TD ECONOMIE
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TD ECONOMIESéance 2
Matteo Cavallaro
QU’EST-CE QUE LA CONSOMMATION? L’utilisation/emploi d’un produit.
Elément objectif. La satisfaction d’un besoin.
Elément subjectif.
Société de consommation Vision négative des consommations avant le XX siècle alors que maintenant on
en a une vision assez positive. Obj des gouvernements => (souvent) augmenter la consommation.
Trois évolutions nous ont conduit jusqu’ici: Marchandisation
Avant autoconsommation; aujourd’hui marché Société salariale
Sécurité du salaire + Etat providence Hausse du pouvoir d’achat
Grâce à la hausse de productivité.
Question de cette partie: comment choisissons-nous de consommer?
LES LOIS D’ENGEL Sans le s. Il n’est pas le camarade de Marx. Il recherche une relation entre la consommation et le
revenu.
↑ Revenu 2 effets ↓ Consommation (rel.) et ↑ épargne (rel)
Pour Engel ces deux éléments sont complémentaires. Coefficient budgétaire de l’alimentation ↓
Coefficient budgétaire => terme INSEE pour indiquer le poids d’une poste dans la consommation
Ex. Vous gagnez 1000 euros/mois. si j’augmente votre salaire de 100 euro/mois, vous allez épargner plus (proportionnellement) sur ces 100 euros que sur les 1000 euros.
MOYENNISATION Théorie proposée par Alexis de Tocqueville
Transformations des biens supérieurs en biens normaux.
Bien supérieur: bien dont la demande augmente plus vite que le revenu.
Bien normal: bien dont la demande augment moins vite que le revenu.
Bien inférieur: bien dont la demande diminue avec la hausse du revenu.
Ex. les voitures, les vacances, la télévision.
En économie on a une formule pour capter l’intensité de le relation entre demande et prix/revenu.
ELASTICITÉ Elasticité-revenu de la demande: ()
Elasticité-prix de la demande () Demande élastique: variation + forte que celle du prix. Demande rigide: variation moins forte que celle du prix.
Tous le biens ont une Elasticité-prix négative (↓D quand ↑p) SAUF: Biens Veblens: biens supérieurs dont la demande
augmente quand le prix augmente => biens « symboles ».
Biens Giffen: biens inférieurs dont la demande augmente quand le prix augmente => le pain pendant les crises alimentaires.
CONSOMMATION ET CHOIX: L’UTILITÉ MARGINALE Courant marginaliste de l’économie. Obj des agents => max leur utilité, compte tenu des
contraintes de leur budget.
Utilité marginale => utilité qu’on reçoit lors qu’on rajoute 1 unité d’un bien. Décroissante: 2ème verre d’eau < 1er verre d’eau. Quand Utilité marginale = prix, je n’achète plus d’un certain
bien. Exogène dans le modèle.
Limites Information imparfaite. Définition d’utilité (ex. diamants).
Qui est-ce qui définit l’utilité d’un bien? Nous? La société? Les deux? => critique sociologique
CONSOMMATION ET CHOIX: L’INFLUENCE DE LA SOCIÉTÉ Utilité => on est les « rois » (influence
externe négligeable ou pas importante).
Vision inversée: nos choix et goûts sont décidés par d’autres facteurs. Parmi eux:
L’offre (publicité, marketing et autres campagne d’orientation)
Socialisation (notre classe sociale) Bourdieu => « Habitus » (distinction des autres et
moyen de montrer notre appartenance)
CONSOMMATION ET CHOIX: L’INFLUENCE DE LA SOCIÉTÉ Karl Marx: le fétichisme de la marchandise
Réification d’un trait abstrait (la valeur) de l’objet qui devient une caractéristique intrinsèque de l’objet.
La marchandise et la consommation deviennent des substituts des rapports sociaux.
On communique à travers les échanges de marchandise au lieu que communiquer entre êtres humaines.
Herbert Marcuse L’Homme unidimensionnel Part de notre consommation est un besoin illusoire. Hommes réduits à une dimension, sur l’axe
production/consommation.
CONSOMMATION ET CHOIX: L’INFLUENCE DE LA SOCIÉTÉ Effet de démonstration (Duesenberry)
Les membres d’un groupe social donné ont tendance à imiter la consommation d’un groupe au revenu supérieur (mais proche).
La « logique des signes » (Baudrillard) Point de départ => fétichisme de la marchandise Symboles plus importants que les besoins et
donc que « l’utilité ». Symboles plus importants que notre classe
sociale. Consommation = langage.
CONSOMMATION ET NIVEAU DE VIE
CONSOMMATION ET NIVEAU DE VIE
CONSOMMATION EN FRANCE
CONSOMMATION EN EUROPE
CONSOMMATION ET PIB Autre manière de calculer le PIB:
PIB = C + FBCF + ∆Sk + X – M
C Consommation finale FBCF Formation brute de capital fixe ∆Sk variation des stocks X Exportations M Importations
CONSOMMATION ET PIB
LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNÉSIENNE Loi psychologique fondamentale:
« Le revenu courant est le principal déterminant de la consommation ».
C = cY +C0
Deux composantes: c propension marginal à consommer
cY Les dépenses qui dépendent du revenu. C0 Consommation autonome
Les dépenses qu’on ne peut pas supprimer.
C/Y => propension moyenne à consommer Modèle keynésien => elle fonction décroissante du
revenu
LES CRITIQUES DE KUZNETS Grosse question: ce modèle est-il pertinent?
