai quidam. mm bu ru mm minus me

mal: baht, qui») n, gnan mi.

REMARQUES.,, tes aniourd’hui, ne vous ima iriez pas que vous,, fouiriez là une chofe bien di cile à fupponer. Si,, d’ailleurs tout le refile va bien comme vous le di-

l ,, les, a: comme je le croi , vous ne devez pas fai-,, re dificulte’ de reprendre votre femme. e Encoreune fois Sofima répond à ce que l’amphi: vientdlde

ire

wæeeeeeeæè ’ACTUS QUARTUS.

S C E N A Il.LACHES. SOS’TRATA." PAMPHILUS.

I: A C H E S.QI"): mm iflhoc fermonem babmri: , prend

Mm flans accepi, uxar.

A m-REMARQUES.1. Faucon urne sens s ACCEPL] Mafemme; j’ai entendu d’ici prêr. Il faut joindre ces mots

de cette manierc, bi»; ampi pneu] flans: j’aj entendud’ici mm: Imam tout près. Ca: ici [rami fignifie prêt;

com-

. .1vivent aujounvous le fouhaicher Pamphiledes Dieux rap;

I lQucie fuis

Et moi ampas moins qu

dire, fan: une]in qmqm cfl ,prennent, afils ne trouvehumeur; (indu]? dent 1mau lieu que 1

33’439 a!Ëæsœ

AC"?

LAC

IlcMime (cuve3 (il: de m8.

F51- Sionm, loin (’1’

’L’ H E C Y R E. 369vivent aujourd’hui. Si tout lerefle eifcommevous le fouhaitez. 8c comme Je lecrm , moncher l’amphile , frites-moi ce plaifir, au nomdes Dieux reprenez votre femme.

P A M p H r r. E.Que je fuis miferable!

S o s T x A T A.Et moi aum. Car cette affaire ne m’afilige

pas moins que vous.

dire , fini! uviefeule du]? quejcfiraù heureux .’ ce: me" ,sa qmqm 4,? , fe rapportent au mot urne)» du Verspre’cedent, 8c non pasà m. infirma croyoit que ionfils ne trouvoit à redire à fa femme que fa maman.-humeur 5 ainfi elle ne peut p15 lui dire, que": quefiit lede]? d’un vous vous MaginL, cela aroîtroir ridicule,au lieu que le rafle fait un beau ens.

.v h l v I fit t U! Il t4 Il Uâàëfiëëâaâëænæâea

ACTE UATRIE’ME.

S C E N E Il.LACHES. Sos-rnATA.

PAMPHILB.L A c H n le.

Bi A femme, j’ai entendu d’ici près toutce que vous avez du à Pamphile. C’eit

là

comme foxivent dans PlauMSC dans Vimill. Jf’miima du de. menu , labri: aufculmv.’ promhj’ai Juan-d’iri-prer. 51 on mignon pros»! avec bine , cela lignifieson , loin d’ici.

Q s a. F o R s

, , 7 Î,ythgçqlfigm. qui, ubicuniqiæ on: [in qui...

"mm-paf: fiacre, .motifs [tuiwdum Mifiruflc, idem M une:

jrjmm. h hS 0.8 Il Â.TÂ..’ forrpqlfimt,

L’A 011519..

. . . j [mefem..du rasage bine: th agora, au,S O S f R A T A. ’se. spa: mahdi".

t L. Â C H E S. .içrga intra , (9’ campons, and mamfimul

Ilfdllîfir: dixi.

SOS-T-RA-TA. *ne, ut 114M, fim’am.

RAMPHJLUS.14mn.

13.4 0H53.wdyia’n’ .PmÎl’d’: -

’ Fil MvRE MA R Q-UJÊ S.-3..Fon s Po L FuA 1451:3: le: bina: mpnfir-

un! de me mir fumai: mini" à umfifiïrhmfi extrirniri.’usuels mots (Ont. Plus difficiles qu’ils ne parement.bilié: vient de dire a fa femme que c’eft être Page(le..faire de bonne heure ô: de bon gré ce qu’on feroitpeut-être oblige de faire par force; 6c comme il y a làquelque choie de .dur 8: de fâcheux, quoi qu’il faitadouci par le mot, pluteürt, Suflram, pour dcrournerl’effet de ce compliment, quialoutl’aird’une mena-th fait cette priere , Fers fun pal , que la forum: mefiit .plnrlfinmnble de p47 Poilu; comme fi elle-difoit , æ: . -ll-y,Di:ux m’empe’clmr: de tomber jamais dans [A ficbèufi I"’fflfigéj’gqojr, à [mir par fora dalmamaifon. Cesyes

. ’ I me: -

L’HECYRE. 371la ce qui s’appelle éire fige , de faire de bonneheure à: de hon gré cc qu’on lem: rein-erreenfin obligé defnire parfume, carparla unslic-coutume a être toujours mai:re de l’on eipm.

S o s T ana T A.Que les Dieux me proiervent de me vaine-

duiic a une li tacheufe extrémité.

LACHES.Al’cz-vous en donc aux champs ; li je fup-

porterai votre humeur 8c vous la mienne.S o s T n A T A.

Je l’efpere en verne.

L A c H a s.Allez vous-en vîte au logis , préparer tout

ce que vous vouïez porter avec vous. Allez. .c’ell allez dit.

S o s ’r il A T A.J’y val, mon mari.

jPAMPHXLE.Monpere!

L A c H E a.Que voulez-vous, mon fils?

YAK--(iles chofes, qui ne parement rien , font très diffici-les dans Terence, qui a une infime nielleirfllfc.

4.151260 11-: ET TU N s ri. k rs.]l..1:.fi:.p-panerai une humeur, (7 vous la "Hun". 43:9 uneelpccc de reproche que Imrlfi’ fait à f4 belle fille a;à (on fils; 5l c’cfi commes’il diî-oil’ , Pnïflru’an neveu:

par mu: fimjrir ni , Un: "au: (n 4 la "in " "un , m? in»:nous fouffrir’m far! [fin 1’er l’aura. Et il film bien re-marquer que Lallîil ne dit pas :1 mu; nm; nihnnmhmur Imflërcu: Il turf: , &C. Mais un" fun-Inn»: un"hummr car c’efl le panage des vieilles gens qui vi.une. enfemble de fe rapporta: l’un l’autre

6 9- E me l-

.10

372. H E C Y RI P A M p ’H I L U s. .a afin bina manant! minima

L A C H E S. ’quid in; iflhuc vis?p A M P H I L U s.

9441.4 de uxarc incarnes fun; niant , quid facia-

ru: fion. .L A c H E s.

l quid a]? f946d vis face" nxfi "duce"? Lp 4 M P H I L U s.equidern cupio , 0 via: cantiner: fui

Non minuam meum conjrlium , ex ufu quad (fi,

id perfequar. . .Credo, fi non "(Imam , M gratin concorde: nul-

gï fore.

L A C H E S. ..Nàfciax; warùm id tua refirt nihil, utrum il];

funin: ,

. gym.REMARQUŒS.., 9. E tu; x n a M ou P x o, ET le con-rumen]En unité j’en ai grande amie , à j’ai bien de 14;";ne à m’en rmpe’clm. Il faut le fouvemr du canadade Pamphile , qui étoit éperduè’mcnt 3moureux defàfemme , 8c qui malgré l’accident qu: lui étoit arri-vé, mouroir d’envie de la reprendre. 11 (e Faildoncdans fon cœur un combat entre l’amour am home,a; c’cfl ce combat qui rend ce paflëgetrès paflionne’;La beauté de ce fentimcnt .n’a pas empêché M. Guy"dechcrchexune explication fort éloignée: il Prétend»que Pamphil: dit: En mm! j’ai grande envi; de di-uù’vrir à mon par: l’amendement de Philumene , 0’ [a141])" que j’ai de n: la pas ’nprendre. Cependum je n’en-dni la parole que j’ai damne , (9’ je ferai a qu: i: doix.Je ne [ai pas fi quefqu’un puma goûte: ce finsvlàl,

. pou:

x

L!

PQuoi, ma m

hnc [oit pas , 1

Pourquoi neP

Parce que j:je pourrai fait:

Eh que vm

dre? --P

Emcx’xtè

1a peine à nchangerai mjufqu’au bot

Je fuis perfLbonnes amh

. Emma xiImporte pu

yeux moi jeme de 11m;

l0. N o Nne changerai 1dv1 du verbe z

in: tu tu au]fil. vint, L-

u. N 5:4dû: enchcrit

que û mer:qu’elles ne f

mon: gme de ces f:un ne [21th1M muez:

L’HECYRE. 373P A M p H r L 1..

Quoi, ma mere quitter (a malfon? que ce:h ne foi! pas, je vous prie.

L A c u n s.Pourquoi non?

P A M n u r 1. a. .Parce que je fuis encore 1ncemm de ce que

je pourrai faire à l’égard de ma femme. r

L A c H a s. ,Eh que voudriez-vous faire, que la repren-

dre?

PAMPHILE. bas.En verité j’en ai grande envie, 8c j’zibien de

la peine à m’en empêcher. Cependant le nechangerairien dans ma refolution ; 8c je uivraijuf u’au bout ce que je croile plus utile. haut.Je 3ms perfuadé que le feul moyen de les rendrebonnes amies , c’eü que je ne la reprenne pas.

L A c H ra s.Encore n’en (avez-vous rien ; mais il vous

importe peu qu’elles [oient amies ou ennemies,quand

pour moi je le trouve enrierement oppofé au enrac-tere de Pamplzile.

10. NON MINUAM M euM cousruuMJÏcne changerai rien à ma. refilution. Terme: s’efl deja fet-vi du verbe minum dansle même feus, Andr. Il. z.ne: ru en eaufa miment": hue que furù, vous ne diminue-rez. rien, pour «leur ne changerez. rien.

12. N a s c r A 5.] En": n’en fuyez-mu: rien. Lbdab encherit encore fur ce que fou fils vient de direque fil more 8c fa femme feront bonnes amies lorsqu’elles ne le feront plus rien, 6e qu’elles rudemen-reront plus enfemble. Ce bon-homme fait une fa-tire de ces femmes, a: il répond avec aigreur , en-un ne fanez-mu: fi ne»: en viendrez. i leur par là. Iln’sû nullement neutralise de corriger ce panage.

l Q.7 14. vos,

. 3741 H E c me A:glanda [au ahurit: odiqfa Inc «il! udolefienw

nolis.

- E: media cquomzexcodore (Il. pqflremo no: jama; fibula n

35 Sumu’, Pampèile, fieux, tuque anus.

Sod vida: Phidippum par rompue ogredi; arcade-4mus.

men A-RQUES;r4. YDSTR-EMO nos jAM FABULA sunnas,

ùc.] En un mot, Pamphrle, nous ne flamme: plus bon:»’-à fifre le fioje: d’un com: : Cc [mirage m’a 106-:

jours phi extrêmement : il cil beau fans être diffi-cile: cependant des gens fort favans s’y (ont trom-pez. Mon-pue étoit pour le feus que j’ai faivi. M.

Sujet -

ACTUS QUART us,

SIC E N A. 11L

PHIDIPPUS. LAC-HEIvSh.P A MPH’I LUS.

»P"HlI DlI P P US.T Ibi quoque edepolfum frotta. Philumena,

Grau-virer quidams nom horde ab: te [effana aefl turpiter:

Etfi tibi mufle efl de hac n, mater que reine-«-profil:

Huit «me mollo off; .LlA C H E 8..

opportune n mini, 4g mon, ina’pfo tampon oflmdis. l

P Hz!-

uand celleage ne plan?

. dl jul’te qu

Pain philo ,le fujct d’u

homme a aqui fort de

Sujet avoit cm les avoirnier qui a 4si les termepofiroIfum ,Minium; p1hie.

uneA C "l

î- N veril

lcre c0avez fnltlà

vrai que c’

qui vousypont d’en:

Phidi

W . m

L’HECYRE. 37;unnd celle-ci sien fera allée. Les geusde notre

age ne plaifent poinrdu toutà la jeunelTe, &ilcil jufle que nous nous en allions; en un mot,Pamphile, nous ne fommesplusbonsquïr fairele fujcr d’un conte, Il y «un outreroit un ban-homme (71m: bonnefnnme. NIIÎSjC vor l’inidippe

qui fort de chez. lurfortà propos, approchons..

Guet avoit eu la même penfee avant lui; mais De-un! les avoit prenons l’un Be l’.-urre, car il efl le pre-mier qui a donne cette explicationàce paillage. Voi-ci res termes: Senne "je" on»: . lm du nemmn , inpofiraifum , ripent indican, à rnuprùmm Inqufineli f4-bularum; pronunlia , faire: 417.: aux: , qnliininumfa-bulle.

ACTE QUATRlE’ME.

S C E N E III.

Puxnxrps. annes..PAMPHILS.P H r o r n p E.

