The Inseec Times - Janvier 2011
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Inseec Times : mensuel de l’association INSEEC INVEST 26 Rue Raze 33000 Bordeaux
INSEEC TIMES JANVIER 2011
Encore plus
d’entrée en
Bourse pour
2011 2010 a été une année record en terme d’intro-
duction en bourse (IPO) à l’échelle mondial.
Selon un rapport du cabinet d’audit Ernst &
Young, la valeur totale des introductions en
bourse en 2010 dépasserait les 300 milliards
de dollars...Dossier Page 5 et 6.
Le brut menace la reprise Les prix à la pompe que l’on peut observer ces jours ci
rappellent de mauvais souvenirs. Les carburants flir-
tent de nouveau avec leur niveau historique de l’été
2008, quand la chine, en raison des JO, exerçait une
pression sur la demande mondiale de brut. La situation
actuelle a cependant d’autres origines qu’il y à deux
ans. Si la montée du court du brut à New-York et à
Londres explique une partie du problème, il n’en de-
meure pas moins que d’autres facteurs interviennent
dans la situation actuelle. Page 3
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Actu
Le rôle de la Bourse est en premier lieu le financement des
entreprises, elle se doit de faire le lien entre les agents éco-
nomiques qui dégagent une épargne et ceux qui ont des
besoins de financement. Dans les années 80, l’essor du
marché financier a provoqué certains dysfonctionnements,
ce qui a vallu à la Bourse d’être accusée de véritable casino
qui profiterait en grande partie aux spéculateurs.
Le fort développement du marché financier s’est fait grâce
à un engouement croissant des agents économiques épar-
gnants pour les placements boursiers. En effet, ce nouveau
capitalisme populaire s’est étendu avec le développement
des OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs
mobilières) qui permettent de faciliter l’accès à la Bourse
et en réduisent les risques, grâce aussi à des allègements
fiscaux et à la hausse des cotations, qui est à l’origine des
bulles financières. Beaucoup d’entreprises font donc appel
au marché financier pour soutenir leurs investissements, et
au marché monétaire pour financer leur besoin de trésore-
rie. Ainsi, les entreprises effectuent des économies en évi-
tant les coûts de l’intermédiation bancaire et de nouveaux
marchés et produits financiers ont été créés pour faciliter
les opérations. Contrairement à une économie financée par
le crédit et la création monétaire qui était source d’infla-
tion et de surendettement, l’économie de marché permet le
financement des entreprises et de l’Etat et de réaliser des
plus-values.
Cependant, le développement du marché financier provo-
que des perversions financières car il est parfois détourné
de son rôle d’instrument des restructurations industrielles.
Depuis dans les années 80, les OPA se sont multipliées
avec pour unique objectif le gain rapide et aucune logique
productive, l’Etat fut donc contraint de poser des limites à
ces opérations. Par ailleurs, aujourd’hui le marché financier
est davantage utilisé à des fins spéculatives qu’au finance-
ment des entreprises. La Bourse peut avoir un effet d’évic-
tion sur l’investissement car lorsque les rendements des
placements sur le marché financier est supérieur aux rende-
ments de l’investissement, les entreprises choisissent de
placer en Bourse plutôt que d’investir. De plus, lors d’une
bulle spéculative, les cours boursiers sont surévalués par
rapport aux résultats de l’économie et des entreprises, un
ajustement est donc inévitable et survient brutalement pour
provoquer des dysfonctionnements.
Effectivement, la consommation et l’investissement des
ménages et des entreprises diminuent fortement en faveur
de la reconstitution de leur épargne.L’appât du gain des
placements financiers et tel que le financement d’une éco-
nomie sans spéculation est illusoire et le risque de ce fonc-
tionnement est le passage à une économie casino.
Un égo nommé Casino !
En kiosque
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Finance
Depuis leur apparition sur le web, les réseaux sociaux tels
que Facebook et Twitter connaissent une progression per-
manente. Les derniers chiffres évoqués par la presse ne
comptent pas moins de 500 millions d’abonnés Facebook, et
175 millions pour Twitter pour quelques 25 milliards de
messages envoyés.
