THÈME : ETUDE COMPARATIVE ENTRE LA COMMANDE …
Transcript of THÈME : ETUDE COMPARATIVE ENTRE LA COMMANDE …
REPUBLIQUE ALGERIÈNNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE LARBI BEN M’HIDI - OUM EL BOUAGHI
FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT D’ELECTROTECHNIQUE
MÈMOIRE Pour l’obtention du diplôme de MASTER EN GENIE ELECTRIQUE
OPTION : GENIE ELECRTIQUE
THÈME :
ETUDE COMPARATIVE ENTRE LA COMMANDE
SCALAIRE ET LA COMMANDE VECTORIELLE
POUR UNE MACHINE À INDUCTION
Présenté par: Proposé et dirigé par :
TROUDI ZAKARIA Dr. HADDOUN ADBELHAKIM
MAAROUF HOUSSEM EDDINE
PROMOTION
2010/2011
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :
§ A mes très chers beaux-parents pour leur compréhension, leur
gentillesse, et leur encouragement,
§ A mon beau-frère Nouri et son épouse Mounira et ses enfants Alaa et
Mouhamed Abdrahman,
§ A mon beau-frère Razik et son épouse Amel,
§ A ma belle- sœur Bariza et son époux Adel et leur enfant Mouhamed
Amine,
§ A mes belles-sœur Saliha et Khadidja,
§ A toutes mes amies, je cite en particulier Hichem, Hassan, Nabil et
Houssem
§ A tous mes collègues enseignants à la faculté des sciences technologie.
Troudi zakaria
Remerciements
Je tiens à adresser mes plus vifs remerciements à :
§ Dieu tout puissant, pour la volonté, la santé et la patience qu’il m’a donnée
durant toutes ces années d’études, afin que je puisse en arriver là.
§ Mon encadreur Monsieur Haddoun Abdelhakim, pour m’avoir proposé ce
thème, pour la riche documentation qu’il ma procurée et pour ses précieux
conseils. Mes remerciements lui sont surtout adressés pour son suivi
continuel tout le long de la réalisation de cette mémoire avec la
compétence que chacun de nous lui reconnaît, et avec ses orientations qui
m’ont été d’un grand profit, je le remercie encore une fois d’avoir relu,
corrigé et stimulé avec grand soin de patience des discussions autour de
ce manuscrit.
§ Je tiens également à remercier tous les enseignants qui m’ont formé et je
cite en particulier Monsieur A.barkat auquel j’accorde l’expression de mon
affectueuse gratitude et dont je garde un très souvenir.
§ A cette occasion, je témoigne ma reconnaissance à toute personne m’ayant
aidé de prés ou de loin à l’élaboration de ce travail.
Notation et symboles MAS Machine Asynchrone
FMM Force Contre Electromotrice
MLI Modulation De Largeur Impulsion
IRFOC Commande Vectorielle Indirecte A Flux Rotorique Orienté
PI Régulateur Proportionnel Intégral
saV , sbV , scV Tensions Statoriques Triphasées
raV , rbV , rcV Tensions Rotoriques Triphasées
saI , sbI , scI Courants Statoriques Triphasées
raI , rbI , rcI Courants Rotoriques Triphasées
sθ Position Angulaire Du Repère (d,q) Par Rapport Au Stator
α , β Axes Correspondant Au Référentiel Lie Au Stator
d, q Axes correspondant au référentiel lie au champ tournant
αsV , βsV Tensions Statorique Biphasées Dans Le Repère (α , β )
αrV , βrV Tensions Rotorique Biphasées Dans Le Repère (α , β )
αsI , βsI Courants Statorique Biphasées Dans Le Repère (α , β )
αrI , βrI Courants Rotorique Biphasées Dans Le Repère (α , β )
sdV , sqV Tensions Statorique Biphasées Dans Le Repère (d,q )
rdV , rqV Tensions Rotorique Biphasées Dans Le Repère (d,q )
sdI , sqI Courants Statorique Biphasées Dans Le Repère (d,q )
rdI , rqI Courants Rotorique Biphasées Dans Le Repère (d,q )
sde , sqe Les Termes De Découplage
rφ Flux Magnétique Au Rotor [Wb]
sφ Flux Magnétique Au Stator [Wb]
piK , iiK Gains Du Régulateurs PI Du Courant Statorique
φpK , φiK Gains Du Régulateur PI Du Flux Rotorique
ΩpK , ΩiK Gains Du Régulateurs PI Du Vitesse
sR Résistance Statorique [ Ω ]
rR Résistance Rotorique [ Ω ]
rT Constante De Temps Rotorique r
rr T
LT =
sT Constante De Temps Statorique s
ss T
LT =
σ Coefficient De Dispersion Magnétique rs LL
M 2
1−=σ
Cem Couple Electromagnétique [N.m]
Cr Couple Résistant [N.M]
P Nombre De Paire De Pôles
J Moment D’inertie [kg. 2m ]
f Coefficient De Frottement Visqueux [N.m/rad]
Ω La Vitesse Mécanique Du Rotor [Rad/S]
∗
Ω Référence de La Vitesse Mécanique Du Rotor [Rad/S]
sω Pulsation Statorique [Rad/S]
rω Vitesse De Rotation Electrique Du Rotor Ω= .prω [rad/s]
slω Pulsation De Glissement [rad/s]
Courant magnétisant dans IFOC
Courant magnétisant dans SC
resV La tension du réseau triphasée
dV Tension redressée
cU Tension continu
mrI
mdi
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE …………………………………………………………. 1
CHAPITRE I
MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
1.1 INTRODUCTION …………………………………………………………………………………… 3
1.2 DESCRIPTION DE LA MAS TRIPHASEE………………………………………… 3
1.3 MODELE DE LA MAS TRIPHASEE ………………………………………………… 4
1.4 MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE ………………… 5
1.4.1 Hypothèses simplificatrices ………………………………………… 5
1.4.2 Modélisation triphasée …............................................. 6
a. Equations électriques ……………………………………………………. 6
b. Equations magnétiques ………………………………………………… 7
c. Equations mécaniques …………………………………………………. 8
1.5 TRANSFORMATION DE PARK …………………………………………………………… 9
1.5.1 Modèle de Park de la machine asynchrone ………………… 11
a. Equations électriques …………………………………………………… 11
b. Equations magnétiques ……………………………………………… 11
c. Equations mécaniques ……………………………………………….. 14
1.6 CHOIX DU REFERENTIEL ………………………………………………………………. 15
1.6.1 Référentiel lié au stator ………………………………………… 15
1.6.2 Référentiel lié au rotor ……………………………………….. 16
1.6.3 Dans un référentiel lié au champ tournant…………… 16
1.7 REPRESENTATION D’ETAT DE LA MAS …………………………………… 17
1.8 RESULTATS DE SIMULATION DU MODELE DE PARK DE LA
MACHINE ASYNCHRONE……………………………………………………………………… 18
1.9 CONCLUSION……………………………………………………………………………………. 22
CHAPIRE II
COMMANDE VECTORIELLE INDIRECTE DE LA MACHINE ASYNCHRONE
2.1 INTRODUCTION……………………………………………………………………………… 23 2.2 MODELISATION DE L’ALIMENTATION………………………………… 23
2.2.1Modélisation de la redresseur triphasée double alternance à diodes………………………………………………………………………… 24
2.2.2 Modélisation du filtre…………………………………………………… 25
2.2.3 Modélisation de l’onduleur de tension ……………………… 26
2.3 STRATEGIES DE COMMANDE DE L'ONDULEUR………………………… 28
2.4 PRINCIPE DE LA COMMANDE PAR ORIENTATION DE FLUX ……..30
2.4.1 Estimation de sω et de sθ …………………………………………… 32
2.4.2 Expression du couple électromagnétique...……………… 32
2.4.3 Principe de découplage par compensation………………… 33
2.5. CALCULS DES REGULATEURS………………………………………………………… 35
2.5.1 Régulateur de vitesse………………………………………………… 36
2.5.2 Régulateur de flux ……………………………………………………… 37
2.5.3 Régulateurs de courants……………………………………………. 38
2.6. SCHEMA DE PRINCIPE DE LA COMMANDE IRFOC………………… 39
2.7 REPRESENTATION DES RESULTAS DE SIMULATION……….… 41
2.7.1 Démarrage à vide puis en charge ……………………..……… 41
2.7.2 Inversion du sens de rotation …………………….………….... 41
2.8 INTERPRETATION ……………………………………………………………………………. 44
2.9 CONCLUSION ……………………………………………………………………………………… 44
CHAPITRE III
COMMANDE SCALAIRE D'UNE MACHINE ASYNCHRONE
3.1 INTRODUCTION …………………………………………………………………… 46
3.2 PRINCIPE DE COMMANDE SCALAIRE…………………………………………… 47
3.3 LOIS DE CONTROLE DU FLUX MAGNETIQUE…………………………. 47
3.3.1 Le Contrôle direct ……………………….…………………………………. 48
3.3.2 Le contrôle indirect………………………………………………………… 48
3.4 MODELE DE LA MACHINE ASYNCHRONE ………………………………. 48
3.5 EQUATION DU COUPLE ELECTROMAGNETIQUE ………………… 50
3.6 ASPECT D'ACCELIRATION ET DE DECELIRATION DU CHAMP
DANS LA COMMANDE SCALAIRE ……………………………………………………… 51
3.7 TYPES D'ALIMENTATION …………………………………………………………… 51
3.7.1 Alimentation en tension .………………………………………… 51
3.7.2 Alimentation en courant ………………………………………. 54
3.8 RESULTATS DE SIMULATION………………………………………………………. 58
3.9 INTERPRETATION DES RESULTATS……..………………………………… 60
3.10 CONCLUSION ……………………………………………………………………………………… 60
CHAPITRE IV
ETUDE COMARATIVE ENTRE
IFOC/SC
4.1 INTRODUCTION ……………………………………………………………………………… 62
4.2 ANALOGIES ET LES RELATIONS ENTRE IFOC ET SC .…… 62
4.2.1 Relation entre rmri (IFOC) et mI (SC) …………………... 63
4.2.2 Relation entre sqi (IFOC) et ωr (SC) ……………………. 64
4.2.3 Relation entre le bloc (IFOC) F1 etF (SC) ………. 65
4.3 RESULTATS A COMPARE……………………………………………………………… 66
4.4 INTERPRETATION DES RESULTATS……………………………………… 67
4.5 CONCLUSION…………………………………………………………………………………… 68
CONCLUSION GENERALE ………………………………………………………………………… 69
BIBLIOGRAPHIE
Introduction Général
1
INTRODUCTION GENERAL
La robustesse, le faible coût, les performances et la facilité d’entretien font
l’intérêt du moteur asynchrone dans des nombreuses applications industrielles.
L’absence de découplage naturel entre l’inducteur et l’induit, donne au moteur
asynchrone un modèle dynamique non linéaire qui est à l’opposé de la simplicité de
sa structure et de ce fait sa commande pose un problème théorique pour les
automaticiens [1].
Les qualités de la MAS justifient le regain d’intérêt de l’industrie vis-à-vis de ce
type machine. De plus, les développements récents de l’électronique de puissance
et de commande permettent aux moteurs asynchrones d’avoir les mêmes
performances que celles des machines à courant continu [2].
La technique la plus utilisée dernièrement de la machine triphasée est connue
sous le nom de contrôle vectoriel, elle est l’évolution du contrôle scalaire mais
maintien ses performances aussi en régime transitoire. De plus, les techniques
de régulations de la vitesse mécanique se voient simplifiées, cette simplification
de réglage et l’augmentation des performances en dynamique se payent chères.
La partie modélisation de la MAS occupe une phase importante du travail car
c’est sur elle que la commande s’appuie, ainsi que la modélisation de l’alimentation
de la MAS (convertisseur statique).