N venté, Philumene , je fuis nom en co-lere Comte vous , 8e bien fort , car vous

avez fait là une chofe très-malhonnête ; il cilvrai que c’ell votre more qui en cil caille, 8cqui vous y a portée; mais pour elle , el.e n’a -point d’excufe.

L.A c H E s.Phidippe , je vous rencontre [on à pro-.

pas.B n x.

m

HECYRA3M

’ PHIDIPPUS. quidelï?

PAMPHILUS.944M refpondebo hi: 3 ,aut que 114510 [me ape-

’ riant?

L A C H E S.Die filin, ru: conuflùram bina Soflratam :No rewrutur, minus jam quo "du; donnant.

P H I D I P P U S.ah,

Nullam de hi: "bu: suifant commuait tua : OA Myrrhina httfunt mm uxare marra omma.

P A M P H I L U S.Mutatiofit.

P H I D I P P US.en nos perturbai, Latin.

P41 MHP’HILUS.Dam ne "414mm , turbin par» , qui» «un

lint.

. P H I-n E M A n qu a s.6. Avr quo PACTOHOC ArznrAMÊJ Et

«17mm: yourrai-iegarder refit": .9 Ce Vers efl cotre!!!»pu, ca: Pamphile dit le contraire de ce qu’il doit dl-xe, s’il dît, Et comment pourrai-j: leur declnrer «la?ce n’efl: nullement (a pcnfée; au lieu de Apniam , quifignifie je declarmti, il faut lire operiam , j: turbin-i,comme dans les anciennes éditions.

7.-.D 1 c F 1 L I A. Jvlfin qu: mm fi": (h. j’ai-fuî-vi icàla remar ne de Douar qui nous avertit que L4-chê: par polit: e 8c par tendrcflë ditfilin. Mande mmaddidir tu , funfi Jim: communifilù ,Ùhm: un; Jeux»!fil Soflrnmm.

n. M UT A 1x0 FIT.) Voici du changmmt. M.Gaga croyoit que ces mots, muni. fit, avoient été«in 3.1: marge pu quelque Savant qui hircine:

L’ f

ÎP 1

Qu’y avt-i P

P AQue leur vai

pourrai-je gaxde

Afin que notvenu chez nousdemeurer à h

î

Ah votre i(me cette afimenue.

Voici du 4

C’en en: 1

PPourvû qu

mm: , ucur plain.

1° remarque fi

"on «un mW1? dire quemm MJWbine:m que ce v’1’,” dm! être

du qu’il r: u

tonnoit ce Vel’IIrCIÎts , mais

flanc le vHh" la; car mtu" tu", 7*"! le!"Wrîurâar un

dm, ù

x . n l]h la minque

L’HECYRE. 377P H r n 1 p p E.

Qu’y a-t-ii?

P A n M E N o N.Que leur vai-je répondre ? 6c comment

pourrai-je garder le fecret?

L A c H n s.Afin que notre fille n’ait plus de peine à re-

venir chez nous, dites-lui que Soflrata s’en vademeurer à la campagne.

P H r D r p r 1.Ah votre femme n’a pomt en de tort en

toute cette flaire , tout le mal cit venu de lamienne.

P A u p H r r. l.Voici du changement.

P H r n r n p a.C’el’t elle qui nous brouille tous, Lachès.

PAMPHILE. lm.Pourvû que je ne fois point obligé de la re-

rrendre , qu’ils fe brouillent tous tant qu’il

eur plaira. . PH!-ze remarque fur ce Vers z .A Myrrbiu ha fun! un.tu": "une mutin. Tout le me! 2;? 1mm de me femme .pour dire que ce n’etoit plus Safran qu’on «enfuit;mais Myrlu’ne: 84 fur ce prenne , ce Critique pre-tend que ce Vers , Mutam fit, :4 no: permuter , L4-dit, doit être rejette tout entier. Mais je fuis perlim-dée qu’il f: trompe; car non feulement Dinar levtonnoit ce Vers, non feulement il cil dans le: ma-nufcrits, mais ce qui cil encore plus confiderable,c’efi que le Vers fuivant prefuppofe necell’airemenr ce-lui là 5 car turbin: par" 7min: valent , qu’ibfi brouillent’un: tant qu’illmrplaim , aéré fait manifeflement fur cenourririez ne: , Lâche , e’rfl :11: qui nom brouille tu: , L4-clm, a: y a un fenfible rapport. Ce n’était donc paslà la critique qu’il falloit faire; il falloit feulemenr

aver-

15

1.0

15

378 ’H E C Y R A;P H I D I P P Ù s.

Ego, lephile, afin inter nos, fi fieri potefl,Afinitatem 1mm [une perpmmm «lolo ;si» fifi, ut aliter tua fier [ententm ,Adapte: parant.

PÂ’MPHILUS.finfit peptrifle. dctidi.

I. A i3 H E S.Puma»: que»; pneuma!

PHID.IPPU8..mm: qfl nabi: hapax:Nm» «Mafia à valais prægmms fuemt filia,

«N91!!! fuijfe przgnuntem umquàm ante"bum:[cirai dlem.

. L A c H E s.Ben: , ne me Dii amant, Hamid: : (a. gea-

du .Natum illum, (y tibi 5114m [4104»), [cd quidmalien’s

Uxorem babas! au: quibus moraux»: moribus!Nef!» [ne relata: tamdlu? nequea jatis,gyrin; hoc mihiwidetur jaffant pravë ,. prola-

qui.

’ PHVIDIPPUS.Noir tibi illud faflum minus plant, quàm mi-

]:i, . Lachu.P A M-

REMARQUES.avertir que c’efi Pamphilu. 8e non pas Plzidippa, quidit , mania fit, voici du chargement , comme je l’aimarqué dans cette édition.

ris.- .A ce 1P] AS P u r au M.] V0»: n’avez. qu’àPrend" votre enfant. C’efi à mephyle qu’il parle, senon as à Lachêr. Par le Drott , les enfans mâlesmin: lematiuge, faivenf toujours le pere.

3;. son.

L’î

p 1

Jefouhaite alentrerions, fait

. les dans d’autre

prendre votre e

PAle fuis perdu

couché.

Son enfantil

il nous cilfora: fie (innen a1 jauni

En veriténouvelle ;. [ç

yeux En, 8eaccouchée]

vous donc Efalloit-i1 n01

Jonc fautoi:delà mauva

,lep’en ilLÂCllES.

3S. N on vFI. A c E r QW 1m contentlu ien fin uun POU! dmJoindre le unconimedansl

L’HECYRE. 37,p H r n i p P a.

Je fouhaite ami-ému: un: l’rlliance qui enentre noue, [ont en": écoutable. Murs ri vousôtes dais d’autres t’ennmcrrs, vous n’avez qu’à

prendre votre enfant.

PAMPHILE. La.Je fuis perdu ! il a découvert qu’elle a ac-

couche.

L A c H a s.Son enfant? 8: quel emme ?

P H i n r p p E.1l nous cil né un peut fils; quand ma fifi:

fortrt de cirez vous , elle etort grolle , à]:n en ailamais rien lû qu’aujourd’hui.

li A c H il. s.En vente vous me damez la une bonne

nouvels; je lus ravi qu’il nous fort né unpeut fi:s, 8e que l’n.1un.ene foitheureufemintaccouchée. Mars quelle CEPÆCC de femme avez-vous donc ê 8e quelle-humeur eli la lirnne 3falloit-il nous tenir cela cache. ri longtemps Pje ne [aurois dire combien je trouve ce proce-de’ là mauvais.

P H r D r p P i.Je n’en fuis pas plus content que vous ,

Laclrès.

P A N-

zx. NON T18! rLLun rue-rom MinusFLACET QUAM Mir", Lucues.)7:n’mjunpu lu: content que vous, Lodn’r. Voila une façon de par-le: ien fingu’liere, (me aman ne mouflait F1.) nom: qu’àmoi; pour dire, et]: tu: dznloir 7min: qu’a mon il fait:joindre -e mm avec placet , 5e Mn plant cil Pour 4.1,:qu 5comme dans l’ylndritu , non in dijjimxlxj’um argumnn ,

pour .

30

3S

380 HECYRA. P A M P H I L U S. &

Etidmfi dada"; fuma: ambiguum hoc mihi ,Nana ne» efl , au» mm confequimr album

puer. L A C H Ë S. ,Nulla tibi, Pamphik, hic jam confultatia

PAMPHI’L US.

Pl’üo .L A C H E S.hune vider: ftp: optabamu: diva,

Cùm 0x n effet aligné: , qui n affalant fatum.Ewnit , 1246:0 grattant Diis.

P A M P H I L U S.nullu’ [un

r4casx.Rodin uxonm, ac mli advnrjari mibi. , .P A M P H I L U S. I

Pat", fi ex 010511415500: mile: fifi,A»: [a cfimuum nupum , [axis une fiio,Nu nu dam baba": , quad celafli intellcga.

NainREMALQUES.

pour infant un dzflimx’li "glanure. Il cf: vrai Que cepair: e e l’Huyn en beaucoup plus hardi. &ie neconfenllcrois jamais à performe de l’imircx.

2.7. Nunc NON EST, aux BAH coun-qu: TU a A L 1 r. N us r un r. MM: pnfmnmm iln’y 4 plu! [in de balancer. C’cfi une ironie de Pant-

yln’lz, qui dît , que puifque Philumm: a un fils dont il n’cû

pas le perepil ne dont pas balancer à la reprendrç,qu’il ne faut pas manquer un fi beau coup , 6: faufily a trop de gain à faire , puifque tout à]: fou onaux: la mue 8; l’enfant. Et c’efl: ’, comme Doua:l’a remarqué, une mctaphore empruntée des bêrçç

- V qu;

L’ l-Î

P A M

J’étois tantôt .i

fixe; maïs préf

fiancer , puifqu’

1ch fuis pas Km

A préfent, P:hefiter.

Je fuis au dg

Nous mon:l vexe? ce hm

tends grues:

Je fuis m0

Regrenez vfia. mm à ce

Mon parefemme , jecaché fa gro;

qui (e veulentleur: petits. Imot coufiquip.En en 1mmut max un fi.

19- H U N cn l I M- 1 Non:11V à! dans la

1"" W Il nainpeu. mais am Langue, g

L’HECYRE. 38xPAMPHILE 6.1:.

I’étois tantôt incertain de ce que je devoisfazre ; mais préfentement il n’y a plus lieu debaÎancer, puifqu’elle cit fuivie d’unenfant dont

je ne fuis pas le pere.L A c H E s.

A préfent, Pamphile , vous ne devez plusheliter.

P A M p H r r. i.Je fuis au defefpoir!

L A c H r; s.Nous avons louvent fouhaité de vous voir

pere? ce bonheur nous cit arrivé , 8: j’enrends graces aux Dieux.

PAMPHILB 64:.Je fuismort!

L A c a n s.Reprenez votre femme , 8c ne vous oppoà

fez point a ce que Je fouhaite.

P A M P a 1 L a.Mon pere , fi elle étoit bien nife d’être ma

femme , je fuis fût" qu’elle ne m’auroit pascaché (a grenelle, comme ellea fait. Mainte-

nant

qui le vendent gus cher quand elles font fuîvies deleurs petits. Ceil-pour uni auflî Terme a mis lemot confiquimr, qui cit e propre terme dont on lefait en parlant des bêtes. Memphen à pnerihu, quau max une fanant, maint» fiqum.

a9. Houe VIDERI un»: OPTABAMUSn t n et] Nui: 4mm finwmt feula")! Je ou: mir preIl y a dans le Latin. Nom Jefirim: fauve»! de voir leje" où Il naîtroit de mm quelqu’un qui Will! tuât finpre. Mais cela ne fait [me un agrénble e en ne.en: Langue, a: ne peut y en: loufiat.

4x. 041 tu

4o

45

38?. H E C Y R A.Nune, au»: eju: diminue efle à ne animaux

fentiam, .Neque tonwnturum inter ou: pojllue veiner,au»; 0b rem redueam e

IL A C H E S.mater quad [uufit fieu,

Adolefum mutin-férir. ’ mirandumne id :0!Cenfin’ te pale reperire ullam malien": ,Que agnat même? un que mm delinquunt 125v

r1!

P H I D I P P U S.anmet vîdetefam. Locke, (9’ tu, Pamphile:Remlffan’ apu’ fît volais , en "(luffa damum:

chr quid lucide, in manu non et! mm.Neuira in re rachis difiicultas à me en).Sert quid jaciemu: puera!

L J C H E S.I I rid:eulë rages. I

91412 quid flemme); e11, reddu: ,I juumfei-leur,

Ut 41mm najlrum;

- PAÀIPHILUS.quem ipje neglexit pater ,

Ego 414m? i LA-RE M A1 QUELS.

