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1 ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE LYON Année 2007 - Thèse n° …… CYTOLOGIE PAR PONCTION ECHOGUIDEE DU FOIE ET DU PANCREAS CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT -APPORT AU DIAGNOSTIC EN MEDECINE INTERNE- ETUDE RETROSPECTIVE SUR 213 CAS THESE Présentée à l’UNIVERSITE CLAUDE-BERNARD - LYON I (Médecine - Pharmacie) et soutenue publiquement le 12 novembre 2007 pour obtenir le grade de Docteur Vétérinaire par CICOLINI Charlotte Née le 25 novembre 1982 à Lons le Saunier

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ECOLE NATIONALE VETERINAIRE DE LYON

Année 2007 - Thèse n° ……

CYTOLOGIE PAR PONCTION ECHOGUIDEE DU FOIE ET DU PANCREAS CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT

-APPORT AU DIAGNOSTIC EN MEDECINE INTERNE- ETUDE RETROSPECTIVE SUR 213 CAS

THESE

Présentée à l’UNIVERSITE CLAUDE-BERNARD - LYON I (Médecine - Pharmacie)

et soutenue publiquement le 12 novembre 2007 pour obtenir le grade de Docteur Vétérinaire

par

CICOLINI Charlotte Née le 25 novembre 1982

à Lons le Saunier

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A Monsieur le Professeur Jean-Yves SCOAZEC Professeur à la Faculté de médecine de Lyon

Qui nous a fait l’honneur de présider notre jury de thèse Hommage respectueux

A Madame le Professeur Corinne FOURNEL Professeur à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon

Qui nous a guidé dans la réalisation de ce travail Qu’elle trouve ici le témoignage de notre reconnaissance

A Monsieur le Maître de conférences Thierry MARCHAL Maître de conférences à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon

Pour sa participation à notre jury Sincères remerciements

Au Docteur Michel LABADIE Groupement de Recherche Cytologique Pour son accueil au sein de son laboratoire, l’intérêt qu’il a porté à notre travail, l’apport de son expérience en médecine humaine et sa présence à notre jury Aux imageurs de l’Imagerie Médicale Vétérinaire de Paris

Pour leur aide dans la réalisation de ma thèse, leur accueil ainsi que leur gentillesse Aux vétérinaires qui ont accepté de participer à notre étude

Pour avoir pris le temps de répondre aux questionnaires A Babette, Slimania et Catherine, Pour leur patience et leur gentillesse

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A mes parents, Sans qui mon rêve ne se serait jamais réalisé

Pour votre présence à chaque fois que j’en avais besoin Recevez ici le témoignage de mon amour et de ma reconnaissance A mes grands-parents, à Sabine, à Jean Claude et à toute ma famille, Merci pour votre soutien, votre amour et votre confiance en moi A mes amis de l’école : Aurélia, Sandra, Mathilde, Floriane, Emilie, Iz, Anne, Neige, Tatay et tous les autres, Pour tous ces fous rires, ces soirées crêpes, raclette, pizzas et bien d’autres, et pour votre soutien dans les moments difficiles A mes amis Francs-Comtois : Chïna, Séverine et les autres

Pour tous les bons moments passés ensemble A mes amis plongeurs,

Pour ces belles aventures sous-marines, et pour celles à venir Aux vétérinaires canins et mixtes, proches et lointains, Pour m’avoir transmis leur passion, pour leur confiance et pour m’avoir fait progresser au cours de mes stages Aux vétérinaires de Landos et de Chatenoy,

Pour m’avoir permis de démarrer dans la vie active A la mémoire de mon grand-père Je sais que tu aurais aimé être là

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TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... 9

TABLE DES FIGURES......................................................................................................... 12

TABLE DES TABLEAUX .................................................................................................... 12

TABLE DES PHOTOGRAPHIES ....................................................................................... 13

LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................. 14

INTRODUCTION.................................................................................................................. 15

PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ................................................... 17

I. Indications et contre-indications des prélèvements échoguidés................................. 19 A. Indications des prélèvements échoguidés .................................................................... 19

1) Généralités................................................................................................................ 19 2) Indications échographiques des ponctions hépatiques et pancréatiques .................. 19

B. Avantages de la cytoponction par rapport à la biopsie................................................. 20 1) Les caractéristiques de la lésion ............................................................................... 20 2) Anesthésie ................................................................................................................ 20 3) Complications........................................................................................................... 20 4) Rapidité de lecture.................................................................................................... 20

C. Contre-indications et complications............................................................................. 20 1) Contre-indications .................................................................................................... 20 2) Complications........................................................................................................... 21

(a) Hémorragies ..................................................................................................... 21 (b) Péritonite .......................................................................................................... 21 (c) Essaimage tumoral ........................................................................................... 21 (d) Fréquence des complications ........................................................................... 22

II. Matériel et techniques de prélèvement......................................................................... 22 A. Matériel ........................................................................................................................ 22

1) Sondes et guides ....................................................................................................... 22 2) Aiguilles à cytoponction........................................................................................... 23

B. Préparation de l’animal ................................................................................................ 23 1) Examen clinique....................................................................................................... 23 2) Contention ................................................................................................................ 23 3) Préparation du site.................................................................................................... 24

C. Techniques de prélèvement.......................................................................................... 24 1) Généralités................................................................................................................ 24

(a) Repérage du site ............................................................................................... 24 (b) Préparation du matériel .................................................................................... 24 (c) Prélèvement avec ou sans guide....................................................................... 24

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2) Cytoponctions du foie .............................................................................................. 25 3) Particularité des cytoponctions du pancréas............................................................. 26 4) Nouvelle technique de prélèvement : par échoendoscopie ...................................... 27

III. Préparation des lames.................................................................................................... 27 A. Etalement des prélèvements ......................................................................................... 27 B. Colorations ................................................................................................................... 28

1) Coloration de Romanowsky ..................................................................................... 28 2) Colorations bichromes et trichromes........................................................................ 28 3) Réaction à l’Acide Périodique Schiff (PAS)............................................................ 28 4) Coloration aqueuse................................................................................................... 29 5) Colorations spéciales................................................................................................ 29

IV. Interprétation des résultats ........................................................................................... 29 A. Aspect normal et physiopathologique .......................................................................... 29

1) Foie........................................................................................................................... 29 2) Pancréas.................................................................................................................... 30

B. Aspect des lésions ........................................................................................................ 30 1) Foie........................................................................................................................... 30

(a) Lipidose hépatique féline ................................................................................. 30 (b) Cholangiohépatite féline .................................................................................. 30 (c) Hépatose induite par les corticoïdes................................................................. 30 (d) Hépatopathies inflammatoires non spécifiques................................................ 31 (e) Hématopoïèse extramédullaire......................................................................... 31 (f) Toxicité au cuivre du Bedlington et du West Highland white terrier .............. 31 (g) Hyperplasie nodulaire, adénome hépatique (hépatome) ou adénocarcinome .. 31 (h) Adénome ou carcinome des cellules des voies biliaires .................................. 32 (i) Tumeurs métastatiques du foie............................................................................. 32

2) Pancréas.................................................................................................................... 32 (a) Pancréatites....................................................................................................... 32 (b) Carcinome pancréatique................................................................................... 32 (c) Tumeurs des cellules de Langerhans................................................................33

V. Fiabilité des résultats ..................................................................................................... 33 A. Comparaison entre cytoponctions et biopsies .............................................................. 33 B. Précision des cytoponctions ......................................................................................... 33 C. Facteurs influençant la précision des cytoponctions .................................................... 33

VI. Données statistiques en matière d’affection hépatique et pancréatique chez le chien et le chat................................................................................................................................... 34

DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE ...................................................... 37

I. Aspect cytologique des prélèvements du foie et du pancréas chez le chien en situations physiologiques et pathologiques banales............................................................. 39

A. Matériel et méthode...................................................................................................... 39 B. Résultats ....................................................................................................................... 39

II. Etude rétrospective des résultats fournis par l’examen cytologique du foie et du pancréas chez le chien et le chat sur une série de 213 cas................................................... 42

A. Matériel et méthode...................................................................................................... 42

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B. Résultats ....................................................................................................................... 42

TROISIEME PARTIE : DISCUSSION............................................................................... 49

I. Qualité des échantillons ................................................................................................. 51

II. Etude statistique des résultats....................................................................................... 51 A. Certitude du diagnostic................................................................................................. 51 B. Corrélation avec les hypothèses diagnostiques échographiques .................................. 53 C. Corrélation avec le suivi clinique et les résultats histologiques obtenus ..................... 54

1) Corrélation avec le suivi clinique............................................................................. 54 2) Corrélation avec les résultats histologiques ............................................................. 55

D. Corrélation avec les résultats de la bibliographie......................................................... 57

CONCLUSION....................................................................................................................... 59

ANNEXES............................................................................................................................... 61 Annexe 1 : Questionnaire envoyé aux vétérinaires référents ................................... 61 Annexe 2 : Lettre accompagnant le questionnaire ................................................... 62 Annexe 3 : Fiche d’anamnèse accompagnant les prélèvements cytologiques ......... 63 Annexe 4 : Tableau complet..................................................................................... 64

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................. 93

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TABLE DES FIGURES

Figure 1 : Voies d’abord préférées lors de prélèvement d’une lésion suspecte ................ 22 Figure 2 : Technique d’écrasement ...................................................................................... 28 Figure 3 : Répartition des diagnostics cytologiques probables selon les catégories......... 52

TABLE DES TABLEAUX Tableau 1 : Résultats de 600 cas de ponction à l’aiguille fine chez le chien...................... 34 Tableau 2 : Résultats de 307 cas de ponction à l’aiguille fine chez le chat ....................... 35 Tableau 3 : Classement des résultats des prélèvements hépatiques chez le chien et le chat

.......................................................................................................................................... 43 Tableau 4 : Répartition des résultats dans la catégorie tumeur chez le chien et le chat . 43 Tableau 5 : Répartition des résultats dans la catégorie surcharge et dégénérescence chez

le chien et le chat............................................................................................................. 45 Tableau 6 : Répartition des résultats dans la catégorie inflammation chez le chien et le

chat................................................................................................................................... 46 Tableau 7 : Certitude du diagnostic selon les catégories .................................................... 52 Tableau 8 : Corrélation entre hypothèses diagnostiques échographiques formulées et

résultats cytologiques ..................................................................................................... 53 Tableau 9 : Corrélation entre les résultats cytologiques et les suivis cliniques ................ 55 Tableau 10 : Résultats cytologiques et histologiques .......................................................... 56

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TABLE DES PHOTOGRAPHIES Photographie 1 : Prélèvement hépatique échoguidé (Imagerie médicale Vétérinaire,

Paris)................................................................................................................................ 25 Photographie 2 : Visualisation de l’aiguille (flèche grise) sur l’écran de l’échographe lors

d’une ponction hépatique (service d’imagerie, ENVL).............................................. 26 Photographie 3 : Hépatocytes normaux (x 40) (Laboratoire d’Hématologie, ENVL)..... 40 Photographie 4 : Hépatocytes normaux (x 40) (Laboratoire d’Hématologie, ENVL)..... 40 Photographie 5 : Pancréas normal, acini et canaux pancréatiques (x 20) (Laboratoire

d’Hématologie, ENVL) .................................................................................................. 41 Photographie 6 : Pancréas normal, acini pancréatiques (x 100) (Laboratoire

d’Hématologie, ENVL) .................................................................................................. 41 Photographie 7 : Hépatocarcinome chez un chat (x 40) (LCV, GRC) .............................. 44 Photographie 8 : Sarcome hépatique (x 40) (LCV, GRC) ..................................................44 Photographie 9 : Dégénérescence ballonisante (surcharge glycogénique) (x 40) (LCV,

GRC)................................................................................................................................ 45 Photographie 10 : Lipidose (x 10) (LCV, GRC) .................................................................. 46 Photographie 11 : Hépatite neutrophilique marquée chez un chien (x 25) (LCV, GRC) 47 Photographie 12 : Infiltration lymphomateuse du pancréas exocrine chez un chien ...... 47

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LISTE DES ABREVIATIONS BE : bilan d’extension

BEG : bon état général

bioch : biochimique

écho : échographique

ENVL : Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon

GRC : Groupement de Recherche Cytologique

HD : hypothèse (s) diagnostique (s)

hyperéch : hyperéchogène

hypoéch: hypoéchogène

j : jour (s)

LCV : Laboratoire de Cytologie Vétérinaire

m : mois

MGG: May-Gründwald-Giemsa

PAL : Phosphatases alkalines

PAS : Réaction à l’Acide Périodique Schiff

PUPD : polyuro-polydipsie

RAS : pas d’anomalie majeure observée

sem : semaine (s)

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INTRODUCTION L’échographie est un examen complémentaire très utilisé en médecine vétérinaire. En raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un examen cytologique pour parvenir à une orientation diagnostique solide et parfois à un diagnostic de certitude. Les prélèvements sont obtenus par ponctions échoguidées à l’aiguille fine. Elles sont rapides, et ne demandent pas d’équipement spécifique.

La première partie de cet ouvrage est consacrée à l’étude bibliographique des cytoponctions hépatiques et pancréatiques chez le chien et le chat, sur leurs indications et leurs contre-indications, le matériel et les méthodes nécessaires aux prélèvements et l’interprétation de ces prélèvements. La seconde partie comporte deux études. D’abord une étude expérimentale, elle a pour but de donner l‘aspect cytologique des prélèvements du foie et du pancréas chez le chien en situations physiologiques et pathologiques banales. Elle est suivie d’une étude rétrospective portant sur 213 résultats cytologiques hépatiques et pancréatiques chez des chiens et des chats. La troisième partie est consacrée à la discussion des résultats cytologiques obtenus lors de notre étude rétrospective, leur comparaison aux examens échographiques, aux suivis cliniques, aux résultats histologiques et aux résultats trouvés dans la littérature.

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PREMIERE PARTIE :

ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

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I. Indications et contre-indications des prélèvements échoguidés

A. Indications des prélèvements échoguidés

1) Généralités

L’échographie est un examen complémentaire très sensible pour dépister les anomalies

de l’abdomen, mais aussi très peu spécifique (28), dans ce cas les cytoponctions échoguidées peuvent être d’une grande aide pour le diagnostic. Les cytoponctions échoguidées ne requièrent pas d’équipement très spécialisé, donnent des résultats rapides (9) et elles sont peu onéreuses. L’utilisation des prélèvements échoguidés permet d’éviter de pratiquer une intervention chirurgicale pour obtenir des échantillons de tissu (19).

2) Indications échographiques des ponctions hépatiques et pancréatiques

Les ponctions hépatiques sont souvent indiquées en raison du manque de spécificité

des images lésionnelles visibles à l’échographie, par exemple une image d’hépatomégalie peut correspondre à une lipidose, un lymphome, une tumeur myéloproliférative, un mastocytome, une hépatopathie stéroïdienne ou une amyloïdose (35). De plus, les lésions hépatiques diffuses (surcharge, inflammation, …) sont très fréquentes chez les carnivores domestiques et le plus souvent elles n’entraînent pas ou peu de modifications des images échographiques (29).

Les ponctions hépatiques seront indiquées lors de modification des structures à

l’échographie : parenchyme d’échostructure modifiée, hépatomégalie, présence d’une structure anormale ou d’une masse, et/ou présence d’une adénopathie hépatique associée. Elles seront également indiquées lorsque l’échographie n’aura pas montré d’anomalie mais que d’autres examens (clinique, hématologique, biochimique,…) seront en faveur d’une atteinte du foie. Ainsi une élévation des paramètres biochimiques hépatiques sanguins (alanine aminotransférase, phosphatases alcalines ou bilirubine libre) associée à des symptômes comme des troubles digestifs, une polyuro-polydispsie, une ascite ou un ictère sont des indications à une ponction hépatique (7). Les ponctions hépatiques peuvent aussi être indiquées lors de recherche de métastases dans le cadre du bilan d’extension d’un processus tumoral (42).

Les ponctions pancréatiques sont principalement indiquées lors de suspicion de

pancréatite, de processus tumoral ou d’obstruction biliaire extra-hépatique (25). Les affections pancréatiques sont souvent difficiles à diagnostiquer. De plus, les tumeurs et les pancréatites ont souvent un aspect similaire à l’échographie (36), généralement sous forme de zone hypoéchogène (5). Une altération de l’échogénicité et un effet de masse peuvent être trouvés dans de nombreux cas de pancréatite, d’où l’intérêt de l’examen cytologique pour les différencier d’un processus tumoral (6).

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B. Avantages de la cytoponction par rapport à la biopsie

1) Les caractéristiques de la lésion

La ponction à l’aiguille fine est préférée à la biopsie lorsque la lésion à prélever fait

moins de 1 cm de largeur (40), et lorsque la lésion est très vascularisée puisque le risque d’hémorragie est plus faible avec une aiguille qui a un plus petit diamètre (26).

2) Anesthésie

Du fait de la plus petite taille des aiguilles et de la rapidité de l’acte, les prélèvements à

l’aiguille fine sont le plus souvent réalisés sans tranquillisation ni anesthésie contrairement à la biopsie.

3) Complications

Les prélèvements réalisés par cytoponction présentent moins de risques de

complications que les prélèvements par biopsie. Les aiguilles utilisées pour les cytoponctions sont plus petites que celles utilisées pour les biopsies, les prélèvements à l’aiguille fine sont donc moins traumatisants pour l’organe prélevé que les biopsies (40). Lors de pénétrations accidentelles dans des structures adjacentes comme le tube digestif, le prélèvement à l’aiguille fine ne semble pas augmenter l’incidence des complications septiques. Par contre, lors de biopsie l’effraction est plus importante ; il est donc nécessaire d’éviter le tube digestif (28).

4) Rapidité de lecture

Dans un milieu hospitalier, les prélèvements de cytoponction peuvent être lus très

rapidement après la ponction contrairement aux biopsies qui nécessitent différents traitements avant la lecture.

C. Contre-indications et complications

1) Contre-indications

Les prélèvements par ponction à l’aiguille fine sont généralement considérés comme

les moins risqués. Ils restent néanmoins contre-indiqués lors de troubles sévères de l’hémostase (7) ; il est donc conseillé de réaliser un bilan d’hémostase en cas de doute. Lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 20000/mm3, la cytoponction est contre-indiquée (35). Tous les éléments pouvant favoriser une hémorragie à la suite du prélèvement sont aussi contre-indiqués ; ainsi, on évite de prélever les tumeurs hypervascularisées ou les organes

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congestionnés. Les ponctions hépatiques sont déconseillées lors d’obstruction biliaire extra-hépatique, la bile sous pression pouvant provoquer par la suite une péritonite (7).

Selon certains auteurs, les ponctions du pancréas pourraient provoquer la libération

d’enzymes protéolytiques à l’origine d’une pancréatite nécrosante (7). Afin d’éviter ces complications, il convient de prélever la lésion en traversant le moins possible de tissu sain, de limiter le nombre de passages dans cet organe et de s’assurer de la présence réelle d’une masse avant d’entreprendre la ponction (43).

2) Complications

Les complications possibles lors de prélèvements échoguidés sont plus ou moins

importantes en fonction de l’expérience de l’opérateur, du type de prélèvement (cytoponction ou biopsie), de l’organe prélevé et de la nature de la lésion. Elles sont cependant moins importantes que lors de prélèvement à l’aveugle (21), celui-ci n’étant pratiquement plus utilisé à l’heure actuelle.

(a) Hémorragies

Les hémorragies sont les complications les plus fréquentes lors de prélèvements à

l’aiguille ; elles restent néanmoins assez rares. Elles sont le plus souvent minimes et s’arrêtent spontanément en l’absence de troubles de l’hémostase, surtout lorsque les aiguilles utilisées pour le prélèvement sont de faible calibre (37). Le risque d’hémorragie est plus élevé chez les animaux présentant des troubles de la coagulation et lors de prélèvements de lésions hypervascularisées.

(b) Péritonite

Les complications infectieuses sont rares. Elles sont possibles lorsqu’un abcès ou une

lésion infectée sont prélevés. La ponction accidentelle d’un organe adjacent en particulier d’une anse intestinale ne semble pas augmenter l’incidence des complications (28). Enfin, rarement, les voies biliaires peuvent être ponctionnées accidentellement et être responsables de péritonite.

(c) Essaimage tumoral

La dissémination néoplasique sur le trajet de ponction est une complication rare.

L’essaimage tumoral le long du trajet de l‘aiguille a été rapporté chez l’homme lors de ponction de processus tumoraux pancréatiques et hépatiques (1). Le risque d’essaimage augmente avec la taille de l’aiguille et le nombre de passages effectués. Certaines précautions sont importantes à respecter : utiliser une aiguille avec un diamètre le plus fin possible, limiter le nombre de passages et choisir le trajet de la ponction pour avoir une marge de tissu sain (d’au moins 1 cm) entre la lésion et le reste de l’organisme (1).

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Figure 1 : Voies d’abord préférées lors de prélèvement d’une lésion suspecte

(d) Fréquence des complications

Selon une étude portant sur 195 chiens et 51 chats, où 233 biopsies et 70

cytoponctions échoguidées ont été réalisées sur ces animaux. Seuls 1,2 % des sujets ayant subi des biopsies ont présenté des complications majeures (ponction des voies biliaires et hémorragie) et 5,6 % ont manifesté des hémorragies localisées mineures. Aucune complication n’a été observée sur les animaux ayant subi des ponctions à l’aiguille fine (26).

Chez l’homme, la fréquence des complications après ponction à l’aiguille fine est très faible. Selon une étude portant sur 11700 patients ayant subi des ponctions abdominales à l’aiguille fine, seuls 0,55 % ont présenté des complications (4).

II. Matériel et techniques de prélèvement

A. Matériel

1) Sondes et guides

Les sondes linéaires ou sectorielles peuvent être utilisées. Si la lésion est superficielle

il est préférable d’utiliser une sonde linéaire car les sondes sectorielles engendrent des artefacts dans le champ proche, ce qui peut gêner la visualisation de la lésion et le prélèvement de celle-ci (37). Un bloc d’éloignement gélifié peut être utilisé, il présente la particularité d’être complètement transonore. Ceci permet d’éloigner la sonde de la peau et, ainsi, de placer une lésion superficielle dans une zone où l’image est de meilleure qualité (28).

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Un guide peut être utilisé, il est fixé à la sonde juste avant le prélèvement. Les guides

peuvent être à usage unique ou réutilisables (dans ce cas ils devront être stérilisés entre chaque utilisation). Lors de l’utilisation d’un guide, l’imageur utilisera de préférence un échographe doté d’un logiciel qui permet la visualisation en superposition avec l’image du trajet de l’aiguille appelé « cheminée à biopsie » (7).

2) Aiguilles à cytoponction

Des aiguilles fines de 20 ou 22G sont utilisées. La taille de l’aiguille dépend de la

profondeur de la lésion à prélever : on utilisera des aiguilles à ponction rachidienne (Spinocan®) de 9 cm de long, ou des aiguilles de type Chiba au biseau plus court de 9, 15 ou 20 cm de long (7).

Si le site de prélèvement n’est pas trop profond, de simples aiguilles à injection peuvent être utilisées.

L’aiguille est connectée directement à une seringue stérile de 10 ml ou elle peut être connectée à une tubulure elle-même connectée à une seringue stérile (28). On peut aussi ponctionner directement avec l’aiguille non montée, que l’on adaptera ensuite à la seringue pour en expulser le contenu (cf. III). Cela permet une manipulation plus facile au cours de la ponction.

B. Préparation de l’animal

1) Examen clinique

Un examen clinique complet est réalisé au préalable. En fonction de cet examen et des

hypothèses diagnostiques, il est préférable de réaliser un bilan hématologique et biochimique (8, 21).

2) Contention

Si l’animal est suffisamment coopératif, le prélèvement pourra être réalisé sans

sédation. Dans le cas contraire, il sera nécessaire d’utiliser une tranquillisation voire une anesthésie générale si l’animal est très agité. En effet, cela limitera les risques de lacération et d’hémorragie (28).

Les anesthésies locales sont déconseillées car leurs injections sont le plus souvent moins bien tolérées que la ponction elle-même (30).

L’animal est placé en décubitus dorsal comme pour un examen échographique ; l’avant de l’animal peut être surélevé, ce qui permet au foie de descendre dans l’abdomen (23).

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3) Préparation du site

Le gel échographique est retiré car il peut générer des artéfacts cytologiques s’il se

dépose accidentellement sur le prélèvement. La zone de réalisation du prélèvement est tondue, nettoyée puis désinfectée chirurgicalement sur une surface assez large autour du site de ponction (28). De l’alcool ou une autre solution désinfectante est ensuite utilisé pour permettre un bon contact entre la sonde et la peau de l’animal.

C. Techniques de prélèvement

1) Généralités

(a) Repérage du site

Un examen échographique classique est réalisé dans un premier temps ; il permet de

repérer l’organe ou la lésion à prélever. Le lieu de prélèvement est choisi pour que le trajet de l’aiguille soit le plus court possible et qu’il n’y ait pas d’organes interposés (28).

(b) Préparation du matériel

La sonde est enveloppée dans un gant ou une enveloppe stérile qui sont préalablement

remplis avec du gel (37). Si l’emploi du guide est indiqué, il doit être posé après que la sonde ait été enveloppée. Ces mesures ne sont indiquées que dans le cadre de prélèvements par biopsie. Pour les cytoponctions, on se contente de nettoyer la sonde avec une solution antiseptique.

