Thème : « La voix au Moyen Âge · Dates : du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin 2019 Lieu :...
Transcript of Thème : « La voix au Moyen Âge · Dates : du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin 2019 Lieu :...
1
50e CONGRÈS de la SHMESP Organisé par l’Institut franco-allemand de sciences historiques et sociales
(IFRA-SHS) de Francfort-sur-le-Main
Dates : du jeudi 30 mai au dimanche 2 juin 2019 Lieu : Université Goethe de Francfort, campus Westend
Thème : « La voix au Moyen Âge »
Retable de l’Adoration de l’Agneau mystique/Autel de Gand, Hubert et Jan van Eyck, 1426/1435, baptistère de la cathédrale Saint-Bavon de Gand, détail : anges chanteurs et anges musiciens
2
Présentation générale
Le thème retenu est intitulé « la voix au Moyen Âge ». Le sujet prend acte d’une histoire médiévale ouverte aux problématiques de l’oralité, au dialogue avec la musique, l’archéologie et la littérature. Les 22 communications retenues s’organisent autour de trois grands axes : Produire, reproduire, transcrire la voix (la voix entre oral et écrit) ; La voix et le pouvoir (la voix entre ordre et désordre) ; Contrôler, moduler la voix (la voix entre le chant et le silence). Quatre collègues en poste dans des universités allemandes prendront part aux travaux. Le congrès sera ouvert en présence de la Présidente de l’Université Goethe, de l’Ambassadrice de France à Berlin, du Président de la Société des médiévistes allemands et de la Présidente de l’association des historiens allemands.
L’excursion mènera les congressistes à Lorsch et Spire, deux sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco, mêlant le haut Moyen Âge (Lorsch) et l’Empire classique (cathédrale de Spire, tombeaux des Saliens) ainsi que la vie des communautés juives établies en Allemagne à la fin du Moyen Âge (Spire). Les visites lors des soirées du colloque tourneront autour de la nouvelle ville médiévale au cœur de Francfort, du Musée Historique de la ville, des archives (Bulle d’Or) et du couvent des Carmes (cloître, réfectoire, fresques) pour le banquet du samedi soir (avec concert).
En complément des bourses proposées par la SHMESP, quatre bourses forfaitaires seront mises à
la disposition de jeunes chercheuses et jeunes chercheurs, doctorants et postdoctorants par l’IFRA.
Argumentaire scientifique
Le thème proposé est intitulé « La voix au Moyen Âge ». Ce titre principal n’est pas accompagné d’un sous-titre mais trois situations ou configurations principales sont comprises d’évidence dans le libellé : parler, chanter, se taire. Le choix du thème ne résulte pas uniquement de l’absence d’une entrée spécifique consacrée à la voix dans les dictionnaires usuels des médiévistes, et ne se justifie pas seulement par sa nouveauté au regard des sujets couverts par les précédents congrès de la Société. Il entend aussi et peut-être avant tout prendre acte des dernières avancées et des récentes recherches consacrées à la présence et aux marques d’oralité dans l’écrit, à la musique médiévale et à sa « fabrique », au paysage sonore, aux cris et émotions, aux rythmes, aux pratiques de lecture, à la scansion et à la cantillation, aux jeux et spectacles…, bref à tous les contextes et prétextes qui produisent la voix et à tout ce qui est reproduit, proféré et clamé par elle, sans négliger le refus ou le renoncement à son expression dans le silence. C’est dire si l’examen d’un régime spécifique de la vocalité et de la vocalisation au Moyen Âge pourra être entrepris dans une démarche à la fois interdisciplinaire et anthropologique. Cette thématique présente également l’avantage de pouvoir être étudiée tant dans les mondes latin, musulman et juif que byzantin et pendant tout l’arc chronologique du millénaire médiéval.
