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rando Imprimerie du Département de Seine-et-Marne - Melun. Juin 2016. Ne pas jeter sur la voie publique. Pour découvrir l’ensemble des boucles à parcourir consultez le site du Département de Seine-et-Marne seine-et-marne.fr Département de Seine-et-Marne Hôtel du Département CS 50377 77010 Melun cedex 01 64 14 77 77 CODERANDO 77 11, rue Royale 77300 Fontainebleau 01 60 71 91 16 Seine-et-Marne Tourisme Quartier Henri IV Place d'Armes 77300 Fontainebleau 01 60 39 60 39 Anciennes voie ferrée Anciennes gares - - - - La Accès à Villeneuve-sur-Bellot la préservation des chemins ruraux : un objectif du Département de seine-et-marne avec les communes de Verdelot, Villeneuve-sur-Bellot et Bellot départ de Villeneuve-sur-Bellot boucle de 10 km - 2 h 30 Départ de Villeneuve-sur-Bellot Boucle de 10 km - 2 h 30 10 Départ de Villeneuve-sur-Bellot place Constant Gallot Prendre la rue de l’Abreuvoir à l’angle de la place C. Gallot et la rue de la Couture. À la route aller franchir le Petit Morin , poursuivre tout droit rue de l’Ormerond, à la rue du Geai prendre le chemin en face. À la route partir à gauche sur 30 m pour emprunter le sentier à droite qui part dans le bois . 100 m après la sortie du 2 e bois sur le plateau prendre le chemin à gauche bis . Au hameau du Geai, prendre la route à gauche et tout droit jusqu’à la ferme du Colombier ; 100 m après la ferme descendre par le chemin à gauche. À la route, prendre à droite sur 100 m, juste avant le hameau du Mont prendre le chemin à gauche. À la route en face le long du camping, puis à droite pour rejoindre la route et tout droit vers Verdelot , franchir le Petit Morin. Monter jusqu’à l’église , avant le cimetière à gauche ; descendre jusqu’à la rue Brice Parain la traverser, prendre en face le long du mur ; au pont franchir le ru Moreau ; traverser le hameau du Prieuré . À la sortie du hameau, monter à gauche la petite route " Chemin de l’Égrefin " et tout droit. À l’intersection à gauche ; 50 m après l’impasse du Grand Égrefin (face à une ancienne ferme avec un pigeonnier carré) prendre le chemin à gauche ; au carrefour de chemins longer la prairie à droite et tout droit. Au hameau de Fontaine Robert , à gauche pour rejoindre la route ; traverser le hameau par la route à gauche ; à 50 m après la sortie du hameau (au 4 e poteau métallique à partir du panneau de commune) dans la petite clairière et le long du bois, descendre tout droit le chemin en herbe à gauche. À la petite route en face rue de Fontaine et tout droit jusqu’au début de la rue de la Miche pour prendre, à 30 m à droite, la sente entre deux murs ; à la route traverser et à droite sur le trottoir, dans le virage partir dans le chemin en herbe, traverser le lotissement pour rejoindre la route départementale ; à gauche retour vers Villeneuve-sur-Bellot par le trottoir aménagé. Continuer tout droit, mais traverser devant l’école , pour rejoindre à 30 m la rue des Jardins (sente entre deux murs) à droite ; au bout à gauche traverser la cour Casin ; passer devant l’église ; traverser la place, rejoindre la place Constant Gallot, sur la gauche. À partir d’ici : à gauche, tout droit sur 2 km jusqu’à la route départementale et à gauche . Regard sur un paysage bocager bis

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Pour découvrir l’ensemble des boucles à parcourir consultez le site du Département de Seine-et-Marne seine-et-marne.fr

Département de Seine-et-MarneHôtel du DépartementCS 5037777010 Melun cedex01 64 14 77 77

CODERANDO 7711, rue Royale77300 Fontainebleau01 60 71 91 16

Seine-et-Marne TourismeQuartier Henri IVPlace d'Armes77300 Fontainebleau01 60 39 60 39

