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TABLE DES MATIÈRES

Soins des animaux .................................................................................................... 3

Soins des animaux Exigences 1 et 2 – Logement des veaux et génisses ....................................4

Soins des animaux Exigence 3 – Logement des bœufs ..............................................................5

Soins des animaux Exigence 4 – Densité d’élevage ...................................................................6

Soins des animaux Exigence 5 – Propreté du bétail ...................................................................7

Soins des animaux Exigence 6 – Aire de vêlage ........................................................................8

Soins des animaux Exigence 7 – Animaux malades / blessés ....................................................9

Soins des animaux Exigence 8 – Dresseurs de stabulation entravée ........................................10

Soins des animaux Exigence 9 – PN d’alimentation des veaux ...............................................11

Soins des animaux Exigence 10 – Ration des génisses ............................................................12

Soins des animaux Exigence 11 – Accès à de l’eau propre ......................................................13

Soins des animaux Exigence 12 – PN Pratiques de santé des animaux ....................................14

Soins des animaux Exigence 13 – Soins pour animaux malades / blessés ...............................15

Soins des animaux Exigence 14 – PN Euthanasie ...................................................................16

Soins des animaux Exigence 15 – Évaluations des animaux ....................................................17

Soins des animaux Exigence 16 – Coupe des queues ...............................................................18

Soins des animaux Exigence 17 – Usage d’électrodes .............................................................19

Soins des animaux Exigence 18 – PN Expédition des animaux ...............................................20

Soins des animaux Exigence 19 – Bonne techniques de manipulation du bétail ....................21

Soins des animaux Exigence 20 – Plan d'actions correctives pour animaux anasthésiés .........22

Traçabilité du bétail ...............................................................................................23

Traçabilité du bétail Exigence 1 – Numéro d’identification des lieux (PID) ............................24

Traçabilité du bétail Exigence 2 – Dossiers de naissance .........................................................25

Traçabilité du bétail Exigence 3 – Déclaration des naissances d’animaux ...............................26

Traçabilité du bétail Exigence 4 – Étiquetage double ...............................................................27

Traçabilité du bétail Exigence 5 – Entrée d’animaux dans le troupeau ....................................28

Traçabilité du bétail Exigence 6 – Mise hors service des étiquettes .........................................29

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TABLE DES MATIÈRES

Biosécurité ...............................................................................................................31

Biosécurité Exigence 1 – Évaluation du risque en biosécurité .................................................32

Biosécurité Exigence 2 – Dossiers de maladie .........................................................................33

Biosécurité Exigence 3 – PN Vaccination ...............................................................................34

Biosécurité Exigence 4 – PN Déplacements des animaux ........................................................35

Biosécurité Exigence 5 – PN Contrôle des déplacements des humains ...................................36

Biosécurité Exigence 6 – Panneaux visibles ............................................................................37

Environnement .......................................................................................................39

Environnement Exigence 1 – Plan environnemental de la ferme ..............................................40

Environnement Exigence 2 – Gestion du fumier ......................................................................41

Environnement Exigence 3 – Entreposage de l’ensilage ..........................................................42

Environnement Exigence 4 – Application de fumier en hiver ..................................................43

Environnement Exigence 5 – Distances de recul ......................................................................44

Environnement Exigence 6 – Plan de gestion des nutriments ..................................................45

Environnement Exigence 7 – Gestion de l’eau de lavage de la laiterie ....................................46

Environnement Exigence 8 – Accès du bétail aux cours d’eau ................................................47

Environnement Exigence 9 – Applicateur certifié de pesticides ............................................ 48

Environnement Exigence 10 – Réservoirs d’entreposage de carburant ....................................49

Environnement Exigence 11 – Plan d’urgence .........................................................................50

Annexe 1 – Calculateur de tailles d’échantillons .................................................................... 51

Annexe 2 – Charte de pointage d’évaluation des animaux ..................................................... 52

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Les soins des animaux

Qu’est-ce que c’est ?

Le volet Soins des animaux repose sur le Code de pratiques pour le soin et la

manipulation des bovins laitiers, et ces critères satisfont aux conditions du Conseil

national pour les soins des animaux d'élevage pour démontrer, au moyen d’un système

d’évaluation et de validation, que les producteurs se conforment au Code de pratiques

dans leur ferme. Ce volet aborde le logement des bovins, les aliments et l’eau, la santé

des animaux, la manipulation et l’expédition, et la formation du personnel et la

communication. Le Code de pratiques a été distribué à tous les producteurs au Canada et

peut être consulté à l’adresse Internet www.milk.org.

Pourquoi les soins des animaux ?

Le bien-être des animaux constitue une des questions les plus importantes pour tous les

membres de la chaîne d’approvisionnement en produits laitiers. Les consommateurs

s’attendent à ce que les fermiers donnent de bons soins aux bêtes qui produisent la

nourriture qu’ils aiment. Les producteurs alimentaires exigent l’assurance des fermiers

que la production de lait cru au Canada respecte les normes les plus élevées en matière de

soin de santé, et cette assurance doit se traduire par un processus objectif et vérifiable. Le

volet Soins des animaux du programme proAction a été conçu pour répondre à ces

demandes.

Ceci est un résumé des exigences. Pour plus de détails comme des dossiers

d’échantillons, des chartes de pointage et les meilleures pratiques de gestion,

visitez le www.milk.org et consultez le manuel sur les soins des animaux et la

traçabilité du bétail sur l’onglet proAction du site Internet.

Les validations débutent en septembre 2017

http://www.milk.org/


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Exigences soins des animaux 1 et 2 Démérite

Est-ce que vous vous assurez que le logement des veaux non sevrés et des génisses sevrées :

a) Permet aux veaux et génisses de se tenir debout facilement, de se coucher et d’adopter

des postures normales de repos ? Permet aux veaux de se tourner à 180° ?

b) Soit couvert de litière ?

c) Permet aux veaux et génisses d’avoir un contact visuel avec d’autre animaux ?

d) Si le logement est en groupe, est-ce qu’il y a une aire couverte de litière suffisamment

grande pour permettre à tous les veaux et génisses de se reposer confortablement en

même temps ?

Note : Cette exigence a aussi rapport à l’exigence suivante du grade A :

Logement des vaches – enclos des veaux

Explications des exigences

Le logement des veaux non sevrés et des génisses sevrées doit :

Permettre aux veaux et aux génisses de se tenir debout facilement, de se coucher et d’adopter

des postures normales de repos. Les huttes à veaux sont une option acceptable de logement.

Permettre aux veaux de se tourner à 180°. Veuillez prendre note que cette exigence s’applique

aux veaux non sevrés seulement (pas aux génisses sevrées).

Avoir suffisamment de litière pour que les veaux et génisses restent propres et secs. De la

litière est requise peu importe la surface de repos (du béton à découvert n’est pas acceptable).

Permettre aux veaux et aux génisses d’avoir un contact visuel avec d’autres animaux.

Si en groupe : Fournir une aire avec litière suffisamment grande pour permettre à tous les

veaux et génisses de se reposer confortablement en même temps.

Comment ceci sera évalué ?

Le représentant évaluera visuellement le logement des veaux et génisses, la litière fournie ainsi

que les animaux eux-mêmes. Si les exigences ne sont pas satisfaites, le représentant attribuera

entre un et cinq points de démérite pour refléter la gravité de la non-conformité. Selon le grade A,

le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou mineure (besoin d’amélioration).

Pourquoi ceci est important ?

Du bétail en santé et productif requiert un environnement qui lui permet de se coucher et de se

reposer confortablement.

Le bétail comprend des animaux de troupeaux et peuvent être stressés s’ils sont logés

individuellement. Le contact visuel est nécessaire pour minimiser la peur et la détresse.

Ces conditions permettent aux veaux non sevrés de se développer et de maintenir leur santé.

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Soins des animaux Exigence 3 Démérite

Est-ce que vous vous assurez que le logement des taureaux (si applicable dans votre

ferme) :

a) Permet aux bœufs de se tenir debout facilement, de se coucher, d’adopter une

position normale de repos et de monter de façon sécuritaire ?

b) Soit couvert de litière ?

Note : Cette exigence a aussi rapport à l’exigence de grade A suivante :

Logement – Stalles

Explication de l’exigence

Le logement doit être conçu et maintenu pour s’assurer que les taureaux puissent se lever

facilement, se coucher, adopter des postures de repos normales et de monter de façon

sécuritaire.

Le logement doit avoir suffisamment de litière pour maintenir les taureaux propres et secs.

De la litière est requise peu importe la surface des stalles.


Le représentant évaluera visuellement le logement des taureaux, la litière fournie ainsi que les

animaux eux-mêmes. Si les exigences ne sont pas satisfaites, le représentant attribuera entre

un et cinq points de démérite pour refléter la gravité de la non-conformité. Selon le grade A,

le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou mineure (besoin d’amélioration).


Du bétail en santé demande un environnement qui leur permet de se coucher et se reposer

confortablement. Ces conditions aident à maintenir leur santé.

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Est-ce que vous vous assurez que le logement des vaches taries et en lactation permet

une densité adéquate ?

Note : Cette exigence a aussi rapport à l’exigence de grade A suivante :

Logement des vaches – nombre de stalles


Le logement du bétail devrait être conçu pour encourager le repos des animaux. Pour les

étables en stabulation libre, la densité de population ne doit pas dépasser un ratio de 1.2

animaux matures par stalle. Par exemple, si un producteur trait 120 vaches, il doit y avoir

au moins 100 stalles disponibles (120 bêtes / 100 stalles = 1.2 densité de population).

Si le producteur a une étable à litière entassée, il doit fournir au moins 11 m2 (120 pi

2) par

vache Holstein mature. Les producteurs peuvent calculer la surface avec litière et celle

des allées avec raclettes (longueur x largeur) et la diviser par le nombre de bêtes dans

l’enclos afin de déterminer la densité de population.

Les Producteurs de lait du Canada comprennent que les étables ont été conçues sur

une base de 100 pi2/vache dans le passé. Par conséquent, les producteurs peuvent

inclure la surface des allées avec raclettes pour calculer l’espace.

Les races plus petites (par exemple les Jerseys) ont besoin de 80 % de l’espace que

nécessite une vache Holstein mature, soit 8.8 m2 (96 pi

2).


