TBDM FdG n°8 - novembre décembre 2013

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Construits dans les années 30 sur des terrains militaires devenus le « quartier des maréchaux », les vieux logements HBM en briques rouges de Nogent sont en train de faire peau neuve. Une première tranche de travaux est largement engagée pour 92 logements et, d’ici 2014, près de 300 logements devraient être ainsi réhabilités. Les travaux sont importants : façades, terrasses, chaufferie, fenêtres, remise aux normes des appartements (électricité, plomberie, sanitaires, VMC), il y en a pour plus de 50 000 € par logement. l’opération est financée par des subventions du Conseil Régional et du Conseil Général et, surtout, par un prêt de La Caisse des Dépôts et Consigna- tions à Valophis l’organisme bailleur. Rappelons que plus de 1 000 logements sociaux nogentais appartenant à l’Office d’HLM municipal, dont la fameuse « cité rouge », ont été cédés en 2009 pour 90 ans à l’Office Départemental Valophis, à la condition que ce dernier entreprenne des travaux de réhabilitation. Il y a eu à ce sujet une polémique au sein de la droite munici- pale, certains élus accusant la majorité d’avoir bradé les loge- ments pour 16 millions à Valophis alors que l’estimation des Domaines ressortait à 62 millions. En fait, Valophis a repris également une dette de 17 millions, les seuls travaux de la cité rouge devraient coûter 15 millions, ce qui fait déjà 48 millions, et des réhabilitations seront également à faire dans les autres logements nogentais de l’Office. Nous nous garderons donc d’emboîter le pas à ces critiques mais restons vigilants : c’est l’avenir qui dira si l’argent « économisé » par Valophis a été bien utilisé. Dans l’immédiat, des questions demeurent. Les locataires auront un loyer majoré de 50 € par mois au minimum, soit une hausse d’au moins 15%, compensée en principe par une baisse des charges de chauffage : les économies annoncées seront-elles au rendez-vous ? Côté boulevard de Strasbourg, plusieurs dizaines de logements sont vides en attendant les travaux : les locataires relogés ail- leurs pourront-ils revenir s’ils le souhaitent ? Le bailleur ne va-t-il pas profiter des relocations pour augmen- ter fortement les loyers ? Par ailleurs, aux dires de certains locataires, le respect des délais, la qualité des travaux intérieurs et la clarté des informa- tions fournies sont diversement appréciés : il nous faut également rester vigilant sur le suivi de l’opération. Après tout, les habitants participent au financement par la hausse des loyers, ils ont droit au chapitre ! Sur tous ces points, la Mairie et Valophis doivent respecter leurs engagements ! Journal de l’Assemblée Citoyenne de Nogent - Le Perreux - Bry La Tribune des Bords de Marne Les choix budgétaires que s’apprête à prendre le gouvernement socialiste pour 2014 sont la continuation de la politique d’austérité que la droite nous infligeait déjà depuis plusieurs années et que nous détaillons dans ces colonnes : Nouveaux cadeaux aux actionnaires payés sur le dos des ménages, Hausse des impôts pour les classes moyennes et populaires, Diminution du nombre de fonctionnaires, Baisse des dépenses de santé et des allocations sociales, Nouvelle « réforme » des retraites. Dans ces conditions, les timides signes de « reprise » que l’on nous annonce ne sauraient faire illusion : les inégalités, le chômage, la précarité, la dégrada- tion des services publics… et la dette publique continuent de progresser, à la satisfaction des financiers et dirigeants européens qui tirent les ficelles. On aurait tort de penser que, si la situation est morose au plan national, les choses peuvent être différentes au niveau local. Les deux niveaux sont au contraire étroitement liés, comme le montrent tous les exemples observés dans nos villes : Fermeture de services publics de proximité, Baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales, Réforme des rythmes scolaires non financée en totalité, Transferts de charges non compensés par des recettes nouvelles. Cela pèsera d’une façon ou d’une autre sur les politiques municipales en 2014. La droite au pouvoir dans nos trois villes se garde bien d’en parler à l’approche des élections ! Au Front de Gauche, nous ne nous résignons pas à cette interminable régres- sion. C’est pourquoi nous présenterons prochainement nos propositions, fondées sur la relance du logement social, des transports en commun, des services publics, de la transition écologique et d’une dynamique de solidarité. Faire passer « l’humain d’abord » en refusant l’austérité à Nogent, Le Perreux et Bry, voilà l’enjeu de notre engagement ! D’ores et déjà, nous appelons toutes celles et ceux, individus, mouve- ments associatifs et organisations politiques qui se reconnaissent dans ce projet à en débattre avec nous afin de créer autour de celui-ci la dynamique populaire la plus importante possible. Que les choses soient claires, tout cela ne coûte pas un centime à la Ville : A lire également en page 3 : « Les curieuses méthodes de Valophis »

