Thème : AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES …
Transcript of Thème : AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES …
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
MÉMOIRE
OPTION: MANAGEMENT ET ADMINISTRATION D’ENTREPRISES
AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES D’INFORMATION ET GAIN
Cas : Mitsinjo, Ibonia, Groupe Vidy Varotra
Présenté par
Encadreur pédagogique
Année universitaire : 2012
Date de soutenance
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
**************
E DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
**************
DEPARTEMENT GESTION
**************
MOIRE DE MAÎTRISE EN GESTION
MANAGEMENT ET ADMINISTRATION D’ENTREPRISES
Thème : AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES
D’INFORMATION ET GAINS EN PERFORMANCE GLOBALE
: Mitsinjo, Ibonia, Groupe Vidy Varotra
Présenté par : RALAISON Zo Layo
pédagogique : Mme ANDRIANALY SaholiDirecteur du Centre d’Etudes et de Recherches en GestionProfesseur d’Université
2012 -2013 Session : Décembre 2013
Date de soutenance : 18 Décembre 2013
ET DE SOCIOLOGIE
GESTION
MANAGEMENT ET ADMINISTRATION D’ENTREPRISES
AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES EN PERFORMANCE
: Mitsinjo, Ibonia, Groupe Vidy Varotra
Mme ANDRIANALY Saholiarimanana Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion
Décembre 2013
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
MÉMOIRE
OPTION: MANAGEMENT ET ADMINISTRATION D’ENTREPRISES
AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES D’INFORMATION ET GAINS EN PERFORMANCE
Cas : Mitsinjo, Ibonia, Groupe Vidy Varotra
Présenté par :
Encadreur pédagogique :
Année universitaire : 2012
Date de soutenance
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
**************
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
**************
DEPARTEMENT GESTION
**************
MOIRE DE MAÎTRISE EN GESTION
: MANAGEMENT ET ADMINISTRATION D’ENTREPRISES
Thème : AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES
D’INFORMATION ET GAINS EN PERFORMANCE GLOBALE
: Mitsinjo, Ibonia, Groupe Vidy Varotra
Présenté par : RALAISON Zo Layo
pédagogique : Mme ANDRIANALY SaholiDirecteur du Centre d’Etudes et de Recherches en GestionProfesseur d’Université
2012 -2013 Session : Décembre 2013
Date de soutenance : 18 Décembre 2013
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
GESTION
: MANAGEMENT ET ADMINISTRATION D’ENTREPRISES
AMÉLIORATION DE LA PERFORMANCE DES SYSTEMES D’INFORMATION ET GAINS EN PERFORMANCE
: Mitsinjo, Ibonia, Groupe Vidy Varotra
Saholiarimanana Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches en Gestion
Décembre 2013
i
REMERCIEMENTS
Nous tenons tout d'abord à remercier DIEU de nous avoir donné santé et courage ainsi
que les moyens ayant permis la réalisation de ce mémoire.
Ensuite, il nous importe de rappeler que ce travail n’aurait pas pu être élaboré sans les
directives de notre enseignant et encadreur, Madame ANDRIANALY Saholiarimanana,
Directeur du Centre d'Etudes et de Recherches en Gestion, Professeur d’Université.
Par ailleurs, nous exprimons également notre gratitude à:
Monsieur RAMPANOELINA Panja Armand René, Professeur titulaire, Président de
l'Université d'Antananarivo.
Monsieur RAKOTO David Olivaniaina, Maître de Conférences, Doyen de la Faculté
de Droit, d'Économie, de Gestion et de Sociologie.
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de Conférences, Chef
du département Gestion.
Tous nos professeurs qui nous ont partagé leurs connaissances et qui nous ont soutenu
durant nos quatre années universitaires.
Tout le personnel administratif du département Gestion.
Enfin, nous remercions nos familles, nos amis et toutes les personnes qui ont contribué
de près ou de loin à la réalisation de ce mémoire.
i
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS SOMMAIRE LISTE DES TABLEAUX LISTE DES ABREVIATIONS GLOSSAIRE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
SECTION 1 : MATERIELS
SECTION 2 : METHODES
CHAPITRE II : RESULTATS
SECTION 1 : RESULTATS DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
SECTION 2 : RESULTATS ISSUS DES ENTREPRISES ETUDIEES
CHAPITRE III: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
SECTION 1: DISCUSSIONS
SECTION 2: RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE WEBOGRAPHIE ANNEXES TABLE DES MATIERES
i
ii
iii
iv
1
6
7
14
22
22
27
40
41
50
57
VI
VIII
X
XXII
ii
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Relation entre les facteurs de l’analyse SWOT p. 20
Tableau 2 : Chiffre d’affaires atteint par année de l’Assurance Aro et de la société Mitsinjo
p. 29
Tableau 3 : Comparaison des systèmes d’information des 3 entreprises étudiées
p. 47
iii
LISTE DES ABREVIATIONS
CA : Chiffres d’Affaires
CRM : Client Relation Management
Cf. : Se conférer à
DG : Directeur Général
ERP : Enterprise Resource Planning
etc. : Et cætera
FFOM : Forces Faiblesses Opportunités Menaces
IAM : Identity and Access Management
ISO : International Standards Organization
IT: Information Technologies
JIRAMA: JIro sy RAno MAlagasy
NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
PDF : Portable Document Format
PGI : Progiciel de Gestion Intégrée
PME : Petite ou Moyenne Entreprise
RSE : Responsabilité Sociale de l’Entreprise
Saas : Software as a Service
SI : Système d’Information
SOA: Service Oriented Architecture
SWOT : Strengths Weaknesses Opportunities Threats
TIC: Technologies de l’Information et de la Communication
iv
GLOSSAIRE
DES TERMES EN INFORMATIQUE UTILISÉS
Chevaux de troie : programme informatique de
destruction, qui est d’apparence inoffensive dans sa
forme et son exécution mais contient en réalité une
fonction cachée destinée à causer des dommages à
d’autres programmes.
Document PDF: Format de fichier informatique qui
permet à un document d’être compressé et facilement
visionné, transporté et/ou imprimé.
E-commerce : Egalement appelé « commerce en ligne
», vente et achat de produits et de services sur internet.
ERP : (Entreprise Resource Planning) également
désigné PGI (Progiciel de Gestion Intégrée) est un
ensemble de modules fonctionnels, financiers,
ressources humaines, production et logistique,
marketing et vente etc… intégrés autour d’une base de
données unique. C’est un logiciel standard, quasiment
prêt à l’emploi, paramétrable qui permet de concilier
standardisation et adaptation aux besoins internes de
l’entreprise.
Internet : Réseau informatique mondial qui rend
accessibles au public des services comme le courrier
électronique et le « World Wide Web ». Ses utilisateurs
sont désignés par le néologisme " internaute ".
Techniquement, Internet se définit comme le réseau
public mondial utilisant le protocole de communication
IP (Internet Protocol).
Intranet : Réseau interne à une entreprise, souvent de
type réseau local (LAN : Local Area Network).
ITIL : (Information Technology Infrastructure Library
pour « Bibliothèque pour l'infrastructure des
technologies de l'information ») Ensemble d'ouvrages
recensant les bonnes pratiques du management du
système d'information.
Linux : Système d’exploitation moderne : multitâches,
multi-utilisateurs, sécurisé et possédant une interface
graphique.
Logiciel de développement : Logiciel qui est destiné à
créer d’autres logiciels par la programmation.
Macintosh : ou « MAC OS », système d’exploitation
créé par la société Apple qui en a sorti différentes
versions de plus en plus améliorés, sécurisés et fiables
au fil des années. Actuellement, il est à la version X
qu’on lit « 10 ».
Malware : programme informatique comme les virus
ou les chevaux de troie destiné à causer des dommages
ou des dysfonctionnements à un système informatique.
Messagerie instantanée : Aussi appelé « chat »,
communication ou transmission de messages en temps
réel avec différents utilisateurs sur un réseau ou via
internet.
Microsoft.NET : nom donné à un ensemble de produits
et de technologies informatiques de l'entreprise
Microsoft pour rendre des applications facilement
portables sur Internet. Le but est de fournir un serveur
web local permettant de gérer des services et évitant
d'externaliser des données privées sur un service web de
stockage ou un hébergement web tiers.
PHP MySQL : PHP est un langage de programmation
dont les instructions sont exécutées chez le serveur, et
non le client. MySQL est un langage de base de
v
données qui permet d’entreposer, d’organiser, trier et
structurer des données.
Pirate informatique : individu peu scrupuleux qui a
comme objectif d’entrer par effraction dans des
systèmes informatiques sécurisés à des fins malveillants
ou de casser les protections d’un logiciel.
Powerpoint : Logiciel de création de présentations créé
par la société Microsoft qui en a sorti différentes
versions de plus en plus améliorés et pratiques au fil des
années.
Progiciel : Ensemble complet de programmes
informatiques, conçu pour différents utilisateurs en vue
d'une même application, généralement professionnelle,
et commercialisé avec une documentation.
Réseau: Ensemble de terminaux informatiques
connectés entre eux pour leur permettre faire des
échanges. Il existe différents types de réseaux : les
réseaux locaux ou LANs (Local Area Networks) ; les
réseaux longue distance ou WANs (Wide Area
Networks) ; et les réseaux locaux virtuels ou VLAN
(Virtual Local Area Network).
Saas : pour Software as a service (logiciel en tant que
service) renvoie à un modèle de logiciel commercialisé
non pas sous la forme d'un produit (en licence
définitive), que le client installerait en interne sur ses
serveurs, mais en tant qu'application accessible à
distance comme un service, par le biais d'Internet et du
Web.
Serveur : Configuration informatique dont le rôle est de
répondre de manière automatique à des demandes
envoyées par des clients (ordinateur et logiciel), via un
réseau et à partir duquel on peut gérer les ordinateurs du
réseau. Il donne accès à des banques de données aux
utilisateurs du réseau sous certaines conditions.
Skype : Logiciel créé par la société Microsoft qui
permet de communiquer ou transmettre des messages
en temps réel avec différents utilisateurs sur un réseau
ou via internet.
SQL Server : système de gestion de base de données
(abrégé en SGBD ou SGBDR pour « Système de
gestion de base de données relationnelles ») développé
et commercialisé par la société Microsoft.
Système d’exploitation : Logiciel fondamental
constitué d'un ensemble de programmes qui gèrent les
divers aspects du traitement des informations et du
fonctionnement d'un ordinateur et sert d’interface entre
ce dernier et l’utilisateur.
Ubuntu : Système d'exploitation basé sur un noyau
Linux édité par la société Canonical, laquelle fut fondée
par le millionnaire Mark Shuttleworth en 2004. Ubuntu
se distingue des autres distributions de Linux en ciblant
le grand public, une initiative visant à démocratiser le
système auprès des utilisateurs habitués à Windows ou
Mac OS. Ubuntu est un mot africain signifiant «
humanité » et représente la philosophie de Canonical à
savoir l'entraide et la solidarité.
Windows : Système d’exploitation créé par la société
Microsoft qui en a sorti différentes versions de plus en
plus améliorés, sécurisés et fiables au fil des années
depuis 1985 dont Windows 95 en 1995, Windows 2000
en 2000, Windows Xp en 2002 et Windows 7 en 2009.
Word : Logiciel de traitement de textes créé par la
société Microsoft qui en a sorti différentes versions de
plus en plus améliorés et pratiques au fil des années.
1
INTRODUCTION
Le système d’information ou SI, véritable colonne vertébrale de l’entreprise1, est
présent dans tous les domaines du management. De nos jours, on en utilise même dans la
stratégie commerciale2, comme support de projet3 ou comme outil d’aide à la décision
stratégique4. Par ailleurs, l’univers des SI composé de réseaux et de systèmes informatiques
prend un rôle et une place chaque jour plus importants dans les entreprises5. Communément
appelés les technologies de l’information et de la communication ou TIC, ils sont désormais
omniprésents dans les entreprises et les organisations tant publiques que privées, et se situent
au cœur des questions managériales aussi bien sur le plan stratégique qu’organisationnel.
Leurs enjeux dépassent de loin ceux des produits consommables de base6 : l’émergence et les
progrès réalisés durant ces deux dernières décennies dans les nouvelles technologies de
l’information et de la communication ou NTIC, notamment dans l’informatique et
microinformatique, sont sujets à de nombreuses attentes que ce soit émanant des pouvoirs
publics, des entreprises ou des particuliers7. D’ailleurs, il a déjà été démontré dans tous les
pays qui avancent qu’un développement dans les TIC a toujours entraîné une progression
mesurable de l’économie en général8. Du point de vue des entreprises, l’impact des TIC sur la
productivité des facteurs s’avère crucial. En effet, les sommes investies dans ces nouvelles
technologies par les entreprises conduisent à des attentes en termes de rendements9.
Si telles sont les réalités, néanmoins, ce qui se passe aujourd’hui dans certaines
entreprises, c’est que l’utilisation d’outils informatiques ou technologiques est considérée
comme allant de soi et n’a pas véritablement pour vocation de répondre à de réelles attentes
en termes de performance, de stratégie ou de recherche d’avantage concurrentiel. On a un
paradoxe entre omniprésence de l’outil informatique en entreprise et sa reconnaissance
comme levier de performance économique et de transformation des techniques
managériales10. Et pourtant, dans la logique économique actuelle, les entreprises doivent
1 David Autissier, Valérie Delaye, Mesurer la performance du système d'information, Editions d'Organisation,
Paris, 2008, p.10 2 Michel Lotigie, Guide pratique de la stratégie commerciale, 2005, p. 2
3 Marc Lassagne, Présentation sur le management de projet, 2009, p. 138
4 Michel Volle, « Le SI et la stratégie de l’entreprise », 19 Octobre 2002
5 Jean-François Carpentier, La sécurité informatique dans la petite entreprise, ENI Editions, 2010, p. 4
6 Michel Kalika, Management et TIC - 5 ans de e-management dans l’entreprise, Editions LIAISONS, 2005, p. 17
7 Stéphane DE JESUS CARVALHO, « L’impact des NTIC sur la productivité », www.cgemp.dauphine.fr
8 Comme l’affirme Olivier Robinson, Midi-Madagasikara n°8976, Samedi 23 février 2013
9 Stéphane DE JESUS CARVALHO, « L’impact des NTIC sur la productivité », art. cit
10 Michel Kalika, Management et TIC, op. cit., p. 11
2
régulièrement adapter leurs règles de gestion, leurs procédures opérantes ou leurs
communications internes et externes pour suivre l’évolution de leur environnement et rester
compétitives. Et l’on sait que tout changement de fonctionnement de l’entreprise impacte ses
SI que ce soit sous forme de modification de procédures de stockage, de traitement ou de
communication de l’information11. Mais les systèmes informatiques qui sont la partie
automatisée de ces SI12 et représentés par les TIC, ont une utilisation qui s’avère
malheureusement incomplète dans certaines entreprises ; les TIC ne sont pas exploitées au
maximum de leurs possibilités alors qu’elles doivent tenir une grande place dans la recherche
de performance des SI. Il est à rappeler que les outils informatiques sont sensés décupler nos
capacités de capture et de traitement d’information, de résolution de problème, de partage de
connaissance tout en nous conférant un don d’ubiquité fort appréciable. Mais la réflexion sur
le management de l’ère de l’information ou « e-management » n’est pas encore poussée assez
loin13. Les TIC font tellement partie de notre quotidien que l’on risque d’en oublier la portée
et l’ampleur des changements pour toutes les parties prenantes14. Il est donc urgent d’intégrer
avec pertinence les technologies dans le management et de rationaliser et simplifier les
pratiques pour dégager du temps utile. Il est surtout indispensable de repenser les processus,
et même les produits, à partir des potentialités offertes par les TIC et d’intégrer naturellement
la veille technologique et le commerce électronique (e-commerce), surtout dans les PME qui
restent pour beaucoup à l’écart de ce vaste courant mondial ; la compétition l’exige15.
Compte tenu du potentiel qu’ont les systèmes informatiques ou les TIC vis-à-vis de la
performance des SI, nous allons étudier le thème suivant : « Amélioration de la
performance des systèmes d’information et gains en performance globale ». Cette
amélioration étant une décision stratégique, cette dernière se définit comme un processus de
définition d’un choix stratégique qui transforme la position stratégique d’une entreprise16.
Selon ANSOFF et ANTHONY17 : « les décisions stratégiques concernent les orientations
générales de la firme et ont une implication sur le long terme. De plus, elles ont un impact
décisif sur l’activité ». Il nous est utile de préciser que la création de petites entreprises a mis
11
P.A. Sunier, « Le système d’information informatisé doit accompagner l’évolution de l’entreprise », Haute école de gestion Arc-Neuchâtel, 2012, http://lgl.isnetne.ch/ 12
Cours de Système d’information et de communication 4ème
Année, Université d’Antananarivo, A.U 2011-2012 13
Michel Kalika, Management et TIC - 5 ans de e-management dans l’entreprise, Editions LIAISONS, 2005, p. 11 14
Ibid., p. 17 15
Ibid., p. 13 16
Gérard Garibaldi, Analyse stratégique - Méthodologie de la prise de décision, Editions d’Organisation, 2001, p. 18 17
Cours de Cas intégrés de management 4ème
Année, Université d’Antananarivo, A.U 2011-2012
3
au premier plan le rôle du dirigeant dans la prise de décision stratégique18, et qu’il est évident
que toute décision stratégique prise par les dirigeants de l’entreprise va se traduire sous forme
d’impact sur le SI étant donné la place très importante octroyée à ce SI dans la vision
systémique et dynamique de l’entreprise19. Le SI peut se définir comme un ensemble destiné à
assurer la collecte, le stockage, le traitement, la transmission, l’archivage des informations
produites, utilisées ou transmises pour répondre aux objectifs de l’unité d’activité et au cadre
règlementaire20. C’est un système intégré qui produit des informations pour comprendre les
évolutions de l’environnement et pouvoir choisir une stratégie21. Quant à l’information, c’est
tout ce qui augmente la connaissance de l’individu en réduisant l’incertitude et en lui
permettant de mieux connaître son environnement. C’est une richesse pour l’entreprise qui
doit la maîtriser et donc un enjeu stratégique. Par ailleurs, toute prise de décision se base sur
l’analyse de l’information et sa maîtrise est considérée comme le nerf de la guerre
commerciale22 . En outre, une entreprise crée de la valeur en traitant de l'information, en
particulier dans le cas des sociétés de service. Dans ce même cadre d’idées, l'information
possède une valeur d'autant plus grande qu'elle contribue à l'atteinte des objectifs de
l'organisation23. La relation stratégie / système d’information (SI) est très importante, la
stratégie étant la manière d’articuler les procédés et les choix pour que l’organisation ait un
avantage concurrentiel et s’adapte à son environnement24: la mise en place du SI ouvre
souvent à l'entreprise des possibilités stratégiques qui n'existaient pas auparavant ; le SI est
devenu un actif d'un type nouveau, un patrimoine en information que l'entreprise peut
valoriser sous la même contrainte de rentabilité que ses autres actifs25. Nous pouvons donc
corroborer l’affirmation qui énonce que la qualité du circuit d'information d'une entreprise
conditionne largement ses performances et notamment le service qu'elle est en mesure d'offrir
à ses clients, ses partenaires... Enfin, si nous nous intéressons à la notion de performance
globale de l’entreprise, nous ne prendrons pas ici la définition appartenant au domaine de la
RSE26 qui parle de la performance sociale et environnementale de l’entreprise27, mais nous
18
Michel Marchesnay, Le management stratégique, LES EDITIONS DE L’ADREG, 1995, p. 209 19
Michelle et Patrick GILLET, Le système d’information dans l’entreprise, DUNOD, 2008, p. 67 20
Cours de Système d’information et de communication 4ème
Année, Université d’Antananarivo, A.U 2011-2012 21
« L’importance de l’information », www3.ac-clermont.fr 22
Ibid. 23
« Notion de système d’information », www.commentcamarche.net 24
Cours de Management stratégique 4ème
Année, Université d’Antananarivo, A.U 2011-2012 25
Michel Volle, « Le SI et la stratégie de l’entreprise », 2002 26
Définition de la commission européenne : La RSE est un concept qui désigne l’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes. (Source : Livre vert, juillet 2001, p.8) 27
« Performance et entreprise », www.oboulo.com
4
définirons la performance globale comme la combinaison des performances financière,
concurrentielle et organisationnelle, mesurées par des indicateurs de performance tels que les
indicateurs financiers, de marché, organisationnels et individualisés28.
La problématique suivante sera observée : « L’amélioration de la performance des
systèmes d’information apporte-t-elle de la performance globale à l’entreprise? ».
L’étude de ce thème cherche à montrer que l’amélioration de la performance des
systèmes d’information de l’entreprise contribue à sa performance globale.
La recherche que nous nous proposons de faire vise à démontrer l’importance de
l’utilisation des NTIC au sein de l’entreprise pour gagner du temps et économiser des
ressources.