48. QUEM ne: N E61. F.X!T PATERJ Quoi,je munirai un "9’an- que le [un mime A abandarme’?Douar, ou plâtrât-Je faux 0571115 , marque en est en-droit une difiereiite leçon quichange entièrement toutle (eus. La voici : quem Ipfil mon? , parer. ipfa aulieu de ipfe, à: pater , cil un, vocatif; 94m, mon pe-re, ie munirai un enfant que la un». mime a Amidon-pi? Quelques Critiques fe font (icelqrez pour cette ex-plication, mais elle me paroit mfoutenable en tou-

’ tes

L’ H

nant dont puquu’

jene mi pas quivtc bien enfermaquejc la répritTe:

lCei’t une jeu

[lm-rie lui a coz([0ch vous po:ne faire point den’en font point

POça , Lazhè

cniemble li vuvoulez la repartlesfottiies dene trouverezque vous preYen-faut 3

Queîle du:il fiant enfin qque nous nmpâment.

PQuoi , je

même a aben

tes menines:donné ion unde mimi-r de ituteurent Ou (VOIE q-J’r dire

a: enfuit ou”.dring, Le ic-veutabie , il ciun: le uranie

L’ H E C Y R E. 383nant don" pnnfqu’elle ne m aime plus. 8: queje ne crti pas que deformuis nous pallions vi-vre bien enfeznblc . pourquoi voudriez-vousqueje 1.1 répriiie.’

L A c H a s.C’clt une jeu.,.e pe..bnne qui a fait ce que

fa in 1e lui a confeille ; cela e.l- il étonnant PCHUYLZ vous pouvoir trouver une femme quine une prurit Jefautes? cil-cequelemommesn’en font point?

P H r o r p p a.Oga, Ln:hès, 8: vous, t’amphile , avifez

enfemble li Vous devez. la repudrcr, ou fi vousvoulez 1.1 reprendre: je ne puis pas empêcherles fourres de ma femme; de mon cône vousne trouvezez aucune mffimke , quelque partique vous preniez. Mais que terons nous dereniant?

L A c H a s.Queile demande! quciqtlc chofe quiarrive,

il fil-aï. enfin que vous iut rendlcz (un fi.s , à:que nous nourrifiions un enfant qui nous ap-panent.

P A M P H l r. s 64:.Quoi, je nourrirai un enfant que le pere

même a abandonné rL A-

tu maniera: Et quoi? parcequ’une mere aura aban-dormi: un enflant. ce (en M me! hermine au pcre

" r de le nourrir? cela cit effroyable, 5: en-empote a la nature: d’aùlenrs [.4425 n’a-

var; .1 tu Aire à in fiîs, v7 r: faune n’a ’bandonne’a; ,,;Î.;,-; un gaur? du un! ni: tu re-umrqu’elle reçoit

,1 Le leus que 1,.ii hivi ef’c mûrement le (cul3,23, il en P1P") de punirait, (serait parfuiteznent

in remaniement): en: ou Pamphile le trouvoitredût.

4’. QUI.

50

’55

384 H E C Y R A. ’L A c a E s.

quid dixti: eho, un ne» alenties, Pamphile!

Prodemus , quejb , potiu: 3 qua lue ameutieze11:

Eninwero prorfus jam taure ne» queo.Nm; cogi: eu , que-mole , lue prefente bye lo-

I quar. IIguane»; cenfes tuarum Merumarum Je me!

dut, quid fit id, quad folicîtere ad hum: me-

dum? tPrimum banc ubi dixti eaufam , te papiertuam

Marre»: 710an habere hune uxorem demi;Pollicita efi eu, je concejfuram ex edibus.Nune , pajiquam ademtam hum; queque du

6s

eaufim vide: ,Puer quia clam te cf! une; , même airerai» es:Errus, mi mimi fi me M15 ignarum putes;Aliquando tandem hue animum ut adduus

full").9442m longum [patium amandi «mitent tibi de-

di .’

Sumtusîl quesfieifli in en»; , quàm anima æquotu ’ .I.

Egi arque "qui rem»: , uxorem ut dueeres:Tempu: dixi efle: impulfu duxifii meo.95m min, objeeutus ruilai, fecifli ut demeure:Nana animum rurfum ad mercerisent induxti

tuum : .Cm

R E M A R Q U E S.49. QI! 1 n n 1 x r 1?] Que dires-mm ? LachËJ n’a

pas bien entendu çe.que Pumphil: vient de dire, quemi113:

LI

Que dites-v1

«latteronsplûtôt , je v0

«la? ho cil vous me

choies quejqiej’ignore

Vient le ne

ment , decette belle

vous netvotre m1quitter lvoyez ttrouvezfils fans(die. XJc ne f:Conflitfiez wce vo

. Avecque vmentiafin rreineusé

8c eAu;

Kg

tu

L’HECYRE. sa;L A c H E s.

Que dites-vous? Quoi donc, efl-cequenousne l’éleVerons pas , mon fils? l’expoferons-nous

plutôt, je vous prie ? quelle extravagance ell-ce là? ho enfin je ne puis plus me taire ,8c vous me forcez à dire devant Phidippe deschofes que je voudrois cacher. Croyez-vousque j’ignore le fujet de vos l’urmes , 8C d’où

vient le trouble où je vous voi? Premicre--ment , dès que vous avez voulu nous donnercette belle excufe , qu’à caufe de votre merevous ne pouviez avoir cette femme chez vous ;votre mere vous a aufli-tôt ramis de vousquitter la maifon. A cette cure que vousvoyez que cette excufe vous en ôtée,vous entrouvez une autre ; c’efi qulil vous eh ne’unfils fans qu’on vous ait rien dit de cette grof-l’elfe. Vous vous trompez, fi vous croyez queje ne fache pas cequi fe paire dans votre cœur.Combien de tem s ai-je fouffert que vous cuf-fiez une Maîtr e, afin que cette complaifan-ce vous obligeât enfin à enfer au mariage 2Avec quelle bonté ai-je Emporté les dépenfesque vous avez faites pour elle? je me fuis tour-menté , j’ai employé les prieres auprès de vous ,

afin de vous porter à vous marier ; je vous airemontré u’il émit temps de vous retirer deces débauc es; enfin vous avez pris une femme ,8c en m’obeïîïant vous avez fait votre devoir.Aujourd’hui vous vous r’engagcz avec cette

crc«

fifi ":51:sz par. c’efi pourquoi il demande ce qu’ilje, car il peut avoir été trompé pas la prononcia-

non.

71m: tu. I. i sa. en

:70

7;.

386 H E C Y R A;Gui tu abfemtus, fach huis adeo injurian-t.’

N47» imandem «d’un: te favolumm demie

Vida W. IPAMPHILUæI"une a?

L A C H E S.tu ipfum: au fini: injuriant,

me») frais falfas caufiu ad difiordiam,Il: mm i114 ohm: , teflem hum: du» 46: te 4m04

siam:S’ajitqm du axer. ne»; si mafia dia qua .

fait, . -gymnique ab; n 46mnP H I D 1 P P U S.

plane bic divinat, un: id ,43.

P A M P H 1 I. U 8. IDahjmiumndum nibil ijfarum fifi.’ LAÇHE& ’

. ah.ladin mon»: mut quamobrem mm opusjît, «de,

P A M P H I L U S.Nm en mon; umpus.

I LACHfis.i fuma» unifias, nui i: quid");7.4 («au Mn ejl: je]! de me": videra. ’ Il

24ma E M A R q U a s.

68. Cu: ru on: scurvs.]Et c’eflpnrfixinjlpirarian: que &c. Ce bon homme croit que c’en: sa.ahi: qui porte Pamphilv à chaires fa femme pour être(bute maîrxefilç de fou cœur. - ’ A -vaurien-5M BANC alun, Ans 1-2 Armoirie-w

R 15.] afin que ne l’ayant plus pour témoin de ouïm-

- . - - mm.z

1.:

(réarme, a: a

faires le plus gr

fme. Ne v(BOIS très»bien v

ne premier tr

lJ

M01, mon

. Oui vous»r

"ce que voutextes pourafin. que neaàions, V0-Et enfin vW91 autre 1marron?

11a devin

Je fuistout cela P]

Reprenequi VOUS e]

Il d’Cfi; P;

Prenez rleur mais ;

L’HECYRE. 387créature, 8e c’eft par les infpirations que vousfaites le plus grand de tous les affronts à votrefemme. Ne vous defendez point, carje con-nois très-bien que vous voila replongé dans vo-tre premier train de vie.

P A M v H r r. la.Moi, mon perc.’

L A c H s s.Oui vous-même; 8: c’cil une grande injur-

tice que vous faites , daller inventer des pré»textes pour vous (eparer de votre femme ,afin que ne l’ayant plus pour témoin de vosactions, vous puifiîez vivre avec cette coquine.Et enfin votre femme l’a fort bien vu; car

. quel autre fujet auroit-elle eu de quitter votremaifon?

P H r D I p p E.Il a deviné; c’efi cela même.

l’ A M p H t I. a.Je fuis prêt de vous jurer qu’il n’ell rien de

tout cela.L A c H a s.

Reprenez donc votre femme , ou dites cequi vous en empêche. -

P A M l’ H I L E.Il n’eft pas temps prefcutement.

L A c H sa s.Prenez donc votre fils , car pour lui il n’en

peut mais ; après cela nousfongcronsàla mere.

Pars--fions. Douar remarque que bullé: dit . pour réuni): , nevoulant pas dire abjlarle, à: voulantlouerladouceutà: la modellic de cette femme, qui auroit vû le dé-teglemeur de (ou mari , fa..s rien faire pour l’empê-cher. Laudcm e]! hic axer madtfia, dit-il, 71mm un,»ttflem un impeditnrtm qui!" fun. w

R a 15. Si-

,35

’90

388 ’H E c Y’R A.

P A M P H l L U S.Omnibus mali: mifer jam: me , quid agar»

fiio: .Tot nana me rebas mifiram concladit pater.Abibo bina, flaflas quanta; promweo parant.Nam panant îajajja, veda , ne» tallent nm,

Pnfmim in sa ra sans fit mibi adjatrix fo-

cras. -L A C H E S.Tagîszfiem, ne: quidqaam uni raffinât: mi:

t?Nam :in oidetar efl’e quai fifi: fine:Pana"), Pbidippc, ruilai ceda, ego alam.

P H I D I P P U S. . ’. aux")?

Non mirant finit axer , fi hoc gr: tala:d’une malien: faut, muflerie hac firman .frayera hac ira cf .- nam alfa narrant: mg

, hi:Id ego Infante hoc tibi nokbam dime.-.Neqae ci "cachant primo. nant ocrant palan;âNam amarina abhorrera animant hais vida ài napriir.

L A C H E S.93h! orge agam, Phidigpe: quid das conflit

P H 1g

v IL E M A R Q U E S.35, Sur a. ] Laura-la faire. Ce mot elliciune me:

une, [afin-lefain, in: [aurai-bien punir. On a crû311m que Litchi: difoitnlaxflèz-mi ,.comme .fi Phidxppele retenoit pour l’empecher de (e thICÎ fur Pamphila.Le premier feus me paroit plus naturel. -

89. NAM IPSA NARRAVIT MIEL] (armafaune 2m l’a dia En effet fa femme lui avort du

- qu’elle

[Il

P

Mais mailler

un ce que jein tant de lI lut répondre.

M1 Peu en tr.lcvcront pas ce

Il" tout

,Vous vousTePontiez rierP15, qu’il ait

Norme

Fort bienme ait été (

femmes fonrpardonnent 4YOll’à Üoü v

la dit; a; jePamphile ;4mimais nqul a l’efp

Que feraime donnez-

WCHC ne

L’HECYRE. sa,PAMPHILE.

Je fuis malheureux en toutes façons, 8: jene [ai ce que je dois faire; mon pere me pref-fe par tant de bonnes raifons , que n n’a rienà lai répondre. Je m’en val, puifque j’avan-ce fi peu en me tenant ici. Je cror qu’ils n’é-leveront pas cet enfant fans que je l’ordonne,fur tout puifque ma bellomere cil pour mon

LACHES.Vous vous enfuyez? ho, ho, 8c vous ne

répondez rien de pofitif. Ne vous i’embic-t-ilpas qu’il ait perdu le feus? [aillez-le faire.Phidippe, donnez-moi l’enfant, j’en aurai foin.

PHIDIPPE.Fort bien. il n’ell pas étonnant que fa fem-

me aît été choquée de ce déteglcment. Lesfemmes font difficiles fur ce chapitre, 8cm:pardonnent pas volontiers ces fortes d’affronts.Voila d’où vient fa colore; car ma femme mel’a dit; 8c je n’ai pas voulu vous le dire devantPamphile ;d’abord j’avois de la peineàle croi-re ,mais préîeutcment cela eit clair, car je voiqu’il a l’efprit tout-à-fait éloigné du mariage.