Le représentant évaluera visuellement le logement des vaches taries et en lactation pour

s’assurer que les normes soient respectées. Si le nombre de stalles ou l’espace dans l’étable à

litière entassée est insuffisant, le représentant attribuera cinq points de démérite. Plus le ratio

vache / stalle est élevé ou le moins d’espace est fourni, plus de points de démérite seront

assignés. Selon le grade A, le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou

mineure (besoin d’amélioration).


Le bétail est plus productif lorsqu’il peut se reposer suffisamment longtemps pendant la

journée. Par conséquent, la conception des étables devrait encourager le repos des

animaux.

Un espace adéquat minimise la concurrence entre les animaux pour les aires pour

s’allonger, pour la nourriture et pour l’eau.

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Est-ce que l’élevage, la gestion du fumier et des rejets assurent la propreté des pis, des

pattes et des flancs des animaux ?

Note : Cette exigence a aussi rapport aux exigences du grade A :

Vaches – propreté

Vaches – pis propres et secs


Les pis, les pattes et les flancs des vaches en lactation doivent être propres. Selon

proAction, la propreté est définie par un pointage de 1 ou 2, et non propre est défini par

un pointage de 3 ou 4 dans la charte d’évaluation de la propreté des vaches. Cette charte

est disponible dans le manuel de Soins des animaux et Traçabilité du bétail sur le site

Internet de la DFO.

Note : La propreté des pis est déjà une exigence dans le programme de Lait canadien de

qualité (LCQ).


Le représentant fera une évaluation visuelle de la propreté du troupeau en lactation. Si plus

de 20 % du troupeau a un pointage de 3 ou 4, le représentant allouera entre un et cinq points

de démérite basé sur les pointages, les surfaces qui sont sales et le pourcentage de vaches

sales. Selon le grade A, le représentant donnera une note majeure (inacceptable) ou mineure

(besoin d’amélioration). La propreté des vaches est une exigence critique du grade A. La

propreté des pis est primordiale, suivie des flancs et des pattes.


• Une bonne hygiène des vaches est critique pour la prévention des maladies (par exemple la

mammite) et maintenir des pis en bonne santé.

• La propreté des vaches en lactation est critique pour assurer une haute qualité du lait

(comptage de cellules somatiques et de niveaux de bactéries peu élevés).

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Est-ce que vous vous assurez que l’aire de vêlage (avant et après la naissance d’un veau)

est maintenue propre et sèche ?

Note : Cette exigence a aussi rapport aux exigences de grade A suivantes :

Logement des vaches – stalles propres et sèches

Logement des vaches – stalles


L’aire de vêlage doit avoir une litière propre et sèche.

Le bétail peut être maintenu dans une stalle pour le vêlage en autant que le dalot soit

couvert pour empêcher que le veau ne tombe dedans.

Une aire temporairement clôturée est acceptable en guise d’aide de vêlage en autant

qu’elle soit maintenue propre et sèche que le bétail ait accès à de la nourriture et de l’eau.

La densité de population de l’aire de vêlage devrait être d’un animal par stalle ou 11 m2

(120 pi2) par vache mature dans un enclos de groupe.

La meilleure pratique de gestion est d’avoir une aire de vêlage séparée de l’aire d’hôpital.

Cependant, si l’étable ne permet pas d’accommoder ceci, le producteur devrait éviter, si

possible, le contact entre les vaches malades et celles qui vont vêler. Le transfert de

maladies aux veaux est la principale inquiétude.


Le représentant évaluera la conformité en observant l’aire de vêlage et en interviewant le

producteur. Si les exigences selon proAction ne sont pas satisfaites, le représentant assignera

entre un et cinq points de démérite pour refléter la gravité de la non-conformité. Selon le

grade A, le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou mineure (besoin

d’amélioration).


Une aire de vêlage propre minimise le risque de transfert de maladies au veau de la mère

et ou de l’environnement, particulièrement les maladies transmises par le fumier.

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Avez-vous une aire désignée pour la ségrégation et le traitement des animaux malades

et blessés ?

Note : Cette exigence a aussi rapport aux exigences du grade A suivantes :

Logement des vaches – stalles propres et sèches

Logement des vaches – stalles


L’aire désignée pour les animaux malades ou blessés doit être propre et couverte de

litière.

Les animaux logés en stabulation entravée peuvent rester dans leurs stalles si ceci donne

suffisamment d’espace pour leur convalescence.

L’aire d’hôpital doit fournir au bétail un accès facile à la nourriture et à l’eau ainsi qu’une

aire de repos suffisante. La densité de population de l’aire d’hôpital devrait être d’un

animal par stalle ou 11m2 (120 pi

2) par vache mature dans un enclos de groupe.

L’aire d’hôpital devrait être à l’écart de celle de vêlage. Cependant, s’il n’y a pas moyen

d’accommoder cette exigence, le producteur devrait éviter le plus possible de loger les

vaches malades avec celles qui vont vêler.


Le représentant évaluera la conformité en observant les aires de vaches malades et en

interviewant le producteur. Si les exigences selon proAction ne sont pas satisfaites, le

représentant assignera entre un et cinq points de démérite pour refléter la gravité de la non-

conformité. Selon le grade A, le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou

mineure (besoin d’amélioration).


Une aire d’hôpital séparée procure suffisamment d’espace aux animaux malades ou

blessés pour qu’ils puissent récupérer confortablement sans concurrence pour la

nourriture, l’eau ou l’espace. La propreté est particulièrement importante à la

convalescence.

Une aire séparée aide aussi à prévenir la propagation de maladies contagieuses à d’autres

animaux du troupeau.

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Étables en stabulation entravée : Est-ce que les dresseurs sont :

a) Conçus pour ne pas excéder 2,500 volts ?

b) Équipés d’un ajustement pour la hauteur ?

c) Localisés au-dessus du dos quand les animaux sont debout et leurs pattes arrières

sont à proximité du dalot ?


Les dresseurs électriques ne doivent pas excéder 2,500 volts. Le voltage peut apparaître

sur l’étiquette de l’électrificateur. Si le producteur ne connait pas le voltage du système,

il doit le déterminer (par exemple avec l’usage d’un voltmètre). Si celui-ci excède 2,500

volts, il doit le réduire (par exemple installer un limiteur de puissance).

Les dresseurs doivent avoir un ajustement de hauteur et être localisés par-dessus le dos

lorsque l’animal est debout avec les pattes à proximité de la grille du dalot. C’est la

région du dos juste derrière l’épaule et avant les côtes courtes. Des images de ceci sont

disponibles dans le manuel du producteur sur les soins des animaux et la traçabilité du

bétail sur le site Internet de la DFO.


Le représentant évaluera la conformité par le billet d’observations et d’entrevues. Si les

exigences ne sont pas satisfaites, le représentant assignera entre un et cinq points de

démérite selon la gravité de la non-conformité.


Des dresseurs électriques installés incorrectement peuvent interférer avec le

comportement normal des animaux comme manger, être debout ou montrer des signes

de chaleur.

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Avez-vous instauré des procédures normalisées (PN) pour la gestion du colostrum et

l’alimentation des veaux ?


Chaque ferme doit établir une PN pour la gestion du colostrum et l’alimentation des veaux.

La PN doit contenir suffisamment d’information pour s’assurer que la personne

responsable nourrisse suffisamment les veaux pour maintenir leur santé, leur croissance et

leur vigueur. Travailler avec un vétérinaire pour développer une PN est recommandé.

La PN doit inclure les exigences minimum suivantes :

Alimenter les nouveau-nés d’au moins 4 litres [pour un veau de 45 kg (100 lb)] de

colostrum de bonne qualité dans les 12 heures suivant la naissance avec un premier

repas qui arrive le plus rapidement possible dans les premières 6 heures de la naissance.

Un nouveau-né Jersey [23 kg (50 lb)] aurait besoin d’au moins 2 litres de colostrum de

bonne qualité dans les 12 premières heures suivant la naissance.

Veaux non sevrés

Donnez un volume de lait ou de lait de remplacement de qualité aux veaux pour

maintenir la santé, la croissance et la vigueur. Augmentez le volume de lait par temps

froid d’environ 25 % (par exemple augmentation de 8 L).

Note : Une liste des meilleures pratiques de gestion (recommandations) apparaît dans le

manuel de Soins des animaux et Traçabilité du bétail disponible sur le site Internet de la

DFO.


Le représentant révisera la PN de gestion du colostrum et l’alimentation des veaux pour

savoir si elle est complète et par le biais d’observations et d’entrevues, si elle est comprise

et suivie. Si ces critères ne sont pas satisfaits, le représentant assignera entre un et cinq

points de démérite selon la gravité de non-conformité.


Les veaux doivent recevoir une quantité adéquate de colostrum et de nutrition pour

croître et rester en santé.

La capacité des veaux à absorber les facteurs immunitaires du colostrum commencent à

baisser peu après la naissance. Donner du colostrum très rapidement est impératif.

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Est-ce que les génisses reçoivent une ration adéquate pour maintenir la santé la

croissance et la vigueur ?


Les génisses doivent recevoir une ration qui satisfait leurs besoins nutritionnels, de

développement et de croissance. Si les génisses ne se développent pas, les producteurs

doivent mettre des actions correctives en œuvre. Travailler avec un vétérinaire est

fortement conseillé.

Les producteurs peuvent utiliser une charte de croissance comme outil d’évaluation des

génisses, cependant, l’évaluation du pointage corporel n’est pas une exigence du

programme. Un exemple de charte de croissance pour les Holsteins apparait dans le

manuel de Soins des animaux et de Traçabilité du bétail sur le site Internet de la DFO.


Le représentant observera les génisses et interviewera le producteur à propos de leur ration.

S’il y a des signes que leurs exigences ne sont pas satisfaites, le représentant assignera

entre un et cinq points de démérite selon la gravité de non-conformité.


Les génisses doivent recevoir suffisamment d’aliments de bonne qualité pour croitre et

se développer.

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Est-ce que tout le bétail a accès à une source d’eau propre ?