Nous aurons deux hypothèses à vérifier : premièrement, les NTIC sont source de
performance des systèmes d’information. Deuxièmement, l’amélioration de la performance
des systèmes d’information de l’entreprise contribue à sa performance globale.
Comme résultat attendu de cette étude, nous voudrions élaborer un modèle que toutes
les entreprises pourront suivre dans le but d’améliorer la performance de leurs systèmes
d’information et d’avoir la meilleure organisation technologique possible pour être
globalement plus performantes.
Pour réaliser cette étude, nous avons recherché et collecté plusieurs informations se
rapportant au thème : des informations théoriques en réalisant des recherches documentaires
et des données empiriques en réalisant des enquêtes en entreprise ; puis nous les avons traitées
et analysées. Les recherches documentaires se sont faites sur internet et dans des ouvrages
académiques : sur internet, étant donné la richesse, la pertinence et le caractère récent des
informations qui y sont proposées ; puis dans des ouvrages académiques en ce qu’ils
constituent depuis toujours une excellente base d’information pour tout type de recherche. 3
entreprises ont été choisies pour les enquêtes en entreprise : la compagnie d’assurance
MITSINJO; IBONIA, une entreprise de services informatiques; et le Groupe VIDY
VAROTRA qui œuvre dans la production de différents types de journaux. L’intérêt de choisir
ces entreprises est que leur étude s’adapte bien au thème de cette étude : les décisions
stratégiques sont pour ces entreprises d’une grande importance et elles se prêtent bien à une
étude comparative en termes de systèmes d’information ; de plus, elles œuvrent dans des 28
« Les indicateurs de performance de l’entreprise », www.petite-entreprise.net ; Cf. annexe 1
5
domaines différents, ce qui permet de rendre davantage possible la généralisation des résultats
d’enquête. Pour réaliser ces enquêtes, nous avons opté pour l’entretien semi-directif de
directeurs ou directeurs adjoints puisque ce sont les personnalités les mieux placés pour
répondre aux questions se rapportant au thème de cette étude. Entretien semi-directif car il
présente beaucoup d’avantages pour notre étude : un questionnaire guide29 permettant
d’obtenir des réponses précises est utilisé ; l’enquête est rapide et l’enregistrement à l’aide
d’un dictaphone est possible ; l’interviewer est sûr d'entendre des réponses aux questions qu'il
se pose ; les explications et les reformulations sont possibles ; l'intervieweur peut recueillir
des commentaires (verbaux ou non verbaux) accompagnant et donnant sens aux réponses
données30. Si l’on s’intéresse aux outils et méthodes de traitement des données, un logiciel de
lecture et de recherche rapide de mots-clés précis nommé Foxit Reader dans sa version 6 a été
utilisé pour gagner du temps dans la recherche d’informations précises dans les documents et
ouvrages au format PDF que nous avons consultés; des fiches de lecture ont été constituées à
partir de la lecture des autres ouvrages ; les enregistrements audio lors des entretiens en
entreprise ont été retranscrites par écrit pour plus de clarté de lecture des informations ; puis
une modélisation théorique a été opérée pour obtenir des variables à expliquer et explicatives
issues des hypothèses de l’étude, cela aidant à la validation des hypothèses tout au long de
l’étude. Enfin, l’analyse des données recueillies en entreprise a été faite en utilisant la
méthode d’analyse FFOM ou SWOT qui permet de faire une analyse des différents facteurs
internes et externes au sein des entreprises et d’aboutir à des propositions de solutions pour les
problèmes rencontrés et à des recommandations pour l’avenir.
Le plan de ce mémoire sera structuré comme suit : dans un premier chapitre
MATERIELS ET METHODES, nous allons décrire comment les données utilisées pour cette
étude ont été récoltées, traitées puis analysées. Dans un deuxième chapitre RESULTATS,
nous verrons des théories se rapportant au thème de cette étude et les réalités des pratiques qui
se font au sein des 3 entreprises que nous avons choisies pour notre étude empirique. Enfin
dans un troisième et dernier chapitre DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS, nous
ferons une analyse approfondie des différents facteurs internes et externes au sein de chaque
entreprise puis une étude comparative en SI, ensuite nous opèrerons une validation de nos
hypothèses puis proposerons à partir de cette analyse les recommandations adéquates et un
modèle en SI que toutes les entreprises pourront suivre.
29
Cf. Annexe 2 30
« Entretien », www.esen.education.fr
6
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES
Toute étude nécessite une méthodologie de recherche particulière pour être viable. Ce
que l’on recherche ce sont les données, l’élément fondamental sur lequel se bâtissent une
étude et les recherches avec lesquelles l’on conduit cette dernière. La méthodologie est
appliquée en collectant les données, en les traitant pour la réalisation de leur analyse et en les
analysant dans le but d’aboutir aux conclusions de l’étude . En ayant recours à divers
matériels et méthodes de collecte, de traitement et d’analyse de données, notre objectif a été
de bien appliquer la méthodologie choisie. Ce chapitre se propose donc d’exposer comment a
été mise en œuvre la méthodologie de recherche.
Les matériels sont l’ensemble de tout ce dont nous avons eu besoin pour collecter les
données qui constituent les résultats bruts de nos recherches. Quant aux méthodes, ce sont
l’ensemble des procédés que l’on a utilisés en employant les matériels : pour collecter les
données, pour les traiter en vue de leur analyse et pour les analyser afin d’aboutir aux
conclusions de l’étude. Exposer les matériels permet de faire savoir quels ont été les outils
que nous avons utilisés pour collecter les données requises pour l’étude et quelles ont été les
entreprises dans lesquelles nous avons enquêté. Quant aux méthodes, les exposer permet de
renseigner sur les démarches de collecte des données et les méthodes de traitement et
d’analyse de ces données.
Le but de ce premier chapitre est d’informer sur ces matériels et méthodes en vue de
rendre possible la reproduction de la méthodologie pour la réalisation d’autres études. A noter
également que ce chapitre ne se contente pas d’exposer la méthodologie utilisée mais renforce
également sa pertinence en plus de conforter la véracité de l’étude.
Comme nous l’avons dit précédemment, pour mener à bien les recherches que nous
avons effectuées pour cette étude, nous avons eu recours à divers matériels et méthodes. Les
matériels comprendront l’exposé du cadre de l’étude et des outils de collecte des données,
tandis que les méthodes, l’exposé de la démarche de collecte des données et comment ces
dernières ont été traitées et analysées.
7
Section 1 : Matériels
Les matériels ont servi à la collecte des informations et renseignements nécessaires
qui constituent les résultats de notre étude qui sont des données théoriques et des données
pratiques. Nous décrirons tout d’abord les entreprises que nous avons étudiées dans le cadre
de l’étude puis les outils de collecte de données que nous avons employés. Ainsi, nous avons
sollicité 3 entreprises et utilisé 3 types d’outils de collecte de données.
1.1 Cadre de l’étude
1.1.1 Assurance Mitsinjo
La société d’assurance MITSINJO a été créée en 1995. Elle appartient actuellement au
groupe SARINDRA. Elle a été une société unipersonnelle jusqu’en 2008 sous la direction de
l’actuel DG du groupe SARINDRA et est devenue une SARL en 2009 sous la nouvelle
direction d’un nouveau DG.
Agence générale de la compagnie d’assurance ARO, la société MITSINJO obtient un
agrément de la société ARO et est le commissionnaire de cette dernière en termes de services
d’assurances clients. La société s’occupe de différentes commissions constituant ses produits
et apportant en fonction de leur nature des gains différents pour la société (assurance voiture,
assurance employés, etc.) . Cette dernière privilégiant les produits qui lui rapportent le plus.
La société ne possède que 2 agences, à Antananarivo et à Tamatave, mais les
dirigeants projettent d’en ouvrir dans d’autres régions comme Antsirabe et Nosy-Be pour les
années à venir.
Le capital de l’entreprise s’élève à 2 000 000 Ar, la banque qu’elle a choisie est la BNI
CA Madagascar et elle a comme nombre d’employés 21.
8
Organigramme de la société :
La structure de la société sera représentée par l’organigramme qui se trouve en annexe
(Cf. Annexe 3). Cette structure en éventail ouvert, de type hiérarchico-fonctionnelle fait part
de plusieurs services au sein de la société. La direction générale a pour subordonné direct le
directeur général adjoint qui a une secrétaire de direction et qui est à la tête des services
survants: service technique, service administration et comptabilité, et service commercial et
recouvrement.
Informations complémentaires sur la société :
Le siège social de la société se trouve à Avarabohitra et son agence à Antananarivo se
situe 4 Rue Rainitsarovy Antsahamanitra.
1.1.2 Ibonia
IBONIA est l’une des entreprises leaders en services informatiques à Madagascar et
est présente sur le marché offshore du traitement de données. C’est une PME de forme
juridique SARL dont les actionnaires et membres du conseil d’administration sont le DG et un
associé ne participant pas à la gestion de la société. Son capital s’élève à 10 040 000 Ar.
La société a été créée en 1997. La direction système d’information a été intégrée en
2006, la comptabilité financière en 2008 et le poste de responsable des ressources humaines
en 2010. Une nouvelle activité de production (mise en page) de livres a été adoptée en 2011.
Elle a choisi comme banques la BNI CA Madagascar et la BOA Madagascar et elle
emploie un peu plus de 70 employés.
Les activités de l’entreprise sont le traitement de données, le développement
d’applications web comme les sites web interactifs (site d’achats et de ventes en ligne, de
réservation de vols…) et le développement d’applications de gestion (magasin, ressources
humaines, stock, ateliers, production…) et d’applications mobile sur tablette « Ipad »
(utilitaires, jeux, quiz…), aussi bien pour des clients nationaux que pour des clients étrangers
selon leurs besoins spécifiques.
9
Organigramme de la société :
Le graphique de structure destiné à représenter schématiquement le plan de
l’organisation est un organigramme assez simple de type staff and line (Cf. Annexe 4). Le
directeur général de la société IBONIA est à la tête de 2 directions qui sont la direction
finances et la direction ressources humaines et programmation temporelle, et de 4 services qui
sont le service Business Process Outsourcing, le service développement logiciels, le service
comptabilité externalisée, et le service publication numérique.
Informations complémentaires sur la société :
Le siège social de la société IBONIA est localisé A 22, Nouvel Immeuble ARO
Ampefiloha et son site web est www.ibonia.com.
1.1.3 Groupe Vidy Varotra
Le groupe VIDY VAROTRA est une SARL de capital s’élevant à 10 000 000 Ar qui
écrit et produit différents journaux tels que: Vidy Varotra, Jejoo, Job et Tia Tanindrazana, et
qui a sa propre société d’édition qui s’appelle Activa Print. De plus, une société de service
coursier nommée Speed est également incluse dans le groupe. Les journaux sont distribués
aussi bien à Antananarivo que dans les 5 provinces de Madagascar.
Initialement nommée Vidy Varotra à sa création en 2003, l’entreprise a commencé à
s’appeler Groupe Vidy Varotra suite à la production de nouveaux journaux depuis 2007 (Jejoo
puis Tia Tanindrazana puis Job). La société d’édition Activa Print a été créée en 2009.
Concernant le journal Vidy Varotra en particulier, c’était un bimensuel en 2003, puis il est
devenu un bihebdomadaire en 2005 jusqu’à devenir un trihebdomadaire cette année 2013. Le
journal Job est quant à lui un hebdomadaire. Enfin, les journaux Jejoo et Tia Tanindrazana
sortent tous les jours sauf le dimanche.
10
A Antananarivo, le groupe possède 6 agences se trouvant à Ankorondrano, Behoririka
(CITIC P.305), Ambatonakanga, Ampefiloha, Soanierana et Andoharanofotsy. En province, il
a également 6 agences mais qui ne s’occupent que de la distribution principalement.
Elle a choisi comme banque la BNI CA Madagascar du fait de sa proximité et elle
emploie 250 employés.
Organigramme de la société :
La structure du groupe Vidy Varotra est schématisée par un organigramme que nous
avons mis en annexe (Cf. Annexe 5). La structure est de type hyérarchico-fonctionnel en plus
d'être en éventail ouvert au maximum. Elle est assez fournie, avec un total de 9 directions
relevant du directeur général et du directeur général adjoint. Par ailleurs, 21 centres de
responsabilité sont sous l'autorité de ces 9 directions.
Informations complémentaires sur la société :
Le siège social du groupe se situe à Soanierana (enceinte MAK MOTORS) et son site
web est www.vidy-varotra.com.
11
1.2 Outils de collecte des données
1.2.1 Documentation sur internet
Internet est le réseau public mondial, un réseau télématique international accessible
aux professionnels comme aux particuliers. Il se trouve être une source d’informations
inépuisable. On ne compte plus la quantité d’informations qui y est publiée, tant elle est
colossale, sans compter que la grande majorité de ces informations est consultable
gratuitement. Jamais la connaissance n’a été à un tel point à portée de main, la recherche étant
également des plus simplifiées vu la pluralité et l’efficacité des moteurs de recherche que l’on
peut utiliser pour trouver des informations précises. En outre, les sites internet, appartenant à
des entités différentes allant des étudiants et des professeurs aux entreprises, rivalisent d’idées
nouvelles de publication et de production littéraire pour attirer les internautes c’est-à-dire les
utilisateurs d’internet, l’intérêt pouvant être didactique, technique, pécuniaire, etc. De ce fait,
l’information devient de plus en plus pertinente et de qualité. Par ailleurs, les universités et
autres établissements académiques mondiaux préconisent de nos jours vivement la recherche
webographique, ce qui est aussi ce qui se fait actuellement en entreprise sur le plan des
recherches de toute nature. En résumé, la recherche d’informations fiables, précises et
pertinentes se font de nos jours de plus en plus sur internet. C’est justement la raison pour
laquelle nous avons opté en majorité pour une recherche documentaire webographique.
Sur internet, toutes sortes d’informations trouvent leur place, qu’elles soient
qualitatives ou quantitatives. Les sources sont très diverses notamment les sites web
d’universités et d’autres établissements de formation, les sites web de conseils, les sites web
d’entreprises et enfin les sites à visée purement pédagogique et informationnelle. Les données
que nous avons ciblées ont été pour la majorité qualitatives et se rapportent principalement
aux éléments du thème du mémoire à savoir la décision stratégique, les systèmes
d’information et la performance de l’entreprise. De nombreux articles, dossiers et documents
au format PDF, Word et Powerpoint ont été trouvés dans les divers sites web que nous avons
consultés.
Toutes les ressources web que nous avons consultées sont listées avec les sites web
sources dans la « webographie » qui se situe à la fin de ce livre de mémoire.
12
1.2.2 Ouvrages académiques
On entend par « ouvrage académique » un ensemble de feuilles de papier imprimées
réunies par reliure ou brochage, formant un volume imprimé et publié par un éditeur,
généralement destiné à la lecture par un public précis notamment les étudiants et les
enseignants et qui traite spécifiquement et théoriquement d’un sujet ou domaine particulier31.
La documentation à partir des ouvrages académiques a été depuis longtemps une
pratique éprouvée. En effet, les informations contenues dans ces ouvrages sont considérées
comme les plus pertinentes et les plus fiables pour l’entreprise d’études. Supports de
recherche documentaire par excellence, ils constituent la base de données principale de toutes
les connaissances et les réflexions humaines. Nous avons consulté les ouvrages dans des
bibliothèques mais certains ouvrages ont aussi été téléchargés depuis internet.
Les ouvrages qui nous ont le plus intéressés sont surtout ceux qui traitent des éléments
du thème du mémoire c’est-à-dire des ouvrages portant sur la stratégie, la décision
stratégique, les NTIC et la performance de l’entreprise.
Tous les ouvrages que nous avons compulsés sont listés dans la « bibliographie »
située à la fin de ce livre de mémoire.
1.2.3 Guide d’entretien : questionnaire
L'ensemble des questions ou points à aborder lors de l'entretien est nommé grille,
guide ou conducteur d'entretien32. Des questions que l'enquêteur pose en adaptant plus ou
moins leur ordre et leur formulation, et en sollicitant un approfondissement variable des
réponses33. Nous avons opté pour 42 questions écrites sur un support papier. Ce guide
d’entretien est donc pour nous ce que l’on peut également appeler un « questionnaire guide ».
Le questionnaire guide a été élaboré en définissant au préalable les réponses visées, à
savoir des précisions, des confirmations et/ou des informations sur divers éléments des
entreprises à enquêter, conformément à ce qui pourrait confirmer ou infirmer les hypothèses
de départ, et éventuellement à ce qui pourrait répondre aux objectifs. Les questions qui sont
31
Encyclopédie numérique Microsoft Encarta 2009 32
« L’entretien - conseils pratiques », www.esen.education.fr 33
Sophie DUCHESNE, « Pratique de l’entretien dit non-directif », 2009, www.u-picardie.fr
13
jugées les plus susceptibles de faire donner ces réponses visées à l’interviewé sont
recherchées puis rédigées.
Les questions posées ont principalement porté sur les éléments suivants : direction SI,
décisions stratégiques, impacts d’une décision stratégique, performance et indicateurs de
performance, informatisation des procédés, problèmes mineurs et majeurs en SI, formations,
coût en électricité, nouvelles technologies, intranet, logiciels, sécurité des systèmes
informatiques, améliorations du parc informatique et développement des SI, tableaux de bord,
coût en investissement informatique, innovation, NTIC, veille technologique. (Cf. Annexe 2)
14
Section 2 : Méthodes
Quels ont été les procédés utilisés pour collecter, traiter et analyser les données ? Cette
section permet de répondre à cette question en exposant la démarche de collecte des données
pour la recherche documentaire et les entretiens en entreprise, ainsi que les méthodes de
traitement et d’analyse de ces données.
2.1 Démarche de collecte des données
2.1.1 Recherche documentaire
En amont de notre recherche documentaire, nous avons défini quelques objectifs de
départ pour leur réalisation, à savoir recueillir des informations précises sur les éléments du
thème du mémoire (plus précisément : la décision stratégique, les systèmes d’information de
l’entreprise et l’amélioration de leur performance, performances de l’entreprise et
performance globale) afin de mieux cerner le cadre théorique de l’étude et surtout d’apporter
une contribution en ce qui concerne la véracité des éléments de réponse recueillies lors de nos
enquêtes en entreprise.
Pour les données issues d’internet, nous avons recherché, pour la plus grande partie en
mode recherche avancée, plusieurs expressions sur le moteur de recherche Google, dont les
plus importants sont: « décision stratégique », « systèmes d’information de l’entreprise »,
« performances de l’entreprise », « relation entre décision stratégique et systèmes
d’information », « amélioration des performances de l’entreprise », « amélioration de la
performance des systèmes d’information », « performance globale de l’entreprise », « TIC et
stratégie », « Management et TIC », « TIC et performance ». Ensuite, nous avons epluché les
résultats de recherche pour trouver les informations les plus adéquates aux objectifs de départ
de notre recherche documentaire. Après cela, nous avons enregistré en page web complète les
pages des sites web qui nous ont intéressés. S’il s’agissait de documents au format PDF, nous
avions juste à les télécharger.
En ce qui concerne les ouvrages académiques, nous avons disposé d’une large
bibliothèque numérique dans laquelle nous avions pu trouver plusieurs livres dont les
informations sont pertinentes pour notre étude c’est-à-dire répondent à nos objectifs de
recherche de départ. Pour trouver ces informations, nous avons eu recours au logiciel de
15
recherche rapide de mots-clés précis nommé Foxit Reader dans sa version 6. L’intérêt
d’utiliser ce logiciel est sa rapidité de recherche et la clarté de sa présentation des résultats de
recherche par rapport aux autres ; nous avions donc gagné du temps et en efficacité. Des
mots-clés ou expressions sont entrés dans la fenêtre de recherche, le dossier contenant les
centaines d’ouvrages c’est-à-dire la bibliothèque est sélectionnée, on lance la recherche et il
ne reste plus qu’à attendre les résultats de recherche qui se révèlent être très détaillés. En
effet, chaque passage contenant les mots-clés ou l’expression est bien visible dans chaque
ouvrage qui les contient et qui est mis en avant.
2.1.2 Entretiens en entreprise
L’entretien est une méthode de collecte de données très employée en recherche
qualitative34. Nous avons contacté, pour fixer un rendez-vous pour un entretien, le directeur
adjoint ou général de chacune des entreprises que nous avons décidé d’étudier (Le DG adjoint
pour Mitsinjo, la DG adjoint également pour le Groupe Vidy Varotra, et le DG pour Ibonia).