Le mémoire est structuré de la manière suivante :
Dans le premier chapitre, nous présentons une modélisation de la machine
asynchrone en utilisant les transformations de park. En suite nous abordons le
model de park de la MAS sous Matlab/Similink.
Introduction Général
2
Le deuxième chapitre est consacré à la modélisation de l’alimentation de la
machine asynchrone puis l’étude de la commande vectorielle indirecte à flux
rotorique orienté. En fin de chapitre nous avons fait des testes de robustesses.
Le troisième chapitre traite le principe de la commande scalaire de MAS, nous
présentons la commande scalaire fV / alimentée en tension.
Le quatrième chapitre est consacré à l’étude comparative entre une commande
vectorielle et une commande scalaire de la MAS alimentée en tension.
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
3
Chapitre Un
MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE
1.1 INTRODUCTION Dans ce chapitre, il sera présenté le modèle mathématique de la machine asynchrone, en utilisant la transformation de Park, ce qui réduit la complexité du modèle, aussi la plus adaptée à l’élaboration d’algorithmes de commande puisqu’elle consiste à transformer une machine triphasée (trois axes) à une machine biphasée (deux axes) équivalente suivant l’alimentation appliquée. Le modèle complet de la machine asynchrone en tension sera simulé en utilisant le logiciel «SIMULATION» sous «MATLAB » 1.2 DESCRIPTION DE LA MAS TRIPHASEE La machine asynchrone comporte une partie fixe constituée d’une carcasse à l’intérieure de laquelle sont logés le circuit magnétique et le bobinage du stator d’une part, comme montre la Figure (1.1), et une partie mobile appelée rotor d’autre part. La carcasse nervurée à ailettes longitudinales est un monobloc en fonte ou en acier [3]. Le principe de fonctionnement du moteur asynchrone est basé sur l’induction des courants dans le bobinage du rotor par un champ tournant dans l’entrefer dû à la circulation des courants polyphasés dans le stator. Ce champ tournant va créer un couple moteur qui s’exerce sur les conducteurs des courants induits.
Il provoque ainsi le démarrage et la rotation du rotor dans le même sens que le champ tournant [3]. En fonctionnement normal, le rotor de la machine asynchrone tourne à la vitesse rΩ exprimée en rad/sec, et la force
magnétomotrice produite par les courants statoriques tourne à la vitesse de synchronisme à sΩ exprimée en rad/sec, mais la vitesse rΩ est généralement inférieure à sΩ et on a :
ss p
ωΩ = (1.1)
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
4
Avec : sω la Pulsation statorique, liée à la fréquence du stator. p Le Nombre de paire de pôle de la force magnétomotrice résultante. Le rotor est constitué de manière à obtenir trois enroulements ayant un nombre de pôles identique à celui du stator. Les enroulements rotoriques sont en court circuit, la vitesse de rotation du rotor est inférieure à sΩ , et on note : g : Glissement de la vitesse de rotation par apport à celle du champ tournant
statorique ; sf : Fréquence de la vitesse statorique ; rf : Fréquence de la vitesse rotoriques.
On obtient les relations de glissement g [4] ;
s r s r
s s
f fgf
Ω − Ω −= =
Ω (1.2)
1.3 MODELE DE LA MAS TRIPHASEE Le modèle de la machine à induction triphasé est illustré par le schéma de la figure (1.1). Où les armatures statoriques et rotoriques sont munies des enroulements triphasés, trois enroulements statorique : SA, SB et SC, et trois enroulements rotoriques : Ra, Rb et Rc et θ : Angle entre l’axe de la phase statorique et la phase rotorique.
Figure (1.1) : Modèle d’une machine asynchrone triphasée.
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
5
1.4 MODELISATION DE LA MACHINE ASYNCHRONE 1.4.1 Hypothèses simplificatrices La modélisation de la machine asynchrone repose sur les hypothèses simplificatrices suivantes [5].
Ø L’entrefer est d’épaisseur uniforme et l’effet d’encoches est négligé. Ø La saturation du circuit magnétique, l’hystérésis et le courant de
Foucault sont négligeables. Ø Les résistances des enroulements ne varient pas avec la température
et on néglige l’effet de peau. Ø On admet de plus que la FMM crée par chacune des phases des deux
armatures est à répartition sinusoïdale.
En se basant sur ces hypothèses, la machine idéalisée peut-être représentée par le schéma de la figure (1.2) 1.4.2 Modélisation triphasée Les enroulements des trois phases statoriques et des trois phases rotoriques dans l'espace peuvent être représentés comme indiqué sur Figure (1.2). Les phases rotoriques sont court-circuitées sur elles mêmes. θ est l'angle électrique entre l'axe de la phase a statorique et la phase a rotorique.
Figure (1.2) : Représentation des enroulements statoriques et rotoriques
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
6
a. Equations électriques
La loi de Faraday permet d'écrire : (1.3)
dtdRIV φ
+=
Pour les trois phases on peut écrire sous forme matricielle condensée :
• Pour le stator :
+
=
sc
sb
sa
sc
sb
sa
s
s
s
sc
sb
sa
dtd
III
RR
R
VVV
φφφ
.00
0000
(1.4)
• Pour le rotor :
(1.5)
Où sR et rR désignent les résistances par phase du stator et du rotor. Sous
forme réduite on écrit.
[ ] [ ][ ] [ ]
[ ] [ ][ ] [ ]rabcrabcrrabc
sabcsabcssabc
dtdIRVdtdIRV
Φ+=
Φ+=
.
. (1.6)
b. Equations magnétiques
Les hypothèses citées précédemment conduisent à une matrice des inductances, qui établit les relations entre le flux et les courants : [ ] [ ] [ ] [ ] [ ][ ] [ ] [ ] [ ] [ ]rabcrsabcsrrabc
rabcsrsabcssabc
ILIMIMIL
⋅+⋅=Φ⋅+⋅=Φ
(1.7)
Avec:
=
⋅+
⋅
=
000
000000
rc
rb
ra
rc
rb
ra
r
r
r
rc
rb
ra
dtd
III
RR
R
VVV
φφφ
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
7
[ ]
=
sss
sss
sss
s
LMMMLMMML
L
[ ]
=
rsr
rrr
rrr
r
LMMMLMMML
L
(1.8)
Alors le system (1.7) peut s'écrit sous la forme matricielle suivante :
−
−
−
−
−
−
=
rc
rb
ra
sc
sb
sa
srsrsrsss
srsrsrsss
srsrsrsss
sc
sb
sa
IIIIII
MMMLMM
MMMMLM
MMMMML
.
cos. 3
2cos. 3
4cos.
34cos. cos.
32cos.
32cos.
34cos. cos.
θπ
θπ
θ
πθθ
πθ
πθ
πθθ
φφφ
(1.9)
−
−
−
−
−
−
=
rc
rb
ra
sc
sb
sa
rrrsrsrsr
rrrsrsrsr
rrrsrsrsr
rc
rb
ra
IIIIII
LMMMMM
MLMMMM
MMLMMM
.
cos. 3
4cos. 3
2cos.
3
2cos. cos. 3
4cos.
3
4cos. 3
2cos. cos.
θπ
θπ
θ
πθθ
πθ
πθ
πθθ
φφφ
(1.10)
Avec : [ ]sL : Matrice des inductances statorique. [ ]rL : Matrice des inductances rotorique.
sl , rl : Inductance propre d’une phase du stator, du rotor.
sM , rM : Inductance mutuelle entre phases statorique, phases rotoriques. M : Inductance mutuelle maximale entre les phases du stator et du rotor.
[ ] [ ]
−+
+−
−+
==
)cos()3
2cos()3
2cos(
)3
2cos()cos()3
2cos(
)3
2cos()3
2cos()cos(
θπ
θπ
θ
πθθ
πθ
πθ
πθθ
MMM Tsrsr
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
8
[ ]srM : Matrice des inductances mutuelles du couplage stator-rotor. θ : Angle électrique définit la position relative instantanée entre les axes rotoriques et les axes statoriques qui sont choisi comme axes de références. La mutuelle entre les phases du stator et les phases du rotor dépond de θ selon la relation suivante:
( )
−−=
321cos. π
θ kMM sr , Avec k=1, 2,3 nombres des enroulements.
On obtient finalement :
[ ] [ ][ ] [ ][ ] [ ][ ]
[ ] [ ][ ] [ ][ ] [ ][ ] sabcsrrabcrrabcrrabc
rabcsrsabcssabcssabc
iMILdtdIRV
IMILdtdIRV
...
...
++=
++= (1.11)
c. Equations mécaniques
Pour étudier les phénomènes transitoires électromagnétiques avec une vitesse rotorique variable (par exemple le démarrage, le freinage, la variation de la charge à l’arbre, etc..) on introduit l’équation du mouvement suivante :
Ω−−=Ω .fCrCem
dtdJ (1.12)
Où : J : Moment d’inertie du rotor f : Coefficient de frottement visqueux. Cem : Couple électromagnétique. Cr : Couple résistant. La résolution des équations obtenues à partir du modèle de la figure (1.1) est complexe, pour cela on effectue une certaine transformation qui nous permet de transformer les enroulements de la machine originale en des enroulements équivalents, appelée transformation de Park.
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
9
1.5 TRANSFORMATION DE PARK Pour obtenir un system d'équation différentielle à coefficient constants, on transforme les enroulements statoriques et rotoriques en enroulement équivalents. La transformation de Park normalisé est constituée d’une transformation triphasée-biphasée suivie d’une rotation. Elle permet de passer du repère )abc( vers le repère )(αβ puis vers )dq( . Le repère )(αβ est toujours fixe par rapport au repère (abc) du stator, par contre le repère )dq( est mobile. Il forme avec le repère fixe )(αβ un angle qui est appelé l’angle de Park [6].
Figure (1.3) : Représentation angulaire des systèmes d’axes dans l’espace
électrique
Les repères de la transformation de Park des grandeurs statoriques et celles des grandeurs rotoriques doivent coïncides pour simplifier leurs équations Figure (1.4). Ceci se fait en liant les angles sθ et rθ par la relation :
rsls θθθ += (1.13) Alors dans ce cas la transformation de Park s’écrit de la manière suivante :
(1.14)
sb
sc rc
sa slθ
rθ
sθ
d
q
rb
ra
−
=
β
α
ρρρρ
XX
XX
q
d .)cos()sin()sin()cos(
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
10
Comme on définit également la transformation inverse ainsi :
(1.15)
L’angle ρ correspond à la position du repère choisi pour la transformation, sθ=ρ pour le stator et, rθ=ρ pour le rotor. La transformation de Park (d, q) peut être
également obtenue à partir des grandeurs triphasées (abc), et en faisant une rotation de l’angle ρ , le passage se fait ainsi :
(1.16)
On a ajouté les composantes homopolaires pour équilibrer la transformation (ces composantes sont égales à zéro dans le cas d’un système triphasé équilibré). [ ]P : est la matrice de Park, définie par :
[ ]
+−−−−
+−
=
21
21
21
)3
2sin()3
2sin()sin(
)3
2cos()3
2cos()cos(
.32 π
ρπ
ρρ
πρ
πρρ
P (1.17)
1.5.1 Modèle de Park de la machine asynchrone :
a. Equations électriques
En appliquant la transformation de park au modèle de la machine asynchrone on obtient: • Pour le stator :
−=
q
d
XX
XX
.)cos()sin()sin()cos(
ρρρρ
β
α
[ ]
=
c
b
a
o
q
d
XXX
PXXX
.