(c) Prélèvement avec ou sans guide

Le prélèvement sans guide est aussi appelé « à main libre ». Il nécessite plus

d’expérience pour maintenir l’aiguille dans le plan de coupe, mais il permet une grande liberté avec un plus grand choix de voies d’abord et les lacérations tissulaires dans ce cas sont souvent plus limitées. Lors du prélèvement avec guide, le trajet de l’aiguille est matérialisé sur l’écran par deux lignes superposées à l’image échographique : c’est la « cheminée de biopsie ». La visualisation de l’aiguille est plus aisée puisqu’elle reste dans le plan de coupe, mais le prélèvement sans guide est préféré car il permet une plus grande amplitude de mouvement (22). L’aiguille est enfoncée à travers la peau en visant la lésion à prélever, elle est enfoncée perpendiculairement ou obliquement à la sonde lorsque l’on n’a pas de guide. Le biseau de l’aiguille est tourné vers le haut pour faciliter la visualisation de celle-ci.

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2) Cytoponctions du foie

Les prélèvements sont généralement effectués dans les lobes médial et latéral gauches,

à distance du diaphragme, des vaisseaux hilaires centraux et de la vésicule biliaire (37). Cependant, le site de ponction peut être imposé en cas de lésion unique ou focale multiple. La position de l’aiguille est choisie en tenant compte de son déplacement éventuel lors du prélèvement, afin d’être certain que l’aiguille ne pénètre pas dans les structures anatomiques adjacentes. Une distance de sécurité de deux à trois centimètres semble convenable. Une forte pression doit souvent être exercée sur l’abdomen pour déplacer les viscères digestifs adjacentes, sauf dans le cas d’une hépatomégalie développée. Il est préférable de toujours utiliser un abord rétro-xyphoïdien. En effet, par voie intercostale, il existe un risque non négligeable de pénétration dans l’espace pleural ce qui peut provoquer un pneumothorax (29). Ce risque augmente quand on choisit un espace de plus en plus crânial.

Photographie 1 : Prélèvement hépatique échoguidé (Imagerie médicale Vétérinaire, Paris)

L’opérateur peut suivre le trajet de l’aiguille sur son écran jusqu’à la lésion à

ponctionner. L’aiguille apparaît sous la forme d’un point puis d’un trait hyperéchogène sans cône d’ombre associé. Le repérage de la pointe de l’aiguille peut être facilité par un léger mouvement oscillant d’avancée et de recul. Elle peut être également repérée en injectant une petite quantité de solution saline qui provoque l’apparition d’une petite zone hypoéchogène et qui marque ainsi l’emplacement de la pointe de l’aiguille (42).

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Photographie 2 : Visualisation de l’aiguille (flèche grise) sur l’écran de l’échographe lors d’une ponction hépatique (service d’imagerie, ENVL)

Il est important de réaliser la ponction assez rapidement, car au delà de dix secondes le

traumatisme tissulaire active le système de coagulation ce qui peut obturer l’aiguille et diminuer la qualité de la cytoponction (30). Le prélèvement peut être réalisé de deux façons différentes : soit par aspiration en tirant sur le piston de l’aiguille soit par capillarité en faisant plusieurs mouvements de va et vient avec l’aiguille dans la lésion. Les prélèvements par capillarité sont souvent préférés ; le volume récolté est moins important mais la qualité est meilleure car il y a moins d’hémodilution. Le prélèvement est arrêté dès l’apparition de sang dans la seringue pour limiter l’hémodilution (24). Trois à cinq prélèvements sont ainsi réalisés dans différentes zones de la lésion (31). Une fois la ponction réalisée, il est important de maintenir la sonde en place afin de déceler une éventuelle hémorragie ou tout écoulement suspect (7).

3) Particularité des cytoponctions du pancréas

Les techniques de prélèvement sur le pancréas sont les mêmes que celles du foie

décrites précédemment. Elles présentent quelques particularités : chez l’homme, elles sont pratiquées lors de collections liquidiennes pancréatiques. L’aspiration est parfois difficile en raison de l’obturation de la lumière par des débris cellulaires et tissulaires (29). Comme on l’a décrit précédemment, des complications rares de pancréatite aiguë ont été observées, surtout lorsque du tissu sain est traversé. De ce fait et contrairement aux recommandations pour les autres organes abdominaux, dans le cas du pancréas il convient de pénétrer directement dans la lésion plutôt que de traverser d’abord le parenchyme sain (29). Lors de la ponction d’une lésion cavitaire, il est souhaitable de vidanger la lésion complètement, afin d’éviter que le reste du contenu ne se répande dans l’abdomen (risque de péritonite ou d’essaimage tumoral).

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4) Nouvelle technique de prélèvement : par échoendoscopie

Cette méthode est utilisée en médecine humaine, elle nécessite l’utilisation d’une

petite sonde incorporée à l’extrémité d’un endoscope. L’échoendoscope est introduit directement dans le tube digestif (8). Des prélèvements par aspiration à l’aiguille fine peuvent être réalisés pendant l’échoendoscopie (16). La sonde échographique peut être positionnée à proximité des organes adjacents au tube digestif comme le foie et le pancréas (38). Cette technique permet de repérer plus facilement les lésions pancréatiques même de petite taille et de réaliser des cytoponctions sur cet organe qui est peu accessible (45). Le risque de complication avec cette méthode est très faible mais elle nécessite une anesthésie générale (38).

III. Préparation des lames

A. Etalement des prélèvements

Une fois le prélèvement réalisé, il est placé sur une lame. Pour cela, l’aiguille

contenant le prélèvement est retirée de la seringue, la seringue est remplie d’air puis l’aiguille est replacée sur la seringue. Le prélèvement est poussé à la surface d’une lame en enfonçant rapidement le piston de la seringue. La goutte formée doit avoir la taille d’une tête d’épingle. Si elle est trop petite, les cellules pourraient se rompre lors de l’étalage et si elle est trop grosse, il devient difficile d’étaler finement les cellules sur la lame (27). Une ou plusieurs lames peuvent être réalisées en fonction de la quantité récoltée. Il est conseillé d’effectuer au moins trois étalements pour avoir les meilleures chances d’en avoir un correct et de permettre plusieurs colorations si besoin (24). Le prélèvement est ensuite étalé immédiatement à la surface de la lame à l’aide d’une autre lame selon plusieurs techniques d’étalement : la méthode d’écrasement ou la méthode d’étirement vers l’arrière suivi d’un étalement vers l’avant (technique d’étalement des frottis sanguin). La fixation est réalisée en laissant les lames sécher à l’air pour les colorations de type Romanowsky ; le séchage doit être effectué rapidement pour obtenir des détails cytoplasmiques et nucléaires optimaux. Les prélèvements doivent être préservés de toute vapeur de formol qui génère des sous colorations sévères (35). Certaines colorations nécessitent une « fixation humide » avec de l’éthanol comme le colorant de Papaniclaou, les colorants bichromes ou trichromes (27).

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Figure 2 : Technique d’écrasement

B. Colorations

1) Coloration de Romanowsky

C’est la coloration la plus souvent utilisée en cytologie de routine. Elle comprend

plusieurs colorations dont celle de Wright, de Giemsa, de Wright-Giemsa, de May-Gründwald-Giemsa (MGG) ainsi que des colorations rapides développées pour être utilisées en clinique (27). Ce sont des colorations à base d’alcool à utiliser sur des cellules séchées à l’air. Les propriétés tinctoriales varient considérablement entre les différentes colorations de Romanowsky, surtout entre les différents types de coloration rapide de Wright. Le cytotechnicien doit connaître l’aspect des précipités de colorants pour éviter de les interpréter par erreur comme des agents infectieux. Ce sont des colorations rapides et faciles à réaliser (24).

2) Colorations bichromes et trichromes

Ces colorations sont appliquées sur des cellules qui ont immédiatement subi une

fixation humide. La coloration de Papanicolaou n’est pas utilisée couramment en médecine vétérinaire car elle demande une préparation plus longue, elle est plus compliquée que la coloration MGG (18) et elle ne permet pas d’évaluer les caractéristiques tinctoriales du cytoplasme. En revanche elle accentue les détails nucléaires et permet de détecter précocement les aberrations morphologiques indiquant une dysplasie ou une néoplasie (34).

3) Réaction à l’Acide Périodique Schiff (PAS)

Cette coloration est utilisée pour mettre en évidence les constituants des tissus

caractérisés par des groupements voisins glycol ou hydroxyamine. Le glycogène, la mucine, l’acide hyaluronique, la fibrine, la hyaline et d’autres éléments présentent une réaction positive avec cette coloration qui va du rose au rouge cramoisi (18).

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4) Coloration aqueuse

Il s’agit du nouveau bleu de méthylène. C’est un colorant à base d’eau qui permet un

examen immédiat après son application sur des cellules séchées à l’air. Il a été remplacé par la coloration de Romanowsky. Il reste intéressant pour vérifier la richesse des lames, la présence d’une inflammation ou la présence de certains agents infectieux (27).

5) Colorations spéciales

Les colorations cytochimiques et immunochimiques permettent de différencier les

lignées cellulaires ou de trouver la famille d’origine. Elles sont intéressantes lorsque les cellules sont peu différenciées dans le cadre d’un processus tumoral (27). Leur utilisation en routine reste encore exceptionnelle.

IV. Interprétation des résultats

A. Aspect normal et physiopathologique

1) Foie

L’aspiration d’un foie normal fournit une lame modérément riche en cellules. Les

cellules hépatiques sont nombreuses sur les lames mais elles manifestent une forte tendance à se regrouper en amas plans. Elles sont le plus souvent rencontrées sous forme de travée ou d’amas (11).

Les hépatocytes constituent la majeure partie des cellules provenant d’un foie normal (35), ils sont isolés ou en placard et ils ont des limites cellulaires bien visibles. Dans l’espèce canine, les hépatocytes sont 4 à 5 fois plus grands que les hématies. Leurs noyaux sont arrondis, ils contiennent un nucléole bien visible. Le cytoplasme est légèrement basophile avec des granulations fines rosées à bleues correspondant au réticulum endoplasmique. Quelques hépatocytes provenant d’un foie normal peuvent être binucléés, contenir un macronucléole ou des vacuoles cytoplasmiques. Divers pigments peuvent être visualisés, en particulier la lipofushine et les pigments biliaires. Ces pigments biliaires de couleur bleu-vert intrahépatiques ou intracaniculaires peuvent être visibles en faible quantité (3).

De petits placards de cellules épithéliales biliaires et, parfois, de cellules endothéliales ou de cellules hématopoïétiques en différenciation peuvent être observés. Les cellules de l’épithélium biliaire sont plus petites que les hépatocytes à rapport nucléo-cytoplasmique élevé, arrondies et d’aspect régulier, à limites cellulaires bien distinctes (3).

Les prélèvements hépatiques sont très souvent contaminés par du sang, cela peut poser problème lors d’une suspicion d’inflammation (10). Les neutrophiles et les lymphocytes peuvent provenir du sang. En cas de doute, on conseillera de réaliser un hémogramme.

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2) Pancréas

Les préparations cytologiques du tissu pancréatique contiennent souvent un grand

nombre de cellules lysées ou de matériel cellulaire rompu. L’extrême fragilité des cellules et l’activité cellulaire protéolytique entraînent une dégradation rapide des cellules après leur mort. Une disposition cellulaire en acinus est parfois visible. Les cellules intactes ont des limites cellulaires peu distinctes et un cytoplasme basophile finement granuleux qui reflètent l’activité fonctionnelle de ces cellules. La vacuolisation du cytoplasme est variable. Plusieurs placards de cellules serrées à vacuolisations cytoplasmiques nettes peuvent représenter des cellules des îlots de Langerhans. Les noyaux sont petits avec des nucléoles peu visibles (3).

B. Aspect des lésions

On n’abordera que les lésions les plus souvent rencontrées en cytolopathologie

concernant le foie et le pancréas dans l’espèce canine et féline.

1) Foie

(a) Lipidose hépatique féline

L’accumulation de lipides dans les hépatocytes est assez fréquente chez le chien et le

chat. Les hépatocytes contiennent des petites vacuoles claires qui représentent l’accumulation de lipides, les vacuoles sont nombreuses dans le cytoplasme. Souvent les hépatocytes contiennent de fines granulations intracytoplasmiques constituées d’un pigment vert-brun représentant soit de la lipofushine soit des pigments biliaires. Chez les chats très ictériques, la bile peut remplir les espaces intracanaliculaires. Parfois, de grandes vacuoles indépendantes peuvent repousser le noyau vers la périphérie (3).

(b) Cholangiohépatite féline

On retrouve une infiltration de cellules inflammatoires associées à une cholestase

marquée, de la nécrose, une hyperplasie des hépatocytes et des structures biliaires (11). Il est impossible de différencier les hépatites suppurées chroniques des hépatites aiguës en cytologie. Lors de cholangite lymphocytaire, il y a un nombre modéré de lymphocytes et de plasmocytes mélangés aux hépatocytes. L’histologie est nécessaire pour différencier la cholangite lymphocytaire d’un lymphome bien différencié. Dans les deux types de cholangite, la cholestase intrahépatique et intracanaliculaire peuvent être nettes (3).

(c) Hépatose induite par les corticoïdes

Les dépôts de glycogène apparaissent sous la forme de vacuoles cytoplasmiques à

l’intérieur des hépatocytes. L’accumulation de glycogène crée un aspect en « plume d’oiseau » du cytoplasme, avec des vacuoles « entrelacées de mèches de cytoplasme bleu ».

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Ces lésions vacuolaires mal définies contrastent avec les délimitations vacuolaires à l’emporte pièce observées lors de lipidose hépatique (3). Le volume des hépatocytes peut tripler lors d’accumulation de glycogène (35). Ces lésions peuvent être associées à de la dégénérescence hépatocytaire également responsable d’un aspect vacuolaire et claire du cytoplasme.

(d) Hépatopathies inflammatoires non spécifiques

Les hépatites chez le chien et le chat peuvent avoir différentes causes : virales

(adénovirus, herpes virus, coronavirus), bactériennes (clostridies, leptospires, …), parasitaires (toxoplasme) ou toxiques (44). Les aspirations à l’aiguille fine permettent d’identifier les cellules qui prédominent lors de processus inflammatoire hépatique. Diverses cellules inflammatoires (polynucléaires, lymphocytes, plasmocytes, …) peuvent être observées. Elles peuvent être associées à de la nécrose, de l’hyperplasie ou/et de la cholestase (11). La cytologie ne permet pas de déterminer la localisation du processus inflammatoire sur le plan architectural et son étendue (35), seule l’histologie le permet. Ces informations sont nécessaires pour différencier de nombreuses lésions et donner leur pronostic (3).

(e) Hématopoïèse extramédullaire

Le foie des animaux adultes garde son aptitude à produire des cellules

hématopoïétiques (35). Quelques précurseurs hématopoïétiques peuvent être observés dans le foie normal. Dans certaines conditions pathologiques (insuffisance médullaire réelle ou relative), le nombre de ces cellules augmente spectaculairement. Les différents stades des lignées granulocytaire, érythrocytaire et mégacaryocytaire sont alors observés. Les derniers stades de chaque lignée cellulaire prédominent comme dans la moelle osseuse.

(f) Toxicité au cuivre du Bedlington et du West Highland white terrier

L’accumulation de cuivre dans le foie des Bedlington et des West Highland white

terriers entraîne une hépatite chronique active et une insuffisance hépatique progressive. Sur les cytoponctions des foies atteints, on note un faible nombre de cellules inflammatoires mixtes mélangées à des hépatocytes. Les hépatocytes contiennent des granules translucides pâles qui se colorent à l’acide rubéanique et représentent des inclusions de cuivre (3).

(g) Hyperplasie nodulaire, adénome hépatique (hépatome) ou adénocarcinome

Les lésions d’hyperplasie se retrouvent fréquemment chez les vieux chiens, le plus

souvent chez les chiens de plus de huit ans. Le nombre de nodules peut varier de quelques uns à plusieurs (35). Dans le cas d’hyperplasie, les hépatocytes peuvent prendre plusieurs formes. Le plus souvent, on note la présence de grandes cellules binucléées, contenant un grand nucléole bien visible.

La différenciation entre un hépatome et un carcinome bien différencié est difficile à

l’histologie et souvent impossible par cytologie. La mise en évidence à l’histologie de

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modifications architecturales (croissance infiltrante, remaniements vasculaires, ….) sont des critères importants que le cytologiste ne peut observer (3). Lors d’adénome, on observe des hépatocytes d’apparence relativement normale qui peuvent avoir une légère anisocytose et anisocaryose (35). L’aspect cytologique des hépatocarcinomes est très variable allant de cellules très bien différenciées à des cellules très pléomorphes pouvant présenter des atypies et des bizzareries cytonucléaires marquées (12). Les hépatocytes malins ont souvent un à trois nucléoles bien visibles et des formes atypiques multinucléées peuvent exister (3). Un hépatocarcinome doit toujours être considéré dans le diagnostic différentiel d’une lésion hépatique isolée hyperéchogène (17). Les hépatocarcinomes représentent moins de 1% de l’ensemble des tumeurs chez le chien (15), et 52% des tumeurs primitives du foie (39).

(h) Adénome ou carcinome des cellules des voies biliaires

Chez les chiens et les chats, la nature diffuse des carcinomes des canaux biliaires

augmente les possibilités de détection cytologique. Les cellules sont cuboïdes, à anisocaryose modérée. Elles ont un fort rapport nucléo-cytoplasmique et renferment un gros nucléole. Les formations acineuses trabéculaires ou papillaires sont fréquentes (3).

(i) Tumeurs métastatiques du foie

Les cellules métastatiques peuvent être détectées sur les prélèvements par

cytoponction du foie. Cependant, la détermination précise de l’origine tumorale peut s’avérer difficile selon le degré de différenciation (3).

2) Pancréas

(a) Pancréatites

Une pancréatite peut provoquer une accumulation locale de liquide, qui peut avoir les

caractéristiques d’un transudat modifié ou d’un exsudat purulent stérile. Les prélèvements sont souvent stériles et comportent des neutrophiles incrustés dans un fond protéique (2).

(b) Carcinome pancréatique

Les carcinomes pancréatiques chez le chien et le chat paraissent essentiellement

originaires des cellules acineuses du pancréas exocrine (20). Les échantillons cytologiques prélevés sur des carcinomes pancréatiques contiennent des débris cellulaires et des cellules inflammatoires du fait de la nécrose tumorale et souvent de la contamination intestinale. La contamination du pancréas est fréquente. Les cellules tumorales intactes présentent les caractères habituels de malignité, à savoir un fort rapport nucléo-cytoplasmique, une anisocaryose et une hyperchromasie. Les détails cytoplasmiques sont souvent non visibles, même s’il est fréquent d’observer des granulations bleues. Souvent, ces tumeurs exhibent un arrière-fond sale bleu-gris qui représente une dégradation cellulaire protéolytique (3).

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(c) Tumeurs des cellules de Langerhans

Les tumeurs des cellules de Langerhans sont rarement diagnostiquées chez le chien et

le chat. La tumeur la plus fréquente est l’insulinome. Même si le diagnostic cytologique de ces tumeurs est rare, leurs métastases, fréquentes au niveau du foie, sont parfois observées. Les cellules tumorales ont un aspect neuroendocrinien typique décrit précédemment (3).

V. Fiabilité des résultats

A. Comparaison entre cytoponctions et biopsies

Il est intéressant de corréler les résultats obtenus par cytoponction et ceux obtenus par

biopsie dans le cas de prélèvements hépatiques. On trouve des résultats très différents selon les études : de 29 à 80% de résultats similaires entre les cytoponctions et les biopsies (13, 41). Ces différences peuvent être expliquées par des différences de méthode de prélèvements et d’interprétation des résultats obtenus. Les différences de diagnostic sont fréquentes lors d’inflammation. Ainsi, les hépatites sont souvent sous-diagnostiquées lors de cytoponction par rapport aux biopsies (46).

B. Précision des cytoponctions

Différentes études ont été réalisées pour déterminer la précision des cytoponctions.

Parmi celles-ci, on peut citer l’étude de Menard et Papageorges portant sur 600 chiens et 307 chats ayant subi des cytoponctions échoguidées du foie. Lorsque les ponctions étaient combinées à l’échographie, un diagnostic était obtenu dans 97% des cas pour les chiens et 98% pour les chats (32, 33).

En médecine humaine, la précision des cytoponctions est très élevée. Une étude portant sur 193 patients ayant subi des ponctions à l’aiguille fine de différents organes a montré une précision de 94% (47). Concernant le pancréas, lorsqu’une masse pancréatique est présente un diagnostic par ponction à l’aiguille fine est obtenu dans 50 à 80% des cas chez l’homme (6). Dans une autre étude en médecine humaine portant sur des ponctions à l’aiguille fine du pancréas et d’autres masses abdominales, le diagnostic est obtenu dans 85% des cas sans complication clinique (20).

C. Facteurs influençant la précision des cytoponctions

Différents facteurs peuvent influencer la précision des cytoponctions. Le premier facteur est la méthode et le déroulement du prélèvement. Les résultats

obtenus seront différents si les prélèvements sont réalisés sous échographie, lors d’une laparotomie ou post mortem (13).

La qualité du prélèvement et la quantité de cellules présentes dans le prélèvement influencent le résultat des cytoponctions. La qualité de préparation des lames peut aussi

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influencer ces résultats. L’aspect de la lésion est important : la localisation et la taille de la lésion vont influencer les résultats. Ainsi, une lésion diffuse aura plus de chance d’être représentée dans le prélèvement (41) qu’une lésion localisée et de petite taille (14).

La nature de la lésion influence également le résultat. Par exemple, les lésions cavitaires comme les hémangiosarcomes ou les lésions kystiques fourniront moins de cellules. Les cytoponctions de ce type de lésion auront plus de probabilité d’être non diagnostiques que celles provenant de lésions compactes (41).

VI. Données statistiques en matière d’affection hépatique et pancréatique chez le chien et le chat

Nous allons exposer les résultats de deux études réalisées par Menard et Papageorges

sur 600 chiens et sur 307 chats dans les tableaux suivants (32, 33).

Tableau 1 : Résultats de 600 cas de ponction à l’aiguille fine chez le chien

Résultats cytologiques Nombre de cas (Pourcentage)

Hépatites 318 (53%)

Tumeurs

136 (22,6%) Hépatocarcinomes : 14 (2,3%)

Lymphomes : 23 (3,8%) Histiocytoses malignes : 3 (0,5%)

Sarcomes : 14 (2,3%) Métastases : 30 (5%)

Carcinomes indifférenciés : 22 (3,6%) Hépatopathies vacuolaires 62 (10,3%)

Nodules bénins 13 (2,1%) Hépatopathies vacuolaires

associées à une hépatite 23 (3,8%)

Autres 33 (5,5%) Non interprétables 15 (2,5%)

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Tableau 2 : Résultats de 307 cas de ponction à l’aiguille fine chez le chat

Résultats cytologiques Nombre de cas (Pourcentage)

Hépatites 150 (48,8%) Lipidoses 133 (43,3%)

Tumeurs

64 (20,8%) Hépatocarcinome : 4 (1,3%)

Lymphome : 26 (8,5%) Mastocytose systémique : 4 (1,3%) Carcinome indifférencié : 2 (0,6%)

Métastases : 11 (3,7%) Cholestases 2 (0,6%) Normaux 2 (0,6%)

Non interprétables 5 (1,6%)

Dans une autre étude réalisée en 1988 sur 52 animaux (21 chats et 31 chiens), 20 résultats de cytoponction ont été obtenus et classés : 2 cas « normal » (soit 10%), 1 cas « hyperplasique » (soit 5%), 1 cas « inflammatoire » (soit 5%), 5 cas « dégénératif » (soit 25%), 4 cas « tumoral » (soit 20%) et 4 cas étaient non diagnostiques (23).

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DEUXIEME PARTIE :

ETUDE EXPERIMENTALE

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I. Aspect cytologique des prélèvements du foie et du pancréas chez le chien en situations physiologiques et pathologiques banales

A. Matériel et méthode

Des cytoponctions hépatiques et pancréatiques ainsi que des biopsies hépatiques ont

été réalisées post mortem sur des chiens décédés (par euthanasie) à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon. Sept chiens de différentes races ont été ponctionnés quelques heures après leur mort (maximum 6 heures). Une laparotomie a été réalisée sur ces chiens pour permettre le prélèvement du foie et du pancréas. Les ponctions à l’aiguille fine du foie ont été faites sur les lobes gauches en périphérie et au centre. Deux techniques ont été utilisées à chaque prélèvement : la ponction par aspiration et la ponction par capillarité. L’étalement a été réalisé en utilisant la méthode d’écrasement et les lames ont été fixées par séchage à l’air. Les lames ont été colorées avec la coloration MGG et une lame a été colorée avec la coloration PAS. Les biopsies ont été faites, comme les cytoponctions, en périphérie et au centre des lobes gauches du foie chez cinq chiens. Elles ont été réalisées à l’aide d’une incision en côte de melon avec un scalpel. Nous avons utilisé trois différents fixateurs pour chaque prélèvement par biopsie : le formol, le Fine Fixx et l’Excell ; et ceci afin de comparer la qualité de fixation de ces deux derniers produits à celle du formol.

B. Résultats

Deux cas n’ont pas pu être exploités : concernant le premier cas, les lames ne

comportaient pas assez de matériel cellulaire, et concernant le deuxième, les prélèvements présentaient un état de lyse avancée.

Les cytoponctions ont montré dans un cas une dégénérescence, une vacuolisation des hépatocytes ainsi que des signes d’hépatite.

Chez un chien présentant un lymphome hépatique, seul le pancréas a été prélevé, il n’a pas montré d’anomalie majeure.

Pour les trois autres, cas nous avons obtenu des lames d’assez bonne qualité, elles ne montraient pas d’anomalie majeure. Elles nous ont fourni des images de référence présentées ci-dessous.

