Théoriesrevisitées 35 TEDx a fait salle · théorie des “4 P” développée par Philip Kotler,...

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© S.A. IPM 2017. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. 24 La Libre Belgique - lundi 22 mai 2017 Dossier réalisé par Patrick Van Campenhout Marketing digital On croyait avoir tout défriché, tout découvert en matière de marketing et de communication. C’était sans doute vrai, avant l’ouverture d’Inter- net, la création de réseaux sociaux, de l’exploitation du big data. Sur le fond, les bonnes idées des fondateurs du marketing moderne restent d’ac- tualité si on parvient à les rendre so- lubles dans le digital. C’est précisé- ment ce que proposent les anima- teurs de l’Executive Master in Digital Marketing and Communication (Sol- vay Brussels School), une formation de troisième cycle destinée à forger des as du marketing digital et de la communication moderne sur les ré- seaux. Théories revisitées 3 Minutes Où ? La formation se passe dans les locaux de la Solvay Brussels School of Economics&Management. Durée ? Le programme de 17 journées s’étale dans le temps et est ponctué par une mise en pratique sous forme d’un “Markathon”. Prix ? Cette formation de haut vol coûte 6 950 euros HTVA. Découverte Patrick Van Campenhout P as facile de synthétiser en 20 minutes le travail de deux journées de réflexion in- tense. C’est pourtant ce qu’ont dû faire samedi les 35 étudiants participant au “Marka- thon” ou “Marketing Hackathon” ponctuant la session 2017 de l’Exe- cutive Master in Digital Marketing and Communication (Solvay Brus- sels School), une formation de troi- sième cycle destinée à forger des as du marketing digital et de la com- munication moderne sur les réseaux. C’est là une mécanique parfaitement huilée qui permet aux étudiants de ce cycle de 17 jours (payant), de tra- vailler sur des projets concrets et d’appliquer les techniques et théo- ries analysées auparavant. En l’oc- currence, les étu- diants formant 6 groupes de travail ont élaboré cam- pagnes et techni- ques pour assister le développement de 3 start-up bel- ges, Melting Pots (plats à emporter), CovEvent (covoi- turage pour évé- nements) et Billy Bike (location de vélos électriques en ville). Billy Bike poussé dans le dos Pour Pierre de Schaetzen qui porte le projet de start-up Billy Bike et qui a, au propre comme au figuré, le nez dans le guidon, “il a été très intéres- sant de nous faire challenger par ces étudiants qui ont pour beaucoup de l’expérience profes- sionnelle. Le plus surprenant, c’est de voir leur méthodo- logie, leur approche académique, de no- tre projet qui est analysé, critiqué, littéralement remis à plat, alors que nous avons dans mon équipe une cul- ture d’entrepreneurs. On fonce, on avance, et puis on voit ce qui se passe”. Et apparemment, la magie de la ré- flexion fonctionne bien. “En effet, c’est impressionnant de voir ce qui sort de tous ces cerveaux”, reprend Pierre de Schaetzen. “Certes, il y a une cer- taine frustration lorsqu’il faut résumer tout ce travail en aussi peu de temps, en anglais puisque c’est la langue de tra- vail de ce Master. Mais nous avons con- venu de garder le contact et j’ai vrai- ment hâte de recevoir leurs calculs et leurs slides !”. Météo et des réseaux sociaux… Du concret pour Pierre de Schaet- zen ? “Oui, notamment… hors du cadre du marketing digital et de la communi- cation, puisque ces étudiants ont trouvé une solution à un des problèmes de mon business model qui est le “pri- cing” en fonction de la météo. En effet, on sait que l’utilisation du vélo est fonc- tion de ce paramètre. J’ai donc désor- mais un outil précieux ou en tout cas une bonne piste de réflexion. Les parti- cipants au “marketing hackathon” m’ont aussi suggéré des pistes en ma- tière d’achats d’espaces publicitaires en radio, en tenant compte des moments de diffusion des informations sur la mobilité, et à propos de la manière d’utiliser les services d’“influenceurs” présents sur les réseaux sociaux. Je trouve ces idées vraiment intelligen- tes”. Objectif atteint donc pour cette session 2017 du programme sou- tenu par Havas, BMMA, OnlySalesJob et DataNewsJobs, ainsi que… La Li- bre. La presse et le marketing digital, c’est en effet un mariage de raison à l’heure des réseaux. “En effet, et le groupe IPM (qui chapeaute notam- ment “La Libre”) veut créer des ponts et des interactions étroites avec le monde académique et notamment dans le cadre du marketing digital”, explique Denis Pierrard, directeur général d’IPM Group. Le défi étant pour les acteurs du monde des entre- prises, de garder le contact avec des notions qui ont évolué de manière impressionnante ces dernières an- nées et qui doivent impérativement diriger leur stratégie. Des “4 P” au modèle “SAVE” Pour Hugues Rey, CEO d’Havas Me- dia Belgique et professeur à Solvay, fortement impliqué dans le virage numérique du marketing, il y a une Quand le marketing digital soutient l’envol d “Cette édition est sans doute la meilleure depuis le lancement de notre Executive Master.” Hugues Rey CEO Havas Media Belgique, Professeur Solvay Brussels School Economics&Management. Une promotion 2017 très enthousiaste qui a pu aider efficacement les trois start-up belges en demande d’assistance marketing. SOLVAY BRUSSELS SCHOOL