Lacuns.Que ferai-je donc, Phidippe? quel confeil

me donnez-vous?PHI-

qu’elle ne pouvoit fouillis que fa fille fût mariéeâunhomme qui avoit des maitreffes 8e quipafloit les nuitshors de c-hez lui. dit. Il]. San. V1. 1;. ô: lebonhomme cit perfuade’ que fa femme ne parloitainfi qu’après fa fille qui s’en étoit plainte. Voilapourquoi il allure ici que fa femme le lui adit. Cet-te remarque cil de Douar.

R3 103.8Ih

95

gw’ HECYRAPHIDIPPUS.gaie agas: meretrùem banc primam adeandam

emfee .-

Oremas : aeeajèmas’gra’vias; deniqae

Minitemar, fi car» ille babaerit rem polka.

L A C H E S.- Faciam , at menes. - par, du carre ad Barda-

100

. dam 1mm:

Vieinam neflram : hac mena ruerais-mûr.

Et te ere perm, in ha: ra adjaterfi: nabi.

P H I D I P P U S.

. "b asiam dada»: dixi, idemqae narre dire ,, LacbeManere afinitatem han: iatar ne: vole,si allo matie efl a: par; qaed [parafera8:4 vin’ adefle me ana, dam Mara canotais:

L A C H E S. .âme m ahi. astiquant paere natrum para.

’

nnmauquas.ma. Sen vInizr. annuleras un 1)le Kif

TAM c o N v E N r s. ] M41: matiriez. vous 9a: Je fie-J:wifi"; quand ma: lai parlerez. ? C cf: pour dire , maismommwadriezpa: , in. il y alà une bienfeance mer.veilleufe 5 car en effet labienfeance ne foudroie pas quePhidippe parlât à une creature qu’il foupgonnort ’de te-nir la place de la fille aupreq de empale. Et c cit ceque Donat- avoit fait bien vu; car il dit, Benefirtra-ra faire perfimi: anagramma , na?» fenram mener: barre unetarira» titrait , zen "me; fare" ut mm pallie: filrafin

’rniriù: fermetinarerar. ,, Le Poète a fort bien confèr-’ ’ fennec des canâmes , car l’honnêteeé,, ve la bien , n "mon

’ ACTUS

U.

l

q Cc que vos

lions trouver c

lS;que nous

npusplaigniOI

. Clous ,fi elle;

Je ferai cedu vite et.PICS (le flou

uriques ici.m’aider en

9: vouloirn parle: àn pas qu’a]n’COnvÇqfi

ou"Tilt? V",

unque obligerie chofe.

. hm: IVÇC 1lima: "ne;rasa: un"

L’HECYRE. 39xPHXDIPPE.

Ce que vous ferez Pic fuis d’avis que nous al-lions trouver cette créature qui debauche votrefils; que nous la prenions de douceur ; que nousnous plaignions d’elle , 8C qu’enfin nous la mena-

cions , il elle a jamais aucun commerce avec lui.

LACHES.Je ferai ce que vous me confeillez. Hein,

allez vire chez cette Bacchis, qui demeure iciprès de nous; 8:12: priez de ma part de venirjufques ici. Je vous prie auffi, l’hidippe, dem’aider en cette affaire. .

P H x r) x p r a.Ha, Lachès, je vousl’ai déja dit, &je vous

le redis encore , je fouhaite que notre alliancedure toujours , s’il en polfible , comme jel’efpere. Mais voudriez-vous que je fulïe pie-fent quand vous lui parlerez;

LACHES.Vous avez raifon , allumons-en , 8c cher-

chez une Nourrice pour notre enfant.

,, vouloit que le perc de la fille donnât l’avis de,, parler à cette Courzifime , mais elle ne vouloir,, pas qu’il lui parlât lui-même , 8c qu’il entrât en,, converfation avec la Mairrelîe de (ou gendre,C’eft pourquoi, ajoure le même Dans: , ce VersVi ne? VoudrieL-vwrî fifi prononcé par Pbidi p: avecun vifage refrogne’ , a: d’un homme qui re me; ce-que oblige Lamé: de lui dire de s’en aller faire au-ne choie. Malin: pronuntùveri: fi faire)": (7’ impro-hnt: lu: 11:51:» dia" uceperis Pbippum , 9:4an non o-pornat mure]: fumant. [du mutatfinunlùtm 1.4ch1, (r31:54! mm in procurations?» 41min: ni.

R 4 ACTE

gy HEeYRm; l. lv

Mmæsmmmm Iv ACTUS QUARTUS. m

S C E N A IV. - I E34ccst. LACHES. DUÆ AN: Ruer"

CILLÆ BACCHIDIS. VA]i B A C C H I S.On hoc de nihilo efl , quad Lulu: me mon; ,

commua"; ejje expetit: i E Ï]l l Il. . d juæij I bainNaja me mu mm fis n , qum , que me fi jecor , fit quad mixte Veut.

A L A C H E S. I .Videndum a]! , ne mima propret tram la»; une Il fautperm», que»; faire»); , itœoù 3e

au: ne quid finiflm plus , quad paf! me mima, Je veux .

. I ficiffefatius fit: "en. de ii5 Aggrediar. Bauhis, [bien . la flûte,B A C C H I S.

Salve, Luther. L Â; 3011.1.0:a a M A a Q U E ,s. j

.. - ’ . bien ,emaI On avoit fait de cette Scene le commencement Vfi’yoir medu cinquième Aâe a mais on s’étoit trompé: Lainé: W? traiterdemeure (ut le Thème pour attendre Bactbù; cela qul’ (iebatcit fifenfiblc, qu’il n’efl pas beloin de preuves , on . ("183m laVerni le Theatre vide à la fin de la cinquième Sec-l P35 321cc.ce; qui efi la fin de cet Aâe. I I . ."i Don

3. VIQENDUMESiT sur.Minusluzerne-1:.l ’"Êrffric;IRAM une IMPETREM, 06.] Il fait queje in?!» ."mlks ’ 7lutin: garde que la taler: eùje fui: ne m’empz’che. néant

’- - v- î e ne»:

. .1 l ’ . ’ ’

"L’HECYRE. 393

ACTE QUATRIÈME.

S C E N E IV.BACCHIS.LACHES.DBUx 555.1

VANTESDEBACCBIS.BACCHIS.

E n’efl pas pour rien que Lachès fou-haite de me parler , &je fuis bien trom-

pee li je ne devine a peu près ce qu’il meveuL

j L A c H a s.Il faut que je prenne bien garde que la ce.

1ere où je fuis ne m’empêche d’obtenir ce queje veux de cette Bacchis , ou que je ne fairerien de trop, 8: dont ’epuiiïe merepentir dansla fuite. je vais l’abor er. Bonjour, Bacchis.

B A c du l s.Bonjour, Monfieur.

Laï-

bien remarquer ici l’admire de Tomme. Comme ilvoyoit bien qu’il n’etoir pas vraifemblable, qu’un perepût traiter avec douceur une créature qu’il croyoitqui debauchoit (on fils r il a foin d’avertir des rai-ions qui l’obligent d’en nier ainfi , afin qu’on ne puilfepas l’accufe: d’avoir («in une faute contre le carmesle, Donat : quia nm "a: Lerzfrmil: bannit efl’: panant

4 merttrici innrrurlmnr. ., redit? rationna Senne, a" n34:mirizh, ne videatur parfin; modus "on efl? fervar»:.:

P. s ’ afin-11;.

I394 H E C Y R A;

L A C H E S. ncredo, «légal tu nonnihil mirai; Bacehir,’

9441.1311? , quapropter te hm; fi)de puerum we-

mre , -B A C 0H I S.Ego pal flaque etiam timida fun; , quant venir

mi iin mentent, que fit».Ne mm» ruilai quafii obflet apud Il. nana ma:

mfacile tatar.L A C H E S.

to si mm divis , nihil tibi efl à me paricli, mu-tin: un»;

34m urate en fum ut mm fin putain mzhi ig-

nqfii que») : à m

k E M A R Q U E S.9. Nue nous rac r Le TUTOR.J Car à une

près je fard pu: liftier à mm faire mur que je [unà "un" de un; reproche. En norreLangne , une Çour-tifane qui diroit, mon: facile tatar , nous PaIOItIOR

’ ridicule a nous fommes accoûtumez à prendre unefem-me debauche’e pour une creature qui a routes foncede defauts. Dans ce caraé’cere de Rachis, Tanne n’apourtant rien fait contre la vraifemblanee; toutes les

t Courrifanes ne font pas également mechantes, 8c ily en peut avoir qui malgre leur dereglemenr , nelaiffcnt pas de r: tenir dans les regles de la Morale.

n. JAM ÆTATE En s u un] fifi": dey! gang meÉgal] veut dire qu’il ie rendra a la Raifon,& qu il n au-ra contre elle aucun de tous les emport’emens queles peres ont d’ordinaire dans ces fortes fi oceaiions,où ils ne veulent rien examiner , a; ou ils fuiveneaveuglément tout ce que la paflion leur fuggere.

U1 non s lET PECCATO Mini i arrosersquaw] duquel il n’efl par "dentu: de faire dufatum. Beaucoup de Savans e forinrrompez farce

. me: 2mm ,qu’ils on: jouit avec mm , comme fi

Je croi in

peine de ce

envoyer un

. Nonieulcjefiisréfiei

me quejecar à cela

voir que j

Si celafuis déjai

ble de fa

toit un da.YDÀQÙQQI

nmeut ilde uimne ruina"a, tu»;7’ 61’461

le fixiênune: I241

ifafin2.35 ontmais 93fafim j413714: fi

ces Savcette f;mnf’cru

Celte nn n’efl

a» élan

- "Cuba

L’HECYRE. 39:LACHSS.

le croi en verité que vous. êtes un peu enpeine de ce qui peut m’avorr oblige a vousenvoyer prier de venu lei.

Baccurs.Non feulemenrj’en fuisen peine , mais quand

je fais réflexion fur ce que je fuis . je tremble quea vie que je mene ne me nuire dans votre cfprit:

car à cela près je pourrai facilement vous faireVoir que je fuis à couvert de tout reproche.

anuss.Si cela cit ,vous n’avez rien à craindre ;car jefuis déja dans un âge auquel il n’efi pas pardonna-le de faire des fautes : c’efi pourquoi anffi je

prends

toit un datif , a: comme putain m’hi tenoit lieu de1’ Aor’rfie Grec Ëflclïflzgæfivuvw. Ils ont fondé ce fen-timeni fur deux’ paillages, l’un de (Yann, &l’tutre-de æx’milîm. Celui de tribun cit" de l’Oraiibn con-tre Rima". 5L»; un annihi- nidifient) à magnit-n’o , mm une miliipnrer cettru,cui mm nulle muni ,"fie fado exigera la". Voici celui de Eginilhn, dans jle fixiême Livre.- 9441’ un judimii’iafere à in que»vieller habita?» Mimi pofl’n perdue": , que difla fleurira»à irnfimdum effet, rafla: fuir. Mais ces deux palla-ges ont été fort mai expliquez ,4 car qui pourroit ia-mais s’imaginer que l’on eût pü dire en Latin m7:faim fin» pour "a: fui , errata: [km pour "tu; ,ding; [nm pour dixi ? Cela feroit pourtant, fiée cces Savans ont dit, devoit être reçu. Ils n’ont aiecette faute que pour n’avoir pas pris garde que laconüruâion de ce Vers de Termite doit être faire a:cette maniete. NM et! 411mm: mihi ignafii puma ,, il,, n’efl. pas iufle que l’on me ardonne , la faute,, étant faite, tr putain eû un a latif abfolu pour];persillant à me funin Il en e12: de même dans Chaton

.. 6

.35

I un ) ahi-û une»;

2°.

356 H E C-Y’ R fifi -.me mugir , 0mm: res taudis: ne temerëfatinm

4mm: - I I. ’-Nam, fi id nunc finis, [diurne es , 607:4:quad Mr efl future; . I . . .

Infcimm raft": injuriam tibi me , immermti ,kiniquqmtejl. ’ .B 4 C c H r 5..

si]! magna enfler paria de hac r: que»: fiât” ha-hem. 7mm qui

rpm-façnm injuriam expurger , mihi parian" (a Il".

5rd qîid Vibra: a?!

LACHESammgmon"; recepa; filium:ad. te Pamphilflm;

- 13406-11315. l .’ I l l "I ’ ah:

I. A C H E S.’Sine disant. uxortm han: prîtes quem duxit,’

uoflrum marempermliâ ’-

ifià-ciy,53:qiwdfvolui. mon

- e -gym aliam ’firmiorem filai ,l dam .cqnfulmdi

tempus ejl. -j . - . -.Nain mque au bot anima "lifta!!!" ,’mqul pal «triangle «au tu.