Le sujet, que l’on invite à ne pas confondre avec le bruit, le son, la musique en tant que telle ou la parole articulée, même si la voix engage l’un ou plusieurs de ces aspects, couvrira toutes les formes et facettes de l’oralité vocale, forcément en tension avec sa mise par écrit. Il comprend l’ensemble des dimensions et des situations incluant le chant, la poésie déclamée, le jeu, la prédication, le sermon, l’énonciation de la parole d’autorité…, mais aussi le silence subi ou choisi, celui des moines, des anachorètes, et des blasphémateurs, des condamnés à la langue coupée, des miraculés qui retrouvent la parole, ou des sourds et muets..., tout cela dans une compréhension attentive aux problématiques du genre. Il demandera, en mariant l’étude des supports et des contenus de la voix, une approche croisant les disciplines et les méthodes, entre histoire, anthropologie, musicologie,
3
linguistique, littérature, architecture, art et archéologie, tant il importe de ne pas détacher de l’examen et du questionnaire les espaces et les dispositifs matériels destinés à écouter, amplifier ou confiner la voix. On veillera à ne pas exclure de l’enquête une approche physique de la voix, en elle-même complexe puisqu’il n’existe pas d’organe propre à la voix ou au chant mais que cette opération fait intervenir l’appareil digestif –larynx, langue, dents, bouche… -, l’appareil respiratoire - nez, poumons, cage thoracique – et l’appareil sensitif et auditif. Or, on le sait, le Moyen Âge a produit des explications et représentations d’une physique et d’une physiologie de la voix au contact de l’âme et du corps (la voix n’est-elle pas d’ailleurs ce « lieu » où les deux s’articulent au plus juste ?) et selon une échelle de valeurs qui place l’ouïe directement après la vue parmi les cinq sens.
On pourra se poser la question de savoir quelles valeurs et quels attributs la société médiévale affecte à la voix, comment elle la désigne (vocabulaire des langues classiques, bibliques et sacrées et des langues vernaculaires), en explique la production/reproduction (médecine, pneumologie), comment elle la théorise et la discipline ou la contrôle (rhétorique, arts de la voix…), la met en pratique savante (lecture, dictée). On se demandera aussi quelles furent les perceptions médiévales de la voix parlée, proclamée ou chantée, dans la mesure où la voix transforme le langage (timbre, hauteur), le perturbe (bégaiement), le module (du murmure à la vocifération), l’embellit (mélodicité, chant, assonance), le charge d’émotion (rire, cri, colère, effroi, souffrance…), reproduit sa signification cachée (comme dans la rime qui ne fait sens qu’une fois prononcée) ou le colore et l’identifie (accents…). La voix, qui plus est, place en coïncidence immédiate la personne physique et l’énonciation du message dans une société qui ne connaît ni enregistrement, ni moyen technique de répétition, ni transmission de la voix à distance (sauf en rêve, en songe et en illumination lorsque l’on entend des voix venues d’ailleurs !), mais qui se montre pour cette raison même très sensible à la vocalité (acoustique, y compris monumentale, portée, intonation, récitation…) et fait reposer la genèse de son monde sur le souffle de son Dieu et sur l’énonciation d’une parole divine tonitruante. Par ce biais, on pourra faire surgir les figures de professionnels médiévaux de la voix et leur charisme ou compétence propre : prédicateur, muezzin, musicien, chanteur, chantre, jongleur, conteur, diseur, avocat, diplomate, crieur, héraut ou homme de la dictée…
On se demandera bien entendu quels systèmes, écrits (ponctuation), visuels ou phoniques (neumes), graphiques (marques d’intonation ou d’inflexion, indications syllabiques), iconologiques (les phylactères…) et iconographiques (les inscriptions) ou symboliques (idéogrammes, idéophones) permettent de noter et de rythmer par écrit la voix (chant, monodie, déclamation, inspiration, sermon, théâtre…). On sera également sensible, dans cet esprit, à la présence et à la transcription du discours direct et d’éléments de « dialogues » (parfois signalés par un changement ou une rupture de langue ou de construction grammaticale) dans les actes écrits, les procès, voire les textes diplomatiques, en regardant les marques graphiques d’une intrusion de la voix.
On pourra également étudier les modalités spécifiques du mélange entre le parlé, le récité et le chanté ménagées par la voix (conte, poésie orale, dits, hymnes, psaumes, prières…). La cantillation, tant chrétienne que coranique et hébraïque, bénéficiera sans doute d’une attention particulière, de même que les pratiques incantatoires, voire magiques. Les affectations et désordres de la voix seront également pris en compte : maladies ou handicaps qui en empêchent ou en perturbent l’expression, mais aussi les affaiblissements ou extinctions tels que le murmure, le râle du blessé ou de l’agonisant.