Travaux d’analyse statistiques sur les consommations entre 1869 et 1938 (longue terme)
Propension moyenne serait stable et égale à la consommation marginale. Donc C = cY Fonction devient linéaire.
Etudes sur le court terme donnent partiellement raison à Keynes. Prop cons moyenne décroissante MAIS prop cons marginale change entre court terme et longue
terme (min court terme)
D’AUTRES THÉORIES Réponse à Keynes fondée sur la
microéconomie.
Agents cherchant de maximiser leur utilité. Idée de regarder à toute la vie: on peut
consommer maintenant, mais on peut aussi épargner pour consommer dans l’avenir ou bien on peut anticiper la consommation (emprunt).
Focus sur la richesse (ressources disp tout eu long de la vie) et pas sur le revenu courant.
THÉORIE DU REVENU PERMANENT Milton Friedman 1957
Hypothèse: on analyse les consommations d’un agent qui a une vie infinie.
Revenu permanent => « la somme qu’un consommateur peut dédier à sa consommation en maintenant constante la valeur de son capital »
Revenu transitoire => différence entre revenu courant et permanent.
Consommation dépend du revenu permanent, revenu courant a un très faible effet.
THÉORIE DU CYCLE DE VIE Ando et Modigliani 1963
Modèle de prise en compte de l'âge du consommateur dans la détermination de la fonction de consommation. Agents ont âge différent.
Revenus inconstants => nécessité de jouer avec ses propres revenus (endettement/épargne).
Prise en compte des variations du « patrimoine ».
Cela expliquerait la stabilité de la prop. Moyenne à consommer à longue terme.
LES LIMITES DES MODÈLES 1. Hypothèse de Modigliani, Ando et Friedman =>
marché financiers parfaits.
C’est-à-dire que les acteurs pouvaient emprunter auprès des marchés financiers tout l’argent dont ils avaient besoin pour ses propres consommations au bon taux d’intérêt.
Ce n’est pas le cas => contrainte de liquidité (et poids des incertitudes) pour les revenus plus faibles => retour des analyses keynésiennes.
Importance des incertitudes => risque d’épargne excessif?
LES TYPES D’INVESTISSEMENT Investissement de capacité: augmentation de la
capacité de production (ex. nouvelle machine)
Investissement de remplacement: but de renouveler le capital usé.
Investissement de productivité: si cela augmente la productivité du travail.
Investissement direct à l’étranger (IDE) => achat de plus de 10% du capital d’une entreprise.
Investissement de portefeuille => achat <10%
L’INVESTISSEMENT Investissement brut (ou FBCF) => ce qu’une entreprise
dépense pour accroître son capital.
Amortissement => ce qu’une entreprise dépense en cas d’usure de son capital (Consommation de capital fixe).
Investissement net => Inv. brut – Cons. de capital fixe.
Ce qu’on comptabilise comme « FBCF »: Les achats de biens productifs Les achats de certains services ou biens immatériels tels que
logiciels. Les dépenses de R&D ne sont pas comptabilisés comme
investissements.
LES DÉTERMINANTS DE L’INVESTISSEMENT La demande: les variations de la demande exercent
un effet accélérateur sur l’investissement. Je vois que les gens veulent acheter plus, j’achète de biens
productifs. Accélérateur => les variations de l’investissement sont
plus amples que celles de la demande. (page 44 de votre TD)
Le taux de marge => investissements dépendent de la rémunération du capital (c’est l’argent qui vient dépensé).
Risque de conflit: ↑ taux de marge en absence de + productivité, ↓salaire => ↓demande.
LES DÉTERMINANTS DE L’INVESTISSEMENT Rôle du taux d’intérêt
Rendement de mon argent si je le prête (coût d’opportunité).
Coût de l’argent si j’emprunt pour investir (coût de l’emprunt).
Entrepreneur compare TdI au rendement attendu de l’investissement et opte pour faire ce qui lui donnera plus d’argent. Rendement attendu => efficacité marginale du capital
(Keynes).
Pour savoir si les entreprise s’endettent ou si elles utilisent ses fonds propres => taux d’autofinancement.
LES EFFETS DE L’INVESTISSEMENT Demande => investissement est une des
composantes. Il signifie demander plus de biens productifs. Rôle du multiplicateur.
Offre => elle s’accroit grâce aux investissements.
PIB => poids moins lourd que la consommation, mais grâce à l’accélérateur il joue un rôle important. Accélérateur et multiplicateur se combine aussi.
Emploi => effets controversés.
LE MULTIPLICATEUR Ce que je dépense est un revenu extra pour
un autre agent qui pourra donc en dépenser une partie (prop. Marginal à consommer).
C’est différent pour les économies ouverte où on y rajoute la propension à importer.
Depression or Bust (Reynolds).
LE RISQUE D’UN EXCÈS D’ÉPARGNE POUR LES KEYNÉSIENS Problème pour les keynésiens: épargner n’est
pas (automatiquement) investir.
Investissement => dépend de la consommation Entrepreneurs anticipent le choix di
consommation pour décider si faire des investissements.
Risque d’épargne ex-ante (au moment du choix d’investissement) => investissements faibles et donc risque chômage.
LA RÉPONSE DES NÉOCLASSIQUES Investissement et épargne s’équilibre sur les
marchés à travers le taux d’intérêt.
L’épargne, c’est les fonds préalables à l’investissement.
Aucun déséquilibre n’est possible (si marché laissé libre de s’auto-régler). Risque => intervention du gouvernement peut
conduire à une insuffisance d’épargne.
Obj => trouver niveau d’épargne optimale.