BAC-lrageriRQuesa; aux; àgintîlien, mi 311.41.14 11min "un , c’efi-às dire,fi :174me fncril. "il: faéîum fiant. gaverai: , c’efl:

oringua 1e die-.112. Cette remarque .ne fait rien poura, tmduôtion , mais elle cit importante pour l’ufage

de la Langue Latine.19.;MANE: NQNDUM ETIAM un: r ID (mon

limant-1h] entendez, jeu’ai En: enter: dit ce, ère. L4-.cüsjditçela fiir ce qu’il vert que Maki: veut l’ar-,:rëtefpour parlerÏanat dit," and": [mm tarlde’Ü:

’ J ange

I irl’honnêtcté o

, de cind’euuiera

avez toujours a i

ionuête à. mur d

fenumens; caraprès nonnous gchifl’ent

de moi?

- Pas toi;10m3 à l’âge Q

’e Il 110i; qfis*

longifoquentem

L’-HECYRE. 391prends garde à moi de plus près,afin queje nefille rien à la legere.Si,comme vous le dites,vousavez. toujours a i comme les perfonnes qui ontde l’honnêteté oivent faire :ou que vous ayezdelïein d’en nier ainfipréfentement. il feroitmal-honnête à moi de vous chagriner; 8: je ferois in-juile de vous faire dela peine fans aucunfujet.

B A c c H r s.En verité je vous fuis très-obligéedc ces bons

fentimens; car les fatisfac’tions qu’on nous faitaprès nous avoir rendu quelque déplaifir, nenous gueriiïcnt de rien. Mais que voulez-vousde moi?

L A c H n a.Vous recevez mon fils chez vous...

B A c c H t s.Ah!

L A c H a s.Laifi’ez-moi achever; avant qu’il eût une

femme ,j’ai (enfeu votre amour. * Attendez,je n’ai pas encore dit ce que je veux vous dite.Préfentement il cil marié;pendant qu’il eli en-core temps, fougez à chercher un autre Amantqui vous foit lus alluré:car Pamphile ne vousaimera pas to jours , 8C vous ne ferez pas tou-jours à Page ou vous êtes.

B A a:” Il mît qu’elle ont: parler. -

langé laqueuse»: imnpellan’vulturgfponfnn finmùù. ’.

ac. Que-Lite ALIUM n DLFIRMIÇRIM.)Songez à Hun-ber un au!" «imam. flaquer: cit le pro-pre terme dont on fe fervoir d’or inaire dans ces’occafions. Virgile 3,61134sz fifi fait" Tomer: ,, Que,, Turnus cherche d’autres alliances. si Mais il fautbien remarquer ici l’admire de ce Vieillard, qui par-le à 84min": de mauiere qu’il fourbie qu’il regarde au-tant. a les inscrits qu’à ceux de fou fila.

, R 7 28. ne:

15

39: .HECYRA;B A C C H I S.

945: il ait!

A LACHE&fitrm.

BACCHIS.mm;L. A C H E S. »

n ipfitm. a filiam abduxif 1744m.Pmumqtu ab mm rem clam volitif, mm: qui

cfi, exflinguen.

I ExccnraHliud fi feinm , qui firman mm»; apud vos

puffin; fidtm, -Sanfiiu: "à": jusjuranlnm , id pallium tiôi ,

La: n; n "Mgfegngdtum babug’flà , mon»: a: ahurit , À1m Pamphflum. l

’ L A C H E 5’. I ’lipidd. es. fidflia’ (la)?! 11010 potiu: finies f ,

"4”. - l I I I ,BACCHI&quid vis, «du? I

L A C H E S.U4: ad mulâtre: [me infra , tuque au: jqu

jurandum Idem

haïra" illis. mp1: Minium ü: , taque lm mï

I mixe expcdi. -B A C.1L n M A a q u n s.

:8. En: la marnant: aucun-nm] inin»: une; du»: une unifia "un" ce: fmmu. 11- f:

’ garde bien Ide-lui (me? 4’de trouva. h ferma à;

L

Qui vous a

Sa belle-n

Moi? h

Vous-mele; a retiré 1

men dire àfer lÎenfaxr

Lachès

’ fort que

ra ce qucar rienle Cfi m;

Que queje v

Quoi

Queses fem3mn, ..cufi. 1r!" ce]:arez d.

belle mhôms adoucitî" fana

L’ H E C Y R E. 399B A c c a x s.

Qui vous a dit que je le reçois chez moi?

L A c a s s.Sa belle-men.

B A c c H x s.Moi?

L A c a l s.Vous-même! Et c’ell par cette raifon qu’el-

le a retiré (a fille de chamans, 8: que fans enrien dire à performe , elle a voulu envoyer expo-fer l’enfant dont Philumene vient d’accoucher.

B A c c H x s.Lachès , fi je (avois quelquechofe de plus

fort que le ferment, pour vous obliger à croi-re ce que Je vais vous due, jevousl’offiiroîs;car rien n’efl plus fût que depuis que Pamphl-le cit marié, je n’ai plus voulu le voir ablolu-ment.

L A c a a; s.Que vous êtes aimable! Maïs l’avez-vous ce

que je veux, s’il vous plaît, que vous faniez?

B A cc c a 1 a.Quoi, je vous prie?

L A c H Il a.Que vous alliez dans cette maifon trouver

ces femmes, 8c que vous leur ofiriez auffi dejurer, u’il n’efl rien de tout ce dont on vous au.alfa. aires, je vous prie , qu’elles n’ayentfur cela aucun foupçon dans l’efprit , 8c voustirez de tout reproche.

B A c-

belle mue de fonifils , 146’151 lavoit que ce font desnoms odieux à une Couxtîfane a c’efl pourquoi iladoucir la prier: qu’il lui fait , en au: fimplement,en femmes!

’ se. P La

H’E C Y: R A; I:B A C C H I S.

3o quodpol , fi afin alla tacha: quai»;baud faner, pin,

Ut de tali mafia ou)" muücri f: glandent:Sed sida fidfi fÏmÆ a]: gnan»: fufpeflum mm: a

Nu levier"); 006i: , quibus efl minimë qui» ,Mûrier

’Immrita. un; mrims de me cf! , quoi! aunaiI illi ut commodem. ’

L A C H E S.35 Facile!» benwolumque linga tu jam :555 me

reddidii :

e Nana non fun: file arbitrerais : e50 gangue.m’en; bac eredidi.

Num. , am. ego 1e Je pas" mafia»; opinions»),

campai, IIl; and"): «fifi: farta. mahomet: amieifia , ut.

voles. I’kütcffifldag; "frima"; me , m aga quid-quam ex me andins. A

au: quid poflîm ,. ,, Petites quàm Minima, peritlumfkcias. L

B A C C H 1 S.; faciam fidulo.

- REMARQUES.30.,FACIAM. QUODPOL, SI ESSETALIA

"IXHDG QUESTU, HAUDFACERET, 5010.]7: le ferai , je fui pourtant. . .i Terme: poulle fi loin -a l’honnêteté de cette Courtifanc, une pour excufctla

nouveauté de ce caraôtere, il voubien qu’il cil obli-se

A c T (Je

4° Vcrùm n hac marna unum ,l yaiixfim imitas ,1 I

l.’

le le feraitoutes celles c

a pas une quicomme cellefemme mariPhilefoitfouiJet il vous ou

dis-je, àquIre. ll en ablige a lui:

Ce que86 m’app

font pascevoîr nPréfenter

autre quene muscnous enchangeztaire, dPli! Voud’une c1

que pou

Je Î:

si de Iun: , r"me"Gentilfoui Ou!Mordu

L’HECYRE. 4o!BACCHXS.

Je le ferai ; quoi que je fois fûre que detoutes celles qui vivent comme moi, il n’y ena pas une qui le fit , 8: qui ont une choiecomme celle-là , voulut le pré enter devantunefemme mariée ; mais je ne veux pas que Pam-philefoitfoupçonneinjullement: &quefausfu-jet ilvous pareille plus legerqu’iln’eil, à vous,dis-je , à qui ail-urement 111e doit le moins paroi-tre. Il en a ufé avec moid’une manicre qui mio-blige à lui rendre tous les fervices queje pourrai.

LACHEI.Ce que vous venez de me direme dei’arme,

8c m’appaife entiercment ; car ces femmes nefont pas les feules qui vous ont accufée de re-cevoir mon ms . je liai cru suffi bien quelles.Préfeutement que je voi que vous êtes touteautre que nous ne penfions, je vous rie d’ê-tre toujours la même , 6c de vous ervir denous en tout ce quïl vous plaira. Si vouschangez de fentiment. . . Mais je veux metain- , de peur de vous dire quelque choie quipût vous fâcher. Je vous avertis feulementd’une choie, c’efl de m’avoir plutôt pour ami

que pour ennemi.B A c c H r s.

Je ferai tous mes efforts pour cela.

ge’ de prendre des devants ,. a: de prévenir le (préh-teur , qui croiroit facilement qu’il peche contre lavraifem lance’; parce qu’il n’eft pas ordinaire qu’une

Courrifane faire ce que celle ci fait. Tamia en uCetoujours de même dans routes les choies qui (ont ex-traordinaires, ô: que l’on ne voit que rarement.

soif HECYRA...smmsswsæsææsæwssæ

ACTUSQUARTusSCENA V.

PHIDrPnUs LACHE&Baccara

’AN-CILLÆ DUÆ. BACCHIDIS.

pHJDIPPUsN M qui metibidefieri patiar ,v qui» , qui Ivimfit.

30mg»? prakrit".sa! quant ne 12mm: , atqtu séria tri: , par tu

faufil", fini», A o.

u; -.WLJCHE& V -Noflvrfim, vida: , venir : puera nutrice’m 44-,

I duxit. I ilibidippe, Baccbi: (bien: parfum: .Q

PHIDIPFUnl I I l butine sa (fi!lACHEa

un

PHLnznnnqvus

Cette Scene en la derniere du quatrième Acte ,comme cela aroît manifefiement 5 on en avoit pou:-tant fait la econdc du cinquième Mite..r. Nrrur. sans) une!" narrent envr Il 3.] Nourrice, tu a: manquera: de rien chu. 7’011

I . P i.

au cf; ’

111417.. .H’. IF. S

Pu

DEUX

Ou

mequand tprie que

ne, au

Je V4une neBacchi:

Fil-r

Elle

Midi jNourprles dece b0]faifoii

L’HECYRE. 4C3

mWACTE QUATRIÈME.

SCENA. V.PHxnrppa..Lacn:I.

BaccaraDEUX SERVANTES DE BACCHIS.

PHIDIPPE.NOurrice , tu ne manqueras de rien chez

moi; tu auras tout en abondance; maisquand tu auras bien bu 8c bien mangé , je teprie que notre enfant trouve fa bouteille plei-ne, 8c qu’il tette ion fou.

L A c H n s.Je voi notre beau perc qui vient; il amen:

une nourrice pour notre petit-fils. Phldippe,Bacclnsjure par tous les Dieux. . .

P H l D r P P n.Bit-ce donc la elle?

L A c H 2 s.Elle-même.

P n x-

Phidippe revient avec une Nourrice , 8c comme lesNourrices four toujours difliciles a contenter , 6c qu’el-les demandent mille choies , il faut prefuppofer queËelîlgon homme dit cela fur les demandes qu’elle lui

a1 est. . . 6. N:-

’404 - H E C Y R A." A l.. P H I D I P P U S. I INet pal au mesurent Deas : mque bas ’refiiesiq Ma foi ces

13:0: opiner. . g Dieux; si l. B A C c H 1 s. î. sucre gildeananas deda .- quolibet crueiatu , par me est;

quîre, * hm. je fuis pt!Ha: res hie agitur ,’ me fume Pampbila ut axer 1mm f". mensquil v

"th ’ (le ceci- il. ’ ’ s012m» . quad]; parfin!) a "on 1’03"" " me 13’ femme «le

"me . , U . , puis en ve[o 501477; feule 1d , quad que meretnces facerrflh grande ré

girant. (lavoir la. LAC HES. . commei- phidippe, nofiras mulieres [ufpeflas fuifl’e fidfa im’ai; in ne ipfa invenimus z par" haut nunc Enta

cxfermmur; 7mm fi trouve qCom- foupçon:’4’ abefl à Vulg. - nous dea r: M A R q U r: s.6. N510! RAS RESPICERE DEOS OPI-No a. J Es je croi que les Dieux ne preneur gueres gin:- Tm’m 5

ide à elles. Cette phrale cit équivoque, 8c préfente I que d°ide", feus 5 car elle peut fignifier, Ïe ne croi pas qu’el- aux PHfile, "3414m: les Dieux 3. ou je ne croi pas que les Dieux "m [ala regardant. l Le dernier feus cible meilleur , il y a K, D0"Plus de mepris pour ces créatures. Il faut bien re- - - (il? me!ma: ne: la 315659116: qu’il y a entre le caraâere de lm"? 9MLad," , 8c celui de andippe. Le pore de la femme "mm!doit être Plus emporte contre une Courtifane , que 10"". l

.1: Page du Man. Terence connoiifoit parfaitement la "m’a-fi

natuIC- . . Ï” N49. NONP°ENITET ME FAMÆ,SOLAMFE- 14mn»ClssE ID-QUODAL-I’Æ MERETRICESFA’ romaina a; r. F135; T AN 12-] Ï’aurui acquis une zfl’ez. "il- I "- lde ,(Pgeutt’fié 47”1’f4"fiüfe s &c. De peur que leëpec- n C Tratent-ne se ma"? d? V01! Bucehispen ufer avec tau: MW?