Anciennes voie ferrée

Anciennes gares

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Accès àVilleneuve-sur-Bellot

la préservation des chemins ruraux :un objectif du Département de seine-et-marne avec les communes de Verdelot, Villeneuve-sur-Bellot et Bellot

départ de Villeneuve-sur-Bellot boucle de 10 km - 2 h 30

Départ de Villeneuve-sur-Bellot Boucle de 10 km - 2 h 30

10Départ de Villeneuve-sur-Bellot place Constant Gallot

Prendre la rue de l’Abreuvoir à l’angle de la place C. Gallot et la rue de la Couture. À la route aller franchir le Petit Morin

, poursuivre tout droit rue de l’Ormerond, à la rue du Geai prendre le chemin en face. À la route partir à gauche sur 30 m pour emprunter le sentier à droite qui part dans le bois . 100 m après la sortie du 2e bois sur le plateau prendre le chemin à gauche bis . Au hameau du Geai, prendre la route à gauche et tout droit jusqu’à la ferme du Colombier ; 100 m après la ferme descendre par le chemin à gauche. À la route, prendre à droite sur 100 m, juste avant le hameau du Mont prendre le chemin à gauche. À la route en face le long du camping, puis à droite pour rejoindre la route et tout droit vers Verdelot , franchir le Petit Morin. Monter jusqu’à l’église , avant le cimetière à gauche ; descendre jusqu’à la rue Brice Parain la traverser, prendre en face le long du mur ; au pont franchir le ru Moreau ; traverser le hameau du Prieuré . À la sortie du hameau, monter à gauche la petite route " Chemin de l’Égrefin " et tout droit. À l’intersection à gauche ; 50 m après l’impasse du Grand Égrefin (face à une ancienne ferme avec un pigeonnier carré) prendre le chemin à gauche ; au carrefour de chemins longer la prairie à droite et tout droit. Au hameau de Fontaine Robert , à gauche pour rejoindre la route ; traverser le hameau par la route à gauche ; à 50 m après la sortie du hameau (au 4e poteau métallique à partir du panneau de commune) dans la petite clairière et le long du bois, descendre tout droit le chemin en herbe à gauche. À la petite route en face rue de Fontaine et tout droit jusqu’au début de la rue de la Miche pour prendre, à 30 m à droite, la sente entre deux murs ; à la route traverser et à droite sur le trottoir, dans le virage partir dans le chemin en herbe, traverser le lotissement pour rejoindre la route départementale ; à gauche retour vers Villeneuve-sur-Bellot par le trottoir aménagé. Continuer tout droit, mais traverser devant l’école , pour rejoindre à 30 m la rue des Jardins (sente entre deux murs) à droite ; au bout à gauche traverser la cour Casin

; passer devant l’église ; traverser la place, rejoindre la place Constant Gallot, sur la gauche.

À partir d’ici : à gauche, tout droit sur 2 km jusqu’à la route départementale et à gauche .

Regard sur unpaysage bocager

bis

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"Toit" et tacot de Seine-et-Marne Sur le territoire de Verdelot, à la ferme de Saint-Georges, le "toit" de la Seine-et-Marne culmine à 215,6 m ! En 1866, le Conseil général de Seine-et-Marne lança une étude pour la construction d’un chemin de fer d’intérêt local de La Ferté-sous-Jouarre à Montmirail ; après d’interminables discussions la ligne fut inaugurée le 23 janvier 1889. C’est ainsi que le "tacot du Petit Morin" contribua largement au développement économique de la vallée en transportant non seulement des voyageurs mais aussi les productions locales comme : céréales, fourrage, vaches, veaux, cochons et volailles, osier, tuiles et briques, verres de lunettes... et des cercueils ! Dans les montées, les voyageurs n’étaient pas à l’abri de mettre la main à la pâte, on poussait !

En 1910, Verdelot devint un "nœud ferroviaire" entre la ligne existante et la nouvelle Verdelot-Château-Thierry. Le franchissement du Petit Morin se faisait par un petit pont métallique dont il reste les piles sur les berges. Cette ligne a vu rouler un camion militaire GMC de type ambulance équipé pour circuler sur rails ; cette invention, d’un ingénieur de la compagnie, permettait de réduire les coûts d’exploitation les jours creux ! Le Conseil général a décidé la fermeture de la ligne Verdelot-Château Thierry le 1er août 1938 et celle de La Ferté-Montmirail le 24 juillet 1947.