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Tribune des Bords de Marne ; publication de l'Assemblée Citoyenne du FdG de Nogent, Le Perreux et Bry. Numéro 8 nov-déc. 2013. #reseauFdG

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Page 1: TBDM FdG n°8 - novembre décembre 2013

Construits dans les années 30 sur des terrains

militaires devenus le « quartier des maréchaux », les vieux logements HBM en briques rouges de Nogent sont en train de faire peau neuve. Une première tranche de travaux est largement engagée pour 92 logements et, d’ici 2014, près de 300 logements devraient être ainsi réhabilités.

Les travaux sont importants : façades, terrasses, chaufferie, fenêtres, remise aux normes des appartements (électricité, plomberie, sanitaires, VMC), il y en a pour plus de 50 000 € par logement.

l’opération est financée par des subventions du Conseil Régional et du Conseil Général et, surtout, par un prêt de La Caisse des Dépôts et Consigna-tions à Valophis l’organisme bailleur.

Rappelons que plus de 1 000 logements sociaux nogentais appartenant à l’Office d’HLM municipal, dont la fameuse « cité rouge », ont été cédés en 2009 pour 90 ans à l’Office Départemental Valophis, à la condition que ce dernier entreprenne des travaux de réhabilitation.

Il y a eu à ce sujet une polémique au sein de la droite munici-pale, certains élus accusant la majorité d’avoir bradé les loge-ments pour 16 millions à Valophis alors que l’estimation des Domaines ressortait à 62 millions. En fait, Valophis a repris également une dette de 17 millions, les seuls travaux de la cité

rouge devraient coûter 15 millions, ce qui fait déjà 48 millions,

et des réhabilitations seront également à faire dans les autres logements nogentais de l’Office.

Nous nous garderons donc d’emboîter le pas à ces critiques mais restons vigilants : c’est l’avenir qui dira si l’argent « économisé » par Valophis a été bien utilisé.

Dans l’immédiat, des questions demeurent.

Les locataires auront un loyer majoré de 50 € par mois au minimum, soit une hausse d’au moins 15%, compensée en principe par une baisse des charges de chauffage :

les économies annoncées seront-elles au rendez-vous ?

Côté boulevard de Strasbourg, plusieurs dizaines de logements sont vides en attendant les travaux : les locataires relogés ail-leurs pourront-ils revenir s’ils le souhaitent ?

Le bailleur ne va-t-il pas profiter des relocations pour augmen-ter fortement les loyers ?

Par ailleurs, aux dires de certains locataires, le respect des délais, la qualité des travaux intérieurs et la clarté des informa-tions fournies sont diversement appréciés :

il nous faut également rester vigilant sur le suivi de l’opération.

Après tout, les habitants participent au financement par la hausse des loyers, ils ont droit au chapitre !

Sur tous ces points,

la Mairie et Valophis doivent respecter leurs engagements !

Journal de l’Assemblée Citoyenne

de Nogent - Le Perreux - Bry

La Tribune

des Bords

de Marne

Les choix budgétaires que s’apprête à prendre le gouvernement socialiste

pour 2014 sont la continuation de la politique d’austérité que la droite nous

infligeait déjà depuis plusieurs années et que nous détaillons dans ces

colonnes :

Nouveaux cadeaux aux actionnaires payés sur le dos des ménages,

Hausse des impôts pour les classes moyennes et populaires,

Diminution du nombre de fonctionnaires,

Baisse des dépenses de santé et des allocations sociales,

Nouvelle « réforme » des retraites.

Dans ces conditions, les timides signes de « reprise » que l’on nous annonce

ne sauraient faire illusion : les inégalités, le chômage, la précarité, la dégrada-

tion des services publics… et la dette publique continuent de progresser,

à la satisfaction des financiers et dirigeants européens qui tirent les ficelles.