La raison de ce choix est que ce sont les personnes les plus aptes à répondre aux questions qui
se rapportent au thème de ce mémoire. Chaque entretien, de type semi-directif, s’est déroulé
dans les locaux de chaque entreprise. Ce type d’entretien n’est ni entièrement ouvert, ni
entièrement fermé. En général dans un entretien semi-directif, le chercheur dispose d’un
certain nombre de thèmes ou de questions guides, relativement ouvertes, sur lesquels il
souhaite que l’interviewé réponde. Mais il ne pose pas forcément toutes les questions dans
l’ordre dans lequel il les a notées et sous leur formulation exacte. Il y a davantage de liberté
pour l’interviewer mais aussi pour l’enquêté. Autant que possible, le chercheur laisse venir
l’interviewé afin que celui-ci puisse parler ouvertement, dans les mots qu’il souhaite et dans
l’ordre qui lui convient. Le chercheur essaie simplement de recentrer l’entretien sur les
thèmes qui l’intéressent quand l’entretien s’en écarte, et de poser les questions auxquelles
l’interviewé ne vient pas par lui-même35. Nous avons donc appliqué cette démarche.
Nos entretiens dans les 3 entreprises que nous avons étudiées (un entretien par
entreprise) ont eu chacun une durée d’environ 30 minutes. Comme chaque entretien a été fait
en profondeur, l'enregistrement a été fortement recommandé donc nous avons utilisé un
dictaphone pour cela. Il nous a permis de nous concentrer sur les propos de la personne. De
plus, lors de l'analyse, ça nous a permis de disposer des propos exacts de la personne et non
34
« Entretien », www.esen.education.fr 35
Nicolas Lefèvre, « L’entretien comme méthode de recherche », 2006, staps.univ-lille2.fr
16
d'une transcription partielle qui pourrait être biaisée. En étant retranscrit dans son ensemble,
l'enregistrement nous a permis également de confirmer nos prises de notes. Ces informations
issues de l’enquête par entretien, comme elles ont été sur support papier pour les prises de
note et en enregistrement audio pour le déroulement complet de l’entretien, il a fallu créer un
fichier Word pour y retranscrire les paroles de l’enregistrement audio en informations au
propre. Il a fallu jusqu'à 4 à 6h de travail de retranscription pour trente minutes
d'enregistrement. Par ailleurs, les enregistrements des entretiens faits en langue malgache ont
été traduits en même temps que leur retranscription dans le fichier Word. Les informations
sont relues, croisées et complétées au fur et à mesure que la retranscription avance. Ensuite,
nous avons confirmé certaines de nos prises de notes à partir des informations au propre dans
ce fichier avant de les incorporer dans ce même fichier.
Les données ont été en majorité des données qualitatives. Ces données recueillies en
entreprise nous permettront de savoir si les hypothèses de départ sont vraies ou fausses, après
une analyse approfondie.
2.2 Méthode de traitement et d’analyse des données
2.2.1 Méthode de traitement des données: modélisation théorique
La méthode de traitement de données que nous avons jugée la plus adéquate pour
notre étude est la modélisation théorique. Cette méthode de traitement de données qualitatives
a été faite pour traduire nos hypothèses de départ en variables afin de dire si nos hypothèses
de départ son confirmés ou infirmés. Pour pouvoir la réaliser, nous devions au préalable
clarifier les diverses informations que nous avons reccueillies lors de nos recherches. Plus
particulièrement, les données empiriques sont les plus importantes pour confirmer ou infirmer
nos hypothèses et atteindre nos objectifs, vu que nous n'utiliseront les résultats de la recherche
documentaire que pour mieux cadrer notre étude et pour attester de la véracité des résultats de
nos entretiens en entreprise. En effet, lors de ces entretiens, des précisions, des confirmations
et/ou des informations sur divers éléments des entreprises enquêtés ont été données. Ces
données en entreprise ont été lus et relus puis réunis en fonction de 3 idées directrices:
décision stratégique, SI et performance de l'entreprise : nous avons pour cela effectué un
regroupement des significations, un dépouillement, un tri puis une interprétation. Toutes ces
informations ont été regroupés et triés selon les idées qu'ils véhiculent en rapport avec le
17
thème, les hypothèses et les objectifs de l'étude pour estimer les valeurs des variables que
nous avons choisies et également pour rendre analysable l’ensemble des données.
Si nous nous intéressons maintenant à ces variables issus de la traduction des
hypothèses, elles seront de deux types : les variables à expliquer et les variables explicatives.
Ainsi, d’une part, la première hypothèse qui énonce que « Les NTIC sont source de
performance des systèmes d’information » a sa confirmation ou son infirmation régie par la
relation réciproque entre la variable à expliquer « Utilisation des NTIC » (Variable 1) et la
variable explicative « Performance des systèmes d’information » (Variable 2). D’autre part, la
deuxième hypothèse qui avance que « L’amélioration de la performance des systèmes
d’information de l’entreprise contribue à sa performance globale » peut être vraie ou fausse en
fonction de la relation réciproque qui existe entre la variable à expliquer « Performance des
systèmes d’information » (Variable 3) et la variable explicative « Performance globale »
(Variable 4).
Ces 4 variables auront chacun des sous-variables. La variable 1 aura comme sous-
variables : « Utilisation des systèmes informatiques modernes » (Sous-variable 1-1) et
« Utilisation des moyens de communication modernes » (Sous-variable 1-2). La variable 2
aura comme sous-variables : « Rapidité de traitement et d’exécution des tâches et processus »
(Sous-variable 2-1) ; « Praticité et facilité de manipulation des outils » (Sous-variable 2-2) ;
« Clarté des informations » (Sous-variable 2-3) ; et « Fiabilité des informations » (Sous
variable 2-4). La variable 3 aura les sous variables : « Niveau d’implication du sommet
stratégique » (Sous-variable 3-1) ; « Flexibilité et évolutivité des logiciels utilisés » (Sous-
variable 3-2) ; « Interopérabilité des logiciels utilisés » (Sous-variable 3-3) ; « Sécurité des
SI » (Sous-variable 3-4) ; « Contrôle et tableaux de bord » (Sous-variable 3-5) ; « Qualité de
formation » (Sous-variable 3-6) ; et « Veille technologique » (Sous-variable 3-7). Enfin, la
variable 4 possèdera comme sous-variables les variables de performance
suivantes : « Croissance des ventes » (Sous-variable 4-1) ; « Aptitudes des employés » (Sous-
variable 4-2) ; « Niveau de formation » (Sous-variable 4-3) ; « Degré de satisfaction
client » (Sous-variable 4-4) ; « Degré de satisfation des employés » (Sous-variable 4-5) .
Une matrice a été élaborée pour plus de clarté en ce qui concerne nos variables d’étude
(Cf. Annexe 6).
18
2.2.2 Méthode d’analyse des données : Analyse SWOT
L'analyse SWOT est un outil d'analyse stratégique. Il combine l'étude des forces et des
faiblesses d'une organisation, d’un territoire, d’un secteur, etc. avec celle des opportunités et
des menaces de son environnement, afin d'aider à la définition d'une stratégie de
développement36. L’acronyme SWOT désigne 4 mots anglais : Strengths, Weaknesses,
Opportunities, Threats. L’acronyme anglais est majoritairement utilisé bien qu’il y ait un
équivalent français, soit l’analyse FFOM pour Forces, Faiblesses, Opportunités et Menaces.
L’analyse SWOT a été créée par Albert Humphrey, un consultant en management américain.
Son travail à l’Université de Stanford l’a conduit au développement de cet outil dans les
années 60 et 70. Elle est fondée sur la perception des parties prenantes. Elle est donc par
nature subjective et qualitative37. Elle peut être utilisée pour analyser la situation globale de
l’entreprise ou servir à l’étude de l’une ou de l’autre de ses composantes38, dans notre cas
d’espèce, les décisions stratégiques en rapport avec les systèmes d’information et la
performance globale.
L’analyse SWOT combine les dimensions internes (Forces et Faiblesses) et externes
(Opportunités et Menaces) à l’entreprise et les aspects positifs (Forces et Opportunités) et
négatifs (Faiblesses et Menaces)39. Les forces et les faiblesses sont les facteurs internes
dépendant de l’entreprise. Les opportunités et les menaces sont les facteurs dépendant de son
environnement d’affaires externe. Les forces sont les facteurs internes qui affectent
positivement les performances de l’entreprise. Ces forces constituent la fondation pour bâtir
son futur. Les faiblesses sont les facteurs internes qui affectent négativement les performances
de l’entreprise. Elles offrent d’importants potentiels d’amélioration. Les opportunités sont les
facteurs externes dont l’entreprise peut tirer partie pour améliorer ses performances ou
développer de nouvelles affaires. Les menaces sont les facteurs externes qui peuvent nuire
aux performances de l’entreprise et même à sa survie.
36
« L’analyse SWOT », ec.europa.eu 37
Jean-Pierre Dubé, « L’analyse SWOT dévoile vos forces, faiblesses, opportunités et menaces », www.jeanpierredube.com 38
« L’analyse SWOT », www.eur.uqam.ca 39
ABC Netmarketing, « Définition Analyse SWOT », www.definitions-marketing.com
19
L’objectif est d’examiner comment tirer parti de la situation au mieux. Explorer les
meilleurs moyens pour maximiser les forces et les opportunités et préparer les mesures
nécessaires pour minimiser les faiblesses et les menaces40.
Si nous nous intéressons aux limites de l’analyse SWOT, même bien structuré, elle
reste un outil subjectif. De plus, la distinction entre ce qui est interne et ce qui est externe
n’est pas toujours évidente. Enfin, c’est un outil réducteur et simplificateur comme tous les
outils aboutissant à une matrice.
Cette analyse est pertinente pour notre étude pour diverses raisons. D'abord, elle
contribuera à rendre nos résultats d'enquête plus clairs et plus complets, nous aidant à la
validation de nos hypothèses. Ensuite, elle nous permettra d'apporter de l'innovation au sein
des entreprises que nous avons étudiées. Enfin, elle nous permettra d'obtenir le résultat
attendu de notre étude qui est de concevoir un modèle en SI performant contribuant à la
performance globale de toute organisation.
Ainsi, pour réaliser notre analyse SWOT, nous avons examiné nos données traitées
selon les deux axes de l’analyse et ses quatre dimensions. D’une part, nous avons analysé la
situation interne de l’organisation en soulignant particulièrement ses forces et ses faiblesses
par une analyse exhaustive de ses principaux aspects. D’autre part, nous avons analysé son
environnement externe afin de déterminer la position de l’entreprise et ses options
stratégiques et cela en termes d’opportunités et de menaces. En gros, nous avons donc dégagé
les forces et faiblesses qui sont les facteurs internes de chaque entreprise étudiée puis les
opportunités et menaces, facteurs externes. Après cela, nous avons confronté ces différents
facteurs pour aboutir à une comparaison des entreprises et des propositions de solutions. Cette
confrontation suit ce qui est exposé dans le tableau ci-après :
40
« Préparer une analyse SWOT », www.bcv.ch
20
Tableau 1 : Relation entre les facteurs de l’analyse SWOT
Approche interne
Liste des forces Liste des
faiblesses
Examiner en
quoi les forces
permettent de
maîtriser les
faiblesses
Comment
maximiser les
forces ?
Comment
minimiser les
faiblesses ?
Ap
pro
che
exte
rne
Liste des
opportunités
Comment
maximiser les
opportunités ?
Comment
utiliser les
forces pour tirer
parti des
opportunités ?
Comment
corriger les
faiblesses en
tirant parti des
opportunités ?
Liste des
menaces
Comment
minimiser les
menaces ?
Comment
utiliser les
forces pour
réduire les
menaces ?
Comment
minimiser les
faiblesses et les
menaces ?
Examiner en quoi les
opportunités permettent de
minimiser les menaces
Source : « L’analyse SWOT », ec.europa.eu
21
Conclusion partielle
Dans le cadre de notre étude s’inscrivent les 3 entreprises étudiées à savoir la société
d’assurance Misinjo, la PME Ibonia et le Groupe Vidy Varotra. Nos outils de collecte de
données ont été aussi bien une documentation sur internet et dans des ouvrages académiques
qu’un questionnaire guide. Nous avons adopté les démarches que nous avons jugées les plus
adéquates pour notre étude dans notre recherche documentaire et nos entretiens en entreprise
et choisi des méthodes de traitement de données particulières pour les rendre analysables par
la méthode d’analyse SWOT.
Nous avons ainsi pu voir que divers sites web, documents PDF, Word et Powerpoint
ont été consultés en plus d’ouvrages académiques très variés, et qu’un questionnaire guide a
constitué notre support d’aide pour les entretiens semi-directifs avec des directeurs adjoints ou
généraux que nous avons effectués dans les entreprises enquêtées. Nous avons aussi pu noter
qu’un fichier Word qui contient au propre toutes les informations issues de ces entreprises a
été créé, et des variables à expliquer et explicatives ont été traduites de nos hypothèses en
opérant la méthode de traitement de données nommée : « modélisation théorique ». Enfin,
nous avons pu découvrir la méthode d’analyse SWOT et les démarches d’analyse proprement
dites qui vont être faites.
Nous avons donc pu observer et comprendre la méthodologie appliquée pour cette
étude, apprécié sa pertinence et ainsi constater la véracité de l’étude.
Nous allons maintenant aborder le second chapitre de cet ouvrage qui s’intitule
« RESULTATS » et qui aura pour sujet des aspects théoriques se rapportant à la décision
stratégique et aux systèmes d’information de l’entreprise et les données que nous avons pu
recueillir dans les 3 différentes entreprises que nous avons étudiées.
22
CHAPITRE II : RESULTATS
Cette étude a nécessité les recherches pour lesquelles la méthodologie dont nous avons
parlé précédemment a été utilisée. Ces recherches ont été faites dans le but de recueillir des
données, des informations qui vont être analysées après avoir subi un traitement préalable
pour pouvoir au final nous renseigner si les hypothèses de départ sont vraies ou fausses,
atteindre les objectifs fixés et répondre à la problématique de l'étude. Ce deuxième chapitre se
propose justement d'exposer ces données et informations.
Les résultats engloberont les diverses informations que nous avons pu collecter puis
traiter. Des informations issues de notre recherche documentaire et de notre enquête en
entreprise. Pour être plus précis, des aspects théoriques sur la décision stratégique et les
systèmes d'information de l'entreprise et des données provenant des trois entreprises étudiées
portant surtout sur les relations entre ces deux derniers éléments.
Section 1 : Résultats de la recherche documentaire
1.1 Aspects théoriques sur la décision stratégique
1.1.1 L'importance de la décision stratégique
Une décision stratégique est une décision portant sur le long terme. C’est la résultante
d’une approche et elle prend en considération les contraintes sur les ressources (capacités,
forces/faiblesses…)41. Les décisions stratégiques sont des décisions conscientes, en ce sens
que les personnes prenant les décisions peuvent se voir en train de les prendre : par exemple,
elles se voient en train d’analyser le marché, de faire des comparaisons avec la concurrence,
d’hésiter sur tel point, etc.42 Le décideur engage à la fois le patrimoine et le personnel
de l'entreprise en prenant des décisions stratégiques43.
41
Karim GASSEMI, « Management Stratégique - Thème 1 : Lecture du Syllabus – Concepts de base de la stratégie et du management stratégique», 2012, http://www.ribatis.com/ 42
Hélène Löning, Véronique Malleret, Jérôme Méric, Yvon Pesqueux, Eve Chiapello, Daniel Michel, Andreù Solé (2008), Le contrôle de gestion - Organisation, outils et pratiques, 3è édition, DUNOD, Paris, p. 229 43
Charles-Henri d’ARCIMOLES et Florence LAVAL (2002), Gestion des Ressources Humaines – Fascicule années 2001-2002, 2è édition, Gualino, p. 134
23
1.1.2 Caractéristiques des décisions stratégiques
Les décisions stratégiques concernent les orientations à long terme, le périmètre
d’activité, l’environnement concurrentiel (raison d’être de la stratégie), les ressources et
compétences (allocation intelligente et optimale). Elles sont : complexes par nature, élaborées
en situation d’incertitude, affectent les décisions organisationnelles et opérationnelles et
impliquent souvent d’importants changements structurels44.
1.2 Aspects théoriques sur les systèmes d’information
1.2.1 Les tenants et aboutissants du système d'information :
Le SI pour une entreprise est un ensemble de moyens (organisation, acteurs,
procédures, systèmes informatiques) nécessaires au traitement et à l’exploitation des
informations dans le cadre d’objectifs définis au niveau de la stratégie de l’établissement, des
métiers et de la règlementation. La partie automatisée d’un système d’information est
représentée par les systèmes informatiques45. Le système d’information capitalise le savoir
collectif et structure fortement l’organisation, les décisions et le management. Il doit rendre
disponible l’information pertinente au bon endroit au bon moment46.
Il existe différents types de systèmes d’information en fonction de la direction et/ou du
service qui les utilisent: système d’information marketing pour la direction marketing,
système d’information décisionnelle pour toutes les directions qui prennent des décisions,
système d’information organisationnelle pour l’ensemble de ce qui assure la transmission de
l’information au sein de l’organisation, système d’information comptable pour le service
comptabilité47.
Pour parler des systèmes d’information ou SI de l’entreprise, on l’évoque
généralement au singulier pour qualifier l’ensemble de ces différents types de systèmes.
44
Karim GASSEMI, « Management Stratégique - Thème 1 : Lecture du Syllabus – Concepts de base de la stratégie et du management stratégique», 2012, http://www.ribatis.com/ 45
Cours de Système d’information et de communication 4ème
Année, Université d’Antananarivo, A.U 2011-2012 46
Andre DEYRIEUX, « Le système d’information, nouvel outil de stratégie », 2004, www.numilog.com 47
Cours de Contrôle Managérial 4ème
Année, Université d’Antananarivo, A.U 2011-2012
24
1.2.2 Le système d'information est informatisé:
Aujourd’hui la plupart des systèmes d’information sont informatisés. Ils utilisent du
matériel informatique, des logiciels, et bien sûr les nouvelles techniques de l’information et de
la communication pour transférer les ressources en données et en divers produits informatifs
et cela de manière sécurisée lorsque les données manipulées sont sensibles. Les SI regroupent
généralement les bases de données de l’entreprise, les progiciels de gestion intégrés (PGI ou
ERP), les logiciels de gestion de relation client (CRM), les outils de gestion de production
assistée par ordinateurs, des applications métiers, des serveurs de données et d’applications,
des systèmes de stockage et évidemment des systèmes de sécurité pour assurer l’intégrité des
données qui circulent au sein de l’entreprise48.
En se basant sur le modèle de la société ACADYS alliant projets informatiques et
performance d’entreprise, on peut distinguer le passage de la performance informatique à
celle du SI : si, dans une situation donnée, de nombreux systèmes sont disparates et
hétérogènes, la performance informatique est obtenue en rendant ces systèmes cohérents et
optimisés, ce qui conduit à la performance du système d’information composé de processus
performants et optimisés49.
1.2.3 Qualités que peut avoir un système d’information
Il convient maintenant de résumer les qualités que doit avoir le système
d’information de l’entreprise pour lui permettre d’assurer correctement et pleinement ses
fonctions : la rapidité de la transmission de l’information, la fiabilité de la transmission,
l’évolutivité du système, la complexité50.
1.3 Relation entre décision stratégique et système d’information
1.3.1 La structure du système entreprise et le rôle de l’information
La structure du système entreprise et le rôle de l’information est représenté par un
schéma assez fourni qui peut être retrouvé en annexe (Cf. Annexe 7).
48
« Le rôle du système d’information dans les entreprises aujourd’hui », lookouster.org 49
« Projets informatiques et performance d’entreprise », www.acadys.com 50
Michelle et Patrick GILLET, Le système d’information dans l’entreprise, DUNOD, 2008, p. 14
25
L'action sur les flux matériels, monétaires ou humains entrants, réalisée par les
modules opérationnels, pour les transformer en flux sortants, s'accompagne de flux
d'informations. Ces informations représentent les divers flux en nature et en débit. Les
modules opérationnels auront donc pour tâche de permettre au système d’information
l’acquisition immédiate et complète de ces flux d’informations. Cette acquisition devra avoir
recours aux techniques adéquates pour que l’entreprise obtienne les informations dans
les délais requis51.
Le système d’information va permettre de diffuser auprès des décideurs des
informations pertinentes avec un délai suffisamment bref et sans déformations. Par exemple,
le responsable de la force de ventes aura besoin de statistiques mensuelles du chiffre
d’affaires réalisé par chacun des vendeurs sous ses ordres52. En effet, le système
d’information a pour objectif de permettre à tous ceux qui prennent des décisions de disposer
d’éléments qui vont leur permettre de décider de l’action la plus appropriée au moment
adéquat; sa vocation est d’assurer le couplage entre le système d’opération et le système de
pilotage : il instrumente la production des informations génériques (ou primaires) par
lesquelles l’entreprise se représente ses activités physiques ; il doit produire et mémoriser les
informations, représentation de l’activité du système physique, puis de les mettre à disposition
du système de pilotage53. Selon Hugues Angot54 : « un S.I est un réseau complexe de relations
structurées où interviennent hommes, machines et procédures qui a pour but d’engendrer des
flux ordonnés d’informations pertinentes provenant de différentes sources et destinées à servir
de base aux décisions ».
ex : Le système de comptabilité de gestion fournit l’information nécessaire à l’analyse
qualitative et quantitative des décisions stratégiques à court terme. De plus, l’analyse de
contribution (rentabilité) par catégorie (produit, gamme de produits, client, territoire ou
secteur d’activité) peut donner au PDG l’information additionnelle pour faciliter la prise de
décisions stratégiques à moyen et long termes55.