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Photographie 3 : Hépatocytes normaux (x 40) (Laboratoire d’Hématologie, ENVL)

Photographie 4 : Hépatocytes normaux (x 40) (Laboratoire d’Hématologie, ENVL)

Amas d’hépatocytes normaux et cellules de canal biliaire

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Photographie 5 : Pancréas normal, acini et canaux pancréatiques (x 20) (Laboratoire d’Hématologie, ENVL)

Photographie 6 : Pancréas normal, acini pancréatiques (x 100) (Laboratoire d’Hématologie, ENVL)

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En qui concerne les biopsies hépatiques, nous n’avons pas vu d’anomalie majeure (seul un prélèvement présentait une infiltration portale eosinophilique focale). Les deux différents fixateurs utilisés ont pu être comparés au formol :

- les prélèvements fixés avec le Fine Fixx présentaient une mauvaise coloration des hématies ainsi qu’une rétraction des hépatocytes.

- Les prélèvements fixés avec Excell présentaient des précipités bruns dans les hépatocytes et une coloration moyenne des hématies.

Le formol semble donc être le meilleur fixateur pour les prélèvements hépatiques.

II. Etude rétrospective des résultats fournis par l’examen cytologique du foie et du pancréas chez le chien et le chat sur une série de 213 cas

A. Matériel et méthode

213 résultats de cytoponctions hépatiques et pancréatiques ont été collectés, ils

concernent des cytoponctions échoguidées réalisées dans le service d’imagerie de l’ENVL et par des vétérinaires extérieurs adressés au laboratoire de cytologie vétérinaire (LCV), groupement de recherche cytologique (GRC) de 2005 à mai 2007. Pour chaque cas, nous avons récolté l’anamnèse, les commémoratifs ainsi que les résultats de l’examen échographique à partir des données fournies par les vétérinaires référents ou en consultant la base de données de la clinique de l’ENVL (pour les animaux prélevés dans cette même clinique). Les donnée, concernant le suivi des animaux après les cytoponctions ont été récoltées à l’aide d’un questionnaire envoyé aux vétérinaires référents (cf. annexe). Pour quelques cas les vétérinaires ou les propriétaires ont été contactés directement par téléphone.

Les résultats ont été répertoriés dans un tableau comprenant la description de l’animal, les signes cliniques, les résultats échographiques ainsi que les hypothèses diagnostiques formulées, les résultats cytologiques et le suivi de l’animal. Les résultats ont été classés sur la base du diagnostic cytologique en sept grandes catégories :

• absence d’anomalie majeure • hyperplasie, dysplasie et incertitude • surcharge et dégénérescence • inflammation • tumeur • autre • pancréas

B. Résultats

Nous avons exclu de notre étude 9 cas qui n’étaient pas exploitables : ils présentaient

tous des prélèvements trop restreints en matériel cellulaire pour permettre une analyse cytologique fiable.

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Au total, 204 cas ont pu être exploités chez 145 chiens et 59 chats. Nous avons récolté 194 prélèvements hépatiques et 10 prélèvements pancréatiques.

Dans un souci de clarté, les résultats ont été classés dans un tableau (cf. annexes). Les cas concernant les prélèvements hépatiques ont été classés en différentes catégories comme indiqué précédemment : 22 cas ont été classés dans la catégorie « absence d’anomalie majeure », 35 cas dans la catégorie « hyperplasie, dysplasie et incertitude », 48 cas dans la catégorie « surcharge et dégénérescence », 26 dans la catégorie « inflammation », 56 dans la catégorie « tumeur » et 7 cas dans la catégorie « autre ». Dans la catégorie « tumeur », nous avons classé les résultats cytologiques selon le type tumoral : 30 tumeurs de type carcinome, 4 tumeurs de type sarcome, 16 tumeurs de type lymphome et hémopathie maligne, 4 tumeurs de type histiocytose et 2 tumeurs de type mastocytose systémique.

A partir du tableau obtenu, nous avons développé ci-dessous des tableaux simplifiés. Nous avons ajouté des images cytologiques pathologiques, obtenus à partir de nos cas, représentant les différentes catégories.

Tableau 3 : Classement des résultats des prélèvements hépatiques chez le chien et le chat

Catégorie Chien (pourcentage) Chat (pourcentage) Total (pourcentage)

Absence d’anomalie majeure

13 (9,5%) 9 (15,8%) 22 (11,3%)

Hyperplasie, dysplasie et incertitude

34 (24,8%) 1 (1,7%) 35 (18%)

Surcharge et dégénérescence

34 (24,8%) 14 (24,5%) 48 (24,7%)

Inflammation 23 (16,9%) 3 (5,3%) 26 (13,4%) Tumeur 29 (21,2%) 27 (47,4%) 56 (28,9%) Autre 4 (2,9%) 3 (5,3%) 7 (3,6%) Total 137 57 194

Tableau 4 : Répartition des résultats dans la catégorie tumeur chez le chien et le chat

Type tumoral Chien (pourcentage) Chat (pourcentage) Carcinomes 5 (3,6%) 12 (21%) Sarcomes 4 (2,9%) 0

Lymphomes et hémopathies malignes

9 (6,6%) 7 (12,3%)

Histiocytoses 4 (2,9%) 0 Mastocytoses 0 2 (3,5%) Métastases 6 (4,3%) 6 (10,5%)

Autre 1 (0,7%) 0

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Photographie 7 : Hépatocarcinome chez un chat (x 40) (LCV, GRC)

Photographie 8 : Sarcome hépatique (x 40) (LCV, GRC)

A gauche hépatocytes avec cholestase et à droite cellules sarcomateuses

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Tableau 5 : Répartition des résultats dans la catégorie surcharge et dégénérescence chez le chien et le chat

Type surcharge et

dégénérescence Chien (pourcentage) Chat (pourcentage)

Stéatose/lipidose 7 (5,1%) 13 (22,8%) Dégénérescence et/ou

surcharge glycogénique 25 (18,2%) 0

Amyloïdose 1 (0,7%) 0 Indéterminé 1 (0,7%) 1 (1,7%)

Photographie 9 : Dégénérescence ballonisante (surcharge glycogénique) (x 40) (LCV, GRC)

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Photographie 10 : Lipidose (x 10) (LCV, GRC)

Tableau 6 : Répartition des résultats dans la catégorie inflammation chez le chien et le chat

Type inflammatoire Chien (pourcentage) Chat (pourcentage) Hépatite mixte 12 (8,7%) 2 (3,5%)

Infiltration lymphocytaire 2 (1,5%) 1 (1,7%) Hépatite neutrophilique 6 (4,4%) 0 Hépatite eosinophilique 2 (1,5%) 0

Indéterminé 1 (0,7%) 0 Abcès 1 (0,7%) 0

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Photographie 11 : Hépatite neutrophilique marquée chez un chien (x 25) (LCV, GRC)

Sur les 10 prélèvements pancréatiques obtenus, 3 concernaient des lésions inflammatoires, 5 concernaient des processus tumoraux dont 2 lymphomes et 3 adénocarcinome, un prélèvement concernait un kyste et un prélèvement concernait une hyperplasie.

Photographie 12 : Infiltration lymphomateuse du pancréas exocrine chez un chien

(x 100) (LCV, GRC)

Un acinus pancréatique normal au centre entouré de cellules lymphomateuses

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Nous avons reçu 141 réponses aux questionnaires envoyés ; dans 8 cas, les vétérinaires référents n’ont pas eu de nouvelles des animaux qu’ils avaient prélevés.

Nous n’avons pu obtenir que 8 comptes rendus histologiques dans toutes nos réponses.

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TROISIEME PARTIE :

DISCUSSION

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I. Qualité des échantillons

Sur les 213 cas collectés, 67 prélèvements présentaient un fond hémorragique soit 31,6 % des cas, 25 cas présentaient un matériel cellulaire insuffisant soit 11,7 %. Parmi ces cas, 9 ont été retirés de l’étude du fait de leur pauvreté en matériel qui ne permettait d’analyse cytologique fiable. Il faut noter que dans un cas, les lames avaient déjà été colorées ce qui a gêné l’examen cytologique.

On peut remarquer que les prélèvements sont souvent hémorragiques et plus particulièrement dans le cas des prélèvements hépatiques. Le type de prélèvement, par capillarité ou par aspiration, n’était pas mentionné. Il aurait été intéressant qu’il soit précisé car les prélèvements par aspiration sont souvent d’avantage contaminés par du sang (cf. II. C. 2.). La présence d’un fond hémorragique sur les lames ne compromet pas la lecture de celles-ci sauf dans le cas des processus inflammatoires. En effet, la quantification de l’inflammation devient plus délicate (cf. IV. A. 1.).

On note l’importance de vérifier après l’étalement si les lames sont suffisamment riches en matériel pour permettre un examen cytologique optimum, l’importance de la compétence des imageurs réalisant les prélèvements et de la nécessité de réaliser des cytoponctions multiples et de bonne qualité. En effet, la qualité et la représentativité des échantillons sont les seuls garants des imprécisions et des erreurs de diagnostic par défaut. Pour illustrer ces propos, nous pouvons citer comme exemple le cas 7V020047 : les conclusions de l’examen étaient une stéatose sans infiltration mastocytaire. Quelques semaines plus tard, l’animal est décédé ; à l’autopsie, une infiltration des nœuds lymphatiques iléo-coliques, de la peau et du foie et les résultats histologiques obtenus ont donné un mastocytome de grade III peu différentié en cours de diffusion métastatique et d’éclosion multicentrique tégumentaire dont multiples métastases dans le parenchyme hépatique. Nous pouvons expliquer cette divergence par le fait que les échantillons cytologiques n’étaient pas représentatifs de l’ensemble du foie. Il faut souligner la bonne qualité de la plupart des prélèvements réalisés. Ainsi, nous avons compté 93 prélèvements d’excellente qualité soit 43,9 % des cas.

II. Etude statistique des résultats

A. Certitude du diagnostic

Les résultats obtenus ont été classés selon la certitude du diagnostic cytologique : en

certitude lorsque un diagnostic cytologique a été établi et ils ont été classés en probabilité lorsqu’un diagnostic cytologique probable a été donné ou que plusieurs hypothèses ont été émises.

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Tableau 7 : Certitude du diagnostic selon les catégories

Catégorie Certitude (pourcentage)

Probabilité (pourcentage)

Total

Absence d’anomalie majeure 20 (90,9%) 2 (9,1%) 22 Hyperplasie, dysplasie et

incertitude 5 (14,3%) 30 (85,7%) 35

Surcharge et dégénérescence 32 (66,7%) 16 (33,3%) 48 Inflammation 6 (23,1%) 20 (76,9%) 26

Tumeur 34 (60,7%) 22 (39,3%) 56 Autre 2 (28,6%) 5 (71,4%) 7

Pancréas 7 (70%) 3 (30%) 10 Total 106 (52%) 98 (48%) 204

0102030405060708090

Abs

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Pan

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Probabilité

Figure 3 : Répartition des diagnostics cytologiques probables selon les catégories

On peut noter que les catégories « hyperplasie, dysplasie et incertitude » et « inflammation » présentent proportionnellement le plus de résultats probables, c’est à dire où le diagnostic cytologique n’était pas donné avec certitude.

Ces observations peuvent s’expliquer, dans le cas d’une inflammation légère ou modérée du foie, par le fait que la présence de cellules inflammatoires peut être due à une réelle inflammation ou à une contamination sanguine (cf. IV. A. 1). De ce fait, un diagnostic d’inflammation légère ou modérée ne peut être établi avec certitude sans connaissance de l’hémogramme de l’animal. En ce qui concerne la catégorie « hyperplasie, dysplasie et incertitude », la différentiation cytologique entre un nodule d’hyperplasie, un hépatome et un

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hépatocarcinome bien différentié est délicate (cf. IV. B. 1. g.). Ainsi le diagnostic d’hyperplasie est rarement donné avec certitude.

Enfin, pour la catégorie « absence d’anomalie majeure », on a obtenu un pourcentage

de certitude assez élevé mais il est important de noter que les résultats cytologiques sont le plus souvent donnés sous réserve de la représentativité des échantillons. En effet, on ne peut pas exclure que les ponctions réalisées n’aient pas concerné les zones pathologiques.

B. Corrélation avec les hypothèses diagnostiques échographiques

On a comparé les hypothèses diagnostiques, formulées par les vétérinaires référents

lors de l’examen échographique de l’animal prélevé, aux résultats cytologiques. Pour chaque catégorie, ils ont été classés selon leur corrélation : en corrélé, non corrélé et incertitude. Les cas classés en corrélé sont les cas pour lesquels au moins une des hypothèses diagnostiques formulées pouvait être corrélée au résultat cytologique. Les cas classés en non corrélé sont les cas pour lesquels aucune des hypothèses formulées ne pouvait être corrélée au résultat cytologique. Les cas restants, ne pouvant pas être classés en corrélé ou non corrélé, ont été classés en incertitude.

Tableau 8 : Corrélation entre hypothèses diagnostiques échographiques formulées et résultats cytologiques

Catégorie Corrélé (pourcentage)

Non corrélé (pourcentage)

Incertitude Nombre de cas

Absence d’anomalie majeure

2 (15,4%) 11 (84,6%) 0 13

Hyperplasie, dysplasie et incertitude

12 (44,4%) 13 (48,1%) 2 27

Surcharge et dégénérescence

22 (71%) 9 (29%) 0 31

Inflammatoire 12 (63,2%) 6 (31,6%) 1 19 Tumoral 34 (85%) 6 (15%) 0 40

Autre 1 (20%) 4 (80%) 0 5 Pancréas 5 (83,3%) 1 (16,7%) 0 6

Total 88 (62,4%) 50 (35,5%) 3 141

En ce qui concerne la catégorie « absence d’anomalie majeure », nous constatons que la proportion de cas non corrélés est importante, ceci peut s’expliquer par :

- les compétences de l’imageur, on peut se demander si oui ou non une image lésionnelle a bien été identifiée.

- la nécessité du prélèvement, en effet on peut penser que si l’imageur a réalisé

des prélèvements par cytoponction c’est qu’il pensait que les images qu’il voyait devaient correspondre à une lésion.

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- la représentativité des échantillons obtenus, ainsi on peut se demander si les échantillons étaient bien représentatifs du foie.

- la qualité des échantillons, on peut remarquer que les prélèvements présentant un

matériel insuffisant sont en plus grande proportion (6 cas sur 22) dans cette catégorie.

Pour la catégorie « hyperplasie », la forte proportion de cas non corrélés peut

s’expliquer par le fait que le plus souvent lorsqu’un imageur a une ou plusieurs images nodulaires, il pense en premier lieu à un processus tumoral avant un nodule d’hyperplasie.

Pour la catégorie « surcharge et dégénérescence », il est intéressant de constater que

lorsqu’il a une divergence entre les hypothèses formulées et le résultat cytologique, les hypothèses formulées le plus fréquemment sont des processus inflammatoires ou des processus tumoraux.

Pour la catégorie « inflammation », dans 3 cas non corrélés (sur 5 cas) les résultats

cytologiques étaient une hépatite modérée, on peut se poser la question pour ces cas de la difficulté du diagnostic cytologique lors d’inflammation légère ou modérée et de la réelle présence de cette inflammation. Enfin pour la catégorie « tumeur », on obtient la plus grande proportion de cas corrélés, en effet l’hypothèse de tumeur est celle qui est le plus souvent formulée. Dans 4 cas non corrélés (sur 6 cas) une hypothèse de processus tumoral avait bien été formulée mais le type tumoral ne correspondait pas.

C. Corrélation avec le suivi clinique et les résultats histologiques obtenus

1) Corrélation avec le suivi clinique

On a comparé les résultats cytologiques aux suivis cliniques collectés. Pour chaque

catégorie, ils ont été classés selon leur corrélation : corrélé, non corrélé et incertitude. Les résultats ont été classés en corrélé lorsque le suivi clinique et échographique obtenu (lorsqu’il était fourni) pouvaient être mis en corrélation logiquement avec le résultat cytologique. Par exemple lorsqu’on a obtenu un diagnostic cytologique de tumeur et un suivi avec une dégradation de l’état général puis décès de l’animal, le cas a été classé en corrélé. A l’inverse les cas dont les suivis cliniques ne pouvaient pas être mis en relation avec les résultats cytologiques ont été classés en non corrélé. Les cas ne pouvant être classés ni en corrélé ni en non corrélé ont été classés en incertitude.

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Tableau 9 : Corrélation entre les résultats cytologiques et les suivis cliniques

Catégorie Corrélé (pourcentage)

Non corrélé (pourcentage)

Incertitude Nombre de cas

Absence d’anomalie majeure

10 (58,8%) 4 (23,5%) 3 17

Hyperplasie, dysplasie et incertitude

9 (52,9%) 6 (35,3%) 2 17

Surcharge et dégénérescence

25 (71,4%) 4 (11,4%) 6 35

Inflammatoire 14 (77,8%) 4 (22,2%) 0 18 Tumoral 36 (87,8%) 2 (4,9%) 3 41

Autre 3 (42,9%) 0 4 7 Pancréas 5 (83,3%) 1 (16,7%) 0 6

Total 102 (72,3%) 21 (14,9%) 18 141 Nous devons être très prudent dans l’interprétation de ces résultats car, dans la plupart des cas, les données fournies par les vétérinaires référents étaient assez limitées, peu de suivis échographiques ont été réalisés et lors du décès des animaux peu d’autopsies ont été effectuées. Ainsi on a obtenu peu d’information sur les causes des décès qui pouvaient n’avoir aucune relation avec le diagnostic cytologique.

On peut néanmoins noter que les résultats cytologiques sont compatibles avec les suivis cliniques dans plus de 50% des cas toutes catégories confondues.

2) Corrélation avec les résultats histologiques

Nous avons obtenu 8 résultats histologiques présentés dans le tableau ci-dessous avec

les résultats cytologiques associés.

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Tableau 10 : Résultats cytologiques et histologiques

Description du cas Résultats cytologiques Résultats histologiques

Chien, Labrador retriever, Femelle,

13 ans 6V110190

Pas d’anomalie majeure observée, discrète inflammation neutrophilique

Hépatite suppurée chronique et diffuse associée à une

dégénérescence hépatocellulaire et à une

cholestase

Chien, Yorkshire terrier, Femelle,

12 ans C-6-0137

Nodules d’hyperplasie avec dégénérescence et possible fibrose

Hépatopathie stéroïde induite modérée à marquée, hépatite

réactionnelle minime, hépatite portale neutrophilique et lymphocytaire minime

Chien, Labrador retriever, Mâle castré,

5 ans 6V110183

Surcharge glycogénique et/ou dégénérescence associée à un très

discret degré d’hépatite. Une hépatose stéroïdienne doit être

recherchée en priorité

Identiques aux résultats cytologiques

Chien, Bouvier Bernois, Femelle,

8 ans 7V020047

Stéatose sans infiltration mastocytaire

Mastocytome de grade III peu différentié en cours de

diffusion métastatique et d’éclosion multicentrique

tégumentaire

Chien, Croisé, Femelle, 8 ans

7V020132

Carcinome évoquant en priorité une métastase d’un carcinome

extrahépatique avec nécrose ganglionnaire tumorale extensive, on peut envisager une origine primitive

pancréatique exocrine

Carcinome anaplasique d’origine digestive

envahissant totalement le tissus graisseux abdominal avec métastases hépatiques

Chien, Croisé, Mâle, 10 ans

6V090052

Tumeur hépatique qui évoque en priorité une métastase d’un carcinome extra-hépatique

Métastases hépatiques multiples d’un carcinome

pancréatique exocrine Chat, Siamois, Femelle, 13 ans

L07-2275

Hépatocarcinome relativement bien différencié

Carcinome hépatocellulaire

Chat, Américan Curl, Femelle stérilisée,

8 ans 6V030156

Tumeur hépatique, l’aspect cytologique évoque prioritairement une tumeur bénigne des cellules des

canaux biliaires. On ne peut cependant pas totalement exclure un

cholangiocarcinome ou un carcinome à petites cellules

métastatique, importante lipidose

Tumeur d’histogénèse indéterminée

(hépatoblastome ?)

Les quelques résultats histopathologiques obtenus illustrent essentiellement, sans

pouvoir être statistiquement représentatifs, la corrélation globalement satisfaisante pour les diagnostics de tumeur (exception faite de l’infiltration mastocytaire).

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D. Corrélation avec les résultats de la bibliographie

En comparant nos résultats avec les résultats trouvés dans la littérature (cf. VI.), nous

pouvons constater que la proportion de diagnostic cytopathologique de néoplasie est approximativement la même, environ 20% des cas.

En ce qui concerne les hyperplasies, les processus inflammatoires et les surcharges, les résultats sont sensiblement différents par rapport aux trois principales études statistiques qui différent par ailleurs entre elles. en effet dans deux études menées par les même auteurs l’une chez le chien et le chat (32, 33) les processus inflammatoires sont plus représentés et inversement les hyperplasies et les surcharges le sont moins. A l’inverse dans la troisième étude (23) la proportion de diagnostics de « surcharge et/ou dégénérescence » est la même, mais le nombre de résultats d’hyperplasie et d’inflammation est inférieur à ceux obtenus dans notre étude.

Des études statistiques ultérieures menées sur de grandes séries seront nécessaires à l’appréciation de l’incidence effective des différentes pathologies hépatiques chez les carnivores domestiques.

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CONCLUSION

L’échographie est un examen complémentaire réalisé en routine en médecine vétérinaire, mais il est très peu spécifique dans l’étude des lésions du foie et du pancréas. A l’issue de cet examen, un certain nombre d’hypothèses diagnostiques peuvent être formulées par l’imageur. La réalisation de prélèvements par cytoponction à la suite de cet examen va permettre de resserrer l’éventail des hypothèses diagnostiques émises voire d’établir un diagnostic de certitude. La cytoponction à l’aiguille fine est en effet une méthode rapide et peu invasive qui reçoit donc un nombre très limité de contre-indications en particulier dans l’exploration des masses et organes profonds. Cependant, la qualité et la représentativité des échantillons cytologiques fournis sont les conditions préalables indispensables à la fiabilité de cet examen morphologique qui dépendent entièrement de la performance du clinicien ou de l’imageur qui réalise les prélèvements.

Ce travail a eu pour but d’apprécier la pertinence des résultats cytologiques sur les cytoponctions du foie et du pancréas qui représentent les deux organes internes les plus fréquemment explorés par cette méthode en médecine vétérinaire. Des prélèvements par cytoponction post-mortem réalisés sur sept chiens nous ont permis d’apprécier l’aspect cytologique du foie et du pancréas en situation physiologique et pathologique banale.

L’étude rétrospective des cas pathologiques a porté sur 213 cas, 194 prélèvements

hépatiques et 10 prélèvements pancréatiques collectés chez 145 chiens et 59 chats sur une période d’environ deux ans. Les prélèvements hépatiques ont été classés sur la base du diagnostic cytologique en grandes catégories : 22 cas « absence d’anomalie majeure », 35 cas « hyperplasie, dysplasie et incertitude », 48 cas « surcharge et dégénérescence », 26 cas « inflammation », 56 cas « tumeur » et 7 cas « autre ». Nous avons volontairement retiré de l’étude 9 cas qui n’étaient pas exploitables.

Cette étude nous a permis de constater que, globalement, les résultats cytologiques

étaient en corrélation avec les hypothèses diagnostiques formulées lors de l’examen échographique (62,4%), et avec l’évolution clinique des animaux (72,3%). Cependant, il existe de notables variations au sein des différentes catégories. Ainsi, si les corrélations s’avèrent étroites entre hypothèses cliniques et échographiques, résultats cytologiques et suivis cliniques pour les processus tumoraux et les surcharges, elles paraissent moins évidentes pour les processus inflammatoires, difficiles à quantifier par le cytopathologiste sur les prélèvements hépatiques à l’exception des cas sévères, et pour les hyperplasies nodulaires qui sont le plus souvent suspectes de processus tumoraux à l’échographie, mais dont le suivi clinique, pour les cas exploitables, semble conforter le diagnostic cytologique de bénignité.