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
11
−+
+
=
so
sq
sd
s
s
so
sq
sd
so
sq
sds
so
sq
sd
dtd
IIIR
vvv
φ
φφ
ωω
φ
φφ
. 0 0 0
0 0 0 0
.R 0 00 R 00 0
s
s (1.18)
• Pour le rotor :
−+
+
=
ro
rq
rd
r
r
ro
rq
rd
ro
rq
rdr
ro
rq
rd
dtd
IIIR
vvv
φ
φφ
ωω
φ
φφ
. 0 0 0
0 0 0 0
.R 0 00 R 00 0
r
r (1.19)
b. Equations magnétiques
Nous appliquons la transformation de park pour les flux, nous obtenons: • Pour le stator :
=
so
rq
rd
sq
sd
s
srs
srs
os
sq
sd
IIIII
lML
ML.
0 0 0 00 0 00 0 0
φ
φφ
(1.20)
• Pour le rotor :
=
so
rq
rd
sq
sd
r
srr
srr
ro
rq
rd
IIIII
lML
ML.
0 0 0 00 0 00 0 0
φ
φφ
(1.21)
Alors les équations en flux stator et rotor peuvent se mettre sous la forme :
=
=
=
sr
so
r
s
ro
so
rq
sq
rsr
srs
rq
sq
rd
sd
rsr
srs
rd
sd
II
ll
II
LMML
II
LMML
. 0
0
.
.
φφ
φ
φ
φφ
(1.22)
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
12
Avec : sss MlL −= : Inductance cyclique propre du stator.
rrr MlL −= : Inductance cyclique propre du rotor. Le système matriciel peut également être écrit sous la forme suivant :
( )
( )
−++=
−−+=
++=
−+=
rdslsrq
rqrrq
rqslsrd
rdrrd
sdssq
sqssq
sqssd
sdssd
dtd
IRV
dtdIRV
dtd
IRV
dtdIRV
φωωφ
φωωφ
φωφ
φωφ
(1.23)
Et les équations aux flux deviennent :
+=+=
+=+=
rqsrsqssq
sdsrrdsrd
rqsrsqssq
rdsrsdssd
IMILIMILIMILIMIL
..
..
....
φφ
φφ
(1.24)
Ou :
rsls θθθ +=
rslsrsls
dtd
dtd
dtd
ωωωθθθ
+=⇔+=
Figure (1.4) : interprétation physique de la transformation de park
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
13
Cette dynamique peut être représentée par des circuits électriques équivalents suivant les deux axes «d» et «q», comme montre la Figure (1.5).
sRdsI
- +rR
+ -
qrsl Φ⋅ω
0Vdr =mL
qss Φ⋅ω
dsV
drIlr ls
Circuit équivalent suivant l’axe «d»
sRqsI sl -+ rl rR
+-
drsl Φ⋅ω
0Vqr =mL
dss Φ⋅ω
qsV
qrI
Circuit équivalent suivant l’axe «q»
Figure (1.5) : circuit équivalent de la machine asynchrone suivant les deux axes
«d et q» dans le référentiel lié au champ tournant
c. Equations mécaniques
Dans le cas générale le plus fréquent, une machine asynchrone fonctionne en moteur, elle alimentée au stator par une source triphasé, le stator étant considéré comme générateur et le rotor comme récepteur, la puissance électrique fournie au milieu extérieur vaut [7].
cscsbsbsararcscsbsbsasas IvIvIvIvIvIvPe −−−++= (1.25) En appliquant la transformation de park, nous obtenons :
ororqrqrdrdrososqsqsdsds IvIvIvIvIvIvPe 22 −−−++= En remplaçant dsv , qsv , osv , drv , qrv et orv en fonction des courant et des flux, on a
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
14
( ) ( )
( ) ( )[ ]222222 22
22
orqrdrrosqsdss
rdrqrqrdr
sdsqsqsds
oror
qrqr
drdr
osos
qsqs
dsds
IIIRIIIRdt
dIIdt
dII
dtdI
dtd
Idt
dIdt
dIdt
dI
dtdIPe
++++++
−+−+
−−−++=
θφφ
θφφ
φφφφφφ
Le premier crocher représente la variation par unité de temps de l'énergie magnétique emmagasiné, le deuxième crochet représente la puissance mécanique transformé en puissance électrique à l'intérieur de la machine tandis que le troisième crochet représente les pertes joules. La puissance électromagnétique s'écrit sous la forme:
( ) ( )dsqsqsdsrs
qsqsdsds IIdt
ddt
dII φφθθ
φφ −=
−− (1.26)
Le couple électromagnétique est obtenu en divisant la puissance électromagnétique par la vitesse électrique ω
dsqsqsds IICem φφ −= (1.27)
Pour une machine asynchrone multipolaire, si on considère l'angle électrique θ et la vitesse électriqueω , en multipliant leurs homologues géométriques et mécaniques par le nombre pair de pole P les équations électriques sont échangées, et l'équation du couple électromagnétique ainsi que l'équation du mouvement s'écrivent:
( )( )
Ω=
Ω−−−=Ω
−=
p
fCrIIpdtdJ
IIpCem
dsqsqsds
dsqsqsds
ω
φφ
φφ
(1.28)
Pour la machine triphasée ramenée à la machine biphasée, il faut multiplier toute l’expression électromagnétique par le coefficient K=3/2 [8].
( )dsqsqsds IIMpCem φφ −=2
3 (1.29)
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
15
1.6 CHOIX DU REFERENTIEL Jusqu'à présent, nous avons exprimé les équations et les grandeurs de la machine dans un repère « dq » qui fait un angle électrique sθ avec le stator et qui fait également un angle électrique rθ avec le rotor mais qui n'est pas défini par
ailleurs, c'est à dire qu'il est libre. Il existe trois choix important. On peut fixer le repère dq au stator, au rotor ou au champ tournant. Rappelons que le repère « dq » est le repère mobile, c'est-à-dire qu'il nous appartient de calculer les angles des transformations de Park sθ et rθ afin d'effectuer les rotations. 1.6.1 Référentiel lié au stator
On remplace dans le système (1.23) avec : 0=dt
d sθ et ( ) slsls
r
dtd
dtd
ωθθθ
−=−= .
on obtient:
−+=
++=
+=
+=
drslqr
qrrr
qrsldr
drrr
qsqsss
dsdsss
dtd
IRV
dtdIRV
dtd
IRV
dtdIRV
φωφ
φωφ
φ
φ
β
α
β
α
(1.30)
Ce référentiel est choisi lorsqu’on désire étudier les variations de la vitesse de rotation, associé ou non avec des variations de la fréquence d’alimentation. 1.6.2 Référentiel lié au rotor On remplace dans le système (1-23)
avec : ss
dtd
ω=θ et ( ) slssls
r
dtd
dtd
ωωθθθ
=⇔=−= 0 on obtient:
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
16
+=
+=
++=
−+=
dtd
IRV
dtdIRV
dtd
IRV
dtdIRV
qrqrrqr
drdrrdr
dsslqs
qssqs
qsslds
dssds
φ
φ
φωφ
φωφ
(1.31)
Ce référentiel est intéressant dans les problèmes ou la vitesse de rotation est considérée comme constante, par exemple pour l’étude des contraintes d’un court-circuit. 1.6.3 Dans un référentiel lié au champ tournant Le champ tournant est le champ crée par le bobinage statorique et qui tourne, en régime permanent, à la vitesse de synchronisme. Il est symbolisé par le vecteur flux statorique. On parle de vecteur alors qu'on vérité on a tout un champ. Le vecteur permet de donner une idée visuelle de la phase et du module d'amplitude du flux. Le flux rotorique, quand a lui, est représenté par un vecteur flux rotorique qui tourne également à la même vitesse, c'est-à-dire au synchronisme. En effet, c'est le rotor qui "glisse" par rapport au champ tournant. Mais, en régime permanent les deux flux statorique et rotorique tournent à la même vitesse, au synchronisme. Donc en fixe le repère dq au champ tournant.
Notons dt
d ss
θω = que nous appellerons pulsation statorique, bien que le régime
puisse être quelconque.
De même, nous noterons dt
d rr
θω = la pulsation rotorique
et rsrssl ωωωωω =⇔=−= 0 . Nous pouvons alors écrire :
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
17
++=
−+=
++=
−+=
drrqr
qrrqr
qrrdr
drrdr
dssqs
qssqs
qssds
dsds
dtd
IRV
dtdIRV
dtd
IRV
dtdRIiV
φωφ
φωφ
φωφ
φωφ
(1.32)
L'avantage d'utiliser ce référentiel, est d'avoir des grandeurs constantes en régime permanent. Il est alors plus aisé d'en faire la régulation. 1.7 REPRESENTATION D’ETAT DE LA MAS Il existe plusieurs représentations d’état de la machine asynchrone. Elles se différencient entre elles par un choix du vecteur définissant les variables d’état du système et par un choix du référentiel dans lequel la modélisation a été faite. Pour notre part le choix est basée sur les composantes du courant statorique et du flux du rotor sur les axes (α , β ) [9]. En utilisant les systèmes (1.23), (1.24) et lorsque le Référentiel lié au stator, alors les courant statorique et les flux rotorique sont données par :
−−=
−−=
+++−=
+++−=
αβββ
βααα
βαββ
β
αβαα
α
φωφφ
φωφφ
σφω
σφ
σσ
σφω
σφ
σσ
rrrr
sr
r
rrrr
sr
r
s
srr
rsr
rrss
s
ts
s
srr
rsr
rrss
s
ts
TI
TM
dtd
TI
TM
dtd
LV
LLM
TLLMI
LR
dtdi
LV
LLM
TLLMI
LR
dtdi
1
1 (1.33)
D’une manière compacte, la machine peut être représentée par la relation suivante :
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
18
[ ][ ] [ ][ ]
[ ] [ ][ ] [ ]βα
βαβα φφ
S s
rr
.
V V V
=
=
+=
Tss IIX
VBXAX
(1.34)
−
=
rr
r
rrr
rrsrss
t
rsrrs
T1
TM 0
- T1- 0
TM
TLLM
LLM-
LR 0
LL
M TLL
M 0
ω
ω
σω
σσ
ωσσσ
r
rs
t
LR
A
=
0 0 0 0 L1 0
0 L1
Bs
s
σ
σ
1.8 RESULTATS DE SIMULATION DU MODELE DE PARK DE LA
MACHINE ASYNCHRONE La simulation numérique des modèles mathématiques des machines électriques utilisés permet d’avoir une idée globale et correcte de leurs performances. La machine dont les paramètres sont donnés dans l’annexe est tout d’abord alimentée directement par le réseau triphasé équilibré. La figure (1.6) représente le schéma bloc du modèle obtenu, ce dernier sera simulé à l’aide du logiciel matlab/simulink. Les résultats de simulation obtenus sont représentés sur la figure (1.7).