Le chiffre d’affaire des deux sociétés n’en reste pas moins
en berne puisque Facebook avoisine les 1.2 milliard de dol-
lars tandis que twitter atteint 14.7 millions de dollars.
Pour autant ni l’une ni l’autre n’est encore côtée en bourse,
ce qui n’empêche pas leur valorisation de s’envoler, à l’ima-
ge de Facebook qui atteint 50 milliards de dollars, et Twitter
près 3.7 milliards de dollars.
Par ailleurs, le succès grandissant des deux firmes ne décou-
rage pas non plus les investisseurs qui cherchent à profiter
de la croissance de Facebook et Twitter. On voit alors se
créer une alternative aux places boursières vers un marché
gris. Ce dernier s'est organisé sur des plates-formes en ligne
comme Sharespost ou SecondMarket favorisant la rencontre
des investisseurs et des actionnaires trop pressés. En atten-
dant l’entrée officielle des deux firmes, leur estimation ne
cesse de flamber, laissant quelques sueurs froides aux direc-
teurs de chaque société, qui font l’objet d’échange très im-
portant.
Les réseaux sociaux les plus côtés, mais toujours pas en bourse
La nouvelle flambée du baril combinée à la faiblesse
de l’euro menace très fortement la reprise.
Les prix à la pompe que l’on peut observer ces jours ci rap-
pellent de mauvais souvenirs. Les carburants flirtent de nou-
veau avec leur niveau historique de l’été 2008, quand la chi-
ne, en raison des JO, exerçait une pression sur la demande
mondiale de brut.
La situation actuelle a cependant d’autres origines qu’il y à
deux ans. Si la montée du court du brut à New-York et à
Londres explique une partie du problème, il n’en demeure
pas moins que d’autres facteurs interviennent dans la situa-
tion actuelle.
Certes le baril a augmenté de 15% en un an, mais c’est sur-
tout la faiblesse de l’euro depuis quelques mois qui provo-
que une inflation des prix à la pompe. Importer du brut coûte
aujourd’hui beaucoup plus cher depuis que le dollar s’est
apprécié face à l’euro. Le brut étant payé en billet vert il
était peu cher quand la monnaie européenne s’échangeait
pour 1,40USD, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
La flambé des prix s’explique aussi par la rigidité de l’offre.
L’OPEP, qui représente plus d’un quart de l’offre mondiale,
s’est fixé comme but pour l’année à venir de ne pas augmen-
ter sa production. La production journalière devrait se main-
tenir autour de 24 millions de baril par jour pour le cartel.
Nombre de pays membres de l’organisation, et tout particu-
lièrement l’Iran et le Venezuela, estiment qu’un « pris jus-
te » pour le baril se situe autour des 100 dollars.
Les projections actuelles pour 2011 ne sont guères optimis-
tes car le prix des carburants est une variables clé des écono-
mies européennes. L’augmentation des prix à la pompe for-
cera les ménages à réorienter leur consommation en dimi-
nuant les achats des biens non essentiels. Or une chute de la
consommation a de grandes chances de casser l’embryon
reprise observée en 2010.
2011 l’année de la révolution énergétique ?
Une offre rigide
La reprise en question
Le brut menace la reprise
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Dossier
Encore plus d’entrée en Bourse pour 2011
Le prolongement de 2010
2010 a été une année record en terme d’introduction en
bourse (IPO) à l’échelle mondial. Selon un rapport du cabi-
net d’audit Ernst & Young, la valeur totale des introductions
en bourse en 2010 dépasserait les 300 milliards de dollars.
Avec plus de deux tiers des opérations réalisées, l’Asie, et
surtout la Chine (50% des IPO) est devenue le fer de lance
des introductions en bourses.
«Tirant parti de taux d'intérêt relativement bas dans les
marchés développés et d'une liquidité abondante, les inves-
tisseurs internationaux n'ont cessé, ces 11 derniers mois, de
vouloir exploiter avidement la croissance de l'Asie et d'au-
tres marchés émergents», explique Gregory Ericksen, d'Ern-
st & Young. Loin derrière se placent les Etats-Unis avec 40
milliards de dollars, l’Europe avec 32,8 milliards de dollars
et enfin le Moyen-Orient et l’Afrique avec 5 milliards de
dollars.