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ANNEXES

Annexe 1 : Questionnaire envoyé aux vétérinaires référents

Questionnaire

Concernant le � chien � chat de Mlle Mme Mr

I. Quelle a été l’évolution clinique de l’animal suite aux cytoponctions ?

II. Est-ce qu’un suivi échographique a été réalisé ? Si oui indiquer les

conclusions

III. A-t-il été réalisé un examen histopathologique des tissus concernés par la cytoponction ? Si oui, indiquer le résultat

IV. Dans le cas où l’animal serait décédé, a-t-il été réalisé une autopsie sur l’animal ? Si oui, indiquer les anomalies observées

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Annexe 2 : Lettre accompagnant le questionnaire

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Annexe 3 : Fiche d’anamnèse accompagnant les prélèvements cytologiques

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64A

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très

éle

vés

Chi

en,

Sib

eria

n H

usky

, M

âle

,

14

ans

C

-6-0

26

9

Tét

rap

légi

e,

po

lyne

uro

pa

thie

Fo

yers

hyp

ch s

ur le

foie

H

D :

proc

essu

s m

étas

tatiq

ue,

foye

rs d

’hyp

erpl

asie

ly

mph

oïde

ou

de m

étap

lasi

e m

yélo

ïde

RA

S,

po

ssib

le h

épat

ose

sté

roïd

ienn

e (+

+)

Chi

en,

Wes

t H

ighl

and

Whi

te

terr

ier,

Fem

elle

,

11

ans

6

V1

10

090

Bai

sse

d’é

tat

géné

ral

dep

uis

3 s

em

, fo

ie d

e gr

oss

e ta

ille

H

ép

ato

galie

RA

S (

++

+)

Ap

par

itio

n d

’une

cri

se

d’a

bd

om

en

aigu

ë 2

se

m a

prè

s la

p

onc

tion,

trai

té a

ctue

llem

ent

p

our

syn

dro

me

de

Cus

hing

et

po

ur in

suffi

sanc

e ca

rdia

que

C

hie

n, L

eonb

erg

, M

âle,

4 a

ns

6V

01

012

5

Ab

atte

me

nt d

epui

s 1

j S

plé

nom

éga

lie

RA

S,

infla

mm

atio

n tr

ès

dis

crèt

e (+

+)

BE

G a

u d

ern

ier

cont

rôle

5 m

ap

rès

Chi

en,

Mo

nta

gne

d

es P

yrén

ées,

F

em

elle

, 9

ans

7

V0

30

144

BE

sui

te à

ma

sto

cyto

me

d

e gr

ad

e I

I R

AS

R

AS

(+

) B

EG

Chi

en,

Cro

isé

Yo

rksh

ire,

Mâl

e,

8an

s 7

V0

10

050

BE

sui

te

hém

an

gio

sarc

om

e sp

léni

que

(re

tiré

15

j av

ant

)

R

AS

(+

++

) B

EG

au

cont

rôle

6 m

ap

rès

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le

stér

ilisé

e, 3

ans

6

V0

30

119

BE

sui

te à

un

ma

sto

cyto

me

cuta

né,

Fo

ie h

été

rogè

ne ,

piq

ueté

ave

c fo

yer

plu

s d

ense

H

D :

mét

asta

ses

RA

S (

++

) P

as d

e si

gne

clin

ique

S

uivi

éch

o 2

pui

s 5

m a

prè

s :

asp

ect h

épat

ique

no

rmal

A

B

S

E

N

C

E D’ A

N

O

M

A

L I E M

A J E

U

R

E

Chi

en,

Lab

rad

or,

F

em

elle

R

AS

, d

iscr

ète

surc

harg

e et

sté

ato

se (

++

)

Page 65: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

65

Chi

en,

Wes

t H

ighl

and

Whi

te

terr

ier,

Mâl

e,

1

1 a

ns

7V

01

007

0

Ab

atte

me

nt,

dys

ore

xie,

gl

uco

suri

e,

ané

mie

, tu

meu

r te

stic

ula

ire

Hép

ato

galie

et a

nop

ath

ie

hép

atiq

ue

RA

S,

dis

crèt

e in

filtr

atio

n ly

mp

hocy

tair

e à

corr

éle

r au

x d

onn

ées

de

l’hé

mo

gra

mm

e b

lanc

(+

+)

Dég

rada

tion

de l’

état

gén

éral

1

m a

prè

s, s

ynd

rom

e né

phr

otiq

ue E

utha

nasi

e q

uelq

ues

j plu

s ta

rd

Chi

en,

Fo

x te

rrie

r,

Fe

mel

le s

téri

lisée

,

8 a

ns

6V

12

009

3

Dia

rrhé

e d

epui

s 2

m

rép

ond

ant à

un

trai

tem

ent

sy

mp

tom

atiq

ue,

tran

sam

inas

es

au

gm

ent

ées

Fo

ie h

ype

réch

et d

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ille

a

ugm

ent

ée

H

D :

hépa

tite

chro

niqu

e

RA

S,

dis

crèt

e su

rcha

rge

glyc

ogé

niq

ue,

l’inf

lam

mat

ion

par

aît

min

eur

e (+

) B

EG

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le

stér

ilisé

e, 1

1 a

ns

6V

02

006

1

P

are

nch

yme

hép

atiq

ue

hété

rogè

ne

RA

S,

dis

crèt

e su

rcha

rge

glyc

ogé

niq

ue

(co

mp

atib

le a

vec

une

hép

ato

se

sté

roïd

ienn

e) e

t un

e st

éato

se (

+)

Ep

iso

de

de

dys

pné

e 8

m a

prè

s,

par

amèt

res

hép

atiq

ues

touj

our

s au

gm

ent

és

Sui

vi é

cho

: pré

senc

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’une

m

asse

hép

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ue

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le,

1

3 a

ns

6V

11

019

0

Ano

rexi

e d

epui

s 5

j,

vom

isse

me

nts,

PA

L a

ugm

ent

ées

Fo

ie a

vec

nod

ule

hyp

eré

ch à

no

yau

cent

ral h

ypo

écho

, ré

act

ion

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cho

aut

our

des

va

isse

au

x et

pré

senc

e d

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uelq

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nod

ule

s H

D :

infe

ctio

n, c

arci

nom

e ou

ly

mph

ome

RA

S,

dis

crèt

e in

flam

mat

ion

neu

tro

phi

lique

(+

)

Dég

rada

tion

de l’

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gén

éral

La

par

oto

mie

: ab

cès

hép

atiq

ues

Sui

vi é

cho

: dim

inut

ion

des

ab

cès

D

écès

H

isto

logi

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épat

ite s

uppu

rée

chro

niqu

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diff

use

asso

ciée

à

une

dég

éné

resc

enc

e hé

pat

oce

llula

ire

et à

une

ch

ole

stas

e C

hie

n, S

iber

ian

Hus

ky,

le c

astr

é,

14

ans

6

V0

30

094

Ep

iso

de

d’a

ba

ttem

ent,

PU

PD

, au

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ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

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ues,

h

yper

calc

ém

ie

Pa

renc

hym

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épa

tique

ho

mo

gène

H

D :

lym

phom

e ou

myé

lom

e

RA

S,

seu

le la

sub

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ce a

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rphe

sig

nalé

e p

eut f

aire

en

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ger

l’hyp

oth

èse

d’u

ne

am

ylo

ïdo

se h

épat

ique

, év

ent

uel

lem

ent

liée

à

une

hyp

erga

mm

agl

ob

ulin

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ie

(++

+)

Tro

uble

s lo

com

ote

urs

et

com

po

rte

men

tau

x ; é

pis

od

e d

’inco

ntin

ence

féc

ale

D

écès

9 m

apr

ès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e ca

stré

, 9

ans

6

V1

20

146

Tro

uble

s cu

tané

s,

am

aigr

isse

me

nt,

par

amèt

res

hép

atiq

ues

trè

s au

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ent

és,

so

uffl

e ca

rdia

que

d’a

pp

ariti

on

réce

nte

Fo

ie lé

gère

me

nt h

ype

réch

H

D :

surc

harg

e lip

idiq

ue,

moi

ns p

roba

ble

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t une

in

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mat

ion

chro

niqu

e ou

un

lym

phom

e

RA

S,

dis

crèt

e su

rcha

rge

lipid

ique

(+

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A

B

S

E

N

C

E D’ A

N

O

M

A

L I E M

A J E

U

R

E

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

10

ans

5

V1

20

178

A

scite

H

D :

tum

eur

ou c

irrho

se

RA

S (

++

)

Page 66: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

66

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e, 1

3 a

ns

6V

12

000

7

PU

PD

dep

uis

plu

sie

urs

sem

aine

s, a

lop

écie

diff

use

géné

ralis

ée,

tran

sam

inas

es

aug

me

ntée

s, te

st F

IV

po

sitif

Que

lque

s no

dul

es

dis

crè

tem

en

t h

ypo

éch

RA

S,

dis

crèt

e st

éato

se,

infla

mm

atio

n m

ineu

re

Pa

r a

illeu

rs,

l’asp

ect

foca

lem

ent

liq

uid

ien

pe

ut é

voq

uer

l’exi

ste

nce

de

pet

its k

yste

s in

tra-

hép

atiq

ues

(+)

BE

G e

t no

rmal

isa

tion

des

p

aram

ètre

s hé

pat

ique

s au

bo

ut d

e 3

m

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

13

ans

5

V1

20

012

PU

PD

, él

évat

ion

de

s tr

ansa

min

ase

s R

AS

R

AS

(+

+)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e ca

stré

, 1

2 a

ns

7V

02

000

7

Ictè

re

pa

tom

éga

lie,

dila

tatio

n d

es

voie

s b

ilia

ires

H

D :c

hola

ngio

hépa

tite

ou

proc

essu

s tu

mor

al

RA

S,

dis

crèt

e in

flam

mat

ion

(+)

Sus

pic

ion

de

cho

lan

gio

-hép

atite

, a

mél

iora

tion

clin

ique

D

écès

5 m

apr

ès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

5 a

ns

7V

05

003

3

RA

S,

surc

harg

e lip

idiq

ue tr

ès

dis

crèt

e, s

eul

le m

atér

iel é

osi

nop

hile

sig

nalé

peu

t su

ggé

rer

une

éve

ntue

lle a

myl

oïd

ose

(+

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Réc

upér

atio

n sp

onta

née

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

, 1

6 a

ns

6V

12

002

9

Au

gm

ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

atiq

ues

Fo

ie h

ype

réch

ave

c no

du

les

hyp

ch d

e 5

à 7

mm

de

d

iam

ètr

e

RA

S,

dis

crèt

e st

éato

se (

++

) In

suffi

sanc

e ca

rdia

que

d

éco

mp

ensé

e, e

utha

nasi

e 1

5 j

aprè

s

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e, 1

3 a

ns

6V

03

008

7

Syn

dro

me

hép

atite

-ch

ola

ngi

ohé

pa

tite

A

spe

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cho

gra

phi

que

no

rma

l H

D :

hépa

tite

ou ly

mph

ome

RA

S,

dis

crèt

e st

éato

se,

infla

mm

atio

n m

ineu

re (

++

)

Am

élio

ratio

n de

l’ét

at g

énér

al

(tra

ité p

our

une

ch

ola

ngi

ohé

pat

ite).

T

rans

am

ina

ses

et b

iliru

bin

ém

ie

touj

our

s él

evée

s 9

m a

prè

s

A

B

S

E

N

C

E D’ A

N

O

M

A

L I E M

A J E

U

R

E

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

,

6 a

ns

6V

04

001

1

Ant

écéd

ent d

e

cho

lan

gio

hép

atite

3 a

ns

aup

arav

an

t, d

ep

uis

récu

pér

atio

n cl

iniq

ue

com

plè

te m

ais

par

am

ètr

es

hép

atiq

ues

touj

our

s a

ugm

ent

és

HD

: ch

olan

gioh

épat

ite

lym

phop

lasm

ocyt

aire

ou

de

stéa

tose

hép

atiq

ue R

AS

, d

iscr

ète

stéa

tose

(+

+)

BE

G

Page 67: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

67

Chi

en,

Ca

nich

e,

Mâl

e, 1

0 a

ns

6V

05

000

8

Dys

ore

xie

de

pui

s 1

0j,

hyp

og

lycé

mie

, ur

ée b

asse

, tr

ansa

min

ases

trè

s é

levé

es

Lési

ons

no

dul

air

es

mu

ltip

les

H

D :

hype

rpla

sie

ou

tast

ase

s N

od

ules

d’hy

perp

lasi

e a

vec

invo

lutio

n gr

aiss

eu

se d

u ch

ien

âgé

(++

+)

Am

élio

ratio

n de

l’ét

at g

énér

al

Chi

en,

Cro

isé,

M

âle,

13

ans

6

V0

70

085

Ano

rexi

e, le

uco

cyto

se,

sou

ffle

card

iaq

ue,

par

amèt

res

hép

atiq

ues

mo

dér

ém

ent a

ug

men

tés

Lési

on

hép

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ue g

éné

ralis

ée

, no

dul

air

e h

ypo

éch

H

D :

lym

phom

e, m

étas

tase

s ou

ci

rrho

se

Hyp

erpl

asie

nod

ulai

re a

vec

fibro

se

(su

ggé

rant

une

rée

lle c

irrh

ose

) d

u ch

ien

âgé

(+

++

)

Ap

par

itio

n d

’une

derm

atos

e né

crol

ytiq

ue s

uper

ficie

lle

Déc

ès 9

m a

prè

s

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Fem

elle

st

érili

sée,

14

ans

6

V0

80

116

Sus

pic

ion

d’h

yper

cort

icis

me

Asp

ect

no

dul

air

e d

u fo

ie

HD

: hy

perp

lasi

e, s

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arg

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u m

éta

sta

ses

Hyp

erpl

asie

no

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aire

ave

c fib

rose

ave

c st

éa

tose

et s

urch

arge

gly

cogé

niq

ue m

od

érée

(+

++

)

Chi

en,

Fe

me

lle,

1

4 a

ns

6V

08

000

3

Ap

athi

e, P

UP

D,

uré

e au

gm

ent

ée

Mas

se s

ur le

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rel

ativ

em

ent

ho

mo

gène

et é

cho

gène

, a

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nce

d

’ad

éno

pa

thie

H

D :

hépa

tom

e ou

sur

char

ge

Hyp

erpl

asie

ave

c st

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se e

t inv

olu

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gra

isse

use

du

chie

n âg

é p

oss

ible

me

nt

ass

oci

ée

s à

un

très

dis

cret

deg

ré d

’hép

atite

(+

+)

Chi

en,

Cro

isé

Pap

illo

n, F

em

elle

st

érili

sée,

15

ans

6

V0

80

147

Vo

mis

sem

ents

de

pui

s 5

j,

tre

mb

lem

ent

de

s p

ost

érie

urs,

par

am

ètre

s hé

pat

ique

s et

uré

e au

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és

Infil

tra

tion

nod

ulai

re d

u p

are

nch

yme

hép

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ue

HD

: m

éta

sta

ses

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perp

lasi

e no

dul

air

e s

ur in

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atio

n in

flam

ma

toir

e

Hyp

erpl

asie

no

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aire

ave

c fib

rose

et

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mm

atio

n ch

roni

que

fo

cale

(+

+)

Chi

en,

Ber

ger

des

P

yrén

ée

s, F

em

elle

, 1

4 a

ns

6V

09

006

1

N

od

ule

s b

ien

limité

s d

ans

le

foie

, p

as

de

tum

eur

pri

miti

ve

ide

ntifi

ée

H

ype

rpla

sie

nod

ulai

re d

u ch

ien

âgé

(++

+)

Chi

en,

Bic

hon

fris

é,

Mâl

e,1

3 a

ns

6V

09

016

9

N

om

bre

ux n

od

ule

s h

ypo

éch

H

D :

mét

asta

ses,

mét

apla

sie

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gran

ulom

e

No

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es d

’hype

rpla

sie

ave

c in

volu

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grai

sse

use

du

chie

n âg

é (+

++

)

Au

gm

ent

atio

n d

es p

ara

mèt

res

hép

atiq

ues

3 m

ap

rès,

pui

s ap

par

itio

n d

’une

asc

ite e

t d

égra

dat

ion

de

l’éta

t gé

néra

l D

écès

8 m

ap

rès

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le,

13

ans

6

V0

90

107

PU

PD

, tr

ansa

min

ase

s au

gm

ent

ées,

glo

bul

ine

s lé

gère

me

nt a

ugm

ent

ées

No

dul

es

mul

tiple

s h

ypo

éch

intr

a

hép

atiq

ues

No

dul

es d

’hyp

erp

lasi

e a

vec

invo

lutio

n gr

aiss

eu

se d

u ch

ien

âgé

(++

+)

H

Y

P

E

R

P

L A

S

I E D

Y

S

P

L A S

I E I N

C

E

R

T I T

U

D

E

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Mâl

e, 1

5 a

ns 6

V0

90

077

Tra

nsa

min

ase

s et

PA

L au

gm

ent

ées

Fo

ie d

e ta

ille

no

rma

le e

t h

ype

réch

, ch

ole

sta

se

ext

rahé

pa

tique

H

D :

chol

angi

o-hé

patit

e ch

roni

que

ass

oci

é à

une

fib

rose

vo

ir u

ne c

irrh

ose

Hyp

erpl

asie

no

dul

aire

ave

c fib

rose

du

chie

n â

gé,

dis

cret

deg

ré d

’infla

mm

atio

n et

d

e m

éta

pla

sie

myé

loïd

e. 3

lam

es p

rése

nte

nt

un a

spe

ct li

qui

die

n q

ui p

eut c

orr

esp

ond

re à

la

pré

senc

e d

e ky

stes

intr

a hé

pat

ique

s (+

+)

Page 68: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

68

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Fem

elle

,

12

ans

C

-6-0

13

7

Tro

uble

s d

iges

tifs

dep

uis

1 m

, cr

ise

s co

nvu

lsiv

es,

pal

pa

tion

d’u

ne m

ass

e

ab

do

min

ale

No

dul

es

hyp

ch d

an

s le

foie

a

sso

cié

S à

une

pa

tom

éga

lie

HD

: m

étas

tase

s

No

dul

es d

’hype

rpla

sie

ave

c d

égé

nére

sce

nce

et p

oss

ible

fib

rose

(+

++

)

Déc

ès q

uelq

ues

sem

ap

rès

His

tolo

gie

: hép

atop

athi

e st

éroï

de in

duite

mod

érée

à

mar

quée

, hé

pat

ite r

éact

ion

nelle

m

inim

e, h

épat

ite p

ort

ale

neut

rop

hiliq

ue e

t lym

pho

cyta

ire

min

ime

Chi

en,

Bea

ucer

on,

F

em

elle

, 1

2 a

ns

C-6

-02

35

Po

lyne

uro

pat

hie,

p

ara

lysi

e la

ryn

gée,

no

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es m

am

ma

ires

, p

lusi

eur

s m

ass

es

cuta

née

s

No

mb

reux

no

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es

hyp

ch

ass

oci

és

à u

ne h

ép

ato

galie

H

D :

tast

ase

s, fo

yers

d

’hyp

erpl

asie

lym

pho

ïde

ou

de

m

éta

pla

sie

myé

loïd

e

No

dul

es d

’hype

rpla

sie

et/o

u de

géné

resc

ence

(+

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Dég

rada

tion

de l’

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gén

éral,

p

rése

nce

de

mas

se p

ulm

ona

ire

E

utha

nasi

e q

uelq

ues

sem

plu

s ta

rd

Chi

en,

Ep

agne

ul

Bre

ton,

Mâl

e, 1

5

ans

6V

11

006

3

PU

PD

, par

am

ètre

s hé

pat

ique

s a

ug

me

nté

s

Mul

tiple

s p

etit

s no

du

les

hyp

eré

ch d

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tout

le f

oie

H

D :

carc

ino

me

pa

tique

,

cirr

hose

ou h

yper

plas

ie

nod

ula

ire

nign

e

L’a

spec

t cyt

olo

giq

ue é

voq

ue

pri

ori

tair

eme

nt d

es n

od

ule

s d

’hy

perp

lasi

e,

ave

c d

iscr

ète

fibro

se e

t hép

atite

ne

utro

phi

lique

mo

dér

ée (

++

)

Chi

en,

Bic

hon,

M

âle

cas

tré,

12

ans

6

V1

10

167

Do

uleu

r ab

do

min

ale

, d

yso

rexi

e

Trè

s no

mb

reu

x no

du

les

hép

atiq

ues

HD

: no

dul

es

d’hy

perp

lasi

e, d

e

surc

harg

e o

u m

éta

sta

ses

Hyp

erpl

asie

no

dul

aire

ave

c fib

rose

du

chie

n â

gé (

++

+)

BE

G

Co

ntrô

le b

ioch

imiq

ue 1

m

aprè

s : p

aram

ètre

s hé

pat

ique

s au

gm

ent

és

Chi

en,

Set

ter,

F

em

elle

sté

rilis

ée,

1

1 a

ns

6V

11

021

8

M

asse

de

6 c

m d

e d

iam

ètr

e d

ans

le

lob

e c

aud

é

Hyp

erpl

asie

no

dul

aire

ave

c fib

rose

du

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n â

gé (

++

) E

tat s

tabl

e

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Mâl

e, 2

an

s 6

V1

10

024

Am

aigr

isse

me

nt,

cop

rop

hagi

e, p

ara

mèt

res

hép

atiq

ues

au

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ent

és,

ad

éno

galie

pa

tom

éga

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HD

: ly

mph

ome,

hép

atite

ch

roni

que

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ishm

anio

se

Pa

s d

e m

od

ifica

tion

péj

ora

tive

ob

serv

ée,

un

volu

min

eux

nod

ule

d’hy

perp

lasi

e o

u u

ne

tum

eur

bén

igne

de

typ

e ad

éno

me

ne

peu

vent

êtr

e ex

clus

(+

++

)

Pas

de

suiv

i

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Mâl

e,

10

ans

6

V1

20

100

N

od

ule

s h

ypo

éch

mul

tiple

s in

tra

-hé

pa

tique

s

HD

: tu

meu

r

No

dul

es d

’hype

rpla

sie

ave

c in

volu

tion

grai

sse

use

du

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n âg

é (+

+)

H

Y

P

E

R

P

L A

S

I E D

Y

S

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L A S

I E I N

C

E

R

T I T

U

D

E

Chi

en,

Fo

x T

erri

er,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

12

ans

6

V0

30

001

Ess

ou

ffle

me

nt,

mo

difi

catio

n hé

pa

tique

pa

tom

éga

lie,

nom

bre

ux

nod

ule

s h

ypo

à is

oéc

hogè

nes

et

ma

sse

da

ns le

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e c

arr

é o

u m

éd

ial g

auc

he a

nop

ath

ie

hép

atiq

ue

HD

: tu

meu

r

No

dul

es d

’hype

rpla

sie

ave

c in

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grai

sse

use

du

chie

n âg

é, d

iscr

et d

egré

d

’hép

atite

(+

++

)

Page 69: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

69

Chi

en,

Bea

ucer

on,

F

em

elle

, 9

an

s 6

V0

30

018

Bai

sse

d’a

pp

étit

p

rogr

essi

ve,

dia

rrhé

e

pa

top

ath

ie d

iffu

se

Cyt

olo

gie

po

uva

nt s

ugg

érer

so

it d

es fo

yers

d

’hyp

erpl

asie

no

dul

aire

ave

c fib

rose

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rée

l hép

atoc

arci

nom

e bie

n d

iffér

enci

é (+

+)

Dég

rada

tion

de l’

état

gén

éral

2

m a

prè

s La

par

oto

mie

exp

lora

tric

e:

enva

hiss

emen

t mul

ticen

triq

ue

de

la m

uque

use

inte

stin

ale

Eut

hana

sie

3 m

ap

rès

Chi

en,

Bra

que

, F

em

elle

sté

rilis

ée,

1

4 a

ns

6V

03

008

9

Tro

uble

s d

ige

stifs

ch

roni

que

s, tr

ans

am

inas

es

aug

me

nté

es

M

asse

pa

tique

iso

lée

da

ns

le

lob

e c

arr

é H

D :

hépa

tom

e ou

hép

ato

carc

ino

me

Asp

ect c

yto

logi

que

pri

ori

tair

emen

t co

mp

atib

le s

oit

avec

un

très

imp

ort

ant

no

dul

e d

’hype

rpla

sie

soit

ave

c un

pato

me

béni

n (+

++

)

BE

G,

PU

PD

, p

oly

pha

gie,

p

aram

ètre

s hé

pat

ique

s to

ujo

urs

aug

me

ntés

S

uivi

éch

o:

mas

se d

e ta

ille

aug

me

ntée

Chi

en,

Sib

eria

n H

usky

, F

em

elle

,

12

ans

6

V0

30

097

Par

amèt

res

hép

atiq

ues

aug

me

ntés

, te

mp

s d

e Q

uick

et d

e C

ép

halin

e

Act

ivée

aug

me

ntés

Ma

sse

s hé

pa

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s no

n sp

écifi

que

s, a

bse

nce

de

sig

ne d

e

ma

lign

ité à

ce

jour

H

D :

hype

rpla

sie,

ma

tom

e o

u tu

me

ur p

rim

itive

nig

ne o

u m

alig

ne

No

dul

es d

’hype

rpla

sie

ave

c as

pec

t de

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harg

e g

lyco

géni

que

, p

rio

rita

rem

ent

ob

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ée

dan

s le

s hé

pat

ose

s st

éro

ïdie

nnes

(+

+)

Ep

iso

de

d’a

nore

xie,

de

colit

e et

d

’ab

atte

me

nt 2

m a

prè

s,

aug

me

ntat

ion

des

par

am

ètre

s hé

pat

ique

s E

utha

nasi

e 2

m p

lus

tard

Chi

en,

Ca

nich

e,

Mâl

e, 1

4 a

ns

6V

02

001

5

Par

amèt

res

hép

atiq

ues

aug

me

ntés

pa

tom

éga

lie g

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ale

, a

spe

ct

hyp

ch

HD

: ly

mph

ome

Imp

ort

ants

re

ma

nie

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nts

du

tissu

pa

tocy

tair

e p

rése

nta

nt d

es a

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ies

cyto

nuc

léai

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po

uva

nt c

orr

esp

ond

re s

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à d

es

sig

nes

de dy

spla

sie

sévè

re co

nséc

utiv

e à

une

so

uffr

anc

e ce

llula

ire,

so

it à

une

réel

le

tra

nsfo

rmat

ion

tum

ora

le d

ans

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adre

d’u

n hé

pato

carc

inom

e bie

n d

iffér

enc

ié (

++

)

6V

02

009

1

Re

ma

nie

me

nt im

po

rta

nt d

u lo

be

ca

rré

ave

c fo

yers

hyp

eré

ch,

zone

s h

ypo

éch

et q

uelq

ues

calc

ifica

tions

H

D :

hépa

topa

thie

st

éroï

dien

ne, o

u su

rcha

rge

Hyp

erp

lasi

e no

dul

aire

ave

c fib

rose

ass

oci

ée

à u

ne su

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rge

glyc

ogé

niq

ue

et li

pid

ique

co

mp

atib

le c

hez

un

ind

ivid

u âg

é av

ec u

ne

hép

ato

se s

téro

ïdie

nne

(+

++

)