- d’honnêt" .’ s 61°18n°1 fi fort de fou canâtes: , "f des

. p - reg qurvoc

L’HECYRE. 4o;P H r n r p p n.

Ma foi ces créatures ne craignent guere lesDieux; 8c je croi que les Dieux ne prennentguere garde a elles.

B A c c si 1 s.Je fuis prête à donner mes efclaves; vous

pouvez en tirer la verite par tous les tour-mcns qu’il vous plaira. Il s’agit prelentementde ceci; il faut que je l’aile en forte que lafemme de Pamphile retourne avec lui ; fi Hjepuis en venir à bout , j’aurai acquis une a ezgrande réputation , 8c je ferai bien contented’avoir fait. ce que toutes les autres femmescomme moi évitent de faire.

L A c n a s.En.examinant la chofe à fond, nous avons

trouvé que nous avons eu de nos femmes desfoupçons très-mal fondez. Maintenant fervons-nous de Bacchis; car fi votre femme connaît

qu’elle

Terente a foin de faire voir qu’elle n’a d’autre butque de s’acquerir la reputarlon de ne pas refemblcraux perfonnes qui vivent comme elle : 6c par la T:-"me fauve mute la vraifemblance de ce canâte-re. Dunes a fait fur tout cet endroit une remarquequi merise d’être rapportée .- Multu Terentius fe-licirer mofles cf! une fretin , ne": (7 fient: bonds , trmarasmes bonefli cupides , pas" quant pervulgatum efl.fait. Sed sauta vr’gilantia enfuma» (1’ rationnent nu-menfu fabjungir, u: ci fifi merlu videumur omniu lice-re. Nam hoc contra inuit quad ulibi ais,eommune efl’ejam omnibus Comicislnnas marromsfacsre , "rentriez: w-ro malus.

n. PHIDIPPE NOSTRAS MVLIERES sus-PICTAS musse rano nours.] En examinantla chofe à fond nous avons "tunique nous avons de nosfens-une: de: fiupfons très ml fondez. Le motfujpeflnsefle-quivoque car il cit aâif a: pafiif a; on" peut expli-

que:

406 H E C Y R A; ’ qCompererit falfo erimini un fi axer eredidifle ;MW»: in»: fuie: : fin autem e]! ab mm rem

imams gnatus ,

:15 and peperit uxor clam , id lem efl. cite ab eabec ira abfædet.

Prqfeffo in bac re nihil mali a]? , quodfit di ci:dia dignum.

, P H I D I P P U S.Velim quidam herele,

L A C H E S.exquire: adejl: quid fini: fit, fait! flafla;

PHID IIPPUS.o9.14512 iflhec ruilai narras 3 un quia nm me: nuadifli dudum, ’

De bac ra animas mon: ut fit , Lubes e illi;expie made animurn.

L A C H E 8.ne 9444; edepol , Buçchi: , quad mihi l: pomma,

. tu" ut fanages.B A C C H I S.

06 un; rem vin’ ergo intro un; eL A c H E s.

i, arque expie animurn ü; ut eredant.B .4 C-

a E M A R Q u E s.que: ce paEag: de deux manietes , ou ne: femme:ont en de: faupfon: nm! fondez. , ou nom umm: foule.peut! ne: femme: fans fondement. Il femme d’abord

ne l’un à: l’autre fens peuvent f: foutehir. Car’ cil: vrai que les deux vieillards en: cm effeâive-ment que leurs femmes ("clip onnoient 8465M: de rete-nir Pamphile 8c de Pompe: et de retourner avec fafemme , c’cit ce que page: dit à la fin de la Sceneprecedente,nnm nanfuntfile arbitram ha; ,,Car ces fem-,, mes ne font pas les feules qui vous ont accufé de,, recevoir mon fils. c’eü pouzquoi je m’étaisl dei

c ne:

Ll Î

quelle aajoûlé

cle- cella: (l’ê

*. côtëfi mon fil

attouchée (au

grollcllc, ce!pilera bien-té

l la qùi doive Il

Je fouhalte

Mais inteelle vous de

A quoi lpas là dcfll

. I que nos fc

Je vousW13 m’av

Voulez

Allez ,fanes en 1

datée pal

flamine (truie: l’ex

a"C l’inn

naturellevncllludsflâne, d”éj

mimoit îmême enâme de ’

L’HECYRE. 407quelle a ajoute foi à une huile accufatiun,elle eelfera d’être en colere. Et d’un autrecôté fi mon fils efl fâché que fa femme faitaccouchée fans qu’elle lui ait rien dit. de fagrofïefie, ce n’ell pas grand’ chofe, ce chagrinpallcra bien-tôt. En bonne foi , il n’y a rienlà qui doive les porter à fe feparer.

P H I D r p p a.Je fouhaite que cela foitcomme vous le dites.

L A c H n s.Mais interrogez-la vous-même , la voilà,

elle vous donnera fansfaéhon.

P H r n r p p a.Aquoi bon tout ce difcours, ne l’avez-vous

pas là deflus mes fentimens 3 faites feulementque nos femmes [oient contentes.

LACHES.Je vous prie, Bacchis , de me tenir ce que

vous m’avez promis.

B A c c H 1 s. .Voulez-vous donc que j’entre pour cela?

L A c H E s.Allez, tirez-les . du foupçon où elles font 8:

faites en forte qu’elles vous croyent.BAC-

clare’e pour ce (cens-n , mais auiour’dhui après avoirexaminé ce paillage de plus rès , .i’ai reconnu quel:dernier fens cil le (cul verîta le, qu’il s’aiufie mieuxavec l’intrigue de la Piece, 8e que c’efl: une faire lusnaturelle de ce que nous avons vu. Car les euxvieillards ont accufe’ leurs femmes, Sofimu à: Myr-rl1ine, d’être la feule caufe de ce que Pbt’lumene ne re-

tournoit pas avec fou mari. Le me: nabi: determinemême entierement ce dernier fens, car il feroit dif-ficile de l’aimer avec le premier.

29. E r-

z-S’

ego

108 HECYRA:BACCHIS.E0 z etfi fiio pal hi: fbre meum confinaient in.

wifum hodie: lNam nupta meretrici hafiie e]! , à vira ubi jè-

gregata

1 L A C H E S. uA; ne arnica nain, 1411!, quamobmn advene-

ris, refitfient. l. p 1-1 I 1) I p p U s. t’At eafdem arnicas fore 9512i promit» , nm uln

cogmrint. q VNarn filas errore ce refimulfufiaieiane * ruelles.

B A C C H I S.Parii , putiet Philurnene: me fequimini infra.

hue 4m64.

’ .LACCHEa n.fiait! mi efi , quad malim , quai» quel bute m4ï . reliage menin, ut - l LGratin» inca; finefieedzfiendio , a? mihiprjoà

fit! " INam fi efl , ut hac nunc Pamphilum un a5 [e

. fagregurit: lScie filai nobilitatem ex ce, a! rem imam , ce.glomm’ en: - - .

lefMique gratin: ei, unaque open ne: fiât

amieosjungee; I ql * Vulg. eijlver.

a E M A a (LU r. s.-- 92. Br Mill r rues r 1.] Çtferemire à elle-mi-me un ferois: fore cmfiderable. J’ai fuivi Riens de mon

pere,

-. q LAMCTUS

l

Ty vais; (

Vieneleurle

me mariée l

l profefijon,Ion mari.

Mais je l

musqua:

Mais je

IontcequlV08 amies

Ieur ou:

Ah! jvant Phitoutes dl

Qu’y

que cetElle vaQu’il lui

meunfequ’elle z

en: dula reputtémoig-

même1

vue a q!i (fiché; d

Tom.

L’HECYRE. 409B A c c H t î.

J’y vais; quoi que je fiche très-bien que mame neleurferapas fort agréable; car une fem-me mariée eft ennemie des perfonnes de maprofeflion , fur tout lors qu’elle-cil mal avecIon mari.

L A c H n s.Mais je vous allure qu’elles feront de vos

amies,quand elles fauron gourquoi vous êtes-là.P H r D t P P n.

Mais je vous promets que lors qu’elles fau-ront cequi vous mene chez elles , elles feront devos armes; car parla vous les tirerez de l’ex:rcur ou elles font, 8c vous vous jufiifierez.

B A c c H 1 s.Ah! je meurs de honte de me préfenter de-

vant Philumene ; àje: Efslwe: : Suivez moitoutes deux.

’ L A c H a s.Qu’y art-il que je vouluffe plûtôt fouhaîterque ce qui arrive aujourd’hui à cette femme?Elle va nous faire un très-grand plaint fansqu’il lui en coûte rien, 8c fe rendreàelle-mê-me un fervice fort confiderable. Car s’il efl vraiqu’elle ait rompu tout de bon avec Pamphile,elle cil: fare que par ce moyen elle aquerra dela réputation , du bien 8e de l’honneur ; elletémoignera à mon fils fa teconnoiffance, 8cmmême temps elle le feta des amis.

pue, qui corrigeroit) (a fibi profit; car autrement-ucl:e’s diroit deux fors la même choie.

Tome 1H. S A C T E

410 HECYRA.’ la,

’*»mh’.’ur ifmême 5&4

a . AACTUS .QUINTUS. CT

S C E N A ’ I. I P A R

’PJRMENO.BJIGGHIS. DEUXSÀANCILLÆ DUÆ BACCHIDIS.

PARMENQ . AWŒEDopol ne (fie encan; hem: optant lopette! f. Poüljptparoi [mi , ’ 1P°ur (l engui ai une nullaon unifie, finira ubi Un")! tour le 10!)

dallai - Mycone ,gamma»: loojfirem dum exfiee’e’o in am au: Peu? for.

demidom. ; 13.11018 auBaque’ineptus indic du») min [du , ne quifi PHÊ, lui d

tu venant. "âne v0Anale am; Adolefcen: , du dam, quafo. tun’ N°n- N ’av

a; Mariannes: v rmon: meNon [un 4e Callidemide: a? non hofpitem oe- lut-013;quem, Pamploilum CallidemidHic bain: e 0mm: negaoant .- noque nous quem-quam efle arbitror. I

. me [a à. lt ceREMARQUES. minet-ailCette Seene, dont on afairlatroifie’rne du cinquie- in Plus deme Aâe, n’en cit que la premiere; a: c’eft en cela mm.qu’il faut bien remarquer ’l’adrelle de Terme , qui

" - - n’a

F7L’HECYRE. 4x;

fifi *’ (à n :33, à in

quô. d’1) «fa v cïgî)

ACTE CINQUIÈME.

S.C E N A I.Pnnmnnon. BACCHIS.

DIEUX SERVANTES DE BACCHIS.

PARMENON.PArbleu , mon Maître compte bien ma peine

pour peu de choie , de m’avoir envoye ain-fi pour rien dans un lieu où il m’a fallu demeurertout le jour inutilement à attendre cet hôte deMyconc , ce Callidemides. J’étoislà aüîs com-

meun fot, &quand je voyois venir quelqu’un.j’allois au devant de lui; Dites moi , je vousprie , lui dlfOIS-je ; etes-vous de L Çjcone? Non.Mais ne vous appellcz- vous point Callidemides ?Non. N’avez-vous point ici quelque ’iôtequile nomme Pamphile? Non, me difoîcur-ils,&je croiaufii par ma foi qu’il n’y a point deCallidemides dansle monde. Enfin je commen-

cors

n’a fait ce dernier Aâe que de trois petites Scenes,pour ne faire pas languir le lpeflateut, qui n’a pre!-que plus rien à attendre peut lavait tout le denoue-ment.

s: 6.851!

n 7 7,7 l w, ini412. HEC’YIRAH1)!»qu herckjam puddla: fifi. fidquidjaü-

chidem

’16 mfiro edfiru examen; vidai? qualifiai; a]?l’ioni?

B A C C H I S.la Panneau , appariant te d’un , prame tune-4d

Pamphilum.

.P Â R M E N O.94min!

BA-CCHIS. A clie me Mm, ut mût.

PA R ME N 0.de"æ A c,c au.

imavabilmum.P A R M5110.

946d ni a]?!

B A C C H I S.la; quad nihil "fer: , pemntari dans.