Selon les premières estimations, 2011 devrait être dans le
prolongement de 2010 et devrait voir de nouveaux acteurs
faire leur apparition sur les marchés financiers du monde
entier, et notamment français. Valérie Vitter Mouradian,
responsable des marchés primaires actions en France chez
The Royal Bank of Scotland (RBS), explique que «dans le
pipeline des IPO, il y a des dossiers de qualité, avec des so-
ciétés qui sont bien positionnées sur leur marché avec des
perspectives encourageantes». A cela s’ajoute des investis-
seurs dynamiques qui suivent de très près la croissance des
sociétés et ont de réelles perspectives d’avenir.
5
Les bonnes affaires de 2011 Tous les secteurs semblent être en mouvement pour 2011.
Ainsi Lagardère pourrait se séparer des 20% quelle possède
dans la chaine payante Canal+. De même la société Euro
Media Group, prestataire technique pour l’industrie audiovi-
suelle et le cinéma devrait s’introduire en bourse en juin
2011. Le comparateur d’assurance sur internet Assurland
devrait également être en mouvement puisque son principal
actionnaire, le groupe mutualiste Covéa souhaite se désenga-
ger d’une partie de son capital, entre 25% et 50%. Enfin le
groupe sucrier Tereos International, déjà présent à Sao Pau-
lo doit intégrer la bourse parisienne au premier semestre
2011.
Moins sûr D’autre rumeur circulent sur des introductions en bourses
probables mais rien n’est encore sûr. Ainsi après une vente
non concluante de Quick, La Caisse des Dépôts pourrait
choisir l’option de l’introduction en bourse afin de se séparer
de la chaîne de restauration rapide. De même, après une intro-
duction en bourse ratée en 2010, le groupe d’Hôtels et de
Casinos Barrière pourrait retenter l’expérience d’une IPO.
Enfin, Bain capital, groupe américain de capital-
investissement, pourrait introduire en bourse FCI, fabricant
de connecteurs et de systèmes d'interconnexions, racheté à
AREVA en 2005.
A l’inverse de 2010 où Général Motors, Agricultural Bank of
China et l'assureur asiatique AIA (filiale de l'américain AIG)
ont levé à eux seuls près de 75% des transactions, on ne pré-
voit pas qu’un géant fasse sont apparitions en Bourse. Cepen-
dant les responsables de la SEC (gendarme de la Bourse
américain) se mêlent des investissements massifs qui ont lieu
actuellement sur Facebook. Mais Mark Zuckerberg, son fon-
dateur semble vouloir repousser au maximum l’entrée en
bourse du réseau social, valorisé pourtant à plus de 50 mil-
liards de dollars.
Dossier
Comparaison du nom-
bre et du montant des
IPO étatsuniens entre
2007 et 2010. Q1 =
Janvier, Février,
Mars.. etc..
6
Economie
L’économie est une discipline complexe, car elle est consti-
tuée d’innombrables spécialités, elle peut être symbolisée par
un labyrinthe où plus d’une intelligence s’est égarée. Une seu-
le certitude demeure, la victoire du libéralisme économique
par abandon des autres paradigmes à la fin du XXe siècle.
L’économie a été sujette à de multiples querelles d’experts,
d’antagonismes idéologiques qui sont à l’origine des politi-
ques économiques menées par les classes dirigeantes.
L’analyse subjective, de la guerre idéologique orchestrée par
des esprits supérieurs, au cours du XXe siècle est à la fois
pertinente et passionnante.
La problématique sera la suivante : Quel est le système politi-
co-économique optimal dans un contexte de globalisation de
l’économie, de crises économiques et de contrainte budgétai-
re ?
Tout d’abord, le social-libéralisme du début du XXe siècle,
théorisé par certains économistes libéraux qui ont dénoncé et
condamné les effets néfastes du libéralisme classique. Ces
précurseurs ont exhorté l’Etat à faire preuve d’une plus gran-
de ingérence dans l’économie capitaliste afin de garantir les
libertés fondamentales et les droits de l’Homme.
En effet, ils acceptent l’économie libérale et affirment que la
propriété privée conjuguée aux libertés individuelles est la
seule source d’épanouissement des individus.