Note : Cette exigence a aussi rapport aux exigences suivantes du grade A :

Logement des vaches – eau potable

Aire de pâturage – eau potable


Un accès adéquat à de l’eau de qualité doit être fourni aux génisses, aux taureaux et

aux vaches taries et en lactation. Afin d’assurer une bonne qualité de l’eau, les

abreuvoirs doivent être maintenus propres et l’eau changée selon la nécessité. Un

accès adéquat à de l’eau assure que le bétail ne limite pas sa consommation d’eau à

cause de concurrence.

Les producteurs doivent fournir de l’eau de qualité aux veaux pendant 10 jours (pour

stimuler la prise d’eau).

Fournir de l’eau à des veaux non sevrés en hiver n’est pas requis par le programme

proAction en autant que le volume de lait augmente pendant la période de stress

thermique.

Les veaux sevrés et ceux qui sont en processus de le devenir doivent recevoir de l’eau

au moins deux fois par jour en hiver.


Le représentant évaluera visuellement les aires de logement et interviewera le producteur

pour vérifier que tous les groupes de bétail ont accès à une source d’eau propre selon leurs

besoins. S’il y a des signes que les exigences ne sont pas satisfaites, le représentant

assignera entre un et cinq points de démérite selon la gravité de non-conformité. Selon le

grade A, le représentant donnera une note majeure (inacceptable) ou mineure (besoin

d’amélioration). Des exemples de non-conformité sont : des abreuvoirs sales ou un accès

inadéquat à de l’eau (pas suffisamment d’abreuvoirs).


De l’accès à de l’eau propre est un facteur critique au maintien de la santé des animaux

et dans le cas des vaches en lactation, la productivité.

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Soins des animaux Exigence 12 Majeure / Mineure

Avez-vous établi et mis en œuvre une procédure normalisée (PN) pour des pratiques de

santé animale (par exemple l’écornage/l’éborgnement, la castration, l’ablation des

trayons en surplus) est le marquage ?


Chaque ferme doit établir une PN pour les pratiques de santé animale incluant l’écornage /

l’éborgnement, la castration, l’ablation des trayons en surplus et le marquage. La PN doit

contenir suffisamment d’information pour s’assurer que les personnes responsables de ces

procédures soient capables de les compléter correctement tout en minimisant le stress aux

animaux. La PN doit contenir les éléments requis suivants :

Éborgnement / écornage :

Restreindre le veau correctement et de manière sécuritaire.

Avant l’écornage, administrer un analgésique [inscrire le médicament à utiliser].

Lorsqu’un écorneur de type Barnes est utilisé, contrôlez le saignement tel que requis en

tirant sur l’artère ou en utilisant un fer chaud pour cautériser l’artère.

Castration :

Administrer un analgésique [inscrire ce qui doit être utilisé] lors de la castration des veaux

de plus de 6 mois.

Ablation de trayons en surplus :

Amputez les trayons avec des ciseaux chirurgicaux ou un scalpel.

Marquage (chaud ou froid) :

Administrer un analgésique tel que recommandé par le vétérinaire.

Note : Une liste des meilleures pratiques de gestion se trouve dans la section Soins des animaux et

Traçabilité du bétail sur le site Internet de la DFO.


Le représentant révisera les PN pour savoir si elles sont complètes et par le biais

d’observations et d’entrevues, il évaluera si elles sont comprises et suivies. Si un de ces

critères n’est pas satisfait, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la

gravité de non-conformité.


Suivre les pratiques appropriées de soins des animaux et utiliser des analgésiques lorsque

requis aide à minimiser la détresse des animaux pendant et après les procédures.

Utiliser un analgésique lors de l’écornage est une des principales inquiétudes en bien-être

des animaux des consommateurs et des transformateurs. Par conséquent, certains

transformateurs incluent des exigences concernant ceci dans leurs politiques de bien-être.

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Soin des animaux Exigence 13 Démérite

Est-ce que vous offrez promptement des soins médicaux aux animaux malades,

blessés, trop maigres (pointage corporel ≤ 2), en douleur ou qui souffrent ?


Des soins adéquats doivent être fournis au bétail malade, blessé, trop maigre (pointage

corporel ≤ 2), en douleur ou qui souffrent.

Le bétail malade ou blessé doit recevoir des traitements médicaux adéquats pour les

remettre en santé.

Le bétail doit être restreint de manière sécuritaire afin que les producteurs ou les

vétérinaires puissent entreprendre les procédures de manière sécuritaire pour les

animaux et la personne qui les manipulent. Des exemples sont : barrières de têtes dans

une allée d’alimentation, un enclos d’hôpital, une chute ou licou. L’équipement doit

aussi être conçu et maintenu pour minimiser le stress et la douleur à l’animal.

Les animaux qui ne peuvent plus récupérer devraient être expédiés, s’ils le peuvent,

pour la consommation humaine OU être euthanasiés, selon l’option la plus appropriée,

afin d’éviter les souffrances prolongées. Voir la PN pour l’euthanasie.


Le représentant évaluera la conformité par le biais d’observations et d’entrevues. Si les

exigences ne sont pas satisfaites, le représentant assignera entre un et cinq points de

démérite selon la gravité de non-conformité.


Une provision pour des soins médicaux prompts sont important non seulement pour le

producteur afin qu’il obtienne le meilleur rendement de l’animal, mais aussi pour

l’industrie dans sa totalité pour démontrer aux transformateurs et aux consommateurs

que la santé et le bien-être animal est une priorité.

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Soins des animaux Exigences 14 Démérite

Avez-vous établi et mis en œuvre une procédure normalisée (PN) pour l’euthanasie ?


Les producteurs doivent établir une PN documentée pour l’euthanasie qui contient

suffisamment d’information pour s’assurer que le personnel puisse agir promptement et

s’assurer que le bétail est rapidement euthanasié par des personnes qualifiées et qui cause

le moins de douleurs et de détresse possible. La PN doit contenir les éléments requis

suivants :

Euthanasier promptement le bétail aux conditions intraitables, qui ne répondent pas

aux traitements ou qui ne peuvent pas être transportés.

Confirmer la mort immédiatement en vérifiant la respiration de l’animal, le battement

cardiaque et l’état de conscience. Évaluez l’état de conscience en touchant l’œil (la

cornée) de l’animal pour voir s’il cligne. Tout mouvement de l’œil est une indication

de conscience soutenue ou que l’animal se replace. Un manque de battements de cœur

et de respiration de plus de 5 minutes devrait être utilisé comme confirmation de décès.

Ne pas déplacer ou laisser l’animal seul avant la confirmation du décès.

Note : Une liste des meilleures pratiques de gestion apparaît dans le manuel de Soins des

animaux et Traçabilité du bétail sur le site Internet de la DFO.


Le représentant révisera la PN et interviewera le producteur et son personnel pour évaluer

si la procédure est comprise et mise en œuvre telle qu’elle est écrite. Si un de ces critères

n’est pas satisfait, le représentant assignera entre un et cinq points de démérites selon la



Savoir quand et comment euthanasier de manière efficace est critique au bien-être de

l’animal. Ceci aide aussi à s’assurer que les bêtes non aptes au transport ne sont pas

transportées vers les installations de ventes.

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Soins des animaux Exigence 15 Majeur / Mineure

Est-ce que vous évaluez le troupeau en lactation (vaches taries et en lactation) pour le pointage corporel,

blessures aux jarrets, genoux et boiteries et :

a) Maintenez-vous des dossiers des résultats ?

b) Entreprenez-vous des actions correctives si les pointages corporels sont dans la zone jaune ou rouge ?


Vaches – pointage de condition corporel, sabots et pattes


Les producteurs doivent avoir une évaluation formelle de leurs vaches en lactation par un tiers parti pour des

boiteries, les blessures et le pointage de condition corporelle. Cette évaluation doit être faite à tous les 2 ans,

dans les 12 mois menant à la validation, tel que déterminé par le cycle mobile de 2 ans de la validation.

L’évaluateur sélectionnera de manière aléatoire un échantillon du troupeau laitier et fera un rapport indiquant

les zones où chaque mesure tombe comme suit :

Bleue : ≥ 95 % acceptable pour un pointage de condition corporelle et ≥ 90 % acceptable pour toutes les

autres mesures.

Zone verte : Représente les résultats que le 25 % des meilleurs troupeaux ont obtenus

Zone jaune : Représente les résultats que le 50 % des troupeaux moyens ont obtenus.

Zone rouge : Représente les résultats que le 25 % des moins bons troupeaux ont obtenus.

Les détails suivants s’appliquent à la première évaluation de chaque producteur au Canada :

Fait par les classificateurs de Holstein Canada sur les vaches en lactation seulement, dans les 24 mois de

la validation.

Les données recueillies pendant cette période seront analysées afin de déterminer les références et attentes

pour des actions correctives et l’amélioration que les producteurs devront satisfaire lors des années

subséquentes.

Les producteurs devraient considérer des actions correctives pour améliorer toutes mesures qui tombent dans

la zone jaune. Les producteurs doivent documenter et mettre en œuvre un plan d’actions correctives pour

toutes les mesures qui tombent dans la zone rouge.

Note : Référez-vous aux annexes 1 et 2 de ce livret pour la taille des échantillons et les chartes de pointage. Pour

plus d’information détaillée, voir le manuel sur les Soins des animaux et la Traçabilité du bétail sur le site Internet

de la DFO.


Pendant la première validation de soins aux animaux, le représentant demandera à voir les évaluations des

animaux et les actions correctives documentées. Si le dossier n’est pas disponible, le représentant assignera une

note majeure de non-conformité. D’autres exigences pour actions correctives et améliorations continues seront

établies dans un proche avenir et communiquées aux producteurs pour mise en œuvre lors de la seconde et

évaluations subséquentes de soins aux animaux.


Les évaluations animales sont les outils utilisés pour confirmer que les vaches en lactation sont logées et

gérées dans des conditions qui minimisent les blessures, les boiteries et les mauvais pointages de conditions

corporelles.

L’identification et le règlement de ces indicateurs clés améliorera la performance du troupeau.

18


Est-ce que le bétail a des queues complètes ?


La coupe des queues n’est pas permise. Les producteurs laitiers canadiens devront

arrêter cette pratique avant le 1er septembre 2017.