Le module pilote pourra également prendre des décisions en s’appuyant sur des outils
d’aide à la décision, fixer des objectifs qui seront mémorisés et contrôlés par le système
d’information et faire transformer les décisions en informations opérationnelles adéquates
51
Michelle et Patrick GILLET, Le système d’information dans l’entreprise, DUNOD, 2008, p. 12 52
Ibid., p. 13 53
Andre DEYRIEUX, « Le système d’information, nouvel outil de stratégie », 2004, www.numilog.com 54
« Le rôle du système d’information dans les entreprises aujourd’hui », lookouster.org 55
Louis FAUCHER, Coût de revient et prise de décision, Editions Québec, 2004, p.19
26
pour l’action. Ainsi, les décisions globales prises par la hiérarchie doivent être détaillées et
traduites par rapport aux conséquences qu’elles entraînent pour chaque module opérationnel56.
1.3.2 L’alignement stratégique du système d’information
Pour dire que le SI doit être adapté à la stratégie de l’entreprise, on évoque la nécessité
d’un « alignement stratégique », en ce sens que pour que les TIC soient génératrices
d’avantage concurrentiel, il convient que les décisions stratégiques soient cohérentes avec les
décisions d’investissement en technologie de l’information. C’est la question de l’alignement
stratégique du système d’information.57
Le modèle d’alignement stratégique suggère que la stratégie des TIC doit être
cohérente avec la stratégie d’entreprise pour pouvoir aboutir à une amélioration de la
performance. Selon Henderson et Venkatraman (1993)58: « la question de l’alignement
stratégique consiste à chercher la cohérence entre les quatre dimensions suivantes : la
stratégie d’entreprise qui définit le positionnement de la firme sur son marché (couple
produit/marché), ses compétences distinctives et son métier (domaine externe) ; la
structure organisationnelle qui touche la conception de l’organisation : structure
administrative, définition des processus d’affaires, etc. (domaine interne) ; la stratégie des
TIC correspondant au choix des technologies accessibles et au mécanisme de
gouvernance (domaine externe) ; et enfin l’architecture du système d’information qui
recouvre le portefeuille d’applications, l’infrastructure technologique, les processus de
développement, les compétences techniques et managériales liés aux TIC, etc. (domaine
interne) ».
En se basant sur le modèle d’alignement stratégique de Henderson et Venkatraman
(1993), plusieurs travaux ont essayé d’expliquer comment l’alignement des TIC avec les
choix stratégiques et la structure organisationnelle peut être associé à une meilleure
performance organisationnelle59.
56
Michelle et Patrick GILLET, Le système d’information dans l’entreprise, DUNOD, 2008, p. 14 57
Michel Volle, « Le SI et la stratégie de l’entreprise », 19 Octobre 2002 58
Moez BELLAAJ, « Technologies de l’information et performance organisationnelle : différentes approches d’évaluation », 2008, halshs.archives-ouvertes.fr 59
Ibid.
27
Section 2 : Résultats issus des entreprises étudiées
Les résultats issus des entreprises que nous avons étudiées qui sont la société
d'assurance Mitsinjo, l'entreprise de services informatiques Ibonia et le groupe Vidy Varotra
seront abordés ici. Il s’agit des réponses à notre enquête par entretien en nous aidant d'un
questionnaire60 comme guide d'entretien : des informations à forte proportion qualitative que
nous avons traitées par diverses méthodes de traitement de données pour pouvoir être
analysées.
2.1 Résultats au niveau de l’assurance Mitsinjo
2.1.1 Décisions stratégiques
La gestion financière (financement, banque, relations avec les institutions
financières…) et des ressources humaines (notation des employés, gestion des plans de
carrière…) est assurée par le DG et son adjoint. Les deux collaborateurs sont sans cesse à la
recherche d’idées en guise de recherche et développement.
Les décisions stratégiques (stratégies de vente et de développement de la société) sont
discutées et prises par le DG et son adjoint, avec éventuellement une participation des autres
cadres de la société. La direction pose des objectifs semestriels, avec comme objectif
permanent une stagnation ou une augmentation du chiffre d’affaires. Particulièrement, au vu
de la crise malgache actuelle, une remise en ordre de la société a été planifiée. Parmi les
objectifs du premier semestre 2013, on a aussi un renforcement et une amélioration du
partenariat avec la compagnie d’assurance ARO, une innovation du design et de l’agencement
des meubles dans les bureaux de l’entreprise conformément à ce que la compagnie ARO a
établi, une meilleure satisfaction des clients, et enfin une légère augmentation du salaire des
employés pour augmenter leur motivation. Ces objectifs sont en phase de réalisation du mois
de Janvier au mois de Juin 2013. Le suivi de la réalisation des objectifs se fait tous les 6 mois,
au mois de Juin et au mois de Décembre. L’attention est portée sur les résultats de la
comptabilité de la société et une constatation de visu pour le design des bureaux.
Le directeur adjoint, un peu avant 2013, a diagnostiqué la situation de la société depuis
l’année 2009 pour trouver des façons de l’améliorer et a rassemblé les résultats de son analyse
dans un livre intitulé « Perspectives d’avenir de MITSINJO » exposant les nouvelles
dispositions qui devraient être prises et les moyens à utiliser pour les mettre en œuvre. Un des 60
Cf. Annexe 2
28
constats est que même si les outils informatiques tels que les ordinateurs et imprimantes ont
toujours été omniprésents dans la société MITSINJO puisque de nombreux chiffres sont
manipulés, cela n’a pas été bien exploité jusqu’en 2013. Ils ont constaté des pertes de
données, des fonctions inefficaces et une mauvaise gestion des mises à jour (comme la mise à
jour des taux de TVA ou des tarifs par exemple).
2.1.2 Systèmes d'information:
L’ancien responsable informatique qui s’est chargé de l’environnement informatique
ne travaille plus au sein de la société. Actuellement, la société possède un informaticien en
son sein qui s’occupe de la configuration, de la maintenance et de l’entretien du parc
informatique.
Tous les ordinateurs sont reliés par un réseau local (ou intranet). Le système
d’exploitation utilisé par tous les ordinateurs est actuellement Windows 7, auparavant la
société a utilisé Windows 95, 98 puis XP. La comptabilité a jusqu’en fin 2012 été faite à
l’aide du tableur « Microsoft Excel 97 », et la gestion commerciale (factures, reçus…) et
procédures d’assurance à l’aide des logiciels de base de données « Microsoft Access 97 » et
« Agence 28 ». Vu qu’au fur et à mesure qu’une société se développe, l’utilisation d’Access
devient plus difficile et moins pratique, entraînant une certaine lenteur de réaction au niveau
des exigences de développement des procédures dans le logiciel, et que l’informaticien qui a
paramétré Agence 28 ne travaille plus dans la société, une décision d’innovation au niveau
des logiciels et du parc informatique a été prise pour l’année 2013. Auprès de la société Swift
crea dont l’une des activités est la vente et de paramétrage de progiciels de gestion suivant le
PCG 2005, les dirigeants ont jugé bon d’acheter 2 progiciels de gestion que la société
commence à utiliser depuis le mois de Janvier. Il s’agit du logiciel « EBP Paie » pour la
gestion des salaires des ressources humaines, et de la dernière version du logiciel « Ciel »
incluant « Ciel Comptabilité » et « Ciel Gestion Commerciale » pour le traitement de la
comptabilité, des encaissements et des décaissements. Les trois logiciels sont en relation
étroite, ce qui facilite grandement leur utilisation : les données de salaire et d’encaissements et
de décaissements sont automatiquement envoyées à « Ciel Comptabilité » qui n’a plus qu’à
faire des ajustements et sortir les états financiers. Vu que ces progiciels n’ont été installés que
le 4 Janvier, leur utilisation n’est pas encore bien acquise par les employés, mais de tels
progiciels ne sont pas difficiles à maîtriser. La société a aussi acquis des matériels
informatiques plus performants.
29
Pour ce qui est de la sécurité de chaque ordinateur, en parlant des logiciels
malveillants venant du réseau internet (virus, chevaux de troie, logiciels espions…), rien n’est
à craindre puisque les données venant d’internet sont filtrées avant d’être exploitées dans
chaque poste. De surcroît, un logiciel de contrôle de sécurité informatique a récemment été
installé dans chaque poste, ce qui renforce leur sécurité. Nul besoin donc d’investir dans un
logiciel antivirus à installer dans chaque poste.
Quant aux formations, les formations des employés sur les procédures d’assurance se
font soit par le dirigeant (pour l’agence de Toamasina), soit par des consultants en assurance
(agence d’Antananarivo). Ces formations se font sur le tas et en 4 mois par type de produit
généralement. Par ailleurs, des formations sur l’utilisation des outils informatiques sont
également dispensées sur le tas et à tout moment en fonction des besoins de formation de
chaque employé.
2.1.3 Performance de l'entreprise:
Si nous nous intéressons à la performance financière de l’entreprise, le chiffre
d’affaires (CA) atteint au fil des années pour les commissions est d’environ 12% du chiffre
d’affaires total atteint par l’Assurance ARO. Ci-après le CA atteint de 2010 à 2012 :
Tableau 2 : Chiffre d’affaires atteint par année de l’Assurance Aro et de la société Mitsinjo
Année Total Commissions
2010 800 000 000 AR 96 000 000 AR
2011 600 000 000 AR 72 000 000 AR
2012 600 000 000 AR 72 000 000 AR
Source : Société d’assurance MITSINJO
Une baisse est observée en 2011, s’expliquant par la crise malgache d’une part, et par
le fait que le gouvernement malgache de 2010 jusqu’à maintenant est de transition d’autre
part. En effet, dû au fait que le gouvernement a basculé vers une transition, toutes les sociétés
francophones à Madagascar se sont retrouvées d’office assurées par la société d’assurance
ALLIANZ qui est un concurrent de ARO et donc de MITSINJO. La société a donc perdu des
clients. Si la société compte actuellement 7000 clients environ (4000 à Antananarivo et 3000 à
Toamasina), on observe une baisse chaque année, mais ce sont les produits proposés et la
révision des capitaux qui permettent de ne pas trop subir de perte de chiffre d’affaires.
30
Concernant les conditions de travail, d’emblée l’on peut dire que les procédures
d’assurance ne sont pas difficiles mais nécessitent seulement un peu de réflexion dans leur
application. Surtout aidé par les systèmes informatiques, les employés ont juste à exécuter des
tâches routinières.
Au sujet de la satisfaction des salariés, le code du travail a toujours été respecté, si l’on
ne va citer que le respect de la grille indiciaire. Le salaire est établi au minimum mais sera
augmenté légèrement au-cours de l’année 2013 et les conditions de travail peuvent être
estimées à un niveau satisfaisant, d’autant plus qu’elles s’amélioreront par les nouveaux outils
informatiques puisque le travail est grandement amélioré et facilité.
En ce qui concerne le niveau de satisfaction des clients, un rapport périodique venant
des clients permet de s’en assurer. Les clients envoient un rapport quand ils en ont envie. On
peut dire que beaucoup de clients sont satisfaits. La majorité des grandes sociétés à
Antananarivo sont de gros clients de la société MITSINJO.
2.2 Résultats au niveau de l’entreprise Ibonia
2.2.1 Décisions stratégiques
Le directeur général prend les décisions stratégiques. Des objectifs sont établis chaque
début d’année, à savoir des objectifs de développement personnel et de chiffre à atteindre
pour chaque employé. L’impact des décisions stratégiques est évalué principalement par les
états financiers de l’entreprise à chaque fin d’année mais l’évaluation de l’impact des
décisions de grande envergure est faite à long terme sur trois ou quatre ans ; ce sont surtout
les impacts sur la performance de l’entreprise qui sont évalués. Il n’y a pas d’indicateurs de
performance spécifiques que la société évalue au-delà de la comptabilité. Par ailleurs, cette
dite comptabilité fait l’objet d’un suivi mensuel (bilan et compte de résultat) et des mesures
correctives sont prises au besoin.
La société fait une veille technologique. Une dizaine d’informaticiens s’occupe de cela
pour s’assurer que les matériels et logiciels utilisés soient toujours mis à jour en fonction des
opportunités d’évolution qui se présentent. Cependant, le matériel évolue plus lentement que
les logiciels à cause de leur coût élevé, il n’est renouvelé que quand cela est indispensable.
L’entreprise se compare à d’autres entreprises concurrentes et essaie d’apprendre des
grandes entreprises.
31
2.2.2 Systèmes d’information
La société possède une direction SI instaurée en 2006 qui s’occupe principalement de
la cohérence, de la maintenance et de l’entretien des systèmes informatiques (réseau,
matériels et logiciels). Cette direction est composée du responsable SI et d’un informaticien.
Avant l’année 2006, le directeur général assurait lui-même les fonctions de ces personnes et
même jusqu’à maintenant c’est encore lui qui s’occupe de l’évolution des SI. Cette direction
système d’information permet aux autres employés de se concentrer sur leurs tâches et de ne
pas être dérangés par les problèmes informatiques. On peut dire que les actions de
maintenance des systèmes informatiques au sein de l’entreprise sont simples à réaliser ; par
exemple de nouveaux matériels comme les mémoires vives et les disques durs sont ajoutés en
fonction des besoins des activités et des logiciels.
Depuis 1997, les procédures administratives et autres procédures de la société ont
progressivement été informatisées, mais le développement des produits de l’entreprise s’est
naturellement toujours fait sur ordinateur puisque c’est une entreprise de services
informatiques. Actuellement, tout y est informatisé si l’on ne va citer que la gestion de projet,
la gestion commerciale, la gestion des ressources humaines et la comptabilité.
La société possède un réseau local (ou intranet) par lequel sont reliés tous ses
ordinateurs, et utilise 4 tableaux de bord connectés à cet intranet et donc actualisés en
permanence à partir des divers logiciels de gestion utilisés: un tableau de bord finances qui
comprend les résultats, les ventes et la trésorerie ; un tableau de bord ressources humaines qui
comprend les effectifs, les départs, les dotations du personnel et les salaires ; un tableau de
bord commercial qui comprend les opportunités en cours et les volumes invendus ; un tableau
de bord projets qui montre l’état d’avancement de chaque projet en cours. Par ailleurs, tous les
employés peuvent se communiquer entre eux directement à partir de leurs ordinateurs en
utilisant le logiciel de messagerie instantanée Skype qui est connecté sur le réseau local, et
peuvent chacun envoyer et recevoir des mails.
La société développe elle-même les logiciels dont elle a besoin (pour ses activités et
les logiciels qu’elle vend) à l’aide des logiciels de développement et de bases de données
« PHP MySQL », « SQL Server » et « Microsoft .NET », et utilise 4 systèmes d’exploitation
à savoir Windows Xp, Windows 7, Macintosh et Linux mais essentiellement les systèmes
Windows. Auparavant, elle utilisait Windows 95 puis 98. Seule la comptabilité est gérée par
un progiciel appelé « Sage 100 ». Si l’on s’intéresse aux coûts, le directeur général affirme
32
que les coûts de ses investissements en informatique ne sont pas très chers mais il faut tenir
compte du fait qu’il faut les renouveler plus souvent que les autres investissements. De
nouveaux matériels informatiques plus performants et nouveaux systèmes d’exploitation sont
achetés tous les 3 ou 4 ans pour remplacer ceux existants et saisir de nouvelles opportunités
en termes de performances et de fonctionnalités des applications que la société utilise. En ce
qui concerne ces applications, elles sont constamment améliorées pour toujours mieux
rencontrer les besoins des métiers de l’entreprise.
Ce qu’apporte concrètement l’informatisation des procédés et processus dans
l’entreprise, qu’ils soient de gestion ou non, ce sont : une clarté de présentation, une fiabilité
et une sécurité des données ainsi que la simplicité et la rapidité des tâches. Les employés
n’ont aucune difficulté à gérer les nombreux chiffres manipulés dans l’entreprise. Si on prend
des exemples, sans l’informatisation de la gestion des ressources humaines, le salaire des
employés ne serait pas traité aussi rapidement et de façon aussi sûre ; si le suivi des projets
n’était pas informatisé, des oublis de certains engagements vis-à-vis des clients pourraient
survenir ; et beaucoup d’opportunités seraient manquées en matière de gestion commerciale si
elle n’était pas informatisée à cause de simples oublis. Le directeur général affirme que sa
société aurait besoin de nettement plus de personnel qu’elle n’en a maintenant si
l’informatisation de tous les types de procédures dans l’entreprise ne s’est pas opérée. Les
systèmes informatiques apportent de la performance aux systèmes d’information de
l’entreprise puisque tous les outils utilisés sont adaptés aux besoins spécifiques de chaque
procédé et activité de l’entreprise. A chaque fois que des besoins se font sentir, de nouveaux
outils sont développés. On observe donc une hausse constante de la performance des SI. Tous
les employés ayant un poste de développeur dans l’entreprise peuvent traiter ces besoins et la
société n’a donc pas besoin de recourir à un spécialiste en informatique extérieur pour les
satisfaire. De plus, la société affirme qu’elle peut résister en temps de crise grâce à
l’utilisation de ses systèmes informatiques.
En ce qui concerne les problèmes rencontrés au niveau des systèmes informatiques, ils
sont généralement résolus assez rapidement. Les incidents qui peuvent survenir sont un
blocage des ordinateurs à cause des virus ou la coupure de la connexion internet. Auparavant,
les pannes de courants fréquents et prolongés gelaient les activités de l’entreprise mais en
Septembre 2011, un groupe électrogène a été installé pour que l’alimentation électrique soit
toujours assurée même en cas de coupure d’électricité. Le coût de la consommation électrique
33
de la société peut être considéré comme négligeable. La société ne dépense qu’ 1 000 000 Ar
par mois en électricité.
Pour ce qui est de la sécurisation des systèmes informatiques contre les logiciels
malveillants (virus, chevaux de troie, logiciels espions…), seuls 2 ordinateurs qui font office
de pare-feu sont connectés en permanence à internet, ils agissent comme des filtres de sécurité
pour les autres ordinateurs qui ont besoin d’une connexion internet. De plus, dans chaque
ordinateur est installé un logiciel antivirus (soit Kaspersky Antivirus, soit Norton Antivirus) ;
les licences des antivirus utilisés sont renouvelées chaque année pour profiter en permanence
de leurs nouveautés en matière de sécurité informatique.
Les formations en informatique dans les instituts à Madagascar sont des formations
générales, mais dans les métiers de l’entreprise, il existe des connaissances spécifiques qui
doivent être enseignées au sein même de la société. Tous les vendredis après-midi, des
collègues organisent à tour de rôle une séance de formation de 2 à 3 heures à laquelle tous les
autres employés assistent et où sont présentés de nouvelles technologies ou applications ainsi
que la façon dont on les utilise. Mais pour les formations hors informatique, par exemple en
ressources humaines, en finances, en fiscalité, les employés concernés sont envoyés une à
trois demi-journées dans des établissements privés une ou deux fois par an en fonction des
besoins en formation.
La société ne possède pas encore de direction marketing pour le moment et donc n’a
pas de SI marketing mais projette d’en avoir dans le futur.
2.2.3 Performance de l’entreprise
Nous l’avons vu plus haut, la performance des SI de l’entreprise augmente
constamment. Comme les SI sont au centre des activités de l’entreprise puisqu’elle traite des
données et développe des applications informatiques, une hausse de performance des SI se
traduit immédiatement par plus d’opportunités commerciales pour la société (commandes
satisfaites plus rapidement) et donc des résultats en fin d’année plus importants. Si nous nous
intéressons justement aux résultats de l’entreprise, elle a eu de bons résultats de 1997 à 2008
mais a enregistré une perte durant les années 2009 et 2010. Ensuite, 2011 a été une année où
l’entreprise a de nouveau été bénéficiaire, mais en 2012 elle a encore enregistré une perte.
Pour cette année 2013, elle prévoit une stagnation du chiffre d’affaires. En cette période de
34
crise, l’entreprise a baissé l’effectif de son personnel et n’a pas remplacé par de nouveaux
employés ceux qui sont partis.
Les conditions de travail dans la société sont bonnes. Elles deviennent meilleures au
fur et à mesure que les tâches deviennent simples dans l’entreprise c’est-à-dire au fur et à
mesure que de nouveaux outils sont développés pour simplifier et accélérer les traitements.
Les salariés sont donc très satisfaits en ce qui concerne l’ambiance et le cadre de travail mais
ne le sont que moyennement pour leur salaire puisque l’entreprise traverse une passe difficile
à cause de la crise.
Les clients de la société sont composés de 80% de clients étrangers et de 20% de
clients nationaux. La société a une base client fidèle. De plus, elle est le numéro un du marché
du développement internet à Madagascar. Enfin, elle est en relation avec pas moins de 80
collaborateurs.