Contrairement aux thèses libérales classiques, l’Etat provi-
dence doit garantir la santé et l’éducation pour tous les indi-
vidus à l’instar de la social-démocratie incarnée par le keyné-
sianisme. L’ambition est évidemment d’éradiquer la misère et
l’indigence qui frappent les classes populaires.
Par ailleurs, il faut souligner l’infime différence idéologique
entre le social-libéralisme et la social- démocratie qui réside
dans le fait que l’un favorise malgré tout l’individualisme et
la liberté tandis que l’autre met en avant la défense de l’inté-
rêt général et l’égalité. Le keynésianisme est issu de l’œuvre
majeure du maître « La Théorie générale de l’emploi, de l’in-
térêt et de la monnaie » (1936).
Cette dernière explique magistralement les causes, les consé-
quences de la crise déflationniste de 1929 et apporte ces re-
mèdes (Etat providence, augmentation des salaires, la
consommation est le moteur de la croissance). Les keynésiens
acceptent le capitalisme mais encadré par un Etat puissant qui
intervient dans l’économie pour instaurer une forme de justice
sociale. Ce courant de pensée sera discrédité par les libéraux
dans les années 1970 qui taxent les politiques keynésiennes
d’avoir fait le lit des crises inflationnistes (en 1973 choc pé-
trolier) et de l’endettement colossal des Etats.
Dans les années 1980, les libéraux fêtent leur victoire et ob-
servent fièrement l’application de leurs théories aux Etats-
Unis sous Ronald Reagan et en Angleterre sous Margaret
Thatcher.
En France, le socialiste François Mitterrand est élu Président
de la République française, alors que toutes les grandes démo-
craties occidentales entament leur révolution libérale, la Fran-
ce met en place des politiques keynésiennes.
L’échec de ces politiques entraîne une véritable prise de cons-
cience de la classe dirigeante qui décide d’admettre l’omnipo-
tence du dogme libéral.
Ceci se traduit par la libéralisation des marchés de capitaux,
le renforcement du libre-échange et des vagues successives de
privatisation des entreprises, paradoxalement le gouverne-
ment socialiste de Lionel Jospin est celui qui a le plus privati-
sé les entreprises !!
Par conséquent, le libéralisme économique symbolise l’idéo-
logie du système capitaliste en particulier ses vertus telles que
le développement économique, les échanges commerciaux,
l’investissement, la création de richesses, l’innovation perpé-
tuelle, le transfert de technologies, de savoir-faire.
L’autre atout majeur est la prise de conscience que l’Etat n’est
pas omniscient, omnipotent, il ne peut pas tout notamment
sous la contrainte budgétaire.
Je pense que le libéralisme est le courant de pensée optimal,
car il concilie parfaitement un capitalisme performant, fruc-
tueux et la rigueur budgétaire puisque l’Etat ne doit pas inter-
venir dans l’économie, inéluctablement les dépenses de l’Etat
diminuent en théorie puisque l’endettement abyssal des Etats-
Unis, du Japon ou de l’Angleterre infirme cette thèse.
Il faut nuancer cette analyse, en affirmant que le libéralisme
économique n’est pas une idéologie parfaite puisque plusieurs
points négatifs tels que l’explosion des inégalités, le chômage,
l’endettement, la dégradation de l’environnement sont sou-
vent mis en évidence par des détracteurs de tout acabit, néan-
moins, incapables de proposer une alternative crédible ! Tout
simplement parce que le capitalisme est le pire système éco-
nomique à l’exclusion de tous les autres !
C’est le capitalisme qui a permis à l’Homme de s’enrichir,
d’allonger son espérance de vie, de mettre à la portée de tous,
la culture, la médecine et l’hygiène.
Le libéralisme économique contemporain prospère, pour une
écrasante majorité, dans des pays démocratiques, à l’évidence
le meilleur régime politique, la boucle est bouclée !
L’OMNIPOTENCE DU LIBERALISME ECONOMIQUE !
7
Espace Jeux
Bulot Etienne
Traore Mouhamed
Boulebiar Nacer
Ménagé Alexandre
Moutier Clément
Michard Aurélie
Arras Mélanie
Cadet Sébastien
Moutairou Nabil
Daloz Agathe
Cailler Dimitri
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