Transcript of Théoriesrevisitées 35 TEDx a fait salle · théorie des “4 P” développée par Philip Kotler,...

© S.A. IPM 2017. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

24 La Libre Belgique - lundi 22 mai 2017 25lundi 22 mai 2017 - La Libre Belgique

Solvay Brussels SchoolFormations digitales

‣ Le programme du “Solvay BrusselsSchool Executive Master in DigitalMarketing and Communication”comprend 17 jours de formation, étalésde novembre 2017 à avril 2018. Objectif :maîtriser les outils pour devenir unspécialiste en communication digitale,recherché.‣ Tous les détails sur le programme etsur les enseignantshttp://solvay.edu/digital-marketing;téléchargez la brochure. Pour plus dedétails sur cette formation,contactez Thierry Antoine, Coordinateur,au 02/650.41.45, [email protected]‣ Où : Assistez à la séance gratuite deprésentation de ce programme, prévue le21 juin à 18 h 30 dans les locaux deSolvay, 42 avenue Franklin Roosevelt à1050 Bruxelles. Inscription obligatoiresur nos sites (Information session).

Le programme

EN BREFEuroAllégement de la dettegrecque en vueA la veille d’une réunion desministres des Finances de lazone euro, le commissaireeuropéen aux Affaireséconomiques Pierre Moscovicia estimé qu’Athènes et laCommission européenneétaient “très près d’un accordglobal” sur la dette grecque. Leministre grec des Finances arappelé l’importance d’unallégement de la dettegrecque. (AFP)

40Des milliards pour

les infrastructures USLe géant américain de la

gestion d’actifs Blackstone et lefonds souverain saoudien ontannoncé samedi la création

d’un véhicule d’investissementdoté de 40 milliards de dollarspour financer la rénovation desinfrastructures aux Etats-Unis.Le fonds souverain saoudien

contribuera à hauteur de20 milliards à la structure dontles 20 milliards restants seront

levés “auprès d’autresinvestisseurs”. (Belga)

8Tihange 1 redémarre

Après avoir été mis durant huitmois à l’arrêt, le réacteur

nucléaire Tihange 1 a bienredémarré durant la nuit de

vendredi à samedi, a confirméson exploitant Engie Electrabel.Tihange 1 était arrêté en raison

du soulèvement d’une dalle dansla partie non-nucléaire. Tihange2, en maintenance, devrait quant

à lui être opérationnelle 23 mai.(Belga)

Dossier réalisé parPatrick Van Campenhout

Marketing digital

On croyait avoir tout défriché, toutdécouvert en matière de marketinget de communication. C’était sansdoute vrai, avant l’ouverture d’Inter­net, la création de réseaux sociaux,de l’exploitation du big data. Sur lefond, les bonnes idées des fondateursdu marketing moderne restent d’ac­tualité si on parvient à les rendre so­

lubles dans le digital. C’est précisé­ment ce que proposent les anima­teurs de l’Executive Master in DigitalMarketing and Communication (Sol­vay Brussels School), une formationde troisième cycle destinée à forgerdes as du marketing digital et de lacommunication moderne sur les ré­seaux.