Les monuments en l’honneur des soldats morts pour la France en 14-18 étaient choisis sur catalogue, ceux de Verdelot et Villeneuve-sur-Bellot sont surmontés du Coq Gaulois. Les quelques vestiges de la première église de Verdelot remonteraient au 12e siècle. Elle a conservé son plan primitif à trois vaisseaux sur colonnettes ; quelques dates de constructions : 1556 pour le chœur, 1809 pour le clocher de 21 m et le porche. Ce chêne a été planté en hommage au 50e anniversaire de la libération de Verdelot le 28 août 1944 et au résistant René Cassin, rédacteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948, prix Nobel de la Paix en 1968 ; décédé en 1976, il repose au Panthéon depuis 1987. Le philosophe Brice Parain (1897-1971) est inhumé au cimetière de Verdelot.

La légende de Notre-Dame-de-Pitié

Amenée au 12e siècle par des Bénédictins fuyant les persécutions religieuses au Languedoc, Notre-Dame-de-Pitié était au Prieuré et faisait l’objet d’une dévotion ; à la Révolution la statue fut cachée et restituée au curé de Verdelot en 1811. Le transport se fit sans cérémonie avec une charrette tirée par des bœufs qui refusèrent de

franchir le ru Moreau ; le curé y voyant là un signe de mécontentement d’une Vierge si vénérée, s’entoura des enfants de chœur et de tout le village. Mais la statue se fît si lourde que les hommes les plus forts ne purent la soulever ; au final ce sont quatre jeunes rosières qui se saisirent du brancard et firent entrer la Vierge dans l’allégresse à l’église de Verdelot. Depuis 1864, elle rassemble les pèlerins en l’église de Verdelot le 3e dimanche de septembre, pour un pèlerinage jusqu’à la Fontaine aux Fièvres, dont les eaux vertueuses guérissent des fièvres et des maladies des yeux. Cette statue de la Vierge a été érigée près d’une fontaine en 1856 sur la place du prieuré. Du 12e au 18e siècle, au lieu-dit Le Prieuré se trouvait une communauté de Bénédictins qui quittèrent les lieux en 1720 après 600 ans de prières ; puis la chapelle en ruine ferma en 1744, il ne reste que quelques vestiges de cette chapelle romane et des anciens bâtiments conventuels du 16e siècle. Après la Révolution tout changea ! Le prieuré, au lieu-dit Le Vallon, fut mis en vente à Meaux le 21 mars 1791 comme bien national ; parmi la multitude de propriétaires on compte Pascal Jardin, scénariste du film "Le Vieux Fusil" (1975).

Le Grand Égrefin est un ancien fief, remarquable par son pigeonnier seigneurial carré, ayant appartenu à la famille des Marins, seigneurs de Villeneuve-sur-Bellot. C’est à la couche imperméable de marnes, sous le calcaire, que l’on doit l’origine de nombreuses sources ou mares.

Fontaine Robert ? Est-ce un paysan qui lui a laissé son nom ? Le Petit Morin a fait tourner des moulins, dont un à foulons sur le domaine de Clairefontaine.

Qui a eu cette idée folle, un jour… !

Au 15e siècle, l’architecture des lieux d’enseignement supérieur reprend celle des monastères ; l’éducation primaire se fait dans l’habitation du maître payé par les familles. En 1833, la loi Guizot fait obligation aux communes de construire une "maison d’école", beaucoup ne font rien ou construisent une "mairie-école". En 1858, l’État établit des règles de salubrité : 1 m3 et 4 m3 par élève, les communes qui appliquent les règles bénéficient de son concours financier. Avec l’avènement de la IIIe République et les lois Jules Ferry de 1880 et 1882, l’enseignement primaire devient obligatoire, gratuit et laïque pour les garçons et les filles de 6 à 13 ans révolus.