Un producteur peut seulement couper la queue d’un animal si cela est médicalement

nécessaire (par exemple la queue est cassée ou blessée avec un risque d’infection ou

autres complications). Il doit alors noter la raison dans un dossier de coupe de queues.

Veuillez voir un exemple de dossier dans le manuel de Soins des animaux et Traçabilité

du bétail disponible sur le site Internet de la DFO.

Sans raison médicale, l’ablation de n’importe quelle partie d’une queue n’est pas

acceptable même si juste au-dessus de la mèche.

Si un producteur doit couper une queue pour des raisons médicales, une chirurgie est la

méthode préférée.


Le représentant évaluera visuellement le bétail et pourrait inspecter certaines queues plus

en détail afin de vérifier si les exigences ont été satisfaites. Le représentant révisera le

dossier de coupe de queues pour vérifier si des raisons médicales étaient valables. S’il y a

évidence que le producteur persiste à faire la coupe routinière des queues, le représentant

assignera une note majeure de non-conformité. Si le dossier de coupe de queues est

incomplet, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de non-

conformité.


Des recherches ont démontré que la coupe des queues n’a pas un impact significatif sur

la santé du pis ou en transfert de maladies chez les humains. Des inquiétudes

concernant la coupe des queues incluent des douleurs chroniques, des infections et une

perte de capacité de montrer des comportements naturels. Pour un accès à plusieurs

études sur la coupe des queues publiées dans le The Journal of Dairy Science, veuillez

visiter : http://www.journalofdairyscience.org/taildocking

La coupe des queues est une des plus grandes inquiétudes des consommateurs et des

transformateurs concernant le bien-être des animaux. Certains transformateurs incluent

des provisions pour l’élimination de la coupe des queues dans leurs politiques de bien-

être des animaux. Ils s’attendent à ce que la coupe de queue routinière cesse avant le 1er

septembre 2017 au Canada.

http://www.journalofdairyscience.org/taildocking

19


Est-ce que vous manipulez le bétail sans l’utilisation d’électrodes lorsque possible ?


Les producteurs doivent être au courant des méthodes douces de manipulation du bétail

et de former le personnel.

Les électrodes devraient seulement être utilisées dans des situations extrêmes comme

par exemple si la sécurité d’un animal est à risque.

Les électrodes ne devraient jamais être utilisées près de la face, de l’anus et des

organes génitaux du bétail ou sur les veaux qui peuvent être déplacés manuellement.


Le représentant discutera des techniques utilisées à la ferme avec le producteur et autres

personnes impliquées dans la manipulation pour vérifier si toutes les exigences ont été

satisfaites. Il pourrait demander de voir les outils utilisés pour la manipulation des

animaux. Si les exigences ne sont pas satisfaites, le représentant assignera entre un et cinq

points de démérite selon la gravité de non-conformité.


Le bétail devrait être manipulé et déplacé de manière calme afin de réduire le stress des

animaux.

Le bétail manipulé de manière constante et calme sera plus relaxe et plus productif.

Une manipulation stressante peut mener à des réactions de peur et causer des blessures

au bétail et au personnel de manipulation.

20


Avez-vous établi et mis en œuvre une procédure normalisée (PN) pour l’expédition du bétail ?


Chaque ferme doit avoir une PN pour l’expédition du bétail. Elle doit contenir suffisamment

d’information pour que tout le personnel de la ferme responsable pour cette activité puisse assurer que

les risques à la salubrité alimentaire et au bien-être du bétail soient maintenus. Une liste des meilleures

pratiques de gestion se trouve dans le manuel de Soins des animaux et Traçabilité du bétail sur le site

Internet de la DFO. Les éléments obligatoires suivants doivent être inclus dans la PN:

Évaluation de chaque animal avant le chargement.

Ne pas transporter d’animaux non ambulatoires, émaciés ou faibles, animaux avec boiteries sévères

ou qui ne peuvent pas mettre leur poids sur les quatre pattes, à part vers une clinique vétérinaire

aux fins de traitement ou diagnostic.

Ne pas transporter d’animaux susceptibles de vêler pendant le transport.

Ne pas transporter d’animaux qui sursautent pour marcher.

Donnez au moins 4 l de colostrum [à un veau de 45 kg (100 lb)] avant le chargement.

Alimenter et faire boire le bétail dans les 5 heures avant le chargement si le confinement causé par

le transport dépasse 24 heures à partir du moment du chargement.

Seul du personnel expérimenté et formé devrait manipuler le bétail. Évitez d’utiliser les électrodes

(seulement les utiliser dans des situations extrêmes ou lorsque la sécurité d’un animal est

menacée).

Ne pas mélanger le bétail qui pourrait mener à des bagarres et causer des blessures pendant le

transport (par exemple deux taureaux).

Note : Si vous avez eu au moins une validation LCQ, les exigences d’expédition du bétail en ce qui a

trait à la salubrité alimentaire devraient déjà être incluses dans vos procédures normalisées LCQ.


Le représentant révisera la PN d’expédition de bétail pour voir si elle est complète et par le biais

d’observations et d’entrevues, il déterminera si elle est comprise et suivie telle que rédigée. Si une des

exigences n’est pas satisfaite, le représentant assignera une note mineure ou majeure selon la gravité

de non-conformité.


L’expédition d’animaux non aptes au transport est non seulement un risque pour leur bien-être

mais aussi un risque à la réputation de l’industrie.

Les vaches peuvent être dans le système de mise en marché jusqu’à neuf jours ou même plus

avant d’aller à l’abattoir et peuvent être vendues dans plusieurs sites de ventes. Bien des vaches

ontariennes sont exportées et abattues aux États-Unis, incluant le Wisconsin, l’État de New York

et la Pennsylvanie (1). (1) Source : Ontario Ministry of Agriculture, Food and Rural Affairs (OMAFRA).

21


Est-ce que vous formez tous les manipulateurs d’animaux et sont-ils tous familiers

avec le comportement des animaux et les techniques douces de manipulation ?


Le personnel à la ferme doit être formé en comportement du bétail et en méthodes douces

de manipulation afin qu’il sache comment manipuler et déplacer le bétail en réduisant le

stress.

De l’information et des ressources sur la manipulation des animaux se trouvent sur le site

Internet Livestock Welfare (www.livestockwelfare.com) et sur le site Internet du Dr.

Temple Grandin (www.grandin.com).


Le représentant demandera si de la formation est donnée au personnel afin d’évaluer si

cette exigence est satisfaite. Il pourrait interviewer le personnel pour tester la

compréhension et la conformité. Si les exigences ne sont pas satisfaites, le représentant

assignera entre un et cinq points de démérite selon la gravité de non-conformité.


Les producteurs peuvent déplacer le bétail de façon plus efficace s’ils restent calmes,

silencieux, ne brusquent pas les animaux et de crient pas.

Causer du stress à des animaux peut avoir un impact négatif pour leur santé et

performance.

Les producteurs ont la responsabilité de s’assurer que le bétail est manipulé

correctement sur leurs fermes, même si cela est fait par des employés. Fournir de la

formation est critique pour s’assurer que tout le monde à la ferme comprend et applique

les bonnes techniques.

http://www.livestockwelfare.com/

http://www.grandin.com/

22


Avez-vous un plan d’actions correctives sur la façon de communiquer et de régler les

problèmes d’animaux qui ne peuvent plus bouger ?


Les producteurs doivent avoir un plan d’actions correctives documenté pour les

animaux qui ne peuvent plus bouger.

Les producteurs sont encouragés à travailler avec leur vétérinaire pour concevoir un

plan adapté à leurs conditions à la ferme et au type d’équipement disponible pour

déplacer des animaux qui ne peuvent plus bouger.

Note : Voir le manuel sur les Soins des animaux et Traçabilité du bétail sur le site

Internet de la DFO pour les pratiques recommandées.


Le représentant révisera le plan d’actions correctives pour voir s’il est complet et évaluera

par le biais d’entrevues s’il est compris et facilement accessible au personnel de la ferme.

Si un de ces critères n’est pas satisfait, le représentant assignera une note majeure ou

mineure selon la gravité de non-conformité.


En dépit de vos meilleurs efforts pour maintenir les animaux en sécurité et en santé, des

accidents peuvent se produire. Être préparé, avoir un plan en place et s’assurer que tout

le personnel est formé sur la manière d’utiliser les équipements associés et faire face à

ces situations, donneront plus de chance aux animaux et au producteur.

23

La traçabilité du bétail


La traçabilité du bétail est un programme qui assure que les producteurs laitiers se

conforment aux règlements fédéraux et aux normes canadiennes en matière de

traçabilité des animaux dans le secteur des produits laitiers. Grâce à ce programme

de traçabilité, les animaux sont étiquetés en permanence et leur origine et leurs

déplacements d’une ferme à l’autre sont connus.

Pourquoi la traçabilité du bétail ?

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a identifiée des

améliorations nécessaires au système actuel de traçabilité pour pouvoir retracer du

bétail dans les 48 heures d’une éclosion de maladies ou lorsqu’un problème de

salubrité est identifié. Ces améliorations seront incorporées dans une nouvelle

règlementation fédérale.

La traçabilité du bétail signifie la préparation aux situations d’urgence. Un système

de traçabilité du bétail fait en sorte que l’industrie peut répondre rapidement à une

situation d’urgence comme une épidémie ou un problème de salubrité des aliments.

La traçabilité est également importante pour le maintien de la confiance des

partenaires commerciaux, pour l’ouverture des marchés et pour accéder à de

nouveaux marchés.

Ceci est un résumé des exigences. Pour plus d’information sur les dossiers

d’échantillons par exemple, visitez le www.milk.org et consultez le manuel de

Soins aux animaux et Traçabilité du bétail sur la section proAction du site

Internet.



24

Traçabilité du bétail Exigence 1 Majeure / Mineure

Avez-vous un numéro d’identification des lieux ?


Les lieux sont toutes parcelles de terre sur lesquelles des animaux, des plantes ou de

des aliments sont produits, entreposés, assemblés ou éliminés. Les lieux sont définis

par une description légale du lot, ou si non disponible, par ses géo-coordonnées.

Le numéro d’identification des lieux (PID) lie le bétail à la terre.