2.3 Résultats au niveau du groupe Vidy Varotra
2.3.1 Décisions stratégiques
La direction générale prend les décisions stratégiques et donne toutes les directives.
Par exemple, la décision stratégique de sortir le journal Vidy Varotra 3 fois par semaine au
lieu de 2 fois comme auparavant a été prise il y a quelques mois.
Des objectifs sont définis à chaque début d’année pour chaque direction au sein de la
société, en se basant sur les résultats de l’année précédente. Par exemple, une augmentation
des ventes et une diminution du taux des invendus pour la direction distribution, et une
augmentation du nombre de clients et du chiffre d’affaires pour la direction commerciale.
Les logiciels de gestion font office d’importants outils de décision et de gestion de
performance pour le groupe, notamment de par les statistiques qui peuvent être dégagés,
englobant toutes sortes de décisions et éléments de la société (financement, stratégie, suivi de
budget, suivi de prévision, mouvement du personnel). En addition, le groupe considère
comme très important le contrôle. Il utilise beaucoup de contrôleurs répartis dans chaque
point jugé stratégique : finance, distribution et production.
Enfin, le groupe possède un service recherche et développement et fait de la veille
technologique. Ainsi, toutes les idées d’innovation au niveau des SI passent par la direction
générale.
35
2.3.2 Systèmes d’information
La direction SI a toujours été rattachée à la direction générale et le groupe possède un
responsable informatique qui assure la maintenance, l’entretien et le dépannage du parc
informatique. Les problèmes y afférents sont toujours traités rapidement.
L’informatique a toujours été très importante dans le travail du groupe Vidy Varotra ;
la base de ses activités a toujours été l’ensemble du système d’information, qu’il s’agisse de la
gestion des annonces (catégorisation et tri) ou autres ; d’autant plus que ses fondateurs et
actuels DG et DG adjoint sont de formation informatique. Ainsi, le système informatique
autour duquel se structure tout le SI est fondamental et principal pour le groupe, il constitue sa
plus grande force. Et comme on peut s’y attendre, les nouvelles technologies tiennent une
grande place dans le groupe. Par exemple, ce dernier développe lui-même ses logiciels de
gestion (de type application web): logiciel de gestion financière, de gestion budgétaire, de
gestion de vente, de gestion de stock, de gestion du personnel et de gestion de caisse. De ce
fait, tous les logiciels de gestion que le groupe utilise lui sont personnalisés, le groupe utilisant
des logiciels standards pour les autres tâches, comme Microsoft Word pour la saisie et Quark
express pour la mise en page. Egalement, le logiciel de création de bases de données utilisé
pour la gestion du personnel (salaire, congés, primes, sanctions, historique des tâches
accomplies et promotions) s’appelle Oracle. On peut dire que le groupe Vidy Varotra fait
partie des entreprises qui sont les plus avancées en termes de fructification de l’utilisation des
systèmes informatiques. Le système est toujours amélioré, quotidiennement, selon les besoins
sentis dans une optique d’augmentation de l’efficacité, de la facilité et de la rapidité des
opérations : ce qui est senti comme pouvant être automatisé est automatisé.
Le groupe dispose d’un intranet, réseau local sur lequel sont connectés les centaines
d’ordinateurs qu’elle utilise (pour la majorité, l’écran n’est pas plat et a donc coûté moins cher
mais cependant consomme plus d'électricité). Et tous les logiciels utilisés sont mis en relation
par ce réseau de l’entreprise. Le serveur du réseau, qui est un ordinateur disposant d’un disque
dur de très forte capacité dont le système d’exploitation est un système Linux nommé Ubuntu
(donc invulnérable aux virus contrairement aux systèmes Windows) les héberge et ils sont
accessibles à tout le personnel directement via le réseau local lui-même ou via internet
puisque le réseau peut se connecter à internet. On n’a donc plus besoin d’installer les logiciels
dans chaque ordinateur. En outre, toutes les opérations et transactions effectuées sont
hébergées sur le serveur (qui peut donc faire office de serveur de fichiers). Cela offre de
36
nombreux avantages : unicité des fichiers (version toujours à jour) ; pas de perte de données
en cas de panne matériel car l’ensemble des données du serveur est sauvegardé en
permanence ; chaque ordinateur peut se contenter d’un disque dur de petite capacité (moins
cher) ; quand un ordinateur a des problèmes graves, on peut juste se contenter d’un formatage
du disque dur et une réinstallation système qui se font très rapidement et cela procure un gain
de temps considérable comparé à un dépannage long et minutieux. Autre information, la
communication entre tout le personnel se fait aussi via le réseau local à l’aide d’un logiciel de
messagerie développé lui aussi par le groupe. Des gains de temps, d’efficacité et d’argent sont
observés. Le système fonctionne en permanence. Peu importe où les dirigeants se trouvent, ils
peuvent voir à tout moment les différents tableaux de bord : état de caisse, état de vente, etc.
Les procédures à faire au sein de la société en termes de gestion de l’information sont
les plus simplifiées : les données (divers documents) sont dispatchées par la réception (tenue
par une seule personne) à chaque direction selon leurs types, et le cahier de transmission est
mis à jour en permanence ; le courrier issu de chaque direction est représenté par les mails ;
enfin chaque employé n’effectue plus aucune tâche inutile c’est-à-dire des tâches comme
calculer à la machine à calculer, traiter un à un des factures…
Le groupe renouvelle rarement ses matériels informatiques, cela est dû au fait que
quand il y a achat d’un nouvel ordinateur, celui qui est le plus puissant est acheté, de plus les
logiciels et les tâches que font le personnel du groupe VIDY VAROTRA sur ordinateur ne
nécessitent pas beaucoup de puissance. Il les fait seulement évoluer en y ajoutant de la
mémoire vive, c’est peu coûteux et suffisant.
Le groupe ne gère pas lui-même sa comptabilité. Elle est faite par un prestataire
externe. Toutes les données de la gestion financière sont exportées facilement et rapidement
vers ce prestataire.
La direction marketing et communication du groupe se démarque par l’adoption d’une
publicité sur réseau social. Le groupe VIDY VAROTRA possède une page pour son journal
phare (Vidy Varotra) et un groupe sur le réseau social Facebook qui servent à le faire
connaître et promouvoir ses services.
Le problème qui se pose souvent en termes de SI au sein du groupe est la
sensibilisation des gens à utiliser les nouvelles technologies. Certaines personnes ne veulent
pas changer leurs habitudes et préfèrent travailler sur les logiciels qu’ils ont l’habitude
37
d’utiliser (Excel par exemple) avant de transcrire tout cela dans le nouveau logiciel du
système du groupe (Logiciel personnalisé pour le groupe et ses besoins). Cette méthode
présente pourtant des risques de non-conformité, ce qui se traduit par la nécessité de devoir
systématiquement synchroniser les données entre les deux logiciels et dépenser du temps
supplémentaire.
La charge du groupe en termes de coût en électricité n’est pas négligeable, cependant
le groupe n’a pas encore envisagé investir dans de l’énergie verte (solaire et/ou éolienne). A
titre d’information supplémentaire, les pannes d’électricité ou « délestages » sont prévus et un
générateur de secours prend le relais quand ils surviennent.
Des formations sont données à tout nouvel employé selon le poste qui lui sera assigné.
Un renouvellement des formations est fait si des erreurs reviennent souvent ou si les
formations déjà données n’ont pas été bien assimilées.
Les démissions ne se font presque pas au sein de la société, la société enregistre une
seule démission tous les 2 ans au maximum. Les salariés sont assez satisfaits, surtout que les
conditions de travail suivent les normes et peuvent être considérées comme bonnes, grâce
surtout à l’utilisation des NTIC. Une note de 8/10 peut être donnée.
Enfin, grâce aux téléphones, les employés peuvent se communiquer entre eux quand
ils ne sont pas dans les locaux de l’entreprise, à tout moment de la journée. Mais
particulièrement, les membres de la direction peuvent communiquer entre eux et avec leurs
assistants par mail ou par messagerie instantanée, quand ils veulent et où ils veulent.
2.3.3 Performance de l’entreprise
Si nous nous intéressons à la performance financière de l’entreprise, elle va en
augmentant chaque année.
Quant à performance de l’ensemble du SI, elle a évolué au fil des années jusqu’à
atteindre un très haut niveau actuellement. Ce SI rendu très performant par les systèmes
informatiques garantissent un grand nombre de paramètres clés pour la performance du
groupe: l’attractivité des journaux, une distribution complète, une communication efficace, un
suivi permanent des entrées et sorties d’argent, l’assurance de la sécurité et de la véracité des
données… Par exemple, des informations pour les clients sont détaillées sur le site internet du
groupe et les abonnés au site peuvent y faire des achats en ligne (des produits mis en vente par
38
des clients désirant faire de la vente en ligne) ; les annonces peuvent être passées en déposant
des coupons dans les boîtes de réception au sein des agences, et par téléphone ; elles peuvent
également être passées sur internet ou par sms, les clients peuvent donc souscrire aux services
du groupe n’importe où, et cela 24h/24 ; de plus, tous les paiements peuvent être faits via
Mvola, Orange Money ou Airtel Money ; par ailleurs, les petites annonces sont consultables
en ligne (plus de 10 000) ; enfin, le service pub du groupe peut être contacté par téléphone.
Tout se fait donc plus rapidement, plus sûrement et abondamment.
Le temps utile dégagé par la haute performance des systèmes d’information est
réutilisé, la productivité de chaque employé est donc augmentée.
Tous les produits du groupe Vidy Varotra sont personnalisés, ils veulent avoir les
meilleurs produits du marché. De plus, ce sont les autres entreprises qui prennent exemple sur
eux et non le contraire. Ce qu’ils font, c’est toujours innover leurs produits et leurs processus.
En outre, ils ne s’informent pas sur les pratiques qui se font dans les autres entreprises, ils
considèrent que ce sont les autres qui prennent exemple sur eux.
Enfin, le groupe Vidy Varotra s’associe aussi avec la IT University, une université qui
enseigne les nouvelles technologies et leur exploitation. Le groupe est avantagé par cette
association étant donné que l’ensemble des tâches en son sein est basée sur l’utilisation des
nouvelles technologies.
39
Conclusion partielle
Dans ce chapitre intitulé « RESULTATS » divisé en deux sections, nous avons vu le
produit brut de nos recherches documentaires ainsi que de nos enquêtes en entreprises. Nous
avons pu remarquer la liaison entre décision stratégique et SI et constater les pratiques, les
situations et autres réalités qui existent au sein des entreprises Mitsinjo, Ibonia et du groupe
Vidy Varotra en termes de décisions stratégiques et surtout de SI.
Ainsi, les aspects théoriques que nous avons considérés ont montré que la décision
stratégique porte sur le long terme, concerne le périmètre d'activité, engage le patrimoine de
l'entreprise et implique des changements structurels souvent importants. Elle mène à la
performance et la cohérence de l'organisation en prennant en considération le SI, ensemble
des moyens nécessaires à la collecte, au traitement, au stockage et à la transmission des
informations au sein de l'entreprise qui s'inscrivent dans son cadre règlementaire. Cette prise
en considération s'appelle l'alignement stratégique. Pour ce qui est de nos résultats d'enquêtes
en entreprise, ils ont parlé des réalités qui existent au sein des 3 entreprises étudiées sur le
plan de leurs décisions stratégiques, leur SI et leurs performances: plus particulièrement, la
société Mitsinjo a opéré une innovation au niveau de son SI cette année, l'entreprise Ibonia
possède un SI très spécialisé et sophistiqué et le groupe Vidy Varotra accorde une grande
importance à ses systèmes informatiques et enregistre une performance financière en hausse
chaque année.
Ces résultats contribueront à la vérification de nos hypothèses de départ et de ce fait
nous permettront éventuellement d’atteindre nos objectifs. Ils devront être commentés, étoffés
et interprétés pour au final pouvoir fermement confirmer ou infirmer ces hypothèses, atteindre
les objecifs de départ et répondre à la problématique de l'étude. Nous allons donc maintenant
aborder le troisième chapitre de cet ouvrage qui s’intitule « DISCUSSIONS ET
RECOMMANDATIONS » et qui abordera une analyse approfondie des 3 entreprises étudiées
puis une étude comparative pour enfin aboutir à la validation des hypothèses et à des conseils
pour permettre de solutionner les problèmes rencontrés et apporter diverses innovations à ce
qui doit être amélioré.
40
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Les discussions nous permettent de prendre position, de voir ce qui va et ce qui ne va
pas au sein des entreprises que nous avons étudiées. L’analyse SWOT, qui permettra d’aboutir
à des constatations, nous sera très utile : les forces, faiblesses, menaces pouvant nuire et
opportunités pouvant être saisis seront dévoilées pour chaque entreprise, ce qui mènera à des
interrogations ayant pour but de promouvoir et faire évoluer les entreprises, mais aussi
d’apporter des solutions à leurs problèmes ; autrement dit, tout ce qui sera traité dans les
recommandations.
Nous nous sommes bien évidemment majoritairement penchés sur les performances de
l’ensemble du SI de chaque entreprise étudiée et nous avons pris en compte divers indicateurs
de performance de l’entreprise pour juger de l’efficacité réelle d’une augmentation de la
performance des SI, cette augmentation étant observée dans chacune des 3 entreprises
étudiées, mais à des proportions différentes. Ainsi, nos recommandations seront surtout axées
sur l’amélioration du système d’information. En effet, le système d’information, colonne
vertébrale de l’organisation assure la réactivité de l’entreprise, sa communication avec ses
marchés. Selon Andre DEYRIEUX61 : « de plus en plus, ce sera pour les entreprises
performantes leur avantage concurrentiel décisif »
Ce chapitre est la plus importante de ce livre de mémoire étant donné qu’il nous
permet d’être fixé sur les résultats d’enquête pour pouvoir dire si les hypothèses de départ que
nous avons énoncées sont confirmées ou infirmées, et qu’il permet aux entreprises étudiées de
voir des potentiels d’amélioration qu’elles n’avaient pas forcément vus auparavant. En fait, ce
chapitre s’est depuis toujours le plus souvent penché sur la recherche de la performance ou de
plus de performance.
Ainsi, dans les discussions, nous allons d’abord analyser la société d’assurance
Mitsinjo, puis la société de services informatiques Ibonia et enfin le groupe Vidy Varotra.
Ensuite, nous ferons une étude comparative de ces 3 entreprises et attaquerons la validation de
nos hypothèses. Après cela, nous proposerons dans les recommandations des solutions aux
problèmes rencontrés. Enfin, nous y exposerons un modèle en SI, modèle que toutes les
entreprises pourront suivre dans le but d’améliorer la performance de leur SI et d’avoir la
meilleure organisation technologique possible, cela afin de gagner en performance.
61
Andre DEYRIEUX, Le système d’information, nouvel outil de stratégie, Editions Maxima, 2004, p.2
41
Section 1 : Discussions
L’histoire des systèmes d’information entre dans une phase nouvelle qu’il est
aujourd’hui possible d’adresser parce qu’un grand nombre de NTIC sont aujourd’hui
matures62. Les systèmes informatiques constituent une partie croissante des systèmes
d’information et comprennent : les technologies de l’information (ordinateurs, applications,
réseaux et autres systèmes) qui permettent à tous d’accéder à l’information, de l’analyser, de
la créer, de l’échanger et de l’utiliser ; puis les données informatisées qui sont créées,
stockées, transformées, agrégées, diffusées63.
Il nous est utile de discuter nos résultats d’enquêtes en entreprises dans le but de les
clarifier et de mieux les comprendre. Nos discussions se focaliseront particulièrement sur les
SI des 3 entreprises de l’étude et seront composées d’une analyse SWOT de ces entreprises,
puis une étude comparative de leurs SI et enfin la validation de nos hypothèses de départ.
1.1 Analyse des 3 entreprises étudiées
1.1.1 Assurance Mitsinjo
1.1.1.1 Les forces de la société
Les forces de la société sont les suivantes : bonne communication et collaboration
entre les employés, et communication étroite entre l’agence Toamasina et l’agence
Antananarivo ; recherche constante de perspectives d’amélioration de la société ; utilisation
des progiciels de gestion Ciel Compta, Ciel Ges Com et EBP Paie et interopérabilité des
logiciels possible, ces derniers étant faciles à manipuler après formation, en plus de cela les
matériels informatiques sont plus performants cette année 2013 : le travail est amélioré et
facilité ; le DG adjoint est aussi le directeur d’une société de vente et de paramétrage de
progiciels de gestion suivant le PCG 2005 : Swift Crea, ce qui garantie à la société une
excellente maîtrise de ces progiciels ; Mitsinjo dispose de la notoriété de l’Assurance ARO ;
formation sur le tas à tout moment en fonction des besoins de formation de chaque employé ;
les tâches à exécuter ne sont pas difficiles et sont routinières ; l’utilisation des systèmes
informatiques avec les nouveaux progiciels contribue d’autant plus grandement à l’aise des
62
Andre DEYRIEUX, Le système d’information, nouvel outil de stratégie, Editions Maxima, 2004, p.2 63
Ibid., p.3
42
employés que les tâches se font rapidement ; motivation des salariés : le salaire a été
légèrement augmenté ; la majorité des grandes sociétés à Antananarivo sont de gros clients de
la société d’assurance MITSINJO.
1.1.1.2 Les faiblesses de la société
Les faiblesses de la société sont les suivantes : la société n’a pas de site web ni de page
sur le réseau social Facebook ; le logiciel de contrôle de sécurité informatique installé dans
chaque poste, qui n’est pas aussi puissant qu’un antivirus du marché, présente un risque plus
élevé pour chaque poste en ce qui concerne les logiciels malveillants venant d’internet ; la
société ne fait aucune publicité.
1.1.1.3 Les menaces
Les menaces existantes pour la société sont les suivantes : les nouvelles sociétés
françaises sont affiliés d’office au concurrent ALLIANZ à cause du régime qui a basculé vers
une transition depuis 2010, donc baisse du CA en 2011 ; Madagascar s’appauvrit petit à petit
du fait de la crise politique, les nouveaux clients potentiels de MITSINJO ont de moins en
moins d’argent et se font rares ; le nombre de clients de la société baisse chaque année ; les
concurrents se trouvant à Madagascar sont nombreux : Allianz Madagascar, Assurance France
Madagascar, Assurance Mama, Assurance Ny Havana, Assurance Pelitrans, Assurance SMA,
Assurance Sofitrans Groupe, Assurance Ursae Minoris.
1.1.1.4 Les opportunités
Les opportunités qui se présentent à la société sont les suivantes : Ciel Compta et Ciel
Ges Com évoluent au fil des versions, ils deviennent de plus en plus pratiques et simples à
utiliser ; beaucoup de clients de la société sont satisfaits donc la société gagne en notoriété,
ce qui lui permettra d’avoir de nouveaux clients potentiels.
43
1.1.2 Ibonia
1.1.2.1 Les forces de la société
Les forces de la société sont les suivantes : développement personnel permanent de
chaque employé : augmentation de leurs connaissances, évolution de leur maîtrise des
logiciels de développement de la société, en particulier, tous les ingénieurs en informatique de
la société deviennent très qualifiés au fil des années, au fur et à mesure qu’ils gagnent de
l’expérience ; de plus, les formations qui touchent le domaine informatique se font au sein
même de la société et elles sont données par les employés eux-même à tour de rôle une fois
par semaine ; objectif de chiffre pour chaque employé ce qui les pousse à travailler dur ; suivi
mensuel de la comptabilité ; informatisation de toutes les procédures de la société ; les
systèmes informatiques sont utilisés pour piloter et contrôler l’organisation: 4 tableaux de
bord actualisés en permanence à partir des divers logiciels de gestion utilisés qui y sont reliés,
consultables n’importe où ; communication rapide et facile des employés via la messagerie
instantanée sur Skype ou les mails ; grande flexibilité des logiciels utilisés, qui sont
personnalisés et évoluent selon les besoins sentis en rapport avec les métiers de l’entreprise ;
vu qu’une des activités de l’entreprise est le développement de logiciels, la société dispose
donc d’experts en développement logiciel en son sein qui peuvent s’occuper de cette
évolution des logiciels de la meilleure façon et de la façon la plus rapide, et la société n’a plus
besoin d’avoir recours à un prestataire externe : par voie de conséquence, on observe une
hausse constante de la performance des SI et la société peut faire des économies ; la grande
performance des SI procure à l’entreprise plus de productivité vu que c’est une entreprise de
traitement de données et de développement de logiciels ; grande notoriété de la société sur le
territoire national puisqu’elle y est le leader du marché du développement internet ; les
systèmes informatiques sont utilisables même lors des délestages de courant de la JIRAMA ;
les coûts en électricité engagés par le système peuvent être considérés comme négligeables ;
tout le système informatique est protégé à l’aide de logiciels antivirus réputés pour leur
fiabilité qui sont mis à jour quotidiennement pour mieux contrer les nouvelles menaces
informatiques qui apparaissent chaque jour ; la société possède un site web très fourni en
informations ; bonnes conditions de travail appréciées par les salariés, donc qui motivent ces
derniers ; 80% des clients de la société sont étrangers et la règlent en devise ; en outre, les
prix pratiqués sont des prix à l’international donc nettement plus élevés que sur le territoire
national ; la société a par ailleurs une base client fidèle.