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
19
6Tem
5x5=isb
4x4=isa
3x3=psirb
2x2=psira
1x1=Grand_omega
1s
x_5
1s
x_4
1s
x_3
1s
x_2
1s
x_1
Grand_omega
psir_b
psir_a
Tem
isb
isa
w
Tm
Goto Tm
p
(p*Lm/Lr)*(u[2]*u[5]-u[3]*u[4])
Fcn5
(Lm/(sig*Ls*Lr))*((Rr/Lr)*u(3)-p*u(1)*u(2))-((Lr^2*Rs+Lm^2*Rr)/(sig*Ls*Lr^2)*u(5))+(1/(sig*Ls))*u(7)
Fcn4
(Lm/(sig*Ls*Lr))*((Rr/Lr)*u(2)+p*u(1)*u(3))-((Lr^2*Rs+Lm^2*Rr)/(sig*Ls*Lr^2)*u(4))+(1/(sig*Ls))*u(6)
Fcn3
(-Rr/Lr)*u(3)+p*u(1)*u(2)+(Rr/Lr)*Lm*u(5)
Fcn2
(-Rr/Lr)*u(2)-p*u(1)*u(3)+(Rr/Lr)*Lm*u(4)
Fcn1
p*Lm/(J*Lr)*(u[2]*u[5]-u[3]*u[4])-(1/J)*u[8]-(fvis/J)*u[1]
Fcn
Demux
Grand_omega
w
psir_b
psir_b
psir_a psir_a
isb isb
isa isa
1u
Figure (1.6) modèle de park de la machine asynchrone La figure (1.7) montre les résultats de la simulation pour le démarrage à vide de la machine asynchrone suivi de l’application d’une charge de 25 N.m à l’instant t=1s. L’allure de la caractéristique de la vitesse présente des oscillations dans les premiers instants de démarrage avec un accroissement presque linéaire. Le régime établi est atteint au bout de 0.2s. A t=1s on applique à l’arbre de la machine un couple résistant de valeur (Cr=25N.m), ce qui provoque de la diminution de la vitesse. La caractéristique du couple présente aux premiers instants de démarrage des battements importants. Dés que la vitesse s’établit, le couple électromagnétique devient nul à vide. Dés l’application de la charge à t=1s le couple électromagnétique rejoint la valeur qui compense le couple résistant appliqué. Le courant statorique présente des dépassements excessifs aux régimes transitoires, mais qui disparaissent au bout de quelques alternances, pour donner lieu à une forme sinusoïdale d’amplitude constante. Dés que la machine est chargée à t=1s, le courant augmente. On constate que le courant statorique évolue selon la charge appliquée à l’arbre du moteur. Le flux présente aux premiers instants des oscillations excessives mais qui disparaissent au bout de quelques alternances pour donner lieu à une forme sinusoïdale d’amplitude constante. Mais dés que la machine est chargée à t=1s, le flux diminue, ce qui provoque le forte couplage entre le flue et le couple électromagnétique.
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
20
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 20
20
40
60
80
100
120
140
160
temps(s)
vite
sse
(rad/
s)
Figure (1.7) Résultats de simulation de la machine asynchrone Lors du démarrage à vide et en charge à t=1s.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2-40
-20
0
20
40
60
80
100
120
temps(s)
coup
le é
lect
rom
agné
tique
(N.m
)
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2-60
-40
-20
0
20
40
60
80
temps(s)
cour
ant s
tato
rique
alp
ha (A
)
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2-80
-60
-40
-20
0
20
40
60
cour
ant s
tato
rique
bet
a (A
)
temps(s)
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2-1.5
-1
-0.5
0
0.5
1
1.5
temps(s)
flux
roto
rique
alp
ha(w
b)
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2-1.5
-1
-0.5
0
0.5
1
1.5
temps(s)
flux
roto
rique
bet
a(w
b)
Chapitre Un Modélisation de la machine asynchrone
21
1.9 Conclusion Dans ce chapitre, nous avons présenté la modélisation de la machine asynchrone triphasée alimentée en tension et le modèle de park (biphasé) équivalent. L’application de la transformation de Park nous a permis d’obtenir un modèle biphasé de la machine dans un référentiel lié au stator, ensuite nous avons déterminé le modèle de park de la machine et les résultats de simulation. Dans le chapitre suivant, on exploitera le modèle établi précédemment pour étudier la régulation de vitesse de la machine asynchrone en utilisant la technique de commande vectorielle.
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
23
Chapitre Deux
COMMANDE VECTORIELLE INDIRECTE DE LA
MACHINE ASYNCHRONE
2.1 INTRODUCTION
On va décrire ici une commande vectorielle à flux rotorique orienté. Le but de la commande est d’assurer le découplage du couple électromagnétique et du flux, Il existe essentiellement deux méthodes de commande à flux orienté, la première directe repose sur une commande en boucle fermée et la seconde indirecte caractérise par une régulation du flux en boucle ouverte. Cette stratégie de commande par orientation du flux permet d’aboutir à des performances particulièrement intéressantes :
• Réponse rapide de couple. • Une grande plage de contrôle de vitesse. • grande efficacité sur une grande plage de charge en régime permanent.
Dans le présent chapitre nous traitons la commande vectorielle indirecte à flux rotorique orienté d'une machine à induction alimenté en tension. 2.2 MODELISATION DE L’ALIMENTATION
Les machines électriques alimentées par des convertisseurs statiques dont le schéma de principe est représenté par la Figure (2.1) sont utilisées comme des actionneurs rotatifs dans beaucoup d'équipement industriels à vitesse variable [10].
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
24
2.2.1 Modélisation du redresseur triphasé double alternance à diodes
Le redresseur est un convertisseur «alternatif/continue». Une conversion d'énergie électrique permet de disposer d'une source de courant continue à partir d'une source alternative, il est représenté par la Figure (2.2) [11].
Figure (2.2): Représentation de la redresseuse triphasée double alternance à
diodes
Ce redresseur comporte trois diodes ( ),, 321 DDD à cathodes commune assurant l'aller du courant et trois diodes ),,( 654 DDD à anodes communes assurent le
retour du courant. avec le redresseur est alimenté par un réseau triphasé équilibré de tension:
Figure (2.1): Schéma de principe de l'association convertisseur-machine
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
25
1
2
3
2. .sin( )22. .sin( )3
42. .sin( )3
res res
res res
res res
U V w t
U V w t
U V w t
π
π
=
= −
= −
(2.1)
La tension redressée répond aux conditions suivantes:
iD Conduit si )max( ji VV = 3,2,1=j ; 3,2,1=i
kD Conduit si )min( jk VV = 3,2,1=j ; 6,5,4=k
Pendant chaque séquence de conduction, la tension redV à la sortie du redresseur
est :
[ ] [ ])(),(),()(),(),( 321321 tUtUtUMintUtUtUMaxU red −= (2.2) Cette tension est représentée par la Figure (2.3)
Figure (2.3) : Représentation de sortie de redresseur
2.2.2 Modélisation du filtre On utilise un filtre passe-bas «LC», pour éliminer les hautes fréquences .Ce filtre est schématisé par la Figure (2.4).
Figure (2.4) : Représentation d'un filtre passe bas
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
26
Le modèle du filtre est définit par le system d'équation suivant:
−=
+=
))()((1)(
)()(
)(
tItICdt
tdU
tUdt
tdILtU
Cdc
cd
d
(2.3)
La fonction du transfert du filtre est donnée par:
1
12 ++
=S
CLLCSU
U
d
C (2.4)
2.2.3 Modélisation de l’onduleur de tension
La machine asynchrone est souvent alimentée par un convertisseur statique (onduleur de tension) comme la montre la Figure (2.5). Pour la modélisation de l’onduleur de tension on suppose pour simplifier :
• La commutation des interrupteurs instantanée. • La chute de tension aux bornes des interrupteures négligéable. • La charge équilibrée et couplée en étoile avec neutre isolé.
On note CBA KKK ,, les interrupteurs du haut, et ''' ,, CBA KKK les interrupteurs de
bas. On suppose enfin que les commandes des interrupteurs d’un meme bras sont complémentaires.
Figure (2.5) : Représentation de l’ensemble Onduleur-MAS
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
27
L’onduleur est commandé à partir des grandeurs logiques iC avec CBAi ,,= .
• Si 1=iC , Alors iK est fermée et 'iK est ouverte.
• Si 0=iC , Alors iK est ouverte et 'iK est fermée.
Les tensions composées CABCAB UUU ,, son obtenus à partir des sorties de
l’onduleur comme suit :
−=−=−=
AOCOCA
COBOAC
BOAOAB
VVUVVUVVU
(2.5)
Où COBOAO VVV ,, sont les tensions simples des phases. Puisque les tensions simples des phases de la machine ont une somme nulle, on peut obtenir les relations suivantes :
[ ]
[ ]
[ ]
−=
−=
−=
BCCBCn
ABBCBn
CAABAn
UUV
UUV
UUV
313131
(2.6)
En introduisant la tension du neutre de la machine par rapport au point de référence 0 on aboutit à :
=+=+=+
COnOCn
BOnOBn
AOnOAn
VVVVVVVVV
(2.7)
Donc on peut déduire que :
( )COBOAOnO VVVV =+=31
(2.8)
Pour une commutation idéale on obtient :
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
28
2
CCiio
UUCV −= (2.9)
On a donc :
( )( )( )
−=−=−=
CCCO
CBBO
CAAO
UCVUCVUCV
5.05.05.0
(2.10)
En remplaçant (2.8) dans (2.7), on aboutit à :
+−−=
−+−=
−−=
000
000
000
32
31
31
31
32
31
31
31
32
CBACn
CBABn
CBAAn
VVVV
VVVV
VVVV
(2.11)
En remplaçant (2.10) dans (2.11), on aboutit à :
−−−−−−
=
C
B
A
C
Cn
Bn
An
CCC
UVVV
2 1 11 2 11 1 2
.31
(2.12)
Donc l'onduleur de tension peut être modélisé par une matrice [T] assurant le passage continu-alternatif selon la relation suivante: [ ] [ ][ ]dCAC VTV = (2.13)
Tel que [ ]
−−
−−
−
=
32
31
31
31
32
31
31-
31
32
T
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
29
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018-1
-0.5
0
0.5
1
Temps(s)
(Vp)
et (
Vr)
VpVm
2.2 STRATEGIES DE COMMANDE DE L'ONDULEUR Il est nécessaire d'établir des stratégies de commande de l'onduleur telle que la tension générée soit proche de la forme sinusoïdale avec un faible taux d'harmoniques. La stratégie la plus utilisée est la commande par modulation de largeur d'impulsion sinus triangle (MLI). Le principe de cette stratégie est consiste à comparer le signal de référence (modulante) rV de fréquence rf avec un signal triangulaire (porteuse) pV de fréquence pf très élevée [4]. La Figure
(2.6) illustre ce principe
Figure (2.6) : principe de la MLI
Si on pose que le signal MLI résultant est )(ts , alors le principe de cette
stratégie peut être résumé par l'algorithme suivant:
=
=⇒≥
0)( 1)(
tsnonSitsVVSi pr (2.14)
La Figure (2.7) montre les signaux (porteuse, modulante) ainsi que la tension d’une phase du l’onduleur :
fcc3
fcb2
fca1
porteuse
Sine Wave 2
Sine Wave 1
Sine Wave
Relay 2
Relay 1
Relay
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
30
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.018 0.02-200
-150
-100
-50
0
50
100
150
200
Temps
tens
ion de
sortie
d'une
pha
se du l'o
nduleu
r
0 0.002 0.004 0.006 0.008 0.01 0.012 0.014 0.016 0.0180
0.2
0.4
0.6
0.8
1
Temps
sign
al d
e co
mm
ande
Figure (2.7) : Illustration de MLI avec tension de sortie d’une phase du l’onduleur
2.4 PRINCIPE DE LA COMMANDE PAR ORIENTATION DE FLUX
La commande par orientation de flux est basé sur le choix d'un référence lie au flux q'on désire orienter, Il existe trois d'orientation du flux sont possibles [3].
• Orientation du Flux rotorique : rdr φφ = et 0=qrφ
• Orientation du Flux statorique : sds φφ = et 0=qsφ
• Orientation du Flux d’entrefer : mdm φφ = et 0=qmφ
Figure (2.8) : Principe de l’orientation du flux.
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
31
On se place dans le référence (d, q) lie au champ tournant avec orientation du flux rotorique sur l’axe (d) comme est illustré sur la Figure (2.8) alors on aboutit:
==
0qr
rdr
φφφ
(2.15)
Le choix du flux rotorique permet un découplage naturel caractérisé par une indépendance du flux par rapport à la composante en quadrature du courant [12].