Théories revisitées3 Minutes

Où ? La formation se passe dans les locauxde la Solvay Brussels School of Economics&Management.

Durée ? Le programme de 17 journées s’étale dans le tempset est ponctué par une mise en pratique sous forme d’un “Markathon”.

Prix ? Cette formation de haut vol coûte 6 950 euros HTVA.

DécouvertePatrick Van Campenhout

Pas facile de synthétiser en 20minutes le travail de deuxjournées de réflexion in­tense. C’est pourtant cequ’ont dû faire samedi les 35

étudiants participant au “Marka­thon” ou “Marketing Hackathon”ponctuant la session 2017 de l’Exe­cutive Master in Digital Marketingand Communication (Solvay Brus­sels School), une formation de troi­sième cycle destinée à forger des asdu marketing digital et de la com­munication moderne sur les réseaux.C’est là une mécanique parfaitementhuilée qui permet aux étudiants dece cycle de 17 jours (payant), de tra­vailler sur des projets concrets et

d’appliquer les techniques et théo­ries analysées auparavant. En l’oc­currence, les étu­diants formant 6groupes de travailont élaboré cam­pagnes et techni­ques pour assisterle développementde 3 start­up bel­ges, Melting Pots(plats à emporter),CovEvent (covoi­turage pour évé­nements) et Billy Bike (location devélos électriques en ville).

Billy Bike poussé dans le dosPour Pierre de Schaetzen qui porte

le projet de start­up Billy Bike et quia, au propre comme au figuré, le nez

dans le guidon, “il a été très intéres­sant de nous faire challenger par ces

étudiants qui ontpour beaucoup del’expérience profes­sionnelle. Le plussurprenant, c’est devoir leur méthodo­logie, leur approcheacadémique, de no­tre projet qui estanalysé, critiqué,littéralement remisà plat, alors que

nous avons dans mon équipe une cul­ture d’entrepreneurs. On fonce, onavance, et puis on voit ce qui se passe”.Et apparemment, la magie de la ré­flexion fonctionne bien. “En effet,c’est impressionnant de voir ce qui sortde tous ces cerveaux”, reprend Pierre

de Schaetzen. “Certes, il y a une cer­taine frustration lorsqu’il faut résumertout ce travail en aussi peu de temps, enanglais puisque c’est la langue de tra­vail de ce Master. Mais nous avons con­venu de garder le contact et j’ai vrai­ment hâte de recevoir leurs calculs etleurs slides !”.

Météo et des réseaux sociaux…Du concret pour Pierre de Schaet­

zen ? “Oui, notamment… hors du cadredu marketing digital et de la communi­cation, puisque ces étudiants onttrouvé une solution à un des problèmesde mon business model qui est le “pri­cing” en fonction de la météo. En effet,on sait que l’utilisation du vélo est fonc­tion de ce paramètre. J’ai donc désor­mais un outil précieux ou en tout casune bonne piste de réflexion. Les parti­cipants au “marketing hackathon”m’ont aussi suggéré des pistes en ma­tière d’achats d’espaces publicitaires enradio, en tenant compte des momentsde diffusion des informations sur lamobilité, et à propos de la manièred’utiliser les services d’“influenceurs”présents sur les réseaux sociaux. Jetrouve ces idées vraiment intelligen­tes”.

Objectif atteint donc pour cettesession 2017 du programme sou­tenu par Havas, BMMA, OnlySalesJobet DataNewsJobs, ainsi que… La Li­bre. La presse et le marketing digital,c’est en effet un mariage de raison àl’heure des réseaux. “En effet, et legroupe IPM (qui chapeaute notam­ment “La Libre”) veut créer des pontset des interactions étroites avec lemonde académique et notammentdans le cadre du marketing digital”,explique Denis Pierrard, directeurgénéral d’IPM Group. Le défi étantpour les acteurs du monde des entre­prises, de garder le contact avec desnotions qui ont évolué de manièreimpressionnante ces dernières an­nées et qui doivent impérativementdiriger leur stratégie.