44
1.1.2.2 Les faiblesses de la société
Les faiblesses de la société sont les suivantes : pas d’indicateurs de performance
évalués au-delà de la comptabilité ; pas de direction marketing, les seules publicités de la
société se font via son site web ; les employés risquent de surfer sur internet à des fins
personnels et ce de manière excessive ; et la page Facebook d’Ibonia n’est pas mis à jour
depuis 2011.
1.1.2.3 Les menaces
Les menaces existantes pour la société sont les suivantes : les nombreux concurrents
sur le marché international ; comme tous les ingénieurs en informatique de la société
deviennent très qualifiés au fil des années, au fur et à mesure qu’ils gagnent de l’expérience,
ils peuvent être tentés d’intégrer des sociétés étrangères qui sont en quête d’ingénieurs
informatiques qualifiés surtout parce que le salaire y est plus élevé, les opportunités de
carrière plus grandes et que la demande d’un tel type de personnel est en forte hausse ces
dernières années, sans compter que les salariés de la société ne sont que moyennement
satisfaits en ce qui concerne leur salaire ; l’entreprise a baissé l’effectif de son personnel et a
donc perdu des éléments qualifiés.
1.1.2.4 Les opportunités
Les opportunités qui se présentent à la société sont les suivantes : une dizaine
d’informaticiens s’occupent de la veille technologique de la société : toutes les évolutions
potentiellement sources de plus de performance des systèmes d’information sont étudiées
périodiquement ; plus de rentrées d’argent et plus de collaborations du fait que la société
s’internationalise ; l’entreprise se compare à d’autres entreprises concurrentes et essaie
d’apprendre des grandes entreprises ; comme la société est le leader du marché du
développement internet sur le territoire national, elle est l’entreprise de prédilection pour les
clients nationaux ; la société est en relation avec pas moins de 80 collaborateurs.
45
1.1.3 Groupe Vidy Varotra
1.1.3.1 Les forces du groupe
La plus grande force du groupe est son SI. Le SI du groupe s’articule autour de son
système informatique qui est des plus performants actuellement grâce aux évolutions en
termes de NTIC que l’entreprise a intégrées. Le groupe développe lui-même ses logiciels et
n’a pas recours à des prestataires externes pour le faire ; l’automatisation est ce qui se pratique
le plus, ce qui accélère les traitements ; les procédures sont aussi des plus simplifiées. De plus,
le système est toujours constamment amélioré selon les besoins pour toujours avoir plus
d’efficacité, de facilité et de vitesse dans le travail. Par ailleurs, l’intranet du groupe permet
une unification des logiciels et de toutes les données sur un serveur inattaquable par les virus.
Les avantages sont : on n’a plus besoin d’installer les logiciels dans chaque ordinateur (gain
de temps lors de l’installation et des mises à jour) ; unicité des fichiers (version toujours à
jour) ; pas de perte de données en cas de panne matériel car l’ensemble des données du
serveur est sauvegardé en permanence ; chaque ordinateur peut se contenter d’un disque dur
de petite capacité (moins cher) ; quand un ordinateur a des problèmes graves, on peut juste se
contenter d’un formatage du disque dur et une réinstallation système qui se font très
rapidement et cela procure un gain de temps considérable comparé à un dépannage long et
minutieux. D’autres avantages sont : l’attractivité des journaux, une distribution complète,
une communication efficace, un suivi permanent des entrées et sorties d’argent, l’assurance de
la sécurité et de la véracité des données ; productivité accrue de chaque employé. En gros, le
SI du groupe constitue sa plus grande force.
D’autres forces du groupe : la communication entre le personnel au sein du groupe n’a
jamais été aussi simple et rapide, que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur : des gains de temps,
d’efficacité et d’argent sont observés ; comme la direction SI est rattachée à la direction
générale, les exigences en termes de tableau de bord sont compris avec le plus haut degré de
comprehension et sont donc satisfaits le mieux possible, d’autant plus que DG et le DG
adjoint sont de formation en informatique ; de plus, grâce au SI du groupe, peu importe où les
dirigeants se trouvent, ils peuvent voir à tout moment les différents tableaux de bord : état de
caisse, état de vente, etc. ; le groupe possède son propre service coursier très économique
pour les abonnements puisqu’elle n’a pas besoin d’avoir recours à un prestataire externe ; il
possède également sa propre société d’édition ; le groupe arrive à écouler de plus en plus de
journaux chaque année ; contrôle poussé : tableaux de bord issus des logiciels de gestion et
46
beaucoup de contrôleurs répartis dans les zones stratégiques, les tableaux de bord servant
également d’outils de décision et de gestion de performance ; est présent un service spécial de
recherche et développement qui recherche en permanence ce qu’il faut améliorer au sein de la
société, ajouté à cela une veille technologique pour être constamment à la page dans le
domaine des TIC ; les problèmes informatiques sont toujours traités avec une grande facilité ;
le groupe possède un site web pour faire connaître ses produits et tarifs, et il est également
actif sur le réseau social Facebook ce qui augmente grandement sa notoriété et accroît la
portée de ses services et donc le nombre de ses clients ; un générateur de secours prends le
relais quand surviennent des coupures d’électricité, le système n’a donc rien à craindre de ces
coupures ; la société a de bonnes conditions de travail grâce à l’utilisation des NTIC et les
salariés sont assez satisfaits et sont donc motivés ; comme les bénéfices de l’entreprise
augmentent chaque année, le groupe peut annuellement allouer toujours plus de capitaux pour
des investissements ; tous les produits du groupe Vidy Varotra sont personnalisés, ils veulent
avoir les meilleurs produits du marché ; le groupe a comme partenaire la IT University qui
peut lui fournir sans frais des formations sur les nouvelles technologies et leur exploitation à
ses employés.
1.1.3.2 Les faiblesses du groupe
Les faiblesses du groupe sont les suivantes : la majorité des écrans d’ordinateur est de
type cathodique et consomme de ce fait plus d’électricité ; certains employés sont réticents à
l’idée d’utiliser d’autres logiciels que ceux qu’ils avaient l’habitude d’utiliser : ils préfèrent
travailler sur les logiciels qu’ils ont l’habitude d’utiliser (Excel par exemple) avant de
transcrire tout cela dans le nouveau logiciel du système du groupe (Logiciel personnalisé pour
le groupe et ses besoins), cette méthode présente pourtant des risques de non-conformité, ce
qui se traduit par la nécessité de devoir systématiquement synchroniser les données entre les
deux logiciels et dépenser du temps supplémentaire.
1.1.3.3 Les menaces
Les menaces existantes pour le groupe sont les suivantes: comme une nouvelle façon
de vendre et d’acheter plus simplement et plus économiquemnt que ce que fait Vidy Varotra
avec ses journaux s’est développée sur le réseau social Facebook, beaucoup de concurrents
s’y sont mis, en plus il est très facile de monter une telle boîte sur ce réseau social pour ceux
47
qui désirent vendre et acheter : les gens n’ont juste qu’à créer des pages et des groupes ou
adhérer dans les pages et groupes qui existent déjà ; le groupe ne s’informe pas sur les
pratiques qui se font dans les autres entreprises considérant que ce sont les autres qui prennent
exemple sur eux : cela peut se solder par un manque d’information en ce qui concerne des
pratiques intéressantes au sein d’autres entreprises.
1.1.3.4 Les opportunités
Les opportunités qui se présentent au groupe sont les suivantes : le groupe n’a que très
peu de concurrents en ce qui concerne ses journaux ; nous sommes à l’ère de l’information, de
plus en plus de gens lisent sur internet, sur leurs tablettes ou smartphones et de moins en
moins par les journaux papier : le groupe VIDY VAROTRA pourrait proposer des services en
ligne pour toucher plus de clients.
1.2 Etude comparative et validation des hypothèses :
1.2.1 Etude comparative
Nous allons maintenant comparer les SI des 3 entreprises étudiées dans le tableau
suivant :
Tableau 3 : Comparaison des systèmes d’information des 3 entreprises étudiées
Rubrique ASSURANCE
MITSINJO IBONIA
GROUPE VIDY
VAROTRA
Utilisation des NTIC Très bonne Excellente Excellente
Flexibilité et évolutivité
des logiciels utilisés Bonne Excellente Très bonne
Interopérabilité des
logiciels utilisés Excellente Excellente Excellente
48
Rubrique ASSURANCE
MITSINJO IBONIA
GROUPE VIDY
VAROTRA
Communication entre
les employés Bonne Très bonne Excellente
Aptitude des employés Bonne Excellente Très bonne
Rapidité des traitements Bonne Excellente Excellente
Sécurité des systèmes
informatiques Moyenne Excellente Bonne
Veille technologique Périodique Permanente Permanente
Coûts de
fonctionnement du SI Faibles Moyens Très élevés
Formations en SI Sur le tas, variable Planifié et régulier Sur le tas, variable
Qualité des formations en SI
Moyenne Excellente Bonne
Contrôle et tableaux de
bord Moyenne Bonne Excellente
Nous pouvons observer que l’entreprise IBONIA et le Groupe VIDY VAROTRA ne
divergent que moyennement en ce qui concerne leur SI. Cependant, la société MITSINJO est
assez en retard par rapport à ces deux entités. Il apparaît clairement ici que la société
IBONIA, qui est une entreprise de services informatiques, est la plus avancée
technologiquement et techniquement du point de vue du SI et de son utilisation. C’est donc
cette société qui est la plus importante parmi les 3 entités étudiées dans la validation de nos
hypothèses de départ et l’atteinte de nos objectifs.
49
1.2.2 Validation des hypothèses :
Si nous attaquons cette validation des hypothèses, c’est pour vérifier si les hypothèses
sont confirmées ou infirmées. Cette validation des hypothèses nous permettra d’atteindre nos
objectifs de départ si les hypothèses sont confirmées. En effet, nos objectifs de départ sont
étroitement liés à la validation de nos hypothèses. Ainsi, nous avons eu deux hypothèses à
vérifier : premièrement, les NTIC sont source de performance des systèmes d’information.
Deuxièmement, l’amélioration de la performance des systèmes d’information de l’entreprise
contribue à sa performance globale.
Nous avons pu constater, à partir des résultats de l’étude et de l’analyse des 3
entreprises étudiées ainsi que de l’étude comparative que nous avons faite, qu’il y a une
dépendance significative entre les variables traduites des hypothèses. (Cf. Annexe 6) Ainsi,
une bonne performance des SI est liée l’utilisation des NTIC (Variables 1 et 2) car il est
apparu qu’une utilisation des systèmes informatiques et des moyens de communication
modernes (Variables 1-1 et 1-2) concourent à la rapidité de traitement et d’exécution des
tâches et processus, à la praticité et la facilité de manipulation des outils, à la clarté et à la
fiabilité des informations manipulées (Sous-variables 2-1, 2-2, 2-3 et 2-4) . La première
hypothèse est donc vérifiée. Ensuite, nous avons vu qu’un bon niveau d’implication du
sommet stratégique , une bonne flexibilité, évolutivité et interopérabilité des logiciels utilisés,
une bonne sécurité des SI, l’existence d’un contrôle et des tableaux de bord, une bonne qualité
de formation et une veille technologique assurée (Sous-variables 3-1, 3-2, 3-3, 3-4, 3-5, 3-6,
3-7) jouent un grand rôle dans la croissance des ventes, la hause des aptitudes et du niveau de
formation des employés, et l’atteinte d’un bon degré de satisfaction des clients et des
employés (Sous-variables 4-1, 4-2, 4-3, 4-4, 4-5). Par conséquent, nous pouvont dire qu’une
amélioration de la performance de ses SI contribue à la performance globale de l’entreprise.
La seconde hypothèse est donc vérifiée.
50
Section 2 : Recommandations
Parce qu'il décuple la qualité et la rapidité des décisions, le système d'information est
aujourd'hui au cœur des processus, des produits et du management de l'entreprise : il est
devenu un actif stratégique. De surcroît, comme le système d’information doit être
impérativement informatisé de nos jours, il est important d’avoir la meilleure organisation
technologique possible pour assurer le meilleur fonctionnement de ce système d’information.
Dans cette section, nous allons exposer les corrections et solutions à apporter au sein
des 3 entreprises que nous avons étudiées. Ensuite, nous allons proposer un modèle en
système d’information que toutes les entreprises pourront adopter dans le but de gagner en
performance.
2.1 Améliorations à apporter au niveau des 3 entreprises
2.1.1 Assurance Mitsinjo
La société devra avoir un site web et une page sur le réseau social Facebook pour
mieux la faire connaître, faire connaître ses produits et renforcer la relation qu’elle a avec ses
clients. En plus de cela, un logiciel antivirus dédié devra être installé sur chaque poste pour
éviter tout risque d’infection par des virus ou autres programmes malveillants. La base de
données de virus de ce logiciel devra être mis à jour régulièrement. Ensuite, la société devrait
faire de la publicité pour encore mieux la faire connaître par le public, comme ses
concurrents ; elle devrait mettre en avant la qualité de ses services et ses gros clients. Enfin, la
société devra constamment améliorer les produits qu’elle offre.
2.1.2 Ibonia
La société doit privilégier ses employés, mieux les motiver, vu qu’ils représentent le
capital intellectuel pour cette entreprise et qu’ils ne doivent jamais partir de la société. la
société devra instaurer une culture d’entreprise efficace pour mieux s’assurer que ses
employés resteront quoi qu’il arrive. Ensuite, la société doit évaluer plus d’indicateurs de
performance que la comptabilité seule quand elle fait des contrôles de résultats : degré de
satisfaction client, étude de la concurrence, chiffre d’affaires généré par les clients fidèles,
chiffre d’affaires généré par les nouveaux clients, analyse de la qualité des processus internes,
analyse de la compétence des ressources humaines, analyse de la qualité du service après-
51
vente, analyse de la recherche et développement, fluctuation des dépenses dans l’innovation,
flux d’appels ou de consultation pour le service après-vente, niveau de formation des
employés, degré de satisfaction des salariés. De plus, la société devra instaurer une direction
marketing et faire plus de publicité ; elle devra donc aussi évaluer la rentabilité des
campagnes publicitaires à l’avenir. En outre, les dirigeants doivent surveiller tout ce que fait
chaque employé sur son ordinateur à l’aide d’un logiciel de surveillance d’activité, en le
prévenant à l’avance de cette pratique. Enfin, la page Facebook de la société devra être mise à
jour et stimulée pour attirer plus de monde et mieux la faire connaître ainsi que ses produits.
2.1.3 Groupe Vidy Varotra
Le Groupe doit remplacer tous ses écrans d’ordinateur qui sont cathodiques en écrans
plats nettement moins énergivores. Ensuite, des formations et sensibilisations en ce qui
concerne les logiciels du système du groupe doivent être faits pour que les employés n’aient
plus besoin de travailler sur d’autres logiciels anciens auxquels ils sont habitués ; cela
permettra de gagner du temps et de la fiabilité. Après cela, le Groupe doit dynamiser au
maximum sa page et son groupe Facebook et tirer partie de sa grande expérience pour être
leader sur le réseau social et y surpasser tous ses concurrents. De plus, le groupe doit mieux
s’intéresser aux pratiques qui existent dans les autres entreprises pour ne pas passer à côté de
pratiques révolutionnaires ou méritant attention dont ces autres entreprises tirent profit. Enfin,
le groupe doit proposer plus de services en ligne pour toucher plus de clients, que ce soit sur
tablette numérique, sur smartphone ou sur ordinateur, vu que nous sommes à l’ère de
l’information.
52
2.2 Etablissement d’un modèle à partir de l’étude des 3 entreprises
Un modèle en SI que toute entreprise pourra suivre sera exposé ici. Ce modèle
permettra à l’entreprise qui l’applique de disposer de la meilleure organisation possible en
termes de ressources technologiques et ainsi d’acquérir plus de performance globale. Il sera
articulé autour de deux principaux axes : alignement et performance ; innovation et veille
technologique ; et décrit un SI alliant rigueur, agilité et excellence technologique assurant une
approche pragmatique et efficace de chaque processus, une qualité permanente des produits et
services, et le respect du périmètre et du budget.
2.2.1 Alignement et performance64:
Le Système d’Information doit être au cœur de la performance de l’entreprise :
Les enjeux : Le Système d’Information (SI) est au cœur de l’entreprise et de son
métier. Son efficacité est une condition sine qua non de la performance globale de
l’entreprise, performance qui ne se résume pas à une simple maîtrise des coûts. Les DSI ont
ainsi pour objectif d’améliorer en permanence la performance du parc applicatif ; cela impose
une anticipation des virages technologiques et un alignement parfait du Système avec les
besoins métier. Par ailleurs, la maturité des technologies permet aujourd’hui une accélération
de l’intégration et de l’ouverture des applications, cette approche constitue un candidat parfait
pour l’atteinte de cette performance tant convoitée ; choisir de collaborer avec un spécialiste
du SI ayant compris ces enjeux est primordial pour établir une réponse pertinente à
l’ensemble de ces besoins.
L’expertise requise : Une spécialisation technologique sur les plates-formes les plus
adaptées. Les sujets adressés couvrent le cycle de vie complet du SI : depuis l’urbanisation du
SI aux audits de performance ou de qualimétrie, en passant par les études de solutions,
l’accompagnement et l’encadrement des équipes lors des réalisations techniques, les
définitions d’architectures applicatives etc. ; les expertises nécessaires s’appuieront sur des
retours terrains obtenus auprès de clients de secteurs variés (banque, industrie, transport,
services public, etc.) mais également sur de solides partenariats avec des acteurs
64
« Système d’information - Alignement et performance », www.alcyonix.com
53
incontournables du marché. Ces confrontations aux véritables problématiques des entreprises
permettront également de proposer des séminaires et des formations riches et pertinents.
Les diverses offres à prendre en compte : SOA (Service Oriented Architecture) : des
solutions pour augmenter l’agilité du SI, réduire les coûts et garantir l’alignement avec le
métier ; IT Performance : des solutions pour augmenter la performance du SI ; IAM (Identity
& Access Management) : des solutions pour renforcer la sécurité du poste de travail et du SI,
centraliser la gestion des habilitations et accélérer la circulation des informations de sécurité ;
SaaS : Conseils et solutions pour externaliser ses applications ; Industrialisation : des
solutions pour augmenter la productivité des équipes, améliorer la qualité du logiciel et
renforcer le suivi des projets ; IT Watch : des solutions pour la veille IT et l’Innovation ; ISO
2700065 : l' ISO a réservé la série ISO 27000 pour une plage de normes dédiée au pilotage de
la sécurité de l'information, dans un esprit similaire à la série ISO 9000 consacrée aux
standards de la qualité ; cette démarche concrétise l'avènement d'un standard international de
l'assurance sécurité.
Le management stratégique des NTIC ou l’alignement stratégique : Le système
d’information doit permettre : de parfaire la connaissance de son organisme pour identifier
son potentiel, ses points forts et ses points faibles (tableaux de bord), de positionner son
organisme dans son environnement concurrentiel pour identifier les menaces et les
opportunités (positionnement stratégique), et d’accompagner la mise en œuvre de la stratégie
choisie66. Une mauvaise décision stratégique joue sur tout le processus de production de
l’entreprise et affecte la marge en bout de chaine67.
65
« ISO 27000 », www.ssi-conseil.com 66
Hervé ROSTAING, Elea GIMENEZ TOLEDO, Jacky KISTER, « Système d’information pour l’aide à la gestion stratégique de la recherche dans un établissement public de recherche », http://halshs.archives-ouvertes.fr 67
« Les risques numériques pour l’entreprise », Mars 2011, www.cigref.fr, p. 19
54
Disposer d’un SI décisionnel performant68 : aider les dirigeants d’entreprises à
opérer des choix stratégiques, pouvoir les évaluer selon des critères et des paramètres, avoir
les informations nécessaires à jour et en temps réel.
Assurer la sécurité du SI69 : Pour éviter les différentes menaces externes et internes
(pirates informatiques, espions, virus, malwares), il faut rspecter ces cinq piliers de la sécurité
en informatique : intégrité : garantir que les données sont bien celles que l’on croit être ;
confidentialité : des transactions ne doivent être connues que par les acteurs concernés ;
disponibilité : maintenir le bon fonctionnement du SI et éviter les coupures pour que les
données soient toujours disponibles ; la non répudiation : garantir qu’une transaction ne peut
être niée ; authentification : assurer que seules les personnes autorisés ont accès aux
ressources.