Figure (2.9) : Orientation du flux rotorique sur l’axe d D'après les systèmes (I.23) et (I.24) de la MAS dans un référentiel lié au champ tournant seront données par :
dtd
LMI
LML
dtdI
LMLIRV
dtd
LMI
LML
dtdI
LMLIRV
r
rsds
rss
qs
rsqssqs
r
rqs
rss
ds
rsdssds
φωω
φω
+
−−
−+=
+
−−
−+=
22
22
(2.16)
dsrr
r MIdt
dT =+ φφ
(2.17)
Le contrôle des grandeurs électriques de la machine asynchrone passe par l'asservissement de la dynamique des courants statoriques dsI et qsI à l'aide des
tensions de commandes dsV et qsV . Les tensions dsV et qsV sont liées aux courant
dsI et qsI ainsi qu'à la pulsation sω .
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
32
Nous pouvons constater d'après les deux équations différentielles de system
(2.16) que l'évolution du courant dsI dépend de qsI , sω ,.
rφ et le courant qsI est lié
aux grandeurs dsI , sω , .
rφ . 2.4.1 Estimation de sω et de sθ Dans la commande IRFOC, la pulsation statorique est déterminée indirectement depuis la mesure de la vitesse mécanique et la relation suivante :
sqrr
s ITMφ
θ = (2.18)
A partir la relation (2.18) et la relation d’autopilotage, on aura :
sqrr
s ITMPφ
ω +Ω= . (2.19)
On remarque l’apparition de la constante de temps rotorique, qui est un paramètre influent sur les performances de cette commande. La position sθ est déterminée par l’intégration de sω :
∫= dtss ωθ (2.20)
2.4.2 Expression du couple électromagnétique Il découle de l’expression du couple électromagnétique (1.29) la nouvelle relation suivante : sqr IKCem φ= (2.21)
Avec : rL
PMK2
3=
On signale que la vitesse donnée par l’expression (1.28) reste inchangée. Il devient tout à fait claire qu’en fixant la valeur de rφ à une valeur de
référence∗
rφ , le couple ne dépendra que du courant statorique sqI (comme dans le
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
33
cas d’une machine MCC à excitation séparée), qui le but de la commande vectorielle [9]. Les équations de la machine sont résumées dans (2.22).
Ω−−=Ω
=
=+
−−+
+=
−−+
+=
fCrCedtdJ
IKCem
MIdt
dT
LMIL
dtdI
LIRL
MRV
LMRIL
dtdILIR
LMRV
sqr
sdrr
r
rr
sdsssq
ssqrr
ssd
rr
rsqss
sdssdr
rssd
φ
φφ
φσωσ
φσωσ
2
2
22
2
(2.22)
Finalement l’écriture en équation d’état (en reconnaissant 0=rqφ ), conduit au
système suivant :
Ω−−=Ω
−=
+−−
+−=
+
++
+−=
fCrCedtdJ
LRI
LMR
dtd
VLL
ML
IIRL
MRLdt
dI
VLL
MRL
IIRL
MRLdt
dI
rr
rsd
r
rr
sqs
rrrs
sdssqrr
ss
sq
sds
rr
r
ssqssdr
rs
s
sd
φφ
σφω
σω
σ
σφ
σω
σ
111
111
2
2
22
2
(2.23)
On remarque dans ces équations, que sdV et sqV dépendant à la fois des courants
des deux axes choisis comme variable d’états sdI et sqI donc ils influent sur le
flux et le couple. Il est donc indisponible de procéder au découplage des termes couplés. 2.4.1 Principe de découplage par compensation La complexité de la commande des machines asynchrones réside dans le non linéarité du modèle de la machine et le couplage existant entre le flux et le
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
34
couple électromagnétique. Après application de la transformation de Laplace au système (2.16) on aboutit:
( )
( ) rr
sdsssdsssqs
qsssdsssds
LMILILSRV
ILILSRV
φωσωσ
σωσ
+++=
−+= (2.24)
On remarque des termes de couplage sur les deux composants dsV et qsV puisque
dsV agit simultanément sur dsI , qsI et qsV agit aussi sur dsI , qsI . Il faut alors
définir ces termes et les compenser. Pour découplé l'évolution des courants dsI
, qsI li faut trouver deux nouvelles entrées que nous noterons dsV∗
et qsV∗
tel que :
+=
+=∗
∗
qssqs
dssds
ILSRV
ILSRV
)(
)(
σ
σ (2.25)
La machine peut représentée par le schéma bloc suivant :
Figure (2.10) : Schéma bloc du modèle de la machine asynchrone
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
35
Les termes de couplage à compenser seront donc définit comme suit:
φωσω
σω
rsdsssqs
qsssds
LMILe
ILe
+=
= (2.26)
Alors :
qsqsqs
dsdsds
VeV
VeV∗
∗
=+
=+ (2.27)
Le schéma bloc de la figure suivante montre la méthode de compensation des termes
Figure (2.11) : Schéma bloc de découplage. Après compensation on obtient le schéma bloc suivant :
Figure (2.12) : Commande découplée (expression de dsI et qsI )
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
36
2.5. CALCULS DES REGULATEURS Les différents régulateurs utilisés dans les boucles de régulation sont de type proportionnel Intégral (PI). On a choisi ce dernier car les grandeurs à réguler sont des grandeurs continues. Nous avons vu précédemment qu’un découplage parfait entre les axes d et q conduit à transformer notre système multivariable en deux systèmes mono-variables. Ceci permet d’étudier séparément les boucles de régulation du flux et du couple. 2.5.1 Régulateur de vitesse Les paramètres du régulateur PI sont définit à partir du schéma illustré dans la figure (2.13). La fonction de transfert du régulateur PI de vitesse est donnée par :
sKKsG i
pΩ
ΩΩ +=)( (2.28)
En considérant le couple de charge comme ( 0=rC ), la fonction de transfert en boucle ouverte devient :
)( fJssKsK ip
+
+=
ΩΩ ΩΩ
∗ (2.29)
En boucle fermée, on aura :
1
1
2 +
++
+=
ΩΩ
Ω
Ω
Ω
Ω
Ω
∗
sK
fKs
KJ
sKK
i
p
i
i
p
(2.30)
En identifiant membre à membre le dénominateur de l’équation (2.30) à la forme canonique
1211)(
2+
+
=s
ws
w
sGξ
(2.31)
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
37
On obtient :
−=
=
ΩΩ
Ω
fwK
K
JwK
ip
i
ξ2
2
(2.32)
Les gains sont déterminés pour un coefficient d’amortissement ( 7.0=ξ ), et un temps de réponse du système st rep 25.0= .
Figure 2.13 boucle de régulation de vitesse
2.5.2 Régulateur de flux Les paramètres du régulateur PI sont définit à partir du schéma illustré dans la figure (2.14). La fonction de transfert du régulateur PI du flux est donnée par :
sK
KsG ip
φ
φφ +=)( (2.33)
En boucle ouverte on a :
)1()(
+
+=
∗ sTsMKsK
r
ip φφ
φφ
(2.34)
En boucle fermée, on aura :
11
1
2 +
++
+
=∗
skMK
sKJ
sKK
I
p
i
i
p
φ
φ
φ
φ
φ
φφ
(2.35)
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
38
En identifiant membre à membre le dénominateur de l’équation (2.35) à la forme canonique (2.31), on obtient :
−=
=
wMwK
K
MwT
K
iP
ri
φ
φ
φ
ξ2
2
(2.36)
On signale que le régulateur de flux sera utilisé à la commande vectorielle directe. Pour la commande IRFOC, On n’a pas besoin du régulateur de flux.
Figure 2.14 boucle de régulation de flux rφ
2.5.3 Régulateurs de courants Le régulateur du courant sdI fourni la tension sdV de référence d’après l’équation
(2.24), la boucle de régulation est alors comme indiqué à la figure (2.15). La fonction de transfert du régulateur PI set donnée par :
s
KKsG ii
pii +=)( (2.37)
La fonction de transfert du régulateur en boucle ouverte du système est donc :
sL
RL
sKK
sKi
i
s
s
s
pisd
iisdpisd
sd
sd
+
+=
∗
σ
σ1
1 (2.38)
Par compensation de pole :
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
39
s
s
pisd
iisd
LR
KK
σ= (2.39)
Apres compensation, on a :
sLK
i
i
s
pisd
sd
sd
σ=
∗ (2.40)
Donc en boucle fermée, on a :
11
1
1
1+
=+
=+
=∗ ssK
LsL
KsL
K
i
i
pisd
s
s
pisd
t
isd
sd
sd
τσ
σ
σ (2.41)
Avec :
pisd
s
KLσ
τ =
Les valeurs des régulations piK et iiK sont déterminée pour un τ choisi à
01.0=τ
Figure 2.15 boucle de régulation de courant sdI
En procédant de la même manière que pour le régulateur de sdI on déterminera les coefficients du régulateur de courant sqI qui fournie la tension de
référence sqV . Le schéma de régulation du courant sqI est représenté sur la
figure (2.16).
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
40
Figure 2.16 boucle de régulation de courant sqI
2.6. SCHEMA DE PRINCIPE DE LA COMMANDE IRFOC A partir les équations de la machine élaborée au chapitre un et les équations de découplage on peut réaliser la commande vectorielle indirecte, Dans le cas ou la vitesse et le flux sont imposés en référence. Dans cette méthode, on ne régule pas le flux rotorique. On n’a donc besoin ni de capteur ni d’estimateur ou d’observateur de flux. Le passage du repère tournant vers le repère fixe nécessité la connaissance de la position du vecteur flux rotorique, cette dernière est obtenue à partir de la pulsation statorique sω .
Figure (2.17) : Schéma de principe de la commande vectorielle
Indirecte
vitesse_ref
phirb
phira
isb
isaflux_ref
1
0.1s+1fi l tre
Isd
Isq
Ws
Phi
r
ed eq
decouplage
couple resistant
WUsd
Usq
Téta élec
Usalpha
Usbeta
Transformationdq_alpha-beta
Isalpha
Isbeta
Téta élec
Isd
Isq
Transformationalpha-beta_dq
Product1
Product
PID
PI vitessePID
PI isq
PID
PI isd
Usalpha
Usbeta
Cr
W
phira
phirb
isa
isb
Cem
MAS
-K-
K1
1s
Integrator
-K-
Gain2
-K-
Gain1
p Gain
Cem
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
41
Les différentes parties constituantes ce schéma sont :
• La boucle de la régulation de vitesse. • Les boucles des régulateurs des courants dsI et qsI .
• Le bloc de l’estimation sθ . • Les transformations directe et inverse.
La vitesse est régulée à travers la boucle externe du bloc. La sortie de son
régulateur est le courant de référence qsI∗
.Le courant de référence qsI∗
est calculée à partir du flux à imposer. La régulation des courants donne les tensions
de références dsV∗
et qsV∗
. 2.7 REPRESENTATION DES RESULTAS DE SIMULATION La figure (2.18) présente les résultats de simulation de la commande vectorielle indirecte pour une machine asynchrone, les paramètres de la machine sont mentionnés dans l’annexe A. Les performances de notre commande ont été testées à partir de la simulation des modes de fonctionnement suivants : 2.7.1 Démarrage à vide puis en charge On effectué des simulations de la commande vectorielle indirecte à flux rotorique orienté en tension. Au départ on impose à la machine une vitesse de référence égale à 157 rad/s, et à t=1.5s on introduit un couple égale à 25 N.m. 2.7.2 Inversion du sens de rotation Maintenant la simulation est effectuée pour deux sens de rotation, à partir de t=2s on passe d’une vitesse de +157 rad/s à une vitesse de -157 rad/s, les résultats obtenus sont donnée par la figure (2.19).