Le sujet suppose aussi de prendre en compte la renonciation volontaire ou involontaire à la voix au cœur de toutes les pratiques et les situations de silence (arts de se taire), sans oublier que l’absence de voix n’est pas nécessairement synonyme d’absence de parole comme l’indiquent par exemple la prière ou le monologue intérieurs où le jeu de sa propre voix existe mais reste inaudible aux autres.
Si l’on a jusqu’à présent parlé pour l’essentiel des voix humaines, une approche possible du sujet invite à tourner le regard vers les voix non humaines, les voix animales et leur imitation par onomatopée (Le chant des oiseaux de Clément Janequin !), et liées à celles-ci les voix monstrueuses, sataniques, venues de l’au-delà dont résonnent entre autres miracles et textes hagiographiques.
4
Par ailleurs, il va de soi que le sujet se prête particulièrement à une approche par le genre : voix d’hommes et voix de femmes, parfois d’ailleurs à contre-emploi, licites ou illicites (les voix de femmes sont ainsi autorisées dans les églises syriaques).
Concernant la « matérialité » de la voix au Moyen Âge, et avec le renfort de l’archéologie et de l’architecture, on pourra être attentif non pas tant aux instruments de musique soutenant ou accompagnant la voix qu’aux objets, espaces et dispositifs chargés de la porter, de l’amplifier ou de la circonscrire, et donc de rendre compte de pratiques vocales : salons de chant, chapelles, chaires, coupoles et voûtes acoustiques des églises ou des mosquées, minarets et minbars, tevah et bimah des synagogues, estrades, pupitres et tribunes, scènes, tours de guet… mais aussi pots ou vases acoustiques sur les murs d’église et masques de théâtre modifiant les voix. À côté des objets, plans ou résultats de fouilles, l’analyse des images de la voix pourra constituer en l’espèce une entrée privilégiée.
Bref, on insistera sur la performance « tous azimuts » de l’autorité vocale et de la vocalité dans la société médiévale, en croisant les médias, les supports, la codification, l’acoustique, le décor, la théâtralité et la corporalité de la voix (mimique, gestuelle, danse…). Il s’agira ce faisant de retenir, sans les isoler, des moments et des lieux privilégiés d’action et de saisie de la voix : guerre ou négociation, tournoi et jeu, sermon et assemblée, mais aussi rue, église ou palais… On posera au final la question de savoir s’il existe un régime d’oralité et de vocalité propre au Moyen Âge, et si les médiévistes changent ou doivent changer de systèmes d’interprétation pour en rendre compte (couple oral/écrit recoupant l’opposition culture savante/culture populaire, trilogie parlé/oral/écrit, littérature orale, bas régime vocal versus haut régime écrit…).
On mesure bien, pour finir, la difficulté que peut rencontrer une démarche soucieuse « d’entendre » une voix par le filtre de l’image, de l’écrit ou de l’objet et cet obstacle, incitant à « ruser » avec les sources, constitue sans doute l’un des défis majeurs de la thématique retenue pour ce congrès. Dans cette perspective, on ne saurait non plus s’interdire de porter attention aux expériences contemporaines, tant musicales que théâtrales et cinématographiques, destinées à restituer ou reconstituer une voix « spécifiquement médiévale ».
Déroulé général
Jeudi 30 mai 2019. Ouverture à 14h00, puis Assemblée générale, puis 1e session scientifique. Fin vers 18h30. Proposition de visite de la Neue Altstadt, ville ancienne reconstituée de Francfort vers 19h15. Soirée libre.
Vendredi 31 mai 2019. Début à 09h00, 1e et 2e sessions scientifiques du congrès toute la journée, repas du midi pris à l’université sur place. Proposition de visite du Musée Historique de la ville à 19h00. Soirée libre.