Tous les producteurs détenteurs de permis en Ontario ont déjà un (PID). Il se trouve en

ouvrant une session sur le tableau de bord du site Internet de la DFO et en regardant en

haut du côté droit de la page.


Le numéro d’identification des lieux (PID) est nécessaire pour rapporter les

évènements de traçabilité sur la base de données nationale.

Le numéro pourrait être requis pour autres choses, comme par exemple : l’achat

d’étiquettes, pour des échantillons de laboratoire ou pour des demandes de fonds.

25


Maintenez-vous des dossiers de naissances à jour sur votre ferme (dates de naissances,

numéro d’identification des animaux) ?

Dans les 7 jours suivant la naissance de l’animal ou au moment où l’animal quitte la

ferme d’origine.


Les naissances d’animaux doivent être enregistrées dans les sept jours suivant la

naissance ou au moment où l’animal quitte la ferme. Les informations suivantes sont

requises pour les dossiers à la ferme :

Numéro d’identification des animaux – 15 chiffres

Date de naissance des animaux

Numéro d’identification des lieux où l’animal est né

Des dossiers à la ferme doivent être maintenus pendant un minimum de cinq ans.

L’information peut être enregistrée sur un manifeste à la ferme, un logiciel de gestion

du troupeau, un document électronique, un modèle de document fourni dans le manuel

de Soins des animaux et Traçabilité du bétail, un tiers parti ou autre type de document.


Le représentant révisera les dossiers de naissance pour s’assurer qu’ils sont maintenus sur

tous les animaux nés depuis le 1er septembre 2017. Si une des exigences requises n’est pas

satisfaite, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de non-

conformité.


Les dossiers de naissances facilitent l’accès à de l’information complète et précise à

propos des animaux dès leur naissance.

26


Est-ce que vous rapportez de l’information sur les naissances à la banque de données de

traçabilité nationale dans les 45 jours ou avant qu’un animal ne quitte la ferme d’origine, le

premier des deux prévalant ?


Lorsque des étiquettes sont fixées à l’oreille d’un animal, elles doivent être rapportées à

la base de données nationale de traçabilité dans les 45 jours suivant la naissance ou

avant que l’animal ne quitte la ferme d’origine, le premier des deux prévalant.

L’information suivante est requise pour l’activation des étiquettes :

Numéro d’identification de l’animal – 15 chiffres

Date de naissance de l’animal

Numéro d’identification des lieux où est né l’animal

Rapporter les données de traçabilité du bétail :

En Ontario, l’information sur la traçabilité doit être rapportée à la Canadian Cattle

Identification Agency (CCIA). Les rapports peuvent être faits directement sur la base de

données par le producteur, un employé, un gérant ou un tiers parti qui a l’autorité d’envoyer

des données dans le compte d’un producteur. Un tiers parti pourrait être un service de

contrôle laitier (comme DHI), un logiciel de gestion conçu pour envoyer des données

spécifiques de traçabilité à la banque de données nationale de traçabilité, une association

nationale de race (pour du bétail enregistré), ou un intervenant mandaté pour faire ceci.

Les producteurs peuvent soumettre leur information par service Internet ou directement

au www.clia.livestockid.ca.

Les producteurs qui veulent utiliser un service Internet doivent compléter un modèle de

document approprié (naissance, arrivée…) et l’envoyer à la banque de données.

Pour un accès en ligne direct, les producteurs entrent l’information requise dans

l’application Internet. Avant l’accès direct ou service Internet, les producteurs doivent

entrer en contact avec la CCIA pour obtenir leur nom d’usager et mot de passe.


Le représentant interviewera le producteur et révisera la documentation pour vérifier que les

naissances ont été rapportées selon les exigences sur tous les animaux nés depuis le 1er

septembre 2017. Si cette exigence n’est pas satisfaite, le représentant assignera une note majeure

ou mineure selon la gravité de non-conformité.


Cette exigence assure que l’activation des étiquettes soit faite dans un délai raisonnable et

que les animaux soient entrés dans la banque de données de traçabilité.

http://www.clia.livestockid.ca/

27


Est-ce que votre bétail laitier est étiqueté en double avec des étiquettes approuvées (NLID /

ATQ) ?

• Les veaux doivent être étiquetés dans les 7 jours suivant la naissance ou avant que

l’animal ne quitte la ferme d’origine, le premier des deux prévalant.

• Tous veaux nés sur une ferme et destinés à l’industrie du bœuf peuvent être identifiés à

l’aide d’une seule étiquette d’oreille RFID (étiquette à bœuf approuvée).


Tous les veaux laitiers nés le ou après le 1er septembre 2017 doivent être identifiés d’une

étiquette approuvée National Livestock Identification for Dairy (NLID).

Les étiquettes doivent être appliquées dans les sept jours suivant la naissance ou avant que

l’animal ne quitte la ferme, le premier des deux prévalant.

L’ensemble d’étiquettes officielles approuvées consiste en un panneau visuel et un bouton

RFID. Une étiquette doit être dans chaque oreille en tout temps [panneau visuel et bouton

électronique (RFID)]. Il ne devrait jamais avoir deux boutons RFID sur le même animal, soit

dans la même oreille ou non, même avec le même numéro d’identification.

Le bétail laitier mâle ou femelle, enregistré ou non, peut être étiqueté avec ces ensembles

d’étiquettes.

Les veaux qui ne resteront pas dans le troupeau laitier et par conséquent destinés à l’industrie

du bœuf peuvent être identifiés d’une seule étiquette RFID jaune (approuvée pour le bœuf).

Note : Lorsqu’une étiquette est perdue par usure normale, NLID procure une étiquette de

remplacement avec le même numéro d’identification sans frais (si demandé).


Le représentant inspectera visuellement les animaux pour vérifier que tous les veaux nés depuis

le 1er septembre 2017 ont reçu deux étiquettes. Si l’exigence n’est pas satisfaite, le représentant

assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de non-conformité.


Jumeler l’identification officielle avec l’identification de gestion de troupeaux améliore la

tenue de dossiers.

Il y a plusieurs avantages aux étiquettes doubles (bouton RFID et panneau visuel) avec

numéros uniques :

– Ceci améliore la reconnaissance visuelle des animaux pour la gestion des troupeaux;

– Ceci harmonise l’identification des systèmes de gestion de troupeaux au Canada; et

– Ceci assure une copie de sécurité en cas de perte d’étiquette et procure un numéro unique

pour la vie de l’animal.

28


Pour la réception d’animaux (réception d’un animal à la ferme, incluant l’importation) :

a) Maintenez-vous un dossier courant d’entrées à la ferme ?

b) Est-ce que vous rapportez l’information à la base de données nationale de traçabilité?

Dans les 7 jours de l’évènement ou avant que l’animal ne quitte la ferme, le premier des deux

prévalant.


La réception d’animaux doit être enregistrée et rapportée dans les sept jours ou avant que

l’animal ne quitte la ferme. Les informations suivantes sont requises pour les dossiers et les

rapports :


Date de l’arrivée de l’animal

Numéro d’identification des lieux de la ferme d’arrivée

Numéro de plaque du véhicule (unité simple) ou remorque (unité tandem)

Numéro d’identification des lieux de la ferme de départ. Pour l’importation des animaux, si

inconnue, le producteur peut reporter l’endroit où l’animal a été gardé avant son importation

(par exemple, l’adresse de l’établissement).

Les dossiers à la ferme doivent être conservés pendant un minimum de cinq ans.

L’information sur les animaux qui entrent peut être enregistrée sur un manifeste en papier à la

ferme, un logiciel de gestion de troupeaux, un document électronique, un modèle de document

fourni dans le manuel de Soins des animaux et Traçabilité du bétail, un tiers parti ou autre type

de document.

Pour la façon de rapporter, référez-vous à « comment rapporter des données de traçabilité du bétail »

dans l’exigence 3 de la Traçabilité du bétail.


Le représentant interviewera le producteur et révisera la documentation pour vérifier que les données

sur les animaux entrants (nouveaux ou qui reviennent) ont été enregistrées depuis le 1er

septembre

2017. Si cette exigence n’est pas satisfaite, le représentant assignera une note majeure ou mineure

selon la gravité de non-conformité.


Dans une situation d’urgence comme une éclosion contagieuse, cette information est utilisée

pour identifier exactement où l’animal a été, quels animaux ont été en contact avec lui et où il est

en ce moment.

Bien que non requis selon les règlements proAction, les producteurs sont encouragés à

enregistrer et rapporter l’information sur les animaux qui quittent la ferme. Ceci pourrait aider

un producteur à fournir une documentation adéquate sur les animaux expédiés, dans le cas où

une enquête est faite par un organisme règlementaire sur des problèmes comme des résidus

d’inhibiteurs retrouvés dans de la viande ou un animal en violation de transport.

29


Pour le retrait d’une étiquette (élimination à la ferme d’un animal et exportation) :

a) Est-ce que vous maintenez des dossiers à jour de retrait des étiquettes à la ferme ?

b) Est-ce que vous rapportez l’information des évènements à la base de données nationale

de traçabilité ?

L’information doit être enregistrée et rapportée dans les 7 jours suivant l’évènement.


La disposition à la ferme et l’exportation des animaux doivent être enregistrées dans les 7

jours suivant le décès ou l’exportation de l’animal. L’information suivante décrit les

exigences minimum pour :

Enregistrement et rapport d’élimination à la ferme d’animaux :


Date du décès de l’animal

Numéro d’identification des lieux de la ferme où l’animal est mort

Dossiers et rapports d’exportation d’animaux :


Date du départ de l’animal

Numéro d’identification des lieux de la ferme de départ

Endroit où les animaux ont été exportés (exemples : adresse, état, pays)

Numéro d’immatriculation du véhicule (unité simple) ou remorque (unité tandem)

Information sur le retrait des étiquettes (élimination à la ferme et exportation des animaux)

peuvent être enregistrés sur un manifeste en papier, sur un logiciel de gestion de

troupeaux, un document électronique, un modèle de document fourni dans le manuel de

Soins aux animaux et Traçabilité du bétail, tiers parti ou autre document. L’information

doit être maintenue pendant un minimum de cinq ans pour référence future.