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
42
Figure 2.18 Résultats de simulation de la commande IRFOC lors du démarrage à vide et en charge à t=1.5s
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-20
0
20
40
60
80
100
120
140
Temps(s)
coup
le é
lect
rom
agné
tique
(N.m
)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-0.5
0
0.5
1
1.5
2
Temps(s)
Flux
roto
rique
(Wb)
phirdphirq
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-2
-1.5
-1
-0.5
0
0.5
1
1.5
Temps(s)
Flux
roto
rique
phi
ra(W
b)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-20
0
20
40
60
80
100
120
140
160
Temps(s)
vite
sse
de ro
tatio
n (ra
d/s)
vitesse de réferencevitesse simulée
0 0.5 1 1.5 2 2.5 30
10
20
30
40
50
60
Temp(s)
Cou
rant
Isq
(A)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-60
-40
-20
0
20
40
60
Temps(s)
Cou
rant
Isb
(A)
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
43
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-150
-100
-50
0
50
100
150
Temps(s)
Cou
ple
élec
trom
agné
tique
(N.m
)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-0.5
0
0.5
1
1.5
2
Temps(s)
Flux
roto
rique
(Wb)
phirdphirq
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-2
-1.5
-1
-0.5
0
0.5
1
1.5
Temps(s)
Flux
phi
ra(W
b)
Figure 2.19 Résultats de simulation de la commande IRFOC lors du démarrage à vide et en charge à t=1.5s puis l’inversion de la vitesse à t=2s
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-200
-150
-100
-50
0
50
100
150
200
Temps(s)
Vite
sse
de ro
tatio
n (ra
d/s)
vitesse de réferencevitesse simulée
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-80
-60
-40
-20
0
20
40
60
80
Temps(s)
Cou
rant
Isq(
A)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-60
-40
-20
0
20
40
60
Temps(s)
Cou
rant
Isb(
A)
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
44
2.8 INTERPRETATION
Nous constatons que la vitesse suit bien son profil jusqu’à l’instant où l’on applique la charge alors elle descend à 156.4 rad/s, puis elle suit bien son profil de référence grâce à une bonne régulation. Au régime transitoire le couple atteint 135 N.m puis il commence à descendre pour atteindre une valeur nul puisqu’il n’y a pas de charge, Mais à l’instant t=1.5s lorsque la charge est appliquée on voit que le couple fait un petit pic, puis il se stabilise à une valeur égale 25 N.m. On note que l’appel de courant au démarrage est maitrise avec un régime transitoire de temps très cout, première temps le courant atteint 6A mais lorsqu’on applique une charge on voit que le courant augmente, puis il se stabilise à une valeur égale 15A. La figure (2.19) présente les Résultats de simulation de la commande IRFOC lors du démarrage à vide et en charge à t=1.5s puis l’inversion de la vitesse à t=2s. Ces résultats montent que cette variation entraine une variation de la fréquence statorique ce qui influe sur les courants, les flux, et le couple électromagnétique. On remarque que le système répond positivement à ce test, la vitesse suit sa nouvelle référence, le couple subit un pic de transaction lors le passage au mode des sous vitesses puis regagne sa valeur sans erreur. Aussi on remarque une légère transition en module des composants directs des flux rotoriques rdφ , avec le maintient de rqφ pratiquement nul. Le découplage
existe toujours, danc la regulation est robuste du point de vu contrôle de la vitesse.
1.9. CONCLUSION
Dans ce chapitre nous avons établi la technique de la commande vectorielle indirecte à flux rotorique orienté ayant pour principe le découplage entre le couple et le flux. Les résultats de simulation que nous avons présentés son relatif à la commande vectorielle indirecte. Ils montrent clairement la
Chapitre Deux Commande Vectorielle Indirecte de la Machine Asynchrone
45
réalisation du découplage. Par ailleurs l’utilisation du réglage conventionnel à base de régulateur proportionnel intégrateur donne de bonnes performances. On propose dans le chapitre suivant une autre technique de commande de la M.AS qui s’appelle la commande scalaire.
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
46
Chapitre trois
COMMANDE SCALAIRE D'UNE MACHINE ASYNCHRONE
3.1 INTRODUCTION Le choix de telle méthode de contrôle est fait en fonction de l’application envisagée selon les critères techno-économiques qui se résume globalement dans le rapport cout-rendement du groupe vitesse variable. En effet, bien que la commande vectorielle attire l’attention comme étant une méthode qui réalise des hautes performances pour les machines à courants alternatif, la commande
scalaire Vf
reste encore utilisée en industrie grâce a ça configuration simple.
La commande scalaire, la plus ancienne, équipé un grande nombre de variateur à dynamique relativement lente et ne nécessitant pas de fonctionnement à très basse vitesse avec forte couple par exemple les ventilateurs, les compresseurs, et la pompe. Le contrôle du couple et de la vitesse de la machine à induction nécessite le contrôle de son flux magnétique réalisé selon deux méthodes dites directs ou indirects. Les premières dérivent à partir de sa mesure physique ou de son estimation, les secondes sont réalisées sur la base du maintien du rapport
tension-fréquence égale à une constante, souvent appelées les lois Vf
et qui sous
entendent généralement toutes les commandes scalaires [13]. Dans ce chapitre, nous intéressons à la commande scalaire de la machine asynchrone (SC), alimentée par un onduleur de tension.
3.2 PRINCIPE DE COMMANDE SCALAIRE Le contrôle scalaire de la machine asynchrone consiste à imposer aux bornes de son induit, le module de la tension ou du courant ainsi que la pulsation. Ce mode de contrôle s’avère le plus simple quant à sa réalisation, mais également le moins
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
47
performant, surtout pour les basses vitesses de fonctionnement, ce pendant, au niveau des puissances instables. Les pluparts des variateurs ne justifient pas un contrôle très performant. Pour des variateurs dans la plage de vitesse ne dépassé pas un rapport de 3 ou 4 entre les extrêmes (ventilation, climatisation, centrifugeuse…) et pour les quels il n’ya pas de fonction à vitesse très faible et à fort couple de charge de contrôle scalaire donne des pertes satisfaisantes. Il est donc importante de donner certain nombre d’informations sur les variateurs asynchrone avec
contrôle scalaire, son principe donc est de maintenir Vf
constante ce qui signifie
garder le flux constante. Le contrôle du couple se fait l’action sur le glissement [14]. 3.3 LOIS DE CONTROLE DU FLUX MAGNETIQUE La grandeur la plus important pour le contrôle de la machine asynchrone est le flux magnétique. En conséquence, le flux magnétique statorique, rotorique ou l’entrefer doit être contrôlé d’une part pour imposé un état magnétique trop élevé qui provoqueraient un appel de courant important. Cet appel de courant entrainerait un sur plus d’échauffement de la machine et des contraintes dangereuses sur le couple électromagnétique pour un fonctionnement donné, en peut définir deux types de contrôles [15].
3.3.1 Le contrôle direct Consiste à réguler l’un des flux, cela nécessite la mesure ou l’estimation du flux dans la machine il n’est que très rarement mesuré en raison du cout des capteurs et de la qualité des signaux obtenus, en trouve des machines asynchrones équipées de capteur de flux seulement dans certains laboratoire de recherche universitaires ou industriels. On procède plutôt à une estimation ou observateur d’état, c'est-à-dire une reconstitution du flux à partir de tout ou partie de modèle mathématique de machine [16].
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
48
3.3.2 Le contrôle indirect Consiste à définir le flux indirectement à partir des relations (tension /fréquence) ou (courant /fréquence) définies en régime permanant sinusoïdale. Les amplitudes du courant ou de tension statorique sont définies de manière à imposer indirectement le flux magnétique pour chaque point de fonctionnement [14]. 3.4 MODELE DE LA MACHINE ASYNCHRONE Les tensions d’alimentation sont triphasées, on peut écrire :
ˆ cos( ) 3. cos( )= − = −ds s s s eff s sv V t V tω θ ω θ (3.1)
ˆ sin( ) 3 sin( )= − = −qs s s s eff s sv V t V tω θ ω θ (3.2)
Avec : ˆ
;0
== =
ds ss s
qs
v Vt
vθ ω
Considérons le modèle de la MAS donné comme suit :
. .= + +ss s s s s
dV R I jdtφ
ω φ (3.3)
0 . .= + +rr r sl
dR I jdtφ
ω φ (3.4)
En peut alors utiliser le modèle de la machine ramené au rotor. En régime
permanent 0 =
ddt
, il devient :
. .= +s s s s sV R I jω φ (3.5)
0 . .= +r r sl rR I jω φ (3.6)
Avec : . .. .
= +
= +
s s s r
s m s r r
L I M IL I L I
φ
φ
Ce qui donne alors :
. . . . .= + +s s s s s s s rV R I j L I M Iω ω (3.7)
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
49
0 . . . . .= + +rr sl r r sl s
R I j L I jM Ig
ω ω (3.8)
Avec : .sl sgω ω= Ou l’on posera les nouveaux paramètres comme suit :
2
.= = −r r rs
MN M LL
σ (3.9)
2
2
.
.
.
′ =
′ =
′ =
sr r
sr r
r rs
LN NM
LR RM
MI IL
(3.10)
. 3.5 EQUATION DU COUPLE ELECTROMAGNETIQUE Le couple (en régime permanent) de la machine asynchrone, sera donné par :
m em JRe
P P PC − ∆= =
Ω Ω (3.11)
Avec :
2 2
2
3. 3.
0, 0
. (1 ) (1 )(1 )
3. . .
JR r rem r r
mec fer
em em em eme
s
em re r
s s
P R RP I Ig g g
P PP g P P g P gC
gP RPC I
gω
′∆ ′= = =
∆ = ∆ =
− − −= = =
Ω Ω Ω −′
′= =Ω
On négligeant la résistance statorique sR On aura pour le courant rotorique :
( )
22
22' .
sr
rr s
VIR Ng
ω
′ =′
+
D’où :
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
50
( )
'
22' 2'
3. . .
.
r
e ss r
r s
RP gC V
R Ng
ωω
=
+
(3.12)
Le couple maximum maxC , est donné lorsque 0,edCdg
= soit : ( )2' 2' .r
r sR Ng
ω
=
Donc : max '
32
s
r s
VPCN ω
=
.
3.6 ASPECT D'ACCELIRARTION ET DE DECELIRATION DU
CHAMP DANS LA COMMANDE SCALAIRE Considérons la machine asynchrone dans sont fonctionnement stable, soit :
22 s
e s s' 's r r s
VP g PC 3. .V . 3. . .gR R
= = ω ω ω
(3.13)
En posant : ss
s
Vφ
ω≈ ( )0sR → , alors : 2
'3. . .e s slr
PCR
φ ω=
Sachant que : sl s Pω ω= − Ω .En admettant que refΩ = Ω égale à une constante, alors slω est linéairement liée à sω . Donc lorsque le couple résistant rC (La charge) augment, alors le couple électromagnétique eC augment, la pulsation rotorique slω augmente (le champ tournant dans le repère du rotor) et par conséquence la pulsation statorique sω
augmente c.-à-d. le champ tournant principale tourne plus vite dans le référentiel du stator. Inversement, lorsque le couple résistant rC diminue, le champ
tournant du stator ralenti [12]. 3.7 TYPES D'ALIMENTATION
3.7.1 Alimentation en tension Considérons, dans un premier temps. Que la machine est alimentée en tension, c'est à dire que chaque point de fonctionnement, l’amplitude de la tension statorique est imposée. En régime permanant sinusoïdale, ou choisi un repère de référence qui tourne a la vitesse de synchronisme de manière que les variables
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
51
soient de type continu parmi l’infinie des ces repères, on peut choisir le repère particulier (d-q) fixe à la vectrice tension statorique. Dans ces conditions les équations statoriques et rotoriques de la machine.