Comme beaucoup de municipalités, Villeneuve-sur-Bellot (Verdelot aussi !), a donné un caractère monumental à son école primaire. En 1893, le maire Monsieur Spié fait don de quatre égéries représentant l’Industrie, le Commerce, l’Agriculture et la Marine. En 1853, le recteur

d’Académie décida que tous les enfants, accompagnés du maître d’école, assisteraient à l’office des dimanches et jours fériés ; le 23 mai 1952, le Pays Briard, publiait que l’école serait dotée d’un poste de télévision, la 1re école du département ! La cour Casin est l’exemple de l’habitat rural s’organisant autour d’une cour commune, on avait besoin de place pour les travaux et le matériel. En 1870, un détachement de Hulans bivouaque dans la cour de la maison d’école à l’angle de la cour Casin et la place de l’église. Entre 1881 et 1884, la commune et la fabrique (ou paroisse) se disputent à cause du presbytère qui tombe en ruine, la commune décide de sa reconstruction.

Dévotion à Notre-Dame-du-Pilier

L’église Saint-Rémi et Saint-Louis est datée du 12e siècle elle a été plusieurs fois restaurée, la dernière remonte à 1963. À l’intérieur, une très belle statue en pierre de 1,30 m, datant du 13e siècle, est encastrée dans un pilier, surmontée d’un dais, Notre-Dame-de-Grâce, nommée Notre-Dame-du-Pilier depuis la Révolution. Sa vénération attira un grand nombre de pèlerins ce qui entraîna l’agrandissement de l’église en 1752. Lors de cet agrandissement du chœur, la voûte de la chapelle de la Vierge aurait été refaite avec les pierres du prieuré de Verdelot, notamment un chapiteau roman réemployé à l’emplacement de l’ancienne porte du cimetière murée en 1851 à cause des courants d’air ! La famille des Marins, seigneurs de Villeneuve-sur- Bellot de 1457 à 1636, résida au château (15e siècle) dont quelques vestiges sont visibles : sa forme particulière due à la ferme qui lui était mitoyenne, l’entrée d’honneur de la cour du Château, la cour de la ferme et son entrée qui était surmontée d’un pigeonnier. Il a été vendu par lots le 9 juin 1811 par Pierre de Poterat.

Sources : En Brie champenoise, Louis Fontaine - Éd. PEGBulletin de l’Association des Amis de la Vallée du Petit Morin.Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne - R.C. Plancke - Éd. Amatteis.

Une ville neuve

Comme toutes les "Villes Neuves", Villeneuve-sur-Bellot est née, aux 12e-13e siècles, d’une volonté de fixer les populations sur des terres en friches. Leurs nouveaux habitants, vilains ou serfs, pouvaient moyennant de faibles redevances au seigneur local, devenir propriétaires et transmettre leurs biens. En 1528, ceux de Villeneuve obtinrent le droit de faire deux foires annuelles et un marché le vendredi, ce qui donna une place importante à la commune dans la vallée. De la place Constant Gallot sont encore visibles quelques enseignes de l’activité commerçante d’autrefois. En 1903, le "Grand Magasin" de Villeneuve : articles de Paris, vins et liqueurs, graineterie... faisait l’angle en haut de la place ; en 1923, 47 activités commerciales étaient représentées sans compter le notaire, le médecin et les 10 cultivateurs.

Sur l’une des piles du pont deux plaques attestant des crues du Petit Morin en 1881 et 1889. En contre-bas se trouvait le bateau lavoir emporté par une crue en 1941.

Si la vigne a disparu des coteaux depuis un siècle, les "tocards" sont encore visibles. On appelle ainsi des arbres taillés en têtards, c’est-à-dire dont le tronc est coupé à 2 m du sol. Il s’agit essentiellement de charmes mais aussi de saules ou de frênes. Ils permettent de délimiter des propriétés dans un taillis. Le Petit Morin a creusé sa vallée sur 85 km, aux coteaux quelquefois abrupts dans une plate-forme calcaire reposant sur des marnes. Les petites cultures des versants, prairies et petits bois composent le paysage bocager qui contraste avec les cultures des grands plateaux. Nous sommes dans la Brie des Morin appelée autrefois Brie Laitière comme l’attestent encore les troupeaux de Prim’Holstein... La diversité des milieux enrichit la flore et la faune ; une quarantaine d’espèces d’oiseaux a été recensée dans la vallée du Petit Morin.