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Mâl

e, 1

5 a

ns 6

V0

10

040

Ma

sse

pa

tique

sur

le b

ord

ca

uda

l du

lob

e m

oye

n ga

uche

de

5

cm

de

dia

tre

H

D :

hépa

tom

e, ca

rcin

om

e o

u m

éta

sta

se

La c

yto

logi

e év

oq

ue e

n p

rio

rité

un

nod

ule

d’h

yper

plas

ie o

u u

n hép

atom

e san

s cr

itère

cy

tolo

giq

ue d

e m

alig

nité

ass

oci

é à

une

très

d

iscr

ète

mét

apla

sie

myé

loïd

e (+

+)

Dég

rada

tion

de l’

état

gén

éral

E

utha

nasi

e q

uelq

ues

m a

prè

s

H

Y

P

E

R

P

L A

S

I E D

Y

S

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L A S

I E I N

C

E

R

T I T

U

D

E

Chi

en,

Ca

nich

e,

Fe

mel

le,

12

ans

5

V1

20

038

Au

gm

ent

atio

n d

es

tran

sam

ina

ses

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

téro

gène

H

D :

cirr

hose

ou

néop

lasi

e

Hyp

erp

lasi

e no

dul

aire

ave

c in

volu

tion

gra

isse

use

et f

ibro

se (

sug

géra

nt u

ne r

éelle

ci

rrho

se)

du

chie

n âg

é (+

++

)

Page 70: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

70

Chi

en,

Sib

eria

n H

usky

, F

em

elle

,

14

ans

5

V1

10

038

Imp

ort

ant r

em

ani

em

ent a

rchi

tect

ural

de

l’org

ane

qui

peu

t co

rres

po

ndre

so

it à

une

hyp

erp

lasi

e no

dul

aire

ass

oci

é à

une

réel

le

cirr

hose

, su

r u

n fo

nd d

’hép

atite

chr

oni

que

, so

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un h

épat

oca

rcin

om

e b

ien

diff

éren

cié

(++

)

Chi

en,

Pék

ino

is,

Mâl

e, 1

3 a

ns

5V

11

010

6

Bai

sse

de

form

e,

asc

ite

imp

ort

ante

, p

ara

mèt

res

hép

atiq

ues

au

gm

ent

és

Infil

tra

tion

nod

ula

ire

diff

use

du

foie

H

D :

carc

inom

atos

e, ly

mph

ome

ou m

étas

tase

s

De

ux

po

ssib

ilité

s d

’hyp

oth

èse

s d

iagn

ost

ique

s :

soit

une

imp

ort

ante

hy

perp

lasi

e no

dul

aire

ave

c fib

rose

du

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n â

gé,

soit

un

hépa

toca

rcin

ome t

rès

bie

n d

iffér

enci

é (+

++

)

Dég

rada

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rapi

de d

e l’é

tat

géné

ral

Eut

hana

sie

Chi

en,

Wes

t H

ighl

and

Whi

te

Ter

rier

, M

âle,

5

ans

5

V1

10

157

Hyp

oad

réno

cort

icis

me,

pat

om

éga

lie,

aug

me

ntat

ion

des

PA

L

Infil

tra

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nod

ula

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diff

use

et

glo

ba

lem

ent

hyp

eré

ch d

u p

are

nch

yme

hép

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ue

HD

: in

filtr

atio

n ca

rcin

omat

euse

, ad

énom

ateu

se, d

égén

éres

cenc

e ou

abc

ès

No

dul

e d

’hype

rpla

sie

avec

invo

lutio

n gr

ais

seu

se d

u ch

ien

âgé,

la p

onc

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en

foie

no

rma

l est

co

mp

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le a

vec

une

surc

harg

e d

e ty

pe

gly

cogé

niq

ue (

++

)

Chi

en,

Bea

gle,

F

em

elle

, 1

3 a

ns

7V

02

001

6

L’a

spec

t cyt

olo

giq

ue é

voq

ue

pri

ori

tair

eme

nt u

ne v

olu

min

euse

h

yper

pla

sie

nod

ulai

re a

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fibro

se d

u ch

ien

âgé

et/o

u un

hép

ato

me

bén

in (

++

+)

Chi

en,

Cro

isé

Ber

ger,

Fe

mel

le,

12

ans

7

V0

50

065

M

ass

e d

an

s u

n lo

be

dro

it

La c

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logi

e p

rivi

légi

e l’h

ypo

thès

e d

’un

hép

ato

me

bén

in (

ou

d’u

n im

po

rtan

t no

dul

e d

’hyp

erp

lasi

e),

cep

end

ant u

n hé

pa

toca

rcin

om

e tr

ès b

ien

diff

éren

cié

ne

pe

ut ê

tre

tota

lem

ent

exc

lu (

++

+)

Pas

de

nouv

elle

Chi

en,

Fe

mel

le

6V

02

005

5

Les

am

as h

épat

ocy

tair

es

ob

serv

és

ori

ent

erai

ent p

lus

volo

ntie

rs v

ers

des

no

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es d

’hyp

erp

lasi

e av

ec d

ysp

lasi

e hé

pat

ocy

tair

e. C

epen

da

nt u

n hé

pa

toca

rcin

om

e b

ien

diff

éren

cié

ne p

eut

tota

lem

ent

êtr

e ex

clu

ma

is p

araî

t peu

co

mp

atib

le a

vec

le c

arac

tère

mu

ltino

dul

aire

d

issé

min

é d

e l’i

nva

sio

n (+

+)

H

Y

P

E

R

P

L A

S

I E D

Y

S

P

L A S

I E I N

C

E

R

T I T

U

D

E

Chi

en,

Do

ber

man

, F

em

elle

, 8

an

s 7

V0

50

111

H

D :

cirr

hose

La

cyt

olo

gie

est c

om

pat

ible

ave

c l’h

ypo

thè

se d

e cirr

hose

(+)

Page 71: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

71

Chi

en,

Cro

isé

Ber

ger

des

P

yrén

ées,

mâl

e

cast

ré,

12

ans

7

V0

50

081

Fat

igue

, es

sou

ffle

me

nt

HD

: synd

rom

e hé

pato

-cut

ané

L’a

spec

t cyt

olo

giq

ue é

voq

ue

pri

ori

tair

eme

nt u

ne hy

perp

lasi

e no

dul

aire

as

soci

ée à

une

rée

lle c

irrh

ose

ave

c d

égé

nére

sce

nce

grai

sse

use

et c

hole

stas

e fo

cale

imp

ort

ante

. C

et a

spec

t es

t do

nc

pa

rfai

tem

ent

co

mp

atib

le a

vec

l’hyp

oth

èse

d

e s

yndr

ome

hépa

to-c

utan

é (+

++

)

Dég

rada

tion

de l’

état

gén

éral

E

utha

nasi

e 1

se

m a

prè

s

Chi

en,

Cro

isé

Sha

rpei

, M

âle

cast

ré,

12

ans

6

V0

90

070

Dia

rrhé

e d

epui

s 3

se

m,

am

aigr

isse

me

nt,

fatig

ue,

PU

PD

, que

lque

s vo

mis

sem

ent

s, p

ara

tre

s hé

pa

tique

s a

ug

me

nté

s

Ma

sse

pa

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ga

uche

et

nod

ule

en

coca

rde

H

D :

carc

inom

e, a

déno

me

ou

abcè

s et

mét

asta

se

La c

yto

po

nctio

n d

e la

mas

se é

voq

ue

pri

ori

tair

eme

nt d

e tr

ès v

olu

min

eux

nod

ules

d

’hyp

erpl

asie

ave

c in

volu

tion

gra

isse

use

du

chie

n âg

é, d

iscr

et d

egré

de

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apla

sie

myé

loïd

e Le

no

du

le h

épat

ique

mo

ntr

e u

ne s

urch

arge

pa

tocy

tair

e in

hab

ituel

le s

ug

géra

nt u

n tr

oub

le m

étab

oliq

ue

(++

)

Am

élio

ratio

n de

l’ét

at g

énér

al

pui

s re

chut

e av

ec d

es é

pis

od

es

de

dia

rrhé

e et

de

per

te d

e p

oid

s,

par

amèt

res

hép

atiq

ues

touj

our

s au

gm

ent

és.

Eta

t st

able

9 m

ap

rès

Chi

en,

Sco

ttish

T

err

ier,

Mâl

e,

11

ans

7

V0

40

142

Ep

iso

des

rép

été

s d

e c

rise

d

’ab

do

me

n ai

guë

No

mb

reux

pe

tits

nod

ule

s h

ypo

éch

de

que

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s m

m à

bo

rd

ma

l dé

limité

, p

as

d’a

nop

ath

ie

hép

atiq

ue

HD

: hy

perp

lasi

e d

es

nod

ule

s d

e

régé

néra

tion

ou

mo

ins

pro

bab

lem

ent

mét

ast

ase

s

La c

yto

logi

e év

oq

ue p

rio

rita

ire

men

t un

nod

ule

d’hy

perp

lasi

e a

vec

invo

lutio

n gr

ais

seu

se d

u ch

ien

âgé,

très

dis

cret

deg

d’h

épat

ite (

++

+)

No

uvel

ép

iso

de

d’a

bd

om

en

aigu

ë 1

½ m

ap

rès,

solu

tion

avec

un

trai

tem

ent

sym

pto

mat

ique

H

Y

P

E

R

P

L A

S

I E D

Y

S

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L A S

I E I N

C

E

R

T I T

U

D

E

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

11

ans

7

V0

40

074

Sus

pic

ion

de

syn

dro

me

hép

ato

-cut

ané

pa

tom

éga

lie,

par

enc

hym

e

hom

ogè

ne,

dila

tatio

n d

e la

sicu

le b

ilia

ire

, b

éa

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du

cond

uit c

ystiq

ue e

t du

cho

léd

oq

ue s

an

s o

bst

ruct

ion

HD

: ch

olan

gioh

épat

ite o

u hé

patit

e

L’a

spe

ct c

yto

logi

que

est

pri

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tair

em

ent

co

mp

atib

le a

vec

une

hy

perp

lasi

e av

ec

fibro

se e

t dis

crèt

e in

flam

mat

ion

po

uva

nt

corr

esp

ond

re à

une

rée

lle c

irrh

ose

du

chat

âg

é (+

++

)

Page 72: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

72

Chi

en,

Ep

agne

ul

Bre

ton,

Fe

mel

le

stér

ilisé

e, 1

1 a

ns

6V

05

020

5

Dia

bèt

e in

sulin

o-

dép

end

ant d

iagn

ost

iqué

5

j au

par

ava

nt

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

téro

gène

et h

ype

réch

H

D :

ma

lad

ie d

e su

rcha

rge,

pa

tite

ou

tum

eur

Sté

atos

e mo

dér

ée,

très

dis

cret

deg

d’h

épat

ite (

++

)

Dia

bèt

e d

iffic

ile à

éq

uilib

rer,

in

suffi

sanc

e ca

rdia

que

d

éco

mp

ensé

e E

utha

nasi

e 6

m a

prè

s C

hie

n, C

rois

é E

pag

neul

du

Tib

et,

Fe

mel

le,

13

ans

6

V0

60

015

Q

uelq

ues

ima

ges

éch

ogr

ap

hiq

ues

hyp

ch tr

ès

dis

crè

tes

Asp

ect d

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égén

éres

cenc

e et

/ou

de

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harg

e g

lyco

géni

que

mo

rée

com

pa

tible

ave

c u

ne h

épat

ose

sté

roïd

ienn

e (+

+)

Chi

en,

Cro

isé,

M

âle,

1

2 a

ns

6V

10

012

8

Tro

uble

s d

iges

tifs

dep

uis

1 m

H

D :

tum

eur

RA

S,

sub

stan

ce a

mo

rphe

sig

nal

ée p

ouv

ant

fair

e en

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ger

l’hyp

oth

èse

d’u

ne

amyl

oïdo

se h

épat

ique

liée

à u

n p

roce

ssu

s in

flam

ma

toir

e ch

roni

que

et/o

u u

ne

hyp

erga

mm

agl

ob

ulin

ém

ie (

++

)

BE

G

Eut

hana

sie

suite

à d

es

com

plic

atio

ns

d’u

ne o

pér

atio

n d

e he

rnie

pér

inéa

le

Chi

en,

Bic

hon,

M

âle

cas

tré,

11

ans

C

-5-0

09

9

Ab

atte

me

nt,

tro

uble

s d

iges

tifs,

dis

ten

sio

n a

bd

om

inal

e,

PA

L et

tr

igly

céri

mie

et

bili

rub

iné

mie

aug

me

ntée

s

Légè

re h

ép

ato

galie

et

pa

renc

hym

e h

ype

réch

H

D :

surc

harg

e lip

idiq

ue o

u gl

yco

gén

ique

Hép

atos

e sté

roïd

ienn

e (+

+)

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Mâl

e, 7

an

s 6

V0

80

048

Ant

écéd

ent

de

m

asto

cyto

me

retir

é ch

irur

gica

lem

ent,

BE

gatif

, a

ugm

ent

atio

n d

es

acid

es

bili

aire

s p

ost

-p

rand

iaux

pa

tom

éga

lie

Imp

ort

ante

sur

char

ge g

lyco

géni

que

, u

ne

sté

ato

se s

téro

ïdie

nne

do

it êt

re é

voq

uée

en

pri

ori

té (

++

) P

as d

e su

ivi

Chi

en,

Jag

d te

rrie

r,

Mâl

e,

9 a

ns

6V

11

011

9

Dia

rrhé

e ch

roni

que

, p

aram

ètre

s hé

pa

tique

s,

bili

rub

iné

mie

et

cho

lest

éro

l au

gm

ent

és

Légè

re h

ép

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galie

, fo

ie

d’é

cho

géni

cité

no

rma

le

HD

: hé

patit

e

Asp

ect

de d

égén

éres

cenc

e m

odér

ée des

pa

tocy

tes,

une

dis

crèt

e su

rcha

rge

glyc

ogé

niq

ue a

sso

ciée

est

po

ssib

le (

++

) Am

élio

ratio

n de

l’ét

at g

énér

al,

déc

ès 2

m p

lus

tard

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Mâl

e ca

stré

,

5 a

ns

6V

11

018

3

Ané

mie

, su

spic

ion

d’a

ném

ie h

ém

oly

tique

au

to-i

mm

une

Fo

ie h

ype

réch

, b

oss

elé

, a

nop

ath

ie h

épa

tique

Sur

char

ge g

lyco

géni

que

et/o

u dé

géné

resc

ence a

sso

ciée

à u

n tr

ès d

iscr

et

de

gré

d’h

épat

ite.

Une

hép

ato

se s

téro

ïdie

nne

do

it êt

re r

eche

rché

e en

pri

ori

té (

++

)

Evo

lutio

n fa

vora

ble

lent

e av

ec

ané

mie

aré

géné

rativ

e ch

roni

que

, h

ypo

thyr

oïd

ie

His

tolo

gie:

id c

yto

logi

e C

hie

n, F

inno

is,

Mâl

e, 1

0 a

ns

6V

11

018

7

Dia

bèt

e H

D : h

épat

ite p

ar s

urch

arge

C

yto

logi

e co

mp

atib

le p

rio

rita

ire

men

t ave

c un

e su

rcha

rge

lipid

ique

, im

port

ante

géné

resc

ence

et c

ytol

yse

(+

+)

BE

G

S

U

R

C

H

A

R

G

E D

E

G

E

N

E

R

S

C

E

N

C

E

Chi

en,

Cro

isé

Lab

rad

or

, F

emel

le

stér

ilisé

e, 1

2 a

ns

6V

12

000

4

Ané

mie

chr

on

ique

, le

uco

cyto

se,

aug

me

nta

tion

des

tr

ansa

min

ase

s

Fo

ie h

ype

réch

Asp

ect

de

surc

harg

e gl

yco

gén

ique

ave

c p

lage

de

cyto

lyse

. U

ne h

épat

ose

st

éro

ïdie

nne

do

it êt

re é

voq

uée

en p

rio

rité

(+

++

)

Page 73: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

73

Chi

en,

Sch

nauz

er,

F

em

elle

, 9

an

s 6

V0

40

002

Dys

ore

xie,

PU

PD

, PA

L au

gm

ent

ées

H

D :

surc

harg

e o

u ch

ola

ngi

ohé

pa

tite

Sur

char

ge g

lyco

géni

que,

une

hép

ato

se

sté

roïd

ienn

e d

oit

être

évo

qué

e en

pri

ori

(++

+)

BE

G p

uis r

echu

te

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le

stér

ilisé

e, 9

ans

6

V0

40

068

Elé

vatio

n d

es p

ara

mèt

res

hép

atiq

ues

dep

uis

4 à

5 m

HD

: hé

patit

e ch

roni

que

ou

lept

ospi

rose

Asp

ect

de d

égén

éres

cenc

e et

/ou

de

surc

harg

e gl

ycog

éniq

ue m

odér

ée co

mp

atib

le a

vec

une

hép

ato

se s

téro

ïdie

nne

(++

)

BE

G

Rec

hute

de

tem

ps

en

tem

ps

Chi

en,

Ep

agne

ul

Bre

ton,

Mâl

e, 8

ans

6

V0

30

114

Ané

mie

vère

, th

rom

bo

pén

ie e

t a

dén

op

athi

e a

bd

om

ina

le.

Tes

t Co

om

bs,

bo

rélio

se,

ehrl

ich

iose

et b

ab

ési

ose

gatif

s, a

liora

tion

sous

trai

tem

ent

co

rtic

oïd

e

Hép

ato

galie

, fo

ie lé

gère

me

nt

hété

rogè

ne

HD

: ly

mph

ome

Asp

ect

de s

urch

arge

gly

cogé

niqu

e co

mp

atib

le a

vec

une

hép

ato

se s

téro

ïdie

nne

(++

+)

Eta

t sta

ble

sous

co

rtic

oth

érap

ie

pui

s dé

grad

atio

n E

utha

nasi

e 1

0 m

ap

rès

Chi

en,

S

hap

pen

do

es,

Mâl

e,

6 a

ns

6V

03

013

5

Au

gm

ent

atio

n d

es

tran

sam

inas

es

A

spe

ct d

e sur

char

ge g

lyco

géni

que

impo

rtan

te,

une

hép

ato

se s

téro

ïdie

nne

do

it ê

tre

évo

qué

e en

pri

ori

té (

++

+)

Réc

upér

atio

n to

tale

(tra

ité p

our

le

ish

ma

nio

se)

Chi

en,

Ep

agne

ul

bre

ton,

Mâl

e, 7

ans

6

V0

20

082

Par

amèt

res

hép

atiq

ues

aug

me

ntés

Fo

ie h

om

ogè

ne e

t h

ype

réch

, lé

gère

pa

tmé

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H

D :

stéa

tose

, hé

pa

tite

ch

roni

que

ou

lym

pho

me

Sté

atos

e hé

patiq

ue m

arqu

ée, d

iscr

et

cont

exte

infla

mm

ato

ire

(++

) D

égra

datio

n de

l’ét

at g

énér

al

Eut

hana

sie

que

lque

s j p

lus

tard

Chi

en,

Ca

nich

e,

Mâl

e, 1

6 a

ns

6V

01

007

1

PU

PD

dep

uis

4 m

ave

c au

gm

ent

atio

n d

es

tran

sam

inas

es e

t de

s P

AL

H

D :

cho

lan

gio

hép

atite

, ci

rrh

ose

o

u su

rcha

rge

Sur

char

ge g

lyco

géni

que

, u

ne h

épat

ose

st

éro

ïdie

nne

do

it êt

re é

voq

uée

en p

rio

rité

, in

flam

ma

tion

min

eur

e (+

++

)

Chi

en

,Ber

ger

Alle

ma

nd,

Fe

me

lle,

14

ans

5

V1

20

020

Au

gm

ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

atiq

ues,

su

spic

ion

de

Cu

shin

g

No

dul

es

hyp

o e

t hyp

eré

ch d

an

s le

foie

La c

yto

logi

e es

t pri

ori

tair

em

ent

co

mp

atib

le

ave

c u

ne s

urch

arge

de

typ

e gl

yco

géni

que

im

po

rta

nte,

co

mp

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le a

vec

l’hyp

oth

èse

d’h

épat

ose

sté

roïd

ien

ne (

++

+)

S

U

R

C

H

A

R

G

E D

E

G

E

N

E

R

S

C

E

N

C

E

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

11

ans

5V

12

006

9

M

asse

pa

tique

da

ns le

lob

e

dia

l

L

’asp

ect c

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logi

que

évo

que

p

rio

rita

irem

ent

une

invo

lutio

n g

rais

seus

e d

u ch

ien

âgé

éve

ntue

llem

ent

ass

oci

ée à

un

nod

ule

d’h

yper

pla

sie

(++

)

Page 74: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

74

Chi

en,

Set

ter,

F

em

elle

5

V1

10

002

Affe

ctio

n hé

pa

tique

diff

use

Asp

ect

de

vacu

olis

atio

n hé

pat

ocy

tair

e co

mp

atib

le a

vec

une

su

rcha

rge

glyc

ogén

ique

ou

des

ima

ges

de

dégé

nére

scen

ce (

++

)

Ani

mal

op

éré

suite

à u

n in

sulin

ome

Chi

en,

Ca

nich

e,

Mâl

e, 1

5 a

ns

5V

11

006

2

pa

tom

éga

lie a

vec

nod

ule

s h

ype

réch

H

D :

hype

rpla

sie

nodu

laire

ou

tum

eur

hépa

tique

La c

yto

logi

e es

t pri

ori

tair

em

ent

en

fave

ur

de

géné

resc

ence

bal

lon

nisa

nte

de

typ

e su

rcha

rge

glyc

ogé

niq

ue (

++

+)

Chi

en,

Cro

isé

Gri

ffon,

Fe

mel

le,

1

1 a

ns

5V

11

010

5

Ob

ésité

, q

uelq

ues

tro

uble

s d

e la

co

agul

atio

n F

oie

téro

gène

H

D :

stéa

tose

La c

yto

logi

e es

t co

mp

atib

le a

vec

l’hyp

oth

èse

de s

téat

ose o

u h

yper

pla

sie

nod

ula

ire

avec

invo

lutio

n gr

aiss

eus

e d

u ch

ien

âgé

ass

oci

ée à

un

trè

s d

iscr

et d

egré

d

’hép

atite

(+

+)

Chi

en,

Co

cke

r,

Fe

mel

le,

13

ans

7

V0

10

159

Sus

pic

ion

d’h

yper

cort

icis

me

H

D :

surc

harg

e S

urch

arge

hép

atiq

ue g

lyco

géni

que

et/o

u lip

idiq

ue,

très

dis

crèt

e hé

pat

ite (

++

+)

Chi

en,

Ca

nich

e,

Fe

mel

le,

10

ans

7

V0

20

019

pa

tom

éga

lie h

om

ogè

ne

diff

use

ave

c m

ultip

les

nod

ule

s

L’a

spe

ct c

yto

logi

que

est

pri

ori

tair

em

ent

en

fave

ur d

’une

surc

harg

e gl

ycog

éniq

ue,

une

pat

ose

sté

roïd

ien

ne d

oit

être

évo

qué

e en

p

rio

rité

(+

++

)

Eta

t gén

éral

sat

isfa

isan

t S

uivi

éch

o 1

½ m

ap

rès

: hé

pat

om

éga

lie p

ersi

sta

nte

ave

c d

e no

mb

reux

no

dul

es

de

taill

e va

riab

le

Chi

en,

Cro

isé,

F

em

elle

sté

rilis

ée,

1

2 a

ns

7V

03

010

6

pa

tom

éga

lie h

om

ogè

ne

diff

use

ave

c p

lusi

eur

s no

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es

de

ta

ille

et d

’asp

ect

va

ria

ble

H

D :

surc

harg

e, h

ép

ato

se

sté

roïd

ienn

e o

u m

oin

s p

rob

able

me

nt t

um

eur

Co

nfir

ma

tion

de s

urch

arge

gly

cogé

niqu

e, un

e h

ép

ato

se s

téro

ïdie

nne

do

it êt

re é

voq

uée

en p

rio

rité

(+

++

)

Bon

ne é

volu

tion,

mis

e en

pla

ce

d’u

n tr

aite

men

t po

ur s

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arg

e gl

yco

gén

ique

S

uivi

éch

o:

surc

harg

e p

ersi

sta

nte

Chi

en,

Cro

isé

Rat

ier,

Fe

me

lle

stér

ilisé

e, 1

4 a

ns

7V

02

010

4

Au

gm

ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

atiq

ues

(lo

rs d

’un

bila

n d

e

rout

ine)

Pa

renc

hym

e h

été

rogè

ne

HD

: hé

patit

e ch

roni

que,

fib

rose

, cirr

hose

ou

infil

trat

ion

néop

lasi

que

Asp

ect

de d

égén

éres

cenc

e et

/ou

de

surc

harg

e gl

ycog

éniq

ue c

om

pat

ible

ave

c un

e hé

pat

ose

sté

roïd

ien

ne,

infla

mm

atio

n m

ineu

re (

++

+)

Abs

ence

de

sign

es c

liniq

ues,

test

de

stim

ula

tion

à l’A

CT

H :

va

leur

s no

rma

les

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Fem

elle

, 1

5 a

ns

7V

04

007

3

H

D :

surc

harg

e H

ype

rpla

sie

avec

imp

ort

ante

su

rcha

rge

glyc

ogé

niq

ue e

t fib

rose

du

chie

n âg

é (+

++

)

S

U

R

C

H

A

R

G

E D

E

G

E

N

E

R

S

C

E

N

C

E

Chi

en,

Sco

ttish

te

rrie

r, 8

ans

7

V0

50

127

Asp

ect

de

surc

harg

e gl

yco

gén

ique

, av

ec

dis

cret

deg

ré d

’hép

atite

à d

om

inan

te

lym

pho

cyta

ire,

une

hép

ato

se s

téro

ïdie

nne

do

it êt

re é

voq

uée

en p

rio

rité

(+

++

)

Page 75: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

75

Chi

en,

Cro

isé

Ber

ger,

F

em

elle

, 7

ans

6

V0

20

118

pa

tom

éga

lie,

pa

renc

hym

e

hom

ogé

ne a

vec

que

lque

s no

dul

es

iso

éch

ogè

nes

HD

: hé

patit

e ch

roni

que

ave

c ch

ole

sta

se e

xtra

pa

tique

Asp

ect

de d

égén

éres

cenc

e bal

lonn

isan

te

des

hép

ato

cyte

s a

sso

ciéE

à u

ne

hépa

tite

à d

om

ina

nte

lym

pho

cyta

ire.