. .sd s ds s qsV R I ω φ= − (3.14)
. . 0sq s sq s sdV R I ω φ= + = (3.15) 0 . ( ).r rd s rqR I ω ω φ= − − (3.16) 0 . ( ).r rd s rdR I ω ω φ= + − (3.17)
Il existe deux transformations triphasé/déphasé, l’une qui conserve les amplitudes de courant et l’autre qui assure une conservation de puissance. Nous avons choisi la seconde, car elle nous parait plus adaptée à l’étude de commandes des variateurs de vitesse ou de position pour cette transformation, il existe un rapport de 3 entre la valeur maximale diphasé et la valeur efficace en triphasé dans le mesure ou l’on raison sur les composantes fondamentales. On a donc :
3 s dsV V= (3.18)
0qsV = (3.19)
2 23 s ds qsI I I= + (3.20)
2 23 s ds qsφ φ φ= + (3.21)
2 23 r dr qrφ φ φ= + (3.22)
Dans la mesure où la machine est supposé linéaire au niveau magnétique, les relations entre courants et flux statoriques et rotorique sont les suivants, faisant intervenir les trois inductances cycliques de la machine ( ), ,s r srL L M
. .ds s ds sr drL I M Iφ = + (3.23)
. .qs s qs sr qrL I M Iφ = + (3.24)
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
52
. .dr r dr sr dsL I M Iφ = + (3.25)
. .qr r qr sr qsL I M Iφ = + (3.26)
A partir des équations (3-14) à (3-26).l’élimination des courants et des flux rotoriques permet de définir la relation :
22. . . . .. 1
.. .. .1
s s s r s rr r
s r s rs ss
s s r
r
L L LLR R R RRV
L L LR
ω δ ω ωωφ
δ
+ + −
=
+
(3.27)
Avec le coefficient de dispersion :2
1.
sr
s r
ML L
σ = −
Cette relation reste valable entre les valeurs efficaces des tensions et flux statoriques. Elle constitué le principe des lois de commande à flux constante des machines alimentées en tension, on peut de manière semblable définir une relation entre , , ,s r s rV φ ω ω . La relation précédente montre que le maintien de flux statorique sφ à une amplitude constante nécessite la prise en compte de la pulsation rotorique rω c'est-à-dire de la charge de la machine, cela montre que
maintenir le rapport s
s
Vω
égal à une constante.
Toute fois cette relation n’est pas valable pour des faibles valeurs de la pulsation sω car la chute de tension due à la résistance des enroulements du
stator n’est plus négligeable, aussi envisage-t-on sur la plus part des variateurs une compensation de cette chute de tension en augmentant l’amplitude des tensions statorique pour les faibles valeurs de sω en tenant sφ égale à une
constante. D’autre part, si un fonctionnement en survitesse de la machine asynchrone est envisage, n’est pas possible de dépasser la tension statorique nominale (claquage des isolants, le flux sφ alors diminué de même que le couple électromagnétique).
Surtout la plage de fonction est insuffisante particulièrement quand la machine est en charge et surtout à basse vitesse de rotation, dans les domaines des
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
53
fréquences statique moyens et élevées, quand il est possible de négligé la chute de tension dans la résistance du stator, la relation (3.27) réduit à :
.s s sV φ ω= (3.28) On trouve bien la loi V
f classique qui est valable seulement quand la résistance
sR peut être négligée [14].
3.7.2 Alimentation en courant Considérons maintenant une alimentation en courant, c’est à dire l’imposition de l’amplitude du courant statorique pour chaque point de fonctionnement. Cela nécessite en générale une régulation du courant qui va définir l’amplitude de tension de référence, il est possible de manière analogue à ce qui a été fait précédemment de définir une relation liant, ,s sI φ ou ,r rφ ω pour cela, on considère
les équations sinusoïdales dans un repère tournant au synchronisme et lié au courant statorique, tel que l’axe d soit selon le vecteur courant.
3.ds sI I= (3.29)
0qsI = (3.30) 0 . .r qr s drR I ω φ= − (3.31) 0 . .r dr qrR I sω φ= − (3.32)
On obtient à partir de ces équations (3.30), (3.31) et (3.2) et la relation flux sur courant (3-23) à (3-26) les relations suivantes :
2 2 2 2
2 2 2
. ...
r r rs s s
r r r
R LL IR L
δ ωφ
ω+
=+
(3.33)
( )2 2 2
. .
.r r s
r
r r r
R Ms I
R Lφ
ω=
+ (3.34)
Nous constatons que la pulsation statorique sω n’intervient pas explicitement le
maintien du flux à une valeur donnée imposée à l’amplitude du courant statorique de varier avec la pulsation rotorique rω .les courbes tracés à flux constant
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
54
s’apparentent à des chainettes. La pulsation statorique sω est obtenue par
composition de la vitesse de rotation ω mesurée par un capteur placé sur l’arbre de la machine et de la pulsation des courants rotoriques rω , imposée pour définir
le couple électromagnétique ce dernière est une fonction de flux statorique ou du flux rotorique et de cette pulsation rotorique selon les expressions :
( )
22
2 2 2 2
3. . . .
. .
srs r r
rem
r r r
MP RL
CR L
φ ω
δ ω
=+
(3.35)
On néglige le terme 2 2 2. .r rLδ ω devant 2rR et sr rM L= , on a :
23. . .s rem
r
PCRφ ω
=
a/ - loi tension / fréquence.
b/-loi courant / fréquence.
Figure (3.1) : contrôles scalaires indirectes
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
55
Dans ces commandes, l’amplitude de référence de la pulsation statorique est
donnée soit directement par la loi Vf
soit par la loi If
avec une régulation du
courant. Donc les deux cas il n’ya pas de régulation du flux, donc pas de nécessite d’une estimation ou d’un observateur de flux, compte tenu des caractéristiques des onduleurs de tension utilisés avec des semi-conducteurs rapide et des fréquences de modulation élevées, on peut supposer que les tensions statoriques réelles sont pratiquement identiques aux tensions de référence imposées par les commandes. Cette hypothèse est moins vérifiée pour les variateurs de grande puissance ou la fréquence de modulation de l’onduleur est (quelque centaine de Hertz seulement). Dans ces conditions, les périodes de commutation ne sont plus très faibles par rapport aux périodes fondamentales des signaux ce qui entraine des retards entre les références et les signaux réels.
a/-commande en tension.
b/-commande en courant. Figure (3.2) : contrôle scalaire direct.
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
56
Sur la figure (3.3) est montrée une variante du schéma de la figure (3.2.b) avec une régulation des courantes statorique réels alternatifs à l’aide par exemple de régulateur à hystérisasse au lieux d’une simple régulation de l’amplitude de ces courants pour ces différents variateurs, un estimateur ou un observateur de ce flux est nécessaire, [14].
Figure (3.3) : contrôle direct en courant avec régulateur des courants alternatifs.
3.9 RESULTATS DE SIMULATION On présente dans cette partie les résultats de simulation, illustrant le comportement de la structure de contrôle scalaire pour une machine asynchrone alimentée en tension. Les performances de notre commande ont été testées à partir de la simulation de mode de fonctionnement suivant : § Démarrage avide puis en charge à partir de l'instant t=2sec
Le schéma de simulation de commande scalaire de la machine asynchrone est représente dans la figure (3.4).
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
57
Figure (3.4) : schéma de simulation de la commande scalaire.
3.9 INTERPRETATION DES RESULTATS Pour illustrer le fonctionnement du système, plusieurs résultats de simulation sont présentés sur la figure (3.5): On constate qu'en régime transitoire la vitesse est obtenue avec un dépassement au régime transitoire. Ce qui montre que la proche analytique du calcul du régulateur est assez rigoureuse. En régime permanant la vitesse est stable et atteint presque la vitesse de référence. En remarque une chute de la vitesse à l'instant de l'application du couple de charge de 25N.m à t=2sec puis revient en régime permanant, ce résultat est justifie par l'accélération du champ à l'intérieur de la machine, alors que le couple augmente. On remarque une diminution de la valeur du flux rotorique lors de l'application du couple de la charge. On constate au démarrage un dépassement du couple électromagnétique du à l'accélération du champ aux premiers instants de démarrage à l'intérieur de la machine, la réponse du couple atteint sa valeur maximale, jusqu'à l'application du couple de charge, le couple électromagnétique répond et stabilisée.
x5=isb
x4=isa
x3=psirb
x2=psira
x
viréfication
Wr
Grand_omega
Uef f
Ws
trnsformation
omega
1
0.1s+1
fil tre
Isalpha
Isbeta
Téta élec
Isd
Isq
Transformationalpha-beta_dq1
Tem
Uef f
Ws
Ualpha
Ubétta
Subsystem
PID(s)
PI vitesse
157
Omega ref
Usalpha
Usbeta
Cr
x1=Grand_omega
x2=psira
x3=psirb
x4=isa
x5=isb
Tem
Machine asynchroneTriphasé
1s
Integrator1
Cr
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
58
Figure (3.5) : Réponses de la machine alimentée en tension.
0 0.5 1 1.5 2 2.5 30
20
40
60
80
100
120
140
160
180
Temps(s)
Vite
sse
de re
tatio
n(ra
d/s)
Vitesse de réference
Vitesse mésurée
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-1.2
-1
-0.8
-0.6
-0.4
-0.2
0
0.2
Temps(s)
Flux
roto
rique
(Wb)
phirdphirq
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-10
0
10
20
30
40
50
60
Temps (s)
Cou
ple
Ele
ctro
mag
nétiq
ue (N
.m)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-30
-20
-10
0
10
20
30
40
Temps (s)
Cou
rant
Isa-
Isb
(A)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-1.5
-1
-0.5
0
0.5
1
1.5
Temps (s)
Flux
Rot
oriq
ue p
hira
-phi
rb (W
b)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-30
-20
-10
0
10
20
30
40
Temps (s)
Cou
rant
Rot
oriq
ue ir
a-irb
(A)
Chapitre Trois Commande scalaire d’une machine asynchrone
59
3.10 CONCLUSION Dans ce chapitre nous avons établi la commande scalaire, cette commande permet de contrôler le couple électromagnétique seulement en régime permanant. Les résultats de simulation que nous avons présentés sont relatifs à la commande scalaire. D’après ces résultats on remarque que cette commande n’est pas convenable pour les basses vitesses et elle est pleine des oscillations, ainsi tous ça à cause de l’absence de l’orientation. Cette simulation montre clairement que les performances de cette commande sont moins robustes et rapide que la commande IFOC mais elle est plus simple à réaliser. Nous avons vu dans ce chapitre que le commande SC est convenable pour les usages qui ne nécessitent pas une grande précision et rapidité, pour ce là on va exposer une étudier comparative entre IFOC et SC dans le prochain chapitre.
Chapitre Quatre Etude comparative entre IFOC/SC
62
Chapitre Quatre
ETUDE COMARATIVE ENTRE IFOC/SC
4.1 INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous présenterons, une étude comparative entre la commande vectorielle (IRFOC) et la commande scalaire. Ces commandes sont appliquées à la machine asynchrone triphasée. Le but est de mettre en relief les avantages et les inconvénients des commandes [12]. 4.2 ANALOGIES ET LES RELATIONS ENTRE IFOC ET SC Comme il indiqué, tandis que la SC est basée sur le model de la MAS dans le régime permanant (état d’équilibre), l’IRFOC est basée sur le model dynamique de la Mas, par conséquence IRFOC présente une commande dynamique (instantanée) du couple. SC présente une commande du couple seulement dans le régime permanant et elle n’a pas aucune information durant le régime transitoire. Due au ces raisons, une comparaison des deux stratégies sera présenté. Il est possible de trouver quelque similarité entre le bloc de chaque commande. Cette similarité est montrée dans le tableau (4.1).
