The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services...

18
All rights reserved © The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada, 1984 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ Document généré le 24 août 2020 10:27 Historical Papers Communications historiques The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker Government and the Conduct of Canadian External Relations John F. Hilliker Guelph 1984 Volume 19, numéro 1, 1984 URI : https://id.erudit.org/iderudit/030922ar DOI : https://doi.org/10.7202/030922ar Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada ISSN 0068-8878 (imprimé) 1712-9109 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Hilliker, J. F. (1984). The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker Government and the Conduct of Canadian External Relations. Historical Papers / Communications historiques, 19 (1), 151–167. https://doi.org/10.7202/030922ar Résumé de l'article Après vingt-deux ans de règne Libéral, les Conservateurs, sous John Diefenbaker, prirent le pouvoir en 1957. Ils héritèrent d'un Ministère les affaires extérieures qui avait été fortement influencé par les attitudes, les techniques et la personnalité du leader Libéral d'alors, Lester Pearson. Diefenbaker fut profondément méfiant à l'égard du présumé caractère partisan du ministère, et inquiet de l'influence que les protégés de Pearson, les Pearsonalities. Malgré son inexpérience, le premier ministre assuma d'abord la responsabilité du portefeuille, afin d'en amorcer la transformation. Même après la nomination de Sidney Smith au poste de secrétaire d'Etat, Diefenbaker continua d'être intéressé aux affaires du ministère, dont il s'occupait activement. Après la décès inattendu de Smith en 1959, le portefeuille fut confié à Howard Green, auquel le premier ministre accordait une plus grande confiance. L'auteur affirme que, dans l'ensemble, Green réussit à maintenir une saine indépendance face au contrôle de ses hauts fonctionnaires. S'ils n hésitaient pas à présenter leurs propres initiatives - l'aide à l'Afrique francophone est citée en exemple - les hauts fonctionnaires semblent avoir prudemment évité tout élément partisan. Au même moment, l'intérêt sélectif mais prononcé que le premier ministre portait à certains aspects de la politique étrangère fit que les décisions sur ces questions furent parfois soustraites à l'influence du ministère. Dans des questions telles l'appartenance de l'Afrique du Sud au Commonwealth et les relations avec l'Union soviétique, les opinions et les actions du premier ministre pouvaient avoir un effet décisif. Dans des questions de politique, comme l'entrée de la Grande Bretagne à la CEE, les fonctionnaires des Affaires extérieures devaient tenir compte d'une autre influence puissante: Vintervention parfois indépendante du Haut commissaire du Canada à Londres, George Drew, qui était très respecté et qui avait accès direct au premier ministre. Cette concurrence entre les centre du pouvoir portait parfois à confusion; le meilleur exemple en est peut-être la façon dont le gouvernement a mené le débat sur les armes nucléaires. Ce débat a contribué à la démission du gouvernement et à sa subséquente défaite électorale. Les questions de politique étrangère n'ont pas dominé l'élection, mais le réputation d'indécision du gouvernement découlait largement de sa conduite en matière d'affaires extérieures. En ce sens, la façon dont Diefenbaker s'occupa des décisions de politique étrangère influença profondément l'élection.

Transcript of The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services...

Page 1: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.

All rights reserved © The Canadian Historical Association/La Société historiquedu Canada, 1984

Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation desservices d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politiqued’utilisation que vous pouvez consulter en ligne.https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/

Cet article est diffusé et préservé par Érudit.Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé del’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec àMontréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche.https://www.erudit.org/fr/

Document généré le 24 août 2020 10:27

Historical PapersCommunications historiques

The Politicians and the “Pearsonalities”: The DiefenbakerGovernment and the Conduct of Canadian External RelationsJohn F. Hilliker

Guelph 1984Volume 19, numéro 1, 1984

URI : https://id.erudit.org/iderudit/030922arDOI : https://doi.org/10.7202/030922ar

Aller au sommaire du numéro

Éditeur(s)The Canadian Historical Association/La Société historique du Canada

ISSN0068-8878 (imprimé)1712-9109 (numérique)

Découvrir la revue

Citer cet articleHilliker, J. F. (1984). The Politicians and the “Pearsonalities”: The DiefenbakerGovernment and the Conduct of Canadian External Relations. Historical Papers/ Communications historiques, 19 (1), 151–167. https://doi.org/10.7202/030922ar

Résumé de l'articleAprès vingt-deux ans de règne Libéral, les Conservateurs, sous JohnDiefenbaker, prirent le pouvoir en 1957. Ils héritèrent d'un Ministère lesaffaires extérieures qui avait été fortement influencé par les attitudes, lestechniques et la personnalité du leader Libéral d'alors, Lester Pearson.Diefenbaker fut profondément méfiant à l'égard du présumé caractèrepartisan du ministère, et inquiet de l'influence que les protégés de Pearson, lesPearsonalities. Malgré son inexpérience, le premier ministre assuma d'abord laresponsabilité du portefeuille, afin d'en amorcer la transformation. Mêmeaprès la nomination de Sidney Smith au poste de secrétaire d'Etat, Diefenbakercontinua d'être intéressé aux affaires du ministère, dont il s'occupaitactivement. Après la décès inattendu de Smith en 1959, le portefeuille futconfié à Howard Green, auquel le premier ministre accordait une plus grandeconfiance. L'auteur affirme que, dans l'ensemble, Green réussit à maintenirune saine indépendance face au contrôle de ses hauts fonctionnaires. S'ils nhésitaient pas à présenter leurs propres initiatives - l'aide à l'Afriquefrancophone est citée en exemple - les hauts fonctionnaires semblent avoirprudemment évité tout élément partisan. Au même moment, l'intérêt sélectifmais prononcé que le premier ministre portait à certains aspects de lapolitique étrangère fit que les décisions sur ces questions furent parfoissoustraites à l'influence du ministère. Dans des questions telles l'appartenancede l'Afrique du Sud au Commonwealth et les relations avec l'Union soviétique,les opinions et les actions du premier ministre pouvaient avoir un effet décisif.Dans des questions de politique, comme l'entrée de la Grande Bretagne à laCEE, les fonctionnaires des Affaires extérieures devaient tenir compte d'uneautre influence puissante: Vintervention parfois indépendante du Hautcommissaire du Canada à Londres, George Drew, qui était très respecté et quiavait accès direct au premier ministre.Cette concurrence entre les centre du pouvoir portait parfois à confusion; lemeilleur exemple en est peut-être la façon dont le gouvernement a mené ledébat sur les armes nucléaires. Ce débat a contribué à la démission dugouvernement et à sa subséquente défaite électorale. Les questions depolitique étrangère n'ont pas dominé l'élection, mais le réputation d'indécisiondu gouvernement découlait largement de sa conduite en matière d'affairesextérieures. En ce sens, la façon dont Diefenbaker s'occupa des décisions depolitique étrangère influença profondément l'élection.

Page 2: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 3: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 4: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 5: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 6: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 7: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 8: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 9: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 10: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 11: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 12: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 13: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 14: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 15: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 16: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 17: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.
Page 18: The Politicians and the “Pearsonalities”: The Diefenbaker ...L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique ... Hilliker, J.