Ce

typ

e d

e d

égé

nére

sce

nce

est e

n p

artic

ulie

r o

bse

rvé

da

ns le

s hé

pat

ose

s st

éro

ïdie

nn

es (

++

+)

Am

élio

ratio

n de

l’ét

at

géné

ral,

rep

rise

de

po

ids

Chi

en,

Cro

isé

Rat

ier,

F

em

elle

sté

rilis

ée,

11

an

s 7

V0

40

095

Ab

atte

me

nt

Lacu

ne h

ypo

éch

da

ns lo

be

ga

uche

A

spec

t de

dég

énér

esce

nce

et/o

u d

e su

rcha

rge

gly

cogé

niq

ue m

od

éré

e (+

++

) D

écès

sui

te à

un

dia

bèt

e no

n éq

uilib

ré 2

m a

prè

s

Chi

en,

Bra

que

du

Bo

urb

onn

ais,

Fe

mel

le,

10

ans

7

V0

40

031

H

D :

hépa

tite

chro

niqu

e

Asp

ect

de s

urch

arge

gly

cogé

niqu

e et

/ou

de d

égén

éres

cenc

e, im

po

rtan

te,

com

pat

ible

ave

c u

ne h

épat

ose

sté

roïd

ienn

e (+

++

)

Chi

en,

Lab

rad

or

retr

ieve

r, M

âle,

6 a

ns

7V

04

004

2

Ano

rexi

e, v

om

isse

men

ts,

dia

rrhé

e, ic

tère

per

sist

ant

et

hyp

erth

erm

ie.

Fo

rte

aug

me

ntat

ion

des

p

aram

ètre

s hé

pat

ique

s

pa

tom

éga

lie,

pa

renc

hym

e

unifo

rmé

me

nt d

en

se e

t re

ma

nié

, p

oly

ad

éno

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H

D :

lym

pho

me

, m

ast

ocy

tom

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u

hépa

tite

avec

hép

atop

athi

e au

x st

éroï

des

Asp

ect d

e sur

char

ge g

lyco

géni

que,

patit

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ixte

mod

érée

(++

+)

Dég

rada

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de l’

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néra

l, ic

tère

de

plu

s en

plu

s im

po

rtan

t, a

mai

gris

sem

ent

E

utha

nasi

e

Chi

en,

Pap

illo

n 5

V1

20

119

6

V0

10

033

A

spec

t de

surc

harg

e gl

yco

gén

ique

, un

e hé

pa

tose

sté

roïd

ien

ne d

oit

être

évo

qué

E e

n p

rio

rité

(+

+)

Co

ntrô

le c

yto

log

ique

1 m

ap

rès

: hyp

erp

lasi

e no

dul

air

e av

ec d

iscr

ète

surc

harg

e gl

yco

gén

ique

du

chie

n â

Chi

en,

Bo

uvie

r B

ern

ois

, F

em

elle

, 8

ans

7

V0

20

047

BE

sui

te à

un

ma

sto

cyto

me

A

nop

athi

e

Sté

atos

e sa

ns in

filtr

atio

n m

asto

cyta

ire

(++

)

Bo

nne

évo

lutio

n p

end

ant

q

uelq

ues

sem

, p

uis dé

cès

Aut

op

sie

: infil

trat

ion

des

uds

lym

pha

tique

s ilé

o-

coliq

ues,

de

la p

eau

et d

u foie

H

isto

logi

e: m

asto

cyto

me d

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ade

III

peu

diff

éren

tié e

n co

urs

de

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usio

n m

éta

stat

iqu

e et

d’é

clo

sio

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ulti

cent

riq

ue

tégu

me

ntai

re

S

U

R

C

H

A

R

G

E D

E

G

E

N

E

R

S

C

E

N

C

E

Chi

en,

Sco

ttish

Ter

rier

, F

em

elle

7

V0

20

044

P

UP

D

Asp

ect d

e dég

énér

esce

nce

et/o

u de

su

rcha

rge

glyc

ogén

ique

mod

érée

com

pat

ible

ave

c u

ne h

épat

ose

st

éro

ïdie

nne,

infla

mm

atio

n m

ineu

re (

++

)

BE

G

Page 76: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

76

Chi

en,

Bo

uvie

r B

ern

ois

, F

em

elle

7

V0

20

048

pa

tom

éga

lie d

iffu

se,

pa

renc

hym

e h

ype

réch

, a

nop

athi

e

Asp

ect

de

surc

harg

e gl

yco

gén

ique

, se

ule

l’inf

iltra

tion

par

le c

ont

inge

nt

lym

pho

cyta

ire

à gr

ain

s m

érite

d’ê

tre

sig

nalé

e et

sur

veill

ée,

car

il p

eut

corr

esp

ond

re s

oit

à un

co

ntin

gen

t ré

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nnel

aut

och

tone

so

it à

une

in

filtr

atio

n d

ébut

ant

e p

ar u

n lym

phom

e à

cellu

les

à gr

ain

s o

rigi

nair

e d

e l’o

rga

ne o

u d

u tu

be

dig

estif

(+

+)

Am

élio

ratio

n pu

is

dégr

adat

ion

de l’

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gén

éral

Eut

hana

sie

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

,

7 a

ns

5V

11

005

2

Ictè

re,

amai

gris

sem

ent

et

ano

rexi

e

pa

tom

éga

lie,

pa

renc

hym

e

hom

ogè

ne,

com

pac

te e

t h

ype

réch

H

D :

lipid

ose,

lym

pho

me

ou

hép

atit

e

Lipi

dose

ext

rêm

em

ent s

évèr

e av

ec s

igne

d

e d

ysp

lasi

e et

net

co

nte

xte

infla

mm

ato

ire

asso

cié

(++

+)

Pas

de

suiv

i

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

4 a

ns

5V

10

013

1

H

D :

stéa

tose

S

téat

ose

mar

quée

(+

+)

BE

G

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

,

11

ans

7

V0

20

123

Asc

ite

pa

tom

éga

lie

La c

yto

po

nctio

n es

t co

mp

atib

le a

vec

un

foie

de

surc

harg

e (+

+)

Pas

de

suiv

i

Cha

t, E

uro

pée

n, M

âle

ca

stré

, 1

2 a

ns

7V

03

010

3

Dep

uis

1 s

em

au

gm

ent

atio

n d

es

tran

sam

inas

es,

dys

ore

xie

Hép

ato

galie

ho

mo

gène

diff

use

H

D :

hépa

tite,

cho

lang

io-

hépa

tite

ou ly

mph

ome

Asp

ect d

e sur

char

ge li

pidi

que

avec

géné

resc

ence,

très

dis

cret

deg

d’h

épat

ite (

++

+)

Am

élio

ratio

n cl

iniq

ue,

rep

rise

d

e p

oid

s, tr

ansa

min

ase

s to

ujo

urs

aug

me

ntée

s C

hat,

Eur

op

éen,

F

em

elle

sté

rilis

é,

5 a

ns

6V

11

010

1

Ictè

re,

amai

gris

sem

ent

im

po

rtan

t F

oie

hyp

eré

ch

HD

: st

éato

se

Lipi

dose

sév

ère

(++

+)

Gué

rison

ma

is re

chut

es

régu

lière

s S

uivi

éch

o: i

ma

ges

stab

les

Cha

t, E

uro

pée

n, M

âle,

1

5 a

ns

6V

03

007

2

Am

aigr

isse

me

nt

Pa

renc

hym

e h

épa

tique

trè

s hé

téro

gène

S

téat

ose

mod

érée

(+

+)

BE

G

S

U

R

C

H

A

R

G

E D

E

G

E

N

E

R

S

C

E

N

C

E

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

11

ans

5

V1

20

181

HD

: lip

idos

e Li

pido

se s

évèr

e (+

+)

Déc

ès

Page 77: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

77

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

7 a

ns

6V

10

017

5

Vo

mis

sem

ents

dep

uis

1 m

p

uis

ictè

re,

bili

rub

iné

mie

et

par

amèt

res

hép

atiq

ues

aug

me

nté

s

Hép

ato

galie

et p

are

nch

yme

h

ype

réch

, d

iscr

ète

ad

éno

pa

thie

pa

tique

H

D :

cho

lan

gio

-hép

atit

e o

u lip

idos

e

Lipi

dose

vère

(+

+)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

14

ans

C

-5-0

12

3

Ab

atte

me

nt,

ano

rexi

e,

vom

isse

me

nts,

a

mai

gris

sem

ent

, d

ésh

ydra

tatio

n e

t ict

ère

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

h

ype

réch

o

HD

: lip

idos

e, h

épa

tite

, ly

mp

hom

e o

u d

iab

ète

Lipi

dose

(+

+)

Am

élio

ratio

n d

e l’é

tat g

énér

al et

rep

rise

de

l’alim

ent

atio

n 1

m

aprè

s

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

3 a

ns

C-6

-03

62

Ano

rexi

e, a

ma

igri

sse

me

nt

dep

uis

que

lque

s j,

muq

ueu

ses

sub

icté

riq

ues,

p

ara

mèt

res

hép

atiq

ues

aug

me

ntés

Dila

tatio

n d

u ca

nal c

ystiq

ue

HD

: ch

olan

gite

ou

chol

angi

o-hé

patit

e Li

pido

se e

xtrê

me

men

t sév

ère

(++

) A

mél

iora

tion

de l’

état

gén

éral

et

rep

rise

de

l’alim

ent

atio

n

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

13

ans

6

V0

70

129

Légè

re h

ép

ato

galie

,

pa

renc

hym

e h

om

ogè

ne e

t h

ype

réch

H

D :

lipid

ose

ou

cho

lang

io-

hép

atit

e

Lipi

dose

mar

quée

san

s co

nte

xte

infla

mm

ato

ire

(++

) D

écès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e ca

stré

, 1

3 a

ns

6V

04

003

6

H

D :

lipid

ose

Lipi

dose

sév

ère

(++

)

Per

sist

ance

de

la d

yso

rexi

e et

des

vo

mis

sem

ent

s A

mél

iora

tion

ave

c co

rtic

oth

érap

ie,

réci

div

e su

ite à

l’a

rrêt

du

trai

tem

ent

Déc

ès s

uite

à u

ne r

ech

ute

3 m

ap

rès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e, 6

ans

6

V0

80

060

Ano

rexi

e et

vo

mis

sem

ent

s p

uis

ictè

re,

bili

rub

iné

mie

et

par

amèt

res

hép

atiq

ues

très

aug

me

nté

s

Légè

re h

ép

ato

galie

, p

are

nch

yme

hyp

eré

ch e

t ho

mo

gène

, a

bse

nce

d

’ad

éno

pa

thie

H

D :

lipid

ose,

cho

lan

gio

-hé

pa

tite

ou

lym

pho

me

Lipi

dose

sév

ère

(++

+)

Am

élio

ratio

n de

l’ét

at g

énér

al

au b

out

de

15

j B

on

état

gén

éral

dep

uis

S

U

R

C

H

A

R

G

E D

E

G

E

N

E

R

S

C

E

N

C

E

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

,

13

ans

6

V0

70

082

Ictè

re

Fo

ie tr

ès

de

nse

, h

ype

réch

, a

bse

nce

d’a

nop

ath

ie

HD

: lip

idos

e o

u ch

ola

ngio

-hé

pa

tite

Lipi

dose

sév

ère

(++

+)

Déc

ès q

uelq

ues

j ap

rès

Page 78: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

78

Chi

en,

Bic

hon,

F

em

elle

, 3

an

s 6

V0

50

139

Ictè

re,

bai

sse

d’a

pp

étit,

ép

anch

em

en

t ab

do

min

al,

par

amèt

res

hép

atiq

ues

aug

me

nté

s

rito

nite

, lé

sio

ns h

ép

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ues

HD

: ci

rrho

se o

u tu

meu

r H

épat

ite n

eutr

op

hiliq

ue e

t lym

pho

cyta

ire

mar

quée

(++

)

Dys

ore

xie,

par

amè

tres

pat

ique

s to

ujo

urs

aug

me

nté

s S

uivi

éch

o: p

lus

d’é

pa

nche

me

nt

Eut

hana

sie

2 m

ap

rès

Chi

en,

Pék

ino

is,

Mâl

e, 1

2 a

ns

6V

06

005

0

F

oie

trè

s hé

téro

gène

, p

rése

nce

de

p

lage

s h

ypo

éch

mu

ltip

les

de

3

-4 m

m

pa

tite

neu

tro

phi

lique

et l

ymp

hocy

tair

e m

od

érée

(+

)

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Fem

elle

,

15

ans

6

V0

90

043

Cyt

olo

gie

en f

ave

ur d

’une

mét

apla

sie

myé

loïd

e et

d’u

ne hé

patit

e m

ixte

mod

érée

(+

+)

BE

G

Chi

en,

Ep

agne

ul

Bre

ton,

Fe

me

lle,

1

2 a

ns

6V

10

006

6

6V

11

014

9

Dys

ore

xie,

ab

atte

me

nt,

pet

its p

ics

de

fièvr

e

Ma

sse

pa

renc

hym

ate

use

h

ype

réch

, ho

mo

gène

d’e

nvi

ron

10

cm

de

dia

tre

H

D :

tum

eur

Hép

atite

éos

inop

hiliq

ue sé

vère

sans

mis

e en

évi

denc

e d’

agen

t pat

hogè

ne

L’a

spe

ct d

u p

aren

chym

e p

eut

corr

esp

ond

re

à u

n vo

lum

ineu

x no

dul

e d

’hyp

erp

lasi

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ec

géné

resc

enc

e co

nséc

utiv

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l’inf

lam

mat

ion

soit

à u

n hé

pat

om

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pri

ori

b

éni

n. C

epe

ndan

t un

hép

ato

carc

ino

me

ne

peu

t êtr

e to

tale

me

nt e

xclu

mai

s p

araî

t b

ea

uco

up m

oin

s p

rob

able

(+

++

)

Sta

bilis

atio

n pu

is a

mél

iora

tion

de l’

état

gén

éral

10

j apr

ès

Sui

vi é

cho

: m

asse

hyp

eréc

h d

e 6

cm

de

dia

mèt

re d

ans

le

par

ench

yme

hép

atiq

ue

Cyt

olo

gie

de

cont

rôle

: h

yper

pla

sie

nod

ulai

re

volu

min

euse

ave

c fib

rose

du

chie

n â

gé,

invo

lutio

n co

mp

lète

d

e l’h

épat

ite é

osi

nop

hiliq

ue

Chi

en,

Ro

ttw

eill

er,

Mâl

e, 6

ans

6

V1

00

122

Chi

en

ob

èse,

dia

rrhé

e,

un

épan

che

men

t ab

do

min

al

et p

leur

al d

ep

uis

2 j,

gère

hyp

oal

bu

min

ém

ie F

oie

téro

gène

, va

scul

ari

satio

n d

iffic

ilem

ent

vis

ible

H

D :

hép

ato

pa

thie

cré

ant

une

h

ype

rte

nsio

n p

ort

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et/o

u un

e

bai

sse

de

syn

thè

se d

e l’

alb

um

ine

Hép

atite

éo

sino

phi

lique

mod

érée

ass

oci

ée

à u

n tr

ans

sud

at m

od

ifié

rich

e en

éo

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les

(++

)

Légè

re a

mél

iora

tion

ave

c tr

aite

me

nt

Sui

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cho

: p

as d

e m

od

ifica

tion

Déc

ès

Aut

op

sie

: mas

se m

édia

stin

ale

Chi

en,

Ber

ger

des

P

yrén

ée

s, F

em

elle

, 1

2 a

ns

6V

10

012

9

Hyp

erth

erm

ie,

par

am

ètr

es

hép

atiq

ues

trè

s é

levé

s

Fo

ie h

été

rogè

ne a

vec

une

d

imin

utio

n d

e la

va

scul

ari

satio

n e

t de

s zo

ne d

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bro

se

HD

: hé

patit

e ch

roni

que

ou

infil

tra

tion

tum

ora

le

Hép

atite

neu

tro

phi

lique

sévè

re av

ec

fibro

se (

++

+)

Am

élio

ratio

n ra

pide

de

l’éta

t gé

néra

l ave

c le

trai

tem

ent

mis

en

pla

ce

I N

F

L A

M

M

A

T I O

N

Chi

en,

Ep

agne

ul

Bre

ton,

Mâl

e

C-5

-05

16

Acc

ide

nt d

e la

vo

ie

pub

lique

il y

a q

uelq

ues

j, lu

xatio

n d

e la

ha

nche

, él

éva

tion

des

par

am

ètr

e

hép

atiq

ues

pa

tom

éga

lie m

od

éré

e,

pa

renc

hym

e tr

ès

hyp

ch

HD

: hé

patit

e o

u m

oin

s p

rob

able

me

nt ly

mp

hom

e

Dis

crèt

e hép

atite

ne

utro

phi

lique

(+

+)

Page 79: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

79

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le,

1

2 a

ns

C-7

-01

73

Ab

atte

me

nt,

dys

ore

xie,

af

fect

ion

cuta

née

à l’e

xtré

mité

des

me

mb

res,

gère

au

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enta

tion

des

p

aram

ètre

s hé

pat

ique

s,

hyp

oal

bu

min

ém

ie.

Sus

pic

ion

de

syn

dro

me

hép

ato

-cut

ané

Hét

éro

géni

cité

trè

s m

arq

uée

du

foie

H

D :

cirr

hose

, tum

eur

ou

hype

rpla

sie

nodu

laire

Hép

atite

mod

érée

ne

utro

phi

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et

lym

pho

cyta

ire

avec

po

ssib

le a

myl

oïd

ose

(+

+)

Déc

ès q

uelq

ues

sem

ap

rès

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Mâl

e,

3 a

ns

6V

11

010

3

Hyp

erth

erm

ie,

vom

isse

me

nts

dep

uis

3

se

m

Fo

ie h

été

rogè

ne

HD

: su

rcha

rge

, infla

mm

atio

n

ou

tum

eur

D

iscr

ète

hépa

tite

neut

rop

hiliq

ue (

++

+)

Chi

en,

Wes

t H

ighl

and

Whi

te

Ter

rier

, M

âle,

13

ans

6

V1

10

130

Ano

rexi

e, h

ype

rthe

rmie

tro

céd

ant a

ux

antib

iotiq

ues

Pa

renc

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e h

épa

tique

téro

gène

H

D :

surc

harg

e,

hyp

erp

lasi

e,

infla

mm

atio

n o

u tu

me

ur

Hép

atite

neu

tro

phi

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mar

quée

ave

c d

égé

nére

sce

nce

hép

ato

cyta

ire

(++

+)

Légè

re d

égra

dat

ion

pen

dan

t 3 j

pui

s a

mél

iora

tion

Dep

uis d

égra

datio

n le

nte

et

pro

gres

sive

de

l’éta

t gé

néra

l

Chi

en,

Sco

ttish

te

rrie

r, M

âle,

4 a

ns

5V

12

013

9

6V

12

000

9

Vo

mis

sem

ents

, an

ore

xie

, h

yper

ther

mie

, d

oul

eur

à la

p

alp

atio

n ab

do

min

ale

, au

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ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

atiq

ues

Pa

renc

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e h

épa

tique

ho

mo

gène

H

D :

hépa

tite

aig

uëe

Hép

atite

neu

tro

phi

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et l

ymp

hocy

tair

e m

odér

ée a

vec

surc

harg

e gl

yco

géni

que

p

onc

tuel

le (

++

+)

Am

élio

ratio

n d

e l’é

tat g

éné

ral,

par

amèt

res

hép

atiq

ues

touj

our

s au

gm

ent

és 1

1 m

ap

rès

Sui

vi é

cho

: fo

yer

nod

ula

ire

hyp

eréc

h à

con

tour

net

, d

e 3

cm

d

e d

iam

ètre

C

yto

logi

e d

e co

ntrô

le :

per

sist

ance

d’u

ne

hépa

tite

mix

te

à d

om

inan

te ly

mp

hocy

tair

e m

odér

ée,

une

surc

harg

e gl

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gén

ique

fo

cale

est

po

ssib

le

Chi

en,

Fo

x te

rrie

r,

Fe

mel

le,

5 a

ns

6V

12

005

0

Par

amèt

res

hép

atiq

ues

très

aug

me

nté

s

Asp

ect d

e d

égén

éres

cenc

e p

arfo

is

ba

llonn

isan

te d

es h

épat

ocy

tes,

patit

e ne

utro

phi

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no

n su

pp

urée

m

odér

ée.

Une

pat

ose

sté

roïd

ien

ne d

oit

être

évo

qué

e en

p

rio

rité

(+

+)

BE

G

Par

amèt

res

hép

atiq

ues

touj

our

s él

evés

Chi

en

5V

10

015

6

pa

tite

neu

tro

phi

lique

et l

ymp

hocy

tair

e m

od

érée

(+

++

)

I N

F

L A

M

M

A

T I O

N

Chi

en,

Lab

rad

or

retr

ieve

r, M

âle,

7

ans

5

V1

10

039

Ano

rexi

e

Pa

renc

hym

e h

été

rogè

ne e

t h

ypo

éch

H

D :

hépa

tite

ou

mo

ins

pro

bab

lem

ent

tu

me

ur

Hép

atite

neu

tro

phi

lique

et l

ymp

hocy

tair

e m

odér

ée (

++

) D

écès

10

j ap

rès

Page 80: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

80

Chi

en

5V

12

010

6

Hép

atite

mix

te (

+)

Chi

en,

Wes

t H

ighl

and

Whi

te

Ter

rier

, F

emel

le

stér

ilisé

e, 5

ans

5

V1

10

096

Am

aigr

isse

me

nt,

aug

me

ntat

ion

de

s p

aram

ètre

s hé

pat

ique

s

Plu

sie

urs

pla

ges

nod

ula

ire

s h

ypo

éch

H

D :

hépa

tite,

cir

rho

se,

surc

harg

e o

u tum

eur

Infil

trat

ion

lym

pho

cyta

ire

à gr

and

s ly

mp

hocy

tes

gra

nule

ux

mo

dér

ée,

elle

peu

t co

rres

po

ndre

so

it à

une

infil

tra

tion

lym

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cyta

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réac

tionn

elle

, so

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une

infil

tra

tion

hép

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ue e

nco

re d

ébut

ante

par

un

lym

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me

à p

etite

s ce

llule

s à

grai

ns

ori

gina

ire

soit

de

l’org

ane

soit

d’o

rigi

ne

dig

estiv

e (+

)

Chi

en,

Sp

itz,

Fe

mel

le s

téri

lisée

, 1

0 a

ns

7V

01

006

3

Ictè

re d

ep

uis

8 j,

au

gm

ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

atiq

ues

pa

tom

éga

lie,

par

enc

hym

e

fort

em

ent

hyp

eré

ch

HD

: hé

patit

e o

u le

ucé

mie

Asp

ect d

’infil

trat

ion

lym

pho

cyta

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maj

eure

d

e l’

org

ane

ave

c ch

ole

stas

e co

nséc

utiv

e,

l’hyp

oth

èse

pri

ori

tair

e es

t une

patit

e ly

mp

hocy

tair

e p

ort

ale

(++

+)

Chi

en,

Ja

ck R

usse

l T

erri

er,

Fem

elle

st

érili

sée,

7 a

ns

7V

01

012

9

Réc

idiv

e d

’hép

atite

: ab

atte

men

t, h

ype

rthe

rmie

, au

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ent

atio

n d

es

par

amè

tre

s

Hép

ato

galie

, st

ruct

ure

trè

s co

mp

act

e e

t dis

crè

tem

ent

téro

gène

H

D :

lési

on in

flam

mat

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ch

roni

que

, ci

rrho

se e

n d

éb

ut

d’é

volu

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ou

surc

harg

e

Hép

atite

mix

te à

do

min

ante

d’h

istio

cyte

s é

pith

élo

ïdes

, su

rcha

rge

pro

bab

lem

ent

gl

yco

gén

ique

imp

ort

ant

e d

es h

épat

ocy

tes

(++

+)

Gué

rison

clin

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sui

te a

ux

trai

tem

ent

s S

uivi

éch

o :

pas

de

mo

difi

catio

n d

es lé

sio

ns

Chi

en,

Fo

x te

rrie

r,

Mâl

e, 9

ans

7

V0

20

006

La c

yto

logi

e ré

vèle

pri

ori

tair

emen

t une

patit

e m

ixte

mod

érée

, ne

utro

phi

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et

hist

iocy

tair

e, le

s hi

stio

cyte

s ne

mo

ntra

nt

pa

s d

e si

gne

s d

e m

alig

nité

(+

+)

BE

G

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le

stér

ilisé

e, 1

1 a

ns

7V

03

014

6

F

oie

d’a

spe

ct m

ité

HD

: ly

mph

ome

Hép

atite

mix

te m

odér

ée,

imp

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ante

ch

ole

stas

e ca

nalic

ulai

re (

++

+)

Gué

riso

n co

mp

lète

B

EG

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Mâl

e, 1

3 a

ns 7

V0

40

144

Vo

mis

sem

ents

et

abat

tem

ent

HD

: st

éato

se

De

gré

mo

dér

é d’h

épat

ite n

eutr

op

hiliq

ue

(++

+)

I N

F

L A

M

M

A

T I O

N

Chi

en,

Ro

ttw

eile

r,

Mâl

e, 8

ans

C

-5-0

12

6

Sui

vi d

’insu

ffisa

nce

pat

ique

, d

yso

rexi

e,

vo

mis

sem

ent

s e

t asc

ite

Pa

renc

hym

e h

épa

tique

téro

gène

, hé

pat

om

éga

lie

HD

: tu

me

ur,

fibro

se o

u hép

atite

H

épat

ite m

arqu

ée (

++

) D

égra

datio

n de

l’ét

at g

énér

al,

euth

ana

sie

1 m

ap

rès

Page 81: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

81

Chi

en,

Gri

ffon

Kho

rtha

l, M

âle,

1

1 a

ns

C-6

-01

24

Fiè

vre,

ano

rexi

e,

abat

tem

ent d

epui

s 2

j,

org

ano

galie

ab

do

min

ale,

tro

uble

s d

erm

ato

logi

que

s, P

AL

aug

me

nté

es

Par

enc

hym

e h

ypo

éch,

no

du

les

hyp

ch a

u se

in d

u lo

be

laté

ral

gauc

he e

t ad

éno

galie

pa

tique

H

D :

mét

asta

ses

ou m

oins

pr

obab

lem

ent p

roce

ssus

géné

ratif

Abc

ès h

épat

ique

sep

tique

(+

+)

Am

élio

ratio

n c

liniq

ue d

es

sym

ptô

me

s (t

raite

me

nt p

ar

antib

ioth

érap

ie)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

15

ans

6

V0

60

052

Vo

mis

sem

ents

ch

roni

que

s, p

oly

pha

gie,

p

aram

ètre

s hé

pa

tique

s au

gm

ent

és

HD

: ch

ola

ngi

o-h

ép

atit

e

sup

pur

ée

ou

infla

mm

ato

ire

,

hépa

tite

chro

niq

ue,

ou

mo

ins

pro

bab

lem

ent

tu

me

ur

Hép

atite

mix

te,

neut

rop

hiliq

ue

éo

sino

phi

lique

et l

ymp

hocy

tair

e,

mod

érée

(+

++

) B

EG

Cha

t, E

uro

pée

n 7

V0

30

160

Trè

s im

po

rtan

te in

filtr

atio

n ly

mp

hocy

tair

e e

t neu

tro

phi

lique

ave

c ch

ole

stas

e m

arq

uée.