IRFOC SC sqI rω
2201 sqsd iiF +=
20
11
)(1
+
+
+=
rrr
r
rrm
T
TIFω
σσ
ω
= −
01tan2 sd
sd
iiF N’existe pas
0.3
sdr
sd
iTi
F = Bloc de gain
Tableau 4.1 Représentation les blocs de commande de l’IRFOC et la SC.
Chapitre Quatre Etude comparative entre IFOC/SC
63
Maintenait on va essayer de trouve des relations entre les variables principales des deux méthodes de contrôle [13].
4.2.1 Relation entre mrir
(IRFOC) et mI (SC) On a :
tj
rr
tjss
r
s
eIieIi
ω
ω
.
.=
=r
r
(4.1)
Basé sur la figure (3.1.b) et l’équation = +m s rI I I on peut définir : θj
rsm eiii .rrr
+= (4.2) Avec : mi
r est le vecteur courant de magnétisation, dans le régime permanant ce
vecteur peut être relié au phaseur de courant de magnétisation par :
tjmmr
seIi ω.=r
(4.3) De l’équation (4.1) et (4.2) on peut dériver :
( ) srmrmr iiirrr
σσ −+= 1 (4.4) On référant l’équation (4.3) au référence de OFR et on séparant la partie imaginaire de mi
r de la partie réelle on, trouve :
1++
=r
sdrmrmd
iiiσ
σ (4.5)
1+
=r
sqrmq
ii
σσ
(4.6)
L’amplitude du vecteur courant de magnétisation dans la référence OFR est : 22
mqmdm iii +=r
(4.7)
Dans l’IFOC 0sdsdmr iii == donc de l’équation (4.4) on peut déduire que :
Chapitre Quatre Etude comparative entre IFOC/SC
64
0sdmd ii = (4.8) Cette équation montre que le courant de magnétisation rotorique imposé par les deux méthodes est identique.
4.2.2 Relation entre sqi (IRFOC) et rω (SC)
La vitesse angulaire instantané de mri
r est défini comme :
ρωdtd
mr = (4.9)
Dans l’état permanant sqsd ii , sont constantes, alors de la figure (2.13) on peut
conclure que :
smr ωω = (4.10) De l’équation (2.30) et (4.8) :
0sdr
qmr iT
is+= ωω (4.11)
En utilisant les équations (3.10), (4.9) et (4.10) on déduit que :
rsdrsq iTi ω0= (4.12)
Dans cette équation on note que le facteur ( )0sdriT reliant sqi et rω dans l’état
permanant est une constante.
4.2.3 Relation entre les fonctions (IRFOC) 1F etF (SC) Remplaçant l’équation (4.11) dans (4.14) donne :
( )20
220 1 rrsdmqsd Tiii ω+=+ (4.13)
D’autre part des équations (3.19), (4.5), (4.6), (4.7) et on reliant l’amplitude du phaseur mI avec celle du vecteur mi
r.
Chapitre Quatre Etude comparative entre IFOC/SC
65
2200 mqsdm iiI += (4.14)
2
200 1
+
+=r
sqrsdm
iiI
σσ
(4.15)
Le remplacement de l’équation (4.11) dans l’équation (4.14) donne :
2
00 11
+
+= rrr
rsdm TiI ω
σσ
(4.16)
En utilisant les équations (3.13), (4.12), (4.15) l’équation suivante peut être obtenue :
( )2
2
022
0
11
1
+
+
+=+
r
r
rrmsdsd
TIii
σσ
ω (4.17)
ssdsd Iii =+⇒ 220 (4.18)
Cette dernière équation montre que le bloc 1F et F sont les même. 4.3 RESULTATS À COMPARE
Commande Vectorielle Commande Scalaire
0 0.5 1 1.5 2 2.5 30
20
40
60
80
100
120
140
160
Temps(s)
vite
sse
de ro
tatio
n (ra
d/s)
vitesse de réferencevitesse mesurée
0 0.5 1 1.5 2 2.5 30
20
40
60
80
100
120
140
160
180
Temps(s)
Vite
sse
de re
tatio
n(ra
d/s)
Vitesse de réference
Vitesse mésurée
Chapitre Quatre Etude comparative entre IFOC/SC
66
Figure (4.1) : Résultats de simulation (IRFOC/SC)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-20
0
20
40
60
80
100
120
140
Temps(s)
coup
le é
lect
rom
agné
tique
(N.m
)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-60
-40
-20
0
20
40
60
Temps(s)
Cou
rant
Isb
(A)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-0.5
0
0.5
1
1.5
2
Temps(s)
Flux
roto
rique
(Wb)
phirdphirq
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-1.2
-1
-0.8
-0.6
-0.4
-0.2
0
0.2
Temps(s)
Flux
roto
rique
(Wb)
phirdphirq
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-10
0
10
20
30
40
50
60
Temps (s)
Cou
ple
Ele
ctro
mag
nétiq
ue (N
.m)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3-20
-10
0
10
20
30
40
Temps (s)
Cou
rant
isb
(A)
Chapitre Quatre Etude comparative entre IFOC/SC
67
4.4 INTERPRETATION DES RESULTATS Les résultats obtenus pour la commande par flux orienté et pour la commande (SC) sont nettement plus proches. On notera pourtant que la convergence est sensiblement plus rapide dans la commande vectorielle, le dépassement en couple, obtenus par flux orienté, du au choix du réglage du régulateur type PI de couple. Au contraire, la commande (SC) révèle un taux d’ondulation sensiblement supérieur à celui. D’après le tableau ci-dessous on tire quelques résultats entre les deux commandes (IRFOC) et (SC).
Commande scalaire (SC) Commande vectorielle (IRFOC)
• Basée sur le modèle de la MAS en régime permanant.
• Simple à implanter. • Dynamique lente.
• Basée sur le modèle de la MAS en régime transitoire.
• Précise et rapide. • Chère.
Contrôle des grandeurs en amplitude. Contrôle des grandeurs en amplitude et en phase.
Tableau 4.2 Quelques résultats entre les deux commandes (IRFOC) et (SC).
4.5 CONCLUSION Dans ce chapitre nous avons présenté les relations entre les deux stratégies de commande (IRFOC) et (SC). L'avantage principal de commande (IRFOC) est permet de contrôle le flux et le couple, par contre la commande (SC) permet a contrôle la vitesse et le couple. A partir des résultats obtenus on a constaté que ces commandes sont robustes même en charge. On peut dire aussi que (IRFOC/SC) est applicable est facile à implémenté.
Conclusion Général
69
CONCLUSION GENERALE
Le travail présenté dans ce mémoire concerne l’étude des performances d’une machine asynchrone triphasée commandée par deux méthodes la première méthode est une commande par orientation du flux (vectorielle) et la deuxième est une commande scalaire, la commande vectorielle n’est toujours réalisable à cause de sa complexité par contre la commande scalaire est facile à réaliser, l’idée de base de cette mémoire a été élaborée suivant les raisons précitées. L’objectif principal de cette mémoire est de synthétiser des algorithmes robustes pour deux commandes (vectorielle et scalaire) efficace et de essayer les implémenter dans le même bloc en commutant entre eux selon notre besoins.
L’étude des comportements dynamiques et statiques de la MAS exige une bonne modélisation mathématique décrivant de façon adéquate son comportement. Cette étude a été faite dans le premier chapitre, on ne peut pas parler d’une commande de la machine sans qu’on cite le convertisseur qui lui est associé. Pour cette raison, on a abordé dans le même chapitre la modélisation de alimentation et l’association du convertisseur à la machine.
Dans le deuxième chapitre, nous avons étudié le comportement de la commande vectorielle indirect (IFOC). L’étude théorique a fait l’objet d’une validation par simulation numérique à l’aide du logiciel Matlab/Simulink, ces simulations ont prouvé que l’IFOC permet de faire fonctionner la machine avec de bonnes performances dynamiques et statiques. On a assuré aussi de ces simulations le découplage entre le flux et le couple.
Dans le troisième chapitre, nous avons donné les principes de bases de la commande scalaire répandue dans les publications internationales qui à l’avantage de simplicité. On a assuré le couplage entre le flux et le couple par une commande scalaire. Ce couplage est prouvé par une série de simulation de la machine asynchrone alimentée par un onduleur associée à la commande scalaire. Les tests de robustesse ont prouvé que la commande scalaire permet de faire
Conclusion Général
70
fonctionner la machine avec de bonnes performances statiques mais au propos des performances dynamiques elle est mauvaise.
Dans le quatrième chapitre, nous avons fait une étude comparative entre la commande vectorielle indirecte à flux rotorique orienté et la commande scalaire, ainsi que les divers relations entre les deux stratégies de commande (IRFOC) et (SC).
ANNEX A
PARAMETRES DE LA MACHINE A INDUCION
A-1 Paramètres Electriques
Rs=9.65Ω
Rr=4.3047Ω
Ls=471.8 e-3H
Lr=471.8 e-3H
M=0.4475H
A-2 Paramètres Mécaniques
J=104 e-3 2.mkg
fvis=13 e-3
A-3 Paramètres Electromagnétiques
Cr=25N.m
P=2
f =50Hz
Bibliographies
[1] F.Morand «techniques d’observation sans capteur de vitesse en vue de la
commande des machine asynchrone». Thèse de doctorat, école doctorale de
lyon 2005
[2] S.Khalfa «Commande vectorielle d’une machine à induction impacts de
saturation de la machine et la modulation du convertisseur». Mémoire de
magister en électrotechnique, université de Batna, 2001.
[3] TAMRABET HANENE « Robustesse d’un contrôle vectoriel se structure
minimale d’une machine asynchrone» Mémoire d'ingénieur, option
Electronique de puissance, université d’Annaba, 2006 puissance, Université
d’Annaba,
[5] K.KOUZI «Commande vectorielle d'un moteur à induction sans capteur
De vitesse par un réglage PI-Flou à Gains-Flou Adapté à un observateur
d'état par modes de glissement » Thèse de magistère, université de
Batna.
[6] FEZZANI AMOR «Commande robuste de la machine à induction par
adaptation paramétrique» Mémoire d'ingénieur, option : électricité industrielle,
université de Batna, 2000
[7] K.Imarazene, E.M.Berkouk,H.chekireb « Application des réseaux de
neurones à la commandé par élimination d’harmoniques des onduleurs multi
niveaux Mémoire de magister juin 2005, ENPEL-harrach,
[8] C. Canudas de Wi, « Commande des moteurs asynchrones 1, Modélisation
Contrôle Vectoriel et DTC.» Edition Hermes Science Europe 2000.
[9] F, Amo «Commande robuste de la machine à induction par adaptation paramétrique» Mémoire d'ingénieur, option : électricité industrielle,
[10] L.baghli, «Modélisation et commande de la machine asynchrone».
IUFM de lorraine-UHP ,2003/2004
[11] M.Djallal et Chaoui Nouri «Identification et commande numérique de la Machine Asynchrone».Mémoire d’ingénieur, Option : Machine électrique université Oum el bouaghi 2001. [12] HADJAM MIMIA « Etude comparative des différentes commandes par accélération du champ d’une machine à Induction».Mémoire de Magister en électrotechnique, 2011 universités oum el bouaghi 2001 [13] J.Paul Hauttier et J.Pierre Caron, «Modélisation et commande de la machine Asynchrone». Ed Technique, 1995 [14] A.Habbadi, ‘Commande Numérique d’une Machine Asynchrone Alimentée Onduleur de Tension MLI’, Mémoire de Doctorat, 2000. [15] Saifi.R «Commande de la machine asynchrone sans capteur» Mémoire d’ingénieur en électrotechnique université Batna, [16] R.Salah Eddine « commande de machine électrique» Mémoire de magister
en électrotechnique, option : modélisation et commande des machines
électriques, université de constantine 2009.