Samedi 1er juin 2019. Début à 09h30. 2e et 3e Sessions scientifiques du congrès. Fin du congrès vers 17h15. Banquet, concert et réception au Stadtarchiv, Karmeliterkloster à partir de 19h00.
Dimanche 2 juin 2019. Excursion à Lorsch et Spire. Départ des cars à 8h30. Déjeuner léger pris en cours de route. Retour à Francfort (gare et aéroport) pour 18h00.
5
Programme
Jeudi 30 mai 2019
14h00 : ouverture
Ouverture par le Président de la SHMESP
Mot de bienvenue de la Présidente de l’université Goethe de Francfort
Mot de bienvenue de l’ambassade de France à Berlin
Allocution de Madame Eva SCHLOTHEUBER, Présidente de l’association des historiens
(Historikerverband) allemands
Allocution de Monsieur Wolfram DREWS, Président de la Société des médiévistes
(Mediävistenverband) allemands
Université Johann-Wolfgang Goethe de Francfort, Campus Westend des Humanités, IG Farben Haus (1928-1932)
14h45-15h45 : Assemblée Générale de la SHMESP
15h45-16h05 : pause café
16h05-16h50 : Rapport introductif par Étienne ANHEIM (EHESS, Paris)
Session 1 : Produire, reproduire, transcrire la voix (la voix entre oral et écrit)
16h50-18h30 :
Jean-Claude SCHMITT (EHESS, Paris) « Quand les sons étaient des voix »
Philippe DEPREUX (Universität Hamburg) « Quand l’écrit donne de la voix : la lecture publique des
actes au haut Moyen Âge »
Pierre VERMANDER (Université Paris 3 Sorbonne nouvelle et Paris 7) « Les voix du texte.
Marqueurs et indices d’oralité »
Discussion
18h30 : fin des travaux
19h15 : visite de la Vieille ville de Francfort, puis soirée libre
6
Reconstitution de l’ancienne ville de Francfort (XVe-XVIIe siècles), inaugurée le 30 septembre 2018
Vendredi 31 mai 2019
09h00-11h00 :
Gisèle CLEMENT (Université Paul-Valéry Montpellier 3) « Vocalité et déclamation dans les tripla
des motets pétroniens : une transposition “musicale” du débit oral du sermon ? »
Anne-Zoé RILLON-MARNE (Université catholique de l’Ouest) « Musica in absentia : vocalité et
musicalité des manuscrits non notés de la lyrique latine au XIIIe siècle »
Marie BOUHAÏK-GIRONES (CNRS, Centre Roland Mousnier) « La vocalité scénique : actio,
déclamation, corps dans l’espace et voix du personnage »
Martine CLOUZOT (Université de Bourgogne-Franche Comté Dijon) « La corporalité des voix :
corps vocaux et sonores dans les marges des psautiers enluminés aux XIIIe et XIVe siècles (France
du nord, Flandre, Angleterre) »
Discussion
11h00-11h20 = pause café
11h20-13h00 :
Océane ACQUIER (Université Côte d’Azur) « Images, inscriptions et prédication : les sermons
peints à la fin du XVe siècle à Montegrazie (Ligurie) »
Nikolaus HENKEL (Universität Hamburg) « Vox caelestis – Sprache und Wirken der Glocken im
Mittelalter/Vox caelestis – La langue et les fonctions des cloches au Moyen Âge » (communication
en anglais)
Joël CHANDELIER (Université Paris 8 Vincennes–Saint-Denis) « Physiologie et fonction de la voix
dans la science médiévale »
Discussion
13h00-14h30 = déjeuner au restaurant universitaire
7
Session 2 : La voix et le pouvoir (la voix entre ordre et désordre)
14h30-16h10 :
Joseph MORSEL (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) « Communio vocalis, communis vox, vox testium.