Pour en savoir plus sur la façon de rapporter, référez-vous au « rapport de données de

traçabilité du bétail » dans Traçabilité du bétail Exigence 3.


Le représentant interviewera le producteur et révisera la documentation pour vérifier que les

données sur les animaux morts ou les exportations ont été rapportées depuis le 1er septembre

2017. Si ces exigences ne sont pas satisfaites, le représentant assignera une note majeure ou

mineure selon la gravité de non-conformité.


Savoir quand les animaux ont quitté le système canadien est important dans l’éventualité

où une situation d’urgence comme une éclosion de maladie se produit.

31

La biosécurité

Qu’est-ce que la biosécurité ?

La biosécurité désigne les pratiques conçues pour prévenir, réduire ou éliminer

l’apparition et la propagation de maladies parmi le bétail.

Pourquoi la biosécurité ?

La réduction au minimum de l’apparition et la propagation de maladies infectieuses au

moyen de bonnes pratiques en matière de biosécurité s’avère bénéfique pour la santé

générale d’un troupeau. Une faible incidence de maladie au sein d’un troupeau signifie

une faible consommation de médicaments vétérinaires, surtout d’antibiotiques. Cette

approche est fort pertinente à l’heure où la résistance antimicrobienne reste une source de

préoccupation importante entourant la production alimentaire provenant de l’élevage.

L’émergence et la réapparition à l’échelle mondiale de maladies bovines au cours des

dernières années a eu d’importantes répercussions sur l’industrie bovine, tant au Canada

qu’à l’étranger. Des épidémies de maladies contagieuses, comme la fièvre aphteuse et la

peste bovine ont entraîné des pertes économiques considérables, ainsi que des

préoccupations relatives à la santé animale et à l’environnement. Ces épidémies servent

d’avertissement, indiquant le besoin d’une approche globale et coordonnée en matière de

biosécurité chez les bovins au Canada.

Note : Les exigences suivantes ne sont pas finales car le programme est en

développement.


32

Biosécurité Exigence 1 Majeure / Mineure

Lors de la dernière année, avez-vous complété l’évaluation de risque en biosécurité

avec un vétérinaire pour identifier et régler les risques de biosécurité sur votre ferme

?


Chaque producteur doit compléter l’évaluation de risque en biosécurité en conjonction avec

leur vétérinaire une fois par année. Les questions posées se rapportent aux pratiques de

biosécurité pour tous les types d’installations laitières et ont pour but d’aider à évaluer les

risques d’introduction et de propagation de maladies.


Le représentant demandera à voir et vérifier que l’évaluation du risque en biosécurité a été

complétée et signée par un vétérinaire dans les 12 mois de la validation. Si cette exigence

n’est pas satisfaite, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité

de non-conformité.


Facilite l’identification des endroits à risque en biosécurité.

Mène à une discussion focalisée avec le vétérinaire du troupeau sur la manière de gérer

ces risques.

Il pourrait y avoir des risques que les producteurs pourraient choisir d’accepter et

d’autres qui peuvent être mitigés en modifiant les pratiques à la ferme.

33

Biosécurité Exigence 2 Démérite

Enregistrez-vous les évènements de maladies, au minimum :

Les vaches avec ces signes : avortement, boiteries, mammite, diarrhée,

pneumonie, fièvre et mort ?

Les veaux avec ces signes : diarrhée, pneumonie, fièvre et mort ?


Les producteurs doivent documenter chaque maladie qui a lieu. Ils doivent maintenir

un dossier de toutes les vaches ou veaux qui montrent un des signes suivants :

Vaches : avortement, boiterie, mammite, diarrhée, pneumonie, fièvre et mort,

et,

Veaux : diarrhée, pneumonie, fièvre et mort.

Au minimum, chaque cas de maladie doit inclure ce qui s’est passé (par exemple,

fièvre, diarrhée), la date et le numéro d’identification de l’animal.

Des dossiers peuvent être maintenus par un logiciel de gestion de troupeau, un

calendrier et ou en conjonction avec un dossier de traitement du bétail de façon à ce

que la documentation ne soit pas doublée.


Le représentant demandera de voir et vérifier le dossier d’évènement des maladies. Si le

dossier est incomplet ou inexistant, le représentant assignera entre un et cinq points de

démérite pour refléter la gravité de non-conformité.


Permet une surveillance continue des maladies.

Identifie les endroits à la ferme où il y a eu des succès / échecs concernant le contrôle

des maladies.

Peut-être utilisé pour évaluer l’impact des changements apportés aux protocoles de

santé animale.

34


En consultation avec votre vétérinaire, avez-vous établi et mis en place une procédure

normalisée (PN) pour vacciner contre des maladies spécifiques inquiétantes ?


Les producteurs doivent établir une PN documentée pour la vaccination des animaux.

La PN doit contenir suffisamment d’information pour s’assurer que le personnel

responsable de la vaccination soit capable de le faire correctement. Les éléments

requis suivants doivent être documentés :

Produits utilisés,

Groupes spécifiques d’animaux, et

Toute autre information requise pour le programme de vaccination.

Les producteurs sont encouragés à travailler avec leurs vétérinaires pour s’assurer que

les procédures sont les meilleures pour leurs fermes.

La vaccination n’est pas obligatoire et si cette option est choisie, elle doit être notée

dans la PN.


Le représentant révisera la PN pour voir si elle est complète et par le biais d’observations

et d’entrevues, il évaluera si la PN est comprise et bien suivie. Si un de ces critères n’est

pas satisfait, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de

non-conformité.


La vaccination aide à protéger les animaux lorsque de nouveaux animaux entrent dans

le troupeau ou lorsque certains d’entre eux réintègrent le troupeau.

La vaccination aidera aussi à contrôler la propagation de maladies à même un troupeau.

35


Avez-vous, en consultation avec votre vétérinaire, établi et mis en place une

procédure normalisée (PN) pour prévenir l’introduction de maladies infectieuses

lorsque de nouveaux animaux arrivent ou lorsque des animaux réintègrent le

troupeau dans vos installations et qui auraient eu des contacts avec d’autres animaux

?


Il est requis que les producteurs établissent une PN documentée pour l’ajout de nouveaux

animaux ou le retour d’animaux dans leurs installations. Cette PN doit contenir

suffisamment d’information pour s’assurer que le personnel qui a la responsabilité

d’accepter et d’introduire de nouveaux animaux ou ceux qui réintègrent le troupeau puisse

aider à minimiser les risques de biosécurité. Les producteurs sont encouragés à travailler

avec leurs vétérinaires lorsqu’ils développent cette PN qui doit contenir les éléments requis

suivants :

Observer et examiner les nouveaux achats / bétail qui réintègre le troupeau

fréquemment pour la détection de maladies :

Observez et examinez les nouveaux animaux au moins quotidiennement

Identifiez et formez le personnel qui surveillera les animaux selon le protocole de

surveillance établi pour la ferme

Réagissez à toutes anormalités


Le représentant révisera la PN de vaccination pour voir si elle est complète et par le biais

d’observations et d’entrevues, si elle est comprise et suivie. Si un de ces critères n’est pas

satisfait, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de non-

conformité.


L’introduction de nouveaux animaux ou le retour d’animaux dans un troupeau à la

ferme est un des plus grands risques de biosécurité pour une ferme laitière.

Le bétail peut être infecté par un virus ou une bactérie sans montrer des signes

cliniques de la maladie. Le nouveau bétail ou celui qui réintègre un troupeau pourrait

être une source de pathogènes qui peuvent être transmis à d’autres animaux du

troupeau.

36


En consultation avec votre vétérinaire, avez-vous établi et mis en place une procédure

normalisée (PN) pour prévenir l’introduction de maladies infectieuses par la famille, les

employés, les visiteurs à la ferme et les fournisseurs de service ?


Les producteurs doivent établir et mettre en place une PN de mesures en biosécurité pour le

déplacement des gens comme la famille, le personnel, les visiteurs et les fournisseurs de service.

La PN doit contenir suffisamment d’information pour s’assurer que le personnel comprenne,

suive et fasse respecter les mesures prises à la ferme pour prévenir l’introduction et la

propagation de maladies infectieuses. Les éléments requis suivants doivent être inclus :

Énumérez les mesures de biosécurité que les visiteurs et le personnel de service doivent

suivre selon le niveau de risque que chaque visiteur pourrait poser.

Obliger tous les visiteurs et le personnel de service de porter des couvres-chaussures, des

bottes propres (lavées et désinfectées) ou des bottes jetables avant d’entrer dans l’aire de

production (fournissez soit des vêtements et chaussures pour les visiteurs ou exigez des

vêtements neufs et des couvre-chaussures propres et désinfectés avant d’entrer à la ferme).

Ayez une aire désignée pour la disposition des vêtements, bottes et gants jetables.

Fournir et maintenir une station de lavage (mains et bottes) qui puisse être utilisée avant

d’entrer dans l’aire de production.


Le représentant révisera la PN pour voir si elle est complète et par le biais d’observations et

d’entrevues de s’assurer qu’elle est comprise et suivie. Si un critère n’est pas satisfait, le

représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de non-conformité.


Les fournisseurs de service, les visiteurs et les employés doivent être conscients des mesures

de biosécurité et les suivre afin de prévenir la propagation de maladies infectieuses.

Contrôler la circulation et les visiteurs est une partie essentielle de la biosécurité. Les

pathogènes peuvent être introduits par les chaussures et bottes, les vêtements, les mains ainsi

que les véhicules, la machinerie de ferme et autres équipements. Les risques que des gens,

des véhicules et de l’équipement transmettent des pathogènes au bétail peuvent être gérés si

les personnes impliquées comprennent et adhèrent aux mesures de biosécurité en place à la

ferme.

37


Avez-vous des panneaux visibles affichés à la ferme informant tous les visiteurs où se

présenter, avec qui entrer en contact et les aires restreintes à l’arrivée ?


Affichez des panneaux qui sont clairement visibles aux principaux points d’accès et donnez

des renseignements clairs incluant avec qui entrer en contact à l’arrivée, où se présenter et

quelles mesures de biosécurité doivent être suivies.


Le représentant vérifiera tous les points d’accès majeurs pour confirmer que des panneaux

sont présents et contiennent toute l’information requise. Si un de ces critères n’est pas

satisfait, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de non-

conformité.