On aurait tort de penser que, si la situation est morose au plan national,

les choses peuvent être différentes au niveau local.

Les deux niveaux sont au contraire étroitement liés, comme le montrent tous

les exemples observés dans nos villes :

Fermeture de services publics de proximité,

Baisse des dotations de l’Etat aux collectivités locales,

Réforme des rythmes scolaires non financée en totalité,

Transferts de charges non compensés par des recettes nouvelles.

Cela pèsera d’une façon ou d’une autre sur les politiques municipales en

2014. La droite au pouvoir dans nos trois villes se garde bien d’en parler à

l’approche des élections !

Au Front de Gauche, nous ne nous résignons pas à cette interminable régres-

sion. C’est pourquoi nous présenterons prochainement nos propositions,

fondées sur la relance du logement social, des transports en commun, des

services publics, de la transition écologique et d’une dynamique de solidarité.

Faire passer « l’humain d’abord » en refusant l’austérité à Nogent, Le Perreux

et Bry, voilà l’enjeu de notre engagement !

D’ores et déjà, nous appelons toutes celles et ceux, individus, mouve-

ments associatifs et organisations politiques qui se reconnaissent dans ce

projet à en débattre avec nous afin de créer autour de celui-ci la

dynamique populaire la plus importante possible.

Que les choses soient claires, tout cela ne coûte pas un centime à la Ville :

A lire également en page 3 : « Les curieuses méthodes de Valophis »

Page 2: TBDM FdG n°8 - novembre décembre 2013

Le dossier de Programme Local d’Urbanisme (P.L.U.) de Nogent, appelé à remplacer l’actuel Plan d’Occupation des

Sols (P.O.S.), a été adopté par le conseil municipal le 10 juillet dernier dans un climat houleux, plusieurs élus

ayant refusé de participer au vote.

Une enquête publique vient d’être ouverte conformément à la loi. Il faudrait que les citoyens se saisissent de ce

dossier qui engage des choix municipaux sur plusieurs décennies.

Sans rentrer dans les détails de ce volumineux document (téléchargeable sur le site de la Mairie), nous déplorons

d’ores et déjà le décalage entre les objectifs affichés et les réalisations concrètes prévues :

Respecter la loi SRU : seulement 62 logements sociaux par an sont prévus, alors qu’il en faudrait au mini-

mum une centaine pour espérer respecter la loi à l’horizon 2025-2030.

Favoriser les circulations douces : fort bien, mais pourquoi ne pas évoquer une voie en site propre ou au

minimum un couloir pour bus et deux roues sur le boulevard de Strasbourg dont on veut faire un « boulevard

urbain » ?

Proposer de nouveaux équipements publics : pourquoi pas dans le quartier des maréchaux qui en aurait

tant besoin ?

Anticiper la construction de la ligne orange dans le cadre du Grand Paris : où sont les moyens pour

maîtriser la spéculation foncière ?

Réhabiliter les ensembles collectifs : où sont les objectifs chiffrés ? Si des « démolitions-reconstructions »

sont envisagées, les reconstructions viendront-elles bien en plus des nécessaires créations de logements

sociaux ? Et surtout, quels relogements pour les locataires concernés pendant et après les travaux ?

Agir pour la préservation de l’environnement : au-delà des vœux pieux, où sont les actions concrètes pro-

posées ?

Cette liste loin d’être exhaustive montre que le débat est loin d’être clos sur cet important dossier. L’enquête

publique à venir et la campagne des élections municipales doivent fournir l’occasion de le poursuivre dans la

transparence et avec un réel souci d’intérêt général.

On peut s’interroger néanmoins sur la volonté de concertation de la majorité municipale qui entend mener cette

affaire au pas de charge avec une délibération définitive en décembre prochain.

L’avenir de notre ville mérite mieux à notre avis que cette mascarade !

Le gouvernement ne nie même plus qu’avec le budget de 2014 il va nous imposer des sacrifices. Mais, pour es-sayer de nous faire avaler la couleuvre, il prétend que ceux-ci seront « justement partagés ».

C’est un peu vrai en ce qui concerne les ménages, les plus aisés revenant au niveau de ce qu’ils payaient en 2000. Mais cela ne saurait camoufler que ce budget est fondamentalement marqué par un transfert massif des

prélèvements des entreprises vers les ménages.