Ou comment l’ordre social peut être un ordre vocal (en Allemagne à la fin du Moyen Âge) »
Corinne LEVELEUX (Université d’Orléans) « À haute voix. Le droit savant médiéval et l’expression
de la volonté (XIIe-XVe siècle) »
Franck COLLARD (Université Paris-Nanterre) « La voix royale, France, XIIIe-XVe siècle »
Discussion
16h10-16h30 : pause café
16h30-17h45 :
Nicolas DROCOURT (Université de Nantes) « Entre silence solennel et parole d’autorité : recherches
sur la voix des basileis (IXe-XIIe siècle) »
Klaus OSCHEMA (Ruhr-Universität Bochum) « La voix qui emporte ? Le prince comme orateur à
la fin du Moyen Âge »
Discussion
17h45 : fin des travaux
18h45 : visite du Historisches Museum de la ville de Francfort puis soirée libre
Nouveau Musée Historique de Francfort, inauguré le 7 octobre 2017
8
Samedi 1er juin 2019
09h30-11h10 :
Johannes HELMRATH (Humboldt Universität Berlin) « La voix de l’orateur au Moyen Âge »
Jelle HAEMERS (Université de Louvain) et Elodie LECUPPRE-DESJARDIN (Université Lille 3,
Charles de Gaulle) « La voix des sans voix. Réflexion sur les prises de parole des grands leaders des
révoltes populaires de la fin du Moyen Âge »
Nicolas CARRIER (Université Lyon 3) « La voix du peuple : prendre la parole dans les assemblées
paysannes des Alpes occidentales à la fin du Moyen Âge (Savoie, Dauphiné, Suisse romande, XIIIe-
XVe siècle) »
Discussion
11h10-11h30 : pause café
Session 3 : Contrôler, moduler, taire (la voix entre chant et silence)
11h30-12h35 :
Alexis GRELOIS (Université de Rouen) « Les religieuses ont-elles voix au chœur ? Réformateurs
réguliers et chant féminin dans l’Europe latine aux XIIe et XIIIe siècles »
Manon LOUVIOT (Université d’Utrecht) « ‘“Elle meuglait comme une génisse”. Caractéristiques de
la vocalité chantée dans les monastères de Windesheim au XVe siècle »
Discussion
12h35-14h00 : déjeuner. Buffet à l’université
14h00-15h40 :
Cécile DE MORREE (Université d’Utrecht) « Les rythmes vocalisés. La voix, le chant et le silence
dans et autour des couvents urbains aux Pays-Bas à la fin du Moyen Âge »
Cédric GIRAUD (Université de Lorraine) « Silentium claustrale non sit mutum, nec loquax. Silence matériel
et silence spirituel chez les réguliers en Occident »
Alexandra BILL (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) « Le contrôle de la voix et ses enjeux dans
les mosquées andalousiennes d’après les traités de ḥisba (IXᵉ – XIIIᵉ siècle) »
Discussion
15h40-16h00 = pause café
16h00-16h45 = conclusions par Cécile CABY (Université Lumière Lyon 2)
16h45-17h00 = clôture du congrès
19h00 = accueil, concert, apéritif puis banquet du congrès dans le Couvent des Carmes de
Francfort
9
Couvent des Carmes de Francfort, 1246-1500
Réfectoire du couvent, lieu du banquet
Cloître du couvent, fresques de Jörg Ratgeb 1513-1519
10
Dimanche 2 juin 2019
8h30 : départ des bus
9h45 : arrivée à Lorsch
10h00-11h45 : visite (90 minutes)
13h00 : arrivée à Spire –déjeuner dans le car
13h00-16h00 : visites parallèles (deux fois 90 minutes) du Dom et du quartier juif médiéval
16h00-18h00 : retour sur Francfort
Abbaye de Lorsch (764), classée au patrimoine mondial de l’Unesco
Cathédrale impériale Notre-Dame-de-l’Assomption-et-Saint-Étienne de Spire (1025)
11
Tombeaux des roi et empereurs Conrad II, Henri III, Henri IV, Henri V, Philippe de Souabe,
Rodolphe de Habsbourg,, Adolphe de Nassau, Albert d’Autriche et de trois impératrices
Spire, Mikwe dans l’ancien quartier juif (Synagogues des femmes, des hommes, bain rituel,
Judengasse, cimetière juif)
12
Trajets. Quelques horaires de voyages aller et retour (heures de départ-heures d’arrivée)
Depuis la gare centrale, 2 stations de métro jusqu’aux hôtels, 5 stations de métro jusqu’à l’université.