Des “4 P” au modèle “SAVE”Pour Hugues Rey, CEO d’Havas Me­

dia Belgique et professeur à Solvay,fortement impliqué dans le viragenumérique du marketing, il y a une

demande très claire des entreprises.“Notre Executive Master est complet, avecdes participants très motivés. Cette édi­tion est sans doute la meilleure que nousayons eue depuis le lancement du Master.Les étudiants ont réellement apprécié depouvoir aller au bout de leur démarche entravaillant sur des cas concrets. Tous lesgroupes étaient bons et ont montré leurcapacité à intégrer les réalités desstart­up, leurs besoins en matière de com­munication, et à les résumer dans un“storytelling” remarquable”.

Sans entrer dans le détail, la forma­tion consiste en un apprentissage de lathéorie des “4 P” développée par PhilipKotler, totalement revisitée, bien évi­demment. “En fait, nous avons trans­formé le modèle en fonction du digital. Lemodèle, parti du mix “produit, prix, placeet promotion”, est devenu le modèle“SAVE”, pour “Solutions, Access, Value,Education”. Il y a évidemment dans laformation une base théorique – ce n’estjamais perdu – mais aussi un discoursinspirant, et finalement ce travail sur descas concrets”, explique encore HuguesRey.

Quand le marketing digital soutient l’envol d es start-up

“Cette édition estsans doute la meilleuredepuis le lancement de

notre Executive Master.”Hugues Rey

CEO Havas Media Belgique, ProfesseurSolvay Brussels School

Economics&Management.

TEDx a fait sallecomble à LiègeH arder, better, faster, stronger… ? La

vie, en 2017, se résumerait­elleau “toujours plus”, au “toujours

mieux” ? Serait­elle soumise aux seuleslois du plus rapide, du plus fort, dumeilleur… ? La thématique était aucœur de la quatrième édition liégeoisede la conférence TEDx, ce samedi. Lesresponsables de Gotoro, l’ASBL qui pi­lote cet événement insolite, étaient entout cas aux anges au moment de don­ner le coup d’envoi de ce TEDxLiège :un nombre record de 550 personnesavaient rejoint Médiarives, et le studiohabituellement squatté par la RTBF etson télécrochet “The Voice”, pour écou­ter la quinzaine d’orateurs conviés à li­vrer réflexions et expériences sur lathématique retenue.

Un cercle rouge, 18 minutes de “talk”A celles et ceux qui ignorent ce qu’est

une conférence“TED” (acro­nyme de “Tech­nology, Enter­tainment andDesign”), on rap­pellera que leconcept est ap­paru aux Etats­Unis, en 1984, àl’initiative de Ri­chard Saul Wur­man. Cet archi­tecte et designerde Philadelphie,avait créé ces“TED Talks”pour… se distraireauprès des gensles plus intelli­gents de la pla­nète ! Depuis lors,les TED ontconnu un énorme succès (grâce notam­ment à la mise en ligne des conféren­ces). A priori, tout le monde peut orga­niser un TED. Mais pour obtenir la bé­nédiction de la fondation américaineThe Sapling, une ASBL telle que Gotorodoit respecter un cahier des chargestrès précis, notamment en matière descénographie. Ainsi, chaque “speaker”est prié de prendre place dans un cerclerouge et de s’adresser au public, sansscript, durant maximum 18 minutes.Le tout est filmé et diffusé, en direct oudifféré, sur YouTube. Quant au petit “x”associé à TED, il indique simplementque la conférence est mise sur pied parune association indépendante de lafondation The Sapling.

A Liège, samedi, une quinzaine d’ora­teurs ont défilé durant huit heures surla scène du TEDx. Des entrepreneurs(comme Anne Nihant, Julien Pen­ders,…), des artistes (Edwin Joassart,Bjorn Tagemose, Senjka “RoxorLoops”Danhieux,…) des scientifiques (Juliende Wit, Philippe Coucke,…), des experts

(Linda Green, Sandra Huygen,…), etc.En français ou en anglais, ils sont venusexpliquer non pas pourquoi ils étaientles plus forts ou les plus rapides, maisce qui les avait poussé à se surpasser, àsortir de leurs zones de confort, à rom­pre avec une vie toute tracée, à réfléchiret agir hors du cadre (”out of the box”).Et il faut bien admettre que c’est assezstimulant à entendre.