Pour que le SI contribue à la performance globale de l’entreprise70, plusieurs
conditions doivent être réunies, parmi lesquelles : choisir les bonnes solutions informatiques
en développant une interface homme-machine et un contenu fonctionnel qui répondent aux
besoins des utilisateurs finaux ; impliquer les directions métier dans la conception de la
solution informatique tout en assurant une transparence entre les directions métiers et les équi
pes informatiques (ceci permet d’avoir un outil qui convient parfaitement aux besoins des
utilisateurs finaux) ; assurer le bon déploiement de l’outil c’est-à-dire mettre en place un plan
d’acompagnement de changement efficace pour optimiser l’appropriation des solutions
informatiques par les utilisateurs finaux ; traduire les objectifs en indicateurs ou éléments de
mesures tout en responsabilisant les managers opérationnels à l’atteinte de ces objectifs ;
impliquer le top management dans l’application de la démarche de la mesure en mettant en
place la ressource nécessaire pour suivre et juger les éléments de mesure ; mettre en place des
méthodologies de gestion de projet contenant une phase « calcul des bénéfices des projets »
(cette étape doit être assurée par une personne tierce de l’entreprise).
68
François BECANTHY, « Performance des entreprises : Une entreprise française propose ses solutions informatiques », www.abidjan.net 69
« Introduction aux concepts de la sécurité informatique en entreprise », www.acissi.net 70
Imen MISSAOUI, Valeur et performance des systèmes d’information, Cahier de recherche n°5, CIGREF, 2009, p.37
55
2.2.2 Innovation et veille technologique :
L’une des utilités de la veille stratégique est d’améliorer les capacités d’innovation
continue de l’entreprise vis-à-vis de son environnement.
Ce que devraient être la finalité et l’utilité de la veille stratégique71 : Réagir plus
vite : être prêt au bon moment, donc anticiper en amont ; soutenir la décision ; augmenter la
capacité d’innovation de l’entreprise par l’interprétation collective des informations : pour
détecter suffisamment tôt à quel changement il faudra s’adapter, pour économiser des
ressources (car les retards entraînent un surplus de coût), pour anticiper les ruptures et éviter
les mauvaises surprises stratégiques, pour réduire les risques et augmenter la sécurité, pour
gagner des clients nouveaux, etc.
Développer un management de l’innovation efficace72 : ou management stratégique
efficace puisqu’innovation rime avec stratégie. L’innovation est l’un des principaux
instruments pour atteindre un avantage concurrentiel en répondant aux exigences du marché.
Innover signifie : nouveau produit ; amélioration des produits, des systèmes ou processus de
production existants ; adapter les dernières technologies ; etc. Par ailleurs, la notion
d’entrepreneuriat technologique est le moteur fondamental du processus d’innovation
technologique. Il se réfère aux activités créant de nouvelles combinaisons de ressources afin
de rendre l’innovation possible, et marie les mondes technologique et commercial de manière
profitable.
Eviter la surinformation, la pollution informationnelle73 : Si la notion de surcharge
informationnelle n’est pas nouvelle en soi, sa dimension temporelle a été peu étudiée. La
généralisation des TIC dans le travail quotidien des salariés recompose l’espace-temps du
travail. Peu de recherches ont tenté d’analyser le niveau individuel de la surcharge
informationnelle, concept qui s’est enrichi d’une dimension communicationnelle avec les
TIC.
71
« L’adéquation entre le système d’information et la veille stratégique dans une activité de construction de sens », www.cairn.info 72
« Management de l’innovation », www.ribatis.com 73
Henri ISAAC, Eric CAMPOY, Michel KALIKA, « Surcharge informationnelle, urgence et TIC - L’effet temporel des technologies de l’information », publié dans « Revue Management et Avenir 12 » du 15 Juin 2007
56
Conclusion partielle
Dans ce chapitre intitulé « DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS », nous
avons fait une analyse approfondie des 3 entreprises étudiées, puis une étude comparative
axée SI, et nous avons abordé la validation de nos hypothèses. Tout cela pour aboutir à des
consignes dont le but est de solutionner les difficultés et ennuis rencontrés et apporter diverses
innovations à ce qui doit être amélioré, et pour obtenir notre modèle en SI résultat attendu de
notre étude.
Les discussions ont été basées sur l’analyse SWOT : les forces, faiblesses,
opportunités et menaces des 3 entreprises enquêtées ont été dégagées. Le constat est que le
groupe Vidy Varotra possède le plus de forces mais aussi le plus de faiblesses, la société
Mitsinjo le plus de menaces et la socitété Ibonia le plus d’opportunités. Nous avons ensuite
entamé une étude comparative en SI des 3 entreprise. Nous y avons pu observer que
l’entreprise IBONIA et le Groupe VIDY VAROTRA ne divergent que d’une manière
modérée sur le plan de leur SI, que la société MITSINJO est encore derrière ces 2 entités en
matière technologique et que du point de vue du SI et de son utilisation, la société IBONIA
est la plus avancée technologiquement et techniquement. Après cela, nous avons attaqué la
validation de nos hypothèses. Enfin, nous avons proposé des solutions aux problèmes
rencontrés par les 3 entreprises et abouti au modèle en SI applicable par toute entreprise pour
avoir une excellente organisation technologique et acquérir de la perfomance globale.
Nos hypothèses de départ ont été vérifiées et nous confère l’atteinte de nos objectifs
Nous allons maintenant aborder la CONCLUSION générale de ce mémoire dans laquelle sera
répondue la problématique de l’étude.
57
CONCLUSION
Dans une économie et un monde en perpétuel et rapide changement, les entreprises
ressentent de plus en plus la pression de leur environnement, notamment de la part de leurs
clients, de leurs fournisseurs et surtout de leurs concurrents : la demande devient de plus en
plus ciblée et exigente, poussant les entreprises à fournir des prestations et des produits de
qualité et spécifiques dans des délais très limités ; les fournisseurs, qui sont de plus en plus
nombreux et prêts à tout pour réduire leurs coûts, tentent de rassurer le plus possible les
dirigeants d’entreprise pour gagner leur confiance afin de mieux contrôler les accords et les
relations d’affaires ; enfin, les concurrents se lancent dans une lutte acharnée pour obtenir les
meilleurs processus internes, les meilleurs produits et services, la meilleure notoriété, la
meilleure communication, etc. De ce fait, les entreprises sont sans cesse en quête de
croissance, de performance et de spécialisation, leur survie en dépend74. Pour atteindre ces
objectifs, elles doivent tout d’abord maîtriser les coûts, les processus de production et de
distribution, les ressources financières, humaines, matérielles, temporelles, technologiques,
etc. Dans cette optique, il leur est important de se focaliser sur le SI de l’entreprise, connu
comme étant sa colonne vertébrale75. Etant un ensemble organisé d’éléments ayant pour
mission d’assurer la collecte, le traitement, le stockage, l’archivage et la transmission des
informations manipulées au sein de l’entreprise, il est la base sur laquelle repose la mise en
œuvre de la stratégie et contribue donc grandement à l’atteinte des objectifs fixés. De nos
jours, il est impérativement informatisé ; les systèmes informatiques constituant la partie
automatisée du SI, il est là pour simplifier les opérations mais surtout pour gagner du temps.
Toutes les entreprises dignes de ce nom ont actuellement leurs systèmes informatiques :
d’abord parce que la présence des réseaux et des systèmes informatiques en entreprise est
maintenant considérée comme banale et allant de soi (la concurrence ne s’en prive donc pas),
permettant de ne pas être en retard compte tenu des progrès réalisés dans le domaine des
NTIC; ensuite parce que l’investissement dans les nouvelles technologies est pour les
entreprises de cette ère, appelée « ère de l’information », primordiale car elle constitue une
sorte de garantie pour la pérennité de l’entreprise. En effet, les sommes qui sont investies dans
les NTIC sont très élevées et traduisent de la part des dirigeants des attentes en termes de
rentabilité et de performance.
74
Cours de Marketing Stratégique 3ème
Année, Université d'Antananarivo, A.U 2010-2011 75
David Autissier, Valérie Delaye, Mesurer la performance du système d'information, Editions d'Organisation, Paris, 2008, p.10
58
Ces nouvelles technologies sont donc omniprésentes et de par leur statut, elles doivent
être la base de l’efficience du SI qui sous-tend lui-même la stratégie ; cependant, ce que l’on
observe actuellement, c’est que dans certaines entreprises, l’utilisation des systèmes
informatiques est considérée comme très ordinaire, n’ayant pas de but précis en rapport avec
la productivité, la stratégie (recherche d’avantage concurrentiel) et ne faisant pas partie des
préoccupations majeures des dirigeants. Si ces systèmes informatiques, matérialisés
actuellement par les NTIC, doivent constituer un élément fondamental dans la recherche de la
qualité des techniques managériales et de la performance économique, ils demeurent encore
insuffisamment exploités. Pourtant, les entreprises gagneraient beaucoup à exploiter les NTIC
vu qu’une excellente automatisation et adaptation des SI c’est-à-dire des SI performants
pourraient conduire à une meilleure performance de l’entreprise. Pour toutes ces raisons, les
dirigeants devraient tenir compte du fort potentiel des NTIC dans leurs décisions stratégiques.
C’est ce qui justifie le thème et la finalité de cette étude.
Nous avons étudié le thème suivant : « Amélioration de la performance des systèmes
d’information et gains en performance globale » compte tenu du potentiel que possèdent
les NTIC à l’égard des SI et avions deux hypothèses à vérifier : premièrement, les NTIC sont
source de performance des systèmes d’information. Deuxièmement, l’amélioration de la
performance des systèmes d’information de l’entreprise contribue à sa performance globale.
Nous avons vu qu'au fil de l’étude, ces hypothèses ont été confirmées. En effet, une bonne
performance des SI est liée à l’utilisation des NTIC car il est apparu qu’une utilisation des
systèmes informatiques et des moyens de communication modernes concourent à la rapidité
de traitement et d’exécution des tâches et processus, à la praticité et la facilité de manipulation
des outils, à la clarté et à la fiabilité des informations manipulées. Par ailleurs, une
amélioration de la performance de ses SI contribue à la performance globale de l’entreprise du
fait qu’ un bon niveau d’implication du sommet stratégique , une bonne flexibilité, évolutivité
et interopérabilité des logiciels utilisés, une bonne sécurité des SI, l’existence d’un contrôle et
des tableaux de bord, une bonne qualité de formation et une veille technologique assurée
jouent un grand rôle dans la croissance des ventes (performance financière), la hause des
aptitudes et du niveau de formation des employés. et l’atteinte d’un bon degré de satisfaction
des clients et des employés.
Si l'on parle des objectifs global et spécifique de l'étude, nous avons voulu montrer que
l’amélioration de la performance des SI de l’entreprise contribue à sa performance globale.
Pour atteindre cet objectif, nous devions démontrer tout d’abord qu’il est important d’utiliser
59
les NTIC au sein de l’entreprise pour gagner du temps et économiser des ressources. Cela
s’est révélé avéré, ce qui nous permet de dire que notre objectif spécifique est atteint. Par
ailleurs, nous savons maintenant que la performance globale de l'entreprise augmente quand
la performance de ses SI augmente, nous sommes donc parvenu à notre objectif global.
Si nous nous intéressons à la réalisation de cette étude exposée dans le premier
chapitre « MATERIELS ET METHODES », il nous a fallu faire une recherche
d’informations ayant trait au thème. Nous avons cherché des données théoriques en faisant
des recherches documentaires dans des ouvrages académiques et sur internet, et des données
empiriques en réalisant des enquêtes dans 3 entreprises que nous avons jugées pertinentes qui
sont : la compagnie d’assurance MITSINJO ; IBONIA, une entreprise de services
informatiques; et le Groupe VIDY VAROTRA qui œuvre dans la production de différents
types de journaux. Ces entreprises s’étant bien prêtées à une étude comparative en termes de
SI et œuvrant dans des domaines différents, leur étude combinée permet donc de généraliser
l’étude à d’autres entreprises. Les résultats bruts en entreprise ont été collectés en faisant des
entretiens semi-directifs de directeurs ou directeurs adjoints dans les entreprises étudiées en
nous aidant d’un guide d’entretien représenté par un questionnaire76. Nous avons donc obtenu
des résultats bruts, que nous avons traités en faisant un dépouillement et un tri pour y mettre
de l’ordre et en opérant une modélisation théorique pour traduire les hypothèses de départ en
variables à expliquer et explicatives aidant à leur validation. Ensuite, une analyse a été faite en
adoptant la méthode d’analyse SWOT ou FFOM qui a permis de faire une analyse des
différents facteurs internes et externes au sein des entreprises et d’aboutir à des mesures pour
solutionner les problèmes présents au sein des entreprises et à des recommandations pour leur
avenir.
Dans le deuxième chapitre intitulé « RESULTATS » divisée en deux sections, nous
avons vu le produit brut de nos recherches documentaires ainsi que de nos enquêtes en
entreprises. Nous avons pu remarquer la liaison entre décision stratégique et SI et constater les
pratiques, les situations et autres réalités qui existent au sein des entreprises Mitsinjo, Ibonia
et du groupe Vidy Varotra en termes de décisions stratégiques et surtout de SI. Ainsi, les
aspects théoriques que nous avons considérés ont montré que la décision stratégique porte sur
le long terme, concerne le périmètre d'activité, engage le partrimoine de l'entreprise et
implique des changements structurels souvent importants. Elle mène à la performance et la
76
Cf. Annexe 2
60
cohérence de l'organisation en prennant en considération le SI, ensemble des moyens
nécessaires à la collecte, au traitement, au stockage et à la transmission des informations au
sein de l'entreprise qui s'inscrivent dans son cadre règlementaire. Cette prise en considération
s'appelle l'alignement stratégique. Pour ce qui est de nos résultats d'enquêtes en entreprise, ils
ont parlé des réalités qui existent au sein des 3 entreprises étudiées sur le plan de leurs
décisions stratégiques, leur SI et leurs performances : entre autres, plus particulièrement, la
société Mitsinjo a opéré une innovation au niveau de son SI cette année, l'entreprise Ibonia
possède un SI très spécialisé et sophistiqué, et le groupe Vidy Varotra accorde une grande
importance à ses systèmes informatiques et enregistre une performance financière en hausse
chaque année.
Dans le troisième et dernier chapitre intitulé « DISCUSSIONS ET
RECOMMANDATIONS », nous avons fait une analyse approfondie des 3 entreprises
étudiées, puis une étude comparative axée SI, et nous avons abordé la validation de nos
hypothèses. Tout cela pour aboutir à des consignes dont le but est de solutionner les
difficultés et ennuis rencontrés dans les entreprises, et apporter diverses innovations à ce qui
doit être amélioré; tout cela également pour obtenir notre modèle en SI, résultat attendu de
notre étude. Les discussions ont été basées sur l’analyse SWOT : les forces, faiblesses,
opportunités et menaces des 3 entreprises enquêtées ont été dégagées. Le constat est que le
groupe Vidy Varotra possède le plus de forces mais aussi le plus de faiblesses, la société
Mitsinjo le plus de menaces et la socitété Ibonia le plus d’opportunités. Nous avons ensuite
entamé une étude comparative en SI des 3 entreprises. Nous y avons pu observer que
l’entreprise IBONIA et le Groupe VIDY VAROTRA ne divergent que d’une manière
modérée sur le plan de leur SI, que la société MITSINJO est encore derrière ces 2 entités en
matière technologique et que du point de vue du SI et de son utilisation, la société IBONIA
est la plus avancée technologiquement et techniquement.
En ce qui concerne les solutions à apporter au niveau des 3 entreprises, nous avons vu
que la société d’assurance Mitsinjo devra avoir un site web et une page sur le réseau social
Facebook pour mieux la faire connaître, faire connaître ses produits et renforcer la relation
qu’elle a avec ses clients. En plus de cela, un logiciel antivirus dédié devra être installé sur
chaque poste pour éviter tout risque d’infection par des virus ou autres programmes
malveillants. La base de données de virus de ce logiciel devra être mis à jour régulièrement.
Ensuite, la société devrait faire de la publicité pour encore mieux la faire connaître par le
public, comme ses concurrents ; elle devrait mettre en avant la qualité de ses services et ses
61
gros clients. Enfin, la société devra constamment améliorer les produits qu’elle offre.
Concernant la société Ibonia, nous avons pu constater qu’elle doit privilégier ses employés,
mieux les motiver, vu qu’ils représentent le capital intellectuel pour cette entreprise et qu’ils
ne doivent jamais partir de la société. La société devra instaurer une culture d’entreprise
efficace pour mieux s’assurer que ses employés resteront quoi qu’il arrive. Ensuite, la société
doit évaluer plus d’indicateurs de performance que la comptabilité seule quand elle fait des
contrôles de résultats : degré de satisfaction client, étude de la concurrence, chiffre d’affaires
généré par les clients fidèles, chiffre d’affaires généré par les nouveaux clients, analyse de la
qualité des processus internes, analyse de la compétence des ressources humaines, analyse de
la qualité du service après-vente, analyse de la recherche et développement, fluctuation des
dépenses dans l’innovation, flux d’appels ou de consultation pour le service après-vente,
niveau de formation des employés et degré de satisfaction des salariés. De plus, la société
devra instaurer une direction marketing et faire plus de publicité ; elle devra donc aussi
évaluer la rentabilité des campagnes publicitaires à l’avenir. En outre, les dirigeants doivent
surveiller tout ce que fait chaque employé sur son ordinateur à l’aide d’un logiciel de
surveillance d’activité, en le prévenant à l’avance de cette pratique. Enfin, la page Facebook
de la société devra être mise à jour et stimulée pour attirer plus de monde et mieux la faire
connaître ainsi que ses produits. Pour ce qui est de la dernière entreprise étudiée qui n’est
autre que le groupe Vidy Varotra, le constat est qu’il doit remplacer tous ses écrans
d’ordinateur qui sont cathodiques en écrans plats nettement moins énergivores. Ensuite, des
formations et sensibilisations en ce qui concerne les logiciels du système du groupe doivent
être faits pour que les employés n’aient plus besoin de travailler sur d’autres logiciels anciens
auxquels ils sont habitués ; cela permettra de gagner du temps et de la fiabilité. Après cela, le
Groupe doit dynamiser au maximum sa page et son groupe Facebook et tirer partie de sa
grande expérience pour être leader sur le réseau social et y surpasser tous ses concurrents. De
plus, le groupe doit mieux s’intéresser aux pratiques qui existent dans les autres entreprises
pour ne pas passer à côté de pratiques révolutionnaires ou méritant attention dont ces autres
entreprises tirent profit. Enfin, le groupe doit proposer plus de services en ligne pour toucher
plus de clients, que ce soit sur tablette numérique, sur smartphone ou sur ordinateur, vu que
nous sommes à l’ère de l’information.
Après la proposition de ces solutions, nous avons abouti à notre résultat attendu, qui
est la création d’un modèle en SI applicable par toute entreprise pour avoir une excellente
organisation technologique et acquérir de la perfomance globale. Ce modèle est articulé
62
autour de deux principaux axes : alignement et performance ; innovation et veille
technologique. Il décrit un SI alliant rigueur, agilité et excellence technologique assurant une
approche pragmatique et efficace de chaque processus, une qualité permanente des produits et
services, et le respect du périmètre et du budget. Le premier axe conseille en ce qui concerne
les enjeux en SI, l’expertise requise, les diverses offres que les dirigeants devront prendre en
compte, le management stratégique des NTIC (alignement stratégique), l’obtention d’un SI
décisionnel performant, la sécurité du SI et les conditions dans lesquelles le SI contribue à la
performance globale de l’entreprise. Le second axe guide en décrivant une bonne finalité et
utilité de la veille stratégique, et en conseillant sur le développement d’un management de
l’innovation efficace et l’évitement de la surinformation ou la pollution informationnelle.
Finalement, en réponse à la problématique de cette étude formulée de la manière
suivante : « L’amélioration de la performance des systèmes d’information apporte-t-elle de la
performance globale à l’entreprise? », nous pouvons dire que cela est vrai. En effet,
l’utilisation des NTIC permet d’obtenir la performance des systèmes d’information qui
contribue à l’augmentation de certains indicateurs de performance tels que : la croissance des
ventes, l’aptitude des employés, le niveau de formation, le degré de satisfaction client et le
degré de satisfaction des employés ; l’ensemble de ces indicateurs œuvrant pour la
performance globale de l’organisation.
Aujourd’hui, du fait de l’émergence des technologies avant-gardistes, de la
démocratisation et de l’amélioration constante des NTIC et des pratiques y afférentes, les
entreprises et leurs dirigeants disposent de moyens de plus en plus sophistiqués pour ouvrir le
champ des possibilités de leurs actions, pouvant aller jusqu’à des actions excessivement
coercitives et déloyales. L’existence de limites est de nos jours controversée. Les dirigeants
peuvent par exemple épier leurs employés de façon outrancière et leur mettent plus de
pression que nécessaire, ou bien espionnent leurs concurrents et cherchent les moyens de les
nuire à distance, etc. Une question, qui relève du e-management, se pose alors : Quelle est la
nouvelle frontière éthique du SI?