Les fournisseurs de service, les visiteurs et les employés doivent être conscients des

mesures de biosécurité à la ferme, et les suivre pour prévenir la propagation de maladies

infectieuses.

39

Environnement


Le volet environnement du programme proAction vise à assurer le respect de normes

environnementales au sein des fermes laitières canadiennes. Ce volet s’appuie en grande

partie sur le Plan agroenvironnemental (PAE) et aborde quatre secteurs prioritaires :

l’entreposage du fumier et la gestion des éléments nutritifs, la gestion de l’eau, et

l’utilisation de produits chimiques.

Pourquoi l’environnement ?

La pérennité environnementale constitue un des aspects essentiels pour assurer la

longévité de l’industrie laitière canadienne. L’enjeu consiste à préserver les terres

d’élevage et l’environnement avoisinant. Des comportements axés sur la protection de

l’environnement et sur la réduction au minimum des incidences environnementales

assurent un avenir durable de l’industrie laitière pour les fermiers des prochaines

générations et leurs familles. Il s’agit également de montrer aux transformateurs

alimentaires et aux consommateurs que le lait canadien est non seulement de bonne

qualité, mais qu’il est produit de manière responsable.

Note : Les exigences suivantes ne sont pas finales car le programme est en

développement. Une mise en œuvre en deux phases est considérée.

Phase 1 – Exigence 1– Les validations débutent en septembre

2021

Phase 2 – Exigences 2 à 11 pourraient être ajoutées – les

validations débutent en septembre 2023

40

Environnement Exigence 1 (phase 1) Majeure / Mineure

Avez-vous un plan agroenvironnemental provincial valide pour identifier et régler les

risques environnementaux sur votre ferme ?


Le plan agroenvironnemental est conçu comme étant une auto-évaluation ou une évaluation

par un tiers parti pour augmenter la reconnaissance des problèmes environnementaux et

fournir aux producteurs une évaluation des risques potentiels pour l’environnement et des

forces de leurs entreprises. Le programme proAction exige que les producteurs aient un

PAE valide qui peut être obtenu par les trois étapes suivantes :

Étape 1. Participer à un atelier PAE qui se produira dans votre région. Les producteurs

recevront les instructions et l’aide sur la manière d’avancer à travers l’évaluation des

risques et du développement du plan d’action contenu dans ces ateliers.

Étape 2. Soumettre un PAE pour une évaluation confidentielle par un groupe de

producteurs nommés localement. Ils pourraient offrir des suggestions pour vous aider à

atteindre vos objectifs environnementaux. Les participants reçoivent un certificat indiquant

les dates des ateliers suivis et le plan d’action complété.

Étape 3. Commencer à mettre le PAE en œuvre.

Comment sera-t-il évalué ?

Le représentant vérifiera que le producteur a un PAE valide. Si cette exigence n’est pas

satisfaite, le représentant assignera une note majeure ou mineure selon la gravité de non-

conformité.


Un PAE permet de conscientiser la ferme concernant le potentiel de risque

environnemental et les lois et règlements pertinents. Il décrit des plans individualisés

spécifiques aux sites pour régler, surveiller et identifier des endroits à risques.

41

Environnement Exigence 2 (possible phase 2) Majeure / Mineure

Gérez-vous le fumier de façon à éviter la contamination de l’eau de surface et

souterraine ?

Note : Cette exigence a aussi rapport aux exigences suivantes du grade A :

Entreposage de fumier – contrôle des écoulements

Entreposage du fumier – capacité


Les producteurs doivent se conformer aux lois provinciales concernant l’entreposage du

fumier, spécialement la loi sur la gestion des nutriments et la loi ontarienne 267/03. Les

producteurs doivent s’assurer que le site d’entreposage du fumier est maintenu

correctement et qu’il n’y ait pas d’écoulements.


Le représentant observera les aires d’entreposage du fumier. Si le site d’entreposage du

fumier n’est pas correctement maintenu (par exemple présence de fissures) ou s’il y a des

écoulements de fumier, le représentant assignera une note majeure ou mineur selon la


Selon le grade A, le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou mineure

(besoin d’améliorations) de non-conformité si les exigences ne sont pas satisfaites.


Il est important que les systèmes d’entreposage ainsi que les aires de transfert ou de

gestion soient bien situées, construites et maintenues afin de réduire les risques de

pollution d’eau souterraine et de surface.

42

Environnement Exigence 3 (possible phase 2) Démérite

Gérez-vous l’entreposage des ensilages de façon à éviter la contamination de l’eau de

surface et souterraine ?


Les producteurs doivent s’assurer que l’entreposage des ensilages satisfait les normes

provinciales. Les écoulements des ensilages doivent être gérés selon les normes

provinciales (c.à.d. ne doivent pas être drainés directement à un système de drainage des

champs).

Comment ceci sera géré ?

Le représentant observera les aires d’entreposage des ensilages et cherchera des signes

d’écoulement. Si des signes d’écoulements sont visibles, le représentant assignera entre un

et cinq points de démérite selon la gravité.


L’écoulement d’un silo est non seulement une inquiétude pour la qualité de l’ensilage

où des nutriments valables sont perdus, mais il pourrait mener à une contamination de

l’eau de surface ou souterraine. L’effluent d’ensilage a le potentiel d’être une des plus

importantes sources de pollution à la ferme, il est très acide et contient des niveaux

élevés d’ammoniaque et de nitrates.

43


Évitez-vous l’épandage de fumier en hiver ou sur des sols gelés ou couverts de neige

ou sur des sols saturés ?


Entreposage de fumier – capacité


Les producteurs doivent s’assurer qu’ils ont une capacité suffisante d’entreposage du

fumier.

Normalement, le fumier ne doit pas être appliqué en hiver ou sur des sols gelés,

couverts de neige ou saturés. Ceci peut seulement être fait selon un plan de

contingentement, suivant des évènements météorologiques extrêmes comme des

inondations, des hivers plus longs qu’à l’habitude, ou en cas d’urgence comme une

défaillance d’un système d’entreposage de fumier. Pour l’épandage de fumier, les

conditions hivernales sont définies comme suit :

Fumier liquide - 5 cm (2 po.) ou moins de sol gelé dans les 15 premiers cm (6

po.), ou lorsque le sol est légèrement couvert de 5 cm (2 po.) ou moins de neige.

Fumier solide – moins de 5 cm (2 po.) des 15 premiers cm (6 po.) de sol OU

lorsque le sol est recouvert de 15 cm (6 po.) de neige ou moins.


Le représentant interviewera le producteur au sujet du processus d’épandage de fumier.

S’il y a évidence que l’épandage en hiver ou sur des sols gelés ou saturés est pratique

courante, le représentant assignera entre un et cinq points de démérite selon la gravité.

Selon le grade A, le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou mineure

(besoin d’améliorations) si l’entreposage de fumier n’est pas suffisent.


Il n’y a pas de valeur agronomique à l’épandage de fumier sur des sols saturés et le

potentiel de contamination de l’eau de surface augmente de façon significative car le

sol ne peut pas absorber les nutriments.

44


Maintenez-vous des distances de recul pour les fossés ou cours d’eau lorsque vous

vaporisez des pesticides ou épandez du fumier et des engrais ? Si oui, quelle distance ?

Explication de l’exigence :

Les producteurs doivent être conscients des distances de recul des fossés, des puits ou

des cours d’eau requises selon les lois provinciales pour la vaporisation de pesticides,

et l’épandage de fumier et d’engrais, et ils doivent s’assurer qu’elles sont maintenues.


Le représentant interviewera le producteur à propos du processus de vaporisation des

pesticides et d’épandage du fumier et des engrais. Si le producteur n’est pas au courant des

distances de recul et ou s’il y a des signes qu’elles ne sont pas maintenues, le représentant

assignera entre un et cinq points de démérite selon la gravité de non-conformité.


Le maintien des distances de recul aident à prévenir la contamination des sources d’eau

par causes accidentelles ou écoulements de nutriments ou de pesticides.

45


Avez-vous un plan agroenvironnemental de fertilisation pour tous vos champs et

pâturages qui reçoivent du fumier ?


Les producteurs doivent compléter le dossier du plan agroenvironnemental de

fertilisation (PAE) de tous les champs et pâturages qui reçoivent du fumier. Le dossier

PAE exige :

Analyses du fumier – valeurs au livre ou analysées.

Analyses de sols – testées tous les trois ans.

Jumeler les taux d’épandages aux exigences des récoltes – basé sur les analyses

du fumier, les caractéristiques des sols, le contenu en matières résiduelles et les

besoins nutritionnels des récoltes.

Méthode d’épandage appropriée.

Les dossiers associés doivent être maintenus pendant une période minimum de

trois ans ou la durée des rotations de cultures, la plus longue des deux.


Le représentant révisera le dossier de PAE pour voir s’il est complet (incluant les dossiers

associés) et s’assurer qu’il a été complété lors des trois dernières années. Si ces exigences

ne sont pas satisfaites, le représentant assignera entre un et cinq points de démérite pour

refléter la gravité de non-conformité.


S’assurer du meilleur usage agronomique du fumier et autres fertilisants aide

l’environnement en réduisant les pertes de nutriments dans l’atmosphère et l’eau de

surface et souterraine.

46

Environnement Exigence 7 (possible phase 2) Majeure / Mineure

Est-ce que l’eau de nettoyage dans la laiterie est contenue correctement ou gérée par

des systèmes de traitement approuvés ?


Rejets de la laiterie – élimination de l’eau de nettoyage


L’eau de nettoyage de l’équipement de traite doit être entreposée dans un système

d’entreposage approprié de fumier liquide, un système séparé ou entreposage de

l’écoulement jusqu’au moment où elle sera épandue sur les terres. Autrement elle peut

être correctement éliminée dans un réservoir à sédiments bien conçu et système de

traitement comme par exemple un marécage construit.

L’eau de nettoyage ne doit pas être éliminée dans les tuyaux de drainage des champs,

dans les fossés, ruisseaux ou rivières car ceci viole la loi sur les pêcheries.