C’est en effet nous qui allons finan-cer les dix milliards d’euros de « crédit impôt compétitivité » accordés aux en-treprises qui serviront plus à payer les actionnaires qu’à investir : baisse du plafond du quotient familial, fin de la défiscalisation des majorations de pen-sions des familles nombreuses, hausse des cotisations retraite, fiscalisation des cotisations patronales de prévoyance, suppression des réductions d’impôt pour frais de scolarité…

Cela représente environ cinq mil-

liards d’euros.

Cinq à six autres milliards d’euros nous seront ponc-tionnés par la hausse de la TVA que paient même celles et ceux qui ne gagnent pas assez pour être imposable sur le revenu.

Mais nous serons aussi touchés par d’autres moyens :

la protection sociale avec près de six milliards d’écono-

mies ce qui frappera d’abord les plus fragiles d’entre nous mais également les couches moyennes;

les collectivités locales : ► la région, qui finance la formation, les lycées et les

transports en commun, ► les départements, qui financent notamment les

dépenses sociales et les collèges, ► les communes qui vont aussi devoir se serrer la

ceinture : baisse de la dotation globale de fonctionnement des collectivités locales à hauteur de trois milliards d’euros en deux ans, non compensation réelle des trans-ferts de charge (dépenses sociales, perte liée à la transformation de la taxe professionnelle en contribution économique territoriale, modification des rythmes scolaires,…). Cette baisse des moyens des collecti-vités va rendre plus difficile le rôle qu’elles peuvent remplir d’amortisseur

des effets de la crise et de la politique d’austérité gouver-nementale.

Cela se traduit aussi par une baisse de qualité et de proxi-mité de nombreux services publics locaux au nom d’une rationalisation qui camoufle mal la volonté de faire des économies.

Ces choix gouvernementaux sont aussi clairs

qu’ils sont inacceptables !

On va encore

Se serrer la

Ceinture ...

... Pour boucher

les trous!

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Pour réaliser des économies l’Etat et les établissements

publics remettent en cause la proximité de services publics

dont les missions sont importantes pour les usagers.

Nos communes ne sont pas épargnées par ce phénomène.

La santé :

Plus un seul hôpital public à Nogent, Le Perreux et Bry.

Les usagers sont à la merci des dépassements d’honoraires

pratiqués par la Générale de Santé qui bénéficie d’un quasi

monopole dans tout le nord-est du département.

Seul l’hôpital privé Sainte Camille à Bry se revendique

comme non lucratif .

La sécurité sociale :

Cela fait déjà plusieurs mois que l’agence du Perreux a été

déménagée à Créteil.

A Nogent il ne reste plus qu’un bureau où les usagers peuvent

déposer leurs papiers mais sans agent pour assurer leur ac-

cueil et les renseigner ;

Les transports publics :

La RATP a supprimé un arrêt de la ligne 114 au Perreux et ne

l’a toujours pas remis malgré les demandes pressantes de la

population concernée ;

La Trésorerie du Perreux :

elle va être regroupée en septembre prochain, après les

élections municipales, avec celle de Nogent.

Face au choix gouvernemental de mener une politique

d’austérité pour répondre aux exigences européennes,

la proximité des services publics, qui est partie prenante

de la qualité du service rendu, ne pèse pas bien lourd.

Et qui en fait les frais ?

Comme d’habitude, les usagers et les agents !

L’affaire n’a pas fait grand bruit mais, voilà un an, les locataires nogentais de Valophis ont reçu pour leur rentrée une bien mauvaise nouvelle :

en raison d’une régularisation de charges de 2010, chaque locataire devait s’acquitter d’une somme allant de 300 à 700 € environ selon la taille des logements.

Bon prince, l’office départemental a consenti à étaler le paiement sur six mois.

Comme de nombreux loyers sont payés par prélèvement automatique, il n’a eu qu’à se servir !

Les locataires ont bien essayé de demander des comptes à leur bailleur. Celui-ci a reçu quelques dizaines d’entre eux en montrant un volumineux dossier de justificatifs mais ses explications n’ont guère convaincu.

Une tentative de constitution d’amicale avec l’aide de la CNL a même été envisagée.