Impossible de synthétiser chaque in­tervention. A un TEDx, on picore parmiles sujets et les orateurs. On entre, onsort. On se passionne ou on décrocheOn épinglera deux exemples ancrésdans les tendances technologiquesdont on parle beaucoup actuellement.

IA et Big DataD’abord, le Français Nicolas Demas­

sieux, responsable de la recherche chezOrange, a captivé son auditoire en par­

lant des avancéesfulgurantes del’Intelligence Arti­ficielle (IA). “Le der­nier microproces­seur d’Intel, vérita­ble bête de course,effectue 1 milliardd’opérations parseconde ! Les algo­rithmes sont deve­nus très puissants etcontinuent à pro­gresser. Mais cela neveut pas dire quel’IA fait mieux quel’intelligence biolo­gique (humains,plantes, animaux).Dans de très nom­breux domaines,c’est encore loind’être le cas”. Ouf !

Pour lui, biosphère et IA continueront àcoexister et à co­évoluer, sans qu’uneforme d’intelligence n’élimine l’autre.

Un autre domaine où les progrès sontspectaculaires est celui du “Big Data”.Alexis Eggermont, “data scientist” etcofondateur des sociétés belge Real Im­pact Analytics/Dalberg Data Insights,est venu expliquer en quoi de nom­breux défis sociétaux, comme l’explo­sion du trafic urbain ou la lutte contredes épidémies, pouvaient trouver desréponses efficaces dans l’analyse desdonnées provenant des détenteurs desmartphones. Ces “data” sontaujourd’hui la propriété de grandsgroupes privés (opérateurs télécoms,Google, Facebook, etc.). M.Eggermontplaide donc en faveur d’une “data revo­lution”, qui verrait se bâtir un écosys­tème entre partenaires de confiance oùles données seraient exploitées pourtransformer positivement la vie de mil­lions de personnes. C’est ce qu’on ap­pelle le “data for good”.

P.-F.L.Une promotion 2017 très enthousiaste qui a pu aider efficacement les trois start-up belges en demande d’assistance marketing.

SOLV

AYBR

USSE

LSSC

HOOL

35Groupe d’étudiants

L’Executive Master qui se dérouleen anglais est “sold out” avec ses

35 étudiants. Des personnes disposant bienentendu d’un solide bagage universitaire, et

souvent d’une expérience professionnelleimportante. Il s’agit pour eux d’entrer de

plain-pied dans les disciplines du marketingdigital et de la communication actuelle

passant par les réseaux sociauxet les médias du moment.

Un concept américainLes conférenciers s’expriment pendant 12

minutes plantés sur un bout de tapis rouge.

TEDX

2000La valeur du bitcoin

La valeur du bitcoin, monnaievirtuelle servant pour lestransactions en ligne, a

dépassé dimanche, pour lapremière fois, la barre des

2 000 dollars (environ1 785 euros). En 2013, lavaleur du bitcoin avait

dépassé pour la première foisles 1 000 dollars. Le cours de

la monnaie virtuelle avaitensuite baissé avant de

revenir au niveau de1 000 dollars au début del’année 2017. Le bitcoin est

très volatil et a une réputationsulfureuse en raison d’un

manque de transparence etde son utilisation dans des

affaires criminelles. (Belga)

© S.A. IPM 2017. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

25lundi 22 mai 2017 - La Libre Belgique

Solvay Brussels SchoolFormations digitales

‣ Le programme du “Solvay BrusselsSchool Executive Master in DigitalMarketing and Communication”comprend 17 jours de formation, étalésde novembre 2017 à avril 2018. Objectif :maîtriser les outils pour devenir unspécialiste en communication digitale,recherché.‣ Tous les détails sur le programme etsur les enseignantshttp://solvay.edu/digital-marketing;téléchargez la brochure. Pour plus dedétails sur cette formation,contactez Thierry Antoine, Coordinateur,au 02/650.41.45, [email protected]‣ Où : Assistez à la séance gratuite deprésentation de ce programme, prévue le21 juin à 18 h 30 dans les locaux deSolvay, 42 avenue Franklin Roosevelt à1050 Bruxelles. Inscription obligatoiresur nos sites (Information session).