P A R-

REMARQLTEIS.-y. Sil! qu") Encenxnnu A! Nos’rno AD-

nxn :xtun-rau vtnzoê] M41: d’où vient queje mi Rachis finir de chez "un beauvpere 3 A la fin dela Scene pendent: on a vû que Rachis et! entréechez Philippe pour aller parler à Mrrrbine ô: à fa fil-le, a: que [Arbês a: Midi": s’en font allez d’un au-ne côtes te qni fe paire dans la maifon de Philippefait l’intervalle de l’A&e 1V. A la fin l’arme»!!! ani-ve de la Citadelle où Pwpbiltl’avoit envoyé; 8c enarrivant il ouvre la premiexe Scene de l’Aâe V. Un .moment après il voit Tenir 8mm , qui a dû êtretirez long temps avec ces femmes, puis que c’efl là

11a:

L’HECY RE. 4x)çois déja à avoir honte; ’e m’en fuisivenu.Mais d’où vient que je voi acchis qul ion dechez notre beau-pere,4quelle aflîiire a-t-elie là

dedans? ’B A c c H r s.

Ha , Parmenon , tu arrives fort à propos.cours vite chercher Pamphile.

Pin un a N o N.Pourquoi faire?

, B A c c u r s.Di-lui que je le prie de venir.

P A n M a u o N.Vous trouver?

B A c c H r r.Non , trouver Philumene.

PARMENON.Qu’ya-t-il?

Bnccurs.Ne t’informe pas de ce qui ne te regarde

point.Pkl-*

que s’ell fait la reconnoiffanee. Il étoit dencrîdicu-le de penfer que tout cela s’ctoit paire pendant letemps que Parmenon prononce huit Vers. Cela efl l3clair qu’il n’efl pas neccflaire d’en donner de plusgrandes preuves. ,

le. Puorzx: connu AD PAMrnxLou(un vin rianrher Pamphile. Le canant: de Parme-ne", c’efl dfêtre fort curieux à: fort parefl’eux , 8c T:-"me conduit l’intrigue de cette liuce de manier: ,qu’on trouve toujours de hou" iles occafions de l’en-voyer promener , ô: lui cacher :oûjours ce qu’ilmeurt d’envie de ravoir.

414 HECYRA.’P A R M E N O.

Nihil alitai diane r

B A C C H I S.emmi: cognoflà annulant film» Myrrhinam

Gnatafiu faim) quem olim,mibi ipfu: dedan-

P A R M E N O.

i fiio.’15 maman»): a!!!

B A C C H I S.faufilât.

ramant. aigrit continuo, hoc ubi ex nSed reflux:

« PARMENOÇ. . baud data e12,nmumc cqmdm : mm ho le ruilai pouffa:

1M cmfimdo , «que ambulando un"); humcoutrivi dicta.

q q nommeroisACT U S QUINTUS.

SCENA II.B A C C H I S.

Uanram obtuli advenu nm laitier» Pan;phtlo hadie.’

9440! commoda: m attuli ! que: amen: 44cmcuras!

Gnamm si refljtuo , qui par): bamm ipfiuqu-ripera perm:

Uxarem , qua»: numquam a]! mm: pofllw fi

babiturum, reddo; gy

QIheur

je Ép:

que i

ont

feinsregret

I

L’HECYRE. 41-s-l’ A n M a N o N.

Ne lui dirai-je rien davantage?B A c c u x s.

Di-lui ue Myrrhine a reconnu nelabaguequ’il me onna autrefois, étoit à a fille.

P A n M a N o N.J’entends. Ell-ce là tout?

B A c c a 1 I.Oui.. l1 fera d’abord ici quand tu,lui aura!

appris ce que je te dis-là. Mars cil-cc que tu(endors?

P A a M a N o N.Non en bonne foi , d’aujourd’hui on ne.

m’en a donné le temps , j’ai palle toute lajournée à courir comme un miferable , j’aietoujours marché.

ACTE CINQUIÈME.s c E N E II.

BIACCHIS.Uclle joye la vilire ue je viens de fifre"va-t-clle murer à amphile! que] bon-

heur viens-je de lui procurer! combien lui ai-je épargné de chagrins l je lui rends un fils,que (a belle mere , fa femme 8e lui-mêmeont penfe faire pcrir; je lui redonne unefemme qu’il ne croyoit pas pouvoir jamaisreprendre; je le tire de l’embarras qui cau-

S 4. fait.

10

15

41.6 H E C Y R A;au n [affaîta fun pari , 0’ Phidippb fait;

exfilw.Hic du lm r25!" annuliu fait initia»; inveniuna

dis. ’Nam memini, 4612i»: menfu deum fm aime22062: prima

Confuger: Minimum daman, fine comite, vi-nt plenum ,

Cam hoc annula. animai illico; mi Pampbil’e,inquam , and» ,

aux exanimqtus cr, 0mm: au: made annu-lum iflum mâta: 3

Dia mihi. 111e, alias res agar: jefimulare. rafleque»: id videra,

Nefcia quidfufiaicurier mugis cœpi , inflare , ut dime.Hume [a fdtltllf wiin via neflio quamlcompreflïfle :Dicitqm fifi illiannulum , du») luffa: , datraxiflè:En") bec cagnerait Myrrhina in digito made me

habanera: .Ragat rende-fit. narra Mini: lm.- imie eji cogni-

tio faire,Philumenam compreflam efle ab ce ,’ (9’ filin!»

inde hune nanan.H44: tu: propter me gaudir; illi contigijj’e leur:hoc meretriæ: ahi imam..- nuque min: efi

in rem nqflram ,Ut

REMARQUES.a. CONFVGERE A u a a L A N -r u M4 001mm , u-

ne cour TE, Vint PLENUM, cuM aco au»N un). ] 944e Pamphg’le vinrfe refugier un [on chez. nm tout

je»! , hors d’haler’ne , plein de vin, ù une»: a r1: bague.Avcc’

que] art Tenue rafiembie-ici dans un leul vers tousles fi nes qui ne briffent aucun doute que Pamphilene fortvl’auteur de cette mechante aérien, il f: .7:qugin emme un homme qui craignoit , qui venort de,

l com-

L’HECYR- F. 417foit les foupçons que (on pore 8c Phidipp:avoient de lui; 8c c’el’t cette bigue quia dun-mélier! atout cela. Car je me fouviens qu’ily a à peu près dix mois que Pamphrle entraun loir chez moi tout foui , hors d’haleine,plein de vin, 8c tenanrcette bague, J’eus peutd’abord : Mon cher Pamphile, lui dis je, jevous prie , d’où vient que vous êtes fi trou-blé! 8c où.avez-vous trouve cette bague? di-tes-1e moi. 11 fait femblmt de longer à autrechoie. Voyant cela, je commenceafoupçon-ner quelque myltere , 8c à le prell’er davantaîge. En n il m’avoue u’il avoit rencontrédans la ruë je ne l’ai que le fille , qu’il avoitviolée , 8: a qui il avoit arraché cette bague,comme elle faifoit tous les efforts pour le dé-fendre. Myrrhine vient de la reconnoître àmon doigt ; elle m’a demandé d’où je l’a-vois, je lui ai conté toute l’hifioire; a: voi-la ce qui a-fait découvrir que cette fille, que-Pamphile avoit rencontrée dans la ruë, iroitPhilumene, 8c que l’enfant cil à lui. je fuisravie d’être caufe qu’il lui arrive tant de fu-jets de joye , quoique ce ne fait pas là ceque demandent routes les perfonncs commemoi ; ce n’elt pas auflî notre interêt que

nos

commettre un crime; a: qui vouloit le cacher. Il ’3’-"il feu! , ces fortes d’actions ne demandent point de-temoin : Il étoit hm d’haln’ne, il avoit fallu emplo-yer la force contre une performe qui fe défendoit. Il(tout plein de vin , cet état donne l’audace d’entrepren-

dre Enfin il tenoit une bague a comme les de-pouilles qui marquent le rapt. Je n’ai fait qu’expli-quer Dan»; dans cette remarque.

5.

u* 4

210

î;

ne H E c Y R A;Ut qaifqaam amatar nuptiis lueur. arriva

maller’Namqaam arrima»; qaafli gratia ad maland-

dacam partes.Ego, dam i114) licitant ejl, afa film émigrai 6’-

lepida 5 29’ rami. IIncommadeiimihi naptii: avenir: faflam falzar;

.4: pal me fut]: arbitrai , ne id marin mibi:

avenir-et. -Malta ex que faerint marauda, girls immine:t da a]? quem ferre.

æëfiëfiëææëfiëfigæ

ACTÜSQÜHVFUS

son; N A HI.

IÀMPHvaapARMENaÜiBACCHIS.

RAMPHlbvaVue, mi l’amena, niant-jades, a: à»

area a clam attalms .-le au in brave donjicias rampas), gandin. hoc au

[à frai. .BARMENQfanfan: dl.

pAMenrpusfifi:

’ RIE

Tu- n.- n-w-A

nos Amar

mais le grien de mpû, j’iipr

mette; jm’a pas u

confolatio

tri-attirer

cil jufie (l

nent desmille bic

AC

Pu

ï Ncc

te p1trouveur

ne vien:qui ferc

Cela

Inn]

. .MïL’HECYRE. 4l,” A

nos Amans le trouvent bien du mariage;mais le gain ne me portera jamais à fairerien de mal-honnête. Pendant que je l’aipu, j’ai profite de la liberalite’ 8c de [ou com-merce; j’avoue même que l’on mariage nem’a pas eté inclinèrent: mais au moinsj’ai la

confolation de n’avoir rien fait qui art dum’attirer le depînifir que cela me caufcï Ilcil jufie de foufirir les chagrins qui nous VlCn-nant des perfonnes de qui nous avons reçu.mille bienfaits.

ACTE CINQUIÈME.

s c E N E in.PAMPHILE. PARMINON.

BACCHIS.

PAMPHXLE.Ncore une fois, mon cher Parmenon , je ;te prie, voi bien de ne pas me donner une

nouvelle qui ne foit bien fûre 8c bien claire;ne viens pas me jetter ici dans une fauilejoycqui feroit de peu de durée.

P A a M45 N o u.Cela cil tout vû.

P A M p l-l r t. saEn es-tu bien alluré?

8-6 P mais

W;w- 7-

l42o, HECYRA.’P Â R M E N 0.- 5’nm.

P Â M P H IL US.Deusfitm,.fi boa in efl;

P A R M E N O.www "pariez.

P A M P H 1 L US.Mamdum , finies. timeo ne alitai eflc credàm,,

01,441 allant nanties.

P A R M; E IV.0.-

g Mange, xP A. M’P HIL’US.fic radiative opiner, hmm]: Myrrhinnm ,7

34mm annulmfiaâen Bavvhidcm.-

BAR-MJ: N 0.,, l fafium.

P 4* M P H I L U S.* mm quem e36 olim si 479115:

Engin lm n mania" mihijuflit; inane 145m.»

R A R,M.E N.O.in, inquam;

P.A.MPHILUS. .z mais! me. firtumtior ,, «amuflqum. du

planer! .8301.37 tu; pro hoc 5114»qu au)? dm"; r 114M?»

. 174.43- mjçiae ’3.41514

I Trèmiïuv

31cm eh

Vous tu

Attendste une dune.

J ’enten

Il me.fa trouvéï

Cela c

Que cautrçfois;

venu me

Oui, !

Qui etperfonnemais qu

W; ,q

ru.-.L’HECYRE.. 4:!P A l M s N o N.

Très-affuré.

P A M p H x x. E.Si cela eft , je fuisheureux commeun Dieu,

P A n M 5 N o N.Vous trouverez que cela en.

PAMpHst.Attends , arrête un peu; j’ai peut de mon:

re une chofe 8: que tu ne m’en dires une aumtre.

P’A n M n N o. N.J’entends.

P A M p H x l. a.Il mef’emble que tu m’as dit que Myrrhine

a trouve que la bague de Bacchis cit la tienne.

P A n M la N 0* N.Ceh cit vrai.

P A M p il x L n.Que c’en la mêmebague que je lui donnai

autrefois; 8c que c’eff Bacchis qui t’a dit de,venir me le dire. Cela cit-il ainfi.’

P A a u n N o N.Oui, vous dis-je.

P A M n H x 1. a.Qui et! plus heureux que mçi! 8: y a -t - il.

performe que ramon; favonfe davantage ?vMais que te donnerai-w pour çette nouvelle?quoi ; que pals-1ere donner? Je ne l’ai.

S 7- P’A’Iæ-

4" ’ .H: E c Y R.- tu, . - 1- p 4 R M E N ceme Ateyjcio. k I MaismoifPAMPH-IÏLUSN .

quid! Quoi?P .4 R M E N O.

mm me". Rien meN47» nagea in nantie, asque in me ipfô, liât gage mustâomquuifit, fila. .. . i Phim que

P A M P H I E U S.530m, qui ab Dru marnant me "duce"; in la» t ï

un: ficeris, je, e13. . x . . . qui etms- 8mm [me manne a me 46m: ab minium me beau? haingratum paras. gauchis,Su! Bacchidcm «au» vides [un ante afin");

,15 Il: afficha credo. adibo- I I. I .B 49C H 15. 30men

fakir, Pempbilea’,

px-MPHI’L’Us. - V Oh’Ia dois la viça BflChÏJ, i me; Rachis, fermants: mal;

’ -BAC’CHOISe T.