Le représentant évaluera, par le biais d’entrevues et d’observations, si les exigences ont

été satisfaites. S’il y a des signes que l’eau de nettoyage du centre de traite n’est pas gérée

correctement, le représentant assignera une note majeure (inacceptable) ou mineure

(besoin d’amélioration) selon la gravité. Concernant le grade A, le représentant assignera

un note majeure (inacceptable) ou mineure (besoin d’améliorations) si l’eau de nettoyage

de la laiterie n’est pas correctement gérée ou disposée.


Si l’eau de lavage n’est pas correctement contenue ou gérée, l’eau de nettoyage du

centre de traite peut polluer l’eau de surface et souterraine.

47


Empêchez-vous l’accès du bétail aux cours d’eau ?

Si non, avez-vous mis en œuvre l’exigence 2 ou plusieurs des pratiques recommandées

pour réduire l’impact du bétail sur les cours d’eau ?


Il est fortement recommandé que les animaux au pâturage soient exclus d’accès aux

cours d’eau par des clôtures. Là où ceci n’est pas possible, et sans limiter les options

disponibles au producteur, celui-ci doit choisir deux des pratiques suivantes à implanter

à la ferme :

Utiliser des systèmes d’arrosage alternatifs comme une pompe à museau ou des

pompes solaires dans un endroit approprié pour maintenir les animaux à l’écart

des cours d’eau.

Fournir une rampe d’accès solide jusqu’au point d’arrosage.

Clôturer les points d’accès à l’eau de façon à ce que seuls les museaux des vaches

puissent avoir accès à l’eau. Fournir du sel et de l’ombre pour le bétail dans un

endroit qui redirigera le trafic des animaux à l’écart des cours d’eau.

Maintenir le pâturage à faible densité ou le pâturage en rotation.


Le représentant interviewera le producteur concernant les pratiques pour restreindre

l’accès du bétail aux cours d’eau. Si les cours d’eau ne sont pas accessibles aux animaux

de pâturage, aucun point de démérite ne sera assigné. Si les animaux de pâturage ne sont

pas clôturés afin de ne pas avoir accès aux cours d’eau et que le producteur n’a pas mis en

œuvre deux pratiques pour réduire l’impact, le représentant assignera entre un et cinq

points de démérite pour refléter la gravité de non-conformité.


Permettre l’accès des animaux aux cours d’eau peut mener à une réduction de la qualité

de l’eau et à l’érosion des berges.

48


Est-ce que l’applicateur de pesticides sur vos champs est certifié ?

Si non, et qu’une certification ne soit pas requise, avez-vous établi une procédure

normalisée (PN) pour l’utilisation des pesticides sur votre ferme ?


En Ontario, toute personne qui manipule des pesticides doit être certifié par l’Ontario

Pesticide Education Program (OPEP). Pour vaporiser des pesticides de classe 2 ou 3,

au moins une personne sur une ferme doit être un « producteur certifié » et toutes les

autres personnes à la ferme qui manipulent des pesticides devraient être formées en tant

qu’assistants pour travailler sous la supervision d’un producteur certifié. Toutes les

recommandations des cours de sécurité en utilisation des pesticides doivent être

suivies.

Les producteurs peuvent aussi choisir d’engager un applicateur à forfait licencié.

Comme la loi ontarienne exige un permis, les producteurs n’ont pas besoin d’une PN

pour l’application de pesticides.

Le cours de certification sur les pesticides est offert par l’Université de Guelph

(campus de Ridgetown) ou en ligne. Pour plus de renseignements, visitez

www.opep.ca.


Le représentant vérifiera que les personnes responsables de l’application de pesticides ont

un permis valide. Si l’exigence n’est pas satisfaite, le représentant assignera entre un et

cinq points de démérite pour refléter la gravité de non-conformité.


Les cours de certification d’application de pesticides procurent la formation requise

pour s’assurer que les pesticides sont appliqués selon la règlementation provinciale et

de manière à protéger l’environnement.

http://www.opep.ca/

49


Est-ce que vos réservoirs de carburant ont moins de 10 ans ou suivez-vous des pratiques

recommandées pour gérer les risques de contamination ?


Si le réservoir de carburant à dix ans ou plus, les producteurs doivent mettre en place les meilleures

pratiques de gestion suivantes pour gérer les risques associés à des déversements de carburant :

Tout changement de réservoir de carburant devrait être fait en consultation avec le fournisseur de

carburant et la compagnie d’assurance.

Des mesures secondaires de rétention sont en place comme des réservoirs à doubles parois ou un

système de rétention capable de contenir le volume du réservoir.

Une plateforme de béton est présente sous le réservoir.

Le réservoir de carburant est entouré de piliers pour prévenir des collisions accidentelles avec les

équipements de ferme.

Les réservoirs et systèmes de vidage sont approuvés ULC (Underwriters’ Laboratories of

Canada) ou CSA (Canadian Standards Association) et enduits pour la protection contre la

corrosion.

Les réservoirs ne montrent pas de signes de corrosion.

L’entreposage du carburant est localisé à l’écart des cours et sources d’eau en cas de déversement.

Des inspections pour fuites sont faites chaque semaine, soit visuellement ou en comparant les

gauges aux dossiers de retraits de carburant.

Absorbants en main.

Pistolets avec arrêts automatiques afin d’éviter les déversements lorsque les réservoirs des

équipements sont remplis.

Il y a une supervision constante lors du remplissage des réservoirs de carburant.

Par sécurité, les réservoirs sont verrouillés quand ils ne sont pas utilisés.


Par le biais d’entrevues et d’observations, le représentant évaluera la conformité aux exigences ci-

dessus. Si le réservoir a moins de dix ans, aucun point de démérite ne sera assigné. Si le réservoir a

plus de dix ans, les producteurs devront mettre en place au moins une des meilleures pratiques de

gestion telles qu’énumérées ci-dessus. Le représentant assignera entre un et cinq points de démérite

pour refléter la gravité de non-conformité si certaines meilleures pratiques de gestion n’ont pas été

mises en place.


Même un petit déversement de carburant de quelques litres peut mener à une sérieuse

contamination de l’eau de surface ou souterraine et aura des conséquences pour les humains, les

animaux et la santé environnementale.

50


Est-ce que votre plan d’urgence est affiché et est-ce que les employés en sont

conscients ?


Afin de réduire l’impact de toutes urgences à la ferme, les producteurs doivent préparer un

plan d’urgence qui comprend au minimum les points suivants :

Une carte qui indique l’emplacement des matières dangereuses et tout équipement

d’urgence. Ceci devrait être communiqué à la caserne locale de pompiers. Les matières

dangereuses incluent mais ne sont pas limitées à : pétrole, gaz comprimé, produits

chimiques, engrais et semences traitées. La carte doit être affichée dans un contenant à

l’épreuve de l’eau sur un poteau à l’écart des bâtiments ou qu’il ait été soumis à la

caserne de pompiers locale.

Une liste des numéros de téléphone d’urgence – quelles personnes doivent être

contactées en cas d’urgence.

Une liste de contacts, c.à.d. les propriétaires de la ferme et les employés.

Les directives pour se rendre à la ferme qui peuvent être fournies aux premiers

intervenants lors d’une urgence.

Procédures à suivre dans l’éventualité d’une urgence.

Le plan d’urgence doit être affiché là où les employés de la ferme puissent le voir et tous

les employés devraient être au courant de son contenu.


Le représentant révisera le plan d’urgence pour voir s’il est complet et vérifiera qu’il soit

affiché dans un endroit approprié. Le représentant interviewera aussi le producteur, les

membres de la famille et les employés pour vérifier s’ils sont au courant de celui-ci. Si un

de ces critères n’est pas satisfait, le représentant assignera entre un et cinq points de

démérite pour refléter la gravité de non-conformité.


Bien que personne ne s’attende à avoir à faire face à une situation d’urgence, il est très

important de planifier pour le pire scenario afin que chacun soit préparé et capable de

réagir rapidement, de minimiser les dommages et de rester en sécurité.

51

Annexe 1

Calculateur de taille d’échantillon

Nombre moyen

d’animaux dans le

troupeau laitier

Taille de l’échantillon :

nombre minimum

d’animaux pour

l’évaluation

Approximativement à

tous les __ animaux

≤ 20 14 Tous à tous les 2e

30 18 2e

40 21 2e

50 23 2e

70 27 3e

90 29 3e

100 30 3e

150 33 5e

250 37 7e

350 38 9e

450 39 12 e

550 40 14 e

700 40 18 e

≥1,000 5% 20 e

Source : Animal Care and Livestock Traceability Farmer Manual, Dairy Farmers of Canada (DFC),

juillet 2015.

52

Annexe 2

Charte de pointage d’évaluation des animaux

Mesure Acceptable Besoin d’actions correctives

Blessures

aux

jarrets

Peu ou pas d’enflure (<1 cm); possible perte de

poils, poils brisés, aires dégarnies

Enflure moyenne ou majeure et / ou lésion

Blessures

aux

genoux

Acceptable Besoin d’actions correctives

Pas d’enflure; possible perte de poils, poils

brisés, aires dégarnies

Poils brisés ou gales, lésions et / ou enflures.

Possible aire dégarnie

Blessures

au cou

Acceptable Besoin d’actions correctives

Pas d’enflure, possibles aire dégarnie

Peau brisée ou gale et / ou enflure. Possible aire dégarnie

Boiterie

Acceptable Surveillance Besoin d’action corrective

Stabulation libre ou pointage de

marche : Vaches avec boiteries

pointage 1 et 2*

Stabulation entravée : Max. un

indicateur ** présent

Stabulation libre

ou pointage de

marche : Vaches

avec pointage de

boiterie de 3*

Stabulation libre ou pointage de

marche : Vaches avec boiteries de

pointage 4 et 5*

Stabulation entravée : Deux

indicateurs ou plus ** présents

PCC Acceptable Besoin d’action corrective

PCC au-dessus de 2 PCC de 2 ou moins

* Basé sur le système de pointage de marche à cinq points dont la référence se trouve dans le code de pratique laitier. **

Indicateurs de boiteries : au bord, déplacement du poids, poids inégal, mouvement inégal.

Source : Animal Care and Livestock Traceability Farmer Manual, Dairy Farmers of Canada (DFC), juillet 2015.

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