VI
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages académiques
o Charles-Henri d’Arcimoles et Florence Laval, Gestion des Ressources Humaines –
Fascicule années 2001-2002, 2è édition, Gualino, 2002, 167 pages
o David Autissier, Valérie Delaye, Mesurer la performance du système d'information,
Editions d'Organisation, Paris, 2008, 214 pages
o Gérard Garibaldi, Analyse stratégique - Méthodologie de la prise de décision,
Editions d’Organisation, 2001, 438 pages
o Hélène Löning, Véronique Malleret, Jérôme Méric, Yvon Pesqueux, Eve Chiapello,
Daniel Michel, Andreù Solé, Le contrôle de gestion - Organisation, outils et
pratiques, 3è édition, DUNOD, Paris, 2008, 301 pages
o Jean-François Carpentier, La sécurité informatique dans la petite entreprise, ENI
Editions, 2010, 153 pages
o Louis Faucher, Coût de revient et prise de décision, Editions Québec, 2004, 47
pages
o Marc Lassagne, Présentation sur le management de projet, 2009, 187 pages
o Michel Kalika, Management et TIC - 5 ans de e-management dans l’entreprise,
Editions LIAISONS, 2005, 255 pages
o Michel Lotigie, Guide pratique de la stratégie commerciale, 2005, 125 pages
o Michel Marchesnay, Le management stratégique, LES EDITIONS DE L’ADREG,
1995, 283 pages
o Michelle et Patrick Gillet, Le système d’information dans l’entreprise, DUNOD,
2008, 158 pages
o Imen Missaoui, Valeur et performance des systèmes d’information, Cahier de
recherche n°5, CIGREF, 2009, 50 pages
VII
Articles
o Andre Deyrieux, « Le système d’information, nouvel outil de stratégie », 2004, 4
pages
o Michel Volle, « Le SI et la stratégie de l’entreprise », 19 Octobre 2002, 4 pages
o Olivier Robinson, « TIC et développement », Midi-Madagasikara n°8976, Samedi
23 février 2013
o Henri Isaac, Eric Campoy, Michel Kalika, « Surcharge informationnelle, urgence et
TIC - L’effet temporel des technologies de l’information », publié dans « Revue
Management et Avenir 12 » du 15 Juin 2007, 17 pages
Cours
o Cours de Cas intégrés de management 4ème Année, Université d’Antananarivo,
Année universitaire 2011-2012
o Cours de Contrôle managérial 4ème Année, Université d'Antananarivo, Année
universitaire 2011-2012
o Cours de Management stratégique 4ème Année, Université d’Antananarivo, Année
universitaire 2011-2012
o Cours de Marketing stratégique 3ème Année, Université d'Antananarivo, Année
universitaire 2010-2011
o Cours de Système d’information et de communication 4ème Année, Université
d’Antananarivo, Année universitaire 2011-2012
Encyclopédies multimédia
o Encyclopédie Microsoft Encarta 2009
o Encyclopædia Universalis 2012
VIII
WEBOGRAPHIE
o ABC Netmarketing, « Définition Analyse SWOT », www.definitions-marketing.com,
consulté le 15 Mai 2013.
o Andre Deyrieux (2004), « Le système d’information, nouvel outil de stratégie »,
www.numilog.com, consulté le 7 Février 2013
o « Entretien », www.esen.education.fr, consulté le 29 Avril 2013
o François Becanthy, « Performance des entreprises : Une entreprise française propose ses
solutions informatiques », www.abidjan.net, consulté le 8 Février 2013
o Hervé Rostaing, Elea Gimenez Toledo, Jacky Kister, « Système d’information pour l’aide
à la gestion stratégique de la recherche dans un établissement public de recherche »,
http://halshs.archives-ouvertes.fr, consulté le 23 Août 2013
o « Introduction aux concepts de la sécurité informatique en entreprise », www.acissi.net,
consulté le 1er Juillet 2013
o « ISO 27000 », www.ssi-conseil.com, consulté le 30 Novembre 2013
o Jean-Pierre Dubé, « L’analyse SWOT dévoile vos forces, faiblesses, opportunités et
menaces », www.jeanpierredube.com, consulté le 15 Mai 2013
o Karim Gassemi, « Management Stratégique - Thème 1 : Lecture du Syllabus – Concepts de
base de la stratégie et du management stratégique», 2012, http://www.ribatis.com/,
consulté le 29 Avril 2013
o « L’adéquation entre le système d’information et la veille stratégique dans une activité de
construction de sens », www.cairn.info, consulté le 23 Août 2013
o « L’analyse SWOT », http://ec.europa.eu, consulté le 15 Mai 2013
o « L’analyse SWOT », www.eur.uqam.ca, consulté le 15 Mai 2013
o « Le rôle du système d’information dans les entreprises aujourd’hui », http://lookouster.org,
consulté le 7 Février 2013
o « Les indicateurs de performance de l’entreprise », www.petite-entreprise.net, consulté le
8 Février 2013
o « L’importance de l’information », www.ac-clermont.fr, consulté le 7 Février 2013
o « Les risques numériques pour l’entreprise », Mars 2011, www.cigref.fr, consulté le 8
Février 2013
IX
o « Management de l’innovation », www.ribatis.com, consulté le 29 Avril 2013
o Moez Bellaaj (2008), « Technologies de l’information et performance organisationnelle :
différentes approches d’évaluation », http://halshs.archives-ouvertes.fr, consulté le 9
Février 2013
o Nicolas Lefèvre (2006), « L’entretien comme méthode de recherche », http://staps.univ-
lille2.fr, consulté le 29 Avril 2013
o « Notion de système d’information », www.commentcamarche.net, consulté le 7 Février
2013
o P.A. Sunier (2012), « Le système d’information informatisé doit accompagner l’évolution
de l’entreprise », Haute école de gestion Arc-Neuchâtel, http://lgl.isnetne.ch/, consulté le 7
Février 2013
o « Performance et entreprise », www.oboulo.com, consulté le 7 Février 2013
o « Projets informatiques et performance d’entreprise », www.acadys.com, consulté le 8
Février 2013
o « Pratique de l’entretien dit non-directif », www.u-picardie.fr, consulté le 29 Avril 2013
o « Préparer une analyse SWOT », www.bcv.ch, consulté le 15 Mai 2013
o Stéphane De Jésus Carvalho, « L’impact des NTIC sur la productivité »,
www.cgemp.dauphine.fr, consulté le 9 Février 2013
o « Système d’information - Alignement et performance », www.alcyonix.com, consulté le
29 Avril 2013
X
Annexe 1 : Les indicateurs de performance de l’entreprise
Annexe 2 : Questionnaire guide utilisé
Annexe 3 : Organigramme de l’Assurance MITSINJO
Annexe 4 : Organigramme de la PME IBONIA
Annexe 5 : Organigramme du groupe Vidy Varotra
Annexe 6 : Modélisation théorique : Les variables issues de la traduction des
hypothèses en variables à expliquer et explicatives
Annexe 7 : La structure du système entreprise et le rôle de l’information
Annexe 8 : Exemple de pièce de facture de l’Assurance MITSINJO
Annexe 9 : Captures d’écran du logiciel web « Gestion des recettes » du
groupe Vidy Varotra
XI
ANNEXE 1
Les indicateurs de performance de l’entreprise
La mise en place d’indicateurs touche toutes les entreprises à différents niveaux. Les outils de suivi de
production et de rendement de l’actif ne concernent pas forcément les petites entreprises plutôt que les PME et les grandes entreprises. C’est indéniablement un facteur-clé de succès nécessitant l’utilisation de progiciels difficiles à manipuler et donc un investissement humain et financier de taille. Dans ce contexte, il existe plusieurs indicateurs de performance. Généralement, on trouvera trois grandes familles d’indicateurs ; financier, de marché et organisationnels.
Les indicateurs financiers
C’est un ensemble de ratios employés pour déterminer la santé financière de l’entreprise. Ces indicateurs concernant la solvabilité, voire la croissance de l’activité. Ils offrent la possibilité de comparer les prestations générales d’une entreprise par rapport à son secteur d’activité pour identifier les éventuelles opportunités d’investissement. On trouvera notamment des indicateurs du type : - croissance des ventes ; - calcul des coûts ; - rendement de l’actif ; - besoin en fonds de roulement, gestion de trésorerie…
Les indicateurs de marché
Ces indicateurs sont mis en place afin d’identifier l’origine détaillée du chiffre d’affaires. Il peut s’agir du chiffre d’affaires généré par les clients fidèles ou les nouveaux. Grâce à ces indicateurs, l’entreprise pourra déterminer les performances des activités commerciales et marketing dans le cadre de son domaine d’activité. Elle pourra également apprécier sa part de marché sur le secteur étudié. Les principaux indicateurs sont les suivants : le degré de satisfaction client
l'étude de la concurrence
le chiffre d’affaires généré par les clients fidèles
le chiffre d’affaires généré par les nouveaux clients
la rentabilité des campagnes publicitaires
Les indicateurs organisationnels C’est un ensemble de ratios employés pour l’analyse de la qualité des processus internes et de l’évaluation des ressources humaines. Ces ratios intègrent plusieurs études différentes ; le service après-vente, la recherche et développement, la gouvernance ainsi que l’étude d’aptitudes des employés. Ces indicateurs permettent également la détermination des coûts de productions et la marge d’économie.
Les indicateurs individualisés sont principalement
les frais de production
les fluctuations des dépenses dans l’innovation
le flux d’appels ou de consultation pour le service après-vente
le niveau de formation
le degré de satisfaction des salariés.
Source : www.petite-entreprise.net
XII
ANNEXE 2
Questionnaire guide utilisé
1. Avez-vous une direction SI ? Vous l’avez eu depuis que la société a été créée ou bien
récemment ? Est-ce que vous jugez qu’elle apporte un surplus voire beaucoup à
l’entreprise ?
2. Qui prend les décisions stratégiques ? Est-ce nécessairement vous ou bien le DSI si cela
concerne les SI ?
3. Comment évaluez-vous l’impact d’une décision stratégique dans l’entreprise ? Est-ce par
les indicateurs de performance ?
4. Les procédures administratives et les autres procédures de la société ont-elles toujours
été informatisées ? Depuis quand a-t-on informatisé les services et directions de
l’entreprises ? Qu’a concrètement apporté cette informatisation ? Pouvez-vous affirmer
que cela a beaucoup contribué à la performance de l’entreprise ? A la qualité du travail
des employés ?
5. Avez-vous rencontré des problèmes mineurs en rapport avec l’acquisition, le stockage, le
traitement ou la transmission d’informations ? Lesquels ?
6. A-t-on observé une baisse ou bien une montée du chiffre d’affaires cette/ces année(s) ?
7. Avez-vous rencontré des problèmes majeurs en rapport avec l’acquisition, le stockage, le
traitement ou la transmission d’informations ? Lesquels ?
8. A-t-on observé une baisse ou bien une montée du chiffre d’affaires cette/ces année(s) ?
9. Pouvez-vous me parler des formations que vous octroyez aux employés concernant les
logiciels que vous utilisez ? Cela se fait en une fois ? Périodiquement ? Une période ou
session de formation dure généralement combien de temps ?
10. Pouvez-vous me parler de la performance de l’entreprise en rapport avec ses SI ? Pensez-
vous que la DSI et les SI contribuent pour beaucoup à la performance de l’entreprise ?
Pourrais-je avoir quelques données chiffrées avec leurs années d’obtention ?
11. Est-ce que le surplus de coût en électricité dû au fonctionnement permanent des
ordinateurs est notable selon vous ? Avez-vous déjà imaginé investir dans de l’énergie
verte (éolienne, solaire) pour faire fonctionner vos ordinateurs et vos machines ?
12. Engagez-vous des spécialistes quand vous sentez que des processus doivent évoluer,
quand une nouvelle technologie doit être adoptée ou introduite ?
13. Avez-vous un réseau informatique (intranet) dans l’entreprise ? En quoi est-il si utile ? Ne
présente-t-il pas des risques ?
14. Quelles mesures prenez-vous pour sécuriser votre installation informatique ? Pour la
sécuriser des menaces d’internet comme les virus et la sécuriser contre les espions ?
15. Est-ce qu’on a déjà opéré des améliorations et des évolutions des systèmes
d’information de l’entreprise ? (matériel, logiciels…) Pourquoi ? Ont-elles contribué selon
vous à augmenter la performance de l’entreprise ? L’efficacité des employés ?
16. Est-ce que la décision d’introduction d’une nouvelle technologie doit être approuvée par
le DG ?
XIII
17. Comment gérez-vous la performance de l’entreprise ? Utilisez-vous un tableau de
bord pour mesurer régulièrement la performance de l’entreprise et aider à piloter cette
dernière ?
18. Pouvez-vous affirmer que vous avez de la difficulté à gérer les nombreux chiffres ?
19. Avez-vous un logiciel de gestion de performance ? Et un logiciel d’aide à la prise de
décision ? Y-pensez-vous ?
20. Pouvez-vous estimer le degré de satisfaction de vos salariés sur une échelle de 1 à 5 ?
21. Comment évaluez-vous les coûts en investissement lorsqu’on parle de systèmes
informatiques ?
22. Avez-vous un responsable informatique ?
23. Comment une décision stratégique impacte-t-elle sur les systèmes d’information de
l’entreprise ?
24. A quels moments prenez-vous une décision d’innovation au niveau des systèmes
d’information ?
25. Quelle place donnez-vous aux systèmes informatiques dans la société ?
26. Qui s’occupe du développement de vos systèmes d’information ?
27. Avez-vous une direction marketing ? Un service qui s’occupe du marketing ?
28. Exploitez-vous les réseaux sociaux comme Facebook pour promouvoir vos produits ?
29. Les incidents et les anomalies des systèmes d’information sont-ils traités rapidement ?
Sont-ils légion ?
30. Peut-on affirmer que les actions de maintenance des systèmes informatiques sont
simples à réaliser?
31. Assurez-vous une veille technologique ? Avez-vous un plan de continuité informatique ?
32. Utilisez-vous un logiciel de base de données ? Lequel ? Qu’apporte-t-il réellement à
l’entreprise ?
33. Quelles sont les délais d’évolution des systèmes d’information de l’entreprise selon vous ?
Pour les systèmes d’exploitation utilisés, pour les logiciels, pour le matériel ?
34. Pouvez-vous énoncer les évolutions précédentes ? Comment se sont-ils soldés ?
35. Qu’apporte pour vous plus de performance des systèmes informatiques ?
36. Pouvez-vous affirmer que la charge de travail de vos employés est moins élevée grâce
aux systèmes informatiques ?
37. Réalisez-vous des économies par l’utilisation des TIC ?
38. Comment l’entreprise a-t-elle évolué grâce aux TIC ?
39. Pouvez-vous affirmer que les TIC sont sources de performance ?
40. Si l’on voulait élaborer un modèle que toutes les entreprises pourraient suivre au niveau
de leurs systèmes d’information dans le but d’être plus performantes, comment
l’esquisseriez-vous ?
41. Vous comparez-vous à d’autres entreprises ?
42. Pourrais-je avoir quelques documents en guise d’illustration à mettre en annexe ?
XIV
ANNEXE 3
Organigramme de l’Assurance MITSINJO
XV
ANNEXE 4
Organigramme de la PME IBONIA
XVI
ANNEXE 5
Organigramme du groupe Vidy Varotra
XVII
ANNEXE 6
MODÉLISATION THÉORIQUE :
Les variables issues de la traduction des hypothèses en variables à expliquer et
explicatives
VARIABLE A EXPLIQUER
1 . Utilisation des NTIC
1-1. Utilisation des systèmes informatiques modernes
1-2. Utilisation des moyens de communication
modernes
VARIABLE A EXPLIQUER
3 . Performance des systèmes d’information :
3-1. Niveau d'implication du sommet stratégique
3-2. Flexibilité et évolutivité des logiciels utilisés
3-3. Interopérabilité des logiciels utilisés
3-4. Sécurité des SI
3-5. Contrôle et tableaux de bord
3-6. Qualité de formation
3-7. Veille technologique
VARIABLE EXPLICATIVE
2 . Performance des systèmes d’information :
2-1. Rapidité de traitement et d'exécution des
tâches et processus
2-2. Praticité et facilité de manipulation des outils
2-3. Clarté des informations
2-4. Fiabilité des informations
VARIABLE EXPLICATIVE
4 . Performance globale:
4-1. Croissance des ventes
4-2. Aptitudes des employés
4-3. Niveau de formation
4-4. Degré de satisfaction client
4-5. Degré de satisfaction des employés
Hypothèse 1 : Les NTIC sont source de performance des systèmes d’information.
Hypothèse 2 : L’amélioration de la performance des systèmes d’information de l’entreprise contribue à sa
performance globale
XVIII
ANNEXE 7
La structure du système entreprise et le rôle de l'information
Source : Michelle et Patrick GILLET (2008), Le système d’information dans
l’entreprise, DUNOD, p.12
Exemple de pièce de facture de l’Assurance MITSINJO
XIX
ANNEXE 8
Exemple de pièce de facture de l’Assurance MITSINJO
Exemple de pièce de facture de l’Assurance MITSINJO
XX
ANNEXE 9
Captures d’écran du logiciel web « Gestion des recettes » du groupe Vidy Varotra
XXI
XXII
TABLES DES MATIERES
REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES ABRÉVIATIONS
GLOSSAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................
CHAPITRE I: MATÉRIELS ET MÉTHODES................................................................
Section 1 : MATERIELS...........................................................................................
1.1 Cadre de l’étude.......................................................................................
1.1.1 Assurance Mitsinjo....................................................................
1.1.2 Ibonia.........................................................................................
1.1.3 Groupe Vidy Varotra.................................................................
1.2 Outils de collecte des données.................................................................
1.2.1 Documentation sur internet.......................................................
1.2.2 Ouvrages académiques..............................................................
1.2.3 Questionnaire guide..................................................................
Section 2 : METHODES............................................................................................
2.1 Démarche de collecte des données..........................................................
2.1.1 Recherche documentaire...........................................................
2.1.2 Entretiens en entreprise.............................................................
2.2 Méthodes de traitement et d’analyse des données...................................
2.2.1 Méthode de traitement des données : Modélisation théorique..
2.2.2 Méthode d’analyse des données : Analyse SWOT...................
Conclusion partielle...................................................................................................
CHAPITRE II : RÉSULTATS............................................................................................
Section 1 : RESULTATS DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE.....................
1.1 Aspects théoriques sur la décision stratégique.........................................
1.1.1 L’importance de la décision stratégique...................................
1.1.2 Caractéristiques des décisions stratégiques...............................
1.2 Aspects théoriques sur les systèmes d’information.................................
1.2.1 Les tenants et aboutissants du système d’information..............
1.2.2 Le système d’information est informatisé.................................
1.2.3 Qualités que peut avoir un système d’information...................
i
ii
iii
iv
1
6
7
7
7
8
9
11
11
12
12
14
14
14
15
16
16
18
21
22
22
22
22
23
23
23
24
24
XXIII
1.3 Relation entre décision stratégique et système d’information.................
1.3.1 La structure du système entreprise et le rôle de l’information..
1.3.2 L’alignement stratégique du système d’information.................
Section 2 : RESULTATS ISSUS DES ENTREPRISES ETUDIEES........................
2.1 Résultats au niveau de l’assurance Mitsinjo............................................
2.1.1 Décisions stratégiques...............................................................
2.1.2 Systèmes d’information............................................................
2.1.3 Performance de l’entreprise......................................................
2.2 Résultats au niveau de l’entreprise Ibonia...............................................
2.2.1 Décisions stratégiques...............................................................
2.2.2 Systèmes d’information............................................................
2.2.3 Performance de l’entreprise......................................................
2.3 Résultats au niveau du groupe Vidy Varotra...........................................
2.3.1 Décisions stratégiques...............................................................
2.3.2 Systèmes d’information............................................................
2.3.3 Performance de l’entreprise......................................................
Conclusion partielle..................................................................................................
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS.....................................
Section 1 : DISCUSSIONS........................................................................................
1.1 Analyse des 3 entreprises étudiées...........................................................
1.1.1 Assurance Mitsinjo.....................................................................
1.1.2 IBONIA.....................................................................................
1.1.3 Groupe Vidy Varotra..................................................................
1.2 Etude comparative et validation des hypothèses.....................................
1.2.1 Etude comparative.....................................................................
1.2.2 Validation des hypothèses.........................................................
Section 2 : RECOMMANDATIONS........................................................................
2.1 Amélioration à apporter au niveau des 3 entreprises...............................
2.1.1 Assurance Mitsinjo.....................................................................
2.1.2 IBONIA.....................................................................................
2.1.3 Groupe Vidy Varotra..................................................................
2.2 Etablissement d’un modèle à partir de l’étude des 3 entreprises.............
2.2.1 Alignement et performance.......................................................
2.2.2 Innovation et veille technologique.............................................
Conclusion partielle...................................................................................................
CONCLUSION.....................................................................................................................
24
24
26
27
27
27
28
29
30
30
31
33
34
34
35
37
39
40
41
41
41
43
45
47
47
49
50
50
50
50
51
52
52
55
56
57
XXIV
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
VI
VIII
X