Le programme

EN BREFEuroAllégement de la dettegrecque en vueA la veille d’une réunion desministres des Finances de lazone euro, le commissaireeuropéen aux Affaireséconomiques Pierre Moscovicia estimé qu’Athènes et laCommission européenneétaient “très près d’un accordglobal” sur la dette grecque. Leministre grec des Finances arappelé l’importance d’unallégement de la dettegrecque. (AFP)

40Des milliards pour

les infrastructures USLe géant américain de la

gestion d’actifs Blackstone et lefonds souverain saoudien ontannoncé samedi la création

d’un véhicule d’investissementdoté de 40 milliards de dollarspour financer la rénovation desinfrastructures aux Etats-Unis.Le fonds souverain saoudien

contribuera à hauteur de20 milliards à la structure dontles 20 milliards restants seront

levés “auprès d’autresinvestisseurs”. (Belga)

8Tihange 1 redémarre

Après avoir été mis durant huitmois à l’arrêt, le réacteur

nucléaire Tihange 1 a bienredémarré durant la nuit de

vendredi à samedi, a confirméson exploitant Engie Electrabel.Tihange 1 était arrêté en raison

du soulèvement d’une dalle dansla partie non-nucléaire. Tihange2, en maintenance, devrait quant

à lui être opérationnelle 23 mai.(Belga)

demande très claire des entreprises.“Notre Executive Master est complet, avecdes participants très motivés. Cette édi­tion est sans doute la meilleure que nousayons eue depuis le lancement du Master.Les étudiants ont réellement apprécié depouvoir aller au bout de leur démarche entravaillant sur des cas concrets. Tous lesgroupes étaient bons et ont montré leurcapacité à intégrer les réalités desstart­up, leurs besoins en matière de com­munication, et à les résumer dans un“storytelling” remarquable”.

Sans entrer dans le détail, la forma­tion consiste en un apprentissage de lathéorie des “4 P” développée par PhilipKotler, totalement revisitée, bien évi­demment. “En fait, nous avons trans­formé le modèle en fonction du digital. Lemodèle, parti du mix “produit, prix, placeet promotion”, est devenu le modèle“SAVE”, pour “Solutions, Access, Value,Education”. Il y a évidemment dans laformation une base théorique – ce n’estjamais perdu – mais aussi un discoursinspirant, et finalement ce travail sur descas concrets”, explique encore HuguesRey.

Quand le marketing digital soutient l’envol d es start-up

TEDx a fait sallecomble à LiègeH arder, better, faster, stronger… ? La

vie, en 2017, se résumerait­elleau “toujours plus”, au “toujours

mieux” ? Serait­elle soumise aux seuleslois du plus rapide, du plus fort, dumeilleur… ? La thématique était aucœur de la quatrième édition liégeoisede la conférence TEDx, ce samedi. Lesresponsables de Gotoro, l’ASBL qui pi­lote cet événement insolite, étaient entout cas aux anges au moment de don­ner le coup d’envoi de ce TEDxLiège :un nombre record de 550 personnesavaient rejoint Médiarives, et le studiohabituellement squatté par la RTBF etson télécrochet “The Voice”, pour écou­ter la quinzaine d’orateurs conviés à li­vrer réflexions et expériences sur lathématique retenue.

Un cercle rouge, 18 minutes de “talk”A celles et ceux qui ignorent ce qu’est

une conférence“TED” (acro­nyme de “Tech­nology, Enter­tainment andDesign”), on rap­pellera que leconcept est ap­paru aux Etats­Unis, en 1984, àl’initiative de Ri­chard Saul Wur­man. Cet archi­tecte et designerde Philadelphie,avait créé ces“TED Talks”pour… se distraireauprès des gensles plus intelli­gents de la pla­nète ! Depuis lors,les TED ontconnu un énorme succès (grâce notam­ment à la mise en ligne des conféren­ces). A priori, tout le monde peut orga­niser un TED. Mais pour obtenir la bé­nédiction de la fondation américaineThe Sapling, une ASBL telle que Gotorodoit respecter un cahier des chargestrès précis, notamment en matière descénographie. Ainsi, chaque “speaker”est prié de prendre place dans un cerclerouge et de s’adresser au public, sansscript, durant maximum 18 minutes.Le tout est filmé et diffusé, en direct oudifféré, sur YouTube. Quant au petit “x”associé à TED, il indique simplementque la conférence est mise sur pied parune association indépendante de lafondation The Sapling.