- , Mimilenefdflüm: 0’ 1’01"? 45e . . I - &cela m

’ . . P A M;m z M- A a (La n s. .. I" fâché de:imfllntnxxnuâNAMNEOJ’EH’NVN’ «anémia

no. t’en m unit! tu je ne fit; ni qudawnragwaue nouvelle."miam me "flânent. C’en bien là le camera. me End’un valet. qui efl: touions curieux. Parmemnfzfi .

L’HECYRE. 41.3P A! u E N o N.

Maismoijc le [ai bien.

P au p un. a.Quoi?

P A! M E N o N.Rien en verite’ , car je ne rai ni que] avan-

tage vous trouvez dans cette. nouvciie , ni leplaifir que 1e vous fais en vous l’apportant.

PAMPHILE.Je te lamerois aller fans te rien donner, me!

qui étois mort, 8: que tu as retiré du tom-beau? ha tu me crois trop ingrat. Mais je voiBacchis, je vais l’aborder.

B A c c H x s.Bonjour, Pamphile.

PAHrnan.0h, Bacchis, ma chere Bacchis, a qui je

dois la vie!

BACCHIS.J’ai une grande joye de ce gui efi arrivé;

8c cela me fait un veritahle plaifir. PA N1

fâché de ne favoîx pas le fecm, qu’il aimeroit mieuxen être informé ne d’être recompenfé de fa bonne-nouvelle. M4513 2m 1m11 , 9min! unau" «d’un , dit

fort bien Dinar. *3.015:

7 mi ,HECYRmtamt- PAMPHIzws, LeP a! t film: ,1? adam, m" hmmc flanque alu un»; venu au": abtim, sfiftjghqmm’ 06m4: , ferma , aumujàm 4 l Wîtheiî

U; quantique chauvis , ” mm? WWXË «au

fg, fin. au 6a51’” a A c ce H. I s.. . e mes[parfum chines, ç xa: tu confia; mon,» rompu»: a; a. in. m mm

fi, 077mm» . une u mon: un»: un. *rît "Mafia"; étancher.- î W âge W

PAMPHILU’S.’ mis;Isa, b4, tun’ 7»th white? *d v«a ’ une Gand s. . Ha:me «mufti, Pamphile, axa-muant:

flumquam ante hum: diem. mis. nantissant, V01:41", and page», raderai»: voue

.fi’falis vifavcjl. pure;pet-1’ p A M p 11.1 L v s, MMJay-firman. a A Cu Ï

nsmanqut s; ma. VOLUP’IAITIOBITVUS, sagum Im- e9. i a serons, QVOCUMQJILADVENERîfio d

1 ’1’ a a x zen-.1 E: l’on peut du: de vau: avec Ju- , rV EN; f A": tu: ln lieue: où vous parotfl’eæ, pour ferrez.ses g: mye-04:3 puffin. Dans ce drag: j’ai ul-

fltff gr: 1;” (au: m’attacher fempulçu amen: aux [’3’par”: (et! ne peuvent êtreigxen traduites en notre L31?1-1 ne!) g’cfi pas me; ruche pour pouvoir ex3° a

grimçta: dit le Latin.- Je me contentera! d 63H."

53:; ce aoi-Lconfifie la beaute de ce panages "tugo I en. obiW” fif’m a www": "W ’ u°flm P -a qui: - rfirfi Iflpn fier. Cette .beauté degend de l Men?gazai: Fa rambin fait tu, &dela diffexente’ 1’15""av!bmëïçgâc .fiinuôc d’ananas chine; , C’efi un: ana:-

fifi*

LlHECYRE 4:5PAMPHILE.

Par toutes vos aélions vous me faites voirque cela cil comme vous le n’ites. Vous aveztoujours vos manieres chuzrnantes ; 8c l’on

eut dire. de Vous avec jullice que dansrouslesleur: où vous parafiez, vous portez laejoye

8: les plaifirs.

B A c c H r s.Et vous, en voué , vous avez toûfoms la

même polizefie 8: le même efprit; il n’îl a ji-mais eu d’homme plus filateur ni plus 0b rgcantque vous.

P A M p H I r. a.Ha, lia, La, me dites-rom ces douceurs?

B A c c H 1 s.Vous avez e.» raifon , Pamphile , d’aimer

voue lemme; Je ne l’avois jamais vuë qulau-joux’allhui , que je ruche, mais elle m’a parutrès-alu ul:l.-.

P A n p H r r. 1..Dites la venté.

Bac.-tre çar huard quand on ne fait que pafl’er, advenu»,c’el quand on va en quelquelicude defleîn reme-dire. l’amphi]: dit , Vous panez. lajeyeù lupin-fr: dansla u à" [aux où un: parafiez, fur que vous nefiflîtz. quepal-27, (in en nefnjî que vous entendre, au que vous par.17’111:sz dans» inmcdire’. Cela efl galant en Latin maisnous aimons les ciselés plus vives a; plus courtes.

2.4.. Dm vuum.[ Dite! la write’. l’amphi: prendplailir à entendre loiier par Barrbùla beauté au: bonair de Philumene , parce que les perfonnes commeBatclri: font lur ce luiet plus delicates queles autres,fait qu’elles s’y connement mieux , ou que lainion-fie les rende plus difficiles. Il n’ a rien de plus a-greable au.) Amant que d’emenJreloîierla Mariner-le par fil rivale même.

5:. Divo-

f. ’ "W 7*25

36

42.6 H E C Y R A:B .4 c c H I s. . A

in ne Dii amant, 1’41»th

p.44 M P H I L U s.Die mitai , barn»: "mm numquid dixt-i jam

puni:.8 .4 C C H I S.

nil.

P A M P H I L U S.nuque a au ail: I,

Mn mutin: plus: lm ne» fier: bident , ut icamædüs, ’

Omnia ahi aman raftifiuut. hie , que; parfin-nu raftijcm,

Sein»: .- quo: mm un»; [du que"; ofi , m-atu refeifmnt, maqua fait)".

B A C C H 1 S.Inn «in» , lm qui occultai fifi fadâtes":-

das, dab: . . NMyrrhim in: Pbidipfo dixit , Jurgurando fime

rideau babuiflr, v pomma tu fifi purgatum.. P A M-

nnMnnqvns,3;. Dm mur. HAlvM manu noueur"

aux" J A u P A"!!! r i Mai: dires-moi,jc vous "in.n’a"; vous rien dit de tout reciàmondpm? Ni Luth);ni Midi": n’ont été refens quai: Mflrlsine a raconnu la bague , sin r ils ne (aven: rien de l’avan-ture. C’ell pourquoi Pampbilo demande à Bandai: lielle n’a rien dit à. l’on pere de cette bague ni de cequi l’avoir fait venir entre [es mains , car il n’ell pasnéeelTaire que les. vieillards en ayent connoilfance. Ila deŒeîn de reprendre la femme fans qu’on fache ce

Il! avoit donne lieu au chagrin qu’il avoie eu contree

2.5. FLA.-

Rien

1l nmoirene latoutquipourpren

fairCH

r

L’HECYRE. 41.7. ’ « . B A c c H r s.

fifi. Que je meure fi cela n’cfi vrai.

1 . P A u p H r r. z.Mais dites- moi, je vous prie, n’avez-vousrien dit de tout ceci à mon pere?

B A c c H r s.

me

Rien.

PaupHrza.il n’el’t pas befoin auffi de lui en dire le

moindre petit mot. Je ferai bien aile que l’onne faire pas ici comme dans les Comedies, oùtoutle mondca connoifiance de tout: ici ceuxqui doivent en être informez , le font ; maispour ceux à qui il n’ell pas neceffaire de l’ap-prendre, ils n’en fauront rien.

Encours.Bien loin de vouloir le dire , je vais vous

faire voir que vous le cacherez trèsfacilement.C’el’t que Myrrhine a du a Phidippe qu’ellem’avoir cruë à mon ferment, a: que celafufiî:fait pour vous jul’tifier dans fou efprit.

Pnug

:6. pulser: Hoc NoN nant rrrnzM,ou lN COMOEDIIS, OMNIA 034le ontramoneurs r 0c.) Ïlfini bien a!) que l’on nefa]? pas ici comme dans le: andin, où me: le moudraconnement: de tout. Termes releve ici avec raifon unechoie qui en particuliere à o pieee. Dans toutesles Comedies , ou voit ordinairement que tout lemonde, lesS eâateursôcles «fleurs, font enfin en.lement infiruits 8c éclaircis de toute l’intrigue à: dudenoüement. Ce feroit même un défaut (ile roëte[ailloit fur cela la moindre oblcuriré. Mais Tarente fait

le mettre au delfus des regles , a; trouver de nousvelles.

35

ass- aucuns; .Pal-MPHILUS. .1.cf! opiums; a.sympa (me banc t]: aventurant nabi: en fit;

tanna.

P A R M E N O.Han ,ôlicet foin est n badin quid’fit quad fui I

ont: VA!!! quid 1]!qu «yl, quad vos qui"

P A M P H. 1 L. U S.non licou

P A: R M. E N O.fujpiror 14mm

Egone ai; arec hune mrtuum: quo paflorr

P A M P H- 1 L U S.najas; l’amena;

9444an bodîe profaeris mibi , (a! ex quantacrumna extraxms.

"p A R M E, N o.lm 11m [de , nuque bac imprudens fèci.

1? A M p H 1 L U s.v ego flibucjàti’ fiia.

P A R6

nzMAnQIrss;velles beautez en s’en éloignant. Les raifons qu’il.a ici de esche: a une artie des Aâeurs le principalnœud , a; le’principal incident de (on intrigue, fontfi plaufibies 8c fi naturelles, qu’àn peut diroqu’il au-roit peché contre les mœurs, à: la politeffe , s’rl.a- *voie fuivi le chemin battu. Ce. tout extraordinairea; hardi fait I un des plus grands agrémens de cettePiece.

4;. EGO-NE un on c0 HUNC meurtriraique r» ne 1* 0?] Moi 37j: t’ai miré du tombeau r à:uniment l’ai-je. in? fuirez l’annuler: dit ceci en penfant

un.

Voila quiHüfiira felor

’Mon Ma’l

bien j’ai fai

vous voulez

Non.

le m’en

tombeau E

,Tu nemas faitchagrins t

Pardon&je ne l

Ho, j’

m lui-mûliront l’avoir

e douzie’m

Egm, qmi.

q 37. Un1’ le fui fan

n que le

en ai:Ninon: ,

l

L’HECYRE. 42.9P A M p H 1 L E.

Voila qui cit très-bien , 8: j’efpere que ce]:rcüflira feion nos defirs.

P A n M a N o N.Mon Maître, m’eIi-i] permis je ravoir quel

bien jiai fait aujourd’hui? ou qu’en-ce quevous voulez dire là ?

P A u p H x x. 5.Non.

P A x a 5 N o N.Je m’en doute pourtant. Moi je la’i tiré du

tombeau? comment liai-je pû faire?

P A u p a x x. a.Tu ne fais pas , Parmenon , combien tu

m’as fait de plaifir aujourd’hui: 8: de quelschagrins tu m’as tiré.

P A a n n N o N.Pardonnez-moi , en venté jele rai fort bien,

.8: je ne l’ai pas fait fans y bien penfer.

P A M p H x x. a.Ho, j’en fuis perfuadé.

PAI-en lui-même, pour tâcher de Jeûne: ce qu’il vou-droit (avoir, a: il reprend ce que Pamphileadit dans!e douzième Vers.

Egone, qui ab me amatir» un: «au»: in hum f:-unît.

37. l u o v E n o z c! 0.] Pardonnrvmi un unite’.j: le fixifm bien. Panneau: fait femblant de favoi: tout ’afin que (on Maître ne fe cache pas de lui. a; qu’illui en ai: plus d’obligation. Mais il n’en fait tiengouttant, a: il en en au derefpoix.

43° HECYRA. 1PARMENQ mauT’W’ÊÆÏZËZÏa’m’"’"”" and .mÎÎ’àiëïï

P 4 M P H I L U s. hs’ancre me intra, Panama. Sm-moLP A R M E N O. v A. , "la n laquer. fluide": Plushhodi: fini flàcaïîgà

1: o 120; 2:2"; ,châggczem ante un; dans Wh deAdieu, h

L’HECYRE. 43xPAnmnNou.

Efl-ce que Parmcnon bifferoit écliaper aucu-ne occafion de faire ce qu’il faut?

PAMPHILE.Sui-moi.

PARMBNON.Je vous fui , Monfieur ; en bonne foi j’ai

fait aujourd’hui plus de bien fans y penier,que je n’en ai fait de ma vie le voulant faire.Adieu, Meflieurs, battez des mains.

Il» du Troifie’m Volume.

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· TITULUS feu DIDASCALIA. u ACTA LUDIS ROMANIS, L. pos. IHUMIO ALBINO,L.ÇORNE-L10 MERULA...

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