E

lle p

eut c

orr

esp

ond

re :

soit

à un

e tr

ès

impo

rtan

te h

épat

ite à

do

min

ante

ly

mp

hocy

tair

e so

uve

nt a

sso

cié

e à

des

ch

oles

tase

s sé

vère

s ;

soit

à un

e hé

mop

athi

e ly

mph

oïde

chr

oniq

ue (

++

+)

Eut

hana

sie

I N

F

L A

M

M

A

T I O

N

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

,

15

ans

6

V0

10

166

Am

aigr

isse

me

nt

imp

ort

ant,

aug

me

ntat

ion

des

par

amèt

res

hép

atiq

ues

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

ho

mo

gène

et

hyp

ch

HD

: hé

patit

e o

u ch

ola

ngi

ohé

pat

ite.

Hép

atite

mod

érée

ne

utro

phi

lique

et

lym

pho

cyta

ire

(++

+)

Dég

rada

tion

de l’

état

gén

éral

E

utha

nasi

e 1

m a

prè

s

Page 82: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

82

Chi

en,

Ca

nich

e,

Fe

mel

le,

14

ans

6

V0

70

070

Lési

on

hép

atiq

ue e

xtrê

me

men

t sév

ère,

fo

cale

me

nt in

flam

ma

toir

e et

très

néc

rosé

e.

L’h

ypo

thè

se d

’une

lési

on

de

nat

ure

tum

ora

le m

alig

ne e

st p

rio

rita

ire,

fais

ant

e

nvis

age

r p

réfé

rent

ielle

me

nt u

ne o

rigi

ne

hép

atiq

ue p

rim

itive

(+

++

)

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Mâl

e,

12

ans

6

V0

50

200

Ant

écéd

ent d

’ép

ithé

liom

a d

e la

bab

ine

Ab

atte

me

nt,

leuc

ocy

tose

, p

aram

ètre

s hé

pa

tique

s tr

ès a

ugm

ent

és

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

téro

gène

, p

rése

nce

de

no

dul

es

en c

ible

da

ns to

us

les

lob

es

HD

: m

étas

tase

s ou

mo

ins

pro

bab

lem

ent

pa

tite

Tum

eur

hép

atiq

ue m

alig

ne s

ugg

éra

nt e

n p

rio

rité

un

hép

atic

arci

nom

e p

rim

itif.

L’h

ypo

thè

se d

’une

mét

asta

se d

’un

autr

e ca

rcin

om

e es

t éga

lem

ent

po

ssib

le m

ais

p

araî

t mo

ins

pro

bab

le (

++

)

Chi

en,

Lab

rad

or,

M

âle

cast

ré,

12

ans

6

V0

60

125

Bio

psi

e a

nté

rie

ure

: ad

éno

me

Ma

sse

kys

tique

trè

s vo

lum

ine

use

H

D :

tum

eur

L’a

spe

ct d

es h

épat

ocy

tes

est c

om

pat

ible

a

vec

un a

déno

me s

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aty

pie

cyt

on

uclé

aire

su

ggé

rant

un c

arci

nom

e. A

no

ter

une

très

im

po

rta

nte

dég

éné

resc

enc

e gr

aiss

eus

e d

e ce

rtai

ns h

épat

ocy

tes

(++

+)

Pas

de

sign

e cl

iniq

ue 1

m a

prè

s,

pas

de

suiv

i ulté

rie

ur

Chi

enne

, W

est

Hig

hlan

d

Whi

te

Ter

rier,

Fem

elle

, 1

0 a

ns

6V

03

013

8

N

od

ule

pa

tique

H

D :

lym

phom

e

Car

cino

me,

sa

pré

sent

atio

n cy

tolo

giq

ue

peu

t évo

que

r en

pri

ori

té u

n ch

ola

ngi

oca

rcin

om

e (+

++

)

Eut

hana

sie

1 s

em

ap

rès

(tra

item

ent p

ar c

him

ioth

érap

ie)

Chi

en,

Ep

agne

ul

Bre

ton,

Fe

me

lle,

1

0 a

ns

5V

12

013

6

V

olu

min

eus

e m

ass

e h

ép

atiq

ue

ave

c a

nom

éga

lie

Tum

eur

hép

atiq

ue p

rim

itive

, h

épat

om

e o

u p

lus

pro

bab

lem

ent

hép

ato

carc

ino

me

à fa

ible

s cr

itère

s cy

tolo

giq

ues

de

mal

igni

té,

à a

spe

ct d

e ca

rcin

oïd

e. L

’hyp

oth

èse

d’u

ne

tast

ase

d’u

n ca

rcin

om

e e

xtra

-hép

atiq

ue

est

po

ssib

le m

ais

par

aît

mo

ins

pro

bab

le

(++

+)

Chi

en,

Ret

rie

ver,

F

em

elle

, 1

2 a

ns

7V

01

006

9

Insu

ffisa

nce

hép

atiq

ue

sévè

re d

epui

s 1

m

pa

tom

éga

lie

HD

: in

flam

ma

tion

ou t

um

eur

La c

yto

logi

e p

rivi

légi

e l’h

ypo

thès

e d

’un

carc

inom

e d

ont

l’o

rga

nisa

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a

rchi

tect

ural

e p

eut é

voq

uer

en p

rio

rité

un

cho

lan

gio

carc

ino

me

sans

exc

lure

des

m

éta

stas

es h

épat

ique

s d

issé

min

ées

d’u

n a

utre

car

cino

me

abd

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inal

(+

+)

Déc

ès

T

U

M

E

U

R

Chi

en,

Bic

hon,

F

em

elle

, 1

2 a

ns

6V

12

009

4

Tra

nsa

min

ase

s au

gm

ent

ées,

uré

mie

b

ass

e,

hyp

ogl

ycé

mie

Infil

tra

tion

du

lob

e h

ép

atiq

ue

gauc

he

HD

: tu

meu

r

Mét

asta

se h

épat

ique

par

un

adén

oca

rcin

om

e (+

+)

Dég

rada

tion

rapi

de d

e l’é

tat

géné

ral.

Eut

hana

sie

10

j ap

rès

Page 83: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

83

Chi

en,

Co

lley,

M

âle,

8 a

ns

7V

01

018

5

Vo

mis

sem

ent

s d

ep

uis

1

sem

, p

ara

mèt

res

hép

atiq

ues

et

bili

rub

iné

mie

aug

me

nté

s

No

dul

es

hyp

ch d

an

s le

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e

dia

n d

u fo

ie

Ca

rcin

om

e d

ont

l’a

spec

t m

orp

holo

giq

ue

évo

que

pri

ori

tair

em

ent

un

adén

oca

rcin

om

e m

éta

sta

tique

. U

ne o

rigi

ne h

épat

ique

par

aît

très

peu

pro

bab

le (

++

)

Pas

de

suiv

i

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le,

1

0 a

ns

7V

02

003

0

Am

aigr

isse

me

nt,

vom

isse

me

nts

de

pui

s 1

se

m,

PA

L él

evé

e, u

rém

ie

et a

lbu

min

e b

asse

Infla

mm

atio

n p

éri

toné

ale

m

arq

uée

, a

nop

ath

ie m

od

éré

e,

lési

on

hép

atiq

ue s

évè

re

HD

: hé

patit

e sé

vère

ou

lym

phom

e

Car

cino

me

ave

c im

po

rta

nte

cho

lest

ase

hép

atiq

ue,

on

envi

sage

ra e

n p

rio

rité

une

m

éta

sta

se d

’un

carc

ino

me

ext

rahé

pat

ique

, l’a

ltern

ativ

e se

rait

un

cho

lan

gio

carc

ino

me

peu

diff

ére

ncié

(+

++

)

Eut

hana

sie

que

lque

s j p

lus

tard

Chi

en,

Cro

isé,

F

em

elle

, 8

an

s 7

V0

20

132

Fa

tigue

, ic

tère

de

pui

s 3

se

m,

vom

isse

me

nts,

d

yso

rexi

e, a

ug

me

nta

tion

imp

ort

ante

des

pa

ram

ètr

es

hép

atiq

ues

pa

tom

éga

lie,

pré

senc

e d

e

que

lque

s zo

nes

hyp

ch

HD

: p

roce

ssus

infla

mm

ato

ire

ou

mo

ins

pro

ba

ble

me

nt

tum

oral

Car

cino

me

évo

qua

nt e

n p

rio

rité

une

m

éta

sta

se d

’un

carc

ino

me

ext

rahé

pat

ique

a

vec

nécr

ose

ga

ngl

ion

nair

e tu

mo

rale

e

xten

sive

, o

n p

eut e

nvis

ager

une

ori

gine

p

rim

itive

pan

créa

tique

exo

crin

e (+

++

)

Dég

rada

tion

de l’

état

gén

éral

: an

ore

xie,

affa

iblis

sem

ent

, ic

tère

, d

écès

A

uto

psi

e : p

ancr

éas

non

dis

cern

able

, tr

ès im

po

rtan

te

tum

eur

du

foie

, p

érito

nite

. H

isto

logi

e : C

arci

nom

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apla

siq

ue d

’ori

gine

dig

estiv

e en

vahi

ssa

nt to

tale

men

t le

tissu

s gr

aiss

eu

x ab

do

min

al a

vec

mét

asta

ses

hép

atiq

ues

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Fem

elle

,

11

ans

6

V1

10

083

Trè

s no

mb

reu

x no

du

les

hyp

ch

de

taill

es

vari

ab

les,

ma

sse

téro

gène

plu

s vo

lum

ine

use

d

ans

le lo

be

dia

l dro

it en

vahi

ssa

nt la

vei

ne c

ave

ca

uda

le

HD

: no

dul

es

d’h

ype

rpla

sie

ou

m

étas

tase

s

Mét

asta

ses h

épat

ique

s p

ar u

n ca

rcin

om

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’asp

ect

end

ocr

ine,

une

ori

gin

e co

rtic

o-

surr

éna

lien

ne p

araî

t pri

ori

tair

e (+

++

) D

écès

2 m

ap

rès

Chi

en,

Cro

isé,

M

âle,

10

ans

6

V0

90

052

Ab

atte

me

nt,

ané

mie

, au

gm

ent

atio

n d

es

pa

ram

ètre

s hé

pat

ique

s

pa

tom

éga

lie,

mu

ltip

les

nod

ule

s e

t m

ass

es

hyp

eré

ch o

u m

ixte

s H

D :

tum

eur,

mét

asta

ses o

u ci

rrho

se

Tum

eur

hép

atiq

ue q

ui é

voq

ue

en p

rio

rité

un

e m

étas

tase

d’u

n ca

rcin

om

e ex

tra-

hép

atiq

ue (

++

)

Au

gm

ent

atio

n d

e la

taill

e d

u fo

ie,

hém

orr

agi

es, eu

than

asie

His

tolo

gie

: mét

asta

ses

hépa

tique

s m

ultip

les

d’un

ca

rcin

ome

panc

réat

ique

ex

ocrin

e

T

U

M

E

U

R

Chi

en,

Bo

uvie

r B

erno

is,

Fe

mel

le,

4 a

ns

C-6

-02

49

Ab

atte

me

nt,

ano

rexi

e,

ictè

re,

ané

mie

sév

ère

, au

gm

ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

atiq

ues

pa

tom

éga

lie,

par

enc

hym

e

hyp

eré

ch e

t ad

éno

galie

pa

tique

H

D :

tum

eur

La c

yto

logi

e fa

it tr

ès fo

rte

me

nt s

usp

ecte

r un

en

vahi

sse

me

nt h

épat

ique

par

une

tu

meu

r d

e ty

pe s

arco

me a

u se

ns la

rge,

un

sarc

om

e hi

stio

cyta

ire

est p

oss

ible

(+

+)

Eut

hana

sie

Page 84: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

84

Chi

en,

Sha

rpe

i, M

âle,

8 a

ns

5V

12

001

6

M

ultip

les

nod

ule

s su

r le

foie

T

umeu

r m

alig

ne a

yant

pri

ori

tair

em

ent

l’a

spec

t d’u

n sa

rco

me

(++

)

Lap

aro

tom

ie e

xplo

ratr

ice

(le

me

jour

) : m

ultip

les

tum

eurs

patiq

ues

Eut

hana

sie

1 m

ap

rès

Chi

en,

Cai

rn te

rrie

r,

Mâl

e ca

stré

, 1

2 a

ns

5V

12

008

0

A

spe

ct h

ypo

éch

et h

été

rogè

ne

da

ns le

lob

e m

éd

ial d

roit

HD

: ab

cès

hépa

tique

La c

yto

logi

e su

ggè

re fo

rte

me

nt l

’hyp

oth

èse

d

’une

tum

eur

de

typ

e sar

com

e, l’h

ypo

thè

se d

’une

tu

me

ur v

ascu

lair

e es

t p

rio

rita

ire

(++

)

Déc

ès 1

2 j

plu

s ta

rd

His

tolo

gie

du

foie

: car

cino

me

Chi

en,

Mal

ino

is,

1

1 a

ns

6V

10

003

4

PU

PD

Zo

ne h

ypo

éch

sur

un

lob

e

hép

atiq

ue q

ui e

st r

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ani

é

HD

: su

rcha

rge

ou a

ncie

nne

infla

mm

atio

n

Sar

com

e au

sein

d’u

n o

rga

ne o

bjet

d’u

ne

sté

ato

se e

t d’u

ne in

flam

mat

ion

chro

niq

ue,

il p

eut s

’agi

r d

’un

sarc

om

e p

rim

itif o

u m

étas

tatiq

ue (

++

+)

Dég

rada

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rapi

de d

e l’é

tat

géné

ral

Eut

hana

sie

Chi

en,

Cro

isé,

M

âle,

13

ans

6

V0

10

009

San

g d

ans

les

selle

s,

dys

pné

e

pa

tom

éga

lie g

éné

ralis

ée

, p

are

nch

yme

ho

mo

gène

, la

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fo

yer

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ula

ire

iso

écho

gène

en

régi

on

dia

le g

auc

he

HD

: ly

mph

ome

Env

ahi

sse

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t m

ass

if p

ar u

n ly

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ome

ma

lin b

last

ique

de

haut

gra

de

(++

+)

Chi

en,

Lab

rad

or,

M

âle,

11

ans

6

V0

50

165

(R

EIG

NIE

R)

Vo

mis

sem

ents

et d

iarr

hée

d

ep

uis

6 j,

ano

rexi

e,

asci

te

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

h

ype

réch

, p

aro

i de

la v

ési

cule

b

ilia

ire

ép

ais

sie

H

D :

hép

ato

cho

lan

gio

cyst

ite e

t st

éa

tose

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ome

Trè

s fo

rte

susp

icio

n d

’infil

trat

ion

lym

pho

ma

teu

se d

ébut

ante

par

un

lym

phom

e à

cellu

les

à gr

ain

s d

ont

le p

oin

t d

e d

ép

art e

st g

énér

ale

me

nt d

iges

tif o

u hé

pa

to-s

plé

niq

ue s

ou

vent

ass

oci

é à

une

infil

trat

ion

hist

iocy

tair

e ré

alis

ant u

n sy

ndro

me

hém

op

hago

cyta

ire

seco

ndai

re

(++

+)

Sui

vi c

liniq

ue 1

5 j

aprè

s : t

rès

nette

am

élio

ratio

n cl

iniq

ue ;

et

suiv

i éch

o :

plu

s d

’ép

anc

hem

ent

, no

rmal

isat

ion

de

la ta

ille

du

foie

, so

n p

aren

chym

e ho

mo

gène

et

d’é

cho

géni

cité

no

rmal

e à

dim

inué

e co

mp

atib

le a

vec

une

pat

ite o

u m

oin

s p

rob

able

me

nt

une

infil

trat

ion

lym

pho

mat

eus

e o

u u

ne le

ucé

mie

D

epui

s B

EG

, gué

rison

co

mpl

ète

T

U

M

E

U

R

Chi

en,

Do

gue

de

B

ord

eaux

, F

em

elle

, 2

ans

C

-7-0

34

0

Ab

atte

me

nt,

ano

rexi

e

dep

uis

2 s

em

, a

mai

gris

sem

ent

, ad

éno

galie

mo

rée

, p

ancy

top

énie

No

dul

es

hyp

ch d

an

s le

p

are

nch

yme

hép

atiq

ue

HD

: in

filtr

atio

n tu

mor

ale

ou

nod

ule

s d

e r

égé

néra

tion

Lym

phom

e m

alin

à p

etite

s ce

llule

s d

e p

héno

typ

e T

de

pré

sent

atio

n m

orp

holo

giq

ue in

hab

ituel

le q

ui p

eut

ori

ent

er v

ers

les

sous

-typ

es p

rinc

ipau

x su

iva

nts

: so

it u

n ly

mp

hom

e ly

mp

hob

last

ique

, so

it u

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mp

hom

e ly

mp

hocy

tair

e en

tran

sfo

rmat

ion

vers

un

lym

pho

me

de

plu

s ha

ut g

rad

e (+

+)

Page 85: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

85

Chi

en,

Cro

isé

Bo

xer,

Fe

mel

le,

1

0 a

ns

6V

01

009

7

Ano

rexi

e, d

iarr

hée,

vo

mis

sem

ent

s,

abat

tem

ent,

pa

ram

ètr

es

hép

atiq

ues

au

gm

ent

és,

an

ém

ie

Pla

ges

pse

udo

-no

dul

air

es

hyp

eré

ch

HD

: ly

mph

ome

hép

atiq

ue

Infil

tra

tion

hép

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ue p

ar un

e hé

mop

athi

e m

alig

ne a

iguë

peu

diff

ére

ncié

e d

ont

l’a

spe

ct m

orp

holo

giq

ue s

ugg

ère

so

it un

ly

mph

ome

de

haut

gra

de

,de

phé

noty

pe

T

ou

nul

, so

it u

ne le

ucé

mie

aig

uëe

myé

loïd

e à

diff

ére

ncia

tion

mo

nocy

tair

e p

eu

diff

ére

ncié

e, a

sso

ciée

à u

ne m

étap

lasi

e m

yélo

ïde

(++

)

Dég

rada

tion

de l’

état

gén

éral

E

utha

nasi

e 2

se

m p

lus

tard

Chi

en,

Bo

uvie

r B

ern

ois

, M

âle,

7

ans

7

V0

30

051

Am

aigr

isse

me

nt,

ano

rexi

e d

epui

s 3

j, a

ném

ie,

thro

mb

op

éni

e et

le

uco

cyto

se,

pa

ram

ètr

es

hép

atiq

ues

au

gm

ent

és

pa

tom

éga

lie

HD

: hi

stio

cyto

se

Lym

phom

e a

gres

sif à

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lule

s à

grai

ns,

ce

typ

e d

e ly

mp

hom

e e

st o

rigi

nair

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u tu

be

dig

est

if o

u d

es g

land

es a

nne

xes

(++

+)

Pas

de

suiv

i

Chi

en,

Co

ton

de

Tul

éar,

Mâl

e, 6

ans

6

V0

90

153

Asc

ite,

am

aig

riss

em

ent,

abat

tem

ent e

t ané

mie

Hép

ato

galie

, a

nop

ath

ie

hép

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ue

HD

: m

ast

ocy

tom

e o

u ly

mph

ome

Lym

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e a

gres

sif à

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lule

s à

gain

s d

e p

héno

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e T

de

très

hau

t gra

de

(++

) D

égra

datio

n de

l’ét

at g

énér

al

Eut

hana

sie

3 s

em

ap

rès

Chi

en,

Do

ber

man

, M

âle,

3 a

ns

6V

08

016

1

Ané

mie

aré

géné

rativ

e,

vom

isse

me

nt,

thro

mb

ocy

top

énie

, te

sts

Ehr

lichi

ose

et B

abés

iose

gatif

s

pa

tom

éga

lie,

ad

éno

pa

thie

m

ulti

cent

riq

ue

HD

:m

ala

die

sys

tém

ique

de

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e

infe

ctie

use

, a

uto

-im

mu

n o

u ly

mph

omat

euse

Inva

sio

n hé

pat

ique

ma

ssiv

e p

ar

une

hém

opat

hie

mal

igne

aig

uë p

eu

diff

ére

ncié

e S

a p

rése

nta

tion

cyto

logi

que

é

voq

ue p

rio

rita

ire

men

t u

ne le

ucé

mie

aig

de

la li

gnée

éry

thro

ïde.

L

’alte

rnat

ive

sera

it un

e in

filtr

atio

n p

ar u

n tr

ès r

are

lym

pho

me

à gr

and

es c

ellu

les

anap

lasi

que

s (+

++

)

Chi

en,

Sch

nauz

er,

M

âle,

2 a

ns

6V

09

002

6

Asc

ite,

hép

ato

galie

F

oie

trè

s vo

lum

ine

ux e

t é

cho

gène

de

ma

niè

re d

iffu

se

HD

: in

filtr

atio

n ly

mph

oïde

Infil

tra

tion

hép

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ue p

ar u

ne

leuc

émie

ai

guë

très

peu

diff

ére

ncié

e p

ouv

ant

co

rre

spo

ndre

so

it à

une

leuc

ém

ie a

iguë

ly

mp

hoïd

e so

it à

une

leuc

ém

ie a

iguë

m

yélo

ïde

(++

)

Ap

par

itio

n d

’une

hyp

ertr

op

hie

gan

glio

nnai

re u

n m

ois

ap

rès.

D

écès

3 ½

m a

prè

s (m

ise

en

pla

ce d

’une

chi

mio

thér

apie

)

T

U

M

E

U

R

Chi

en,

Bo

uled

ogu

e A

ngl

ais,

Fe

mel

le,

4

ans

6

V1

20

075

Ané

mie

mo

lytiq

ue a

uto

im

mu

ne,

leuc

ocy

tose

ne

utro

phi

le

pa

tom

éga

lie

Asp

ect

d’hé

mop

athi

e m

yélo

ïde

aigu

ë à

do

min

ant

e m

ono

cyta

ire

corr

esp

ond

ant s

oit

à u

ne le

ucé

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aig

uë s

oit

plu

s p

rob

able

me

nt c

om

pte

ten

ue d

e la

le

uco

cyto

se n

eut

rop

hile

sig

nalé

e un

e tr

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form

atio

n d

’un

synd

rom

e

myé

lod

ysp

lasi

que

pré

alab

le (

+)

Déc

ès 2

j ap

rès

Page 86: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

86

Chi

en,

Cro

isé

Ro

ttw

eille

r,

Fe

mel

le,

8 a

ns

6V

01

016

9

F

oie

d’a

spe

ct h

ab

itue

l, d

iscr

ète

a

nom

éga

lie h

épa

tique

Infil

trat

ion

hist

iocy

tair

e q

ui p

ar

son

imp

ort

ance

qua

ntita

tive

et s

on

asp

ect

mo

rpho

logi

que

évo

que

pri

ori

tair

em

ent u

ne

hist

iocy

tose

plu

s vo

lon

tiers

qu’

un

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rom

e hé

mo

pha

gocy

tair

e ré

actio

nnel

(+

++

)

Eut

hana

sie

que

lque

s j a

prè

s

Chi

en,

Bo

uvie

r B

ern

ois

, M

âle,

8

ans

C

-6-0

05

1

Ab

atte

me

nt,

am

aigr

isse

me

nt,

esso

uffl

em

ent,

ané

mie

, au

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ent

atio

n d

es

par

amèt

res

hép

atiq

ues

pa

tom

éga

lie,

par

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chym

e

hyp

eré

ch,

pré

senc

e d

e n

od

ule

s h

ypo

éch

et a

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éga

lie

hép

atiq

ue

HD

: ly

mp

hom

e o

u his

tiocy

tose

m

alig

ne

Infil

trat

ion

hist

iocy

tair

e d

u fo

ie,

avec

sy

ndro

me

hém

op

hago

cyta

ire

exa

cerb

é a

sso

cié

à u

ne d

ysér

ythr

op

oïè

se à

méd

iatio

n im

mu

ne.