Depuis l’aéroport, RER et trains régionaux directs vers la gare centrale en 11 minutes.
Nombreuses promotions tarifaires à l’avance pour les trains sur Oui-sncf ou sur le site de la Deutsche
Bahn et sur les sites de ventes de billets d’avion.
Allers du jeudi matin :
Trains
Lille-Frankfurt = 07h20-11h48
Paris-Frankfurt = 09h06-12h58
Strasbourg-Frankfurt = 09h09-10h58 ou 10h52-13h08
Avions
Toulouse-Frankfurt = 07h15-09h10
Paris-Frankfurt = 07h55-09h10 ou 08h50-10h05 ou 11h10-12h25
Nice-Frankfurt = 07h20-09h00 ou 10h30-12h10
Lyon-Frankfurt = 06h55-08h20 ou 10h55-12h20
Marseille-Frankfurt = 07h20-09h00 ou 10h55-12h35
Retours du dimanche soir :
Trains
Frankfurt-Lille = 17h00-23h08
Frankfurt-Paris = 19h00-23h00
Frankfurt-Strasbourg = 18h50-21h34 ou 20h00-22h35
Avions
Frankfurt Toulouse : 21h00-22h40
Frankfurt-Paris : 20h55-22h10
Frankfurt-Nice = 21h20-22h45
Frankfurt-Lyon = 21h45-23h00
Frankfurt-Marseille = 20h30-22h00
13
Hôtels
Des contingents ont été bloqués, sans frais jusqu’en février ou mars, selon le principe du « first come first served». L’Institut franco-allemand IFRA / Institut français Frankfurt dispose d’un contingent avec des prix avantageux (il faut donc préciser que l’on vient pour le Congrès organisé par l’IFRA lors de la réservation) dans les hôtels suivants : • Hôtel Falk Adresse : Falkstrasse 38a, 60487 Frankfurt Tarif préférentiel pour contingent IFRA : Chambre double 70 €, chambre simple 50 €, le petit-déjeuner est compris dans le prix. Site : https://www.hotel-falk.de/ Tél. : +49 69 719 18 870 Courriel : [email protected]
Hôtel Beethoven (catégorie supérieure) Adresse : Beethovenstrasse 46, 60325 Frankfurt Tarif préférentiel pour contingent IFRA : Chambre double 135 à 140 €, chambre simple 95 €, le petit-déjeuner est compris dans le prix. Site : https://www.hotelbeethoven.de/ Tél. + 49 69 74 34 970 Courriel : [email protected] • Diakonissenhaus (maison des diaconesses) Adresse : Cronstettenstr. 57-61, 60322 Frankfurt Tarif préférentiel pour contingent IFRA : chambre double 104 € (certaines offrent même trois lits : un lit double et un lit simple dans deux pièces séparées avec salle de bains partagée), chambre simple 62 €, le petit-déjeuner est compris dans le prix. Site : https://www.diakonisse.de/gaestezimmer-tagungen Tel. : + 49 69 271 343 275 Courriel: [email protected] Remarque : les contingents avec tarif préférentiel pour l’IFRA sont limités, par conséquent plus tôt vous réservez votre hébergement et plus vous aurez de chance de pouvoir en bénéficier ! D’autres hôtels, sans contingent réservé ni tarif préférentiel, sont situés à proximité du Campus Westend de l’Université Goethe où se déroule le congrès de la SHMESP. Comme le prix des chambres dépend de l’offre et la demande, nous préférons ne pas vous communiquer de montant précis mais vous trouverez les tarifs actuels sur les sites des hôtels. Le comparateur de prix « Trivago » peut aussi accélérer la recherche et permettre de trouver la meilleure solution. Les prix actuellement pratiqués au mois de février pour les dates du congrès (qui ne correspondent à aucune foire à Francfort…) oscillent entre 50 € et 80 € la nuit. A titre indicatif, voici une liste d’hôtels à la fois proches et corrects, le niveau de l’hôtellerie allemande étant de qualité : • Novum Imperial Frankfurt Messe, Sophienstrasse, 40, 60487 Frankfurt (tout à côté du Falk Hotel) https://www.novum-hotels.com/hotel-imperial-frankfurt
14