A Liège, samedi, une quinzaine d’ora­teurs ont défilé durant huit heures surla scène du TEDx. Des entrepreneurs(comme Anne Nihant, Julien Pen­ders,…), des artistes (Edwin Joassart,Bjorn Tagemose, Senjka “RoxorLoops”Danhieux,…) des scientifiques (Juliende Wit, Philippe Coucke,…), des experts

(Linda Green, Sandra Huygen,…), etc.En français ou en anglais, ils sont venusexpliquer non pas pourquoi ils étaientles plus forts ou les plus rapides, maisce qui les avait poussé à se surpasser, àsortir de leurs zones de confort, à rom­pre avec une vie toute tracée, à réfléchiret agir hors du cadre (”out of the box”).Et il faut bien admettre que c’est assezstimulant à entendre.

Impossible de synthétiser chaque in­tervention. A un TEDx, on picore parmiles sujets et les orateurs. On entre, onsort. On se passionne ou on décrocheOn épinglera deux exemples ancrésdans les tendances technologiquesdont on parle beaucoup actuellement.

IA et Big DataD’abord, le Français Nicolas Demas­

sieux, responsable de la recherche chezOrange, a captivé son auditoire en par­

lant des avancéesfulgurantes del’Intelligence Arti­ficielle (IA). “Le der­nier microproces­seur d’Intel, vérita­ble bête de course,effectue 1 milliardd’opérations parseconde ! Les algo­rithmes sont deve­nus très puissants etcontinuent à pro­gresser. Mais cela neveut pas dire quel’IA fait mieux quel’intelligence biolo­gique (humains,plantes, animaux).Dans de très nom­breux domaines,c’est encore loind’être le cas”. Ouf !

Pour lui, biosphère et IA continueront àcoexister et à co­évoluer, sans qu’uneforme d’intelligence n’élimine l’autre.

Un autre domaine où les progrès sontspectaculaires est celui du “Big Data”.Alexis Eggermont, “data scientist” etcofondateur des sociétés belge Real Im­pact Analytics/Dalberg Data Insights,est venu expliquer en quoi de nom­breux défis sociétaux, comme l’explo­sion du trafic urbain ou la lutte contredes épidémies, pouvaient trouver desréponses efficaces dans l’analyse desdonnées provenant des détenteurs desmartphones. Ces “data” sontaujourd’hui la propriété de grandsgroupes privés (opérateurs télécoms,Google, Facebook, etc.). M.Eggermontplaide donc en faveur d’une “data revo­lution”, qui verrait se bâtir un écosys­tème entre partenaires de confiance oùles données seraient exploitées pourtransformer positivement la vie de mil­lions de personnes. C’est ce qu’on ap­pelle le “data for good”.

P.-F.L.

35Groupe d’étudiants

L’Executive Master qui se dérouleen anglais est “sold out” avec ses

35 étudiants. Des personnes disposant bienentendu d’un solide bagage universitaire, et

souvent d’une expérience professionnelleimportante. Il s’agit pour eux d’entrer de

plain-pied dans les disciplines du marketingdigital et de la communication actuelle

passant par les réseaux sociauxet les médias du moment.

Un concept américainLes conférenciers s’expriment pendant 12

minutes plantés sur un bout de tapis rouge.

TEDX

2000La valeur du bitcoin

La valeur du bitcoin, monnaievirtuelle servant pour lestransactions en ligne, a

dépassé dimanche, pour lapremière fois, la barre des

2 000 dollars (environ1 785 euros). En 2013, lavaleur du bitcoin avait

dépassé pour la première foisles 1 000 dollars. Le cours de

la monnaie virtuelle avaitensuite baissé avant de

revenir au niveau de1 000 dollars au début del’année 2017. Le bitcoin est

très volatil et a une réputationsulfureuse en raison d’un

manque de transparence etde son utilisation dans des

affaires criminelles. (Belga)