Pourquoi les acomptes demandés chaque mois aux locataires se sont-ils avérés insuffisants ? Les sommes demandées étaient-elles réellement justifiées ? Pourquoi les régularisations de charges sont-elles faites avec plus d’un an de retard ?

La municipalité de Nogent s’est-elle défaussée auprès de Valophis des conséquences d’une mauvaise gestion de son office ?

Toutes ces questions demeurent sans réponse et provoquent l’amertume des locatai-res.

Nous ne pouvons que déplorer les méthodes opaques de Valophis et l’absence d’une structure organisée des locataires qui pourrait réellement contrôler sa gestion.

Il n’est pas trop tard !

114 120 BUS

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« Le cours de l’histoire relève-t-il de l’action volontaire des grands hommes, du soulèvement des peuples ?

Ou bien du règne des structures, des jeux du hasard, des déterminismes techno- économiques ? »

Le philosophe C. Bouton consacre à cet enchevêtrement de problèmes un livre vraiment remarquable

de clarté et de cohérence.

A l’opposé de ce qu’écrivent certains, comme Laurent Deutsch, nostalgique d’un passé « mythologique, »

il nous propose l’idée d’une « démocratisation de l’histoire comme signe majeur de notre époque ».

Qui fait l’histoire ? Nous tous ! Cerf « passages »- in 8° broché- 270 pages. 20 €

Avant 2017 (en principe…) tout Bryard pourra se rendre à Créteil ou à Noisy par le T.V.M., le Trans Val de Marne, bus en « site propre » (sauf dans Bry, on se demande pourquoi) plutôt que par le RER A ou la voiture particulière, avec un gain de temps de 40 minutes environ.

Bon signe, l’enquête d’utilité publique s’est déroulée du 26 août au 30 septembre derniers. Elle n’a cependant pas déplacé les foules : à une semaine de sa clôture, elle n’avait suscité que… deux observations.

Autre bonne nouvelle, à l’horizon 2020 c’est ORBIVAL, la fameuse « ligne rouge » N°15 du métro automatique du Grand Paris qui desservira Bry, l’enquête d’utilité publique est ouverte depuis le 7 octobre.

Mais quel Bryard profitera de ces nouvelles infrastructures ?

► Comment se rendra-t-on à l’arrêt de Bry du T.V.M., prévu au carrefour Avenue de l’Europe/rue des frères Lumière ?

► Par le 520, le 120 ou le 210 ? Cela ne concerne pas tout le monde, loin s’en faut.

► Quid pour les riverains du Quai Ferber et pour bien d’autres ?

► En voiture personnelle ? Dans ce cas, où se garer ? Sur le parking de la SFP par exemple, à condition que l’opération immobilière envisagée soit réalisée ?

► Ne serait-ce pas aussi le moment de ressortir et adapter le projet de minibus à passage fréquent, un peu sur le modèle de la navette de Nogent ?

► Ces questions se posent aussi pour la desserte de la gare de Bry-Champigny-Villiers du nouveau RER, voisine du Bricorama mais assez éloignée de l’arrêt du T.V.M., tant en géographie qu’en date (2020). Entre les deux, peut-on envisager une navette gratuite ?

L’énorme dossier d’enquête publique du RER (ligne 15) évoque discrètement la 3e enquête qui devra être ouverte pour

l’ensemble des moyens de transport collectif de « rabattement » dont il faudra doter toutes les villes frôlées (sans pénétration) par le TVM et la ligne rouge.

Dans l’état actuel des dossiers, on peut noter que :

Chacun des deux gros dossiers d’enquête ignore l’autre.

Entre les deux, aucune coordination n’est prévue.

Au lieu de caqueter sur le « millefeuille administratif », n’aurait-on pu faire un peu mieux en rapprochant les servi-ces du Grand Paris et ceux du T.V.M. ?

Les conseils municipaux (dont ceux de Bry) semblent se désintéresser de l’accompagnement des transports collectifs dont leurs communes vont bénéficier.

En particulier, que vont-ils proposer pour que ces transports induisent un maximum de recul de la voiture personnelle : parcours, horaires, tarifications, stationnement des autos, motos et vélos ?

Va-t-on devoir attendre les prochaines élections municipa-les de mars 2014 pour qu’une nouvelle équipe s’intéresse à l’intérêt collectif et notamment au réchauffement climatique ?

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