• NH Frankfurt Messe, Friedrich-Ebert-Anlage 38, 60325 Frankfurt https://www.nh-hotels.de/hotel/nh-frankfurt-messe • Motel One Frankfurt an der Messe, Europa-Allee 25, 60327 Frankfurt https://www.motel-one.com/de/hotels/frankfurt/hotel-frankfurt-messe/ • Hotel an der Messe, Westendstrasse 104, 60325 Frankfurt
http://www.hotel-an-der-messe.de/ • Fair Hotel Diana Westend, Westendstrasse 83, 60325 Frankfurt
http://fairhotelfrankfurt.de/hotel-villa-diana/ • Art Hotel Robert Mayer, Robert-Mayer-Str. 44, 60486 Frankfurt (pas d’ascenseur)
http://de.arthotel-frankfurt.de/ • Turmhotel Frankfurt, Eschersheimer Landstr. 20, 60322 Frankfurt
https://www.turmhotel-fra.de/ • Savigny Hotel, Savigny Strasse 14-16, 60323 Frankfurt (plus chic) https://www.turmhotel-fra.de/
Accès internet
Pendant toute la durée de la rencontre, les congressistes pourront accéder à internet sur le campus
par le réseau eduroam ; par ailleurs, une connexion sur le réseau local par code sera installée pour
les 3 jours des travaux.
Repas
NB : Les repas organisés par l’IFRA du vendredi midi, du samedi midi et du samedi soir
prévoient des plats végétariens
Repas libre le jeudi soir
Vendredi midi = Mensa universitaire (plats végétariens et végétaliens possibles)
Repas libre le vendredi soir
Samedi midi = Buffet sur place (offre végétarienne prévue)
Banquet du samedi soir = spécialités locales (plat végétarien possible)
Panier déjeuner et goûter dans le car pendant l’excursion (offre végétarienne prévue)
Concert de musique médiévale dans le Refektorium du Couvent des Carmes avant le banquet du samedi soir 1er juin 2019
La Choralschola de la collégiale (impériale) Saint-Barthélemy de Francfort proposera en ouverture
du banquet un choix de compositions vocales : chants grégoriens d’après les styles neumatiques en
usage dans les couvents de Einsiedeln et de Saint-Gall (Proprium et Ordinarium)
15
Visites en ville des 30 et 31 mai et du 1er juin 2019
Visite de la vieille ville (Römer, Dom, nouveau quartier médiéval) = Neue Altstadt le jeudi
soir, avec guide francophone par groupe de 25
Visite du Historisches Museum le vendredi soir = visites guidées par groupe de 25 en français
Visite des archives et du Karmeliterkloster (Fresques de Jörg Ratgeb de 1513/1519 dans le
cloître) à l’occasion du banquet du samedi soir (et notamment descente par petits groupes
dans le trésor des archives pour voir l’original de la Bulle d’Or de 1356)
Excursion du 2 juin 2019
Départ à 08h30. Trajet de 60 kilomètres.
09h45-11h45 : Visite guidée en français de l’abbaye carolingienne de Lorsch classée au patrimoine mondial de l’UNESCO : Halle-porche, restes de l’église, herbarium.
Déjeuner en route. Trajet de 50 kilomètres.
13h00-16h00 : visite en anglais de la cathédrale classée au patrimoine mondial de l’UNESCO (90 minutes, tombeaux, chapelles, salle impériale, crypte…) et en français des vestiges et reconstitutions (synagogue des hommes, synagogue des femmes, place, mikwe, cimetière, Musée Schpira) du quartier juif médiéval (90 minutes).
16h00-18h00 : retour à Francfort, trajet de 110 kilomètres. Contact : IFRA/SHS Institut franco-allemand de sciences historiques et sociales Goethe-Universität Frankfurt Norbert-Wollheim-Platz 1 IG-Farben Haus Postfach 42 D-60629 Frankfurt/Main Téléphone : 00 49 69 / 798 31 900 Télécopie : 00 49 69 / 798 31 910 Email : [email protected] Pour toute information complémentaire, adresser un courriel à : Pierre MONNET [email protected] ou [email protected]