L’h

ypo

thès

e d

’une

hi

stio

cyto

se

pro

bab

lem

ent

mal

igne

ave

c d

ysp

lasi

e é

ryth

roïd

e se

cond

aire

est

pri

ori

tair

e (+

++

)

Déc

ès 1

m a

prè

s

Chi

en,

Bo

uvie

r B

ern

ois

, M

âle,

7

ans

C

-6-0

35

3

Am

aigr

isse

me

nt,

asc

ite,

mas

se d

ans

le c

reu

x ax

illai

re,

susp

icio

n d

e m

ass

e in

tra

tho

raci

que

No

dul

es

hép

atiq

ues

Infil

trat

ion

hép

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ue m

ass

ive

par

une

tu

meu

r à

cellu

les

géan

tes

d’a

spec

t hi

stio

cyta

ire,

l’h

ypo

thès

e d

’his

tiocy

tose

m

alig

ne e

st p

rio

rita

ire

(++

+)

Chi

en,

La

bra

do

r re

trie

ver,

Fe

mel

le

stér

ilisé

e, 1

1 a

ns

7V

04

003

2

Ano

rexi

e et

vo

mis

sem

ent

d

epui

s 1

5 j

Tum

eur

s m

ulti

ple

s su

r le

fo

ie

Infil

trat

ion

hép

atiq

ue p

ar u

ne t

um

eur

hi

stio

cyta

ire

d’a

spec

t cyt

olo

giq

uem

ent

m

alin

, l’h

ypo

thès

e d

’une

hist

iocy

tose

m

alig

ne e

st d

onc

pri

ori

tair

e (+

+)

Eut

hana

sie

2 s

em

ap

rès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

12

ans

6

V0

60

028

Dys

ore

xie,

tra

nsa

min

ase

s au

gm

ent

ée

s

No

mb

reus

es

pla

ges

nod

ula

ire

s h

ype

réch

ave

c p

arf

ois

un

cent

re

hyp

ch,

ad

éno

pa

thie

pa

tique

H

D :

tum

eur,

sur

cha

rge

, ch

ola

ngi

o-h

ép

atite

ou

hyp

erp

lasi

e

Tum

eur

hép

atiq

ue d

’asp

ect

mal

in s

ugg

éra

nt

en

pri

ori

té u

n hé

pat

oca

rcin

om

e L

’hyp

oth

èse

d’u

ne m

étas

tase

d’u

n au

tre

carc

ino

me

est é

gale

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nt p

oss

ible

ma

is

par

aît m

oin

s p

rob

able

(+

+)

Dys

ore

xie

pui

s a

nore

xie

Eut

hana

sie

1 ½

m a

prè

s

Cha

t, E

uro

pée

n,

14

ans

6

V0

80

021

Dys

ore

xie

de

pui

s 1

se

m,

aug

me

ntat

ion

des

p

aram

ètre

s hé

pa

tique

s M

ass

e h

ép

atiq

ue

Lési

on

hép

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ue p

rim

itive

vère

, fo

cale

me

nt n

écro

sée,

hyp

oth

èse

d’u

n hé

pat

o-c

arci

nom

e p

rim

itif p

rivi

légi

ée (

++

+)

Cha

t, P

ersa

n, M

âle

cast

ré,

12

ans

L0

7-2

14

8

Asc

ite,

ma

sse

ab

do

min

ale

, d

ysur

ie,

sou

ffle

card

iaq

ue,

ané

mie

, le

uco

cyto

se

neut

rop

hiliq

ue,

thro

mb

ocy

tose

Hyp

ert

rop

hie

pa

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ave

c un

re

ma

nie

me

nt c

om

ple

t du

pa

renc

hym

e

HD

: tu

meu

r p

rim

itive

ou

seco

nda

ire

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infil

tra

tion

gra

nul

om

ate

use

Car

cino

me

(ou

tum

eur

appa

rent

ée)

nage

ant

des

zo

nes

liqui

die

nne

s et

cro

tique

s e

n so

n se

in (

++

) E

utha

nasi

e 2

½ m

ois

ap

rès

T

U

M

E

U

R

Cha

t, S

iam

ois

, F

em

elle

, 1

3 a

ns

L07

-22

75

Ab

atte

me

nt,

dys

ore

xie,

so

uffl

e ca

rdia

que

, m

ass

e

ab

do

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ale

HD

: tu

meu

r p

rob

able

me

nt

d’o

rigi

ne h

ép

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ue,

dic

ulé

e

Hép

atoc

arci

nom

e rel

ativ

em

ent

bie

n d

iffér

enc

ié (

++

)

Déc

ès q

uelq

ues

sem

ap

rès

lors

d

e l’e

xérè

se d

e la

tum

eur

H

isto

logi

e d

e la

ma

sse

: ca

rcin

ome

hépa

toce

llula

ire

Page 87: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

87

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

12

ans

6

V0

20

003

Ma

sse

pa

tique

sur

le lo

be

ca

udé

Tum

eur

hép

atiq

ue d

’asp

ect

mal

in s

ugg

éra

nt

en

pri

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té u

n hé

pat

oca

rcin

om

e, l’

hyp

oth

èse

d’u

ne m

éta

sta

se d

’un

carc

ino

me

d’a

spec

t cy

tolo

giq

ue v

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in e

st é

gale

men

t po

ssib

le

mai

s m

oin

s p

rob

able

(+

++

)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

8 a

ns

7V

01

010

6

Tum

eur

néc

rosé

e, é

voq

uant

en

pri

ori

té u

n C

arci

nom

e (+

+)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

13

ans

7

V0

50

025

Am

aigr

isse

me

nt,

susp

icio

n d

e m

asse

ab

do

min

ale

crâ

nial

e

Ma

sse

pa

tique

trè

s vo

lum

ine

use

hyp

ch a

vec

ad

éno

pa

thie

hép

atiq

ue

HD

: tu

meu

r hé

pa

tique

ma

ligne

o

u ly

mp

hom

e

Tum

eur

, d

e ty

pe c

arci

nom

e à

pet

ites

cellu

les

peu

diff

éren

ciée

s q

ui s

ugg

ère

soit

un c

arci

nom

e m

étas

tatiq

ue s

oit

un

cho

lan

gio

arci

nom

e p

eu d

iffér

enc

ié,

en

reva

nche

un

hép

ato

me

mal

in p

araî

t peu

p

rob

able

(+

+)

Eut

hana

sie

4 à

5 s

em

plu

s ta

rd

Cha

t, S

acré

e d

e B

irm

ani

e, F

em

elle

st

érili

sée,

11

ans

6

V1

00

139

Ictè

re,

ano

rexi

e,

abat

tem

en

t, p

ara

tre

s hé

pat

ique

s et

b

iliru

bin

ém

ie a

ugm

ent

és

Lési

on

hép

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ue d

roite

d’a

spe

ct

mu

ltifo

cal h

ypo

éch

et t

ubul

air

e

irré

gulie

r (c

ana

ux

dila

tés)

, a

nop

ath

ie h

ép

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ue,

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roi d

e

la v

ési

cule

bili

air

e é

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issi

e e

t h

ypo

éch

., p

oss

ible

ob

stru

ctio

n

bili

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e in

tra

pa

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H

D :

ab

cès

hép

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ues,

ch

ola

ngi

o-h

ép

atit

e o

u tum

eur

On

en

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gera

en

pri

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té d

es lé

sio

ns

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oral

es d

e na

ture

car

cino

mat

euse

, p

lutô

t m

éta

stat

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s su

r un

fo

nd d

e lip

ido

se

sévè

re a

vec

infla

mm

atio

n et

néc

rose

foca

le

(++

)

Déc

ès

Aut

op

sie

: pré

senc

e d

’une m

asse

tu

mor

ale

sur

le c

anal

ch

olé

do

que

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

13

ans

6

V0

30

073

Tum

eur

hép

atiq

ue s

uggé

rant

en

pri

ori

té u

n ad

éno

carc

ino

me,

l’h

ypo

thè

se d

‘une

m

éta

stas

e d

’un

adén

oca

rcin

om

e ex

tra

-hé

pat

ique

est

pri

ori

tair

e. U

n hé

pat

oca

rcin

om

e p

rim

itif t

rès

anap

lasi

que

n’

est

pas

tota

lem

ent e

xclu

(+

+)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

12

ans

5

V1

20

003

M

asse

téro

gène

de

3 c

m d

e

dia

tre

H

D :

tum

eur

Tum

eur

mal

igne

ave

c né

cro

se é

tend

ue,

l’hyp

oth

èse

d’u

ne m

éta

stas

e d

’un

adé

noca

rcin

om

e es

t pri

ori

tair

e (+

+)

Pas

de

suiv

i

T

U

M

E

U

R

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e ca

stré

, 1

5 a

ns

7V

01

008

2

Dys

ore

xie

pui

s a

nore

xie

dep

uis

4 j,

a

mai

gris

sem

ent

, a

scite

No

dul

es

hyp

ch e

t no

du

le

hété

rogè

ne d

ans

le lo

be

dia

l d

roit

HD

: tu

meu

r

Mét

asta

se h

épat

ique

par

une

tu

me

ur d

e ty

pe

adén

oca

rcin

om

e (+

++

) E

utha

nasi

e

Page 88: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

88

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e ca

stré

, 1

4 a

ns

5V

11

006

7

Ano

rexi

e, p

alp

atio

n ab

do

min

ale

ano

rma

le,

par

am

ètre

s hé

pat

ique

s au

gm

ent

és,

leuc

ocy

tose

ne

utro

phi

lique

Infil

tra

tion

hép

atiq

ue n

od

ula

ire

d

iffus

e e

t ad

éno

pa

thie

H

D :

carc

inom

e o

u ly

mp

hom

e

Car

cino

me

hép

atiq

ue é

tend

u av

ec n

écro

se,

l’ori

gine

mét

asta

tique

ou

pri

miti

ve n

e p

eut

être

tran

chée

(+

++

)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

12

ans

7

V0

20

131

BE

d’u

n ad

éno

carc

ino

me

ma

mm

air

e

No

dul

e u

niq

ue d

e 3

cm

de

d

iam

ètr

e,

d’é

cho

géni

cité

mix

te

da

ns le

lob

e d

roit

HD

: m

étas

tase

La c

yto

logi

e su

ggè

re e

n p

rio

rité

la p

onc

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d’u

ne m

étas

tase

hép

atiq

ue d

’un

carc

ino

me

env

iro

nnée

d’u

ne im

po

rta

nte

stro

ma

réa

ctio

n in

flam

mat

oir

e à

do

min

ante

ly

mp

hocy

tair

e, l’

hyp

oth

èse

d’u

ne m

éta

stas

e d

e l’

adé

noca

rcin

om

e m

am

mai

re e

st la

plu

s p

rob

able

(+

+)

Eut

hana

sie

5 m

ap

rès

Cha

t, P

ersa

n,

Fe

mel

le,

7 a

ns

7V

03

014

1

Mas

se a

bd

om

ina

le

La c

yto

logi

e en

fa

veur

d’u

n ca

rcin

om

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voq

uant

en

pri

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té u

n ad

éno

carc

ino

me

pan

créa

tique

ou

un

hép

ato

carc

ino

me

rela

tive

men

t déd

iffér

enc

ié (

++

+)

Cha

t 7

V0

10

250

C

arc

ino

me

rela

tive

me

nt p

eu d

iffér

enci

é, o

n en

visa

gera

en

pri

ori

té u

n ca

rcin

om

e m

étas

tatiq

ue (

++

)

Mis

e en

pla

ce d

’une

co

rtic

oth

érap

ie

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

10

ans

C

-5-0

15

1

Ab

atte

me

nt,

vom

isse

me

nts,

dys

ore

xie

, au

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ent

atio

n d

es

par

am

ètre

s hé

pat

ique

s

No

dul

es

hép

atiq

ues

HD

: tu

meu

r

Car

cino

me

rela

tive

me

nt a

nap

lasi

que

, u

ne

ori

gine

hép

atiq

ue p

rim

itive

est

po

ssib

le

(++

) D

écès

1 m

ap

rès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

14

ans

7

V0

30

050

Dys

ore

xie

de

pui

s p

lusi

eur

s m

, a

mai

gris

sem

ent

, a

ugm

ent

atio

n d

es

tran

sam

ina

ses

Ima

ge la

cuna

ire

da

ns le

fo

ie

HD

: hé

man

gios

arco

me

Car

cino

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à e

nva

hiss

em

ent

hép

atiq

ue

do

nt le

po

int d

e d

épar

t ne

peu

t êtr

e ét

abli

ave

c ce

rtitu

de,

on

po

urra

en

visa

ger

en

pri

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té u

ne m

éta

stas

e d

’un

adén

o-

carc

ino

me

pan

créa

tique

exo

crin

e (+

++

)

Déc

ès 1

½ m

ap

rès

T

U

M

E

U

R

Cha

t, A

mér

ica

n C

url,

Fe

mel

le

stér

ilisé

e,

8 a

ns

6V

03

015

6

Que

lque

s é

pis

od

es

d’a

taxi

e, q

uelq

ues

vom

isse

me

nts,

se

lles

rare

s, m

ass

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do

min

ale

cr

ânia

le

Ma

sse

pa

tique

ce

ntra

le

pro

bab

lem

ent

lob

air

e d

e 5

à 8

cm

d

e d

iam

ètr

e

HD

: tu

meu

r b

éni

gne

, cy

sta

noca

rcin

om

e,

hép

ato

carc

ino

me

, ly

mp

hom

e o

u h

ype

rpla

sie

no

dul

air

e

Tum

eur

hép

atiq

ue,

l’asp

ect c

yto

logi

que

é

voq

ue p

rio

rita

ire

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t u

ne tu

meu

r d

es

cellu

les

des

can

aux

bili

aire

s. O

n ne

pe

ut

cep

end

ant p

as

tota

lem

ent

exc

lure

un

carc

ino

me

à p

etite

cel

lule

so

it d

e ty

pe

cho

lan

gio

carc

ino

me

soit

mét

ast

atiq

ue,

imp

ort

ante

lip

ido

se (

++

+)

Déc

ès lo

rs d

e la

par

oto

mie

: p

rése

nce

d’u

ne m

asse

hép

atiq

ue

His

tolo

gie

: le

s lé

sio

ns é

voq

uent

en

pri

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té u

n hé

pat

ob

last

om

e en

vo

ie d

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issé

min

atio

n m

étas

tatiq

ue m

ont

rant

une

net

te

infle

xio

n ac

ineu

se d

e ty

pe

pan

créa

tique

exo

crin

e d

e p

réfé

renc

e à

un

adén

oca

rcin

om

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ével

op

à p

artir

d’u

n fo

yer

ecto

piq

ue d

e p

ancr

éas

exo

crin

e

Page 89: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

89

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

14

ans

6

V0

70

109

Ictè

re,

ano

rexi

e,

cach

exie

Lési

on

hép

atiq

ue d

iffu

se

hyp

eré

ch,

ad

éno

pa

thie

H

D :

lipid

ose

vère

, lym

phom

e o

u ch

ola

ngi

o-h

épa

tite

Infil

tra

tion

lym

pho

mat

eu

se m

assi

ve p

ar u

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mph

ome

bla

stiq

ue d

e ha

ut g

rad

e su

r un

fo

nd d

e lip

ido

se (

++

) D

écès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

, 7

ans

6

V1

10

178

Ano

rexi

e d

epui

s p

lusi

eur

s j a

sso

ciée

à u

ne a

ném

ie

Légè

re h

ép

ato

galie

Infil

tra

tion

lym

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mat

eu

se m

assi

ve p

ar u

n ly

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ome

de

haut

gra

de,

pro

bab

lem

ent

B,

ave

c in

filtr

atio

n ly

mp

hom

ate

use

san

gui

ne

dis

crèt

e (+

++

)

Déc

ès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

6 a

ns

6V

02

002

4

Ictè

re,

vom

isse

me

nts,

an

ore

xie,

pa

tom

égal

ie,

test

s F

IV e

t Fe

lV n

éga

tifs

pa

tom

éga

lie

Infil

tra

tion

lym

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mat

eu

se m

assi

ve p

ar u

n ly

mph

ome

à ce

llule

s à

grai

ns.

Ce

typ

e d

e ly

mp

hom

e re

con

naît

un

po

int

de

dép

art s

oit

pri

miti

vem

ent

hép

atiq

ue o

u hé

pat

o-

splé

niq

ue,

soit

dig

estif

(+

++

)

Ictè

re p

ersi

stan

t D

écès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le s

téri

lisée

, 9

ans

6

V0

10

008

Ictè

re,

aba

ttem

ent

, d

yso

rexi

e

pa

tom

éga

lie,

ad

éno

pa

thie

pa

tique

H

D :

lym

phom

e o

u m

ast

ocy

tom

e

Infil

trat

ion

lym

pho

mat

eu

se p

ar u

n ly

mph

ome

à ce

llule

s à

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ns

ori

gina

ire

du

tissu

hép

atiq

ue (

++

+)

Déc

ès

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e, 1

3 a

ns

7V

01

010

0

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

ho

mo

gène

et

hyp

eré

ch

HD

: ch

ola

ngi

o-h

ép

atiq

ue o

u ly

mph

ome

Env

ahi

sse

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t m

ass

if d

u fo

ie p

ar u

n ly

mph

ome

mal

in b

last

ique

de

hau

t gr

ade

do

nt l’

asp

ect c

yto

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que

évo

que

p

rio

rita

irem

ent

un

lym

pho

me

B

imm

uno

bla

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ue (

++

+)

Dég

rada

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de l’

état

gén

éral,

tr

aité

par

chi

mio

thér

apie

E

utha

nasi

e 6

m a

prè

s

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e ca

stré

, 1

0 a

ns

7V

03

003

4

Au

gm

ent

atio

n d

es

tran

sam

ina

ses

de

pui

s 2

se

m,

ictè

re

Hép

ato

mga

lie e

t par

enc

hym

e

hété

rogè

ne,

lacu

nes

hyp

ch

HD

: ch

ola

ngi

ohé

pa

tite

ou

tum

eur

Infil

tra

tion

hép

atiq

ue p

ar u

ne

tum

eur

à ce

llule

s ro

ndes

rel

ativ

em

ent

ana

pla

siq

ues

po

uva

nt c

orr

esp

ond

re s

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à u

n ly

mp

hom

e so

it à

une

tum

eur

his

tiocy

tair

e m

alig

ne (

++

)

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

mel

le,

8 a

ns

6V

08

014

9

Asc

ite d

ep

uis

15

j H

ép

ato

galie

H

D :

rito

nite

infe

ctie

use

line

o

u tu

meu

r hé

pat

ique

Inva

sio

n hé

pat

ique

par

un

e hé

mop

athi

e m

alig

ne m

yélo

ïde

aigu

ë peu

diff

ére

ncié

e,

évo

qua

nt s

oit

une

leuc

ém

ie a

iguë

myé

lo-

éry

thro

bla

stiq

ue s

oit

un

syn

dro

me

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dys

pla

siq

ue a

vec

excè

s d

e b

last

es (

++

) Asc

ite e

t ano

rexi

e, dé

grad

atio

n de

l’ét

at g

énér

al E

utha

nasi

e 1

se

m a

prè

s

Cha

t, E

uro

pée

n,

Mâl

e ca

stré

, 9

ans

6

V0

90

100

Par

amèt

res

hép

atiq

ues

norm

aux

Hép

ato

galie

, p

are

nch

yme

ho

mo

gène

et t

rès

com

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ct

HD

: ly

mp

hom

e, m

asto

cyto

me,

hép

atit

e c

hro

niq

ue o

u lip

ido

se

Infil

trat

ion

mas

tocy

tair

e m

ass

ive

qui

co

rré

lée

aux

résu

ltats

des

cyt

op

onc

tions

sp

léni

que

s p

erm

et d

’éta

blir

le d

iagn

ost

ic d

e m

asto

cyto

se s

ysté

miq

ue

(++

)

Eut

hana

sie

1 m

ap

rès

T

U

M

E

U

R

Cha

t, E

uro

pée

n,

Fe

me

lle s

téri

lisée

,

15

ans

5

V1

10

095

Am

aigr

isse

me

nt d

epui

s p

lusi

eur

s m

, a

scite

et

épan

che

me

nt p

leur

al

pa

tom

éga

lie h

om

ogè

ne a

vec

que

lque

s no

dul

es

hyp

ch

HD

: ly

mp

hom

e o

u m

asto

cyto

me

Mas

tocy

tose

sys

tém

ique

(+

+)

Eut

hana

sie

15

j ap

rès

Page 90: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

90

Chi

en,

Ro

ttw

eile

r 6

V0

80

050

pa

tom

éga

lie h

om

ogè

ne

HD

: hi

stio

cyto

se p

rimai

re

syst

èmiq

ue o

u se

cond

aire

im

mun

e po

st in

fect

ieus

e

Syn

drom

e hé

mop

hago

cyta

ire r

éact

ionn

el à

des

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op

énie

s à

méd

iatio

n im

mu

ne (

++

)

Ep

iso

de

de

thro

mb

oe

mb

olie

p

ulm

ona

ire

Eut

hana

sie

2 j

plu

s ta

rd

Chi

en,

Yo

rksh

ire

terr

ier,

Mâl

e, 1

3 a

ns 6

V0

10

173

Hyp

erco

rtic

ism

e n

on

tra

ité

Mas

se h

ép

atiq

ue d

e 4

sur

5cm

de

d

iam

ètr

e a

vec

zone

liq

uid

ien

ne

H

D :

tum

eur

La c

yto

logi

e es

t co

mp

atib

le a

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une

po

nctio

n d

’une

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lacu

naire

, hé

mor

ragi

que,

dis

crèt

em

ent

enr

ichi

e e

n p

op

ulat

ion

infla

mm

ato

ire.

Elle

peu

t co

rres

po

ndre

à la

po

nctio

n d

’une

lési

on

de

natu

re v

ascu

lair

e, é

vent

uelle

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t tu

mo

rale

sa

ns

mis

e en

évi

den

ce d

e ce

llule

s su

spec

tes

de

mal

igni

té (

++

)

Eta

t sta

ble

Sui

vi é

cho

: pas

d’é

volu

tion

Chi

en,

Sha

rpe

i, M

âle

6V

11

009

6

M

asse

téro

gène

de

10

cm d

e

dia

tre

Asp

ect d

e liq

uid

e kys

tique

no

n in

flam

ma

toir

e. C

e ré

sulta

t n

’exc

lut p

as la

p

oss

ibili

té d

’un

kyst

e au

sei

n d

’une

tum

eur

d

ont

le s

ocl

e n’

aur

ait p

as é

té c

onc

erné

par

le

pré

lève

me

nt (

++

)

Ep

iso

de

d’h

ém

orr

agie

ab

do

min

ale

7 m

ap

rès,

ét

at

stab

le d

epui

s S

uivi

éch

o : a

ugm

enta

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du

volu

me

de la

mas

se C

hie

n, Y

ork

shir

e T

erri

er,

Fe

mel

le,

9

ans

6

V1

20

144

Leuc

ocy

tose

mas

sive

H

ép

ato

galie

Asp

ect

de

très

impo

rtan

te in

filtr

atio

n m

yélo

ïde

gran

uleu

se d

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Page 91: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

91

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Page 92: Thèse 2007 Cicolini · raison du manque de spécificité des images échographiques du foie et du pancréas chez les carnivores domestiques, cet examen peut être associé à un

92

Chi

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e qu

alité

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CICOLINI CHARLOTTE

CYTOLOGIE PAR PONCTION ECHOGUIDEE DU FOIE ET DU PANCREAS CHEZ LE CHIEN ET LE CHAT - APPORT AU DIAGNOSTIC EN MEDECINE INTERNE - ETUDE RETROSPECTIVE SUR 213 CAS

Thèse Vétérinaire : Lyon , 12 novembre 2007

RESUME :

La réalisation de cytoponctions à la suite d’un examen échographique apporte une grande aide dans l’établissement d’un diagnostic de certitude, mais ceci sous réserve d’avoir des échantillons de bonne qualité et représentatifs. C’est une méthode rapide et peu invasive qui reçoit un nombre très limité de contre-indications.

Notre première étude nous a fourni des images cytologiques de référence du foie et du pancréas. Dans notre étude rétrospective de cas pathologiques collectés chez 145 chiens et 59 chats, nous avons obtenu 194 prélèvements hépatiques et 10 pancréatiques. Les prélèvements hépatiques ont été classés en grandes catégories cytologiques dont 35 « hyperplasie, dysplasie et incertitude », 48 « surcharge et dégénérescence », 26 « inflammation », et 56 « tumeur ».

A l’issue de cette étude, nous avons pu constater que, globalement, les résultats cytologiques étaient en corrélation avec l’examen échographique effectué (62,4%) et avec l’évolution clinique des animaux (70,9%).

MOTS CLES : - CYTOLOGIE - FOIE - PANCREAS - CHIEN - CHAT

JURY :

Président : Monsieur le Professeur Jean-Yves SCOAZEC

1er Assesseur : Madame le Professeur Corinne FOURNEL 2ème Assesseur : Monsieur le Docteur Thierry MARCHAL Maître

de Conférences Membre invité : Monsieur le Docteur Michel LABADIE

DATE DE SOUTENANCE : 12 Novembre 2007

ADRESSE DE L’AUTEUR :

Route de Chapois 39300 LES NANS